Description
Dans cet opuscule, Portalis offre une réflexion et une critique de son siècle, du système et de la société. Pour le célèbre avocat et homme d'État, si certains préjugés sont ridicules et d'autres faux, tous sont dangereux
Relation
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/235227250
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-260008-1_Portalis_Prejuges_vignette.jpg
Résumé
Jean-Etienne-Marie Portalis (1746-1807) est né d’Etienne Portalis, qui occupait une charge de notaire royal au Beausset. Il deviendra par la suite un avocat renommé du barreau Aixois et artisan de grands textes juridiques de son temps. En 1762, Jean-Etienne-Marie Portalis est alors étudiant à la faculté de Droit d’Aix-en-Provence et publie durant ses jeunes années des écrits qui le feront remarquer par la suite.
Dans un premier ouvrage paru en 1763, sous le titre d'Observations sur une œuvre intitulée Emile ou de l'Education, Portalis critique ouvertement l'ouvrage de Rousseau en lui incombant la naissance d'un système philosophique qu'il nomme "esprit systémique". Cette vive critique s'adresse particulièrement non à celui qui lutte contre la religion chrétienne, mais à celui qui est opposé à toute religion.
Dans la même année, l'auteur publie aussi cet ouvrage, Des préjugés. Il y expose les préjugés de parti, du siècle, du système, de la politique, d’usage et de la société de son temps et en fait une véritable critique. C'est semble-t-il une première ébauche de son traité De l'usage et de l'abus de l'esprit philosophique au 18e siècle, rédigé pendant son exil en Allemagne en 1799.
Sources : J. Krynen, J.-L. Halpérin et P. Arabeyre (dir.), Dictionnaire historique des juristes français. XIIe-XXe siècle, PUF, 2017, notice de C. Delplanque, p. 829-831.