Économie coloniale]]> Histoire de l'université]]> ompte-rendu des travaux / Chambre de commerce de Marseille (1854-1939)", 1907, pp. 23-27

L'Exposition coloniale de Marseille de 1906, qui a eu les honneurs de la visite du Président de la République Fallières, connaît un tel succès qu'il est décidé d'en faire une oeuvre "définitive et durable".

L'Institut colonial est pronfondément transformé et étendu : il comprend désormais le Musée colonial qui conserve un caractère résolument scientifique avec les Cours coloniaux assurés par des professeurs de l'Université d'Aix-Marseille, et, nouveautés, un Musée commercial et un Office de renseignements dédié aux besoins documentaires des industriels, des importateurs et des armateurs. 

Pour pérenniser le projet et offrir à l'Institut un budget stable sans devoir se soucier de chercher constamment de nouvelles recettes, la Chambre de Commerce lui octroie une allocation annuelle en complément de la subvention qu'elle donne déjà aux cours coloniaux et au jardin botanique du Parc Borély.]]>
1907]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
Histoire des bibliothèques]]> Histoire de l'université]]>
L'intérêt d'un tel registre, d'une remarquable continuité, est de condenser toute l'histoire d'une bibliothèque médicale du début du 20e siècle à la veille de mai 68. Si les questions débattues et les décisions prises relèvent du fonctionnement trivial de cette bibliothèque académique, elles l'ont souvent été par des personnalités qui ont marqué l'histoire de l'université comme les médecins Charles Livon, Henri Alezais, Constantin Oddo...

Professeur Charles Livon (1850-1917)

Les grands évènements du 20e siècle ont parfois bousculé la monotonie de cette longue histoire : la réunion suivante à celle du 11 nov. 1914 (ça ne s'invente pas !), dirigée par Ch. Livon, son dernier conseil avant son décès, n'aura lieu que le 25 mai 1918 et la séance du 9 décembre 1927 est l'occasion pour le Dr Léon Imbert d'annoncer qu'il a demandé au Ministre de l'Instruction publique que les 11 périodiques allemands reçus par l'Ecole avant la Guerre et interrompus faute de crédits, soient complétés au titre des réparations allemandes. Ou encore, ce professeur qui s'excuse de son absence à une réunion de juin 1942 parce qu'en jury d'examen à Vichy... (contrairement aux années 1914-1918, la commission continuera à se réunir pendant la Seconde Guerre mondiale, sauf en 1944).

Plus anecdotique, un personnel de la Faculté recoit un blâme en 1932 pour avoir soudoyé un employé afin d'emprunter plus de documents que stipulés par le règlement et pour en avoir emporté un sans aucune autorisation. Plus intéressant et signe d'une certaine modernité, en 1946, la bibliothèque demande l'acquisition d'un appareil de lecture de microfilms (l'utilisation des microfiches se répandra dans les bibiothèques françaises au cours des années 1970).

Après une interruption des séances (ou de la consignation de leurs comptes rendus ?) de 1948 à 1966, le document s'achève sur le compte rendu d'une unique séance de mars 1966 suivie d'une page arrachée et d'un index des matières à onglets alphabétiques.]]>
1907-1966]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
Histoire des bibliothèques]]> Histoire de l'université]]>
Le premier inventaire qui figure après le règlement établit qu'en janvier 1898 la bibliothèque détient déjà plus de 12 000 volumes (ouvrages, périodiques et thèses confondus), vraisemblablement déménagés de l'Hôtel-Dieu. Les inventaires suivants (plutôt appelés récolements de nos jours) sont organisés en fin d'année scolaire, ici en juillet, et montrent un accroissement régulier des collections, malgré les difficultés budgétaires, pour atteindre près de 40 000 volumes en 1930.

La Faculté de médecine de Marseille inaugurée en 1930

On notera l'absence totale de l'état des fonds entre les années scolaires 1912-1913 et 1919-1920, période du premier conflit mondial. Après l'inventaire de 1929-1930, consigné le 31 juillet, le manuscrit s'achève brutalement sur les traces de pages volontairement arrachées : la nouvelle Faculté de Médecine Générale et Coloniale et de Pharmacie de Marseille, tout juste créée par un décret du 18 avril 1930, fonctionne officiellement depuis le 1er mai, mettant fin à l'existence administrative de l'École de plein exercice de médecine et de pharmacie.

A ce document, est joint un second manuscrit "Divers. [Registre répertoire de la bibliothèque universitaire, 1908-1927]" qui apporte quelques informations complémentaires relatives aux acquisitions, au travaux de reliure, à la gestion des collections et au budget de la bibliothèque.]]>
1894-1930]]> ]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Marseille. 19..]]>
Histoire des bibliothèques]]> Histoire de l'université]]>
Aix-en-Provence - Cours Mirabeau - Fontaine des Neuf-Canons (1914)

L'ouverture et l'activité de la bibliothèque universitaire ne seront jamais interrompues par la Première Guerre mondiale malgré l'absence de deux de ses personnels mobilisés sur le front.

Pour l'anecdote, information confortée par d'autres documents relatifs à la bibliothèque de l'université, notamment les PV de ses Conseils, G. Fleury évoque la fondation d'un musée dans son rapport de 1922-1923 : "L'année dernière, nous nous félicitons de la création d'un petit musée annexé à la bibliothèque de l'Université d'Aix. Celui-ci a commencé à recevoir quelques objets tels que gravures, médaillons et photographies, pour lesquels nous exprimons notre  plus vive reconnaissance à leurs généreux donateurs, M. M. Honorat, Bry, Beuf et Pontier [anciens bibliothécaires, doyens et conservateurs, note de la transcription]". Dans son rapport de l'année suivante, Fleury précise que le musée a reçu des dons importants, comme des médaillons offerts par les historiens Mignet et Thiers, cinq statuettes et deux vases de Sèvre donnés par Pontier (directeur du Musée des Beaux-arts) et 75 documents concernant l'ancienne Université d'Aix remis par l'ancien bâtonnier, Me Bagarry. Si ces documents ont retenu toute l'attention du bibliothécaire (probablement ceux-là mêmes présentés dans Odyssée), les autres objets n'ont apparemment pas échappés depuis à la convoitise et à la vénalité.

Georges Fleury - Brouillon rapport annuel de 1925-1926

La série de ces rapports s'achève sur l'ultime brouillon rédigé par G. Fleury en 1926 et dans lequel, pour la dernière fois, il se félicite de la fréquentation en hausse de la bibliothèque mais regrette, une fois de plus, le manque chronique de personnel et l'étroitesse des locaux. Son appel finira par être entendu, 30 ans plus tard...]]>
1907-1924]]> 1925-1926]]> fre]]> Aix-en-Provence. 19..]]>
Économie coloniale]]> Histoire de l'université]]> Colonies françaises]]>
Lors de la commémoration du troisième centenaire du rattachement des Antilles et de la Guyane à la France, une salle du Musée colonial présente de la documentation communiquée par le Comité du tricentenaire et par la Chambre de Commerce. Par un bref historique, le discours inaugural rappelle qu'après la mort de son fondateur en 1916, Edouard Heckel, le Musée colonial, installé rue Noailles suite à la 1ère Exposition Coloniale de 1906, est réclamé par l'Université qui obtient son transfert à la nouvelle Faculté des Sciences]]>
1935]]> fre]]> Marseille. 19..]]> Colonies françaises. 19..]]>
Histoire de l'université]]> Sciences & techniques]]>
Cette collection présente l'intérêt d'être quasiment exhaustive en proposant tous les comptes rendus du Conseil de la Faculté, depuis sa fondation par un décret impérial du 22 août 1854 jusqu'au premier Conseil réuni à la rentrée de 1968, à l'exception de l'année 1885 manquante.

Les 10 volumes manuscrits reliés contiennent essentiellement les PV manuscrits des séances et quelques rares cahiers dactylographiés à partir du début du 20e siècle.]]>
1855-1958]]> fre]]> France. 19..]]>
Histoire de l'université]]> Sciences & techniques]]> 1968]]> fre]]> ]]> France. 19..]]> Histoire de l'université]]> 2009]]> fre]]> France. 14..]]> France. 15..]]> France. 16..]]> France. 17..]]> France. 18..]]> France. 19..]]> Histoire de l'université]]> Sciences & techniques]]>
Pour constituer le sommaire du fichier pdf en ligne, quatre informations ont été retenues :
  • le nom et prénoms de l'enseignant
  • sa date de naissance et de décès : compte tenu de l'âge du document, la date de décès pour la majorité des personnels a été complétée pour rédiger cette présence notice
  • sa spécialité quand celle-ci est précisée dans le manuscrit ou corroborée par d'autres sources dignes de foi comme les référentiels type Data BnF ou IdRéf
  • sa date d'entrée à la Faculté des sciences ou de sa nomination dans un poste technique ou scientifique
1er prix – M. Blavette, Architecte. 
Les Concours publics d’architecture, 1896, pl. 59-63. Élévation, coupe, plans.
Quand en 1898, l'auteur (anonyme) débute ce répertoire, la Faculté des Sciences de Saint-Charles telle que nous la connaissons aujourdh'ui n'existe pas encore et fait l'objet de projets sans cesse reportés. L'un des plus aboutis (et primés) est celui de l'architecte Victor Blavette, daté de 1897 (1).

Ce répertoire anonyme consigne, par ordre de leur arrivée (2), les enseignants nommés à la Faculté de Sciences en précisant leur CV : une étonnante galerie de professeurs au nom bien connu et qui, pour la plupart, marqueront l'histoire de la Faculté, et pour quelques uns, l'histoire de l'université compte tenu de leur notoriété, parfois même de leur célébrité. La hauteur des contributions et l'importance des résultats de certains d'entre eux laisseront une trace dans l'histoire des sciences et techniques. La fin du répertoire mentionne l'entrée des personnels techniques.

Ce mansucrit, conservé jusqu'alors au Musée Fabry, nous a été communiqué par Nicolas Claire, vice-président responsable de la cellule Patrimoine et Culture scientifiques d'AMU, que nous remercions ici.

Nous avons complété ce registre par deux planches de portraits de la vingtaine de scientifiques dont nous avons pu trouver une photographie certaine (aucune n'est cependant datée). Ces portraits sont librement accessibles sur internet, la plupart diffusée par Wikipédia dans ses articles consacrés à ces auteurs, quelques uns proviennent des différentes Annales scientifiques qui relèvent aujourd'hui du domaine public.


Réfs.
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(1) Florence Marciano« La faculté des Sciences saint-Charles À Marseille : le grand œuvre de Victor Blavette »Livraisons de l'histoire de l'architecture [En ligne], 13 | 2007, mis en ligne le 10 juin 2009, consulté le 19 février 2021URL : http://journals.openedition.org/lha/412 ; DOI : https://doi.org/10.4000/lha.412

(2) Françoise Huguet et Boris Noguès, «Les professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880)», juin 2011 [en ligne] http://facultes19.ish-lyon.cnrs.fr/ (consulté le 19-02-2021)


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1898-19??]]> ]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Marseille. 19..]]>