Parlement de Provence]]> 17??]]> fre]]> France. 17..]]> Droit romain]]> Sa participation au Parlement Maupeou peut s’expliquer par ses convictions. Il considérait que si les lois devaient être « vérifiées, publiées et enregistrées dans les cours souveraines », les parlements des diverses provinces ne pouvaient s’opposer à leur enregistrement.
Jean-Etienne-Marie Portalis compta parmi ses étudiants, et certains auteurs mettent en exergue une possible influence du maître sur l’élève en opérant une comparaison entre le plan du cours de droit français dispensé par Julien, et celui du Code Civil.
Une partie de ce cours nous est parvenu grâce à trois manuscrits, sans nom ni titre, mais qui, selon Christian Chêne, sont facilement identifiables par la similitude de leur contenu avec ceux qui suivirent, abondamment recopiés et acquérant ainsi une « étonnante publicité ». Il s’agit d’un commentaire des institutes sur chaque titre, dont l’intitulé demeure en latin. Charles Giraud considère que sa rédaction fut entreprise en 1733, au début de la carrière universitaire de Julien.
Ayant en vue la publication de son cours, Julien modifia par la suite cette méthode, dans un souci d’ordre et de clarté. L’ouvrage paru sous le nom d’Elemens de jurisprudence selon les loix romaines et celles du royaume fut publié en 1785.
Source :
L’enseignement du droit français en pays de droit écrit : (1679-1793), Ch. Chêne, Genève, Droz, 1982, p 174
Discours prononcé à la rentrée solennelle de la Faculté de droit d’Aix le 17 novembre 1838 (élogede Julien), Ch. Giraud, Aix, 1838, p 13.
Dictionnaire historique des juristes français. XIIe-XXe siècle, dir. J. Krynen, J.-L. Halpérin et P. Arabeyre, PUF, 2007, notice de L. Reverso, pp. 434-435.]]>
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Droit romain]]> Balthazar Debezieux (1655-1722), lorsqu’il entreprit le recueil des questions importantes (disponible en ligne) qu’il avait eu l’occasion de traiter au Parlement d’Aix, inséra les plus belles consultations contemporaines dressées par les avocats au Parlement de Provence. Parmi celles-ci, il inclut celles de son contemporain Silvecane, sans pour autant que l’on ait plus d’informations sur ledit juriste.
Dans sa préface, l’auteur retrace une histoire du droit romain depuis la fondation de la cité latine jusqu’à sa redécouverte par les premiers et plus éminents glossateurs. Les intitulés demeurent en latin, mais l’auteur s’efforce de traduire les Institutes de l’empereur Justinien, tout en les expliquant et les entrecoupant de remarques, que ce soient les siennes, ou celles d’autres auteurs tel Cujas.
Sources :
Le grand dictionnaire historique ou le mélange curieux de l’histoire sacrée et profane, L. Moréri, Paris, 1759, tome 4.
Arrêts notables de la cour du Parlement de Provence de B. Debézieux, Paris, Mercier, Desaint et Saillant, Herissant, 1750, (disponible en ligne).]]>
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