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f37d4f0bb35bac9b2cfb6750eb5c1814
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JB
Sa vie par ranport
Jean orton C
t
I
ORTO
CnU •
oins .
T
ù Lab tie d'Andaure, petit vill ge de la Ilaute_Ard che,le 9 se
eat n
79. Son père,d'origine pay~4nne,ét it pasteur, et sa ère,Catherine orton, Anglaise
ayant v cu en 1''rance depuis l'
e de 17 an ,api,artenai t
'J.
une f
ille
decins et d 'in-
génieur., du sud-ouegt de l 'Angleterre (région pittoresque d Gloucesters
des aere fut une de celle
erein ,bonne vec
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lui dit
De 4
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récédent . 't ceux ui sont ch rg e de 1
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q ' on ne fait p
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forte.
dont il
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collègues, je voi
trouv n fort
st n utr l
p
et
'eut en petit s uv ge dans 1 ' le Maaé ( archipel
"Je . uis quelqu'un de
epen
son indulgence pour les autr
e la ouvelle-Cal donie), où son pere
Mi"l
en
our.Il partage
courageuse
·nce!
an , i l
rt cea avec
t
lus profond' ent
la nature, sa foi si ple
reconnai
s
qua le
une pointe d'h
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ui
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ce
i
il
e de sert
deux ju e en~:
��Jean Norton Cru. 2.
que
"Vous autres,voue a ez dit vec
uel ue -uns que j'avais fit preuve d'un rare cura e.
raison vraie est bien plus si ple. Il
secret ••••• J' i certai s don, certaine
ation que 1 vie unique à
voie co
ar pouvait
ui
'ont
i
e
e
ation n'ét it plu
a appri e. Moi,je l'ai
la façon cl
ui devrait venir a l'id e
jugée de 1 façon 1 plus naturelle,cell
ai
appris.
guerre.l'i Elle est contraire a tout ce u'on •'
que ce soit la guerre dans
guerre
du Jour. Ils
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et le
al-
uf en uiTant la
en fac
et d l'indépend ce.
oin suiv nt la trnditi
• es conteapor!l.ins l'ont jug'e plu
d- profiter pleine ent d~ 1
donner. Cette f
e
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suffit d_ e conndtre dans
n pouvais plus • e dév lop er,
n Frsnce; j
enc e, celle de l'individuali
l'o t jug·e aus i d'aprè
t,
go
revoir le courage ou'il f udr,it
laisse
Croyez-vous? Y a-t-il rien dans . o p s é nui
léab e ouand je suie venu
l'e:d_
entales.
cution ouelaues erreurs aon
ici? Non; 1
criti-
ens en louant l'intention et
érieuse donne satisfaction au bon
la fo
lte n tiv s , ant trup extr es, 1
eux
e g'nie. Les
oeuvre in daissible uu oeuvre
'un enfant. Voici 1
ce que je voi,
nt observé
de
; voyons ce oue
on entier? V'rifions
biens r
t-c
e
lide-
aillèurs. Et c'est tout. Et cela suffir~' bouleverser d s
II. 3. 1932.)
(Lettre' ses soeurs,
entt Assises, d~s tous les pas."
Et avnnt cela, dans une lettre du 2.2.IJ32
~
"Je vien de recevoir d ne une lettre des éloges dont l a nature est unioue. J
s'il est j
is
ue d~ tell~s phr es aient ét
rriv
vrait
tes l'ho
e pr
tif,le sauvage! V e-v
tre g té par notre culture ••• ous vous
donc fait t ble r·
ploy'es p r louer auelqu'un. Vous
~ ~~
t ' enseign', p
de Derocquigny, .Doyen de 1 F cult' d s lettres de Lillf) • • D
chos~que nous sa ions peut- tre ••• d n
Pa co pte. Il se pourr!l.i t bien qu
une oeuvre te
nous co pre ons
pour l' crire co
·_:.-=-=~
notre ubconecient,
"'eul un
Maintenant
uv
to
, de p
ai.~ont no
ieux uel e bsence d s oir-Tivre et
parJ, qu'elle
avez
tout !"(Lettre
une
cquigny no
r ndion 1
n no
e, un paysM du Danube, · t p
ue l'oeuvre
Y
st lue et
c,.mcevoir
iecutée,
'urb ni té il f llai t à l'auteur
e il l'a écrite ••• En contr ste avec ce juge ent d Dr coui
•sant d voir le fl , it de cert((in critiques c
nent dMs
e qui de-
tes donc repris en sou -oeuvre. Vu
vait
d tout ce ui vou
n tre
" M s vou
les tr u erez savoureuses, je les t ouve exquise
civili ation. Vous
e
d ande
, il est
e lierre 'cize ou V ndére, q i discer-
1... oins l'oeuvre typique de l'universitaire,du pin, du p dant ar uéé de la
plus forte d fo
aiion profe sionnelle. Il
le a-.ant Douze ans, et
qii plu
disent cela de
tard n'ai j8Jlais a is
pour y pa ser de:is or u:x d'ex en."
oi, qui n'ai j
été à l'éco_
le:is pielis dans une Univer ité que
��Je n Norton;Cru.
3.
Au retour en France, près un n.n d' cole p · ir où il co ença à co bler les lacune:! de 190n instruction, il entra co!II e interne au vieux lyc .. e d, Tournon.
é pour
!!les cla.l!lses, trop peu
jeune frère<:>se
colaire,il ne fut pas le brillant élève qu
ann'e
de rhétmrique et de philo ophie devaient le
vie : il a dit plus d'une foi
n'aurait peut- tre pa
tre
on plus
arquer pour l
que sans le choc et l' preuve de l 'Affaire
\tÏ.
Dreyfu , il
écrit !..,_Q_ins.
• el!! deux demi res ann es d~ lycée, je connu un gr ntl trouble, le eul ui
•' pprocha du pes iJlieae: l'Affaire Dreyfus. Ce fut on i ti~tion à 1 vie
tionale,
la r v'lation de la sottise e
e la cruauté du grand no bre, des pr jug's dont sont
"Dan
capables des gens dits intelligents. L s ots justice et v rité prire t à
een h ain et pasl!lionné. J' 't
e b llé, j' ur
agi si j'a ai été
ti du lyc 'e. Mais ma pensée 't i t d 1 &.~tre part préoccupée
ci d s exaaen, plu
'rieux pur
i que pour le
f~t entratn 'e à la suite de l'Affaire. Lee
ar
es yeux un
e o
el!! deux b ch t ; le
autres, e p ch que
ix ou
pt an
par-
qui
vie
o -
oral
uivirent ae donn rent
d'aill ur
l'inten
p
rit' de l'opinion q l avait évolué. Cette réparation • 'in pira ur le • o ent
ce peut- tr ex g'rée da s la rev che e 1
'ri té et e la justice. Je ne
encore que cett r vanche tait du en grande partie au dé ir de v nge ce
la
une confi
voyais pa
atisfaction de v&ir l'inju tic
~
pe
re
répar ' e, con
née
L\Af
du nouve :u parti p rvenu au pouvoir. Mais ce oui i•porte •••• c'e t
e
ire,qui e
fit presque d,t'lesp rer des ho e3, •~ch ,va n 'inspirant de l'opttb is e."
Le
nnée qui uivire t sé sortie du lycée furet de
t t nne ent: un
an n Angleterre co
e a
ist nt da.~s
qui ne lui lei~ rent aucune
"A première vue, il
rt
e ble qu
ne école; puis lei!! troi
étai nt pa
pale
on tep
encore 'teintes. Je voyai
iniqui t 's
tre de c'sari
e 1 1 Affair
e. T~l qu
dit' d. la discipline
,
de eervice
dan
n centre
j'étai, je devai
réac in anti-r'publicain , et
e un cen-
Atr
plu
ilitaire telle qu' lle 't ·t
étrange
------
r~
en ible qu'un autr ' la
ppliqu e,
tupi-
ux brisa es des petite
de l'in tructi n ilit
ue cela pis e paraitre,
di inu'' • el!! yeux, et j'en ai gard', en so
es oîficiere, sans dout, et j'en
n' n
del!! princi-
que tous la const taient •••• Quela:u
de
l'Ara
cendre
la sourc
l'inutilit
Pri
ilit
urait dU f ·re de aoi un dél!la-
de 1 1 !f aire, et le
le cadre d
Chefs,à leur a'pris du b~chelier,
•'ont pa
de se:tvice
e:
u un r'volt. C' 't ·tau lende ain de la cri
bu
an
e, un bon
re,
es
i 'vidente
n es-1
ne
ouvenir. Je fue inc)
ouffri, • ie n' vis-je p
'U inc
f2) Robert Loy lty Cru, ancien élève de l'Ecole 10 ale Supérieure, profe seur à
Willi s College; interprète à l'ar 'e britannique. Apr s l bl\lerre: Directeur de
1 Mai on de l'Institut~ Londre, et corre pondant u ....aa.=-a.;;;;...
pris
��4.
Norton Cru.
Jean
e rendis copte assez vite que • ee
ar les pions et les proîe~seurs? Je
tout aut nt,
capables des
officierB n ' ur · ent pas ét
igno tnies i putablee à cert ins g lonn,e
e ' chapper
d ne l ' Affeire •• Ils ne faisaient pas d, politique ••••••• Je eus •
rt no
ois un aoi
ien. C' tait cèmoue
tres bataillons aue le
nPe plaine da
l'i
re ,
d' u-
de vie au grand air, vi
ade et libre, o) le bon • archeur était un privil gié, et
connu
~
ent réserv'ee
partir en volontaire pour celles qui et
oulu
e
épris, en prenant
ee
alpines que je d,v is f
anoeuvres d ' été et aux
seul
encore
ai
à es discipline, à ses briaadee, à
e lac serne,
onotoni
la
a nait l 'eeti e. Je
C p de la. V lbonne, parfu• ée de thY11 rous le grand soleil
de juin, et je fus heureux de coucher .ous la tente. Je connus les grandes anoeuvres
d'ao~t-septe bre ·ans le Vercor3 aus beaux p tur ges et aux g,rgee sauvages. Je connus
le
non fr' uentée offre de neuf et d'
tagne
p y ique co
n
t
'1 r • "
u
e
ue la mon-
ouvant. C' 'tait très dur,tr e fatigant, • aie
or 1. J'étai
utres et on coap-
plus r' iste.nt que le
o e:1t criti ue, pour entonner une chanson ou plai nnter une t te de
u
ur aoi ,
tait
à 3.000 a, et tout ce
en juillet-aont, lee cols atteint
Gr ndes Alp~
(Lettre du 5.3.1 .:H.)
ns, avec seul
ervice à 2J
Rentré u
·, ~
ent le b ccalnur' t, et la ituation
illf~ez difficile, que fair
rielle de 1. f
?
té-
d ' aboru de la ferae
11 s'occupe
ae; puis, pour pouvoir y installer dee femiers et aQ urei ut peu
q_chetée dan
de confort
ère et à ses frères et soeurs, il fait lui
e
la '' aie,n"; il
lib ré de se
18
' dre se ' un• çon de c
oi
service
d
ne, et lui et
t d vis de
e les plan
on fra~s Albert (' peine
a.in, pr'po-
ilitaire) donnent un sérieux coup de
ortier, p rt nt les tuiles sur le toit, etc. Tout en con uieant s s charrettes
de ciment, tr n es par les boeufs, eur la f tionale 7 (alors bien tranauille) il
evet Si ple; l ' in tituteur du village d i:rmande lui a conea du
étudie le
r
t le
se· llé d pas~er le
d u.x breveb. Malgré le
travaux de fenae et la
aison
~
oMtrui-
e 1. Brevet ~imple en juillet,le 'upérieur en octobre; le voil' instituteur
re, il pa
uand il eut le ~ertificat
à Loriol pour un an; puis,
ent pri aire i l e t no
l'Angl ·
dans l ' enseign
D'Aubeno
(
coins le
plus perdus de cette r'gion perdue. Il se
rdèche.)
endant quelau
' aptitude à l'enseign
l ' Ecole pr· aire
ent de
u érieure
ann'es, aarcheur infatigable, il d couvre l s
arie à Aub n
~
n IJOd.
Son frère Robert Loyalty lui conseille alors d'ace pter l ' offre du Col ege d
Norton pense d' bord n ' y tre que
enseigné un an. Je
Willi stown o' lui-m e
pour auel ue
poste e
de
cl
ann'~s; il y préo re le Certifi
Fra ce. Il
se
trà
et no
t s c n aire d'Anglais et de ande un
é à Oran: au lieu d ' élèves du nive
licence, il a
��5.
Je n Norton Cru.
alad~ d'une typho!de attrapée là-bas. De Willi811s lui vien-
e et gra e ent
sa fe
il y retourne et y de eurera.
nent des offres intér~ssantes
ontaeneux; la ville unique ent universitaire;
Le pays est très beau, boisé et
e
Colleg~et un des plus anciens de l'Est, et la soci té a les tr ditions de la Noupnr ci; s'il eQt
velleA Angleterre. J.N.Cru y fut
aurait fr.it une brillante C'\I'rière.
Du
con enti à se naturaliser, il y
, choisir
th ee à plusieurs d
ses auteurs, se • thodes; il put f ire préparer de
e étu~O - e si ck
on coure sur l
p à
diant1et i l donna beaucoup de son t
a gui
oins i l put y en et. er ;'..
L Guerr.
En ao~t I9I4, il
e trœ vait à lac
dé~lar tion d la
pegn, d ns 1
b rqua ur le pr ier b teau rentrant en France.
guerre, il rejoignit New-York et s'
t.
Il s•~tt nd it dès lors à ce que lR gu rze d
envh)ns de
D'abord g~rde-vmies à Belleville/ Sa~ne, il atteint le front aux
füdnt-Mihiel ' 1
i-octobre 1914. Tranchées à peine
bauchées, cliaat très rigqureux,
les territoriaux grognent feI'lle; lui garde son bon moral, as.lgr' la boue et les pre•iers bo•bard ente. Jusqu'au Ier février 1917 ( 2 ans,3 moi
, la saleté (d'un ois il ne peut se
eau rep
Vie de tranchées, les bo barde ents •
et dei) ce sera la
laver), les poux, les puces,les rate, la boue puante l' 'té, le froid terrible l'hilettres à sa f
v r. Se
ille,
adouci ( surtout qu nd ils' ar
ét t en 'criant
e
C)
celles de bie
e à
as voulu en f
e, à
a f
on oeuvre; il s'agissait de
outres, no
tiel des coup
dur où fut engag son régiment. (Voir dan
re
de lui. C n'est ue 1 rs1•
a qualité de t' oin fut aise n doute qu'il sig"lala, co bi n
que
en
d' utres, reflètent tout cel
e
en-
les Articles celui de
G udy,Revue Li ousine Du 15.5.1930. o~ l'aute r publie in xt n
la lettre
rive de
J.N.Cru).
En gros, voici les princip ux s cteurs oh
e trouv
son r' i ent - r
nt de ter-
une division bretonne à Verdun en juin 1916.
ritoriaux vere's dans la Réserve,
Di soue fin 1916 pour renf rc r div r
ré
dans un rég
enta d' ctiv; Cru sera
ent
de choc d'coré de la fourragère ,à Verdun,déb t 1717.
1- 15 octobre 1914 u 7 aars
1915: région de
20-25. 12.
offensive au Bois des Forges.
21.2.1915.
pr iere attaque de
Alleaand
le Boi
de Mal ncourt. Le régiaent de
que i
'diate qui reprend le boi •
aint-1ihiel, ,al
court.
avec usage des 1 ce-fl
es pour reprendre
Cru, avec d' utres, particip a la c
tre-atta-
��6.
an orton Cru.
J
2- Du 7,3.1915 a
Son r'gillent fome la liaison entre le 5
Vauquois
II
perch' sur
abords de Vauquois.
Argonne;
juin 1915
e
corps à gauche
et le
15
à droite.
on piton 1 bourt, le record de villages boabardés. De nuit,
udit du ciel" (Lettre du 26.6.1915.)
j' i foul' ce sol qui se ble
L Chaapagne; divers secteurs de la zone de Reia.
3- De juin 1915 à juin 1~16
Arrivée u Chemin dee D ee, llurtebiee, début sept bre 1915: "un septe bre dur; un
octobre très dur". Son régiment attaaue le 6 octobre pour relnncer l'offensive.
Puis, c'est 1 réorganisati m es tranchées : "Dans un secteur réce ent conqui , nous
avons eu à ajouter à notre e ploi du teps ordinaire des travaux très étendus d'organiation e t de défense. fr chant d'exe ple, j' ai anié chaque jour le pic et la pelle .
Lorsque nous pas erons le secteur nos succes eurs nou serons fier de l'oeuvre accoaplie en i peu de tep. Les Boches peuvent venir s'y frotte ! •••• On est fourbus
11
s
contè.nts."
(Lettre du 29.10.1915.)
epreuv
4- Juin 1~16
1ère
"Quiqonque n'a j
ais vu ce qu
de Verdun.
je vois, ne
'en fera jaaaia une i ée. " 26.6.1:::,16.
J' · passé d'abord 7 jours assez durs (du 26.6 au 1.7.)dans un secteur vi lent et
(perd 600
ttaque dm ThiaUllont.) o~ n s pertes furent sen ibl
san
l'épreuve
subi
en une journée sur 2 bataillons.) ••• Je suie heureux d'avoir
)
blir.Ce fu± dur et il fallut tendre tout son tre dans un effort physioue et oral. (6. 7.
d ngereux (
,,
Vu le no bre d'officiers hors de coabat, Cru,sergent ,fit fonction d'officier pour
conduire ses ho es à l'attaque de Thiallllont. " Les co pli ente que les poilue ae
firent sur on attitude ae eau èrent plu de plaisir qu'une citati net, dan les
• oie qui uivirent, leurs récits et leur co
fi r ent toute aabition chez
3 joi1r
enta.ires de ces terribles journtes satis-
oi. 11
de repos ••• relatif, à travailler dans les ruine
Cie Ve1·dun : "L ville
e
t
curieuse à visiter, c'est un cad vre dis.équé" (16.7.); pui ~ jours" dans un coin plus
cal e, bien ue tout près de l'enfer'', "période dure et fatigante". "QUelles vi ions!
Il f udrait un Gustave Dor pour dessinner certain spectacles telle ent c' et fant stiaue et infernal ! Les • al'llites to bent i serré qu'on nive à ne plus s 'en oucier. On e de ande co ent on eut sortir vivant d'un reil endroit. Si tu voy i
e chevaux déchi ueté o~ le vers et les •ouches grouillent! Quelle
odeur! J' i pas é 3 nuit dan ce Toi inag ."( 4.7.1916.Le ttre son fr're Albert qui
f it la b t ill d la iarne. 1\10(1- Ane."-d.ù. ~. ·. Cc,...."\.."-c}- ol.11.. ~~ c\._ A l. C ~ U.)
ces • once u
5-
20. 7. a 1
Région de Sois on, puis nord- uest de Rei •
bre. 11 av i t u 1 1ère en f 'vrier 16,apre I an 4 ois
fin de I:;116. :
Une 2e e peraission en sept
de front.
��Jean Norton Cru.
7.
e
62
période de Verdun
Jan ier I~I7.
Vers' dans une nouvelle division dont tou
les régiments portent la fourragere il eet
avec eux à B zonaux, point le plus critique de 1
ligne devant Verdun.
Les souf-
frances sont terribles; presque tous les hbues dçt sa section ont les pied gel
• algré l'ext
e fatigue il
e force, dans la tranchée, à faire de
exercice
rets,de chevilles,de pies pour aaintenir la circulation. Vu son cale, s
du deYOir, il reçoit plu
souvent ou'à.
o
2
'
jar-
haute idée
tour les missions d ngereusee: "Sergent
Cru, disait le capitaine,je regrette de Tous co
tour; je pro ets d vous exe pter une
d
ander cette nuit, ce n'e t pas votre
utre fois •• " (les autre"' sergent
e ligne) "aoi, avec une trentaine d'ho
4
reet i nt en
6 heures' m cher
sous les obus, jouant à cache-cache avec les barrages aux sautes oapricieu
e
porter en 1're ligne à Bezonvaux du rhua, du vin, du pain, de la charcuterie,
pour
e
l'al-
cool solidifi •••• A 1' rriTée t~ut était au co • plet •• " (lettre du 4.4.1917. )2
"Je
aller
dev i
A ce
lenteaent pour que
o ent-là il seable
es poilus charg s pus ent me sui re"(I6.4.17.)
avoir la convictio
u'il n'en reviendra p s. Ilet
enseveli par un ainnen. Et pourtant il conserve un oral
janvie1 j'ai été brusque ent appel
venir dans 1
f
tonnant
te toujours et co
e
ps très froid.
eu de pieds ont r'si t'. Po r
conséquence je uis toujours sur la brèche, j
eul, si seal
dans le
anger, et les lettres
ai
ies
'arrive pour deo r
parler de
pourr
qui peuvent
e
je ne puis pas i • iter ceux qui ee lB11entent
e
ouHt à
ont alors un trasor
q e Viu pe
dit tion ae
et tout ce qui
raison. 11 co• plète l' xp rienes uhaite q e
e leur
ort. Il ne
con 'tin
out
s
alchance ••• "
exp rience terrible, il
daettre qu'on fas e ae
une v'rit' de cet ordre. Il
"
ch pper à notr
on enf nt et le fait pas er par l' pr uve du feu.
change ai
Cet
son
e toi je croi
de repos ••••
tout pr s des Bo~hes •••
inestiaable. La prière qui chez • oi rev t presque toujours la for• e de
aussi d'échapper à la solitude. Co
i, je résis-
co b t et cel
personne." (20.1.1917.) Et le 29.I.:"Je puis t'écrire ceci
ce d
le 8
en renfort et oue j'ai quitté 1 1 rrière-front pour
De ain ou après-de ain il va falloir retourner au pote d
pemet
que
"Tu s
euse S'ba topol. J'ai fait 6 jours de tranchées du 12 u 18 d ns
secteur affreux, par un t
Je me sens
oitié
it d 1
peine par
f2)Voir Appendice:
ne l'oubliera j
phrases à effet sur de telle
crivait \ Verd
son
ais. C'est
ttitude
e, co
c u e d'el e qu'il ne
tortures, ou qu'on farde
e il retQui'nait en li ne
1 1 gnrd de la gu rre en t nt que
atière à
Article du M nchester Guardi n: evictualling the Verdun lines.
9.5.1917.
��Jean Norton Cru.
~-
littérature. Pour lui la auestion du gain excuse toutes
les iaaginatio
fantaisies. Je lui répondis hier que j
un
considère co
tre sang et nos angoieees de 1 •atière
e
, toutes les
acrilège de f
littérature, "top t
re
v c no-
ance ar nd the •U••
vilest of hUJ1an inventions". Il lui faudr it avoir p s é l' où j'ai p ssé. L réa.li U
dans toute sa vérité brutale l'
p cherait de conserver son point d vue de guerre de
l 'gende et d 1 'pop'e, où le sang rutile splendid ent sur
core la guerre au 20 me iècle c'e t parce que les ho
eu
beauté du carnage.
ous dev n
ures. Si nous von ntrop entr t nu cette fa-
tous dire
, ea culp , et
ent Tua culpa
(Verdun. 22.1.1917.)
Il a fait 1 1 'preuve de son p.trioti e e,non théorique,non del' rri re
et us i
des
résist nce morale. Celle-ci fut•
ntenue es~~iell
ent par sa foi - iller'-
pète - ,et aussi par de constentes lectures, favorisant la
'dit tion,
e dans
plus mauvais secteurs. Sa faaille lui envoy it dee revues, des rec eile d po
l
philosophie
s
s,de
( fensées de Pascal, Boutroux, aorceaux choisis des pens~ r
ques, Foi et Vie etc.). Dans les plu
o bres ao ents de Ver un il relit le
cites
0
lyriaues a.~glais: "Pour bien juger un pote lyrique il fut p voir le lir
ces •o• ente de crise, o~ 1 1 • e est so
ise
un de
a de puissantes 'otion, OQ elle a soif de
secours, de paroles qui relèvent, qui consolent, qui d nnent espoir •.• C'est l
qu'on
sent le vide de oeuvres de rhétorique ••• En revanche on découvre un onde d ns les pié-
(14.2.r:J-)
cettes les plus si plee de Wordsworth •• Je les ai lues, relues sans ae rass sier.
M
e dceptivi t' pour les 1'beauté de la nature:
"•,a. conscience a 'té o v n
état aigu d sensibilit'. Aussi n'ai-je jOJtnis autant E
danger, la aort
toujour imainante, pour
peut- tre pour 1
ter demain."
derniere fois. Le
les choses •• Il
dans un
fallu le
e faire ai• er lapa vre feuille que je voyai
onde est si be u ouand ils
ble
u'on v
e
quit-
(24.2.1917.)
7- F vrier 1917
ao t 1917.
Interprète auprès de l'a.née britanniaue.
ere
L 30 janvier 1917 il reçoit en I
ligne l'ordre de uitter Verdun pour se rendre
à
au R vre: il est no
t nnoirs et
é interprète. Il franchit seul, de nuit, le ter ain cre s, d'en4;o
rrosé d'obus; c'est l'heure 14 pire. Pourtant, une fois enco e, il
tire. Il ne reverra Verdun que volontair
e.--nt, en pélerina e, en aoO.t
'en•
1 22.
D soI'lllais sa vie, beaucoup oins expos'e, est presque confortable co parée
C
qu'il
connu. Il est heurté par la enta.li té "arr-i re" d certain i terpr1::te
t re rette
e s poilus pays n:!!. ~1ais il a de bonnes c useries avec des officiers bri tanni qua •
Tantet dans 1
r
ion d'
iens, tant~t en Flandre occidentale il fait coru ·
vec des s cteur qu'il ignorait.
8-
AoO.t 1917
bre 1917. : avec les
'ricains.
D but aoO.t i l e t brusque ent envoy' en Lorr"ine aupr.,
de ls
iseion
��9.
Jean orton Cru.
De bataillon d' élite fr
cais et leurs officiers sont ch'3.I'g's
d'in truire 1
nou-
Yelles troupes. Cru a siste ux opérations et expl i cations et tr duit. Il est pr, ent
au b pt
e
du f u
des A.•éric ins. Il obsene dans cette ré,io
traces des terri-
bles combats de 1914.
9déc bre l 17, ·cole pour 1 formation d'interprètes , Biesles, r s de .L~ea .
Un lieuten nt à l'esprit trè uvert et 1 chef; Norton Cru est l'instructe r rinc
al. 150
200 int rprètes sont là pour un éjour variant de, se sin
jours. Il faut non a ul
ent 1 ur apprendre la no• breux te
quoi ile correspondent,• is les initiët-
suppl' ntaires
J
is il n'
1li e et con
ais j
tAnt trav illé ,
prodigieuae et
rie ns, les int'rea-
ai
il n'.
il, et il
nti à ce
d'auto-did cte ,
quee, te ( Scientifio aerio
"Je tire tout d
entalité de
ccél'ré, et entre teaps orton Cru donne toutes xplication
c ux oui lui
br bles conn iss ne
t chni.quee, et ce
e
:ux qu ation.e écono iquea. Cours et conférence•
eer à leur hietoire, 1 ur géographie,
e suivent à un rytme
la
,
eont no breux.
gr' co bien
cientifi u-s,t chni-
revue
orld'
'ork ••• ) peuv nt
a t te , je n'ai pas de
ourc
tre utile
à pu.i er" . iai
eut donner les précisions voulu
inno -
ur le
ir .,
il
c
,1
ch ina
fer aaéricain ou le· rlnches et l'élevage du bétail . 'on xp rience du fr nt , le
d
observ tions qu'il n ' a ces é de faire
pl e,
t il reçoit c
Ses lettre
epu.i
qu'il fut
co plira nt d' n interpràt
: "~ ais c'est pre que ur cour
ay
obili
t f it
lui
:, an
d 1 'Ecole de Guerre que v u., nou
reflàt nt l 'enthousia e
ur on trav il , le d ir d
fuse un autre grade afin d oouvoir d ~eurer
_IOL
D but sept
bre 1918:
de C
• Il
pu lie
d nt il
d c
i
r
e d
'l
ett nt
ersey,
le I . I . I;I, il r -
istes,etc,
ois pour le Liberty Lo n.
Et t -Unis, son xtr e facilit
e faire
n tr
- Jork, Connecticut
il tr s effic c
shington pour f
te use ic
r
d 1 Haute Co
B
depui
de
de
qu ' ' 1
ois. Il y te
rler en
ea Etat
ute Co
conf r nces. Ilet d' obili
i sion j
' ou
ci co e
•
•orton Cru e t
br ,
e
i
' agit d'une c
lui pe
ana
touj ura
ente,tr s d cor,e,de 1 Lé on Etr
ar.ce du front et d
Bie3l
d.onn
San l ' voir d andé , i l e t envoyé en is ion ux E.U. A.
de 22 i.terprètes et 2 petits conti
e
ur le ront anglais
Bie les.
is ion co prend uelques civil, uelques avi teur, péci
le or
ervent enc r
ai tes ! "
!eux et dava.nta e. Il en écourte u e pe:nai sion ! Adjudant depui
1
qu lquea
re tr e de
inera
e-
n f vri r I9 ,
epte bre. Le Col-
carrière uni er it ire .
��10.
~ean .l(orton .Cru.
urait pu ee présenter à la session spéci le de l'Agrégation pour les
déaob liés. Encore pris par son travail pour le Co isse.riat Général dee ffaires de
que,n'ayant pu
guer e r nco- éric ·nes (nouveau no de la Haute
Cet 'té 1919 il
ent, il n'était pas honn te de tenter la ch1nce. C'est ce.racté, quand on lui d anLra
riJtique d~ l 'houe; plus tard, aprè le . uccès de T pins
un livre ur les Etats-Unis, il répondra dans le• e esprit d'honn teté fonci re t de
connai sant ien un pect (vie
conscienc peut- tre exces. ive du travail bien fait
se préparer convenabl
universit ·re) dans une région ( New-England ) co
Il y et fallu des ann'ee d 'infonaation .
nent en ses asuects aultiples?
Genèse
T OINS.
e
A
pensée. Je veux chaque jour penser à ceux d
parol s, •
non p s par de
li tude et de aédi tation."
aents
réceptivit
Verdun : "Cett
doi
que j
dicti n
• Je peux
ses que j'y
gers p nd
dure
ai te
oi
Zl
'une
eule des no breu es b n
de cette période en considér tion d s riches_
t vivre ' l'ab~et ne plus conn
ran uilli t
t
p ru fin
b-Jurg ieer l'
ne paniendra à
id
et
oi
front. "
dissuade de co
tion n ce eair~a
r-ot
ie, écrit-il en
encer. Fourquoi
ai
oue j
rrang es et confectionné es
i bien
1
J•ro. trop souffert,
vie!
les défo
e
i. ne
q e, voil
nui
aurait ~tre rend
1
v rité sur
, le pr
ait de rarestric-
ars 1917, l'i ée de
crire? ••• Serait-ce pour satis"histoire
Il
aventures sont trop inca.rn
oi pour
d'une rel tion·sœnc re. C la
uublic
et fort
en ce•
os ible
,et
? Cela,
ivant l'idéà u feuilletonni t
e et le
fort •••
ces,
frère,R.L.C
faire cette fringale du public pour les r cits d guerre dit
to jours
ont
oi
en
o t 1929.
crire;
h' it' sur l'oeuvre à
ps il
es Z7
conter
ou -
qu ' ucun confort n'arriv
à ceux des tranch'e, à le rs souffr
li ue T'oins
ui
la
de dan-
tr
( lettre du 14.2.1917.)
C'e t cette fidélité
j
e plain-
et je ne pourrai j
'
ineffaçables ."
Un
orale
o-
pen
que j~ viens rle vivre sont inoubliables , et les r Q..ctions eau 'e
oi
Les
es p nsées inti e
oi
aon e:rl tence, je sen
t
vie epiri tue 1 , a cune
ser
pagne d
C
leur effort
e 'poque, évo uant les 'preuvea de
Et , à l
e n'est chez
l'
phy iques et
so f rance
dre de
a•
d.
e par 1
tranchée et r ndre justic
1
p thie de
s par las
criv it:
cette douce r de vivre lgo!ste,
ller
e laisser
ré ::>lu à ne p s
inter rètes,J •• Cru
de
d il ven it d ' tre ver é u corp
"Je eui
ent pourrait-il ju er d'un conti-
e pl
-
ent. Joindre 1 vrai
u pit-
u point de vue lit
raire.
��II .
rton Cru..
Jan
Enfin nou verron . "
e
l ctures de oe vres des coab ttants d j
a f
ille le Sou Verdun de G nevoix : "livre
Et il poursuit
il
alien
ABt là, et ce jeune o
cre". En 1917,il lit Barbu
!!!_". Il coa are
e, Je n da Vigne
bond nt , de l ' ivr e, prenée par 1
ac .e té
avec enthou i a
re se,p
certe
date par de 191
e trouv nt j tées à l ' état d ' ébauche
es
"La légende de la
soeur
1
c
ations, dee illu ions
éfo
q ee,lee in crip-
d Geste, , les Chroniq eurs et ju que dans
plus curieuse est celle ui consiste
e de
1 pl
ieux c
r te ds
qu ' il lui faut su
ent
Enouv
pr ndre le
érite du
ets de route, les note
rite aurnit-on
del' ende, aais il et clair que tou nos
, aui ne se cachent pa d
~s, des d
ch rger
i - dieux c~
e
CO
loire,
éros p
tout ce qu ' il sug èr e
ts sont des h ro
b tt
bl
inf rn ux
' la
u ' elle est. Mai
ncor le pan ch
e
quer un peu leur peau, et trop loi
d s
les
ontent
ente d ' cier,
e leurrer
u'a
prè
leroi
u
d ils vi rent
2 ana et de if}e cette güeere s ns
et la l' endedans les r'cite de journ ux, chez de
chez des prétendus co
qui
v ncent,avancent toujours
rce au ' il le f ut • • • • 11 est ab urde
telle
C UX
es, f
aie des h~
Hercule, Th s'e ou Achill
pa.ni ue • •• et oui
tou
ces h ros sont,non p
un trou. Tou
erve et au pan che de Cyr no. Beauc up d chantèrent' Ch
1 b taill
Toit
ent,l
ana
an une
chines de chair aui s'av ncent dans une pluie de fr
le tr
tout ce
ar un Tisi on plus jute d
ldat
onter pour e trer dans I ' Enfer où r gne t la feur, 1 ' orr ur et les
...t .. Quel •
ne d sertent
et à celle
t
es, à la plume des eurviv
co battants eux~
crainte et le c0eur en joie? Je n'aie pas ce aot de
surho
li te des
un espoir, c'est que cette guerre fera nattre une littérature r
bats, due
eté de
plue grande f u
er la soif du danger. Et c'est l' 1
des orts dont on sortira les lettres, les c
."
erre ! Elle ne
erre ••••
l'gende de la
Si j '
Chan on
por ines • •• • •La convention 1
peur,' affi
~toire,et
d'
uelo es-unes des
br 1916
v ulues, pieuses et patrioti ues, dan l ' Iliade, les Livres os
les hi toir s cont
ain,
le bon
e par les revue
foi
et je suis s0.r qu ' il y a des
de Nini e, le
erson-
Rouges et d ' aut es. L' o UY e
idées essentielles de l'introduction
t
ud"bien aéd!H-
le livre à un de J . Re
e par le gr nd public . Dès déc
d s une 1 ngue lettre à sa aere
irable • • •• Voir, tout
l ' oeuvre critique qui doit sépar
nelle (sa caapagne) va céder lep
bre 1916
parues ; en nov
ttants, ceux qui
our voir le
choses
.)Le
a.nt juste as ez p
te les
CO
erci on
l ' arur r ie-
u'ellee sont ( c ' e t
b ttant lui-
, une fo i s
��12.
Jec.n Norton Cru.
angoisses,so
l'abri,n'osera pas avouer
à
on tour à sa gloire, il
esprits, et il sacrifie
gende sur le
propag teur de r ci ts héro'! ues •••• Mai
bien
att
illio
panai le
del'
difficulté
de
de v rit, si ple:;:in truit
quel ues esprits justes, ,pri
prie de la l
hurreur;il e it l'
toire, de la valeur rel tive des téaoignages, du besoin de contr5le d s f ·t,
pui s311ce des illusions, des erreurs des •ens, de 1 per istance
Ceux-là notent et se souviennent et vous les
r'v 1er ce
e pous e aujourd'hui à vou
sur ce
tri tes chose
en tant
u'ho me, c
p ys b llig,rent • 11
ce ue je dis
ous trouvons là le
coll~gue
{ais les texte
ois.
tant d
e1 t nt
guerr
ue c
tien,
tous 1~
s'applique
d ux sujets entre le quel
il hé ite u, t
notions de courge et
p
e pur qu'i " fit u e confére c
de Williaastown ( Voir ppendice: le texte anglai ~
c tte confé-
'il y aurait là a.lllple aatière d'un livre.
Il sent
rence.)
l
e la l ·g nde
qui
ne
de la lettre du 2 .12.1~16.)
ent
En f'vrier 1922 c'est sur le
devant se
'
•ne depui
ent en tant qu FrailÇ
non seul
(Fr
ntendrez un jour •••••• J
ue je
cqu.is
idé
es
la
de
coa attants, une sorte de devoir eacr
sent le ujet de Te oins; devoir de ju tice, devoir
nver
les
ort
lui i po-
d vérit,, d ir de prép rer des
aatéri ux solides pour les historiens futurs.
Il se ble bien que le pélerinage
~ arti
pu voir du wagon l'arriere deo lignes ou j'avais ouvent
jus u'a Ch lon. Et surtout apr
Menehoulde, 1
ceinture de collines f
euses aux librnes si connues. J'ai
ner je uis parti
u
ort-Ho
0
~on i • pression? Indicible,én
u pr ier cou
d'oeil la
troué un h tel c nven ble
edi toute la journée: rive
e,incroyable, cela
dépasse tout ce que j'au-
s'il y a de
foules de touristes fr n-
pu i agiuer. Et c'est unique, rare, ca
ç i
et 'trangers à Verdun, ils font tous le tour cl ssioue en autocar,eur l
reste
créée
uche,
ant des forts: Bezonvaux, Ornes, Louve ont,
rai
rout
nt
e;Mal ncourt, Monfaucon; et diaanche toute la journée: rive droite de
nouve u, partie 'loign'e de Verdun, en
Bra.
.arne
it t à pied. J' i fait 3 excursions: vendredi après-
rive droite, région pr s de Verdun; s
304,
ssé
d'Au révill , Paz ie,
entent à ~tre recon truits. ~nfin erd n! et
les qui co
et apr s
cela la Ch pagnes che: ~uippes etc jusq
traversée de l'A1·gonne et le vill ge
on c oix
ps aYant d' arri-
relèves, de f.1esux à Ch teau-Thierry et à Epernay, tout le lon de 1
le
idi
·t fortifi'
7 heures de F is) "j' i voyag' de 7 heures à. aidi et longt
v r à Verdun j'ai
d
qu'il fit à Verdun en ao~t 22
le long de la ligne des fotts. •ais je sui
fig,e dans les ruines, sur un terr in couve~
belle
11' au-d là, où la b taille
de ronces aétalliques et v'gét
��I3.
Jean Norton Cru.
enco • br'ee de toutes les
pave
brous e 'pai se, traîtres e, c chant
p~tes à exploser ••• penonne n'y va; c'est la
des trous d'obus
normes, pleins d'e u. 11 y regne un
interroapu par le brusque éclat
accoapagné du
résurrection des
de ort •• oudain
ilence
ent d'un obus, puis d'
ent des éclats qui
iffl
non éclat's, de gr nade
d'obu
du co bat, pleine
1
e dispersent. Je
autre, et encor un a tr ,
e
jet
n' ' tais p
ouvenirs d'un passé aort, bi n aort, j
c tte
si
deaande.i
hallucinati n. Non, les obus sont r'els. Dan certain ravins déserts une petite équipe
grand et
du génie cherbhe les obus non éclatés, les jette d ns un entonnoir
les fait exploser
n vant est
l'aide d'un pét rd à l a mélinite. Toute cet 1e partie
telie qu'on l'a laissée à l'a istice. Les Till ge
de Fleury, Vaux, Louv ont,Ornes,
aent il ne reste rien des Tillages
ais le terr· ·n est détruit. Avant
seule-
o
ières ne seront pas reconstruits. Le terrain est expropri'.
Doua ont,
e construire,
plus fort
avant de déblayer il faudrait cr'ér une surface de sol artificielle •••• 't
c'est que c'est préci ément ce que les visiteurs ne voient pa. }ou.r le voir il fut
faire ce que
j'ai fait, partir à l'aventure bien qu'en connaissant le terrain, se
aéfier des traquenards, pousser à travers une jungle i possible,s'i poser es fatigues
énomes, se passer de manger pour arriver enfin
au vrai Verdun, celui de la
bataille,celui qui parle encore par ille signes de tout ce oue fut l'ann ' e 916 ••••••
Au bout de 3 jours j' 't is •puisé de fatigue. J'avais fore '
on corp a
onner tout
ce ou'il pouv it; j'av ·s parcouru de grandes distances, et certai!les distance
cœurtes
tr s
'avaient de andé de longues heures d'effort •• Mais j'avais res enti des
zones à. Verdun en eont couTertes ••• Je •'en suie ras a ié.
ce fut un sacrilège: les aort a'excu entt ,il
leurs et je pouvai
ne
'étais nourri de •~res,de petites mOres rem.pantes.Cert
otione uniques. Je
pli mon petit oi
que
savent que je fus jadis l'un des
aanger de aCres sur le sol ou ils
Ah! il aura été bien r
t je n'ai pas pens
ont to bésJ
évocatiJns de
en France, et toutes le
Verdun tiendront une bien grande place."
Dès le début d~ 1~23 il se lance
ns cet
es exigeances, ais qu'il juge indiopensable, pressant
ail énorae, qui 1' effr
"Je ne
e
bor er
e par
p s a une
'tude co p ratiTe; ce sera surtout une 'tude cri tique o~ j 'utili erai · fo d l' expérience ue j'ai."(juillet 1923.)
Dès qu'i 1 est lancé dans son oeuvre, l'enthousia e le outient : il tr v i
arr t et ne sent pa 1
rend
f tigue: "on tr v ·1
arche et plus j' vance plus j
co pte ue c'est une oeuvr~ essentielle, qui av it besoin d'8tre f it
l'avenir sera heureux ae trouver faite- faite au bon ao ent,pendant
es ns
me
et que
oaphère
��14.
Je n orton Cru.
tentatives f ite
de guerre n' st pas enco~e effacée. J' i vu quel ue
voie. C'est piteux: de bonnes
e
manque de conn is ance du eujet,et
ais
intentions,
l
an ue de cette probité qui v~ut qu'on n'avance rien q\lO~ qu'o n' t érifié.
'avoir
Dan une bibliographie am.éric ine qui se présente co e sérieuse, qui affi
fin d la guerre
o t 1914 et 1
accept' aucun titre que ceux des livres parus entre
(livre
on trouve Vigny,Servitude et grandeur ailitaireet Bilse, Une petite garnisvn
all
and anti- ili tatiste p~.ru. 10 ou 12 ans avant la guer e." (Z, .1~.1925.)
9
Et en date du
j nvierI924
ne vous in uiétez pa, je v i
je suies j
"C' e. t
ors gu re depuis
oi qui ne
très bien et j'ai l'oeil sur
ent ent
oux de ces loisirs que je vois const
tings ou autres corv'es in'vitebles,que ;e veux
u oin
aie
santé. Le fdfst que
's par des facul ty
e -
tiliaer pour on tr :vail
je l i , que je
'en reste. ~t c'est ur. travail si be u! Ces livres ou
tout ce qui
tr v il;
o
tre. Je
d'pouille et dissè ue sont un tr'sor oue je crois bien ~tre le seul à co
v ux dire ceci : ce livres sont sans àoute lus en France, aai on ei lit un ou d 'Ill
et ce n'est pas
trentaine, on peut se
pér
infinie des t
rendre copte d ce qui fit leur unit' à tr ver 1 diversité
ents, des cultures, des dons d
s no r ligieux. Tous révèlent l'
ble forme un t
e du poilu
n ce qu' ell,e a de aeilleur : leur ense -
on arrive
u front.
que vous croyiez ••.• que dans ce travail je
I l ne faut pa
sycholog.i.que,de
stylert de sen~
oignage éloquent,irz 'fut ble pour la v'rit, de la guerre, cette vérité
grande pensée d puis
qui a 'té
lu une
en
insi qu'on peut apprécier toute leur richesse.Quand o
sée d'autrui, eacrifiimt
·nsi tout ce q e je pourrais dire
e mets au service de la penon exp -
e d'après
oi
ri.e nce. Au contraire, nour bien faire ce tr· vail j'ai besoin d'utiliser tout ce que je
t l'indulsis de la guerre pour l'avoir v'cu jour p r jpur, toute la l
gence qui a
auqu
re et la r
istance
tant de poilus et que j' i
l'abrutisseaent , à l'égo!
les retrouve dispers' ,s dan
concise et plu
ces livres
forte que je n' urais
• dit tion,la pri
u pr'server par 1
~. Toutes
es id es de 1
erre je
ouvent d'une • ani re bien plus
t exprimtes
u le faire. a t che et pr cise ent de tMuver
essentiels, de les faire res ortir, de la fortifier par leur r'p tition
dans plu ieur livres. ~i ce n'ét it cela on aur ·t le droit d ae dire: 1ourq i ne
ces p oage
pa laisser cette t che' l' vebir, • ieux pourvu de d cuaents co plet~,
rec 1 et d'i parti lit'? C'est juste,
poilu qui a
Y
une 1 gende de la guerre, dont le
t plus
olution
1
ode a ce
i certai-
q
o• ent. Ils
poilus seront peut- tre dans 20
e
de
is il manquera a l'av nit cet
cu et souffert la guerre. L'avenir pourra ne co pr~ndr
nes choses ~t les interpr ter suiv nt 1
✓
ns les
créera
uteurs
lus
��Cru .
Jean Norto
15.
ou •oins con cient • C' est cel
qu ' il
dern, pour le présent c 'est co
c nfondr
1
des t
e ••••• Ce livre
tres et par oi-
le no
s u
oin ont noy's dans l ' énorae prod ction
n' exi staient p~s . On leur fait l ' "njure de
' il
e
ont les uns par les au-
en lee confi
de t'oins oculaires,
c au de ce t' oign ges
r-bo k '' avec des choses absurdes ou 1acie
àe "
asse, les aettr
er de toute cette
s de guerre . Je veux les dé
t d l'
pire,
ur la guerre de
p
, eux
ee fera
volution
de 1
guerre
restent sur le
docuaents qui nou
ri mées
t 1914 pour exh er, di _
Et quand o 1 pense à tout ce qu ' on faisait av
pauvr
1
ble indiquer qu ' il n
ien en vue . Si je ne fais p s ce travail, to t s
t
n f
faut éviter en faisant dès aaintenant
cession, on se rend compte de co bien cette litt'
r ture de la Granà Guerre aériter ·t d' tre as eablée, classée, collatimn e, co p Il se
s r de
en plu
nt de plu
ent."
n 'tat pour qu'on puis. e y puiser t'acil
i e
rée, biblio raphi 'e ,
e de ses • at ri aux : "Je lis
a. v leur extr
du sujet.
ent fat:Îgu
en null
e
cent-uniè e livre de guerre t je confesse que je ne
Au contraire ce ue je sens c'e tune plus grande exp rience de l'expérienc
e plus gr
donc
co pr ndre et à juge
de aptit de•
u ' on n'aurait j
d ' ·11.urs infinie , une vari't
particulier que la gu rre .
f · t attention
cel
p
ce qu ' il
se
cr
e
i ple: La guer1e a-teell
tio .
qu
se
il ne s ' git d '
le
p rtantes dont 1 pl
ron 200 Franç is ont jugé
guerre, 1 ' ont jug e e
Ils la jug nt pre que i conscie
ble parce que . ans pr jug ' . " (
le ujet de on livre et plus ja voi
is de 1914-1
i
tari
p ntan e, i
t i
le pr ju
soutenu p
" Plus je
e f
l'
pemi
e 1
incérité poe 1ili ri
de c
avec
f ire
du
ttant ,
le
ili-
r
lui :
euglent . "
toutes les lettres reçue
"J ' tforis parfois des letties pour de and r de
a littératur
entionner
nvi-
r
' yant faite_
ca.u e,
que le plus bel 'loge que l ' on pour.r
incàre,si prob . Il n ' a p
et encor
d
Et en octobre
dans l ' avenir ce era de
e le b illonne, que
corn
lut~t
fort i•-
l ' Hi t
ire fois d
on, et
u
cho
nt , c'e t - à- dire a ec 1 plu grande
2. 5. 24 . )
le , tr p
nt r'pon u:
t il
' agit de be ucoup
ur la pr
dir e,t
ple
trè
' agit pas d litt ratu
il ne
econ<lairv nt . Il
ue trè
s si
nouv lle litt'ratur e?
r actions
nt pa
cri iqu
c tte questi n
ho -
de
-
x co battant
pos
sont tou pos
ai
ussi
r dans un ujet
• Ju qu ' ' ce our 1
in ini
t d ' une diversit
autr esJ
i té et
Y
aodelés dans tant de aoules différ nts - do nent ae
aes q e la vie civil
d ' une richesse
de
en ai offre a sez peu de vari té ,
at rielle et • rale qu'elle
c~nditions de vie
1
ue je lie . /L
pu upp
s
Stla guerr
en so
ai
e
on
renseign
de
ents
ut
ux
ques-
uns
��Jea.r Norton Cru.
16.
quelque -uns de
tre
ill urs livres de guerr. C
encourageantes pour oi, et il est curi
prendre on travail à 1
n'est, un vr
travail
légère, s
u.x
der arquer qu- ces gen~ 1, loi
le repr'ee.tentco
de bén'dictin. Ilet
es(
r ponsee sont t ujours trè, cordi
e
encore plus fo
ien u peu cela,
ai
àe
idable qu'il
pas tut- -fait
tant q 'il e 1 1 i 9€in nt. tou •' pprouv nt, f nt de vo
pour mo s ccè
t
etteat à • a dispositi n pour toute de and de ren ign ent sup la ntair
Et co
sont diff'rents dans leur profe sion
ae i l
d,u.x, d' utr
part, qui n
'ont p
répondu,
t je
'y
s de p x.
t
d
tt ndai. Je l~ ra
pour e li érer la con cienc, pour n p s cond ner leur upercherie s
dre. 1aie • e.
Et
oupçons
ont
ont • aintenant de
olideaent fondés, ce
bute de • on tra ail : de sép.rer 1 1 ivr
c'est là un de
aux hi toriene ue certain
e ploy
n
Il y
e
crit
ent n-
1
certitudes.
du b1n grain,
e ~ntrer
par eux ·d'a.ill ure)
nt
s
(5.6.1926. )
aucune valeur."
P blication de T&iOI S.
La uestion de publication avait
il n'avait pa
le
oindre sens co
srieuse ent inqui 'té Norton Cru avant 1925:
ercial; il n'a jamais su se faire valoir,
e
pous-
ser en avant; il n' tai• outenu par aucun groupe, aucun parti. Il devinait bien que
le 'di
feraient grise •ine à une oeuvie énorse, d'un aut eur i1connu, fort coQteu_
se à ·
~ ·
er et de vente incertaine.
D I925 ~ 1928 un grand espoir le soutint, lui a surant toute liberté d'esprit d n
son trav
no ic
1 : il
:!1
1
dre se au professeur Shotwell, directeur " of the Division of
and Hietory of th~ Carnegie Endo
ent for
International Peace'. Or Shotwell
r vait d'une oeuvre de ce genre. Il eet gagn par les ide
, la méthode de N.Cru et
lui offre w contr t : sans doute 1 1 f-l.ute r ne peut songer à de
tion
née, .ur beau papier, et
.Cru: le
ent
niversit s du • onde
bén'fices;
·s l'édi-
urtout le livre atteindr le publie dont r ve
ntier, les aociété d'Hi toire, de Sociologie,etc.
'oeuvre devant par ttre <ans 1
rie franç!ri e doit
tre acceptée
p r
on C it' : Ch.Gide (Coll ge de li'rance), Arthur Fontaine (B.I.T.) ,li.Hauser (
C • Ri t ( ~' cul t de Droit • ) •
Soutenu p
no
l'enthou
e, 'puisant.
refus' to t repo
ess
e
de Shotwell Norton Cru fournit en l'
puis 4 an
"J ' ai tout
de lire les journa,u:, de f
reaces etc. Je n'ai j
coft
e
acrifi '
re d~g
orbonne)
I Z7 un effort
et d i d j , pour le trav il pr 'p ratoir , il
es recherche, tout sauf aes cl
ao
I
en
e:,t
se.
ro enades,des Yieites, d'assister aux confé-
s pris de vacance ; tou
e$ co!1gas ( ~o l,P ques, ois d'ét )
��Jean orton Cru.
je les ai
17.
ploy s à tr vaill er d ' arrnch~pi ed afin de pro U r de loi ira c ntinus .
je dois dire que l
ai
aois on f ite réc011pen e tien ce.
labe1.Lr,et
u-del 1. d
toute e p rance . " ( 28. 12.1927.)
estait l
r daction finale o ' il voulut f · r en bloc. Il écrit fin
p br 1927:
"Je sui tr s fatigué •••• De juin au début ept bre j'ai fourni un effort co• . e je
ne l'avais j ais feµ.t . Sans une interrup in d' n s ul jour j ' ai rédig s n ces e
et j ' ai
crit I . 400 pages de
anuscrit. Cette r
action faite en bloc, to~te
la
:vai t 2 otifs. L' un t i t de fair le gros oeuvr pend t le Y c ne , où je
pouv is co pter sur de loisirs ininterro p ; l'autre t it qu le tr i1 pr sait
r ell ent car je voudrais que le vol e
t pr t en 1~2 et aussitôt que p ible
ans l'
fin qi ' il profite du reno vau d' inter
ne aanqu r p
'a.ccoafoi ,
'4:i.ui
e
cr le
anniversa ire de la fin d
d ' valer tout
Au
point de vue pratique ce procédé
t essentiel pour do iner un sujet
l
sur chacun de 300
ou ce que je co
la s,ierre.
fal ait
i vaste.
écrivaant
ue j'eusse dans l ' esprit ce que j' v
déj' dit
tais dire
des 300 autres, afin d ' éviter les rép'tition s t de bien
t blir le co. a.rai one, par Hèles ou contras•e s." ••••• "La r d ction ont1 r ~ prob bl
tif, bien ue j'ai toujour t" é de ' exp
r d on ai eux .
ais les idées, en tus cas, ne o.t
s h ti s c voil' aseez longt ps que je le
na
tris
Je croi
t de not set en 1
riv
:voir f
f ire une idée
~u
e c
cela, révolution naire,
t je ne ui ae
que l'on en pe
era en •rance. J ' ai lieu de crain r l 1 0pinion de
ui en f~ront un lecture r pide et inco pl te. ais c ux ui prendront ln peine
c
d tout lir.e 1u.ront
1
rnia nt •••
p
s
ni dan
_ quoi rén chir. 1
suJet tout neuf , j
le .r ~sent, a b""Aucoup "donné"
j ' en ai faite . Je n ' ai
1
as eu be oin d
id'es original. abond i nt d ne le
co pri3 par les gens s rieu
ffleuri, ni dans
sui te de 1 ' étude e. profondie que
, ur para!tre ori
ujet.
et qu ' il
ais
ofi plu
ch rd' i
n ' ttibuent ~as
n 1, carJ. • les
est que c
avec plusieurs d'ent1e
1 s rensei •n ents indi pe s blee. Tou
reçuee
d ' une
coniianc
ux une a
t
oit
l ' envie de pi u r le go t du
1 cteur ce qui e.t le résultat dir.ct del bori eu s étude ••••
Quelle impression le livr e produira? Je l ' i no r . tot, le ent
ou'il int'resse ra be ucoup 1. co b tt nts culti e. D n le, de
· • i entret nu
f
éj
nnées
nd nte cor1e pond ne
' ont
lett
pour obt nir
j ' ai
, telle celle d'André .1:éz rd • • •c rtaines ·ont pr ve
n moi qui ee confon
auric Cen v ix 'a f ·t le
ur le
'canis
co po ition
e
��18.
Je-n N rton Cru.
es. •1ais au aoin
contzedites que confi
ont pae z-ex,
pinion ne
es
ue
ils verront
u e ui ne
en l'air. Il n'en est p
ije
p
pinion pl
e piqu e de voir 1 ur
seront peut-
grande journaux? Il
t de
des r wee
nt pour les critique
tte~du. Mainte
l' véne ent
on livre es
ns-1
t , sur de texte
oit appuy'
c·t:s et située."
av · t bi n que
! Norton
H 1
Ce :ut nour J' ut
n coup t
r
u ' elle pp aiese
ai. il faut
porte aux nues Barb
pour 1.Th o
ou
.N.Cru rend r-1ors, pour l'ann e I928-29 le congé auaux
raient p1·8ts ••• à condition que
ncourage ntes: ceux de gauche
diteur n sont pas
ui
s ru.de. Et l 'oeuvre ne put pas p r.ttre en I9l! •
1925 ( ann'e , bb tique ),et rente en France.~
dro t de ui
uel il
to.
Ch.Gide opp~sa son
·en peut- tre de ceux-1'?
ondation
dalb r c rtains non-
c
bres du Co ité de la ~ection française de la
co b ttants. Avit-il song que le
l'ut
on livre dev · t
~a
dei r.ndent de
contraire
se; c ux de t ndance
louangea
s. Norton Cru, app uv' par les ien ,r te
des Vignes Ro
a: puisqu'aucun ne v~ut accepter l'ouvrage dans son inté~rit, il
fe
ent avec un iapri:Aeur et paiera l'i• pression. Il eut l
.et
aain heureu3
n choi ie-
,ant faillart, d'Abbeville: le texte,avec ses divers caract re, ses no br us s note
nu ros de régi ents, ses d tes, ses nos g
e
toua
fallut un Err t ,ais ne contenant pa de rectifie tion i portantes. Une
Etincelles, ee lançait alor
~ion, Le
tre d p::>sit ire
on no ,
bien donn r
co
es
t f ire 1 vente.
pr uv. de patience pour
C'
t l'i qu ' il
reçoit 1 s
ttend les r'a ·tio
i
des pr ier lect
1 ttre
re iers article
dont un des
Il
t ras ur ,
1e j,.. sui
o r
.i
il
h,ur ux d
ra : •'• Vi , , Caz
u 24.10.
Ij.10) et un
on livre!
onne n,.
ns
illi
d
re qu'il
.Tuft a
tre T oi_,_
m
t
d~ ubert-Aubert ( La Voix d
que c ln, heureux,du genre
ce qui axrive
pr tant la
presse.
t que
i n,
ill urs et qui fera conn
voir o é dire
l
t ce n'
la pr.s e.
t~
louant, t
on cong fini,il
ienqu',n 'ranc~/: #Thib udet, Candide
lvert ( La Vicbir
r.cru
d
.Cru:
ent;
lle y g.... n c rtain
dver iree et s'acquittant bien al du service de•
ouv 11.
ison d'édi~
e d'vouée aux co battant. Elle v ulut
ais elle servit l'auteur de façon bien h eitante, t ntôt l
ain
,11
iv
nucc
les series d'éureuve
vail d'licat pour les prote.~ ns doute, aalgr
n tra-
grapru.ques pré entait
ucc
coeur. Je l' vais ds. ir e,cette
e .ucc
C
ccord
tte explosion de re ercie
oul it ou ne pou
ains
T
it contr"di
aPJ>rouvé ,d cor
pprob tion,
aie
e
nts
les
et triomph ts,
trop y cr ir,
��19.
Jean;Korton.Cru.
r
eachant le onde tel qu'il est,et que certains courants sont· possibles
• ai
je n' avai.
édiate, spontan.(e, ch leureuse. C'est bien la r compenee, ao.gnifique,co pl te,
si i
savour r •.•• Beaucoup p rlent de • a e 'v'rité
bi n douce
lubrit,,livre e in et
que
si les mots
est t
ps de nettoyer les
di ce
er las
es
on livr
pathie:
~euvent pour
tout ce u'il
J'avoue que je n.
1
a ta-
et je
T
id ee ...
es débours.
ch rche surtout l'ap rob,ti,n des
( r4.1r.1929.)
et de Sociologie qu'il veut atteindr
us iles sp·c· listes d'Hietoi
articles s'rieux d
tats-Unis et il obtient d
s de~ revues i
ortantee. (Voir:2)
l'opinion.
et
P
ce et
u lieu de
la diffusion du livre et de
'der
iles intellectuel
p
d'Histoire."
fesseur
C'e t
lai ir
e crée des r iti s d eintéres éee en r
lave te ni à rentrer dans
onge guère
id:e
diffusion de
p
u'il
utr e synonyàee qui signifient
e pour mon livre:
ar-
aie je r
r et,l'action de partisans e press tel que Vial,De·jardin, tc.,qui
eu ee,e
font
i pitoyable
curies d' Augias. A ceté de l '- pprobation j ' i
·11e rs. J'ai trouvé la eill ure r'cl
p
qu'elle p t êtr aus-
ootimiste
ans aes 11011ents les plu
eongé
pa
onter,
. i toutee le• lettr
reçues, le
no br ux article
trè
paru
(eurt ut
n
distinguer en gros:
.Ceux o\ l 'oeuvre d
orn t,
2.
c_u.x
Vi ,
st vr
J •• Cru
ent co prise ( a ticle
I aac,etc.)
qui, sous d
courtois, et
deho
uporta.ut , s p nt i ~
n le ju ean t , so
C ux qui pr~testent
I.
.i0deste, 'orton Cru trouve un vrai soutien;é
ans ide
!il
u.
articles
parus
dans
les
n
dans lee lettre
diverses.
qui di cutent vec
de:
ets au-de eus de toue ceux/ ue j'
'thjde et lad clare la
revue
tre
toute, inutile.
préc nçues, par ex ple celles de F.Brunot, de A.Lal
'un rudit t 1 que lui approuve
ux
e
qui peuvent par
t d nt noue v rr,J s les attitudee t
"L 1 ttre de Bru ot contient .•.. un 'loge que je
r
co pliaent
près d
;.
s rieux,
de 'l 'hib u et, Alain,
e que c lle
él:ic ines.
Law, rinceton ù.)
930.
30.
��Je n;,'orton . eru.
qu ' e
20.
savants ••• O-' est pl e que je n'auraie
loient le
oa• espérés,. Bi n
j8llle.i
dr ce
fut toujour •on r ve de laire un travail d' rudi tion ais cela e
sujet si peu e blable ux sujete traités par le éru its. e ju ne cette verëu unique de ae donner confiance en mon oeu re, •a
• tho e, •
critique, co
1
e aucun utre éloge ne pouvait le
derniers do te
ue j ' avnie
tra ailler." (2I.12.I929.) "Je
' ai j
s
de Brunot, qui par
ux critique vou's
lueur qui il]
ine l'horizon e
p int d licat, celui
fic
cri ti ue : les
b
les d'
cu..r
dl Jipe 1
Qui aur it
v·
tions ulti lee, tout
on lour
ul. L' i po~--t:mce
su
oin de dt~
pl
Il
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i. ilailes u
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3
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un
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inqu.i t de .. ,
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éd ctio , dey
1
r t tout
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critique
t une oeu_
ticle
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C
est b n 1. C ntr lis rd n
nte,ct qui
xpliqu
a jus-
thode ?"(I.I.,
ble, non une coll ction d'
pp ica.tion fr q-u
au
oignage.
., .Ue pe
r de renvois si 1
~
i je n ' a
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nt1 1rise. lo r expliquer clair
lutat u débu , 1
'
Pourtant
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cel
tr, donner
tions connexe ....
a: eu 1
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1 Jul
retour u front?
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·t f 11 IO vol
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de litté _
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ndre •••• Je 1 ·
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d.issi-
ion de "Bourru" en t· nt que t
e rit probe, ouvert,
t è. l
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trait d '
n profes eur entr
à r pondre à A.lal nd
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indic tions
f>
d crit, jl 1
voir et
st,ur,ljtt'r teur,
iti ne
et 1
t
que Lucien aury n'a
l ' di-
e
tion pui
ur, l'individu lit
a di qualifie
C
tu
l
rifica-
in r 1~ o e et le jo r du retour de J
te
YU
que J ' vais oigneu
ex ctes de
front, je n' ur· . p
Voil
runo
r wb..eb~e a sidue ,
aux
date5 préci e
à l'es entiel : let lent del' u
C
d iner le
es petit
pour conn ttre de
pris le
.erbole, et our oi
d clar , olid • Sous 1
appareil de cont
r ture. A quoi bon o ner les dates
I siet r
l'
ai
pourquoi la phr se
tre lep i t foible et qui soutien
pu.
t e il
e il eied. Voil
douta. L' oeil exerc' de
otices biogr phique • Il 1'
icul
ère de
outé de la vertu de cett • th de,
l' ppliouer co
b n lef
qu'il•
ncore sur la l'gitilllité de
j ' i treiblé de •on inexpérience
trai
faire ••• La cot
où
llc
t i port
our toute
ont le pl, n ce
t,
CO
ur le
pt~r . r l
du lecteur
l'Introduction 1
andent d ' tre pl
ou, plus que tout aut1
C
ti lles, C ~S
C
j
te
côte dl
oi
0
X
li é
lie -
-)
��Jean Norton Cru .
21.
ation préa-
co~)ter sur l'intelligence, la patience , la• oire, la curiosiré, l 'info
lable du lece~••• Je n'ai aucun aut re ouvrage
( 15.2. 1930 . )
rer . "
illi
Préci use aussi lui est l ' approbati on de S ith, aon coll gue a ' Histoire'
e deaande pourquoi je ~
il
e fait une critique oue lui seul pouvait ae fair
"Il
r f
i en auquel je pui so
blable au
se
n~ai pas incorporé à aon introduct ion la ati re de la conférence que j ' ai faif e en
février 1922 devant les professeurs (de William)
ur la p ychologie du co battant .
craint d trop allonger une introduction déjà longue; il
J ' y ai pensé aais j ' aurai
aur'"'i t f llu y ajouter un long chapitre, le plu.- 1
l 1 abor
e
pourquoi de
es critiques d~ psych?logie et ils
v ncus de leur bien.=,lnrlié . En fait lee idées de cett
n
s
'es dan
le vol u
e
en,..,-tier : introduction, co
L' effet s 1 en trouve
rifl d a
lecte·1.1rs auraient eu
t JP litt 'r · re ••... Mon livre y aurait gagné ceci : le
tre
aus i red-ilut' de par
Conféi·ence du 14.2.22.) J 'av i
ll:ence . ( Voir An en iee
conf.-
t l
conden
e e
g,
ur eut ét' plus vite con-
co férence se trouvent dieper-
entaires de citations, notes longues .
oi ndri. Ce n ' est pas le coup de • asse que S ith avait constaté
Critique sérieuse encore que celle de Renouvin ùane la
evu.e d' Histoire de la Guerre
.dial~ (~2 1. 1930. p 76-77 . ) "Bon article, tres net , • ais qui se te ine sur les réhistorien a 'ri eux . Le cri tériua de o • exp 'rience
serves que l ' on peut ttendre d'
10
personr.elle lui ·e ble i n~uffisBD.t.
ai•=A aoi &Jssi 1 ' expérience toute nue d'un co ~a
battant , quelque i telligent qu ' il soit ,
qui
rienc
e ser·t d
l ' expé-
serait un critérius insuffi ant. 1ai
ba. e est beaucoup plus qu'une exp 'rience p rs.:.m elle. C la, je
l ' expliquerai sans doute à Renouvin, sans pouvoir l ' expliquer au public , car Je
bLr is
e •et!re au-deesus de tous les co bA.ttant . r ou exp rience
exp'rie ce de co11battant i nces~
ture
assi dues, lecture
co
la guerre avec un espri t plus averti que m
exp rience stricte ent personnelle
R notvi
n ' a r'-'it pa pu
Il dit en effet qu ' l d p
pe
tr nch'e et qui
CH
ar de~. Si
en ' v
cri tique est une
de
I5 ann ee de lec-
ent enrichie, étendue , élargie p
enc'ee d s 1
B
irent d' ob erver
on
a utilisé oue
on travail aurait 't' e1ti re en~ubjectif et
e il 1 '
e prendre au sérieux , en ta.nt qu'histori,n,co
·e, et de loin, la portée d'
Il ,e voit pan la contradiction entre
fit .
ple travail d ' rudi t i on.
t 1 'lJge et les constque.ce de
r
erves
"U ' il fit . "
Le~ article~ de journaux et de re ues s~
ultiplient
Aus i la conspiration du silence n'e t plus à cr indre
en ce sens : ainsi Redier·, r 'à cteur en chef
algr' le
i
d
1
ef
rt
arti'.! lE:
ll
l~Jü .
��Jean Norton Cru.
22.
===~=e=nt ,du II nov bre.)
"Un chef-d'oeuvre de r'tic nce et de défo
trop ho
ation courto.ise ue c~t article.
e du aonde pour • 'insulter ou ae caloanier; alors il
e ·er est
'ex'cute avec 1 plus
ex uise polites~e et sans avoir l'air de parler de • oi. C'e~t un ex ple d ce qu'on
aurait fait si 1
con piration du silence avait pu se faire: la • ajorit
des criti-
~ues n'aurait rien dit, quelques-uns ur ient no
oir.dre illportance,
d'y attacher l
nlleur."
ai en suggérAnt que l'oeuvre ne peut avoir aucun
(Lettre du 6.12.1929.)
On co prend co bien l'excellent article de Thibaudet, p u dans Ca..~dide d s octobre,
a servi 1
cause de T oins.
e polite se qu, Redier, co encent par ee éloges et te i2. Certain, avec la
nent en sap nt la
thode, donc la valeur de l'oeuvre. orton Cru s'y ttendnit; il ne
s'ir:rit
pas; •ai
il ve~ d'fendre ses bons t
Bleue du 2.nov .1929) p r
pire oue
t élogieux. " oi, to1.1.t en re t,mt fort cal.Ile, je le trouve
a l'autre. Aprè un ' loge n te
i j'y
et prononcé
puy
co
'rieux, j'ent nds par 1~
der si
Tetil p
e
trop
e le sourire aux lèvr s vient une critique odieuse. Il
n' le livre uperficielle ent, il
d
oins.~~gi l'article de L .. i.au.ry,(Revue
on texte l•e
peut se
e
:thode,
pex i-
ettre dans lat te que c'e. t du trav il
t il se lance dans une série d'objections •.• san
érite. Cette critique est grave
~ceci: elle e
se
on tr
la ba•e,elle tend h prouver que 1ien n'y est certain, rien n'e t
et que chaque t' oignege en vaut un utre •••• Ce quiet d teetable .• c'e t
c · tiqu
du 11 J 'étai
là, telle chose
'advint". Il pr te d que
prouve rien, car on pouva.i t s' e bue uer au front. C'est s 1ppos
ne sont que de
C'e t donner
transcription
de notice
tr uv ee dan les annuaires
croire que Genevoix, Henche, Le ercier ont
ien pu
tre
du front san que ·e pui ee le snvo~r et que lorsaue je les pr sente co
tout~ 1. force du ot, je suis
le
e dupe •••• Le
'loge? 1a.i
je
'en Jque! C
nt
rai on~our le quelles je g gne l' pprobation de gens qui a ' i.&portent v nt tout.
Et les raison de Ms.ury ne sont pae du tout à on honneur." (lettre
D'autre
e1 blent supposer qu
:r1i cul t re, et see
tive de l'articl
les bons t
au aie t' oins, tou
le
de Gabriel larcel et
p~rtie criti ue,h 1 s! eet del
A
oin de
arti te
.Cru sont ho
et
es
11
cri'Y ins. 1 p
t 1 nt
tie
ppob -
xcellente (Europe ouTelle,21.12.1929.)
e
farine que celle de iaurJ et d
Boi~sière, quoique ae p1ue h ute t nue. Je voi, lui
érite - et pour lui glisser quelque
d nov.et d'c. 29,J
crire pour le r
i
lti r-
ercier - 1 le
expJica.tions sur se euperetition litt r
re.
��23.
Cr •
J
du sergent
b!'illent les c rnet
e
itrailleur Bi.
aohin, du sapeur Truc, du
son Croque bol. •.• "Ile n'ont pas
bt de li
11
r'~rrang
: "1'andis qu'a
Il dit :vec di~ ti ction ce que } ierre Seize dit a ec vulgari t
et de
achin est
l'air de se douter que
s lettr s, Truc est prix Goncourt, Bida se est ancien •inistre, Cro uebol est
doct ·lr
industriel bibliophile et féru d'érudv.tion. Non,pour G. arcel, aury, cize,
n gro
je~
pJi qu
sÎefilgn....
qui
s .s voir c
otte ent noté le
qui ont
borné
tre
aue de
de 1
critique
tidienn
d tails oi eux de la vie q
s iv nt enc celll..
ttention d'un "oue intelligent. Il
.DJrg,l s qui leur a donn' la note dan
tre
peu ent
alotru. Ils décident à priori que ceux que je cote haut n
s ~ur des
:su fra-
que Je porte
reconnais pa la rare vertu de Dorgel s c'est
e
Croix de fui • "que je
es
e -n note p. - I." ( lettre àu 8.I.19)0.)
oi-
.Cru avait
<.;rit à e s
vous i t re sez au-x idées pacifistes, tell
par exe -
dts pacifistes. Uès
Objectio 1s encor~ a.u c8t
924,
eur ce qu'il ~n pensait:
co prendre que vou
"Je cri
_J
le celles
la
n d
"l'e" ver., loël 15,15, j ai •t• favorable ent intére sé par ce livre, car c' t it 1
note que j'e~tendais sur la fraternité parsi le c~ncert des n tion li
pui , j I ei fait 1
cri rds.
connaissance de Barbus e, de Vaillant-C..,uturier et j' i
~st tr' s b ru,
on ae l'a g· t' : je n' eil veux plu
ai
e
est devenu yrw
~oit de déf iti te, tr
de holch.viste, 1it J
rcher co
i. 'r ble que l'on fait
~, vec des co~
tion pour l
ils de guerr
d
old t
rui envoient Je
oi-.
e
Y
co
e une tourb
con tante du
cute ù
et
rr
b urd. J'ai s
~
ond Lefe
re
entier que je n' i pas encore lu) pré eutent 1
t lle
ervir la
n l
ni
eV' Ill
ou ~tions il r~ut ~tre bien infoI'll
·~
ises par de
ode
ilL
nt le pela on d'ex,cu- ·
je l'ai connu ,une crose horribles ns doute, aais do t l'influence sur les c
1.
fut ~ la fois bonne et auvaise ••.. l. en e ajori t' d'entre noue n' vait p
la
irr -
i
e,et tus les lires de guerre que j' 1
lus,tous (sauf ceux de narbusse,de Vaillant-Couturier, de
-Pa
id ali
poilu
e un b '-!;ail, a•; c 1 aen c
oindre pécadille etc •.• Non, tout cela et trop
e celui de l!'lor·
'un
dernière gue~re avec faftatis e,d'naturant tous les
front assez longte pe p~ur en juger p
l
n uvelle car il
endnnt ln gu r e),soit
tre et progemain(
e des brutes galonn,e, le
faits,pr sentant lee officiers co
t 1 guerr .Le aot
fo
ous
gru.lophobe ( chez ~es Anglo-Saxons),soit
tionel qui traite ln auestion de 1
t
av
e dis plus pacifiste, alors que je l'étai
• Je ne
'
'voue que cela
be ucoup a~pris sur l s pacifiet e anglai~ et am'ricains.
du p cifi
ee
,
rute
ni e clave • Qu
et honn te. 11 est i
inventi ns, de~
en ong
,d
eutco
e
battant
voulu
on isde
••• La
��Jean orton Cru . 24.
guerre est un problè e tres co• plexe, très peu 'tudié dan
co ur ••• "l&._
ilitéd
i
s ul
a
dit la. vérit , lui seul a eu le cour~ge d' tre sincer , lui
le p8ilu et crie ses souffrance
e
rit:,vr i, vér· cité,ré lité,sinc'rité
La v~rit
les ote
la. face du aonde". Il a a.nnex
pages de pr'face.
il les érale dans de
as si facile •••• Le p cifistes sont les plus grande cr ateure de lé-
n'est
dans le mon-
l'heur actuelle: ils f bri uent les légendes a.nti- ilita.riste
gende
de entier, ile
pro
pas cette hu-
aintenant en tout~ sinc'rité et huailit' de coeur. Un Barbus en'
dier
T
le passé et qu'il fut étu-
Et e~ 1930,à
l'a•tre.'
a
d'ides avec Huys~en
change
d
>0
les passent et repassent d'un continent
s
en •' envoie "La .t aix par le Droit" de janvier avec son article : toujour de
"
r serves qu'on ne s'explique a car elles ne reposent sur rien. Ces grand
ix ne peu ent pas a. ettre qu'on ait trouvé une autre vo~e oue la 1 ur u,
de la
ttent, ils se croient tenus de fair
11
'il
it écrit ap
s
et je lui répondis en présentant
lectur
il objecte encor~,
ne objection
a
Il y a le
ent
arq e. Il
ent de ceux qui
sen t to
( lettre
ort ce vieil ar
oi, bute
idé
qu~
pan le senti ent
v utle,
e, le
le
gros bonnets de la. l · x, ont j r' fi
'
Dor el
ent ce oue je proc
fidèles) ; la grande
:2
criront ur
venu
aJ rit' 135
01
e Maury, Gilloin,
d'jà par les ~ti.l
1
u
oin
ent et co
e r -
plus
ie
critique
ign\..,
rience n'est
:.,,yer, RuysMn ) parce que rien dan
ff iblir les notions traditio nellee qu'ils ont, que nou
crivains
oi (leo
ais fort
on lire. C'est chez les no~-co batta.~ts nue je rencontier
e claee -
livr
t senti plus
haute voix, le sentiront d' o
persu sion 'je le voi
ficativM
lit
du 15.2.1 '50. )
einte et leurs '-' .i
finteron
. tlté.
enti ent de
j ré fid 'li té
ront! i '3i : pa i les co battants u. to t petit no bre uemnt contrconsci
ou d,
0.1.t
Dès n::,v. 1929, N.Cru. pr'voyait: "CellX qui
que J '
n fai-
'thode. C'est ' d"espérer de la logi ue. Ce ge e-la l'igno~
le savoir ils ne so t
e
' oppos"r, i
é ente de f'a.çon a concord r avec
rert. "an
ceux qui ,c
rien à
aüs n ' oyant pl
diversité des t' oignuges, le
R
'crit untz.
d@fense.Il
a
our )bjecter autre chose; je défends cela encore. Enfin voici l'article:
sec nde fois
ant
erves. Ruyesen s'y ent~te.11
des r
avion
tous vant I9I4·
Cee no iJn ont donc chez eux une vigu ur, une vitalité qui les rendr difficile ent
de tructible
par l ' effet d'un liv:re."
3.
C ux dont
tre
a.iver •
orton Cru réfute le t
oignage r 'agi sent
Ba1bus e se contente d'insulter l'auteur ( pion p'dant, p'do
ec
ner e, sur d
tons
e,ari~viste,f 'ble
e
��25.
Jean orton .C!"U.
d'e prit, ignorant.~, 2.11.1929.) Cru ne répond certes p s. l s lor q e, d c p
pres e d rectidver e, on f ·t ine de croire que eul Barbusse est• 1 ené, il
M.B rbu
fier : "Je pro fi te de l 'occasi n pour pr sei;i.ter es excuse
a usive ent
seul à d'for
du~
critique de ses livres •••• \.Barbus
xploit' contre lui
r 1
guerre,et trop d' rticles publiés sur T ~ s
l'exclusion d~
e
d
entis des autres ro ans. C'est f irJ de
le
•
bouc 'is air Jes péchés de lu littér ture, et je prJte te contre cette p~rti lit
ti le
car je me pique de justice dans es analyses critiques les plus e'T re. (
Dorgelès, 'ouvelles ~itt'raires ,15.2.1930.) Et ans un le tr
one
en
B rbu e seul.
'C'est don~er de T'oins u e id~e inexacte que de le ontrer hostile
Je luterai toujours contre l'introduction d'une prit de partis
G udy, qu'il sent sincères et pr te: dise ter, i
A Jolinon,
et,s 1 il
convainc pas eatièr
le
ent, du
rticle d~ cette nature, en r'oon e
on sujet."
écrit 1 nue ent,
oins il gagne leur estifle et tr u e e
eux, assez para oxale ent, des alli
'ort)n Cru ne tenait pas u la pol ique; il ne se d'ci e u•une
u~
an
1
eule foi
blier
Dorgelès, et voici ses r i on
'' (t.on) article UTJ. double but :
i. 1ise u point de l'esprit et du but de T' oi ,s pour r'agir contre les article
ui,
cro re que l'esprit en e. t rl' oli seur.
depuis 1- d'but, onnent
l'article de Dorgelès ( 1ouvelles Litt r ·res, 2.1.1930.)et ta ue de
2. ft' li que
i que
offensifs. Je reste co ect t
argumente
les
que
prend
co
ne
qui
auteur
cet
1
1
i 1 n'cee ité de on Jo nt
attaqué
pas
aurai
1
ne
je
ais
lui ::1e l'e t I·
•arl' aur · s p s t t qu, non plu
c .. ire en ce o ent. Je ne
'oblig 't
à la Ute l'a irable ch pitr et l 'inditicles et de l~ttres ne e jetaient touJour
e d 'cide enfin à faire le proc s. C'est u e exéc ti n
ui V
·re ••• Je en q 'il faut a to~t prix publier une réponse a
icien d ne 1 bal ce. ~•11 n
ettr tout 1 oids de on nouveau prestige
s'r.rris it u de lui je lui 1 isuerais bien croire qu'il 'a clos le b c, u'il e t
Cr:>ix de Boi~. Je n' i j ais fit attention x eruv
vie ori~ux, q 'il a
nt le
TOil
oins.
'i esqu:ve a critiqu cel ne
point i port nt. L'offensiv de llorgel s, outenue par tou c ux qu'il pourra r ,ruter,
ieL r v'icto·re
tho e
est diri 'e contre l'e~~rlt ~ e, 1
le
re (en ce q i concer
rit noise l ent le discr'dit v t sur on
le di cr it
l' r dut ps), •
public,et ussi certuins érudit susc ptibles
cibl
jet'
phr s
fin 1
ur tout
dont je
autre te t ti
e
si ilair
dans l I av nir.
,10n
d vou
CU
��26.
Je .n ~orton Cru.
d fendre aujourd ' hui, hon He ent, dignea nt .
'e ;age à 1
t
at·
outr un tel d'b t ne peut
ide
d T' oin, j
oins f ible,
suis
sout r ·r le déb t contre tous, j
L.
pour la plupart de
faire un abr gé. C'
a. Seul'
ouloir
uni qu'on ne croit. En
d
A
p'ci li te.
e les
oin par
i l ' occasion de pMlonger
du livre. T' oi
lect ur; aus i • e co
t i ' en
part
eille-t-on d
t fort juste. lais und bat dan la pres e ~ •et p s
oins util
s."
(L ttre du
e
i
pour _ropager 1
en dis-
le yeux de be~ucoup de gen
ettr i par le j urnal eau
le
qui serviront aux lect ur fid le
paeties i ,dite
ceau trop gro
oin
anouer d ' instruire le public et
qui ne lir ient ja.lllaia le livre. J I aur i ai
e
ente que l ' on vou
av c toutes les preuves , citations , doc
cute
U)
eul à po s~der on sujet et je
qu I ils le sachent: je ui
san
les
aoi , j'ai tou
ai
les apparences, d ' après les id'es du aonde.
p~ur eux, d' prè
ont tout
adversair
e
e. nouv 11
des fo
du livre, le aontrer sou
26 jsnvi r 1930).
Le duel Dol' ele
ins · pide
on utilité: "La quantité d • article
- Cru ut
depuis 1 11 janvi~r prouve que furgelè
'en pll'l.in ni ne
1er d aoi . Je ne
fait p
p rus
lecteurs e 'ri 1u.
'en flatte. Je n p ux guère y perdr , je p ux gagner qu l que
al-
gré toutes les . attises di tes il y a un fait i • port nt: tout ce vain bruit nt tire l' attention sur la que tion posée, sur le d bat entre
aury
Gabri 1 1arcvl,
oignage de co b tt nt?
t
te.: en qui consi te la v leur d
eul f~it que la question s'iapose au public est un gr•nd prJgrès sur le teps ou
Le
e1sonn
r
t lle que tion."(15 février l 30).
r.e .,ongeait qu'il y eüt un
Il est curieu. de constat r co
na
h'riv, qui veut
xe ple
e cert ins chan ent d' ttitude a
e1
.Dorgelès; curi ux as i
Cert in.
' ob tin nt
=~.:;.:;;.;=..;;.;;;.
ne
a
voir qu , co
du e/2 l 30), ·orton Vru
ntirir
v le Jr d:>c
d-..
t
pl c
au pi t de vu
ion
(=.;;;;.;...==
1
d, 1 histori n
ur lui, (qui fut fort se
oignag
ort nt pour qu
s t'
prie pas toute autre co
les plu
débat ,
de
e voir la di cu
B nda à 'l'h'riv
e le r'pli u
la be ut: litt r ir ), la gaerre
ne s~ient pa
cor
que tion d la valeur litt'raire àes textes .
rebo~dir, s ' lnrgi.~&ant: c'est toute 1
1
oi et aes contr dicteur , Thérive ,
auv is litt rat
r , on 1'
bi
!l
t
ibl
le d voir
e
ins les plus v' idique
reco iu depui
f'znr, Genevoix.
orton Cru a
i t atteint so
anu c1it~
Au ~l d c 1r
criti
ur les
but, au
oins .,n .l'artie: " u 1er ja vier
r s et je ne
' t ·
...,t en voi
de le di cuter,
e
lect
r
avec
encore entend
let xte existe en 2000/gi~~{e.irew dont la
·rr sion ac
l' nt lu e.v c
oi
er
et
er j'avais
·11 r t.
enc ••• la
'ai une préci-
��Jean Norton Cru. Z7.
un livre
oins
oins re ~eable
e sont c.:rnfi 't,a ••• T
euse collection de lettres 01 leurs i pressions
ie que d ' en
u'à une personne. Il i•porte plus de lui gagner des
ent difficile
f ire une réclame coO.teu3e. Certains oais de ce livre s·Jnt d ' un d vou
' co prendre à qui ne sait pas que le texte touche, chez les âmes droites, les fibres
les plus intimes. A notre époque de com ercialisation de la littérature 011
d'cid
1
rgent
de tout, Té oins paraît un phéno èneft étrange parce qu ' il seable ne devoir -
r'usuir que par le sentiaent. Cela tient en partie à sa nature hybride,
euvre d I érudi tLm, de
la foie
p '.cialiste , et oeuvre capable de déchainer des pas ione , de
soulever une vsgue d'opinion. Oeu re issue de v'rific tions
faire le savant, elle a aussi le don
'ticuleu es pour satis-
e se f ·re ai er et de ae fair
d tester, de
e faire vouer un. dév~ue ent par don gratuit et une haine, un • 'pris entêt' • li:t ce
::1'
est pa
ais lR vertu du suj"t, la
vertu de 1 1 auteur qui cause cel ,
1
ertu de
thode appliqu6e > ce sujet." (L ttre du 1er janvier 1930).
)a
ilusieur~ d~s bon
On r ,dit
la
Beaucoup de and ient qu
lic dans un ouvr
e
t' •ins:
zard, .leyer, etc.
Genevoix, Deauville,
tière de T
-:iim1 fû.t 11i - à 1
oins coO.teux et de lecture pl'J
ub-
portée du grar.d
I
facile. C e~t p,)urquoi r orton Cru
'crivit Du T' oignage (Galli arù , 1931). Le livre C) prend deux partie:
I
lQ L'Introduction de Tuoins r
2Q D
1:1
ani'e, en tenant copte des critiques reçues.
e
xtraits des ll.eilleurs t'oins, Qclairant quelque:s aspecta e se1tie
la gu.rre.
1931).
l'articl
Le livre fut tr duit en alle and, pubiis, vendu en All
les
agne. Au trio ph
de
tler ,
xe plaires restnnts furent :s isis et brO.lés. Il fut aussi publié en iorv ge.
Norto"l Cru aurait soh.ii té une traduction anglaise: elle fut faite , aai. non odi té .
lettre~ li 'crire, les nouvelles oeuvres de guerre à lire, le conf re ces
P r 1
(h 1arseille, à J visy chez les Dominicains , à l ' Union pour 1 Vérité - v. let xte
ù l ' A'):Jendic -t,' Genève) Norton Cru continuait à abattre un travail
so 11ten
p
la foi en la cause qu'il défend: "Vous Tous dé ouez a T
l ' o t"'vre vous p r 1.t juste, utile et forte.
de: l' u~li ••. livr 3 QUÎ so
Il songeait
pportent les fr
erre réelles et que
CO
p
oins p•rce que le li r
t dans a Tie, qui
rééditer '11élloin , et
oie.
e, touj ur
on propre sentie fut, d
nnturc: j 1 rime T'1oins aTec passion,
de
ue p0ur la. benttté, la fo r ce, la vérité qu ' y
de livr s gén re x ieisus de vie!! de
no
enç
er, s uver
ev
e font ce que
e
un tr v ·1 der vi
adjonctions. En 1935 il a ait fait environ un quart de la besogne.
/
1930 ).
rr i.:ti ons,
l ' a pas
��Jean
ortoü Czu. 28.
achevée, et nJus ne pouvons dire si ce fut à cause de son travail professionnel, de
difficultés pratiques, ou de l'id,e qu'il y aurait trop à faire (il rec vit des quantit
d nouveRU% livres de guerre), qu'il ne pourrait reco
encer l'effort f urni
d 1923 à 1927.
tendont la deuxiè e guerre et l'occupation, J •• Cru se trouvait à 'illi
stown.
Il rentra en }'rance en 1946, sa se.nt' sérieuse ent coapro• ise (coeur, tension). Il
ourut d'un h orrh
·e c'rébrale en juin 1949.
h'lène VOGEL-CRU
��
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The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/430
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
France. 19..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Description
An account of the resource
Hélène Vogel-Cru présente une courte biographie de son frère, Jean Norton, auteur de "Témoins" paru en 1929, récit du vécu des tranchées présenté ici comme l'authentique témoignage sur la Guerre 14-18, contrairement aux écrits romanesques
Abstract
A summary of the resource.
Ce tapuscrit fait partie d'un lot de documents offerts à la BU des Lettres d'Aix par la veuve de Norton Cru, Rose Cru, et Hélène Vogel, la jeune soeur de Norton Cru.<br /><br /> Pour plus de détails, lire le billet de Marie-Françoise Attard-Maraninchi, <em>chercheure au sein de <a href="http://telemme.mmsh.univ-aix.fr/membres/Marie-Fran%C3%A7oise_Attard-Maraninchi">l’UMR TELEMME</a> (Temps, Espaces, Langages, Europe Méridionale-Méditerranée) à Aix-Marseille Université</em> : <a href="https://tresoramu.hypotheses.org/752" target="_blank" rel="noopener" title="Le fonds Norton Cru à la BU de Lettres d’Aix-en-Provence"><em>Le fonds Norton Cru à la BU de Lettres d’Aix-en-Provence</em></a>
Anciens combattants -- France -- Biographies
Cru, Jean Norton (1879-1949) -- Biographies
Guerre mondiale (1914-1918) -- Récits personnels