Droit coutumier]]> Oeuvres des juristes provençaux avant 1789]]> Sa participation au Parlement Maupeou peut s’expliquer par ses convictions. Il considérait que si les lois devaient être « vérifiées, publiées et enregistrées dans les cours souveraines », les parlements des diverses provinces ne pouvaient s’opposer à leur enregistrement.
Jean-Etienne-Marie PORTALIS compta parmi ses étudiants, et certains auteurs mettent en exergue une possible influence du maître sur l’élève en opérant une comparaison entre le plan du cours de droit français dispensé par Julien et celui du Code civil. Une partie de ce cours nous est d’ailleurs parvenu grâce à trois manuscrits (disponibles en ligne). Ayant en vue la publication de son cours, Julien modifia par la suite cette méthode, dans un souci d’ordre et de clarté. L’ouvrage, paru sous le nom d’Elemens de jurisprudence selon les loix romaines et celles du royaume (en ligne), fut publié en 1785.
L’œuvre majeure de Jean-Joseph Julien demeure néanmoins son Nouveau commentaire sur les statuts de Provence. Il y fit une traduction nouvelle des statuts, reprenant les sources originales citées par ses prédécesseurs Massé, Bomy et Morgues. La rigueur de ses recherches et la qualité de ses commentaires firent de son Nouveau commentaire un ouvrage incontournable du droit provençal.

Source :
J. Krynen, J.-L. Halpérin et P. Arabeyre (dir.), Dictionnaire historique des juristes français. XIIe-XXe siècle, PUF, 2007, notice de L. Reverso, pp. 434-435.
(Morgane Derenty-Camenen)]]>
1778]]> fre]]> Provence. 17..]]>