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10aecb385fc6d20e0a8721a11187c4ed
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TR AIT E'
33,38't
DE L'HEREDITE'
DES
D E
FIEFS
PRO VEN C E:
,,:.
PAR
fIfJl.
IAC§)yES
PEISSONEl.
Advocat en Parlement ,
L'un des SJndics de Robe de /. Nobl(J!i:
A
Par E 5 Tl i
N NB
A1X :
ROI Z E
Imprimeur
du Roy. de la Noblc/fc.
& de l'VniverGré.
--~
•
- --- - -
---
�'j
~~~~~~~~~~~~~~~~
+tt~ttttttttt~t~tttt
~~~~~~~~~~~~~~~~
T RAI T
DE L'HEREDITE•
DES FIEFS
D E PRO VEN C E.
---------rp R E F <1 C E.
A ~dlion de l'Hm::
dilé des Fiefs de ProYC'oee que )' eolrcpreos
d'examiner , dl: biell
plus Impo rraote que
di(purable ; nr il s'agit de {p_
voir S'd5 y foot hcr«lltaircs J de
Az.
�4
m~me CJue dans tout le: relle du
Royaume , & s'ils font reveili·
1.
bics • lors que la Famille de €e·
luy' qui en a été infeodé vien! à
défaillir, ou lors qu'ils palfent en
la pedonne des filles & des étran·
gers , par des difpditions enlre·
,yifs ou tcl1amentaires.
On nous 3"c:orde qu'ils font he.
reditaires dans tout le refie dit
Royaume, & qu'on en di fpofe
entre-vifs & par Tdl:amenr , III ou
Ile: veut pas qu'ils foient en Pro.
venc:e de: <teue qualiré , cù il dl
fans doute: que l'hcredit é des Fie fs
a JeClé de: plus profondes R.uines
flue: dans le reae de: la Franu.
Ceue propoGtion dl: trop ilJ'
ju(\e & trop fatale: ~ to'ute la Pro,venere &: au repOS dei Familles les
r
plus legitimement établiës ;
pour étfe: rcyeuës ; & ~o~s
pouvons dire avec flus ~e J.uft~
<te du Regne de notre In'lIO«IbIc Monarque, que l'Empereut §1!!,Jit
' du G
Il i'"'
duNerva ne d1, f ott
1en. II CH
b" qui.
fans doute que la fclic:ité de: I!C ,/"".[a:GecrIe doit faire des EdItS a }>D,um
tp/. u mfon tour.
di"'· i
L' Empire de Louys le Grand
n'cft pas moins heureux que Ci:Cluy de cres Heros de l'Empire
Romain , qui ne: fe: diainguoient des autrrs que: par la
fclicité de leur GeclC', comme de
l'E loge de: tous les plus glorieux & les plus édat ans,. Cela t.xN,n'fl
,uR ,n'ell: pas de la iuftice de mon'" /, n..
Re gne: [dit T rajan Cd! une ~::::m.
T.., •• ,
Ch0 f C dC trcs ~ mauv;lJs cxemp 1C, ,.PIi" ;
.
,
UIIAS
J.
L} 'f/61
�·~
.
& qai ne peut pas étre de
mllQ
!lede ( dit ailleurs. ). L'Empe.
'tl:!,T;' reur Antonin le Phllofopne ,
·"rn
.r- dans Ilne harangue ail Senat ,
" . iI ' Hl i 'fi· voulant faire Ilne DedaratioD
~/' ~8,
'bl
. ,
pour des mlfera es, ~ qUI me·
me n'étoient pas fort Innoltens,
il ne le per fuade , & ne tuhe de
l'iDlinücr que par Ilne gralt~ qu'il
lAtOt
> ' r
veut qu •on auor dc pu
a lon
.. D,,;, liede qu'à ,"cs mal,heureux ; &
m'rs
IImp"i- dans un de fes Refltriu il rejette
1.,. la Requete
"qu' on 1uy plelentr,
r
parite gue (dit.il) clic n'cft pas
, CD" · de la difcipline de mes jours &
.If du temps de mon Empire.
""mp.
P"M,
S'1 \'H cre d"Ile d cs F'le f s de
,um
p
, . doUleu [ C , on
mmum' rovenlrc etOlt
e(pereroit du moins un luge.
ment auffi iavorable que Itcluy
N.m.
h DC
j,•
1
~'AtlguA:e; qui ne voulut' pas
pépoüiller ceux qoi n'avoient
que de Titres bien fragiles du Lot. i~
Domaine publi\t qu'ils olteu- r;,~:p:",
paient, & fans doute dé puis les ~m~'g.'
'
Guerres Ci 'fi 1es pa f secs.
p'/MT.'11.
,.h.,
Louys 1e G ran d n Cl! pas .d,."'_
moins la terreur drs Ennemis 5,""i',
.
141' • • n
de ces Peuples, & l'Arbitre du c.Augufl_
,
J
Monde. que l' Empereur Auguae, il n'a polS moins donné
la pa ix à toute la Chrétienté
qtJe \tét Empereur à (cs E(l:a ts ;
Ses Loix portent le Itaraétere
de la felictilé de fon (je.le , &
crelles d' Auguae, de la ulam ilé
dl! regne de ctcluy auquel il [uc~eda : Et peut-on douter que
dans tlO affaire d' une li pcroicie ufc aonfequcoce à toute une
1J4rIJ ,
1..
�fi
l'royinae: Louys le Grand. voi1:
lQe abîmer la Nobleffc qUI verfe tOUS les jours fon fang pour
fon Servi€e ) & dont les Titres
fone fi bien affermis dé puis
unt de {jeeles, lors que l'Empereur Augu~e adjuge . le Domaine public a (!eux qUi le pof.
{edoient dépuis pell, nonob[·
tant la fragiltté de leur Titre.
Mais on oppofe que les Fiefs
font de l'in vention des premiers Rois de Francre , qu'ils
n'étoient dans leurs ori gines
que de bien· faits) appelIe z,
bene(icer, qu'ils n'étaient qu' m
ufufruit donnez pour un Irer'
tain temps, & quelque. fois a
.. ie, que cr'étoie leur naturelle
qualité lors que la Pro-enee
, .
c tOit
9
étoit unië à la Couronne pendant le
Regne de Cnar lemagne & ies fu,,:
,e{fc urs.
Qae {j dans la fuite ils one été rendus bereditaires & patrimoniaux
dans [Oue le R.oyaume ,cc fut par la
Dedaration d'Hugues Cappet en
l'an 987. da ns un temps auquel il y
:noit déj a plus d'un {j cd e que la
Provenee é[Oit [eparée de la CourOnne , & dépuis Bezon qui fut dedaré R.oy d'Arlesà Mantal e prolrhe
deVienne , l'an Sn. de maniere que
crette Heredirédes Fiefs de la Fr:!n,e
n'eut pas lieu en Provcoc:e , qui n'étoit plus unië à la Couronne, & les
Fiefs lroferVolét eneore ee c:araélerC'
lors de la rcünion cn l'année J 48 r •
On oppore autlî que la Provence
a tOlljo urs été regit par les Loix des
l B
�lé
l,
Lombards: aufquell es les Comtes
qui en étoicnt les Souverains (c {one
ctonforlDez ; Cie qu'on a ra«bé de
prouver par quelques exemples mal
appliquez & mal entendus , & que
par aonfequwt (clon les LOIX des
Lombards le mot de SuC'ceficurs
qucll1onques, dans les infeodati ons 1
ne ugnifie qllé les m~lcs ) que Ics
Jilles Cil {ont cHlu[es fi elles nc
font cxpreffemwt appdlécs, les diC·
pautions tcllamcor2ires condamnées, les (ubllirutions aux Fi ef,
nulles & reprot:lvéo, & les alliena,'
tions entrc· vifs ddfenduè's ', & on
n'~ pas osé ~ire qu'on ne pou voit pas
ulger de Lods; Ire qui {croit pourunt. d'une: con{equence neaffaire ,
BalS gencralcmcnt détruit par l'c(a.
i e ij8!!crfd pcndam!~ ~cgne dc~
Tl
Comtes de Provenee & des Rois de
Fran!!e ; & cnnn on Oppo(e le ItOn{cil 50' de Mc. Charles Dumoulin ,
lequel cron(ulranr (ur une prctenduë
infeodation du Lieu de Demons cn
Piedmond , qu' il s'cft imaginé Ëtre
litué en Provenlre , il a dit, mais
fans aucune preuve: ) de meme que
{ans rairon ny authorité , li:ontre la
verité, & (ur des fondem:ns IrontraiTes à l'? {age de crctte Provin(!e, que
les LOIX dcs LomblTds y étoient ob[crvées,
Mais on fera voir qu'il d} inl!ltile
de «her,,?er l'origine des Fiefs, &
de (<ravoIr de quelle Nation ils dérivenr, pour cn établir l'heredjr é , &
quclr'cft une qudtion forr douteu{c
par la divcr{i tt des (entime05 d~
crcux qui l'ont exam in ée: ~e fi les
B 2.
�1%
Fiefs déri vent des François: ils n~
font pas moins he.red.italrcs en Provence; qo'il dl ,"d~ff~rent que ~e
{oit Hugues Capet qOI al[ rendu les
Fiefs hereditaires J & qu'i ls l'étoient
meme long-temps al:lparavant J &
\
prin~ipalcment enProvenee,ou cette
Heredité a commeneé plQl8t qu'en
auC!:Unc 3t1tre Provincre : ~e ce
qu'on a dit d'Hl:lgues Capet pour la
Oecdararion des Fiefs J ne eon~ernc
que les grands Fiefs qu'on appdlc
ROlaux [c'cfl à dire) les üucrhez,
les Comrez J les Marquizars J qui
n'étoient que des Gouyernemeos des
Provinces; mais que les petirs Fiefs,
dont on examine la qual ité ,
étoient herediraires & mËme en
lrolIlmercre long - temps auparaunt; on fera voir que les Com-
-'3
tes de PrOYCMe J de mËme que
les Seigneurs des petits Flds , en
ont tOÛjours difposé & par te/la.
ment & COtre - vifs, cre qui cft
.
.
,
l:Jne maxIme crontralre a co tte
qualité de benefice en urlilfruit J k
de ees Fiefs des Loix des Lombuds;
&. quand ru Ëm e ils n'auroient pas
éré hercdiraires avant la reü nion .i
la Couronne J de l'année 1481. cretre
union fu Hifo it pour leur 3crquerir
Irerre qualit é , &. leur imprimer la
nature de la qualit é de rous les autres Fiefs du Royaume, que crerre
hercdité de! FIefs a contin üé depuis
l'union à la Couronne iurqu'à prefcnr, &. que nos Rois ay an t donné
les invcŒirures de roure s les alienafi ons des Fiefs qui onr éré fa i,es,
& reçcu le d roit de Lods> ils Il'CIl
�1.1{-
poqrroient pas demander la revoca:
tion , & l'Arrell: du Con (cil de /668,
Ile perllllet plus de douter de l'heredi té des Fiefs de Proven"e.
Et guant à la Lay des Lo mbards,
on fera voir qu'elle ne peut pas faire
prejudice à l'hmdité des Fiefs de
crCCCe Pro vinee , [oit à l'égard de
crclles des an«iens Lombards, [oit
l'égard de «elles des Empereurs
d'Alemagne ; on fera voir que cre
Il'étoit que de Loix loeales & pour
J'lealie & l'Allemagne tant [cule.
ment, que le Livre de l'u(aoe des
Fiefs colligé par Girardus Niger &
Robertus de Orco. qui éto ient d,s
Con Culs de Milan. ne (onc pas au.
thentiques, & nc: peuvent pas 2cre
alleguez pour de Loix en Prove nce '
que c'cfl: d'ailleur s une C o mpil;l[io~
à:
ii
ob il n'y a que d'ineonoruicez'
. d cs > d
b'
d,JnClertltU
e croncrarietez
&:
~
f
'
mcme de auffetez; cc qui a obligé
BOlide de dire que ces Compilateurs
érClienr des ~ nes.
On ~e ra lIo ir que bien loin que
IlOS Comtes de PrOHnere le [o ient
I!on formez à (CS Loix des Lombards, que m&me la politique de
Il O S Comres,& la Ca Ûcume de cecce
Provincre, a tOGjO tHS été touCe I!ont raire, & .qu'on n 'y a reçcu que la
Lay RomaIne, & on le démont rera
par qu clg"es Statuts de la Province
(eluy qui exclud les filles de la (uc:
I!cflian de leurs peres &: mercs dec;:edez ab inteflat , lo rs de J'cxi {hn
d
~I
(C
es ma es, I!el uy du retrair Feoda l
crdlîbles, I!cluy des Arbitrages d
es
G cnt 1'1s- Hommes a vcc les Cammll~
�16
nautez pour la li:oDtention de leurt
& enfin par le Statut du rcF le fs )
'1 '
trall hoager ; en fa~on qu 1 n y a
1 ien de plus opposé que la Lay des
Lombards & !telle de Provenli:e,
On fera voir que les femmes y
ont lOûlours été li:apables det flJli:c cl·
/ion fait à l'è gard des Comtes &
Pro:cnae) ioit des petits Fiefs ) que
les Euleliall:iques en {ont upables,
crontre la di{po{i[ion de !tes Loix des
Lombards, que le con[ente!ren( des
parms [J'cfl pas ncc efTaire lors qu'il
s'agit de l'a llienation d' un Fi ef,
contre la di[po(jtion de li:eS Loix des
Lombards, que la radon pour la·
quelle les Fiefs n'é taient pas cn
I!ommerce, ere(fe prcfentement ; &c
que pa r tronrequcnt l'cffet doit aufli
,e(fer. On fera voir que la feule
prefc:riptioo
17
prc(uiption de trente ans fu Aîroit
poJur OIenre a couvert les Seigneurs
fcodataires , [clon aerte Lay des
Lomba rds. ~ c ces termes des in.
( eodations des Succeffeurs Qfle!con9ueJ,
!tom prenDrnt ind:ffcremment tout e forte de fucccfTeurs de l'un &
J' am re [cx c, d (cendans, !tollateraux:
& érrangers; que de plus les Terres
acqui(cs par donnation de nos Corn.
tes, Ile non pas par forme de li:oneefli on cn ature de Fiefs ; crelles qui
o nt été ac:hcrtées à prix J'argent, 01.1
, 1ungus,
/ donnees
/ purement & {im:
cc
plemé t par tdhmcnt ou autrement;
cdles dont on exige le lods ne font
p as proprement de FIefs, & ne pttlvent pas Ëtre regléer par les Loix
d es Fiefs des Lombard s,quan d m&mc
di es auroient été ob(ervée s cD Pro":
ve nere, 9 0 fera voir par le fcntimcn!
f.
�Ig
i1nivtrfd de touS 1(5 Doétrurs gui
ont trai té de la qualit é des, f iefs dt
l'roveMe qu'ilsfoDt hm:dIta Jrrs &
en crommmrej lie on fera une d,,[ce rra.
tion particulierc fur le ~ on(ed fo. dt
Dlimoulin ,lIeon fera YOIr quc I1Ct Au.
thcur(tou! Grand homme
qu'il
était)
,
.
1
s'cil: étrangement equlvoqu e , pour
favori fer I1duy qui le 110n[ultoit, &
que par les rairons m&m(s fu r J,cf.
quelles il fe fonde dans Ile cran [el! ,
il faut aoncrlurre qu'ils [ont hereditaires lie en cromme r"e , n Provence,
€omme il le Contient luy-m Ëme dans
fes Commen taires fut les CoÛtumes de Paris au Tit. J. des Fiefs; &
on fera une fcmblable dif"ertation
fur le cron[eill 08. du Delle: , dan s le
cras de la Baronnie de: Grimaud,
dans lequel il a pretendu C]ue: creW
~aronni~ n'a!~jt pas pÛ,étre: alliclléo
1.lI
au prcj<ldicre d' uo petit-fils iffu d'une:
fille de leao de Coffe, auquel creu e
B.uonie avait été infe odé: e , ayan t
ncanrmo i ns été forcé: de cran venir
qu e les Fiefs étaient heredicaires &
p,ur imoniaux en Provencrc.
Et ft toutes Iles pro poliri ons [ont
établ iës, crammc cn effeét elles [ont
t res-v eritables, qui peut douter qu e
les Fiefs ne {oicot hereditaircs Cil
ProY'enc:c?
�2.0
II
~,w,~~,w,~,w, ,w,j\f,~rf; ~ ~r1·, mr';1
CHAP.
I.
Di"JIër(rte~
de! opi'JÎons concernant
l'ori[,we des Ftefs.
'Origine de la w:herche d~1
Fiefs dl: plus euricuCc que neeer·
faire, pour preuHr qu'ils (ont hm·
ditaires & patrimoniaux en Proven·
€e, &; la diV'erG té des opini ons dei
Fwdifres fait a!fez €onno~tre que
«rctte origine dt for t di fficile &
beau«oup pius incertai ne. Ocz qu'un
Autheur a trou vé quelque chore
d'approchant à la nam re des Fi~fl
d.ans quelque Gccle, ou quelque Na·
tlon, quand cre ne [croit même gue
~unom ila Ci:rûd'en avoir trouve il
L
veritable [ou r(te ; & de ce tte forte
tiran t de c:on[equcnces d'une propo{ition particrullere , pou r établir
une max ime genera le. il a peché
«ront re les reglcs de la Oialeétique.
Tout cre qu'on peut dire de plus
[olide &; de plus veritable, dl: que
le Service Militaire a été la prcmiere (tau[e des Fiefs, IX qu'ils ont eu
diver[es Sources IX de ~alitez djfferentes, Celon la diffcrenre poli(ique de chaque Nation, &; de di v crs
{iedes; qu'il n'y eut jam ais au cun e
La y par éc rie ju(q1les cn l'an 11 )z. .
que Giraudus Niger IX Rob, nus de
Orto per(onn es p' i vées E.: (ao~ aucune authori té pu plique , n'étans que
Con[uls de Mil an, red igacn t par
éa:rit les Loix qu'ils appell ent des
Lombards, IX que l'on ne trouve pas
dans ees Loix des Lombards rappor:
�2J
12
le Code des Loix. an ltiennrs,
\
Ue
cc
ItJt
l'en
droit
ou
cl ics
quo Yq
" 1 Il
.
devroicnt éCf e pla ces;s 1 ell.verJta.
bic que les Lu ~bar.ds en fOlc,n t les
AUlheurs , d'o u Ylent. que " dl: la
CoÜturne qui cft la verItable Source
de la n:l'turc des Fiefs i & ù ll: at;fli
par crette raiCon que toUS les O Oq.
tru rs feodiaes ont CoCltCOU que cre tle
m ~ me Coûcume {ul!i{oit pou r "han·
ger leur qllalit é.
Neanmoins il n' cft pas mal a
propos de rapporter toutes (C s dif·
ferences opinions wncernant l 'ori·
gine des Fiefs, pour dé mon trer que
,,'ea une Caurlte for t ob[eure, & que
de Ile prinû pe on n' en peut pas ti·
rer au"une [çlide eonCequenr.:e pOUt
établir la qualité des Fiefs.
Il y a bea~croup de Do éteurs qui
~ ro~cl!t que !cs Fi cf~ ~ cr ~.v~~~ ~CI
H Z dans
l
Romains; mais d'une maniCle differente ; les uns l'attribuent à l'an.
"icnne Ro me, les autres a la moyenne lurifprudc nee de cc Peuple, lX la
plu fpart à la No uvelle de Iull:ioien.
& mËme à lIel le des Empe reurs poC.
tcrÎC!.lr s qui ont regné dans l'Orient.
Vdalricrus ZazlUS dans [on Epithome des Fiefs, au cro mmenament
de la premiere Partie , & plus à
fonds dans Ces Commentai res , fur la
Loy 2. fj:de origine ItlriJ in "n·b. Cu ria,
fc {e rt d'un pa(f.1ge du Livre 2. àe
Denis d'Haliearnalte, pour proUHr
gue les Fi efs ont pris leur nailfance
pendant le Regne de Romulus ; il
di vifa la Ville en Carriers & en Region s • qu'il appella Curies (dic "et
H ill:orien, parlant de Romulus) il
permi t aux faibles de fe dévoüer aux
plus PuifTans & à de Patrons; & par
�2f
~4
crette in~("nicure politique il mir :l
couvert ïe Ilns de l'opp rc!lio n , & I(s
aurr(S de l'envIe: Ils le devulent,
dit - Il, dedc voHs rtciproques, les
uos le Sery iee , & les aurres la prorcéllon & ce rom là , dit ,eluriCcOtJlult~ , les premiers veHiges . de
l'on glne des FIefS, C1edm:us {uI'alllm.
dMltnTcalUlm Jura , cr {, ,, -forum, fi ;(,4
lo'l'" I"eal , bi'Je rve/IU ln prrU:s rv, [ltg'/J f}1,.edam dux1.Dc (im(~1 era.
Il n' y a pOLrr ant rlCO dans cet
l'lemple d'approcrhant :l nos FIefS,
<Jui conliaenr eo fonds im meubles,
ou <Juelques droits equl va lans, c.()~.
me la IurÎCOlélion [ur un dlarolt lImité, alnft que nous vOyC1'S de tout
fCmps da,.,s tOUS les Fiefs de P ro ycn~c ,' le P;Hron oe prom f, roit à (on.
Cllant que fa proreélion j & CclUY ' CI
de fcrviacs pcrfonncls ) qui n:étolent
pas
pu tnËme militaIres, "Y par coofe)
<jutnt de la na tare de fIefs, dont le
SerYlec Mlln3l1 c dt de l'e Ifen" 1
aufli cet Aurheur a CI il que cre:
fi écolent que dt. ycCliges 'pparens,
011 !Soc ombre &: t:lne lcgere jQ)lge
des Fiefs !)ÎtlluJ""".
CUJu danli (on Commentaire frtr
les Li Hes des Flds, en ,herche
l'origi"e dans le Droit Cil' il , cl.
nOlis trou Von, , dit-il, us termes:
~E"TtI , Pr"tllr4f"ra. Cllfl"au pre...
afOT"".. "'!IIIiJr'J , C"TJJuélorn, E",.
phtttllfrJ.Jrij : Er il aJoûce, p""I,,ûl1J
qui frant Cu(lodlJ pudf""/'''' t empo"4"~,
p"pet.; elfe (tEperllnf. /4/;num'ltlt b,,m;lHI", Nomm rett"uerrmt; v,,}fum cr
exttm", 'I11Z;:'U"rufII • f eut ~aum ~
f euJ'fI"r1"fHm
"eapUII"t ,
'
S'JI folloit ("ivre c('rte opinion;
OPI VOlt
fa ltllc:ment que les Fiefs {ont
D
�z6
1
•
t m e~
' • -, puis qu"11 s crOlen
hert dIt:ures,
.'
dalls le Droit Romain,
me per pefue 15
1
. jj Ilperu/lt; outre: qoe: (tet
perpet/II e e c
, f f
AutheUf «on.,jent qDC les FIe s "ont
atrimoniaux en Fran,e, dt meme
~ue les lurifd iél:ions 31>1 LIvre ....,' des
Fiefs chap. 19 , Ho die in Gailra ,/l t
patrimonialia elfe an/entur ftuda , I ta
& jurifdiflio/les , rvtndurJtur , ,~/m
curte1 , fiw proprio fille feudAlt lur ~
tentantf/; cum jurifdi51ione.
Hottman difp. dt [eu dir , Ithap, 1:
cn attr ibûë l'origine an conqn t tes
des Romains, Il' Ëme à regard des
Empires & des Royaumes, & il fe
fert de (te qoe dit Adherbal Roy de
Numidie: ,dans Salune, PAtru conf
cr/pei, Micipfa pater meus moriens mihi
pr-tcerit 1 uri Regn; fJoZumidi.e tantum·
modo procuratiofJtm ex iflimArem meAm;
werum iU! CI' imeerium rœnu "01 effi~
2.7
S'il faloie expliquer er es termes
felon la coû rume des Fcodllles • dit
<rét Au theu r ) il fa loie d ire q ue la
Numi die éco it un Fief de l'Empire
Romain)!c que tre R oy en paf[ lt la
rec:onnoif[an"c: , & il alleguc: di vers
autres exempl es de cette qua lité.
Et fi erette opin ion ca vt ritable ;
n'dl: il pas certain qtÙl y Il déja long
temps que «es grand , Fief, fO QCdeyenus here:d itaires , & à pllu force: rai{oo c:es peties Fief, deI Sei b" oeurs
W,auts-Illaicie rs qwi ont été les pre.
mien dec:lare:z patri mo oi3ll x , cam~e les moins ce nl1 dera bles , pour
J Intere:a d" So ue rata & d u poff~lfe:ur , d,c mËltl e que d u publ ier;
alnft qlle Ion fcrl l'o ir ailleurs.
, Viglitu fllr ICI lall ic",e" & at1
tItre: de, miltt4r; tefl~"untll ) d it q u'on
~ffign~!ç ~~ ~malns fonds;i ccu~
D ~
~
-
�zS
quO on in{\ruiCoit à la Guerre , ~ que
, Il d là que deriyent n()S Fiefs.
,en e
"
"1
Lzlius Taurclus au Traite 'lu 1 a
f.lie de ,mlitijs ex caru , (oût,ie?t que
les Fiefs preonent leur onglOe de
cres lieux limitrophes, & aux fro ntieres des Pro'lincres €onql:lj(es qu'oo
donnoit aux Soldats pour c;:on(erver les limites de l'Empire Romain,
& quelques autres fe (er.,en~ d~ pa~
Cage de Vopi(cus;n p,obo, ou li dit
que cér Empereur bailla les Terres:
aux Veterans, à (ondition que les:
enfans mâles dépœis la dix-huitiérne
année feroient le Service Militaire,
lfaurice 10" pri..,Ata aon4"Pit, Addms
ut eo,"m fi/lj lib Anno Oa4"P~ ,Jecimo wares duntAxal .d .'Milit;amm:tterentu"
&: ùa (ur cre fQndcment ql1e C1.(anbon en fon Commentaire, d ~t que
olt Dl!
• !I~~ f pcc;:c d ~ fie,
f au plucoe,
n
"
~E
29
tlAn4art: fpeciem Feudi, ~el pOfiùs ifJi~
9
"
,
d fi ' ... '
tÎA'!IU 'Ü Ill '1 (4 J Jurl.', quo po e.; y:Jrre
Feudorum appellaIione d1p,(lnarUfl1 ; m .l is OJ t rc: qJC: cre
ne fût ;as l'Empereur Probus qui
«ornrn c n~l d'en u(er de la forte , &:
que , 'éCOle l'aocrienne politique dt"S
Romai o5 , <i:OlDme il par0~ c pu IfS
Colonies, D'1.utre pout c:cla oe peut
pas coovenir ny aux an cien s benefi.
ces gui 0' étoien t doo nez qu'e n 0(11fruit, puis que lu Terres étaient
données cn proprieté, Dy l la q ualité des Fiefs hereditaire~ qui font
iad llfcrclDlDeoc polfcdcz par tou te
(ortt de p e r(ono ~s de quelque conditio,n & de quelque (cxc qu'ils (o rm c ,
& Il e,n e,l! de mèlDe du palfage de
Larn»ldrlus in Alex4ndro f ola fJIJ.t. Ab
ilJ!rn,;'ufl,OJl
e(l ,
(7
boPibus capta font limitaneis ducibuJ (jttI
mililiblJs dO/'lll"Pit 1 ità ut eoru1n elfirJt ~
�fi
30
h.credn il/orum mrlitarent , ntque
-3I
UIJ~
qua", AJ p,.illatos trall(irent, dlcen s tos
IItfenttùs milaluros , (1 et/am Jua rur a
àelfenderent : Et bien d'autres 00(.
te urs ont (o(ltenu qu'il faloit ~her·
cAcr «ette or igi ne dan s la No uv elle
de Con{hntin , Porphirogenete
Je .'Militartbus frmdis, lequel rcgnoit
cn Orient en l'annéc74 /'
Dumoulin qui abonde tOll jours
dans [on fens a crÛ dans fcs Corn·
mentai res (ur lu Coûrumes de Paris,
S. z. Gill f! 4' n. 9. que les luri[dic·
tions des Sci"oeurs
Haur~ - Iu!ticiw
t>
écoienr wnoClCS aux Romains> & il
fe foode fur tlne mau vai[e interpre.
tation qu 'il a donnée à la Nouvelle
i.de l'Empereur Iu !tioien rduté
trC$ à-propos par Dcfidcrius Hcral·.
dus, qu~fl. quot. Lib. r. Chap. 7 ·
Connant1s dans Ces Commentaires
1:
«hap: ,:
du Droit Civil au Lib;
foûrient que Jes Fitfs derivent
d'une ancienne CcQtome des Gau~
lois, fur Je fondement d'wn paifage
de Ca:far de Bello Gal/ico, & de !teux
qu'on appclloit solJurioJ > quorum.
dit-il, iUa conditio ,ut omnibus in "'Pit"
(ommodiJ und c/lm ;1' {ruantur > quorum
ft amiciti/t dediderir;t , fi quid ~1 pc"
fcr 'Vim accidat , aut tandem cafom untt
{crant .tut (ibi mIJrtem crmcifcant,
De ~ctte opinion on n'en peut ti':
Ter aucrune bonne ronfequcncc, & de
plus f:c\a n'a ricn decw mmun à la na;;
tUfe des Fief, ny avant ny aprés Jeur
hcrcdité ; & ('n dfct die a été t((S- à
propos refur ée par Hottman au lieu
f:y' ddTus allegué.
,II ,Y,en a mËrne qui ont rapport é
JorIgIne des Fids aux Hebreux &
ils les !ont auf1j ancricns qu~ le
~
�31
Mande: ~ eommc dit Vai liant au
Traite: qu'il a fait de: la fource deI
Fiefs imprimé: à Par is en 1604,
plus cwm mune:s opinions font
en fneur ou de la Fraocre 01:1 des
Lombards) & llI'dl fur crela qu'oole
tonde prio<tipalcment pour faire
voir qu'ils ne font pas herediraires,
quoyque par des ra.lfollS tr es.foi bles.
Ceux qui croyen t que les Fief.
doivent leur origine aux anciens
Pays de Franere font en grand nom·
bre ,& entre autres Mr. Lrbret au
Traité de la Sou ve raineté , Lib. 1.
Cltap.2. où il dit que les Rays de
Franire ayant étably la paix a'U1 Pro·
t('s
qu'ils uoicDt c:on quj (cs ,
" s"e:tre re fcne/ ee que bon 1cur
apres
vin ees
{eoobla , ils partagercnt lcs aulm,
&.le5 donneren t à leuu pr inCi:ipauI,
Ca pitaines , pour COI jouy r pcndanl
le u!
3J
lcur vic : & li crée Auth eur fc rapporte aux Loix Sal iques , il dl: cn
ccla conforme à cre que dit M. de
Canges d ans fes Di (ecnati ons (ur
l'H dtoi re de Sr. Loüys du Sieur de
loinville) d'fcert. 17 . ire qui nc cron"crne cn rien la ProvenCi:c , irOllllne
l'on démontrera dans la fuite.
La pluCpart & prC!fque tOus les
Italiens rapportent l'origine des
Fiefs au Lomb ards fur le fon demeot de la Coll cél:ion des ufages
des Fiefs, faite par deux Coofu\,
de Milan en l'année Hp.. rappOrtez &. fui vis · par Falthin. Contro.
'11er! jur. Lib. 7. chap. 1.
Mais ces Lombards peodant tout
le, te~p~ de leur Regne , qui dl:
depuIS 1 an 5'68. qliJ'A lboin fubjllgua
~OLUC
l'Içalie: à la rcferfe de: Rome:.
E,
�34
jufques à l'an 774. que Ddidcri ul
dernier Roy des Lombards fut dé,
faie par Charlemagne, n'ayant la,
mais été les Maîtres de Provenqc,
& (es prétenduës Loix des Lorn,
bards n'ayant été crolligées que pal
autôrité pri vêe • il d!: déja faci ll
de préjuger qu'elles ne peuvent pli
{ervir de Lay en Provencre.
Et on ne doit pas obmectre Itequi
dit un Doaeur An~lois con itcrnam
l'origine des Fiefs, fçavoir Spclman,
nus ;71 arcbeologo in modum gLolfa" J
p. 1$6. que ùa la neltdlÎté d u (CI'
vice militaire qui a été la premiw
!!aufe des Fiefs. OEelql!les-uns , dit·il,
eA actribüent l'origine aux Franç oil,
& les autres aux Lombards & AI,
lemands; aux François pa rcre qu'il
y a ql!lclques andeDS termes &
~~fl~~mcs Clgnformcs;
&: aux Lam'
--- '~-
'31
bar ds par la m~me raifon ; & d'ait,;
leurs parore qu 'lis oot mieux crulcivé
'lu'aucun :l utre les Loix des FI fs.
Et parce que G erardus N iger &
Robertus de Orto ont mIs par
Ecrit leurs Loix fous le Regne de
l'Empereur Frederic. (çavoir Gerardus Niger le premier, Robertus
de OrtO le (econd j l ~ tro ifiéme •
le qua rriéme & crinq uiéme ay ant été
Irolligéz plus fr.Îchement; lefq ucll es
Loix ne (oncrernent q_e la Lombardie, ct'dl: à dire le Milan ois 1 parce
qu'clics commencrcre nt principa le:ment d'Ë tre en u(age C D Italie lors
qlle le D roi t Civ il n'érou pas ob{ervé Ir'dl: à dire dépuis le temps d'Otho Magnus jU(q uc5 à l'Em pire de
Loraire rroi (iéme ; & il J€~or de de
plus que da ns le Code des Loix anf'icnnes des Lombar ds ete mor de Fief
E ij
�36
ne s'y renl!ontre jamais, & rarement
crcluy de Bene6cre. Feudnrum JUJ ig,itu,
irvventum peperit rei milttarrJ necegllas,
& hoc qUldem ali; GalliJ feu FranclJ tri.
buunt> illij LOl1gobardis, altj Germa.
n;s ; Gal/il nempe quod 'tIoca b"/,
qultdtlm antiqlla (po mores Peudali,
G...Unrum propn? "Pidentul'; Long obardls
quoque ex eadtm caufa ' fld prtt:tere(J
quod &' (t,a FeudaLta pr.eC/pu~ (olue·
runt , &' quod Gerardu! :J(lger &
Rttbertus àe O,to , qui Llgel ipflll
primi in firiptis fub ImperatDre P,i·
o'erico rldcgere, ut 'tI/ deliat Gerardus
Libru11f prrrnum ) Robertu! fecundum (st
ttrtium : recentiù! enim d plu,il>IIJ
conctnuuntur quartu! & ql.intus Lon.
gobard,c.e di/ionis, id (ft Mediolanenfi's
trant ,proptereà quod fioruerit maximè
lfgum if/arum fplendor in Italta ,p,«ftr.
tIr!J dùm [op/tum obmutuit lus [i'Pill
~7
[cilicet ab .e"'o Otho!')i! Magni ; u{què
ad 1mperium Lot ha,.ij 1Il. ln an.tiq.1I
a"(em Legum Longobardorum 'tIu lrl~
mme , 'tIocabulum Feudum no!') occurrit
nec crebro quidem bentficium,
Cela démontre que cres Loix des
Lombards n'étoient que pour l'Italie, & on peut faire crette reflexion
cn paiTanc qlae cres Loix des Lombards ne furent princripalement cn
Vfage que paae que les Loix Romaines étoient enfeyclies en Italie
dépuis le RC'gnc d'Othon le Grand
qui regnoit l'an 936, & toutefois
dans liét intervale la Loy Romaine
/ ' 0 brler"ce
, en provencrC', cromm,e
etolt
il paroÎt de la donnation de la Ville
de Valanfolleau Mona fl: ere de Cluny, faite par Gu illaume 1. Com te
hercdiraire de Provencre faite w J'aRnée 993. ou environ , où il fe fo nde
�~~
principalement fur l'Allthoritt E~~
cldialtique & Loy Rom aine, A"rho.
,itaJ Eccle(iafl/Ca, (51' Lex con(tflit '1\0'
mana, rapporté par Bouc:hc dans
l'Hlaoire de Provence. L. 9, fd \:, 2,
De tout ce qu'on ,"ient d' obfcr.
ver on ne peut ti rer que cette con·
fequeMe que l'Origine des Fiefs ell:
fort in~ertaine, 'lu'JI n' y a point d'éub hifcmC'nt gencral & par écrrit fut
lequel on puiifc comter , que duque
Autheur ne s'cft fondé que fu r quel.
ques C'xemptes partIculiers qui
a~oiwt quelque ~hoCe d'appro,hant
& bien de qualitez éloi gnées de Il
Ilature: des Fiefs, qu'li ca bicn
inju!l.e de rcnverCer l'état d'une Prov inc:e, fur le fondement des princi.
pes fi douteux & fi fragil es , & qu'il
dl certain que pour démontrer ou
pour détrlaire l'heredité des Fiefs il
39
fwe diftinguer les Jic:cdes, & peneHer la polirique de "haque Nation,
& a:oo.rlurre que c'e ft la feule CoQtu me gui regle les Fiefs, qu'elle eA
ell: la verirable Cource , {,( qu'elle
peut la changee tous les jours.,
�",,"0
....1
revoquées; que les premiers Roys
de Frana:e ayant étably la paix aux
~~~~~~~~I~~~~~~~~
J)rov inees qu'lis Hoicnt cooquifes.
retinrent ponr
, eux les Telres qU'lIs
CHA P. 1 I.
trouvereot a propos, partagerent
Si leI Fiefs deri"Pent des anciens Rois les autres, & en doonerent beaucoup à. lel1rs princ:ipaux Capitaines
de Fran" , cette Origrne ?'J'a rÎII
pOll r en jouyr pendant leur yic ; &
de cor/traire à leur Heredité l (7
mÎme elle pre u"pe celle du Fiefl (t'dt par cette raifol! que les Fiefs,
qui étoient pour lors appellez Bede 'PrOw7JCe.
nefices, n'éroicot pas hereditaires ;
Ous avons déja obfervé au chI' mais li l'on veue penetrer plus avant
pitre préccdcnt que Monlicur dans la politique des premiers Roys
Lcbret au Traité de la Souverai· de Fran ce l il dt fa<!J!e de la trouDeré Liv. J. chap. 1. dit que ICI ver dans les Lo ix Saliques au Ticrc
Fiefs de voient leklr ori gin e aUI de al/ode 61..
On De voit dans ces Loix SOlliFra[lçois j & il cO: vray qu'il aj onr! .
qo'ils n'étoient autrefois que dCI qoes & daos <te Titre de at/ode ,
bencfiltes & des po{fenion s dont OD qu'une divili oo generale, & une
Ile jouylfoic que pendant la vic 1 feule ddtinél:ion cotre les Terres
& mêllle: qu'dies pou voient &rrr Allodialics & a: lies qui font ap1
pdlécs Saliques.
F
!~voquccs
~rf,,,,rf,~~rt,,,t,\,t,~~~,11r,~ ~~
N
�r--
~
4t
Qll~l1t
-43
aux Tum '.AlIediall(s:
la 11J((c/lic,n étoit égalcltJ(ol défcréc
aux mâles &
3lJX
filles ,
CIl
ddaul
dts cnfars au pue & à la mue ,1
à leur ddalit aux freres
& lrurs
eofans , & eofin aux plus proches
parens. Si autem nl/U, ho,um t,uTmt,
'luicumque pro:dmlores fuerint de pallr.
na generatio"e , ipfi in hamllitatem
[u((edant.
Mais à l'égard de! Terres Sali.
qIHS,
il ,ft ordonné par
(We
même Loy que les filles étoient in·
crap~blcs d'y {ucceder j De Ter,â '1>170
S,,/irâ nu/14 port;o bltreditatil mulie,i
~eniat , fi d ad 'l>irilem jexum tot,
Territ lltreditaJ per'Peniat"
Il dt doocrqlles Yrly 9u'illl'y a
pas d'autre diftinétion à faire que
crelle des Ttru:s Allodiallcs & Sa·
li,qlllcs; ,qu'à 1'égar~ ~cs P!C~!~!~!
les femmes étoient capables d'y
{uccedcr de même que les m~les ,
& qu'elles ne [one excluCe! que des
Terres Sa liques, ,,'d l à dire des
premiers FIefs de la Franc:e.
Ce qui a été par rÎcru(ierement re~
marqué par Mr. e C~oges en [a diCcrcrtatioTl '7, Cur l'Hi ltoire de Saint
Loüys , de Sire de r"iftvill e , O~l il
affcare que cre furent les Fraocr )IS appeliez 'iali:ns , leCquels étans emrez.
d~ns les G.1ulcs Cc: parragerenc les
principales Terres , a"c~ la cronditiOf! du Servi"e Mtlicaire , &c de
conduire à la Guerre leyrs Vaffaux .
,
'
cre qu 00 app elloic Terr4 Sa/IC4 J &c
cr:ell,d: là que les plus Scr;&v aos ti re nt
l Onglne des Fiefs , dic cre mêrn:
Authcur jen dfcél: pllirque~' eCl: alors
qU,e le~ Fr~nrois curent leurs pre:mlers ecab~l!!,cme(1s dans les Gaules ~
F ij
�404-
il {eroi t bien plus à pro pos d' y ra p.
porter l'Origine des Fiefs, [upposé
qu'clle derive des Fraoçois.
Car ,'cft une erre:ur de <rroire gue
cett~ Loy Saligue: a été faire pOUl' la
fura:cfIion à la Couronnc de France,
cromme remargut Mr. Dupuy d:loS
fon Traité tOUChOlnt les Droies du
Roy, [ur les ddfcrc:ns entre le Roy
de Fran«e & d'Angleterre: , pag.
218. où il dir,
Ce mot de Lily Salique: cfl perpe·
tuel/emenr en la bouche des Fran·
foi! /or(qu'il e/I que{lton de la foc.
ce/fion d(1 Royaume : le Confeil de
Pbrlippes de Valoi s
Cou(in germai'J de Cb arles le 73el , lor{que /a
Couronne LilY (ut cootcflée par E doùard
Ill. R.O! d'vlog/mra , dt ,!,"Ii y
a"Vou une ancierme LOl' nnmmée altquc,
par laqiulle 10 lemmes ùo/ml declJréu
4r
incdpahles dc la (uccefJioll du R"Y4"",e •
l'AnJ!lo/J fut décb&2./e [es pretmtions) Cr'
l~ Coûttune conji"nù. A"Vant ce temps
(on n'a'PIJIt pomt ouy parler de cette Loy
Sal/que , m ~ tf blCfl de L'elfet d'IceLle.
Dépl.il , tous les HI (lo riel1s & lurifconf~LteJ- (}nc app/i1ué à cit rfaf.e le
t exte qui cil au Co de de b Loy S a1i'l iu )
dont "PoùyleJ m~ (!: D~ Tcrr~ Salic~
nulla poreio HJ:redtraris Illulieri veniac, {cd ad virtl em (cxLlm cora [erra: hœ rediras perY'~n jat; Enfllltte de
cette appltcation ils fo [ml tmagi , cz, mille ab(l4rJlfC'< , & l aI t deJ tTl t:urs fort
grolft.:res ) dmt ceLLe-cJ efll.J pTII10l'ale
qU'rll on t crû que ,él artict~ d~ la Loy
Salique reglolt la foctelfiol1 herdlt41re
dei Royaum1de France) ce qUI n'efi pas;
c.. r 1'011 rv~ ld que toures les Loix :Ie ce
Cude ne parlent point & ne fe peu"Venr
ent endre de III fu:c elJion d'#Ro)'4ume,6in
�, 1:
'1-mai / traittent foule.
1
l
,
• de ~4 rft er ,
1otn
Jo
{fi
1
do
partICulzerJ.
da ucce Ion
mm t
d'autant pLus
CeltH~ ml m4rll(e~e, &'
d \1
fi foUS le litre c a Q.
1
4rtlc 1 el' l'
"
quece'
.. , fi } Jire des bi"u p"trlmO'llall)(
dlls ,ce ".
,1'
1
nD" feodaux ,qui ! Qnt pO,ft edu.. CPadr des
,
J
q" et'J ce 0 er; e
f4rticulmJ; pulf "onc ,
la Loy SalIque , "uqu,1 d ,,~trts nt
'oints (7 qui futerlS red'g t '4, 'p4r ecnt
Jdu rem pJde Chlfrlerll!C~ne , ri n e~ pornt
que~ion de /a [ucce,f.oo du 'Royaume d~
Fr"nce ,mais/implemen l de p,rlfCIIlterl ,
;1,# rid/mle de l'y chmher.
,
J:
J
Us Loix de la filwlfion deI 'ROIS
d;pmdenr plus de l'ancienne obfer"iJ ~ce
que non pas de l'ù.bli!femenl pilr écrit ,
Cl' cettC antiquir( eft de plus grllnd
p~IdJ J (!l' [on mg;ne ù?cert,ain, plu,!
aUIlI.rte (7 rvmer.Jble , pour cIre colli'
qé~ d'une jmmemorial~ oh(er1J4nCe ilJ"tIio·
îablemerJi gafd~e durant tant d~ (ieeles.
--f7
r
~
"etc
'b
La IDeme
cr hou:
a'rolt
0 fcr:
.,ée avant luy pal Hottman au Trai.
té qu'il a fait deanllquo(ureRelniGal.
/i.e , cap. 10. & il Cuffit de lire cres
Loix Saliques, powr étre croDYaincrQ
de c:ette vtrité j de: maniere que tout
étoir cn Franc::. alû) à la rcferve de la
Terre S.dique ,cr'cfi à dire, Feodal!:',
{clon cre: principe.
Et [ur cela il y a deux autres re.
flexions à fair e, qui jull inent j'Heredi té des Fiefs, ou qoi démontrent
que ccla n'a rien de qommun aveer
creux de Provence.
La premiere dl que fclon c::elte
Ill~m( Loy Sal ique gue Charlemagne
bt imprimer l'an 79 ~. au tit 6z. de
1I11~de , apTés avoir rcglé les (ucrce[·
fions des biens allodiaux,parle de la
fOrle de la Terre Sal ique, cr'dl: à di·
r~ ) de- la Ter rc donnée 4"PeC la COTJdi.
�'19
4S
, du Ser"Pice .'ftJTlrtail'c à laqudle
\, Ori<7in c des Fltfs rn
on rapporte Terr;' '"<"Vero Sa /Ica
" nu II a
France, de
'd
, H edita';! Mu /tell <"Ventat , Je
ortlo diT
tlOIl
A
P ' 1 fceXUTII
ad "Vlrl cm
tofa Terrdi
H.cred ltas
rer~ etJ iat .
d II d
' t par ce t itre e a .o e
1l paroI
, '
des LoixSaliq ues , ct'cfl: a dne , d~s
plil S an €1'ennes II< des p remler~s. LOIx
de la Fraocre , que t OUS les Hetlta~cs
étoieotdi. i(ez en A lI()d~aux /'{. . Sa· s , II< q~e <cs dcrDlers
etOlent
,,
'
I lque
doonez aWc 14 co"d,t,J" du Ser~lce
,
Militaire ') Il< ocant mo ins ces Terres
Saliques. ùfi. à d ire ces aocncos
Fiefs de la Fra D ~ e étaient h ercditaircs, puifqu c I~ s fi lles [ont exclu Ces
de la fll ~ cr cllîo o d'iceux, & qu'on
n'appelle à ( Cm fucc dlîon que les
males.
D'où lient que cres premiers Fiefs
de
J e F r~ nce ont çte toQj ours herc':
Ài taires, ce qui s'obfervoit encror~
du temps de Charlemagne & en l'anpë; ï.9 8• pmfqull fit ia:jprimer luymeme cres LoIX Saliquçs.
Et ,,'dl: Cans douce par crette raifo'1 que Me. Charles Dumoulin dans
led. C o nC~i l 50. n.9. a foûrenu que
an ( ~ Longobardo! F~da crant perpetua
;'1 Gatlia , ùll à d ire devant l'an
5~S, cc qu i s'obfervoit cnltore, comme l'on vient de dire du temps de
Charl emôlgne • qi,li dl eelu yq ui dét(uj G, J'Empire des Lombards j d'cu
vient que les fiefs oqt été per peluels
ç~ F(aoçe , (l,lr le fondement de la
J..oy S~lique.
La fec: op çle rrB exio,Q eU q\le m~
me cçtt e Loy S~ljque o'a voit Tien
de eo.m!p u,o ~'1~1t la Prov eç~e ; c:~r
It,cs prçl}liqs Frf n~oi s n'oltCUper CDC
G
�,
50
"'d u
que \es 'Terres qui f ont du cote
Rhio /Il au Septentrion , mais ils
n'arriVCfent jamaIS jufqucs en Provenac ny plC:Sde là ; «ar quoyqu'll y
eût cn ])r oveo€e quclqoes Pcuplcs
appeliez ~alten .. , c' c~oit U,? Peuple
bien dilfurnt des SalIens Q Allemagne, d' où derive aette Loy Salique,
dont 00 peut ,oir les railons dans
Bouahe dans fa Chorogr ap hie de
Provtn«e, Lih, 3, Cap, 7' §, in lier,
les Saliens; cc qui dl d'ailleurs fans
(onmdit, & dont 00 ne peut pas
dooter , Four peu qu'on ait de CODngi{faOlre de l'Hifioire.
Et pour prouver (MOre mieux
acue vcrité: , c'cft qlile Iles LOIX Sa·
liques ont été faiw par les premiers
Roys de France, dll confcil de qllatrC
fpv3ns hommes, Vuifogafios, Bo,
dogafius, Halogafitls ~ y lIi~ogaftus;
51
dans leqilet temps ,la Provea~e ap partenolt en parc le aux R.oys de
Bourgoug?e ~llranc l'c[paec de Sc.
aos',CerHOIT depuis l'an 'HO. i\l{ques
en 1an )08. &: aux Vuifigots q'
l
'
1
fi
1
UI
ecolenc cs MaItres de l'autre pauie
de Provcnc:e.
Il cft Hay que "CS Loix SaliqlJe
fl!Jrea t en(uÎcc "arrigées par Cl o."is:
Chd~ c bert &: Clocai ee,que les deux
derniers Roys de F ran ~ e dloient
auŒ les M"îcrcs de Provence.
Il c~ vray au lli que l'an de l'rnurnaClan de N (he Seigoeur
8
Charl~lDag~e OC pub lier de nou ;:a~
lrCS LOIX Saliques, lDJ is il cil remarquable auŒ qu' en Proyeo a:c Ilectç
L?y Saliq ue pour la (u c~dTl o n aux
FIefs lIonc:cra ant l'eHluG on des Filles n'a jamlis été ob[crvéc ; ur le
Fe~ v:rc
au
Trai~é
d(s Fiefs
&: de leur
G .. , - . ' II
�Sz
origiRe, examinant la r.aiCon pour
laquelle dans les grands Fiefs d Allemagne, les uns fcnt malculins, Ic\
autres fetbinins ,dit que dans le pays
qui dl au delà du Rhin, cn a fuilty
en la polfdTion de.s Fiefs de ba~te dignité la Lay Salique, Clue Ion nt
doit nitr, dit-il, être ebgtndrée en
Allemagne, & €ellly de déçà le Rhin
II gardé la Ccurûme GaulcJfe qui admet les femmes en la fucceffion dn
Fiefs: k il adioute ces termes, Lli
CornUS de Flàndres. de Cbampagne , dl
'Pro"Vena (7 um infintté d'autres, 'lUf
leI FtlleJ berttiertl d'iceax Comtel ont
forté par mariage tn (lalltuJ F~millt1,
en font dC! exemplh certarru.
En tiLt les Filles ont toûjou(1
fu~cedé en Proycncc,& il :l fdlu que
par un Statut particulier pù!)lié eh
~47l.& le 3, d'AoOt pOlir ex cl urrc lél
n
Filles des fuuenions, lors qu'dIes
v lennene en concuu s a vcç les m~ld
cn la fuc~dlion ab Intel' tt de leors
peres & mercs j cc qUI demontre que
jufques alcrs elles (uc:cedolen, égaiement, [elon l~ dl(po(ition du Droit
Romain,qui fait le drOit wmmUfl
de Provence, & que dé puis 147Z.
tlles [ont aolli npables des fuclteffions tefl:amencanes & ab '17Ie(lat 1
lors qu 't\ n' y a pas des mSlcs, ou lors
qu'il ne S' Jg1C pas de la fuclreflion
des a(eendl[l(s, & ce Statot general
cromprend aulli bien la fuuelTion
aux I-'iefs que ,elle des 31.hres bien~~
cc qUf' 1'00 fera voir dans la fuite.
Ce qui cil fi bien veritable 'l' e la
Proven~c qui n'étoit anciennement
qu'un Fief des plus imporcaos du
Royaume d'A ries polfedez beredi.
taicèm cnr par nosComrcs, a dl verfes
�H-
,
~ de maIns à c1u(e de I~
lou clung
'II
comme recnu·
l1i des FI cs,
f~trce Ion d
dans (on B Ili.aire
ara amli S
que
6 cn ces termes:
de Pro,en'~ pdg 4 t~' dt Cr/tilde /4
On Il "Ptu q. /lU mo"j
1
' 1 1 trolt foUI e S,ept ,
Pro'1llllC' qu 1 IT
, d
,
s tomba fOUI/a ",am t
Jes Bourg IIll"on , '/(01 Ch retrell
'
,
CloYI1 qUI fut premIer,
de Fd le d~
"rrs Il' par Permmg ra
.
p
1
'D b nI/aIre elle parvJ/Jt e~
LOU)'1 1e
t 0
,
,
J, 80.on premier du nO", ,fi l1 dt
11I4111J li.
"
, d .r;
d
J' 'rJwut nlil
'1 cm ,olt
']Juntt, Corntt Il n
'".~
deCbilr/emJg nt , En tlO pfm e Im~ 1" au
moyen de Bertbe Fille ulJique ,de Boz.on
ftmJ /. S',I en !IlU( croire, a Eflunne
Je c,.,fig114n dernier KG)' d Arln, eUt
, bfut e', m ,inl d'un '1\aymmd fiLs de
cc
Ger;trd Comte d~ 'P~llierI, iJ..yatTleme.
/1J~nt , que pd.r Je mari .. ~e de ~oulce d~
Ct/bert premier COlJJte SOU"fJU4m, flm.
fl/t dl RIl/mona ']Jertl1{.tmr , elle
°
1
I"t
'H
'dewrl"ë dilns la maifon de Btff'celonn;
d'Arago". l'our la cinquiéme jOf!.
que p4r /ç mo)en de BeAtrix litle, de
Ra)tlIotJd dernlet' , de La .7I-Jarfln d &11rago t) ,tlle parl1int fous La àotlJtnatlon
(7 S (lgne,./le de C"arles (rere de Saint
LOUlJ, (TI la pre mie, e .71-1 alfan d' .1n/ou,
Fmalm:ent, que pa, le teparfjtnr de lean.
ne ( aptés toutefois 4')1otr pli/Je par les
Saptrel & Commandement de qllatre
al')l"S Prince, ,,'Hongrie, de Tarevte,
de Ma;orqllt (7 de Brlmfuicb , Mari!
a/foc. pm (Qrtl/!1e~ de cette Reyne infortUIIÙ) e/Je alla fondre (7 retomber en
/a flconde Maifon d'VitljoU, m /a performe de LOllyS fils dll Roy Iean , '1,/ellc
'Vou/ut adoptlT, jans mettre en l'gn,
de compte l'adoption de leanne/le en f"'·
"Peur de Lou)s troifiéme fiLs de L o.uyr
[tcand, & encore_de René, au~ue/ cil,
la (onfîf[IJ4.
&
�sI:
qu'en I)ro r nce les ~ 1 1~s
{l
Ics de Ci:~tre l~c e IOn,
b
étol cnt capa
ance: cel ne tUt pas
Ile me fme cn Fr
b(er,e j CH de? lors
10ng-ltIDPS
fT
d
\
'
D"u Vlcn
t
ermis aux poITc"rur$ es
P l . ~A l'
'lu 1\ a
d 'acquilcr du ServI e '1 1FIC 1ses
~\Irruy
taIre pa r .
, les femmrs ont
. ne
• la !u(~eHion aufd. Flcfs,
lupa b\ cs d•
.
1.
aux
le
parriIDonl
&
a
'
C
t
Ile 11S or.
, lienables , Ci:omlDe Ji dl r'IDargue par
le Pape Innocent Il 1. da~sfa Deerreraie au Chanedlier de PHIS, rappor-
au chap. LeBI ().trà de Arbierit,
.
,
cn ces terqJcs, qUIa t.tmel1 ]uYfa co,,/1It1udmem ilPfrob4tam qu,t. pro Lege
[er'P,(ur ÎTJ p.rubus Gull/Cams jœrlJ//I'pucelltl'll(s ln 5ubdrros 1"01 ordil1a~ram
Jurifdr8iol1embabtre l'IQfu,rJrur, &a:,
Et de cre prin ( ip ~ 11 s'enfuit que
par la Loy Saligue ees Ficf~ de F~at)ce
ta
écoicnt hcrediraircs ar c, l'exc1l1fion
-
des
f7
des filles & luoodition du Scni,Cl
r-. .lilt irc j & del 1 rs qu'il a lé pere
OJl' dc c vlr à 1.. Guel le pu autrllY.
les filles "nt etc capables de la {uc.
cdli oo des Fiefs cn Fran e , & pa
creCte r~d'on ees m&mes FIefs (ont devenUS patrimonIaux. puiCljue l'Eilat
ô;. Je Puhllc n'y avoient plus aucun
intere (l; & qu' cn PrOYl'ncre 4erre maxime n'avait pas lieu, les fillrs :ay a nt
he fOûlours crapa bics de fucaellion)
fi l'on excepte la limitation du Sta-
tut de 1471..
Ce que l'on YÎent d'ob(erver De
c:oncrerne que les petits fi efs ; ur a
l'égard des grands Firfs que les Feu.
diaes appellent, Fetl d~ regalia J 'lui
étoicot les Comtez, DUClh ez , Marquizats J ils n'étoi~nt à la vc ncé que
les Gouverneurs de quel que, P ro'onres & Contrées, qUI n'etaient cxerH
�,.s
ar (ommiOioo; & 'loi nt
que P .. hucdiuires que long,
{oor deHoues
tempS apres ,'mais de plus, le COb!.
.
, d P OfenIC a ére des pre mien
tel
l' f
'
';rcs ', cc tllle:
00 era YOII
Herr d 'tt..
"}
aa Chap. 4·
(CCI
l
~~~~~~~~~~~~~~~~
~tttttttt~t~vvvt~ttt
~~~~~~~~~~~~~~~~
CH A p, Il 1.
Ct ,/efl pa! EJ ugue$ Caper qui 4le !remÎtr
rendll haedl/ 4irel /'1 grarJdl FlefJ
qu'on appelle Royaux • &' u/" ne
( ..if nuLle c~rJ.r;'lllerJce pour cellX
de Pro"tlWce.
C
Eux qui nc yculent pas quc les
Flef~ {olcnc. hcrediraires eo
Provence rai[onnenc de la force.
les FIefs n'~roieo r anltiennelDcnc que
{impIes bcncfi\tcs donnez a vie.5( cn
u[ufruir. fant [eulefDent fous la char.
ge du S~rvicc: Mili taire,
C'étoic la quali,é dfenciclle des
fj,!s lor[que la ProHo,C étoie [Otl~
H ij
�60
la domination de la premiere Rat
6t
dans e Chapitre que cc n'dl pu
des R. ys de Fran c, (,( de la fectonue llugue5 Capet qui a Introduit [' Hed\.puls Pepin Jufq~es :l Louys li!
redit des rlefs 1 putflu'J1s étoient
. 1 1: ~""ent a prcs le dceez du
IlCledlt.lirC"s fous la Race de Charle10 e UIl 1 ,.....
".
d'
quel Buzon a cIe hlt Roy Aricl ma"ne , c'crl a dire dlns lin temps
o
P
dans le m~mc temps que le) ~IC~I auquel
la rovlOec
etait un '
.; a la
n'étaient que Benc6"cs donnez a YIC Couronne, & que par Itonfcqucnt
lorfquc BIlLon fut cln Roy d'Arles
& en ufufruir 1 dont ny luy ny (CI
{uC(c(feurs o'ont pas crhangé la quali. il trOuva que les Fiefs étoient hercté ,6.: n'ayant éré reodus hercdllai. ditaire~j & daos le Chapitre {uivant
res en FIancre que par Hugues Capce on fera voir que quand même Huqui regnoit l'an 8.97. dans un tempi gues Capetauroit introdUIt co Franau que lia PrOTCoc:e était {eparéc dij ce l'HcredltédcsFlcfs, ils étalent heRoyaume de Franlte l ';t~e Herrdir.c rediralres & en commerce en Proèrs Fiefs nc luy a pas crc communI· yence long·temps nant Hugues
quée, 6.: ils ont tonlours con{ervi Capet, & que dépui5 lcremps qu' il y
(ette premiere qualité de bene6ce a eu des Rays d· Arles, ,'dl à dire
dépuis Bllzon il ya cu des Comtez
& d'ufufruit temporel.
Le prio,ipe de ce raifonnemcnl hereditaires en Pray encre , de mËme
dl faux 1 & la confequenl!c de lll~· que tout le reCl:e des perits Fiefs ' y
~êlDc ; ur, priMo 1 l'on kra voir ont toû)ours écé hcrcdicairc$ j &
�6Jo
onderoeD' étam ' tablis, il
cel deux f
d
('
' C
le principe u raI onOe,
s cn Ult que
l'h
ux qui, robantnt
cre,
ment d ccc
1
•
dcs Fle fs , cft faux, & a coofe,
dIte:
,ore: plus faulfe,
'
1 1
quenc c en
Brodeau fur Mr. oueten ,a ,cttrt
. a (oûtenu que: les FIefs Ont
C . n, JJ
'
F
d
"ctcreD dus hereditalrcs en , ranie
1 .
. Hu.ues Capee , & 11 a lrgut
pUIS
b
( ' ,
pour le fondemene de on OpInion
PaCquicr au Lib. 2, des rccherlthes dt
, ,
d e 1a France cbap, 9, & 10. hUClherau
Lib. 1. de l'origine des DlgOltcz &
Magifirats de Fran,cre Ithap. 6. Baq,utt
au Tiail~ des Droits de Franc-FIef!
chap. z., n. 6. Coquille: ~n fes Jnltirutions w Droit Flançols cha p. deI
FIefs au commencement pag 46.
Et il aj o~ te qu' Il y a pourtant
beaultoop d';luthoritez contrair~s ,cQ
ces terllles. mais 'Mtre cette oplnlln
1f3
mmu ntJe tOUI nD.! Arlthturs Fr"nfolI;
to
. d
,
'1\DIIIUard m n b'(l0rrt e .!Me lin
P"~ 16,. (;)' 164. pro/l')Je p'" ,xtmp~1I
r
ut 1.1 prmmre m(ltfullon (}/' ortgme
~fI FU!I htredita;rel en Frilnce , ef!
Jong.am?1 4"Vant Le Reg"e d' Huguer
Cilprt & [O'U LouyI le DebonnA;re (?
Cbilrlu le Ch/lf#"Ve ; ce 11,; /1 heu p4'",
rti/ltment e" .Altemagne. De m'me RI';
gnault en [on bi(loire dl t ancienne pilli
Je SoifSonJ pAg. 60. Anton. Dadinus L,b. de origine (elld. pro fJloribu,
GilUi.e. cap. 1.. in pr;nc. (}/' fine. &,
cap. Ir. M. Anton. Domi"ici de ,r,ero;
tilt. alloaio. cap. I~. num. J. (}/' feq;
CiJfeneu'V t trJ la CAtaLogue Fr""fDtfe.'
cbilp. 16. num. "
De manie:re qu'il faut naminer
laquelle de fcs deux opinions dl: la
phas Tcritablc J & ùn fans doctc la
�6f
64
.
u'il f~u( (\li ne da It
dernl ere
'
1
,
des AU lhell,s:I \',rl\ 17 par
fens lucme
.
"
fi
~U pour! li cr Il qee (c
).il, BlU d
l '
"
pct
nUI a l e premIer
H gues v a ,
.
ies flefs hC ICd llaJleS cn
de rcu dre
. ar Il n'alle gue pour elle
Frao ce .
rCIDl ere opinion 'lu e B~quer , Par·
r
, le [l, e{idcnt Fau cher , & Co.
qu ille.
. ,
QEant à l'aurhoru e de n a que! 1
il dit que (es beril.tgo (eodattx fl~1
t~"'tJ pofJr!fi~II} 1 ft" el , m !fll• J t7
Droiu III1f1/oll/lia;rrs , p#ur raifon deJ.
'l,uiJ on r(l ttfiu dt (aire r#)' &' homm4ge 1 /r[qllrls ont été domm.. par le~ pre.
1I1urs Ro)l} .$ lire fet,lemmt , malJ pAr
[u(uffion dt temps , & prmdpalemenl
pl~dant le Begne d'Hugues Capu It1
Ftt{s {/jrent fait J aOIll .. rl;aux ~ hm·
~l!ler
J
J/t.JlTtJ,
Les termes de crée Authcur ( prin.
cipalçmtnl
ipalement (7 plfr fimelJio" Je temps)
de montrent a(~ z que lOrlglne da
l'hcredil c de s Fiefs dl: plus an ( lennCl
qu 'Hogues Capet : ur cres tcrme,
prtrmpalement Ju{l:ilient qu' dl Ctoient
aupOiravant Rercdiraircs, & (Cs au[re~
termes, par {t,ccef!i~n de templ J le
prouvcnt en\tole mIeUX.
Il en dl: de mêrIle de l'aui horiré
de Pa~quie~ ,= c~r aprés Hoir dit qu e
les FIefs n et otent qu'un ufufroir ,
il a] Ollf e ; Dépui!, comme toutes ,/'o/e,
par long ujjf,e de temp! cbang ent ~t fau,
ce! bemfi(eJ ou Fie(! fi firent pe.rpetuelf,
prena nt cette :JI( tH/~ IJ , parlant des
François) grand 4"VJIU Omnf [OUf 1"
lignée de Cbarlemagne , &- 1.J p" (:/'
faccompb/fe ment [-U I I~ "Vtnttë de
Capet.
De là vient que \t'cll prinG:ipalement fous le Regne de Ch~rlcmagne
1
�66
67
élé htrrdit:lirc$
lIue l (S Y ,le font
s
•
rv/{s. rD.1is il oc dlC pu 'lue \te 11I1
,pat nml'nuux , <Juoy nue
(elt
CCII,
,
depUIS Hugue C.lper tant {cule.
1 plus aile! mIe & pl s genc,
"
menti & quant.l Mr, le l'lefadent
turne tU
,
C
cR
gnrdHugues
apu
,
Flucher que BrodelU dIt d'4»otr fOlira 1e fou sl
.
1
Celon la pensee de Pa{qlllCf, aqud, ftnll '1"( ceUt Be,e t/ue des FII/I comle lignee de Charlemagne a rrgn!
mtllfoifOUI Hutuel Capet 1 il dit COUt le
'l'nement
co
Prol'COC-C
dUla",
,
cronerair c.
f ou,er.
de
127, anneeS )llfglles co
'
[
De maniere que de !tes quatre \
l e pa~e
' J"
l'anoce 879. gue Bo zon fut C li ROI
authoritez allegu ées par B rodeau
'c:!' Arles ' par le CODci~e de ,Manul! pOl.lr faire voÎr que Capet a c:tc l'Auprodle Icnnc: D'ou Vle?t gUI theur de l'heredite des Fiefs, CoJOI [que la Prol'en(~ fot feparce de Il
quille n'cn dit rien j Faucher dit le
Couronne les Fiefs éroiftlt dé):! he, croneraÎre j Pl[quicr & Baquet a(CorHdiraircs • & que ny J'opinio~ dl dent que (1CCfe Coûtumc avoir (1oml~a Gl'CI y elle de Pa{quier n,oDt
mcn,é aupalavane, & qu'die ne fut
rien de cr nrraire a fette propo{jrlOD, établrc fous Hugu" Capet, que
COCJuille dit yc ri rablrmeftt gUI
plus generalemmt & avec de plus
les FIt!' d'InJ I(uro,igine n'ùo;ent don,
forces racines,
nt .. quO a '11 '( , &' 'flle darJJ 14!II;tt i!t
Mr. le Prdidene Faucher que le
font de'Venur ra/rrmoniaux J & fj/l'Ol FeYre dans Con Traité de l' VCagedc&
tn t'lit dtfpopr pllr trjl.mtl'il t!P' mlr/: Hicfs ,appelle {prant,cn l'Antiquité
1 ij
�68
Fr1n croife, tres-ju,di icu.x , p~ne
trant & fiddle cn 1HIllolre gu JI a
f.Ît de la Mai{oo de Charlemagne,
imprimée à Paris en 1.6~1. chap. ' f,
pag. n fait yoir l'Onglne de~ l~uc!
& Patri,d, & co la pag. 7Y. Il s Cx·
plique de la forte , iJ.!lant aux, DU~I
(5' Comtes ils (ommll1ceront el a"pp"
tdurbortlé 1u';/s t;ent1rnl aprés la m011
de Cbar/eJ le CbaN"Ve , datJi /equll
temps la ProyioltC étoit à la Cou.
ronne , Jurat1t la minorit'é de Cbar/Il
le fimp le , car cb"çun rn fit [on beri.
tage comme ja étoient les petitel
Terres donnhs 'Il,e L'on appeLloit Leodes ou Leges, tellement qu'Huguel
Capet 'Vmant à 1. Couronne laiffa cb".
,,,n tn fa poffiflio ••
Sous lc Regne de Charles le
ChauTC qui' regnoit en \'ao 87 y. la
Provence étoit à la Couronne, puis
69
qu'elle n'en fut (epuée qu' cn l'an
879· goe Bozon tut éll't Roy d' Ar 1 s' & ,ependant Mon(jeur Fau,her
aŒu're que /cs grands Fiefs . étoi,ent
hcreditaires, & que les petits FIef.
J'étoienr long-temps auparavant. Ce
'lui cronyient même à, Ire que, Paf·
guia &. Bl,'luet ont ,da 9uc: 1 heredire des FIefs avolt prIS plus de
force fous Hugues Capet, malS
qu'elle avait éré introduite longtemps a vaot {on Regne.
Du Tillet en (on recüeil des noms
des Roys de France «hap. des noms
& {urnoms des Fran~ois; dit la
m ~ me chofc en ces te rmes: §(.u4nd
les Fief> lurent {aits bmdittlirer &' P"~
trirlJoni4/1X lorI de la feco 7) de Ji(née des
Cb"léenl. &' 'lut la Noble!fe ft 'Vit
tlffurée dépuis l'arJ 9 00 . &> fur /4 fi"
de 1" [econde ligl1ù 1 la Nobleffo d'.
�7°·
Fr."ce ,rit Ji,rnouJ 1" p'u[part de 'rllTl
prl7J(1p"ux Fufs • .. '
.
Seb~tlicn Roudlard cn fon hl{loire de Melun pag. 173· dit que
c'e[Oic une erreur encre les Fcudillcs
de dire 'lue Lochaire fils de Louyl
le Debonnaire, ayc rendu I.e premier
les Fiefs perpecuels , pUlfque COQ
pere noit Irommencé devant luy i
& qu'en Comme cout ,c1a s' dl: f~it
long - temps nant le Regne. d'Hu·
guts CJpet, duquel neanmolOs par
une crop fupreme ignoran(!e le vul·
gaire de nOs AnnalI(les atcribuë Il
premiere origine & intlicucion dei
Fiefs heredicaires.
Spclman imprimé à Londres CD
1626. de ComÎliblis in/triorum IttatUrIJ 1
die que les Comecz & les Chargel
illullres font devenuës feodalcs 1
c' eft àdire hercdüaircs en Allemagne
III
T
71
fous le~ Odtons & {ur la nn dll
onzieme {iclrlc , & en France (ur la
fin de la . Race des MeroYlng1ens •
pante qu alors les Comret croient
renduës he rc ditairtS ; & quoyqlle
les Oe(crcndans de Charlemagne s'y
oppoCalTenc a(fez (ouvent , neant_
moins 1. plu(part dcfdits Comte!
conCerverent leur Heredité, principalement daus les l'rovineres les plus
recrulées ; & enfin Hugues Capet les
Jai(h tous joüyr pai(jblement de crette Hercdité • en I!es termes, Fttiddler
"pud Germdnns cœperur;e fitrr Comlll"tltt
& illu~r;a 11I1mera /i;b Orbon;bus &
fob fine XfI. fUI/li ; "pud Gal/o! "Ver;;
fo~ ex,ce(!u MerO'l1Întt p'rpis : rorr enlt
trmn la", fplendllrt F tg'o po('tJriorll
lJuidam bite in"Padcbant bltredltM'iè :
& liat à L_ro/irJis 7'ril1ciprbu, /reéli
f ler ;'!,/( (ffint , nonnu/tl ttlmen longl
-
-
�71-
"s
(OI}fimJs diffit, "npllr? r((inehan, 1 que e~ gr nd Fief. (oot d~Y(nus
aemllfll Hugo Capet/l s (/lm adeplum no· he:. edlC~" cs long - temps :lpl() les
. rv #&n"", nO~;J benefclfl {lali/",
perils hdl.
'Vtltr '\'6 ..
.
fotageru , '1)/I(atul (7 ,Co mIta lUI ,
Il n'y .! rien gui prouve mieux cre
mtlXI1l1aque Regn; OtJici4 ITl (eudo rI·
que dit Spclmln que c'eft fous le
tinenda Magnaflbus permrjiç, bornag" R egn e des
adovlnglens qu 'on
commetl fliC à rendre les Gouverne_
ab iJ{de/IJ accept o,
,
ECho' remarquable que ccc Au, m (fi) hereullalres • & à ne pas obor
theur fe {crt du [erme FeuJales POUl flt!:llemet)r aUI 0 drcs des Roys, que
trJ
prouver qo'il~ foot heredi raircl ,
(omme {ynootmc, avec cet autre tCI'
me b.mdirarium, comme il paroil
par cre qu'il dit CD la pag. J 31. {ur le
titre diatribe de Ducrbus 1terumql/1
o/Jlur de {omit; bus : olim nome" Offi,
cialt, dtinde bonorarium , mox Fmdall,
&' h.ered,tarifJm.
Le même Authcur au méme Li,
yre en la pag. 2S9. col. 2.. fait il
m~me obfervatioD & la differeofl
d(s grands 3c petits-Fiefs 1 & il ajoÎlfI
qUI
crerrer Aexion hlltùrique t {caoir
que c'dl al ors que dans les Lettres
l'Heorrs qu'on expedi oit • les Roys
f,lIroient des i[l)p rec~tioos ~oncre
(eux qui ne voulolent pas obeir •
voyant que Jeur aut/lO rilé ne (uAlfolt pas • & cr'cft cc q'Je le Pere
Mabdlon a prouv é par les Leteres
Patentes de Lochaire, Louy s, Charles le Gros, Charles le (im pie ..
Louys d'Outremer, & autres de ~et
te qUilité) au T rallé qu'il a folit de
K
�RedipJITII~ti(a,
7f
LIb. 6. Corol/. -4:
DIt/m uJ m LIb" J c"p. S' n, '9· M"
rOlltll!,IOJ 1 (~es
iml,mque . Carollncl
7f
",1.II.1a • CU;I'J rti el (III?.',' (>.lfI ,ml
{upa/of/bui Cb 'rC I I
i"
C.lrai, (Imp(tCIS '3 f Lu JOll/CI 7 ,', 'Ji" lri/ll
1 39
1 prtCIfI"1JIJ,,U r."Ùr "Jos fu,JJe. C•.
Gtrbe!.~ RI! (lU. 'lU /dI< ,JJrle (.bwrt.,~~
"0//1J6 (amI" altquatldo ad/}//JI4IJJe , kl
1
de LotbaTlo. LUQoll/CO &' C/lroh (rai!' 13 j. I~Qdull'J qUI Je l\(g tm ftrtb ,H.
Mr, le l-evrc
· .01131, ~ItC dcs F le fs
Il''(lIlliJ pfoblf/lllll t~ , n . .20. 1Inum I!II
&: dc 1cur O ngitlc • Llv , .
1 pag, H.
.. arltrt /"11.1 ,,)tfl)pè Imprecatlonu~
ufom à Caro/miS ",agis Irtq"tnIAI.~ dIC qu e cette HcrcdlC c de Duch(z
&; Comtez enoendra. celle des D .
flll fltregn Ante CAroloflmpllCe (/lm lao· e.
' "
u ntnces j &: IDeme
on
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del~
faIt
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.
a Ir
gl,ente ReglApo/(~au Ad Ill" urmul,
ae~ pems F}cfs qu'on appclloit
f Jélllm efl en'Ifr.!,; /lm ; "a1ll Muea R,· que
B4Iujicl1 , ont ete les premier qui ont
1:"1fJ l "'PIYlJI M anda flfq/l e execlll;oli
ère rendus
. hered It:llrcs ' parc e que
dUf),J"d,mdIJ foffimbat Rtgla I!lIthOT/o
'
! e S.erv lere pedonncl qu'Ils erOlent
r.1f, 1It'lI1(/ rtJ ,tlttlr Je habebant Jil
oblig ez de rendre • aY'nt
• • cr e ItonC4'aln (tmrlice , euiul jugU/11 tXCII/(1/
.,eru cn une: rede vance pecuniaire
I/,!I(i fullt 'loIIIlI#l/i ptod" , les '1\egioi.
' •
. ees n'e(lai en t plus ml'1 lIalJe ,mll",e fofrtp to . arque III'1 J ill(Ulllpi eres beoefi
res. mais (uj ecs (eulcm(nc aux redt~.\tmpli CO/Jfortium addunù; t Ime tl!'
,,-llilbitum efi f~p;,jl quam anteà imp'i' Ya?er,es qui leur c[Oient imposées; ee
~UI 5 o~(ervoit en Pronnerc • comme
cation.m auxiltHm lui Regi" Edifia pro
11 parOH par les Albergucs & Ca 'Id!'
(a~ - t'
1 Hi ,
.. ,.
•.
1)
�r
en donner une preuve pl ~1
'qoe 6c moins dl(put~ble • Il
2ute ntl
"
,
fuflit de flire refl ex IOn a (te qu tn
dit Theganus if' geflrs ~UdOWCl P,
rit.
mais ayant que den ra;>pOr.
ter les termes, il cft bon de f'rlYoir
<jue \te Thegan~s ét~it. Choreve[qUt
de Treves, qU'Il 'l'Olt du tem ps dt
Louys le Debonnaire , q~' il a cl!~i(
fa ,ie, à la referve des trOIS dernlt.
res :Innées de (on Reg!)e , D'aya nt
éa:rit que juf<jues cn l'an 837·
C'étoit DD Prelat de grande Yer·
ru, & il aécrit la vic de c:ét Empt,
reur avelt one exattitude Gngul ierc 1
YJagis rverè quàm eleganftr , dit
VoHius de c:c Prc\,it au Traité qu'il
a fait de HiflQricis Lati"is, LIb, ~,
cbap. 33.
T heganDs dans cc Livre de gefù
LuJD'lI;CI Pit, tif. 19 . dit de luy 1 iD
POUl
1',
77
l "~llr ut a rlte flU in 4mi'luiJ
Lfh,/I • Il cc , ~ m, icr1JTs t""'p ~"bUl au-
I jnf"m
fi . VdllJ R'.~" ,!/I.e erant
fil CJ' "VI (5"' rflta'PI (iJmb,. J [UII
tr.Ji/da. (JI' ea ! Inp.(uffiones finlpiter'l aI ur perpetu.ll tradUit • U' 4/Jnuli
fit impref/ùne (um f ,bfcriptione m1nu
propri.t robar.t'Pit .
Mr. le Prefident F~u her en (on
Hdloire de la MaifC'n de Charlemagne, fol. 1.61. rverf. de l'lmprdlion
de P.His de 1 6C I. connrme cette 'ftrilé que (!'ctl Louys le L)~b nnaire
qui le premier rendit le ~ Fief hneditaires & patrim niauxi car 1 (embic qu'i l n'a que traduit les termes de
Theganus • ce fut luy ( dlC-il ) parIant de Louys le Debonnaire, qui
prl:mi er donna en Fief heredi taire à
fes Gendar mes les Terres qui
af ai At été à luy ,fon pere 1 a yeul &
dttU1lJ
�78
bi(~yeul ,&: luy co oétroya Lettres
[edlces de (00 Cachee, &: (igncC! de
fa main, qUI pollible dt l'O rigine
de oos ,Fiefs heredtcaires , parce que
noUS erouvons que de (on eem ps ICI
Dignitez ne l'croient pas , & ~d~
s'aC(ordc aulo a Hcr cre que cre mêo1e
AUlheur &: les aurres ont die que ICI
grandes Dignilez, \tommc Ducrh ez 1
Comrez &: Marqui zlts qui n'éroicnr
que \cs Gouycrllemens des Provin.
ces,o'one élérendus heredirairesquc
Jang-temps aprés les petits Fiefs,
11 efi donfques (Crrain que Ic!
Fiefs éraient pcrpetuels &' ;" fml'
pitrrrJJI po!lê!Ji~neJ du temps de Louys
Je Debonnaire qui regnoit en l'an
81.j. avant que la Proviocre fut (epa.
rée de la Couronne i et qui ne fur
fait qu'cn l'an 877, &: àu même prin.
ctipc ii f~ut (on~lurrl: que les Fiefs de
79
PrOfence (ont aull. perpetuels &
heredtcaIres,
Il cft Yfay que Mr. Bignon dans
(e! ales lur
Mar uJphc , L 1"Y . 1.
•
[hap, 17, Interprete d'une autre
mJnlcre fe palTag e de Th ~ga n us &
Il Ja que dans cc p4fT~gc JI 'fL 'f "
" d'
n c [ ait
mention unc
" donnatlon en nature
de Fief, mais en narure de propre.
/JO/'l
r:.d
, III Bwe{illu/11 (eu fT) Felldum , je
I~ pr~prtutJ1 i & pOur cret effet Il
remarquc
que le Prclidcnr F~uc het
. il
sc trompe en ecs term es Q
,
' ~U~
~4I11e" norJ rtél" fatCtflH dt 730uficlfs
muUI!.'f, Cl' prltter AutboriJ mrnftm
:/u,tiorum fucctffioniJ & proprlttatis
Inde deduClt O"grntm antiqH1t. LIb.
8, Chap. 18.
Mais actce o pinion cO: reflltée
dans le Iournal du Pal~s ) Tom . r.
pag. 2. 84' & crondam néc par rAma
l
,
�So
i s'en dl enCuivl , dont on fera
qu . dans la CUlle ; (!omme CQ
JDenllO n
r.
mes
tdc!rbll1
J Uil, ne foot
cet
er
>\'
d
'
If cs 1qu'aux
Va(laux, e cnCŒlc
prcpre~ utre terOle , pofrffiones
que fer a
1
• fL
• terlne des hefs ,c mrue ll
qUI Cil un
.
~
e en cer endroH.
Cil pcou~
. d
G.!.Jand même 1'101 el preul lon c
Mr. Bignon {erol r "erllable on co
.
011 deux fon(equences rtr.UI·
tirer
'l'Il
quabl es . La pre miere ) qu 1 n en pal
par
..,ray que tout cc .qui, dl donne
r1'd
.
Jes ouverams n'eroH pOli e c qu CD
nature de Fief) &. que pa r eunCe·
'lucnr tOUles les venltS & alliena·
tions faires par les Corn! cs de PlO·
vencre des donn:uions faites) aH!
les termes de Sucee/oribus qUlbufwm.
que) cr'dt à dire uoe poiTctlio n pCI'
petDelle , !tomme dans le texte d!
Thcganus) oc [Ollt pas polTedez CD
nal ure
"
nature des Fiefs, mais cn nature de
propre, Itomme (ont prcfque tOUICi
les Terres de la Provinlte j Ile que:
1'00 dcmOOlrera partia:ulieremenc
dans le Chap. 1.0.
De plus) cc parrage ju!li6e que:
Louys le Debonnaire pOlredoit HI
Vliles Royales qu'JI donne) nOn pas
COOllDe Roy de Franu) mais hercdmircment du chef de Charlemagne:
{on pere' , de Pepin fon ayeul, de:
Charles Ma~tcl foo biCayeul i (cqui
démontrerolt auili l'Hercdité des
Fiefs a vant même le temps de:
Ilerin & de Charlemagne.
On avoit dél3 dit que Brodeau fur
Mr. LoüeC avoit (oûtcou que les
fiefs n'étoient hered itaires que dépuis Hugues Capet) & qu'Il s'étoie
fondé fur le feotimcot de Coquille.
qui n'Cil dit rien, (ur crcllly de Mr.
L
�8!
t.. Prcur.d cn 1 Fa ber qui dit le oon.
w
.
(or le (tOllment de Pafqulc!
lr~\t~
, qUI. ne d !' fcnt pu
B
q
& de a nt que n --}tre d'Jle' cl cs F'Ich
(
~
Pre c~( ' dépUlS Hugues Capet,
C
a comment
,
'
.
.
(
ofcol
tr cmc qu clic ~VOIt
~ ql.ll upp
ccl Dg-tempS auparnaor.
~ m1pe O
d' .
,
ue~
Mais il faul
eMOI~
e!lUH~ cctlC
AuthorÎr ' p:u le (cotrment II. cmc de
Brodeao, lequel dan~ un O,uvragc
o!\edcDr & mie.u I mforme de Il
JI ité c'cfl à dire dans (on Com.
Te~
,
A
cl P .
eot~Îrc fur lQs CoutulIles c arrs,
III
9
,
,
, • • r J:
'
Tom. ,. {ur lemot Prt"Pol t l:4Ylconlfl,
a fcûtenu & a plou,é ~t1C les Fidl
étoien~ heltdiraires l'aD 666. & Ulc
prouH par u~c Auth~(Ïtç authenti.
que dud. Ge.d-c ; ce qtU prcnut .pa!
coofequent à t OUrci les AuthorltCz
de ceUI qui ont éuit d~lls les liedcl
fCltulcz ; Voic:y (Cs ~(rm(s , Arcb4/1l'
83
6Jllid Comte Je Paril . & «,,;rt 411 Pa-
l.,.
l .uI JOIII Clot"~;" Ill. r,}\,/fPIJ
66S 'lu; l~ "pp'[li Prœfeaus Rtgius.
pJr P"p;r. M.J/fo • Lib. 1. Annal. ih
Clo rh r. (1[ . ,1 d~'J"" J l' Sc/if
1(lre-D.lIf1: Je P."I l'H~(/~l des CGttftel de C' .. r;J , ~Ù ,(1 à prlfthl l'H~{M
Dieu, (S' lA Cb"pelle deI fm{mtl C~",'e!,
qui e(J l'Eg/lfe r"rrolf!i.Jle dt S";'1I
Cbril/llpb/e , a'Pee le JlIIl~(e d, Crmi!
fur /ott "rne ; le Titre de ItJqurlie D~"n~
dOrJ e(l cité par F"""i" en l'hlflolre le
Na'P.rre Li1l. ~ . pag. IJ.9 & '40' &
DubreiJ,ll [.1"/7. 1. deI Antlg";rè t, Je
Pari!, pa!. 8). & e(l tI"17[crÎt / ~u t tiftie, d"nl le ~et;t Pa~ora! dll Ch-fifre de
t'Egllfo de Part' , Cb,mJ H. dllllJ /e
même Pa(ioral , Chrirtd 62. er 63 {QI.
70. 1/ Y " d,ux Titre! de Steph,mu!
Comte de Pari, (;}< AI'IJ.lltrlldi! Comtele
J'-' femmr {oRI l, R.egne de Cblfrltm .gne •
l ij
�,84
J'1I11
dtfqudl (~nt'tnl /4
ss
d6nntltion pa,
r lU au Cbapilre d6 la Terre Sur,
en , "
" 0
en Brie anno Il. J~p~rl! OlDlnl
Il . Caroli
GlorloflllDl
A ugu nl
nOl~r1
.
',4!- Regni ejus in FrancIa, (7 le>· ln
ltalia, &' Jont n,ttables , ct.J mOIs,
Jans /, Titre ~tephanus Del graUI
Cornes, qui dé/Jolte~1 ?U~ de ce te~pl.
là Il Comté de partS etOlt rnfeode Cl'
btrtàlt /lire,
,
les dernÎeres érolnt les Fi~rs particuliers hrrcdltalres: D'où Yl ent quc ce
n'cil pas Hugucs Capct gUI aétably
Iretee (-!credHé des petits Fiefs.
Mais comlJle on ad ' truir l' Autho.
fit é de Brodeau par luy-m ême il
faut au ffi faire 1 voir par l'exca::ple
d'Hugues Caper gue If S Fiefs éroieD t
hercdiraires cn Fran ce aVant qu'il
commeOoyât de regner.
Pour cé, cff:r il efi nelrdraire
d'ob(erver que Ion a-rem
-,
, S avant le
{jcclc d 'H u uc s Cdper on donnai t
même les Abbli ~ s à des Pcr(onnes
Lai'lllcs ,de mê.ne gue les Comtez
& en nature: de Benefi l e , non pas
iuleiillligues , mais de la maniere
qu e «es grauds Fiefs et Olene pofle:ciez aud ie [e:rn ps i ur il dt vray que
les peries Fiefs ont été fQQj ours he-
On a d'ailleurs prouve cette he·
Jedit é dans le Chapitre pr é(!cdent,
{oir par l'autbOlire de M.e. Char,les
Dumoulio dans [00 (!oo[cII JO. 'lu OD
opporc to ltjours à I: h~rcd i!é des
Fiefs de Provco«c, ou 11 affure que
ks Fiefs r toicot herrdinircs en Fran·
~c avant les Lombards qui 00[ aom·
mco,é de rcgner l'aR 568. & fini
raD 774. & par la diviiion des Ter·
res Allodialc$ & Satiqucs. ~ dom rçditai re:s , \tomme: l'o n vie:nt de dé.
.'
�86
~olltrer. mlis a l'egard des Fief.
Royaul' • ùlt ~ dire le.s Go~verne.
ID nts des Provinces qUI etolent ap.
peliez C~",teI ,'Ducs & Mar1/w,.11
' toient donnez co nature de Bene.
c:6ecs, & t'cO: de 1:l mc:me
~
roree quoQ
.
4lonnoit les Abblïes à des perfon ntl
Lai4ucS.
00 en peut voir les exemples ,hel
Brodeau (ur Mr. Loüet cn la l((trt
B. Sommaire. 9. n., 8.. & pour Ccl
cffet ceux qUI en etOlent pourveQJ
~toientappcllcz Abbi· ComiuJ 1 Au!e·
{erre au Traité de [)/icibtH (7 (0 111 in
bUf 'Pro'V;pc;.tlibuI Ga/li.e , cap. ' l,
& Mr. de Canges in Glo!!ar;o medi( &
;,,/wu Latm;ratis in 'Verb. Abbi· COf/lf
tes, en donnent luflî beaucoup dt
pretJV(:s j & il dl ,eruin qu'H... ga~
Capet (00 pere & (on ayeu! lYOieOI
87
de Saint Deni •
l,
Germain au
preds & alnt Marrin de ourh
e qUI ~
obf rv ' par Spcl
1\
in GI9/!,mo • pat· 1.. coll. 1. (!1'
1.. Rex ln Ga/l/am pr fdiUl Hlllont'"
(/olarlj RegiJ e~ 1' 'V4ld~ada ~llu",
/Id 'Ven/enu"! i/l /UUIn fllfo,p" {ominium Cl' AbbMto11 (JI' Comtt4trlJ III 7]e7/tficlIIm ledit.
H" /I/tmde Abbali41 Cl' CM.itA/us.
i" eade", SelJeficiort/m C4Ibegor/oI. pOlJi "
(X quo [lqlJltl4 r benefici" non effe F uda /litaI fe-qUIJ"tur eAbb-atlas ma", Ifs,
FeudA.
Hac modo Rob"lul Camo ,f(t~ Mar(bio P/lri(ioruJ1'J [ub i,,-ceJJù Caro li fim-
Je
plicis ana . fciJictt ,921. HU ITO MtlUnlU
Dt/x Fr/lncolJum fob ingrefsu" RtgÎJ"RD
tiJ,lp!Ji Anno Dom . 923.& HIIga C..petUI F,ancidl qui Bex na(.t 4nn. Do",.
petI'cdé hmditair~mc~t Les Abbate! ,87, A"Pul nempè faltr Cl' fti/ui AJ,b.-
�88
!)
titulos a/lumeb"nt , ut perfpiruit
(.gni6 e hcrcdité, C9Cllmo ,'pn a f.k
1um
..
Lb
'f)erh /l ref!'ftur A/lm oT1l}
/. S. nte
vosr ad leurs.
•
10' qutdèm cum opulenubu J Stlnc1,
~c G ~cs AbbaÎes Înqpabl s
tmm,r/
,
Jan
El,
G"mant
a
pr4/1J,
d'htredltc çtolcm oelnmOlnS porD tont fi! ,
4cd cs hcred luia IDept aYalH Je ReS4n El l Mar/lnl Turonen!ts /,.Abbal/"/,
b
.
f4riterque a/lM plures qua,' <trrd/h. gne dllug u c.-s Capet, pUI[quc luy.
l OI) Pere & Ay~ul Je Po(fcdplcnt r n
um poOiderw(.
'.
QuaDd fét Autheur a dit qu on cctr~ qualJ{~ , n'dl-il pas rtain qlle
mettoit les Benelices en la même ctsflcl ~o lcnt~c,cnUI ~ RIus fCHTe
uthegorie que les Abba Ïc s, JI n·cn· radDn hcreduairu :nao, le .R~gnc
tcnd pas Ics BCDdifes EnleG ~nl. d'H ugllJ:Ji Capa,
ques > mais Cles BeDefi,.cs aD Clens
Et Cj-\lPy que .dalU Il fui te 1.5
donDez à yie Ôl à u(ufrult tant Ceu. P, pcs ~ les COIlCI C6 s'e{].n~ plain s
lement ,convertis eDCuite en nature d~ ~otr.c v(IHPjtiOll dçs Abb,lles , ce
de Fiefs d ' s lors qu'ils 00[ écc hm- p('rolC'~ e{ x ufagr ay' élc ab oiy ,,,
ditaire!; & lors qu 'il a dit que ICI l Eg,jtii: rcj~ll cgf~c C:rl la polIc\flon
Benefices n'étoient pas des Fitfs > il de ai.Diem, t!alu.tttcm (c!lenes f;~fs
ra dit eontre la verice : ur cc qui • ~â iotlr~ duJ", :arc~ qUf l '~ ghfe
étoit Bene fiec en ce ftecdc , a (le o',! inpit n.ul istc,rdt Dy ÂII~
appellé Fiâs dans les Geeles (uivans, drGliC; &.cll cita: 1e Comte odc1i1tpar c qll'en effet le mot de Faft vKrruylill t.dOlllBD ;1Int. Abbat.c à
figni6c
-
�'0
Olhon le Gr~Dd , il fuc rtpoufshi.
"
Et il n'dl: plus po Oible de doutcr
ent
p~r cet
mperCUI
de cette veri cé que le s Fie fs CC Olent
goureu Cem
.
pr01cfh nl gU'11 ne ,oulolt pas doc hered){ ;llreS (OU$ loi preml ere & (conde R.a . e de nos R ys , & I.(ue mêDcr ~ ,vEl /li cali/bus , <t fil me dit
Luilprandus , LI', 4· hap. I S. Il me les Fiefs Roy aux) EOmm e les
Du t hez , Comtez lit Ma rgulHcs,
O/hD/Il. ).
.'
•
'Iles Abbaïc& rncmC CCOHDC pof l 'croienc long-cemps avanc le Regne
fedécs hercdita\rcm cllt par H UgUl1 d'Hu gues Capct apres l'Arrect du
apet Il cCl facile de: Juger ~U'I Con!cil rapport é dan s ledie lournal,
po!fcdo~t auOi ICI vcruables Fl,r qUI l'a lu ge ex re!l'cmene de la fo rhereduairem cnt , & [da dt fi bill te; & pour <tee effee il (u lli e de upprouYe par ledit Journ.al , pa g. 31! porter la qudhoo dont si s'.l gi ffoit.
Pair. 5. & (OU$ te THre , S!..U1 ù & J'Arrect qui fut rendu, dont le fait
Com:/ dt 'PAr/J ,''{11ft hé ir/feod, dl~ dl mentionn é de la (o(te dans ledit
ttmp' de la prtt'im L/~/Jét iÜ ~OJ ~?I 10urnal, pag. t 7 !,
En l'ann éCt 6H. D·ffunél: Mr. le
qu't-'uguaCapet lorfqu" fut el,..", a ~
(Ou/olme Il pofiedo't comme pat,im~ Du\! de Noirnrontier acgui t de Mr.
nla/,& 'I"e fe C0/11/ é a"polt [es Re{fon le Du\! de R.etz la T~rre &I3Honnie
& lu Encl,,"po fixes &' Imllttt, , qO'1 de Montmirail en Bric, m O y~ll
cil feulement nece!faire de Ce ra~ nant le prix de 55 000). livrcs; c:ceportet à le qui cft dit cn ch Cg· le Terre eft fitu ée fous la Coûtum:
M ij
droÎC.
�ft
de Vitry, qui donne ~u Scig~~ur d:
\Cf I~ qUInt &: requlnt de 1 ~Cq li
r: n ., de forre que ces Droits POul
nUo
lation uri vee par cette Yen
1a mu
{'
fe {croient monte%. lune ornene J
[cavoir 11 0006. 1. pourll
l }lOO O • 1• J
Gui nt , & Hooo, l. pour le qUint dl
cc quint, appelle rC'lu /li t p l r tH:
Coûlumc.
Ces DroitS étant dûs au Roy MI.
le Marê hal de Fabert en obtint Il
don de a Majdle, mais en mêml
temps il en ceda, l'effet\: à Mr. 1
Duc de Noirmantler , &: lcs LerWI
P;l[entes en fur eo t verifiees co il
Chambre des Comptes (ans aucu n!
oppo{jrion ny r cll:nétlOn le 25. lUit
de la mêmc ano e 16 H·
La mouvance de cetre Baro nnil
de Moncmirad Hoir
di flrail:
he
!!et l'aI\lIéc 16.p', du Du,hé de Chi'
91
rellJ.Tierry,d'oli elle rclcyoit origi~
n1Ifcrn:nl; e le tut lili 'nec 0I.l ro(~
Tour du Louvre, &: le$ Lettres P.urellte~ portent qu..: c'ctoic pour la
decorltion de cette ferre,
Les clll>fes en cée C:CH, en l'annéc
166+ Mc. Ic~n Cailler y- dev nt
F:rOller du D mine de la Prcv<îrc
&: Vicomté de PUIS, pretend le en
vcnu de (on Bad le gUloe &: re Ulot
de cectea~qui(j r ion, pour f.ll on de
guoy yay.tnr cu plu(j'url p(uccdurcS en 1", Cua bre dll TreCor , &:
m~m: au P~rlc 'or, (1 un appel
Intcqct '~ , enfill 1.l cau .: t.JC retc uli
"LI ~on[cd p.lr u Arre lt concr.ld i c~
tOlre du Tl, lu il l c 16 ) . ou laqueC..
tion fut eumlneeau fuods ,
Le titre (ur IC'lud le 1 ur Caillet
ér~Dldr it [l demlnde, ' rol t un Bail
qUI L4Iy avoir été fàÏt du Domiline de
�H
Il Vill e, Prevo tcôt Vi comtédePa ris,
'Ce Bail commen ~o it en 16 r 3 & dl
noy cO 1 ~6t, aln!. nulle diAi~ulte gUe
l'aequiiition de la Terre de Montl1l1.
n i n'cLlt éte ~~ite pendant le ~ O U r l
de ce gail. Mais comme il falloir
pour en pouvoir pretendre les Droirs
de Qlint & Requinr ) que le Sieur
Cailler juflifiât que cre lût un Fief
mounnt du Domaine de Paris 1 il
preteodoit que creUe Baronnie rele.
voir de la groffe rour du Louvre, que
cerre rour é'canr daos r encre inte dt
Paris éroic comprife dans fan Bail,
& par cr 6[eque nt qu'j 1s'en (u i y oi t necdTai rement de là qu e tous les Droirs
& profi ts des Fiefs mouvans deuëmenr de !terre rour 1 luy apparteDoi"ot aulli bien que creux qUI rdeYCnr du Châtelet,
L'on diCoit au cronmire pour dé~
91
(en (cs cootre crecce demande qu'il
fal oit faire diflio tbo ~ , cotrc , l ~en.
ceinte & l'en la..:) qll a la verite la
~ro!fc Tour du ouvrc prife mucrialemenr etolt dans l'co CIOrC de la
Vdle de Paris, mais qu'ceaor cooli·
de rce cOUlme le chef beu de la mouvan" fupericurc des Duchez, Comrez, Baronnies, & aurres Fiefs dc
Dlgnire reous (ans mo ye n de la
Couronne) clic 0 ' toir o(,jl lement
do RelTo rt III de l'EnciaH de la Pre,ôre:l.': Vicomté de Paris; que C(ttc
Vicomté ('n rclneroit ellc-m&mc
(ans la rcunion qui co a été faire à
la Couroone ; que quand ce Comré
Hoir été heredirairc: en la pero
foooe d'Hugues Capet & de [('$
predecreffcurs Comtes de Paris ,
l'Hommage co avait été fait à nos
Roys dans Ir lieu par cux defii~
né pour le Qhef lieu des Fiefs de Di~
�'7
1)6
fcrnrmcns aurquels la Tultiee étoit
annexee , qUI n'ccoient point ieteodez ny pa.rrimonllux , qui n'c(()tene pH meme donnez à VIC, mais
Jeulemcnr pour un Irelrain remps ,
cl t,tl tI concluoir que le Comtc de
Flns n"pnr lamu5 ére une Dignité
iofcodce tl n'a lamais aulli cre un Dom~ine mouva nr 6.: (cpare de la Couroore,
Et cntr'autres on eumine les
trois qudl:ions [uiwantcs , Iromme il
pHOIt en la pag. 27 y,
La premier e propofirio n était
qU'3upara f anr 1:1 trolueme Ilace de
nos Rays il y avoir en France des
Fttfs hercdl[aircs &: patrimoniaux
gui avoient leur mou vance f L1pericure nxée.
La recond~, gue (ous la premiere
~ ftconde RHe quantite de DUcRtZ
N
nité tenllS immcdtatemcut de Icut
LOuton e; qu'aLtli Je Bad du Sieur
Illlet rerr Îgnott lai lI)'I!.n e~UI
"DcitOS enclaH$ de la Pr Ôl &
if mIe e PUIS, (utvaDt 'lue
les Fermiers co avoienr 1 Uy i &
~u'cnfin le prix de (00 fi Il qUI
"toÏl que de 3tOoo.llvtes par an,
~tojc UllC preuv plus ('JRifanlc~qu'll
De s'cHodoir pOInt aux FlCt de
Digoite l'deUIlS Du;:m~or
Roy,
parce qU'Il n'y avait nulle. propor,
~ioo d'oN {..,mml: fi modique avre
ks pr fics de cs fi 5, ui pODr 1'0\dillaire rodulfcot de cai I.e S III-
ou
mJ:o[cs.
Mais IcSieur CaillC't iotiito'c, ~
menoir 1:n fair qu'Hugon (;apcr ,,1 1
jamais été C()mtc hcrc.dinlre de P.ris j qg'ICD ./!e r('mps-Ià ln C /11lez
Il'ét.oiCl)( autre .d1ofc que: des Gov/lC ln ~I
.,..,.
.
�98
8( Comtez avaient été infeodts
fendus hereditaHes , 8( qu'il,
avOlent leurs refforts &: dcuoiubot.
Del &: Itmitez,
La trolfi me , gue «e Comté dc
ParIS avoit elc lnfcodé dez le trmpl
de la prcmicre Race ; gu'Hugucl
Capet lodqu'il fut élné à la ou.
ronne le pofTedoit ~omme patrimo.
niaI; &: gue (e Comt é avait (CHer.
forts &: (cs enclnes fins &: li·
mitez.
Et l'ArreCl cil conçcu de la forte :
End"lIt du 3. Stpumbre 1668. le Ro)
en [on COIIJer/lai/.m droit fur finj/al1re
for les demanda, (irIS, & conclll(ron/
de Caillet • Rou"tleltn & Eudes, a m;1
les Partiu hors de Cour (7 de procet" &en (onfoqufnce a ordonné que la Dame',
No;rmant;er iou)ra du don fail au f,.
Sr. dt J'( oirmantier [on mary , con(or·
'9
",tlllent /lUX (ettret Patetltu e 4rrefl
JeI-'"ijic",ion d'lCeLlu des 1 f.
H.
1./11 16H, F.J/t d,jf'l1C(J " ••Il Call1et ,
,u'P,I/", r:J" Eui'J de l'y trodle,. 4
pml t Jt 1500 . li'P ,ïamtruJe,
de 1:.1
dépens • Jomm4ges & mterdis. fA/JI
afftns entte les Parrtel.
Ccc Arrefl juge que les Fiefs
Royaux, Comtez, Ou,ha Muqui" hercdluireuvanc
zats etolent memc
Hugues Capet, &: «ondlmne la propoGtlOO de Clillet qui [oûtenolt q e
t'cil Htlgues Capet gui noit rendu
les fiefs hcrcditaircs en France; .5c
pui(ql1c \tetCe Hercdtce a commcn,é
dans les Provin(cs les plus reculees,
(omme l'on a f.lit voir, &: que les
petitsFiefs qui [one ~eux dont on cumine pre(cntemé t la qualité, c:toiCDt
hereditaires long - temps avant les
Fiefs Royaux,ccla [ert d'une preuve
" t J E..,
0
N Il.. ~
' ,
....
rr
-It.:
.~ ",
J
f
.
..
.'
~
~
�101
100
onvainclnle pour faire foir qu'dl
[ont p:urimon,ao:: en Provence. ~I
de plus on fcra l'oir dans le !1~PHJt
luinnt que lorCque ~ozon tUt !C,
Roy d'Arles il y avou des omlet
heredilaircs en Provence, OUlrequc
les Comtes de ProHnce fe fcrolcar
plaaea (onfermez à la ~hli.
me d'Hugues Capet , pu,fque
(CUl: de la premiere Race en defceo.
doient , (omme remarque Noll ra .
damus, & que (CUl: de la premiere
& fcconde Maifon d'Anjou, Souve.
rains en ProYence dépuis l'an 114'.
jufqucs en 148 o. poffedoicnc en apI.
naoe de la Maifon de France la Du,
ché d'Anjou , c!Omme rema rque
Monficur Dupuy,
l')
CHA P r T REl V.
Dt l' H ffedite do CO/Jl/(~ Je P, O~"l(e
C7 pûr cJnjt 1'If1Jt de! pa (J Fiefs
'"~(.lJ~nJ
,
aï ellX,
Ozon fuc cil, Roy d'Arles l'an
B
879· par un Coocde lenu a Moln.
raie. rapporr~ dlns le rroiliéme
Volume des Conciles de Fr n c,de la
[ollec.l:lOn du pue !)y n unt pao,
4)6. ce qui dtluili oll le nt plr
lJupuy dans le Traite: des Druils du
Roy (ur la BJurgeugoe pag. 344.
&. qe Royaume ompr~ooir 1" Lyo ..
nois, MIconois, Il Haute-Dourgou.
gne , le Dauphiné, la Proven!!e •
b .SHoye. 11 importe de nppor::
M;.
�JO!.
(cr les termes de Moo~eur Dupuy.
qUI (er.,iron[ ,pour 1 eabl! 1c (01
de (eccc .,eritc , que fous I:e Roy
d'Arles les Comeez f .. rent heredll l,
res m Proycolte,
..
A CI Ra)' LoiiJ1les Rop LouJ! 111.6Carlom." fil enfanl luy [uccederent, 6ce fut fouI m dellx ROyl que fe (ir ./4pll.
milrt rvforpatio/1 ; car le Lyovol1 , //
Maco/1oÏl. la l'Jaute·BoIl1goullle , /1
'D'.pbi,,( , la P'O'\1II1C~ , & ',furtt!
tf1'\1.sbil pa, 710-:"0/1 Roy à tAries. Itqul
d /.1 perfuafio/J de pl. femme Efmeng4rJI
fille du dit Empmur Lou)'s JI, q"',,
a'\1~it (pornù {il1I1 Je cOllfelitement d/l
ROJI fis pare,,; plfm"tls • Je
;/Irt
ROJ d'Arlts L'au 879." MalltaLe .11 Turitoire de Plenlle par leI Arcbe"péqlm dt
Lyon , d~ Pmme, d'A,les , d'Aix, de 8e.
t,4nfon 6' de la Tarm/ aife , (7 p41
Ju Et1équts de Grenpb/e, dt Pa/um 1
rt
1'3
Die, G.lp , Tb,/o", <;llllrfril/t, 7\.;' "
A"P,,,,orl • AUT.HI". e. L.u:.,tll1t (!!' dl
"
M""'""e
, qu -11(ol1tra,s"" tllll t par
do" , cr promellts 1
(5' (
e 0.1 d' Ârlel il fut couramle
qUI11ur ffl/fpl rrlS" L"Dl1 • do"t ,1 fut
Mi 1 rar le t'aft IC4n Plll, rn /a Lmrt
q 1,'11 ùrilm f.s n S S 1. J L'Arcbt-vrqur
Je V/tntle '1'" etolt de Ion party , l'q
nfrefi 1''fIt le ilt 80,0" comme rln tyran
c.'" pert ,hateur du rt,~s du RayaI/Tm
rd? ,lI
que p
T
JI Fr .s'fla.
L'p.
LouJI
Cllrlom n ;Oillil tn(tmble. & ap'~/la morr dud,t L,iiJI
ledit Carlom.Jn /1111> lu)' trml la Guerre pour ct [uju durant /el "1I1l;'S 880.
881. &8S:!.. m 'It/s n'eneurent pas 1",
rA,fi n : car '/1 Je (ro/l'Vtrent empichet. ~
reftller à t.rtbell,on à' HugulI fill naturrl de Lotbaire Il. Roy dt Lorraine.
Clmme tn(~re a/lx ;'1'V.J/ùml des Nlrml$nl
�10-/
. 'Nimt t""r'.lby tint bonv( rarrh J,
9"1
lo r
mtme de rccruler lurgues au
Al-
pes.
Fllme t •
,
cla lait affcz connoure qlle fi
TOlls nos (-Jlnoriens de Provence
11ug/Jes C2pct qUI dl le prrmler de con6rm~nr ctre verlf , NOllraJala Hoiliernc Race des Rays de rr3n. mus, R"fry Bou he & le! autres.
cc, ~ qUI fut tait Roy au prqudlcc CH fOL 1 .. e Ruy d Arlel, 'cn a d,r~
de la Lignee de Charlemagne qui BUZlin & tOUI l'cs lIccdfeurs de (on
H"'nOJ( encore, fut oblt~e par palt. g(lyaUlll c , JI y avolt de Comttz
l1~ue ~ pOUl mieux atlerlnlr (l de Ilovellce g 'lI ont éré: perpeCo ronne de ((lnfirmer 1 Hercdll
(uellcment
Itcrcdrra,rcs 1 quoy
de Flcf~ROP\)X quuvolt ncaom alOS gu'auparavan( l'CfJblrnem-nt de e
mmcnce long-temps al!para-3nl, R ùy Jume d'Arles les
omres dc
mme on a Fln VOir, il dl bien (tr. ProvCl1ce ne fI (fcnt que Gollvern que Boz0n qui avoit 0btcllUO
nCUfS , appeliez PaltlCt! , comme
.ncau la ~ouronne du Royaume dit Ruffy en fon {-lilloire des Como\tlcs, ne manqua pas de flirc Il tes de Provcnae ell h pa t r. & (uiIC eno(e dans [Oll Royaume, (Olt
vantcs ,de mËllle que Boucht & IC$
F r ffallla cette nouvelle ~au. autres, encre Ic(quc h Pdtrlces c5c en
r De, (Olt pour fe d ffendlc confIe l'ano~e SGl· il dit que Ccl (us grand
l
)' de France qui l'olttaq uolcnr luri("on(u!tc de Proveoce fut hiC
Couverneur de P'OVCIlCC rat Gou.'
1 uCcment, & qui J'oblJgcrcrt
,
mcme
o
l~
l
�106
trand Roy d'Orleanslmais il nc faut
pas fe petfua,~er q~e Rufly~ trel·ln·
tclligent en 1d laOH e :lIt a:1 u qoe te
fût cel(us lurt{ onldte de qUI OOUI
avons de rrbe lles LOIX dans les Pan.
deaes, parH qu'il vivoir ~ous l'Ecn·
pereur Adrian, comme da Spart,.,
nus ln tAJ"a7l0 , ùa à dire long,
tcmpsaupa l3 va nr .
.
M~is ljuoyqu'il cn roit 11 eft con f,
not que aC5 Patrices & Gouvernrun
cn Provence furent rendus hercdl'
laires rous les n ms des Comres, qOI
éroit auparavant un Nom de Gau.
Tcrnement & des Charges amo, i·
bics avant J'érabliifement du Royaume d'Arles) mais hertditaires de·
puis lors,
Bouche dans ron Hifioire Chronologiqll e de Provenae dit qOI
Rotbold (ous Louys II. fil, de Bg·
10 7
Roy d ' Arle s , ~ùt le p
"
'H
rrm l:r
OrDre en l :reJ Ire de P, v en e Cil
l'Jonc : SS9 .. Dltr""t
le I\t' t ' dIl'1 1 ,
J
L
a' ce Roy 0/1 ys , C011/ ( li' .Irl" ou de
p,ov,rut
coml11t""'''
dl /t 1ormrr a'V c
.
. 'or
dt pelllS
. , pr/nerpes j d' ,lurbmté (.!l' dt
Propr/tt
. dt en la p"" omle ;i'..~n R\or lIV Id
p"mu r t4.. .nom, 0/1 Rcuua,.J bt <II firere dl CeLaMI
t ho/Hé 1. j<A.ur
{'"
de ce
. aYJIJ(,r
Fo,,/:
rl dIt la roc ne (ho(e dans 1011
r
ft . .
Hlllolrt, tiV. 9 , pa". 2.2 •• (
\ '1
b ' "" Ulv antes, ou 1 en donn~ les rairons &:
les preuves i &: ces Cam les de Proveole relevaient des Ray s d'A 1 "
"If
f '
res,
ur J aut ~Ire dJ/fer en ltc dei R
d'Ad" &: des COllltes de Pray cnee,
oys
Il .ea. vray que Rlllfy d~ns ion
HlaoJre des Co:ntes de Provc Dce.
pag, JO. n: ~e~t pa, aifeurer que
Rocbold ait ete le premier Corn
. . cl
te
Propnetatrc
c ~rovenlte, & qu'il y
o ij
Z'l n
�10 li
appareil ce 1 dl{· Ji 1 qu'il :lie com·
m eOle :l v ant B"zon ) & d :l d C 'It
c'dt du ITl,lllS BOlon !ils .dudl{ Ro .
bol d 41>1 tut le premier , on; 1
Titulaire de Provence cn 1 an ',Ct
9ll., qu'il faut ddling ucr ) ()!ll1l1(
on a d la du de Bozon Roy d'Ad,l,
B.:>u,he danHecte même Hil\OI.
TC
hronolo!?,'que, pa' 1~llt d'Htl,
gues 111. Roy -d'Arles, &. le prem ier
de l:l re~onde Race, dIt que CWe
Heredné du
omce de Provence
4!ontinu~ en la pedon ne de Bozon,
cn (es termes, 'Dur.me le Regne /e CI
Roy le (o/ll(é' a'Ar/CI ou de PrO"mrt
s'ùllbbt lin ftu pltH forl "'VU Jo pm·
cipe! de pNprtelé (j'VU bomm.J~e , pari,
cotJfentement mime de ce Roy , III I,
,erronne d'un Bdt.O/J premie, du !:mll,
fill du Jo fJ t Rob<fud, m"'1 dt 'Bertft
:l
109
dic la rnê ne choie .lolOS
LIY
:)
{c:.t,
(00
Ildloire
1.
D.un l;l m2ne Hilloire ChronoIO';I'l' e, (.:.:1. 3 1.1 mê ne Hcredlcé
contlliUl, dit-il, (ous le Reane de:
Rodolphe: l 1. l'~n 9 31, D~r.lnt cr
Regne le (u rd i [ B llOn & Robaü ;
II. (on frere
. fe C!on(erverent d.ln s
leur propriete du COnlte d'i\r1es ou
de Provence ,
SOUS le Regne de Courd , dit
If P)ClJi-7'4t, fils du precedent Rodolphe l'an 9J 1. pcndalH le lono &
paClh'lue: Regne de ce Prio ce, &(on
eI'Jlgncment de la. ProYCnc~ 1 fe tenant CD Allerol~nc, le f"u(dtt Rob.lJd 1[. BOLon (on fils, ~ uill~u
me 1.. fils dudit BOlon • s'ctablirent
encore plu! fort en la proprieté de
leuri COlDtez d'Arles ou de Pro'I'Cofille à' uv {rm d~,~ Roy H '~g,jtJ, i & li C~ ) ~om = ROl.lbaud 111. t~ [on
�"0
1 1[
Comté de Forcalquier , & de Vcnc.
Hdloirc, Li v. ~, pag, 80 7, & le Sr:
* l'Hommage a ce R oy,
e
RuHy dans 1 Hdlorre des Comtes de
I!ln,av"
dl l '
Sous le Regne de Ro 0 p le • dit
Provence. Rodolphe III. fut {urh
•.
le
FalnelDt
trodlcene
du
e
:Je
e..,..
•
1 L
nomme le Lache ou le Faineant,
Dom l,aD 994 . dans la falneanll fe I.e
pour le peu de lenliment qu'Ji le.lance
de
c:e
Regne
,
Guil.
h
non·c •
mOlgoa de la rcbei lio n de (CI Su/el!.
'' Guillaume Il L Comtel
1aume Il ,""
On ellime 'lue (ous Ill y les Gouverd'Arles ou de Provencrc, I!Ommc
neurs des Profincer qlll portoienr la
:auffi Roubaud III. al Gutllaur~c II.
~al\tc de COlllr es , (or mClent Je
{on 61s , Comtes de ForcalqUIer /t
dclfclll de re nd re l~ur s Gouvcrn(de Veneein , jerterent .les ~ondemeDi
mcos heredltarres ,
d'une f<lture Souverainete, tOm me
Au Lib, 1 !j, cc If. 2, pag. 124, il
d'autre part à leur exemple le,s Eaats
npporte une conventi on entre les
de DOlu phiné • de Savoye • ~ Aunn· Comtes de Provence & le Prince
ge , l e vicomte de Marfellie • le des llaux • croncernaot l' bdt oire de
Comte de Grignan & de
ault 1
la guerrearrivéeentre ~es deux Prinles Baronnies des Baux & de CaM
(es, tirée des Arch ifs du Roy, où
laoe • trommenccrent à fe former pli
il eft dit cxprdrcment que le C omté
les Comtes ou Gouverneurs de ICI
de Provcn€e eCl hered irairc. Nor"",
1
contrees.
fit dil' {UI/Jt rtxam d,fo rd,am mur
Il dit la mËmc ,hofe dans [00
'1Jtrtng4r;um '1\AylnunJI [ omitem 'P111A
�II%.
rq
~~ Ra"mundum
Je lJau• rio 1 C,
"/
uxorun (lia/1I ~ (epbafJlam &' .P ,/IO,J t D.
Dlupuiné pa;. 80[ , en cronvient.
Le P.sil de D~uplJ/l1; portolt IIU c m~
cr altor~1II
mmcement le titn dt ['rolmue PmJI/o l(e 1 &' {"'fUI parlle de 1" ''1C1erJ R O)l '
"
'PtnCl.t
1 ..,
r'lr" Hugontm de Bauno
torum frilOI
1
1
lO qU 9d Sttp banr" Ulto,
prd,El' '1\")'/1Iund; de Bauf/o & PI'
fill pllrttm cr hxredila tcm lU ~O/1l'w.
Pro'l1tnC/lt rfqu/I tba/Jt 1 (e qUI dl ft·
prez; & tout le furplus ~e l'A lle
demontre encore mlcux 1 bcre dll e
des COlDteS de Provence 1 & da nt
la fuite il rapporte un A th d '~ ccor d
entre le Comte de Baree Io n ne & de
Provence 1 & le Prince cies Ba uI ,
p r lequel Stephaoette & fes enh nl
fC(OnDOdfeot à Raymond Bnen.
gUler 1 comme hereditairc. le Châ.
teau de Trtoquetailk.
Les Hdl:oriens de Provence ne (ont
pas les {cols qui unt dceouvert creue
ycriré.' nr Monueur Du puy dlns
{cs :Traimz du droit du Roy (ur le
Dau phiné
aume
fo uf
de 8~urgo~ne, DepwIJ tl
(Olll {."
l.J domirution du R.0YJ de Pro"pma &' de !". 80urI[0"I["( rran rl ur "ne,
qUI tlJ commIrent le gO /I'Ptr t"m u J
d''Pe', Comlts p"rliclllurl • ..<'.7"- C'• Il 1:-cy
tlpres 1" mon de I?,"o·, ! ji"no/1JI1J( 1
~ .
~
e
.1Incaot, J ~ rendirent propT/ela/rt!
Jt leUfI CO/1Jtet, !tfrtuelI 4'l>~ c le tanpJ
!Urt1U riun;1 en une 1;/. le M"'fim dom
lu Seignturs Je qUi1llfimnt Comtes d'Ill.
b~1I &' de f/iemlo; 1.
Cc que Dupuy a die que c'dl du
temps de Rodolphe le Faineant Roy
d'Arles, que les COllle es & Gourcrneurs des Provinces (ont devenus
proprietaires, ne croocerne propre.
m~nt que les autres Provin,es depea-
l!
�114
danteS du Royaulne d'Arles 1 pu;,
qu'on yient de fllfe .,Olt que 1'1
CornlCZ de [l.ovcoce ctolellt lm!.
dmlres d J depuis long.templ,
ql1o)'quc e f~lt j~it Ind,ff~rthl
pour l'hcrcdu cs FIefs de '~ 1 ~"
t-his annt que de: f.ne VOIr 1hl.
redite rin grands Piefs l ,,'dl à dtrt
du gou erm:mcot des autres Pro..
"liMes dcpendlntcs du RoyauDlt
d'Arles) 11 1mporte dc continU/r
les progrrz de cl ks des Cumru
de Provence ju[ques à Ile qUI
les Empereurs) non pas en ccIII
qu~ljte) m~js comme Rays 'Arles,
D'ont plus rien prétendu {ur la Pro
Dou
ne d.
lIr
ladite C~ronoloRjr Li :
'1. (cllion J.. lit d~nJ {on htlloirr'au
lIltme tirre. Icda de la f rte; d.,u
J, ,JJ",,!,fTlItnt de '4er plU' (1 RO)dut.1It'.
.1 (ur,alto" deJ 1(" rru 'lUI arfJ"Pl"nt
f'u' (I/t,;" t'JUre Jet d'll tT1 "t''T)t/41
.d14 fofJl( Rodolplle tro;f/tlll~ .1/11 tO.J
p' url/I,rent 4'tJDf, d'ott lu rI RO?4u"".
ln C,,,,,,, dt pro'I.J~"ct
li, ForcQiI/~"r fi p"rrertrll pllt~r S~II'7lIl''''1J &
IIIdepmçl411/ , & ln 4utru COlilftJ (1"
Ç'/I'T-'(1'1UUI'I du [lrD'Vlrleu 1u; Arf'mftfl/oll'1f dt ce aOJ'au"" , 4''llirr,nt
Ij pr0I''''(Ir dt l'Mf ![,'Ur';UI me.s4l>tc
bOfllfll /!t J CI RP)·,
t 10U! t-leory !jultrc Empereur
&
Coy di(ant aufTi Roy d'Arlts '" de
Conrad (ccond, dit l, s.l1qHI , BQurgPugoe rn IQ?6. qC PriOqC ayant
fe dlfoit SouYeraln ) m.~ ftos àU· (/~ [J.Çpmmuolc. 'PH le Pape Grc~uoe propriete des Royaume! d'Ar. goirt VIf. donna occQ(io n ~\lX
les & de 8ourgougn l'an lOp, 6: Comus de P.ro:upcc & de F\lrellll.
1) li
yeoce.
�JI 6'
•
•
Jt7
quicr de ne le pOIDt reronnollrC, de
Tena, re Prince ayant cedé toute.
le ([oirc ab[oDS du .Serment de !ide. ICI pretentions qu'il avOIt {ur Ire
l"lc SooYCralDS 6(. Independans,!(
RDpem e a LOll ys Duc d' Anlou •
~rc~dre CD leurS Qualitez le Tl{rede Comle de Provence & de Scicde 6&
pllr la Gratt de Dml , Comit s &- MAr.
de Hleru alcm • pOllr reme rciement
qu IS de Pro1'tnre;
" c:omme. 6rent
. en d'un aÎner que ce Louys luy donna
quelque fa~on a I~ur Imltatl~n ICI cn l'an , 13 6 f. à Villeneuye lez.AvilutreS grn ds Selgneur~ dqa, pro. gnon,temolgnant que fes prcrétions
prietaires des grands FIefs depcn. eroieM, pe~ fermes 6(. peu (ollde! i
dans du grand Royaume d'Ariel , & du depUIS fes uc~clTcurs:l rEmqui touS [e(lûreot ouyerains &in· pm fe {<lnt ab!\- PIcs de fe qualifier
dependans, quoyquc les Empe~eufl du Tttre de ROJ1 d'Arles Cl' IÜ
fuivanS ayent pretendu avoir il BCNrgougn~,
haute Sourerainerè de leurs Fiefs '
D'où vient que pOllr condurrc:
à quoy Cjuelques'uns ont Iron(cnti , l'Heredité des Comtes de Proyence ,
&. les aurres ont rctusé de leur f~il(
qui éroit un des grands Fiâs du
hommage.
Royaume d'Arles. elle commen~l
Ee enfin le même Autheur en il fous Louys fils de Bozo n fan 889.
fea, (uivan te , dit qo'eo 1346. Char· s'affermie encore mieux (Oll Hugues
)("1 IV. l'Empereur fe départit de l'an 892, encore daYanrage {ous Rotous les Droits qu'il avoit CD Pro· dolphe Ir. Conrad fI P,uijiq"e •
�118
ltodplphe • dit le Lache, aux lIlIn'"
93 9,ï, 994, ennn fous "-:oorad ,
dl'" le .1'1*' en l'annee I03 L, leur
proprÎrr ctoÎt cn(Ole llllCIIX éla•
bile. & fous HCJlryIV.cnlo56.J1$
priT~nll.l Q!alue cl, p.r 1", rll(~ d,
DIIII, (g11l1t1 er M.'1~/J de P"o'p(/Jr/,
Et en 1346, harles IV. le dc:partll
enrieHmen t de cc Proit Imaginaire
<Jue les ErnpC:Hur$ prc(codoient
avoir lur la ProY~il c.
E, non (eulc!Dcjft Jes CC'nltcs de
ProvcnH étaient propriclalle. d"
Comtcz, CJuOYCJue ce ne lût alors
qu'un Fief du Roy~ume d' ~rlrs, IIlall
il Y en eut beaucoup d'Ilurres: car
le Comle de Forcalquier C{)mm~Dçl
d'être ~qed\taire en )'aonec 950,
dont \' () pevt yQir les r~itol15 d~n,
130uchc au l.iv , 8, de (90 hlttolrr,
fr ion L. ~ Rllffi dlln~ l'hll1om
119
omles de Pro, nCe Clllp 5,
11 CIl cil de IDeme Je, Vr "mtcs
de Mar {cd le, Omme remarque
des
Boù he au LI v. 8. {cd. 4. ~",J 87 L ,
& .ulli d~n l'Hiltolre de M.rfcJllc:
•
dùnt JI dl Inutde de npportcr les
preuves, & il {ollie de l ' all~gatlon
dc~e~ Aothcurs; le Comte de vri~n~n dl de cccre 'lu III hcrcdi_
,me en 1.. Flmdle d'Adem u
il,lOclle LÎY, 8, (ca. 8.
q'll allcgu~
Nollrad.lmus j ecluy du Cu.me de
$Ju!c rapporcc: par le mêm: Aurheur ,
ha. 9· §. 2., de la B.lrOClnle des
liIUX, les prC'uves (or,( rapportces
au ~. 3, de celle de Ca !teiLlOe , dont
les preuves (ontau §. 4. touccs ldquelles Seigneurics écoicn non (eulement polfedécs hcredleairement •
mllS ancr hommage aux Comtes de
P,ovcncrc: comme Fiefs de éc E!hr,
�no
Et on pellt VOIr ~a", le mêlllc
les autrCI
A Ut heur de q uelle maOlere
,
FIc fs d u Royaume d Arles Ont CIC
cromme
ren duS hereditaires,
, ' 1
' . Il
Sa,oye, ie DauphIne, a, Pnn«lpau.
V
.
. d'A raoge le Comte ene(ln /1(
te
u
,
.
'1 n'
tout le rdl:c; de manlere qu 1 ~ ,lin.
!rbl e de douter de crette verlt .
pOlll
mieux
Pour démontrer eoltore
. ' d C
no n feulement n-leredltc cs am·
tes d e PrO Hoce 'mais
. enltON:. I!C[IC
11bcr té que chacon avon de. ddpo(crb
des petits Fiefs,oo ne doit pas u •
mettre la dODoation de Gulliaume
J2 (
Conrado Rlge j cre glli démontre
que Guillaume Comte de 1>,Oyeo(c:
leDOIt de luy la Pro HO cre en hcf •
non pas comme un Ofticre & en ufl/trUlt taO[ feulement, nuis hcredi_
ralleroenc & en propriete, pUIS qu'il
av Olt droit d'alleoer les Fiefs dOllt
l'a!sen;uion fllblill e eRcore.
Les premiers trrmes de Cette doonation (ont rem3rquables j car on la
comrnenlte de la Lorte , vft,tl'orlt~r
,fil/lIt
Ecde(ta(l ca
C"
Lex con(ifltt Rom,l/Ja •
" qUlCumque rem (u1J17J IIJ q U illrcurnque
J. qUI n'éloit que Comu de P'O'TIentl pDu14tt l10Lueru pcr p~gi/Jtlln feflil17Jenti
eum ilJfund.Jt , & per mU/fit. (Importl
quO} 9u'berediftZl~e foleJ Le .R,egne dl
falUla (JI' fjlmla perm,lneal,
CO/Jrad dit le PacIfique, qUt efolt RI]
D'où vient qu'cn d,fpo{dDt du
à' Arles, duquel iL te/JOlt le Cor",e I!
foy (JI' bommage. Il donna la Terre Fief de Valcnfole ,il dlc -Ju'Illuy dl
de Valao{ole au Monafl:ere de Clu· permis d'co difpoLr Ilbrcowlt &:
nis l'an 99J. ~ét Aé1:e pOrte, re· (ommc tl trou re' :l propos, &: quc la
gnant/ di(poGtion doie êt re permanente l il
Q,.
�112
ca
a
dit COCOIC qu'il
permis chacun
d' cn tane de même.
11 le f nde , non pas (ur la Lo y
des LOO"lbalds 1 maIs lur la Loy E •
c1elialtJque & la L y R malne; ce
qui fait YOlr que les FIefs ( Of le·
gkz en cene Proyince {clon Cette
mËme Loy Romaine, laquelle {cule
fan le droit commun à l'cgard des
FIefs, de même que de taule: aUlre
chole,
Et c'en auOi de la (orte qu'on diC·
pp(oit t( llJoors des Fiefs en ProHn·
ce , (omme il rdulte: de cette ,autre
donnai 1011 de l'an lOB, U ppOI tee par
Bouc he , Li v, j , [c-d. 1. pa g, Gj,
oAutborrras omrm J,/bu EcdefiiJflica (J'
Lex f' r~r;plt 'R.,omarJa. ut qUlcumf}ue
rem foam ln qua/eTl'cumque transfuTJdtTl
"poluer1t , per pllgmam u~amtTJti
t4,m iTJfuTJdm debea.t J 6'c. D'04
hJ
"ient que: ùa Çdonla Loy Romain
& 1 E(cleG~[lJylJe qu 'on rc .. lolt
alo rs la IIbèrt~ de dl(p a cr des F~.:f •
fi. non pas [clan l~ Loy des Lom.
bards ,& cela dé Iltre autli q 'II
croient betcdttai re$ &- dans l~
Commerce,
On ne doIt piS r\lc)n plu clBrt1 hre
cc que dIt le: Roy Rob:rt Com re de
PrOHne!: dal1s fori Edlfrde l'an 11 4,
qui dt dah s le, Re H\re R. lJb~y, fol. 1),
'Per! «ooren!: dlH t les At hifs du
Royed ProvctJ(l: , où il dit expreff,.
ment qu'il poff.:dc 1 CO~lHé de: Prd.
, rlce,«dmme éra1t dl: {on pattilfi ine & herèdit3ire,qtJdyqae les Emp~.
reurs pre'tendllIhJt que \l'étO It liH
,iefdet'F.mpirr,pulfque Ile O'e qu'ert
r34 6,guc Clnrle:s IV, s'en départit tri
tieremedt e:n Ires termes ,CrJm CorJ1'T1}/fltllT1l
rJo[if'f4fl1 P1'D'I1!nt;.: & Forcdl.7/le -
Qi)
�r~ (um
Il''
C~mmitat/buJ .(Omprtlun(iJ "t
ti[Ür1I rr~17m(/.$ P'DlI'n 1.1; "~,
;mrner;to /it re/O(IIta , fJUdllrJftr 3>1'"d,
(4ftraJ fJuondam prupgat/lId1 nofcuq,
"btinert primatumà (O://(/J rmmIT/.1; D,.
minis J'lIia (:1' .A1I0 no(lm patrimoniale
& h:ereditarium no(lT" m /il.
ImrUXIJ
De là yient qu'il cft indiffmnt
Gue cC foit HlSgU~S .Capet qoi a.ren.
du les Fiefs heredltam:s t.c patrlmo.
Iliaux cn Francre, OD qu'Ils le, furrent
auparaunt,ptliCquc (eux de Proven.
cc [ont de cette qaalité dé puis qu'cl.
Je: a été feparée de la Couronne, m~.
me paer le:s Fiefs Royaux ,t.c qu'il [uf·
:fit qu'ils ayent été hereditaires (ous
IlOS Comtes de: Provence, pour con·
durre que 10rCqu'elle a é[~ reünitau
Royaume de France, les Fiefs Ont
tronCervé leur Qualité Hereditaire 1
!;omrne ils l'avoient dans tout le
l:!f
relle du Royaume lors de cette reU.
nion al nt'e: en 148 r. & p'Jur pro uver encore mIeux cette HeredIte on
{.:ta .. oir dans lei Chapirres lUlt'lns
que les Sel ~neurs Feod.ltaires ont
rO ûlo urs dl(p o'c de leurs FIefs par
Tc!lamens t.c entre-vifs i ce qui fournît deux preuves imman-1uables d"
l'Hcrcdité des Fiefs,
Donctq ues pour conelurre: cét Artide: il eft c: nlhnt que les petits
Fiefs ont été les premiers \teredi.
raires t.c en Commerce • que c' dl:
dans les Prav io ees les plus reculées
qtle les grands Fief, ont commencé
de le devenir ,CIomme dit Spclman,&:
qu'on t'Îent de f.lIre t'oir de creux de
ProV'en CIc , t.c par CIonfequent il cA:
impafTible de doum de l'Heredilé
des autres Fiefs de Proven!tc.
�116
JL7
(ultcdlion dcs FIc" parce qUI: s'ill
.-e,.t.",~~~,t,,t, ~~~~.t,"' ~, ~ font maC UhDS , & pour la ddeellYf'IJ~~'II~t~ ~~~'itt ~ "" . d2ncc ,f'dt ta Loy gOI les donne, &
cc n'dl: qo'une {uucflion Icgirirne-,
CHAPITRE V,
& non p~s tdhmcntairc, ùlla di.
rellne fuurOion deferée par la Loy 1
LeI Sei!,'J(ur s F~o~ata;ru Je P'~"'lllrt
& !t'cll par celte ralfon que dcz tors
ont to':',ours ele tri droIt de difpofir
de leurs Fu!s par Teflament c"" aUITts qu'on peut . difpofer d'un FIef par
Tclhmcnt Il f.ut (OIl,tl1rre qu'il c/l:
dtfpofirionJ , à cau(e de mort.
I,eredll~lrc.
N ne peut pas Hoir ube plus
fortc preuve de l'Heredi té des
Fief, cà Pràt'eMe- que !telle qu' 00 li·
re de la libmé d'en difpoCer pat
Tdhment & entre-" ifs. On prou·
Tera dam cc Ch2pitre qu'Oh en dlC·
po (c-roit pàr Tclhmtnt,&: on traite·
u dans te Chapitre [uivant deI
Difpotitidnc entrc- vifs.
Les Loix des Lornbi,ds ne rccoh·
ngilfcnt point de T dhlllcoc pOlir I~
O
Cela dl: obfer,é gencnlcmen t par
rous les Doé1:curs Feuddles , ItOlllme
dlr Hottmao dans fon (ooftll 31.
n. 16. Ftlldll non r(II~Vltnto Telm&Jllu".
{ei i"lJ'~lIur.l cOIJ{erUIJfur. [ap.
1. dt fiua/fionl Feudi,
tfir,
11 dlc la mËmc "ho(c fur le Traité
dcsFicfs , L 1V. 1. tir. 6. olfor"asdum
,p nU/!1l171 de Felldis Trpllmewi f4aio~
n(TII e!fe.
C'cft par cette raifon que .Mr.
�ttp
123
Cujas C Gtimt qu ;l l'égard des Fief.
lie felon les LOIX des Lombards aUI
lieux où elles font obleryees,les fue.
ctc!lions ne font pas tefiamentai'!I,
mais legilimes.
Et Durnouhn mËme dans fOD
Con(eiI50. qui efi l'endroit (ur Ic.
quel on fllt le plus d'effort conlie
l'Heredlle des befs de ProYenc! 1
cony ient aulli que cc o'cll pas pit
T cllament que accte fuercdlion ca
deferée, (el on la Lay des Fiefs. Dl U
yient que dez Ibrsgu'on a droit de
difpo(er des Fiefs par Tcfi amenr ,
on 0 'cft pas aux termes de la Loy der
lombards j (ependant 00 De lOld
autre cholcco Proven,e pecdallt le
Regne de oos COrntei que des Drfpo,
filions Tclhmmtaircs ~onecrDantil
[ucrccllion des Fiefs, a He des (Lbfil'
!uI!ons qui [croient (onlTaim à Il
SuC(e njo~
SucccOîon établie par la Loy' des
Lombard.
/ln'dl pH ne draire de rappor[Cr ICy le Tefi~meos des
omtes
oc Provence, pOlIce gu' ,l dl {ans
d Ule qu'II ont ddpose par Tdlam nr de leurs omrez, Ile même
d- perils Fie fs de la Pc VlOere.
Il ulli e d'obfnv('r qu'II en ont d,fpale en fHeur des 611 1 , de mê me
que des rnJI.s, Ile princ Ipalement le
Roy Ronere par (on Tdhmenr du
16. [aovier 1341· eegui (ervira pour
faire voir que les filles nt oot pas incapables des FIefs co Proveoce.
Bouche daos (on !:-ldtoirc de ProHnere, Torn. 2. Liv, 9 . pag. 16. fe
plaint qu'à nufe des drfpo titlons
tdhmcnraires des Grn u ls - Hommes, avce la ~ondiri o o de port cr fu
No,m (;1' Armes, les familles root con~
•
R.
�T!1
1 JO
fond ës les UDes dans les :lutrrs
1
8(
Nollradamu1 a faÎt la m~mc plalntc
co la pag. 61.9. apr ' savoir YCIIfic
l'un à '~utrc: c ue HIÏte (ur une i fi.
il de TdhmcDs cs GeDtils.Ho m•
mes dc la Prov ioee j de (rie gu'll
dl onfianr que les Seigneurs deI
Fiefs co ddpo{oleDt par Tefiamrnt
pendaDt f ut le RegDe de nOI
Comtes de PrOHDec.
Noftradamus en [on Hilloirc 1
Part. l pag. 140. fait mentIon de I~
dODoarion & du T clhmcot de Bcr·
trand Cemte de Fornlquier 1 de
J'an, 16 8. CD cres tcrmes qui (enent
de preuve cODv:lim:ante de cotre
yeriré que les Fitfs étoient hmdi·
taires en Proven,c , &. qu'on CD diC•.
poroÎt entre·yjfs & par Tcll:amcnt
En cu m mu r(T1(ontres ( dit· il)
Btrtr.na CnlJle de ForcalqUIer fit don·
njf;Oll;' ',ut [on '!,,/.snt • .nt
IIIterJ
at ·..mt G,ll'J . Lu Lt/tru de te
io" {ceaù,
J..
fI,Ii;-
a" Sai de fto/ Armel, ,·.',oa
r
f
Cr"i~ pomme/h de ~rm.ll1 ur {' F
",ffou d' Or 1 (!l' fÎg,J((J .le /4 Tl/J;" ,
contierment qlu pOlir t .. R.rJçon · r.scb,p' t 'nt de{on Am ' l " .. e de c Llrl Je
[el p reuJ il (.it mre p e l,ber.. l/tt ,
J'lit rtloi,y lu m é7lJrJ P4roitt.
(MY.,,,.
le donne Pel' dJ1f"~"'u
lt J
DI EfI &' aux P"U"Nei fli,rO/IJ/mmrlrns
&' ~ t fi dpit L Cl" rmp l ~cl, Jn p"/llm.s
Je! E)f/S-CHRIST , CI' .1 T3y G' Hfml
dt Brept Prieur de 1. M. ·f.11 Je Sa;l1&
Gilla, taut ce ,ue
ur poffoJt au'
CbJU4ux de TOllteJ- AurtJ ,Je 8ellelml1,
Je G JramboiJ, de Um ::"" ou L,mil/il ,
de Be4,,,,,q'JeJ • Je R0114e . Co~/)/!Te, de
s.illft TtlLle 1 d: E'ierrel1el't , de S~;"t.e
M4ym7J , de Dau pllTlJ • Je 1. Roque. Je
ï.,
Polli;c • d~ Montagut,
-
4-"eC IOllUI
~
ij
leurs
�IJJ
1)2
JéptnaJortS (7 Terloirs; ttl/mtr., ,
pour (I,"ft nt DCCiJ(t0n queltonq,.e ft/l,
aonoaflorJ nt folt J"mals hors de fa (orrl,
/ri ,,'ad<PtrJoit ,l'a<panturt q,.e I·I~·,
Jet tlJ{aoJ de l gttlt1l t Maruge CJp4'
bits de ma fucce lfi')II.
pour le aemeurilnt ,il ma Co",'i
i' tIJ dtfpofe ain'" par ma armure '111'
loofé 1,.t mm (rtre le Comte GUll/a.",!
atmell,'
m~1J
btraitr, avc(! (Cl!y ) 1U1
celte Itber:S/llé qUI i'e (ais .tU); eTgnh/'
tle l'HJplfal fora par luy tenuë pour (el.
me (7 agre .. ble perpttuellemeru, (Jo (i
Jil de/lII,ira de 1"llte ilurpellatlon (J<
Moltffi , à la ch",l e nta /ltmoins qu'ri
ftra tenu de b4tller Iii part qu'tf .. fur /u
CbJU411X mmti?nnet, aux mdmts an!
pit.durs; q~e là Dt' "'Voudrott tl/rem.
Jre, 'V;ol r OU toucber tant fort pm mu
miet17Jt'V 'out é le lu) J,e (!J' {t'tiC de~ •
m.~ifJ~ÇfJant. tou~
ce qtll;e luy aq;me ()'
Nr cet te donatIon. €LIHnl ,; {f que
/_y if/u lS "iltron 1"[,lIeJ aUx AlplI
Jl le lal(!t ..i 8 .:t)mmd COlnte dt rboNIlufi ; comin e p"r mr"M 'tIrrt/~ le dorme
•
l '
fOlif ce que 1 ay • 'PM 1 Iflt lvll Iufquel
"" i(J ,t,i VaIJ'J/ i1dl ~abr,m C!I' il [a
jreres, er d GUtr ..ln ,Jt ' ''''".J ,Je C!I'.' [(1
frere 1 , 'Y au'( en{.J'IJ ,te 'R. I//Jb lui m(l
pr.I,he' pAre'l s <S' le fil If) S .J,/( ) (f1 CI
qUI reg.JrJe
'R.. HI/b,.,. L le .'HI li "~ U
pJrmt Cl' con/J'I"'1f1l It Illy l'Ife 1"
1"/'1, ie Si(l~ro,/, fe Pal de NJ)erJ (516 V,J1 ,. St. 1'",anJ. To Cl "It D.. lI/'
A 1~/Tli Je .n1 fo"4r le Ilq dJ, lit /'J Ch;IUI\' d~ S Il'It 11':' lln. de 7Jr.v1ue ) de
1" "7l1Jthe S' de Cu uron.
Or /tL ,'hlll,'l q'u mJn (rIre 'Veiiilft
In(',,; i" rn a ICllnt (lç a.] rn' 'V,lon lé ,
,e '!4'Y J, e de, m li'HW.)·" comme pour
l", tOrJt ce qu' d~n'If, S'queà tous ceuxfe I~ilfo ,1'41 tou~ ce que)' ay dormi ..
/Ji
t
�lU
.
IH
tH {pit.L J( Sttint le. n • ill [. /111 qui rtgnoic co l'an I1SL. au §. p,,,tt't rottement l en UI "Im Jeultmenl i.,. ,d D/lC atus • les grand~ FIC S • &. de
romplt r Jt poina (Ii poiuil •• IrIS de di. la qual lCe dc ceux de Forcalquier
f fJlire (7 g.rllJ1ir l eI Sn. H O[pU4/,n. {ont Indlvlfibles, prttUred DUClltUI.
Je tOllle m1"tetlld~ • trQu b/N (51' /4'!,. MItf,bliJ, Com;t41UJ de ,~ttro non J'VI,iel envers toul ($' contre tOUI : (Olllt, d4(lI r, 4/tud allf m Ftudwn fi ''''/ONII
ijue ie "'lUX ~ . ,omm.nde" quell q~ ,....lDl wermt drVI I.lur ; auHi dan s ceUe
[oie,., mes herm~rs , que de tou/tl ./If m' rne Contlltl11loo li dl dit qu'elle
d~pwft$ que (lroren! pour mo'!, &. qw fi n'ctl faite que pour l'Allemagne: &
roat {ait d mon comandement leI Hf l'Icall e , dc même qucdc toutes ICI
p't.; /ur 1, il! Jo ;ent cr~1 fa l iIrait 1 &. p. lutr{$ des EmpereulS , comme l'on
hapitre.
"(. f4tJl (Dm redIt, cbofes 1'.1/ [.,evl g'. fera .oir dans un aurrc
Et cttc propo(j cioo a ét~ obCer,u,a {(mtvt pajiées à St. Gtlu , &. .
Cercc d,Cpo(jcion prouyc deux c ,ée pa r tous les Doél:eufS , M u t>ul
trois choCes bico Ironfiderables, li dccif. 13 S· par. 1. B ër. decif. l04.
premiere que le COOl Ie de Forcal· Guipap. dccif. 476. &. le: Poët~
quior éroir di"ifiblcj comm e en (ff({ Guntherc l'a éarit de la forte,
00 en fair beaucoup de parta ges,k
MarchioJ (eu ComitiI fo/J(ffiO • ~'Pe
pu con(cqucnt croorre la Loy dl! D,U.tUI.
Lombards; car au Li". l>. rit. H. Al
Ime1.ra p,rmaneant, Ftud.; li~t"'fr,.·
PfibJls Feud,JrlII11, faite par Fcdcricl, mulUt
�13 6
137
Forcalquier deVaient hommage, 50:
,ourcf IS par cite dl(polillon le
(oo1[e de ForcalqUier ne donne
'1 u'une pa rlle de la omte par ces
"rmel , le rhmt"riJ1It dt "' .. C~mlé , &:
prive le Comte de Provenu de &te
qu'lI luy don nolt , au t'as de onCll ventlOn à (a voloote; cc qu'il
n'aurO\[ pas pû faire li les hefs de
Proyence etolent reg lez par les LoIX:
Je ,./,b us Ftudoru", , & li \cs FIC S
eCOlenr pat rimoniau:( en Pt ovence.
Il n'dl: rien qui pr UYc miet.X que
les Seigneurs Fcod.tatres POUY lent
dJCpo{er de leurs Fief, pu tdhment,
que ee qui ca rapporte par Bouche
dans (oh hilloire deProvcnc:e Ltv .,9 .
Scé[. L. § . 3 1\( par Mbn(jeur PIle
da ns (00 hiltoire d'A uraogc pag. 69 .
( haer/11 t le tdhm nt d'Hùgu~~
dC$ Haux slequd in lilua ayruun
S
PArticipAnt/ .. pAient, î omi/Jo d,,,,,
9l1i[qut fidtl e
~pondeAt obftqllÎum, ;urandA (adtr.
pa~et.
D'ou vient que la Loy des lom.
bards n' etait pas fuivie en Pr OHnct.
D'ailleurs, Il Y a beaucoup de
Fiefs dooez à la Rell glo dcMalt he qUI
co etait inupab1e li la Lay de F:dl
avait lieu en Provenae, e que l'on
fera voir daos un autre C hapiw. 1\
yadcs di(po(jt ions .cn favcurdc.di.
vedel perfon nes qUI ne p UVOlent
ètre pareots que du côté des femmel,
& il Y en a eneore en fa Hur d'une
Cœur à laquelle Il donne les Châteaul
St. Martio , de la Br.igue , de Il
Mothe & de Cucuron; & il dll(.
marquable t1 ue le Comtc de Fornl·
qnicr était un Fief du C('mté de
Provence, auquel les Comces dt
for~alquitr
...
,
-
�JJ8
(on fi\! , aug uclrr ur~nt (~nsr(Jfa~1
leglllmCS JI IlbltllLè nrJlI~ d dei
Baul 1)1 Hl cd Alliai ge, lcgLcl Ray.
mond des Bal.I au PIC) dl cc de lClle
1 bililDllon fan Ion tdlanlcnt cn
1170. epuile Ion hcrllagc DI nc (On.
fi oit gu'cn FldHltr~( rdJ/lalrtli &:
parce que cClte ddp fin n areanll[.
{oit la ILbftl{ullon ~ppolee dans le
tclbmcnt d'Hugues des Bat.1 , Ber.
trand des I:laux s'en plalgnJ! J. Fede.
ric I. dll Barbe.rtl/fe, &; Illlllnt que
le tdlamcnt dudH Raym nd loc
neveu élolt inJuile c mme COntraae
à la ( b(lIfl:(icn de {on pere, & Fe·
deric {eant en {on II{ de Jufiiee,apl(!
:n oir cuy les parties, cronhl ma le
tc/lameDt cl Hugues dc~ Baux,
La Baronnie des Baux Cloit UD
Ficf , & li ('C(tC Baronnie cCt! élc
f~JC1C aux Loix dei Lombards. fi cc
139
Fief n'cût pa~ étc heredirairc, le teIhment d'HJgucs des B!ux ctOl[ de
nul cff:t • & (erre BHonnlC de,.olC
appartenir à Bercr;lnd des Blux Prince d' Aurangc • comme de(cendanc
de la famille i &: neanmoins il ne demlnd e pas la crafTu ion de cc tdhmét ,
fur cc fondement quc cerre BuonOJe
luy croît uqui(e par cretrc prerenduë
Loy des Fiefs. Ilia demande en verra
du tc/hment d'Hugues des Baux. &;
par unc di(po(ition condamnee pu
la Loy des Lombards. & toutefois
J'Empereur Fe:deric confirme lc teftamenr.
Ce Fedc:ri( e(l lc m~me auquel
Bcrenguier troi Gcm~ , dit le leunt,
hr hommage: , &; de,lara de tenir en
Fief la Comlé de Provel1lrC , &; Ire
jllgement fut rendu en 1178. ù{l ~
ditc en la m~me année que F,e eeric
II
�14 0
l.p
fut (ouronné Roy d'Arles :
,ics , &: dépu is lors
terre de
On ne pourroit pas aJlcgu r u_ I;l alr~os en UMe a la Comte de Car'
ucmplc plus alJtbe~riqDe pOur fi lle ccs,
mme dit le Ol e e Norlrada1'8ir qu'on dlfpo(o!t par. rclh[fJ~nl mus pag. 694·
des Fiefs de PrO'fcoce, p~1fquc co luy
Le même Noaradamus en la page
dont s'agi{\
ton6r~e !lU cduy +6L. faIC mention du (e(lament de
qui étoit alors SouYCralO du Royau. François des Baux, Seigneur d'A4bagne du 8. Sepremb re 1)81. par le,
me d'Arles .
00 'fait daos Nonraclamus pag. quel Il infl.ituë le po (lhume du YMtre
3$6. & (uinotes le rdhrnent de
do (a f~rome Hee (ub llicutioo en (,, _
Fouquet de Pontevc'l, Corote de 'fcur d'Agoult deI Baux. ou le plus
Carres, uer des (ublli(utions à l'i,,. prochai n de (00 (urnoro. & à leur
foy en f;neur des de(q;cndao\, & 1 déflUC à Garlon des BjUl Comte de
lwr défaut des Collateraux de l'ID Foix.
On 't'oie eottorç dans la même Hi,
1) l4.
Et en (490. Tean-Bapti (te de ~on, {loire en la p~gc $7 2. 1 tc(hmeot
tcvez, Sel~ne:ur. de ClrHS , par fOI d'Elie des Baux du 4. O.:.l:ob re T4t.o.
teiiamont lailfe enutes JesTerrcs noo Hec des (ub fb~utio s cooli dcrablcs
pas au Sieur de: Ponte'fe:z Seignoll! & en faveur des f milles érraogcrcs
de Bng: oe, il les donne à Du rand afC( la crooditioo de porter [on Dom
~e FlalfOlns de la ~hi [on des Alma·
& arIDes.
ea
�J .... 1.
Eofin li 1'00 vouloit parcOurir
toutes les farntlles nobles de l~ PT'Yence, on trouvcrolt une Infinlt Ut
tc!hmws de lIetre qualité j lIe gUI cd
trcs-conduaot pour faire y Olr qUI
les Fiefs Cont bereditaires cn Proven,
cc nooob(lant Je conCeil de DumoQ,
lin, que l'on examinera dans la fuire,
& qUI {oûcient Ifont~e la VCTlle qUe
les tclbmcns nc dOlVcnt pas avoir
lieu co IIctte Pro y inee poor le regar~
de la fu (Cnion des Fiefs.
~ /,.f':C ~,~ ~,&,~,,f,~,~,~ ~ 1: r
....'"",'
\~ ~.~' .... '.il' ~ l~ ....
l" "," •
1
'&'
CHAPITRE VI.
a~1JtuYJ FfOd,1faireJ ont été t J/t.
IDur an dro ll dt dlfpQftr at "ur J /-" (1
tl/lrt-"rlj J pa~ ~ ot)/J"IIO'JJ, ((b"" e
LtI
l7 '\-mU! •
COlllttJ
de
Fa/Je,
Tllt'lIJe /vt:ec .0
l,o}ltme.
ile droit & la liberté de difpofer
des Fiefs par tdlameuc , dl uoe
preuve de leur hered ltc. le dTolt de
les vend TC & de ln ,dlcneT , en dl une
autre preuve cne TC Flus cerraloe ;
car la venlc d' un FIc! luLllli c qu't1 dl:
eb commerce dc mème que le 1 c!lan;
des biens.
LOT[que les Fiefs n'étoi~t pas hercditaircs & patIlm OIll. 1 en Fiance
S
•
�t45
J44
& qu'ils n'efioient que: de limpIes be.
Defiees & de commiŒôns, il n'éroit
pas permis dt: les ,thdre , & fclon
la Loy des Lombards la vente éroit
'tMore Inbins pérfuife, ctOdUDe l'on
démontrera dans la fuite ide maniere:
qlilc fi l'on fait voir que tou~ le regae
des C~mtc5 dé Provence: le s befs
étoient gellcralemcnt vcn~ux , qu'on
pou voit les ven dre, les échanger, les
donner, que m~me les Comtcs de
Provence en 3G:herojent & en ven·
~oicnr , & qu'enfi!l route {erre de
di[po{icioo des Fiefs entre-vifs était
If l'A~tt)permj[e: il. 00 prouve fuAi(ammen~
If
ql1'il~ étaient he:reditaim & patrimOlllaux.
Pour la preuve: de (ette verité il
cl\: nece{faire d'ob(e:rver ce qu' tn "
dit Monfieur le Prdidant hucher
d~ns endroi~ allcgué au t ha p, 3,
r
f~aYo!~
(~ayoii' que clcz lors que les Fids 'fu~
rent hereditaires & patrimo~iaux,\cs
Seigneurs Fcodataires pre:ooient le:
nom de leur Fief, & quittoient eeluy-,
de Ie:urs familles 1 & Nofiradamul
en [00 Hiitoire de Provence cn 1'311
123)' [c\tonde part. pag. 189. de m~
me: que: BoudlC dans [on Hdloile,'
Tom. 1.. Li,. " pag, 1 $. ont dic que
parctc que: les a~he:tte:urs des Terres
quittoient leurs noms; & prclJoic:nt
cduy des Fie:fs qu'ils avoient actquis;
cette: Coûrume: avoit crausé dans la
Province: & pendant le: Regne: de nos
Comtts une grande: con fution d:.ns
les familles; Ire: que: ces deux Hiflorie:ns ont ve:ri6é [ur le:s Titres j &
cela jufiific que: les Fiefs y étoient
ge:nera lem cnt en comme ri:C & allie:~
PJbles par des difpofitioDs tntrl:~
," ifs,
.-
�14~
r-h
Il oH'
1
Il cft encore DccerraiTc d'obf"'11
qu' 11 D'y Hoit autrc-fo ~ que ici
N bles q 1 full nt capab les"dc$ Fieli
qu yq c prc ( cDtemCn[ tOUle ( 011(
de pedonne & les Don N bics (Q
pUI{fcD! p (fedcr en payaot hl
droits qu'on appelle .des FraI/cs-Full,
crc que l'on peut VOir daO! B~cquq
& autrcs Pra!l€icns Frac!ois, & Il
°
" mcme
~
b{eue, par l cs clraQ.
'
qUI a cIe
gers, pclman ,in G/ofJarTo , P"l' lS,.
col. l.1n 'Vtrb" Ftudum Nobilt ;/01; li,.
I"lu Felldorum fllftpri/"lt s erant qr,1
,rte rll(ltâs &- ;gr.obllttus long? agi/lOI/1
bablli llftnt ad rra[fa11da arma rtgll'
àamque Mtlll;lIm , (;1'in comptnfatlOl/l1
hllllls foi corpnraliI Ser'VÎrq drélil P,,);,
leg&s donata font forum Feuàa, Ithm.
9 ue fa[f" à trlbutis rl/(lic;s tallaglJ1&
fubfid&s quit Plebeïa illll Feuda, Fiefs
R.oturiers, Regi pendebant: fJomenilllfJ
'41
f'IIIJ,rIJ", l;ber~rum,
GalliJ ranCIICEs , tArti inde qu ". quad /,b,,11
tlf,MUIJ fll"mmo-lii C1mpt/erMt fune
iI~ept 'Pel lit qt4,d4m affè IJnf, 'l,mi fol~mmolO FranCIS, "o~ efi lt~er,'m.e G.I/"fum lenti e FrAncon,a ort."d,~ ct-
pere llt •
Sea 7{~bl/i" ipfll Fe"dJ 11011 /0/"'"
/lp.id uor ,rd et,,,m ~plli Gal/ot Nrgm-
ftbUJ tAudem (!l' ;g'lobllibIlJ fil,~t PUll;"
G tlil t"men ,,~n n.{ldu{plce 'ge C!J' ilIIIU in tifcl#m PU""I" ob
{Acui ,.r m bot
illpetrlln4Am proptereJ '1uoa ~,ipit
perfof14m n,(,iltt"ut; rJobiJ 'P"o
t< rnerc... nfur -q.i 'V,I",:/t ,nte b~, "ftrt
C'"" lII,.l,a ~r4)J.U1J",a nempè :t.ra"l!
.?l4r;taû reliq.i, &' • :J("l~ftf i" ,
pri"i le{illf1J fort i '''1("'.
Aprés cela il (afllt do yoir ct <lite
dit No!l:radamtls da ; (on hh I>Îre,
de Pro'(cn"e. 3.. pin. pag ..:li9. 01l
IIta,rn"e-
r
ij
�.
i4 S
( 49
il npporte un Ediét de Charles II.
Comte de Proycncede l'ao tt 9 0 , pli
lequel fur les rémonerances de fan
~
Procureur General,qu e beau coop de
fI ( . ,-.h"h • .../1
•
~hrchands & Ro tUriers nOlenl
arhmé des Terru des Sei gneurs &
Bolrons qui rayoient fuiyi dans les
'ArOlhs, ' 6{ qll'il n '~ [o i t pas ju(le que
lrs non Nobles po(1eda[e nt dei
FIefs, il ordonne que les non Na'
bics, Marchands & Roturiers fe de,
mettront de leurs Tcrr~s Noblel
Gans l'an & jour , autrement il ICI
adjuoe à fon 61s S~9ur:
cela n' arriva p~s f~ul cmeDt
t'o cette Provinre , mais cncore
cn France, lors qu 'il a éré: que,
flion de flire des cxpedirions cOQtrc les Jnfidcllcs, & en la Cy ric 1
pafE:e que les D4cs & Com ees furcOl
pb lig -z de rcndre fIC engager lml
E;
•
Fiefs .d es perConn es Rot uriercs pOli r
a' Olr cl quo y (ur vc nlr à la de enfe
cxtr aOrOI aire J I~ Jucll e Ils s'en~ •
ge ir nt , (uinnt les Edl s des QU, cr ains Pon ife' • ('omme ri rd 'llre
de Il Lettre d'l: ugenc' Ur. ra pporrre
par O tho FriGgenus , lA , r, d, ~~/1iJ
Prlaerici, ctha p. 3f allegu l & f.n vy
par Al eeferr c: au Lit'. de OTl(inihlu Felldorll m pro m~rihMI Gal/fd! .
' 4p. 1 0, en ces termes, Licrcr til
et/am Terrlu fi"PtcdlteraJ pofTrlJimrl foc,
po(lqum commHûr; p ropm ~ '" , (, "Pe ['11m," t a i 1uoru m Fe:d,wl er f llllllt pu uIl; lm cll m nJ~1a re dut n ~ l ,. frin l , aut non
'V?{utri" t é cc ,(ijl, r-..; ,/ t r [O'HI Ecc/e(tJ(ltC/J, "Pt l ah/, quo l ur fil /tblll ITber?
{lMu ll.srecl~'1ut f(J'l e 1I/I Mf. nor are .
C d l à nu(e de «ér V (~ gc d'all ie
ner I ~s Fief.. en fH eur d-s pcr(onn cs
noo NobLIo1' pour J'uc H nn aux frais
�IH
Ho
.on ernant la Baronnie de ri.
lDaud auni en Provence, (or IcfqDcI.
(onfells n fera une dlC errati n par.
tlcullere j & au contraire Charles
11. les bhgc eclement de s'cn de.
[IIettre dans l'ao & Jour, C'ea:l dile
de le albener en fneur de per fan.
nes Noble s j & prcfentcment attendo le ùr OH des Francs-Fiefs que lc.
RotUrie rs <J UI polfcdcnt Jes Fie fs
.
font bli gcz de payer, la rai[on de
fée Edic2
cdfc.
~";13
•
.1 • t.., Il • ...,
En 1 annce 11 98 . Gerard & Lam_ n ••7
brrt d'Adhem:u Sei gneurs de Mon- ('~~.;:;,~.::~_
ccii alfrandlllfenc leurs Suj ets de E:'}... I"f
Monteil de <JUd<JDCS Droits men- ~~
tionnez dam l'Ath, & en us de lIOn. 4é,...J.~
treycntion de leur part & de leurs ~.;:,
[u"dfeurs ils alfranchilTcnr Iwu
perfonnes & bieos, les déchargeot du
ferment de fidclité , & les tirent de
de la Guerre lommun" &' a la Fraq,
le & à la ProHnee , que Charles IL
fit la CuCdite Declaration: D'où 1'00
tire deux C!:onCequeOltes bien eenal.
nes: La premiere dl: que les alliena,
tians n' laient dcffenduës qu'a
l'égard des Roturiers J puiCque (cl·
ICI hires cn
taveur des Nobici
n'étaient pas rel'oqu ' cs.
Ee la f"onde cft que fi l'on fui·
l'oie en recce: ProyiDC!:C! les LOI!
des Lombards, (Cs T-c:rres ainr. al,
lien nées fcroient reye:nuës au profil
de: la COIHonne:, ou pllH ôt à ccuxdt
la famille qui fubli ai cO[ , COlDmt
l'on fera voir en examinant les Loil
des Lombards ,& mËme fclon It
(onCeil 50, de Dumouhn, Cur la Tel'
re de Demonts en Piedmont qu'il 1
pris pour la Terre de: Monts en Pro,
"y~Il(e , & le: ,onrtil z08. du Dccc
_.II
_
jr
r
•
�1//M'-tL'i 1CUrs
l:;r-
,
t$1.
~
."
J uri Cd iét ions .11; No tl rada ttH'I§;
pag . j62 . cn,la (cco/nde part. de 11"~~(.
!
toirc &. ~n l'annee: 1198. cc GU Ils
n:aur . lent pas rll f:me: ft les Fiefs
n'euO ~nt été patl imoniau:l\ &. allic~'
mb les,
Cc Gui prol!"c e:n(Ore que: let
Fiefs é oient en €Ornm eHe: , ce
font les a(ql:lifirions qui on t été
faites par nos Comtes dt Prov cnfC
de: qutlques Terres panicu lic:rcs ;
nr ft ces Fiefs n'éroient donnez
Gu'à vie:, les COln tes de: ProHnce
n'avoient pa~ bcfoin de Cc: DJtttre: en
. d e 1e:s Ole 1Htter"
1 Ou, 1
pr.we:
~ 1 S etolent en
faveur de la Ligne: maf€ul ine, 011 de:
1<---l'UR oe de: l'autre: (exc: Iles Comtes nc
71
.
l cs :l'querir
' a, 1eu r
~, " ..' poufolent pas
'3 / prejudice, {cloo la Lo y des Lo m·
bards, ft clics av oiçnt Ijc~ en p(o~
.
..venere.
_.
l
.
'
..
-
. 1$3
~. .
d'autres preans dé
~ettc verité que: lie qu'en a dit MC'~
Charles Dumo'ulin dans fon con!eil
50 où il a nc:antmoins ft fort erré fu~
la qudlion de FOlié\: G:oDlrcrnant la
'lualiré des Fiefs de Provence:, legud
au no mbre: 35. &. fui vans dit gue: mË':'
me le: Prin« e ne peut pas déroge:r à
la fUG:licffi on d es Dcfeend ans & des
Co ll atC'r :l ux rcglée par l'in vcfiicl1rc ,
du "on[cntemcoc rn Ërne: de ceux qui
font alors e:0 vie: D'où vient gué
's'il étoit veritable Ire que Dtlrnouliri
a dit en "ét endroit gue l'on fuie eri
Provenlre la Loy des Lomba rds. lé
Prin\!e n'auroit pas pû fa'ire les :lcqui;
litions qu'il a faic .:s au prejudi,e dé
la famille; de m.niere gu'il n'y a rien
qui ' démonlre mieux que les Fiefs
étoient Àeredita ires (le patrimoniaux
~ue les uquitit ions que nos ComteS
Il ne taut pilS
y
�H4
faifQient de que 1911cs fiefs de Pro:i
.. eMe ~ car on ne "eut pas dire
Gu'i Is ignoraient (CS uguifitions.
puifqu'ils étaient les ahctlcurs ,
~ En U91. Charles II. acquit la
Terre de Merargl1es pafla démillion
-d'Hugues des Baux , & par Ire que Ja
,11aute lurifdiétian appartenoit à:
J'Au:hevêgue &. au Chapiire de la
Ville d'Aix,il l'a~hettaen 1299, par
éC!hange des T erres de Ioucrques j
r.
Venelles & du SambuC! , BOlIche dans
~ {on Hifioire, Tom. 2. pag. ;19;;,
Le même Boud1e en la pag. 349'.
Tom. 2. de {on Hifioire ,rapporrc
"-'-Jtj l'al!quilirion que le Roy Robert fit
de la Villeo'Apr, en (CS termes qui
{ont crontidcrablcs , E~a"t en eA"i*
gnOti • c'cft à dire le Roy Roberr
logé au Con yent des Freres Pr~
cheun, il acbettale 2.1. UBobre de-hl
n':::;
H1
,nt/me a'J1J'ée T319. de .;Ma~ile le Simi,,~
ne <7Jet,lIe de FOrlquet J Agoult, la partie
d~ lalurifdiéliou qu'eltealloit àla Pille
ae
d'Apt (Jl' arlx Lieu ~
Seignon Cl'
d' .AurÎbeL , par L'mttemijè de MarÎIJ
de DrarJs (? learJ Caba/fot Matms Rationna/'x de S 4 Cour , pOlir Je prix de
J,ooo-(-payableI) /a moitié d Noël P'o~ :,tz~
' del'an/
r/ po. /1"11,
' &' /' ,ultre a Pa ; ./LffU·
Chaln
1
ques de la m!fme 4,~ née.
. Charles 1. Comte de Provenlre
cn l'année l!o7S. fit ,échange de la
Iurifd~é\:ion qt1'il po/fedoit ail Lieu ~
du Muy avelr \te Ile da Puget de De~
ni~rs qui étoit po/fcdée par Guilllu- ~
me de Saint Aub~n l dl: maniera 'lue
le Comte de Provence ne devint
Seigneur dudit Lieu du Pugec,l}u'à
Titre partia:ulier & par acquiGdœn.
la~uellc il n'auroit pa$ p0 faire all
'A
"1-
,V_ lJ..
�H6
prejudice de ~a . mille fi les Fidt
f ,."
~'c:toient
patrimOnIaUx
J
commt on
f:tn'.Ja·iJë(a dit.
/1 Ruffy dans l'Hitloire de Provence
pag.
dIt que Raymond Bertn.
~uier dernier Comt7,,~~ cc oom , par
{oo Tdbmenr de J1.3 8. le gue ce
qa'il polfedoit àVinon & T nballt.
ne à l'EgliCe de Saint lean de Hicra.
{alcm de Clotte Ville d'A Ix , & il
veut que Ces heritiers a hctteot ICI
aQtres portions des CooCe igoeurs.
BOUllhe co l'Hilloire de Proycocc,
Li ... 9. Ceél:. 2. pag. 150. rapporte la
donoatioD que Ra ymood BereDgllicr
tit au Prieur & Dames de la Selle do
Lieu de Caba rTe co Il79. Notum (it am·
101..
nibuJ bomiuibuJ 1"01 {uturis quàm p,t·
{tnti"u!, quod ego Raymundu' Bere.g4r~, Dei gr,,/iJ ComeJ & Marc/Jlo Pro-
'JiNcie, pr, [alute a"imlt mu.
f.7
pam/II
",,'11111 J,mo,
H7
L"lIdo (:)' conm}o in ptl'pt':
t,;Jm Prlort
D01l/in.lbUI de Art"ctli"
'fU/J'fUI l b.:beo "11. l bol 'rTe debeo iu VIlI"
dt Ca b4f" 6' /II Terrllorlo 'J'U in Domi,,~I {dflelllllnlj' bom;,ubuJ, [errrJ (tlltis
criIlC1,ltIJ,1I;'UIJ ,prllllf,p tjCMÎI ufallelJ,
l.PIfIJ! (7 delfenponlbuJ; (:)' 1u/dquid
ibi pro me ali:/uo modo bAbttl~r (.!JI pOJ/iJelur,pro P ,eore & 'DoO/malllU de Ar.
ttct!l.j tenealu, & babeatur. HIl( dontl.
tlJ 6' Laudat;o {aélA t(1 apud aqu4J ....
K41./un. anno lIb IncarrJar;o"e DOl1lr"i
",dlefimo cemefm, nono , ;n prttfemi"
Domini BertranJI oAquen fiJ Arc/mflfe.
&' Guerdonis PrltPD{j11 , &c.
I! y a dln! les Hliloires & daos le,
Ar~hives une infinité de preut'Cs de
fC[I)bllblcs ac;qu ificio ns & fc;:h aoge$,
de mtme que des "cotes parti(!tIlic:~
res faires par les Seiglleurs des Fitfs,
qui ne permettent pu de douter de
�HS
cette ycritt ; comme co clrea daol
les Ar,bifs de l'Egil Ce Cathedrale dt
la Villede Madeille il y a lin CItrait
tout au long de la ,ente de la Terrt
~ Seigneurie de Cuges de l'an m a,
faite par Hagu es des Baux en fneur
de Guillaume Vlfaut , pour le pril
& Comme de L $ OOO, Il y. (ous Royaul
Couron9 cs;& Il promct de faire doo.
Ilcr InfC!titurc au Prcy6t de Iad itt
Eglife, dont l: u~rait au long D.OUI
a étté (ommuDlquc par le fils du Saur
RuEfy tru ·euél: Hillorien , & qui
JJ'a rien avancé qu'aprés l'ayoir wi.
lié Cur le Regillrc ; & ~ét Hugoes dei
Baux Ce qualifie Vi,om e de Mar·
{cille ,qui po(fc:doit ladite Vi.omre
à caufe de la femme Barrale fille dr
Barral l'un des Vil!omtcs de Mar·
!cille.
Boa;he dans [on Hilloire de Pro:
. ,
If?
yen!!e, Li •• 8, [cél:. 9, pag: 9r 5. up~
paf!C l' hommage que BOOlface de
Ca(lellane fic à Raymond Bc:renguier
l'an I t 30. de tOlites les Terres qu'i l
po(fedo!t , & JI dit entre ntTes qu'il
polfedoit la moitié des MajaClres &
une aucrc Terre qu 'il avoit aequiCe
par Dohange , It em cOTijireor pe, me (7'
focctlforeJ rl/to J me babere &' pof!ider,
pro "pob /J, Domive Corne l • Ca(Jrum d,
Cborrono
(57'
me IlIt atrm Ca(ll1 de M4-
,~nrtJ 'll/orum
po!fe(fi'o
pr.priet4ltx
ciI1J[a permutat/DniJ ,jai"fJo lure lJtjlro, ad
me dignofctt ur pertme"
Le mËme Roocbe en ch endroit;
pag,918 . fait mcntion d'Agnés d'E Cpelh qui étoit O:lme de RIe z, & qui
yccdit la moitié de la 1uri rdiaion
!eCnporelle de lad. Vdleà Ful~o ~
Caille EfËque d'jcel k
Il refulte dcs Au!hif, de Saint
•
(57'
�160
viaor qu'co l'aDnée 10 3>. Vmbett
uec Ces freres dODnant la rrolficlnt
partie de Grea(qDe aux MOlnn dt
Saint Viaor; il refliite des mèmn '
Ar hlf qu'cn l'année 10)4. Ray.
mond Archlmbcrt donn e aa!dllt
MOInes de SaInt Vlaoe, Bouc, Gar.
dane, Magancs, abanes & FOI:
Du même R cginre il partît qu'cn
J063. Bctillirne donne audit lonal·
tere rout \tequ'il avOIt cu de Plerrt
de VOlllonne fon mary , c'efi :l. dire
Je Cb~reau de Lcfc:lle.sc de Beau,
dun , s'oblige de oc le point Hndre
Dy le donner pendant fa yie aufdlll
Religieux de SaInt Viélor; de ma.
niere qoe cette femme était «apable
de polfcdef des Fiefs; elle les avoit
cus de la Ilberalité de fon mary ,clic
les tTanfpoue par donnation ,s'"bli.
gede Ile les point vendre pcndanr.ra
'le
Th
yie ; ce 'lui démon tre que fans c:e
paa e 1" Fiefs pouyoient ecce alhencZ.
On ne doi t pas obrnettce la per..
million que Idclphons II. donna :l
l'Egltfe de Frejus d'uhc ttcr toute
forte de polfcllions , c5c de les uquerir paf donnatioos cotre-vifs c5c diC:
poGtions finalel.
Ce qui démontre, primo, que b
Comtes de Pro YeDlte étoient herediuim , c5c pou voient difpo(er des
Fiefs à leur gré; Swwaù, qu'ils
1
•
,
etolcot en crommerl!e , q" on pouyoit les ycnd re • les éc:lllngcr, les
donner entrc-yifj , c5c qu'il étoit encore permis d'e n difpofer par Telhmeot,cn qaoy coouaeot tous les Ita~
nacres d'lin bien heredi taire , &: qui
dl dans le patrimoine du polfclfeur.
~mc dOQn~ti~n cCl rapportée par:
X
�161
t i.,.,~ f(ét~;
pag, T87· (0 a:e~ termes, Elo Ide/fon,
b'
' AtlJ CfJrlleJ (7 M lire 10 Pro.
Jr:UJ , Delgrw
, . petltlonlbus fingu/ortlm m.XI.
"IImet.e
,1
b,'/,'bus 'VolenJ [ trsflUert) '0.
l'Ile l "'\10 r "
(olu edo ttb, "Bertr and,
I d arnue
1'111, 4U 0
'/
: r.
' f
' /ten
' {i Drpifèopo
ForoJu
)'
, (7 EpI) roplS tJ~'
dern Ecce{i.e pro ttmpore (uree lentlbul ,
'û"tJJ'
d'ores meos ) quartnu! ".
fer me -U' J"
"'~ r:·cceJJ"
d'orIbus t Ull , (iC
çe"t It'b'1 U')"
" IU prt .
' ,
Ecc/e{i.e
CalmI/CIl
J Ixtm'Js
, "''''
U' t,'urdem
~'
"
nomi"t Eccle(i.e , tam ex L!centla nop:4
no bis irrequifi'lis , 'VeL al11J fro "ollS,
tlcquirert , rteipere (;) ha~trt tIJ to~o ~o,
m;141u "o[lro '1uidquid ,ure tmptIOnt!,
'Vtt permut",ion;~, 'Vel , iflu donalion/J
i"ter 'V;'\IOS '\Iel tri ulllm" 'Volunlalt 1
fi."t i" CaJlris, 'Vel Villis, "'p~/ pofeffioTII'
bUl (7 in omnibus ohentrbus & pro.
"en;ibus , 'Vd aliquibus ,'edditibuJ »
pig"ori~NJ "Vob~1 trit "Peuduum ~ -Pet do:
Boucthe en )' an
110S,
16J
nlll/ In ,
wt redàitunJ "Pel pignordfum i
fi- qlluJuo modo Iranflatum.
Hanc a.~
f(m dorJJltonem facio Deo 6' S,mETI(
:Mllrl" Forolullen(i, prmop"Iittr pro
,Anim. flJe" Cl' partnlum rntOrtlm, &0
froture" ln recomptnJ~lI onem &- cmenda.
Ilmefll Il/Ilhorum , qu.e contr" ércleJilll"
ForoJulrenJrm • (7 (JIU membr" {tei
fIIM/tottes mi"ùs bef/è.dElI#fII Draguignll:
/1; "ienJe ~lJemb" "nnu IZO 8.
I! yen a rloe iofinité d'autr05 qu'il
{croie fuperRu d'allcgoer ; mais I!e
qui preu ye enctore mieux que les
Fiefs éeoieot en commer.re, c'dl le
droit de lods qu'on payoit [oie aux
Comtes de Proyeoce» [oit aox autres Seigneurs de qui les Terres
ttoieot mouraotes, I!e que )'00 cu::
miDera dans le I!hapitre [uinot,
-.
II
ur.
'
•
�CHA PIT R E
V 1 J.
Le p"Jttl'lent de Lod! ev cas d' "I/ieolltion e{ll/nt autre pr(u"Pe m(all/tbl.
dt t'H eredllé des Fle(!.
L dl fans dotlte que le: payement
du lods
!:lne pretlYc: infaillible
de l'heredité des Fiefs, l\( que la Loy
des Lombards n'a iamais été d'au·
€un ufage en ProYc:nlte:, parcre qcc
d'une part le: lods n' dl deu qu'à
caufe des aJieD1tions, l\( (CS alie·
nations iuajnent que les Fiefs foot
CD €ommcra:e.
D'autre part, les Loix des Lombards n'ont pu ~cconDu le:s lods ,
I
ca
l6f
ac aD ne trouve ne:n dans tous Ic,
Litres des Fiefs d'oll l'on pUI/Te:
con,durre: que: ,le lods fût deu , tic
tOUS les Feodille. 1!0nVIeDnent de:
cetee: propolit io n, que (clon la. Loy
des Lombards le: lods D'Ca pas
deu.
~'e:ft I!e qui a été ob(ervé par
Cups m (a Prefalre: (ur les Livres
des Fief~ & au Li v. 8. de fes obfel Yatioos,lthap.14.fçnoir que par la naturedu Fief il D'Cft deu au Seigneur
qae la foy & ~ommage. & que li par
des conventions parti(fulier~ il ca
deu quelque pre!lation,aela euede
les btlrnes de: la nature d .. Fief. (fomme lor(qu'oo dODoe: ruompenfe à un
dépolitaire:, parite que fclon le l}roi~
lcdépoft doit Ëtre: gratuit, ain{j que
luoOl!dTioo du Fief, Nalu ra Feudi •
lm 1(/ ut aebe41ur t_lIlt1m (ides Ci?' bo:
�166
16 7
minium ,nDn PlIlnqudm ex paElo pt nfioDtl
qu,d,dm debentur ab Îf! IJUI pl ftdla IArt
Ftua/ pDf}dtnl ,[td zra Ftutll4m tx p.E1o
7Iat"ral11 fuam (xcedu , 9" od & ln manaat" dtpofit" IHat" Emphiteufi (Jo Clteris co/itraEl/bul lege! pm (i"'lnt ,
JI ne flut
' que rvoir cc qu'cn dit Mr,
de Cl aplers
'
\ '1 en I l cauf SA,
,. quell
n, unIque, ou 1 examine li le lods étoit
Guipape en fa dCllfion -4 I S, cxa.
minant cette qudlion ft le Lods en
deu à nu!'e de l'alicn:uion du Fief.
& aprés avoir dic que (c1on la loy
des Lombards ilne (croie pas deu.
il ajoûte , [ed de con!uetlldine [/nlra/i pu[enfll Patr;.e Delphm"'IÎs, Sa.
bllua/rt: ~ (.tUrarum altarum Patriarum
cirlUm"P"inarum DommUI percipue (}<
""bere confue')it laudi",;a ab fmptoft
etram reÎ FI lIa"I;! pro ;n'peflllura ad inf
lar' rli Emphtteuticaritt:.
Et pour faire voir que par (es rcr:
mes ctrt arum Patriarum circum'piiin,.
~.II!!! ! entendu parler d~ ~ro~encr,
deu aux, COIIHes de PrOYena:e pou
l'alienat Ion des Fiefs, fuit f.cpè fjurt:fi~
,UIl/ , an de lure C(tll/mun; debe.tur L
dimium (omit; Pro'pitui.c, quandà Fe:;;
cveoduntur aut allo/antllr , & J'1 d'It
que Perrus
Iacrobi eOllclud dt,'"~" non
,
di /tri ,cum II) ,Ftudll IJOC non 'fP er/lltu,.
,
,wfum
ocantmoins M r, d e
' i r maIS
'
ClJplers lourient Cjlle le lods dl dcub
(onformemeoc a l'authorité d
'
.1
U
Gulpape
qu 1 alleaue en ~es term
r: ' cmfuetudint
"
ru abs rt lUIt
il1troduEles •
' / P
, A
UJJI
'" I~C rO'l1mcla & Vieinis, ct'tm Feuda
fnt ,duEl" de cotlfottudio, generali ad
,n}al' Patrimon;OrllfJ) , &cr.
, Cm,e authorÎ[é de Mr, de ClapIers demoncre déjà que 005 Comte(
pc Proycn{c cxigeoiaç le lods CQ
�169
J6i
(onç·u en ces termel , b~"c ~1I/(rJ)
J""ttonoll à te Hug''1' Pr.epJ-iro F~r~
i"lu"r" Eccle(i.e f~a41l1 ,fg' 1{ J Imm -
cal d'alienation des Fiefs , & que
par ~oofequent 11s étoient alienabltl
en commer,e , & que de plos ICI
Livres de ~(ibul Peudorllm qui rontienoent les Loix des LombArds n'y
étoient pas obfervez , pulfque (tl
Loix ne re(onnodfolent pas le lods,
mais de plus il importe de le prou,
Ver par quelques Aaes.
.
L'an ll79. Hugues de: C1Ultrs
Ple.8t de Frejus fait donation au
Chapitre de ladm. Eglife de {cs
Seigneuries de C lav lers ,de B~udrog
& de tout ce qu'il po{fedoit à Calas,
& Raymond Beret'lguier Comte de
Provenlre cn retire: la fomme de millc
fols Melgoriens pour le droit de
Lods & ioyeftiture: qu'il en donoe,
l'Aae dl: aux Archifs de l'Embe
tic Frejus rapporté par Bou~he li"
9 . defon Hill:oire, [ca, 2. pag. 1l0,
&
Beffo,:"rul ,Del Gr.lria CQI1Ies (,MJrchro Pra'VlIJci.e , donQ,L:llldo , tI />1tn
J/JI
,Iqlu cdrJlirm~ Dei am,re ,
rtd-m/tione ,,"im.e (,- pecc.ltorum mtorufll • fi
quil aultm [u;m' hil ad u(rj".l"uJ III tl.li·
qu, ~xl(Jert "Jluer;t felpfum,à Dei amore
,l'elletul' , ~ (ua .mnia t"lrot am)r,,,,
""lIm &' fiducÎ41ll m!a me~ cio. Halle autellJ pr.et/iélm dOrHtiontm {lIb prot télio,~(JI fiJ"",J mea rmpono,& ab 0111 JI bomine dlfenfa re eti"m proTll/fto,(.;lvJ tam!l1jurt no/lro,pro autem eOIl ~1m uione
dMalionir a;cepi à te HUf,dne Pr,tpofito
&' Can JnICÎJ luir fepttm mitlroJ folldor u",
"dgorien(tum. b.te alltem fo pr:l {crrpta
& alia qu.t"d Eccle(i:llll F,),ojlliienfem
pertinent fub proreéliJl1t mea (urClp/~.
flIC
efi [ub JEra,mllü(cen :
~
con~ca
. . .
•
(r
,,,rt" r"éla
J
j
�J70
17l
n~no mmfe lU/lj, feri,; r.,
lImJl5. Fredtrtco Imperatort rt{"a""
pret/ulo Foro;ulien. eXlfiente Epllco,:
Ecc/e(Ù.
Dans les Archifs du Roy au Re.
gi(\re: des hommages (totré No. n
foL,s.il ya un hommage: du 28 .ho.
Tier de l'an '410. du Regne: de Lou)'1
l 1. par lequel Noble Pons R~ffl
fait hommage à Pierre d'Aciquc 1
Vlcomee de l\eillanc: , Baron de Gri.
maud &. dela Valée dc Frainet , Sc.
Iléchal en Proven,e • & il npofc
que: Pierre Court Prieur de l'Egilfc
de Saint Iean de la Ville d'Ail CD
qualilé d'cxc:cutcur teaameotalrC
d'Eluas de la Manon, luy vendit par
titre de tran(port irrevocable la hau.
te, moyeone & baffe Iuau:e dudit
Lieu de la Molnon pour le pril de
~uaraDte florins d'Or, par aétc rc~cQ
par. Guillaume S,enequic~ Notaire
d'AIX le 1.%., du meme molS, donc il
dcm~ndc l'lOvcaieure , & il offle
d'en payer les Lods, aYee des tcrmes
qUI {ont remnquables .fuppilcaui ei~
d InDoln/1lo Sem/chalo hu/mllltr '1u~te
nUI d'g"lIrerur ,(.1' ruellet fln1a fia m4glJ/rarJua eldem Nobt/; Petro Fuffo
pr.t11éla bOrla ut p(rm",;,ur pbl "md'lll
IJfI JJre nomnu RegIS, Cl' rti~m appro;Jrt il) (orm:J Curu Co"fulrll,{Omp~rat(1I
~, , trtterUTlJ proptertà debirum {ohere.
Doncques les ventes des Fiefs
étoient generalcment permi(cs , 'Vl
ptrmiNlfur, la Cour Royale eaOIt en
coû~:lme d'en donner les invdliltlrCI, 1Ilies Lods (ont drus & exigei:
d'où vient que ,es fermes démontrent
atfez fenliblcmcnt que les ventcs
~Ioient perlllÎfes , que les Lods cn
étoicDt exigez, contre la flaturcJcs
X ij
ter feptug t{
�,...
-
J7 J
J71.
Loix <les LC'mbards, & qu' il dl fI
ole que les FIefs (ODt en PIO'COtl
hereduairn, patllmOnlaux & IQ
ommer ec-.
Lr lee nd bnyier de l'an 1472.11
Roy Rtllé Hr·d à Ncble Frarço'l
d' Arat.lli a 1 UI ae qlJ'll pdfedolt III
Lieux & Telloirs d Efparron &dD
Rcyefi, fe rderve le droit de ll CI
en us de vente & d'allienation, &
permet ex prdfemeD t de ve ndre & II.
jieDer leCdits Fiefs; & parEe 'lUe fit
:létc trad oit des leUl cs Pattntcs ID
parchemin par Mc. Pierre Arn~ud
Doéteur ez Droits, & Ad,ont ID
Parlement, le zoo Fevrier 1682 . fIn
non pas (eulement pour faire ,oit
que les Fiefs font alienables ,& 111
lods exigez par le Roy, mais cn(ore
poor démontrer que les termcs de
J'un & l'autre fexe n'emphhent pas
que les Fiefs ne IOle nt alicnablcs :
l
lIDp o rre
de les traDlcrirc.
I<er.é par la Grau de l'ieu Roy Je
8/trufaltm ,â Arrlllo1l , de l'"ne &
l'ilutre 5",le, de VAlence, MAlI/orque,
smlt",
Lo'[rgue • Ducd'Anlou 6'
Ju
Comte dt BlI,cellonn, , Pro')ltnCl , ForclJlqu;er 6' 7-ltdmont ; li /'u cel11/1/ Comte de T, oye , Jtlln Ccila grllnt!
se,,(cba/ ,& d ceux dt nd"e Cot){tlI, re{lda/it à .J;x ,1IU grand Prrpdtnt 6M4ÏflreJ Ra/ion aux {U J Arebl{J de n$tTeCbambre deJ CompteJ d, lAdIte hile
d'AIX, au 8ail"f. luge Cla'paire, & dU·
lm (ltJieiers de ndtre Vtlle de Samt M4~imirJ & autres OtJiciers hab/iJ /Judit
J,flroit, 011 ali/'eJ /eurs Lllu/rn an J tAnt
pre[mJ qu'a'Vl:nir , qui ces prt[rnleJ ')Itr'ont, f Alut, Nou' 'Voulons 'VOU J (iI;rI
!fa"Poir comme de ndrre artaine [CI en ce ,
_,rh 4"Po ir pm a"P;J & del,berill;otJ dt
8.' .
(7
�17r
174
dtre Confêil ordmalre pour urt.inll
c :ujes (7 rAfJollS à ct nOUl 1110 U"Pall J "./
1JO/IS C nos berttùrs (7 Succef/eurJ9"'/.
con ,'ts ,1J1/US a'VonJ 'V ndu remis", CId,
à lftn Je fllr, parjatu & frre"Po"bll
'"PenU ",-'en.lolls ,dolmonJ (7 rtll,t'UnJ,O'
, l ail a' P~'PtfU'lt P"
(l'Jtmparons tlul·actJ pttfenter à :Jv..,oble ~ eXcttlt'JI Fran.
fOIS '.ATCI/(fia Efcuyer, (onfe'gntu
fourla pluJ gral, ae perrtle dl> Cha~/4'
li" f p,uron de P"bercs. tanl à lu) qM"
fi, "etli iers & /U(Cf/f' urs que!cDnqUt/
de t'un (7 de l'autre fl·\e, lIe~ (T ;
11 '(1", fcut (( que no/Ire COUI' ri [011,
(7 ""fJede ,& qt.f 'Jous aoparllelll DU
7101·S "rp~rItOJrtr<l à l'n'VenIr, en qUttil
,,,an'ere '1'11 ce jOIf, par quelLe )10)1 l
t itre ,occ.J{!'on , raifon 0/1 Cil/Ife , a~~
L It/~x c;-1errolr duda Cba/irau d'lf
parron c:r du ri, l 'V'(I , du BaiLlIage dl
l~dlte V,II, de SairJl M aXlTliiTJ ,JOli qN',1
tI/Jr,~e dU mere &
/'/Jate imptre , & tIJ
tO/lttlUrffbBlfm ,t"nttnllfrl les /"'''1_
",el :Juil( NobLe Fr.2n(ntJ '''.7 t,'lrl1J{ trs.
9,/Juffi mllers ler f, ommer des al4frrl
Co,,[elgneurJ de/Ju, Lieux (pUt .. ttl/OIlt
&' exprtffellltnl ,fo't au'fi ux a, "'tnllr,
Cm/cr &- Strrvhtl , ALbergues ,r. .."",1
(Ides, Leydtl , Paf!"'ges l l'IIIwrJetr,
p~r droit de prtL 1t;.m '-00 'eUI1fIOrJ , rnl,m 1(1 fois qudefd·Conf i,~Il(ums dtfl.
Liell,"( 'Vlwdront à l' 4"tJt/ltr,' fé 'Vend,
,~~litef'J(r de perfonne 4p,rfon •• e , cnrIJIf" ",(fi aux m.Jtfms, Fa 1er, (lo ,
prJ,rterez , 'VI ms, tlrres culles UI'
;?(ulter, PL4tnes (5;' Mo,u.J/!. fi es , Ptels,
']J;S, Pa(lurilges, Mou ', '11 , r~ 'YS ,
FOl/mager, ea/~)(, décnultmnil tl'",l:cs •
u~eme"t, Terroir J, (7 ifS aut fe
If J,
lurifJtéllOnr & dpparteuan ce, • f "H
que/litre qu',ls Jotmt Clm?rl', ie Do",,,,.
lIetD Domilmç,oll de S~r'pùe tf'J SU'Vtcf)
�,
_
__
.
~
'76
J77
Jlolure[er"ant 4 Nous. à 1I0(lre Cour G
li. nos h~ritiu t &- J"fûcelU'
trtUIJ q ,
ue COI/ _
ijuet 44ns lefdlts Lieux CY" Terroirs ,
droit de Soul'efai,Jeté (!J' le droie'd:
~odl &- Tre"ain , &< d'elJ d~lJlJel' ÎlJ"tJe[ttt,ure qu a~d 'e[dltes Con[eig11euriel
'V/mdrolJt a fe 'VJndreou a/limer ,fau!
/" rede'r:Jance , regales &- hommltgeJ
par les autrel CIJ11[eigneurs defill l
Lleu~ , laquelle fofiite "'mte eH faite
au,pr/x ~e cent feUi d'Or de 1" ",,,leude
'V/lJgt-cmq GrOI chacun • .7I1lJnnoye de
Pro~ence , lequel p1'ix de cent J CI4I de 14
[llfi/ue '" ~leur noul COIJ fef!:JlJS d''''lJoir
eu &' reçeu dudit Fran çois achetteur
e~ (a'fant quittes tant luy que /(1 her;:
tlerl Cl' {ucceffeurr , nou! allons déj"
1Jendu les Droits Cl' bien! cy - dellu Jtc/art{, a"Pec ce mere,mi#e ,impere,&a'tlu
toute {uri{d/Elion, tllIee le droit de rUm o
tiolJ ~ de frelatio" , audit ~blt
f.(anfoi~
Pral1fois &' à fe r hmtiers &- fiucefTèurl
fjuelconqull , ftalloir pour {es a'tlo'~ ,
tCIJlr, pa!leder) dormer) 'Vendre, a/tener, engag et', obliger (7 bypothlquer,
($' autrement fatre d'iceux COlIJml un
Sdgneur peut (aire de {a propre cho[e à
(on arbitre (51- à fa rv,olontr, pOUrl'ell
que toutefoi, ledit J'<.!bl~ Fran ço;J ,fer
heritier 1 ~'" fuccefecers n aymt à reconnottre "u[dites rel res & Drolfs 'yJefful 'Ven du s ac,clm autre Seig neu, fi.pertel'" , fi ce n'efl NOM &' nOJ hen /ieTl
& fim effeurJ à ladlle Comté de Pro t'Ven ce & Forcalquier, & qU'l Is feront
obll~e~ d'en prrfler hommage, llgt Cl'
fidelil é ) & C.
Et dans la fuite illjo Ût e enwre
qu'il Ce rcferve la Superiorité , les
Regtles , Lods, T rezai ns , Droits
d'inV'ell ir ures, ~ hOlD mages des autrcsCon[cigncurs de[diu Lieux. Cet-
Z
�•
178
te vente cfi faite' en favwr du S'
u'
[
leur
E parro n de l' un & l'autre Ccxc &:
Iio nobfla nt l1ettc €laufe la HOlc clefHs FIC (s cil: permifc fous la rc[erve
du D roit dt Lods; «e gui démontre
comme on a deJa fait VOII ) gue le:
Fiefs
font hcrediraircs III vcnaux .n
•
p
10Y cn~e, & gue les Loix des Lombards de ufihe#! Feudorum n'y [ont pas
fu\v\es.
Cette, verité cft en« orc juftifiée par
Ic,s Rcg\fircs Sclaponis en parlant
() Alcn ~u fol. 66. Otl il cfi dit gu'cn
(' d ~ de vente dudit Fief. le Droit de
Lo d s cfl deu au Comte de ProYCMC,
nec. termes.
Vmm tamen ip[um Caf/rum Unef &
Il
eum. nullumql4t altuYIJ baba f4perioDommum lrJ dlao Ca~ro ) tf/M m
dl{lam r omin tm rJO~fam 'R.,rgin,ul1; "5"
fi COIJlmg eree rvendl '"Ve! alim41'1 /.1
fo lidUI11 wl p:me dla'lm C~(lwm ) draJ.
Dom'fJa no(lra l~ egma '"Vet ljU! Curl~
l ,od.trel, Cl' ad Curiam ejus pertinere!
trefenum • 1U ~tJ tl~m 'Vero perclp ~re deberee hoc iJ[no rarJt , qlll~ n,m1~ Ir» vidm~nt cafum, (Sc. k'..1uc! Ole c cil: d:
l'an 1379·
Ces rerm:s (ont conGdcrables :
(lar les partic 'J\i ers i n tcrrog~z l,Ir la
qualité dudit Fief declarent gUlls
ne fç.lvoient pliS la cotti té du L0 ds
'lu'il faloit paye r en us de vente •
parerc: qu'ils ne lçlYoient pas qllC
le !!aS
encore arrivé; de mlnicre
qu'alors qu'ils ont decrlaré qu'en er~s
de vente le Lods etait dtI , ils [e
,follt rapportez à l'u[age crommUD de
rlf})
•
mt
mogl1ofcere debu [ub majoridirea,
/lom~rJo ip{iu! Domin.e no[lr.e Feginte ,
• ~ (Idem 1focere tmelllr homagium, li.
g,rllll, (fi' pr.ejlare fîdelitati,Jacramen~
'.
179
z ij
~
-
-~-
�'1
ISO
la Provinee : !tOmme l'on a fait voir
par qu clques Aétes.
MaIS peut-on douter en fait que le
Lods ne {oit deo , aplés la pan~arte
tirée des Arebifsdu Roydc l'an 13 19.
qui a pour titre, forma & modus per
quem Jo/lItmtur La"dimia;/1 { omttati.
bUI Prol>incite & Forcalquer~ i & aprEs
Je Statut de Provence de l'an 14 1 6.
que l'on examinera dans la fu ite en
fai fant voir par les Statuts de la Pro.
vinee que le Livre de u(ibus Feudorum
Il'y a jamais été obfeffc.
, ~ettc verité ca enrere miel:lI ju;
Ibfiee par la Deir laration de Charles
11. de l'an IZ.94' qui cfi dans les
ATlthi ves de Sa Majefié, rapportée
par Monlieur de Clapiers Cil fa
ctauCe quinze qucfiion t , où il cft dit
cxpre{fement que les Comtes de Provenee exigeaient les lods cn us de
~t ntr~
-
- .
•
!i
De maniere que eda démontre
/fez cette veri té , que ee Li He des
~icfs n'ca pas d'oCage en Provenee ;
mais cependant parce que e' efi {CI[
tiCS Li vres des Fiefs qu'on {e fonde
printripalement pour rombattr~ l',he-.
redité de creux de Provenc::e •• \ Importe d'examiner ft (CS Li H es peu~
'tent fervir de Lay chez nous .
e
�183
~
ft; rlt,,f,,t,&- ;t,rt~,f,f'f, ~ -t. ~ ~r'f,,t,..1r,
~~~~~~~~~~~~~~~
CHAPIT RE V III.
les Lines de u{tbru Feudorum nc font
pas authentiques, & ne peUVellt
l'as &tre alleguez etorume des
loix en Provcn llc.
C
ES Livres de u(rbuJ Feudorum,
dont la etompilation a été faite
par des Con(uls de Milan d'aurho• /
•
l
"
•
ritc pnvee, nc peuvent pas etre:
alleguez cromme: authentiques cn
Pravcnce .. cru cres Li vres {one Clompo(ez de: deux (ortes de Loix, ct'dl:
:l dire de ctelles qu'on dit &tre des
andens Lombards, & de etd/es des
~mpe~~wrs d:Agemagllc j d'où vicllt
pour la preuve de "ctte' propo,qu,e '1 faut faire: VOir que ny ce3
'{ilion 1
b d
ar s, oy
du 'c's Loi l( des Lam
rcten
,
P
d Allemagne:
cc Il eS des Empereurs
,
/
u\'ent
pas
être
aile
gue
es (tomme
ne pc ,
1
authentiques.
.
A l'égard des premIeres, fi cl cs
' flt pas des Lombards, (omme:
neue!fo Iles-uns ont etru" avec bea:lC!oup
q
q
/ tou t , pourde rai(on
: crar apres
uoy ne (eroient-c1les pas ~army
~s Loix des Lombar_ds , q~1 fon~
dans le Code des LOIX ,anclcones.
Peut-on dire que des LOIl' .do~t \cs
etendus Legiilateurs (ont loconus ~
pr
. /
,/
<'1Ul
colligées d'authontc ~~Ivce, ,
n'ont jamais été publiees cn P~o
vcn,c, llontraires:l. la Lay RomalOC
ue l'on y fuit invi olablement ',lronqtraues
, au Statut""
•• a' l'Vfagc "
pUlirent
)
(cre allegu ~es ctomme authentiques .
�IS~
Et il [uFlit de les parlrourir pOUr cr'otP
clurre qu'clfes n'om jamais clé: d'aucun u{age t'n ProVt'lllre.
~e s'il cft ycritable que It's Roys
des Lombards en {oient les AUI heurs
il cft plus que certain que les Lom~
bards entrcrent en Italie l'an 568.
fo~s la Irondlllirc d'Alboin , qu'ils
fe rendirent yeritablement les maifires de tQute l'Italie, à la rdene de
Rome, &. cr'eft dans cres bornes que
lwr Roya~me a élé renfermé, &;
qu'ils furent défaits parCharlt'magne
ave!!: Dctiderius leur Roy l'an 774.
&. dépuis lors le Roya~me des L m.
bards a élé détruit, &. il fut uny à
la France. Paulus Diacron. Gregorills
.Turonentis, Aymon.
Pendant tout cét intervale , !!:' cft
à dir~ déplIIis l'an 568. ju{quc~ cn
774· Ils n'ont jamais cu anlrUD droit
fur
18 5
{ur la Provence, où ils n'ont fait que
qrJclques inva!ion~ pour enl ever ~dc 9
bclliaux , &. dont Ils furent e:n mcme
temps chaffez , &. avclr !!:onfufi on ,
l'une (0 575. &. l'autre: en <'78. Bou-.
,he,Liv.J.{eét.l. pag. 667·
Et en cffeé.t le. Lomb a rd ~ n'ont
pas pLI donner des Loid la ProHncre, puis qu'elle a tOlljo ors éré fous la
domination des Rois de Francre dépuis l'année 1 ]4, (ous Theodobcrt
ju(qu'en 879. que: Bozon fut dedaré
Roy d'Arles; &. on ne peut pas dire:
que pendant que ceux de la prcmierc
l3t (econde Rue des Rois de FraMe
écoient les Ma~rres de Provencre ,
les Lombards nous aye:ne don né des
Loix) n' y ayaot (té que deux fois en
courant) &. s'étant Irontente:z d'enlever quelqaes beiliiaux.
Il nc faut que le Titre de tt~S Li::
Aa
�136
Ig7
pour dém on trrr qu 'ils 'Jo E'OO .
IIrooeot pas des Loix autheoriquCS'
& pour faire voir qu~ Ee ne fOOt
J
d C '
que
.cs OUlumcs qui Ile pCllVeot avoir
~1~1,l que ~ans les Pays oÙ elltS Oot
ete rc çeues , covfuetudines feudorrrm '
& pour faire vo ir que Ee nc foo~
que les CoÛtumcs de la Lombar.
die, il fuAit dc voir ~e que Robcr.
tus dr Orto a dit au Li Y. 2. tit. 2. il
s'addrdTc à 'Foll fils; il adlOCitc gU'11
y a des certaloes «au[es qu'on deaide
par le Droit Romain, les autres par
la Lay des Lombards, & les autm
[clan la Coûc ume du Royaume de
Lombardie, qui (ont fi differentes
qu'il (croit impoOible de les ramalfcr
toutes; que oeaomQ ins il veUt !.lieD
Itollige r pour (00 io!huétioo les u(a.
ges des Fiefs qu'o n obfcr ve co [al')
Pa ys) ufom tame/ifeudor /lm prou! i.
noflriJ pa"ibuJ obttrut; Ixponere tibi
l'HS
duxt.
Il ne l'ou voit pas dire plus rdai~em c nt que Ile qu' il ramarrait pour
finf!:ru fri oD de fa n fils n'était Clue
d~s coÜrum~s Ioules de [on Pays,
contraires mËm e à la Lay Roma ine,
gui cf!: la rai {on pour laquelle il adjoû te dans la fuiee que quoy que
l'a uehorit é de la Lay foie [re,- forre,
elle doit neanmoios \tcder à la Coûturne & à l' V [age des Fiefs.
Ee au rit. :dl. du Liv. 1.. apres \a
Con !btution de l'Empereur, de pace
lenefJda , i l adjoÛre htc (initur Lex,
àli41e COllfiutNdineJ regn, incipiunt;
d'oÙ vie nt qu'à la refcr.,e des Loix:
des Empereurs. que l'on examiAera
dani la Cuite, cout le rd!:e D' était
que des (oûtumes lonles de la Lom-:
lIecejSartfim
~mdic.!
�18"8
l~s Tai(ons que M~. Challes Du-
moulin en donne dans (cs Commen_
taires (ur les CoCnumes de Paris
tit. 2.. des Fiefs, n. J OO, [ont toul.a~
fait c:oneluantes , pour démontrer
Gue c:es Livres des Fiefs ne [ont pas
authentiqu~s • ~ n'ont pas forae de
Loix.
Il dit en premier li eu que c'ell
Robmus de Orto [cul qui a fait
c:~lte compilation, & non pas aYe«
Gerardus Capagifii , dont il donne
les preuves, que I!:e Gerardus de Orto
était une perfonne privée. qu'il
n'a pas fait c:erre t!Ompilation d'au.
([une authorité publiqlle ; & il pouvait adjoûter quïl ne l'avait pas fai·
te pour le public: , mais pour la [euJe inl1:ruétion de fon fils, exponm
~ibi
1
neceifarium du xi.
§..c~ul1dq, dit:il, par~c qu'!l p~roi~
. ir-
") 89
par c:cLi v re que cre n'étaient que des
Iloûtumes Ioules • & mêrne dtffcrentes & <rontrai res non pas feule~
ment en dlfferens Lieux, mais qui
plus ca dans les m&mes V tllcs , & il
en donne les preuves pu les teues
de <rette €ompilation.
TaOlofi: Robertus de Orto fe
range du fentirnent de quelques
Doéteurs , & il rejettt Itcluy des
alltrCl; canton il prefere [on Ccnt iment & Ilcluy de Capagiai , & tan·
toa il rejette [on opinion j tanto(l:
il dit que les [entimcns des autres
ont prevalu au ii cn , tanto(l: il
rapporte la diveriicé des opinions J
& il oc prend party pour au(!une J
& tantoa il dit que l'u[age anl!:ien
a été crhangé par les modernes, &
tantoft il prefere l'éguité à la rio+
guc~~ ~c q~eit , dont DUQloQlin
,
..
-.~
-.-_
�1'0
rapporte
les preuves'. de m~n\t. rc
,
~u apres <tela on nc peut pas d
L'
[
\ r~
q"e Ire Iv re oit authentique (,(
qu'il doit pa[cr pour une Loy'e
••
.
,
nIt
"" Irertaln.e , meme dans le Payl de
LombardIe, & beauwup moins tn
Provencre; Ire qui paro~ t abfurdc &
rid ieu le.
Dumoulin au nomb re ~o~. Coû.
tient que quo y que ee Livre ne Coit
pas authentique, pour avoir fo rct
de Lay, il dl: authentique ilI1pro.
prement , (1' dl ~ dire pour la preuve
de Ire qui di «on tcnu en ieeluy, dICO
ilium Librum habere "Vim &' e(f;élulII
probation;!, & hoe refpeflu nunc pOl/II
diei authentieum non ~rif1è [el' princ;.
p~I;ler , propm de/eflum Authoril , [ed
largè [umpro l1ocab"lo , &' ex poR ra6/o,
id e(1 {(Jcif (idem de eontentir ;/J ego
Mais n'cn déplaife à Mc. Charlts
Dumoulio, 00 a remarqué tant de
1'1
f uffdC:S dans ee Livre, ohfervtcl
3
ar Ic! Doéleu rs Fcuditles , qu'on
P
' tHS-r3110nna
.r
hl cment
eut A
{outentr
P
.
~
~
que ce Lt v re ne peut pas meme erre
authentique dans le [ens de <tet Authe <J r; & s'il dl: authentique pour
la preuve de ce qui cll contenu en
j,dLlY , il s'enfuit qu'on a des preuves aUlhentiques des amb iguÏtés,
des I!ontrarietés , des ab[urdités Gui
s'y reMontrent, & qui Ont été ob{elyées par Ottman in di[put. de Fettd.
in princi. & par les plus édai ré s des
Doétcurs Fecdiitcs : m is parcre que
,da cft ind \ffer ent pour nBrrc [ujer,
on ne s' y alrétera pas, & il fuAîc
qu'il [oir affeuré que" Livre n'a
pas force de La y.
Ac!ll nos plus crclcbres Doélcun
«onyi-cnncnt de 4:cttc VCIÎlé que lc-s
Lif!cS dei Ficfli ne pcuvcut pu,paC-
�-'51%
1.9 J
{cr pour al!lthentiques, m~rne pour
le regard des Loix des Empereurs
cre que l'on euminera plus particu~
lierement dans le chapitre {uivant.
Petrus Iacrobi de baffa juri[d1tlione;
Ithap. dernier, {ur la fin, dit que
(tes Loix des Fiefs ne {ont que lo~a.
les, &. que cr'eft pour les Lieux tant
feulement qu'clics ont été faites.
qu'elles ont le caraél:cre de Loy.
Probus {ur la Pragm:uique San:
aion , au titre de cau(rs • §. nec ad
qlucumque in rverbo medio , fur la fin,
dit que Liber Feudorum non e~ in Gal~
Ji4 alle~abilis tanquam exteT4 Lex.
Chopin (ur la Coûtumc d'Anjou
:a~ {elIond Livre des Fiefs, &. en fa
Prcfallc, dit qu'il dl plus à propos
ufÎ/ata! Feudorum regu/as pot/fi! in pub/icum Téferri quàm lJmb,atzlem ufùfqut
çxpertem Fludalzum piacttoTum cong e-
mm
t'tem qu.e ex Longobard!s [eu Bardi.s
hominibus eor0mque Leg/bus obfoittrs
fumpta , impleat multorum Commentarios qui rvuLgà propanl.
Le m&me [ur la Coûttlme de Paris,
Lib. 1. tlt. 2. n. 3. in al~s Fraruorum Pro.
'"IIinc~ J feu 'R.,omanum , {eu P atrium lu!
amp/eaantur exole'Vit pridem Longobardic4 Lex commifJor;4 Feudm~mobilllJef
tùllr4m annull [patio non pofl"latam.
arque idem Herc/e Sicu!is ufus.
.
Coquille fur la Co~tumc des N 1vernois au Tit. des Fiefs en la pre.fuc,
parle enlIes termes,{erttli,JJ 'Per[onn4 ;.es homes de Condition pri-vée redigerent
Les LQi", des FiefJ de Lombardte,qul e~ le
Li'Vre de Feudis qll'O/1 a mis à l~ fin des
T!Qlumes df~ Droit Ci'Vil (7 Romain;
mais le~t Livre ne fait pas [oy , tan!
parce que/es Alltheurs Robertus de Orto
~ Giraràut 'CtMJag;1Ji n'etoient perfo;o.
, ~',
l"
B b
�194
"ager~ ajant Charge publiqft( à ch e!fa;
au(/i que 'e[dites Loix font par/ieu/ierer
p0tfr la LombardIe ; il ne doit ce Li')]rt
ttre al/fgué pcur fermeté fintm autant
'lue nOJ Coûtumes
accordent.
Dumoulin en Ces Nottes fur la
qucfiion 162.. de Ioannes Galli , confuetudines feudales jnfubriclll Locu/oi ,
&
pro meliori parte non (er'Pdntur
etùJm in patria iuris fcripti ut dixi in
confoetudines Parifiev[es, tit. 1. in Ruhrica.
Robertœs de Orto au Li". 2. d,
feud. in prine. dit qu'à Milan on decide les c:ontcntions des parties Unft
tBt par le Droit Romain, tantac
par la Lay des Lombards, & tantot
1IIIIOi {clan la COUtume du Royall~c. !t'efl: à dire qu'?" Cuivoit ... tan.
tôt la Lay Romaine • tantot la
1\
1_a itOU:
~
~oy dcs Lombards & taDtot
s'r
o
•
19 S
o
~
turne ( (le qUI ne peut pas erre rapporté à c:cete Prov il1c:e ) & il adjalite
qu'il ne peut pas ~cre expliqué à fonds
dans [on Livre,s'addrclfam à [on fils,
& qu'il veue bien luy e~pliquer l'ufage des Fiefs de Milan, u[urt) tametJ
Ftudorllm qui in noFlris partfbuJ oblmet,
prorlr polflbtle efi exponere tibl necelforium dûxi ; de manierc que d:ins tout
ce Livre il De parle que des Laix:
des Fiefs de Milan , qui j'n noflris
earliblJs ohtinet.
Ce qui a fait dire tres·iudi<!:i~u.
fcment à Octman fur a:e §. & (ur ces
[erm~s in no(lris partibus obtinct , que
de B nous }>ouvbns a:onno~tre (Ombi~n
inutile l'étude des Fiefs 1 ex
q40 (!udij b'~iu(ce mifel'ia mtelLrg'tl/1"
mm ea omne s aifcerent, qUIll t"men rluf
qrW1J nÎji in ai.guFlo /oco pro leg,bu r
en
'1Iil1uerul1t , "
.
cit à d'ire qlj' elles peu.
B bz
�197
196
vent birn pafTer pour Lay dao. Mi:
lan , maÎ's non pas ailleurs, nifi in
auguflo LOlO pro legibuJ 'ValutHme.
Au tit. 34. du m~me Livre des
Ficf~ Robertu! de OrtO fail mention
d'une Conaitution qu'il dit être de
Courad Em pereur , & Gttman en
cct endroit fait voir qu'clic ca de
laraire, (te qui démontre to~iolilrs
l'iMertitude de re Line des Fiefs j
& dans la [ui"te il lailfc tout indeqis,
& il dit que les uns Cotlliennent une
choCe , & les autres le eontnire ,
qUlaam au/em dicunt,& Gerardus nm
"'(J",Jere j ce qui a fait dire à Onmao
cn cet endroit que ",iferio" eorum condaio e~ qui juam tt.tattm in iflÎJ barba ri.
{lJ conuntion;buJ, ae pot;ÙJ qurfquiUqs
cognofctrJais (OI)fomllnt , & dans la [uite, 'J')it;um (7 mife,ia (lu dit Feu-drf/ici
dllplex ut qrml rJrlfq
, uam gent;um iIJ U{II
efl difctrt eogamur , quid en;m jam Ad
nOS. obfoleta Medlo/anen{Ium mf/ituta,
md<T iJ quàm Aut In do,um, allt fiercmoru~ , deindè ul ca difcere coga",ur ~u.e
net qutdèm certa nec fixa font, fed in
dllbio ab ip(ù Legrfl_t oribuJ relia".
Enén le mtme luri(<<onCulte , ad
âi/put. de Ftudis in pr4aa. prouve
~Il'il a trouv é trois grands defauts
dans cres Li vres des Fi fs, ambtguita~
Icm repugnantiam abforditattm, & il
endorme (ur daque cfpece une inhnicé d'exemples qu'il cft fac:ile: de
ycrifier,
Le: Fevre: dans fon Traité des Fiefs,
Lib. 1. cap. 1. dit gue Gerardus Niger
&. Robettus de: Orto Ont énit du
Droie (!o~tumier des Fiefs de: leur
Pays de Lombardie) vers l'an lISO.
Cle: qui poflible , dic.il, a beaucoup
~on~ribué
à introduire l'opinion qua-
�19'
J~g
fi uni verlellement rc~cuë ; que leS'
Lombards [ont Autheurs de l'v Cage
des Fiefs, en quo y il y a de la ncglig~nc:e
par excez ; irar il y avoit plez
de 4°0, ans que le Regne des Lom.
bards avoit éte ruïnè par Charlema_
gne , lors que cres deux eonfu!s ~
Pratic:iens de Milan ont mis par
tc:rit les COûl umes Ioules des Fiefs
de Lombardie,
De là tIs'en[uit que le Livre des
Fiefs ne peut pas ~tre allegué C:OIDme Loy , {oit parc:'e que cre ne font
Gue des CoÙrumes loeales, (oit paue
<jue4'ell une 40mpilation f;lite d'authorite privée J foit parc:e l!lu'clle cf!:
1 li c:onfu{e , inc:ertaÎ/le & ave( tant de
~31~t.C\ootrarietez) que Bald. {ur ~e Lir. 2.
~i:t.'des Fiefs. tit. 18. §. I, a dit que ces
=:~ deux Compilateurs . Robe:.tu~ de Or:,t::~:~'~o & ~crardus NlgeJ.: e tolCn~ des
~VlA ......'L.....,.u..
q~...,Wt,L."",~"\'O"\.
;,.t; ,~ .........
5ncs ; duo puora : D'où vient qu'il
fcroit injllfte de tirer quelque 40n[equencre de CIe Li vre des Fiefs contre
l'Heredité des Fiefs de Proyenc:e J
écant rempl y d'erreurs J d'inc;:ertitu de & de cronturietez , & ne contenacit que les Loix Ioules de la
J,olllbardic,
�~Ot
200
apr~5 avoir {olhwu n:
~~~~~~~~~~~~~~~~
~~~~~~~~~~~~~~~~
TI T R EIX .
'Les Lo;x des Empereurs qui font Janl
le Li'pre de reud is ne font nul
prejudice à t' Heredité des Fiefl
de l?ro"PerJce.
A
apre~
o~. qUe le,
Loix des Lombards ne font que Ioules , il ajoûre au n. 20r. qu'il n'en
dl pas de m~me des Loix des Empe~
rcors J le[qocllcs, dit-il, foor auIhentiques , 6( doivent ~tre obfervées: Il dl: vray qu 'il aioûte que cc:
n'cft que dans l'étcnd,llë de l'Empire,
dont le teffort éroit fort limité lors
qu'elles 00[ été faites ,fo1Jt fU! fcrip~
tum J &' gmerale per totUm Irnperiul'lJ
qUiJntum ad L~!es lmperatorum J qUd! ibi
tf·(§) * t * (§)*t*(§).je
Prés cre qu'on vient d'obferl'er
tou4hant les prerenduës Loix
des Lombards, il rc!h à cu miner
fi les Loix des Empereurs inferées
dans (tette eompilation de Gerardus
Niger, doï vent ~tre cronGderées <tomme des Loix authentiques en Provenre J pante que Me. Charles Dumoulin dans {es Commentaire~ {ur les
ço~tumcs de Paris tit. J. des Fiefs.
,
1
inferunt ur quamllis diei poJlit quod [unt
JUJ locale ttrdm quoad diE/as Leges Imperiales quia tempore quo condittt font,
lmperiurn erat lJiJ/de limitatum (510 l~ca!e.
1
Sur Ife fondement les Loix des
Emperel1rs ne (ont pas authentiqucs
tn Provcncre, qui a été de tout temps
dillinguée de l'Empire ; & pour cn
donner des prcuycs tres - Ifcrtai ncs.
Cc
�lEl2
10}
il faut les tirer de cres mêmes Loix
des Empereurs.
Dans le Livre 2. des Fiefs titre. 34' de A/lodijJ , il Y a un~
partIe de la Loy de Frederiet qui de.
clare voulojr hre obCervée generalc_
ment dans tout l' Empirt', per uni1mfitatemtotiul Imptrij fWllttur, & dans
la Cuite expliquent en q uoy (onfif.
toit toute l'étendue: de l'Empire,& où
il velllt qu'on obCerve rettc Lay j il
lIjoOte que c'eft dans l'Allemagne &
dans l'Italie, tdm in Italia qu.fm in
eAllel71ania : & il n'ajoOte pas' qu'elle
fera obfervée cn Provenae , difiinguée & de l'Allemagne & de l'Italie.
Ctljas au Liv. 2. de FtudiJ, rapporte lIU long toute creUe Loy qui aommenlle de la Corte ) hdc d,Bali lege in
perpetuum 'IIalirura jubtmus, ut omlJeJ
tU am pacem inter Je o'bJer~ent i cie mapeiere quo Frede riet ordonne par cette
~oy que tOUS \es Sujets ~e 1',Empire
ledoi'/'ent ob[erver J & tl n eDtend
par les Sujets de l'Empire J que C!:el!lX
d'Allemagne & de l'lcalie , tam irJ
Italia qllàm in AUemania.
Au Li'/'. 2. tit. 55. de prohibita FetiJi aliJn~tione per Fridm,um, on rapporte une autre Conftitution de
Empereur. qui deffi:nd l'allienatioo
des Fiefs , par un Ediét gencral •
aprés Hoir pris le éonCcil des Eyêques, des DuC!:s , des Comtes, des
MHquis j & dans le §. /ùmiter , il
ajoùce que ae n'eft que pour l'A Ilemlgne & l' Icalie , firmiter (latr,imtl1
tàrn ÎlJ It4/i4 q,.(,m in AUemania j de
maniere que C!:es Loix des Empereurs,
quoy qae generales , n'ont forete d~
Loy que pour l:Allemagne & pOIU
(Icalie.
C~~
'Oo{l,o fub~~{l~ !mp~~!~ ~t~am (? pe~~
,c:c
�~0 4
C'cft par· ~ctle raifon que l'Emp t .•
leur Lot haire par Côn Edu:l: qui Il
ri '
,
Cn
~O1l5 e ur.19,dll Liv. 1. des Fiefs,étant
a ,R..om~ du temps du Pape Eugcnc •
.ou Il faIt desCo?aitutioO$ gencralcs,
ne prend a:on{cil que des luri{~on.
fuites & des Nottables d'Italie, /audamentum fapient U/11 Papitt- M ediolan; ,
Mantlltt , llerontt, Parmtt , Lu{tt &
Syponti: Et l'on fera voir dlns fa {ui-
te que lors de cette Loy il n'étoit pal
Souverain de Provena:e ; & li l'on
examine en détail les Loix de ces
E.mpereurs, on trOuvera l!ju 'il n'dt
rIen de fi éloigné des ancicones Maximesj de Provenlle que le qui cft
ordonné par icelles, tant il dl Yray
«Ju' elles n'ont jamais pafsé pour
des Loix authentiques en ProYeO-
te.
't..!,>2lir démontrer plus cxprclfemcnr
lOf
,et te verité, il n'dl pas inutile d'ob':
{eryer qu'alors que les Empereurs {e
{ont qualifiez R.ois d'Allemagne, ils
ont diaiogué \tette ~aljté de celle
des Rois dt Proyencre ; il paroit par
leS donations faites par les Prina:elfes
Adclle & Gerberge au Monaaere Sr.
Vitlor raD lOIS. qui fe trouyent aa
Cartlllzîre dudit Monal\ere, que'
ceS deux Prinl!tffes font uné donnation appellée de fept F011taines , au
Diolteze de Riez, Bouche Li v. 9.
pag. >4, où il dl: dit, regnante Rodulpho Rege A/J.emanorum , feu Pro"Pincitt ,
Roy d' Allemagne & de Provcn\te ;
nrù(l: de la forte que dans te ftcc\e
on (e fertroit de \tette particule feu.
Dans les m&mcs Ara:hifs de Saiot
,Vitlor , Pons Ev&quc de Marfeille,
& Frere des Vi~omtes, prend cC Moufterc en fa protW:ion , & luy don-
�2.06
ne des grand's biens : & il c"" d'
bas de l'A él:e, Rodulphll' Rex l{_AilI! au
r.
'
""u me.
norum j eu Pro"tnclIe • & dans le
.n. '1
Corps
d e l,a"Le
1 cil dit, GrJm confe nfo R
dulphi" Regis. A/lemanorum V"
"'~ Pr~
' ,0,,
o.tncr(
~e qUI I~ (tdie c:e qu 'on a dit qu e tette" Il'partlltu le [efJ ell employée pour
d Ilunguer
la Provcn~e de l'Allemt.
goc , Idon l' VCage de Ites fi c~ les
Boua:he Li '(. 7 , pag, 823,
OIiOS la Confiicution de Charle.
magne rapport ée par Go ld affus in
CO'J~it, lmp: tOtD , 3, & dern ier, p, mibi
J4+ 11 dl: dl~pro nimiJ reclamJtionequt
ad l'm ~e~tt de homm/bu! Ecclefia#lCis
fou ![ca/mll, Ce term efou difl in gue Ics
uns des autres, ur EcciejiaHici 1 dans
eette Loy, font ceUl: qui éta ient li.
bres Oll affranlthis , & nean!rIJoins
attalthez à la e~ltllre & à Ja Itonduite
des biens ) & FifcaLini ~ toient \tellx
107
, , Ol"nt ne\teflairement attadlez
"
qUI et • atrimoniaux du Prlnee,
auX fon ds P
& ac Illémc Autheur au Tom. J. du
' me Livre rapporte une autre ConfmC
\ J'
tjtution de Charlemagne, ou on
void ces termes, cun[lis F/'ancorum feu
It~lie, quoy qu' il D'y ait pas à douter qlle Ja Fr:mae ?e fait dj~inguéc
de l'Italie; ce qu on pourrolt prouycr par une illfinité d'alltrC,s CX(~
pies; de manicre que lors qu on a dIt
Rodulphe Rex Allemanorllm fou pro'IIinc!,( • on a exprdrcment djfiin gué
la Provcncre du Royaume d' AlI emagne j & paue qu 'clle cfi CO Clore
mieux difiinguée de l'Italie,il s'c nfuit
qu'alors que dans ces Li vres des Fi efs
il dl dit que (m Confi itutioos au ~
roient Jieu dans tout l'Emp,ire , a'd l:
à dire en Allcm:lgne & cn Italie) 0 0
Il'a pas entendu qu' ~llc s !l.Ilfcnt ob:
"
�1. 0 9
2.08
fervées cn ProYenere. 00 il n'y avoit
que les ComttS hereditaircs qui y
fiifent des Loix & des Statgts.
POIiIT pOl!lffer €cUe preuye en~ore
plus loin, n'cft-il pas l'ray qet le
Royalilme d'Arle5 a été' perpetuelle_
ment diftinggé de l'Empire? car outre qu' 00 l'a démontré juCql!lcs ail
temps de RodlilpAe ql!li a r(gné dé.
plilis l'an 994. jwCques en IIp. que
Conrard I. dit Le Saleque (ommen y.I
de regoer.
D'allltre part le Ropume a toÙ.
jours été hereditaire , puiCql!le Ro.
dulphe co diCpefe par TdlameDr ,
& alors l'Empire étoit cleétif & il
l'cft cnetore ; ccue Yeriré qui dl af·
f(z eronnuë dl: bien expliquée par
Guntherus qui vivoit du temps de
Frede,ric Barberouifc, in Ligurino Li'll.
1. 'R,egibus tfl"/~s pmundi jure pa/em
artA
ertil filti ; Saptrumque pal,h
t ccif,t
nO"PUI
b.erel , nos '1uibus eH melior li..
~ertar, jure rvetufto orb, fuo quotiu
rvacat ine/it" PrincIpe fldn , quodltbet
ilrbitrium (laruend, Regis babemul.
Ccli par creUe raifon que les Pays
hereditaires des Empereurs ont été
toûjours diftinguez de ' l'Empire ,
Charlemagne & Ces Jdcendans • Roy,
de France, ont tcnu l'Empire I l o.'
aDnées. Les DuitS de Saxe Il?. années ;
Ceux de Franetonie 101.. ans. Ceux d~
Sueye 1l0. ans.1l y a plus de 200. ans
que la Mai[on d' Alltri~he (0 lo uyt
tQûjours par élcétiôD; mais eependant les PaÏs hereditaircs d" Franetc ;
de Saxe, de Frageoni. " de Suevc ~
d'Autrj([he, d'Hongrie, {ont fe pa-;
rel de l' Empire; & quoyquc: la pl~f..
part de ([es Bftats COI t des membres
9C r~mpi~~ ~ ~ qu'en !ctre ql.lalité~
Dd
�,
lI!
210
tomme faifant partie de l'AllcDlagne • ils puiffcnt ~[fe fujets alllx Loix
des Empereurs, confefYent les Fiefs ;
toute· foi s le Royaume d'Arles
n'ayant jamais été membre de l'Empi.
re , oy fait partie foit de f Allemagne , foit de l'Italie ,(CS Loix des
Fiefs faites par ces Empereurs , &; en
qlllalité d'Empereurs pour l' AlIema~
gnc & pour l'Italie, etomme ils S'Ch
expliqlilent) ne penent jamais paffer
pOtlr authentiques en Pronncre.
La donnation que Fredericr lit 3
Gl!lillaume EY ~qce de Gap l'an 11S<J.
/
'
d'emontre etette
ctant
al ors a' PaVle,
yc:rité , die cft dattée du 3. dei ICalendes d'Oél:obrt: l'an 33. de fnn Regne
& le 35. de fon Empire, datum Papil:
3· Kelendas 05iobris Îndifl. 3' annQ Regni H. lmperi; 35. Bouche Liv. 7. pag,'
,Sl2.3' cc gui démontre quï! n'§toi ~
pas Roy d'Arles • pante qu'il étoie
Empcrctlr,vcu Ejl!l'~ n rccru l'an de f(ln
Empire auroit été le même quecrel~y
de fon Regne: : &; c'eft auffi par etcnc
raiCon que: l'Empereur Fredericr bifant cres Con!litutieos qui font dans
le Li ne COl1fottuditm Ft.dorum i & ne
les ayant faites ql!l~ comme: Empe,,:
rCUf) &; non pas comme Roy d' Ar,,:
Jes , a dedaré ql'lc c'étoit &; pour
l'Allemagne & potlr l'Italie.
On De {çauroit douter de etette
verité qt!le Frederic n'avoir pas fait
ces Lo ix pOI'lr la Proyenlte, m;jÎs
feulement poor l'Allema.gnc: &; l'Italie: ,eomme: Empereur • & QOb pas
,omme: Roy d'Arles . aprésl' exem ple
qlion a rapporté au ,hap. 5. ur èes
Loix des Lombards &; meme des Em,percars J ne re(tonnoHfcnt pas les
lc~a~~ns pOli~ I~ !I1\tlteffioD d~
•
Dd
-- -%.
�•
Il
"
'i ii
Fiefs ; Sc neantmoins cre m~me EOl;
pert ur Frederilt qui ne le reconnoit
pas en qualité d'Empereur, les confirme cn qualité de prete ndu Roy
d'Arles pour un des FIefs des plus
importans de: Proycnc:c: , qui cft la
;Baronnie des Baux.
AufTi nous trouvons qu'a pres la
mort de Charles & Itellc d'Henry V.
,arrivke l'an I l l ; , Empereur & pretendu Roy d'Arles, & le dernier de
la ligne: ma(euline des heritiers ter.
.tamentaires de Rodulphe le Feneant,
X.otllaire II. DUit de Saxe ayant été
fIel!) Empereur pretendoit en Itette
CiJualité d'Ëcre Roy d'Arles, & il Y a
m&wc: quelques infcriptions & quelques aétes qui luy donnent Itette
;qualiré : mais Frederic: Duit de: Sucve ) & Conrard (on frere, ncvel.lX
g,'Hcnry X~ Roy d'Arles) & fib
.
!.IJ
il'Agnes (a (œur unique: ayant (oG;
tenu que ce: Royaume: d'A ries luy
appartenoit, \tomme heritiers legiti.
mes de Charl es & d'Henry V. Lothaire: II. e:n l'an 1131. fit one ample
,eflion de (es droits à Berrholt Dua:
de Zuringuen, ql.li étoit un des def"odans de l'Empereur Conrard, dit
le Salique ) heritier tellamcDtaire
du Royaume d'Arles par la dj(polilion de Rodul phe le Fenean t , B'Juche Li v, 7 . Sent, 2. pag. 819. Duchaine Liv. 6. "h. 7. Unt il cil vray qu'il
monnur que le: Royaume d'Arlcs
éroit dilli ngllé de l'Empire, & que
fi lcs Empereurs cm pris la qua1i ré
de Roi s d'Arles, & fait quelques
aétcs de: po{fcfTi on, cre: n'étoit qu'une
, porc uCurparion .
1
Et qui plus dt: • les Loi% m~me
~es Empereurs n'étojent pas ob(cr:
�-
Ils
Z.T~
vées dans l'I talie 1 il Y en a entro
autres rette preuve au Li ... 2. deI
Fiefs, tit. H . de Lege [onradi 1 où il
dit que ft la etontrovcrCe du Fief dt
inter C"pllan'OJ, , 'cll: à di re entre les
Du«s ,Comtes , Ba roos 6c autres
Seigneurs de cretre qualtté , ùlt au
Roy d'cn etonnoÎ cre j que fi la I;on·
troverfe n'elt qu'entre les po{fe{fcurs
de Fief d~ Ce~ond r:mg , inter Vah>afores, la etonnoi{fancrc en appartient
aux Pairs, Celon la Loy de Conrard,
~ il ell dit à méme temps que crela
ne s'obCerve pas à Milan, Mediolani
non fer"P"tur.
Au §, fuivant il dl dit qU(! etette
m&rne Loy def.fend l'alicnation du
Fief (ans le Iton[enrell)enc du Seigneur , & à m&me temps il tlt dit
qu'lm ne l'obCerve pas à Milan, tJuod
Mtdi~'ani non pbtÎnet i d'où l'on tira
-
)
J
0-
cette rai foonable cronfequcnC!c que
OlËme dans la Lombardie 6c les Pays
dépendans de l' Em pire on fui voit
plutae la Cont ume que la Lay dc
l'Empereur 1 &. qu'elle n'éroit authentique que lors qu'elle étaie etonbrrnée par l'v fage.
Mais il y en a encore de preuves
plus rertaines dans Iles Livres des
Fiefs, crar ae Li vre 2. . ti t. 1. Robertus de Oreo s'addrc{fanr à fan fils
pour l'inltruire des Lo ix de f(in
Pays, luy fait ob[erver qu'il y a
des nofes qu'on de"idc par la Loy
Romaine, les autres par la Loy des
Lombards,les autres par la Coûrurne
du Royaume ; 6c il ajoûte qu e qllO y
qu'il y air une grande cii ver C!lé de:
Coûtumes, 6c gu'i l cft prefquc impoffiblc de les renfermer dans \te Li!fC ~ !oLltcfois il expliquera aul ant
�21 7
2 16
qu'i l luy (er a po (lj ble la COÛtuIlld
de o:e Pays 1 ufom t amen Feudi qui I~
no(lril pArtibus obtinet prout po(Jibtle eft
IXpOl1ere tibi nece/farit,m duxi,
Les reflexions qu'on peut faire (Ut
cre Texte (ont bien fu iles ; car pri.
ma o:e Compilateur protefte de ne
parler q~e de la CoÜtume: de: Lom·
bardie 1 ufom Feudi qui in nof/rir par'
tibs obtinet 1 &: nullement des Loili
Romaines , ny de celles des Lomba rds; de maniere que cre Livre
n'étant composé que d'un drait coû.
tllmier de Lombard ie Il ne peut pas
palfer pOlir authentique chez nous j
&: s'il y a des Loix des Empereurs de
Lombardie: , o:'cft parlre que la Coü.
tlllme luy uoit don né fo ue de LOYi
crar eo bien d'endroits il ajoQ ce que
la Loy de J'Empere ur non fl n'atI4r.
La [cc:~~~c reflc~!OQ
quc o:e UI
ci,
sui
qui (uivoien t. la ~oy Romaine n 'é~
toient pas (ulets a la Loy des Lom~
bards 1 ny à la C û ume, de même
que (teax qui étolent fuûmis à la Loy
des Lo mblrds ne [uivolent pas la
Loy Ro malOc; &: parce que la Provenc:e a toû lours cre reglc par la di(~
poGtion du D ro ie écrrit 1 qu'cl le n'a
iam~is (ui vi que la Loy Romaine &
les Statots de nos Comtes de Provcn(te pen dant lell r Regne: , &: les
Ordon banc:es de: nos Rois dépnjs
l'un ion à la C o uronne, il s'c'l{nir
qu'il n' y a pas d'aunes Loix authentiques en Pr oveno:e q ue la Loy Romaine , les Stat uts des Comtes de
Provcnee , &: l~s Ordonnances de
ncH Rois ; ce qui nous obli gera d'en
faire un dupttTe par lequel l'on fera voir que la Provcnee a roû\ours
été regie par la di{po!ition du Dro it
Ec
•
�:!.l
g
219
Romain, fans aueunc interruption~
Mais on dira que fe que Robmus
de Orto a obfrrv é ne coneel'De que la
qualité des affaires, & nulle~cnt
J.es perfonnes & la gC'ocralité d'one
Province, en laquelle on peut deei·
der un proCl:cz , félon la Loy Romai.
ne, & un 'alHre d'une qualité cllffe·
rente, felon fa Loy des Lombards;
altte caufd! dirimrmtl<r 1ure Romano J
aLid! !tlrl LOl1gQbardico.
Ce petit fcrupule fera fafilemenr
rffal!é, li l'on fair nflexion aux Loir
de Pepin , de Charlemagne & de
Lothaire, rapponées dans le Code
des Loix aOl!icnnes , LegÎl Vmgobar.
dicum, Lib, 2., tir. $6. ~.,. S7. l'I:.mpeHur Charlemagn e dit qu'il faut
regler la fll<r€cflÎon des Romains
{elon la Loy Romaine & des Lorn~
bards, fera Itelle de la
Lombardie~
L' Empereur Pepin dit que par!DY (teue grande diverlité des Fa·
!Ddles qui [ont en Italie, il folut ill~
gcr ,haCl:un [clon (a Loy J [ecun dùm
Ltgem,tp{lu J J & l'E.mpereur Lothaire
VCl1[ qu'on interroge le Peuple [ons
quell e Loy il veut vivre J tnterroge.
tur quali Lege t'ult ",il/ere, ut t ali Lege
qwali rui17ere profelftfont, "pi"rJant.
Al1drttas de Y[ernia in pra x Ftudor.
dit que non feulement (oos l'Empire
il y avoit des ProvilH!:CS diŒinguées
pourl'obfervation OL! de la Loy Ro·
maine ou de la Loy des Lombards .M.is qui pius ell dans une même Ville les uns vivoient Cdon la Loy Romaine, les autres Ce Ion la Loy des
Lombards,in una eademque Terra font
multi 17iwl1tel lure L07Jgobardorum &'
,mufti 1ure Romano.
,
,s,JoldafrLls , Lib~ ,.
Imp~
�-
120
rapporte J~s Capitulai.
res que Charlemagne l'oulu t ajoû ccr
aux Loix des Lombards en l'année
801. l'an 30. de fon Regne en Fran~e,
l>c l'an 2.8. de (on Regne en Italie.
Ces Capitolaires ne [onr "dd refsés
qu'a ux Prinees d'Italie, Cima" reif4
per P'a'Vincras ltalt<f propa/iris; &: il
di t qu'étan t en I talie il a iugé di.
Vers prolrez , tan t8t [clon la Loy
Romal ne , tantot (elon la Loy des
Lombal ds.
Il y a nois rd1 r xion~ à faire {ur
cette CoollilUliol' de Clurlemagoe,
Pri,û, Il dJibnguc l'on Regne de la
F ranl!'e d'a He ccluy de l'Italie:, an no
Rf1,7d Tl (, Hri in FraTlà<f '0 in ItaJia 28,
S ecr.lI do , li oc s'addrdTe qu'aux Co rn.
tes , Du ~ s , &: autres Seign eurs d'Ita.
lie. Tert IO 1 dans l'ItalIe meme ICI
~IlS étoient iugés {clon la Lay Ro:
p: mibi
J4-I:'.
221
maine: 1 &: les autres CclOIl la Lay des
Lomb,lfd s ; cre: qui démontre que les
Loix des Lomba rds ne cOllcrernoient
que l'Italie &: l'Allemagne: : car apres
10Ul po urguoy auroit-Il fait diltina:·
tion d'un Royaume: à l'autre • &
pourquoy ne s'addrc{[c· il qu'aux
Scigneur~ d'Italie?
Et (1:' dl cecte Lay ~ui a été a:onfir.
\Dé e par Charles Ill. par (a Conlli rulion raporté e par le meme Goldallus
cn la pag. 6)7. lequel ne crommenee
de regner qu'en 379. ùll à dire en la
,
, que Bozon f ut e' 1"U R oy
mernc
annee
d'Arle>6 & de Provcnee: tant il el!:
vray que les Loix des Lombards &
les additioflS qui ont été f~itc:s pu
Charlemagne. ne co na cr ocot pas
la PrOYe Me ; crar quoyqoe les add itions ne concrerncnr pas l'Hcreditç
d C5 Fiefs, toute·fois crcl~ démontre
�2.23
2.22
~ue les Loix des Lombards n'étoient
pas pour nôtre Provil1C!e.
Lors qwe l'Empereur Charlema_
gne: a voulu faire des ConfricutÎons
gcnerales, il ne s'dl: pu unIquement
addrefsé aux Seigneurs d'Italie , &
il s'dl: bien expliqué d'une maniere
difI"erente, témoin crette Confiitl!l-:ion faite à Aix la Cha pe Ile l'an 8 '3,
rapportée par Golda(lus , pag. Ur.
in ComitiJs ImperiJ generalrbus.
i/olumus, dit-il, ut omnC! dit ion;
'/),[lre auxiliante Deo jubjeEli tam Roman; quàm Fra/Jet, AILamal1l. BajolJarq,
Saxones , TburingiJ, Frefones , Galli ,
'1Jurgun;oner , Britones, Longobardi,
&c. liût quocumq"e rviderentur legis
"inculo • con(lriEli , rvel confuetudenllTio
moreconnex;: Et dans la fuÏre il C!onfir-
me la Confiiu!ltion de Thcodoze
l'o~r.lcs Itlgemens & l~
témoignage
unique des Ev~qucs.
Il dém onere par !tette Conllitution
qu'il y avoit di\'er~ t é~c Loix parmy
(GlelS lIes pruples fUlets a fon Empire,
il fait diffcrence de la Gaule d'avec
les Fran~ois qui étoient ceux qui
fuivoieot la Loy Salique, pour rex4lu{io n des alles, d'avecr le rellc de la
Fraocre,qu'il appelle Gallos, & il difriogue les uns & les autres d'a velI les
Lombards ; \tC qui prou vc toûjours
cette vcriré qwe les Loix de Proyen,e ont été de: tout temps difiïnguées de lIelle de la Lombardie.
Pour le démontrer enaore plus
particulierement , il Y a quelques
obfervations à faire fur la qualité des
Empereurs, dont les Confiitotion5
{ont rapportées dans le Li vre des
Fiefs: Mais parl!e gue (1e Chapitre
cil déja alfez long on l~ ~ifltutcra a('f
Çhapit~e fui une.
�1
22~
2.24
tE ~rt,rt,,lf, ""~ r1f, ~ ,t, ~ ~,1!l. ~,1l', ~
*
* ( § ) * ir • ( § p 5t
ft~~'4>' o$I~~W~~~ ~ ~ ~~
tt * ( § \ * i<' • (§ ) '
T 1 T RE
~i
X.
efl urie (ontinüation
du precedent.
L n' ~~ pas nec.eifairc de rcmo nt~r
] juCqu a la prcm lerc RaE:e de Rots
de Francre , qui étaient Maîtres de
Provenee,6{ tout ch inter va !e de
tc~p s cft inutile pou r la qucllion que
nous examinons : D'où vient qu'i l
fuAi t de nOlils arrËter au Regne de la
{cc!Oode Race dé puis Pepin jufques
3 Loüys nI. ine!u/ive ment , parce
~uc: pendant tout eet iorcrvalc, qui
cft de 127, années, la Provini!e a été
-foQmiCc à leurs Loi x.
Nous
.
-
Nous aYons dela vtu que Pepin
b'a jamais ordo nné qu 'en Provcocre
on {l:Iivroit la Lay des Lombar ds.
au I!ontraire en parlant de l' Italie
il (toD{e:n toit qu'on fuivÎ.c ou la Ley
Romaine: ou lIelle del! Lombards ;
Charlema gne en a fait de: meme , &
enerore: Lot haire. (clan les rtBexions
qu'on a faites ·au 'chapitre prc(tedent.
Mais panlc que, crN'rIme dit Me~
Charle:s Dumoulin dans Ccs Commentaires {ur la Coûtume de: Paris ~
tit." des Flefs, n. 31.. cre Lothaire: cft
le prcmier duquel on trouve des
Conft itutions dans Iles Livres dt
Pfibu! Feudvrum ;i l s'cnfuit gu'à l'égard
des Empereurs qui l'ont preccdé il
n'y li rien dans (lCS Livr es des Fiefs
<Jui foit croouaire à l'Heredité des
Iteux de: Provence.
Et quant aux Confiituliotls d~
Ff
�%,26
2.27
Lothaire I. il Y cft a une au Liv: t:
dcs Fiefs, tir. 19. publf~r du tt'mps da
Pape Eugene, (on(fi tllta efi eempore 'F ugello/ Pap.e, & l'autre qui dl: au même
Li vre cft ddrcfsée à trt même Pape
Fugcne, Eugenio Pap.e ,Idqodles ne
cil[cnt pourtant rien de 110nftdcr~blC'.
~ rantmois il cft I1cTrain que lors
que l1e Lothaire premier, fils dl
Louys le Debonnaire , fit cres
ConftitutioDs étant à Rome, il 1'I'f.
toit pas Roy dc France, J'ly 'par (011'
f(quent de ProvcoCle ,qui en étoii
un membre des plus importan-s ,mais
{culement il étoit Souvcl'a~n de
l'Allemagne & del'Italie.
Car Lo uys le Debontlaire (on P _
fe a été Roy de FI ance) & par con frqueot de Provenlre dépuis l'année
81 4. julques en l'année 840. & le
Pap~ ~lfJgenc pendant le: PoJlltiJical
dll~uel cres Ço~{bt\lt;ons ont été
filicas J fllt exalté l'an 824. &. il dcce-
da l'an 8]..7. de m:loiere qu' il dl: vray
qll~ Ges Cooltitu tioos de Loth aire I.
ont eté faites dans u O tC ID pS au quel
il n'étoie ny Roy d France l1y de
,PtQ ven cre.
Et ,,'dt par crette ra i (on que dans
«ifS Çj;mftitutÎons il ne prend le eon~
{stl qlJe des Marqu is, Ducs, & des
IJIrj(coDGul ~ e$ d' l[alic, pl' lalld,,tJJ4t}tl#JJqflpltntum Papi.e arque MedioifltJt , rJWantudl, (lero r1lf, Brin.e, qUII!
Eb.per~,onM "Poc~e ur , (S' Pa11lU ) L,.C.e
,.,. Pife -& SypOflli & .5'v1at'chio7ltJm ,
atq~e Ducllm " 1 Capitaneorum, afque
Pal'Paforllm Majorum.
Aufli Plitinl co li "ie d'Eugene II .
dit que Lothlire vint i R o me lors
defon exaltation, cieR à dire l'an
hz. ok i,\ cma des MagiO:rats pour
-f -f -z.
�~2~
rcndrc ju(li(c ~. Ii e, Lopys le Dc~
bonfl3ire l'a.VUlt f-ajt RQy ,\dïtalic~
crommc dit Pa~l ftmile ça Ces An.
nales ) In LurJO"PjCO Pi{l Lo(p(ri/lJ ~
do'Vici Augufle Fi ills I(ali~'{ Re~ daru
à Pontifee co.r0114'ur; de mapicrc ~tlO
Lothaire n'éroie 'lU) \Roy 4' aliclorl
'lu'ij fic les COP(V[uti,?A.. ~ q.~i (ont
dans le Li v rc f e P'fihs cE ul{o um ~
pendanc que Louy.s le D .pollnaite
(on pere- ) Roy de Fran1:ç-1I4 de PrQ.
vcntle, donnolt les Fid~ ~ p"erpetuité
in jempimnal polle{/iones, C1omm~
nous avons dit ailleurs.
On nc doic pas obmetrre l' obfer.
varion que Pa[q.uier a f.aite au liv. s.
des recrherd\}cs de la France) "hap,
~ , CbarlemiJgne) dit,il , aupara"an~
que d-e mourir a'VoÏt fait Pepin [0/1
fils alné Roy d'Italie, & Lou'JI /ôn puif
"é ROJ J'Aquitaine, ce fllt une Lo) d~}
U,
'PAyS obfor-,;e trJ cette FAmill,:ql4t r at~
,,1 '1/141 del1o;t fu(clderà l'Emp'" » était
RoY d'Italie) ",aire de( le 'V'''t14rJt d"
pere, mefme fut il ain[i donné par r Er»pereur uo"y' le DebolJna"c 4 Lotbai,'
fOll (ils ai{né IIilJfl par le même LOfh"ire ~
L~lIyl 4Ulft [o1J aifné, le tout de même
fafolJ que rlous appeltons /l.uf~u,a' buy
Roy dei Ramai os , cdu", qUI efi defl;n6àt Empire apréJ la mort Je l' Empe~
reur , Titre qui a été emprunté de cet"
longue Ancienneté ; car entre le Roy
d'Jtalie & des Rom:i;lJs il n', 4'po;t pal
trarlde difftrmce \ qui accompaglJeroie le
Roy do Romains a l'effea.
Il n'y a qu~ (fette [cule differcncc:
dic P.l[ql.licr ,entrc le Roy des Romains & Ics Rois d' [ta lie, dans la
def~endan tte de Charlemagnc, que
le Roy des Romains n'a que le Titre
f.&Jts l'cffcét. : & 'cs Roii d'Italie;
�%30
avoient le ~itre /5{ {e!f~élt , ,'c!la dire qu'lIs ~tojent Rois al>[oluPl~!lt,
& ils p~~voieoc faire des CooO:jJutionslE:Omme co cffeél nous CD aVOlls
yeu de Pepin fils de Char~~magfle,
de Lothaire & des antres; mai,s auŒ
par la mËmc: r;1i{pn cros l,gi,x
n'uoient lieu qu1c:n haUc: 1 ~
peurent pas ecre a\:ltJtcpti~\'I0~
co Pr(>vcn«c.
cl
Cela démontre en,ore lite: dans
crc:s li v res de v(ibus Feudorurn,' U ~:î1
peut a voir aucune Lay des def(c.~
c;lans de Charlemagne, crolltraire ~
l'f-lcredité des Fiefs de Provcncre ;
crar iuCq ues à Louys III. inc\u(lve o
mrqt,oo vient de le démontrer) &
aprés Louys 1II. la Provencrc "hangca de Souverain, puifque Bozpn
fuc fait Roy d'Arles & de Proven«c
en l'an S79'
1 ri
Il en dl: de
2.3 1
m~me dts
Loix des
Empereurs d'Oltcôdcnt,dans un temps
ailqt:lella Provellll:e n'était plus unie
àl'a G6uTonne de Franec; nr premierement on a déja fait voir au Titre
~C:I!:(den qu'il falloit (on Gdtrer en
léllr per[onnt: la qualité d'Empereur
tltOCl'aidc:nr, & celle des 'Rois d'Arles,
li pr dHe c ét ant életti ve, & la fc:.
cronde hercditairc, La premîere ne
~lKârlant que l'Allemagne & l'ItaIJ ,At la fe.tonde le Royaume d'Ar les;
901comprenoit cntrc autres la Provcnere. La premiere qui permettoit
dëïùivre la Loy des Lotrbards ou la
Romainc, au ~hoix des VIlles, &
mËme des- perfonn s , ccmme on a
déja démontré. Er la [((on d , qui ne
[ooffrait q ue l'obfc rvation de la Loy
RomaIne: ,«ramme: l'on fera vai. ail
~papitrc
-Cui vOInt.
�,ô!~!
132-
Mail pour (uminer de pltls ~rrt
ces lo]x des Empereurs
d'Oul dent
rapportées d~ns ce Li v ce dt f/(ibu4
'Fr.du,u", , les premieres qui fe ren.
cOnlrC'nt dans ce Trairé font etll~s
«le Lothaire l, dit Dumoul in , fur les
C"ûrumcs de Paris au tir. 1. de!
Fiefs J n. 32.. lequel étoit Jils de
louys le Debonnaire , au{quclle!
(ln a déja repondu : & on a d6ja fait
.v oir que lorfgll c LOl~ajrc 1. faifoit
ces Conllitutions en q alité d'Empereur, Louys le Dcbonr air e regn ait
cn Fran!!e , & par con{equent CD
Proyencre alors unie à la Couron ne ,
& qU'II clonoit les Fiefs in flmp itmllU
polJeJ!ionu , l'Heredir é de \!Cs peti lS
Fiefs erant m ~ Qle plus an<ti e"ne en
F r:Jll €C que le Regne des Dcfc:c nd ans
de Ch a rl ~ magne.& lIl &mc de cru an-
~ic!!s Lomb~rd5!
•
-
~
1 Y dJi x
~oo llitutions
de Lothaire Eiîlpercur,dau(cs du remps dll
P pc Eugene, rapporrél's au Li .. , 1.
tir. (9 . d 5 Fi h , confl'tflta cf! tempor' &-IIgmiJPap-t, dit {a premiere; ok
l'aune dl ddreCséc Et'geni/J Pap.e •
Itq uel fût eulté au Pontlficat l'an
st. ~ mourut l'an 827, & toute~
fo i 10 uys le D bonnaire (on pere;'
fo us Ic<Regne-duqucllcs Fiefs éroicnt
l-trrelti t1i cs en France, a regoé dè~
p_f1 Sr4 ou S (1. ju(qU{S eD l'an 846:
Dc ce principe l'on co tire ces deux
C90{cqucoQ:cs. La premierc, 'Ille Lo·
thaire !.o'écoie pas alors Souveraiode
Provence, mais Louys le D bonnairc.
Er la (cconde, q ue ce mémc Looys le
O<bonoairc recronooi!Toit que les
Fiefs étoient hcrcdnaircs &: pattimo:
Ili~ux. comme l'on a démontré;
Çllj.S rapporte d'autres cooaitu~
Gg
�2H
tions de €c Lothaire dans {es Corn:
mentairrs fur le traÎlé de Fw'dû ; mais
ourre
qu'elles font cl:tru:lgantes ,
,
qu elles ne font pas dans Ile Livre de
tlJibll.! Feudorum,quÎ cft creluy dont on
cùmioe l'luthorité , elles fouffrent
cl'ailleurs la méme réponfe qu'on a
faitt aux precredentes,
1
On trouve eDcrore deox Confiitu';
tions de: Lothaire: au Li". 2.. des Fief~
tir. 11.. cn datte l'UI)e: du 7.N8~n1bre 1127' acldrdrée alll Pape Eoge !
mais il y a CI reur cn la datte: de (
Loix, & ft ces CODftitutiotJs (ont
de Lothaire: 1. on y a déja répondb ;
elles Ile: pe:uvent pas dire de: Lot/iairell. frcrc de leuys H. Empereur
panic €ju'il n'a iamais été Empereur ~
&Îl dCC1cda en l'année S6.9. PetaI)
rat'; Ilario tempo?"m,
Li". 8.
i:
ch~p. JI~.
fi o~ :vcu~ !es rappoIl!cr à LoHiâirc
q
~-
'%.i1
"
lU .qui cA: l.othain: JI. ampcrour, Duc
de Saxe, il Y a bien de reflex Il)A5 à.
faire:.
La pr~mie:re dl: que Lothaire II:
I)'jl rcg oe que dépUlS l'année, ilS.
juil ues co l'~l)née 113.9. &: par cron(cqueoc cres Con[t!tutioo5 poarI icnt. s'~ccordcr avec le Regne de
c~ ~othalrc Il. Mais crela ne s'u/! dç pas "'CI!: le Regne dï!ugene
~lM , H9~1 Wte ConfritlltioR cL\
aq~r~$ée, qui fut crcé Pape en
1f(~-1- fe~\sment, & mourut en Iq~.
E~ene I. & II. ne pouvant pa
I!f) .p. os ro,nyenil" avclt le RegnQ
de 1 ~~tPfsirq IL Empereur. Duc:
~e ax.
1
'~utre ,part
'l~i
dé puis Henry IV:
é· oi
EmpeI'Cur &: Roy d'Ades
/
E
' ,
C ~I 6 5ct: mpcreur ayant ete Oltr~lÎlmuQi~ cn l07-r: par le Pape-
.9 g 1.
l'~
":
�;)'
~regoirt
& fes l'H1:atl ayall!
éte mis cn interdit, toas [cs Sujr"
délivrez du ferment de fide\ité 1
Bertrand qui était alor, Comre he.
reditaire dr Provence prit la qrJalilé
de Souv erain 1 Grat;a Dei C~mes Mar.
fbio Pro'Vtrlcilt, & fous Charles V. qui
{ucceda audit Hcory le Comte de
Provcnl!e) & à (on exemple tous les
autres prirent aufli la qualité dd
Comte, Dei Gratia , f'OIH faire VOif
9u'ils étaient Sooverains &: inde.
pcndans ; & eertcs Lothaire JI. Ducde Saxe, qui éroie d'une autre Farnil.
le, &: qui fUi fait Empereur en \ It,.
bien loin d'a. ai r quelque d roit (ur la
vu.
PeoHnce, qu'au €ontralre en Illl.
ila~oit donné tous les droits qu'i!
al/cm en ee Pays au nommé Beruud
de Zuringuen , qui étoit un
~u ~cfQ:cndans de l' Emperc ~ ~OI1~
lll)iJC
23'7
r,rd dit), S tique, lequel prit ver
Ub ll l'Ilt le
000 de Roy d'Arles
1
rr I~ { .. ns df"él: ; de maniere que (0
Lnlh;Ji(c Il. n'a iamais été veritablemcon ouvcr,in de ProVence, Ile lu
).o,llC qu'Il pC'\lt avoir faites n'y dai·
lCor pa~ av ir liclt , puis qu'on nc lu
p:lCOIl[J1.lJ {foie point, «omme on peuE
vOJtd'1,J'lS Bouche Liv. v. tom, 1. de
féJl Billoire , page g '1. &: f.i vans.
JI y a ul\e Loy de Conurd dit le
s, illlue > rapportée au Lif. 1. Tit. 1.
u. §. &- qlû" 'VWmIJJ; mais cette Loy
hm effet en ProYentte, par (terre
r~i{on que nos Comtes en éroient
proprietaires, & ne recevaient pas les
Loix d't," Prince: étranger , quoy
qu'ils tuient proprietaires avec hom~age , E:' ft ee qui dl: remarqué pu
Bouche Liv. 1. Tom. J, p'g. 816, e~
.. e~.JèrlJlcs i maù qU~Jqu'iJ en [oie il e~
ca
�23'
23 1
ar confequent long : temps ilpréi
IY RC<7DC des Lombards j & cres Lou:,
CI:>,
/ /
' / co Pro-;
'ayant jamais ctc
pu bl lces
Il
/'
L
,
vcolfc,dont 1(S COmtes ctolcnt
~cr;.
ditaires & Souverains, quand JI n y,
J
fem l1lavlement a')le ,~~tIII1Jag,
qlf "I/(1
aurait que ete fcul ddaut de la pu,
7
faifottnt J reluy qUI Çtotl reco/'J!," pour
bliudon , ,da fu fli roit pour faire
rvr .'Y Roy d'd,lfS, ffa'lloir au [omle,
voir que les Loix dc cét Empc~
~' Arlcs ou de P.,.O')lwce, GuilJallme II m
i, 1
lia
d .
"
11 /
d,'c Guilhem 'Bertrand PIt. Comte po. rc ur nc Olvent pas crre a eguees
,
1
Dl cn Provencrc.
' prietalre de Pro'l7e~ce ~u Cdml~ de , For·
Les Confiitlltions de Fr(dericr C
calquie.,. , de Jl'ma,f(am (lU à ,A'plgo/'J, lb
d~t Barb~~qulfc ne peuvent pa~
Bertrand 1 l.au COl1)lé de tvlarfetlte,?u<'i.o
pafJ'a pour Loix en Provence ,1
laum~ Il , &' Fulto pau. &' GUlli./u.
me 1li, pour ne rim dire de ces Seig'leurs, par,e que les Comtes de ProvtOce
étolcnt déja proprietaires • 'omm~
fj(lÎ &'ommmfoient de s'ùab!i" en Sou",e
rainJ da'ls le Dauphine , d~ru /<l 0l\a dic c:y. dcifuso
Il cft Hay qu'en l'année TI6!Z~
Bourgougne,& dan s la Sa11o ye.. • ~
l)e plus il y a c;ctrc: Duttl!U t,cre Raymond BefŒger le jeune prit
,
f"
f- des F'le fs~I invclliture du Comté de PrqycncrC!
reRcxion:l\f.llre
que le
LI vre
D'a été wis au Jour qu' Cil Il l't. du du4i" Frcclerilf, rapport ée par BO Ul!hc
~ien mtaÎ11 'lile d'e [on têmpJ ~ " tfi ~
dm de ColJrard, ~l J a'vott dé;a des èCimtti
& des Se;,gnt ri proprùrairt r e~ JrT1m
endroits de Prol1èltU, pOlir loIS ruray.
o(
t~m p~
de F(cderl~ BArhera ifo
J
r.: !O~.
2.}.
ijag.
I]%'.
&
le ComJc d~. l
�21°
l'orcal quicr prit auffi inve(titure
d .. dit Comté dudit Fredtll~ en
116~, rapportée par Boufhe J pag,
I j'f.
Mais d' une part ce m~me Au·
theur remarque que: tous 1 ~ H tlto.
ricns blâment ce6 deux C(,mtrs
d'noir pris (cne: invc!tirurc de
l'Empcreur Frederic , f'3 cc que
les Empereurs n'ava ient r1<n en
Pro'le:nl1e; &: la T;lÎ[on ca que Ro,
dulphe: dit le Fcn eao[ , dernier Roy
d' Arles ~ de Bourgougne: • InftIrul
veritable:ment Coma rd Il. t\l Henry
IlI.[on 611 ,Emp c:r curs,fcs herltiCrl:
mais ille:s inn.itua come [cs pr "ne!
pareos, &: noo pas \tom me Empe.
reurs; en façon que la Prove nce
De fot pas unië à l'Empi re: , &: Frc.
deri ct BarberoufTe: n 'étan t pas dru
de cette Famillc,ne pOUY oit noir au'
cun
24 1
droit cn Proy cme , & Reymond
Bercllgllrer le jcune , de m~me que
Guillaume Com l!: de Forulquier,
Il'curent retour s à l'Empereur hederier que par,e qU'li ét oie al OIS tres·
puiffant, &: pour fe prevaloir dcrau~
lhorité d'1C1cluy.
5mi/l dà , Frederic {ur le pied de crs
illHaittlfcs ne po uvait ~ tre que Je
Haut.Se igneur fans aucune pro pricté. par çe qu'il cn. ttûjours vuy de
dire que Reymond Bcrenguicr éto it
le uritable Souverain de Pr ovence ,
& le {cul qui a voit droit de faire dC$
Loix pour fon Païs.
Et cnfin tiCS mému in,dlitorcs
junifient qu'on nc donnoit les fiefs
cn Proyenee qu' ~ pcrpettlit é ; ,ar
~d le de Raymond Berenguier luy ,
ca donnée. CO b.ered,b,u .mmbus ;
~c ~\1! comprc~d , ~C5 mâles & les
tUn
•
Hh
�-
2 d-!
:l.4 !.
fill rs; (omme l'on fCfa voir dans
11 fuite: , & l'B iaoire de PI O VCIl[C
le iuftifie, puifque le s fill es y O llt perpetuellement fucacd é ) & ccllc da
Comte de Forca lqu ier
den né e
3YC\t (tes tel me s ,ir; pa ptlllum ) qlli
font le même d fttl: ~ue ces t 1 m e!
hamdibus omri/ bus ; dr~(ll'jnvdliture
du Comte: de Fornlquler n'cft pas
"lus forte que: (C\le du Comte de
llfovcnce ; &: en dfcé! ce: mËme
Emperru r , qui cil .!tette qualit é It OD·
damne les Tc!hme'~s Iton croant les
Fiefs, les cronfilme en P'rovenltc.
QuaDt à FrednjcliJI. q& fut fa jt
Empereur en 1110. iJ n' av 8it aU'Il'
DI: proprict é en ProYe et C, Ra m Oll d
Berenguier y étant oll vCta in , &
~
F re derl\t
. ayallt L'ete, ( (om·
memc
mwn ié par Je P~pe , !t'c'à cn i!l per-
ca
fo nlle que fi5l Ït
~ctt.c ~pc,io i'té ,
qui n'avoit rien d' in~otnp:lti ble
afecla Souver ain eté de nQs Com tes
proprietaires de Pr oV'C n~e , \tomm e
remarque Banche , T om. r. pag.
Iz6. & N ortrada mus , p J ~. l 'H '
Ec pour H ~ nr y VI. Ç)[) ne voi d
~utr: et hoCe de et~ t E mpereur qu~
1Edl él: de r ~ce ConH mri.e, qui ne
(Gncerne que les Vi lles de Lombardie , ~ que l ~ Rep~b li q Ja e de
Genes pre(uppo[e avoir été fa it cu
fa fHeu r , etoa)me rem ar que Me.•
Dupuy au T rai té des D roits du
Roy au cha p. qe \'" Reptlbli que
de Gen es , "hl p. 2,
Ec quant à Henry VU, on do it
flire moi ns d'écat des Conrtitu t ions
de <tét Empe re ur que d'au ltun ,pui(q u~
bien loin d' alroir pû donne r d es
Loix cn Pr o \'Co ce il y avait G uerre:
cnt~c l uy ~ R.obert Cot;1te de P ro ~
A
Hh ~
�-24f
-
2H
vence : Roy de N ~ples al de Si~ile:
Céc ,E.mpereur mËcne entreprit de
donner IIne Senccn~e .cont re Robert • dont Albcriltlts fait mention
.d ~egem ql4ifql4i/ • C. ai Leg. lu/,
M4jefl. & aprés luy Me. Charles
Dumoulin dans fes Commentaires
jf~r les Co~tumes de Paris. dt. ~.
des Fiefs in princ. n. 98. & Bouche
dins fon Hilloire, tom. 2.. pag. 4;,
& fuinns • laquelle' Sentenlte fut
cafsée par le Pape (;)~i eX\tommu~
nia \tét Empereur • &: re nduë de
nul cfrcé!: pu l~ morC dudic Henry
yU.
Pardc/Tui toutes ces reflexiol1i
.Dn fera voir cllcrore que m ~ lDe les
lLoix des Empereurs ne font oui
prejudicre à l'Hmdité des Fiefs de
ll?roventte ; al que de pIeu. felo n
b ~Oll1ml1ne rc:Coll1tioll des phil
judiaied Interpretes &: Doél:etlrS •
ce Traité de VfibuJ Feudl)~ul1l D~
peut pas plaer pour une LOy~
,
1
�-247
{uivy celle des Lcmbards ~ Ctlon
~~~~~~~~~~~~~~~
~ri§i;;;t'§i'Zt;(§i:rt~1~
~ E'!f& ", ~ ~ @Ilp~ ~ ..cJo).~~
-4 ~~
~~~ '$'~~~ ~~~~~ ~~~~~
CHkP. X [.
'il e
Iii Loy 'R.omain, a toajolm
,été [ui-vil
m
Pro-vence.
N a déja fait voir aux Chapitres preltcdeos que les Loix
deufibllJ Feudorum ne (ont pa~ authentiques en Provencre , Ik dans cre Cha.
. ,
'"
pitre: on prou vera cene verite, me·
me par les Livres des Fiefs, par le.
quel il étQit permis de {uivre ou la
L Oy des Lombards ou la Lay Romaine j & on fera voir que «ette derniere ayant dl:~ inv io lablement ob·
O
ferTéc en Provencre ,
00 :0'01
jamais
mËme les Deaifions de
IICS
ElDpc~
leurs.
Pour ete fOlié!: il dl DClrdraire
d'obfcrvcr que Robertus de Orto
s'addrdrallt à (on fi ls peur J'in(truire des Loix de (on Pays, Illy
fait obCerver qu'il ya des nu[cs
qu'on dCl!ide par la LOy Romaine:.
les aotres par la loy des Lombards> les autres par la COÙIUIDC
du Royaume ; & il aj oÙte que quo y
~tI'il y ait une grande diverfit é de
CoÙtumcs , & qu'il di prcfque impoffible de renfer mer dans Ile Livre,
lootefois il expliquera autant qu'il
Iuy fera poffiblc la Co Cit ume de (IC
Pays , Pfom rameu Feudt qUI 1/1
voflris partibus obtinet prollt poJJibile
,fi txponere libi J/ecejJarilltIJ du xi,
Le, td1cxioD$ qu'on peut faire
�149
1-t- 1
fur Ire texte font bien facriles ;
Ut
cc Compilateur protefic de ne P~I.
Jer que de la Coûlume de la Lem·
bardie, 11ft'" Fe"d, qUI ln ncflris
Parllbus oblwet ) &: nullement des
Loix Rom aines, ny de "lits dei
Lcmbards ; de maniere que cre LiVIe
n'é tant CI omposé 'lue d'un droit
coûrumier de Lon. bardie , il Ile
peUl pas parrcr pour aUlhentique CIhez
,.Nous, &: s'Ji y a des Loix des Empe.
reurs de Lombardie , cr'cfi 'lue la
Coûtume leur avait donn é foute de
Loy ; nr en bico d'endroits il
ai oûte 'lue Ja Loy de l'Empereur 1
.::Mediolani non [er"patu,.
La ["onde rcflcxion cfi que creuI
qui fuiyoient la Loy Romaine n'étoient pas fujets à la Loy dcs lombards ny à la CoÛt ume , de m~me 'l'Cc
~ellX ~ui ~[O~cnt f!JÙmis à la Loy des
Lombards
Lombards, ne fUlvoient pas la Loy
Romaine; & pa rete que la ProvenQ:e
a été toûjours regie par la di{poUtlOIJ
du Droit é"ri r, 'lu'clle n'a
jamais fui v y que la ,Loy Romaine' &:
les Statuts de nos Comtes ue Pro.
,.encre pendant leur rcgne, &: les
OldonnaOl!es de nos Rois dép ui ,
l'union à la Cou ro nne.
ri s'cofuit qu'il o' y a pas d'autres Loir auth entiques co Proyenae
que la Loy Romaine , les Statuls
des Comtcs de ProveOC!:e , &: les
Ordoonanlles de nos Rois .
Mais 00 dira que cre que Robertns
de Orto a obCerv é De Itonlterne 'lue la
qualité des affaires, &: nullement les
pedonnes & la generalité d' une Pro vince en laqnelle 00 peut de"ider
tin Pro~cz , Cclon la Loy Romaioe ,
& lin autre d'une qualité differtntt.
1i
�2.H
2S.
{clon la Loy des Lombards, tl(i~ ttmge/ur qU(lli Leg~ '7.I1J1t '7.Iiwrl: (If
(aufte dJrÎmun(ur Jure Ro","no ~ /l1t~ taU l.efe quaii rtl/wu profelfi font,
rrJi TlafJt.
Jure LO/'Jgob(lrdlco,
Aodrzas de l(ermia ilJ Pra6l. Feu.
Cc petit SCHupole fua faltilc.
ment dfué > fi j'on fait rcflc:tion 4orum. dit que non (eulement fOlls
J'Empire il y Hoit des Province$
aDX Loix de Pepin> de Charlema,
gne & de LOlhai,c > rappollécs diilinguées pour l'ob(ervation ou
dans le Code des Loix anrricones, de la Loy Romaine ou de la Loy,
Le[,11 Longob"rdiorum • LTb, l, des Lombards j m1 is qui plus
t;t, 56, (7 17, L'Empercer Char. cil daDs Iloe mËme Ville les uns
lemagne dit Cj\!l'il faut rrgler la viroient (elon la Loy Romaine. les
{\!lucilion du Romains fclon la LOy autres fe/on la Loy des Lombards,
Romaine • & des Lombards {elon ;? ImJ .,JdemJue r errJ font mu/ti
crelle de la Lombardie.
'Vil/mtts fl4 re l.ongobardorl4flJ, CI' mHlu
L'EmpeTCur Pepin Jefout que IMe Rom mo.
parroy creue grande divet filé des Fa.
GoldA(l:us Ub, 3, Co nf1 it , [m ver. p~
milles qUÎ font en Italie il faut ju. llJibi '46. rapporte les Capitulaires
ger (hâltun fclon fa Loy > fmmdulII que Cfurlemagoe voulut ajo ûccr atlx
Legem ip(ilu , & l'Emperttlr LOlhai. Loix des Lombuds en ~' anoée 80r.
re Hut Cjtl'on interroge le Peuple l'an JO, de (on Regne en Franc:e, &
fOlllS .q~cllc Loy il v cut .vivre , i,,:
l'lin :.&, dc fon R.eg nc Cil Italie; a:q,
1i ~
�l SJ
2fL
Capitulaires ne font addrelTcz qu'aus:
Princres d'Italie) cUIJ5hr Reip. pe, Pro·
."incitU It4'i~ Prtllpo/itis , & il dit
qu'é tant en Italie il a ju gé divers
pro~ez,tant ô t {don la Loy Romaine,
rantôtJclon la Loy des Lombards,
Il y a trois refl ex ions à faire fur
.. ette Con{liclllcioo de Clurlemagne.
'Primo, Il diA:iogl!le (on Regn e dt la
Franc:ed'avei crduy de l'Italie, 471710
Regni no/hi il,' Franciâ 30. in Italiâ 28,
Secundo, il ne s'addrelTe qu'aux Corn.
'us,Ducrs & aucres Seigneurs d' ltalie,
T,rtio. dans l'Italie mËme les uns
écoient jugés {eloo la Loy Romaine,
& les autres Celon la ' Lay des Lam·
bards. cre qui démontre que cres Loix
des Lombards ne ~onc:ernoi,nt que
l'Italie & l'Allemagne ; car aprés
tout,pOtlrquoy auroic· il fait diftioq.
~ion d'lm
Rorume
~ l'a~ure ~ ~
pourquoy ne s'addrelTc· il qu'aux
Seigneurs d'Ica lie ?
Ec cr'dl: creCce Loy qui a éré connrrnée par Charles 1 (1. par fa
coo(l:icucion rapportée par le mËme GoldaA:us en la page 657. lequel
nc crommen~, de regner qu 'en l'année 879. cr' dl: à dire CD la mËme
année que B zon fue éleu Roy
d'Arles & de Provencre, tant il cil:
vray que les Loix des Lombards &
les additions qui ont été f"ices par
Charlemagne oe c:onli:ernenc pas la
PeOHnere. crar quoyque les addi.
rions ne croncrerneot pas l'heredité
des Fiefs t toutefois crda démootre
que les Loix des lombuds 0 ' étoient
pu po~r oBcre Pro Yiore.
Lors que: l'Empereur C harlel)ugoe
a YOl1lu faire des Coo!l:itucioos ge·
Ileralcs 1 il nc 5:cft. pas uniqucmcnç
�!li4-
:lddrerl~ lU Se igneurs d'Italie, ~
il s'd'l bien expliqué d'une maniere
differente • témein aette Con (btlltian faite à Aix la Chapelle l'an
813' rappon~e par Golda llus pal, If l ,
in C~mifiJl Im,lJcrij ~e ner4lÎbfl<l • ..••• •
....... ... rvolI4Y/JU4. dit-il. ut OmlJel
Ditioni no(lrlt (414J;ili al1 tc Deo ) SH~.
jem ta'" R.om411; quàm Franci, tAllamani, Bd.j0'l14rij, Saxones ,,Thllrm{i.
Frefones ,Galli , Burgundioues, Brltonu, Gongobardi, &1[. /ieet qllocumquI
'Videre/1tur LegÎs rvÎnculo confinaI 'tIcl
confoetudintlrio , & dans la fuÎte il
cronfirme la ConllieutÎon de Theodofe pour les jugemens & le lémoignage unique des Ev~ques.
li démontre par cette CoofiÎtu·
lion qu'il y avoie divcrG cé de LbiI
parmy tous cres Pc:~ples fujees à [on
Empirc • il
~ait
diffcrc/WC de lia
!oH
Gaill e d'HeC! les Fla(J~ois.guj tt oient
(CliX qui luivo iolt Ja Loy Salique
pour J'cxliluGon des Filles, d'lYec
je rrfie de la Fra nce, qu'il appdle
GalloJ, &: il di fiing ue les uns &:
les autres d'avec ln Lomba rds, ce
.
A'
. ,
qUI prouve toulours crctte
verBe
que les Loix de Provenlie ont élé
de tout temps difiinguées de HIles
de Lombard ie.
De maniere que fadan t voir que:
,'dl la Loy Romaine ql!l' on a ruiyi de tout [emp' rn Provence,
on démontre qlle la Lay des Lombards n'y a jamais été fuivie, dans
Je lens même de Robertus de Orto,
ac {r/on les Maximes de ee Traité
Je PfihuJ Feudorum , qui comient les
Loix des lombard s.
Pour (ét dfcét il dl: (o nllan t
~llC dépllis IlS. années aYant ja
�1$6
Nailfancre de III s V S - C li l1. J S T
la Provence ét ant aux Romains 1
clle ne fui voit que la Lay Ra.
IIU Ine , nOtlS cn aVons une prcu'e
en la LOy 2.. If. de or;!.I1I' fum au
S. capt4 1 où il dl dit gue la Gallie
JNarbonoi(e , & par cronfegucnt
la ProvelllIC , étant cronquife par
les Romaills on y envoya des Pre.
te urs poor y faire obfcrvcr la
Lay Romaine, Capt4 deindè Sàrdi.
"ia mox Sicilia , il em Hl{pania de/no
dè N4rbolun(i Prollincill totidtm Prt.
tores quot Pro"tJinci-e inditionem "Velle.
rant creati [unt , partim qui urbanil
rebul p4rtim qui E'ro"tJ;ncialtbuJ prt.
ejlent j & T itcli yc au Li He jt.
de (on Hiftoirc confi rme la m&lIlc
crho(e , Prttfores crt4ti. dit· il 1
crefcentibui ;am Pro17incql &' latlùl
f4ufmm Imper;q, & Cc zar de 8el/o
Gal/ica
25 7
Gal/ic, au Liv. 7. Ile dit - il pas qoc
la Proven,c av oit changé de Lay»
IIITe (7 Leglb'Jj CotmtJf.llatÙ.
Les Prelcu rs n'croient envoyez
da ns les ProvInces que pour y faire
ob{crver I~s LOIX Romaines j &
pOUf I!e il {ullit de voir toutes les
LOIX de nos luri{confulres qui {ont
dans le Digelle 4d edi5lum Prollin-
Claie ,
C'eft pour cretr e rai{on auffi que
l'Empe reur lultilllCD en la Loy z.
C, de officio pr.e(eéli Prlft01' io AU'TICdl ,
rcgle la Iurifd létio n de ces Pretrurs, & entre autres de crcluy qui
cOlleerooit la Pranc::c » /(;)' omnla
qUl!Cumque in PartIbus Hifea nidl 17et
G",llite , fi'rle FranCOTum aguTJtI~r "Vira
fpe61abili Duci àenrmciare , ut ip[e
IUIf Mag,nitudini reftrt j IlC qui con~qnc pF 'ncrip;llcmcnt la Provence .
•
Kk
�,
1/
:trI
parite <Jue le rdl:ant dll Royallme
é.ait {otlS la domination du Roy
France: ; 6c cela dl fi bien Vt·
rinblc pour cetlc l)roV!ncc , ~ui
étoit :lppclléc ByamtA , qu'co di.
foit (croIT lIne ment que GQI!i Brac.
car in {!Iria depofutlunt , tatI/III
Cla"Pe.um fomp{r1llllt , ùfi à dire
qu'Jis :I.oient quitté la forme de
leurs ~~tement , & qu'Ils avoient
prl$ cd1t des RomaUl$ • de m~lllc
'lue leur l y.
oc
Cela paroi, (l1ltore Faf fOUS hl
rcfHÎts des Empereurs, addrdfez
aUI Preteurs de la Gaule Narbo.
no\[c , dont les livres de Dloit
font rrmplis , 6c Gui démontrent
Gu'al~rs on
RomaIn(.
flC
fuivoit <;lue la Loy
été àifli"ile de: faire
:!~!~ ~IJ~ la rI~~~!ltC §toi~ !(gi~
Il n'a pas
plr la Loy RomAloe tant ~u.'e!lc
, ' (ou
' n !(caux R
'
:1 ete
omll0S;
mlis
il ilJ\porte de faire ,oir qu' clle a contiou : l' V .Ige de c:ette loy Ro·
e lorCqu'elle dl [ortie de fa
d:Jrn ioation , ..'dl: à dire fous lcs
J)lurguignoos , le> Vifigots p 1e$
1D.lIO
RGis de France, les Co.n :cs hercdiraircs de Proveo(tC , fOin ks
Ro~s d'Arles; 6c qùll e a parcillcrn: nt contioüe ~ét Vfa(7e €le fa
"
Loy ROIJ\!ioe lor~ qu'elle a hé
rcü,ie à la Couroone: & iu (qlles
" rc: ccm!)S; c:e qUI.. J..IelJ\oot
.J '
a" no
r~
poe perpetuelle exdufi >0 de la Loy
Ôe. Lembardr. • Celon le Livre d#
rjibll4
Feudn'unt.
L()f~ qu' clk a tté fous les B::lIltguig,n ons dépui.s. L'a n 430. \u{qtJcs
en l'an 50g. 00 ne f.ut vas. Tott
1:.. P~rtic
q\lC Ites u(llcp1.&ellrS die
Kkll
�~Co
Occ:id ent ale de Provence, oy ' I~c
Vdigots , gui dans cc méme lemps
& dans l'intcrval c de 43 ans oeq u.
paient l'alllre Panic, ayent re.
vaqué en Proven c:e l' V(ag e de la
Lay Romaine ; au conrraire no us
trouvons dans Je Code des Loi x
anciennes, dans les Loi:x: des Baur.
guignons tir. 6 0 . une: ConlblutioQ
qui veut gu'on ob(c r"e ou la Lay
Romaine ou la Loy qu'o n appelle
Ihrbar~, {clan la Coûcume de châ.
que Païs, (d! terùm fi Qui! po(l h.tc Bar.
harUJ 'Vel te(lari '1Joluerit rvd dona.
,e ,aut
Roma>zam CO>zfuetudmem aur
'Barbaricam e/Je fenwldam [dat , {I
'Vlllt aliquid jirmitatiJ habere quod
geffirit.
Et• quant :lUX ViCi 0l7 0ts il di
~ert;un que HeuriŒos Roy des Gors
pour «onfervcr la LOy Romaine
16i
qui paffoit pour une Lay fondamenta le, il fic approuver & c:onfirmer par un e A(fcrnblée de PrebIS 6, de Grands Seigneurs l'interpreca cion du Code Th e{)dofi en,
Gregorien &: He rmo gen len , .5( 1($
réponfes du Iuri(con[lllce Paulus.
l'apien & Cayus, nec cre Titre,Le:e
RomJn4 , & Alaric: en li ede meme.
Il dl vray que le Roy des
GotS regnant en Efpagne 1 50.
ans aprés Heuri«us ddfcndlc la Loy
Rom:l.ine, mais dans un temps auquel il oc poffcdoit ri,~n ~n Pr~
,eoce, rte qui ne [ert qu a faire vOIr
que ju[qucs alors la Loy Romaine
y fut ob[crvée.
A prés (es Dominations Barbares
& étranoe
e re s la P r oven~e fut coticrcrn ent fous les Rois de France
de la prcmicrc Ra«e durant l'c[pa:
�26 3
26i
& alors la
PrOYC'l'llte a to ûjours wnrinù e l'ob{cnatÎon de la Loy RO ,l H l ne ;
DI!JUS eo avons une preulle ~ o la
CODtlitution generale de Cl ot hl tre
Roy de Franc:e J rappont e par
CirliDont , Tom. 1 . des C oo c '!es
d~ lFaua:e , l'ag, 3' s. h il d cc:idc
te de U!. années
J
~:l:padie mmt 'l:ue la LOy Rom~ ine
~I
obCcrv éc inter- '1(OYll47JOJ tugnti<:
UfIIj4WtI.'''' Romani,! ugibus pl'lfWptmtH
tnnn7JI4rr. & Ma.rltulphe 'l'Ji vi,oit
fl1J!!ls
premicre Race de nos Roi.
dams; f~ formule de la proviii on
.!litS; Chzrgcs.
des. Du,s > Pat rices
It Comtes, f~it parler les Ro is
dl!: Ba forte , omne! Popult ibidem
~t'/Jtu tam Franci Burgrmdio'#filS Kom.tni
~e!
reliqu,f Nat i9 'UI
ra
fl&
'.'lJ>
,e'émine· &- g"bernation.e de -
.lu, & tJlQd.ermtul") &"
fOS:
"ail
tr 4rJ (tfe
fea.mdùm L~gem
~/IIUII
(orum
($' C07l(.t'.
TegM,
Par cc terme Rornanus on n'(o.
tendait pa~ de parler de l'It.1h~ •
pHce qile les Rois de la pr(:llucrc
Ratte n'en etoient pas 1" SOCJYCrains. on entendait pad(f des
PraY in«C5 de la France • ~ui Qat
de tout lemps oHene la Loy Ro·
maine , & on les di!linguoir dc
la forte du rellc de la FranC!:c.
C' dl: par crette rai fon tju'OQ
,oid fi fouvent dans les Loix Sali·
ques , Fran(IH (;/' RomAnu1, dans les
Loix des BmlTgulgn{)m , BourZGlI.b.
&' Rom;lnol , dans l'Extrait de la
Vic de Saint Manin Abbé. rap-:
porté au \, Volume des H l!lqf!(n,
FraD~ojs , rcciiillirs par ADd[é
du C hl! i ne , Re.\' d'Agobertflf F"••C8rutn If?
Roma", P#puli
fTÙntil ;
�~6 ..
ce ~ui dl aull, l'I(lU.' r rune
inhnllé d'au!", F fbg($ que 1'00
paffe fous lilencc.
Et pour prou\ler pl S l'reelfemene que 1" p, u ve ~al x CI U/lt
entendus lous ce mot de R, ~I.
il fuAle de voir (e qu'cn a ~ic
Faucher cn fOD CI ap. 4 de co
rccü,J! de l'Orivine de la la!)
e
de la PI i;lic FI.n~oire , ou Il
s'cxplique en ccs termes, Or ne
prut·on dire que la LHJg"e de (fI
S"tJJans , laquelle !\1Ta,.à an /II
&
R.omalne • foit "'''d)tmflJt R01lJw/pt J
j'enflnds Lillme. maIs pl/itc1t p'.1reÎlle
J ce/le dont ufint à l'Tf! n: Ils 1 ro'PWCdUX
,
CatbalMJJ q- ceux du
,
La,,[.utdor,
V/ginaire en Ces Annoutions
fur le Commentaire de Cezu cllt
la mèlIlc chofc
i
& ~. cil
par ces
Authoritcz
1
2C1
.uthori.rz que \' Authcur du Fun Alû du bngU<'doc prauH qU,1:
Jous la prrmlCIC Roacc deI nos ROIS
la Lay RC!mline étoit c.brcnée en
1.anguedoc , ~ 11 ain te encore cctt~
preuve a x telme C.iHIH. ,<"II liJoni a,,'jJi au Ch p;:re l f. ,Ir l4 ~I"
,it
D,ro~at
t. '"Tes
~
1:11 Je Clvlb.mt Il, ,,'..
t'
J •
p". . Anar,~
n.rh·!"','1111 ~4 Ir. et;Je Duc d ..A 'lu, ,
dotlPi;t
411
1 IIM"
t,;ne 'J,'1( (r~
.fI f!iG(
[rAite de 1..
de l,ur Ftre. fu.tllt p"
, fol t/lf·ml
pOli" 4w;r n(zl/.~; d· fam loi ppurImrr
le IUflrment deI G'.17JI de rr.lort pri'tItt de lDUI les biens p.tt,.,ell , CDnf"mantnt 4 14 [DY Rom~;ne , ~ (u.m
habcrct ip[e Sadugrzdu, fillos ln
in Palatll' (ducato, , qui cum fa(\ Uimè poffent mort cm palrls TillIl'
dicart nolucruO\. proplCrca, P01Ha.
{(cllodùm LegclI1 R.umanam à Regoi
LI
�2.(7
'Lift:
Procreribcs HdarglH i omnrs p~trr.
nas pofTcffionc5 pndidQrunt. Ay"or.
le Moine J'écrit encore ?'IU clairemen",
(!Jo dit 'fue l'affaire
fut ;ugée dant
J'tAfftmblh do ERat! GeniTaux. id
crircè J dit·il Li'rJ. 4. {hap. 28. in pu.
bliltO Francrorum Convenru à q':li.
bu rd.un Procmbus , fc(!undbm l:~
(QtI$ la (hooinmo!l J 1 Rois de
r.(~n€e , (01.15 la !~cllodc RieC de ...
~lJj~ Pepin jurqucs Il Lauys 1 t I.
iodu/hrcment • p~nd nt l' dpue de
ln. apnées> c'cl! à dire dépuis l'an
1$ • iufque~ CD l'an 879. que Bo·
zan fut f~i.t R.oy d'A des • &: pendant tOIl~ crée inter nIe elle a toQ.
gcs R~maoôs ~\.:f (ancriunt à patfli' jol1r~ fui fi b Lay ROID~ine .J 0011
fla cos dccidcre J :frediUtc d'fbcle feuLement parc:e qu'on ne ,"oid
<J UI nclucnnt interfe éU nr.oem vit
Pli! qa' olle ait été rc,o~uée , cre
dicrare omnibus paterois fpoli&ti qui • .:uroit été abColument nccrcf·
lonr bonis atque ioancs r.e,1iai; (4' faire , mais princripalcment parcrc
J'ingratlfude de al enfant tombQ;t qu'on a déja àémontré ;1.U comJarJJ i' eJprce du S dn.attt!COI>folre SiIla,; Rlc!Htcmcnt de crc Ch~pitre qu,"
ptm,duqùe! (flle nlte 6. du Lir,. 3. r~ C}Jarlem1gne &: [es Sucr,dr~urs ont
Itcprarum Scorcmiarum du lurifionl entendu que la Loy Romaille fQt
fulll r.. I;'1I P aullU , lequel fait tll1lJ obCervée fclon l'V [age de châque
partie de la Lo'Y Romaine compilée ptS~ Provinee.
le commandement du Roy Alaric.
Il De rdte doner qu'à f~irc voir
La E~o,~!!cr~ a crgo!!o\ié (f~cr,
3ue . P!Odiot le R,egne des Roi~
.'
,
Lb
__
.4
�~(j9
163
'\d' ArI~s on a cono{}üé l'V{age dt
Loi Loy Romillne.
Bozon fur e û Roy d'Arles l'ail
87.9, .sc on a dei" falc voir ailleur.
quo fous l~s Rois d'AdN il Y ~
tOOjOUI ~ tu clc~ Comtes hcrcdltallt$
c:n Plovcnce , .dont la fucc mon
li crolltinüé ju(qucs à Ja rcu. ion
à la Couronne , lcfqul!!s om él~
les Souverains ; de manie c gu'll
{uAit de f4ire voir qllc cres CornaI
de Provcn<lC n'ont jama ' s (llivi 911 \
la Lor Romaine. 6c lOUIC$ Irs foi,
~u'on or. voulu deeider quelque cho.
fe contre cette Lay fond.1r:ncmalt
d~ Provenlre , les Cam cs one éié
obli 6 , z à'y derogrr cxprdfemoDl
à 1.1 requê.c cl S Elhts.
Guillaume [. fit une donarion
cl'.l Li~tJ d.e VOlla (ole au Mooafh.
!;C de CILllly)rapport~ P~( RU,tJy dan,
(00
Hia"irc des l orntes de Pro;
yence, pag. 35, .sc par Bouc:he au
LIY, 9, d~ (on H loire 1 {ca. 1. pag.
M. & cc FI f d. Valcniole cil encore
polfcdé prefcn tement par l'Abbé de
Cluny: Ee 'f!llcy de quelle manie~o cre COlllte de Provcntte di[po[e
4~ cc Fief, allflorittU Ecclefiafli " &
Lfx Con(i~11 R.omana • ut quicllmqllt
Ilt/IJ {/fam i/'J quabeum'lue puref1:ate .-00tuerit per pa[,mam Tcf/amenri cam in·
f(l'(Jdal /tt pfr ml.lta /empara ,foluta
C1l q,lItta permarmlt.
Cét Aae prouH dellx ou trois
ci!io(es bien elfcQciclles, Pr17lO. Que
les Comtes étalent heredltair s ca
Pr0\'co,C 10ng·t emoi Hant Hugllcs
Capet j car cette donarion cft faite
J'an 94~' c'cll: à dire {ix: ans aprés
qtt'Hugues Capet fut fdit Royl de
rIanlt' i
;.
& tOQ,cfoi~ G~ülla"lIlc
-
-
J.
1•.
�~'71
17°
_
_
-
~
-polfedoit le €oml6 de Proyall~~
hercditairement • & déja dépui.
Jang temps,& par ctonfequent aunt
Hilgaes Capet
Secundo. Cét Aéte jufiifie que l~,
petits Fiefs , comme "cluy de Va.
JenCole. étoient !lerediraire5 en Pro_
noee. puiCqu'ils étQieot allicn~bl«
entre· "if, & à Tme pârticrulier. ll
Tertio , Il ju(hnc que nrcmc
l'égard des Fiefs Il étoit pcrmi d'cn
difpofer cromme l'on troul'oi~ làl
propos, pero p"ginam TeftamttJti. 1- '1
§2.uart~ • OB ne Coivoit 1eo tout'
cela ~ue la Loy Ecrclcfiaftîq &
Romaine.
l
Guillawme III. Comte heredit~ifc
Cie Proyenl!e fait une donarion
~ l'Eglife d'ATignon l'ao lOB. de
l'Ille de Mayraoictjs, qui cil; un autte
fief ; & il fe Cm des mêlIics
...
_
_
_
...J
"-- 4
x:
termes que Guillaume
.utbo,rea,
omnÎs jubet E!clefiaflica. &' Lex.
pr~(;pit 1{omanll , (:/' quifèum7ue rem
fua", ;/1 qua{eflJeurr.qu6 trarJ!(un4ere
rvo/«erit pouR trm per p.sgÎnam
Teflam'rnti
cam ;n!undere debea,
'illatelJÙ:s
proU;1 tfmporibuJ [teura
'fuie ta tn"maneat : 1.'on peut
tiref de Imtc donation le, mËmcs
cion'~q.ueu C!(S que de la premieme, & -ne preuve crcrtaine de l' ob{cr~a 'l)
des Loix Romaines de
l'Heredit,é dQ Comté de Provence.
&u de «clic des pétits Fiefs.
Lll f~I.lt1) leéture du Statut <l~
Provence raPPQrté par le nouveau
cpmmelltate.ur , fourmt une prcuVCI cQDnin «ante de creue vcrilé.
.En I:a p~g. ~. de la nODvelle
édjtl:ion leS Tr is EaafS en 1472 ,
,eq~ir!.gt le Comte d~ ProTCn'c
(flt
�17 t
d'ordonll~t qu'en us d'allienatio ll
des biens les plus proche.s p~rcnl
en degré de wnfanguInllc &
d'alliance, {croient teçcus à b
retenir par Droit ltnager, & le
PriMe répond que quoyque le
D, oit I!ommun , c'dl à dl~e l~
Loy Romaine . foit co.ncrane l
acre Requ?te ; neantmolOs . pa:q(
'lu' c Ile cft fondée fUT. nn prUl~'pe
d'équité , il veut bl.~n acrcrordet
crtHe demande aux TroIs EllalS j te
qui ju!tdle que po~r dt~oger a l~
Loy Romaine en cet Artld · • 'lut
dl: la Loy fondamentale de cwe
Province, il a fallu une O rdonnanqe dCJ Princre à la rcq ui Gtioo
des Trois ECbts.
En la pag.. 179. GU void un autre
Statut. par lequel à la Teq ul Gti on
auffi des Trois Eftats le Pri nce or.
donne
-27J
thnne \!ontre 1011 difpoflriOD du
D ,l I t Commun qu e les fille ; nc
{ucader () oc ab illl,jl,u à leur per!:
p. m:re uc iufyucs à la concurrao.ce Je l ,cr IcgitilIJ~ , s'JI y avoit
,d:5 enf~ IS mâ ln, • & Il p' rc)~C par
la Rcq !) ~ ( c 'lu Oll d:, qnùvlC Ullç:
dcrogarion à 1" Loy C , vile.
00 "oid eo la p~g. rf4 ' un1:
) nterp ~et~tion pu O roit i orlu;o
{ur la fUp ll itllci$J o Irvmp:ndleurc •
fur 1.1 Trebdlianiqlle cn I ~ pag.
lGr. &: cn la p~g. 11 4, on y V Oi d
que le Prince ne Hut pas der ogcr au Droit R ouin pour d,~ s
clDpri fonnemws : tantl y a ' q.u II
dl certain que tous ces Staturs démontre .. r que la Loy Romaine
a été pcrpcruellcrpent obCervée cn
P rov~nce fous le Regne de nos
Comtes qui co é 01Œt les Souvc:
ralns.
~ Ul
~
�-27 ~
·
2.74-
Enfin la Provcoa a été rctinic
à
la Couronne par le T dl:amcnt
de Charles d'Anjou dernier COlDte
de Provence, du 1 0. Decembre
14 8 r. qui inllicua. Louys Xr. (on
coalin, mais avec ce({e condItIon
que tOlll les PrÎ"'i1ileges (7 (AIY. fon.
damwt ales de la PrO'YI!nce [eTOW'J Z ob.
fer-phs : Et il dl remar quable gue
par ce Tefl:ament Charles d'Anjou
a voulu ob(crver les formalmz
rcquifes p:lf la Loy RomalOe: Et
par<te que 1<1 Loy veut gue leI
témoins [oient priez &
requis
par le Tdl:ateur. On trouve auffi
qlle cctte formalité n'.l pas été
obrnife en ce Jefl:ament , 'Vora:i,
fp ecialiter &' rogMi! not;! &' 'OKni.
til per ipfom Dominum Regem. Te~4'
torem·
p"où vient que l'Vfage e la Loy
Rom~ine
à l'excluCion de <telle!!
des Lombards, dont on n'en voit
aueun vcfbgl'! dzos tOUS les l1ec:lcs
paffc1. & dans toures 'cs dlfferentes
domina tions , a conr1l1üé en Pro.
yence dépuis la rcümon à la Couronne.
Car ce Tdl:atnent fut approuvé
par Loüys Xl. Il accepta & <ronfirma toutes le~ Loix , Vfages &
Cottumes de la Provinqe, Charles
vu 1. en fit de rn~me ,oar fon Ediét
du mois d'Oélobre J496, François r.
par ecluy du mOlS d'Avril 151).
& generaletnent touS les Rois.
Enfin la répollfe au Cayer des
Trois E{hrs en l'année 1613. prefcnte à. Loüys XlII, d'hellreufe mememoire, le Roy de«lara exprcffcment gue lès proaz évoqu z de
,ette Provin~c , oc feron t jugez
Mm:!
�27~
aue ret ro la dd ,.Grion du Droit
écrit 1) pl Ct ~é par Mourgues fur ,_.~~~~~~~~.~~~~
Je Slari l , " l'Epnre dedlcaloirc
~ti §j
~ ;t§)·~i;l~
.
:l 11 P IOH'JCe. t~nt il cft ?ray t,lOf"'"
.... - ......-"' ~~ ~ "-'*"'~~
~~
11 ,,1 (l n a J amais ru'IV i Cj u e
la l ( Y 'I~~ '#~~~ '$''#~·IIfI".. "''i'..,~
JI on ne • Ô( ;ltmis <"Cne: l oy
CHAP. Xlf.
d Lot brds , par h9uc:lle il (Ioit
ml: n ~ pmn is de fc fcrvic do la S'il tfl 'Veritable que la! Comm dt
Loy RomaiM.
Prol/trlce da lU les l1J((odaliOl1I ql4';/1
,nt dormies, fi r;,ient ,onfol met,
~fjX Loixdel Lombards.
i ;;t§i
+
Eux qui èomblttent l'Hatdué des fiefs de Provcncrc
(oÛtiennent qu'on "oit une
grande conformité entre les Inféodation s & les Iugcalens des
Cornres de crc Païs , uer les Loix
qui (ont dans le Livre des Fiefs;
& de ce principe i15 en rirent creue
~onCcqllence que Ire Li He des
C
�27i
2"9
Fiefs y était cn V[age J & guil montrer que ce Livre des Firfs nc
paffc pour au\h~nn'lue , c'ea ce
doit &cre precifem ent [uivi.
qui a é e judlclcufemcoc obfervé
f..!ais avant que répondre au
exemples qu'ils allegucnt cl- CCtte par Connanùs (omment. l~,. Lth.2.
prerendue conforhlHé , 00 cil tap. 2. fol. mih~ 11.9. 'V.crla, ,u apres
obligé de dite 'lue cc raifon. :lfoir examine lorlglllC des Fiefs,
Dement 'lui fait tout l'effort de & faie rcllex:ion que pre[quc pH~
l'opinion ~onrraire n' ft pas rcgu. tout on trouve quelque chore de
11er ; car fous pretexte 'lu'i1 y a fr.mblable ) & quelque ,hore de:
Guclqu chaCe en c(tue Proyinac dlff rent ; il ajoûte , follt fi'l wiq/fe
qui cft conforme à la Lay des rno rH , fod tum amrus UlM eodemquc
lombard s; il ne s'enfuit pas de là r4lione (!l' nalura COlltl,UalJtur , (ieri
n~n porefJ qui di"lm fts tJ Pooulis ,
<Jue cc Lu rc dn Fiefs doi ve &trc
a\legué comme une Loy de Pro. l7Iu/r4 (int (im 1 litt7 m~it"l~ , {r'rmllter
jllg,1 (7 "Veilla , CIIr enim Nal/Ol1Um
.,el1ce.
o a trouvé dans tous les fic· morts. Cafo nonliunqn4m (7 qrlajÎ forfuiM GOI]C!$rrant, eum 'Voees 'pfo quoIrles , ~ preCque dans crbâque Na·
,undam ~erborum i mJ fonant , apud
tian, quelque chore de convena·
di'tmfoJ (7 mf,/tum IlltW.1 Lingu.e
bIc à lIe Droir , m&me ~vaot les
Populo! .
Lombards , ~ cependant il n'Il
011 ne peut pas doncques (on-:
pas v ray 1 ~ l'on y Îcnt de le clio
�~So
,y 111ft que le Livre des Fiefs
rCrt
a~[
Cujas d. Fludis , LIb, J. in priT/(. otJ
apre> aVOir dit que ce Livre dts
Fld~ Il' a été fan qu e: pour la
Lombaldie , & que même l'v (age:
en erOH dcffcndu en diycC$ Lieux
()
,,.,
r'
de l'[ralio, Il aiOll[(', (5" hvs q"idèm
Il peut ~ ecre: lerVI cl u Livre
1ra//dI moro , ~ lUS quod bit Libnl
~es Fiefs par ~rgu(I)ent , d e même
dlger/Mn erJ , a/,I: gen tej (1 qui in rI!
'lue daos lçs Pro"ince.s croûru,
Plleres, • on fe ,cert de: la Lay frol'rits ,,!Or/buJ de(i"lantur liberm1'
R omallle , fans pourtant qu'c ll~ bb!er'l1at,1 i ut idem pl.ml: de hlS L/paffe pour Loy , ~ qu'clic pU I~ ~riJ ftaluere POUII , quod de Lfg,e RO·
deroger à lel,lrs Coû.~um es.
~ IIhÎa Irnperator A7J10nmUI,eam de reLul
Naul;clI Romanos fe qlû , nif; qua ln
,On peut ~'~n erre Ccrv i acc la
Te adllerfetu r luri publtco Popult Romeme ~recautlon que les Rom ains
{ouffrolent J'V(a ge des Loi1 Ma. tn4nÎ (5" nos quoque jus FeudoT/'m q"(1
rltllnes des
d
d1 1la/ia ritt/ur fiqu lmur non ,,,1>11/ , mfi
, -Rhodi ens ,umTNO
n~lla. ex ncfériJ LeJ)hllJ ad'Perjèlur , 9ui in Te pUlrJet cum Ltg,bu, ~ mo'
c;Ilt 1 Empereur ' Antonin en la LQy ribuJ noflylS.
D'oùvÎent qu~ puisquecet ivre
,. {f. ad L'g. Rb,d.
'
des Fiefs dl: cronrratre à l' V rage gc'- Ce Ijui a été mËme obCcrvé Pl!
Jlclill lit de Provcn~c &. de (O'l(':
CujlS
• Il
de Loy eo (Cne Province • rOUI
prerex, te qu'on ,'cCl per[uadé d'H o'Ir
trouve quo/gue crhoCe de [c mb .blc
dans les Illfe9darion.s des t; 9mt 'l
Ge Proycnce.
�th
))\ Fran~e: • Cft/oad modtlm difponenJI
, dm tnter 11;110J quàm in ull/ma '1>0l/fIIlale , cromme r~marque: Mon lieur
de Clapiers en fa Eaufc 10. qudl.
un. n. 1 S. Il s'cn(uit que quand mê.
me on auroÎ[ fuj~j ou plût8 t allegué par raiConncment le Livrc de,
Fiefs en diverfes crho(es. on n'en
pElurroit rico 1!0ncr[u~re contre la
liberté qu'on a d'cn dlfpofer entre_
l'ifs & par tdhmeot • ny contre
l' V[age de la Lay Romaine qui palfe
pour Lay en cre riÎs , du cOllfcn.
temcnt & de nos Comtes de Pro~
l'CI/Hie & de DOS Rois.
D'où vient que ln ~on(equen~c!
que l'on ,rire de Ilette p,rctendLii
Ilonformite des InfeodatIons des
Comlt:! de Proveocrc avec fes pretenduës Conl1itutions du Livre
des Fiefs. font bien foibles • mai.
Z83
Iles le: font da~antage ri on les
c
' "1
xamined
en etaI.
C On dit qu' il paro it au Livrc 1.
des Fiefs au §. &qu;a 71/di'/lluJ , que
les Fiefs n'éto ient donnez qu'à vic,
&. cnfuitc pOlir les enfaos m ~ les ,
&. que l'Empereur Coorard allant
à Rome l'étcodlt juCques allX Collateraux j [ependant Pierre de Lamanon Admirai en Provcn C!: e , expoCe à la Reine !eanne que C harle! II. (Oll bifa yclli donna en 1294'
le! Moulin! de Dra guign an à Rinno,
pour en joo yr pendant (a vie tant
feulement , lequel étant de C!: edé les
moulins furent infeodez à Pic rre de
Lamanon & à l'un tic fes enfans , &:
il demande l'infcEldltion en favcur
dc tous fes heritiers & Suudfe~rs.
(e qui
fut a«ltordé en 1~4~'
De cret exemple on CD tire ItetCe:
N n z.
luy
"
�2.~4
F.nr~quen~e que nos
Comtes de
provenltc dans leurs infeodl! ionl
{e c:onformoicoe au:r Conlbeuti o ns
qui (one dans le Livre des Flds ;
Ile c:cpcndant il oc f310it que faire
reA.exion aux dattes) pour en ti·
ter une c:on[cguenc:e (tontralfe.
Car (tcs Confuls de Milan di.
Cent que Conrard allant à Rome
étendit la (ucltc(ti on des Fiefs iu(.
ques ' aux Collateraux) lcquc:l Con·
rard qu' on appelloÎe le Sallql1e corn·
mença de regner l'an I03 t , & ae
n'étoit OIue ab ant1quiffimo tempore ,
c'di à dire jong-remps aVan[ l'ln.
née 10)1, que les Fiefs n' éroient
donnez qu' ~ vie • Ile ~prés jufquci
:aux en fans.
D'où vi~nt qu'il n'cil pas Yr~y
qu'en 12.9-+. lors que Charles II.
?onna les Moulins de Draguigna~
lSS
à Ricano pend ane (a vie. &: '1u'a'prés luy on \e s doona à Pierre: de:
Lamanon & à (cs enfan$) on (e Coit
Clooformé à ces Loix dt v(ibus Feudorum ) puis qu' il yavo it dela [92.
;lOS que: la (ucc:el1ion des Fiefs paC.
{oit non feulement aux enfans •
mais meme aux Collateraux, [eJon cre §, quia 'Vero du Liv re pre~
/Dier, tit . r, de llfÎbf!1 Feudorum,
Et puifqtlc Charles Il, ne (c: conforma pas à l'V(age de! Fiefsl! rn
donnant 1" Moulins de: Draguignan à vie & aux enfans m ~l es CIl
J'année: 1294 , l'V[age des Fiefs étant
alors eon(raire , Ja Reifle: Icanne
ne s'y <ronforma pas non plus cn
rann~e IJ4S · lors quelle doona les
mËmes Moulins audit Lamanon
po~r luy Ile tous {cs heririers Ile
[~udrcurs , parce que crc n'cft qu'un.
�11'
ntention de la premiere donna.
tion de Il.9'fo. contraire: bien loiQ
d'~tre: ronforme aux Loix de Pfib u1
217
mènt auX Fiefs, & (te l1ui:l fait dirlS
à Mr, Bignon que: ~ela pourroit
bien etre l' grigine: des Fiefs! mais
il faut fclon etette Loy que le temps
Ftudorum.
Il hoit bien pl"s à propos de [Olt cxprcffement Itmilé dans le:
dire qll'on s'étoit (ton formé au Droit COlltrat, rans laquelle ctpre!lion dll
R.omain , qui eft la Loy que nos temps bmité (te n'dl plus un preComtes
ont bien vOl!llu etre obrer.., caire , mai. une alienation perpe,
.
vc:e cn (tene ProvÎn(te • & que la tuelle.
De manicre que (tctte alienation
don nation de: Charles II. cft un de
de l'an H7-'!-. cft un veritable pre(CS Contratts qu'on IIppelle PTt.
tariam • par lequel on donne la caire , Celon le Droit, &. (telle de!
po(fdlion de quelque fonds ju(ques rl Hf. dl: une aliensrion perpetuelle:
à un cereain temps, aprés lequel elle qui fait le patrimoine du donatairerient
de, pleio droit à fon pre. re, fcl.on la lurir prodenlte de la Loy
,
mler Maitre • & que les Empe. RomaIne que Charles 1 r. &. la Reireurs Leo &. Antoninus appellent ne Ieanne ont Cuiuie dans (te[(e OGBene(icium ,en la Loy ;uhemuJ r4, nuon (lomme dans tOute autre.
JI cil d'ailleuu fi peu ycritab l«
5, SIIn? nt umnu Religiofi • C, dl
Sacrof. Eulef. qui font les deux que dans lIette o(['lIa{i o g C harles 1r.
OlO'U qu'on applique ordinaire: " la RGinc Icanne aycnt vo ulu [e
,,'
�lU
«ooformer à l'V(age des Fids de
Lombards, 'lue du temps même de
Coorard , gu'on dit être l'Authtur
de fi:C § . quil4 '7.ier~, no~ Comte! de
l>rovcllcc 6( de FOI ~a l lluier gouver.
noient cumme !lou_Clains & inde.
pcndans, comme rCQl;"ljuc Bouche
Cil l'Hliloirc Chronolog'ljuc de PlO.
ycOlte, Li •. 7. {dl:. J. {ut Conrard,
011 ne doit pas obmettrc crWc
autrc rcBexion, 'luïl dl li peu 'e.
rÎrable que Conrard le Sali'lue (oit
l'Autheur de <rc §. qui4 '7.itrO, qui
rcgle la {ucccllion aux Fiefs des en·
fans & Freres , que deux «cns anl
aupara.ant Lothaire l. petit. fils de
Charlemagn e l'avoit déia ordonné ,
comme il parait par le Tit. 1,9. § . l.
& J, du même li y 1 C des Fiefl , cc
ljui illflific eocrorc ITlICUX lïn6dclil~
liU l'j~[HlIa n't de 'cs ~r etcndui
~oll1pi·
18,
Compilateurs dcs Loix de Lombar;;
die, & le pcu de fondement 'lu on
il de {oû tenir qu'cli cs fervent de Loy,
cn cretle PrOYlna:e.
Etant auffi remarquable que c'eil;
{ur crettc Loy 'lue Ct'!as a dit que
les Fiefs étoicot dcvcnu5 dans li
fuite patrimooiaux ~ hcreditaite$.
00 prcfuppofc elltore que les
Comtes de Provenc:e Cc (oot cronfor
Inez à la Loy des Lombards cron«cr";
Daot l'exc:lufion des filles; & pOllr cét
effet on al\egue quelques cxemples
qD'il (cra OCl!e(faÏrc d'cuminc:r • l!e
que l'on fcra voir pat un Chapitre [cparé , cn faifant le paralel lc
de divcrs Statuts de Provencc avc~
!!:cs Loix dt f/fibul Ftudoru?1J. oll
l'on démontrera qu'il n'y a rien
de fi oppo sé; & cnnn on prduppo!~ aufIi que les Comtc:s de Pro,,;
è
•
Og
�290
t~ncr~ par cres termes, focaflorihu;
'1t1rbu[cumque , n'ont
entendu de
comprendre que les mâles, &: nul.
lement les filles ; ~c que l'on va
déuuirc par le: Chapitrc {LliYant~
,,~tI,~ ",~,*,,.f,.t, ~,$~,$ "'~,,,,.
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CHA P.
X [ 1 r.
Cn urmn J'une ln(eodation
SlllrcreiTo ~
flbus q 'llb u((um qLl c cQmpren,u nt
jorre de [uece!/el'rs dt[cen,ia,u
md/es 1{3' fi'leJ , étrangers, (uwf
tOlite
fours ulll'llerfeII
&' r"rli cu/i~rs.
Ecce propoficion ef!: dé ja
prou v ée par a vancre &: par
les Chapicres precedens ;
car s'il ell: veritable, cromme on a
déja fait voir, que cres Loix des
Lombards D'ont pas lieu en (elte
Provil)ce , nous nc pouvons inter-
C
prcter cres termes Succe/fores quo/-
o
O~
"
�-
:i! 9 J.
,~m1uë que Celon la di(poGtion du
Droit Commun de crerte Provinae ,
ùft à dire fclon la l..oy Romaine,
{don laquelle il fcroit rid iaule de
dQlllter que aes fermes, Succe!feurr
quelconqlltJ • ne cromprennem les
St:ludrcur~ uni l1 erfcls &. partiauliers , & à plus forte rai (on ICI
mâles & les filles • de même que
le$ étrangers.
Le [(xce cn cil ex prez en la Loy
;'0/1 tiJnt~m P. ff: de fidercommiff.
libert. où il eft decidé que le mot
de Sucftffeur cromprend non (eu.
lement toute {orre de (uue(lions ,
mai. cnG:Ore les (ocre(lions parti"u>
lieres > \tomme l'achetteur , ?Ibn
tiJntùm qui rogatlH e(l m,mumitterl,
.d libertatem perducere pote(l • fed &'
[tmelfores e(1I1 (iw ' empti~ ne fille quo
",lill modo faccefi erint. le {eu 1 mot
,,~
de Succe!leu~ envelope toute Corte
de fuccrc(lions
(c1on le Droit corn/D un de !tette Pro'lincre> ct'cfl à dire fclon la Lay C ivile ; & l'on
veut que cres termes de S"cce((eurJ
quelclJnquel , dont l'exprc(lioo cO:
coerore plus gcneralc,foient refl:rain!s
à"des defcrendans mâles, fur le fooQ
"
dement
de la Loy des Lomba, ds
qu'on n'a jamais cronnu en crerte Pro,ince. dont les Au(h~urs n'oot i~
mais cu droit de donner des Loix
cn Provencr ,& que nos Comtes
n'oot jamai& auchoriséc par aU~UDe
Loy ny Seatue , comme ils ont faie
de la c:i ... ile.
Nous ferons voir, & 00 l'a déta démontré, que lcs fi lIe. ooe toûjours fUG:ccd~ aux Fiefs co (cue
Provincrc > & que par confequcnt
clll'ls {ont Itomprifes (ous les term~.
>
�2.9 S
294
'focêt(!oreï quicumquf.
Nous avoos hic voir qu'on ~
toÛjours dlCposé des Fiefs par Tdh.
meos iOCi:onnus aux Lombards, &
que mËme ib ont été confirmez p~r
les Empereurs, par IcCqucls les Col.
lateraux &; les étrangers
de mË.
me que Iq filles, Cont 'inflitués he.
rltiers , &; par «onfequellt ils [ont
tous renfermet COLtS Ci:q tcrmes SI/r.
1
,.
re/fortl quÙUttlqul.
Nous avons fait yoir qu'il n'y
a rien de plus frequent en Pro.
venre que les ventes. les éch~n.
ge, • les donations , les ~n gage.
mms des Fiefs > ~ qYe par «on(e.
'Jueot ils palfeot :llll' fuc:celfeurs
pa~tia:uliers, &; qu'ils font um·
prIS fOUI a:es mots des Infeodations
flcce/foro qUlcumqllt.
rr que
De: la' v i cnt aUUI
(CS
termes
~es mËmes Infeodations: où
il ell
dit fuccellortbus urriu(gllt [eXIIJ > comprennent gcncralement toute forre
de Suecclfeurs ~ m ~ me par titrt
d'achet , &; que crda o'cfi inCcré
gue par une plus grande expreflion, puiCqu'en effca dans les m~
IDes Cl' prelflons le Prince s' en ex plique par «es termes ,frucefforibHl
fju,bufcumque , &; la rai (on dl parcre
que denors que les Fiefs ont été
rendus hereditaires ils ont été dans
le rommercre 1 para:e qu'autrement
il n' y auroit rien de (ertain • &
toutes chofes feroient dans le: de{ordre.
"
Et crette vrriré ne doit pas ~t rc
contdlée, crar on :lItc:orde que: les
l=icfs n'étoient donnez autre.fois
'lu'à vie . ou du moins ju(ques à crer~~!~~ ~§cr~~d~n~~ ~*lIline • & pa~
�/
291
29'6
ton(equ~nt lors qu'ils [ont devcnul
hercdirairc5 & patrimoniaux, non
pas [~ utem e nt pH j'V[agc de cette
Provinl1e , mais de toule l'Europe 1
il s'eo [uH que les t(fmes- cl l'lnfeo.
dacion de quelque manicrc qu'dlc
full: conçeuë, n'croien t pts iMOI11,
paciblcs aHC te l!:olX'mèrce des Pirf~,
& que nonob{laot il1eux ils on~ ê('
d~~larc ~ hcrcdiraircs & patrilllb\.
!]Jaux,
Cette vcr1c é fc [oûtienr a'clle 1Il~
me ; mais pour l':rp puyer fur le
{eoriment de l'Ao theor onique qua
1'00 nous oppofe , il [uAlt de rapponer cc qu ' co ~ d il 1\1 e. Charl,s
Dumoul;o dans [cs Commeotairu
{ur les Coecumes de Paris, Tir. l'I
des Fiefs, in p"ine. n. 104. où il dit
CJu'alors que l'iofcodarion dt fair ,
qQelqu'un &. à fcs enf~ns de 'cn
&: l'auttll
li l'autre
[etc, [clon le Tcxtè rl!:
pr z de 1.& L. c~gt;o{cere .<6. ff de 'Perb.
ptmtji•• t. lc Fief dl en commer,!!.
&.
p~ J[ êtrc Hndu , de m~me 'lu'il
peut pafTc r à des heritlcrs collateraux , hodtè omnia Feula fuflt h~
udtfarÎ4 • qu~d l:'efrUJ lIf1fba,anUJ ,
Cd"f.
J2
r.
Cl"
i6. Inlert
q,.nd b0l14
l/1JphiUutic.fyia rtapta pro fe &- LIb,ris poflquam per alltiq<l" paaa po/Jul1t
"tridI. ,tlinqui , (5l' ab t"'t~,HO d~.
feyri
"fit
y?
Cl"
p,oprit poffurJt du; p4-
tr;",oni"lta (r'cut qtUCul'llque al;4 , ~
~t"iunt in pttiriane bueditatis , L.
j.em ",eniunt .f!. Je pm'. b.eredit. ex
tj~o enim al1qu;" fit p,omifcuum &- gen!r"l~ neeelfe tH , ut jlibdatllf 'e{u.
li.r prom;fcui.r &- gt/ltraltbus , s/id,
nib" effet rertl , nu"um c{set (oldl/m
commtrcium 'lit! PlfyioM";Um cum omfer? pwii" fint {e"dillù,. c't II pa'.;
"i"
pp
�-
t'SIS
29~
rV{2ge general dd l'E urope ~ de tIl~.
me que de ente Province, qlle ICI
FIefs {ont rendus hereditaircs &
patrimoniaux; &; dépuis lors quoy
que l'Iofeodation [oit faite p'o fi
C7 liber;! , ou pour le s fu erce/Th l
urriuHue [eXil! 1 I!'e qui dl: la n! ~lne
fbofc ., les Fiefs font cn con'rr\cI.
ce, autrement il n'y auroit nllll~
{cureté dans un herirage , lé coti,.
mert!C perdu, &; le po(fçlTtur d'tm
Fief glli n'cn pourrait pa~ dirpb'flr
fcroit reduit à cette màqh cufc
lJeceffiré de ne pouvoir pas u hl,
prtloter pour fUfvenir a fes I1tM.
fitez > &; {c Hrroit tous les jobtJ
nposé à la derniere extr('dllté ~?1
Ilo·nobitant la polfeillon de {bD
Fid.
JI n' dl: pas ma 1 à propos d \àto~;
ter à l'Allthorité
- de:
-- Dumoulin hl.
~
le d'ul] AlItl4eur de <rette l'rc!)yine~ ~
A
»
qui dt. feu Mame Pol~our PrQf if.:ur en l'Vnivcr(j ,é d' AIl: , ~
qui a ' crric dolns un telDps augucl
00 ne pçe{umoit pas qu'on d'ie jamais la pens~e de {oQcenir que les
Fiefs nc ~ulfent pas nereditaires &; patrimoniaux en Proveocre , &; lequel
au Li y. %.. des Fiefs , tir .
n. Ir.
decride que quoyque l'infeodarion
Ifoic fairoprt1 [e (3' lIber;s, cr'e(l: à dire
pOU Ij l'un &; l'autre [exe , ils [ont
neantmoins hereditaires ~ patrimoniaux , moribui GalL;ciJ Feu}a font
p"trimanialia (3' beereditaria fille Var
fjl.lIJ f pro Je (7 foi! beerdiblll, (i1l6
pro fois L,berÎ, acceperit (7 cOl/j'ue/udine pari/ùn(i & .Aurelianen(i 1 (;;'
Mm confuetudil1em e/fo genera/cm te ~
(lantur , Mo/in. Guidp. 'Boëriu! (3'
.tij q-llOJ ,itat. Brodellu;1I Scho/qs Lo~:
.fJ.
~p ~
�'ÎI in lift B. t,um. S3· ûnd, fq"ltuf
fjlfod J)tJjf.1 '1 m ,e Il>udali ad liki.,
r m dI;,onn-e pori}J I r/ter ')11'l7bj ~
(.J4a morfil. tamer!i pro fè tS' ;,.'"
/Ibert! aectf erit nullum el/lm (U 'en.
fitur quJ"tu/I! Il bert! l',ft {"'l tJ l/l ona.
liter 1 mfi VaJ/ailur l'on . al'BlID'TI"', 1
C7 (1 qui.! pro je U' foi.! (mmt "O~I
Emphtteuta Dccep.ru , quo jure ü berltU
PafSa/li confer"",,'ur 4,fponendi de bovù
f411 opera (7 IRbore qUtej;' i
litt4
1 ) f
"Drmtno titbua non mlnfl,unl 71, lU
~lb(rulll t~ rrm FeudaMv J'lmkt4~
1 trà {"miliam H/;nere 71"re pr.tlliri~.
"" 'V~t Tura fibi dtbrta., à no'))o P'f..
[aOo ex;gtre , ex '1.140 flquitur qu4ll.
mortuo 'Vaffall(J intt~all1 ln fooct{ftq
ne Erudi (J,pud nos focceditl"r feaull
{J<m [ormarll; juri.! tommul$i.!.
,
\
iZ,t;,tI,if,:t,,,,", ~~"'~~If, ~.~~.
~~~~ t~~~~~~~~~~t~
~~~ ~~f*~~~~~~~~
CHAl'.
XIV.
Eècle(ra(liquès
capablu d, J Fiefs'
;
/' 1
if.
meme qUI
1er MMfo!1J
R, ft1. /(ft/a.
1 los Loix des Lombzrds
avoient eu 1ieu cn l1ert.:
Jha"incrr, l'Egl,fe ~ les
Maj(ons Religltufes o'all~
'''llèht pas p~ polfede r les Fiefs; cu
;ID Liv. (. tir. 13. des Fi efs, il ell:
dit que le Valf"l peut aliener un':
p:.téie de {en f ief fans le con fmtcmcnt du Seigneur; &: il dt aj f û é
.§!..uod diflum efl alienart , it.ttllige
'JI.
~bttlll
• qui dl le çontraél. par
�'ÎI in lift B. t,um. S3· ûnd, fq"ltuf
fjlfod J)tJjf.1 '1 m ,e Il>udali ad liki.,
r m dI;,onn-e pori}J I r/ter ')11'l7bj ~
(.J4a morfil. tamer!i pro fè tS' ;,.'"
/Ibert! aectf erit nullum el/lm (U 'en.
fitur quJ"tu/I! Il bert! l',ft {"'l tJ l/l ona.
liter 1 mfi VaJ/ailur l'on . al'BlID'TI"', 1
C7 (1 qui.! pro je U' foi.! (mmt "O~I
Emphtteuta Dccep.ru , quo jure ü berltU
PafSa/li confer"",,'ur 4,fponendi de bovù
f411 opera (7 IRbore qUtej;' i
litt4
1 ) f
"Drmtno titbua non mlnfl,unl 71, lU
~lb(rulll t~ rrm FeudaMv J'lmkt4~
1 trà {"miliam H/;nere 71"re pr.tlliri~.
"" 'V~t Tura fibi dtbrta., à no'))o P'f..
[aOo ex;gtre , ex '1.140 flquitur qu4ll.
mortuo 'Vaffall(J intt~all1 ln fooct{ftq
ne Erudi (J,pud nos focceditl"r feaull
{J<m [ormarll; juri.! tommul$i.!.
,
\
iZ,t;,tI,if,:t,,,,", ~~"'~~If, ~.~~.
~~~~ t~~~~~~~~~~t~
~~~ ~~f*~~~~~~~~
CHAl'.
XIV.
Eècle(ra(liquès
capablu d, J Fiefs'
;
/' 1
if.
meme qUI
1er MMfo!1J
R, ft1. /(ft/a.
1 los Loix des Lombzrds
avoient eu 1ieu cn l1ert.:
Jha"incrr, l'Egl,fe ~ les
Maj(ons Religltufes o'all~
'''llèht pas p~ polfede r les Fiefs; cu
;ID Liv. (. tir. 13. des Fi efs, il ell:
dit que le Valf"l peut aliener un':
p:.téie de {en f ief fans le con fmtcmcnt du Seigneur; &: il dt aj f û é
.§!..uod diflum efl alienart , it.ttllige
'JI.
~bttlll
• qui dl le çontraél. par
�lequel
on
3°!,
donne: l'u[~ge d'un fond,
~ perperuité fous une: petira creofc.
& il ca dit cnfuire: que crcl~ c~
deffendu en CHeur de l'Eglif ( 1
indè po,cfl prtefumi fi Clien~u lul Ieee.
rit Irbe/lum perpetuum de Fell do Ji.o
(t/hui Eccle(ù non rualet ideà q~~d
nunqu<lm rewrfllrum fuit .sa Dfl{jl'
num, ,ùm é cclefia non de(i'fat c{ie ~.
res, quod di';,elfi.m e(l p ilia/o. Il ~
Selon l1ét ancien droit des Fief,
jl étoit ycritablement permi$ de
diCpo[er & de: donner l'ufag~ de Ja
moitié du Fief,' moyennan~ YO,f
certaine: crenfe a une pc;rConne pr •
Y~e: , maii crela étoit dcftcndll J~
l'égard de: l'Eglife.
Et il dl: li bien verItable que 1 r~~
t~ ~
IOA (tes Loix des Lombards on '5J
pOlnoit pas difpofer cn qveur 4,e
JEglife: • ql!l'au Lir: 2.: 1 tj~! " (.Il
'~oi
dl
dedd~ qU'1MÎcnnem r nt il ~!ojc
yerilablemelH permis d'alîcner la
moitié dd \l1id cn faHur d'une per(onne privée, dor/are dl.lem aut
ilidicare per anima 'Vd in do/cm ero
flUa dare nulliu" CM /III p'o/eral (onfH ud'itle., , !t'dl à dllc qu'o o n'co
pIJùvoir pas dlCpo(cr oy par dolJ:hid't. corre - l'ifs ny par difpo {icion finale en faveur de l'Eglife' , m~me: l'our le falut de l'Ame;
r cc tdme jHdicare nc lignifie que
on ~dé e, Jifponere , !egare fupreml1
1udicro , & il étoit encore ddfendu
d'cn faire: f'alicnation pour la dot
d'tl~e: fi1le.
Cette fprte d'alictlation, lihtlllf~
" ;Cd (11Il"tl'entione en favcur des pcr,/ f
,
onnes pnvcts,
ut "
!Deme rcvoquee:
par l'Emp reur Lotha ire: Du, de
-Sa~c -cn I l 36. comme il paro1t par
�..
5°4
le Livre 2.. des Fiefs, tir. Jz. ilJ
proh/blla Ftudr ./ltn.t/f)/;e., & par
Frederic qui commen~' (le rrgncr
l'an fiS!. comme Il pHOl[ par le
tit. o. du mê.l'e Livre de problblf4
Fr,.d/ a/renal/ont fa Fredtrtcam,
On a él~ f.1t voir ailleurs qlJ
c(S Con lliwcions de Lothaire ~
de Fredef ic n'ont iamais ~u lieu
cn Provcnce , oll ils n·a.di~ot pal
droit de Lire des Loix, & que dam
(CS mêmd {jeclos ava'nt & aprh o~
di(po(oic des Fiefs par Tdhmc.nl
& enUe-vifs j on a ràpporlé deI
(J'cmples qui fu(t ' 6:nt qu'oo piJlI'
voit ~liener des Fiefs en faveur
d~s filles j & il oc' reRe m, intenalH
qu'à faire voir que \'E.gli(e a (ctilouU
~Ié c2pable: des FI f , qu'on pouvO't
les aliener en leur faveur, (,,. iudnart
pro 4u;m4 , pOlir condtl~rc ~ e HI
LlVm
'j )
tivres d~s Fiefs o' ot été llonMe
ICZ eo creUe Provincrc que comlbe
lies Loix barbu .
L'an 950. RoblUd & Guillaume
C mtes de Fo rcalquier donnent la
Ville de: Pertuis au Mcnallere de
Montmajour, Baudle Li".4. Chap_
;J. §. 1. pag. 219.
L'.2Tl993. & par confe'l~ent anoc
1 lGoofiirutÎon de Lothaire & de
~r~derk , Guillaume J. Comte de
f oven e fait donnation au Mo~
~ît(re de Cll10is de toute la T(1rt~
Sdgneurie de Valan(olle 1 de
matliere qtlc ;uàica"pit pro faJùte 4n!".
tllte, /Contre la dj(polition de la Loy
lies Lombards , Be il dl remarquable: que: lors qu'il difpo(e de 'ClUe
Tène il (ommenere de crette fore , 4uthorit.u eccle(taFlica & LeX'
.O1IflfH~ RemAn4 , (j" quicumque r&1~
9q
�1(' t1
frdfN ;/1 qffalirumque pottflari
.
'
" 01
.,ol",eri,
per p"gzn/lm Tdlllmenti eam il1/ulld4t,
Bouhe: Tom. 1. Li ... !J. fca:. 1. page
M. Rtlffy pag • .... r.
Il y a deux ou trois rdl.exioq~
à faire. Primo , <Ille: le Comté de
Proyence était alors /aerc:ditaire &.
.dans le: patrimoine: des C;omtts. s~.
cund~ , qlll'on difpofoit du Fief P~t,
Tcfbment. Ter';;; • en fave:~r ci
l'Eglifc, ~u4rlo , Guillaome: Ile dit
pas qu'il faut fui ne la Loy d ~ Lom·
bards qui étoit inconn\lë ) il ~'at.
tuhc fe:ulement à la Loy EnJelia{.
tique: & Romaine. ~inJo , en di{.
po{ant d'liIn Fief il dit qu'il eft pero
mis à toute: perfonne: d' cD di[po[C~ l
comme: il trolilve à propos; ce: 'lllli cil,
une pr,uve arrc:/; ~crtajne plll1r fai
re voi~ qu'cn Provence les fif
étoifllt he:~cditai(cs & pauil.ll~~
!)Îaux: g,)t'to ; la dat,e tA: tGnfiderab!e J puifque Hogues Capcc qu'oll
1 crû uoir établ y i'Hercdué des
Fiefs rcgnoit co ae: lic:de: & en l'an~
née .988.
L'an 1063. & par c:oDfequeDt cran·
tte: c:ét ancrle:n Vfage des Loix Lam•
ba des Beliffime J fille de Vcandulmirs , femme de Pierre de Volop
ne , fait donnation ail Monallerc
k Abbe de Saint Viétor des CharflUx de Le\fule & de Beatldun ;
«e q\!l'on peut "oh doam les Arc:hif.
de Saint Viétor.
On trOUve dans 1" m~mes Ar,hifs de Saint Viétor une aotre
donation de: Lothaire, de: Griafqoe,
faite ea 1035. Il yen a une autre
Ms Terres de Boult. Gardane •
~eial1e & Cabanes, de l'an 1 0 34-
it"
~l 'f~~lt
.~.-
obfcrvcr
E)"e : €~tt~
c),
~H
�!o Il
aonation de la Terre de Btl:l11d~1'I
& de Leferale de l'an 106) dt f He
par une fille , laq')elle étoit p~r
con{cquent I!apable de polfder des
Fiefs.
Les Empereurs Lothaire & Fre.
rie ddfcndoic t même cres ba Ut
en emphiteofe C,Il fa~eur de perfb~.
11(5 privéesJ~ l'égard defqudlcs ellel
étoient pcrlIJifes,~ ils nrt'nt cres cl f.
fencres aux années 1136, & Il 51" &
!rependant dans cc lnême {je~ l e n
fairoit cn Provcpcrc des '{i cnarian.
jrrevoc~bles cn favcllf de \' Egli.
te. En l'an 11$6. Reymond Geof.
froy qui avoir ufurpé la troifiéma
partie du Lieu de Six· Fours > avec
les deux autres tiers , Co fait la
refiitl1rion , & l'Abbé de Saint
IWW:or 112y donne en crontreckan.
oc
~ X", L!loiti§ d~ ~iCLl d'9.lli~rc~
1
30,9
foi (to;ri~me
de POlm:ioux , &:
tout te qu'ils poffcdoient du Car·
,clar , de Ro ufft . & Bel cod enes.
Ruffy dans l'f"h ! oire de Mufedle
Liv. 3, fol. 82, en ra ppo lte l'A e,
Ccl démon tre que l'A !) be de
Saint Viél:or poffed oir le[dms Ter~
r~s long·temps auparaV2nt , & qu'il
éD dl{po{oit entre-vifs , même du
tcmp~ de (tes Conltitutions des
EmperclHS Lothaire & Fred eri c ;
une il efr vra y que cres Titr es de
prdb/bart Petldi alimatiolJt in f/(rbtlf
mdortlm • n'ont jamais eu lie u Cil
Provence, foit par«c qu'co ce mËme umps l'Eglife étoit ca pab le
des icfs, foit paree qu'ils étoient
cn r:ommera:e • & on en dlfpofoit
=ntrc ~ vifs & ad libitum.
Fm J 2 II. les Marfeillois ache!!
Wit 11 luri{diél:ion de la ViHe ~
•
�~ 10
Mar(eill-e dei Vicomtes qui la "oC.
fedoient h 1'eqi a/rernent d(la de.
puis long - temps, fçn'oir du Vi.
comee ROQrclin - Reyrnond Geof.
froy Seigneur de Trets , & de
Reymond des Baux qui poffedol
fa portion, comme appartenant l'
fa femme, laquelle pour (fée c/fcé\
affifta ail Contraé.l: de vente, (Om.
me Ruffy l'a jullifié en [on Hilloire
de Prorence , Li.,. 4' Chap, [, fôl,
88, J'ayant verifié [ur le Aublfl
de la Ville de Mar[eille,
Re mond Berenguier Comte d~
Fr 'veMe donna l'Iovcltiture au
Mar(eillois , &: ,'feant repeney de
l
,
.
n ay'Olr pas retenu cette lurifdi,.
tion de la Ville de Marfeille , Il'
(ollicita Benoit h~que de Mlrfeille , qui polfedoit déja tn qua!~é de Seigtleu~ uac portion dlll,"
3H
Ville , qu'on appelloit SNp'tri,url;
cl 'a[hecter le rcItant des Syndics
~ Rcéteurs de Marfcille, & qu'aprh
il luy co remettroit deux ticrs j (C
que céc E\I&q ue tuha d'exccucer •
mais il n'y pût jamais rcü(lir • le
m~mc Ruffy co l'HiItoire de Mar[cille Lif, 4, Chap. J, pag, 1 0 3,
L'on tire de là diycrfes con(e~
queDces bien infaiJlibks pour prou~
ver l'Heredité des Fiefs cn Provcnce. Primà, rCI Vicomtes de Mar(cille poffcdoicnt long - temps auparavant ladite Vicomté hercditairement , lie li:omme un patrimoine
•
l
'
'1111 etolt en li:ommer(e. SectmJà ,
Ces Fiefs étoi ent "enaux, .sc les
Vicom tes en di(po(oient entre-vifs,
de même qu'on a fait yoir ailleurs
qq'iJs en difpo(oicnt par Te'lamcnt". rmj~, Que les filles en
�LI
rap1ules
~
'0 'J.Il!
en dot a 1 U'rs t ~. Il nt ~ I~
Loy des Fiefs ty.deifus ~I eg~
(;)tla/'to • Qe Id bt:.tDt
d.e Pro
Hnee aVOlent le d,ai dG. tetcn:
tian j I!e qui démontre qu'ils pou.
voi ent &rre alliene2;, J!lytnt~, Q1
l'Evêque potnoit ô1~henercc Fid,S;
Gu'll en poffcdoit metnc UI' ~ par M
Sexto , ~Je c:e Comte de Pi"' Il ~
convient de cette verie'. epll1.lo
qu'ayanr don né l'I nf (hu e 'd' ~
Fief apré! une al icnation fai,c il ne
pcrut plus le retenir, oa (), J" cla
a éré fait quC'lgue mps tlpre 1;
Conlliturions des Empe urs Lnthaire & Frederil!, de pyobibttJ Pe ')i
4ltenatÎont ; ce qui démontre que CCI
ConlllCl!Jtionf n'ont j m is éTé ob.
fcrvées co Prov coce, &: que Ct!
Empereurs ne po
1 n
p:.s ~,,"jr:
des ~oix C~ IrC Pa ys~
L'aq
l
'
~tolenr
31 3
L'aD Ît30: Guillaume de Sigoe
vendit à \'Evêque de M~rfeil\e pour
3000. fols le Lieu de Meu Des aux.
Arc ifs de la Cathedrale.
L' AbbdI'c du Monalhrc Saint
pons vend it Ch~teauneuf le Rou ~
ge à Nobles Iean. George & Marc
,Arnauds. le 2. ~rs 1401.. Notaire
Me. Iean du Rene. riere Mc. Juge
Notair~.
E
1154. Simon de Signe don~
ne ~ l'E vêque de Mar(cille tout le
fief qu'il pGlfedoit à Signe.
Raymond de Signe & Glli lla u.me de SlgOl: vendirent à l'E'~{IJ(::
d: Marfcil:e tout ce qu'ds po(Llioient à SIgne en IZl7.
En 13zS. Noble B:: r:lnd Pourcella vendit à Adhemar Evhlue
de MarCeilie , la panie de Si goe la
BIAolthc: qu'il a'9it encorc: • & cn
Rf
�-
3' 4-
t'$2.6:
fa femme ratifia la nore.
Tout cel~ n;fuhe C!S Ardl1fs de
J'E" &ché de Marfc.i) 1<:.
On a fait mrorion ail (lm de lî
demanoD faire au hapltl"e de Pr(.
jus de la Terre de Ç(lavicrs par
Hugo tic Claviers, & Prev8 t de la.
dite Egli[e , (orosne ;1 c(l: i (\~'
par les ArQ:hi fs de ladite !?g ifca
Enfil,l il lu fEr de par li:ùurir 1~1
'Afcthifs des Ev~c;hez , ~~r€ H1
eth z , Abbaïcs , Ohalpi Iras • lv\a,i~
[ons Rcligicufes de etecte
OYi'n!t~,
où l'on trouvera une rnfinite de
f~cfs Hndlls , donnez • rcgu~x
f-grces ,<t'cCl: à dire des preuves GiOr·
.WD.cS & incrontdhbles, "lui corl.
,R mnent etes L.oix barbares aH
,f ' fs.
Il q
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~I
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1 s, t Z') lIuu'b
nu'11uoq l&
,,/I,IÇ,~
#./ft!l-,!J.:fI, #,~,t,,t, ~,t,$t
tfSatt';(§)
~t ~ .,.
\§) ~'t~(§) i~·
ft . _~.-joo~ , _
d~ ' "
_~
'(~~~~ '#~~W ~';1t~~ ~
dRAP.
~
xv.
c!Jtjl~arù,é entre le SiaM de Prc"Ptnc,
(!l' /a Lo) des FrefJ des Lombards. '
,f
1
lm loin que les CorNU
de Provenlte [c [oieot
.conformés à 'cs Loix des
Lombards • ramafsées
(ous re tirre J, f/(ibuJ Pf U.
JorufIJ ; {jo'ao contraire on Ile Toie!
daos toos les Statuts que l' ob[crva·
~ion de b Loy Romaine, ou une
u: preffc: de rogat ion [ur rres - peu
d'arti,les, à la requifirion des Ellars.
~ pOlolf l'utilité publique, & il n'y,
~q
�1
'31 t
~ F~sle m9id.te Vt{li~e 4!onr er nanr
pr tl:Il f~
l'!.-e~ bom ardt'l
mais de p\us on \a démontrer r
t"r,s
quatre Statuts particmljcrs la diffc.
reoClC qu'il y a el'ltre la Lay Mun/.
Clipale de VroHD4il, & ces Loix
qo' 00 appelle dc,s Lombards. ~ I\~
Le premier Clonlteroe la ctflioq
'du Retrait Feodal. le (eiond , 10
Statut C!on€ernaot le Re[rjli~ ! .
ger. Le troiGeme, le Statu~ cOllee.
nant l'arbitrage des Gmtilg. Hom·
mes. Et le quatrième dt l'excrhrfi Q
des fi 11 es cn la f!lcceffion ab ùmht
de leurs peres & mert~s, 16rs tj-u'iby
Il des cnfans mâles; car etC'!" SrafO 1
d'étruiîcnt
c:ntierernent
C!dte ' ptG'po,
::J
,
tir.n qUIf les Comt s de Pi'oten'tt
J
- e (Jne «oI1fofl~b ! ~ l U ilt f1 -ai
~nt Covs le tim
r/lm.
,
:J
"~
o
101
(Je
lu
' Vftb}1I rnn!h:
'q Iloq
1.) IlQlI d
~ rc.~ "'~rtt~ "';~I,f,~;t,.tlrt,
~~~~'1'J~~tt- ... ~~ 1;tI't't~~
,.
n •
tSTATVT
C'
CDTJcernAnt 14 celon du Dro;t de LodI
& d, Prelarion.
':.
Il
01
1"
E Statut de 147 6. per- .
Illet la ecHi on du Droie
,
de Lods & la relention
f~ '
fcodalc , cc qui [u ppo(e
'lue les Fiefs {ont alicnables &
cn €o:nmerce j crar le, Droits de
ili~ds & de Prdation t1e peuvClJt
~oj, licll. 'lu' en us d'alienariQn
~trf!~vifs , & les termes Je ce
S ~tur dfmoqtrent ~ue c'~toit l'ao~Q;n;ne Çp,ûtume de {Jr9veo«c , ral'porté par Mourgues, pag. 133, de
la nou va: 11 c: éd.i.üon.
,
�~if- t.~ ~~~,~~~
~~,tf,
tttt\'" tttttttftt *ttt~
-$
§2..ue le Droit de 'Lodt &' de rtl/ni
par Pttll4f;on Jè peut ceder. J ,
Il.
(;-- ,
llb,l
qu;~\
, dl: [ouven, l t'~"f/A1:1 ~~ Pif
.. .' d~u{c clltrd,ç'S SPI t,I. ~~
norre Ucrc ~ fi \e l~nll
' Tèm, &: d'autant
•
de Domaine Di{et.1;
J~ IIC:
&. p~r cef>tiOQ)dt
p<lU[
gard de 1;1 Prcla [;on
Lods ,pour êr re Cl'ecJ.é. à un tiatl
par le Sei gneur, (ur quoy "mq
du la Coû rume geti raIe) du Païs 1
cn vertu de laquelle il fe prariqQq,
que ledic Droit p~ut, êtr e, wlé ·!
érant journellemenc ced ~ &. m~ (.
porté à autre; &. pareill9-lil"n ,1,
Cour Royale l'obferve ainÎ1\iuldilll
3f .9
Com tez & T errn Adiuenfes, r,n
brt:Lot {ou_vent a autre ledl~
(rail [ ?
' de Prcllt lOO &. ret ~ n(\on ) &
,
DrO lt
Ilcdant ledit d ro it de reteolr p~r
Droit 9c Peel [ion) & e receVOIr
les Lods; à lierre c.lU(e enc: o re que
ledit Droit ne fe pUlffe ceder ny
ilie~er , & foit i nfepa,rable du
5ê~"ncur Direél: ; routefo ls par td
Vil:ge &. tels Aétes ri cft, devenu
~cŒ~le &. ;Llie o ~ le : Par :l!nG nous
d tlaroos & o rd nnons que ledit
moit de Pre! tion lie de rc:tc:nttotJ ~ de per cevoir les Lods.
,
f peue <rcder & tranfporter a autres, &; que telles <relIions & alic:~
padans [ont valables ,Olle dfcél: •
Ik dIoiY'Cot fortir à effcél:. croncred&
p~~ Jean- fils du Roy &; foin ' n.i~ut e ~
nant; af/bo J4 \~ Exerait l dl:! Rc:gÏl!Nq
~i~ ~d"rJS 1 lol~ 7 ~ l
')
.,::-
,
�'iil
31 0
Cette Loy Muniaipa!e de Plo.
Yenae a pOl!lr fondement [ It Mt.
Mourgues ] cette Maxune que Ic,
Fiefs foot hercdi~aires & panitn
niaux J eomme cn dr-r le pri f p
du Cens commun dèma rte ~ ~2
.,
utte vente.
,
Ce n'eil: pas en 14S6. tant feuIl!
·que cette Maxime dt introduiT\: en
l>roven,c J parere que ieS terrn
de rés Statut démontrent ttu'Jl n'cft
fondé que fur la Coûturn~ du Piij,
C'dl: à dire qu'auparàvant mie
Loy Municipale le DroÎt de LodI
~ de Prelation étoit ceffible , & la
.C our Royale l'obfcrvoit de la forre
Cette Maxime dénote fans doute un temps audclà de la memoire 1
des hommes, & auparavant cetre
Coûtume on examinait fi ac Droit
~toit crcffrblc ou nan , pa! les rai·
fODs
fons qui {ont rem:vqué 1 p~f ~e:
de Cloapiers en la caufe 100. quefl:.
J, n. u. 15· t6 & 28 erela ne prollH il pas affcz (u(nC.mment que nos
Comtes de Pro cnlte ne fe (onformoient pas à (CS Loix de {/Ji/nu
Feudorum , qui ne rcconnoiffent pas
le comm erce des Fiefs J les payeme s des Lods, oy moins eocore
la crduon defdics droits de Lods ~
de Prelaf~o i de maniere que ce
Statot démontre que de tout temps
ks Fjefs <;Int été heredi[aircs , ur
la Cour Royale n'ufoit de cre Droit
de Prclation & Droit de Lods que
pour le! Fiefs de la Couronne,
�31 3
j
îfl4',.f'\~.,r\!.,
o\l1;'"
~~~ ~h,~~~
~t~ ~t~ tEt~
~~j
Jt{
STATVT
r
C9ncernant le Rm ait I.il1agerh\~
Retrait Linager, & le Prince rè~
pond de l~ C r{c , ;afoit que le D.ait
[mu
à la RequeIII i t ,de I f/ II nllce qu'elle prou"e
d'é ,IOl l é ~ bfervt! en pLu fjeClrs L,uox
dl4 p")'j • !.fJlt f Jtt cornm' il t ri requis ~ fans p"tll/due dt4 )ergneur 'Di-
Comm III
t
,. VI>J!nfr
reél.
L Y a un ;autre S rut
de f'anpée 1-1-72.) rap.
orré p~r le nbuvt~u
C ommcnfattur O cn Q'b
pag. I l l . cl.: la nouHllc
édition, par lcquel Il tduhe qüc
l~ Ttois Ellalîi de liA P l ovi n~c fup.
plJent le Comle d'or donner q~'~o
(;a . d,' vente de rouIe forre de pro.
pn l le quel e qucnt! foit, par R~.
t.rai r Li nagtr • 1"m4 1"e (ra • il
(Olt l pc'rmis aux plus pioche p'
rcn s de retonir ladite: Prôp jcttrp'a~
l! no faut que lire Ire Slatut
&
la Con(tltutlon d. F(edcric: de Barbcro\llJ~
• d. furt Prot/ml/toJ , pour
juger de la dltf: /eo,c 'lu',! y a entre la Loy de Provence & ~c1lc de
cét Empereur j car par la Coolticution de Rre crlG: 00 ne peut pas
vend.rc la proprieté f~os avertir
auparavant les plus proches parros,
pour fçwoir s' Ils veuleot l':uhetter; lX aU contraire par le Statut
de Provr.n~e les pareos peuvent re~cnir pu Remit, Lina.,ger ; mris
SS.l.
�~t-4
liprtl 11a vmtc faite
~
Par 11: Statut
pc PrOHrrco il rduire CJu'aupau.
nnt le RtcttaÏt L;nag.cc n'nG!l
pas lieu, quoyqu'il f~1t ob[caé en
quelques endroits du IhÎs ; &: ~
l'Empereur Froderic ~'lIi :1 rrgbt
dépulS ilS!.' jufqu cs cn 1190. ~.~ 011
n droit de dorlnerdcs Loa co R~cr.1
venere, ce R etrait linagc:t , Cllll lpll't!ô\
œe Droit qu'on appdl Prl)t.jl1';fn~
:luroit été CD Vfagc en PlO'HO ~~
La Loy Romaine en la ~ Loy Ii~.
dlJm, C. de cOl1trahen. emp~. db cba.
'"aire à Ci:C Statut , de mËmo goe
cette Confiitlltion de Fn;dnjo,cU
djffcrctltc cn quelque ,hlJ[c i' &
l1ean~moins le Prinere dc~lare <J'l'il
déroge pour ce regard av D~ojt ,
(;Oll'mllD de PrOYencrc , c'cfi à,dÎJo
~ la Ley RomaiRc, &: il nd dj,o pli!
, 1
,!IlH dcrogc à la Loy de Fndcril ~
ilf
d'où il en faut
cr cre-tte infailli.
bJcr
(Oo(q1juon~e que O'ClOlf
la Loy
Itomlino qui étoit obfcnée co l ronullcml<nt la Lo y ~e
frC1llcric 1 nr alltromCllt le P rft cre
:Illroit dén'>gé à l'une &: à l'aune j
ça qtli (C T'[I d'uoe preuve (!ollcluaotc,
p'U r bJl I[C voir qU f Frcde ria: n'Hoie
filS alreic de dooner des LoU' en
J?rfil\'eO t:, &: 'Ille nos Comtes nc {e
(onformo(tnr pas <lU::' Con(btutioDs
à~1 furl pcr a:urs.
P<I, ( C lD(' me Statu r il tfi dir que
e'aLOirc fa.:u prej udice du S;lgoeur
Dlreél:, parce qu'en cffc& Je Droit
d: PreLnioil dl preferable: Et parce que plu le Statut pre(edoo~ de
lian 14 \, 6. 00 avoit déja dit que la
Cour R.oyale pou voit (eder fan
Dr..oDt de [>relatiQo , &: que erela
délDl!JlUI'Oit qll~ !es Ficb étoicll;
.yence ,
&:
�lt6
pltrilllOnt:lUX cq Provcnee , le Prin,
ce par cc Stalut de l·nz.. accOfd~
yeritablcment le Rctflllt LlOagcr
aux proches piArcns , mais (ans prc.
iudice du Seigneur Dirrét , «'dt ~
dirc du Retralt Fcodal ,d'où vicot
q~e C~ même Statut cron6 r rnc cncu,
ie: \tette propoucton q ue les hd,
foO[ hereditai[c~ & polt[imoniauI
~n PrQycnce.
~l1',AtJ.;t,H~ ~~, ;1:,/I'~A.. ;r,,~~ ~,$~
~v~tttttt**tt~ttttt
ST A TVT
fI'
(
/4<69.
1)6,
l ,B
om 'l1eJ
qui oblige ln Gentill~
Ib7{qu'ils ont du COIJlen -
iJio à callJe de leun Seil, neuriu
(.'" IUr/[diélJorJJ d'arbirrer Leurl
.Jilfmns.
"
Il
pcut tirer Ilnc autre
~ prCllYC: de cc Statut ,
~~lZ quc: bien loin que les
GJ~~ Comtes de PTOYen~e [e
[oient OJlformcz à Ires Loi x des
Lomb Hd s , (qu';u conrratr la d tffe.
renee dl: toute (,ntiblc.
Par Ires Lo ix des Lotr bar ds lors
flu'il
N
y a contcotlon
en t r ~ les po[~
�r -~
3t l
1
{cireurs des grands Fiefs J intel' C4.
pitanen, , CI' dt dire les Comte ~.
les MarCjuis , la c:ontc:nti n doit
~ cre jugee par l'Empereur; &. ft la
c:ont d1anon n'c il: qu'entre Its pof.
fetlcuis des autres peries fiefs,t1 doit
&tre dCEldé m Ictdtcio parium , ùQ
à dire par des luges d'égale: condi·
tion (JI" Con':1afS.JLleJ. pa r," e que t'cQ
de la (orte Cjue cc mot de PArti
d o it Ërre entendu, pares unÎul Do·
mmi Con V afa Iii.
Et tOlit e-fOlS lors qu'il a été que.
fiion de decider à qui }a Comté de
Provence appancooH , entre le Roy
Robert & Charles {on neveu, fils
de Charles MHtcl , c:eiffu rnt ,
(elon cette Conflitution rap portée
au Liv. l, tit. t8. des Fiefs, devoit
~rr e jugé par l'E mpereur) s'il éloit
veritable que la Provimc ICIf un
Fief
3
'
l'Elr.?ire > & c pcndant 0
fera yoir d~ns 1., {IJltC 'lu' clle fl:l
pief de
d (idée par 1.,;1cment V.
Que ri on oppo(e que la Province
n'éwlt piS un Fief de rI:! mpirc •
(tomme cn dfeét elle ne l'étoit pas"
il flut aulft conten i r de cet e pro",
poGtlon que 1 s Loix des Empereurs n'ont rien de commun avec
celle de Provence; (ependant par crc
Statut le Pri.HC declare de defoger au Droit Ci y il, mais nulle o
ment à la Lay des Fiefs i fte qui
prouve, conformement à \' ArcÎlrle
preft~dant , que ft' ({toit la Loy Romaine qui était fui vie en Provcn~
le, &: non pas (clic des Flcfs.
On fera yoir la m~me chofe
Ifonccrnant le Statut qui txc\ ud les
filles de la fUŒClcffioD.b mteHat de
leurs peres tic merc, lors qtl' Il Y ~
~
,T ç
�~~o
(tes m~lc~ ,doh l'on tirera dt'S (On.
1equencrcs infaillibles de l'bercdlt!
des Fiefs de Provcocre: mais parce
~u'il y 1 beauCi:oup à dire (ur (CI
Article
on cn fera
un Ch.pine fc.
,
parc!
~~~~~~~~~~~~~*~~
~t~ ~t3t ftt~ tt*~ ttt
STATVT
.
t1J11rerntJ/,lt )"
fuccelfion a.b intelljl.i
des fi!1.es lm 'lu ,1 y " dei f!Jdles.,
tES'....
f>0I'
\~ ~
<on","", ?
fu&(eAioo des fil.les de" , blonne enltorc mIeux la
.
cr ntudne: de Il. Loy de
Pr6VCn4:e *yecr (lelle des Lombards;
mais parce que ,'dl (ur creUe (ucedlio
des filles qu'on fait les plus grands
~
.dI' ms (on;:,rc l'Heredité des Fiefs
de Proyenc:e , 00 fera 'loir quc "cla
cil: d~truit p~r le Sutllt , & que
quand mËlne "da ne feroit pa$ , les
11l1es •
été ~apablc~ des Fiefs c:g
·V'..,-CIJILÇ,
·T....... -C-JI
\.:
\
�HZ
tar on prdoppofe tn~ore dl
prouycr que nos Comus fe fO ht
<ronformez à l'V (age des Fltfs
1
pretexte que: dans celte loy l,
~jt. I. des Fiefs au §. hoc aNtfll n~t'n,
,Jum t(i , les filles (ont cHlule\ ft
Id leG nc (oot t'x pl (fT, O'Itflt appd_
Jées. hoc 4f'ttm "~tandum rfl q~od
Jicèt filitt ut ma/e,,/i ji"ctdant J Ltgibus t4f11erJ à feuc eU,ont Feud, Il mo'1entllr {rmtlrrer & tOI um f!q nifi frl'
tialirer di6lttm fllmt , ut Ad tas plI.
';neat ; & on prduppofe 'lue 1(1
~omtt'S de Pro'JCnae ont (oivi ~C!.
te dlfpofition , fous prc:tc:ltc qu'cn
qudqutS Infeodations ils fe lent
fenil de !:cs termes, p"miu[qlle Se.
{OUI
Xt",.
Maj~
il p3ro~t prrmic:remtnt que
Je §. bDc, autem votandfJm n'dl pas
~ !or~~ ~~ Loy 1 II!: n:eft .91\·11I1~
m
IDbferv3tion qUI dl faite pu I:C5
deux Compll"tcurs que B.ldc appelle des ânes, duo ptcora.
Il cO: dit qu'à la rcfervc des Fiefs
Jes fillcs fuuedent égalcmC[\t avc~
ks màlcs ; fie qui dt 'lCri[~blc, (c-
Iz dl(po6lion du Droit Romain • maIs il dt. faux, Cclon la
J,.oy d s Lombards, comme il P"ro~t par le Li v.~. LeglOfll l.ol/t"barJ.iI:, tit. 14. ce qui dcmor.trc que
Ion
«LiYfe dlS Pi fs n'cfl qu'un embarras & une ornpi ation cronfu(~
& bns tlueun fondement.
Er cn df,a Ir'dt. fur d'autres fon'demens que m~me Çil Allemagac
les Fiefs (ont untèc maCculins ok
unt8t fe jnins i & Mr. le Fe't'Ic cn
{on Traité d~5 Fiefs, Liv. z, flhar·
'3. examinant creue differencre r
~~rque q\:lC: dc:dcl~ le Rhin 1" FUs
�r.nt
, '
13.f<
maCculins. parce qu'ils 011\
{Di vi la Lay Salique , que l'on nt
peut nier. dit· il • ~m: (()geodr~e
daos l'Allêmagne , & dedclà le
khin OD a gar,aé la CpQtultle Gau.
loi(e • qtli admet lçs femmes à la
fucrceffioD des Fiefs; &- le~ COI1Jtt~
Jr F/aod,u • de Chal11p~"e , de Pr~.
IVe nu , (7 une infini(; "aulres. q~
leI plies he,it;e,es J'ùel4x ComttJ o/}~
r,mé Pli' Mariage en (l'litt/Tf1 Fa,
mil/u , 111 font des lmmples CI! .
tains.
~ Cc qui démontre II veit alfa &4
certitucle <Je' en Provenq: les fitfJ
nc (on~ p1lS ma(~ll\.jfls • nonob nam
\tette pretc:nduë Loy des Lombards,
& qQ' alons q~ ~ dafli le~ iofeodJ.
tians 011 a infcré ccs termes utrif,fiJUI
fiJ(IY, I!!e n'a é[~ que pour I1ne p)~
&fandc; c%prclliol ou un~ prcu~
BI
cion inutilc qU'OD a l'oulu air·alt:
On a f:m voir Cil la page 54' par
l'authorité de: Nofhadarou5 que les
filles ont pcrpttudl meot {uQccdé
àU Comté de ProHMC • dont on a
~
memcs
Tal'portc:, 1cs termes.
Et Ci le Comté de Provence eût
élé un Fief rnafrulin • {c/on l'WC
prttenduê Loy des lom.bar,ds , nc
j'auroient· on pas Yendlquee lor(·
qu'clle tomboit cn qucnoüdle ,
comme l'Empereur Rodulphe de.
mandait l'Autril!he par la mort de
Frederi~ fans cnfans mâles, 8( le
Roy Loüys demao~oit la Guimne
par la mort de GUillaume fans c.nfans m~les, cromme remarque Cillas
au Traité de Feudi! ,Lib. J. tit. 1.
cxpliqual1t cre §, hoc alltèm mtdlfd/lm 1(1 hac jure Fu/u! KodIJ/ph1/J Imp"atllr ab Otbocaro Bobemi,e Rtge rI:
�33~
pertba, ;AllfM.ii1l , ut A:fUIU Sil'IJilll
Imblt q148(l ad- ft rrllerjam mort,
Frd.rw 7)al'J .tIù{lr,~ dijeJhEI {In,
m:tfcqlù ,,,tr~dJhflJ, & dan 1 ttllt~
GI.ill·dfIJ(J )fqulttJnk DU/i
esb.Àue hlfreii, m/Ifc/llo nhc1ù
dù",
blu L.I! lo'Plcur ·,V: tot,mJ qUltdiaW/
'lua(l fe".7o apcrto {!br r-Dtirlr!fC~b~.
eod:tll
TUlt
rl"l
CUI ~j
c m<ar'q
m~m en'dfO'jf
rdqllc ro 5 le's RoyaumC!s (~Pt
que
des Fiefs cl l '.&m pIre, '*'Ur,i Fran.
àa qu.e d mtlto b~btrt t1itl~l~ if/'Felf.
"d'"m i & 0:1 ne dOIt p! ébm~l.t-n
que le O\~me Autheur t C'CIl)!\M/i
que pt efChmnrnt ks 611~s (oht :Il
paMc"S <fe Fief, qUI" ad f~tfelll~
(.epemr-t t710ribui r/o(l,i, , Peu.J" rtill~
41 fiNal tran(ire, (po ia,.e ~Û~;1Iidb~
{fl'JIài fa!'po (t1l!4 r/eliito ftn or;t;,lnq
Er pOlTr /JC la'lffe-. (2\.IctJrJ troll.
fur "cttc quefiion , i~ fil~lr
fd,.,.
rdlexioll
'33j
reAexion ~ lï..,fcodation GU Com:
té de Proycn~e ,faite par Fredeti<t
Empereur, CD fueur dc Raymond
Bercnguier , dit le IcUDe ,tn r an,;
née n6z. rapportée par BOIol«hc ail
Li v. 9, de {on Hi!\:oire. feOl . .2.
"l'J. 132' co ces termes , eique (iClit
di ldfo Principi noflro ejufque b.eredi,;
/JIN omnib.-.4 Comitatum pro.,incù: '(//1~
çelJimlw &' i/1 Feudum ded1mtfJ.
Ch Empereur n'infeode le Com':
té de PrOVCMe qu'co faycor de
toUS
les heritiers de Raymond
S~renguier (;7' h,eredib'N cunélis • il
ne dit pas rulriufque feXIU • &
toutefoi s on vicot do démontrer
qllc les fiUes étoient app clloes à la
fu«ec!lion d.e (te Fief . «oromo comprifes fous <te mac Cl' bttreàlbu,t
,"nOli! , <tC qui démontre quo lors
l Q C: dani lïDfcodation on
a
vou !
V'f
~~
�~3g ·
ajoÔrer ;es termc~ , tJt~;lffl,u hl/{;
ou pour one pl1-1s g,rilonde p.rtC~\ltjll~
ou clprcflion • C'CIOH iDurlJ Q) /1
& 'lue C~!~ étois a(fr~ rapIJ9ue pa;
s !ermcs) h.t.ethbl#~ C~/ fJ~~ .. (~J@,IJ
P.roYifllf~ • fOI'AÇ~
kr l',n fcodatio/l gcmeT~le,do ~,
lc de Proycoç'c • qQi doit {CTV\ dA
rcglc à loures Ics autrc.. 1 l)fU~
DnJ.% années aprés, &
,~6
J
Loy de
(CIrc
r,
(~m~mç Empereur in feQda l, Ç,fJl\\É
dF Forulguicr à, Gudla\lm~ ~0l1\!
qC; Fornl'luicr ,don! l'in(C' dilfio~
l?tlreil.Jrmcnt rappon <: par BK' c~
/lU m~'llC ebdroir pag, 134. & il
de!.lncr fimplcmcnr à cc ~uillau/!lS
4f]~ f~ir~ mentio/l de (s heTiçi~T,s.
irf~m9i plenitIJa'iH ho1'low , (ùuejui
4 ft«fhr,i1 [fui U,nuqlln,t ~ ;n lfeu""tt
t fol mnTffJ: dr-dimtu & c0rlJi5{/ifltrrn
~ .oC~Dtllloi
,
,. 5 il dl &1 s ~Ulj[t
~~
non (eul~ment ce Fief éroir hcrcc,jtraire • rtlofls E}U't
ccdOle nr •
filles y
ICi
•
{Iole-:
1
et! r If ~él: en annce 1T91.
Gudlaumc: COlllte: de Forca\ l uler
mana GHcnoe: Helt Id·I ph rIS CetGnd Comte de P,OVCMI! , &: luy
!I
fI'a cn dot I~ Comté de Forcrallion
h"
quier , [e re[erv,aot !e ~ C ale~U:t
d e Ventavon , dVp~ls , d.~ C~der..
do Puget, & la mlilon qu JI po[ea ojt dlO I~ M1i{oo de Lamanon >
~t
Beatri~, S œ~1'
dé bdm Gareine : quoyqu II y (Q~
un mâle appd lé R.uynes. pour lequelll rderva les Château~ de ~.n
CfllFon & de l~ Motre , d AnCouls
-& \cJ.e. Rub lan • cromme dit Ruffr.
tht'Js (on Hiaoir~ des Comtes de
pbur lr.s d'mner
à
ProY'c'nct'C, Chap. s. Tom. (. o.
p.ag~ ~ \14)4. & ail ~ha p. ~. D.
V
pag. 8 8•
_ . v ..~
J~.
2.):
,
�340
}'{ay~ond B('tenguier ô.er~icl
Hi
tirtltlO n de qutlql.lcl$ Te~rcs fitlléel
Comte de ctc (Nottf, par fonTefia
cn PrOVGTu:e , '" pat roRfeq\len~ \ç
mènt de 12.1-i. inflilua Ikatril' fia fi ll.ts up bles de Fief. Rully ,LI',,,,
quatriéme fille, qui fut dépUls mariQt p:Jg. Il7· J
,.
'
a vtt Charles d'An4{)U fre.re de Sa1iD!
Mais aptes tout, qu'y·:t..t Ji à dL(..
Louys , avCIt beil~oup cie fllbfii.
putcr I1pr ' s le Sutut de ProvenltC;,
tutions apposée", dans!!e Tdhttltntll, do 5. Aou!\: 147~ "lui dcdare que
cre qQi démontre qllle Ile n'db Jpu,! les filt S oe (ul!cedent à leurs peres
{e1on la Loy deS' Lomb-anls quine.\ ~œICT'CS q,uc iuCques à la ~on«ur
cronnoiffent p'3S 1 les Tcihm ns 1
nntre d,C' leur legitime nnt feu 1,mais par des difp<ltitiol1$ Telbamcn.r Illi!n~ ~ 10.I' qu'il y aura des m~lcs.
. Par ct Statut il rc [olte que lu
faires , (jui démontrtnt rHorcdllé
~uc l'on (ucrltcde en PtO IIcrc, &i~
pros & m.f~S decredans ab inteflat .. ["
<:Jl2e les 611es en {ont tapahlel, ;J lie laifl'an$" des mâles & des filles.
Celon le Droit Commun de cette!, clks}le {ucrltedent que pour lell.p
Proyinl!e.
li
legirirne • laquelle peut ~t:c: pr~'c: <1
(u! Ires bien.s Nobles, de memc :c
ltothbCillt 11ls ·de BO'Mn Comte
(utde:.s Ro t'uriCfs; lorfqu' il fi' a b
de P.rovcn,e , eut un fils nomtn~
pOlnt cl mâles oHc. futrl!eq~l\' en- .
<Guillaume , & obi: fille appcLléc
tic OJEell't u, dlcs (pot auffi c:apa 3
Em , qui' épo\ll(a @uillaumc-lIf' 1
ç~m!~ r~~ :!ho!oz~ ~ fous 1~ tbnf,ld bl~'''èc (Cllre~ffiol! par. J~{\~Hl c!.l~ i_~
&
�à l'égard d~s
-'i4 t
H3
Cd'll.ltctaux tilts (,l
Yh
dcor ega cmrbt avclr le 1l1~1a~
et
,
ab m,cffat , & par Tclhmclnt Il
/
1
100 1:( volonté du TdtalcllT. ) .
Qù'on h'oppo(r pas que cela O'l
lieu que pour Us biens ROldritrs
crar Il oc faut clue f:or1re rdlc~lon;
~a requiliti.a~ dcs Trois Ellars pau:
erre cronvalnltu dc crerre Ycrit~ ! uè
cre STarut con{~rne les l'lj~ns No~le1'
hem, [uppl,c4f1 S.dite M4;;~ ?Û
J'etc) en a'flan! fer can/kt?>
tlni} 19/'
ItU Maifons tant Noblrr fllu a:dlllt
De: cres termes il rdJlI'è 1 il'îIc nl~
Stator a été faft pour la' cQofe ~l'
rion principalcmel'lt des Famiflts
NlObles , & qu'éroit - li befofo '31
prcflélre taot de preeaution pouV
cflnfery~r c] btc-. dàos lrs P~!tIllUs
N~blC's , &' pour ernp~cHcr gU'11
n< pàf~~t
li ê~s Môii[~m «ràQ~'
pa
,er n par I~ moyra dr.s fillçs , s'il
~tq' r Ha y qu·.o P,fo>,e:\lce dl" ne
fu~ltedçrOlcO( pas au Flc{s G l'InfcodatlOfl ÇtOI~ h;,edlb14s ~/r/(j/qfl
!,-,yH i cre ~talLH fl' pou>,qlC p~s
dé "ge:r ~ leur droir. ddcOl les
liCupl (les " G ccs tcr m -5 h,er~,{lhl4'
fjN~ufcufl'que
ro~prcnl,licn[ pas
l,çs 61111s , clI~s éroient a([,z cxduf~" de C!~rte CVi!li: cfl!on , I-s Coins
qP,~ les Gçps dp Trois Ella r nrcl'l,?ÎcQ~ p9Qr la. cOIlCNvatioo du bicl\
qs
à:ltls les flrndlc~_ ~()blCS. ér icnt
WCo Înutilqi,.
M. '~ pOUf fai~.c \/nir qUe eSta':
tu a Ç[~ f~l[ aulli b en pOllr la
t ~o.n qes Fiefs que gcs biens
tUrlç"S •
il n~ fauf que fai re:
(
/>-
R.o-
rdl'xioll
q 'p ,cp dlCpa[ort &: p~r 1;ç(t~\llcf,lt
~( e,:w c• Ifs; qlI'i\~ [ont d;AI)f,}e
P.oI}i ilfl<U'Iç d~, pulf:~,urs ~ qJ 1~
�'a4~
~
144-
tntrent cn p~rtagc dant l€ur [u
~
'1"
Cf
4t~I,110n;, qa cn atlDee 1+76. on a'Olt
de)a faIt un autre Sutut, qlli Jcni.
/ie qae le Droit de Lods d~ tolft.
bic. &: que Ir' dl: dc la (orte qUdl
Cocu Royale en li fait , pour dO.
montrer que: les Fiefs {on[ daol le
Patrimoine, &: que les tilles 2~OI~nt
droit d'y {ueG:cdc:r ab ihteltal p~n'
tibu. mafculiJ • avant eette atlnêc
1471, &: Itette Lay MllnLipale de
Provena:e: : Et d'ailleurs n'y -a-t"!
pas une infinité d'excmples JQOI
toutes Ics Familles de la PmI ioqa
CJui jllliifient que les 61'c~ ont par:
{ed~ les Fiefs aY~e(! la mtme pmo.
gatl ve &: le m.cme d rott quo ICI
hommes.
Monfieur de: 130iffieux cn Con Traité
de l'Vfage des Fiefs
Dluph~,
~D fa prc~aa:e: pag, 4, fait rucnl ion
1
ae
d,cs
Ion
des CQmte~ d' Albon ~ de: Gre~
Doble, n01l (cljlF-pl.cnt ercdltalrcs;
mais iialu~ tC que cc tt F~lDdlc dt
tombée d,ux foi, cn qucnolIJUc. et
que par le moyen de~ femmes qui
onC {u(ltedé ~ t:ettc Comté, elle a
l'a(sé dcwx divcrle$ fois a d a.utreS
hœilles. •
,
Oulte qklc /rette diltinétion de
fel't qui n'avoit pour fo"d,cmcnt
:que le S~tv. ' ,e Militaire & perfonpel que le Vaffal dcv0it au Seigneur,
.«Cffe P(c(.c:JltJment ; a:e qui dt le ban
& ~ierc ~ b~n dépui~ l'Vnion de
101 Pro'ftna:e à. la Couronnç t Il ~
les Cavalcades du tcmps de IIl,~S
Com'~es , Cl:C qu'on peut 'fatre oj r
par autruy • l'le par Iron(eqlieqt par
,4atc. me~e r~' (pn les fCl3'llles au lU
apabl~l det< Fiefs q,uC; 15s miLles,
CI Dol.. vicpt que, cft. lnuulcme!1~
a~ ,
X x
�~46
qu'on :lll ~glJe le fit fj. U J. LI\i'
d~s FitEs aU ~. et(1 Ctllnlrli;.r ) P6u;
crancl urrc gOt p'lT le niot d"b' Ylt lU,
·n'
on oe crompr cnd que les ma'its &
q ue les Co mtes de ProveMe da ~
Jeof Infe odati on fe fo nt crodfon!l~
à "me Loy , pu i[9u'i l paro1r'°I~
contratre que par le m t de Sr/WI}
fo urs on a fflajOl1TS c:om p lld/ lil
fi~lcs , (clan la Loy Romaiii' e ) c'eŒI
dire [c.lon la l oy de crem ProYJ'rlè;,
MaIS .d e plu s il' (ufl'it de Iir cloDI
cre Cha pu re '3 du Livre T. dei Pic1s
pour "dnc/ urre qu'il n'c ft rirn d~
plus ,él oig né de nos Maximes ~oe
~~ gu on prc(u ppo (c avoir h é d,c!o
oc par cretle Loy.
.
Il d l: .dit dan s Ite t t e Loy ql1e l'6n
peut alb ener la Illoiti~ du Fiéf {~T1S
le ,lton (~nt c meDt d u Seigneur j mali
':l u 11 n cft pas permis de l'allient!
.
en erC~C!.flt
t
Hi
·
\
U ~r o
i' e - on que
ctCç dl[pp(ition ;lit jalll31s eu h el:!
( 0 \lcete PrQvinc:e, PU les FIefs
peuvcot Ëtro llieoez cp tout 0 11
c~ p.rtie , co p ~n:wt 'nve(ljtpre , \.\ .se~M'ur , <5(. p~yanc le
.\t0 s • a'c~ à. due qU'Il [.lut le eoo~c~rerncpt du Seigneur Dirca aprés
~ÙihIlrtiqp , en Qoooaoc l'In ydb,f!lf e , ll~ fc ~çr uot ~c {oo Droit
4,~[e\2.tio~.
~\ ecttc Mp;ime avoit ljeu on
payeroit p~s le Lods de l'allie~:lll~J1 d~ ,a ',ll0itié dLl Fi.d » par.~c
~'f.c l'~l\lenltlOn co (croIt perrJll(e
~os l,e. Eon[entemcnt dL! S igneur i
~ cre'pcod allt il n'cO: rien dc plus
, ,
trair, ~ nos rn<;eu rs) & tourc.s
,.,~ ~ tic.!lf~ioo$ dont on ,:1. flit tpcn~
s u Cha picre preceqcnt ,
qe
,w{Ilton
dw
r ,nt. dlo
p~s uc les
X x z.
�'1 ... 8
H'
ilicnatlons acs Fiets {Imt ptrllliCc '
premiere ; que l sEich ttoicnt ~lic
,
~
liiez cnrjeretnçp-C • &: non pas l,a
pouryctl qu 00 pr~noc 1'I~vcfii{Uttl
moitié, Et la (c(Dode ., qllc (CS al\tt:.& qu'on paye1e Lctds. l,
rOIll
na:tlo ol étaient même p~us frequcn. Il cG: dit d2ns ce m~mC! Oha~i:
C'C' co fueUf des Egltfcs,
tre qu'JI dl: veritablemcot ptrmi,
DooCiqucsil o'dl pas Hay qu'on
,d'alliener les Fiefs en favcur dtl
(e foit conformé à cette: pretend uë
perfonnes privées , mais nulldnl ne
tn faveur de l'Egli[,c; & ftpCnd'lbt. , Lay oes Lombardi ft c:ontrai rc à
l'V C4<7". de Proye:nc:e: dans [ou t ~s ces
il o'y a , ricn de plus (torHràl t 1
pt~tcnd\j~s deltifton5, , , outre . que
Ilôtre Vfage ,& les Ar,hjfs de !o~.
(COX d~ Milan. qui C(olt la prlneltes les Eglifes font rcmplis des dopal~ Vilk de la Lombardie, &
nations dc~ Fic fs qui ont été f~i,
dontl ICis ~onrul5 ont fait la comUs aux Eglifes & aux Monalhl lli
piluioo dont ~'ag i t. fotItcnoi eoc
foit par- nos Comtes, fait " l'arl~(:
qu'on pouvoit alliener tout le FI f
l.>artiaulicrs, dont il fuffit de repc.
{-ans le (ton(tntement du Seiancur J
ter cre qu'on a dit de la dona.
MedioltJtJenjeJ "ero irr.J:ionab la rr con tion du Lieu de Claviers à l'Eglifç
ftler4 n tel , drcullt Clienflllum efiam
de Frcju~ ,dont On a fait mention
aliev4re ps/fo in totum 1 &' fine Domi.Gans un autre Chapitre; (te 'lUf dé·
ni rvolunf9Ce ; ce: qui démonrre
montre deux dlOfes contre cre Cha.
que m~me da_os la Lombardie I[mc
~-fit~c il. dll loi 'Ire 1. dei Fiefs, La
�,
He
I:Jcltj{ion étoit increrraine , & ll'él Oit
gŒcralcmcnr rcçeuë.
Mais l'on oppa{e que LOÜys
Conne
de ProHflce infeoda la T.,rr~,1
,
d Eyragues le 3· Oél: ob rt 1434. \
Charles de Cafl:illo a & à lh { Ol e
fT'
" ce·
llcun de l'on Be l'a tre (exe & G
~
, , l~
dUl,S 1e Oleme Aél'c illuy permit ' !
l~ l'endre ; d' ~1 l'on [i re c~c'o
ctonfequence que tan s cette pc\nL
la vente n'en pourroit pa êr
j
ro
f m"
e; .& 1 di bien (cn{ible qu Il rn
pilS
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r
mon
f~ut tirer une
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{~ quencre onlla~
re , & 'tue: \te la dé mo ntre: gue
f odarion
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f alt~s pou r les Su.cccffcu rs de l' ue9
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& 1au tre (cr;:c ,n'dl: Da
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a S U7lelbmwt une {ubil:itutiol1
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r~lle , gtr:iducllc
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perpctu~l!e
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&
1~
3$1
li !Deme tcm r~ nnc; perml'OjIon pl' ;
petuelle d~ vcodr~ les biens fub(H~
tue z;-
Lors que le Princ:é infeode une:
Tc t q: en faveur do quelqu'un & de
fes f ucc:dfcurs 1 {oit mâles , (oit
~lIes 1 il remst fcs Terres infcodées
âans fon patrimoine, dont il peut
di(p,ofc: , de mËme que du Tcil:ant
ae [cs bie ns , III la pcrmiOion de la
'fend\;9 cft une crlau(e (uperfluë ,
paree qu' clle cft de Dra ie .
r A
l'égard des Hom ages, bi n
loin qu'on fe fait Ilon formé a la
Loy des Lombards 1 que mËrde la
Maxitpe dl: contraire; crar , eommc
rcmar'lue Chopi n au Li'f. 2. fut les
C otHumes d'An j(}u 1 tit. 1. n. 2. [clan la Lay des Lombards 1 on peLU
prËrer le Serm ent de fid clité p.;
l'roc:ul eur j & au ,ontraire cn
�,
~
31t.
3~~
Franre il cloi~ é,re pr~~é en PlI: "",,'on 'a p • pû verifie" ~ 11 c ,
t'
(onne : & BodlO en fa Republiqu, !los dCllec ùetf\l,r
par tant d' autrts
Li v. 2. Chap. 9. dit <Jue l'Holllag' ~)':~m~!~s. par ldgu~IJ '1 refulte que
" re le~eu par PToc:ureUT \ Illall, ie~ fidc~ (ont ltapable5 des fiefs cn
peut er
ol o n pu rcndo ; Ire qui s'obfuyt io. p'o."'ncc , qu'oo n ' cil doit tirer
viola blement eTl Provcnc:e.
aua: une Iran(cqu r na:e , il hud l Ol1:
Enfin on ob(elvc que les COlllltl "'Jir les "ondlnons avec lefquelles
de Pro vcna daM leurs IugcIllIDI ces Terrel :l,oient été données à
on t fui vi la Loy des Lombards i m
B~rrrand d' Agoulr, fi !te n'était que
•
1
d IC-on , par do Leter,cs Patcnltldu
r?ur un C1en~io temps.' 011 fo.os cerRoy Robert, du 20. luilltt 'If+ bines eOI)dmons prcclfes qUI aycn!:
il paro)'! que la T erre de Meyrl!' m~nq,} é. Ites Tcrr~s pouvaient re:~
I"cntr aLl COlDte , noO pas [clan cct~
gu es & de Pereuis ayant été donné,
à Bertran d d' Agotllr & à lcs Sllcet. te Lay des Lcmbards qui ne peut pu
:Cl'Olr ll~u co Pr(Tycnce • milis {elolli.
Ifeurs , & n'ayant taifsé qu'une fill,
!~ Loy RomalOe ; & les Loix , q,ui
ors de (o n d ceez , le ProtuTtIl! du
!pO[ le ti[fe: du Code de donatto~
R.oy (aifit la T erre, & la ,hol,
aya nt éré mife eo dclibcration 1 ."bl" q"Jll jub modo, ou par uo efpca:"
Na pics il fut refol tl que la fille 01 <lu C0ntrat qu'oo 2ppdle: prdc4Tia 0
doot 00 a dé)a parlé , & fur le
(tH!:(1edoit pas.
?i crh exemple cft veritable,, Il fHldcOl~[)t de la L.. ;ubefj,Uf , C. de
'{,
qu gR
,
r
�3~~
_
SlImf
fcclef.
que nous avons d~i
'iH
l' ua & l'autre: FuhlOCUS ~ con';'o"Ptrf.
iur.
LIb, 6 . CAp. 2,
u:amloce.
Il eft veritable que: ccs Hîll.odclJ'
00 ne doi~ paf ntantrnoios
foutiennent que: Clement Ill. luy
obmetrre que R.obert avoit éte' C':
~J
d
lait
adJCIIgea crette (uueffion , a pnt ~(é
C:0~tc c: Provcnce & Roy de
'ChOltl ~otlr A(bitre: par l'oncrlc &
Slcnle par coe cfpece d'ufurpatio
Je neyc:u , & que le (uri(ctoo(nlte
au prcjl.ldicrc: de: Charlcs N umbe~i
Ba}de noit fort écrrit pour Roberr.
{o n ne:HIa, fils de Charles Martel
le ne yeux p:u crroire cre que dit
~' uU
J d'lt Robert , fils de1
f re:re une:
Hotman qlfC Robert avoit gagoé le .
Charle~ 1 I. cromme: rema que Mr l
paee cn:di verCes manicres, nul/ir Iml
de ClapIers dan~ ['Hiltoiré des Ce!]].J
p!o(li~ ClementÏl AQ3;citiâ comparalJ.
tes de Proycn(ic,in Roberto , V\O!tr4.
'1.'r;;/ ,(
l e o'entfC pas daos le fcnrimcnt
da mUJ, , Bouche & rv<, u/T-';y
'Jj)' n'c' tant.
de Bartole , qui dit que Clement
pas tidputable que dans le Cloncreurs
decida cc d,ffcrent non pa s comme
de Ifonde le: neYeU fils dc l'aîné p1
, mais C!omme Pape, (ous
eleecdé De fût prtfC'rabl.~ , p'rlncl_
~ ,I Arbitre
prete:r;tc que la p,)ü,lle éta.nt un Fie.f
paiement Dans la [uccdlion de
de l'Eglife , ct'é roit à luy d' cn croo::
Royaumes, il [u/fir de voir cre q' •
Jlo~rre , p:wxe que qU20d mêm'c ce
d' T'
'
u en
o,n~ It 1T39uclfus de jure primol/faitt feroie vc;ritable, crcla n'auroit
'nt"um , 1uil!' 40. & aprés [uy HotÀ
rien ~e: f:ommun 2,VCC; la ProTCncrc~
lfQ~!! ~u~!t~ ll!~fi~ ~hap, 3, ~ apr~!
yy.~
�3$6
Mais je crois que l'inrerd't- ~Q
'i'~pe prevalur en cerre ocolioll à
lCçluy de la Ju(li.e ; car rOUIe l'Ira.
Jic éranr dIVIsée PQur la hébo Q
des Guelfes & des GIbelins. k
Peuple avoir bdoin d~ Robelt qui
le ddf;n dir en cff t crts-v igor~llrt.
ment, au lieu que le (ecouls d' Q
De veu & d'Il D jeUDe enfant
luy éloit
nnutile.
1
Au/li Robert n'oublia rirn P('ut
COntenter le Pape. jU{quèS à {ou.
Jfrir unc ITondamnalion à mort pro.
ltlOIl~ée par Henry VIl, pour crrilll~
gj~ feJQoie.
Mai, quoyqu 'il co (oir il dt loG.
jours Yray qu'il étoit u{urpateur d"
Comté. qu'il avoir [es lurJ(ltoo(ol.
te~' à gages J & qu'il ne faue pa,
)I)~ronner ,'U ufurpoit dc~ petits
~~I:fs ~ ~r~vcn(;c ' . contre la L.oy
'3f7
du P.Lï s • de l'. ~ 15 mêcnc des luril·
,on(ulas.
Er co erfe:\: il en eut un li ~rand
1 epeoür qu'il fit le MoHiage de f~
nlle avelt le ver jtable h,Crltier de
Provence, comme dit Noflradamu5
cn la 3. p,art, pag. 380. cn ces tcr::
alles •
.Au moye~ Jtquoy cure queJJ;o,;
Je -Droit fut débmuë aWc fol dépend IJc6/ pJr lei lurt{confolleJ de ~e templ,'
qui dtl)JJf Jucee tet' aux Ftefl dei
Roy.aumes de SiCIle (7 Co'nles de Prs" 'J~ , OIJ le (rel'ç OU le fih du (rcre
qui (,,,od le R"Y.Jume , que ft,on gr" fat
tourefJ~ retmfo"1I Pape, Ie"uel ft
mJ1'Jtr" l1 t lm peu trop partfa! ([arma les
Saptra de SICile (7 de :X.ap,les à {<o-
bere , qui m'; Je (Of/fctence , Je 'VO)'llrJ!
font I1Jfans procréez. de fol) corps, forr
lea01Je ~ ,;7I4~m fol peti/~' fitles 1 ft
�3rt
gplJufi, lwJfJl à André J' Hongrie fil
Je Martel , rem4~tée à Lauyr tit Du.
raI Jill du [uo"J Charles.
Ce que dic- Noaradamus cd' Q
bien , eritable que par {on Tclt,
ment il s'ex plique cn ce~ terlt'cs'r~.
marqa e~ par Bou«he l Tom. 1. ~-j,.
g. feét. J. pag'3f4! l(èmpif urf il (j
35"
meme de (cs ficM en fanaf de
(cs filles , lefquclle~ par Itoofequent
jl juge upablcs de cettc forte de
fultceffieo ~ ItOlQmc clics l'étoient ep
rer
J\
•
effet}.
. Et le Roy Ropere ne pOla voit &.
De dcvolt pas fe Itonformer aux Loix:
des fiefs dans le Linc de l/fibui Fell~d;na"Pit , qflo d M ar14 dtbtat 'J/~,
';o,,;aliter contraBare (um /.,,1110 rf, ~\ do~tJm., ptJi[quc.. «'dl: Irontrc luy
prlDlrlpalement que l'Empereur Hencipe Dom;n~ Ludo'/. co plieFr,te 1 ig~
ry VI{. a faie Ires dcl'.l~ COfl (li tulIrJgari.t, proprer artal CO'J(rdâalion,i
[ecmar , quot lpl"u~ DammutJJ Rrg~ . tlooS -qui [ont fous le Titrc dt Pfihll
F(ud~rum quomodo ilZ '4',e , M"ltt(latu
mo'tlmt.
"
De maniere qu'il croyoit pu ec cr 'mille procedatu,. , &: crée autre TiMariage de rtparer l'u[llrp,al 'on tre ~ q~i fin~ r e b t l l e f . '
.11 e(l Itertain que Robert :ayaot
qu'il Hoit faite du CClpté dei Pro,
v en ce, de l':lvis du luri(tonfultel épousé le party du Pape Itontrel'EmBa lde ; & par Ire m&me Tdbrn~dc q p ellr Henry VILee dernie r le nc
0'
A
il Itond ~mne les Lertres Patentes de tri CI a cromparolCre deu nt luy , &
B 1 4. pui, qu'il eft oblig~ dè -Jdi{~o:;" n'a an t pa~ com p~rli il nt uoe Se n•
1
œe q~i ie pr~ YC dc [cs E~uJ& Ic ,ooJ'
0
o
,
�36é
!I131l'1ne
à la mon ,
3~1
~ c'di
à (on ~t'
cr:dion qu'il a fait Iddilcs Lonlhl U'
tions , cs Ict mcs de (tet c Stnlcncc
{ont rapportez par AlbcIICUS de
Rofale fur la Loy cr'huit , n'II ,
C. ad Lrg. /ul. Ma/tf/.
Et 1!\lt (((le ~,:ntc n c que Cie.
menr V. caffa apt . s Ic drccz d'Hrn.
Iy VII. par la Clementin!: PaYa.
, ."Ii! de 5u,t, (S ,e Judie. dans la.
quelle il dl dit que Robe rl a~oit
<juelioes 'I errrs mouHntr ~ d'. l'Em.
pire ,dtrJTque t/al Fex ,(Je , c'rfi ~
dire Robe l , Terrai altq"lLl lib Irtre.
tatore tenere dic .. I!~ r tri Ftudum; & h
Glo{fe marginale cn "ét endroit
• 1\
:lJoure , Comr /a fru Prr'TJll1dd!, amI
B.l1b. in extr rnNg q~f (mr ,tb/H,I,
ù, r-oerbo rebe/land,,: cor.mc cn dfu
le Royaume dé il ;!e & de N~pl(l
étoi t mouvant d" Sr. Si rg t & nop
pas
as de l'Ec:lpirc.
l.
P Si le Comte, d
e ProvenCe etoll:
uo Fief mouvant de l'Empire il
n'a pas pî'i appartenir à Ccs filles;
l'il elt vray cc qu'on oppo[c, quoy~.
que lIootre la ycrité , que les Flcf~
{ont maC,ulins cn c:eue Proyina:ci
&: ,ependant illeur laiffe cxprc/fe~,
ment le Comté de Provcnc:e ,ok
mËmc il affcéte de leur faire · prËter hommage de fan ~ i unt J & fi
ce Comté D'étoit pas 110 Fief de
l'Empire, pourquoy OPPQCC-OO ces
Loix de v(zb/14 Feudorllm: lit quoyqu'11
en [oit , 0' elt-il pas y ray que les
fill:s ont to~iours été capables de
fuucllioD aux Fiefs de Proven"c: ;
e:omrnc il a été: déJl demontré.
r,.rclt.~c pas dans ~e rn t .mc {ic~lcr
'ju'on a HU paffer la Prlna:lp~Ut'!
~'O~~ngc ~~ !~ ~aif<lD d~ :ol~
�1
1
161:
aclle oc Chaler, ; ur aprés le de:
HZ de R:.} tlJol1d V. Prince d · Or~n.
ge , fa Pnncipl lé ,de Irttne qUI
toutes {cs TUltS, paltcf(nt à (an 1.
de la Madon de '-hal n qui ~VOII
é-poufé la fille uniqLc; & hnuitlc
de IOUICS lH Toro de Raymond
des B;IUX ,comme TC marquc le ~icur
han de la Plie dans l<Jo T;blc~b
de l'Hifioire d'OT:lflgc ) p~g. 91. &
n'cft·ce pas auffi rar la m~mc ni.
fon que (cue Prill~ir~uté p2{fa ldt.
puis à la Mai (00 de Na{Jau & l
~ené fils d'Henry, qui était fii!
pe Claude d.: Chalon Cœur ulliquc
:&heritiere de 1 hibbcrt d~ Ch2lon,
c.omme remarque le n~ Ëme AutheuI,
l'ag. 20".
1
Combien des fonmrs FOJ1,doicnt
tlcs Fiefs cn Fronnee dans te m~,
.~~ !!'t~!.!~!~
?
~ombic!l ~c T~ft!l
~63
Inens pou\' la {u~l!:d1ion de, 'Fief;
& en hveur des fill~s 011 de leurs
(ofans ,à ItJndmon d~ porter le:
N)m & Armes , (omb,e: d' ,Llie.,
o.&tlons de Terres Nobles; tOlites
IcCquellos choCes démontrent ,(fez
'Ille l'ufAge d~s FIefs n'uolt pu
lieu en oette Provin!:" pUlfqJC les
Tcfl;am ~ns , les vent~ S , les payemens de; Lo :h , les d ln~rions al.l&:
Egli[c," {ont l!:oild~m:lées pilt les
Loi1: Loœbudcs.
Et li 1'00 f"jt reft 'xioo ~ Cie que
dit Boo"ho en (on H i laire, Tom:
1. Lit'. 4, Ch'lp, 2, §, 1. pJg. Z.19~
Oll trOIl'fcra (.ns doute qu'il y a.
qtJel~~e chaCe de m~1 enteodu ,cn
ces Lettres Patentes 1 ou du motoS
qllC cc: fut Ull (OU? d'uoe At1~hori ...
té faperieure, €Oneerolollt \a Vtlle de
Pc:r~~is. J car ~l el~l.r; Cil !tes tmIle!
-
------
-
-<
Z
- -Z .1!
�r--~
~lff
~leJ Officier/de luftlce font mtÏ ,taut de 14
part du ROY'lue de ce Oc de!' Abbé J,
Montma;lJur, 'II'; en a'poit aux premier,
tempJ toure l" SOIV7Jeraineté, pU/4 apr',
t'artagée aWc les Comtes de FIJTGatqui'r
oU autru, ayant droit d'eux, allee CI/te
'condrt ion toute/oil qe," ils en (troient
boma{e aux Abbez.,& que torique les db,
luz. 'Viendraient on mettroit au deJJu~J~
'{ hJteau une Cueule de Moine pour ma"
'lue dt SD/''I1e''4;nelé à l'Abbé qui {trdll
Jéfra)Ié a'pe& Jouze Gentils .. Homm/!
Je fa fuite 1 aux dépens de teU" qui Allo
t'oient ia mD;tlé de L'autre Ville, comme
·~l Je la dans ln A rchi'l1es du I1tJ/iu
Mona(lere j ncantmoÎnl le {omle JI
FOlcalquier ay /nt été itJfè,pa'4bleml~,
~ny a"pu la Pro');>ence , pa' 0 l'dOn/MilE!
du Roy Robert de l'an Tm. iJ fl4tdil
ffjue let COflJtl!J de Pro"PC"lce [/ C;,JpOUI
J~~~ di: t!..~erula~em J nt firoieDt poi»t
...3l!$
'oMiger.. de lai~t boma{6 ~Oll' la mn;/iJ
Jt errtuil 'I" ds poUedOltnt , aux [us.
iJ/ttt.r4t t. A{,bez , (7 'l'le defnrmaiJ 1"
Cucu le dt .9I4ome ,ze (eroit plus miJe fil'
le ChJ! eAII de Ptrt tm pour marque rie
haute S oU'perairuté , mAil que la Cotir
ail Bo')l contilliieroll,(7C.
Il dt veritable 'lue Ite m~me
'AuthclIr ai Ùce. Tl eft à remarquer
que effte mOItié dt Domaine cr JurifdiBion de cettt II/Ue qui Appartient
AI*iourd'{,uy al' Roy , a ,{,angé fou11tnt
d.. Maître , forta'lt de la Matfn d~
Forcalq eûer de Sabran , ,Ile ~ntr:l m
celle du 731/IX en lA pcrfmne Je 73er·
trand del B.,ux (omte de DA'I1elin, de
'lui ChaTin fecond Roy de Sicile (7 de
Prol1ent:e l'Aclutta , (7 la donna PU;l
Aprés à Bertrand de Gotto Vicom te d,
Lçotltan;e , de qui le Roy Robert lill
fecoul1rd 3 a- d1PU;S la Reyne Ieamlr
�'ft petiu- fille
j66
la
36 7
d01l1J4:
M,lis de tOUt cre difcrotlTS
qui eQ
veritable & Cl!ol'lfirmé par les Ar,
,hifs de MonrmaJour ) dont ledit
Bouche rapporre qu,lgucs Extraits,
il en fallt tiri:r lC$ oOCl[cql.lcnces fui.
,
:vantes.
rprùn(; ) que cette moitié de lurif,
diétioo éroll patrimoniale & vt"
Ilale ) puif~ ll'clle ch~n6eoir fi fou,
Tent de Ma~O'e , & q!.l'clle fUt
achertée danl le temps auquel
l'Abbé de Montmajour en étoit Il
fcul &igneur) (t'dl: à dire que fe
Ion la Loy des Lombards die re.
l'cnoit à l'Abbé, Et la [c\tonde quo
li la fille de cre Bertrand d'Agoult
n'étoit p.s crap:Dble de fua:credcr à
Iretee Terre elle re. enoit à crc.
Juy qUI eh étoit le SOli verain,
ùll: à dire à l'Abb§ , ~ gon pal
Comte dc ProvcnltC i re: quO d~ ..
monue que cre Ile fut que par lin
€OUp d'Aulhorité J & Ilon pas de
Jolt'ee.
11 '" dl: de m~mc dc Menrgues
"lue Charles Il. allhctra en 1294,'
d ' Hugues des Baux; comme en
c:ffcét cr'ell IIne des Terres BaElfcnqDCS , dans un temps aUCJud la
Haute Iuri(diétion de ccue Terre
app-artcnoit à l'Archcvegue d'Aix.
<i:e qui démontre: gue: cette Terre: •
de: meme que toutes les aurre:s de
la Pr vince éroicnt hcredjt~ires &
parrimonicllcs , pulfqu'autrcment
. p:1S pu" elre
,.,
«cne vente n,
aurolt
faite: & l'Ar(hrv~que d'A1x qui
avoi~ la Haute IurifdléJ:ion auroit cu
droit de la reprc:odrr-,
B~uehc en fon Hl!l:oire de ProIIU
.!~n1:~ ~
1J v.
9. fca. 3'
pag. 3L9~
�368
'Tom, z, fait m nlion de cme a.
quiGtioo , en (CS fcrmcs • Cme mêTlle
armée tl acqUit à (O,. DC/'JIalI'Je iOmJ4/
par la démllJj,m d'Hugues de) BQ~K ~
ce tte Pl",e {llflJport.n" de la TerrroStigneum: de Meral gUeJ , dont la haute
Jurifdi6iion dépenam alors de l' .drchl'
"Pd_lue Cl' du Ch ~pilre d' Ai~, a"Pec lef
':i f / ets par le con[entement cr fermi/Fou
au Sairlt Ptre Il trau" h"it <l1mées afli!
fan l299. pour ècbange de cette INlif
dtc7,;Oll , a'tJec parI le de Touques, VI.
nelles Cl' Sambuc ; toute cette Pitre
avoir été trnu'rêe fi Importante à JIn
(fmfoTl d'E(/p.t pour l'ôw' des mains
de ces PI'/nres B4u(/sens to':J~~rs Il.
müan.r , auffi-a- t'elle été de tout temps
t"herchée par les [eaMeurs & les 4U'
tbeurs des troubles , qui en dt''rlers temp'
foll! arrÎ'l7t4, en Pro 'Pence.
!?~s
prilla:ipcs sue l'on yienl
d'établir
"
-
,
J~'
'd'établir, il s' cnfuit quelcs Loix dei
Lombards ne font pu authcntiqucs
tn Pro'lCMe , que ,,' dl: la Loy Romaine qui fcule a éJé obfcrvé(; que
blcn loio que nos Comrcs fc {oient
4onform ez à (les Loix des lombards.
que mËme leurs Loix font tout-à-fait
a:ontraires • d e m ~ rne que la Coû.
turne inviolable de Proycnlfe ; &:
dans la fuite on va faire voir que
qlland m&me !tela ne {croit pâ~
I ~s Fiefs De feroient pas moins hc~
rc Jitairel en Proveo,c.
",,,,,,,~,f,,,,
N1.f,~ .w,~
~~~~
,;, ~ ~
,;,,;,
'#
'.
J\ a ~
�.37
,
éntrc:. ,ifi & paf
tf,,~. ;f. ~ ~, ~, ~ ~ r!'1 ;f,~~;t.~ t! ~
:r~tlJ§C~i3.~~e<{3t~l t
~'#~.,., 'lit ~*t ~~ ~'"~~~ 'lt'a;~
CHA P.
L'Hmdit; des Fiefs "
X VI.
conti77üé JéH~;'
t'~rJion à Iii COl/ro"I'J' ! 0' Il! fI'
ro~ef'Jt . dt''Pe71~J hlr,dlt~;' es (7 pa.
Ir"',O maux J ,Is l'Je i IO"Polt711 pal
, ,
ete fll!para"Pa71l .
A
Pro' inltc
fu~ \loie
à la
C OUI onnt Cil \'31\née 1~81 par le Tdh·
ment de Charles Ill.
qui in{tilua L
xC
& dé puis lors les fiefs ont continüé d' ~HC en G"ommeuc ; I!ar on l
urs
r clhment~
Il Y co a dq& cette prcu 9'C affcz
fenGble, qIJe pUIS qu'auparaunt
lc~ fiefs étaient cn crommefctc ,
qu'on eo d (1' (oit par Telhment
cn ("Hu r des e .f.~ns Itoll~teraux
/
'
c:trangrrs ,des hl les , E(tI!I fil [l:!·
ques, p lIrll! le (1.1 n'Ue ·(tc enrre:·
VIfs cn Ctol C lIb re; 'lIJ: les Hnces
çroien! pcrm l(cs &: Itom Duncs ;
que le D olt de Lods &: de Prehrion en appurenolt ail Prt ncre ;
il hUI b:eo uoire que cér V(a ~ e fut
croncinLié • &: qJe le Tdl:"m ,; nt de
Charles Il [. qui I!ontlen( des " l.ufes (i ex prdf: s pOllr h (on(ervalluQ
des pri 'filegcs. Droits, Fraol!h. (cs,. (a~ ges Sç Itoù ' urnes de Prové,c,{oir poue
le general , ({lit pOUf le panÎl!ulitr,
ne: fllt p~s iDl!ltÎlc; au ctontraire: l'on
~tlÜ;Q~r~ ~t§ ~~ Hb~l ,§ ~'~~ ~ifpo!C! """'"
•
"
1
fcra !oir dans la (wite: que: tollS no~
Aaa2.
-~
-
�371
Rois
ont pcrpcluellcm
coo,
firmez , d' U VICot que le commer.
cc dC5 firfs a t ûlours com iocé.
Er en (ffct immedialemenr apl~
l'union à Ja Couronoe le R y ft.
firut l' homage de to~s les Genrils.
Hommes de la Pray IOce. Combiro
d'aJienations ont été failes de~ Flefl,
tn toutec lcfquclles Je Roy a tcû.
jours donné: l'invdliture , ~ rrçru
Je payement du Lods ? n'anordc.
t'il pas tous les iour s les dl oirs de
Prclation, qui (ont eeOiblcs , I!Ollllnl
on a fait voir ?n'a t'Ji pas un Offiecfor.
mel de Reeeycur pour retirer Je payc.
ment des Lods de' toutes les aJicnl'
tians des Fiefs? N'dl il pas terrain
'lu'il y a forr peu de Terres Nobh,
'lui ne (oient crhargées d'un frdcilQm.
mis, qu'alors qu'on veut que le fidei·
~olllmi5 foit malelillin il f"ut c,ulutre
'S
.
_
9
_
.
_
Dt
;73
les fi li el exprelfement • fans laquelle
cxprdlion clics y (croient appcllécs
dc m&me que léS rr. ~ l cs, comme capables des Flcf~ : Enfin il dl: impolu:
ble de doucer de cét V (agc.
De cc fondement cn Fdltt que perfonne ne p~llt ignorer, il ~'en(u I C
par le fentirncnr de Durnoulin d4ns
{on Con(cJ! 50. que quand mËme
avant l'union à la Couronne 1 s Fiefs
de Pr ovence n'auroient pas é é hercdirair.s & cn I!ommw!e • ils le (efOlent devcnus dé puis <r<ttc hrureu(e
union,. , qui ne doit pas êt re f"tale
à 11 Province.
Car au no mb. 6. de !!C Con (cil
il [o ûtien t , Celon le fenrim=nr des
I:~lldi(les • q '/en marierc d es Fiefs il
faut Cuivre Il. Coûrumedc la F.mille,
& il CD allq~ue diver[cs AuthJtitcz,
&:
fi la COll,ume d'unc f"lDillc par~
_~,
r-
�..-
374-
em,
ti«ul.iu~ doit
{I!livie : n'en.i1
pas A Indlfputable qu Il hUI [uivlc 1a
C OUlume genera\e de 1" Pro.llltt
principalem ent pui(qu'op or ~old
au«un Edla general qUI ait (OÛ'lIlI
la Proyenc:e à la Loy dei Flef\ , <le
ny po/nt d'aurte reg le pour cerrc Da.
turc de bien que ,elle de: 1.& ':':oûcume
& de l'V [a~e ?
, Cét Autheur examinant eocoro
(tette que!l: iCln au nomb. 40. du m~me
Con{eil , ajoûte qu'tl [.Iut que cette
Coûwme loir appl'lyée fur une Au·
thoriré Souv eraine, Ile qui tûr droit
de fl ire des Loix,pl'oce4ert ;n Familr4
qUiII, habet pore(laum co.dtndill Ltgis ,
& d en allcgue di verres Authori·
tez.
Er en <!crre Provin«e rien n'a été
~air gue du lronCcnremcnt d" Roy,
Il a donné toutes les Inyeftiturcs
.
l
J,
il en a exigé le
r
1.0 S j
il
à
donné les
Dcous de: Prelatlon j Il a un 11 e~e
yeur pour l'cHébon des mêmc~ Lods'
.
'
II cXlgc les l..JrOltS dcs Fran45-Flèfs
des R.otuners qoi cn poifcdeot ; il
a fail la rrcherche de~ Lods quittez
au dcla d u tle , ~, Cclon l' O rdoonan(te ,
de manlcre qu'lI cft impoffibl e de
douter que cette Coûnlme de J'Heredi te Ile du comme ne des Fiefs dé-
pu is l'union à la Couroonc , ne foie
authori~éc par le Prin«c , &. que
par Iron[cquent «eue feule croo{id cration ne fût aapable dt: les rendre!
hereditaires &. patrimooi3UX en Proven«e ,Îclon (le Co dcd 50. de Du-
moulin, qui dt l'uniquc Authorité
qu'on MUS oppo[e.
Ce m~me Authc[Jr~au oomb. 38.
dit que fi non tlppartt de l nwfltrura J
~u que
dllbill,
h, {c ule Coût:
pt
,'ca
�'37 6
turne qui eD doit erre l'InterpHte
etC qu'il dit de \' Invdbturt cft bi!~
plus ralfono ablcme nt appltquc: à Il
que(\ion du Tlfre univrrfcl de Il ~
ho"incre, r~ H OIr li le liY I C de vp.
bus Feudo,um corn pi I ~ pu R o btrt ~s
de OrtO & Grrardus N iger , dl: ob.
fcrfé: ou non en PIOHnce ; ur ct
{croit le: Titre: primordial ,& la Loy
generale de toutes les Inveftitu.
res.
En ProyenQ:c il n' y a all(!:un Ed i6\
g rneral de nos Comtes de PrOHOtC
'l ui ait ordonné: que le livre des
Fiefs (cro it obfcrv é ,les anriens
Lombards defairs dé puis l' an 77 4,
fl'en ont jamais été les Souve rain.,
pen dant le Regne d s Emp w urs
f}u i ont fait quelques Loi x infctécs
dans le Livre dn Fiefs i ]'Hcrcdilé
& le ctOlIîmClce Cil t toient éta blis CD
,
-
Pro ve nce
377
Proye ncrc ; c~ 'c compilation f t
hice co IISZ'
J Ir"
nc cs LOIX
éroi(nt IllC()nnUe5 h z nous, & les
fiefs dél dép 15 10llg wnp Iwcdi( Ires & f'~trlm JnlOiUX ,/Sc potr c:onfcq Jeoc Il n' y a pas de doue.: que ces
LOIX Lomb Hdcs 0' on t J~alaiS eLl
heu en Provence.
Ml ' s éju3nd Ji y :lI.Hoit quelqu e
dJuce. quelle plus Colide Inte rpretation pOllrrait 0 avoir que rcllc:
de la Coûm!De & de l'Y Cage, non
p1S Ce lilement fous le Regne de n05
C JIllCCS de Provence , mais cnc:ore
dépuis l'union à 14 Couronne jufq les à preCene ! & doit-on mo ins
efperer de la bonré
,
.du plus , Grand
MonarqJe qUI atr lamaiS ete. que
ce que l'Empereur Aùguû ht cn flveUf du Peuple RO Ol.!1II , lequel ,
(omm~ dit Suctone UJ
'la 4/~ LoC4
Bbb
�J7 1l
in TI,he publha amligui luris p0/ftOari,
bUJ adjudtca'rJit , & •d'a~ t~nt llJ i CUl
puifgut le Droit cft Infadh blc ,,~ ~Qt
dépuis que la ProHn\te cft ume a la '
Couronne , comme un Royaume l
,
un autre Royau me , on a tOUjouu
véc:u dans cét VCage.
Et \tertes guand il faudroit 1lJ~lIlc
{uivre creUe crollcétion du Livre dtl
Fiefs, crette propofition {croit in,
faillible; ur Robmus de Orto au
Liv, 2. , de Feudis, tit, 2.. dit qUt
la CoÛtume étant la Loy la plui
[orte des Fief~. elle cft audcfTus dt
la Loy Romaine, Legum Romanmm
Tlon rvilù eft AutboritaJ, /ed no~ adlo
-pim [uam txtendunt , ut ~fijm rvl~,ant
aut .7vJoreJ, Ile gui cft une del!Jfion t
toute cont raire à la Loy 2, tf/lit fI
longa confuetudo , oÙ il cft dit q~e
la CoÛtume Q~ ~~!t pas prc'{a l~lI
~ !~ !-oy~
D'ot! vient ~ue <le droit des Fiefs
étant prin«ipalement fondé [ur la
Coûtume , il n'y a pu de doute ql! C
\telle qu'on ne peut pu \toocetler en
Proyenlte cronlternant l'Heredité &
le: <lOm alCrlle des Fiefs, quand elle
n'auro it Ilommcncé gue dépuis l'union à la Couronne ju[qu'à prcfent ;
clic ne fuRiCe pour en établir le droit;
/>.
, .
crar qtland memc on n aurolt pas
vécu de la Corte pendant le Regne
des Comtes de ProHncre, une Coûtlllme <lontraire pendant le Regne
de nos Rois [croit une Loy ioviclable pour les Fiefs de Proveo4te.
Cujas {ur (e Uv. 2.. des Fiefs exP
ge une CoÛt ume wnfirmée par des
Iagemens ; cre ~ui cft verita,ble poo:
Je regard dc la Loy Rom:uoe, qUl
decdde flllC la CoQctlme non "fJincit
l.egem. mais nQn pas à l'égard des
Bbb
'"
-- .....
�3S 0
Lo b~ d
toi:.: dt'5
pour I~ qlla •.
lile dc~ F d , l i la Loy fonda.
II1rrHale rJ'r
1
te ch le que la
Co~rllme; l'>c c' cl la rai [on pour la.'
quelle d ~ cc Llv. 2.. tir. 1. des Fiefs
O'n pref te la Co:.tume a la Loy
Romai ne.
Er celle de Provenae coocernant
l'Hcrcdité des Fids a des racln,s
bllD plus fones , {ÇlVOlT le COQ·
fcntemCfl de ccllly qui babet lUI
tondtnde Legis, c mme dit D mou·
lsn ; les In'lcfb ure s d~nl'écs pal
nos Pri n cs ,un Recc rur érably
pour l'cxaébon des Lods, 1 s droHI
de retention ctdcz , les dénombre.
mens donnez & ac(!('pro; , oLI 1'00
void les {ucC!dlioos par T dhmcl1s,l
foit en faveur des mâles , {oÎt dei
filles, les crhange nens des Familles,
!~~ ~_~Iltcs , les allicnations 1 ICI
38.
itres dei
ilons Rcligicufes &
d~s è cl (iafl:t!lll'"
Et mê e 1" qudlion a tol1j'llJrs
/ /.,.
f
ere lu gC-i: onfr;hll 0 rem fit CI) "'_
yeU r d s polT If UlS d S bl os ,l ol fque Moo(i ur le Pr;>curcur d" Roy
ou les H blrans ont demacdé de
fe n,hetter i JI Y co a un Arrc(]: du
Piment de P,IfIS du 2.). S'cptem-
b,c r r68. en f",'eur d' ~ntoine, B.I1th tZH 1 F, ar crOIS, Mel hioD , Vincens l'>c !vIH~Urr\[(: de B uliers Vicomte dc R 1 hane , cOOCre M Jnfieur le P,ocrurcur du l\oy 6c les
H~bitans
dud Ir Liell.
Il y eo a uo Arr!l: d.] Con{eil
du 2 D"telllbre 1614. en fncur cl.!
Sieur de Vaudaufc , du Prieur de
Seillans l'>c de l'Evêquc de Frejus,
"ootre le Trai~ant du Domaine.
Il y en a un aucrc du Confcil
�38z.
1> Ïvt du Roy cn aveur de Charlcs
& Al exandre dc Gtaff=, contre ICI
H.lbltans de Briançon & Gayet 1 du
~ . Novembre U,6.
1
Autre Arr e du Conreil Itontrc
1 s H abit ans d Saint MHrhd CD fa.
veur de Pau l de Marin Seigneur du·
dit Lieu, du 7. MAy 16 3[.
Vn aut re dl!) 28. luin 1631. enlrc
les ConCuls d'Ollioules & Meffirc
Magdclon de Vinti mille des Cam·
tes de Ma r[e i Ile.
Vn au tr e du Con[eil du 19. Scptembre 1640' en fneur de Gafpard
de Vintiml11c des Comtes de Mar·
feille l Seigne ur de Figaoiere 1 ~oo·
tre les ConCuls & Habitans dudit
Lieu.
Vn autre Arrefl: du Con(eil du
] 7. Novembr e 1660 . en farcer da
Seigneur de Mira.beau & de Beau:
31j
mond , contre la Communauté du
Lieu de Beaumond.
. ~nfin crerte queltion a tcoCtjours été
Jugee en fa veur des Seigneurs de la
Provi n4e; & il efl: re marquable que
etes Arr dis (oot rendus en faveur des
femm es • des Ecrdeftailiques , des
acrquere urs & de pcrfonnes de diverfes Familles , qui [ont root autant
de c:ircronlhncres crontraires à ceUe
Loy des Lombards.
D'otl vient que cette Coût12me
de~ . Fiefs ér~nt la principale Lay
"lu 11 fau[ (ulvre pour regler leur nat\llre, lie leur quali té ne pouvant pas
&rre c:ontredÏle dépuis l'un ion à la
COl!lronne , on ne peut pas d ou t~r
auffi que les Fiefs n' y (oient her eùitaires llc cn cromm crce, de même
~1!I'on:a déja fait voir qU'Ils l'é toien t
p.cDclan~ le R g de nQ$ Comr,..cs •.
��386
1'1-1 ercqité &: du "'oml1'lcrcre des
Pit[1
cn Pro fence : Et en dfeét Bttt~,
, l' 1 Comte de Profente. don·
-gUJe •
{Il 'l' Ab. .
t la Ville: de Valen 0 e a
lIan
.
h(
..
de:
Clunis
,Ile
dit
autre
(
b ale
.
.
d0 e
pour authoriCer l'alltenatlon. t cc
fief que Cclon la Loy ~omalnt ~
la Loy Eltc\diaftiquc, 11 cft p~r~1I
à c:haltun de difpo(cr de fon bien
:aiDfi qQ'il trowYC à propOs; ,de fO;le
que ùft fe on la Loy Roma~ne q~ on
difpoCe des Fiefs, dont ,1 ~?(è a·
tion a été tOC1\OUrS cont1D~~c p~n:
dant le Regne de nos Ro1s~ 'S
-
If r1t,~.tt ",,.,It;,.,.9, ~",$ '" "'~ ~
9ft~ *I/t!t .H·~ Ei-~ ~i'~
~~~~~~~~~~~~~~~
CHAP. XVII.
La feule u1fÎon de la PrOl'crm à la
Couronne allro;t ,tndu lei Fiefs her,-
ditai,es
patt;ma/liaux en 7-'0-,
"Pence, camme il, L'étoient generale:
ment d~TJS tout le re{le du ROyefume.
(7
N a déjl {ait voir que
dans tour le re(le de la
France les Fiefs fone cn
commer<te, &: les PartiCans de l'opinioll con-
1il1
:"u;1l
, tq
)Y
1 110 il
"lJal
J
traire potlr Je regard de: creux de:
PrOT!!Dlte: , cron.,icDncnt de 41etre
:yerÎré : E>ans CE-C Cha pitre l'op dt.
maturera que la {cule union du
CODltÇ de J,>tovcn(C à la CouroDn~
CC Cl
"-- -- ""--
_
.
.
....... _ . . - _ _
..J
-
�383
{ufli[oit pour imprimer cette qua.
lité à ceux dlildit PiI'iS ; nr quoyqUt
cette ql)eft~on fait inllti~c,. pui(qat ,
lcs Fiefs et oient heredltams pen·
dant le Regne de nos Comtes, tou·
tcfois ,e1a démontre cncore mieul
qu'on ne doit pas contefter qU'li!
ne foient hereditaires en Pronne/.
Guipape en fa 'lu. 16$. fo~tieDI
que les Provin~es uniës à un ROYlb'
me joüilfent à mËme temps dts Pri·
'Yileges & des prcrogatiYCs de l'Etal
!lequel elles font llniês , & il co don.
Ile les exemples des Comus de V~
leDce & de Die, lefqllcls étans unil
!lU Dauphiné en l'année 141r, lei
Habitans defdites Comtez (ommen
eterent de joüir à mËme temps d~1
tOIl! les autres droits de c:etl I d.
Pau'phiné.
.
,
~~ Chopin ~Q DomalDc ~c !aCol'
l
3n!j
ronne de France, Li.,. t. tit. 6. n. u:
cu Ine crerre qudlion {ur le fUI t
du Comté de Tholoze uny à la Couronne , & il allcgue Gutllaume de
Cugno & Bcncdktus {ur le Chap.
Ra;l1urÎtu de T ft .. mentis in lJerbo CS'
uxorem nomme Adela(iam, n. lOS 8 q i
CoGtiennent que le Com té de TboJoze fut uny à la Couronne, DOIl
C!:omlDe un membre audfoire du
Royaume, mais prina:ipalemcnr (tom.
me un Etat indépendanr, /1{ qui cleu
yoir joüyr des Privilegcs & des pre~
rogarives de la Fran(te.
Il cft vray que Chopin n'cft pas
de leur fendment , en ee gue cca
Autheurs foGriwnenr gue le Comté
de Tholozc ne fur pas uny eomme un
astdroi re & Iln membre de r EGat;
cc qo'il prouYe par des raifons hiftotiques ~ m~i~ i! ne a:0!ltcftc pas à l~
�•
~- ,
?O
prer?:
royjace , ltu Langucd9-f le~
gatiyc$ dc la ~un,c , d mcmc qu Il
conltlud au nombre dern ief de cc
..
(que ccl
" L
Chapitre,
a'
n cmpcci'le
pas
qué la Province de Langocd~1t De
~on[ene toUS {cs anciens (irom &
pri yilegcs.
.\ ""\
Mc. Brodcau fur MF' L u,t f0 1a
lettre R. 0 3$. ~Qnciud qtlC: c'c~ U c
maxime geoerale qu'une fovince
étant unie à. qudque Royaup1e , elle
doit jouyr à m~mc. temps de mêm~s
droits & prerogatiycs q\!le rI:.tat(,a~:
sud ell c cfi unic.
j~
Et ùa [or Ire fondell?eil ! Ii}~ e ct
'À utbe~r fotitient quc le d r,ojt ~~f-.c~
~ LF.' dl uni~cr[cl. co to~t le. RoyuI;OC ?, & qu il dOit avoir .1 cu .cl ps
IS ' Pl'ovincrcs
unies ou c · n~\i1 cs;
v ...
•
, F9 mmc en .effet -DOUS v ~yops ,!U q B.
?~B!it"-'P prdcll~I;.rC. ~ .~l\ P!~!~~~
J
l
,,'1
~~
.
ère ; & Duaren~ fe (ert ae la m~Q]è
raifon pour les nominations des
Voiyer1i l'ez au Line 5. Je Benefle.:
chap. 0 '. "'n. r. de même que BéngeuS'
de Ben{fte. de modi1 acquir. Benefle;
"Ver! <i:h"p. 14' n. 2,8. & (qi nns.
Monfteur de Clapiers en fa uu(c'
1. qucÀ:ion uniq~e ~ n. 13' & {uinns;
établir bien à propos cette judicrieu~
fe diffcrence des unions qui ne font
~J
ri' •
~ \ 1"egar d'
nUes
qu •acrcrellolreltiCot
,a
2 cfquellcs la ProYÎnce liIOi-e àL un
~ktoyattme fuit les mËme~ routes &
les m~mes maximes de I~E't;1t aLl~
quel /clle eA: Dnie J & <i:elle~ qtl ' fon,~
unies princripa-lemcnt, & ~u' c3 Ire
de ier cas )lonobftaot \tette union
21i" Provincê: unie ne fait as ' ~ts
:e0b: ~ & les Coûtumes du ~oyal:là1e}'
• dais le5 fiènnès propres; &I fi 'die
'~,!fli !!~!' à prôpos qwe !a ~~Yen!~
J
�~
J9!.
39J
II. nnie à la Couronne qu'cn le
e1\
.
~
1 1
dernier ras, ce qUI parc.u non eu e.
lDent par le T dhment de Charlel
d'Anjou dernier C mte de ProYc~, '
du II. Decembre 1481. m~11
(te ,
>
d' d Ch
prioe:ipalemcnt par I,E Il e ~l'
les VIII. du mois cl Oéto~re 1486,
lequel il unit le Cami e de PlOpar ' perpetuite, a, 1a C ouronoc,
"encte a
, ~
Il.
rlans qu >cIle puilfe J'amals
etfe
a
. ' I~
née CD toùt ou en pa rtl~ 1 lit si dr.
'il fait ceue union,. d"
Guant
CI: 1arc qu
a cc f e \J leme nt , & fans prel\J lC\t!
Dy déroger aux priYIlegcs, IJbu.
(OoyenllOnS,
Cha,
hl' [cs
tez. f r a n
e.
"
.
du Pays " Loix, C utumel!'
pttres
' , Statuts • pollees & miDIC'
,
D rolts
.. '
Comml:lnaurez , <5(: autres qUe\ron,
qurs • & taot par les feus Rois •
R yoes • "';omt s & CoroTelles dud P. is que par cy , devant onr été
le 1 S Li~Il[Cna s , Gouverneurs &:
s· ,ê h~ux j ce qui fut aulft con IirOlé
p<lr la {<cond e uni on qUI fut faite
par L"uys X I e. com.ne dit Mon~
lieu r j ,: Cla p. e s au même cndroit.'
. M ù s «ela o'~x(tilld pas la Pro":,
YIO Ce des p rerog,ui\'es de la Fran,
r;e j ~ar pu exc upie, on (e fert Cil
Pro" nce des appel lations comme
d b .. ~, '1 "1 étolent incronnuës avant
l'union de J~ Couronne : quoy que
pH la M ~ xime du Royaume le~
étrange rs (oi ent ineol pables de (uud.
fion, les o r i ~ inaJres de ProveoCle
fuuedcnc cn France,
& ils ne fone
,
pas rcputez crr' ngers , quoyqoC/
!a PrQvln(l:~ Ile foit unië à la Cou~
al
res de vÎne en provcna, qu~ onl
/
/.il.
ft,
confirmrz
fOIl (Q
ctc
o\:.~ r oycz.,.
,
,
o. co particulier ,fOIt a GCIlI
genera 1 .,.,
d'li liC~, Nobles» Villes , Cmz 1
- g
CommDD~U,~1
Ddg
,
.
�3M
a
ronno<Juc quant Ile tanT f~ 11lrmcnt,
.qu' clic ne pour 1 ou . p~s c~rc aille.
nee • &. qu'elle contI 1 C Il u)Ours de
jOÜlr de I(lUS fcs anent s UI ilS &
anttÎc:nnu C'ÔtLWC$ • &. 11 Y a IlOe
infinité d'autrts cxtmp!cs de C~lte
<)l:Ialité qu'o,n pour.,oit all~gu~r,~
paue qu'aprestol.U 11 dl 'V13y qua
la rcfcrve dei Loix. des Ftan,hl(cl,
'des Coûrumcs &. des Pri,i1cgcs de
ProYeD"e on fuit en PrOHncc lou·
res les 31:1trtS loix dll F o}'a~m~,
de: mËme qu'on j<,üit de fes PIt/O.
gatives &. d cs a y an rages de la MaIl·
.Ille g'tnerale de 1" FI ancr.
M"is pour appro(her de plus pm
de la qudl:ion, il fuAir de r~~ouril
alll (tonfeil 50. de: Mc. Charles Du·
moulin, lequel au n. )g. qp\i~uan~
l'opinion d'Androoas de Hcrnia qUI
!V~!~ !~û~c~u qu'c!! ffi~t!~~ ~i É!!!!
,9r-
~
il
fAloÎt ('livre la
c.û me desFa::
milles j Il aioûte que cél AUlhcllr
IlC parle que d ns le ~as du Royaumc de Sicr!le , où la iuri[prodco~e
des Fids étoit fi «aprÎ c:ieu[e que les
uos Yi~oient L0l1gov4rdico , & les
autres IUf'e F,,,,,/Ico. & que pour
fI( voir s'tI faloie Cuivre le Droit de
Pranee ou c:eluy d(s Lomb .Hds il
faloit s'attacher à la Coûcume de
c:h~qlle Famille. 101"llur , dlC-il •
in Regno Sirilid! uIX Gall, dzù dominaIt
/Utlt • & dans la fuite qllttdam peru/'41'il conf4erudo F,ancorum • "Videlicèt
à FranClJ tnl1efJa , "Vltet in plerifque
locir.
Si les françois oot introduit dan!
la Sic:ile les Maximes de la Franc:e
\!onrerlunt les Fiefs , parc:c qu'Ils
y ont regné quelque temps, cam·
flle dit DàmouliQ aprés De ARLél:j~
D d d 2;
�,
3.9~
3.97
d~criGon 40~ où il fa;t men:
tion d'uo 1 ralle ('[Hre le Rey de
F raoce & le Roy d'cl pagot' 1 Ils auJ'oieot à plus fone talion lor1oduit
leurs M2.J:lmes des FJtfs co cette
Pro,ioce, qtJoyque uOlë 1 0 0 pas
acrcelfoircmeot, mais prioc'pal r(Dtnt
comme 00 Eilat à LIn autrr Eliat 1
puis que les ' lZois de Flaoltc foot
deveous G heureufcmeor pour nod,
Comtes de ProveMe dépui~ l'année
J 09 8,. Ccloo le fe:otime:ot de: Dumoulin pcrpetue:lltmcDt opposé dans
{oo Coofe:il 50. à ([CUl[ qui prrtcn.
~e:ot de prouv cr le ([on traire:.
Mais pour prouye:r eDItOrt m;ruI
Irette vtrilé , il CuAit d'obCrrvcr ~u'c!l
l5l7. Irs OAiciers du Pare prtfcnlc,
J'cnt à FI3nç is J. quelques Arti~lu
üont le Pape: CI: plaigopit cwnm la
CO.,Mr1atl d~('lJen( être in'f)/oL.lblwlent
of,(vver, (7 gardez en France,' or tflledit
Com ,é de Pro~ence, det le temp ' du Roy
Char/ti Viii que 'Dieu abjo 1'tI1,uni &' in:
I~
forporé 4 ,,, (.ourone de F.'4n~~ inftp~~
tn fa
.Pâdclntnt
do
ProvcnctC ,
---..
- ' ~- -
•
3VC'
Titre:, flquuntur ",no11<1(11 cDntrà lurifd,é/follon -,/cle{ia(lteam (7 Sedem Apoft /lem t i1 Pro"'lncÎa !-·ro11I7JU.e , dont
le (ecood ArtIcle elt , Ilèm noir.ilt
iJuùd expeéltJt,.".e I!, .. ri.e '.3' qultcflmqu'
refwvaliones h.beant /orum.
Sur le(qocls ,~rtia:lCJ MonGctlr
le Procurcur du Roy ayant élé
obi igé de répondre, il dit à l'égard
du lcltOnd.
i2:'41'Jt 1114 deux;,me Article ~ pa, le;
qat! t Ml d,e que t OfJ "Peut fal" 1[ardt r &
ohfe"11,r en Pro'l7enee les Concordat' ..
en n' y pou/lmt rtct"Pui, les grtJul expeétAti."e' (JI' rtfer'tlltionJ , co nfe (!e ledit
P,."CUI't ur General Led. Article; C!lr lej,).
�39~
blemll1l' tf:P' fun au(/I,# (uhtllte,natiD~
ln m;me! droit J. fi-tmchifos , ltbtrtl~
&
prn"Jeges que ledtl Royall'u de
Fr4nce , pou"fjuoy doiwnt lejd'/J Gon.
,ordaf j être gtWde~ en PrOlJe;,ée J' out
tlin(i qu'ils Jont en France , (~u'a uoa
& eadem res , non dcbet di vO(o
I ure c:en{eri ; ct qui efl r"ppol',i
par Mo~(ùur Duruy dan! les prif/l.
'tJe! det Liberte( de l'E,elift GaLl, g..
ne , Cbar. 36. n. 27, ttrt du t'brtfor
de {,hartres , grande. Armoirt , (M.
,b,t 10.
Ce qui démontre que la M:ttltne
allcguce par Monf1cl:lr le PrOCl1teot
General di approuvée par le Ro)''!
cromme Cil cffca , nonobftallt n
plainte d~s OAic:iers du Pape on a
toÛ;ours continü~ d'cxe(uter le Con.
cordat.
Et on ne s'cA: pas {ct yi de (tette
39'
nifon que le Coo«ordat fLlt pafst
aprés l'union à la COllronne , QUIS
[ur ,cite autre cor.!idcration Clue la
Provenlrc étant unie à la Cou/Ilnne
clic joüilfoÎt des mËmes privilcgcs.
Pour en donner une délllonfiration plus c:erraine & des excm pics
':l~' on ne {r:l uroÏt croordier , le Du,hé d'Aojolll & Comté du Maine
ne fllfene reünis à la Couronne que
pu Arrd1: 'lue Philipe - Augufie fit
reQdre CD fa Cour de Paris l'an
J2.08. \lomme remarClUC Dupuy au
TraÎlé du Druit du Roy, pag.69 6 '& par cronfequcot long-temps aprés
Hugues Capet, Cloi fut Roy de Frao" l'an ,8 7 . & crependant les Fiefs
y foot hercdicaircs , cromme l'on
(-cra voir dans uo autre Chapi~
~rc.
L~ ÇO~lI§ de Champagne ne %u~
�,~OO
rrüni i1~ Couronne q~c l'an 1233:
Dupuy Qan5 le même T1allé, p.g.
761.. 6G cependant les Flets y IODt
hereditaire s•
Le Dauphiné ne fut uni ila COD.
roone que l'ao 134J. par la cdli~Q
.& le délai{fcment qu'Imbert fccood
Daupbio co fit à Phillpes puifné du
Roy Philipes de ValoIS 1 & tOUIÇ
fois 00 nc eontdle pas que fe Fld,
o'y foiwt hercdilaucs.
Lc Comté de Thoulou2c ne fot
cffcéti veroent rcünl à la Couronne
que long-temps aprés Hugues Ca
pet, (tOmme 1'00 void adli da ni
ee m~rne Autheur , pag. 851..
H en eft de m~me de la Norman:
die J le Poirou . la PICi:ardie , com- 1
me remarque le mËme Aurhcur i
& acpendant on ne conte1le pas ~~c
!es F~s' n'y foient hcrcdilaircs 1
quoyqu~
401
A
/
/
f'
OOlon cO eut
erc: altC
long temps aples H 'Jgues ClpCI;
de manICle qu'il hut con«lurrc ou
qU'Ils éwicnt hercdl[aircs auparav~ot • & que a:e n'ca pas Hugues
Capet qUI a rendu IC5 Fiefs hcrcdltaires pUlout , ou que l'uOIoO de
'cs ProvinG:cs à la Couronne les a
rendus htfedl[aircs.
11 cn ea de m~me de toutes les
aurres Provinces rtünÎes à la Couronne , dont f.lit mention Au cf~ r
ft dans [on T rainé de DuC/bul ~
Commbul Pro"Ptncialtbus Gall!it, ali
Lir. 3, I!hap. 11. oÙ il dic que 10 t
'1ooy qu:
,.
\
de m~me que les Rivieres [ortent
de la Mer, St re,iennent à la Mer.
de la même manierc: on avoit dé:memb ré: de la Frana:c divers Dutth cz ~ CornIez, mais que tou tes
~e, Piovin'cs !ont rc\'Cnuë~
à ICL;Ç
Eec~
�-
~o~
402-
~ la Couronne cette Hercdi é des
Fl:fs ne flle introduite, apré c:c
fouree par lIll ~hQlt de retou r qu'
leur uquicrt jus pfl fllimir;ij , & pa:
l'onfcquc:nt l ~ mêQ1cs Droits 1\( 1 s
qu'oo a dit au Char'lrre prc~ed~n.c ,
ptlirqu'on (t'on 'lient que depuis lors
on a cotlJO rs dlC posé des Fiels pu
Tclhment &: entrc'Ylfl. &: qac: les
fuccellions ab inter/at n'ont éte rc:g\ées que lure 'Romano , de m~mlt
qu'on le pratiquait pendant le Re:
mËme-s P,ivilcgcs ftùmin4 è l11ari ':l~
ftuunt , & ir; :;,,} are mergu"/ur, tOt
puminum aCCflfione exund(lTJJ ; è grem,o
Jmper& Calliet Ilbfcifi fuera',t DI/cpltll
&
[om;Mtlls , t4fJdemque ad rllu~
fontcm poFltm/nit) reàmunt , 0- {œ.
àum rvulneribru corpus cicatrices ob
gne
duxie.
Et il dit la rn~me d1O{~ du Corn.
té de PrOHl1tre à Renato C011Jitatum
And~I,"rferJlem tmur!:>;/t indupr14 Lu·
do"Vict X J. ex le(lame1Jto [ aroli Cam;·
tis in fus Reg;m cqnfi'/lx1t Ccm" Mus Pro·
rvincite ,-·btfrede [cl'/pto eodtm Lt,dD'
"Vico , lUt &' GalltiJ a!lertum re{ert
',15urgundid! Ducatwm.
1i)0lltrques on ne pourroit pas
!i~~cr q~c dia moins aprés l'.ullio~
r
1
d~s
Comtes.
�-4°4-
'~",~,fi #,I§.,,' ,",;11, ~"'''''''.t,,t.,~
~ [1!.E3~~r~1~~~~§Lt
~~W~i>' ~~~~ ~~~~~ ~t~
CH AP.
XVIII.
L.s frefcriptitm de trente .sn! fllffi'roil
four ajJcllrer le foffefJeu,.
'
\
1 l'on veut gue les Fiefs
de ProITcncre (oient rcglez
~~ ,
{elon la Loy de la Franq!,
~.o '
ils {ont ht redira;res &rn
C!omroerce,de Q\Ëme qu'ils
l'ont toÛjoun été avant mËme q!J'ih
le fuifeoc en Franec ; gue fi 00 HU!
les IIcgler (elon la Loy des Lom·
bards, gui (J'a pourtant j~mais été
~b(ervée en Pro'lena:e, aprés trente
ans le poifeifcuf c(l; Bors de rellher·
~h~ ~ ~ ne peu t plLls ËCrè inquict4-4
Il
40~
«e qui dt n:prcl1ement de~id' III
Li y. l , dc~ Fiefs, tH. 206. au §, fi quw
per Ir/ginta, au LI v. 4. Til. G. ra porte: pal CuJ~s (ur les Flcfs , fi ljllÏJ
per tr;~mta al'lnO! r!m rellquam ln
Fe Idllm pofJedtt ~ fcniri'4m DUI'I';lI/1
r't
eXblvuerj, , q', amTJÎs de e<J re n07J
in 'V . fllt lu p'~fcrlptiol1e tMAm triginta
ar.noru m fo II/eri potefl ; C:C' qûi ne (çau-
roic ~(rc plus exprez dans le Code
des Loix aMienne5, Conflit. (1eul. Li".
3. rit. 31 , n. 1. & 1 ex FI/del'jeu, pal(.
1°4, la m~rnc cho.l(c cl~ ob(ervée.
II cil: l'uy qu'il faut t'(hr/m,((,
Se~lJitUllll , c' c(l; à dire pl Ëré l'Hom>lge , al'oir Itomparu au ban &
riérc-b~n lors qu'il a été cronvoqué.
&. en Ite Itas,dic Ilcrte Loy, quand m~
me le po/fdTc:ur n'aurait aucune InveA:ure il Ceroie irrevoublcmcnc a(Jcul éJCclon lIme Loy' ~c, LO!D~~rd~='
�4 06
On n' cn dema nde pas tant pour
aiTeurer les poiTcfTeurs des bIens tn
Provenee,pante que per [o nnc n'a4htl'
te une Terre en Provence qui Bc
"ienne pré ter hommage) qui ne pa.
roiiTe au bln & riere· ban lorfquil
cCl; ron vaqué, & qui ne p[ c.nnc l ~.
yetlicurc ,auCluc1 cras le PrInce 1.
(tonnoÎt (te nouveau pofIdrcll r ,«
s' cil: effcél:i '((ment départi ~c rOut
le Droit qu'il potlvoit avoir, ~?Ill'
me dirent tO~S les Do.é'teu~s Ft5'
di (les, & \lomme l'on fera vS
da,1s h fuite.
Il
La Conil: icution de l'Em pt[ttlt
fredcria: , rapportée au Li" ~ , 011
Fiefs, Chap, H. qui deltidc quc..lll
alienations des Fiefs doi vent A He ft·
voquées , nonobll:~nt toute ~ortt, de
pre[eiptio?s, ~ulll tlJ :emportS pr4
t:ri~/io l1e zmpedltnu ) qUI" q~od QI
~. O/
;Ilitio Je
luft
"
non 'Vi5lurt traa" ttn,pïi;
ris con'V4/efcete nm debet , femblc
crontraire à lI ètte premlerc propeG-
tion ; mai; JI y a UOi5 réponfes à
faire tres· pertinentes.
La prctn tere eft titée d'Hetman
tians Con Tr:mé de Peudu , Liv. r.
Clu p. sr. où il a obfervé q~e ces
term es manquent des anl7:lennes
rditiolls , & priD€ipalement dia
Code de Radenirtls 1 cre qui démon.,
tre q!'l e cr'cll: une 610iTe de qael \lac manvais Interprete , plût8t
<'lue la dect iGon de crét Empereur ;
ce qu i cG: affcz ordin aire, mais prin.
cipalement dans la (ompilation de
ce Livre des Fjefs que nons av~n$
fût voir ailleurs ~ tre extremement
defetl:belafe, (otlU t t/ men bic rtJery,tI,
c;e fent les termes d'Hotman, à Ra'Jè~i~~ ~~di(~ IIb efl
pianequi ScboldjlfCI,
�~oS
~
f)o61o,t magis "uàm Imperralt tI.1a;eP411
àigw/4 'Vldetur.
E, en dfeét l'Empereur 101 hài
Il. qui a rcgné jufquts CD 1137·. 1
yelilablem'Cot ddfcndu l'allltn.ll Il
àcs hâs , mais poùr l'nenir t nt
feu lement , & par con(cquCDt III
avoit confirmé les alll cnatlotJs ari',!.
0'"
r. t7a~.u
l"Z
fl~urcs:
ou v lcn t que 11
tlm-Il
PQ.iJ (o,;,valeju!e 110n pOUT411t , tI'
iubfiftoient du moins par 1 confenlement de l'Empereur Lothaitq
c:e qui (IIAifoit pOUT le fûrt .aloi ~
"rft Ir" (ft ' qua(i In~efiiluTa-n
mine fa!!", lJalr.retlt, LIb. %, rU. 6
§. 71er,eftctam rvalebit igrtur ltx Fr?
llerÎct -JfJflJfaxtlt 111 id temp"J) ex 1"
üx l Lotberq promulg4ta efi ; cc ~ 1
Qçlbontre que tout ce §. cft aloGlé
pat quelque GI"lfateur Igne an! j
gu'ü D'Cft pas du texte: de la, Liy_
&
La
i°,9
La {econde ralion cil: qu quan
m~m~ «cs termcs feroient du teue;
oc la Loy, ils ne pourrolent ~tre co":
tendus que pour la prefHiption d~
tteote ans uot [culement. /3{ pour
c:xctlurre la prcC(!;riptioo de dix &
YÎngt aos ; cc qui dl: obCcrvé par
Goddfroy fur icelle, in rverbo nuloù Il dit longi fcrlicèl temporis ;
qUI cft la prcfcription de dix ans •
"07J t amen a7morum trigi", a.
MOQ6cllr Cujas fur le Li He 2.~
des Fiefs. tit. dernier, é(!rÎnnt de
la. prcfrriptioo de trente ans, dit
f:\a' elle fuAit pour Ëtre affeuré de
fon Fief j & que , 'dl de la forte
qu'il faut entendre la Con!l lto tion
de l'Empereur Fred eric , de prte[cripttoIJe triginta annnm m ; rot e1Jlm
ft anni, Feudum Iure Feudt pofli~i(!e ,q"o tempore etfi non tolti fth JUI
lisu. '
F ff
�-~
41'''
JutndJ p;gnor;s , ùt nlJge~it/4 do(U;t iD
lP-iillo(b 1J.e pr.tfl;ipt;oTJib,u , &- Her.
"'),n"l ft, Jll, lit, $. a~quirltu, tamen ÎUJ
Ji, fldi tic" initio IrnJe(litu ra nul/a m.
ter"ventr;t tlt tnf,à , LIb• .,.. tit. 6.
& Plenifu à FriderÎco , depnitum Con.
{Ut. Ne~pot. 3. ("p. 38. data Hi4111
at#olJe polJelJor; fi pn/fefllimem amlfl·
fod fXfgu nt b01lam (idem f .
men/a Ardt/onis (7 co~te;,t font {onr
go tempore f""pnr bOr/am fidem ,fltli.
cèr mate (ide; pDjJ,f(or; nece(Sarùf t#
t"iifèriptio "'rtg;nta armmm) , Ill!a~ è~
Jt'fl6..yo 'd1è1,,,,H domÎnat;ontim FeRdi
tllitNJ..fiI am; 1 cf(qf/;ri.
ns hw lHturc: & avec ma 'f21fé
fo~ le!! Loix des LC"m ards pc.<f nî(/t '
tc: 1 la pfef~ription d'un Filf dirll'
tren c s avec la bonne foy, lal{~1!
le po~ /lion de di
s (1 Al ,& ~V«
nnnftit
~n fi ' ri n/mo rcmps
~
)
-rite
j
,
4 tI
a«'curé , & rn Proy ocre OQ n. hou.!
vera pOloe de poff If ur de FIef qui
o'ait clé invefty, aprcs quoy la
prc[l!ri ption de dix & uQnte ans 00:
inutile.
Et \tenes I!cla dl infôlillible, par!!c
que Cupposé que CIes termes que l'on
yoid prc;[entement en la Conft~~u
tion pc. FrederiC!: , & qui oc [ont pas
daos la fjdclle édition) [ont ve~
rit~bles ) H cO: I!:onftao~ quc liée
Eropneuf s' cA: \ton formé à la Loy
R.omai(lc & à la Loy ~o. tf. dB rlg ,
iU;f~ ItOO ~ en m~mes tenl\es , quud
ab initio q;itiofum efl traB,. ttmporis
cont:V'(Jle/fere nnn pote~ , & aQtfC$ CcmbJ1b1es , allcgoées par la Glaffe qlli
Cil donnc Q/jyers exemples, & Dta~C
m~ins- dans ces m~mcs exemples
aprés trellt!: ans la polfcd1Son cft: alfCla~
~§~J" «c q.. i ,(c~ pas difplmbJe, {d~
Hf:.
--- -
�,..
41
4 3
hLoyCiv'l id maniraqecCUt
,"m qui in po(lel'ut1J trtgÎnta annis PeuLoy de: l'Emprrcur Frederic: ne poœ.
dum rntcgrum ~el qÛU(4m p<1 lem Pluv,. t ~ rç iot crprctcc que: Celon la
dl d~ qll~ certum 6' de{tgrJatum [eht.
fly RQmainc fur hquclle: dIe: en
tlll'" tJa(iI.c Cùr;tt ) ~! etltltbel <1 ~
fond ' ~ )Il s'torun guda prcfniptioo
dcbc4ttlr ) cO/Jtf'l"è & ("'Je murruptio.
de tre llte ans cil: xacptée.
ne ctllllts "el Il t'Iralil temports) 'Vtt
La tfoificme raifoo cil: que ~ette
m;nOT;s 4JMtls ad"IJerfarit ) prdifente
Loy de Frederic: fcroit co tOlIItc ma.
mam ;/1 l\'g"o ad"Perforio [UO poffidenicre rcvoq véc par celle: de: Frcdc,
"t , in perpdtuum fore [tc(trllm.
ri c: II. Empereur) pretendm IHy
II dt dOllc llertalO pu (teue nid'Arlcs,d t Ba rgougn e & de SiœilCl91 fOD qu', 1 cil: indiffercnt à l'Erat que
q,ui regI/oit l'ô\n 1 210. qui cil: rap,l le Fief foit poffedé pl~ tô [ par l'un
Jl'lrtéc dans le Cod~ des Loi x anaiclI
QllC1 par l'autre, pouneu ~D/: le
Des. ((mflil. (ICI la,', lib, 3 Cbap, 32;1 lJ
fe yice deû ne foit as Jimihüé.
2 p~ II dh gl,e voulant aboLi r cette
Puis l'lue l'u(cr pateur cil: afftuté
l11~uyaij'c: C ûlumc: que ln Fief, neco la pd([dlio,l d'ull Fief aprés un
pqqvoie nt pas êr re prc:Jer ipts , tflA . intcrv ale de trentc années ) il dl:
1'0 um /o1'lginquitate ; il ordonne ' croolhot que par c:eete derniere lu!:.
<J~ùp ré s une p ffeffion d\lO Flef r l!lJ~
ri fprod cMc les Fiefs ne fon t pas ft
da t l'ioterv~le de treote anné~s. {phll
religieo fDm nt OIltuh ez ;i la ddltcn;::
~~' ~,vocableJ!)C!n affaqré prttciprmtub <huee qu' ih ne p ' i ~ n~ pa!!~! ~~.;
/
f trangcr~ :
_.~
�r"'~
~~4
Si 1'1l(urpatel1f ~a alfcmrt ) à plul
forte rai fon !tcluy qui a adilctté &
qui po(fede a HG: titre lie bonne foy,
& à plus forte: raifon les fil ««dl:uTs
OUI par te:ftame~t o~ ab in:efla t , pUll
qu'ils ont Iln titre, ~ ql.l Ils payc?t
le: {ervilte: q\!le leur fief pellt deVOir,
C'eft contre ce fervite qui c~
deC à l'Etat qu'on De peut 0ppoll
fer aucune pre(ltription , dIt «ç~\e
m&me Loy ; mais à !tel' pm la
feule po(feffion de trente .lns {qflit
pour ~(fcurer le po(fc(fe12r,
•
Si les Empereurs cl' Allem~gqf
qui fc diCoi ent Rois d' Arles, &.pal
CIonfequcnr de Provenlte.' ~voIR~~
droit de donner des LoIX a «elr
Pr?,in~e , crelle dont dl qlldlio~\
glfl a abrogé tOloltC5 les a12tres, qp~
fo uffre' ql!lc k~ Fiefs palfc(nt ~l d c!
t~ rangm ~ ~ même à des 1 {Llrp~·
:j.l t
tel.lfs , lie qui atnhoriCc la ~preferip;
tion de trente années , meme fans
Invcllltl!lTe, doit &tre {I!livie; lie s'ils
n'a vOlellt p~s droit de donner des
Lql x Ch Pro vence, Itomme en effet
il cft ve ritable. cr'cft mal a pro pos
CJu'on {e [en du Liv re de u{lbuJ FeuiJoru11J , pour faire voir que les Fie ~s
n' y ~OD[ pas he cdirai res lie pa mtn G01au'lC,
C' eft auAi le [enrimen t du Doc~
teur GrammatÏltus dans [e s Detifions
de Naples ,decif. r03 , n. 2 17 , où il dit
qtJ e lors gu'il !'agit de la v('nte d'un
f ret" ex paBo & prollidentia 1 la fcule
pblfeffion d' un an nc {uffit pas pou r
:dféuTer le p (fe(feUI , fed necel!arrl
f u"t 30. am';; m3is lors qu'il s'a it
d'un Fief hel cd itaire, il fuHï't d' "01[
le con[etlt ~me n t du PriMe, c'ch a'
4!rc yi l! .\Tc ft! ~ urc ! pour &tre a mê·
�me te
4ctte Pr
lO
polfelfcur qui n'ait
payé le lods, lit .
,
4 17
q
dit; M,ul pou, mirer à""'~lIt,,~e
nl!ul foitt • C6 9U: 'IQUS ""'PJ/H /lCp'f
y
e
11$
l' v
1\ le
du Prince, cre; qUl H: une pre
de l'Hcrcdir é d s FI fs) CI e ptef.
4ri prioo de trente ails JI ' ç p~ 11\'
me occ[ (faire.
Capicri us qui dl un autr 00.
teur de Naples ') i» Dectf· Neflpoli,
auif 77 · n. 13' di t f rmcllemcnt QC
Feud.um acqulI.iw!J fer poft lflonl)IJ tri.
gint" annollum; de man cr q' 'ft
UDe Maxime cOj"lfralltc p~r '1 les
Doé.l:eurs qui ont {a,é c:s ,Fi 1
que la (cu le polT.l1îo
<; tH t AI
fufnt pour alTeur er e
Il if, u •
Chopin fur les Coû me d'I\~
jou > Liv. 3, de la lop',é d s
biens d' Anjou) (i . 5. D. l , c:umi,
~ant ce 'lIU cft acque
Q('
JJqw-{\)
dl~
paf u{,,{t & prejc, ip/lon efl p ûtdt ln
<IN r"rlg des acqur[ls que do proprtS •
.. Îo(j Balde qui p;ulc d'un Fief aI:.
'lui s pn prcCcrription ) a d it qU'Il n.c
tenoit point lieu de propre , mais
4 'acrqud!:, in Le(, ult. rverf. qu.eritu.r
cf to qUI p,tefmpfit, [. de oper, Libere.
&: (Llr la Loy d~rnicre 1 C. de liber.
CJujC
"
0: là vient que l' Arrdt du Pa,rlem~ nt de Provence, du 1. 8, JUIn
IGGS. ell juridique: , ur il prooonIl:e de la (orte , 'Dit " été que la
{our lu CbJmbres a(ùmblru en conce·
dar3t aile aufdttJ sYlldw de leur prote(ltttio7'l , &' audit /Ilte. Gautier de [on
oppo(ition , " or,1onné 1{3' ordonne que
ledit Arre(l d" Conflit (!J' Lettres Pa-
wms
t1J
forme d'Edit feront regi(lrJ{,
G
gg
�41•
tr:. 1\ fgi~re Je /4 (O~)\; pour il'e f4';
dr~ ur IJ {er~er. JeLon /tUf' forme ~
t",e/~r : Ordonnt1 f18A1JImoinl que 1ex.
ception 6J" rtfont portée par '~It rér..
14ft ne 1'0U'I'I'i' 411011' lieu pf,J4r tes lilo.
maina prefèfl'p!S (gnfre Les Comtel de
dont lA condttion n'en
,che"ë trente a7H 4'Vant l'uniotJ du Ooml
té à La Oouronne.
Ce n'cft pas que Gct ArreA: Ce I!OD
E'rol>er!ce ,
cr
formé ~ la Loy des Lombards; mais
PlI;fCC que (CH Ol~mc Lo)\' Ce tan
formant à la Loy Romaine, qui
crelle q 'on a tOûlours [tjj.ie en Clot·
te ,Pr illr:e, la pre(ltripticln dt 30.
a s de'fait -:lyoir lieu po"r les ~al
rc(er ez par les Lettres Patentes
du Roy • c'e~ à dire do Tuha! 8(
durée de lijaQli II e 1 nr' pour le re-.
gird -de tout le rc:fhnt OB nia pas
ta
boC in de preCc:ription. & on dt
~9
alfeuré de plein <holt"ou p\~'9tlrét
ArreCt: elt {j ,onforoo i t'Eebt d'c
Loüys xli. du 8. Mar rrb3. cjtm"ft
dans le R~gr(l:re Gritfo1lt1, foL r83.
I:onçea preCqoe en Ol~mes termes ,
revoqaaot • J'edUlCanc, & rcünllfant
à 08 redit Domaine & Seigneurie.
de l'rovcnœe loutes &:
'IDCS los
Terres &: Seigneuries, Peages , Ccn~
{es & autres ho(c$ qui lur (era apparû ou appaloîLra ~ar lcfdits Regi..
t\res • Lettrés , Titres &: Eufeignc..
"CDS écans aox Arith' fs , Og autres
beure"! , Témoins, Inllrumens ou
loyalJx EnCc:ignemens étam de Ila..
tu~HC' Yray Domaine de .Pronn":
1:1: • &: qu'ils treeneront cn noVc
fté ' rées , aCllrpées. être do.lcnuës
& o:ccupées par autre dépl!lrs trc c
at1S n~a ,fans titre ny tranCpoUl.dc
nos .Prcdccc~cal's J O~ fotls crualc.cu;
G g g z..
,ha
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r=a.u;;.oc"",IStic titre de tranf ort ~ ~
....... ,~ ..~re
il 0 n
1;
r
. ~itl GJ Ci n •:ntc 'i SI '"
r ' il'! à on V<OlIlillnc
Scion "ct Fdit les 'I crres "0
à temps, à Vie, 011 q~ct9uc aQtre
.rond ltion ; fi le: terme cft expiré
d'épulS ~relltl: an(l~es , le PQ~çjIc~
ne peUl plds
jD'liuiCI~~ig: ~.
me que: l'u(orp:l\cur a.pros. s, 11i;\,\ r·
ule , tant il cCl: vray que la fculo
pH(ltri pti:oUc fltffitoit pou roa1fcllr
J~ po tr.off~IU " ~ Cl tlC par "orif" Il ~&
l~ i:afSl 1n't' Cl1,V,CRt palfe:.r cO à'a
~l
~ (.
m",j;bs lijuctrde: IrCUI de la dte
,
crf:.I~ui, ffi d'autant pl~s ~aifonnablc
qJU c to -lhcrcdité des FieE Il lél
creil ŒcntlÎ< pa-r nos Rois , up'a ll~
hô uigr0, les Jnnftitul'rslldon"
nu~
tic .>l'unes llioirs & Su.:yim
e ~ , ctommc l'bQ J ,fait J ~ot
)
,.
j
eue
.,
il!!1~~s~
11'1
œ
b
XIX .
A}:tI<'"y,,,,t donné l'IIJ/Pe(lirure
1
fi1' ~fetl Je p",'tmefJt du Lods ; /el
-lam"4rions font 'V4tabt6l.
~ en
1
F. parement du Lods
fuppoCe que les Fl~fs{ont
hered ira iillels ~dièO'llhle
mais dcllors que i r&-ri
"
!
gncof dinea, ù{\ à dirC'
le l3R.oy J, l i l'égard desl Fio5s , u
qü lqu:<autr Sc1gneur, a donné f io'
V1!{bj,IU~, l'allcnatÎ:dn dl ferme
incvOJllable-~ & lUlUS en ","ons l'aem~
pi'C du Gbmtc deo Pro: QD lte , kql1cl
!
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qJU c to -lhcrcdité des FieE Il lél
creil ŒcntlÎ< pa-r nos Rois , up'a ll~
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ayant delrein de r u.i.r ab ent! IDo.
maine la luMéhéfion de la Ville dt
Madcill al!elJ f-e par les Vi~omtCl
de lad. ville, Te faehoir d'cn a'foit
donné l'!nvdlirure, & faie lt foll/.
cirer une (c(londe vente p:lr 11h~1
que de MarCei Ile , unt il dt 'fuy'
qu'co ProYen~e apres J'ln\' fiitb~
donnée l' aG:Cjucreu f cft ralfiplt j l.&il
l'ahcn alion Jtrevoc~blè ; ~t' 00 "
tro~ycra alUtln exemple foir fOIlf
le Rcgne des Comtes de Provcn.~1
foir de (duy de, Rois de Frat1(~
qu'on aic jarniis rc,oqué l'alic a·
tion d'un fIef lors que l'a "herttu
a pris l'1n,,dlirClre du Sei-gneut, &
p'a'ré le lods, à nufe de crettc ri',
fon que le Fief cft inaliCll'als lc. ~ III
Et quan d il faudr oit fe êonfol\\
oPcr au Livre dt u(ib'u l Pèuv rlJf5
ëét'té propofitio n ftrOlt éaàkmCIl
nritable.
_
J
·P.3
Il dl dit 4u "r~ rr d~$ Fi~~ J
rit. 13, de tJlt«f~~t{gpe f'ell# , qu'tl dt
p_r 1$ ail . Ifal d'allener une p~r
tie
fon FIef (am Je con(entemcot
du Seigneur, po rveu que cc f~t
ltbeJ/o , q\ll
cft
une e[pece
pc
'On~
trad: ~remphiteofe, «romllle nOlU
avons dit ailleu rs, &: alors l'alie~
nation peut Ëtre faire (ailS Je conf premept du Seigneur, pOllrvCIl
qu~ re ne foit pa, en fneur de l'E lifc-, ce ql1i p1!.H tant n'a jaauis é.é
obfervé ell Proven«e.
Mais que fi I~ Sei oeu r eno (C'nI,'
;l 1 v 1) e l'llien at ion
èrll e de
rOJlt le Fief cft yalab le , «~(T U.JJ
DMnini !"TJo"mt~N t otum (7Jfl QieJwm
tllienalle.[tt , fla btliJ per.p1.{rili4t fl# enatio > m,;is parl>e que le g iya:e exi-
geant le lods de l ' alie o ~f' 0!l' &aon.Dallt lï~lfdli~urc ,Iki tJ4Ù~ (ou"-
,
�4.1.+
4
vent ayant «edé (on droit de ~tt!n.
M';oilf~11J 1
~
,flttttr; (»P{iJ;';4~
j
~
lion , donfedt c:xprc(fcmcot 3 Il
u l' (:Af- q~. ~la ,ev ' ~PJ aLl ,pr ryenre, il s'cnfuit qu'co (tc us fl4lJilri
~. d.~cr'i Q
Igne r ~ de l'Ela l ,.;).
ferma net "tmatÎII , (c1on mém~ 'lt
-1 in:A!
~(iere de !!,UX 01,1 CM"
ôroir des Fiefs,
(cil, il ddfcod ~cs alitlmt\:Qns aLll:
Nous trouvons (n<tore ao L~r .
SOW~lS fans la p"rn:dlîon de leurs
tit. p. de P(ibuJ Feudorum, un Cod{. .spign~r~ , bar .edlé!:'li Leg, ir; pmne
'titurion de l' Empereur Lothaire,d!
171'11J • D tll propirio , 'V~llll1r4
prohibit4 Ffudt "tienat;one , la~û!lIt
in.,." ~J nemirtcm il. cre Beneficl~ qu(t
ne ~e.!!ide rien pour les Fiefs mOI!J QH! ~1IioribuJ h..b,nt fine 18fo r,,~
vans immcdiatement de la c~
paf.i}i fi'lpe.Jdralure .
ronne , comme (ont la plufpan dt
L~s r ' (} xions <;jLl'On.I'Ç!it fJ~a fur
teus: de Provcn!!e , n'y ayanr ~1Jl
te l Loy f ot fHllcs ~~ar pri"û
Ge. a D" fOlt qlle p u.r le Set .,.tlte Mj.
les arrlcre - Fiefs qui (oient moU·
liraire qui ét jt alors pc: (onel ,
nns des fbut - Seigneur!,
L'Empe reur Lothaire dit d;\ll :QI'Dier~ que le Soldat quiav i:r ~Iie
né fQ.Q.,JtcoenGc.,D'HoÎC. plus ~HJl
cette Loy qu'il a cu bcau«oup dl
dl} furv~Dir aux frais de l~ Guerre, ~
pla intes des S'cigncurs que leurs s~l
dars alicnoicnt leurs B cnc6~es, li ~ Servi~e Militaire étoit affolblr J
~ par ll~n(cqueDt l'Etat y fouffrolt
que: pH ll:C moyen ils ne pouyoitn
plus le ruine dans la GlI~rre, d ~ pllO~dice j (ette oblig~,ion dl'
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feliClffm4m
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�'416'
Sen (te Mllitai e e i pa(foi~ pas aY~1
Je Fief en la p'rr [onne de: l'a(qol.
rour, (! r autreineht la ràifon d~ (!I.
il! Loy auroit <tefsé, &: les Seightu!1
iltlrolcn foCjours eu le meme>~'o\n.
bre de Solaats in ftt,'tcifmll Ilcf~
ailÎone.
1 • 011
Donc~ \!les outre que Ile! el ?ô'y
J'Je \ro nan'ne
les Fi~fs 'fil b '101
imm diat emrnt de l'a (iJ'oû Ifb b
cl' au t re part eIle dl prefe'rifelHlb\
inutile, puifql1 e le Servil« ~M rli 2l~
dl am t lié au Fief, c'cA: à di ~ qB!
lM epoffHTcuryeftobligél&~ ln
peur faire le Seryille par aarrût ~O'A
a ~ la convo<"arion du ban &:rÎt:re- ~li,
pas
C {;
Loix
h i (l o riquc~
perdellt ll~
f rl!r 1 rs q1le le temps a "hall ~\
donr n y a divers exelDples."' ,b
. 'S'ècJn'lio , trda détnont re d'à p
!aT.~nt ces all ed:&èions ~Oo1 nt< r
042.7
frequcotcs ~ &: enfiJ;l il dl m~me per';
mis en ce cas d'alicner les fiefs & les
Benefices cum Dominor,.m permlffione,
&: par ltoofeq ent dez lors que le:
Seigneur a re ~~ u le payement du
Lods, &: donné l' invd\iture, l'alicna.,
tion dl valable, mt me {eloo r Vfage
des Fteh.
Frideri( [. dit BHberou(fe deo:ide; la meme €hoCe que l'Empereur
Lo~haire, a He ces deux ddf~rcMe,
(}uïl vcm qllc fa Loy ait lteu pour
le paCsé, de memc qlle pour r ad"c~
nir ~ Sc la (c/tonde concernant )a;
p~c:fllription , ce qui a été CJ:pli~
'allé dans an aurre Ch apitre ; mais
pour (OCH ,le rdianr il dit la mem!:
,crhoCe que l'Empereu r LOlhaire , ~
deffend ces alienario ll s des Fiefs (i/Je pmni(Jioot i111uJ Dom;n; ad quem
F~dum
fFelil4l.e dignofcit ur ,
Hhh z
�4 28
Cér Empore ~ r fèdtnJ 4d RoJeltlil#
clit gu'll fair cér Edit {ur la plainl
des PrlDHS d'hal1c, IlC qui dém 0,
trc aulll qut' lOI haire quiavoit all11l
fait {on Edit fe det11 /Id Ronc.aI;((J,~
fur la plailllc des ~cigDcu~s, Il nc II
fit que {ur la plainte dts ,dmtl
Princes, cc qui démontrc q\!!O il"!
ConllirurioDs ce n EmpelCuIIlllni
{ont gQC pour l'Iralie, oommitl!l'j
effet on a.fait voir aitlcur qu'ah
Ile pou,oicn t pas a voir lice en Jl~o,
'V~nflC , & on n'allcgùe ces' Loir
qlle pour faire voir que (jUilDd m~1I1l
on Cuivroit les Lois des F°(\fs,'y !JI
lt's poifdfcurs {croient °nlt bltmt::alfcurez ayant pris l'lnH(lituld \~Î
Roy, payé le Lods, donnt-Itu
déoomb{c mens, pt (1 é iJomlll:;ge\!
alJifi~ ;tu ba.o & ticfl~· ban 101'5 ' d'I
!! !Q~YocaÜQn qui cn a éco fait~
& ('nfin ayant
41-?
le 4ton{cQtc~cnt
dit
Priolte.
Et non Çc:ulement ces Oon1\itlltions oe {oot faites que {ur la plainte
des SèlgoC lArs d'Italie l mais encro·
re oll es {ont bites ad RoncalttU Rumg"t qui cfi: una Campagne à la defeento des Alpcs le long du Pau, (Orre
l?œrmc & Plaifanlrc, oÙ la Cour du
Princo s' alf~mbloit lors qu'il faloit
allQI\ à Rome , 011 à quelqu'autre
e:rpodirion ~ Lc FeYre pag, 318, de
Ca:ngcs in G!ojf4rio l Clljas , Hotman'l& a:utrcs , Conrad"" P"pergtnjil
il) Fre-d~rj(o l, pro rtp r4nao itaqùe
h,Piti:e rigore, owmibtu Lombardr} ~
It4lis, Rotrcatialll uti tl/OS LotJg'd.
b4,do"lfTll tft luHtttam fU4m r',ulrtrt,
lib Impe'r'atoribt14 reàpere dlem Clt""DI& Curi'am publicam , ad pr~fe",,,Jln,
prin,lpllVl
qui
~U7l C
ad,rarlt
~
tlefi'..
�.4f
43 0
'inarv!t edielllltUJue. ,ft ab lmperalo,/
ùe de (tnj(uliJ It"lt.t Vrb,bllJ 'V1~i ido.
ne; Roncaltam con"tlen;rer; t ) CI' '1l4to.
nel & (Jlq qui caU/fos h"berent; CU/1/.
que ,bidem conceffiflent ) a.D:1mptls mi,
/ttibus (:;- prudent/bus "tIlrlS , C4Q{al
(ingulorum determina71 ftuduit • P"I/f~
p"aperum ) d,in de Ba,gnurIJ & popre.
mo Ci",tatum,
Ce qui <ton yient fort bifO i
l'Edit dt l'Empereur Frederiq , q~i
alfe ure de l'alrair fait [ur la pl-mIe
des P riMes d'Italie, & cre qui clpl~
que auffi creluy de l'EmpcHtlt bar
tnaire al!! § 'fi"mtter ~atulmul tom ID
Ital;" qlMm tn A/,mam" • d'où ,jenl
que tes Loix de c~s Empereurs nt
ctonqerntnt qlH~ la LQlDbardic l&
l'Empire, mais nu!lemtnt la I1ro.
t octe qui ::&yoit fes Comtes hm·
cd'uai~cs,
lefqulllS"0' ont jamais com:
t
r 3ncmblccs
tr
l'
paru 'a les
) ou\ \ ' on publtolt les LG1X pou~ l'Iral1e \ mais ~n
quel eodrolt qae ces L 01:( aycnt ,' ·c,
faÏfes > elles permett~nc les alieoatioo~ du eoofentement du Prioce>
&:: fur <te f:)od~mtot aplcs l'invdttl'Illfe priee 00 Ile peut plus rnoquCir
:lu.une alicnanion .
Ce qui a fait dire atlx Doéteur'5
Fetœddtes que le Peinte ayallt <tonfcnry a l'alicnation il s'dl déparer
d, fOQ dtoit , /tOmQle rcmarqtlc Dc
Affilais en (1 dccie. t 11.. n, dernier,
Princeps confol1tiens rtrnifit fus foum.
F-c ilcll: indiffcICDt que (c !!9n f c:n ...
~~ment foÏç donné avant ou aprés
l'alienatioo ) paf<te que (ornme dit
Mr .. Cuju au Li".4. des Fiefs, tic. 4f.
J'4tih"bitio hac ln Te confenfom ;wi".,ur
&' ,.etrohabitur ut in aills ple'i[qu.e
J(lU Ci.,i/i imû Drn/JibJlJ fine HU~ de.JJ~
wat;In~•• J
�~Jt.
Il cft
qu'au Liv. 20: tit, l '
des Fiefs cft dit qu'Il faut enCUle:;
confcote ment dts pareos; roais OÛlrt
que crela ne 4'ODrer. c pa~ le Fri le au,
quel le defaur du croo(cntcment dtl
pareos ne doone oui dl<.>lt, il cQ nt,
crel1'aire de faire quel 1 l1tS rdl'l loDI
{ur crette pretcndL.ë li c:ifioh ,q~
ne foot pas inutiles pour là ptt rt
de l'Hcredlté des Fiefs en Prb'ttn,
'fr:ly
CIe.
CHA p,
XX.
R,flexions (i, r le Tit ft 39 du l..iw ~ 1.
des F;e{s , en 'e qlJe le toüfonfmont der p.sreflJ cfl reqr+ÎJ tlJ L"Ii..
n~t iOI~ deJ FIefs.
L dl dit co C!ér c:od.oit
qu lors qu'il s'lgtr d'un
Fief p:!te\ lel,qtlc I cs Feuditlcs apprilc r Fi fan·
Cleo , Fief ex {laBo &
~'t
.~lq
lD,l
o'
•
CHAP,
pro~ide!Jfia ,
Fief d~ Faonillc , il ne
peut pas "ccre a l'le e ,meme cl Il cOO·
feDtement do Scigocli r , fi l'on n'a
auffi le coOlcntel1lleot des pucos ,
a/ienatilJ Feudi p4/ern; /10n q)aler etraf1
l
"
!!!
�~
<434
43$
D omini "V olunI4/ e • ni(r 4gnatil tb~fen,
rÎermbuJ. & cr'cll le us auquell'allC'
n.l tÎon du Fief cO: le plus rétraillt.
{ouetlion du Fief , &t'cA: pour [eu t'
inrcrell: , &; non pas pour creluy du
Roy • (lomme dit le meme Du ..
moulin en , ét endroit, & c'cfl le:
It"QS de c;erte Con(iltutiOD ,'loi "Gm~
men<rc .. liena/io Feudi r pat erni.
Car à l'égard du Roy remifit jlll
fuum, cm donnant l'InveO:iturc, ac
fi l'alienarion étoit nulle Cil ferois:
au profit de ccluy 'lui dcyoit fucrcredcr au Fief; (lC qui n'a jamais
été pratiqué en Proven"e.
Mais de plus, à l'égard des pro';
crhes pareos le Gmple .ron(cntemcnt
tactite [clEt, ùa à dire le Glcncre
d' une année, & fi , 'dl un Fief ex
p4610 & pro~ident;a le filence de 30.
années eft: [u!l1faot ,€omme dit Grammalicus in Decif. :7I(etlpol. rte. lO S.
num. t1 7. & qui p.lus cft: fi le Fi ef
cft hereditaire les pareos n' om rien
1ii 2
Durnoulin dans ItC Conftil 10.
n. 3tr. & ~ 7. arre u~e aprés bcallrOl1p
de Doé1eu rs Feuàdles qltle le Prinre
ne peut pas E:oofentir à l'allitna.
tian d'un Fief. al:\ prejudice de
ceux aufqtle\s il devoit revenir. fe'
100 l' ln ve aiturc , hoc en perp!IUum
;n Feul;J , quod fi rnper rejpiciunt pri.
mum pipi/em , _(9' primum co"fenfolJl
Domi"i 014; non pole (1 derogari.
Cét Au · heur (uppofe qu'oo fui.
ve l'V fage d es Fiefs , dc même que
Jes Aothcurs qu'il allcguc ; ma it
<Juoyqu'il en fa it, lors qu' oll a dit
<Jue le Fief nc: pouyoit pas ~tte
alien é , mËrne da (lon[en tcment du
Seigneur, fan$ avoir Itclu y des parens qui pouvoie nt pretendre à la
�"'lf
à voir lors que l'.alien:trion dl faite
~ w (corement du Prince , Feil.
hfl'cdhari(/pJ poufi in fjtJcflImlllyal
allfnar i lum R~~/(I affinfll , & Re
ag1Jati 11011 PO!lU11t re};lpeare ,"<l it le m~.
me AUlhcur au n, 219 & le fils De
p ut pas revenir rontr~ le fai6'c du
pere qui a fait l'al1icnation , De
Affiiéli s deeif. IT2.' n. 3. €e qui cQ
auni remarqué par Cujas au li Cil 'y,
deffu s allegué, Liv. 4.. des FieJs i lit,
4r. raftbabtrio in FeudlS confenfllm imi.
tal/{,r • & la preferiprÎoD fait {on
wurs a..rdinai, e lor s qu'il s'agir dn
l'ioterdl des paren s , & Qlome ~
RQy, (!Omm~ 1'00 a fait voir.
O'ailleurs cctte: Loy n'cft pu
d'a.ucun EmBereur ) 00 ne (pit pat
même ,roù tlle dl: liléc } fi ~'dl!
d~ ees anciens Lombards détrlliu
l1ar l'Em-pcw.H Charlemagne l'an
dUlIJ
3'7
174' pfemic:r mèlH O~l ~-cllè été con':
f«,ée i 'fquci c" I l p .. qtlc Gcrardus
Niger he cette Compilation ill~g u
lit:rl~ de: l'Vfagc:des Fiefs; & fi ccl"
n'dt point, d'où dl-cre qu'il l'a pui.ée; il nr dit pas qu'ellc fait' de Lo~hai,rc , Frederic, Conard , 011
qu.clqu'autre !'
Ommoulin perpetuellement «on(rairt a crc"x qui (ombattent l'Hcrcdité des Fiefs en ProHncrc. , fi l'on
cucpte 4tcttc erreur de Falét: de fan
Confeil 50, oh il dit f~ns authoriré, Ge
même- f.ans rai[on,& cootre Ca propre
cmnnoi({; n«e,pour tlomplairc à edur
qui le aonfultuit ) que les Livres des
Fiefs étoient ob(crvez en Provencrc,
a fo(hcnu dans [cs Commenr aircs
fior les CoutClmes de Pa ris , Tir.
des Fiefs, nomb. IGO. que «cs Loix
rama[~écs par Gcrar ' us Niger &
J
�4la
Robertus de Orto n' étoi~nt que
des Loix lonles , & on l'a proq.
vé ailleurs: Et quoyqu'il ajoÜte au
Il. 102.. que cda n'cft pas vcrit~blc ~
l'égard des Loix des Emper \lllil
qui (ont dans fe Liue du tl~fs ,
fol1t LegeJ Vni11trfalrs qlfo"d JEdl(1A
lmptratorum.
• . "'
Toutefois cre\le dont s agIt n Ctan"
p:u un Ediét d'un Empercur, ~ljc ne
pourrait jamais pa{fer que po~r un
Loy Loc:ale ,ioutile par Itol'l(cquent 1
& de nul effet en Proven(c ,doq!
effcétivcmcnt nous n'avons jamais
yeu aUlrune pratique; & guand 1l1~'
me lIe (croit IIne Lay des EmpercQIS
clic n'auroit jamais lie .. que ln lili/il
& Allemaniâ , cromme nous aron~
démontré aillwrs. L' Abbé VuJ,
l'erg. in Freder;co I. pro repara/ldù,
içaque ;u~iti.t: omnibus Lombardis 1 (1,',
1..
43'
It.4lis RofW:,/itl1n ua mOI Lombaraorllm
e{l ;u(/ltl ..", foam requirere &' ab lmferatori bus recipére , de (orte q \~C ce
n'étaie que pour la LombardIe &
l' luire.
Et parlre qu'cn ProYena:e les. F!efs
font immanq uablemene herednalfes
& patrimoniaux , fe Iton {(otement
des paréOS r/ eft pas ne~e(rai re , & il
fuffie de prendre l'Inveftiture du
Prince en I[3S d'allienadon, pour
~rre irre.,oc:lblement afIwré , de
m~(])e qu'on n'a jamais reconnu <tes
fortes de Fiefs, Ftudum n,iNIfI , FuI.:
antiquum ; FdlJdum tx p -Bo &
pwvidentia, Feu 1.llm ga,dldi , Ga(lald'4 , ad'r1oc:Jtionù ) pro cu,artonù ; Fiefs
d thonowr, Fiefs de danger) parite
qlie nos Comtes de Provence étans
hdteditaires & proprieraires de la
dllrh
Provillto , Souverains lit ComteS
�HI'
'1; i l f af;a 1 0' orH ;am1Îs é~ lbjt41
à e
Lo i d ~ Lomb rds , &: lJlj
les ollr 1 ;lis i Itro<luit çs en Pt
Y~nlte par au 1010 , Edl tr,
,
Ces ,III êmes FeudJft 5 cOn Il ' h~h"
que (da ()'a liea q e ln Ft'udo p"tdna~
& pan p;I. i n Ftudo nD'7JO , (o~o
cn eff él: le! :Ite le pO f e d" la Cu .
F~udi pllrerni ; lx. en P a ve Ace à~œ
differencc de Feud"'m no)/,;tIl (5" fr~
dum a,ptiquum cft incwDDuè ~ & tt1
!)ris"es a't s donné les lb v r{(it
rei lors cl -S DOIllY elles. acqQifttiOI1!~
cre PC [e p - <lj)~ p \ lI S des Fiefs alHIÎctl ,
mais oçs FI h nouvea ux, à. égl'l d
de tgl2s ceux qui polfcde , t lc~ F ~t
flJr 'rdhmcnt, par fubftitliti()nl~
f'a~ <l,eq\l,ifi ejon , u r CD tous Ife~ c~
ce 'roient d· fI efs ou eaux, ~ .
p r coofequcnt al icnllblrs {~ !)s!
,n[crucmcnt d es pr os & crll~
qUJ
441
'qui l~s p rl'cder l e nt par (ufltcffion
{croient égalemc t alfeurez , & aprés
tour, eda nc concerne pas le Roy.
maIs les pareo s tatlt {eulement ,eontre Icfllurls 1 {ileMe des tI'core années {Q flir eit , (eloo les feudilles.
Le Sta rut d: '472. E:nrait de Re-
giltr.c
Potent,,, , /01. 344. & rappor~
par Mourgues pag. I l l . de la oouYe-lle éditioo , prouve Irettc verité:
Par cre Statut il refolte que les Geos
des Trois E(l:acs de Provence dt:man~
dent au Comte: de: Provcne:e go 'cn.
cas d'alli~na[ioo de quelque polfeilion qu~ Ile (oit, qruÎn" q,.e (ta, de
quelque qualité & (ondition qu'clio
pUltTe Jtre ; les plus pro«hts pareos
de pa renté ou d'alliance: puin ent la
ntenir da.ns un mois prec tfc mcot •
(;lOS prejodilte: neantllloins' du
Seigneur Direa ; ce qui cft accordé p~
le Prin Ir!:.
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e tarut con ~crne to i: Colite
d ~ fonds ,i:nmeub1cs , /St. prlnc\pàl't.
..fT cOI crc'JX ~ui (oot ma vaos11dc b
',"D'i:téu duR yI\( dts
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-r+~ Je j , "ro~;mIJiol ~ qui avoit mË-
,.
clgnturs
&>p r
r
(on fcgL tilt les FIefs No ks ,d2 ~d!e
ue les Ofo nçrs, & de qn ~ lqqô\.
liré qu'ils (oient l quainiS q J"~~ . \
de là vient que b Ie n loin q ai t
t
ce Statut le (! o~fc p cme.nf 'de
.
rcns fût nrli:clfalrc en ralltc6r~ n
des ficf~ , que même la v~n t e é'ont
ils ne pouvaient pas le'l [.
ir , parce qu e e Statu t n' fi '!lit
,,<jue pour 1HCIJJr , & qu'ap~? I([
~<JL
,)
, ~ra.
Statut le s parCils p UYeM
.r ~il
u crit~6 r:mŒ c du Ketf'ait ittg i
Wais 11~ oe peuvent pas ~'oPlfbtcl
à la YCllte , hl . loin que InrrfJo( n'
J fenff mm( tût nc ccffa ire,
loq
Ce Sta~ut l c~" !jicn dl ffeà'il de il
çonft'tutlon de ! Eml'~(tU r ~ c:
f" it e
<
9l e p r1 <juc (quef la Clnes da us le
c<jlit f..Qtnlln ; & ce qoi 'fut re vn ·
118 é p~ les Empcrw 1s Vakotiniap
:)~ Th~9d otc , en 1" lor 6. C, Theod.
_'!J,O'lf fbt(] d. emp" qUI 0 lib,olt les
~endcur~ de ne yc n dre qu'a I!CUX tI c
,! fallJill ,ce goi I:rn pê~ hoit cn guel.
_
~ J IJ.o i:r c la l,bercé de vendre;
oMra.i ~a I.oy MunIc ipale 3e la P rolO" 'ncc dl: bl~n bien plus équirab e ,
_",.uere, 'l~'clle laiffe la lIberté cmicre
, lP ,cf/pcur de vendre à ,\ul bo n luy
:).,f)9i le ,& donne rculero eorlla \ibetJI <;,Zp plus pro(h~ parenr /de ft: (ub ro• ..ge ~ a pla<re de ra<rI1C[t~ur~ d' où '
1~ • n r oid cn paffJot qu e les Ço thtu_, 'ons de Frederic n' oDt jamais afsé
pour des Loix eD Pro ve nce.
&1
M js pline que le DrOit cilf SeL~ ,gReu DÎrc;.él: cft <ron(crvt par creHe
K 100"'"" •
\.
�•
44
Loy Munic:ipale , on a dirputé fi
fon cdfJonnaÎre (eroit prcf~r~ble
recrayatlt, en f.!.Veur duqllella- qUQ.
"
~
.
fiion a rOll} ur ete lugee ; !)Ui! ~
J'égard du Cc{lioona're du Roy ila
été per pctuclhn cn t declaré prtfe.
rable au Rcclayanr ; ce qui démontre
que çe Sralue \tonc:eqH' l'allic,/Ulrio
des Fiefs, de m~me g c tonte a\\~h
po{fcflion quai"a que lia ,& à !T)~llIe
temps que les Fiefs (aos cett,c dl'Œi .
dion illc:onnoë CI) c:ette P r ovj\lrc
des Ancde ns & nOuyeaux • prUfrnt
~ t rc allie e'Z fans le \too (enrrmeot
des paress • & que \tes li vres de!
Fiefs n'ooc jamais m&mc p~(\é
pour AutlKo riqlles & pour Loix ~D
Proyen(!c, ou t re que cr el le dont s'~~it
n'cft pas une Conil:irution des Em
l'creun , & par Iton(equent cc n'fa
~!1'ul1e Loy LOl!:ale,jdans le [cmiment
.
Jto~me d-e Dumoulin.
;.
:.M
l
&~
.,
CHA P. X X I.
~4 rai(orJ pour /",,"elle leI Plefs n'étp;ent
pas h~,.,dila(reJ, ce1fe preJçntemmt.
E S Loix ne [ont obfcr-
vées que Cclon 1.: temps
& les Lieux, [t{,es [eclIcrd;im
loca pantin/ur , dlt Solol1,
& quoy gue \tette: Loy ne parle que
da Lieu, il en cil: de mË.flJC! du temps
CdlJ, erit du/un, 4. di(i. Et CQmϏf
dit Hidore la Loy n'dl jufre, hooncft~, pomble qu'alors qll'c!le convie[)lt au fieo, ail temps & l la CoG.,
tomo dl: c:n~qut' PolIs , eri~
tftit!.1fJ
~.;
�....
~
*+7
~ qu'dit. pOU I'>JO~I: ~t reprepclre kpr
"iguC:llr fi parl:lYl~lffiru!lc d" tcrop.
-on pou y 01t retomber dans les mêIDC8
circon ihnlles da Grele auquel elles'
l o~t f tHa ites : & il s'co expl ique de
' l'a (orte fur la Loy 6. C. 7 heodof. de
Tefllltl/. atque ù à luculmlum exemptu",
' hic h4btmiU , LetÎJ qrJ4mlibet abrogau.
U$ Ad fuNtII tempUl ,xf tI'Jfo ,eodemqu,
r clirrente • h4Ud iniquA 'Yl deri ql4eat~
O c la Y"iCDt que les Loix pc?~enc
b'~tTe pas en V [age, [c1on les d lffc.J rcntc.s ~ir,onlh nE ts do temps & dl1
Licu,G:ommc dit Ac:( ur(c Lur la Loy J.
in l1ttb. Co n(l41Jt ini, C. de tjatur-4/. üb,r.
Po ur appl iq uer (!Cnc M:xxime à
:];61. T, i/ i e.
G odefroy dans {cs Commc!IIli,
1\ Hdrcd f~ é d 5 Fiefs de Provcmrc. il
t,fufficd1ob[crver que les F1Cfs dcs l-omft, fur le Code T hcodoGc n I\n lid,.
tbards étoient Mllnai,'cs ,c' ft à dire
l 'Vtr! end roits, dit que Icsb lqQi,
t pOlU le StlfTi cc pcrfonn 1 d p 1 A rbifto rigucs perdent leu r for€ c ~I\
ώe ~ '& 'Mm pas {oulcmomt- chez les
quc le: fondement hift li'lue 4: ,rte,
hDn1ft" , iufl4 , pofftbdÎJ fitrmd#m natfl.
,a",. (7 oo,uiieiJhem Parri/(, /0'0 ) tl~r
pori. gUl CtW'v uûenJ ; Ile -qui ~ ~t a.
jours éré ob[er.é par So lon, ~
remarque Plutarque en fa vl jC ~I
dl foû rcnll par AriftolC! ail l~. i'/e
de (cs Politiques , &. les l\P~VII
n1Ëmes Cui VOient IIctte Regle, ~ yaQI
cnfcigné d.:-s ' diV'cr(cs Maxime ~~
dlffcrcCls Pais, dit Balonius tUI1f1,
Annales Eccldia niq ues a4 a!ln. 1.
Pl. 5&,0 (' il cn donne quelques j U~IJ'
1 pics, "" le temps
& le lieu vO Q Au
pair, todem jure ctl1ftnrur , diuli
Jurifltonfolcc en la Loy ~ j If. de IJ/I'
J
�,H8
~
Lombards ; mali dans tourrs 1
~ .
«
:lmres
~"atlQns • cromme j'on
.
.
a fait'
vOIr au Chapitre concrernant 1'0 .
.
d
r~
glOc
cs FIef"
C'eft par <rett4 rai(on qu'il n'(1 .
. d' a II'lener une partir dOlt
pal permIs
'
rs
F IrIl.fs, qu
a"ccr
«etle
<rond
mon
q
"1
•
U1
Hnerolt un revenu fuflifant au 'rndcu~ p~ur po~uir fl]rycnir ail Ser,i,;
MilitaIr e l . li: dl Ire "'ue
dit J'E mpr.
'
reur Frederll! apud R4de"PÎ"u" Li,
.".
Ch ap, 7. ulldè d,bi ta ~erl>ltia ' tOmiltt.
banc ~ bnno rum Imperl1 no{lrlt f4/;(~
ex.ptdu/onù complernwtum ; de ma.
Dlcre que le pofIdfeur du Fief rn
pOUVOI~, alliener une partie, pour't!e~ qu ri luy rdUt un fonds a~rl
(u~:an.t pour Irs frais du Servile
MdlraJr~ , & <romme dirent quel.
ques Cou.tumes , pourvcl1 qu'il rerint
de<qu.?y fervir le Fief ,
.
~
.'
Mr. Dc·
cangel
449
uoge.s en rapporte beaua:oup d'cxem·
pIcs.
On ne void autre crhore dans les
Conllitutions de Naples, Liv. 3. t it .
'1. § . 1.. dans Il's e:tabldremeos de
Saint Loüis, Li Y. J. Chap. 24, ltJ
Mon 4 1ftco Angllcano , Tom 2. pag.
27 4' & pour une plus grande preuve
que le Servia:e était perfonnel, il
faut voir G ldaftus • Conf/II. lmp .
Tom. 3 p"[,. 16 3'
D~ manlcre: qu'on pouvoit allie::'
Der one partie du Fief, pOblrHu qu'il
J"(ft~e au polferfeur un revenu (affi·
faot pour les frais du Servla:e Militaire, qui éroie per[ollncl & art a« hé
à la perfonne du Soldat: Et c'd,l
par aette raifon que dans l'Origine
des Fi=fs ~ qu' oD appclloit Benchacs,
ils n'étoient do~nez que pour un
Irertain temps,& enfulte a vie,& apres.
LU
�4r8
cela on les étendit aux dcf(cndan,
mâles,
Mais dez·lors qllle par tlnc politi.
ql!lc cnltore pll:ls raifonnablc le SC!.
'Yicre Militaire n'a plus été perron.
IId, qu'on le Iton/ldcrc (omme une
Charge réelle da Fief, ù tl à dire
ql!le «h~qllle po {fe {fe 1.1 r de qllclque
qulité qlll'il
a été ~bli,g é ,00 de
{erl/ir en perfonne , 5 Il elolt Qa,
pable dl:! Service Militaire, ou d'CD
{abroger un autrc s'il en étoit inra.
pable , dtz (C moment les Fiefs Ont ,
~té herediuires & en «ommerce,
les jeunes gens, les VieUar ds, les
Fmes , les Euletialliqaes en ont élé
capables , parite qltc le Servi«e Mi,
litaire n'en étoit pas diminlllé, puif,
qllle c'étoit une crharge du fonds qui
{uivoit tautc (orte de poffeffeur, &
de cette forte ils fon t deven us he.
mt
-"
4! 1
t edlcaires & (0 crommerce ; «e qui
dt plus avantageux. pante que de
,cttC (orte cre D'dl pas le hazard ,
mais le crho ix qui donne des Soldats
à la Republique.
Ce G: par «ettC , r~lfo,n q~e ~ual
eeu:!s Liv. s. Ligurmt, «eft a dire, ail
Livre C)u'il a fait crontr~ les MJ!anois • dit que les MarqUifats J ~>t!l
chez & Comlez ne peul'ent pas cIrc
démembrez • mais que les autr~s
Fiefs peuHnt ~ !rc po(fedcz par d~
vers po(fe(fcurs • pour l'CU qu,c crh a:
ItUD promettc de faire le SCCYlee qUI
le cron cr erne.
.
Ce Poëte vivoit da tem?, de Frtderic Barberouffe , il a éHit pen dant fa l' ie , & il affcurc de luy
avoir montr é fo n LiguritiUl.
/11mb /a fou Comitil po(!elfi o F",e Du:.
Clltus
1. 112.
�451.
4H
Inttgra ft,maneal'lt ; Feudalia (Itt,ra
m'ù/s
P artiupanda patent) Dorhino dum quif
qlll ft dele ,
Cavalcades font payées en deniers;
00 plût8c dans le ban & riere·baD,
les Feudaraires (abrogent des per·
{onnes capables d~ Sevj~c Militai,,:
1re.
SpQnd611t obfeqllium jl"ànd.eqlle (œalr.
pr.eflet:
0'00 vient que le Prin«e n'a nul
interd\: en l'alienation des Fief, 1
pourvcll que l~s polIe IIturs payent
le Scrviac: qui [fi attaché au Fief,
& Ii:C Servi«e étant prefentcmtnt
réel , au lieu qU'II étoit auttefois
per(oonel, il s'c Dfuit que la raifon
de l'é t abli{fcment des BeDe ficcs ayant
(1ef!é, l'effet doit aufli "e{fer ; ec gui ca
la rai[on pour laquelle on void au~
jourd'huy qoe toas les Fiefs [oot ge
Jleraleillen thcreditaircs & patrimo:
o
!llaux.
D~ l( v:i~~t que prcrcntcl1!~nç l~~
l
'
�4>.1'
CHAP, XXII.
Lu Terres acquifcs par duations ;
tlch,ts , permutations differentu
des ,orueflions en Fiefs.
'EA: la nccdTité du Smice
Milicaire Gui a èté la prc.
micre a:aufe des Fitfs , &
pour Il ét cffdl: 00 De dODo
I1!Qiit les Fiefs qu'à vic, & <Judgue
fG~s' pour un certain temps; car 10U!
II! monde n'cil: pas npable du Sery·ite Militaire , & par (Con(cgucDt
;·1 ~al'oi t faire le choix des pedDDDc!,
& non pas les ,lailfer a.u hazard , &
Jes Empereurs, les Roi!; Irs Princes
avo ient de5 Pacricrcs dcs GrandsScigncl.lcs qu'ils appelloicnt Comtc5,
Marquis ou Capitaines dans les ProviOcrC5 Irs plus reculées , pour lei
deffcndre «ontre Irs EnnemIS de
l'Eil:at, & Iles Comtes diil:ribuoic:nr
les Terres à leurs Soldats à proporcion de leur meritc ou de leur
qualité, dont les fruits leur tenoienc
lieu de (olde.
C'eA: cre qui a été obfervé par
Splelman pag. 2.2 S'. Le Fevre pagJ
3r6. & beacu:oup d'autres, Ltlborante
"imtrùm feculo antiquiori, bel/il undequa'lut grtllJi(fimis J Imper4torel Reger
Principes confoltiùs ducunt , Patrùir
& Magi(lratrbuJ fuù quoI Ctlpitaneol'
'Vocabtlnt J Regiones infegras prtt.fertim
fmitimas J & bo~j expofita diflribuere ,
;Jln ut ipfi hM integr~ poJJidetJltl. ~ftl
�';41C
t1tttreJI1'Jt; ftJ tlt dr[!rat'lal in idon/itl
portloneJ. (tnt"-7'i! mÎLmbl14 h"buo ptr.
fonm~m r(fpt/;?i Feuill ,fou 11rpend~ na,
mine eloc""/lfr , 1"" CI'''' &' IpftS P4.
triam ,mammlter tIIere nt ur (i,Lez inttr.
pofito jurejurando, ut mdltanti Prrntrpi
rn Auxtll"m 'Venirel1t e'l1ocatt.
Cc premier ~ge des Fids a ~ersé
dc:z· lors 'l ac les Comtés de Provenc!
fonr devenl!ls . hereditaires ; ur bn
void bien ~'ll\h y a des Patrim &
flt des Gotl.v"erneurs en PrOHn(e 1
mais ('étoie avant que les Codlie!
en fuffenc les proprietaires J & long
temps avant le Regne d'HuguC!
Capee ; & s'ils difiribuoient deI
Fiefs à lel!lrs Solda rs , dont les frulu
leur [crvoient de '{olde J ù/l: un
faié!: qui dl: inltonnll J & dont on Il(
void auerun yefiige dans l'Hlll:oirc
6e Provenlle, & ,Ilda n'aurait jamais
cu
4f7
(Ol!l'
alleun cffdt
rc Regne dé.
ComIcs de PrClYenrc, dans lequc'l
temps les Fiefs étoieDt poffcdez he:-:
rcdl[aircmeot.
Le: (econd âge dl ccluy qui dt
t:xprimé au LIY. 2. dei Fiefs & au rir.
in qUlhll.l cauf Feud .•",tttatur. oÙ il
cf!: dit ql.1e: le: Fid n'cfi autre Ilho{e:
q u'un beoefÏl[c qui dérive de: la {cule
fiberalité du Stigneur j avec cette!
condition que le Feodata ire: n'a que!
l'l:Ifufrult , &: la pro pt ie:té telle ait
Sci ~oeur • &: avec creHe crondirion
qu'il p.llr~ra à tOll5 {es hcririers mâ·
les,& m&me aux filln, s'il efi dic
de la (orte dans l'iofeodation,
'1u' ïls (er"iront fidellerncot le: ScignelH, T1,ne/ic;um e(lillud {]I*od à lu?el'olentl" "lwt/uà datur, ut prOprl(( 4te quid?m ru buJt(iClau: pelles d,w tem
rerll4/'Jent ufmfru6l,u Ii/il14, l'ei ad acti :
Mmm
eu
�+J8
p;enttm Itanfeat;
ut
ad tvm b.tre.
"tJque [IIOJ ma/clIlos, 'Vtt fœmmas.;
de hi4 nommatl1fJ dia"m fUir in pe'pe.
tUt,m mantat ob hoc ur hIc ~ fUI h~~
do fideltttr Domino fer!?ian" fi-ve id
Se'"Plf/lfm , qull1. debeat efTê • expregum
fit , (t..,e indermnmatè promlUum (rI.
Ce:ne: moyenne: lurifprudco~c des
Fiefs, tirée des Loix des Lomb~ld5.
n'eft pu QiH~ Loy de Proven«e ,(Dm·
me: l'on a déja démontré i mais quand
cela ne {croit pas, tant que aClte
Famille à laquelle le Fief auroit élé
d.né {ubfi{terClit , le Prin~e ne
ponrroit pas reprendre le Fief,
quand mËme il (crOit hors de la
Famille, parcte tjll' cn Ile: us il nc
s'agiroit que de l'interd\ de la Fa·
mille , & nullement du Roy,
D'autre part il faudroit tirer de
~~~t~ Regle le! Tc~m qui .(pJl! !ran[~
-0459
portées p:n forme de dClnation : &
Don pas tn forme de: Ironee!1ion de
Fief; & il Y a bien de la dlff~rulee:
d'un <ta. à l'aotre: , C::lr la cs:ooc:e!Tion
CD nature de Fief ne tl 3nfporte que
l'u(ufrutt, rroprtetate apud dantem, uJu(r"au 4Plld actipientelfJ remanen:e; c:e
qUI 1 fait dire à Spelman en ~c:t endroie que le Fief n'dl autre: chaCe que
jH4 m Pr,edlo alieno , non ip{um pr.edium.
Et CA ce qui eG: des donations,
Ar'ett: tout le cs:ontraire, ur elle tranf.
l'oree la Proprieté, Ot! du moins le
Domaine utile, lors Cj\'l'Il s'agie des
lurifdiétions • pa~c:e ,\ll'cllcs doi .. cftC
toutes Ëcrc !ubalteroécs à crelle de
Priolte, fans laquelle rai(on d'EG:at
la doudon d'une Terre avelt lurifdiétion emporteroit & le Domaine
.tile & le Domaine Djrca: ; ('eil:
del1l!oy tOIlS les FCl5difres con vicnMmm z.
�•
-46~
~ Angelus dans
fon ConCcil
24+ Baldl,ls tion]. Jen. 4/iàs 303. in bo.
" ù F' ud,,1Jb1jJ Li". 5· AleuDdn conf.
1 4 ' L l~>3. 1/01 . .... P18l.de CaCho 161 ,
"ù il ô,J>l.qu·a-lors ql:lc dans l'Invdli.
ture il.a\ n 'cfr1 .pas exprimé qU'oB le
d onne cn nuure de Fief, Ftud.no.
frmt , quiâ non exprim,tNr, (j)- qUI4 TIl
.d4td: foru (tmplicittr.
Ils font allegucz & {lOivis par Dcce
dans (00 CooCcil z69. où il traite la
qoclhon conrernant Je M2rqlJj[at de
Trans cn Proyen~e , If. il dit la m~.
Jl1e elio(e en {on Con{cil 11)8. n. l,
~on(erna n t le Marqllifat de Grim~ud,
~l2i cCl: pareil\rmeot cn Prot'Cn(cj
& CA cda il dl: fai"i par Mc. CharJcl!
DlIlIlouliq dans {CI Nottcs' {ur CIl
Confeil , & prinripalemcra fur 1
~on{c i l
d'Alexandre, Vel. 1.
}!t !I paJrc bien r ilas aYaDt ; ur il
J)Cll t
n,.
':,61
{o~ r itnt que.dans 1; doute «,' Terres
{on t pl.. tbc pre{uœq.cs Allodiales que
Fco.ch les , & pr~n1tlpalcmeot lors
qtJ'clles .,ic::nncnt ~c la . main d, Pc inIfe, ut mal or (it /tbe,. IltaJ p,opl4r qU IIIltMem pytn,tpis , L,ljillf14f"""lttU,§. n~n
fflmqu am , fj'. de dotUlt.
dl dORat.
;po W I1dtabllt ,-4{" rradtt o/dr"dus in
C'I'Jf. I~!I . in prllflnti themate ;n primll
'.1.
dubio.
Et lIerte Maxime dl: ~nltorc: plus
inf"illiblc , dlCtDt les mêmes AIi1theurs , & Dbce dans ce Con{eil
:269. lors 'qu~, la donation eA: faite
co rClIompen(c des Services palTe:t,
parcre que donatto laF14 proprer bOll4
",,,iI4 l"t? àeba interpretari , per e.
9.~ tr"dit
If.
Ale JO'rJ.der ;" L. 3, in prin'.
quod 'luifque luriJ.
Et CD (CUe PrOYÎDCC lcs doaa"~
~i~~
des Tcrrq avec Iarifdiétioa
�... 61
,,6J
font (out~s de crerrc qoalitt,il n'ra pal
die qu' on en fait la rcmiffioo rn Da.
turc dt Fitf , III! (ont des donationl
touUS nu sées pour le Servl<1es paf.
f ez puremenr & fimplcment , ~
par c>onfequtn 00 De peut pas dire
que cc foieGt des Fief, qu't! faillr re.
glet Cdon cette Loy Lombarde ':
barbare.
t Et fi l'on VCI1t yoir les exemplel
de quelle maniere 1';5 Comtes dePro,
venete do.noielilt IleS Terres à ml
qui les avoient Cenis liIeilemcot ,
Ilon pas en nature! de Fief, mais pli
pure donnation, il faut yoir ccIII
f1ui fut faite à Gibelin de: Grimalof
en l'année 980. Bourhe TOIlLZ..Liv,~
pag. 41.. de rOIH le Golphe de Saim
Tropez, ad pof!ideruJufIJ inttgrum
fans aucune rcfcrve que etrlle dl
~roits de n:vËque de Frejus; (,(
ajotJte en fuite, (i quw aU,um , ditt,0
Gebetino de Grima/dy potenu l'tJ/ro ,n
bac dot}~tio"e contradixerit rndlgnattonü
nofJr.e p«!ntU incurrlft , ~ aveC[ 1;5 im~
prcntions qu'on a V01~ aG:CroUtu~,C
de faire en cc temps-la, fans qu li
foit dit un feul mot que c'cft en nature dc Fief, & au contraire par une
pure & vcritable: denation , d"muJ
donamU4 & ad poffidendum ilJtegrum,
& Ir' dt de la forte que les Comte:s
ont donné les Te:rre:s cn PrOyeDce:;
~e: qui par ctonfequellt n'a rien de
~ommun aVCll: la nature: des Fiefs des
Lombards.
Et tctte: donation eft bien antericureà Hugues Capce. quin'altom~
l " anncc 987.
mcnllc, d c rcgocr 'lu 'cn
ce qui démontre qu'il cfl: ind iffc:rent
de {cravoir fi cr' çtl Hugcs Cap t ou
ZlOO qui a rendu les FiI:fs hcrcdit aiH' en Franco".
�•
... 64-
Il co dt d~ mËmc , dit Dccc rn t~t
eodroit,dc tous les Fiefs dont OD peUl
teaer aHa liberté, (omme Cont tOQI
ceux de Proycoce, il allcgue Baldè
in Alllbm. nifi rogati, Col. 3. "Pet[. (c.
terùm dÜUDt quia""" [. ad r"b,l. & de
creu:r; aulIi qui ne (ont Cui ets qu'à du
devoirs qui penent ~[re rendl'lS plr
toute (orte d'heritiers , cre qWI (On,
vient generall!ment à tOIilS (CUI de
Proyen,e , ~ il alleguc Bald. in
tAp. 1. §. qu;n "iilin,n pr;'mplo ln lIt.
Epijeopum 'Ptll1bbatem film (tm,libUl,ul
11ft? SOcriDIJS fmbü ln Conf. 1. 57. l.rb.+
Bt à l'égard des ventes , ~ahan.
ges & aUHes alienations à tirre one.
rClllx , crela rcçolt cn(ore lDoins de
diflîltulté , & 1 Amll du Confcil de
4~I
De mani«c qu'QO ~t dire avec:
ertirude que la ycritable qualité
C
• Il d'"
des FI fs de Prov.ocre , cr ên , ~[re
Fiefs fi III pics , ,'c!h dire heredltaJrel
~ CD crommcu:e • Feudllm fimplex ,
dit Monricur Deungcs iD GtoJ!arlo ni
'lJ(rb, Felldllm , quo. (implici (? pe:,,,':'
t/lO JUTe quil tellU fib! ~ bere.dlbu.t
i,il Con"P~illls LIb. 2. trt. :r..
.
Ju§.il12.., 6'
Ran:aUws 'L"etle~bD fia. z. '1 ut l&
'elld"m tfl b~rUit'" ~ fimpl'x 'luod
lelitim,.,,~ (1' 'IIrll • .,
l'an 1668. l'a fait en(orc mieux ecacr,
& pour 'cs donations, & po~r ICI
ventes. & po~r
tOUS
les awtm Fiefs.
De'
• J ,
ND.
�461
,t,.t,,,,,,,
,t,,t,,,,,t, ,t,,t, '*"
i'ttti' tti''ti-tttt i-ti'i'h
",~,t,~
~~~~ ~~'#~ ~'J1ii~~ ~~~~~
CHA P. XX Ill.
au
L'Arre(l
15.1ui/l 16611. confirmépa,
Lettres P"tenteJ , 4tcL.re que It,
Fitfr éto;ml heredita;rtr & plftril7lo.
mDniAux en Pro.,entt pmdlf7Jt l,
Regne des ComllJ.
Er Amll du Confeil du
luin 1668. de~ide fi
formellement cette qua.
lité des Fiefs heredirai.
res & patrimoniaux CD
Provence, qg'il n'cft pas pollible d'CD
douter : Le Roy ordonne gue ICI
Engagilles ou dQnataires des Fiefs 1
:Terre, J Seigneuries & aIme, Droit$
l',
1
joints à iG:elles dépendans du·d~t Co~
té, qui ont appar~enu & fait partie
des DOlDaine~ dddus Comte~ ~ Co~;
tcffes de Proycna:e, & qUI ont ccc
l'ar eux ou leurs LieLltenans , Sen~,,:
f!haux /le aotres ayant pooyoir d'eux,
vendus 011 échangez à prix d'argc'nt.
infcodez 1 échangez, doon ez ~u le·
gucz , OCI autrement diC pose par
tjl:lelquc titre & fous quel, pret,exre
'que cc Coit , ;oüiront deCdl,cs ~I~fs 1
Terres, Seigneuries /!c OroltS J~I~,ts
à icelles , comme ils cn ont JOU y
uant l'Illnion dudit Comté • & du
dépois jl!lCqua prefent.
On a fait voir qu'aoparavant l'u' nion do Comté de Provence :l la
COlllronne les poffdleLl'rs des Fiefs
co dirpofoic:nt /!c par te~a~wt /"
cotrt-vifs , q\1C: le lods ctOlt deu ~
fc Rmaiê fhydal ~· litJôlger av-drc: c{
N n n J.
�-4 6 1
lieu; qui {ont des ura~crcs jnf~jl.
libles de l'Hcrtdité cjcs Fiefs • &:
d~ preans lIIu'ils étaiellt en (0111.
meree : & par ces lc:urcs Patentq
ICI pojfdfclilrs du Fiefs font wnfir.
mez cn la poffdIiQn cromme ils les
po(J'cdoÎcnt aune l'union à la Cou.
ronne 1 donrqucs il dl certain que
fét Ediél: (onfirmc l'Hercdité deI
Fiefs.
JI cft dit tncrore que les ~cjglleu!l
Feodaraire en joüiront coa;me ils
en ont joüi épuis l'union à la Con.
ronne ju{qucs à prcCent • & oa a
déia démontré '1ue dépuis l' Vnion à
la Couronne les Fiefs on t tcOjours
été en (tommcr~c ,que les polI'dfcurs
cn difpoCoicnt & par Tdhmcnt &
&: par cO(Jtr~a de vente. échangr,
donation , & autrc~nt , en pre·
nant Iny'~aitLlre 1 & payant le Lods,
46,
q\1e cette feule CoÙ'tume fuffifoit l
pour en ~tablir l'Hmdité ; «e qui
cft indiCplltable. & prio[ipllcmcnt
puifquc le Roy le dcclare par ch
ArrellCe m~me Arrcll juge qu'on a pof·
fedé les . Fiefs cn Pro rcnce dé puis
l'union à la Couronne dt la m~mc ma·
niere qu'on les poffcdoit alJparannt.
&: par conCeqlcnt que de loue temps
ils ont ét~ hereàiraim & patrimoniaux en Provence.
Par cres m~llles Lettres Patentes
& par «ft Arrdl les Domaines &
Droits donne z à durée de Famille, &
jufqu'à ~e que la Fami 1le (oi t éreinte ,
font ereeptez : Et de (Ctee forte le
Roy ne de(lare-t'il pas que la Loy
des Lombards ne doit pas avoir lieu
cn PrOyeMc. par[e que [c1 on etes
L"ix étrangcm il D'y a point d~ Fic.f
�''17 0
47 1
qui ne: (oit pOtlr la Famille & la d(f. que DODOblhDt l'allienation le Roy
!tendanlte ; parite que la dUlée de la De pourrait rien pretendre tant que
Famille cft IIne tuite /Condition dt! la famIlle fubliReroit , cromme il ~' cn
Fiefs des Lombuds ; de manine que cxplique alfcz exprclfemellt • puis
de Ireue Corre le Roy n'auroit Tiro qu"il ne rC'Ioque etes allienatioDs
cuepté, & puifque: \' cHeptioo t on. qu'avelt Itette cxprdfe etondition que
firme la Regle, ils cft (ans dODte qUe les Familles (oient éteintes.
Cette aQue daure di.l m~me Arr~
le Roy ayant eurplé les fiefs don!!
à dl:lTéc dc Famdlc , il a jugé "lue tous & Lettres Patentes , qui confirme
cteux qui ne cQntiendroient p;u rClte
les Seigneurs Feudataires (0 la- poe.
(duoo de leurs Fiefs ,pour les pOU·
ctlau(c cxprclfe , que la Famille étut
éteinte le nlef reyiendroit à la Coa• voir pQ({eder iDltommutablcment &
à. perpctuité , & en difpofer à 'fie
ronne, étoient hereditaires & patti.
lit à mort, fans qu'à l'avenir ils y
moniaux, l!t nullement crompris cn
puilfent Ëtre troubln par Sa M~.
<tette cx(eption , (lomme en cffcél: Ob
jell:é. fes SlJuelfcurs • &et. ne dOIt
fair 'fair que les Fiefs él~ns donnw
plus permettrc de do~ter de «me
à qut/qu'nn , &- (yccelfori bus fjuihrlf.
'Cumque, ou bien libtris mafuliJ , ou • verité , car ils ne [erolent pas paf.
Cedez pcr peruellement & incolIlmlS.
bien utriufrJue {exus, ils étaient oeant·
tablemcllt s'i ls dcyoieDt rC'fcnir à la
Jtl0il1s alieoables & en crommelcc,
Couronne ) fi 011 IÙO pOQvoit pas
ilS i\ilfant à part (ettc autrerai[on j
..
�·..,%
diCpofcr par Tc:Lhm.cat & entre.
yifs ; &: il n'cft flell de plus (On.
traire à (e[ce perpctllÎcé k inCO/ll.
mutabili ré que ~c: re[oar qu'on 'ou.
droit dl=mander , far le fondement
d,cs Loix étrao-gercs & Lombardes.
Camoul in dus ce: ConCril 50. dit
'lue: lu Loix drs Lombards ne (On.
Doi(fent pas les T cihmc:tl s , Itcla eft
ycritable , le c' cA: par celte raifoft
qu'il t'eut détrtlire la CIiI"effioll tef,
tameatalre pour la Terre de Monts
qu'il crroid ~t r e: en PrOYCDItC ; &
le: Roy par.cét ArreA: & par {CI
Lettres Patentcs t'ellt que les Sei.
gQCurs de la Proyince e:a plliR"cnt dif.,
poCcr par TeLlam~nt' , 51: crondamoe
par (on [equent ces Lgix des Lom·
bards , & tout Ite ,!II'on oppo{e ( Oo tr e
l' Mer e dil~ des Fiefs de Pro vcn,e,
Qu t re Ç.c:tre au tr e rcQuibn ~~ e le
R.oy
471
Roy Itonfirmant ICI allienations faites p.. r le C om.t de Provence. ou
il les a C!o n (j d~res omme indepcn.
dans de l'Empire ; 0.. de ces PrJllci pcs 11 s' cnfult que les Loa dei
Empereurs , qui font f'luS le Tirre
a( fljibuJ Felld~rllm , nc doivent pas
ay oir lieu en Provence; ou bien
s'il les a conlidcrez (tomme Feodatai res de l'Empire, \te qai pourtant
n e peut pas erre , il a iu ~é qu·tls
étoient hereditaires • puifqu'ils pou't'oient difpofer des Terres en toute
liberté ; de maniere qU'CD l'un &
l'autre ns l'Hm:dilé des Fiefs de
ProyeMe dl: ft; rmellement dccidée
pa r cét Arrdl: & par les Lettres Patentes de !GGS.
J
000
�474
471
Duarenlls a1a"lJuf difput. l,t .
t. f9
"1
(
•
C H AP. XX IV.
Refle xion r fùr Je Co r.fei 1
.5 0 •
de .5\1/.
Charles Dumol,!:n.
L Y a de trcs.gn nds bom·
mes qui ont con f:d rré Me.
. C harlcs DumQIJ\i o pour le
plus fçavan t hlTiC,on[ he
• '.
de fon {jrc:lc, & bCa ll C., up d'2 ut.rel
qui ne fODt pH d'un me rite ~"ID1
diaiogu~, ~ui ont eu des fent lmcm
biea oppore z , pour la prwve d~ la·
"
,I
qlilelle propo{j eio n oa ne ~b ol nu
qliÙIO hni [([6lJlful te & un Hlttorteo
de ,\iâ ~t.1 e party.
dlC qu'JI
(tolC l'orll crncnr
l.
du
B r<cau du I)arlcmcnr de Paris, 7"0 a.
10 • .. 711 B"crhclt Parl fenfù SummullJ de'
'"! , & Mr. du Thou au LII'. 8. de
[on Hlfto lre cn l'année 1550. dIt qu' il
élOlC ~ran d cn éfl:ldition , cn lugcmcn t
~ en pro,bl[é 1 (dm e/'uditlc1Je a' ju.
dU/a, quam probitate c6nfplWII1.
Au cont raire MonG eur le Prdi•
d :nt Faber de error. p/'agm. du. 10.
err. l, arre ure que Dumou h n Etoit un.
t~~ s ~a u va j s ~heologien , &; qu'il
n CtOlt pas meilleur lurj~ on(ul[e
•
peffim!4 J Theologlll, I1le mU/là me/in'
Itmfconfoltl#s, & Baronius en fcs Annales cc:ddiaflique5 en l'année 58·,
le trait e de ridi~ule, ignn/cendum TIlt(êlL~ bomlnt, Ilonnifi ex ilL,tis 1IJ g'rar .:.
ni iI.J'Ccm fragmelHlJ ~Iftm tl.tn.ieantl ;
& dans la fu ite Il 21~ ûte • ft mli,l(t
Ou 01.
�4 7 6'
fotir~Of .-vergiJ '<Jerberalum , è flena
f /lga.D t mtforum le.(ulu/lm , j~ Tbcol,ogllm
ex lmp ro'Y)/fo C071fi atUrIl , '<Jane eX1Flmant elf} e:o( antm; Ltbilu alque Itbldl7lt , ma...
lore (tl" lir uee q' cm pt4m pol e projit eri
The% g'Hl) , quam t-VadeJ'f lu;'fjerztum., '
Les uns & les autres ont ctC en droit
de foû renlr Ite qu'ils ont dit de Do-,
moulin, parce qu'cn effet il cft fans
d&ure qtl'il avoit de trcs - g~andcs
qualircz & d~ t~es -pands, dcfauts ,
qtai oot donnc lieu a la lou ange des
uns, & à la Catire des aulr es, &
aela ne pcm ~tre Itonltilié que par ~ c
qu'en a dit Monticof le Pr tident
Faber daos fan Tuile de error. pr4gm.
du. 9. erreur 4. oÙ il a!feure que It'cil:
un homme de trts-grand jugement.
né pour la lurifprudanltc , s' il eûe
vOtll1l reglct fes opioi ans flii vant la
~oy' ~ ~ !~~u qu'~l n'~ ta~aé dcrcglc~
.
477
la Iunfprudartlfe
Ramaille que le
rI ou
r
'
Icnllmcns,'Vlr làn? mit
fcs
:r; d '
J"
;gnonec ad 1"
",p'u
tnlt4l»
m",/è
natlll r. " r;
l '
, JI oprn/one!
url! ratione ,non
' Il/ 11' rat/omm
pru denlumque /tIltential e
'
~(lim4re di difciffit.
x oplmonefo"
}"AI ex
c'cil: fani doute par cette raifdn
que le Parlement de Paris a"rej ette, fi1
{auvent '1es fcntimcns de Me, CLl1ar 1es
Dumou \ ln , felon la rem arqlle de
J
rMe. Mornu (ur les LOI'x ptrmw~
)al? (}I> ab An4~,,{to , C. Vlllndat; •
Mm ql)~yqu' il Cil (oit il d~ fuile
fa~re VOir pour ee qu i (Oll.ernc nôtre
fUlet ,que !or[que Mc. Charles D.~
mouilo a "oulu rraiter des ~ffa ircs de
Pr?vc:o(te: il a erré & en Droit & Cil
d;
Fala.
Sur le: ConCeil de Dccc 145 . il a
erré en Droit aoncern ant Les Maxi.
mc~ de Provc:n ~ c ) ce qui n' dt pas
�4ïS
inutile d'ub [cl v er ,sury( ue cé! cn.
~rolt ne CUlleen e F~i 1Il 'rcdllC ces
FI(~S ; malS tout ccla lurt fic cu que
Mal re Charlts OUIUOUlto n'étoit
pas Informé des l\laxLlucs de Provcoc:c ,ou du moins qae pour avoir
un prctcxrc de trltlquer le C ooreIl au
Dcc:e) il rapport ll lt tout dans [on
Cens,
Dans c:c Cooltil il s'agilfoit d'un
hom::ne ,lequel dans l\xtrcmilé de
fa maladic • fa fcmmC" étant (o(cIO(C )
fic une donation à caure de mort co fa.
yeu r du pollhumc de [00 ~ entre) & à
foo defJ.ut il [ubltttu: (on pere prcfcnt
en l'aéh de d"nation , f conlcnranr:
Le poO:hume ct;ln[ dee dé) & s'agIr.
fant de la (uecefIion clltle la mCle
fur"ivante & [011 ayc;l p,Herncl )
Ùbtà dire deta valldl!~ de ecr t do,
nation l ""ufe de mort 1 le Pari ment
,
j
4 79
de Proyence la (wnbrnu , & adj ugea
cette [U(ltC{lion à l'Ayeul.
Dccc re {lnd dans cc Conleil qUI:
Jco Parlemenr de Provence avoit mal
jugé 1 prefllDpoÎant que le pere
n'ayoit pa~ pû Olllrh )rifer fan bis à
fJ ire tlne dllnation a cau[e de mort
cn (a faveur.
DII'Jloultn C<1 (cs nottes f;Jr (OT)
ConÎeil dir qfJe 0 e a mal a:onCeille,
& q/1e le P"rlement de Proy ence a
bien i.lgé , m.J (oog/û'rlit Duittl, ~
bel1è ;u lua"(J'! P1rl"mentum Aquenji ,
&j u(qIJes là le (cntiment de Dtamoulin e'l: tres.ral(onn:l.ble, parce q;l'eo
dfdt le pere peut confmtir goe {on
fi ls qui efl: en (a puiffance faiTe une
don:arion pour <!aufe de mort, en laque! le i 1 n'e'l: pas jufl:e qu'Ji ne puiffe
pas ~tre donataire ou Cubfl:itué , [don
la rem rque de MonGeur de Saint
�~Sr
"So
lean ; Rccif r7. n.
16.
mai, la raifoll
[ur laquelle Me. C~ades Dumoul'
f d [
.,
In
on c: a «rHl.q ~e !Contre le CooCeil
de OC4'e., dt lO)ufl:e & c:ontrairc à la
dlCpofittoo dll Droit & à la Maxim: de Provenlle.
CH 11 foûcÎcot q11e «éc Am!\ eR
fondé
{1:ir cette raifao, que le Maria·
,
.
~e emanclpe, & que (e Tefl:aHor
étant marié du (8ofcntemeot de fon
/
./
.
pere etait emanclpe , & que par qonleque.lt il avait pû tdl.er ; & rependant il dt «onLlant , Celoo nos Maxi·
mes & {don le Droit, & \rontre ,elles des Provinccs \loûtumiercl re·
marquées pu Montieur Louct & Mc.
Brodea en la lett re M. num. 18. que
le Mariage n' ém:lnC!:i pe pas, (e tiu' on
1. toûlours coo(hmmen t obfené cn
P (e'leo«e , par la raifon de la Loy
fi uxorem tUAm 5· C. A' con dit. i7J(trI.
de
/
de l:I.loy fili~ t. C. de Colilt. " cn cffe~
lei anCiens &: nout'eatlI: Arrefl:s ont
perpetuellement ("Csé IC5 Tcllamans
faics pu les enf"ns &: filles , quoy
que mariez, &: o'ont I!:oofirmé qu~
)es donuions à ,a'J(c Je mOH raites
GU conCeotcmenc de leur pue, aHC
(ctte C1f4'Otlltan«e • qu'elles ont hé
roËlOe nCsées lors qu'elle, éroient prcjudHtlables aux eofans de eeluy qui
faifuit la donation à caufe de roorc;
doot il y a diHrs Arrdls ; &: il Cufl1c
d'allcguer (cluy qui fut rClildu le lof·
Oétobrc 16al. entre Iofcph Vail~all
& DamoiCelle Magdelaiue Vaileau fa.
[cellr J par lequel Arrett la Cour nlfa.
le Tdhmell.t de la mere qui avoit
inftitoé ladite DamoiCelle de Va.ilcau
fa fille, ~uoyqb'c\lc ffit mariée dépuis
pins de yingt. cinq aos J qu' clle f d t ha..
bitlAte c. ,ctte Ville d'Aix J & fo
Ppp
�~
<4-h
pere mt originaire & habitant i Am.
brun en D:wphiné '; & ,h A rrell cil
fondé (ur la M:axi~c perpetuellement
ob(cnée en Itette Proyinre) que le
Mariage n'éman,ipe pas) dont il y a
une infinité d';lLltrcs prejugez anlticol
~ modernes.
Et pOUf faire voir l'erreur de Mc,
Charles Dumoulio à l'égard de G:ét
artidc,& qu'il s'cft injuA:cmenr foad é
fur cette propofition erronée qu'en
Provcnlle le Mariage émancipe, il
ell neG:e{faire d'en rapporter les termes • quidquiJ Decius bic di,,,t rem
;udicatum il, P"rlamtnta Pro"Pincilt qui"
!:cundù/IJ ",[iun qui ibi & (en ub' fJ'"
mll .. luil ~lius qui confenf" patris uxorem
~uc~t
babet (,mi/i"711 anftu,. fo i
lf1f' ", p.ttr!"mi/i"s, (!JI lil pottflliberè
'~[lari.f'I' filio [uo pupillar;ter fobflillim.
Cda dçQlontrc ,me prcmim pro~
lf
(9
•
:"'SJ
poficion, gue Mc, Charles Dumoulin
[Ourne: routes cho[es à fon fem. &:
aux preventions dont il cft corËcé 1
rar on n'a jamais douté co Proven(e,
[clon le Droit. CJuc le: Mariage
o'émancripoit pas , qu'il faloit à
l'égard de:s cnfans mâle! ODe habi~
cation [eparée de lenrs peres de dix
ans pour être prefllmcz tadtemcnt
émancipez; & qu':ll'égard des filles
mariées t!jui fuivent nere{fairemenr
le domllt il e de leurs maris, (ette ha·
bitation feparée ne [C1ffi[oit pas pour
les émanc:iper tacitement.
Cet exemple cft étraDgcr ~ oeStre
dc{fein l mais ronc:ernant l'Hcredité des Fiefs Mc. Charles Dumoulln
dans etC Con[eil j'O, a pareillement
fait une errear en Faiét goi n' cft pH
euufable,cn COntenant quece livre
Je lI(ibUI Feudmu" éC(jit ob(crvé Cg
Provenc:c: .~
Ppp 3
�~S-f.
Il ell: vr:y que l'erreur Oc F3' ~
prudlml//Îmos I]"ofqlle fallit , (omme
rJît la Loy : malS fflr la difficulté
dont s'agit Mc, Charles DUIDoubn
n'cf!: pas cuu[ablc: , [oit par€e qU'li
pouvoir ~tre detrompé {ur les pic.
(C S 'lu'il dClrlare d'uoir YCtJës, ac
for lefquellcs il a C!onfulté • fait
par c qu'il ét ait informé du (ontrai·
re , fait par«c qu'cn toute manicr c
il nc devait ia mais avanG:er Imf {cmblablc propofition fans quelque prcu~
:ve ou {ans quelque raifon.
11 a {o~tenu dans ([ct éndrGit
qae la Loy des Lombards ctoit obfenée cn Piedmont &. cn Proven·
ce , que pour ([Ct effet les Fiefs 1
étoient tous mafculins , qlle les filles
cn étoieru exclw(es • &. qu'on (J'
dev oit pa, avoir égard au Tefia~
nlcns.
~g$
Ce qu'il a dit du Piedm,oDt n'dt
pu de notre d~{fei? i malS neant·
mOTOS il dt defrult pa r Matha:1l1
{u r Guipape • 'lucf!:. 123. &. par Mr.'
le Prdi dco t Faber , mi~ux inftrui~
quc luy des Maximes du PIedmont ~
!tomme ecant Prclidcnc au Senat de:
Chambery, dans fa def. 23, C.
tl.dttitill libertaU tollmd.. • t:c:s AIS"
che urs ayaot conftamment foûtenll
que les Fiefs de Piedmont &. de Sa~
voye étaient hereditairc:a &. en com~
mm.:e : mais :l l'égard de: la Pro~
l'Cm:e fa beyüe cft: bien plus cao,,:
clidcrablc: • ur il dic au nomb. 2.f.'
du Confeil 50. notiflitJJu11I eH epfdt11J
llfu.l Filldorum in reb"s FtHdalibHI i",
IlId,m PrOlJ;,uia "bfcrlJari.
Et il fait cette obCcrvation (ljr
des LcttrC'$ PateDtes qu'il dit d'avoir
.ycnè,
. . . au commcnaemcnt de: ce COll.
al
~
•
�487
<4- 86
feil de Louys & 1canne: Roy de Hiero[al ern , Comte de PrOVCil€e &
du Piedmont, de l'an 137 G• de la
Terre de: Dcmonts donnée: à Frana:hifquin de Bouliers j & il a Itrû que
cette donation était de la Terre de
Monts en ProveOlte , & toute-fois
elle dl: Qe la Terre de Demonrs ~a
Piedmont, poffedée encore prcfen~
cement par la dcfltendance de cc Fran~
cthi!quin de Bouliers , qui appartenoit aux Comtes de Prcneace & da
Piedmont, comme rcmarqQe BOl!lche
dans fon Hi(loire , Liy. 9. fcél:. 3.
§. J. en ces termes, LI Roy Robert
J"JCqutl ..préJ "l'air pourt1û aux IS/fairu
de Pro"Venct , &' aprés a"Vo;r pris congé
Pape Cl6ment V. à A11,ignon , CP' par
IUJ "prés al'oir été fait GoUl'muur
dt la Roman;e, (po Vicaire General J,
tout" Eflat de l' Eg life , partit d, 7'r~i
au
tlmce "a(fa les Alpes, ",rri'Pa "'u rie.d.
mont, où il refeut les Hommages C>' le
Serment de fidelité des ViL/u de Conis ,
de 'Bufque , de Sal>illan, de: Mon ts, de
Po(fim ,de Chtrafc, d'Alhe ,de Mondc"pJ
:7 autre! de (e Paï/ - là, que Cbarlel
{on , pere peu "upllrlll'a"t fo mort luy
_"Poit donnh.
Car à l'égard de la Terre de Monts
cn Prove:na:e: elle fut donnée i la Mai·
fon de Villel1e:u"e par Marie de: Blois
Re yne de Hierufalem & de Siccile ,
Du'CbcfTc: d'Anjou, Comte{{e: de ProYe:oce, en qualité de Tutrice deLoüis
fe:(ond fon fils, le: "l.luillet de l'année
1387. Hecc les Te:rres de Tourret!: &:
de: la Napoule que la Maifon de VilleO'e:u"e polfcde encore: à prefe: Dt j de
maniere: que Mc. Charles Dl!ImotlliJ'J
en l'année: lS $9. ne pouvoit pas COD{ult~r
dhment 4ç UB J ~c~
.... . fur- le
-
r
r
�~
.
deCc::end 05 de la MaiCon de Bonlier,
pour l;l JCI re de l rt e l r
n.
e, r Il c: d epl'I \ J ,87' f ~ la, I~I.
{on le
dltllC
C: m:1I
1 ~
1 t\$ dOl, te Jur la l'cP e j D.
1110(1(1 n PI<dmf'lnt, on c a r II~hJlquln de th UIICI), & la quel c (
cn~ore dans (a dcl(endan l' ; . pour
uoe preuve de qcrte vcrité n lr n[(rua au bu de Ci:e Con (cd 1 Lentes
Patent s de la Reync Marie , de la
donation d( (eete Terre de MonlS
cn PrOHO(C a la Mai{o" de Vlilef)C'U l'e.
Mais on oppo(na que tIIuoy que
Me. Charles Dumoulio (e (oit equi.
Yog é lur la Terre de Decr.onts :n
Pied
nt J il e p urrant Ha y qu Il
a {oûlenu ql1e te Li He des Fiefs eroir
ob{erl'e co Pr YenQ:l' , & quc ('dt
II11C aLlthoritc '1U1 d lt faire preJudice
tOit
.,
c: ~ l'! Imdité cs FI fI.
Cepcnd;lnt pUIi q e ct AutbcUJ
,'é u"o 1ue Iur 1 p tces qD Il de.
clue cl HOir YC C J n'ctl·tI pu CCr.
UIO qu'.! (c Iro mpe fur ce qu't! or
'laid & qu'il nc 1 m pu • ou du
mOIns qU' II ùll trompc l'olontalrcmeot J pour flAtter dur qUI le
(on(u ltolt , parce qll'~prcs 10 [ en
ccc endroit on peut rduter U mou.
110 pu Domoubn m me , p
1
qu Il
a dit le cWlcr~ire, • foutenu q c
les Flcfs étoient patrlllloniaux cn
PrOHnltC , d~ol fcs CO'llll IH21rn
fur I~ Coutum~1 de
TIt.
~rtS
1
de
l,
Icf, n. 10+.
La plemlcre edltion de fcs Com~
menraires (ur les C ûtumcs de 1' .. ris 1 a été f ite m H3S. &: il
im.
primer la (eeondn:dlllon long-temps
"pr S \'lno Ci J }p, ar au titre l, des
nt
Q~q
�~
fliefs • ~.
..cP-
T.
G/,!I:
in ---,(yb. le 5ei.
<4JI
!!n ur f(OJ~1 • n. 62, Il rdure cr qlle
C'dl
Tlra'1 cl •• 01 é rit {ur la toy
Il'' lU'''' , C, U "l1oc dOI'!.lr. co l'an( cc
_Hft.. D'cu .. ienc que la (ccollde édi.
IllCllt'4lfn
tion d(~ Commcnr:ll ~~ {ur la C turne dc l'aris a Clé flire apt~. l'an·
Iléc 1 ç f~, & fC Con CCII 10, dl ae
l'année tH"
Si la dernlere cdition de~ Commen:
Uirci lur \tS C Orumes de Pari. en
,0{\crÎ(tJrc à ce Conrell 5CJ il s'cf't re·
tn~
de (Xe qu'"
:1
die con ernant Ic$
!fieh en PI "enre! ~llC Ci (e C('\n(cll
c~ :Inferieur. d dl Curprenant que Dumonlin ne Cc (,,'r pas rf{fouvenu d'une
o?i~io" q4'il ayoir Ci trol1(hmmc~~
{oOren ë en f~ prcmiere éditloQ dei
Co!).mcntairci [ur les CoÛtumc. de
Paris en 0'33, & cn fa (e<toade tdi·
tioll imprimce l~tlg' tcmp' apré$
1 Dné
1552.,
\.l'Il
qu'Il
cc qu'il dit en {CI CO
(ur les \;. U 1
de l'ail
t,
~'.lIelcr.
Il(
dit CD 1 n CVII! il
.lu
/1
fU ~ •
JO C 1
mè.ne DomoulJn en (un pre ,ICr !J1l{-11 alloalttlque dù !I1011 Qt anc!a
l'illnce: 1'9'. (1. :17, reCouI
pro
\lt'.
'lu'lllirs qu'un Do t ur a Ct:
Ootratrc:
" .dans cs opinion.
... 1 Il 1~ut
l
PHot [Ul Vrc ce qu'Il a du d.n, (cs
T .1Ctcz que dan. {C~
l'cil. ()
~~n peut
fi tkm_nt (urp;l$.
tOIr par les Pi tICS) (Olt pu dtl pIC.
y-onons q'l'oll peut luir en leur
p
'i
cm
flVe~r • ..,. ,/11 InlliJ tt",p~., Gl4rJ,l~1#
p~n-, Pj"CI fj~,d~m cQIl["/ndo ;" (~'» ••
1f IJ (br"t /lm [.orum ""~4", iJl4m I;~
mO"lIfJ GUIrJPb/4 P4p.e. lion IIUJI fort
"pproblludo ) qu~m pro ""'pn't &' 0"".
font UTf1JJII • Jt·fui fTJti, "IHr '.altllll
'1n.'1..1 "prQ l'II
/fi
l,al/,is • ub,
'. q ~ ~
fi."
�"ffd;,. Pr/Y.:f,
,
•
l ']",.111111',
lour rcfu cr en rc mie
Dilo
moultn pu Ou 0 lin 01 l1e ,Il 1 t t
d'obe r'lef que d ns fon
il c ,nlulre: p -ur Loup
nled Sl
u'o 1 os
Dl de Lnngu ville, & dit que 1
lubnitu 1 n pp sée aux T n mens
delc n dt' Clulol! ~laric dcVcaulx,
Pri cc d'Oran c:, dl: ouverte cn fa
pcrfoOf'C par le d.:ccz de Phlilbelt
de ,h 10 (ns cn f.lns , quo y que
par le decez dudit Philibert la Prio:
cipaut' d'Orange ait pa(!c a la Malo
[on de, al.lu par le moyen de Rene
fils du C mtc d Neuffau, & de
CI~udctte-Maric de Chalon fille de
Ica .
Ce:pe:nd.nt;1 cv ie rcje:tter ec
T cflamcot , (clon la Maxime établie
par cet Aurhcur au Coo(e!l preee•
• ent , & dcclarcr qu'on .devoit fue:
eJer :l la rin Ipluré d'Orall t
'c1on la Loy des fief. , parte ~a'
la Prin ip~ulc d'Orange croit mo ~
yatHe d. Comte Je ProHnCC'.
Dupuy au taire des Droira d
Ro y, fo 1. ~! • Chopin da Domaloe , Liv. I. fit. ,. n. 1+. & llf.3.
Tif. 0-. nomb. , . Du Th li LI', 1.
"i. .."". 1 S6t, I~/. 1 p. 6c tous no.
U lil:oriens en coo' iellll enr •
De ius dans (on Conlerl JO • tumine delll 'Icflions lU (ulet ~ Il
Buonnie de Grimaud tn cClte Proy in«e. La rrcmicrc, r. 1er fille Cont
.ppelléc. à Il fumffiol1 de cc Fief,
cc qui n'eO: pH difplmble , p Tee
que la donation cfl: f~ire 1 r,JI lU
fllCu(!mul/! ,.triufrJlIt [(XIII. l~ Ceconde Qudl ion qu'd examine d~ de
(9'
{,;:noir ft Gafp1rd de Corre fils de
lcall • auquel la ~aronQic de Cri~
�Il,reu d'CC • en 'pn
f,ut • IJenarlLll, II.; c,)nl OCL<\h 1.1 S
",ao d
" Cfl:
l'fOU
·H,.
ct.t.ans) lm JckcllI.la l 'ulle fillo
POUYOlt rCtoquer ~ Ite ah.". ion,
{c1oo la Loy dc~ hd:
l)", con.
cd ud qU'lIu y , mais l) u IUOU 1in d~n,
tes l QUO t'lIclud lie Il Il , Ô<. que
pa- COI1[cQUCO( le~ r ~(
onl ~lJc.
tl~bles co l'l<n cllce • -S.Jrllll~ J,II,
rU Grt n ,~d (.1' m Yro'-vlntis , Jed
",,.[11 (01 [uher"'Je C~7Jtr, bDC ,o"pllum
.,1,'/ • (o.tr,. 'Iuad !14 1"J.tum (11/1 • (J'
rf/II bJb,ra c..../ tlI
/, n"rrore III ,Iut
J
l" b~,
\tI'JJ,
u ptr ArH(!utn ; a.l1tr'
(1.,'10" {t'pp!tc,nnt. (7
fofott q"i d,clM.n J*nc
Jl~ ."IFrc .. ,'1 1.6, l"nu,Jt~1
q"~./
,,,o,,s pro-
.. drMlfibllrJ
Illf.
lI.hli lcs plopofillUIIS d'C l leur ne
peu.,cnt pas concerner eectc ur(tl.o li celtc GoHOllelC avait pû CirC
ahenéc; ur puis qlol' 00. a Qit lt, ri~
Hf
Il'' piIl nHo cr
dc pro pu (cr (Cl Je t Ctl H~nt l'A
, •• cl
r.
re • ,x C (crre ( rte Dumo u11 •
cor d C \le leI F,efl peUfCnt cere
'
1Je
nez en PrOHnee
cil de Dccc.
On
Ourre qu'cn cc C'In(cil 211 n
Dccc
C,u,icnr que le FiefSInt
r ' pa ,
,
tr'FU )nl~IIX
en France , )Ile' C
Il l l l l "
Il
prenu
.l PrOtente' c q'J' 0
'
"
J'll')Ul Inn n: crenfure pal co Dllle il fait l~
rc -,
O',illcof(
I~ mlnicre d ~r Du'
,
l a ('ûlcnu (tir ICI C"utUIllCI
mo lin
'
d~
Pol
q"e le1 FICfl (nt trim.
nlrls en ProfCnce, dt birQ
r 'lr~ de ccllc dont JI 'ticilt dan,
'0, Con (eJi fC\ 'l'le l'Vr~~
dr Fief
a IIC\I en ce Ply! ,
l ~ re la
IS
r
d,a:·
r
,'cn
Loy des LombJTd, • ca' il ( ûtÏ(ut
,erre deraiere propoGtion fUIS au
lhorité • Cl s pre,."
J
(ans raif.o
�~9
",'
le il fe (on nte de dire tl'il c
certain que l' fa e dc, ri fs
le
~o ro"ence, parore que CCli C 10e (tlOO etoit f.n-orablc: a (cluy qui le
confultoÎt i & pour condurre qu II
Il'.toit pas obligé d'e~cculcr un cf.
rameat de la F~I]'I\ Ile , p.ltce qu'cil
manere de Fiefs lC$ T cl amc:ns foot
Buh de plcln droit , fdon la Lor
des Lombards.
Mais lors qu'il a f \lecou fur ICI
Coûturues de Pari, Ile lef Fltb
ftoient patrimoni~ux en Proycncc.
il s'cft cxpliqu' d'une ;lutre anie,
re; ill a dit HCC 1';Ulhorit de Ber·
trandul. q l'il appelle ca u autre
end roit le hJcllc & le HrI!able CooCult ne ; il l'a dit api' S Hoir prou.
'lé
que les Flcfs font pltrimoniauI
claos toute la Fr2ncc , qu il en étol
e mc: e clam le Diuphiné) le Lom·
le
fc Vcnlilli n , dlus b ~lV eN'
1
1
Y , 1.
P ~s,
Id C
,)\J,~ t
•
Je Iranlt!c
qu 1prn Un! d tIernpl 1 11 ne pou.
Olt que COll lune en hvcur dc 11
Provence
Domoulin a bit e ('on (cd cri
If r~. da.ns un remp\ que Il p, cventc
ctOlC unie a la Couron!le dt puis lep.
untc-neuf
anoees ) ,cild ,'\ dICu-r .J
.
p\11~ 148&: & (O US le l 'boc de 001
ROIS Ji n a I~mm etc doult que les
F,efs ne fut1cnt heredltwcl & att,lmon,la ux , les In-clIHUf'S du fletS d IIne infioltc d'altenJlloOl les
droits de lods e Igez par les R'c~e
veurs • les droirs de prrlHico cdc~
cn fouroi(fcnr une preuye illfa!\ \ble • de mêm e que les di (pohooos
,db lDcntalres & {ubfritutlons {ur
~ourc (orre de Fiefs.
D:Oll ,icnt que Dumoulin nc pou:
\\n
�'1 ~9
4;;S
pa, dire cn
S19 'lue "'ufus Tea.
doru"l !,rv"rllr III l rJ');/lJlI4 • & que le,
Tc!tarucns en mallCfe de 1 Ici cr ICllt
null de plcin droit; JI dl blcn plus
Jullc de le rapp rter à lC qu'a dl[ Mr.
de
laplers C.on{edlcr cn la Cour
de!~. mptcs, Aydo & hnantel en
P/OlenCC, nourry dans les Archlfs.
qui attcae que
la C {hume InVIOlable de Proven e qLe les Fiefs
{ont heredjraircs, LHluclle Coûtume
a {cr y y de fondement a un Arrcl~
de 15 58 'lu ' JI allegue,
SI j e. CharlC's Dumnulin l'ûr {yeu
que f-nderie Empereur &. Roy d'l\r·
les, & n eettc derniere qual][ ' ou·
vel;lio de Provence, avoit (!oofirmé
judlciliremcnt le Tdlament d'Hu·
gue de Lhux ,& 'il cÜt ve\:l tou·
HS les autrc s di{p !irions [(!la meDt.ures d nt on a fait mention dans
yoit
1
,'ca
autre Chapitrc • il n'Juroit Il ,
dlc doln! e l.<>o( cil sO. 'lU' 10 1 f.
tam os ()O! nul Je plcln droit ~11
Pr vence • PH<C ~ue l' l.gc d s
1cf y cil ouici fe,
S'JI eÛt (~ Il '11' lel Fief érniellC
alienlb le .1,, '00 cn p,yolt ICllodl.~
que pH Statur 11 c'l dit que le droit
de R. ~trall fcod~1 po IVOlr être cde.
il cil { ns doure qu'il 0 urolt pas
cu cette ~ompblr.n e pour (on Cun·
fulunt de (oût'nlr q'IC l'Vri'Jc d,
Fiefs a lieu cn Provence.
Enfin on a enco re proufé l'He.
Tcdll é des Fiefs de PrOHnce (ur les
Maxillle~ mèm:s que DumJuiln avance daos c>c Con (el! 50.
Car dans (te CQ./l(eil 5' n. 9, il
clit que les FIefs étolent perpetuels
(n Fraoc:e avant les LOlllblrds , cc
qui dClllontre Illmcluc de CCUI de
Rr r 1.
Un
�10
PrOTenCe : & que cre n'cn pu Hu.
gu~s
apct qUI les a rendus perpe
lUcls • comme on a f.lt cn la p~gc
49,
DOIns cc m~mc Conreil Dumoulin rOllri~nt que (clon la Lf' y de
Lamb;uds Il ne faut pas aVGIr egard
:lUX Tcfhm~ns j & par cecre radoQ
on a fait Toir en la page nI> que
les Loix des Lombard s n ont lamai
été Cui"ics en Provenlre.
Il dit dans crc même ean(eil gu un
Jurif,onfultc doit {~lVoir l'1-lifloHe I
d'où vient que s'il Ignoroie celle de
ProHUC!C il ne pouvait pas confuller
à propos (ur l'her~dité do FIefs dud ir
P ays,& il ignorait qu~ le~ ComIcs de
ProYence f~odatair~s d~s ROIS d' AIles oat to~jours pofTede leurs C orntez heredaairemenr , C!amme Ion 1
pc:ooQntré • & cll[pa" même des pc-
SO I
(lU tiers il i nor olt Il confirma.
tlon d ' un Tdbrn ent, fme pH FrtdeI i, , C! lncerlunt cn d 1 p'lnClplu\:
Flets dc ProfCnce, 40mme 1'011 a
fJIt en la pJ~~ 117. 111~norolt même
la Gco ~ r~p[lIc , 'l 'II cil une pHlle
importantc de l'Il (lolre • pICo1nt
lc LIeu de O~D1o n rs cn Plcdrn nt
pour le Lieu de Monrs ~n rrofente. Il ignorait que penda nt I~ Refnc de nos Comres ~ «cluy de nos
Rois on d lrp.:l(olt dei Fnfs ~ pu
TcllalLlene & ~ntre·Ylfl .
D.lnl cc m' me co"rctl n. 8, il die
quc les FIC fs ne Cont pH reg1cz I I/ri
cof1:mUT1I ROnJ.sn6 , & !outrfoi! 00 a
hIC t'nir dlns tout le Clup. XL
plgC 246. qu'on n'a fuivi en Il /o'tocc
que la Loy R.Gauioe , & prin iPllemenr pour le rega rd des Fi fi 1 p~:
gc
269.
�rOl
Ce qu'il a dit dans ce: Con (cil
que: les flets ~hen l. reVlmnent au
pro6e de ce'.l!: de 11 ramIlle, [cl n
les LOIX de LombHd,. crcl1 r. ellnt
appuyé fur aucrun xemple en crWe
ProvInce, & 1 V flll,c Y ct nt contraire , dem 11(1 e qu'o n n'a larnm
fui VI les LoIX des Lombuds , corn·
me l'on a fait voir en la pa ge 1}0.
113·
Il ai oiit e dans ce: m 'me ConCe il
qo'en m ;Hiele de Fiefs Il faut Cuivre
la c:oûcume de chaq e Famillc ,pourveu qu'clic foit cn d roit de faire
des Loix: , & fur te principe on l
démootr é cn la pa ge 3~ 3· qlle ln
Fiefs font inhilliblement hereditaiJ'es en Provenc ~.
11 foûrient dans Ite C onCe il que
les Fran çois qui ont rcgné qudq~e
temps cn Si~llc a, oient iotrod<llc
&
0;
leurs Maimes pllli ulims des Fief,
dans cc PJys , dlftcrenr" de dltl
de> L omb~rdl i /!( de ae prill(lpe on
a dcmonll en b page pl-+ gue lJ'Iand
même les h c!' n'JUIUlcnt pas CIC
her cd\C.iro loui le K.cgDe de~ om(CS de Il uven e , ds le !clolent de.
venus depUIS l'unIOn l 1. Couronne, pUll u ds funt de , rre qu~llIe
dans t oute la rr nec.
Il {oû rien t dlns cc m'me Conrcil
que Ce lon b. Loy des Lombllds le
Fief ne peut plS ·ttc allen i. D1 le
cron(enre mcnr des parens, & par cette
raifon on a dcm ncr ' cn la pag. 43-+,
& (uiv anrc., que cc Livre de V(tUU I
Feudorum n'. Il' ais cr ub(crYc en
Provence.
filin Dumoulin D';I ricn dit dlns
tout Con{ctl 50 . qUI ne fel YC a procurer l'l-lcl eUlle des rlcfs de Pro:
�ot
504
filet, fi \'on
Cl.
eple 1 '~lllli .oqu
de la Tore de ~l OIS, 6. cc qU ' II
f"ûncnr pour fa. 01 der
lu y qUI I~
Itonluholr, que nous (UIVlnns en cc
Pay~ la
oy des L mbuds "
{a m railon &
rHI S
malS
aUlhorllc , <!c
fculemcnr rar c qu't1 Iuy a plû do
le dire de la (orle, ex al"mr
If.
bir u Iflqlle I,b,dmt , comme du 13~lo,
ru,
'HUS.
Donlrion de la Twc de Monr, en
PrOHncc pu Il Reyne MUle, &
aurreS Terres y menti onne" , cn
fueur de la 1 I(on de VllleocufC,
de l'annee Il87.
AI;", 7)tllr,.tiJ ,II,,:
r"{4'"n (JI' SICI I.e DuC,Wu "r,;!i" Du 1([. ;lnaegr4"t114{.OTlI'I.t um ProCtrnorJNui.t:
'Pmet. &' Forc.lquer~
Pt4montiJ RO"C1~t~ Co rn/-
lilT- B-4Jul. T,Itr/x
Donation
cr
adJ1lI~I#r~t"x ,
iU.,(lrtlfim; C~"lJilllt /litt; Llldo)/CI, cllaerh
1'"tiJ ) R'~Il~rum Retll Duc~tuulll Dufil t:7' CQ"'llatu~rn CD!Il1lÙ pr.ed,élorill
SCs
�ros
lin;."rfis &' fillf.uliJ prr{ens f'r;I"[,il,gl/llll nfptE1u, is I.. m pr!JerltlbuJ lJU","
lutuTls, t'II/J [upplt'a f lci7llItu Tloflrorum
fiJe/mm bemgrJu/li ail Ilium imf'matllltlJ
(7
eXAt,dtt;dnlJ J"nu,,'11 aprrtmHJ, fa/Mil
no(lr~ M~le#atiJ ,,,·tol/mus , (7 'f[mm
fidem ergà vos jer "pr v trll 1 e.\ Clf I11U ,/.~t
ad b"mzlil fupplicattov/J tn flav ttam nI'''ftr Maje(latf "ofl ~ / .. (7". pro p4Tt1
,.,tr;
NovdiJ eut/lrl,m de hll,J7Io"P1l Crv,
domml de Turrttù J, dlao Cllfmr"tlll'TD'
"'tn{/~ Ji le/ti no/ln dr/téli CtJpl/ula m{rd-
[cT/pia nup" per gentes
lIo{lrar
a tlOfiT'
e;>;cellentta d(putata 119 redlla/one (J'
lIularationr ftla ad fiJem & obr dterlflam
ctd/m Rtgil natÎ no{l,,, P'o"J)mCl~ Comrrù
Il'que no/lr4m eidem nol/Il (O/JcordMa,
(;/' no""purre)f/J nomlVe .7I4ale(lati ob/il/a,
omnia rHJ/wr (a & (mgu/a tn tt/dtm
Capl/ubs Jupplicata , pet/la (71011/(///4
1"
lTQ/4/
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ad '7,Itrhum
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Cil,
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rilu/is ;p(ll dia, Nobrl; G,,;/'dm' fr.
",UU t., ""u .. 1"[/ ,II/ur" ((l'(',d,, ut na" . f.r'p ."da (.5" , ".(//" olfu ./1.
r'r'TJ"r",,,,,
per P'~ (ns n Jlfllf"
rit
urtJ IJoR,.I fitm", ct .,,,'6'rll:1(( '1'"
f~/lgrt11t1r grolOOSt (or.(t.IrITl~1 dl/mus,
~O'IA"'(" '. c.... /dtr"ltlcr Inilll~fmtlf , .r
tlL.1 ,,/l'IUt//1I1r , t7' pluJl6rh/ fr dj!rt.limIU , & prttno juPplt(/t p'r,/tfl"/J noli.
Jts 'lIH'enus d;~.tt"r Rf 1 MJi(~JJ.
& f"ce !fntlbus fil (O',ce /"1 ml'.m
ImpufUm alqul mlxlum (J' o",,,imoda,,
/u,rf:it Fl/O/llrtl III CAfiT/S dl TUrfll/J ,
,Je MMtib/1! , dt 7{!1r,l~ (5" 'ErtbJpmn, (j" Tari 0'0",1 [r.il {ura /'0ml1Jibus tl,/1 1'''s "4~" m d,ail (4ft.",
1"[// ill/at fi ',;!/' (j'Weil/II 'p[.J C
..firll {r,,,,
fint i" fol/JuTl!. Irel11 jupplt(4/
pr~M1t1J
Nobi li.!, (J' r;trl1 fop~ rOIlI1'g.', q... d J·o,mnts (ui dt Il.tur a,l in~anIt4'" pMIrS fil
CUNIt ln Ruu,
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fob1 1f1 fol "'Ullpl'dtrr ",~rlt"",.(.r ,(. "4.
t, D/Ir dl!,"'!u' el ~ fr.. r (lord'"J frm,
ut ';ftr" C1t.JUOfJUm, fll!,"O,.,tlo""", ,[ev
• 11.t qu.tcumque fi, fll (I1e f,nt ,,, C"' ft
""mlMII) ail' CI'rJlI, dlrrg ntur 'B_,,,I/1,
rutl t~rum LD(~""nt"' ''J rp(iUJ D.,m.
Ifl e:uquend.c_ Il rrn fo rfl ,r t rr,d él.t
~bdlJ , quod d, tn tOfITn~,' al lqu III
[ub,/tum fimm prg"orarl mandato Rrgr;
Curl" , (,"" pro pl!,"ore al',uod mobl/r
"f.Jt/ pIT Je m''IIetU ,e(lptllm /uer;f 1ua •
tenùr a'gne/ur ) ut tait p'gnuI fiu pigno'
ra in locC) in qua pit,n'rM'o fieri Cln·
tigerit incalJ((lIttlr , &
ill q/untu",
ruelldalltur pro,., (u~,tt rat;~n;I IIU'
d,a, [ICO exo-"b""lc. r , 'lu"" 'VolumuI,
6 ~'~IS I>'"t[cblflts " allJI OffiC/II,/tb/lJ,
tla
t';m m11"ibul quÀ",
",,,,,,t,,, , Ir T,.
(.(rrJml; ' u. c- {lJt/rI,.r 1, Ij 0 fMb,t(l,.' per 11(101 (OIllIl~11I1 f TI"8ft,.
Forr"I'7 urrtj cOll f.rrullJ ,.J 9"01 fl fI.
td CS' fO t t/ Ife pet rlf p'~fewlrlut r1'
C!r
(U(U'ff di~ rr(lt pr.tltp/l",4/,
cs- ."d~.
fJulufmo l, ( .pttw/., ..
(illgll/.$ luri! [upplrw 1 ) pIt; •
mUJ , qu lrentll
~r;lIjf" Cl'
la. & (onft/d'
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aJf.s ex e'lu ; (tnt,r , 6'
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6/{r r lll.rt (u
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tll, &- exequ/, leMrl. , Cl• 0 '.r.
JU'P r; ,~
Ilngue.l mJn JillIt , Ô' (u", '!Jellu Î",
Ir"nfr.reffibtlrtt r 1Hi' llt , nre m 1011trarlum rue"" e , ,." el (Jet ,e p,tfu",.1-tl! , f 'u 'Veni" '1! 1fi,,; ~b " ~t ~,r
tri! in(eriorrbuJ qll.mod.lrbtt ptrmlll,-
tl! , qUJ l1 trwl ," , /' r11 1 g"/ /Am nop'6m,
6-
;eg'a m curam /II quorum Itf{'IfI~nt'lf••
r.cjëntt IIo(lro p""lIlglo '"J~n~'1I n.{Ir/lm ;mperJdwli (mmus ~rponi P-;/·
/111'" [.h~ ) tam fi /fi (>l:lms a/,l' furt
�510
Ir 'tio ~
& in cmm uI 1t401iba
.sJi,,, :
Dar/lm Pertup'" fer rvtrum /1. ob,/ou &
F!'t['um 'R...s,mundlll7' 'Lt""., "um ri,,·
m,"(' .Yltllfe/n, Lr.y'1II11 Doc7~rem 1 /lJ4~""
C',,'.e 'R.,tg'" Ma~,Hr/Jm RattOrl4/l/n 1
,M/orum 6- feu/Ji/arum aPftLlatronulII
Prt"P/1JC'<C ludtctm 1 LOCIITl/tmel.tfTl/ Pra·
tonotar,! , Re~fli 'il/(/II: (o'J(iI,arr'm 1
6- no//rum &' rtg'um ac (i,I,lem drill.
tlITn , .snn, Domtnl m,llt(imo trtcrnfl.
(imo ,eU4f.,(ilm ftptlmo , die drctm4
fopt,miS Tl/tlJ(is fll /l! , atamt l/ld,qlorllJ,
Rtgnorum "Vero dlElI FI/If nofll ReSII,
.nno t ertio fer RrgllJam Anton. /luJ.
,
JlI
CIl A P. X: v.
Refllxions fù, le COf/lei! lOS. dt Dm.
, A Baronie de G Imaud di
l'"I-''~'': donnec .\ 1cao de Co('{e ,
lequel 1 !Ife deUI ru IC$.
GJ(pard , R Ile 1 6c UOe
fille. GJfparJ !uccede a Il BHonic,
& la ycnJlt 1 6c aplc! 1\ decede fJns
cn flns , de mèrnc que René 1 gui 10[.
dClll un pe lie fils de la fille aînée
.ie lean de CoITe: (fe pctic fils d'uno
fille de ([cluy à gui l'Infoodatiod
avoit ccc: flice 1 COII[ulle Dccius
pour {'iavoir s'lI pourrolt rcprtn
�,.u.
1
rim2ud j & Dccc
u: mIne deux quclllons en 4C on{~Il : La premlere , fi e pc til-fils
i(fll d'une fi le POU-Olt Cucccder a l~
Buooie: de Grimaud, & 11 (.lûtICnt
qu'Ii n'y a nulle di ffi culté, pl rce
<Jue l'Infeodation étoit faite b.mdj.
bill (S' [ucre/Jàrtblls utr;lI[que frXUJ,
Il co cX2ooioe une autre, qui c~
de ('rHoir Ci \te: p~tit · fi l , p~ut f~lre
Hy0etUer \tette alienation , & il {,ÎJ.
tient qu'il avoit droit de le hm ,
& de cctte (orte ( (clon (oo opi,
Ilion) les Fiefs (oot ioaltcmblel ,
& on peut les re prendre ;ure Ftuai,
Mais premierement, (elon l'opio
Jlion de Oeltr, Ite droit n'appartiendrait pas au R.oy , mail au plus proche de la Famille, & ~o effet le Ro y
Ile s'oo étoit pas plaint lors de l'OlliellitioQ; & Dc~e (oo(u 1te cn faycur
d 'un d~{,endant d'une fille de Cofl(.
au,! ucl Il B~ronle de GrlŒuud H it
cre Infeode e , & (cltn cc pnollpc
unt q,,'1i y a des per[onnes de Il
même F.unille, [Olt du ro te des mSles, (Olt des fillcs , le Roy n'y peur
rien pretcndr~ , & pUIS ~II on a f~lt
VOlr 'lue les fi!les , de m~lD' que
les ml l~s , [uuedent en ProfcoH,
cecce propoun on e~ gencralement
veritable,
Et D clte dl (On dam né pu Damoulin dans (cs Nottel {ur te Con(cil, Ol! il dt dlt deut (ho(el blm
remar qulbles j \01 premlCrr, que bna~oup de [un(e nn(ulm de cc fic le
:uoicnt t!on(olte t!onrre (on (cntlm nt , mU/fi cMfuluerunt conf r4 boc
COI'J(i/T/I /1J "Dt,,!, he Il fe~onde ) qU'Il
Y eut uo Arreft du Parl ement de Plris \tontre le Con(c il de DC'c , CQr.tr4
dre la T~rre d~
-
. -
-
~'Ul!
Tt t
�sir
Sf ...
Et il en .ll de
m~'l\~
:l
l'égal cl
o~,
parenl • CH Ù Il dl qudl,on
des invdlHurci don tes aUnt que
pria
II ume gener~lc de la lan~e les FIefs fuIrent dever
helcdinires 6c p [rlmOOI~UI, u de clin
qui font p ncrlcu ~s ;l cene "ûtume. à l'egard des Inyc(lllur , qui
ont prc(!cdc HtC( 1 (û lJmc gencraie qui a rcnJu les Fld hCledltaires ac en eommercre , JI ell ~onf
taot que "on foRli/rI f.sm lm prÏ'tllle-
gir,,,, futtm ,fed ettam
dl[PD{tflD,,(fl/ bo•
,mnel , parce 'lu auparavant cc n •ctoient 'lue des bel,l1fts nullement
hereditairel ,& 'ctoi t par ron(equ~nt la ,laufe expreffe ou tHItC de
toutes les Invdbturu ; d'oll vicnt
qU'IL faut condurre 00 que Hile
Coûtomc n'a pas rendu les Fiefs
hettditaires ok en (ommercrc , cc
qui n'dl: pas nm cn qucllicn •
que ett~ Il,ê,ll C û\urne a d"oge .1 Il IIpu(illUII Jc~ \1IYCl\ltules,
'ell: 1 dlre à l
"po(ino ll de l'bornm: , cc qui f It vuir ljue: le r.i(il\llCm nt de Decius 'dl pas nlAbic.
A 1" ,a,d des p'l{lcricu·cs il y a
blcn p U5 J~ uI(vn , CH f'UI que
Il C, li ume :l dérObe aux IOvel1rrurcs a teneure dlns un temps auquel
clic n'cto lt
c1le 1'1
plS
cntore b lcn ff rmle,
à plus
far!O raiCun lors
ql.l'cllc.l cu toutes Cd f ues, & palle
pour une Loy inviolable; au (00fllt
tr.lire ,'cft alors une (ondrrioo taelle: de C LIce le [ove ItLlrn, poulIe
qLle Ccloo 1.1 Loy , /le comme dit
hro.l
d n~ ( n ('on(cil 104- à
qll~ mo Il fil 1 tJ(ft~ lifunt j &: cn tf t
o
DUlDO IrD
dl S [C~
Cummentaire,
�S16
fur les Coûrumcs de Pari, au Li .. ;
1. des Flcf~. (,( en l'cndruit allegue
ailleurs • dit tres à propos que Irs
termes des In veaüurcs • UND U- llv,.
ru • n'" nco d'In omp'llble a.ec:
l'heredlte & 1<: C!:om~ ' rc:e des l'Ids 1
Itomme en cffee , 'dt de la fone
q u' 00 le pratl q ue par toule la Fran·
Ite.
Et gui plus dl Deltiu! Conrient le
Itonrraire en fon Confeal "9. n,6.
pour le Margul(ae de Trans. In 1111teri~ Ff"Ja 'Z l UI "I"daur 'l,u /itllm J
(onfutt"dlne dppeLJa7Jfli' ''''111 {on!uefu-
di'Jes Fm (altI
•
lit 113far
B artl,
ln
1.
I,t jllrl1Iuran.ii. §. fi Il berl » ff. de oper.
libert. (9" in t. de gUlbuI col. If, de
Jt~ibui • er Idd COlllrana confuerudrne
tolli PO(lul1f ;lIr:l (;'" cOllfoeru ,lmes Fe l/·
do r/lm» ut notat B.JlduI 1'1 J. l , ptr
ilium
~;((um
if) prine, (f.
aç
'Vll ig. (Uf"
j1mtlibul
17
(imillvlIl • IIf (r aJet ILi ,,1(%'/o,.ltr. { 1.
t, (7 ; le) V ,Iltt c. ,[ fI (j iJ • IH l , ,.
d~fII ,d 1Cf1 l" PJf/it • ut 'H f.,t L! ,1 111 , 1
{o ,,(. 18 r. qUI (a fll ,Hbrllf • L,b . 1
~
'Ii
efl in Ga/lta.
D eclu d.loS l e me" n e cronfdl l i '
nomb . 1.. fur la fi 1 • aclt ord e q 1 al
faut f~lre dlff ren e enr re la c 1
crelliol d'une Te rre co i f» & d ' u "
dona ti on» & par (onfequent d li
Vente » perrnu laelon (,( toure a l'
altenation j car co ce us on ne 1
roit pas aux: termes des LO I X d
Fiefs» ce que 1'0 0 a f.llt v OH cl ,
uo autre Clupitre» & cre qUI de rn (, •
tre que fe C onCcd prouve inft tllib l ment q ue les Ficf~ de Pro,c rJ ([C l OI t
heredi ratr es ~ p"trimo niaux,
On ne veut p. s Ce fe r vlf co nr ' c
Decius de \' ~ X ommuni c:a tion ' 11'
Iules
!Ulmlna ~oi\trc luy • plIY vu
( o.Jfo rf lllo
n.
�'rI S
r r.9
que re n'dl qu'a aufe de (on con{cd trI, pour la (ooyounon d'un
Concrle a PlU, qu'II fit à la rcquIJinon de Louys X Il. Roy de Franac , que lemcnt V 1 II. fit retr:lnaher de la p,cmicre édition de (~S
œuvres, & qUI cil neanrmoins lérablyen celle de Lyon de l'an 15f6'.
p2fce qU'Il fut ab(ous par Leon X.
qui a'Ol( ctudie fous Iuy.
On ne HUt pas non plus luy oppofer cc que dit rontre luy Imola
dans {on €on(~il H. n. ,6. qu 'il
étoit trop id latre de (cs fentimtns.
& fi jal ux dc aCI x des autres, qU'Il
Ile s'c((,dloit ~u'à les noircir par des
raIlleries piquant cs , dcs fubrilircl
Il.: cavtllalions , aomme dit (ét Authrur ; on ne Hut pas m~me Illy oppofer IrC que dit Mc. harles Dumpulin {ur cc même Confeil loi.
qU'Il elre faufT.ruent les Authc11Tl
qa'll alle~ue ; mais on Cc IrOntentl:
de dire que (e cronCctl prouYe I1Ieredite des hef~ de ProYencre , &.
que cet Autheur ne {c trompe qu'cll
Cle qll'Il a dlc que les parens pouVaIent f!lrc rooqucr ICI alicnaions
des Fiefs j cc qUI cll (ontraire a
l'VCOlgC de Provcou, & contraire
à la quallte du Fief hcreditatre &:
cn corn merce ; &: cn effd\: cn ClCt
cnuroie ri avance une propofilloll
b e.) «onttaire à l'V[,,;:,e de: act e
Pro f inre.
Dlns la Cuite &: au nomb. S. Deae
a voulu raiC nncr fur le Statut de
Provence, &: il a ju(hfié qu' ri (cnoie
aofTi peu le !:lt;&tut que 1V{;ge de
Provcn,e i crar il prefuppofc que
pour fucceder :lU Fief lorfqu'tl a
ccc dO.HI :lUX Bcritlcrs de l'un
V y U 10
�110
l'JlltrC (ex , il fa t "rc I1rritÎers tn '
TO t III eo pIlle: \! ul al ûlC 'lue ette qudhc 0 ( \ llIunle pOUf le cas pre1ellt, 'll a dIre pour u e fUl,dfI n en PlO V e 0 cc, ra' c e e 1( s
lilles {ont ex lufes e la [LJcccOit n
de leurs ptres & mercs 101 fqu 'll y
a des Il ates , "à ra/TU" d,jpuf.ItO
"on tf netrf/p.lla /71 rflo ((Jfu , qU'il fil!"mot ( ,\ forma talull TIl /0(0 • ,'dl à
en Plovence , o,,/udllnl tlr ab
b"r,dttate (.\fall/ll If( "ai di! , ']110
C 1u "j, ~ lX IfJ d fcend(1)us /11(~
f 'v n {lnt V.tlt.iO
jHccrffionem Fet/dt
Ile
ft"
a rmltu" tur.
MalS Frlmo, d~ns le cas qu'JI eumine les filles aurai nI (uccedé (J6
1Id'(lat, felon le Sutut ; car il dIt
ue 1'1 feodation fUl faite à IC:ln
de
fTe & à fes fuc efTeurs à rcq ctulte de l'un & l'autre (cxe : l .ln
11
de Coffe Iaiffa deux cnfans Ol~lcs ;
(, fpal d Ilc Rene. e P' ro ier .dleoa
la [1.1. oonle de C,flm~LJd. • drceda
h
(1I!~ns. Ilc le Sc e h 1 dc B au~
cail e la reflnt par 1Cil lf flOU 1 cn
fUlle du Ir nf orl que le Rl y Chules Illy n ht, Il aJ llle que Re é
~cce " pareil lemeot bo cnlans, qui
JOllttua un fils de (~ (ecur. peril-fils
par conl q cnt dc h"o de CoiTe ,
du ch f de fa m re : ct pourqlloy
Dccc fl ûtÎeot dans I!C eH que p r
le tatUt de celle ProvInce il devoit ètre ex..lus de la fu "e!lilln
pUI('lue les rn11cs étans delred z :
& _q ue ne s'ag lff~nt que d'une {u(!rd'hon crollatcrall! les fiUes Ilc enf.AnS
des filles (uccedcnr ab ltJuflat, [clon
Je talUt do!)nc :l MarC die en 1473.
cn cxplllrari on de ,"duy de 14- z
don c: Q AIX le 3, du mois d'Aoufi ~
•
�521
«c qu'on ne dic que pOllr f~ire yoir
qu't! n'croit pal Informe dc l'Vfage
de Provence.
D'alileurs on ne trou fera point
d'exemple depuis cc rarot de 14"'~,
qu'une fille Cl lufe de 1 herirage de
(on pere de~ede ab illll(lat,:l au (e de
l'cxilhnre des mâles, ait fu~ecdc
également aux FiefS, fous pretexte
que l'1n~db(ure cft en fueur des
mSles 6c des filles, C'de fur \te [uJet
que Durnouhn dans [cs noCtes a dit
qae Dette Hoit we Alvarot 6c B~lde
,"ODtre leur {enriment \ aloûtant que
ces Autheurs ont dit qu'alors que
dans l"nuftirure le mot d'berllier
y cft <1J oûré, avec Iles termes de l'un
&' {autre [e.\e , les filles devaient
fuccedn, f ''l1l1ll di, dit-il. in Fu i,
conceflo a/ICtlt ry- bltredrbrl r , 'It Mc • (.51'
inJuriam {aClt De'fIIs " 'VaralO (f' Ba/-
do ; '1"ia
j'l /01 fi
f11
IJI', a//(J4fiJ ~;de/i(r(
'JJ4tJ. ", d, AI/rb, Co/ rt", a- tA/varot
1/1 d. Clp. l, n. IS. /o'lu/Ill'ur exprefû
III terml~rl
Feudr ."eI emplJ/,(u(is con,ej]e nc.pienri per ft fi/lfl &' rupofibus
abfqr,e menlioflt 1ualtt~trJ hltred/tari" (JI'
contrar;um 'po/unt qua/ldà ut bIc eft "dJtEla l'jua/rlas bueditar;a: Mais crerre
dlltinébon de Oumoolin eft inurile.
puis qu'il rODyient que tous ICI icfs
font heHditaires en FraMc • 6c la
queftion du Statot da PrOHnct: lIlal
c:ntenduë ; ur
preCent lors qU'IL
ya des lDâlrs les filles nt: (unedcnt
pas en Provence , le pert: de"c"
dant ab inte(lat , Il par Tdhmeot
c:lles (unedcO[ fuivaot la difpoGtion de la Loy j 6c lors qu'il n'y a
point des mâles rlles (u~lledcnt preferablcmcnt aux Collateraux J ctOIl1~
a
me l'on a dcmontré .•
�51-)
le 7 Et h troi/icm , J
CHAP.
XXVI.
1
Smti"unI des Do[lmTI , (om/ma",
l'hmdité deI Fltls til ');ro'Vtnce.
N di!lingutra \~s (cnti.
mens des D éteurs cn
trois claffcs; la premiete [era dc ((UX qui ont
foûtenu que les Flcf~ (ODt
hcrcditaires & pOl.trJlDon iaux CD Fran·
ce , (ans aUCUDC lim itation.
La [co
A
cocde, de creux qui ont fOlltcou qlJ. ~
les Fief, (oot heredlu ires & patrlmom:lUX aux Provinltes qui ont été
autrefois uniës à la Provco«c, &
qlli dépendaient du l\oyaume d'Arles.
eux qui ont
'11 Cf
' Ulel t
/itlV m 1
[ Ù[ nu
pUrim ,"Iaux Cil 1
cc.
1 lOO':S l'.lb·r 111 Clt Il i
1 c' leur & plus anerlen 1 r.l.t ll' CilS du
R 'y.l.IJmc • dOlns (
,m, tics
hr les [ltlltutcS , [Llr le flf c d,
"rum dtvt(iont m pille, ". 4 dit ~'e
hJJte de ro"foft/ld. rH R,~,,' fr~"f1i1:
Fe-d, "l" url p J ,//1"( (tl "11 (int rvoLune ,te 0 mirJl , Il a D"'f1trJUJ hab,"t
jUJ Ttlt'ltn JI p , pr.trio.
Il dit l;l
m~ ne
ch (e de e p ;<1'"
rvt'lltrlone m pl wc. n, 3 pt, arc ...
toi'" CmfUlllrlmem Ü{IIÎ lic,(um efi et;"",
'11 F (udales 'Vt"aeTe inconfulto Do-.
&
mmo.
Et il [otJtient encore cctte Ill~me
'fCrité [ur \' Authentique mgTrffi. C.
Je Sacrq(. &cc/ef.
Boërilu dccif.
2.01. D .
3, CJ:pli~
Xxx
�5~6
de qudle manÎ{' e les Fiefs (ont
hrr~Jllai l es & o~rrinlOnJlIlX cn han.
le, & Il COÛflent ql ~ c'dl a fuie
de la libwc qu'on a d'en ddp 1er
p r T ILAmen t ou entre· y if , CI" le
"/JIIJT.J
Fflli. Hf,,"; hJn,,, 'l'hl de
tin/rift //J( fim t 1td.la 1 a f /TI 1Ir p.'
'r/III IIIotU1II q. ail 1 d pu' odi d
;bur V,.,,~ r 'II' 'm m ull111" 'V~/uldoJlf.
br 1\
Irm~lqlHblr que fe octeur par le de rou, 1 ftefs (aoi au(ISne cuep ion, O/ll11la Fm .. RIS,i
Fr.,wo(, & tl dit que ,,'dt une où·
tume C lc rale , h ' U[ c m Ëm e que
]oannel F.lber ,
qu'cn effet C!'C(1
la Coûtulne qui dt la r'g le d es Piefs,
cc que J'on a dCIA déroonrré.
Le Q ~ me B .ërrlls en Ca drri(. If4'
JI. 12. dit fir.".rt i,J boc RIt,110 dt C"
ntralt cOl/fuetudine , ut non [nlt'lm FtuJUlN Fr~1JCU/IJ , fia ~Jt4 Ftuda fut rI:
qUt
p.'"
J,n • •d ;n
r
r,
d, .. I,tlf
roi"
lltl t1
•
rll' ~
.r
{oUu,r t, r
un·
U
1111
'Z,I1VlIII".
Jr. Ct:p~ danT ('n TI Î'r J~
cf , L1 ~, -4 . rI[. '? ~ C III de, LI li
~f.tte VCl1 (C que les Flet Cil Fl.lnce
{ooe p.ltt! 10llU x , & 11 ne 1C 1 JS
que ce (Olt en Il e l eule r.l.ll1(' de
Ll Fr an c , boi ( 1/ G ilt,. (f{ l' Ild t
P rr,mo 1~I/I' (.IÇ crrfc f,.~ Fro /(1) f rl
Ftu./4 1,
~e
.r,
,f.t;QU."1t.
Air lerra tri L, rnJn ul r"
'"' 1,_
tl.!, orrgrn fl F( li rum pro monltlJ G L/11"
/(
U
(1"
//.1: • cap. 2 , preUVe
Ffu loi /ll'if P 1 ,m~"'1It
/"
lC
/r/
erH que
G,.LI, 1, par
uoe IIl6ol!é d'~ncieo
xcmp cs.
Bell us & gcner al ~men( lOUS l~s
Doétcurs (one d'~c cr que les FI fs
{ont herduai rcs &: P~[ rlmoni;lux ar
Ilne Cnû urne ~cocr~le
e brancc ,
"
de
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po
Ipe 11 cn f~ut tlrcr
1 xx
�)11
ronnlb\ on (equen,c: qu'ils
PI H I c. qui cl une
pl Il
0pt.m~,nr c:'c!t I~CLlI'
t u e qUI a 11 lrudult cefl~ Heredile drs F h, /!.:
TIC
1 UlulLC l'a
fi bien étabhe co Provcnce que la
Cc l' altOle de J'rOHnee , q oy
ql)(' m"U v ~Dt des Rois d' A ries, clOl[
h editalrc & P trlmonlel , Ô' nOI
omt s en d,jpofoleot r"r
ment & autrement ,
Ce qui onn II e rncore mieux
<lue \~S f i f [on t hc reditaires co
"
C curum
'
l'Il r c ~ l
ctte memc
e
de 1 H re ,e des Fie(s , introduite
Oln
u! s \cs aiJtres Pro yin!!" qui
aVal(.' H ré autre· fois un iës à b
PrQHnce . u regie par les mËmcl
Souverain .
1. a P I 'Ince a été (ou s les Rois
de 1)0\11 ougne durant l'd pue d~
cette
le (
rl'
"na·
11'
huitlntc ans , 6: dé P is l'an +30.
Il dl ccrJu l'lu ~ cn \'~II S
13 urgo Ile
[.ltn 'iue les h h cn
f Ull t p.UllmoniHlx , C f
e dit
H otm n cl ns 101 Cl n[el 123' ln
m"r bu n",ul
['/I d" ,eJ c7~{,(t.t
"
1l1 ! r , /u 10 IIIIJ, 1/ ( ftd, ct III/eu
d~fO , CT rlle "' fo!ulJrJtter tnlJr(httl
JUJ pot ~~ftl4e
(S, ttI.:rt1 ;nco71fultu
DomlaD (.J pro fu, .,b/trio "Vtl ;11Itr
"VI OJ ~tl mJTtlJ cdufa ;,) quoI "polet
Altm.nJI " Et Il al ûte» CF hoc t~
ruer .. • ccrftS (7 exp/orMiI propofltÎo.
ft co cfLc Ch.ff nec fur les CoQ,.'
tum~s de B uf60ugne
u tit. des
fiefs l Rubriqu e en eho(~s fcoda \cs
§, $. (OÛtleot que l c~ Fie fs y font
I.e
hereditaircs & patfimoOlaux» &:
il le prouve pu plufi ur Aut hori.
tez , qUI J In t nt Gue c'~Cl: cette
mcmc
qu i a lntloduit r c-...
~
�1]0
nùi , des
FJ(:f~
roure la raner.
l e ~( n c p , YI n c de Il ou' !:)uugnc a t c un t a.cc Il P r >C Ol e
pen d ~nt le R rgn c J e ((,.OH ' A rl e.
qUI l' rO l m t .tu iE d Bou ,ugn e deCil
pUIS 3-9. ju [o.jUCS c
'an
1 0 p.
Pe nd an t le R b ~ des R , \ ù' r·
l·s le
lu phinc C Olt pc ff e par
lcs mê'llcs
ouyera ' n<.
CC Dc n ·
dane par la gene ale Coû li me du
auphlOe les Fl ch y {nt a r rilDOnia ux ~ he edltau cs,
Cele al u (i gue l'artell Bcrnandus
Vol. J. Put. 2. Conf. 15· 'l n b. • ,.
Otl apre s a'loir dtr qu
p r la
utume gcneralc de la h ~ ll ce les FIe fs
y font hcredlt3tr('S &. p:HI IIDCtlaUX •
il ajo l'. te qu'il en dl: de même en
Dauphiné. ;r) Palr'" Delp f.t "ù tIJJ.
Gui pa pc n la qucfL 5" & R a n~
~hin {ur icduy , dlf nt au OÎ qu'cn
5Jf
D uph' né par la Co "turne de «ette
p, '1 e • de mê ne que J,un toure la r r.lI1 e • 1 s b f\ Y (unt 11creu lt ai , e
PlI' i Orlla ' X
. ,
M)
J
au Tralt te
de l' '(~
li S FI~ • ch p. 1., dIt
parlol"r cI 'J [).lU hl né q l' nIf Llrd ' hlly
le l-Icf fI) t i f(' n nI pl\ rimo taux:
unt p) r l'o1l ien l Ion I.} 'JC pour la
{l!C(C lli l • pH 1 C(Jû um qui n'a
pOint
hl
If
B
I lli c us
ù' wtre \ ir r e qu'elle-même.
Il .n cil de mêm: de Naples &
de la '"tic, qu' n ne peut pas douter avoir c: é fous la même dominarion d.: nOI Comtes de Proven cre.
Ife q i cil remHqué par Mc:, Charles
DJlll'lulin dans [cs Comme taires
{ur les Con tumes de Paris, lit. 1.
des Fiefs • in prin', n, 104.
Le Comté Vcnai{lin f.l.lfoit fan,
contredit uue partie de _Provence.
.'
�"
c
mOl
rJ.!
les ricf~ y ont p
trlmonu ,x & her-utr Ife •
rH
& pwi:nonil ll x 1 quoy que PllilT.:
dire Ollm()II-IIO dolOS lvn C onectl 50.
Cr 011 ne peur polS U<.lurer :lprcs
e qu'en a dl[ M.uhzlI fur la qudt.
IL;. Ju G.llplpC p,r G.JlIi"lJJ S.2bolll-
L mcme Berrrandus Ooll:eur de
Carprn a le: fl Û iellt d l~ [om 1
& il e man UOlr potS "~rre bIC
fvrmé c l' (ol e u P ~ y
dnfIJ
dance,
I/J(lar redaél J
~r pour c ne: p re' vc plu~ ertaine de ctt YC 11 • Il 1 t de v ir
«e q 'en a dIt a-Hu \) L ur 'Avi-
g non , d os on
0 (('1
1. n. 14.
où il allcguc B rtra Jus
ne lnJini te d'lUnes A
ri cz, qUI iullifient que pa r la ,
me
ocralc
de tout le R oy~u m e 6( du Co mré
Venail1i n les Fie fs y (o nt her ediralres & patrimoni aux,
La Sav oy e & le Picdmon étoient
tloe part ie du Ruyaume d'Ar! s ,
& ntantm ins & co a'loye & co
Pledœ nt i , Ficf~ font hcrcdi ai, s
(!J' l'1 .JrfIJJtJll.I/JJ
F~u.io p"trimoIJ~
(u",.
AntoOlus F~ber PreG tnt
c.
l
~ haOl
b~ry
1
". 1:.
1" a//e{ 'c. (oûlient pareillement
d-fi n.
1.J.
, deda.lll. toU.
que les Fief V [one hcredicaires
.
.
&
p~trt \Jl o n l.ux.
A :>r~s
crcl.l qui peue douter que
les Fiefs ne (oIent p~ tr imoniaux en
Provence ; Il (cule Coû cume les a
rendus tels cn [Uue le: Royaume:.
d IH clic f~ie une bonne partie: : par
'lJcl c nlCo n Il l' , u ve o c (era dl(t111~;JCC • cccre mê.n e Coû rume les a
r:nJu h.:rc dtrJlr eS ~ patri moniau ll.
d ~ n cou es les Provinces qui o nt
Yyy
�rH
élé autrefuis fo urnI (cs a IX
flf
>
cm cs
SouYcrains : I:.t pourq llo y la {cIlie
ProYen e fcr~ - t clic rd ec d.ns (ct
V{~ge blluare dn LOIX de Lombalds qUI n'''nt j~m is ru drOit de
donner des Loit Cl Pro, 0 1
Mais OUlrl' qu'o n 2 dCll"ontr
qu'ds y font hcrl'dlf2 llCS &: palri.
.
,
mon laux • pUIS qu on cn a 1 UlOUIS
difpote & cntre vIf & p r [~nl
ment , il n'cCi pas dtfh He de le
prouycr par des Authorite.l cer UI·
lm & iodlfputablcs,
Boncdlétus aorien (cl brc noc·
Hur , 'lui 2 éc' eonfed lcr :UII Parlemens de Bourdeaux & de Touloufe , tres-inltruir des MU lmfS du
Royaume. (ur le Chapitre Ra;/III'
tit~1 • ;11 'Vtrb. dual ba~e"J fl/t1S , n,
67. & fui uns, dit qae fdon la
.ÇcNcume gcnela e de: rrancc les Fiefs
.
{ollt hmdit1ircs
patrimoniaux ' ,
6: cela (1IIhrOI[ bien pour yomprendre la PIOYeI] c. ~his au n. 7 .
li s'cn c phq4c plus partl(ulicrclDcnt.
6: (n cl 5 tcrmcs qUI le pCflDencn't
pu de doum que les FIef ne {oient
tels co Proycne, '4IJ1'" IJle U' IIb,9/it ritr montel ~ g,"er.l, CD.'fi4t(f~·
d,., !ir'VaIClr qH,J f{UllJU dt t "blll
bonlJ Id 'ft Flfllis, te~ (UI ' (icutd, p •
trimo"fJll~'J ~ .. /lod; li 1111.
c, terrnes dq de
I<s Monu,
pu il qlc c'cll un D {leut raoç is
qui Jç di~. iu ,fi:ot alTez cl wc nt
que tout ce qUI dl de d~p ICI AIpcs fuit in.iola leme
c:e~te Coû.
turne de l1-1etednc des Fiefs. & par
con{cquent la ProHof c.
Par la m~me rairoo lors que t~s
Do CUrI halletJs traimnt dl: (C qui
,'obhnc c de "les
ont • il=
Y Y Y 1.
�r.
fl7
difent quc c'tf\. •.ttriJ A'onus, à'c,"
/ cn t q c; lin 1u r 13 ) 0 y t 1~"
{ru • n . 601' (, ,Ir /tg,
ft que Pl
1a Co t, 1 une tIC' ale de l (l ! 1ri \ 1
rramontain! [cc qUI cNr'f"lod Il
ProV(nce J Ir hcf~ (ont h(ftdllll'
HS & patllmoni;ux.
Bcrtrandtls '1 'DI, 1. ftlrl "en f,I,
n. l~. ne die-JI pH formclkmetH que
les FIefs cn PfOVCMC (0 c aIT ma<
nlHlX ,
'L'
en
CH
terme
/Jei.e Feil 1" rrd.(l.
(I:r ,.1/ork,llltm ,
fil
,trJ
dlri. l'".
( ,\ l llf rltnl
ad ln,
'Til' gm!dl/(Cr.",
P.1(.?all; dlfro/J//I1t t IJis tIC de QI.
10d,allblJ J,
JI cil: vcrihblc qu'ail commence' l
t:!r
mmt de cc Chapitre 11 Cc (m de
~e rel rn~ , li "'veru m (/1 l" .(Tir/lu~ ,
mais il rft 'Ira)' alJl1l que Ilono blhnt
cela il foûticnt pofiti"cmcnt &. af.
firmatÎHmcnt que lcs FJCfs [o nt pa.
cn PIOYrr. C' ; il n
ré
de cs termes que par rc\igi n, r 1
cc 'Jue Il s onneOlt cl p~lIc pour
le plus fiJcllc 13( le pl s {o lld , ICI
Confultan~ ; aufli n'ctult-Il pas hlige cl dire all'fOl llyCmcnt C(1mnlC:
JI a f1le que Ics le s ctOI nt bet<:
dllalres & patrimonIaux Cil l'royence, pUIS qu' cn (ant d'autre$ elldr It~
JI a fntttenu que lc~ hef é{(lÏcl\r
{cls pat la Coûrumc g nrra'c du 1 <,yal/mc, qu'tls crOleO[ lels en Da phlnc & dans le Comre V~nallrn_
Er PO'H faire cdlcr le { fupule
'lion pourrolt tirer de cn terme"
II fuHic de 'toir cc: qu'II cn a
le
trlmonia
l:
dans
Iln
autre end ro it
cOllf.
l81.
;tLl
.
HS
Tlfur
,
(s
.rCl mes ,..
1/j
".
n. r. (lt il dit la r ème
"hofe aAir ma ttH'1rl nt ,
de
vol.
'Vfrflfll
P"lI1f,Clli
cr
• L.n~ ul cr
1ft ut «Tr-
.LoClJ
..
C1T111m
�rl '
PirinÎl on" ['ud J/ ~ font rtd.El"
/fUD ••
foeu(j'illn ffn 4a ml! sr bOTJOrU'" P"tr/I/JJ11I4 r,J 1il1J
Je"
A!iIl JloilllI",.
Mc_ Charles Oum" lio d ns fca
COlDmentatrt {r Je CoûrulDcs de
Paris au titre: 1. des Fiefs tri f IDr.
aptes a~oir dH que. lç s hef.
foot he redltaHo ô; FatllftlOOla ~1
parcour. alo te: q~' d CD dl de m~
me cn Daufhipé ) en PI OY nc~ &
cn Sa.y yc. , (ur Je fooQqQjcn r de
l'aathonré de Bertrandas ) ~ il c n·
~od de là que: le dloit '01Dmuo en
ce q i dl des Fiefs nc pellt p~5 ~ItC
tu.e de: l~ Loy des Lombard, ) maIS
{Qinot le: d.olt commun d~ chlqlolC
Pro v inee: , c' dl: à dire {dou le D. oi t
écri t en ProHo e • en Ires terme!.
,,_ 104.
IX
prtf1Jli!la corullJ(io1Je lequlfU! bite
in 7' r4tauri l '1'ami( cDnfu1luJillMl,c bfl/IIJ 'l\egni , a' ;11 Drl,bm,,-
ijwJ
'".
",o.,m ci~,
r"
1U' Dn;n Ab4UJ'1I fol~
-A/pt! pe,. pr.cd,t1" p 11 dur(1(J~
TJt c.u(drUI1I reut/al,um in iefetlum •
'V,I {wbtiJ""" 1J0(1,.,ru", C .(uttu ltTlum •
IJ n'
r,n;rrIrJlIII. ad P[ru P,udQrum
ttlfl tll
CampllrtlDI ~rr Oberfum , I mon ad ex~
trtOJ{lIrItlJ
Fludli
ln
Lt!."
rllo 1.0'0
Jrllperatdrllm fop''(/,tlUn tàI,
{ta
I1m-
IImo TtcUtre'~1UTll t(1.d JII4 ({Immune.
Il dl: Hrmble que cét AUlheur
a dic quelque ,bo(d de. ouaaire ,~D
f~ Con{ultation 50 mm On y a dell
rep ·nd u par on h pi.tr.o (eraré. ~
oh' peur dire arec Tent e q 1\ le du:
en (é~ endroit ü.ns aothodtf &: {ans
aaeone ~UYC , p:arc:e qu •1 1 II «rU•
:l.HC trop de facllilé creluy qtri le
coofultoir.
On peut mettre alJ rang des ~u:
rheors qui ont (o ùtenn que 1 s Flcf!
{ont hmditaircs & patritnoniaux
�..p
Rf '" 1"r.sl1(;,e ff"d"
1.+0
cn ProYencc: GUlpape lequel CD fa
qudhon 4' f. ~ (ourcnu que daol le
U,lUplnnc & cn quelque Pronnec!
du VOl finage on payolt le lodl CQ
as d ' allell~fion du FIef, cc qu' on
a cl \1 f.llt VOir ecre une pl C"VC ln·
dubmble de 1 Hned tc , 6c qu'J! a
('nccodu de parler de PlOHote 1
comme rcm:uquc Mr. de Clapltrl
cauf. S4- qudl. unique.
Le même Authcur , fylVoir Mr.
de Clapiers, eigocur de VauYcnargoes,
onCcdln cn la Cour des
Omptel, [jourry dans les Archlfs
du Roy, & par confcquent mieul
informe gu'aucun autre li en lette
}),ovince les Fids (ont heredl!~l
l'es & p:lCrimooiauJ: 1 l'a (Olltcou de
la (orte co deux autres cnurolCS de
{cs œu v rel , prImo en 1;& cau re JO.
qucltioQ unique, n. 18. ex Wljt/UUdme
/.,,. /J
'JI~I qu
ni
Il t/l1I
li·
(,lm .trJl"
rvolùTJfllfe.
P ut P , dlle qu'il ne
pade q ,de la oLlC umc generalc t:
F ao»
non pal de cctte ProlIJnc 1 pre ue la qucnloo qU'Il
examine cl pour un affaue: de
Pr HOCt 1 par4!e qu'il ,'en explique daos la nule s.... & cofin i1 Je
dit encore plus exprclfemeot cn la
cture 61. qllCa. unique: , n. J. propter G" /[;4I ~ Pf, 'P;/Jci.t zeneralem Clflfoel -1l1ltm qlla Frudtt red,la foru ad
tl/fI,u' p4'rl/mnlortlm,
Et er,fi Mr. PaŒo"r in Syn.1p(i j/l.
ris FlU 1 Ils , lIb. 2.. trt. S. num. 1 r.
air que morlbus G.JlIu Fe/Ida font PIC'
tml1Jniali.. &' b"r~d,t .. riil , ut bon"
t
/1 Il
Z oz z
�,..p.
pope ~a(fJfluJ pro Je
fillI lu:red,buJ , fi-pe pro fm /them
"'pbÎu,#ÎtarÎ4
&
~,
ieperrt.
Et cée Authcur , qui cfl un Pro.
felfetlr de l'Vnivc-r{j (é ~'A lx , ~nm
prc;nd fans doute la ProY(n~e dans
crette decllio n generale ; & cn effet
au mËme Titre n. 1. aprés av oir dlc
que par la Coû rume des Fu s les
Jllucts, lcs (ourds & les aveu gles en
foot Incapables ; il ajoûre que (c100 nos mœurs ils les peuyeor acque.
rir: de maniere qu'JI a eore ndu parler de la Coûturne de Proven a , oÙ
1'00 n. pelte pas douter qu'i 15 ne
foiene hereditaires & patrimoniaux.
De (orte 'lac tout rOn«onrt pour
prollver cclte: Heredite:.
PRE
ACE
Contenan c le:
T r ai te:.
G
K A 1.
1.
o CM"'"If'''
Ivuji/(
J(J
.pi"I.",
J'Of/g,,,e d(J
Tllft.
p.g t o.
Silo Fitfs dùwrnl Jn
C )( A P. 1 1.
."Cf"'; R.1l ,i, FfI'''~ , c({f,
Off!;", ,,'. "". dr CO"f r/Url
H('tJI/~ , Ci" "J ;"'~
.. Ir/Ir
~ il A p.
FIN.
CHA
tilt F'DUO, "II, Jts Fufr
dt p, ..""a.
Plfg 4".
III. Ctr,'(~ plf t HlIg~(s C " p tl
<J~i A le ""tH tf " du hut!du"irfJ IfS g'''''.s Fuft 'II"'''
",p,U, R "yaux , (7 &fI ..
ne f"it nt. Il, ,onj',!utnce
P'N' Clux dr P,ov ,nct P"~ J 9
t. 1 V,
D, J H"tdtu Jo CDmd 1
lit fro 1JtRu ) tir fM ,on/t.
:'.l"z,
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prc;nd fans doute la ProY(n~e dans
crette decllio n generale ; & cn effet
au mËme Titre n. 1. aprés av oir dlc
que par la Coû rume des Fu s les
Jllucts, lcs (ourds & les aveu gles en
foot Incapables ; il ajoûre que (c100 nos mœurs ils les peuyeor acque.
rir: de maniere qu'JI a eore ndu parler de la Coûturne de Proven a , oÙ
1'00 n. pelte pas douter qu'i 15 ne
foiene hereditaires & patrimoniaux.
De (orte 'lac tout rOn«onrt pour
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Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Traité de l'hérédité des fiefs de Provence. Par noble Jacques Peissonel advocat en Parlement, l'un des syndics de robe de la noblesse
Subject
The topic of the resource
Droit des successions
Successions et héritages
Description
An account of the resource
Traité rédigé par Jacques Peissonel, ou Jacques de Peyssonnel, avocat et Assesseur d'Aix.
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Roize, Étienne (16..-1691)
Peissonel, Jacques
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 33684
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Estienne Roize (Aix-en-Provence)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1687
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/201670712
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES_33684_Traite-heredite_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
542-[6] p.
In-8
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
France. 16..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/125
Abstract
A summary of the resource.
Charles de Peysonnel fut un juriste du XVIIe siècle, avocat du Barreau d’Aix en Provence et d’assesseur d’Aix.
Il rédige en 1687 cet ouvrage Traite de l'hérédité des fiefs de Provence, publié à Aix.
Il s’intéresse ici au caractère héréditaire des fiefs de Provence, qui se transmettent par testament ou par disposition entre vifs. Il se pose alors la question dans cet écrit de savoir si l’hérédité des fiefs est valable dès lors que des dispositions écrites interviennent, permettant de léguer le bien par exemple à des étrangers ou encore à des filles.
Fiefs -- Provence (France) -- Histoire -- Ouvrages avant 1800
Successions et héritages -- Provence (France) -- Ouvrages avant 1800