1
200
9
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/650/BUSC-50418_Compte-rendu_Chambre-commerce_1907_Musee.pdf
92027da691112670218db0d84d71cd39
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
De l'Exposition coloniale de 1906 au nouvel Institut Colonial Marseillais
Subject
The topic of the resource
Économie coloniale
Histoire de l'université
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence. Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines.(Marseille), cote BUSC 50418 - 1907
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Chambre de commerce de Marseille (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1907
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue :http://www.sudoc.fr/252907000
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BUSC-50418_CR_Chambre-commerce_1907_Musee_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
5 p.
cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/650
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 19..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines (Marseille)
Description
An account of the resource
Pour pérenniser le succès de l'Exposition de 1906, l'Institut colonial comprend désormais le Musée colonial, les Cours coloniaux (assurés par des professeurs de l'Université d'Aix-Marseille), un Musée commercial et un Office de renseignements
Abstract
A summary of the resource.
Cet article a été publié dans le "C<em>ompte-rendu des travaux / Chambre de commerce de Marseille (1854-1939)</em>", 1907, pp. 23-27<br /><br />L'Exposition coloniale de Marseille de 1906, qui a eu les honneurs de la visite du Président de la République Fallières, connaît un tel succès qu'il est décidé d'en faire une oeuvre "<em>définitive et durable</em>".<br /><br /> L'Institut colonial est pronfondément transformé et étendu : il comprend désormais le <em>Musée colonial</em> qui conserve un caractère résolument scientifique avec les <em>Cours coloniaux</em> assurés par des professeurs de l'Université d'Aix-Marseille, et, nouveautés, un <em>Musée commercial</em> et un <em>Office de renseignements</em> dédié aux besoins documentaires des industriels, des importateurs et des armateurs. <br /><br />Pour pérenniser le projet et offrir à l'Institut un budget stable sans devoir se soucier de chercher constamment de nouvelles recettes, la Chambre de Commerce lui octroie une allocation annuelle en complément de la subvention qu'elle donne déjà aux cours coloniaux et au jardin botanique du Parc Borély.
Colonisation -- France -- 20e siècle
Exposition coloniale (1906, Marseille)
Faculté des sciences (Marseille)
Institut Colonial de Marseille -- Histoire -- 20e siècle
Université d'Aix-Marseille -- Histoire
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/828/BUT-MS-17_4_Commission-bibliotheque.pdf
85fe21c72191df2743f2c5b72244e54a
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Manuscrits
Description
An account of the resource
Plusieurs dizaines de manuscrits des 16e-18e siècles, principalement juridiques, conservés dans les réserves des BU de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Comptes rendus des réunions de la Commission de la bibliothèque
Subject
The topic of the resource
Histoire des bibliothèques
Histoire de l'université
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Commission de la bibliothèque
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU médecine-ondotologie (Marseille), MS in-4°-17 (BUT 230 402)
Publisher
An entity responsible for making the resource available
s.n. (sl)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1907-1966
Rights
Information about rights held in and over the resource
conditions spécifiques d'utilisation
restricted use
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/258528338
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BUT-MS-17_4°_Commission-bibliotheque_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
233 p.
29 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
manuscrit
manuscript
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/828
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 19..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU médecine-odontologie (Marseille)
Abstract
A summary of the resource.
Registre manuscrit relié, comportant 350 p. numérotées, et écrites jusqu'à la p. 181. Encre noire. A la fin, un répertoire.<br /><br />L'intérêt d'un tel registre, d'une remarquable continuité, est de condenser toute l'histoire d'une bibliothèque médicale du début du 20e siècle à la veille de mai 68. Si les questions débattues et les décisions prises relèvent du fonctionnement trivial de cette bibliothèque académique, elles l'ont souvent été par des personnalités qui ont marqué l'histoire de l'université comme les médecins Charles Livon, Henri Alezais, Constantin Oddo...<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/Professeur_Charles-Livon.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Professeur Charles Livon (1850-1917)</em></div>
<br />Les grands évènements du 20e siècle ont parfois bousculé la monotonie de cette longue histoire : la réunion suivante à celle du 11 nov. 1914 (ça ne s'invente pas !), dirigée par Ch. Livon, son dernier conseil avant son décès, n'aura lieu que le 25 mai 1918 et la séance du 9 décembre 1927 est l'occasion pour le Dr Léon Imbert d'annoncer qu'il a demandé au Ministre de l'Instruction publique que les 11 périodiques allemands reçus par l'Ecole avant la Guerre et interrompus faute de crédits, soient complétés au titre des réparations allemandes. Ou encore, ce professeur qui s'excuse de son absence à une réunion de juin 1942 parce qu'en jury d'examen à Vichy... (contrairement aux années 1914-1918, la commission continuera à se réunir pendant la Seconde Guerre mondiale, sauf en 1944).<br /><br />Plus anecdotique, un personnel de la Faculté recoit un blâme en 1932 pour avoir soudoyé un employé afin d'emprunter plus de documents que stipulés par le règlement et pour en avoir emporté un sans aucune autorisation. Plus intéressant et signe d'une certaine modernité, en 1946, la bibliothèque demande l'acquisition d'un appareil de lecture de microfilms (l'utilisation des microfiches se répandra dans les bibiothèques françaises au cours des années 1970).<br /><br />Après une interruption des séances (ou de la consignation de leurs comptes rendus ?) de 1948 à 1966, le document s'achève sur le compte rendu d'une unique séance de mars 1966 suivie d'une page arrachée et d'un index des matières à onglets alphabétiques.
Description
An account of the resource
Du début du 20e siècle au milieu des années 1960, les réunions de la commission de la bibliothèque de l'École puis de la Faculté de médecine sont consignées dans un registre : une institution peu sensible aux années qui passent
Bibliothèque universitaire -- Histoire
Université d'Aix-Marseille -- Histoire
Université d'Aix-Marseille (1409-1973) -- Bibliothèque universitaire -- 20e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/825/BUT-MS-018_Reglement-inventaire.pdf
4f292525e5739201579f95d1b9d2ea67
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/825/BUT-MS-19_4_Divers-bibliotheque.pdf
4ddb04c9bff6fd608a8b8884c9d527ae
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Manuscrits
Description
An account of the resource
Plusieurs dizaines de manuscrits des 16e-18e siècles, principalement juridiques, conservés dans les réserves des BU de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Règlement pour le service de la bibliothèque (1894) et inventaire (1898-1930) / Ecole de plein exercice de médecine et de pharmacie de Marseille
Subject
The topic of the resource
Histoire des bibliothèques
Histoire de l'université
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Ecole de plein exercice de médecine et de pharmacie (Marseille)
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU médecine-ondotologie (Marseille), cote MS 18-4° (BUT 230407)
BU médecine-ondotologie (Marseille), cote MS 19-4° (BUT 230408)
Publisher
An entity responsible for making the resource available
s.n. (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894-1930
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/258308656
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/258693231
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BUT-MS-022_Reglement-inventaire_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
39 f.
29 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
manuscrit
manuscript
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/825
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 18..
Marseille. 19..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU médecine-odontologie (Marseille)
Abstract
A summary of the resource.
Créée en 1875, l'École de plein exercice de médecine et de pharmacie de Marseille quitte l’Hôtel-Dieu et le pavillon Daviel en 1893 pour s’installer dans le palais du Pharo, agrandi pour l'occasion. L'année suivante, le nouveau règlement de la bibliothèque est approuvé par le Conseil de l'École dans ses séances des 13 juin et 2 août 1894, pour une application à la rentrée universitaire de 1894-1895.<br /><br />Le premier inventaire qui figure après le règlement établit qu'en janvier 1898 la bibliothèque détient déjà plus de 12 000 volumes (ouvrages, périodiques et thèses confondus), vraisemblablement déménagés de l'Hôtel-Dieu. Les inventaires suivants (plutôt appelés <em>récolements</em> de nos jours) sont organisés en fin d'année scolaire, ici en juillet, et montrent un accroissement régulier des collections, malgré les difficultés budgétaires, pour atteindre près de 40 000 volumes en 1930.<br /><br />
<div style="text-align: center;"><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/thumbnails/Faculte-medecine-Marseille_1930.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /><em>La Faculté de médecine de Marseille inaugurée en 1930</em></div>
<br />On notera l'absence totale de l'état des fonds entre les années scolaires 1912-1913 et 1919-1920, période du premier conflit mondial. Après l'inventaire de 1929-1930, consigné le 31 juillet, le manuscrit s'achève brutalement sur les traces de pages volontairement arrachées : la nouvelle<em> Faculté de Médecine Générale et Coloniale et de Pharmacie</em> de Marseille, tout juste créée par un décret du 18 avril 1930, fonctionne officiellement depuis le 1er mai, mettant fin à l'existence administrative de l'<em>École de plein exercice de médecine et de pharmacie</em>.<br /><br />A ce document, est joint un second manuscrit "Divers. [Registre répertoire de la bibliothèque universitaire, 1908-1927]" qui apporte quelques informations complémentaires relatives aux acquisitions, au travaux de reliure, à la gestion des collections et au budget de la bibliothèque.
Description
An account of the resource
Après son transfert au Pharo en 1893, la bibliothèque de l'École de Médecine de Marseille met à jour son règlement et dresse un inventaire annuel de ses fonds dont le registre s'arrête en 1930, année de la création de la Faculté de Médecine
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Divers. [Registre répertoire de la bibliothèque universitaire, 1908-1927] (manuscrit associé)
Bibliothèque universitaire -- Histoire
Université d'Aix-Marseille -- Histoire
Université d'Aix-Marseille (1409-1973) -- Bibliothèque universitaire -- 20e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/767/ARCH-BU-5-1_Rapports-annuels-fonct-BU.pdf
cb9d93559b798e43927b083823ee6590
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/767/ARCH-BU-5-2_Rapports-annuels-fonct-BU_brouillon.pdf
385923c6bf937fe3d82dee63075a8488
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Manuscrits
Description
An account of the resource
Plusieurs dizaines de manuscrits des 16e-18e siècles, principalement juridiques, conservés dans les réserves des BU de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Rapports annuels sur le fonctionnement de la bibliothèque de l'Université d'Aix-Marseille (sections d'Aix et de Marseille)
Subject
The topic of the resource
Histoire des bibliothèques
Histoire de l'université
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote ARCH-BU-5-1
Publisher
An entity responsible for making the resource available
s.n. (Aix-en-Provence)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1907-1924
1925-1926
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/254652166
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/ARCH-BU-5-1_Rapports-annuels-fonct-BU_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
54 p. + 11 p.
cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
manuscrit
manuscript
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/767
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Fleury, Georges (1862-1929)
Université d'Aix-Marseille (1409-1973)
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Aix-en-Provence. 19..
Abstract
A summary of the resource.
Contient les rapports annuels manuscrits de 1907 à 1924 rédigés par G. Fleury, directeur de la bibliothèque pendant 30 ans, de 1898 à 1928. Près de 20 ans de comptes rendus annuels très synthétiques du fonctionnement des sections aixoise et marseillaise de la bibliothèque de l'université. Si les principaux indicateurs de l'activité sont restés extrêmement stables au cours de toutes ces décennies, il est notable que les échanges de publications universitaires avec les sociétés savantes participaient substantiellement au volume des acquisitions à l'époque alors qu'ils sont devenus très marginaux de nos jours.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Fontaine_des_Neuf-Canons_Cours_Mirabeau_Aix-en-Provence_1914.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Fontaine_des_Neuf-Canons_Cours_Mirabeau_Aix-en-Provence_1914.jpg" target="_blank" rel="noopener" title="Aix-en-Provence - Cours Mirabeau - Fontaine des Neuf-Canons (1914)"><em>Aix-en-Provence - Cours Mirabeau - Fontaine des Neuf-Canons (1914)</em></a></div>
<br />L'ouverture et l'activité de la bibliothèque universitaire ne seront jamais interrompues par la Première Guerre mondiale malgré l'absence de deux de ses personnels mobilisés sur le front.<br /><br />Pour l'anecdote, information confortée par d'autres documents relatifs à la bibliothèque de l'université, notamment les PV de ses Conseils, G. Fleury évoque la fondation d'un musée dans son rapport de 1922-1923 : "<em>L'année dernière, nous nous félicitons de la création d'un petit musée annexé à la bibliothèque de l'Université d'Aix. Celui-ci a commencé à recevoir quelques objets tels que gravures, médaillons et photographies, pour lesquels nous exprimons notre plus vive reconnaissance à leurs généreux donateurs, M. M. Honorat, Bry, Beuf et Pontier</em> [anciens bibliothécaires, doyens et conservateurs, note de la transcription]". Dans son rapport de l'année suivante, Fleury précise que le musée a reçu des dons importants, comme des médaillons offerts par les historiens Mignet et Thiers, cinq statuettes et deux vases de Sèvre donnés par Pontier (directeur du Musée des Beaux-arts) et 75 documents concernant l'ancienne Université d'Aix remis par l'ancien bâtonnier, Me Bagarry. Si ces documents ont retenu toute l'attention du bibliothécaire (probablement ceux-là mêmes présentés dans Odyssée), les autres objets n'ont apparemment pas échappés depuis à la convoitise et à la vénalité.<br /><br />
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/ARCH-BU-5-2_Rapports-annuels-fonct-BU_brouillon.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<div style="text-align: center;"><em>Georges Fleury - Brouillon rapport annuel de 1925-1926</em></div>
<br />La série de ces rapports s'achève sur l'ultime brouillon rédigé par G. Fleury en 1926 et dans lequel, pour la dernière fois, il se félicite de la fréquentation en hausse de la bibliothèque mais regrette, une fois de plus, le manque chronique de personnel et l'étroitesse des locaux. Son appel finira par être entendu, 30 ans plus tard...
Description
An account of the resource
Pendant 20 ans (1907-1926), Georges Fleury, bibliothécaire, rédige le bilan annuel d'activité de la bibliothèque de l'Université d'Aix-Marseille que la Guerre 1914-1918 n'interrompra jamais : 3 ans avant son décès, il rédige son dernier rapport
Bibliothèque universitaire -- Histoire
Université d'Aix-Marseille -- Histoire
Université d'Aix-Marseille (1409-1973) -- Bibliothèque universitaire -- 20e siècle
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/649/BUSC-49782_Cahiers-coloniaux_1935_Musee.pdf
77eb98ab534bd34b49d45f52aafca28b
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
nouveau (Le) Musée des Colonies à Marseille
Subject
The topic of the resource
Économie coloniale
Histoire de l'université
Colonies françaises
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Prax, Félix. Auteur
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines.(Marseille), cote 49782, 1935, n° 742
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Institut colonial (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1935
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/252906950
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BUSC-49782_Cahiers-coloniaux_1935_Musee_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
5 p.
27 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/649
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 19..
Colonies françaises. 19..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines (Marseille)
Abstract
A summary of the resource.
Cet article a été publié dans "Les Cahiers coloniaux" (1918-1951), 1935, numéro 742 paru le 16 septembre 1935
Lors de la commémoration du troisième centenaire du rattachement des Antilles et de la Guyane à la France, une salle du Musée colonial présente de la documentation communiquée par le Comité du tricentenaire et par la Chambre de Commerce. Par un bref historique, le discours inaugural rappelle qu'après la mort de son fondateur en 1916, Edouard Heckel, le Musée colonial, installé rue Noailles suite à la 1ère Exposition Coloniale de 1906, est réclamé par l'Université qui obtient son transfert à la nouvelle Faculté des Sciences
Description
An account of the resource
Après la mort de son fondateur en 1916, Edouard Heckel, le Musée colonial, installé rue Noailles suite à la 1ère Exposition Coloniale de 1906, est réclamé par l'Université qui obtient son transfert à la nouvelle Faculté des Sciences
Colonisation -- France -- 20e siècle
Faculté des sciences (Marseille)
Institut Colonial de Marseille -- Histoire -- 20e siècle
Institut français d'Outre-Mer -- Histoire
Université d'Aix-Marseille -- Histoire
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/340/BUSC-49527_Conseil-Faculte_1855-1884.pdf
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PDF Text
Text
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https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/340/BUSC-49527_Conseil-Faculte_1886-1899.pdf
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PDF Text
Text
1886-1899
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PDF Text
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1899-1910
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https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/340/BUSC-49530_Conseil-Faculte_1910-1919.pdf
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PDF Text
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1910-1919
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https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/340/BUSC-49527_Conseil-Faculte_1919-1932.pdf
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PDF Text
Text
1919-1932
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https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/340/BUSC-49530_Conseil-Faculte_1920-1928.pdf
3b54bde8d5d3024ecf123d38d81aa36e
PDF Text
Text
1920-1928
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https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/340/BUSC-49530_Conseil-Faculte_1929-1948.pdf
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1929-1948
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https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/340/BUSC-49527_Conseil-Faculte_1932-1940.pdf
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1932-1940
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https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/340/BUSC-49530_Conseil-Faculte_1948-1968.pdf
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1948-1968
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https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/340/BUSC-49527_Conseil-Faculte_1951-1958.pdf
c9719bc684f317e0a2bf672df4273cbc
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1951-1958
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Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Manuscrits
Description
An account of the resource
Plusieurs dizaines de manuscrits des 16e-18e siècles, principalement juridiques, conservés dans les réserves des BU de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Procès-verbaux de la Faculté des sciences de Marseille
Subject
The topic of the resource
Histoire de l'université
Sciences & techniques
Description
An account of the resource
Tous les procès-verbaux manuscrits des séances du Conseil de la Faculté des sciences de 1855 à 1958
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Université d'Aix-Marseille. Faculté des sciences de Marseille
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines (Marseille), cote 49530
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1855-1958
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/195642317
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/195623932
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BUSC-49530_Conseil-Faculte_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
10 vols
4 700 p.
32 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
manuscrit
manuscript
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/340
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
France. 19..
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Conseil de la Faculté / Faculté des sciences de Marseille
Procès-verbaux des séances du Conseil de la Faculté des sciences de Marseille
Abstract
A summary of the resource.
Procès-verbaux des séances du Conseil de la Faculté des sciences, présentation des budgets annuels et rapports sur les titres et les travaux des candidats aux chaires des divers enseignements scientifiques (par ex., chimie générale, chimie industrielle, géologie, physique, zoologie agricole).
Cette collection présente l'intérêt d'être quasiment exhaustive en proposant tous les comptes rendus du Conseil de la Faculté, depuis sa fondation par un décret impérial du 22 août 1854 jusqu'au premier Conseil réuni à la rentrée de 1968, à l'exception de l'année 1885 manquante.
Les 10 volumes manuscrits reliés contiennent essentiellement les PV manuscrits des séances et quelques rares cahiers dactylographiés à partir du début du 20e siècle.
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines (Marseille)
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Faculté des sciences (Marseille)
Faculté des sciences (Marseille)
Université d'Aix-Marseille -- Histoire
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/341/BUSC-8737_Faculte-sciences.pdf
4bcefb879a7d16dbe82653fd139f86b4
PDF Text
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F a c u lté
des
scie n c e s
de
l'U n iv e r s ité
d 'A i x - M a r s e i l l e
�-1
�Cette plaquette est destinée à présenter la Faculté des Sciences de l’Université
d’Aix-Marseille, les instituts ou écoles qui lui sont rattachés et quelques-uns des
laboratoires de recherches qui en font partie ou sont unis à elle, en droit ou en
fait, par des liens très étroits.
A une époque où l’on parle beaucoup de recherche scientifique, de liaison entre
l’Université et l’Industrie, de démocratisation de l’Enseignement. il importe de faire
connaître ce qu’est cette Faculté, où elle est implantée et pour quelles raisons, quels
sont les moyens dont elle dispose dans les domaines de la recherche et de
l’enseignement, quelle est la place qu’elle occupe et quels sont les principaux
résultats acquis récemment, dans ces deux domaines.
La mise en service : d’un cinquième bâtiment qui en a doublé la surface de
plancher au Centre de Saint-Charles, du nouveau Centre de Saint-Jérôme et d’un
bâtiment destiné aux enseignements de premier cycle à Luminy, ont accru considé
rablement ces moyens, dans les cinq dernières années, à Marseille.
La création d’un Collège scientifique universitaire à Avignon et d’un Centre
d’enseignement supérieur scientifique à Saint-Denis-de-la-Rêunion lui ont permis
de mieux remplir son rôle dans l’ensemble de l’Académie d ’Aix.
Enfin, F édification de grandes cités universitaires à Saint-Charles, SaintJérôme et Luminy, lui permet désormais d’accueillir dans de bonnes conditions les
étudiants étrangers à la ville de Marseille ou à ses environs immédiats.
D ’autre part, la grande activité qui règne dans les instituts ou laboratoires de
recherches, où travaillent à l’heure actuelle sous la direction des professeurs de la
Faculté près d’un millier de chercheurs, appartenant essentiellement à l’Enseigne
ment supérieur et au C.N.R.S., mérite d’être connue du grand public qui ne voit
trop souvent, dans une Faculté, qu’un établissement d’enseignement.
Il y a deux ans, avant la création de l’Université de Nice, la Faculté des sciences
de l’Université d’Aix-Marseille, avec ses 9.400 étudiants, était la plus peuplée des
facultés de province de tous ordres. Elle reste l’une des plus importantes de France,
tant dans le domaine de la recherche que dans celui de l’enseignement. J ’ose espérer
que cette plaquette le montrera à tous et les incitera, connaissant•• mieux ce que
nous sommes et ce que nous devrions être dans la cité, à mieux nous comprendre et
à mieux nous aider, pour le plus grand bien de notre université, de notre pays et
de la science.
Que tous ceux qui ont contribué par leurs recherches, leur enseignement, leur
dévouement, à accroître le renom de notre Faculté ; que tous ceux qui nous
ont aidé, surtout dans ces dernières années, à augmenter nos moyens d’action ;
que tous ceux qui ont participé à la réalisation de cet ouvrage, trouvent ici
l’expression de notre profonde gratitude.
P. ROUARD.
Doyen de la Faculté des Sciences
de l’Université d ’Aix-Marseille
�LES UBRAIBIES FLAMMARION
54 Ganebière et 3 Marché des Capucins
13 MARSEILLE 1er
L'importance de leur assortiment permet de répondre aux demandes
les plus variées, et la rapidité de leur service de rapprovisionnement
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tent lorsqu'il est consulté aide au choix définitif.
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�S
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M
M
A
I
R
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A V A N T PROPOS de M. P. ROUARD
P. CO TTO N
D oyen de la Faculté des Sciences de M a rs e ille
D ire c te u r de l'Ecole S u p é rie u re de P hysique de M a rse ille
“ L’Ecole Supérieure de Physique”
75
P. ROUARD
D oyen de la Faculté des Sciences de M a rs e ille
" L a Faculté des Sciences de M a rs e ille ”
J. METZGER
15
A. GUILLEMONAT
" L’Institut de Pétroléochim ie et de Synthèse
O rganiqu e Industrielle ”
V ice -D oyen de la Faculté des Sciences
" L e C e n tre de S a in t-Jé rô m e ”
D ire c te u r de l’ Institut de P étro lé ochim ie et de Synthèse
O rg a n iq u e Ind ustrielle
81
21
J. M. PERES
J. M. PERES
V ice -D oyen de la Faculté des Sciences
V ice -D oyen de la Faculté des Sciences
“ La Station M arin e d ’E ndoum e"
“ Le C e n tre de L u m in y "
85
27
A. GUILLEMONAT
E.
CRAUSSE
V ice -D oyen de la Faculté des Sciences
D ire c te u r du C o llè g e S cie ntifiq ue U n iv e rs ita ire d 'A v ig n o n
" L e C ollège S c ie n t if iq u e U n iv e r s it a ir e
d ’Avignon "
“ L’Ecole de C him ie de M a rs e ille "
33
91
J. M. SOURIAU
P rofesseur à la Faculté des Sciences
G.
LAPLUYE
“ Le D épartem ent de Physique M athém a
tique et Physique T héorique”
D ire c te u r du C e n tre d'E nseign em e nt s u p é rie u r scientifique
de S aint-D e nis-de-la -R éun io n
" L e C e n tre d ’ E n s e ig n e m e n t S u p é r ie u r
Scientifique de S a in t-D e n is-d e -la -R é u n io n ”
37
H.
97
MOREL
P rofesseur à la Faculté des Sciences
R. CAYO L
“ Le C e n tre de C alcul N u m é riq u e "
103
D ire c te u r du C e n tre ré g io n a l des oeuvres un ive rsita ire s
e t scolaires
" Le C e n tre Régional des Œ u vre s U n ive r
sitaires et S co la ire s ”
P. VINCENSINI
43
P rofesseur H o n o ra ire à la Faculté des Sciences de M a rseille
“ Les Sciences M a thém atiqu es"
C.
109
FEHRENBACH
D ire c fe u r des O b s e rv a to ire s de M a rs e ille et de H a u te P rovence
“ L’O bse rva to ire de M a rs e ille ”
H.
PRAT
P rofesseur à la Faculté des Sciences
49
J. VALENSI
“ Le D épartem ent de B o ta n iq u e "
113
P. BOUSQUET
D ire c te u r de l’ Institu t de M é c a n iq u e des Fluides
P rofesseur à la Faculté des Sciences
“ Institut de M écanique desF luides"
59
“ Le C e n tre d ’Etude des Couches M inces
119
A. FAVRE
M. PERROT
D ire c te u r de l'In s titu t de M é c a n iq u e s t a t is t iq u e d e la
T u rbu le nce
" L ’Institut de M écanique Statistique d e la
T u rb u le n c e "
P rofesseur à la Faculté des Sciences
69
“ Le Laboratoire d ’E le c tric ité e t d ’ H é lio technique
125
�M. LAFFITTE
Y. DOUCET & M. BIZOUARD
P rofesseurs
P rofe sseur à la Faculté des Sciences
à la Faculté des Sciences de S a in t-Jé rô m e
" L a b o r a t o ir e s d e T h e r m o d y n a m iq u e s
des Sels Solides et Liquides ’’
“ Le Laboratoire de C h im ie G é n é ra le "
T. VO GEL
A. JULG
D ire c te u r du C e n tre de R echerches P hysiques de M a rse ille
P rofesseur à la Faculté des Sciences
" Le Laborato ire de C h im ie Théorique ”
G.
171
131
139
" L e C e n t r e d e R e c h e rc h e s P h y s iq u e s
de M arseille ”
181
CARPENI
P rofesseur à la Faculté des Sciences
R. M ERIGOUX
“ Le Laboratoire de C h im ie M inérale
D ire c te u r du L a b o ra to ire d'Essais
145
“ Le Laboratoire d ’Essais”
187
M me M. L. FURNESTIN
P rofesseur à la Faculté des Sciences
J. RENARD
“ Le Laboratoire de Planctonologie ”
151
P. QUEZEL, R. NEGRE, & A. PONS
Professeurs à la Faculté des Sciences
" Les Laboratoires de Botanique
de S a in t-Jé rô m e ''
157
P réside nt de l'A sso cia tio n des A m is de l'U n iv e rs ité
" L ’Association des A m is de l ’ U n iv e r s it é
et l’Association pour le D é v e lo p p e m e n t
d e la R e c h e r c h e d a n s l ’ U n i v e r s i t é
d ’A ix -M a rs e ille ”
J. BLANC
G. COURTES
P rofesseur à la Faculté des Sciences de S ain t-Jé rô m e
A stro n o m e à l’O b s e rv a to ire de M a rs e ille
“ Laboratoire de G é o lo g ie ”
165
Les Recherches Spatiales à M a rs e ille "
193
201
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���LA F A C U L T É DES S C I E N C E S
DE
L'UNIVERSITÉ
AIX-MARSEILLE
P.
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F a c u lté
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de
l'U n iv e r s ité
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, •-*
�Fondée par un décret impérial du 22 août 1854, la Faculté des sciences de
l'Université d’Aix-Marseille fut installée tout d ’abord dans une ancienne école
municipale de dessin, à l’angle de la Canebière et des allées Léon-Gambetta
L ’immeuble qui l’abrita pendant près de 70 ans, gravement endommagé lors du
bombardement du 27 mai 1944, vient d’être démoli.
En 1922 la Faculté fut transférée dans le quartier Saint-Charles, dans un
groupe de bâtiments construits en 1913-1914 sur l’emplacement d’un ancien
cimetière, désaffecté à la fin du siècle dernier.
Gravement endommagé par les bombardements, et par les combats de la
Libération, ces bâtiments étaient encore, en 1949, dans un état très inquiétant,
risquant d’occasionner de graves accidents. C ’est alors que M. D onzelot, Directeur
général de l’Enseignement Supérieur, prit la décision de substituer l’Etat à la ville
de Marseille pour leur entretien, ce qui permit de rénover la plupart des labo
ratoires, des salles de cours et des amphithéâtres.
D ’autre part, par décision du 22 août 1951, était accordé par l’Etat un
crédit de 250 millions de francs de l’époque pour la construction d’un « quatrième
bâtiment » achevant l’ensemble de la Faculté à peu près tel qu’il avait été conçu
au début du siècle.
Inaugurées en 1956, ces nouvelles constructions permirent de loger les
services administratifs et apportèrent de plus un amphithéâtre de 600 places
et une salle de conférences ; mais, deux ans après, la conjonction de l’augmentation
massive du nombre des étudiants et de la réforme des études supérieures de 1958
allait provoquer une situation catastrophique.
Dès 1957, M. Gaston B erger, alors Directeur Général de l’Enseignement
Supérieur, prit la décision de nous accorder des crédits :
1° pour édifier un cinquième bâtiment, dit de dépannage dans l’enceinte de la
Faculté de Saint-Charles ;
2° pour construire une annexe dont l’emplacement, disait-il, « devait être trouvé
dans la partie nord de la ville de Marseille, au voisinage de la route et de la
voie ferrée de Marseille à Aix ».
L ’année suivante il nous était proposé par la municipalité de reconstruire la
Faculté sur un terrain situé à Luminy, dans la région des calanques, à l’extrême
sud du territoire de la commune de Marseille.
Après une étude approfondie de la question, M. D onzelot, alors Directeur
Général des constructions universitaires et scolaires, décidait le 2 janvier 1959,
sur la suggestion du Recteur B lache parlant au nom de l’Université :
17
�1°
de conserver la Faculté de Saint-Charles et de l’étendre en y construisant un
cinquième bâtiment destiné aux enseignements pTopédeutiques ;
2°
de transférer les enseignements de second cycle dans une annexe à construire
à Saint-Jérôme dans la banlieue nord-est de Marseille ;
3°
de réserver le terrain de Luminy, dont il n’était pas possible de disposeï
immédiatement, pour l’édification des bâtiments destinés aux enseignements
de troisième cycle.
C’était en fait poser, comme nous l’avions demandé, le principe de trois
Facultés : Nord, Centre et Sud pour la ville de Marseille.
Pourquoi avions-nous été amenés à proposer cette solution ?
1° Parce que, dans une ville qui s’étend sur 23.500 ha et qui a 20 km de
longueur du Nord au Sud, qui ne possède pas de chemin de fer métropolitain, dont
les rues sont étroites et très encombrées et où, par conséquent, la circulation est de
plus en plus difficile, il paraît raisonnable de subdiviser les établissements d ’ensei
gnement. Paris a déjà trois Facultés des sciences et en aura bientôt sept, alors que
les moyens de transport y sont beaucoup plus denses et plus rapides qu’à Marseille
Or, avec la création de la Faculté des sciences de Nice et du Centre d’Enseignement Supérieur Scientifique d’Avignon, plus de la moitié de nos étudiants ont
leur famille qui habite Marseille et il serait déraisonnable de les obliger à vivre en
cité universitaire.
2 ° Parce qu’une faculté des sciences qui groupe plus de 5 à 6.000 étudiants
ce qui correspond à un personnel de professeurs, chercheurs, techniciens, de plus
d’un millier de fonctionnaires ou contractuels, et à un budget de fonctionnement
supérieur à un milliard et demi d’anciens francs, n’est plus à l’échelle humaine.
Son administration par un doyen, qui doit par ailleurs : assurer ses cours, diriger
un laboratoire de recherches, faire passer les examens, aller deux ou trois fois pai
mois à Paris, etc., pose des problèmes très difficiles à résoudre.
3° Parce qu’il n’était pas raisonnable d’abandonner la Faculté des sciences
de Saint-Charles, admirablement située au centre de la ville, à une centaine de
mètres de la Gare et tout près du point de convergence de la plupart des grandes
lignes d’autocars desservant les localités environnantes. Nous ne pouvions, en effet,
oublier que bon nombre de nos étudiants arrivent le matin à Marseille et en
repartent le soir. De plus, certains étudiants, comme ceux, par exemple, qui
préparent une licence de psychologie ,doivent suivre à la fois des cours à la Faculté
des lettres d’Aix et à la Faculté des sciences de Marseille.
4 ° Parce que les exigences d’une démocratisation du recrutement de
l’Enseignement Supérieur et d’une liaison de plus en plus étroite entre l’Université
et l’Industrie imposaient que la Faculté des sciences de l’Université d’Aix-Marseille
ait une antenne du côté d’Aix et des zones industrielles de Marseille et de sa
région (étang de Berre, Gardanne, vallées de l’Arc et de la Durance, etc.). Déjà
30 % de nos étudiants sont des fils d’ouvriers, de petits employés ou de culti
vateurs et cette proportion, conformément d’ailleurs à nos vœux, ne peut qu’aug
menter dans l’avenir.
5° Parce que nous savions que les terrains de Luminy, expropriés en 1946
au bénéfice de l’Assistance publique de Marseille et inutilisés depuis, faisaient
l’objet d ’un procès en rétrocession, gagné en première instance par les anciens
propriétaires, et qu’ils n’étaient pas, de ce fait, disponibles immédiatement»-Or.
l’Etat ne peut construire que sur des terrains lui appartenant et la croissance très
rapide du nombre de nos étudiants et de nos besoins en laboratoires de recherches
nous imposaient des solutions immédiates, si nous ne voulions pas risquer la
catastrophe dès les rentrées de 1961-1962. De fait, ce n’est qu’en janvier 1963
que l’Assistance publique a pu céder ces terrains à la ville de Marseille et ce n’est
qu’en 1964 que cette dernière a vendu à l’Etat la parcelle qu’elle lui réservait pour
18
�la construction de bâtiments universitaires. La construction de ces derniers a
commencé immédiatement. Une première tranche, destinée aux enseignements de
premier cycle, est entrée en service en novembre 1966.
6° Enfin, parce que l’Académie d’Aix est en expansion extrêmement rapide.
Dans les 9 dernières années, alors que la population totale de la France s’est
accrue de 9 % , que celle de la région parisienne a augmenté de 17 % , c’est de
plus de 25 % qu’a progressé la population du département des Bouches-du-Rhône
et il est permis de penser que cette croissance très rapide, due essentiellement à
une immigration très intense, continuera dans les années à venir. L ’exemple de la
Californie, terre de soleil comme la Provence, est significatif à cet égard.
Cet accroissement de population, associé avec un taux de scolarisation le
plus élevé de France au-dessus de 18 ans et à l’origine de l’expansion explosive du
nombre de nos étudiants. Alors que la Faculté des sciences de l’Université de Paris
a vu le nombre de ses étudiants croître en deux ans, de 1959 à 1961, seulement de
2 % , c’est de 25 % qu’a augmenté pendant la même période celui de la Faculté
des sciences de l’Université d’Aix-Marseille.
Te pense vous avoir exposé d’une manière assez claire les raisons pour les
quelles nous avons construit un cinquième bâtiment à Saint-Charles et les centres
de Saint-Jérôme et de Luminy.
A l’heure actuelle la Faculté des sciences comporte à Marseille :
a) Au centre de la ville (quartier de Saint-Charles) cinq bâtiments totalisant
une surface de 45.000 m2 de plancher.
b) Au nord de la ville (quartier de Saint-Jérôme) un ensemble de construc
tions comprenant environ 70.000 m2 de plancher.
c) Au sud de la ville (domaine de Luminy) un bâtiment, destiné aux ensei
gnements de premier cycle, comportant 18.500 m2 de plancher.
Ceci constitue l’un des plus importants ensembles universitaires français.
D ’autre part, grâce au concours puissant et éclairé du département de Vau
cluse et de la ville d’Avignon, fonctionne dans cette dernière ville, depuis 1963, un
Centre d’Enseignement Supérieur scientifique, transformé le 1er janvier 1966 en
Collège scientifique universitaire, dans lequel sont donnés les enseignements de
premier cycle de mathématique-physique et physique-chimie.
Enfin, depuis 1963 aussi, a été créé à Saint-Denis de La Réunion un Centre
d’Enseignement Supérieur scientifique dans lequel peuvent être préparés tous les
diplômes de premier cycle. L ’édification d’un nouveau centre, au Chaudron, sur des
terrains offerts gratuitement par le département et la ville, est en cours. Sous peu
nos compatriotes de La Réunion n’auront rien à nous envier, en ce qui concerne
les moyens de travail mis à leur disposition.
D ’autre part, une Faculté a besoin, pour fonctionner dans des conditions
convenables, de services essentiels : bibliothèque, cités, restaurants.
r
Pendant longtemps, le bâtiment qui devait l’abriter à Saint-Charles n’ayant pas
été construit par la ville, la bibliothèque continua à fonctionner aux allées LéonGambetta, ce qui ne facilitait le travail ni des chercheurs ni des étudiants.
Grâce à des crédits accordés par l’Etat les choses ont bien changé dans les
dix dernières années. D ’une part, de très beaux bâtiments ont été construits à
côté de la Faculté de Saint-Charles, d’autre part, des bibliothèques nouvelles ont
été édifiées à Saint-Jérôme et à Luminy.
Enfin, chaque centre est doté d’une Cité universitaire et d’un restaurant.
Actuellement 1400 chambres sont à la disposition des étudiants à la cité GastonBerger (Saint-Charles), 1.125 à la cité de Saint-Jérôme, 600 à la cité de Luminy.
Ainsi, nonobstant les conséquences de la nouvelle réforme des études scienti
fiques, l’avenir de l’Enseignement Supérieur scientifique de l’Université d’AixMarseille paraît assuré pour quelques années.
P. ROUARD,
Doyen de la Faculté des Sciences
de l'Université d'Aix-Marseille.
19
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�LA F A C U L T É D E S S C I E N C E S
LE
CENTRE
DE
St-JÉROME
A. GUILLEMONAT
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devenue par la
médicales.
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�Prévue initialement pour dispenser uniquement les enseignements du 2e et
du 3e cycle, la Faculté des Sciences de Marseille Saint-Jérôme a dû, devant l’aug
mentation considérable des étudiants du 1er cycle, accueillir ces derniers qu’il n’était
plus possible de recevoir en totalité à la Faculté de Saint-Charles. De sorte qu’en
octobre 1964 s’est ouverte une Faculté complète ou tout au moins qui l’est
devenue par la suite, à l’exception toutefois du certificat préparatoire aux études
médicales.
Cette Faculté, construite sur un terrain de 25 hectares, dispose, en dehors des
constructions annexes de l’Ecole supérieure de Physique, de l’Institut de Pétroléo
chimie et de l’Ecole de Chimie, de 58.000 m2 de plancher.
Un premier bâtiment abrite huit amphithéâtres de 300 places chacun, des
salles de cours et de travail, les services administratifs et la salle des Actes. Dans
un second bâtiment ayant la forme d’un peigne on trouve les salles de Travaux
Pratiques et les services de Recherches. Il existe au total 39 salles de travaux
pratiques et 54 services de recherches, non compris les buraux des mathématiciens.
Cet ensemble est conçu pour recevoir 6.000 étudiants. Pour l’année scolaire
1966-1967, le nombre des étudiants suivant des cours à cette Faculté était de 2.500.
Les salles de Travaux Pratiques sont actuellement toutes en service et il
n’existe que quelques rares services de recherches non occupés.
Les annexes comprennent la bibliothèque, terminée en juillet 1966, l’Ecole
supérieure de Physique (6.000 m2) qui forme des Ingénieurs Physiciens et, dans
un même bâtiment de 6.000 m2, PInstitut de Pétroléochimie et de l’Ecole de
Chimie. Ces deux établissements disposent en commun d’un atelier pilote où
peuvent être réalisées des installations semi-industrielles.
Toutes les disciplines scientifiques : Mathématiques, Physique, Chimie, Sciences
Naturelles sont représentées à la Faculté de Saint-Jérôme, mais, du fait même de
l’existence d’écoles formant des Ingénieurs Physiciens ou Chimistes, cette Faculté
a tout naturellement une vocation technique.
La situation de cette Faculté la destine normalement aux étudiants habitant
les quartiers situés au nord et à l’est de la ville. De plus, deux cités universitaires
toutes proches, l’une pour les étudiantes, l’autre pour' les étudiants, disposent au
total de 1.125 chambres. Etant donné le développement que connaît actuellement,
et qui est d’ailleurs dans la logique des choses, la région située au nord de Marseille,
il convenait, d’ores et déjà, d’envisager des possibilités d’extension. Celles-ci sont
23
�prévues sur des terrains en cours d’achat et sur lesquels seront bâties des instal
lations destinées à recevoir les étudiants du 1OT cycle, ce 1er cycle qui n’avait pas
été prévu initialement et qu’il a fallu quand même loger dans les bâtiments
existants.
D ’une architecture sobre mais harmonieuse, implantée sur un vaste terrain
que des aménagements ultérieurs doivent transformer en un parc agréable, la
Faculté des Sciences de Saint-Jérôme fait honneur à ceux qui l’ont conçue et
réalisée. Il y a lieu cependant de regretter que les constructions des installations
sportives, pour lesquelles une vaste surface est réservée, n’aient pas bénéficié du
même dynamisme et restent encore à l’état de projet pour un avenir lointain et non
défini.
���LA F A C U L T É DES S C I E N C E S
LE
CENTRE
DE
LUMINY
J . M. P É R È S
V i c e - D o y e n
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S c i e n c e s
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�Si l’expansion de la zone industrielle de Marseille se fait principalement vers
le Nord, et a justifié l’installation d’une Faculté des Sciences à Saint-Jérôme,
l’extension des quartiers résidentiels, très importante en direction du Sud, est à
l’origine de l’implantation d’une troisième Faculté dans une portion du domaine de
Luminy, situé sur la route de Marseille à Cassis.
De ce domaine, propriété de la ville de Marseille, le Ministère de l’Education
Nationale a acheté une première tranche de 100 hectares dont 56 pour la Faculté
proprement dite, le reste étant dévolu aux Œuvres Universitaires et aux installa
tions sportives.
Sur la base d’un programme pédagogique élaboré en 1961 et conforme à la
réforme des études supérieures scientifiques promulguée en 1958, un premier
bâtiment de 18.500 m2 de plancher a été construit en 1965-66 et a reçu ses
premiers étudiants dès la rentrée universitaire d’octobre 1966. La nouvelle réforme
des études, dont la première étape est entrée en application à la même date va
conduire à une vaste réorganisation interne des locaux, réorganisation qui sera
d’autant plus délicate que le 1er cycle d’études, qui s’accomplissait précédemment
en un an seulement, couvrira désormais deux années.
Dans une première étape la Faculté des Sciences de Luminy n’abrite que des
étudiants se destinant aux études médicales, mais dès la rentrée de l’automne 1967
des enseignements du premier cycle normal de l’enseignement supérieur y seront
assurés, au moins pour les sections Physique-Chimie, Chimie-Biologie, BiologieGéologie.
Ce bâtiment de 1CT cycle, avec ses quatre amphithéâtres et ses six étages de
locaux de travaux pratiques et de recherches n’est qu’une étape.
A partir de 1967, et avec un étalement sur trois années, vont s’édifier les
bâtiments du 2e cycle, prévus initialement pour 54.000 m2 et qui ont été réduits
à 37.000 m2 par les nécessités de ventilation des crédits du Ve Plan.
Dès l’origine il a été décidé que cette Faculté nouvelle, établie en pleine
nature, aurait plus particulièrement vocation pour les Sciences de la Nature, sans
toutefois que les autres disciplines en fussent exclues, car on ne saurait devenir un
biologiste ou un géologue moderne sans de solides connaissances et de nombreux
contacts avec la Physique, la Chimie et les Mathématiques.
Autour de ces bâtiments constituant la Faculté proprement dite, s’édifieront
peu à peu des Instituts, dont le premier dédié à la Cytologie végétale et à la
Microscopie électronique est déjà financé. Une installation spécialisée dans l’étude
des échanges entre l’océan et l’atmosphère doit également être édifiée rapidement.
29
�"■
Une bibliothèque conçue suivant les normes les plus modernes de la docu
mentation, des résidences d’étudiants, qui comptent déjà 600 chambres, et pourront
en compter 1.800 d’ici à quelques années, un restaurant, etc., contribueront à faire
de Luminy, avant la fin du Ve Plan, une véritable petite ville scientifique, à
laquelle vont s’agréger l’Ecole des Beaux-Arts de la ville de Marseille, l’Ecole
d’ingénieurs et sans doute encore des services du C.N.R.S. ou même des labo
ratoires de recherches relevant de Sociétés industrielles.
s
Un plan de masse « aéré » permet d’espérer que ce grand domaine de la
Science et de la Culture conservera le caractère champêtre qui fait le charme de
tant de « campus » anglo-saxons, charme dont, il faut bien le dire, beaucoup
d’universités françaises sont privées.
Puissent les environs ne point se couvrir d’immeubles, et la forêt ne pas
brûler.
J.-M. PERES,
Vice-Doyen pour la Faculté des Sciences de Luminy.
30
���LE
COLLÈGE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITAIRE
D A V IG N O N
E. C R A U S S E
ge
Scientifique
Universitaire
d'Avignon
��LE C.S.U. D’AVIGNON
Le Collège Scientifique Universitaire d’Avignon a ouvert ses portes en
octobre 1963, sous la forme initiale d’un Centre d’Enseignement Supérieur
Scientifique.
Dès 1961, le Conseil Général de Vaucluse et le Conseil Municipal d’Avignon
envisageaient favorablement le projet de création d’un Centre d’Enseignement
Supérieur Scientifique à Avignon. En juin 1962, la section permanente du Conseil
de l’Enseignement Supérieur approuvait cette création, ce qui permettait l’ouver
ture de ce Centre dès octobre 1963, dans les locaux de l’ancienne Ecole Normale
d’instituteurs d’Avignon, rénovés et adaptés à leur nouvelle destination.
A la suite d ’une période probatoire de deux ans, un arrêté ministériel du
30 juin 1965 élevait le Centre au rang de Collège Scientifique Universitaire, à
dater du 1er octobre 1965.
Cette transformation sanctionnait le succès remporté par cet établissement
depuis sa création, puisqu’elle n’est accordée que si le nombre d’étudiants est
suffisamment élevé, ce qui fut largement le cas pour le Centre d’Avignon, où le
nombre d’étudiants atteignait 163 dès la première année.
Durant cette période probatoire, l’effort financier de mise en train et de
fonctionnement fut exclusivement assuré par les collectivités locales, la Direction
de l’Enseignement Supérieur détachant le personnel enseignant et assurant le
contrôle scientifique et la collation des diplômes par l’intermédiaire de la Faculté
des Sciences de Marseille.
Depuis le 1er janvier 1966, les charges budgétaires incombent à la Direction
de l’Enseignement Supérieur, mais les collectivités locales, dont l’effort financier a
été de ce fait considérablement allégé, maintiennent une participation particuliè
rement appréciée.
Le Collège Scientifique Universitaire est placé sous l’autorité d’un Directeur
qui est un professeur de Faculté des Sciences. Un conseil d’Administration, présidé
par le Doyen de la Faculté des Sciences de Marseille, et comprenant des profes
seurs et des représentants des collectivités locales, donne son avis sur toutes les
questions intéressant le fonctionnement et le développement du Collège. Le C.S.U.
est un Institut de la Faculté des Sciences de Marseille.
Enseignement - Etudiants
Dès le V octobre 1963 fut créé à Avignon le certificat d’études préparatoires
M.P.C., auquel s’ajoutait, un an après, le certificat M.G.P.
35
�Depuis le 1er octobre 1966, date de mise en route de la réforme des études
supérieures, ces certificats ont été remplacés par une première année du 1 " cycle
comportant les deux sections M.P. et P.C.
Le nombre d’étudiants, qui était à l’origine de 163, s’est progressivement
accru au cours des années suivantes : 225 en 1964-1965 et 241 en 1965-1966
(39 en M.G.P., 202 en M.P.C.), pour diminuer ensuite jusqu’à 167 au 1 " octobre
1966 (58 en M.P., 109 en P.C.), lors de la réforme des études supérieures. Cette
diminution qui porte essentiellement sur la section P.C., n’est d’ailleurs pas parti
culière à Avignon.
Signalons que le C.S.U. prête ses moyens et ses locaux à l’Institut de Promo
tion Supérieure du Travail de l’Université d’Aix-Marseille, qui a créé à Avignon
une annexe de son année préparatoire, accueillant dès la première année
105 auditeurs.
Installations - Equipement
Ainsi qu’il a été dit, le C.S.U. fonctionne dans les locaux de l’ancienne Ecole
Normale d ’instituteurs d’Avignon, entièrement rénovés et convenablement aména
gés. Cette solution devrait être provisoire, les collectivités locales ayant, dès l’ori
gine, négocié l’acquisition d’un terrain de 11 hectares, destiné à recevoir ultérieu
rement un ensemble définitif.
De grandes salles de cours ou de travaux pratiques convenablement équipées,
des laboratoires outillés pour la recherche scientifique en Physique et en Chimie
ont pu, dès l’origine, recevoir élèves et professeurs et leur fournir des conditions
de travail particulièrement satisfaisantes.
Les laboratoires de recherches n’ont jusqu’ici pu accueillir que les maîtresassistants ou assistants en fonctions en Avignon. Des bourses de recherches, qui
viennent d’être créées par le Conseil Général de Vaucluse et par le Conseil
Municipal d’Avignon, vont permettre de recevoir désormais des étudiants ayant
terminé leur licence à la Faculté.
Dès octobre 1967, le C.S.U. disposera de locaux nouveaux, situés dans
l’ancienne école annexe de l’Ecole Normale, que le Département de Vaucluse
aménage actuellement en vue de leur nouvelle destination. Ces locaux, contigus à
ceux existant actuellement, faciliteront la mise en route de la 2e année du 1 " cycle,
espérée pour cette date. Ils permettront également de loger la nouvelle bibliothè
que du C.S.U., déjà dotée en livres par la Direction Générale des Bibliothèques,
mais non installée jusqu’ici faute de place.
Conclusion
Avec la création en 1963 d’un enseignement supérieur scientifique, qu’a
suivi un an plus tard celle d ’un Centre d’enseignement supérieur littéraire, Avignon
a retrouvé une vieille vocation universitaire et renoué avec une tradition datant
de plusieurs siècles.
Le Collège Scientifique Universitaire d’Avignon constitue une antenne avancée
de la Faculté des Sciences de Marseille. Si la majorité de ses étudiants est originaire
du Vaucluse, une part non négligeable provient cependant des départements
voisins.
Son rayonnement, et par voie de conséquence, celui de la Faculté de ratta
chement, ne pourra que gagner à la création décidée d’un 1er cycle complet d’études,
en attendant que les circonstances permettent de songer à une nouvelle extension
de ses enseignements.
Professeur E. CRAUSSE,
Directeur du C.S.U. d ’Avignon.
36
��■Y.-*'-- -
�LE CENTRE
D'ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR
SCIENTIFIQUE
DE
St-D E N IS DE LA RÉU NIO N
��En 1665, des navigateurs et des soldats français vinrent se fixer sur une
île, jusque là déserte, située dans l’Océan Indien, à huit cents kilomètres à l’est
de Madagascar, mais dont la France avait pris possession dès 1642 : l’Ile Bourbon.
Un port avec des fortifications, une ville, s’édifièrent bientôt. De la maind’œuvre africaine et italienne y fut amenée pour les tâches de l’agriculture, et
l’île devint un important relais sur la route des Indes par le cap de Bonne Espérance.
Sous la Révolution Française, Bourbon devint l’Ile de la Réunion.
L ’ouverture du canal de Suez porta une atteinte très sérieuse à l’escale
maritime. Cependant, profitant d’un climat exceptionnel, la production agricole,
primitivement axée sur les besoins locaux et ravitaillement des navires, s’est
développée en vue de l’exportation. La canne à sucre représente la culture la plus
importante. Le sucre de canne est expédié principalement vers la France
(300.000 tonnes) ainsi que le rhum, la vanille, les huiles essentielles.
La population, qui était de 180.000 habitants à la fin du siècle dernier,
s’élève actuellement à environ 430.000 habitants, dont la moitié âgée de moins
de vingt ans. Le taux de scolarisation est très voisin de celui de la Métropole,
surtout depuis 1946, époque de l’acquisition du statut départemental.
Sous la Restauration fut installée à Saint-Denis une école de Droit, qui devint
plus tard l’Institut d’Etudes Juridiques actuel, dépendant de la Faculté de Droit
d’Aix. Des arrêtés ministériels ont créé, au 1er octobre 1964, un Centre
d’Enseignement Supérieur Scientifique et un Centre d’Enseignement Supérieur
Littéraire, qui relèvent de l’Université d’Aix-Marseille.
Le Centre d’Enseignement Supérieur Scientifique de la Réunion constitue
ainsi une annexe lointaine de la Faculté des Sciences de Marseille.
Dans les deux premières années de son fonctionnement, le Centre a dispensé
les enseignements des certificats propédeutiques M.G.P., M.P.C. et S.P.C.N.
Depuis la rentrée 1966-1967, les trois options de la première année du premier
cycle, issues de la Réforme, y sont enseignées. Il est prévu, dès l’an prochain,
d’assurer les cours de la deuxième année. Au-delà de ce niveau, il est souhaitable
que les étudiants aillent poursuivre leurs études dans les Facultés métropolitaines.
Le nombre d’étudiants inscrits a été de 38 en 1964-65, 59 en 1965-66.
Cette année le Centre compte 60 étudiants. Cette stabilisation n’est qu’apparente :
elle résulte de la diminution des réussites à l’examen du baccalauréat. Le nombre
de candidats au baccalauréat sera sensiblement accru en 1967, en particulier par
l’apport des classes terminales d’un nouveau lycée situé à Saint-Pierre, ce qui se
traduira certainement par un accroissement des effectifs dans l’Enseignement
Supérieur.
39
�Le personnel enseignant comprend actuellement 2 maîtres de conférences,
1 maître-assistant et 4 assistants. Trois professeurs agrégés de l’Enseignement
secondaire assurent des cours à titre complémentaire.
Le Centre d’Enseignement Supérieur Scientifique ne dispose pas actuellement
de locaux spécialisés. Les cours ont lieu dans les bâtiments de l’Institut d’Etudes
Juridiques ; les travaux pratiques sont effectués dans les laboratoires de l’Ecole
Normale de Saint-Denis. Des laboratoires de travaux pratiques sont en cours
de finition sur un terrain situé à huit kilomètres du Centre de Saint-Denis. Le
Ve Plan prévoit la création sur ce même terrain, d’un ensemble universitaire
comprenant des logements pour étudiants, une bibliothèque, un établissement
d’Enseignement Supérieur Scientifique et un Institut Universitaire de Technologie
(secteur tertiaire).
Les activités dans le domaine de la recherche concernent principalement la
préparation de thèses par le personnel assistant. Les travaux portent notamment
sur l’étude de produits d’origine tropicale, sur la flore, la faune et la géologie
réunionnaises.
Un laboratoire océanographique, en relations étroites avec la Station marine
d’Endoume, a été installé à Saint-Pierre. Son objet comprend l’étude de la biologie
marine locale et ses éventuelles conséquences économiques.
Bien que de création récente et de perspectives limitées, le Centre
d’Enseignement Supérieur Scientifique de Saint-Denis permet de sélectionner
sur place, sans courir les risques de changement de climat et d’éloignement des
familles, les étudiants susceptibles de poursuivre les études universitaires. Ses
enseignements sont suivis en outre par des élèves de l’Ecole Normale, qui
préparent le professorat des Collèges d’enseignement secondaire.
G. LAPLUYE
Directeur du Centre d ’Enseignement
Supérieur Scientifique
de Saint-Denis-de-la-Réunion
���LE CENTRE REGIONAL
DES ŒUVRES
UNIVERSITAIRES ET SCOLAIRES
fétéria du Restaurant
Universitaire
de St-Jérôme
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1Ë.
R. C A Y O L
D ir e c te u r
c e n tr e
R é g io n a l d e s
Œ u v r e s u n i v e r s i t a i r e s e t S c o la ir e s
��I. INTRODUCTION
Etablissement public doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière,
le C.R.O.U.S. est un organisme universitaire dont le conseil d’administration,
présidé par le Recteur d’Académie, réunit, à côté des fonctionnaires, les Doyens
de Faculté, des personnalités universitaires et des étudiants.
Le C.R.O.U.S. est officiellement chargé d’améliorer les conditions de vie
et de travail des étudiants.
Tl dispose, à cet effet, de divers moyens et services.
Mais, dans un sens plus général, le C.R.O.U.S. constitue, en quelque sorte,
le prolongement de l’Université, qu’il aide à accomplir sa propre mission, en
répondant aux demandes et besoins, non seulement des étudiants, mais du
personnel enseignant lui-même.
Cette mission, plus générale, s’exerce avec fruit à Marseille, notamment en
ce qui concerne la Faculté des Sciences, grâce à la proximité, et parfois la
juxtaposition des établissements d’enseignement ou de recherches de la Faculté
et de ceux du Centre Régional lui-même.
L ’ensemble universitaire scientifique de Marseille se trouve ainsi, en quelque
sorte, privilégié.
II.
LES AVANTAGES DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES
Les Œuvres
suivants :
Universitaires offrent
à leurs
bénéficiaires
les
avantages
1 ) une chambre dans une cité universitaire : logement particulièrement avantageux
par son prix (70 F par mois), par son confort (équipement sanitaire individuel,
meubles de rangement, chauffage), par la vie culturelle qu’il permet.
2) l’accès aux restaurants universitaires, où des repas sont servis au prix de 1,40 F
2,80 ou 3,50 F pour certaines catégories).
3) l’aide du service social : allocations espèces, secours, conseils, etc.
4) des stages rémunérés dans les entreprises.
5) des emplois à temps partiel.
6) la documentation et Yinformation de base, sur les questions universitaires.
7) des activités culturelles.
45
�III.
LES BENEFICIAIRES DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES
1 - Les étudiants.
a) cas général.
Peuvent bénéficier des services des Œuvres Universitaires, dans leur
intégralité, les étudiants et les étudiantes, régulièrement inscrits dans les facultés,
sous réserve que leur âge et leur scolarité répondent aux conditions fixées par
un arrêté ministériel du 30 octobre 1966.
Ils doivent remplir une demande d’admission au bénéfice des Œuvres,
qu’ils trouvent : soit au Centre Régional, 7, avenue Général-Leclerc — donnant
sur la place Victor-Hugo — soit à la Faculté des Sciences, soit dans les cités
universitaires.
Une carte officielle de bénéficiaire des Œuvres leur sera délivrée sur
présentation de pièces d’identité. Cette carte — strictement personnelle — leur
permettra de bénéficier effectivement des divers services.
b) dérogations.
Les étudiants, qui ne répondent pas à ces critères — âge, succès, ressources —
peuvent, toutefois, pour des motifs reconnus valables, obtenir dérogation et
bénéficier de la totalité ou d’une partie des services des Œuvres Universitaires.
En tout état de cause, tout étudiant peut être admis au restaurant et en cité,
si des places disponibles subsistent, au prix de revient (2,80 F).
2 - Personnel enseignant.
Les professeurs, chargés de cours ou de conférences, maîtres assistants,
assistants, peuvent prendre leurs repas au restaurant universitaire, au prix
de 2,80 F, si leur indice de traitement n’est pas supérieur à 360, et à 3,50 F
au-dessus.
Un supplément de 0,50 F est perçu quand le repas est pris dans une salle
particulière, sans attente, et avec service à table — ce qui est le cas, par exemple,
du restaurant G. Berger.
La délivrance d’une carte spéciale et l’achat des tickets de repas sont indis
pensables pour avoir accès au restaurant. Les demandes de cartes doivent être
présentées au Centre Régional, 7, avenue Général-Leclerc ; les tickets sont
vendus dans les restaurants.
Les Universitaires de passage peuvent obtenir une chambre en cité, au prix
de 8 F la nuit.
Le personnel administratif peut bénéficier du restaurant universitaire dans
les mêmes conditions que le personnel enseignant.
IV.
LA FACULTE DES SCIEN C ES ET LES ŒUVRES UNIVERSITAIRES
Les services des Cuivres Universitaires sont particulièrement accessibles
aux étudiants et universitaires de la- Faculté des Sciences, en raison de la
proximité des divers établissements.
A)
Périmètre de la Faculté des Sciences Saint-Charles.
1. La direction et les services administratifs centraux du C.R.O.U.S. sont
installés dans la Cité administrative, avenue Général-Leclerc, qui borde la place
Victor-Hugo, où s’élèvent les bâtiments de la Faculté.
2. La cité universitaire « G. Berger », de 400 chambres d’étudiants,
dresse ses dix étages, rue du 141e R.I.A., et borde, vers le nord, le cinquième
bâtiment de la Faculté.
46
�3. Dans la cité-même, fonctionnent, à la disposition
Sciences :
des étudiants en
— un service des cartes de restaurant,
— un service social : l’Assistante sociale y tient ses permanences,
— le service d’accueil aux étudiants étrangers qui peuvent, sur place, procéder
à toutes les opérations administratives et recevoir tous les renseignements
souhaitables,
— un service de logement en ville,
— enfin, trois salles de restaurant, dont une réservée aux personnels enseignants
pouvant servir 2.500 repas, une cafétéria, ouverte toute la journée.
Les tickets de repas sont vendus sur présentation de la carte de bénéficiaire.
B)
Périmètre de la Faculté des Sciences Saint-Jérôme
Sur le campus même de la faculté :
— un restaurant universitaire, de 800 places, pouvant servir 2.400 repas, avec
une cafétéria,
— une cité universitaire d’étudiantes de 325 places.
A quelques centaines de mètres :
— une cité universitaire de 750 chambres, pour étudiants, une vaste salle
culturelle permet de tenir réunions, soirées, spectacles.
Pour l’instant, la carte de bénéficiaire des Œuvres est délivrée à la cité
« G. Berger », mais les tickets de restaurant peuvent être achetés sur place.
C)
Domaine de Luminy.
Dans le campus universitaire, on pourra trouver :
— une cité universitaire pour étudiantes, de 600 chambres,
— une cité universitaire pour étudiants, de 900 chambres,
— un restaurant de 1.500 places, pouvant servir 4.000 repas, équipé d’une
cafétéria.
CONCLUSION
Les établissements du Centre Régional, à Marseille, destinés aux usagers
des Facultés des Sciences, sont évidemment complétés par ceux dont bénéficie
la Faculté de Médecine :
— une cité universitaire de 600 places : « Lucien Cornil »
(300 étudiantes et 300 étudiants)
—- une cité « jeunes ménages » : rue du Canada
— un restaurant dans la Faculté de Médecine (500 places : 1.500 repas)
— un restaurant de 400 places : 1.200 repas, à la cité « L. Cornil ».
Rien n’interdit, d’ailleurs, à des étudiants et universitaires scientifiques de
manger ou de loger dans ces établissements.
Si l’on ajoute que, pendant les vacances, les services des Œuvres Universitaires
peuvent être — et sont, effectivement — utilisés pour les congrès, colloques
scientifiques nationaux et internationaux, on peut affirmer que la Faculté des
Sciences, à Marseille, est « matériellement et socialement » équipée pour assumer
sa haute mission.
47
��C hasse
OBSERVATOIRE
C h ie n s
de
DE
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N é b u le u s e
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C. F E H R E N B A C H
D ir e cte u r
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�Les nouveaux laboratoires
de l'O b se rva to ire de H aute-P rovence
���L ’Observatoire de Marseille est un des plus anciens Laboratoires de Recher
che du Sud-Est. Créé par les Jésuites au X V IIe siècle, il remplissait deux fonctions :
fournir l’heure exacte aux marins relâchant dans notre port et régler les divers
instruments de bord. Il remplissait ainsi un rôle technique important. Mais les
pères Jésuites faisaient aussi des observations d’astrophysique, notamment solaires,
L ’Observatoire de la Montée des Accoules occupait une place estimée dans le
concert scientifique européen.
Transformé, il y a cent ans sous l’impulsion de Le Verrier, en station de Pro
vence de l’Observatoire de Paris, les bâtiments furent transportés sur la colline
de Longchamp et équipés d’instruments importants pour l’époque. Son télescope de
80 cm de diamètre était non seulement un des plus grands du monde, mais surtout
son miroir en verre, taillé par Léon Foucault, était de ce fait le premier télescope
moderne.
Depuis cette époque, la ville de Marseille, en se développant, a dépassé
l’Observatoire qui se trouve maintenant en pleine ville. Certaines observations,
notamment celles du Soleil, y restent possibles, mais les observations efficaces des
étoiles ne peuvent être faites que dans des sites éloignés des lumières et des fumées
des grandes villes. La construction, par le C.N.R.S., de l’Observatoire de Haute
Provence, a donné à l’Observatoire de Marseille une nouvelle mission, car il est
le centre astronomique universitaire le plus proche de la Haute Provence.
Depuis 1950, l’Observatoire de Marseille s’est développé autour d’une équipe
de chercheurs travaillant, avec leurs autres collègues français, aux instruments de
la Haute Provence, qui dispose actuellement de l’équipement astrophysique le plus
puissant d’Europe.
Ce sont les services qui préparent et exploitent les résultats obtenus dans les
Basses-Alpes qui se sont développés à Marseille.
Les services suivants fonctionnent dans ce but à l’Observatoire de Marseille.
Un service de mesure des Vitesses Radiales stellaires a pour but l’étude des
mouvements de notre Galaxie. Deux prismes objectifs spéciaux imaginés par nous
sont installés en Haute Provence, un autre a fonctionné sous la direction des
astronomes de Marseille, en Afrique-du-Sud et il est en voie de réinstallation au
Chili. Ces instruments ont fourni plusieurs milliers de clichés mesurés à Marseille
par une équipe d’une vingtaine d’astronomes et de techniciens. Une étude des
nuages de Magellan a donné des résultats intéressants sur ces galaxies extérieures.
Le service d’Interférométrie a perfectionné les techniques imaginées à Mar
seille avant 1914 par Perot et Fabry. Elles permettent une étude très précise des
nuages d’hydrogène de notre Galaxie ainsi que ceux des galaxies extérieures. Ces
recherches ont permis d’obtenir des résultats très importants sur la répartition de
55
��ces Nuages dans les systèmes stellaires. Elles ont aussi permis de mesurer les
périodes de rotation de ces galaxies.
Le service d ’Optique et le service de Calcul, grâce à un ordinateur CAB 502,
ont exécuté le calcul de nombreuses combinaisons optiques, notamment celle du
grand télescope de 3,50 m de diamètre qui sera installé au Chili sous les auspices
de l’Observatoire Européen Austral. Ces mêmes services ont mis au point des
spectrographes et des méthodes de dépouillement modernes qui facilitent beaucoup
ces recherches.
Des services d’étude et de construction ont réalisé de nombreuses machines
à mesurer et des spectrographes.
N é b u le u se
gazeu se
d a ns
la
c o n ste lla tio n
du
cygn e
L ’important personnel, comprenant près de soixante personnes, était à l’étroit
dans les vieux bâtiments malgré leur modernisation en 1958. Le IVe Plan a
permis de mettre en chantier plus de 2.000 m2 de nouveaux bâtiments mis en
service en mai 1967. L ’équipement scientifique prévu par le Ve Plan est
en voie d’acquisition.
L ’Observatoire de Marseille est amené à développer ses recherches purement
astrophysiques — structure et mouvements de la Galaxie — études d’étoiles parti
culières grâce aux importants moyens qui sont à sa disposition en Haute Provence.
D ’ailleurs, la Direction des deux établissements est assurée par la même personne.
Mais, d’autre part, les travaux exécutés dans les domaines des calculs et des
instruments d’optique permettent de nouer des liens de plus en plus intimes
avec les industriels français qui travaillent dans ces domaines.
L ’enseignement de l’Astronomie Spatiale fait à la Faculté des Sciences a
permis d’intéresser les étudiants à ces recherches passionnantes. Chaque année,
plusieurs thèses d ’Etat ou de 3e cycle sont préparées à l’Observatoire sous la
direction des dix astronomes ayant au moins leur titre équivalent à celui de Maître
de Conférences.
Les travaux des Astronomes sont publiés dans le Journal des Observateurs,
une des trois publications astronomiques françaises, qui est édité par l’Obser
vatoire de Marseille.
Ch. FEHRENBACH,
D irecteur des O bservatoires de Marseille et de Haute Provence.
��L'INSTITUT
DE M É C A N I Q U E
DES
FLUIDES
J. V A L E N S I
directeur
de
l 'I n s t it u t
de
M é c a n iq u e
d e s
F l u i d e s
��L ’Institut de Mécanique des Fluides de l’Université d’Aix-Marseille a été
créé en 1930. Il était fondé en même temps que d’autres instituts, notamment
ceux de Paris, Lille, Toulouse, à la demande et avec l’appui matériel du Ministère
de l’Air. La fondation était faite dans le but de constituer dans l’Université des
Centres Supérieurs d’enseignements, de recherches, d’essais techniques et de docu
mentation pour l’étude de la Mécanique des Fluides et des applications de cette
science, plus particulièrement celles se rapportant à l’Aéronautique.
L ’Université d’Aix-Marseille avait été choisie, en particulier, en raison de sa
position géographique, au voisinage de l’Etang de Berre autour duquel l’industrie
aéronautique et les industries annexes devaient prendre très rapidement un grand
développement.
Subventionné à l’origine par le Ministère de l’Air, cet établissement qui
possède un budget autonome rattaché au budget de l’Université, tire maintenant
ses ressources, d’une part des subventions du Ministère de l’Education Nationale
(Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et Centre National de la Recher
che Scientifique) pour l’équipement et le fonctionnement administratif princi
palement, d’autre part, des recettes provenant des travaux scentifiques et tech
niques effectués pour le compte de tiers : les Services Publics (principalement la
Direction Technique et Industrielle de l’Aéronautique jusqu’en 1962, la Direction
des Recherches et Moyens d’Essais de la Délégation Ministérielle pour l’Armement,
depuis) et l’Industrie.
UN CENTRE EN CONSTANT
DÉVELOPPEMENT
Le regretté Doyen Joseph P é r è s fut le fondateur de l’Institut de Mécanique
des Fluides de Marseille et le premier Directeur de 1930 à 1932. Il appela l’auteur
du présent article auprès de lui, dès juin 1930, pour la réalisation et l’organisation
des Laboratoires.
L ’Institut de Mécanique des Fluides de Marseille vécut d’abord dans des
locaux provisoires, de 1930 à 1939. Cependant, en 1938, M. André Marchaud,
Directeur de l’Institut de 1932 à 1938, obtenait de la ville de Marseille la cession
d’une parcelle de terrain de 1.200 m2, place Victor-Hugo, à proximité de la
Faculté des Sciences, Il obtenait également de l’Education Nationale, du Centre
National de la Recherche Scientifique et de la Direction Technique et Industrielle
de l’Aéronautique, les crédits nécessaires à la construction des premiers bâtiments.
C’est ainsi que fut entreprise, en 1938, la construction de locaux administratifs et
des laboratoires d’enseignement qui servent encore à l’heure actuelle ainsi que
celle de la Soufflerie elliptique.
61
�M. René T hiry, qui succéda en 1939 à M. Marchaud, nommé Recteur de
l’Académie de Bordeaux, eut la tâche difficile de faire vivre l’Institut pendant
l’occupation. Tandis que se poursuivaient les travaux d’aménagement, les retards
dus à la guerre n’ont permis la mise en exploitation de la soufflerie elliptique qu’à
partir du 1er janvier 1948.
En juin 1948, M. T hiry était appelé à la Sorbonne ; M. V alensi lui succé
dait à la Direction de l’Institut de Mécanique des Fluides. Il s’imposait tout de
suite au nouveau Directeur le problème de la modernisation de l’équipement ainsi
que celui de l’agrandissement des locaux devenus trop exigus ; cette double tâche
se trouva facilitée par le succès croissant de l’exploitation de la soufflerie
elliptique. Dès 1949, M. V alensi obtenait de la ville de Marseille, la cession
d’une nouvelle parcelle de terrain d’une superficie de 700 m2 contiguë aux locaux
existants et, dès la fin de 1951, les crédits nécessaires ayant été alloués par le
Ministère de l’Education Nationale, il pouvait être entrepris, sur ce terrain, la
construction de deux souffleries supersoniques à rafales (M = 1,4 à 6) qui furent
mises en service en 1953.
Ensuite, furent construits successivement, dans les nouveaux locaux, un tube
à chocs TCI à faible enthalpie, puis un premier tube à chocs pilote, à haute
enthalpie, TC2, en 1958, grâce aux crédits accordés au titre d ’une collaboration
scientifique de la D.T.I.Aé.
La dernière parcelle de terrain encore disponible (400 m2) entre les nouveaux
locaux et le collège Victor Hugo, ayant été cédée par la ville à l’Université, la
construction d’une soufflerie hypersonique, M = 6 à 8 fut ensuite entreprise en
1959, grâce à des crédits accordés par la Direction Générale de l’Enseignement
supérieur, le Centre National de la Recherche Scientifique et la Direction Tech
nique et Industrielle de l’Aéronautique (date de mise en service 1961). Le nou
veau bâtiment, construit à cet effet, permettait la création d’un nouvel atelier de
Mécanique de précision et de nouveaux bureaux d’études.
Eurent ensuite construits dans ce même bâtiment, une soufflerie à chocs
TC3 (M = 9 à 15) à haute enthalpie génératrice suivant un marché accordé par
la D.T.I.Aé. (1962), un tube à chocs pilote, à combustion, qui était transformé, en
1962, grâce aux crédits de recherches accordés par la Direction des Recherches et
Moyens d’Essais, en un tube à haute enthalpie TC5 pour l’étude de l’ionisation de
l’argon (Mach de choc 14 à 20), enfin, un tube à chocs magnétodynamique.
Entre temps, suivant la décision prise, en 1961, par M. l’Ingénieur Général
Bonte, alors Directeur Technique et Industriel de l’Aéronautique, commençait
l’aménagement d’une Annexe à Marignane, dans les anciens locaux de la Direction
du Centre d’Essais en Vol (en bordure de l’Aéroport principal de Marseille)
devenus vacants.
M. l’Ingénieur Général Bonte avait, en effet, prévu qu’une extension de
l’Institut de Mécanique des Fluides deviendrait rapidement indispensable et il
pensait qu’il y avait lieu de favoriser l’établissement d’une Annexe qui devrait
rassembler les tubes à chocs de l’Institut de Mécanique des Fluides et devenir,
pour cet Institut, le Laboratoire de Dynamique des Gaz et des Plasmas froids. Il
avait également pensé qu’il y avait intérêt à établir cette Annexe au voisinage du
Centre d’essais en vol d ’Istres, et, par conséquent, des Centres d’essais industriels
tels que : S.E.P.R. ; Hispano-Suiza, etc., c’est ce qui motiva sa décision. Elle se
révèle particulièrement opportune, en attendant que soit possible la construction
dans la périphérie de Marseille (Luminy) d’un nouvel Institut qui pourra
regrouper toutes les installations existantes.
—
62
Sont installés à Marignane depuis septembre 1964 :
le tube à chocs TC3 qui fonctionne avec une pression de 600 atm. d’hydro
gène, dans la chambre haute pression,
��—
—
—
—
—
—
un nouveau tube à chocs à combustion TC5, du même type que le TC4, mais
dont les performances sont plus élevées et qui permet l’étude de l’action d’un
champ magnétique intense sur un plasma,
le tube à chocs magnétodynamique agrandi et modifié.
Ont été établis l’an dernier à Marignane :
un nouveau tube à chocs TC6 à combustion dont le tube d’essais a une
section carrée 80 x 80 mm2 pour l’étude des phénomènes de relaxation dans
les gaz, ainsi qu’un tube à chocs à chambre de décharge qui utilise les
condensateurs et l’équipement de l’ancien tube à chocs magnétodynamique.
Les locaux devenus vacants à Marseille ont rendu possibles :
d’une part, l’agrandissement des installations pour l’enseignement : salles
de travail et salles de travaux pratiques ; l’aménagement de deux souffleries
supersoniques de travaux pratiques et de petites recherches fonctionnant sur
les bouteilles d’air comprimé et le réservoir de la soufflerie hypersonique ;
d’autre part, la construction d’une soufflerie hypersonique, de diamètre
20 cm (M = 16, température génératrice : 2800 °K ) qui fonctionnera sur
les mêmes bouteilles et le même réservoir ;
enfin une nouvelle extension des bâtiments de la rue Honnorat a été rendue
nécessaire, en raison de l’accroissement du nombre de chercheurs et des
étudiants. Le bâtiment des souffleries hypersoniques sera surélevé d’un étage
en façade (achèvement prévu fin 1967).
ORGANISATION DE L ’INSTITUT : PERSONNEL
Le fonctionnement de l’Institut est assuré par les services administratifs de
Direction et de Secrétariat, par des services Généraux comprenant deux ateliers
de mécanique, un laboratoire d’électronique, un bureau de calcul et des bureaux
d’études, enfin par les groupes de chercheurs qui animent chaque laboratoire. Un
des chercheurs, en règle générale, appartenant au corps enseignant ou ingénieur
de recherches diplômé d’une grande école, est responsable du fonctionnement du
laboratoire et de l’exécution des recherches.
Le personnel de l’Institut est constitué par des Professeurs, Maîtres de Confé
rences, Maîtres de Recherches, Maîtres-Assistants, Assistants et Techniciens du
Centre National de la Recherche Scientifique, enfin par des Agents (dessinateurs,
ouvriers spécialisés, manœuvres), rétribués sur le budget de l’Institut.
L ’INSTITUT DE MÉCANIQUE DES FLUIDES, CENTRE
DE R ECH ERCH ES
Dès l’origine, l’Institut de Mécanique des Fluides s’est attaché à l’étude
scientifique des problèmes posés par la construction aéronautique, en créant des
laboratoires et des méthodes de recherches adaptés aux besoins de l’époque. En
particulier la méthode des analogies électriques dont l’application au calcul des
ailes est due au fondateur de l’Institut de Mécanique des Fluides, le regretté
Doyen P é r è s (Cuve Pérès et Malavard) ( 1 ) ; ( 2) ; la méthode visualisation des
écoulements par filets de fumée (3) (4).
( 1 ) A p p l i c a t i o n d e s a n a l o g i e s é l e c t r i q u e s à l a s o l u t i o n d e q u e l q u e s p r o b l è m e s d e l ’h y d r o
d y n a m i q u e , p a r L u c i e n M a l a v a r d , P u b l i c a t i o n S c i e n t i f i q u e ( P S T ) d u M i n i s t è r e d e l ’A i r n ° 5 7
(1 9 3 2 ).
( 2 ) E t u d e d e q u e lq u e s p r o b lè m e s t e c h n iq u e s r e le v a n t d e la th é o r ie d e s a ile s . A p p lic a tio n s à
l e u r s o l u t i o n d e l a m é t h o d e r h é o é l e c t r i q u e , p a r L . M a l a v a r d , P S T d u M i n i s t è r e d e l ’A i r
n ° 1 53 (1 9 3 9 ).
( 3 ) E t u d e d e l ’é c o u l e m e n t d e l ’ a i r a u t o u r d ’u n e h é l i c e , p a r J . V a l e n s i , P S T M i n i s t è r e
d e l ’A i r n ° 7 3 ( 1 9 3 5 ) .
( 4 ) A p p l i c a t i o n d e l a m é t h o d e d e s f i l e t s d e f u m é e à l ’é t u d e d e s c h a m p s a é r o d y n a m i q u e s
( m a q u e t t e s d ’a v i o n s , a ile s d ’a v io n s ) .
64
�1
Il faut aussi mentionner l’hypersustentation par volets soufflés (5) dont
i’application s’est imposée pour les avions à décollage et atterrissage courts qui a
été imaginée et étudiée pour la première fois en France, à l’Institut de Mécanique
des Fluides de Marseille, en 1941.
Rappelons encore que les recherches expérimentales de M. A. F avre, sur la
Mécanique statistique de la turbulence, ont débuté en 1940 sous la direction de
M. R. T hiry.
Mais, c’est depuis la Libération que l’Institut, en tant que Centre de
Recherches, a assuré sa vocation dans un domaine très vaste qui va du subsonique
à l’hypersonique, de la Mécanique des Fluides incompressibles à la Dynamique des
gaz et des plasmas froids, des avions lents aux véhicules spatiaux.
1. Les études effectuées dans la soufflerie elliptique
Grâce à la création de nouvelles méthodes de recherches et de techniques
originales de mesure, adaptées à l’étude des régimes instationnaires, la soufflerie
elliptique a travaillé intensément pour la construction aéronautique, entre les
années 1950 et 1958. C ’est dans cette soufflerie qu’a été étudiée, sur maquettes,
la stabilité dynamique de bon nombre de prototypes français dont la Caravelle de
Sud Aviation, le Bréguet Taon, le Nord 5000, ie Marcel Dassault Mystère. C’est
également dans cette soufflerie qu’a été entreprise une importante étude sur le
comportement aérodynamique des parachutes.
C ’est encore dans cette soufflerie qu’ont été exécutées des études systéma
tiques sur les rotors d’hélicoptères en régime instationnaire.
A l’heure actuelle, l’activité de la soufflerie est surtout consacrée aux études
concernant les parachutes ainsi qu’à la solution des problèmes intéressant la pollu
tion atmosphérique d’une part, et l’action du vent sur les constructions, d’autre
part.
2. La soufflerie à faible vitesse de 85 cm au service de l’Industrie locale
Cette soufflerie est, depuis 1948, utilisée pour les travaux pratiques d’une
part et, d’autre part, pour l’exécution de recherches intéressant la Région et qui
ne nécessitent pas des essais à grande échelle. C ’est dans cette soufflerie qu’ont
été étudiés, entre autres, un type de cheminée évitant le rabattement des fumées
sur le pont des navires qui équipe de nombreux bâtiments de la Marine Nationale
et de la Marine Marchande, le mur parevent du Port de Marseille (Môle LéonGourret), l’influence du vent sur la ventilation du tunnel du Vieux-Port.
3. Les souffleries supersoniques au service de l’Aéronautique
Les souffleries supersoniques ont été utilisées intensément entre les années
1955 et 1958, pour les besoins de l’Aéronautique. En particulier, de nombreuses
études pour les sociétés Nord-Aviation, Sud-Aviation et Société Générale de
Mécanique et de Traction (M.A.T.R.A.).
Ces souffleries étaient en effet, à l’époque, à peu près les seules disponibles
en France, qui permettaient d’atteindre des nombres de Mach très élevés et qui
possédaient un équipement complet pour la mesure des efforts aérodynamiques.
Depuis 1958, les projets de prototype d’avions rapides sont étudiés dans la
Région Parisienne où de grands établissements tels que l’Office National d’Etudes
et de Recherches Aéronautiques (O.N.E.R.A) disposent de souffleries de très
grandes dimensions.
(5 )
L e s a ile s h y p e r s u ste n ta tr ic e s d e M . J . V a le n si, p a r F . Z e r n e r , P S T d u M in istè r e d e
l ’A i r n ° 2 1 8 ( 1 9 4 9 ) , p a g e s 5 4 - 8 2 .
65
�C ’est pourquoi, depuis cette date, l’Institut de Mécanique des Fluides s’est
résolument orienté vers les études avancées d’aérodynamique et de dynamique des
gaz, et tout spécialement celles liées à la réalisation des véhicules spatiaux et aux
problèmes de rentrée de ces véhicules dans l’atmosphère. C ’est ainsi que, d’une
part, les souffleries supersoniques ont été transformées de façon à permettre une
simulation partielle des phénomènes intervenant au cours du déplacement des
engins dans la haute atmosphère. C ’est ainsi, d’autre part, qu’ont été créés la
soufflerie hypersonique et les tubes à chocs.
La soufflerie hypersonique dont le fonctionnement est entièrement automa
tique, est équipée pour l’étude des efforts aérodynamiques, sur les maquettes de
véhicules hypersoniques, en particulier pour l’étude des dérivés d’amortissement
(méthode des oscillations forcées).
4.
L ’étude de la rentrée des véhicules spatiaux dans l’atmosphère :
dynamique des gaz et des plasmas froids
Les recherches concernant ces derniers sujets ont été entreprises dès 1958, lors
de la création du premier tube à chocs à haute enthalpie TC2 et se sont déve
loppées, depuis, d’une façon continue. C ’est ainsi que les études en cours d’exé
cution dans les tubes à choc TC5 et TC6 concernent maintenant la conversion
directe MHD d ’une part et l’accélération MHD d ’un plasma d’autre part.
UN CENTRE D’ENSEIGNEMENT ET DE FORMATION DE CHERCHEURS
Les enseignements de Mécanique des Fluides et d’Aérodynamique compor
tent, à l’heure actuelle, trois certificats d ’Etudes Supérieures de la Faculté des
Sciences : Mécanique des Fluides I et II, Mécanique de la Propulsion. Il existe
en outre un Centre de 3e cycle d ’Aérodynamique (créé à la Faculté des Sciences en
1955), qui comporte deux années d’études, la première année étant consacrée
à la préparation du Diplôme d’Etudes Approfondies de Mécanique des Fluides.
L ’ensemble de ces enseignements permet de former des ingénieurs de recherches,
des chercheurs, soit encore de compléter la formation des ingénieurs sortant des
grandes écoles. Les étudiants régulièrement inscrits à la Faculté des Sciences pour
ces certificats et diplômes bénéficient des installations de l’Institut de Mécanique
des Fluides pour les travaux pratiques d’une part et pour la poursuite de leurs
travaux personnels d’autre part.
Les enseignements de Mécanique des Fluides visent à faire acquérir une vue
précise des données actuelles de l’étude des fluides réels et à mettre les auditeurs
à même de suivre le mouvement des recherches scientifiques ou industrielles. Les
études de troisième cycle sont sanctionnées par une thèse de doctorat. Elles sont
destinées à former des chercheurs capables de rendre immédiatement des services
à l’industrie et, en particulier, de s’attacher à la résolution des problèmes avancés.
L ’Institut de Mécanique des Fluides de Marseille compte maintenant de
nombreux anciens élèves dans les usines de construction aéronautique, dans les
établissements de recherches et dans les compagnies de navigation aérienne. Un
certain nombre d’entre eux occupent des postes élevés dans l’Armée de l’Air.
D ’ailleurs, les élèves officiers des promotions de l’Ecole de l’Air suivent les
enseignements des Certificats d’Etudes Supérieures de Mécanique des Fluides II et
de Mécanique de la Propulsion.
Enfin l’Institut de Mécanique des Fluides entretient des relations perma
nentes avec le C.N.E.S. (Centre National d’Etudes Spatiales). En particulier, cer
tains des chercheurs de l’I.M.F.M. peuvent concourir pour les bourses de
recherches du C.N.E.S., les recherches étant effectuées par l’I.M.F.M., en liaison
avec le C.N.E.S.
66
�CONCLUSION
Malgré leur brièveté, ces quelques notes auront-elles pu sans doute mettre
en évidence le rôle et l’importance de l’Institut de Mécanique des Fluides de
Marseille dont le rayonnement s’étend au-delà des frontières de notre pays. Chaque
année, l’Institut de Mécanique des Fluides non seulement accueille des étudiants
étrangers, mais aussi des professeurs de toute nationalité qui viennent y accomplir
des recherches.
L ’équipement des laboratoires de l’I.M.F. Marseille n’a pu être réalisé que
grâce aux subventions accordées par les services ministériels et c’est en terminant
un très agréable devoir, de rappeler le rôle du Ministère de l’Air ainsi que celui de
la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et du Centre National de la
Recherche Scientifique, dans la fondation et le développement des Instituts de
Mécanique des Fluides, en particulier de celui de Marseille.
Il est également important de mettre l’accent, en terminant, sur le rôle de la
Direction Technique et Industrielle de l’Aéronautique dans le développement de
l’Institut de Mécanique des Fluides de Marseille. C’est grâce aux Marchés consentis
par cette Direction et ses Services, tout particulièrement le Service Technique de
l’Aéronautique, que cet Institut a pu d’abord subsister, puis prendre son essor, en
étant appelé à contribuer à la solution des problèmes posés par la Construction
Aéronautique.
Les contrats de recherches consentis en 195.5 par l’ONERA et sensiblement
développés depuis 1962, sont très favorables à l’épanouissement des laboratoires et
à l’établissement de contacts particulièrement désirables.
Enfin, depuis 1962, la Direction des Recherches et Moyens d’Essais dans la
tâche de coordination qu’elle s’est donnée, assume vis-à-vis de l’Institut de Méca
nique des Fluides, le rôle joué jusqu’alors par la Direction Technique et Indus
trielle de l’Aéronautique. Elle a permis à cet Institut, grâce à la conclusion
régulière de contrats de recherches, de trouver une stabilité de fonctionnement
dont la nécessité se faisait impérieuse.
Jacques VALENSI,
Professeur à la Faculté des Sciences,
Directeur de l'Institut de Mécanique des Fluides.
��LIN STITU T
DE MÉCANIQUE
STATISTIQUE
DE LA TURBULENCE
A. F A V R E
recteur de l'Institut de M é ca n iq u e S ta tis tiq u e d e la T u rb u le n ce . P ro fe sse u r à la F acu lté d es Scien ce s
�INTRODUCTION
L ’Institut de Mécanique Statistique de la Turbulence (I.M .S.T.) de la Faculté
des Sciences de l’Université d’Aix-Marseille, est un centre d’enseignement supérieur
et de recherches scientifiques concernant la Mécanique de la Turbulence et ses
applications.
Dans cette branche de la mécanique, les études théoriques et expérimentales
de mécanique des milieux matériels turbulents, principalement des fluides turbulents,
sont traitées par les méthodes de la statistique. Ces études participent notamment
à la mécanique des fluides, à la mécanique de l’atmosphère, à la thermocinétique,
ainsi qu’à la magnétohydrodynamique, à l’acoustique, la géophysique, l’astronomie,
la mécanique des vibrations aléatoires.
Les applications intéressent principalement l’aéronautique, l’astronautique, la
météorologie, les interactions atmosphère-océans, les industries thermique, ato
mique, électrique, chimique, etc.
L ’I.M.S.T. groupe dans un nouveau bâtiment le laboratoire de la chaire de
mécanique de l’atmosphère de la Faculté des Sciences et les installations nouvelles
de la soufflerie supersonique, pour constituer un centre spécialisé dans l’étude
de la turbulence.
ENSEIGNEMENT
Le nombre des diplômes attribués aux étudiants, pour la période 1942-1966
est de neuf cents environ.
Les enseignements actuellement donnés correspondent aux programmes du
Certificat d’Etudes Supérieures ou du brevet de Mécanique Statistique des Fluides
Turbulents, du C.E.S. ou du brevet de Statistique ainsi qu’à une participation au
programme du D.E.A. de Mécanique des Fluides.
Des chercheurs entreprennent, dans les laboratoires de l’Institut des travaux
de préparation de thèses de doctorat ès sciences, de doctorat d’Université, thèses
d’ingénieurs-docteur, de doctorat d’aérodynamique.
R ECH ER CH ES SCIENTIFIQUES
Des recherches scientifiques sont effectuées par le personnel de l’Institut, avec
l’appui de l’O.N.E.R.A., du C.N.R.S., du C.E.A., de la D.G.R.S.T.
70
�'•
'
-
en trée
p rin c ip a le
Les travaux en cours concernent :
—
—
en mécanique statistique des fluides turbulents :
—
les couches limites sur paroi plane en écoulement incompressible, avec et
sans transfert de chaleur ;
—
les écoulements incompressibles en conduites étanches ou poreuses avec
et sans transfert de chaleur ;
—
les équations générales des gaz turbulents ;
—
les sillages en écoulements supersoniques ;
—
—
les anémomètres à fil chaud ;
les échanges d’énergie atmosphère-océans.
en statistique :
— l’appareil analogique de mesure de la corrélation dans le temps, créé au
71
��—
—
—
—
laboratoire en 1942 ;
les analyseurs spectraux et de mesure de la répartition de la probabilité ;
la détection des signaux perturbés aléatoirement ;
les applications aux études d’aérodynamique, à l’électrocardiographie, à
la stéréophonie, etc.
PERSONNEL
Les chercheurs de l’I.M.S.T., actuellement au nombre de 18, appartiennent au
personnel enseignant de la Faculté des Sciences de Marseille et d’universités étran
gères, au C.N.R.S., à l’O.N.E.R.A., au personnel contractuel de l’I.M.S.T., et
comprend des chercheurs terminant leurs thèses de doctorat.
L ’infrastructure technique et administrative nécessaire à la gestion de l’Institut,
est constituée par des personnels de l’Education Nationale, du C.N.R.S. et contrac
tuels de l’I.M.S.T.
EQUIPEMENT
L ’I.M.S.T. est installé depuis 1961 dans le nouveau bâtiment construit à la
Faculté des Sciences, 12, avenue Général-Leclerc, Marseille (3e) (Figure 1).
Le bâtiment est constitué en cinq corps indépendants avec des dispositifs
antivibratiles et une ventilation filtrée destinée à réduire les perturbations apportées
aux mesures par les vibrations et les poussières.
Les laboratoires comportent cinq halls de soufflerie et diverses salles d ’expé
riences.
Les souffleries spéciales conçues et utilisées à l’I.M.S.T. doivent avoir, dans
leur veine d ’expérience, un niveau de turbulence naturelle de vitesse, de tempé
rature et de bruit et vibrations très faible pour permettre d’effectuer des mesures
de haute précision dans un écoulement turbulent provoqué (couche limite sillage).
L ’LM .S.T. possède une dizaine de ces souffleries, notamment :
— S. 1. dont les dimensions de veine d’expérience sont 80 x 80 x 395
équipée de filtres électrostatiques en parallèle et d’un moteur de 50 CV.
— 1.250 cm S. 2. veine d ’expérience 56 x 56 x 450 avec filtre électrostatique
en série.
— S. 6. tube cylindrique de précision de 28 cm de diamètre, longueur
1.250 cm.
— S. 7 - S. 8 soufflerie supersonique hypoturbulente à fonctionnement
continu d’une puissance de 600 CV
Cette soufflerie a été spécialement conçue pour les études de turbulence. Les
vibrations mécaniques ont été éliminées en montant le groupe moto-compresseur
sur un bloc antivibratile et en raccordant la canalisation par joints élastiques ;
des dispositifs d’absorption du bruit disposés au long du circuit amortissent les
bruits dans le collecteur à un niveau négligeable. Les fluctuations de température
ont été réduites par une conception appropriée de l’échangeur thermique et la
turbulence de vitesse est considérablement amortie par des filtres antiturbulents
situés dans la chambre de tranquillisation. Elle peut fonctionner à température et
pression génératrices variables, ce qui permet d’une part de faire varier le nombre
de Reynolds de l’écoulement, d’autre part de tarer les anémomètres à fil chaud
directement dans leurs conditions d’utilisation.
La tuyère S. 7 dissymétrique fonctionne à M — 2,3.
La tuyère S. 8 symétrique fonctionne au même nombre de Mach (Fig. 2).
Elles peuvent être utilisées alternativement.
Une maquette est en cours de réalisation pour l’étude du projet d’une grande
soufflerie d’air sur nappe d’eau destinée aux recherches sur les échanges d’énergie
atmosphère-océans,
Marseille, le 15 décembre 1966
A. FAVRE
Professeur à la Faculté des Sciences
73
��L'ÉCOLE SUPÉRIEURE
DE
PHYSIQUE
DE MARSEILLE
P. C O T T O N
de
l'Ecole
Supérieure
de
Physique
de
Marseille
��En 1958 M. Gaston B erger, Directeur de l’Enseignement Supérieur, demanda
à la Faculté de prévoir la création d’une école d’ingénieurs liée à l’Université d’AixMarseille. Il existait alors dans notre ville quatre établissements formant des cadres
scientifiques. Créés par la Chambre de Commerce, ils avaient des relations suivies
avec la Faculté et leur orientation générale était bien définie : génie civil sous ses
différents aspects pour l’E.I.M ., électricité industrielle pour l’E.E.I.M ., radio
électricité et électronique pour l’E.R.E.M. et enfin chimie pour l’E.C.M.
Le contexte économique et industriel de la région méditerranéenne, la variété
des activités qui y sont pratiquées, l’évolution envisagée à cette époque de ces
divers éléments, l’étude du placement possible des ingénieurs nous orientèrent
vers la création d’une Ecole Supérieure de Physique, présentant avec l’Ecole de
Physique et Chimie de Paris de grandes analogies dans ses buts et ses méthodes
de formation. Cependant la présence d’une Ecole de Chimie, d’implantation
ancienne et intimément liée à la Faculté de Marseille nous fit renoncer à la
partie chimie de l’enseignement.
Créée par arrêté du 7 juillet 1959, l’Ecole Supérieure de Physique a commencé
à fonctionner en 1960 avec des effectifs, des moyens et des locaux très réduits ;
en 1966 les bâtiments prévus au départ ont été mis en service à Saint-Jérôme...
l’époque du « démarrage » est maintenant presque achevée du point de vue
matériel.
Le but de l’Ecole est la formation d’ingénieurs physiciens, alliant à une solide
culture générale en physique et en mathématiques un sens expérimental très
développé et des connaissances techniques étendues.
Pour ce faire, durant les trois années de scolarité, les élèves suivent en
Faculté les enseignements des certificats généraux de l’ancienne licence, de la
nouvelle maîtrise, ce qui leur apporte la part de formation générale indispensable.
La spécialisation et l’orientation vers leur futur métier sont obtenues par des
enseignements propres à l’Ecole, par des cours et des travaux pratiques où les
moyens industriels sont étudiés et mis en œuvre ; une large place est faite, par
exemple, aux méthodes d’enregistrement et de traitement modernes des données
expérimentales, une formation technologique et pratique est assurée par des cours
de technologie et de technique graphique et complétée par des travaux pratiques
d’atelier sur les machines outils classiques.
Pour habituer les élèves à prendre des décisions et des responsabilités, la
troisième année de scolarité est consacrée à l’étude et à la réalisation pratique
d’un « projet » obligeant l’élève à une recherche théorique assez poussée et le
mettant en face des problèmes réels.
77
��Le recrutement des élèves est assuré par concours. Jusqu’à cette année les
candidats devaient posséder l’un des certificats propédeutiques M.P.C. ou M.G.P.
Dans le cadre de la réforme de l’enseignement en cours il sera demandé aux élèves
d’avoir obtenu avant leur entrée à l’Ecole l’un ou l’autre des DUES : M.P. ou P.C.
Jusqu’en 1966, les promotions étaient très peu nombreuses, faute de locaux
et de moyens matériels. Les ingénieurs sortants ont trouvé facilement une place
dans des branches diverses du domaine industriel. La mise en service des nouveaux
bâtiments destinés à l’Ecole, l’augmentation des crédits et du personnel affectés
à celle-ci permettront dès cette année un' recrutement plus important. Cependant
des problèmes se posent encore, par exemple, l’adaptation du régime des études à
l’Ecole, à la réforme de l’Enseignement Supérieur. Nous pensons qu’ils seront
faciles à régler grâce à la compétence et au dévouement de l’équipe bien unie qui
s’intéresse à l’Ecole Supérieure de Physique de Marseille.
P. COTTON,
Directeur de l’Ecole Supérieure de Physique
79
��L'INSTITUT
DE
PÉTROLÉOCHIMIE
ET DE
SYNTHÈSE ORGANIQUE
INDUSTRIELLE
DE LA
FACULTÉ DES SCIENCES
DE
MARSEILLE
J. METZGER
Directeur
de
l'In s t it u t
de
P é t r o lé o c h im ie
et
de
Synthèse
O rganique
Industrielle
��Créé par arrêté du Ministre de l’Education Nationale en octobre 1959,
l’I.P.S.O .I. doit son existence à une heureuse rencontre entre les préoccupations
de plusieurs grandes sociétés industrielles françaises ayant implanté, dans le SudEst, d’importantes usines chimiques, et les possibilités grandissantes de la Faculté
de Sciences de Marseille. Les progrès spectaculaires de la synthèse organique indus
trielle et, plus particulièrement, de la pétroléochimie que notre pays connaît depuis
la dernière guerre devaient, en effet, créer un besoin accru en cadres supérieurs,
spécialement entraînés à l’étude et à la mise en œuvre rapide de procédés originaux
et susceptibles de s’adapter à l’évolution, elle-même rapide, du marché de la
technique. Il paraissait opportun de compléter la formation de base que reçoivent
les jeunes ingénieurs dans les écoles supérieures de chimie, par une année de
spécialisation passée dans un institut où ils recevraient, en plus d’un complément
de culture en synthèse organique, un entraînement pratique adapté aux problèmes
de la réalisation industrielle. L ’importante extension des moyens de la Faculté
des Sciences de Marseille et l’harmonieux développement, en son sein, d’un Dépar
tement de Chimie Organique devaient permettre la création d’un tel Institut.
L ’I.P.S.O .I. recrute ses élèves à deux sources : l’année de spécialisation est
ouverte, par la voie d’un concours sur titres, aux ingénieurs diplômés des Ecoles
Supérieures de Chimie, elle l’est également aux candidats licenciés (et, dans le
cadre de la réforme des enseignements supérieurs, elle le sera aux candidats ayant
la maîtrise en chimie ou en chimie physique), recrutés par concours, après une
première année de scolarité au cours de laquelle ils reçoivent des compléments de
formation, notamment dans l’art de l’Ingénieur et dans les techniques du labo
ratoire.
La formation humaine tient une place importante dans le bagage que les
ingénieurs emportent en quittant l’Institut. De nombreuses personnalités du monde
industriel viennent leur apporter le fruit de leur expérience, dans des conférences,
dans des séminaires et même des travaux dirigés.
Grâce à l’atelier pilote dont dispose l’Institut, les élèves peuvent acquérir
une première expérience pratique des problèmes soulevés par la mise en œuvre des
procédés, et faire leur premier apprentissage dans l’exercice du commandement.
Initialement installé dans de très modestes locaux à la Faculté des Sciences
de Saint-Charles, l’Institut accueillait sa première promotion en octobre 1961 et
préparait son implantation dans les vastes locaux qu’il occupe, à la Faculté des
Sciences de Saint-Jérôme, depuis octobre 1966. Parmi les 17 ingénieurs qu’il a
formés depuis sa création, 8 ont soutenu ou préparent des thèses de doctorat, les
autres occupent des postes industriels en France ou à l’étranger.
Parallèlement à son activité d’enseignement, l’Institut poursuit des travaux
de recherches en pétroléochimie auxquels participent, dans une certaine mesure.
83
�les élèves de seconde année. Il reçoit également des stagiaires, français ou étrangers,
qui bénéficient, pour leurs recherches, des moyens déjà importants dont il dispose.
L ’expérience, acquise au cours des six premières années de son existence,
montre que cet Institut répond à un besoin réel de l’Industrie et que la formule
originale qu’il a adoptée pour la formation de ses élèves, est bien adaptée à leur
épanouissement.
$ $
���LA
S T A T IO N M A R IN E
D 'E N D O U M E
d e la S t a t i o n M a r i n e
d 'E n d o u m e
J . M. P E R E S
v i c
d e
a c u i t é
d e s
S c
e n c
�CENTRE D'OCÉANOGRAPHIE
DE LA
FACULTÉ DES SCIENCES
DE
MARSEILLE
�La tradition des recherches sur le milieu marin est ancienne à Marseille puis
que c’est en 1889 que A.F. M arion, qui travaillait déjà depuis plusieurs années
à sa « Topographie zoologique du golfe de Marseille » s’installa dans les bâtiments
de ce qui s’appelait alors la Station Zoologique d’Endoume et qui devaient rester
inchangés pendant près de soixante-dix ans. Au moins, à travers des vicissitudes
diverses, ces bâtiments devaient-ils rester affectés aux études de biologie marine et,
peu avant la seconde guerre mondiale, le Professeur P etit changeait la dénomi
nation de l’organisme en celui de « Station Marine d’Endoume » pour tenir
compte de l’étroite interpénétration de diverses disciplines appliquées à l’étude
des milieux marins et affirmer ainsi que ce centre de recherches ne pouvait être
dédié à la seule zoologie marine.
Réorganisée à partir de 1948 par l’arrivée de nouveaux chercheurs, sans cesse
en nombre croissant, la Station Marine d’Endoume s’est agrandie progressivement
par la mise en service du bâtiment 2 en 1958, le réaménagement du bâtiment 1,
pour gagner 300 m2, en 1961, la construction du bâtiment 3 en 1963 et du bâti
ment 4 en 1966. La surface actuelle de l’ordre de 3.400 m2 et un cinquième bâti
ment est d’ores et déjà financé, qui est tout à fait nécessaire puisque l’effectif
au 1CT octobre 1966 se monte à 75 chercheurs et 35 techniciens, employés et
ouvriers.
L ’activité scientifique est répartie en six divisions de recherches :
Plancton et Chimie des eaux, Benthos, Microbiologie marine, Biochimie marine,
Géologie marine et sédimentologie, Biologie générale. Le Directeur assure la
coordination des programmes entre les diverses divisions, avec l’aide du Conseil
Intérieur formé par 4 Chefs de Division et l’Administrateur du Centre.
Cette expansion, qui fait du Centre d’océanographie de Marseille un des
plus importants d’Europe, n’a été possible que grâce à l’appui de la Direction des
Enseignements Supérieurs, du C.N.R.S., et, plus récemment, du Comité Exploita
tion des Océans (COMEXO) de la Délégation Générale à la Recherche Scienti
fique dont les conventions de recherches représentent une part très importante
des dépenses de fonctionnement et de salaires. Ainsi la Station Marine d’Endoume
a-t-elle pu être dotée des équipements les plus puissants depuis le microscope
électronique et le diffractomètre — X jusqu’à la flotille des navires de recherches
qui comprend trois unités principales de 19 m, 17 m et 10 m de long.
Le Centre de Marseille assure, de plus, le fonctionnement de trois antennes
extraméditerranéennes : La Rochelle, Tuléar (Rép. Malgache), Saint-Pierre-de-laRéunion, et a des chercheurs détachés dans divers pays : Algérie, Maroc, Brésil,
Viêt-Nam.
Le rayonnement du Centre d’Océanographie de la Faculté des Sciences de
Marseille y attire, pour la préparation du Diplôme d’Etudes Approfondies et du
Doctorat d’Océanographie, de nombreux étudiants provenant d’universités fran87
��çaises ou étrangères, ainsi que de nombreux chercheurs avancés qui viennent
s’informer des méthodes de travail et de l’orientation des recherches. Ainsi, à
côté des relations banales avec des institutions similaires, relations fondées en
général sur l’échange des publications ou sur des contacts privés, la Station
Marine d ’Endoume dispose-t-elle, avec ses anciens élèves, d’un réseau mondial
de ce qu’on pourrait appeler des « correspondants privilégiés », des Etats-Unis
au Japon et à la Nouvelle Calédonie, comme de l’Union Soviétique et de la
Roumanie à la République Argentine et au Pérou en passant par bien d’autres
contrées.
Sur le plan national et international la Station Marine d’Endoume a acquis
une renommée qui vaut à ses spécialistes d’être de plus en plus fréquemment
consultés et sollicités pour effectuer des recherches particulières au bénéfice
d’organismes parapublics ou privés.
Une extension nouvelle pour amener à une surface de l’ordre de 5.000 m2
est indispensable pour que le centre puisse assumer toutes les charges et toutes
les responsabilités qui sont les siennes. Je veux croire que les moyens seront
donnés qui permettront cette étape ultime, donnant ainsi à notre pays et fixant
définitivement à Marseille, un organisme dont tous les efforts sont tendus vers
l'extension de la connaissance et de l’utilisation des ressources marines pour i’amélioration du bien-être de l’Humanité
J.M. PERES,
Professeur à la Faculté des Sciences,
Directeur de la Station Marine d ’Endoume
et du Centre d’Océanographie,
Vice-Président du Comité d ’Exploitation
des Océans (D .G.R.S.T.)
89
���—
�Créée en 1909 sous la forme d’une école pratique de Chimie destinée à former
des aides-chimistes, l’Ecole de Chimie de Marseille a, à la suite d’une convention
passée entre la Chambre de Commerce et la Faculté des Sciences, étendu son
activité enseignante successivement à la formation de Chimistes puis d’IngénieursChimistes. A partir de 1957 ont été créés des cours de promotion sociale pour le
personnel des Industries Chimiques. Actuellement, gérée et financée par la
Chambre de Commerce, l’Ecole de Chimie de Marseille dispense en quatre sections
un enseignement sous le contrôle de la Faculté des Sciences. Ces quatre sections
sont :
— La Section Professionnelle ;
— L ’Ecole proprement dite
— Les Cours de Perfectionnement ;
— Les Cours Supérieurs des Industries Chimiques.
LA SECTIO N PRO FESSIO NNELLE forme, en un an, des aides-chimistes.
Le recrutement des élèves se fait à la suite d’un concours portant sur les notions
simples de mathématiques, physique et chimie. L ’effectif normal est de 20 élèves.
Cette section est située à la Faculté des Sciences de Saint-Charles.
L ’ECO LE D E CH IM IE forme en 3 ans, avec éventuellement deux années
préparatoires, des Ingénieurs-Chimistes.
Le recrutement se fait également par concours. Pour l’entrée en l re année
préparatoire le programme du concours est celui du baccalauréat Mathé
matiques. Pour l’entrée en l re année le programme est celui du Diplôme Univer
sitaire d’Enseignement Scientifique.
Au cours des deux premières années préparatoires, les élèves suivent l’ensei
gnement du 1er cycle Physique et Chimie avec des séances d’exercices propres à
l’Ecole.
Pendant les deux premières années d’école les élèves suivent à la Faculté
les cours de la Maîtrise de Chimie. Us ont en
outre
des travauxpratiques propres
à l’Ecole, et des cours de mécanique appliquée, de
mécaniquedes fluides et de
dessin industriel. En troisième année les élèves ont uniquement des cours de
génie chimique mais ils ont en outre à effectuer au laboratoire un travail de
recherche et à rédiger une bibliographie. Il n’y a pas d’examen de sortie. Le
diplôme d’ingénieur Chimiste de l’Université d’Aix-Marseille est délivré aux élèves
ayant obtenu au cours de leurs 3 ans d’école une moyenne égale ou supérieure à 12.
Dans cette moyenne sont comprises les notes de recherches, de bibliographie et du
projet de fin d’études, qui porte sur le calcul et le
dessin d’exécution d’un appa
reil ou d’un ensemble d’appareils industriels. L ’effectif normal d’une promotion
oscille entre 25 et 30.
93
��LES COURS SUPERIEURS DES INDUSTRIES CHIM IQUES. — Est
admis à suivre ces cours le personnel de l’industrie chimique française présenté
par une entreprise, après un choix sévère portant surtout sur l’intelligence et le
caractère, les connaissances étant accessoires. La scolarité a lieu au cours de stages
de 4 à 6 semaines. La totalité du séjour à Marseille est de 8 mois sur 25 mois.
Pendant les interstages les stagiaires effectuent des devoirs. La l re année comporte
uniquement un enseignement général de mathématiques, physique, chimie, français,
dessin industriel et anglais. La 2e année est surtout consacrée au génie chimique.
Elle comprend un stage de 3 semaines à l’Institut du Génie Chimique de Toulouse.
Un projet final sert en quelque sorte d’examen de sortie. Aucun diplôme n’est
délivré mais les stagiaires ayant subi avec profit l’enseignement sont nommés
ingénieurs par leur entreprise. L ’effectif d’une promotion oscille entre 15 et 20.
La 8e promotion a terminé ses études en décembre 1966.
LES COURS DE PERFECTIONNEM ENT pour le personnel de l’industrie
locale (de Port-de-Bouc à Sisteron). Ils sont surtout destinés aux aides-chimistes
et chimistes formés en usine et ayant de ce fait des connaissances plus pratiques
que théoriques. Ces cours, portant sur les mathématiques, la physique et la
chimie, sont uniquement théoriques et ont lieu, à raison de deux heures par
semaine, soit le samedi après-midi, soit le mardi de 18 h à 20 h. La durée totale
est de 3 années, le passage d’une année à l’autre est liée au résultat de l’examen de
fin d’année. Aucun diplôme n’est délivré mais les résultats des examens sont pris
en compte par les entreprises pour les promotions du personnel. Les effectifs
sont de 50 en l re année, 40 en 2e année, 30 en 3e année.
Au total l’Ecole de Chimie de Marseille dispense donc annuellement un
enseignement à 305 étudiants se répartissant ainsi :
Section Professionnelle
......................................
20
Années Préparatoires de l’Ecole de Chimie . .
60
Ecole de Chimie (3 années) .............................
75
Cours Supérieurs (2 promotions) ....................
30
Cours de Perfectionnement (3 an n ée s)...........
120
11 conviendrait d’ailleurs d’y ajouter les cours de la Section Chimie de la
Promotion Supérieure du Travail qui sont assurés par le personnel enseignant de
l’Ecole.
Très resserrée dans les locaux qu’elle occupait à la Faculté des Sciences de
Saint-Charles, l’Ecole de Chimie bénéficie maintenant à la Faculté des Sciences de
Saint-Jérôme de locaux neufs d’une superficie totale de 3.500 m2 dans un bâtiment
commun avec l’Institut de Pétroléochimie et de Synthèse Organique Industrielle.
Elle partage avec cet Institut un atelier-pilote où peuvent être montés des appareils
semi-industriels.
��LE DÉPARTEMENT
DE PHYSIQUE
MATHÉMATIQUE
ET PHYSIQUE
THÉORIQUE
��C’est à l’impulsion de Daniel K astler que l’on doit l’existence, à la Faculté
des Sciences de Marseille, d’une équipe de mathématiciens et de physiciens théo
riciens, qui a commencé à se constituer en 1958, et qui constitue un département
de Recherches, depuis l’arrêté du 17 août 1966.
Cette équipe groupe actuellement 6 professeurs et maîtres de conférences
(H. Bacry, F. H albwachs, D. K astler , J. M andelbrojt, J.M. Souriau,
A. V isconti), et 22 autres chercheurs rémunérés soit par la Faculté, soit par le
C.N.R.S., soit par d’autres organismes (C.E.A., D.G.R.S.T., D.R.M.E., etc.).
Divers savants étrangers sont venus se joindre à l’équipe pour une durée plus
ou moins longue, comme professeurs associés ou professeurs d’échange, et ont très
souvent continué leur participation aux recherches communes après leur départ
de Marseille ; notamment E. C aianiei.lo (Institut de Physique Théorique de
Naples), J.M . C ook (Argonne National Laboratory) ; S. D oplicher (Istituto di
Fisica Guglielmo Marconi, Rome) ; H. E kstein (Argonne National Laboratory) ;
G. G asiorowicz (Université de Minneapolis, Minnesota) ; R. H aag (Argonne
National Laboratory) ; G. H ohler (Technische Hochschule, Karlsruhe) ; N. H ugenholtz (Groningen, Hollande) ; G. K allen (Université de Lund) ; D.W. R obinson
(Max Planck Institute, Munich) I. S inger (Massachussets Institute of Technology) ;
H. U mezawa (Université de Tokyo).
En dehors de leurs fonctions normales d’enseignement dans les trois cycles de
la Faculté des Sciences et de directions de recherches (qui ont conduit notamment à
ia rédaction de 4 thèses de doctorat et de 24 thèses de 3e cycle en Physique Théoîique), les membres du Département ont assuré, depuis 1959, un Séminaire de
Physique Mathématique et de Physique Théorique auquel ont participé, soit pour
une ou deux conférences, soit pour un cours plus prolongé, une cinquantaine
d’autres savants français ou étrangers. Sans dénombrer les réunions internationales
auxquelles les membres du groupe ont participé par des conférences ou des
exposés de séminaire, citons quelques organismes qui ont invité les membres de
l’équipe à faire des séjours prolongés ou des cours : l’Ecole de Physique Théo
rique de Cargèse ; le Centre Européen de Recherche Nucléaire de Genève ;
l’Institut des Hautes Etudes Scientifiques de Bures-sur-Yvette ; les Facultés des
Sciences de Rabat, d’Alger et de Tunis ; l’Université de Bruxelles ; l’Institut de
Physique Théorique de Naples ; la Faculté des Sciences de Rio de Janeiro ;
P « Argone National Laboratory » à Urbana ; l’Université de Maryland ; l’Uni
versité d’Illinois : l’Institute for Advanced Study à Princeton, etc.
Le tableau suivant donne une évaluation numérique des publications des
chercheurs du groupe :
99
�Année
Articles publiés
Livres publiés
1
1959
4
1960
3
1961
10
1962
8
1963
7
1
1964
13
1
1965
20
3
1966 (1)
39
2
1
(1 ) C h iffr e s p r o v iso ir e s.
Le Département a actuellement 550 correspondants scientifiques, répartis
dans 27 pays ; 21 Instituts de Recherche dans le monde échangent régulièrement
leurs publications avec les siennes.
Les échanges avec les correspondants, les tirages d’articles et de thèses, la
documentation, sont assurés par un secrétariat particulièrement actif ; la Biblio
thèque de Physique Théorique et de Relativité comporte actuellement 2.400 volu
mes environ, et est abonnée à 38 revues dont les collections forment plus de
500 volumes.
L ’activité de l’équipe sera prochainement facilitée par la mise en service d’un
Institut de Physique Théorique, dépendant du C.N.R.S., qui est actuellement en
cours de construction.
*
*
Il est difficile de classer les travaux scientifiques du groupe de Marseille ; ils
se répartissent en effet dans des directions assez diverses : physique mathématique
classique ; relativité générale et théories unitaires ; mécanique quantique, etc.
Une grande partie de ces travaux concerne la théorie quantique des champs ;
soit dans ses relations avec diverses théories mathématiques (géométrie diffé
rentielle, groupes et algèbres de Lie, fonctions d ’une ou plusieurs variables
complexes, espaces fonctionnels, C*-algèbres, etc.) ; soit dans ses applications :
électrodynamique quantique et renormalisation ; particules élémentaires ;
interactions fortes et interactions faibles ; physique nucléaire et champ mésonique ;
cohérence optique, etc.
La diversité de ces sujets n’empêche pas cependant une certaine communauté
d’inspiration, qui fait l’originalité de l’équipe de Physique Mathématique de
Marseille.
J.-M. SOURIAU
100
���LE CENTRE DE CALCUL
NUMÉRIQUE
��Le désir de faire de Marseille une Faculté moderne, capable d’affronter le
maximum de problèmes qui se posent à l’heure actuelle dans la recherche scien
tifique et technique, a conduit à la création en 1965 d’un Centre de Calcul
Numérique. Ce Centre, dirigé par M. le Professeur Henri M orel , a deux rôles :
enseignement et recherche.
Enseignement :
Dans le cadre de la réforme, des cours d’initiation à la programmation ont
été organisés en propédeutiques. D ’autre part, le certificat d’Analyse Numérique
contribue à la formation des futurs analystes et programmeurs. Le calculateur
sert aux travaux pratiques et constitue l’instrument de travail des étudiants de
3e cycle. Dans la mesure du possible ces derniers choisissent leur sujet de thèse
parmi les problèmes qui se posent réellement aux laboratoires utilisateurs, aux
administrations et aux industriels.
Recherche :
Le Centre de Calcul Numérique subventionné par l’Enseignement Supérieur
et par le C.N.R.S. travaille aussi en liaison avec la D.G.R.S.T. et la D.R.M.E.,
dans les domaines de recherche suivants :
—
génération de suites aléatoires,
—
propagation d’ondes en milieux aléatoires.
Le Centre contribue aussi à la recherche en offrant sa collaboration tech
nique aux chercheurs de toutes disciplines de l’Université ; voici quelques-uns des
premiers exemples :
—
en Mécanique des Fluides : étude sur l’écoulement d’un fluide sur un cône
par la méthode des caractéristiques ; calcul du transfert de chaleur pour un
écoulement tridimensionnel ramené à un écoulement autour d’un corps de
révolution,
—
en Chimie : calculs de charges et d’indices de liaison pour une étude appro
fondie de la structure des molécules ; approximation d’un minimum par la
méthode des moindres carrés,
—
en Physique : tabulations de fonctions, sommations de séries, calculs d’inté
grales et résolutions d’équations différentielles,
—
en Médecine : calculs de corrélations et analyse factorielle.
105
�P e rs o n n e l :
MM. les Professeurs A ragnol et M orel .
MM. les Assistants B ergman, B onnet, D i G uglif .lmo et O ddou.
M. B arisone , M"" D avid , M. F ebron , collaborateurs techniques.
MM. D urbf.c et T holozan, chercheurs.
Equipement :
Actuellement, le laboratoire est équipé de :
—
—
—
—
—
—
—
1 calculateur PB 250
1 Unité Centrale PALLAS avec une mémoire de 65.536 caractères de 7 bits
et virgule flottante câblée
1 lecteur photoélectrique de ruban à 300 caractères/seconde
1 perforateur à 110 c/s
1 imprimante rapide à 300 lignes/minute
1 boucle magnétique lente : capacité de 250.000 caractères.
3 bandes magnétiques rapides : vitesse de transfert de 36.000 c/s.
Au début de 1968, le Centre de Calcul doit être doté d’un ensemble de 4 à
5 millions de francs comprenant :
—
—
—
—
—
—
—
—
1 unité centrale de 65.536 mots, soit 256.000 octets avec virgule flottante
en double précision câblée ; cycle de base de 1 microseconde pour 4 octets
2 canaux multiples rapides
2 unités de disques amovibles (2.160.000 octets pour les deux), vitesse de
transfert de 90.000 octets/s
6 dérouleurs de bandes magnétiques : vitesse de transfert 60.000 octets/s, capa
cité en ligne 240.000.000 d’octets
5 unités de disques magnétiques amovibles à vitesse de transfert de
156.000 octets/s et capacité de 36.250.000 octets pour les 5 disques
1 lecteur de cartes de 1.000 cartes/minute
1 perforateur de cartes à 160 colonnes/s
1 imprimante rapide à 1.100 lignes/mn.
Cet ensemble sera installé dans des locaux de la Faculté à Luminy. Les Facultés
de Saint-Charles, Saint-Jérôme, de Médecine, d’Aix ainsi que le C.N.R.S. chemin
Joseph-Aiguier pourront être reliés à cet ensemble et lui envoyer ordres de travail
et données à l’aide de pupitres terminaux installés dans chaque Faculté.
Marseille sera ainsi dotée d’un Centre de Calcul en rapport avec l’importance
de sa vie scientifique et technique.
106
���SCIENCES
MATHEMATIQUES
P. V IN C E N S IN I
a i r e
â
la
F a c u l t é
d e s
S c i e n c e s
��Marseille a été la principale voie d’accès de la culture grecque en France, et
la science mathématique, née avec Thalès, 500 ans avant Jésus-Christ, a toujours
été en honneur dans son Université.
Celle-ci est actuellement l’un des principaux centres spirituels de notre pays.
Sa Faculté des Sciences participe activement aux progrès qui, dans tous les
domaines, caractérisent notre époque, et il en est particulièrement ainsi dans le
domaine mathématique.
Les facultés ont une double mission à remplir : une mission d’enseignement
et une mission de recherche. En mathématiques, peut-être plus que dans les
autres branches du savoir, une association étroite entre ces deux formes d’activité
est indispensable. Cette association a toujours été et continue à être la règle à la
Faculté des Sciences de Marseille.
C’est ainsi, par exemple, qu’au lendemain de la première guerre mondiale, au
moment où l’une des revues françaises reflétant le mieux la double préoccupation
didactique et scientifique des universités, les « Nouvelles Annales de Mathéma
tiques », risquait de disparaître, c’est au regretté Doyen Joseph P é r ès , alors
professeur à la Faculté des Sciences de Marseille, que le Professeur Henri V illat
confia la charge de sauver cette publication.
Mener à bien cette mission fut l’une des principales préoccupations de
Joseph P é r è s . Sous son impulsion les "Nouvelles Annales” retrouvèrent
l’audience nationale et internationale qu’elles avaient eue jadis. Elles devinrent le
meilleur instrument de formation pour les futurs professeurs ; les jeunes
chercheurs y trouvèrent de nombreux sujets d’étude ; les maîtres de l ’ensei
gnement supérieur y publièrent d ’importants travaux ; Joseph P érès lui-même,
donnant l’exemple, y exposa sa théorie, devenue classique, du choc avec
frottement, et ce n’est que faute de moyens financiers, et en pleine prospérité
scientifique, qu’en 1928 cette revue disparut définitivement.
Consciente du préjudice que cette disparition apportait à la formation des
futurs professeurs, la Faculté des Sciences de Marseille fonda, en 1934, sous la
direction de J. P érès et de C. E. T raynard, avec l’appui du doyen A. Marchaud,
le « Bulletin mathématique des Facultés des Sciences et des grandes Ecoles »,
publication qui jusqu’à la veille de la deuxième guerre mondiale, date de sa
disparition, a été le principal organe de préparation des maîtres de l’ensei
gnement secondaire dans notre pays, et dont l’audience à l’étranger fut aussi très
grande.
Une fois la paix revenue et ses plaies pansées (la bibliothèque a été gravement
endommagée par la destruction du local qui l’abritait), la Faculté des Sciences
111
�de Marseille s’est engagée résolument dans l’œuvre de relèvement si nécessaire
à notre pays, les yeux tournés vers l’avenir.
Dans le domaine mathématique, des groupes de travail — préfiguration des
séminaires actuels — s’organisent, orientés vers l’analyse d’abord, vers la géométrie
différentielle ensuite.
Le nombre des étudiants augmente rapidement ; il passe, pour le seul
certificat de Calcul différentiel et Intégral, d’une cinquantaine en 1950 à près
de cinq cents en 1959, date de la réforme substituant à ce certificat l’ensemble
des deux certificats de Mathématiques I et II.
Une telle progression de l’effectif dans le domaine des mathématiques pures,
les seules dont il soit question ici, rendait nécessaire l’existence, à la Faculté, d’un
enseignement d’un niveau supérieur à celui de la licence, vers lequel pourraient
s’orienter les meilleurs étudiants.
Celui-ci fut créé en 1952, sous l’appellation de « Certificat de géométrie
supérieure », et son enseignement fut complété en 1953 par le premier séminaire
de mathématiques pures officiellement accordé à notre Faculté, celui de géométrie
différentielle, à l’activité duquel devaient venir participer de nombreux professeurs
de différents pays.
Depuis la réforme de 1959 de nouveaux certificats ont été créés ; les
séminaires se sont multipliés ; un diplôme d’études approfondies de mathé
matiques pures aux options multiples (géométrie différentielle, algèbre et
topologie, arithmétique, analyse numérique, logique mathématique), conduisant
au doctorat de spécialité, offre aux meilleurs étudiants la possibilité d’accéder
à la recherche dans les directions les plus variées, possibilité encore renforcée par
une solide préparation à l’Agrégation des Sciences mathématiques.
L ’expansion scientifique qui vient d ’être esquissée est allée de pair avec une
extension des locaux et une modernisation des conditions de travail qui, en une
quinzaine d’années, ont complètement changé le visage de la Faculté.
Lorsque, en octobre 1949, le signataire de ces lignes est arrivé à la Faculté
des Sciences de Marseille, les mathématiciens ne disposaient que d ’un petit
amphithéâtre, et d’une salle de travail d’une quarantaine de places communes à
tous les étudiants.
Ils disposent maintenant de nombreuses et vastes salles de cours. Une riche
bibliothèque, où l’on peut notamment trouver toutes les collections de périodiques
français et étrangers actuellement existantes, permet de se tenir constamment au
courant des progrès incessants de la Science. De nombreux maîtres-assistants et
assistants facilitent aux étudiants la compréhension et l’assimilation des cours
magistraux, et une grande activité règne dans les différents séminaires de
recherches.
Toutes les conditions sont ainsi remplies pour que, dans le domaine mathé
matique comme dans toutes les autres branches du savoir, la Faculté des Sciences
de Marseille puisse apporter sa féconde collaboration à l’œuvre de progrès
scientifique dans laquelle s’est résolument engagé notre pays.
112
���LE DÉPARTEMENT
DE BOTANIQUE
H. P R A T
��Dès sa fondation, la Faculté comprenait une chaire de Botanique générale,
qui fut illustrée par les Professeurs Derbès, Heckel et Jumelle. Une chaire de
Botanique appliquée lui fut adjointe, occupée jusqu’en 1935 par M. Decrock,
puis par M. Choux. Cette chaire fut supprimée en 1938 mais, en 1942, fut créée
une chaire d ’Agronomie tropicale, confiée à M. Cerighelli. Jusqu’en 1960 l’ensei
gnement de la botanique à la Faculté reposa sur ces deux chaires et sur une
Maîtrise de Conférences de Biologie végétale, occupée de 1937 à 1946 par M. Prat,
puis par M. René Molinier. A partir de 1960 l’afflux des étudiants entraîna la
création de plusieurs autres chaires et maîtrises et leur réunion en un Département
de Botanique. Celui-ci, créé par arrêté ministériel du 13 mai 1963, comprend
aujourd’hui (1966) onze professeurs et maîtres de conférences : MM. Buvat, Ducet,
Molinier René, Molinier Roger, Nègre, M lle Pichenot, MM. Pons, Prat, Quezel,
Ricard et Senez. Sa tâche est de promouvoir l’enseignement et la recherche en
ce qui concerne le règne végétal, au sens le plus large, dans le ressort académique
de l’Université d ’Aix-Marseille, soit les départements des Hautes-Alpes, BassesAlpes, Vaucluse, Bouches-du-Rhône et Réunion. Ce domaine, d’une grande richesse
floristique, couvre tous les types de climats. Son étude est menée en parallèle
avec celle des pays méditerranéens, notamment Italie, Afrique du Nord et Grèce,
et des îles du sud de l’Océan Indien : Madagascar, Maurice, Comores, terres
australes. Elle est effectuée en liaison avec les stations agronomiques et météoro
logiques, les services forestiers, ceux des Parcs nationaux, les Jardins botaniques,
les laboratoires de biologie marine, les sociétés savantes existant dans ces secteurs
et, tout spécialement, avec la nouvelle Faculté des Sciences de Nice, dont le ressort
couvre les Alpes-Maritimes, le Var et la Corse et où plusieurs professeurs de
Marseille continuent à donner un enseignement. Il s’agit là d ’une fédération de
services conservant leur autonomie en ce qui concerne le personnel, les crédits
et les locaux, mais coordonnant leur action pour l’enseignement et la recherche,
en vue de réaliser l’efficacité maximum et le meilleur emploi des moyens dispo
nibles. Cette création a été rendue indispensable par le rapide développement de
la Faculté. Tant que celle-ci ne comptait qu’un millier d’étudiants avec une vingtaine
de professeurs, comme c’était le cas jusqu’en 1945, chacun pouvait relever direc
tement du Doyen. Aujourd’hui elle compte près de neuf mille étudiants et d ’une
centaine de Professeurs et Maîtres de conférences ; il devenait donc indispensable
de créer, dans chaque spécialité, un échelon intermédiaire, qui est le Département.
C’est d’ailleurs ce qui se fait actuellement dans toutes les grandes Universités de
France et de l’étranger. D ’autre part, comme, en raison de l’accroissement rapide
du nombre d’étudiants, on a dû procéder au morcellement de la Faculté des
Sciences de Marseille en plusieurs « campus » : Facultés de Saint-Charles, SaintJérôme et Luminy, nouveaux centrer de .propédeutiques à Avignon et à SaintDenis-de-la-Réunion, il devenait nécessaire d’instituer un Département les englobant
tous, pour assurer la liaison entre ces laboratoires qui, autrement, souffriraient
de dispersion et d ’isolement, et pour coordonner leurs travaux.
115
�En 1966, le Département de Botanique donne son enseignement à environ
2.500 étudiants. Son personnel comprend plus de 100 personnes (Professeurs,
Maîtres-Assistants, Assistants, Techniciens) relevant de la Faculté, sans compter le
personnel relevant du C.N.R.S.
Nous ne pouvons qu’indiquer sommairement les grandes lignes des recherches
poursuivies : Cytologie et Microscopie électronique (M. Buvat) ; Bactériologie
(M. Sénez); Phytogéographie, écologie et cartographie de la région méditerranéenne,
y compris l’Afrique du Nord (MM. Molinier René, Molinier Roger, Deleuil, Quézel,
Nègre, Zaffran, Lavagne, Borel) ; Physiologie de la croissance (MM. Ricard, Ducet,
Nari) ; Palynologie et paléo-climatologie (M. Pons) ; Tératologie et hybrides de
greffes (M,Ies Pichenot et Gondran) ; Histologie et anatomie des Phanérogames
(M. Prat, M"° Vignal, Mme Luciani, MM. Donadille, Boureil, Woltz) ; Microcalorimétrie biologique (MM. Prat, Bélaïch, Sari, Mraes Bélaïch, Murgier-Pelassy) ;
Karyosystématique et étude de l’endémisme en Corse et en Grèce (M11'' Contandriopoulos) ; Biocénotique et écologie marines (MM. Roger Molinier, Laborel) ;
Algologie (M. et Mme Huvé) ; Biomagnétisme (M. Augarde), etc. Chaque année,
depuis 1964, un stage est organisé au Lycée Agricole de Valabre, pour les étudiants
intéressés par la Recherche agronomique et l’enseignement agricole.
Le Laboratoire de Thermogenèse biologique a été installé en 1961 par M. Prat
dans le service de Botanique générale de la Faculté des Sciences, avec des appareils
inventés par E. Calvet et construits par lui à l’Institut de microcalorimétrie
(C.N.R.S.). Plusieurs thèses de Doctorat (de 3e cycle et d’Etat) y ont été ou y sont
préparées (M. Penon sur la thermogenèse des germinations du riz, M. Bélaïch
et Mme Bélaïch sur le métabolisme bactérien, Mme Murgier-Pelassy sur la thermo
genèse des levures, M. Sari sur l’étude microcalorimétrique des réactions
enzymatiques).
Le jardin botanique de Marseille, fondé au Parc Borély en 1880 par le
Professeur Heckel, a toujours été placé sous la direction scientifique des Professeurs
de Botanique de la Faculté : successivement MM. Heckel, Jumelle, Choux et Prat.
Institution municipale, il coopère étroitement avec la Faculté des Sciences et les
divers établissements d’enseignement de Marseille. Il a joué un rôle important
dans l’introduction d ’espèces tropicales, dans les études phvtopathologiques et dans
l’enseignement de la botanique à tous les niveaux, fournissant aux étudiants et
aux chercheurs un abondant matériel végétal pour leurs travaux pratiques et leurs
expérimentations. Il est en relations d ’échanges (graines, bulbes, tubercules, échan
tillons, catalogues, informations) avec 262 autres jardins botaniques, dont 27 fran
çais et 235 étrangers, répartis dans toutes les régions du monde. Toutes les
personnes s’intéressant à la Botanique peuvent venir y examiner ses collections
de plantes vivantes, en plein air et en serre, et y consulter sa bibliothèque. Un
autre Jardin Botanique est en voie d ’installation à la Faculté de Saint-Jérôme,
par les soins de MM. Quézel et Nègre, et un autre en projet dans les terrains
de la nouvelle Faculté de Luminy (M. Roger Molinier), ce qui, en raison de la
diversité micro-climatique de ces trois sites, va permettre de très intéressantes
comparaisons écologiques et expérimentations.
116
���LE CENTRE D'ÉTUDE
DES COUCHES MINCES
��Sous la forme d ’un laboratoire associé au Centre National de la Recherche
Scientifique, le Centre d’étude des couches minces de Marseille groupe actuelle
ment sept services de recherches, dont six appartiennent à notre Faculté et le
septième à la Faculté des Sciences de Nice.
Une soixantaine de chercheurs y participent à des études de caractère fonda
mental sur des sujets qui sont du domaine de la Physique des solides. Le but
de ces recherches est, avant tout, de préciser nos connaissances sur la structure
électronique de divers matériaux, aussi bien métalliques que diélectriques et semiconducteurs. En effet, les données expérimentales sûres et précises dans ce domaine
font gravement défaut et seraient pourtant fort précieuses. Leur confrontation
avec les résultats prévus par diverses théories serait sans aucun doute riche d’ensei
gnements et permettrait seule de confirmer ou d’infirmer définitivement celles-ci.
Ceci conduit à faire une étude expérimentale poussée et aussi précise que
possible des phénomènes qui accompagnent l’interaction de la matière avec le
rayonnement électromagnétique, tout spécialement dans le domaine de l’optique,
c’est-à-dire avec des photons ayant une énergie de quelques électrons-volts. C’est
à des travaux de cet ordre qu’est consacrée actuellement la plus grande part de
l’activité du Centre d’étude des couches minces.
Pour les recherches que nous venons d’évoquer, les couches minces consti
tuent, en effet, un objet de choix. Le phénomène fondamental est, en effet, celui
de l’absorption, qui traduit les échanges d’énergie entre les photons incidents et
les électrons de la substance étudiée. Mais dès que cette absorption est quelque
peu importante, et tout particulièrement dans le cas des métaux, sa mesure directe
exige que l’épaisseur de matière traversée soit petite devant la longueur d’onde du
rayonnement incident, de l’ordre d’une centaine d’angstroms par exemple. On est
donc tout naturellement conduit à utiliser une « couche mince ».
On sait actuellement préparer, par différents procédés, des couches minces
de pratiquement n’importe quelle substance. Les épaisseurs de ces couches peuvent
aller du diamètre atomique ou moléculaire à quelques microns. Nous ne nous
étendrons pas sur les techniques de préparation ; la plus utilisée reste toujours
l’évaporation-condensation sous vide. La tendance actuellement est d ’utiliser des
vides de plus en plus poussés et de grands progrès ont été réalisés dans ce sens
au cours de ces dernières années. Les évaporateurs fonctionnant sous des pressions
de 10—5 à 10—'6 torr, qui étaient de règle il y a encore trois ou quatre ans, sont
rapidement supplantés par des appareils permettant, sans difficulté, de travailler
sous 10—9 à 10—11 torr. Ces progrès rapides sont dus, avant- tout, à la mise au
point de pompes ioniques et de « getters » au titane particulièrement efficaces.
Ces ultra-hauts vides permettent de limiter au maximum l’oxydation des matériaux
121
�évaporés et la qualité des résultats obtenus, en particulier dans l’étude des métaux,
s’en trouve considérablement accrue. Beaucoup d’études, portant sur des métaux
très altérables, alcalins et alcalino-terreux notamment, n’ont été rendues possibles
que par ces récents perfectionnements de la technique du vide. Naturellement
les mesures se font pratiquement toujours, à l’heure actuelle, dans le vide même
où la couche a été formée.
D ’autres techniques de préparation se sont aussi récemment développées, ou
bien connaissent un regain de faveur. C ’est le cas de la pulvérisation cathodique
et de la synthèse en phase gazeuse ; mais l’évaporation dans le vide reste la plus
employée.
Les couches minces sont, le plus souvent, déposées sur un support, transparent
ou absorbant, mais on réalise aussi des lames sans support dont l’épaisseur peut
descendre jusqu’à deux ou trois centaines d ’angstroms.
Il semble, à priori, facile de déduire les propriétés optiques d ’un matériau
donné de mesures effectuées sur des couches minces réalisées à partir de ce
matériau, mesures portant sur des grandeurs telles que le facteur de réflexion, le
facteur de transmission, etc. Les choses seraient effectivement simples si les
couches minces étaient assimilables à des lames homogènes, isotropes, à faces
rigoureusement planes et parallèles. Mais les couches réelles sont très loin de
ressembler à ce modèle idéal ; en général, elles s’en éloignent d’autant plus qu’elles
sont plus minces, mais il faut noter l’importance primordiale des conditions de
préparation, qui ont une influence considérable sur la structure obtenue. Les
couches les plus minces sont souvent formées de grains isolés, d’autant plus écartés
les uns des autres que la quantité de matière déposée est plus petite.
On doit s’attendre, dans ces conditions, à ce que les couches minces aient
des propriétés différentes de celles du matériau dont elles sont formées, lorsque
celui-ci est pris à l’état massif. Ceci complique sérieusement la tâche du point
de vue de l’étude de la structure électronique des solides, but ultime de ces
recherches. Mais, d’un autre côté, ces propriétés anormales liées à « l’état couche
mince » présentent un intérêt certain, ne serait-ce que du fait que leur inter
prétation oblige à pénétrer dans un domaine jusqu’ici pratiquement inexploré de
la physique des solides, celui qui concerne les microcristaux de très petites
dimensions.
Bien que les recherches poursuivies dans le cadre du Centre d ’étude des
couches minces soient de nature fondamentale, les applications des couches minces
sont si nombreuses et importantes qu’il est impossible de ne pas en évoquer ici
quelques-unes.
Dans le domaine de l’optique on les utilise, en particulier, pour le traitement
antiréfléchissant des surfaces, traitement qui a pour effet d ’augmenter d’une manière
notable la transparence des instruments d ’optique et de diminuer considérablement
la proportion de lumière parasite. On les emploie aussi pour la réalisation de
miroirs, de lames séparatrices de faisceaux lumineux non absorbantes, de filtres
interférentiels, de polariseurs, etc. Des progrès spectaculaires ont été récemment
réalisés en ce qui concerne la fabrication de miroirs à grand facteur de réflexion
utilisables dans l’ultra-violet entre 1.000 angstroms et 2.000 angstroms.
Grâce aux phénomènes d’interférences à ondes multiples que l’on peut obtenir
au moyen de couches minces, il est possible de connaître la forme d’une surface
avec une précision de l’ordre d’une dizaine d ’angstroms. On peut ainsi étudier,
par exemple, la microstructure des faces- d’un cristal, la profondeur et la forme
des empreintes lors des essais de dureté des métaux, le degré de polissage d ’une
surface métallique usinée, etc.
Les applications des couches minces s’étendent à bien d ’autres domaines.
En électronique, elles sont utilisées à de nombreuses fins et entrent dans
de nombreux « composants » et dans les circuits intégrés, dont l’emploi se géné122
�ralise rapidement. Les propriétés magnétiques des couches minces sont également
très étudiées, en vue notamment de l’obtention de cycles d ’hystérésis rectangulaires
et de la réalisation de mémoires pour calculatrices électroniques.
Bien d ’autres applications devraient encore être évoquées, mais ce qui précède
doit suffire pour montrer l’intérêt qui s’attache à l’heure actuelle, aussi bien du
point de vue scientifique que du point de vue technique, à l’étude des propriétés
des couches minces.
P. BOUSQUET,
Professeur à la Faculté des Sciences de Marseille.
��LE LABORATOIRE
D'ÉLECTRICITÉ
ET D 'H ÉLIO TEC H N IQ U E
â
l a
F a c u l t é
d e s
S c i e n c e s
��Le Laboratoire d’Electricité et d’Héliotechnique (Professeur M. PERROT)
est installé à l’annexe de la Faculté des Sciences à Saint-Jérôme, depuis octobre 1964.
Il occupe une superficie de 1.000 m2 environ et possède une Station Expérimentale
installée provisoirement sur un terrain de 5.000 m2, rue Lacédémone à Marseille.
Cette Station va être prochainement transférée sur un terrain aménagé dans
l’enceinte de l’annexe de Saint-Jérôme, où l’Education Nationale a accordé les
crédits destinés à l’implantation d ’une station expérimentale d’héliotechnique.
Pour l’année scolaire 1966-1967, l’effectif du laboratoire (personnel enseignant,
techniciens et chercheurs) est de quarante personnes.
Ce laboratoire assure, d ’une part, la préparation au Certificat d’Etudes
Supérieures d ’Electricité, et, d ’autre part, celle d ’un Doctorat de 3e Cycle (Option
Héliotechnique).
La préoccupation dominante du laboratoire dans le domaine des recherches
étant la conversion énergétique du rayonnement solaire, son activité se traduit de
ce fait, sur le plan fondamental, par des recherches liées aux interactions du rayon
nement et de la matière, et sur le plan pratique, par l’application des phénomènes
ainsi étudiés aux convertisseurs d ’énergie.
Dans le domaine de la Recherche Fondamentale, on peut distinguer trois
directions principales d ’activité :
1“ STRUCTURES SÉLECTIVES DU
RAYONNEMENT
Deux équipes de chercheurs travaillent dans cette voie :
— l’une d ’elles poursuit l’étude originale entreprise au laboratoire depuis
plusieurs années sur les structures cellulaires antirayonnantes. Ces structures ont
la propriété de diminuer les pertes par rayonnement et conversion de corps chauffés;
elles permettent donc en particulier d’obtenir dans le cas d’un corps exposé au
rayonnement solaire des températures élevées, sans l’utilisation d’une concentration
de rayonnement. Ces propriétés qui font de ces structures un véritable « piège »
à radiation ont naturellement fait déborder cette étude du cadre fondamental. Les
plus récents développements, qui tiennent compte de toutes les propriétés optiques
des parois des cellules et des surfaces, et qui ont montré les discontinuités de
température existant aux extrémités, ont suggéré des applications particulièrement
intéressantes dans le domaine de la captation du rayonnement solaire.
— l’autre équipe., spécialisée dans l’étude des structures sélectives en couches
stratifiées, a été amenée à réaliser un appareillage de simulation électrique de ces
couches permettant le calcul des facteurs optiques d ’un empilement et la pré
détermination de la nature et de l’épaisseur des couches en vue de l’obtention
d’une surface sélective imposée à l’avance.
127
�Il est ainsi montré que l’on peut réaliser ces surfaces par le dépôt de couches
minces dont les épaisseurs optiques ne sont pas forcément des multiples entiers
du quart ou de la moitié d’une longueur d’onde.
La conception de l’appareil permet en outre d ’assurer la projection, le simu
lateur arrêtant automatiquement la vaporisation lorsque l’épaisseur optique préala
blement déterminée est atteinte. La méthode citée plus haut permet, lors de la
réalisation, de rattraper par une correction appropriée d’épaisseur les erreurs
faites sur les couches précédentes, soit par variation d ’indice, soit par variation
d ’épaisseur, ce qui est très important du point de vue de la fabrication industrielle
de ces surfaces.
2° EFFET PHOTOTHERMIQUE DANS LES SEMI CONDUCTEURS
L ’objet de cette recherche est d ’étudier, théoriquement et expérimentalement,
l’effet d’augmentation de la conductibilité dans les semi-conducteurs éclairés par
un rayonnement intense. On étudie la variation de la longueur de diffusion et de la
durée de vie des paires électron-trous en fonction de l’éclairement ainsi que le
rendement quantique de photocréation des paires électron-trous en fonction de ce
même éclairement.
Expérimentalement l’effet photothermique est mis en évidence par la mesure
de la distribution de température le long d ’un échantillon de germanium éclairé
par une impulsion très brève. On montre que l’étude de cet effet permet de
déterminer la longueur de diffusion des porteurs et le rendement quantique. Dans
le même cas que précédemment, on détermine la distribution des porteurs minori
taires créés optiquement le long de l’échantillon par la mesure de la transmission
I.R. du germanium. Des expériences sont en cours utilisant l’impulsion lumineuse
délivrée par un LASER à rubis, la source I.R. étant constituée par un LASER
à gaz hélium-xénon.
3° PROPRIÉTÉS PHOTOELECTRIQUES DE M ATÉRIAUX
SEMI CONDUCTEURS EN COUCHES MINCES
Ces travaux sont la continuation de recherches entreprises depuis plusieurs
années sur ces matériaux en couches minces en vue de la réalisation de photopiles.
Les plus récents développements ont porté sur des couches cristallines
stoechiométriques d ’Al Sb préparées par évaporation simultanée des éléments
constituants. Les propriétés électriques et optiques s’apparentent à celles des
matériaux massifs. La valeur élevée de la résistance de ces couches suggère une
orientation des recherches vers des alliages tels que Al Sb - In Sb.
Ces deux dernières directions de recherches sont poursuivies en collaboration
avec le Laboratoire S.P.C.N. III du Professeur DAVID.
L ’extension de ces recherches dans le domaine des applications de la conversion
du rayonnement solaire, nécessite à la fois des études sur la captation de ce rayon
nement et sur les problèmes, fondamentaux ou techniques liés aux différents types
de conversion.
C’est ainsi qu’en matière de conversion thermique, deux voies sont naturel
lement exploitées :
1° La captation par exposition directe de la surface réceptrice du rayonnement
solaire : cette captation conduit à la conversion à basse température (insolateurs,
chauffage de l’eau, de l’air ou d’un fluide quelconque) ou à la conversion à moyenne
température lorsque les insolateurs sont équipés de structures cellulaires anti
rayonnantes et anticonvectives qui en limitent les pertes par la face exposée au
rayonnement (chauffage des fluides à des températures supérieures à 100° C,
128
�production de froid et même conversion thermodynamique pour des unités de
faible puissance).
2 ° La captation avec concentration du rayonnement. Il s’agit là de l’étude des
dispositifs de flux élevés (miroirs, champs de miroirs, structures, mouvements...)
en vue généralement, de la conversion thermodynamique à haute température, ce
qui implique l’étude des dispositifs d’échange des foyers thermiques et des chau
dières. Cette dernière étude a conduit le laboratoire d ’Héliotechnique à réaliser,
dans le cadre d’une collaboration avec la Faculté des Sciences de Gênes, une
chaudière solaire expérimentale de 56 m2 de surface de captation, implantée à la
station expérimentale du Laboratoire à Marseille et destinée à l’étude des problè
mes liés à l’organisation du foyer thermique, siège de la conversion (la chaudière
du laboratoire effectue cette conversion au moyen de vapeur d’eau à 550" C
sous une pression de 150 kg/cm2).
D ’autres groupes de recherches sont spécialisés sur des problèmes de~conversion
plus particuliers. C ’est le cas notamment de la conversion thermoélectrique. Ces
recherches se sont tout d’abord orientées vers une utilisation des matériaux semiconducteurs dont la température de fonctionnement ne dépassait pas 250° C.
L ’utilisation de ces éléments nous a amené à réaliser notamment un dispositif de
captation par champs de miroirs, d’une puissance de 2 kW et qui constitue une
maquette au 1/20 d’un projet de capteur étudié dans le cadre d ’un contrat avec
la D.G.R.S.T.
L ’apparition de nouveaux matériaux fonctionnant à des températures nette
ment plus élevées et ne permettant pas d’utiliser de fluides intermédiaires, nous a
conduit à la conception de capteurs particuliers adaptés au chauffage direct des
thermogénérateurs ( foyers-miroirs ).
Dans le domaine de la conversion thermoionique, les travaux en collaboration
ont été axés vers l’utilisation du rayonnement pour essayer de parfaire la neutra
lisation de la charge d’espace par un processus photoélectrique.
On a en outre appliqué un dispositif de capteurs à décentrement mis au point
au laboratoire pour l’illumination de l’espace interélectrodes d’un convertisseur
solaire.
Signalons pour terminer que le Laboratoire est le siège du Secrétariat Inter
national de la Coopération Méditerranéenne pour l’Energie Solaire (COMPLES),
Association qui groupe une centaine d ’hommes de science et de techniciens appar
tenant à dix-sept pays.
C’est à ce titre, qu’il a organisé en 1966 une Rencontre générale des membres
de cette Coopération ainsi qu’un Colloque International sur les Photopiles en
Couches minces et leurs applications terrestres et spatiales, manifestations qui ont
attiré à la Faculté des Sciences de Saint-Jérôme une assistance nombreuse, provenant
non seulement des laboratoires de recherches scientifiques, mais également des
milieux industriels français ou étrangers.
�—
.
•
“
�LABORATOIRES
T H E R M O D Y N A M IQ U E S
DES SELS SOLIDES
ET LIQUIDES
Y. DOUCET & M. BIZOUARD
��Les recherches effectuées dans ce laboratoire portent essentiellement sur la
structure des composés ioniques avant, pendant et après le phénomène de fusion.
Il est nécessaire de travailler sur des produits extrêmement purs. La présence
de quelques traces de corps étrangers ou de « lacunes » perturbe la structure
géométrique et le modèle énergétique du cristal. Il a donc fallu mettre au point
une méthode de raffinage par fusion de zone qui permet d’obtenir des substances
purifiées par une quinzaine de passages successifs. Notre laboratoire est le seul
à notre connaissance à obtenir ainsi des composés ioniques de haute pureté par
quantité atteignant 500 g. La méthode mise au point pourrait devenir sans difficulté
semi-industrielle.
Une autre méthode voisine consiste à fabriquer des monocristaux. Son intérêt
a été souligné par la création sur le plan national d ’un centre de documentation
sur les synthèses cristallines, à la Faculté de Montpellier.
Le laboratoire a apporté une contribution importante à ce problème, en
fabriquant par la méthode d ’étirage à partir d’un bain fondu, des monocristaux de
nitrates alcalins (photo n° 1). Jusqu’à maintenant ils n’ont été obtenus qu’à
l’étranger, aux U.S.A. et au Japon en particulier. Un générateur H F plus puissant
nous permettra bientôt de fabriquer tous les types de monocristaux ioniques dont
nous aurons besoin, en particulier, des halogénures alcalins.
Pour l’ensemble des recherches thermodynamiques du laboratoire les mesures
thermométriques prennent une grande importance. Le souci de la précision nous
a conduit à fabriquer une série de cellules à point triple (mercure, eau, oxyde
de phényl, acide benzoïque). Sans vouloir concurrencer les laboratoires de métro
logie nous sommes équipés pour mesurer des températures au millième de degré
près vers l’ambiance et au centième de degré vers 800-1.000° C à l’aide d’un
thermomètre à résistance de platine étalonné au N.B.S., d’un thermomètre à quartz
et de couples Le Chatelier.
Ces activités techniques permettent au laboratoire d ’étudier les propriétés des
composés ioniques, dans une large gamme de température, de l’état liquide à
l’état solide et en particulier au cours du passage d ’un état à un autre. Parmi
les travaux en cours nous pouvons citer les propriétés thermiques, optiques, photo
électriques et de photoconduction et les propriétés électriques (conductivité,
permittivité).
1° RECHERCHES THERMIQUES
L ’addition d’un sel à un autre sel abaisse le point de fusion de celui-ci. Les
enregistrements des courbes thermométriques fournissent les données nécessaires
aux calculs de grandeurs thermodynamiques telles que l’entropie d’excès et les
133
�PH.
N°
1
interactions ioniques dans les sels fondus. Cinq montages avec potentiomètres
enregistreurs fonctionnent simultanément.
Ces calculs nécessitent la connaissance de certaines données calorimétriques.
La nouveauté de telles études fait que la bibliographie est encore très incomplète.
Il a fallu y remédier en fabriquant, au laboratoire, des calorimètres spéciaux à
haute température, adaptés à la mesure des chaleurs spécifiques et des enthalpies
de fusion.
2° RECHERCHES OPTIQUES
Un montage de spectroscopie Raman, inhabituel car vers 800° C l’on ne
connaît aucun récipient transparent, a été mis au point. Pour augmenter sa
puissance, il est prévu d’utiliser un laser à émission continue et de faire des
recherches sur l’effet Raman stimulé, dans les sels fondus. Mais déjà nous avons
des renseignements importants sur les mouvements interatomiques, des ions NO—
par exemple, dans le passage de l’état cristallin à l’état liquide.
3
L ’absorption optique des sels fondus nécessite aussi un appareillage particulier
et des modifications aux spectrophotomètres enregistreurs du commerce. Ici, les
résultats expérimentaux se traduisent sous forme énergétique et le passage solideliquide est particulièrement instructif du point de vue structural.
3° RECHERCHES PHOTOÉLECTRIQUES
On voudrait atteindre la composition électronique des milieux ioniques fondus.
Le problème, très ardu, doit d’abord être résolu pour le cristal, c’est pourquoi
les études actuelles portent sur les halogénures alcalins monocristallins.
134
�Une caméra électronique type Lallemand, adaptée à ce but précis, a été
fabriquée à l’atelier propre au laboratoire. Signalons en passant que cet atelier,
où travaillent trois ouvriers spécialisés, est surchargé quoi qu’il vienne en complé
ment de l’atelier des services communs de Physique.
Nous avons pu mesurer un effet photoélectrique à partir de 3,5 eV pour
NaCl et KC1 alors que les méthodes classiques n’avaient rien décelé pour ces
énergies quantiques. L ’influence des impuretés semble prédominante et une étude
systématique de cette influence est entreprise actuellement.
4° RECHERCHES DE CONDUCTIBILITÉ
Ce sont, avec les recherches thermiques, les méthodes les plus anciennes
utilisées au laboratoire. Aussi disposons-nous maintenant d ’une technique très
élaborée.
Nous avons mis au point une technique de stabilisation de la température
d’un four au centième de degré près, jusqu’à 700-800° C.
Une chaîne de mesure électronique a été conçue et réalisée au laboratoire
et elle permet d’enregistrer la conductivité en fonction de la température, suivant
des programmes variés, d ’une façon extrêmement précise et en permanence.
Ce dispositif (photo n° 2) nous a permis d’étudier les phénomènes qui pren
nent naissance lors de la fusion des sels ioniques.
D ’autres montages, utilisant le même principe, mesurent la conductivité du
cristal avant fusion (photo n° 3).
Les passages aux points de transition, les phénomènes assez curieux de
« préfusion » sont maintenant facilement décelés. Ils apportent des renseignements
précieux sur la structure du cristal.
5° RECHERCHES DE SPECTROSCOPIE HERTZIENNE
Elles prolongent et complètent celles de spectroscopie optique, notamment
en ce qui concerne l’absorption diélectrique.
135
�Le laboratoire est aujourd’hui parfaitement équipé pour des mesures de
permittivité, de relaxation diélectrique et de moments polaires, pour des fréquences
allant, sans discontinuité, de 50 hertz à 12 Mhz. D ’autre part, des guides d ’onde,
PH.
N°
3
alimentés par des klystrons stabilisés, fonctionnent dans les bandes S (longueur
d’onde 10 cm), X (3 cm) et Q (8 mm), c’est-à-dire de 2,5 à 50 Ghz. Il a été
nécessaire de les installer à l’intérieur d’une grande cage de Faraday (photo n° 4).
�Un montage original interférométrique, dérivé du comparateur de phase
Buchanan, permet d ’atteindre la permittivité complexe des sels fondus, malgré
reur grande conductibilité : résultat important auquel personne n’était encore
parvenu.
Des mesures sont aussi effectuées sur les sels solides à diverses températures.
Il faut alors comprimer les poudres cristallines en pastilles de grandes dimensions.
Une presse de 200 tonnes a été spécialement montée pour cet usage (photo n° 5).
PH.
No
5
On voit que le laboratoire de Thermodynamique des sels solides et liquides
est particulièrement bien équipé dans les domaines thermique, optique, électrique
et hertzien. Son équipe de chercheurs qualifiés apporte une contribution importante
à nos connaissances dans ce domaine relativement nouveau, soit par des publica
tions aux Comptes Rendus de l’Académie des Sciences et dans les revues spécia
lisées, en particulier le Journal de Chimie-Physique, soit encore par sa participation
active aux Congrès internationaux. C ’est ainsi, par exemple, qu’en 1966, les
communications de M "“ Vallet, MM. Cerisier et Pantaloni au Colloque sur la
Fusion à Paris, et MM. Morabin et Tête, au colloque A.M.P.E.R.E. à Ljubljana,
ont soulevé un grand intérêt dans l’auditoire.
��LE LABORATOIRE
DE CHIM IE THÉORIQUE
��Au moment où la réforme des études scientifiques consacre officiellement en
France l’entrée de la Mécanique Ondulatoire dans l’enseignement de la chimie
(Maîtrise de Chimie-Physique 1), il est heureux de constater que notre Faculté
figure parmi les précurseurs puisque dès novembre 1957 la Mécanique Ondulatoire
appliquée à la Chimie y fut enseignée et que depuis 1958, un Certificat de Chimie
Théorique sanctionne cet enseignement nouveau. De plus, en 1963, une Chaire
de Chimie Théorique fut créée à Marseille. Parallèlement à cet enseignement,
dès 1958 fut organisé un Laboratoire de Chimie Théorique.
Aujourd’hui dans plusieurs universités françaises les étudiants ont la possibilité
de s’initier à cette discipline et un certain nombre de laboratoires accueillent des
chercheurs désireux de s’orienter dans cette voie nouvelle. Cependant, on peut
facilement se rendre compte en interrogeant aussi bien les étudiants que les chimis
tes traditionnels, que la plupart d’entre eux ne sont pas très bien renseignés sur
la Chimie Théorique, l’association même de ces deux mots chimie et théorique
contenant pour beaucoup une contradiction interne. La Chimie n’est-elle pas en
effet une science expérimentale par excellence alors que le qualificatif de théorique
évoque une rigueur et une abstraction réservées aux mathématiques seules ? En
fait comme toutes les disciplines nouvelles, la Chimie Théorique se trouve à cheval
ou plutôt assure un pont entre deux domaines qui se trouvent séparés depuis fort
longtemps à cause du cadre rigide dans lequel on a voulu d’une façon absurde
enfermer les Sciences : la Chimie et les Mathématiques.
La Chimie Théorique étudie les molécules et leur comportement physico
chimique en faisant appel à une branche particulière des mathématiques que consti
tue la Mécanique Ondulatoire. Elle n’a pas et n’aura jamais la prétention de vouloir
se substituer à l’expérience. Elle est là pour aider l’Expérimentateur en lui
apportant enfin la réponse à la question posée depuis fort longtemps : Quelle
est la structure de la matière chimique sur laquelle il travaille ? Bien des solutions,
souvent très ingénieuses d’ailleurs, avaient été proposées depuis l’Antiquité, mais
en vain. La Physique Classique échouera elle aussi. Elle n’était pas adaptée au
domaine de l’infiniment petit. Il fallut attendre la naissance de la Mécanique
Ondulatoire (Louis de Broglie, 1924) pour pouvoir aborder et résoudre le problème.
Cette mécanique n’est, formellement, pas plus difficile à développer que la
Mécanique Classique. Cependant, elle nécessite quelques outils mathématiques
nouveaux et surtout l’abandon complet des conceptions auxquelles l’enseignement
traditionnel nous a habitué. Par exemple la notion de trajectoire d ’une particule
disparaît complètement : en Mécanique Classique on peut déterminer à tout instant
la position et la vitesse d ’une particule ; ici tout ce que l’on peut savoir sur le
mouvement d’une particule se résume à la connaissance d ’une fonction des coor
données et du temps. Cette fonction dite fonction d ’onde est solution d’une
équation aux dérivées partielles du second ordre due à Schrodinger. Cette fonction
141
�n’a pas de signification physique elle-même mais le carré de son module représente
la densité de probabilité de trouver la particule au voisinage d’un point donné à
un instant donné. Il en résulte que tout se passe comme si la particule en tant
que particule classique avait disparue et était remplacée par un nuage continu.
Cette mécanique conduit à envisager les molécules comme formées d’un ensem
ble de noyaux lourds porteurs de charges positives noyés dans un nuage électro
nique continu. Une telle description possède l’avantage d’être unitaire, c’est-à-dire
qu’elle s’applique sans exception à tous les édifices moléculaires ou cristallins puis
que la formulation qui aboutit à l’équation de Schrodinger est la même dans tous
les cas. Aucune autre théorie n’avait jamais pu prétendre à une telle généralité.
Tout le problème revient à déterminer la fonction d’onde par une intégration
plus ou moins précise de cette équation. C ’est là où la Chimie Théorique se sépare
réellement des autres disciplines qui utilisent aussi la Mécanique Ondulatoire.
Si l’intégration rigoureuse et directe était possible, il n’y aurait plus de diffi
cultés. De la connaissance de la fonction d ’onde découle en effet celles de toutes
les grandeurs accessibles par la théorie aussi bien que par l’expérience. Malheu
reusement tel n’est pas le cas et des solutions approchées doivent être recherchées.
Mais lorsque l’intégration a pu être faite d ’une façon satisfaisante comme dans
la molécule IL , les résultats sont en accord parfait avec l’expérience.
Parmi toutes les méthodes qui ont été proposées, celle qui s’est avérée la
plus féconde est celle dite des orbitales moléculaires qui utilise pour fonction
d’onde décrivant les électrons dans la molécule des combinaisons linéaires des
orbitales atomiques, c’est-à-dire des fonctions décrivant les électrons dans les atomes
isolés (méthode de L.C.A.O.). Une telle méthode permet de développer les calculs
sur l’introduction d’autres paramètres que les distances interatomiques. Mais
diverses difficultés théoriques sont apparues et des perfectionnements ont dû être
apportés. C ’est dans ce cadre que se situent les recherches du Laboratoire de
Chimie Théorique de notre Faculté, essentiellement axées sur les molécules insaturées. Nous avons pu montrer que le désaccord systématique qui apparaissait
entre les caractéristiques calculées du spectre d ’absorption des molécules et celles
observées, provenait du fait que la forme de la fonction d’onde moléculaire postulée
n’interdisait pas à deux électrons d ’être simultanément au même point. L ’intro
duction d ’une fonction plus élaborée permet de remédier à ce défaut. Un procédé
connu sous le nom de méthode L.C.A.O. améliorée a été mis sur pied qui permet
de calculer, sans aucune hypothèse, à quelques pour cent près, l’énergie des
premières transitions, c’est-à-dire prévoir le spectre d ’absorption dans le visible
et le proche ultra-violet. D ’autre part, nous avons trouvé un procédé itératif pour
déterminer la géométrie des molécules conjuguées à environ 0,01 angstrom près.
De plus, la fonction d ’onde permet de calculer les charges électroniques et
le moment dipolaire. On sait tout l’intérêt que représente la détermination des
charges électroniques puisque la RNM permet d ’atteindre directement leur valeur.
Enfin, la connaissance des caractéristiques électroniques des molécules permet de
s’attaquer au problème de la réactivité chimique. Mais à l’heure actuelle ce domaine
est encore très peu défriché. La méthode L.C.A.O. améliorée a été jusqu’ici appli
quée avec succès à environ une cinquantaine de molécules conjuguées, molécules
organiques essentiellement. Divers travaux sont en cours pour étendre notre champ
d ’action, en particulier nous travaillons à la construction de tables d ’intégrales
nécessaires au calcul de molécules contenant des atomes de soufre, de plomb et
de chlore.
Puisse, ce rapide aperçu sur les problèmes étudiés dans notre laboratoire,
éveiller l’attention des chercheurs qui travaillent dans des domaines où la connais
sance de la structure moléculaire serait un précieux appui et susciter des vocations
nouvelles parmi les jeunes générations.
142
���LE LABORATOIRE
DE C H IM IE M IN ÉRA LE
��L a b o ra to ire
de
C h im ie
M in é ra le
A
« M o dèles
C R IS T A L L O G R A P H IQ U E S
��Comme tous les services de la Faculté des Sciences, celui désigné sous la
dénomination de Chimie Minérale A (Saint-Charles) fonctionne avec un double
objectif : Enseignement et Recherche.
En ce qui concerne l’Enseignement, il vise essentiellement à fournir aux
étudiants les connaissances de Chimie Minérale nécessaires pour se présenter aux
examens conduisant à la Licence ou à la Maîtrise de Chimie. Il comporte à la fois
des cours magistraux — qui tiennent compte des développements les plus récents
de la Science Chimique — et des séances d ’exercice d ’application et de travaux
pratiques, complément absolument indispensable de la théorie.
Quant au rôle imparti à la Recherche, il est de former des Chercheurs
compétents, rompus aux disciplines du Laboratoire par un travail continu, accompli
dans la rigueur scientifique, au sein d ’une équipe expérimentée et homogène
(comprenant plusieurs Docteurs ès-Sciences Physiques).
Sans pouvoir entrer dans les détails, dans le cadre très restreint de ce bref
article de présentation de l’activité du service, il me paraît cependant opportun
— pour l’information générale des étudiants, futurs Chercheurs des Laboratoires
de notre Faculté — de préciser quelques idées directrices générales concernant
plus particulièrement les sujets abordés et les techniques utilisées.
Malgré son nom, le Laboratoire de Chimie Minérale A, n’est pas consacré
aux études exclusivement de Chimie Minérale, au sens classique du terme. La
spécialisation étant actuellement, et de plus en plus, de rigueur, tout service de
Recherche est obligatoirement orienté vers un domaine particulier et, à l’intérieur
de celui-ci, sur un sujet central encore plus limité.
Dans notre cas, le champ d’action est celui de la Thermodynamique (électro
chimique) des solutions, avec la mention spéciale : Etude des équilibres, ioniques
et moléculaires, de Condensation ou Association, dans les systèmes minéraux et
organiques (exemples : chromâtes, arsénites, borates, molybdates, germanates, etc.,
et, de même, acides carboxyliques, phénols, énols, etc.).
Parmi les techniques utilisées, une attention toute particulière a été portée
aux méthodes électrométriques, qui, bénéficiant ainsi d’un développement très
poussé, nous placent, incontestablement, à la pointe des progrès actuels dans ce
domaine.
Mais à côté de l’électrométrie, d’autres techniques nous sont également néces
saires. Parmi les plus efficaces, pour la résolution de nos problèmes, figurent et
sont effectivement utilisés de façon permanente ou intermittente : la spectrophotométrie (dans le visible et l’ultra-violet), la thermogravimétrie, la cryométrie,
les partages et les échanges ioniques, la conductibilité, la diffusion et l’auto
diffusion à l’aide d ’isotopes radioactifs, etc.
Les deux photos ci-jointes représentent :
— l’une, une chambre thermostatée destinée à recevoir trois appareillages
électrométriques complets, permettant des mesures entièrement automatiques, grâce
à un « programmeur » étudié et construit au Laboratoire ;
— l’autre, un panneau à « modèles cristallographiques » destinés à faciliter
aux étudiants la compréhension des aspects structuraux de certains composés
caractéristiques du cours de Chimie Minérale.
□ □ □
149
��LE LABORATOIRE
DE P L A N C T O N O L O G IE
Mme M.L. FURNESTIN
��Installé à la Faculté des Sciences de Marseille depuis 1959, ce laboratoire, sous
sa dénomination très générale de Laboratoire de Biologie animale, est en fait
entièrement engagé dans le domaine très spécialisé de la Planctonologie, branche
de l’océanographie.
Planctonologiste depuis 1946, époque à laquelle je commençais des travaux
sur le plancton des côtes atlantiques marocaines, dès mon arrivée à Marseille, j’ai
orienté mes recherches vers la Méditerranée et formé peu à peu une équipe de
chercheurs que je me plais à qualifier de « jeune et dynamique ».
Cette équipe qui réunit une dizaine de chercheurs fixes, auxquels s’adjoignent,
selon les années, huit à dix chercheurs temporaires est une unité de recherche
complète et active. Ses publications sont nombreuses et régulières et trouvent
place dans des revues spécialisées françaises et étrangères (1).
Sa participation aux congrès traitant de planctonologie n’est pas moins active.
Présidant en octobre 1966 le Comité du Plancton de la Commission internationale
pour l’Exploration scientifique de la Méditerranée, qui tenait son Assemblée
plénière à Bucarest, je n’ai pas eu moins de douze communications à présenter
au nom de mes collaborateurs...
Si la Méditerranée est notre centre principal d’investigations, elle n’est pas
le seul. En effet, une des vocations du laboratoire est l’étude du plancton sur
des aires aussi vastes et variées que possible, de manière à l’envisager sous Yaspect
biogéographique, qui est un des plus intéressants lorsqu’on sait que, parmi les
formes planctoniques, nombre sont celles qui, transportées au gré des courants
et des progressions marines vers les continents, jouent le rôle de véritables détec
teurs des conditions hydrologiques et de la circulation dans les mers. C ’est ce
qu’on est convenu d ’appeler le Plancton-indicateur, qui permet de savoir, pat
exemple, quels sont les transfuges flottants des océans Atlantique ou Indien en
Méditerranée par Gibraltar ou Suez, ou inversement, de Méditerranée en Atlan
tique, dans ces eaux lusitaniennes profondes qu’on peut suivre grâce à eux
jusqu’aux approches des Iles britanniques-...
Description des formes planctoniques, inventaires faunistiques régionaux,
recherche des affinités biogéographiques des planctontes et de leurs relations avec
(1 ) Revue des Travaux de l’Institut des Pêches maritimes, Rapports et Procès-Verbaux
de la Commission internationale pour l’Exploration de la Méditerranée, Bulletin de l’Institut
Océanographique de Monaco, Société Zoologique de France, Vie et Milieu, Bulletin de
l’Institut français d’Afrique Noire, Cahiers de l’O.R.S.T.O.M., Journal du Conseil international
pour l’Exploration de la Mer, Bulletin de l’Institut Royal des Sciences naturelles de
Belgique, etc.
153
�le milieu marin et ses mouvements horizontaux ou verticaux, telles sont quelquesunes de nos tâches premières qui représentent en quelque sorte l’aspect fonda
mental de la recherche planctonologique.
Un autre aspect de cette recherche prend place parmi nos préoccupations :
celui de la Planctonologie appliquée, car l’étude du plancton a de nombreux
prolongements dans la voie des applications de l’océanographie. L ’ichtyologie, la
pêche scientifique s’appuient sur les relations plancton-poissons, comme la conchyliculture s’intéresse aux relations plancton-mollusques. Ce sont des relations d’ordre
diyers, qui mettent en jeu l’ichtyoplancton (œufs et larves pélagiques de poissons)
et les stades planctoniques des mollusques, mais en particulier des relations trophi
ques, le plancton étant à l’état adulte ou larvaire, la nourriture de nombre de
poissons et mollusques.
Ces rapports de nutrition conduisent à se poser la question de la valeur
nutritive des planctontes, question à laquelle réponse est en partie donnée par la
biochimie du plancton, branche encore peu exploitée de la biochimie, dans laquelle
nous avons fait récemment notre propre entrée, et, pour une partie aussi, par la
recherche quantitative à laquelle nous avons apporté des éléments par l’évaluation
en poids sec de la biomasse zooplanctonique du golfe de Marseille.
Unité de recherche planctonologique, le laboratoire est également un centre
d’initiation à la planctonologie pour les étudiants qui se destinent aux carrières
océanographiques. L ’enseignement y est donné depuis octobre 1964, sous forme
d’un Diplôme d ’Etudes approfondies d ’Océanographie, dans son option Plancto
nologie, l’enseignement général (tronc commun) dépendant de la Station marine
d’Endoume à Marseille. Plusieurs thèses de spécialité sont en chantier, dont le
thème central, le Plancton, est orienté, selon les cas, vers ses rapports avec le
milieu marin, la conchyliculture ou l’ichthyologie. La première de ces thèses de
3e cycle a été soutenue en juin 1966.
Ainsi peut être rapidement brossé le tableau de nos activités qui, avec des
travaux à la mer, dans le golfe proche ou la pleine Méditerranée, des travaux
dans les étangs côtiers et les parcs conchylicoles, enfin des travaux d’ordre systé
matique, quantitatif, écologique, biogéographique et biochimique au laboratoire,
rendent compte d’un intérêt constant pour la recherche « actuelle et vivante »,
associant dans toute la mesure du possible l’application à ses bases fondamentales.
J ’en donnerai pour témoin ces « Eléments de Planctonologie appliquée », fruits
d ’une étroite collaboration entre mon laboratoire et celui de l’Institut des Pêches
maritimes à Sète, qui viennent d’être publiés (2) et qui, avec leurs trois parties
très significatives : Plancton et Hydrologie, Plancton et Poissons, Plancton et
Coquillages, résument une bonne part de nos travaux et traduisent l’essentiel de
nos préoccupations.
(2 )
154
Revue des Travaux de l’institut des Pêches maritimes, 30 (2 -3), 1966, 160 p.
�Figure
A
��LES LABORATOIRES
DE BOTANIQUE
DE St-JÉROME
P. QUEZEL - R. NEGRE el A. PONS
a
I a
F a c u l t é
d e s
S c i e n c e s
�1
�Trois des services de Botanique de la Faculté des Sciences de Marseille sont
actuellement installés à Saint-Jérôme ; ce sont ceux de Botanique Générale
(Pr. Quezel), Ecologie et Taxinomie Végétales (Pr. Nègre), et Botanique histo
rique et Palynologie (A. Pons, Maître de Conférences).
Appartenant au département de Botanique, ces trois services fonctionnent en
étroite collaboration, et s’intéressent plus spécialement aux problèmes de Géobota
nique.
Leur équipement est à l’heure actuelle très avancé, et diverses divisions ont
été mises en route au cours de l’année dernière, notamment celles de cytocaryologie, d ’écologie, de pédologie, de taxinomie, d’analyse pollinique, d ’aéropa
lynologie, de palynologie morphologique et de dendrochronologie. Un centre de
cartographie de la végétation est en voie d’installation. De même, le Jardin
Botanique de Saint-Jérôme, dont une serre est déjà en fonctionnement, mettra à
la disposition des naturalistes, les terrains d’expérimentation qu’ils réclamaient à
Marseille depuis longtemps.
Les services d’enseignements :
Bien qu’installés depuis 2 ans seulement, les Laboratoires de Botanique de
Saint-Jérôme assurent ou assureront dans un très proche avenir, la totalité des
enseignements prévus dans cette discipline ; depuis le premier cycle jusqu’au Doc
torat. Le certificat des études supérieures de Botanique fonctionne depuis 1965
avec un effectif oscillant autour de 40 élèves, il en est de même pour la première
année du premier cycle d ’enseignement qui a remplacé le S.P.C.N. en 1966. Les
enseignements de D.E.A. et ceux d ’Agronomie tropicales y sont assurés en grande
partie. Le nombre de chercheurs travaillant dans nos laboratoires s’est très rapi
dement accru ; les chiffres sont les suivants pour l’année scolaire 1966-1967 :
B o ta n iq u e
G é n é r a le
et
E c o lo g ie
T a x in o m ie
v é g é ta le s
B o ta n iq u e
H isto riq u e
e t P a ly n o lo g ie
Thèses de Doctorat d’Etat et
Ingénieur-Docteur d’Université.
11
6
5
D .E.A ...............................................
9
2
1
D .E.S................................................
3
6
3
159
�LE LABORATOIRE DE BOTANIQUE GENERALE
La Chaire de Botanique Générale de Saint-Jérôme, vieille de 2 ans à peine,
et qui s’est substituée à un service de Biologie cellulaire du C.P.E.M., groupe plus
de 20 chercheurs, membres de l’enseignement supérieur ou du C.N.R.S., dont les
activités portent essentiellement sur les problèmes biogéographiques et phytosociologiques posés par la végétation méditerranéenne et tout spécialement celle
des montagnes qui ceinturent cette mer. Le Professeur Quezel a effectué, depuis
4 ans, de nombreuses missions dans les Balkans et tout spécialement sur les hautes
montagnes grecques, missions dont les résultats sont en partie publiés. M. Jacques
Zaffran, termine une Thèse de Doctorat d’Etat consacrée à l’étude de la végétation
endémique crétoise. En Italie méridionale, en collaboration avec nos collègues
italiens de Rome, M. Gilles Bonin a entrepris l’étude géobotanique de l’Apennin
méridional. En Corse, plusieurs thèses sont également en cours de réalisation,
l’une sur la haute montagne (M. Jacques Gamisans), l’autre sur la région de
Bonifacio (Mlle Claude Zevaco). Dans les Alpes-Maritimes, M. Marcel Barbero
achève un important mémoire sur la végétation sub-alpine et alpine des Alpes
ligures.
Parmi les autres axes de recherche, la Bio-écologie de certains groupes parti
culièrement importants dans la région méditerranéenne dont l’objet des travaux
de thèse de M. Roger Loisel (le genre Pinus) et de M. Guy Aubert (le genre
Erica).
La Flore et la Végétation de l’Afrique désertique constitue également un
sujet de recherche primordial dans le service ; après les travaux de M. Quézel sur
le Sahara, il continue à publier les cartes de végétation au 1/1.000.000 du NordTchad et du Niger Oriental ; il participe également à ce titre, à la R.C.P. 45 consa
crés à l’étude des confins tchado-soudanais. M. Pierre Bourreil consacre sa thèse
à l’étude bio-taxinomique et écologique du genre Aristida dont la place et le rôle
sont prépondérants dans les déserts et semi-déserts africains. J.-N. Le Houerou,
quant à lui, s’est consacré à l’analyse de la végétation de Tunisie méridionale
et de Lybie.
Bien que la responsabilité du service de Palynologie ait été transférée à
M. Pons à la suite de son installation à Marseille, M. Yves Reyre poursuit des
recherches très prometteuses sur la sporo-palynologie du Secondaire saharien.
Enfin, divers travaux d’Ecologie et de Cytocaryologie ont été entrepris sur
le genre Lotus (Mmc Claude Reynaud) et sur l’étage du Charme-Houblon dans
les Alpes-Maritimes (M. Michel Gruber).
Plusieurs D.E.S. et D.E.A. sont également en cours de réalisation ; ils
sont axés sur l’étude de certains genres méditerranéens critiques : Staehelina
(Mlle Gautherin), Bornmullera (M Ile Saraire). M. Hébrard enfin se consacre à la
Bryoflore des Alpes-Maritimes.
LE LABORATOIRE DE TA X IN O M IE ET D'ÉCOLOGIE VÉGÉTALES
Créé en octobre 1964, le service a eu pour tâche principale d’organiser dans
un esprit nouveau un enseignement de propédeutiques d ’un niveau adapté aux
exigences scientifiques de demain. Trois Assistants et Maître-Assistant appliquant
les méthodes actives déjà utilisées en cours ont consacré la majeure partie de
leurs activités à la préparation de séances de Travaux Pratiques illustrant le cours,
le suivant de très près.
A cet embryon d ’équipe enseignante se sont rapidement agrégés divers élé
ments dont l’activité est centrée à la fois sur la Taxinomie et l’Ecologie en milieu
méditerranéen.
160
�a) En taxinom ie expérimentale
M'ne J Viano a entrepris une thèse d’Etat sur le genre Linaria dont la
systématique et l’écologie posaient des problèmes difficiles. Les premiers résultats
de ce travail minutieux et de longue haleine prennent forme. M. Henri Sandoz
a entamé de son côté une thèse de Doctorat d ’Etat sur le groupe des Thyms
serpolets en France qui laisse d ’ores et déjà augurer de l’avenir.
Divers diplômes sont en cours, l’un porte en particulier sur le genre Helianthemum (MUe Paulette Delaporte).
b) En écologie
M. Nègre poursuit personnellement, dans les Pyrénées centrales, les recher
ches qu’il a entreprises depuis plusieurs années sur la flore et la végétation.
G. Clauzade, Professeur agrégé, a axé sa thèse d’Etat sur l’Ecologie et la Biologie
des xérolichens. MUe Jacqueline Bichard-Bréaud met la dernière main à une thèse
d ’Université d’Ecologie marine tout en poursuivant sur un groupe de Rhodophvcées
des recherches originales.
Plusieurs diplômitifs se sont attachés à l’étude de la télétoxie dans les
associations à Romarin de Provence (Madeleine Murati, Pierrette Pietrini et
Francis Gomiz). La Biologie des diverses plantes vivaces de ces mêmes associations
et spécialement du grémil fait l’objet d ’études entreprises par deux étudiants
(MM. Alain Geslot et Jean Maero). Christiane Michel étudie de son côté celle
de Schoenus nigricans.
Toujours en relation avec l’Ecologie, et en utilisant les dernières publications
de R. Nègre sur le sujet, Pierrette Pietrini poursuit une thèse de spécialité sur
la biologie comparée des annuelles dans plusieurs milieux provençaux, cependant
que Parviz Maghami, prépare la soutenance d’une thèse d’Ingénieur-Docteur sur
les cycles biologiques des adventives de rizières, menée à bonne fin en relation
avec nos collègues italiens et espagnols. Quelques-uns de ses résultats sont en
cours de publication.
Enfin, dans le domaine de l’Ecologie fondamentale, M. Jacques Augarde a
mis au point un électro-aimant destiné à étudier l’influence des champs magné
tiques sur la vie.
c)
A côté de ces travaux poursuivis sur la France méditerranéenne, le Labo
ratoire s’intéresse, comme celui de Botanique générale et de manière complémen
taire, à la flore et la végétation de l’Afrique septentrionale.
Outre un travail de cartographie sur la région du Chénoua publié par R. Nègre,
il faut citer celui de Nicole Baumgartner sur les Callitriaies du Sahel d ’Alger (en
cours de publication) et la thèse de spécialité de M. Pierre Hethener sur la
microflore des formations à Cyprès de Duprès des Tassili-en-Ajjer.
LE LABORATOIRE DE BOTANIQUE HISTORIQUE ET PALYNOLOGIE
Bien que centrées sur l’étude du passé récent de notre monde végétal et de
son environnement, les recherches effectuées au Laboratoire de Botanique histo
rique et Palynologie, dernier né à la Faculté de Saint-Jérôme, couvrent un large
champ d ’activités.
La convergence vers le passé est le fait des travaux d’analyse pollinique
(Crétacé du bassin occidental de la Méditerranée : M. Jacques Medus (thèse et
R.C.P. n° 127), Tertiaire du Massif Central français : M. R. Dedenys (thèse),
Villafranchien et Pléistocène méditerranéens : M. Armand Pons (R.C.P. n° 63)
et J.-L. de Beaulieu (D.E.S.) et de Dendroclimatologie (F. Serre, C.N.R.S.) et
J. Salisse (D .E.S.).
161
�Mais la connaissance du passé repose sur celle du présent, qu’elle enrichit
largement en retour. C ’est pourquoi sont étudiées les relations entre pluie pollinique
et groupements végétaux méditerranéens (Mme Hélène Triât, thèse) afin de poser
les bases de l’interprétation de spectres anciens dans les régions correspondantes,
de même que sont analysées les corrélations actuelles entre fonctionnement du
cambium et variations annuelles du climat, tant sur le plan de la Physiologie
du développement (F. Serre, thèse) que sur celui de l’écologie (J. Navarro,
D.E.S.).
Enfin trouvent naturellement place des recherches fondamentales sur l’objet
même de la Palynologie : fichier pollinique perforé des flores d ’Europe occidentale
(œuvre collective de tous les membres du Laboratoire), relations morphologie
pollinique-taxinomie (M. A. Pons : direction de travaux sur les Vitacées et les
Saxifragacées — en voie d’achèvement l’Institut Botanique de Montpellier et
collaboration à l’étude des Sonchus), mécanismes phvtogénétiques à travers la
morphologie pollinique actuelle et fossile de certains groupes de Gymnospermes
(M. J. Medus), enfin, à l’état de projet, analyse ultrastructurale de la genèse des
pollens et de leur membrane.
Accessoirement le Laboratoire héberge un chercheur attaché à l’étude, si
importante sur le plan médical, du contenu aéromycologique de l’atmosphère de
la ville et de la région de Marseille (Mme Mallea, thèse de spécialité).
���LABORATOIRE
DE GÉOLOGIE
F a c u l t é
des
s c i e n c e s
de
S t - J ê r o m e
��-— Géologie Marine (Station Marine d’Endoume, rue Batterie-des-Lions,
Marseille-7C).
— Géologie S.P.C.N. B : Faculté des Sciences de Marseille.
I
- PERSONNEL
M. Blanc, Professeur.
A) Laboratoire de géologie marine
—
—
—
—
—
—
—
tologie
Mme Blanc-Vernet, Attachée au C.N.R.S.
M. Chamley, Assistant.
M. Poizat, Boursier COMEXO.
M. Masse, Boursier DGRST.
Mme Froget, Technicienne au C.N.R.S.
Mme Picard, Chercheur libre.
M. Montaggioni, Etudiant effectuant une thèse de 3e cycle (Sédimensous-marine).
B) Laboratoire de géologie du S.P.C.N.B.
—
—
—
—
—
M.
M.
M.
M.
M.
Durand, Maître-Assistant.
Roux, Assistant.
Weydert, Assistant.
Froget, Assistant.
Martin, Technicien.
Ces personnes effectuent un Doctorat d’Etat soit en Géologie marine, soit
en Géologie sédimentaire.
En outre, des chercheurs appartenant à d ’autres laboratoires collaborent ami
calement en des recherches associées à des Doctorats d’Etat où interviennent des
questions de Géologie marine ou sédimentaire.
Nous citerons : M. Gieu (Maître-Assistant, Géologie Appliquée, Tectonique
des Iles de Marseille, sédimentologie de l’Urgonien), M. Tempier (Assistant, Géolo
gie Appliquée) : Sédimentologie et Paléocéanographie du Jurassique dans le S.-E.
de la France, M. Philip (Assistant, Géologie historique), Sédimentologie des
167
�terrains du crétacé supérieur en Provence, Mn° Simone (Assistante, Musée d’Anthropologie préhistorique de Monaco) : remplissage de la grotte du Prince, M. Keraudren (Attaché au C.N.R.S., Laboratoire de Paléontologie de la Sorbone) : terrains
quaternaires du Péloponèse, M. Barbaroux (Assistant au laboratoire de Géologie
de Nantes) : mission sédimentologique dans le cadre de la R.C.P. Spitzberg.
Il
- DIRECTIONS PRINCIPALES DE RECHERCHES EN COURS
— Sédimentologie des formations actuelles et Quaternaires de la Méditerranée
(M. Occidentale, Mer Egée) (MM. Blanc et Froget).
— Etude des calcaires biogènes dans les séries « récifales » anciennes :
Jurassique et Crétacé (MM. Blanc et Masse).
— Sédimentologie des récifs actuels, au S.-W. de Madagascar ; sédiments
paralaliques actuels (MM. Blanc, Chamley, Froget et Weydert).
— Foraminifères actuels et quaternaires de la Méditerranée ; relations avec
le sédiment (Mrae Blanc-Vernet).
— Argiles sous-marines et sédiments profonds de la Méditerranée (M. Occi
dentale, Mer Egée) (MM. Blanc, Chamley, Mme Froget).
— Sédiments biodétritiques actuels de la Méditerranée, comparaisons avec
les formations anciennes (MM. Masse et Poizat).
— Minéraux des sables, milieux littoraux (transferts). Extension ultérieure
aux sédiments profonds et aux particules cosmiques (Mme Picard).
— Formations sédimentaires de l’Archipel de Madère (M. Montaggioni).
— Carte géologique et sédimentologique du précontinent de la Provence
entre le Cap Couronne et le Cap Lardier (MM. Blanc et Froget).
— Sédimentologie, cartographie et structure profonde de l’Etang de Berre
et du Golfe de Fos (M. Roux).
— Sédiments du crétacé supérieur et de l’Eocène en Provence, modes de
dépôts et paléogéographie (MM. Durand).
— Remplissages karstiques et relations
(MM. Blanc et Weydert, MUe Simone).
avec
l’histoire
du
Quaternaire
III. - MOYENS DE TR A V A IL
A) A la station marine d'Endoume
Directeur : M. le Professeur Peres.
Matériel normal d ’un laboratoire de Sédimentologie et de Géologie : lames
minces, microscopes polarisants, etc. Analyses granulométriques et chimiques des
sables et argiles, minéraux lourds, séparations magnétiques, colorimétrie, radio
activité, analyse thermique pondérale et analyse thermique différentielle, analyse
aux rayons X (Diffractomètre C.G.R. thêta 50), collection de vues aériennes, fichier
pour l’étude de la microfaune, catalogue « Foraminifera » « Ostracoda » Ellis
et Messina, fichier sédimentaire, plusieurs postes de travail possibles ; matériel
complet de photographie, macro et micro-photo, appareils sous-marins étanches,
flashs et banc de reproduction Exakta.
Navires du Centre d’Océanographie de la Station marine, deux chalutiers
de recherches : 1’Antedon et YAlciope, 18 et 22 tonnes, équipés de radar, sondeur,
treuils et dragues, courantomètres, etc. En outre, plusieurs embarcations légères
et matériel complet pour la plongée en scaphandre autonome.
168
�Possibilités de participer à des missions en haute mer à bord du navire de
recherches sous-marines Calypso, équipement de plongée et caméras sous-marines.
Possibilités de dragages et carottages jusqu’à — 8.000 m. Carottier court (1,20 m)
à grande section et carottier long, système Kullenberg (3,5 m et 5,5 m). Utilisation
possible de la soucoupe « plongeante » Cousteau et des caméras sous-marines.
B) Au laboratoire de géologie du S.P.C.N.B.
Le matériel est commun aux services de Géologie Appliquée (M. le Professeur
Gouvernet) et Géologie S.P.C.N. B.
— Laboratoire de sédimentologie normal, deux outillages et scies diamantées
pour la confection de lames minces, A.T.P. et A.T.D., photocolorimètre. En
plus de sa bibliothèque, le laboratoire de Géologie appliquée met à notre dispo
sition son fond cartographique et photographique de Provence et son dépôt de
carottes provenant de sondages.
/
��LE LABORATOIRE
DE C H IM IE GÉNÉRALE
à
Sa
F a c u l t é
d e s
S c i e n c e s
��A la chaire de Chimie Générale, sont attachés un enseignement (second et
troisième cycles) et un laboratoire de recherche.
A
- ENSEIGNEMENT
Le service d ’enseignement est très lourd car il correspond aux deux certificats
de base de la licence de physique, mention chimie, de sorte que le nombre
d ’étudiants inscrits est très important (540 en 1966-1967).
Au certificat dit « Chimie générale I », où l’enseignement porte sur les
questions d ’atomistique et de structure de la matière, l’étudiant est initié à la
mécanique ondulatoire (théorie de Louis de Broglie, équation de Schrodinger...).
L ’étudiant suit des cours sur l’atome allant depuis le noyau et la chimie nucléaire
jusqu’au cortège électronique dont l’équation de Schrodinger permet de trouver
les caractéristiques. Lui est ensuite développée la notion de liaison chimique
(méthodes de Heitler et London et LCAO), qui conduit à la molécule. On lui
donne les bases de nos connaissances sur l’état solide, cristallographie et liaisons
entre constituants de ces solides.
Ceci fait, l’étudiant aborde les méthodes d’étude de la structure de la matière,
parmi lesquelles figurent toutes les spectroscopies, X, ultraviolette, visible, infra
rouge, Raman, les différents types de magnétisme, les diffractions (électrons,
neutrons...), la résonance magnétique nucléaire...
Aux cours correspondent quelques séances de travaux pratiques (en nombre
beaucoup trop faible, mais la réforme des études en cours de réalisation va y
remédier) et des séances de travaux dirigés.
D ’une manière générale, cet enseignement prépare les étudiants à comprendre
les rapports entre la structure d ’une espèce quelconque et sa réactivité chimique,
de sorte que la chimie n’est plus cette longue série de recettes à laquelle certains
pensent encore. Dans les certificats de chimie organique et de chimie minérale,
la réactivité chimique d’une espèce quelconque est étudiée en s’appuyant sur sa
structure. Sans se substituer aux collègues chargés de ces enseignements, quelques
exemples sont donnés à titre indicatif, de manière à aider les étudiants à faire le
lien entre les divers enseignements correspondant à la licence de chimie.
Au certificat de « Chimie générale II », l’enseignement porte sur la thermo
dynamique et la cinétique chimiques. Avec la thermodynamique, les étudiants sont
amenés à comprendre que la chimie n’est pas un monde à part, mais que les
réactions — dans leur évolution — obéissent aux lois générales auxquelles est
soumis tout système matériel. On leur explique comment tout système évolue
vers une énergie minimale et vers une entropie (un désordre) maximale. Appliqués
à la chimie, ces deux tendances naturelles conduisent tout système vers un état
173
�d ’équilibre : l’industrie chimique ne fait rien d’autre que constituer des mélanges
de réactifs dans un état tel qu’ils évolueront en suivant ces lois vers les produits
désirés.
D e u x g é n é r a te u r s à r a y o n s X d e stin é s a u x é tu d e s d e s t r u c tu r e s c r is ta llin e s
Mais si la thermodynamique permet de prévoir dans quel sens peut évoluer
un système, elle ne dit pas à quelle vitesse ce système évoluera. La variable temps
n’entre dans aucune des équations qui la traduisent. C ’est le rôle de la cinétique
chimique d ’introduire le temps, facteur si important dans la pratique. C ’est dans
la partie du programme réservée à la cinétique que les étudiants découvrent les
théories de l’acte élémentaire qui rend compte de la réaction chimique, à l’échelle
des particules en jeu : théories des collisions, du complexe activé, adsorption
physique, chimisorption... L ’un des buts de la cinétique chimique n’est en effet
autre que d’atteindre les mécanismes réactionnels. Naturellement un chapitre est
réservé à la catalyse, un autre à la photochimie.
Travaux pratiques et dirigés sont suivis chaque semaine par les étudiants, dans
le but de les aider à mieux comprendre les points importants ou délicats du cours.
La chaire de Chimie Générale assume en outre la responsabilité de l’ensei
gnement de la recherche au 3e cycle de Chimie Physique qui comporte actuel
lement deux options, l’une relative à la thermo-chimie, l’autre à la physico-chimie
des matériaux nucléaires.
174
�B. - RECHERCHES
Le laboratoire de recherche est l’héritier d’une longue tradition dans le domaine
de la thermochimie, introduite à Marseille par le Professeur Tian, titulaire de la
chaire de chimie générale jusqu’en 1948, qui eut en 1923 l’idée d ’améliorer
considérablement les possibilités de la calorimétrie et réalisé un microcalorimètre
à compensation par effets Peltier et Joule (1). Pour les recherches qui résultèrent
de cette idée, M. Tian fut élu membre correspondant de l’Académie des Sciences.
C ’est un de ses élèves qui lui succéda en 1948 : le Professeur Calvet passa sa vie
entière de chercheur au service de la microcalorimétrie, qu’il améliora en réalisant
en particulier le montage, dit différentiel, de deux cellules microcalorimétriques
pour éliminer au mieux les fluctuations éventuelles de température (2). M. Calvet
a quitté le laboratoire de Chimie Générale le 30 septembre 1965. Son œuvre
scientifique a été rappelée ailleurs (3). Soulignons seulement ici que les succès
qu’il a remportés en microcalorimétrie lui ont valu d ’être désigné par le Centre
National de la Recherche Scientifique pour créer à Marseille un Centre de Recher
ches en ce domaine, Centre qu’il a dirigé avec passion jusqu’à l’épuisement puis
qu’il devait disparaître trois mois après l’avoir quitté, atteint par la limite d’âge.
S p e c t o g r a p h e d e m a s s e d e s t i n é à l 'é t u d e d 'e s p è c e s m in é r a le s à h a u t e t e m p é r a t u r e
Dans ces conditions, on conçoit qu’une partie de l’activité de recherche du
laboratoire de Chimie Générale soit dévolue à la microcalorimétrie, puisque notre
désir est évidemment de voir Marseille rester à la pointe du progrès dans cette
175
�branche de la chimie qui doit tant à notre ville. Nombreux sont les maîtresassistants et assistants attachés à la chaire qui travaillent dans ce domaine, soit
pour améliorer les méthodes, comme l’a fait M. Tachoire (4) dans le domaine
des déterminations de chaleurs de combustion par exemple, soit pour mieux
connaître les propriétés de telle ou telle espèce, qu’elle soit organique ou minérale.
Citons à titre d ’exemple pour ce dernier point un travail de M. Claire (5) sur les
alliages mercure-thallium, dont une partie a été menée par calorimétrie. Une autre
partie des données nécessaires a été fournie par une méthode électrochimique :
il est en effet bien rare qu’une seule méthode apporte toutes les données permettant
de résoudre un problème. Un spectromètre de masse de construction française,
profondément modifié par nos soins, permet de faire des études dans le domaine
de la thermodynamique à haute température, sur des espèces minérales.
Une autre partie de l’activité de recherche du laboratoire a trait à la chimie
de l’état solide. En particulier nous nous intéressons à l’influence sur la réactivité
des solides, de leur structure, de la nature et du nombre des défauts qu’ils
T h e r m o b a la n c e d e stin é e à d e s é tu d e s d e c o r r o sio n
comportent. M. Rey (6) modifie la nature et le nombre de défauts dans un
sulfure de nickel et observe l’influence de ces modifications sur la stabilité de ce
sulfure. La corrosion fait l’objet de nos préoccupations. M. Crousier étudie le
comportement des métaux 3d (nickel, cobalt, cuivre, vanadium...) dans des atmo176
�sphères sulfurantes. Dans le cas du nickel, il a pu chiffrer par exemple (7)
l’influence déterminante des lacunes de nickel dans le sulfure formé en surface
sur la vitesse de corrosion.
Nous nous intéressons aussi à la corrosion des métaux alcalins et nous étudions
plus spécialement la corrosion du lithium. L ’ébauche de ce travail a été un diplôme
d ’études supérieures préparé au laboratoire par M “e Desnuelle (8), suivi d ’une
thèse de spécialité, option chimie-physique préparée et soutenue ici par
Mme Meunier (9).
Une partie du programme de recherches du laboratoire est liée au programme
d ’une équipe bruxelloise spécialisée en chimie minérale à haute température
(Professeurs Goldfinger et Drowart), d’une équipe londonienne spécialisée en
thermodynamique et en métallurgie (Professeur Alcock et Docteur Jeffes), d ’une
équipe de Kahrlsruhe spécialisée en électrochimie à haute température (Professeur
Rickert). Tous les trois ou quatre mois, nous nous réunissons pour discuter des
recherches effectuées et mettre au point le programme des mois à venir. Des
échanges de chercheurs sont réalisés dans le but de créer des contacts étroits entre
les groupes : au premier trimestre de l’année scolaire 1966-1967, trois Marseillais
ont ainsi passé trois mois à Bruxelles. Au moment où j’écris ces lignes quelqu’un
ayant préparé à Londres une thèse et ayant obtenu là-bas son Ph. D. est attendu
et passera à Marseille quelques années avec nous.
Toute la partie thermochimie du programme de recherches du laboratoire est
liée au programme de recherches du Centre de Recherches de Microcalorimétrie
et Thermochimie du C.N.R.S. implanté à une cinquantaine de mètres de la
Faculté. Cette collaboration a pour but une mise en commun de tous les moyens
rassemblés à Marseille en thermochimie afin d’en réaliser une rentabilité maximale.
Pour terminer, je voudrais dire tous les avantages que chacun des membres
de l’équipe de chimie générale trouve à lier, dans une double activité, enseignement
de la chimie à un haut niveau et recherche scientifique. En effet, même si souvent
cette double vocation crée une surabondance de travail, les jeunes que nous avons
à former nous aident à toujours tout remettre en question et nos recherches ali
ment notre enseignement.
Le développement de la Faculté des Sciences de Marseille ces dernières années,
qui en fait l’une des plus importantes entreprises de la région — que ce soit
par le nombre de personnes rétribuées par elle ou par son « chiffre d’affaires » — ,
a permis la mise en place d’une équipe importante disposant d ’un matériel qui
permet de faire du bon travail. Les contacts avec les jeunes d’une part, avec d’autres
équipes de recherche en France et ailleurs d’autre part, permettent l’ouverture
d’esprit nécessaire à la recherche. En retour cet effort de recherche assure aux
élèves un enseignement en perpétuelle évolution, en particulier au niveau du
3e cycle.
ADDENDUM
A titre indicatif, il est intéressant de donner la liste du matériel le plus carac
téristique rassemblé au laboratoire de chimie générale pour permettre la réalisation
de nos recherches :
— 3 générateurs à rayons X pour études cristallographiques avec les accescoires les plus courants (monochromateurs type Guinier, chambres planes et cylin
driques pour diagrammes Debye-Scherrer ou Laue, enregistrements photographi
ques ou par compteur, tubes scellés et non scellés, etc.),
— 1 spectrographe de masse, monté avec une cellule de Knudsen comme
source, pouvant travailler jusqu’à 1.800° C,
— 2 thermobalances, dont une pouvant travailler sous vide ou sous atmo
sphère rigoureusement contrôlée,
177
�— 1 microscope métallographique avec platine chauffante pouvant travailler
jusqu’à 1.500° C,
— 4 tourets à polir, sous eau ou à sec,
— 1 unité de polissage électrolytique ou chimique,
— des groupes de pompage pour haut vide,
— des boîtes à gants, dont une en acier inoxydable, pour travail en atmo
sphère contrôlée,
— des fours à programme, pour traitements thermiques,
— 1 échelle de comptage et ses accessoires pour études de substances
marquées,
— sans compter des appareils construits au laboratoire tels que micro
calorimètres Tian-Calvet, etc.
B I B L I O G R A P H I E
(1 )
A . T I A N . — Comptes rendus des séances hebdomadaires de l’Académie des Sciences,
1 9 2 4 , to m e 1 7 8 , p . 7 0 5 -7 0 7 .
(2 )
V o ir p a r e x e m p le
P a r is , 1 9 5 6 .
(3 )
M . L A F F I T T E . — Sciences, Techniques et Industries, 1 9 6 6 , n °
a u P r o fe s s e u r C a lv e t » .
(4 )
H.
(5 )
Y . C L A IR E , H . T A C H O IR E et M . L A F F IT T E . —
de France, 1 9 6 7 , n ° 5 , p . 1 6 1 3 - 1 6 1 6 .
(6 )
M . L A F F I T T E e t J . R E Y . — Journal of Physics and Chemistry of Solids, 1 9 6 6 , v o l u m e 2 7 ,
p . 2 7 7 -2 8 0 .
J . R E Y e t M . L A F F I T T E . — Acta Crystallographica, 1 9 6 6 , t o m e 2 1 , p . 6 8 6 - 6 8 8 .
(7 )
J . - P . C R O U S I E R e t M . L A F F I T T E . — Comptes rendus des séances hebdomadaires de
l’Académie des Sciences, 1 9 6 4 , t o m e 2 5 9 , p . 1 6 2 - 1 6 5 .
(8 )
M . L A F F I T T E e t C l. D E S N U E L L E . —
to m e 1 , p . 1 8 9 -1 9 8 .
(9 )
M me M E U N I E R . —
178
Ed.
CALV ET
et
H.
PRAT
:
Microcalorimétrie.
E d it.
M asso n ,
1, p . 9 : « H om m age
T A C H O I R E , T h è s e M a r s e i l l e 1 9 6 5 . — Contribution à l’étude des chaleurs de
réaction : microcalorimétrie des réactions de combustion et des réactions photochimiques.
Bulletin de la Société Chimique
9 0 e C o n g r è s d e s S o c ié t é s S a v a n t e s , N ic e 1 9 6 5 ,
T h è s e d e s p é c ia lité , o p t io n C h im ie - P h y s iq u e , M a r s e ille 1 9 6 7 .
�����Le Centre de Recherches Physiques est un Institut du Centre National de la
Recherche Scientifique dont l’activité se poursuit en liaison étroite avec la Faculté
des Sciences, notamment en ce qui concerne les enseignements du 3e cycle d ’Acoustique et d ’Electronique. Outre les chercheurs du C.N.R.S. qui lui sont affectés,
le C.R.P. accueille les professeurs, maîtres-assistants et assistants de cette Faculté
qui désirent utiliser ses installations pour leurs travaux personnels, ainsi que des
étudiants accomplissant le stage pratique exigé pour le Diplôme d ’Etudes appro
fondies (Acoustique, Electronique, Chimie physique), ou préparant un doctorat
de spécialité ou un Diplôme d’Etudes Supérieures. Un corps de techniciens, des
ateliers, une bibliothèque et un service de documentation sont à la disposition des
chercheurs.
Les laboratoires du C.R.P. sont consacrés à différents aspects de la méca
nique des milieux continus, et de la physique du solide ; un accent particulier
est mis sur la théorie des vibrations et sur l’acoustique. Les recherches fonda-
S t r io g r a im n e d 'u l t r a s o n s d a n s u n g u id e d 'o n d e
mentales forment le plus gros de leur activité, mais les applications techniques
et industrielles ne sont pas négligées. Voici la liste des Services actuellement
existants :
183
�I
- Département de Mécanique physique et d'acoustique
Dynamique théorique : stabilité des systèmes évolutifs et notamment des
oscillateurs, théorie des équations non linéaires, et en particulier de celles qui
interviennent en mécanique et dans les servomécanismes ; étude de circuits non
linéaires couplés ; systèmes optimaux.
Elasticité et mathématiiques appliquées : vibrations de solides élastiques
minces (plaques, enveloppes, etc.) sous l’effet d’exications, déterminées ou aléa
toires, mécaniques ou thermiques ; résolution de divers problèmes intéressant
les autres laboratoires, au moyen de calculateurs analogiques et numériques.
Rhéologie : propagation des ondes dans les corps visco-élastiques, comporte
ment rhéologique des solides réels, frottements solide sur solide.
Acoustique générale et acoustique des salles : propagation, diffraction et
absorption des ondes sonores, champ sonore dans les enceintes, résonances, batte
ments, qualités des salles.
Ultrasons : propagation et absorption dans les liquides et dans les solides ;
applications.
Acoustique musicale : théorie psycharithmétique de la musique ; théorie des
accords.
Psycho-acoustique : seuil d ’audibilité, perception des sons de fusion, effets
de la stimulation intermittente.
Acoustique appliquée : bruits et vibrations industriels, problèmes d ’urbanisme,
insonorisation des bâtiments.
C a lo t t e s p h é r iq u e e x c it é e e n v ib r a t io n s t r a n s v e r s a le s , m o d e a x y , s y m é t r iq u e s 3-3 : lig n e s n o d a le s
184
�II.
- Département de visualisation
Etude par strioscopie et par ombrographie d ’ondes de choc et de jets gazeux ;
applications à l’aérodynamique et à l’acoustique architecturale.
III. - Département d'autom atique et d'électro-acoustique
Commande automatique des machines-outils à programme. Emetteurs à sifflet,
à sirène ; cyclones.
IV. - Département des structures cristallines
Evolution sous l’effet de traitements mécaniques, thermiques et chimiques,
étudiée par diffraction des rayons X, microscopies optique et électronique.
Section des cristaux métalliques : gros cristaux isolés ou en assemblages,
filaments ou trichytes ; modes de formation et de croissance, déformation plasti
que, recristallisation.
Section des produits minéraux : étude d’argiles et de céramiques, matériels
archéologiques et préhistoriques.
��LE LABORATOIRE
D'ESSAIS
R. M E R I G O U X
Cf
U
L a b o r a t o i r e
d
' E s s
a
i s
��Une remarquable liaison Université-Industrie a pris naissance à Marseille en
1917, en pleine guerre mondiale, lorsque la Chambre de Commerce a créé auprès
de la Faculté des Sciences l’Institut Technique Supérieur.
Dans le cadre de cet Institut était installé à la Faculté des Sciences le Labo
ratoire d ’Essais et de Mesures Mécaniques, Physiques et Chimiques, destiné à doter
la région provençale d’un organisme possédant à la fois un équipement puissant,
un personnel entraîné à s’en servir et capable de rendre service rapidement et sur
place à l’industrie régionale.
Un demi-siècle après sa fondation on ne peut que rendre hommage à la
Chambre de Commerce pour sa prévoyance et à l’Université pour sa compréhension.
En lui accordant généreusement son hospitalité la Faculté des Sciences a en
effet permis au Laboratoire d ’Essais de s’édifier et de se développer et elle a
rendu ainsi à l’économie provençale un service non négligeable.
Actuellement, quarante personnes, dont huit ingénieurs, travaillent au Labo
ratoire d ’Essais et les services qu’il rend sont appréciés jusque dans la région
parisienne.
La section de mécanique est particulièrement équipée pour effectuer des essais
à haute et basse température, pour l’étude des métaux et, en particulier, pour
l’étude des cassures. Elle est complétée par une section de contrôle non destructif
(rayons X et y, ultra-son, magnétoscopie, ressuage) et plus récemment par une
section de métrologie d ’extensométrie.
Le service de chimie possède des appareils les plus modernes et peut effectuer
des analyses avec une précision et une rapidité qui sont particulièrement appréciées.
Les analyses chimiques ont principalement trait aux métaux, matériaux de
construction, lubrifiants, peintures, eaux. Ce service s’est également fait une spécia
lité des études d’hydrolqgie.
La section des matériaux de construction a pris un tel développement qu’il
a été nécessaire de la retirer des locaux de la Faculté et l’installer sur le domaine
portuaire près de la gare d ’Arenc.
De nombreuses machines d ’essais et instruments de mesure très modernes,
des salles de conservation et des laboratoires climatisés permettent à ce service,
en plus des contrôles classiques et des essais d’ouvrages d’art, d’effectuer les
études les plus diverses concernant les matériaux, leur provenance et leur emploi.
On peut dire que la plupart des grands travaux qui se font dans la région béné
ficient de l’intervention du Laboratoire d ’Essais.
189
��Signalons enfin qu’en 1964 le service public de conditionnement des textiles,
qui fonctionne auprès du Port, a été rattaché à la direction du Laboratoire d’Essais.
Placé au centre du plus important foyer de recherche scientifique de la
région, le Laboratoire d ’Essais bénéficie des excellents rapports qui se sont établis
entre son personnel et les spécialistes qui occupent les chaires de la Faculté, aussi
est-il parfois en mesure de répondre aux difficiles questions qui lui sont posées.
En contrepartie, il accueille les étudiants, les élèves des écoles d ’ingénieurs
et de l’Institut Supérieur du Béton armé qui viennent y effectuer des travaux
pratiques et des recherches personnelles.
Le Directeur et le Directeur Technique du Laboratoire sont assistés dans
leur tâche par une commission consultative qui comprend le Doyen de la Faculté
des Sciences, des représentants de la Chambre de Commerce et d’industrie et de
la Faculté des Sciences des grands corps de l’Etat, du Port Autonome, de la
S.N.C.F. et des industries régionales ; commission dont les membres suivent
régulièrement les travaux du Laboratoire et ont à cœur de développer cette liaison
si heureusement établie entre l’Université et l’Economie provençale.
191
��■
L'A SSO CIA T IO N
DES AMIS DE L 'U N I V E R S I T É
ET
L'ASSO CIATIO N
POUR
LE DÉVELOPPEMENT DE LA RECHERCHE
DANS
L 'U N IV E R S I T É D 'A I X - M A R S E I L L E
��Constituée en 1958 par le Comité d ’Expansion Economique des Bouchesdu-Rhône, la Chambre de Commerce de Marseille et l’Université, l’Association des
Amis de l’Université d ’Aix-Marseille a pour objet de développer les relations
d’Amitié et de collaboration entre l’Université et les milieux économiques en vue
de favoriser l’expansion de la région et son rayonnement intellectuel.
Ses fondateurs se sont inspirés d’expériences poursuivies ailleurs avec succès.
On connaît l’ampleur des liaisons Université-Industrie dans la plupart des
grands pays industriels, notamment aux Etats-Unis, où elles sont facilitées par
le caractère privé des principales Universités, par l’aide puissante qu’elles reçoivent
des grandes entreprises, par leur fréquente spécialisation.
En France, les données de notre Economie et de notre structure universitaire
ont eu pour effet que l’intérêt de ces liaisons est apparu plus tardivement.
Seuls certains grands Centres, ayant des assises industrielles et intellectuelles
puissantes avaient pris à cet égard des initiatives qui ont favorisé leur dévelop
pement.
C ’est depuis 10 ou 15 ans que ce mouvement s’est généralisé, à la faveur
du progrès accéléré de notre industrie, de l’élévation du standard de vie, de
l’explosion scolaire et universitaire.
La liaison Université-Industrie apparaît de plus en plus comme un des facteurs
de base d’un développement harmonieux, de la promotion de Métropoles régio
nales dignes de ce nom.
C ’est dans cet esprit que l’Association des Amis de l’Université d ’Aix-Marseille
a entrepris son action et qu’elle s’efforce de la poursuivre.
Certes d ’importantes liaisons préexistaient, à Marseille, entre l’Université et
l’Industrie : il suffit de rappeler entre autres les activités de l’Institut des Corps
Gras et du Laboratoire d’Essais de la Chambre de Commerce.
Mais elles étaient limitées à certains secteurs et c’était une liaison plus générale
qu’entendaient promouvoir les fondateurs de l’Association des Amis de l’Université
d ’Aix-Marseille.
Cette action se heurtait au départ à de sérieuses difficultés.
L ’Economie régionale, pour des raisons historiques et géographiques bien
connues, est essentiellement une économie « tertiaire » : commerce, transports,
services. L ’Industrie est pour la plus large part disséminée entre une foule de
petites et moyennes entreprises. Les grandes entreprises y sont en nombre restreint.
195
�Les vastes unités de fabrication nouvellement implantées sont d ’origine et de
direction étrangères à la région.
En regard, l’Université d ’Aix-Marseille a connu en 15 ans un essor specta
culaire, tant sur le plan du nombre des étudiants (35.000 actuellement), que sur
le plan de la recherche, et principalement dans le domaine des Sciences : c’est là
un atout de premier ordre pour l’avenir, ce peut être aussi momentanément tout
au moins, la cause de certains déséquilibres.
Par ailleurs, l’Université est partagée entre deux villes, fort différentes, et
l’éloignement géographique se double d’un éloignement psychologique peu favo
rable à des liaisons suivies.
Soucieuse de s’adapter au mieux à ce contexte, l’Association a pensé dès
l’origine que son premier devoir était de rapprocher les hommes.
Ses Adhérents proviennent des deux milieux, son Conseil d’Administration
est mixte et comprend notamment 8 Universitaires, deux pour chacune des quatre
Facultés.
Les contacts humains ont été multipliés : rencontres, colloques, conférences,
dîners-débats, réceptions.
Peu à peu il a été possible de dégager les points essentiels sur lesquels des
collaborations utiles pourraient s’instituer, et des Commissions mixtes ont été
créées à cet effet : « Science-Industrie », « Economie et Sciences Sociales »,
« Problèmes des Etudiants ».
Pour faciliter les liaisons avec les Facultés aixoises une « Délégation Aixoise »,
antenne locale de l’Association, a été constituée.
L ’Association s’est ainsi trouvée en mesure, grâce au dévouement de quelques
bénévoles, d ’étudier en commun un certain nombre de problèmes concrets, et d’en
dégager des projets positifs qui sont actuellement ou réalisés ou en bonne voie
de réalisation.
L ’Association a mis au premier plan de ses préoccupations la collaboration
entre scientifiques et industriels, elle a donné une ampleur particulière à sa Commis
sion « Science-Industrie », qui comprend 11 Professeurs de la Faculté des Sciences,
5 Professeurs de la Faculté de Médecine, 2 Directeurs de Grandes Ecoles Techni
ques et 12 Industriels ou Cadres supérieurs.
Parmi les réalisations auxquelles cette collaboration a abouti, on citera princi
palement les suivantes :
— Création de l’Association pour le Développement de la Photographie et
de la Cinématographie Scientifiques et Médicales, ayant pour objet de
faciliter à l’Institut de la Faculté de Médecine ayant la même dénomi
nation, la solution de ses problèmes administratifs et financiers ;
— Prise en charge, à titre d ’intermédiaire administratif et financier, de très
importants contrats de recherche intéressant certains laboratoires de la
Faculté des Sciences ;
— Plus récemment : création de l’Association pour le Développement de
l’Enseignement et des Recherches auprès de l’Université d ’Aix-Marseille
(A.D.E.R.A.M.) : en créant cette Association filiale, l’Association des
Amis de l’Université a entendu en faire le support des activités scienti
fiques pouvant lui incomber : c’est notamment à elle que reviendra désor
mais la prise en charge des contrats de recherche, qui comporte des travaux
196
�et des responsabilités en vue desquels l’A.D.E.R.A.M. a été dotée des
moyens indispensables. Elle a obtenu l’Agrément Ministériel prévu par un
Décret récent.
L ’objet de l’A.D.E.R.A.M. comprend en outre l’organisation de stages
et de conférences de recyclage pour les ingénieurs et cadres des entreprises :
ce second point est à l’étude en vue de réalisations prochaines.
Par ailleurs, l’A.D.E.R.A.M. a dans son programme l’organisation de
rencontres élargies entre scientifiques et industriels et de visites de labo
ratoires et elle y apportera tous ses soins.
Axée principalement sur les Sciences, l’A.D.E.R.A.M. est ouverte cepen
dant aux autres disciplines.
Elle est administrée par un Conseil d ’Administration mixte, comprenant
des industriels et des universitaires représentant les quatre Facultés, avec
une prédominance pour la Faculté des Sciences.
Elle est dotée d ’un Comité de Perfectionnement également mixte.
Le souhait des promoteurs est que l’A.D.E.R.A.M. favorise le dévelop
pement des contrats de recherche, publics et privés, conclus avec les labo
ratoires de notre Université, et que sur un plan plus général, elle devienne
une facteur de première importance du progrès scientifique et industriel
de notre région ;
— Dans le même esprit, l’Association des Amis de l’Université a pris une
part active aux travaux poursuivis à l’initiative des instances profession
nelles marseillaises en vue de développer la recherche industrielle et qui
ont abouti récemment à la création de l’Association pour l’Information
et la Promotion de la Recherche Appliquée (A.S.S.I.P.R.A.) au Conseil de
laquelle l’Association des Amis de l’Université est représentée par deux
membres de son propre Conseil d’Administration : cette Association
devrait faciliter la solution des problèmes de recherche intéressant notam
ment les petites et moyennes entreprises industrielles.
L ’Association des Amis de l’Université poursuit un effort similaire en ce qui
concerne les Sciences Economiques et les Sciences Sociales.
Les Facultés des Lettres et de Droit ont accompli depuis 15 ans un effort
considérable pour moderniser sur des bases scientifiques ces enseignements qui
attirent chaque année un nombre croissant d’étudiants.
Le point essentiel est ici de familiariser les milieux économiques avec ces
disciplines d ’un si grand intérêt pour l’avenir, et d ’étudier les mesures à prendre
en vue de ménager aux jeunes économistes, sociologues, psychologues, des débou
chés satisfaisants.
La Commission « Economie et Sciences Sociales », au sein de laquelle les
Professeurs intéressés collaborent avec des chefs d’entreprises et des cadres, se
consacre à ces problèmes.
Des rapports très complets concernant leurs enseignements ont été établis
par les universitaires, membres de la Commission, et vont être largement diffusés.
Un catalogue des Instituts et Centres en Sciences Economiques et Sociales,
et des diplômes décernés, sera établi.
Des études sont en cours en vue de la création d’un enseignement d ’Economie
Régionale et d’Urbanisme, et en ce qui concerne les possibilités d ’emploi des
économistes et des sociologues dans l’agriculture et de certaines administrations.
Le principe de la création d’une Bourse de l’emploi a été retenu.
<?*
197
�Sur un plan plus général, l’Association des Amis de l’Université poursuit
une étude systématique de l’harmonisation de l’orientation des étudiants avec les
besoins d ’encadrement, actuels et futurs, des entreprises : c’est un problème
grave pour l’Economie comme pour la jeunesse étudiante de notre région.
Une double enquête, très complexe, et nécessitant le concours des Commis
sions « Science-Industrie » et « Economie et Sciences Sociales », et celui de divers
organismes extérieurs, a été longuement préparée par la Commission des Etudiants,
et va être lancée d ’une part auprès des Facultés, d ’autre part auprès des entreprises.
La confrontation des deux catégories de résultats devrait permettre de dégager
des conclusions utiles pour tous et d ’éviter autant que possible les déceptions
qu’engendrait inévitablement un déséquilibre aggravé.
L ’action de l’Association s’est exercée dans bien d ’autres domaines et a
abouti à des réalisations parmi lesquelles on peut citer :
— la création du « Centre d’Echanges Culturels et de Formation Technique »,
créé à l’initiative de l’Association en liaison avec l’Université en vue de
favoriser la formation à Aix-en-Provence des cadres nécessaires aux Etats
francophones en voie de développement : chaque année ce Centre assume,
depuis cinq ans, la formation de plusieurs centaines de stagiaires français
et africains ;
— la mise à l’étude d ’un projet de coordination des stages d ’étudiants dans
les entreprises ;
— la mise sur pied à Marseille en liaison avec une Société d’H.L.M. et la
Caisse d ’Epargne des Bouches-du-Rhône, d ’un programme de logements
d’étudiants mariés.
A
L ’Association des Amis de l’Université consacre chaque année une fraction
importante de ses ressources à des concours et subventions très divers :
— Prix décernés annuellement aux étudiants les plus méritants des quatre
Facultés et de divers Instituts ;
— Subventions de Thèses et travaux universitaires ; subventions à des
manifestations universitaires auxquelles l’Association est invitée à par
ticiper ;
— Aides et avances diverses.
A
A côté de ces activités positives, l’Association n’a jamais perdu de vue qu’un
des points de son programme consiste à favoriser la diffusion de la culture
générale.
C’est dans cet esprit qu’elle organise chaque année un cycle de Conférences
sur des sujets se rattachant à ses préoccupations ou aux grands courants de
l’évolution des idées, en faisant appel soit à d’éminentes personnalités parisiennes,
soit à des Professeurs de nos Facultés.
Toutes ces activités se sont nécessairement poursuivies au sein de groupes
assez restreints.
L ’Association entend désormais s’ouvrir davantage sur l’extérieur, en vue de
sensibiliser plus largement les milieux économiques comme les milieux universi
taires aux problèmes auxquels elle se consacre.
Un important effort d’information et de relations publiques s’impose à elle,
et elle l’a d ’ores et déjà entrepris, son objectif étant de mieux faire connaître
ses activités mais aussi de mieux faire connaître l’Université elle-même dans l’esprit
de la mission d’amitié qu’on lui a fait le grand honneur de lui confier.
198
���LES
RECHERCHES SPATIALES
A
MARSEILLE
G. C O U R T È S
��Un groupe d ’astronomes de l’Observatoire de Marseille ayant participé avec
succès depuis 1959 à plusieurs projets spatiaux du Service d’Aéronomie du
C.N.R.S., un nouveau laboratoire a été créé le 1 " janvier 1966 par le Centre
National de la Recherche Scientifique.
Ce laboratoire, plus spécialement consacré à l’Astronomie, a pris pour nom
« Laboratoire d’Astronomie Spatiale ».
L ’activité du Laboratoire, qui groupe 13 chercheurs, 6 Ingénieurs, 16 techni
ciens, est orientée vers la réalisation d ’expériences astronomiques à partir de
fusées, de ballons et de satellites. Le Laboratoire d’Astronomie Spatiale est l’un
des six laboratoires nationaux choisis par le Centre National d’Etudes Spatiales
pour l’application scientifique des moyens spatiaux.
La proximité de l’Observatoire de Haute-Provence où travaillent les astro
nomes plus particulièrement orientés vers l’instrumentation astronomique, rendait
souhaitable la création du Laboratoire d ’Astronomie Spatiale à Marseille.
L ’observation en ballon permet d’étudier le ciel en ultra-violet proche
(2.000-3.000 angstroms) inaccessible du sol.
L ’observation en fusée permet d’une part, d’atteindre les longueurs d’ondes
inférieures à 1.000 angstroms, d ’autre part, de s’affranchir de la luminescence du
ciel nocturne qui gêne considérablement l’observation au sol, quand on observe
ces régions d ’étendues faibles (lumière zodiacale, nébuleuses extra-galactiques,
Voie Lactée).
Les principales expériences préparées par le laboratoire sont :
— La photographie à grand champ (120°) de la lumière zodiacale dans le
visible,
— La photographie à grand champ du ciel dans l’ultra-violet proche
(2.000-3.00 angstroms), et de l’ultra-violet lointain (1.200-2.000 angstroms) :
spectrophotométrie des étoiles et des nébuleuses.
— La photométrie photoélectrique dans le visible et l’ultra-violet des bras
spiraux des grandes galaxies proches (nébuleuse d ’Andromède, nuages de Magellan),
— L ’étude spectrophotographique du doublet du magnésium ionisé —
2.800 angstroms — dans les atmosphères stellaires et dans les nébuleuses
d’émission.
Les chercheurs attachés au Laboratoire d ’Astronomie Spatiale poursuivent
d’autre part, des travaux d’astronomie classique, en particulier, l’étude des nébu
leuses galactiques et des grandes galaxies proches, de façon à mener au sol une
étude parallèle des problèmes que l’on peut aborder maintenant dans l’espace.
203
�La première campagne de tir du laboratoire a permis dès janvier 1967
d’obtenir les premiers clichés extra-atmosphériques des étoiles et des nébuleuses
galactiques grâce à deux fusées Véronique 1961 qui ont culminé à 220 km.
Le laboratoire, qui sera terminé en mars 1967, est situé dans la banlieue
marseillaise, aux Trois-Lucs. Il s’étendra sur 1.400 m2 pour la partie recherche,
et sur 600 m2 pour la partie technique. Le bâtiment recherche sera équipé d ’un
sidérostat de 80 cm de diamètre destiné aux calibrations au sol des expériences
spatiales. Deux grands halls de montage permettront d’expérimenter directement
sur les pointes de fusée et les nacelles de ballon, une grande cloche à vide de
1,60 m de diamètre et 3 m de long permettant de tester les divers instruments
d’observation de l’ultra-violet.
�LA BIBLIOTHÈQUE
DE LA
FACULTÉ DES SCIENCES
DE L'UNIVERSITÉ
D AIX - MARSEILLE
Jacques BILLIOUD
dateur d e le B i b l i o t h è q u e d e la F a c u l t é d e s S c i e n c e s d e M a r s e i l l e
��C ’est au pied du cinquième bâtiment de la Faculté des Sciences Saint-Charles,
entre le grand amphithéâtre et l’Institut de mécanique statistique de la turbulence,
que s’élève la Bibliothèque Universitaire.
La mission de cet établissement est de conserver et de diffuser la documen
tation scientifique, nécessaire aux professeurs, aux étudiants et aux chercheurs de
Marseille et de sa région.
Créée par décret du l 1"' septembre 1880, la Bibliothèque fut constituée
le rassemblement d ’un certain nombre d ’ouvrages qui se trouvaient dans
laboratoires de la Faculté. Etablie d’abord aux allées Léon-Gambetta, elle
transférée par la suite, après la dernière guerre, en 1945, à Saint-Charles,
2e étage du bâtiment des Services généraux.
par
les
fut
au
L ’accroissement de ses collections et de ses utilisateurs, l’étroitesse de ses
locaux ne lui permit pas de rester là très longtemps. La construction d’un ensemble
fonctionnel, bien adapté à sa destination, s’avérait indispensable. Bien que les
plans aient été approuvés définitivement, en 1951, la Bibliothèque ne s’éleva
qu’en 1956 et ne fut terminée qu’en 1958, par le jeu de toute sorte de difficultés.
Le déménagement des 140.000 volumes de l’époque des anciens locaux dans les
nouveaux se poursuivit pendant un mois entier.
Ayant pu disposer d ’un vaste emplacement pour son édifice, l’architecte établit
en enfilade trois grandes salles de lecture totalisant une superficie de 1.500 m2.
En 1965, cette partie publique fut complétée par la construction d ’une quatrième
salle de 550 m2, qui porta à 600 le nombre des places disponibles. Tout autour
de ces salles sont disposés des rayons bas, en bois coloniaux, renfermant plus
de 10.000 volumes à la libre disposition des lecteurs.
Dans la salle de documentation des meubles spéciaux appelés « présentoirs »
offrent aux chercheurs la grande richesse documentaire de plus de 700 titres de
périodiques différents en cours de publication.
Sur le côté de ces salles s’élève une tour de cinq étages constituant le magasin
à livres de la Bibliothèque. Dix kilomètres de rayonnages métalliques, traversant
l’immeuble de part en part, accrochés à une ossature de même nature, garnissent
ces niveaux. Des fenêtres étroites, équipées de verres thermolux isothermiques
maintiennent les magasins dans une pénombre favorable à la conservation des
volumes. La disparition des échelles que nous avons connues dans les bibliothèques
de jadis, l’établissement de monte-charges et ascenseur, rendent le service plus facile
et plus rapide.
Riche au 31 décembre 1967, d’un total de 202.000 volumes, la Bibliothèque
n’a cessé de voir son activité se développer parallèlement à celle de la Faculté.
20 7
�Pendant l’année scolaire 1966-1967, on a enregistré l’entrée de 185.518 lecteurs
qui ont reçu 88.290 volumes en communication et 93.057 en prêt. Toutes les
disciplines scientifiques figurent dans les collections, depuis les mathématiques
jusqu’aux sciences biologiques en passant par la physique, la chimie, les sciences
de la terre, la botanique, la zoologie. Dans ces différents domaines, elle possède
tous les grands traités scientifiques français et étrangers, ainsi que de nombreux
ouvrages spécialisés. Les thèses déposées s’élèvent à 89.299 volumes. Cependant
la Bibliothèque est encore plus riche en périodiques de tous les pays du monde
dont un certain nombre sont obtenus par échange avec les Annales de la Faculté
des Sciences de Marseille.
Des sommes importantes sont consacrées, chaque année, à l’achat de manuels
et d’ouvrages généraux pour les étudiants qui viennent nombreux, chaque jour,
travailler dans nos salles de lecture.
Le prêt à domicile en est largement consenti, car les livres achetés doivent
« servir » au maximum et au plus grand nombre.
C ’est cette notion de service qui est inculquée au personnel de la Biblio
thèque. Gardiens et magasiniers, agents de bureau, sous-bibliothécaires, bibliothé
caires, sont à l’entière disposition des lecteurs, chaque jour, pendant les neuf
heures d’ouverture de l’établissement.
Dans ces dernières années, deux nouvelles Bibliothèques Universitaires ont
été créées auprès des annexes de la Faculté des Sciences. L ’une à Saint-Jérôme
en 1965, l’autre à Lumigny, en 1966.
La Bibliothèque de Saint-Charles joue le rôle de Centrale auprès de ces
nouveaux dépôts, et les ravitaille plusieurs fois par semaine en livres et en
périodiques.
De grands bâtiments viennent d ’être construits pour ces deux bibliothèques
annexes dont les collections particulières se développent constamment.
Par la richesse de ses collections, installées dans de vastes bâtiments modernes
et fonctionnels, à proximité des laboratoires de la Faculté, la Bibliothèque Univer
sitaire, équipée suivant les derniers progrès de la technique, est un instrument
de travail capable de rendre à tous les scientifiques, les services qu’ils attendent
d ’elle.
Jacques BILLIO U D ,
Conservateur de la Bibliothèque
de la Faculté des Sciences de Marseille.
208
�(€.eiie ptaaueiie a été réalisée pcüi te
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COMMUNI QUES
1 ^
TECHNIQUES
ik
�LES ETUDES TECHNIQUES, FACTEURS D'ECONOMIES
Notre pays reste sous les effets d’une importante
demande de constructions neuves (logements, hôpi
taux, écoles, lycées, facultés) mais, on ne l’a pas
souligné suffisamment, avec des impératifs financiers
strictement limités.
Cette situation a de grandes chances de persister
tant pour l’importance de la demande (croissance
démographique, urbanisation, hausse des revenus...)
que pour la rigueur des impératifs financiers ( équi
libres généraux de l’économie nationale).
La compression des coûts doit être recherchée par
tous les moyens, simultanément ; les études techni
ques constituent un de ces moyens.
Chacun admet, presque comme une évidence, la
nécessité des études techniques dans des domaines
réputés difficiles : ponts, hôpitaux. facultés des
sciences... Mais peut-on dire que ce soit une loi
générale, valable par exemple pour un secteur aussi
banal que celui du logement social ?
Un raisonnement par analogie semble s ’imposer :
peut-on dire qu’il faille de meilleurs Ingénieurs et
davantage d’études pour concevoir une Rolls, dans
laquelle le facteur prix est relativement secondaire,
qu’un modèle de grande série pour lequel la recher
che d’optimisation est poussée à son maximum ?
Et en effet, les problèmes "techniquement diffici
les" ne sont pas les seuls qui justifient Vintervention
des Ingénieurs. Tout projet mérite en effet une
recherche d ’optimisation en vue de réduire les coûts.
Et, compte tenu des sommes mises en œuvre, cette
recherche d’optimisation a tout à fait sa place dans
des domaines aussi simples techniquement, du moins
en apparence, que l’habitation, mais qui drainent des
fonds considérables.
Le but qu’on assigne aux études techniques tous
corps d ’état s’est considérablement modifié ces der
II
nières années et la contribution du Bureau d ’Etudes
au projet est sensiblement différente (peut-être aussi
plus ambitieuse) et ceci pour deux raisons princi
pales :
— la première tient au fait que les techniques
d’exécution, aussi bien des structures que des équipe
ments, ne cessent d ’évoluer vers une mécanisation
croissante, comportant, pour les structures, l’utilisa
tion de matériels lourds. Il devient, dès lors, indis
pensable, pour définir l’ouvrage dans le détail, de
connaître l’outillage qui servira à le réaliser, c’est-àdire de connaître la technique ou le procédé de
l’Entrepreneur avant d ’établir le projet détaillé ;
— la deuxième raison d ’évolution des Bureaux
d ’Etudes tient au fait que le rapport qualité/prix
d ’un projet se joue, dans une très large mesure, au
moment des grandes options initiales : implantation
des bâtiments, dimensions principales, simplicité des
éléments du plan, avec toutes les incidences que
peuvent avoir ces options, d ’une part et de façon
très notable sur les quantités de matériaux à mettre
en œuvre, d ’autre part sur les possibilités d ’équipe
ment du chantier et d ’industrialisation des fabrica
tions.
Ce stade d’études des grandes options initiales
implique l’intervention d’ingénieurs très familiarisés
avec un ordre particulier de problèmes dans lesquels
les données économiques et techniques se trouvent
étroitement imbriquées, problèmes ardus puisqu’au
moment où ils se posent, presque tous les paramètres
du projet sont encore libres.
Les études économiques sont difficiles à maîtriser :
elles nécessitent la connaissance d’une masse impor
tante de projets, pour disposer des informations néces
saires à l’analyse statistique. De plus, la recherche
des lois de variation des prix en fonction des para
mètres des projets en général, et de chaque projet
�en particulier, requiert des Ingénieurs de grande
qualité et rompus aux méthodes d ’approche très par
ticulières que cette discipline utilise.
Quant aux études d’ordre spécifiquement techni
que, elles couvrent non seulement le domaine des
structures et des fluides mais aussi bien des postes
souvent réputés secondaires : menuiseries, cloisons
légères, peinture, revêtements, qui n’en représentent
pas moins de 30 à 40 % du prix de la construction.
C’est donc bien au moment de la conception que
se joue, pour une très grande part, la qualité finale,
on pourrait même dire le succès du projet ; si les
choix des partis techniques sont faits de façon incon
sidérée, toute l’opération risque d’être compromise.
Ainsi, cette intervention, pour difficile qu’elle soit,
est-elle susceptible de rapporter plusieurs fois sa mise.
Elle implique des recherches en profondeur effectuées
par des équipes d ’ingénieurs, donc ce soit là la pré
occupation principale et qui ne peuvent travailler
valablement qu’en équipes permanentes au sein de
bureaux d’études techniques.
Qu’en est-il au moment de la réalisation des
ouvrages ?
Une remarque : on ne parlera pas ici de la qualité
des études nécessaires pour pouvoir établir les plans
d’exécution des ouvrages : cette sorte d’études, dont
l’intérêt est évident, est généralement bien connue.
Par contre on saisit peu, la plupart du temps,
l’intérêt des méthodes permettant la mécanisation
du calcul et l’établissement des situations d’entrepri
ses, en même temps que leur vérification. Or, ces
processus entraînent un allègement considérable du
travail matériel. Ils permettent en outre de débou
cher sur une comptabilité d ’exploitation efficace et
peut coûteuse et conduisent donc à une meilleure
connaissance des prix réels des entreprises. Ce sont
finalement des gains de l’ordre de 5 % sur le prix
total des ouvrages, qui peuvent aller jusqu’à 25 %
de certains ouvrages particuliers ( ferraillages par
exemple).
Une autre remarque : la production d’une Indus
trie, et le Bâtiment en est une, dépend tout autant
de la bonne qualité de la conception de ses produits
que de la bonne organisation de leur fabrication.
De ce point de vue, l’introduction de la planifi
cation moderne et la généralisation du pilotage effec
tif des chantiers apparaît comme l’un des faits les
plus marquants de l’évolution du bâtiment dans les
20 dernières années, fait d’une importance compara
ble à celle de la naissance de la préfabrication.
Il est tout à fait remarquable de constater que
cette étape déterminante que constitue l’introduction
de l’ordonnancement est due à l’initiative conjointe
des entreprises et des Ingénieurs de bureaux d ’études,
et il n’est pas déplacé de rappeler que, dans la phase
de lancement de ces méthodes, les Ingénieurs ont
montré plus d’enthousiasme et souvent plus de
conviction que les Entreprises.
La brève analyse qui précède est volontairement
succincte ; elle est loin de couvrir l’ensemble des
tâches qui incombent aux Ingénieurs du bâtiment,
groupés dans des Bureaux d’Etudes Techniques.
Il aurait été intéressant également d’examiner l’in
terférence de la mission de l’Ingénieur avec celle de
l’Architecte, plus particulièrement orienté vers les
études fonctionnelles et esthétiques
Et il aurait peut-être fallu procéder à une compa
raison chiffrée du coût, en honoraires supplémentai
res, du bureau d ’études techniques et de son apport
propre.
A nouveau on peut recourir, en première approxi
mation, à un raisonnement par analogie : quel que
soit le domaine économique considéré, il est ample
ment prouvé et unanimement admis que l’Etude
approfondie de toutes les techniques, à tous les stades
de la conception et de la réalisation est un facteur
d’économie qu’on retrouve soit sur les prix propre
ment dits, soit sur la qualité de l’objet fini.
Par quel extraordinaire phénomène le Bâtiment
serait la seule exception à la règle ?
R. BORRIONE,
Directeur Général Adjoint
de l’Omnium Technique
Méditerranéen.
III
�? $5 n ~<V* * ^ r ^1
m m m m m m m
sffm M
■ & . :.v{
CHERCHEURS SCIEN TIFIQ UES,L’A I R L I Q U I D E
ESTAVOTRE DISPOSITION POURVOUS FOURNIR:
■
■
■
■
■
Pub.AL
■
■
des fluides cryogéniques: argon liquide (— 186 °C), azote liquide (— 196°C), néon
liquide (— 246°C), hydrogène liquide (— 253°C), hélium liquide (— 269°C).
des gaz à très haute pureté (catalogue sur demande).
des gaz étalons pour appareils d’analyse.
des mélanges de gaz très précis.
tout le matériel aseptique spécialement étudié (détendeurs, débitmètres, robinets,
etc., pour la distribution et la mise en œuvre des gaz à très haute pureté) à partir
de bouteilles ou de canalisations.
des gaz industriels: oxygène, azote, argon, gaz rares de l’air, acétylène dissous
hydrogène, ammoniac, solutions ammoniacales, propane “ Propalacq” .
des gaz pour le soudage sous flux gazeux : argon Nertal, Cargal, Atal, CO2 soudage.
L ’A I R
SE R V IC E
L I Q U I D E
C R Y O G E N IE
- SE R V IC E
P R E C IG A Z
279, A V EN U E DE LA C A P E L E T T E - 13-M ARSEILLE 10e - T ÉL. : (91) 47.58.50
�LA C H A M B R E DE C O M M E R C E
ET D ’IN D U S T R IE D E M A R S E IL L E
ET L’E N S E IG N E M E N T
T E C H N IQ U E
I es besoins en techniciens et professionnels
*“ qualifiés d 'u ne région sont fonction de
son im portance économ ique et de sa position
vis-à-vis des pays avec lesquels elle se trouve
en contact.
M arseille, g ra nd centre industriel et com
mercial, a un rôle de ca p ita le régionale pour
le Sud-Est de la France, mais elle est é g a le
ment le p rin c ip a l centre d'échanges de notre
pays avec l'A friq ue et le bassin m éditerranéen.
Cette situation exceptionnelle a conduit la
C ham bre de C om m erce et d'ind ustrie de
Marseille à consentir un effort im p orta nt en
faveur de l'Enseignem ent Technique. C ela res
sort du grand nom bre de jeunes gens dont
elle assure la form ation et de la variété des
établissements q u 'e lle a dm inistre directem ent,
patronne ou subventionne. Ces établissem ents
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LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE AU CANADA
1. — La recherche scientifique et technique ne
remplit pas encore au Canada le rôle qu’elle devrait
y jouer. Personne ne nie la chose. La question n’est
pas tant de déterminer quelle importance lui accorder
que de choisir les domaines où elle doit être encou
ragée et surtout de former et de recruter les scienti
fiques dont elle a besoin. Aux U.S.A. le pourcentage
du produit national brut affecté à la recherche
scientifique et technique est de l’ordre de 3, en
Grande-Bretagne de 2, en France de 1,3 et au
Canada de 1. Sans prétendre que l’idéal soit un pour
centage déterminé, il est de toute évidence que le
Canada, malgré les problèmes uniques que lui posent
sa géographie et sa faible densité de population, doit
fortement augmenter son effort de recherche s ’il veut
maintenir une place compétitive parmi les pays
développés.
2. — La recherche scientifique au C a n a d a
remonte au siècle dernier mais à l’origine elle se
limita à résoudre des problèmes d’exploitation et de
mise en valeur de richesses naturelles. Jusqu’à la
guerre de 1914-18, les produits agricoles et forestiers,
les mines et les pêcheries font l’objet primordial des
études scientifiques. En 1916, le Conseil national de
recherches est créé. Il s’applique d’abord à encourager
la recherche universitaire puis il établit bientôt ses
propres laboratoires. La guerre 1939-43 lui donnera
à la fois un essor considérable et élargira à tel point
ses activités qu’il se scindera par la suite pour donner
naissance au Conseil de recherches pour la défense en
1946 et à l’Energie atomique du Canada en 1960.
En même temps, la recherche se développe non
seulement dans les ministères techniques du gouver
nement central, mais aussi dans ceux des provinces,
dans les universités, dans l’industrie et dans des
organismes spéciaux tel l’Ontario Research Foun
dation.
3. — Cet essor considérable de la recherche
demandait au moins de nouveaux moyens de coordi
nation ; la volonté de l’accentuer exigeait la création
d’un nouvel organisme. Le gouvernement du Canada,
conscient du rôle primordial de la science dans
l’économie d’un pays moderne, a donc créé en mai
XX
1966 un Conseil des Sciences dont le mandat est
d’évaluer dans son ensemble les ressources, les
besoins et les possibilités du Canada sur le plan
scientifique et technologique et de faire des recom
mandations à ce sujet. Si une telle tâche n’est pas
encore à l’échelle de la planification scientifique en
France, elle est plus délicate sous certains aspects
parce que l’éducation relève des provinces et que
l’industrie largement supportée par des capitaux
étrangers y est moins dépendante de l’Etat. Si elle ne
touche directement que la recherche que peut
influencer par son aide le gouvernement fédéral, cette
planification n’en sera pas moins le facteur primordial
de l’orientation de la recherche au Canada. Le Conseil
des sciences, dont les membres sont des scientifiques
et ingénieurs éminents représentant l’industrie,
l’université et le gouvernement central, vient de
publier son premier rapport (1). On y voit que l’aide
fédérale à la recherche a quadruplé de 1952 à 1966,
alors qu’elle atteint 400 millions de dollars canadiens
(■environ 1,8 milliard de nouveaux francs). Mais cette
aide n’a pas reposé jusqu’à maintenant sur une
politique scientifique d'ensemble et les allocations
étaient accordées aussi bien à cause de la compétence
des demandeurs que pour satisfaire aux besoins
propres de divers ministères. Néanmoins, on ne peut
dire qu’il y a eu gaspillage et le Conseil des sciences
ne se préoccupera pas tant de faire couper les crédits
aux recherches de moindre priorité que d’augmenter
ceux des disciplines qui ont été négligées par rapport
aux besoins particuliers et aux ressources naturelles
du Canada. Le Conseil a déjà autorisé sept études
portant sur la physique, la chimie, l’agronomie, la
psychologie, l’espace et la haute atmosphère, les
branches du génie, et l’aide accordée à la recherche
universitaire. D ’autres études suivront. Il s’agit de
déterminer la valeur de la recherche en cours et de
recommander l’orientation à ■ donner aux futurs
programmes, compte tenu des prévisions économiques
et démographiques du pays.
(1 ) C o n s e il d e s S c ie n c e s d u
1 9 6 6 - 1 9 6 7 , ju in 1 9 6 7 .
C a n a d a , 1 er R a p p o r t a n n u e l
�4. — La politique scientifique canadienne à long
terme est donc en train de se former. Certaines
recommandations semblent déjà inévitables. Il faudra
d’abord augmenter considérablement l’aide aux
universités, aide que les études en cours permettront
de mieux orienter selon les besoins nationaux. Il
faudra ensuite trouver des moyens efficaces d’encou
rager la recherche industrielle qui est au Canada
proportionnellement plus faible que dans la plupart
des pays développés. Enfin, il faudra faire porter un
effort massif sur certains problèmes économiques et
sociaux dont la solution presse tels que la pollution de
l’air et de l’eau, l’optimisation des moyens de trans
port, l’utilisation rationnelle des ressources naturelles.
Four ces problèmes urgents, on sollicitera des compé
tences industrielles et universitaires, mais on confiera
probablement la direction des projets aux laboratoires
de l’Etat.
5. — On prévoit donc que pour plusieurs années
à venir les dépenses de recherches devront s’accroître
rapidement afin d’atteindre un niveau suffisant. C’est
dire les possibilités nouvelles qui vont bientôt s’offrir
à la recherche scientifique et technique au Canada.
6. — Les quelque soixante universités cana
diennes et collèges affiliés connaissent depuis
quelques années une expansion extraordinaire grâce
non seulement à l’accroissement considérable du taux
des naissances d’après-guerre et à une immigration
importante depuis, mais surtout à ce que la formation
universitaire est de plus en plus reconnue comme
étant la meilleure garantie d’un niveau de vie à tout
point de vue supérieur tant pour l’individu que pour
la nation toute entière. Il est également reconnu que
Venseignement universitaire doit être nourri par un
programme de recherche aussi libéral que possible,
l’aide gouvernementale n’étant fortement dirigée que
si les équipements de recherche demandés sont très
importants.
7. — On a souvent reproché à l’industrie cana
dienne de ne pas subventionner suffisamment la
recherche au pays et de se contenter de souscrire aux
services de développement des firmes étrangères
dont elle dépend. C’est une exagération qui trouve
quand même son fond de vérité dans plusieurs
secteurs de l’industrie canadienne. Cependant on peut
de plus en plus citer des cas où la filiale canadienne
est responsable pour toute la recherche et le dévelop
pement d’un groupe de produits vendus par une
firme internationale. C’est une tendance que le
gouvernement encourage depuis déjà bien des années
par ses contrats et ses subventions de recherches à
l’industrie. Et il ne faut pas oublier que certaines
industries comme celles de la pulpe de bois et du
papier ont reconnu très tôt la valeur de la recherche
et ont fondé au pays même des laboratoires de toute
première classe. Enfin on voit se créer des centres
de recherches industrielles où plusieurs maisons
groupes et, à l’occasion, partagent leurs laboratoires,
c’est-à-dire, leurs compétences scientifiques et leurs
équipements de recherche.
8. — A l’échelle provinciale, la valeur de la
recherche industrielle comme additif précieux au
moteur de l’économie est maintenant partout
reconnue. L ’Ontario, la province qui est depuis long
temps la plus populeuse et la plus industrialisée, fut
la première en 1928 à créer un organisme provincial
de recherche dans le but spécifique d’aider l’industrie:
l’Ontario Research Foundation.
Bientôt l’O.R.F.
n’eut besoin que d’une faible subvention provinciale
et acceptait des contrats de l’extérieur de l’Ontario.
D ’autres provinces continuèrent à servir l’industrie
par leurs laboratoires ministériels, mais la formule
d’un organisme non relié directement à l’adminis
tration provinciale et ayant pour mandat de servir
l’industrie se répand graduellement. Ainsi, dans la
Province du Québec, qui dispose déjà d’excellents
laboratoires relevant de différents ministères, un
projet de loi propose qu’un Conseil supérieur de la
recherche scientifique supervise l’aide provinciale à
la recherche fondamentale entreprise dans l’université
et à la recherche appliquée dont un nouvel Institut
de la recherche scientifique serait chargé.
9. — Pour ce qui est de la recherche dans les
laboratoires du gouvernement fédéral, elle est déjà
si bien reconnue qu’il suffit d’en mentionner les
principaux organismes : le Conseil national de
recherches, le Ministère de l’énergie, des mines et
des ressources, le Ministère de l’Agriculture, le Minis
tère des forêts et du développement rural, le Minis
tères des affaires indiennes et du Nord canadien, le
Ministère des pêcheries, le Conseil de recherches
pour la défense, l’Energie atomique du Canada
limitée, etc.
Si, en vue de la priorité que le Conseil des sciences
désire voir apporter à la recherche universitaire et à
la recherche industrielle, on ne peut s’attendre à une
expansion aussi prononcée dans le secteur de l’Etat,
il n’en demeure pas moins qu’il continuera à être de
prime importance. Il suffit de signaler que le Conseil
des sciences vient d’appuyer la recommandation de
l’Energie atomique du Canada de construire un géné
rateur de neutrons à forte intensité au coût de 200
millions de dollars canadiens (900 millions de NF.).
10. — Les gouvernements fédéral et provinciaux
encouragent par des bourses ou des allocations les
échanges de jeunes scientifiques et les contacts entre
les chercheurs chevronnés. Ces échanges ont non
seulement l’avantage de faire mieux connaître au
Canada les développements à l’étranger, mais ils
permettent aussi au monde scientifique d’apprécier
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XXIX
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TRANSPORTS ..........................
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CORNET (Ets) ...................................
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XLVI
XLI II
XLII
XXXI
V
XLII
XLVI II
XXII
XLVI
XXXI
XXXVI
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XLII
XXVII
XIV
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XLVI11
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XXXVIII
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XXXVIII
XXXI
XLIV
XLV
XLVI II
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XXVI
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�R
J
JULY R. (Photo)................................
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XXXIII
L
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XXX
XLI
XLII
XXXIX
XLVI
XVI
XXXIX
XXXVIII
XLV
XL
M
MARSEILLE (Papeterie)...................
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XL
XXXVIII
XXXVI
XXXVI
XXXVI
XLI
XXIV
XXVIII
XXIV
N
NAPHTACHIMIE LA V E R A .............
XXVI
RABATAU (Garage) ........................
RAYMANN & Cie (L ib ra irie ).........
REBOUL (S.A.) ................................
REICHERT (Droguerie) ...................
RELATIONS TECHNIQUES INTER
CONTINENTALES .................
RICHAUD (Droguerie)......................
ROUX Lucien (Relieur) ...................
XLIV
XV
XLVI 11
XXXVI
X
XLII
XL
S
SA I P
XII
SAUNIER-DÙVAL " ! ! ...................... XLV
SCHLUMBERGER (S.l.) .................... XXVIII
SCIENCES TECHNIQUES ET INDUS
TRIES .......................................
VIII et IX
SECCIA
...........................................
XIII
SEREP ................................................
XXVI
SERRE (Ets) .......................................
XLVI
SHELL-BERRE
Face article Metzger
SOCIETE DES EAUX DE MARSEILLE XXXIX
SOCIETE FRANÇAISE DES PETROLES
(BP) ...........................................
XXVIII
SOCIETE PHOCEENNE DES BOIS . . XLI11
SOCIETE PROVENÇALE DE DISTRI
BUTION DE C H ALE U R ...........
XLI II
SOCIETE SAVOISIENNE DE PRO
DUITS CRYOGENIQUES ___
XXXIII
SOCOMECA .....................................
XXXVI
SOGEV ..............................................
XXXII
SOPRAD
.........................................
XXX
SPADOMI & Fils (Entreprise)...........
XL
SUD-AVENIR RADIO ......................
XIV
SYNDICAT FABRICANTS HUILE ET
TOURTEAUX
........................
XL
SYNDICAT GENERAL DES INDUS
TRIES CHIMIQUES .................
XVIII
O
OMNIUM TECHNIQUE O .T .H .___
OUTILLAGE & METALLURGIE___
Il et III
XXXVI11
P
PACKARD ....................................... VI & VII
PALMIERI-ROBIN & C ie .................
XLVI
PAROLAI & Cie ..............................
XXXII
PAPETERIES NATIONALES(LES) . . XL
PAPETERIE TECHNIQUE (LA) ___
XLII
PAPETERIE DU PROGRES
........
XLIV
PHILIPS
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XVI
PHOTOGRAVURE D 'A R T ...............
XLV
PLASSARD Etienne .......................... XXXI
PROFROID (S .A .)..............................
XXIV
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TECMA GELOSO ............................
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XXXIV
XXXVI
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XXXII
XIX
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ZANNA Jean (Relieur) ....................
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Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Faculté (La) des Sciences de l'Université d'Aix-Marseille. 1966/1967
Subject
The topic of the resource
Histoire de l'université
Sciences & techniques
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Université d'Aix-Marseille. Faculté des sciences de Marseille
Source
A related resource from which the described resource is derived
BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines (Marseille), cote 8737
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Faculté des sciences (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1968
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/091348218
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BUSC-8737_Faculte-sciences_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol
209-L p.; photogr.
In-4°
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/341
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
France. 19..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines (Marseille)
Description
An account of the resource
Plaquette de présentation de la Faculté des Sciences de Marseille, à l'époque la première faculté de province par ses effectifs, et de ses instituts de recherche. Une vitrine de l'union de l'enseignement et de la recherche à travers la modernité de ses bâtiments et le dynamisme de ses laboratoires.
Abstract
A summary of the resource.
Plaquette de présentation de la Faculté des Sciences, des instituts et des laboratoires de recherche qui lui sont rattachés à une époque où le rapprochement université-industrie et la démocratisation de l'enseignement supérieur sont des sujets d'actualité : la création et l'extention de nouveaux sites d'enseignement dotés de bâtiments modernes accompagne le dynamisme des laboratoires de recherche.
Faculté des sciences (Marseille)
Université d'Aix-Marseille -- Histoire
Université d'Aix-Marseille. Faculté des sciences de Marseille -- Photographies
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/19/UPCAM_600ans.pdf
79673fb6a196afd6a5fecde9ed168f8c
PDF Text
Text
1409-2009
“Une Université, une ville,
une histoire”
L’album des 600 ans d’histoire universitaire à Aix-en-Provence
album Univ 600ans.indd 1
1
15/01/10 16:58:28
�Cet album est dédié à Philippe Séguin.
Sur www.600ansdavenir.fr, retrouvez l’histoire des universités d’Aix-Marseille et tous les films “Evénements” tournés en 2009.
Publication financée par la ville d’Aix-en-Provence, la communauté du pays d’Aix et les partenaires de la commémoration du sixième centenaire de la fondation de l’Université à Aix.
Photographies : Christophe Duranti – Universités d’Aix-Marseille - Réalisation : Maya Press / www.mayapress.net Textes : Direction de l’information et de la communication
de l’Université Paul-Cézanne en partenariat avec les Universités de Provence et de la Méditerranée.
album Univ 600ans.indd 2
15/01/10 17:21:45
�EDITORIAL
préFAce livre mémoire sur les six cents Ans de l’université
Notre histoire est notre avenir
L
’université d’Aix-en-Provence et
sa faculté de Droit multiséculaire
incarnent les atouts très forts qui
font battre le cœur d’Aix et du Pays
d’Aix : la tradition et la modernité, l’histoire et
l’avenir, le patrimoine et l’innovation. Alors,
au travers de ces quelques lignes, je veux rendre hommage aux six cents ans d’histoire qui
nous précèdent, bien sûr, mais aussi aux projets auxquels ces siècles d’existence donnent
une légitimité incontestable et incontestée.
En préambule de cet ouvrage consacré à la
mémoire de cette dame immortelle, c’est
donc aussi de ses six cents ans d’avenir
dont il est question car, comme le disait
Portalis “tout ce qui est ancien a été nouveau”. A l’heure de la fusion, nos universités
ont été choisies pour former un ensemble
cohérent et un pôle d’études et de recherche
international appelé à figurer sur la liste des
dix plus grandes universités françaises grâce
au plan Campus.
C’est effectivement un grand établissement
qui, à l’horizon 2010, verra le jour. Une université unique qui abritera 70 000 étudiants,
plus de 6 000 personnels, 150 laboratoires,
dont les thématiques de recherche et d’enseignement couvriront tous les champs de la
connaissance (Arts, Lettres, Langues, Sciences
Humaines et Sociales, Droit et Science
Politique, Economie et Gestion, Santé,
Sciences et Technologies). Et à l’heure où se
met en place l’Union pour la Méditerranée
(UPM), Aix-Marseille Université a ainsi vocation à s’épanouir et s’imposer naturellement
comme la capitale des savoirs du sud de la
France et de la Méditerranée.
Et en considérant l’histoire, pensons aux
hommes qui l’ont faite. Avec ses six siècles
de recul, celle de la Faculté de Droit d’Aix est
riche de ses acteurs célèbres. Qu’il me soit
permis de saluer la mémoire de deux d’entre
eux dont les noms honorent les murs : JeanÉtienne-Marie Portalis, artisan éminent du
code civil “si nécessaire à la sécurité des patrimoines et à la tranquillité des familles” et René
Cassin, principal inspirateur et rédacteur
de la Déclaration Universelle des Droits de
l’Homme, Prix Nobel de la Paix en 1968.
Parce qu’il n’est de grande œuvre qu’à partir
d’un lieu, d’une terre, ils sont les ambassadeurs de notre ville d’Aix, capitale du comté
de Provence et de la culture. Que cet ouvrage
soit le garant de la mémoire face aux outrages matériels ou aux ellipses intellectuelles
du temps.
Maryse Joissains-Masini
Député-Maire d’Aix-en-Provence,
Président de la Communauté du pays d’Aix
3
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�Une université
au cœur de la ville
Jusqu’à une époque récente, la ville et
le monde universitaire étaient envisagés
comme deux entités distinctes. Ce n’est que
depuis le début des années quatre-vingt-dix,
avec le lancement du plan “Université 2000”,
que l’aménagement urbain et celui des campus sont pensés conjointement.
Le rectorat et les quatre universités de l’académie d’Aix-Marseille, en partenariat avec les
collectivités et les agences d’urbanisme, sont
des acteurs majeurs de ce rapprochement.
Celui-ci passe par une nouvelle logique
d’aménagement du territoire s’appuyant sur
l’élaboration de schémas directeurs affichant
comme objectifs une vision prospective pour
anticiper les besoins de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la vie étudiante,
l’amélioration de l’insertion urbaine et de
l’accessibilité des sites universitaires. Cette
démarche a nourri le Contrat de projet EtatRégion puis l’opération “Campus” qui porte
une vision cohérente du futur paysage uni-
versitaire se traduisant notamment par des
projets de réhabilitations, de constructions et
de connexions entre sites.
Les universités sont ainsi promues au rang
d’atouts et d’outils du développement
urbain, économique, social et culturel : le
souci de l’accessibilité des campus et de
leur desserte a des conséquences sur le
désenclavement des quartiers d’accueil ;
le logement étudiant implique une transformation du tissu urbain ; les sites universitaires et les équipements qui leur sont
associés contribuent à une redynamisation
de zones déshéritées. Les universités contribuent aussi sous cette forme à la lutte pour
l’égalité des chances.
Cette responsabilité sociale des sites d’enseignement supérieur vis-à-vis de leur environnement territorial constitue l’un des leviers
permettant de renforcer l’attractivité des
pôles d’enseignement supérieur et de recherche et donc des villes qui les accueillent.
Jean-Paul de Gaudemar,
Recteur de l’académie d’Aix-Marseille,
Chancelier des universités
4
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15/01/10 16:58:31
�Si profondément enracinée
Marc Pena
Président de l’Université Paul Cézanne,
Président du Pôle de Recherche et d’Enseignement
Supérieur (Pres Aix-Marseille Université)
Comme Bologne, Naples ou Rome en
Italie, Salamanque, Tolède en Espagne ou
encore, plus proches de nous, Montpellier
et Avignon, Aix a le privilège d’abriter en
ses murs une université profondément
enracinée dans son histoire. Tout au long
de cette année universitaire 2008-2009,
le président que je suis a eu le privilège
d’être présent à des événements qui ont
jalonné l’anniversaire de nos 600 ans
d’histoire. J’ai remarqué combien les plus
talentueux de nos anciens comme les plus
jeunes de nos talents, étaient attachés à
une institution étroitement liée aux pages
les plus significatives de l’histoire de la
ville comme à celles qu’elle écrit au quotidien en ayant fait le choix de la modernité
et de l’excellence. Nous avons la grande
chance d’appartenir à une famille aussi
féconde que créatrice et sur laquelle le
territoire peut compter pour relever les
défis de demain. Aix verra dans quelques
années l’avènement d’un grand campus
universitaire tout à fait unique dans la
région. D’ores et déjà, à travers les grands
rendez-vous de cette année commémorative, la communauté à laquelle j’appartiens
a pu constater qu’elle était portée par un
formidable élan. Cette énergie comme nos
savoir-faire sont les garanties d’un avenir
prometteur. D’autant qu’il peut compter
sur une recherche performante des enseignements reconnus, une administration
dévouée et motivée et un environnement
propice aux études. Il reste beaucoup à
faire dans le domaine de l’accueil, du logement, de la modernisation des structures
mais nos 600 ans d’histoire nous indiquent quel chemin emprunter pour faire la
conquête du futur. C’était le sens de cette
année des 600 ans. Sa réussite est celle
de tous.
5
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15/01/10 16:58:33
�Le lien des Lettres et d’Aix
Aix et l’enseignement des Lettres c’est, depuis
1409, l’histoire d’un lien pluriséculaire,
fortifié par les imaginaires, oublieux de quelques vicissitudes de l’histoire ainsi que de
la modestie des effectifs jusqu’au début du
XXe siècle. C’est un lien tissé par la mémoire,
inventive de passé. Une projection dans l’histoire longue, quelque peu surfaite parfois,
mais jamais inexacte, qui traduit bien la force
du lien raffermi depuis un siècle et demi. La
“Fac des Lettres” est, depuis sa recréation en
1846, l’une des plus importantes de France.
La présence des Lettres dans la cité est
d’abord celle de ses implantations successives : les Facultés ont accompagné, avec plus
ou moins de décalage, la croissance de la ville,
sans jamais sortir de celle-ci, depuis le centre
historique jusqu’au campus Schuman, partagé
avec les autres universités.
Les talents de l’université ont servi la renommée de la ville, dans les cercles universitaires,
mais aussi au-delà. Avec l’Académie Française,
dont plusieurs enseignants ou anciens enseignants ont été membres : le mouvement,
engagé dès la mi XIXe avec l’élection de
Victor de Laprade qui a soutenu sa thèse à
la Faculté des Lettres, s’est poursuivi avec
Prévost Paradol et jusqu’à Georges Duby. Les
Lettres à Aix entretiennent des liens étroits
avec Gao Xingjian (Prix Nobel de littérature
en 2000) ; J.-M. G. Le Clézio, Prix Nobel en
2008, fut étudiant à Aix. Les citations pourraient s’égrener : Mistral, Pagnol, …. Ville
d’eaux, ville d’arts, Aix est aussi, à l’échelle
mondiale, reconnue comme ville de lettres.
Ville aussi de sciences humaines et sociales
qui ont peu à peu entouré la littérature,
jusqu’aux quarante-cinq langues enseignées
et cultivées à Aix.
Aix-en-Provence, c’est aussi une ville d’étudiants, qui contribuent à l’animation de la
cité, à sa vitalité créatrice, parfois à son agitation, lorsque la communauté universitaire
vient battre le pavé aixois : la Faculté des
Lettres et le cours Mirabeau entretiennent des
rapports originaux, épisodiques, facilement
passionnels. Aix et sa “Fac des Lettres”, plus
généralement Aix et ses facs : les racines de
l’histoire, le dynamisme de toutes les composantes de la communauté universitaire et
la volonté partagée de tous les responsables
ont créé un lien exceptionnel, par sa qualité,
sa solidité et les perspectives dont il est porteur. Aix, cœur de la Provence, si proche de
la Méditerranée, si proche de Marseille : deux
villes déjà réunies à la fin du XIXe siècle par
le pinceau de Cézanne et par l’intégration
voulue de leurs facultés.
Jean-Paul Caverni
Président de l’Université de Provence
6
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�600 ans d’Université
à Aix-en-Provence
Yvon Berland
Président de l’Université de la Méditerranée
L’anniversaire commémoratif des 600 ans
d’université à Aix-en-Provence, nous permet
aujourd’hui en considérant notre passé de
construire notre avenir, de nous rappeler
à nos devoirs : la fusion toute proche des
universités, mais également de former dans
la capitale du sud de l’Europe l’élite de la
région, si ce n’est celle de la nation, voire
des hommes et des femmes au rayonnement
international.
La petite part de l’Histoire que nous sommes
en train d’écrire, n’est pas la plus facile, ni
la plus difficile. Mais, il en va de notre responsabilité envers les générations futures,
d’avoir le courage, aujourd’hui, de créer
une université à notre image, comme nos
prédécesseurs, avec les exigences, qui sont
les nôtres : faire rayonner notre université
dans le monde grâce à une formation et une
recherche d’excellence.
De par nos différences, et en scellant notre
alliance, nous porterons ensemble un projet
d’avenir riche et audacieux dans les domaines scientifiques, dont nous avons la dignité
et dont nous sommes les héritiers de la première université créée à Aix-en-Provence.
Toutes les animations qui ont ponctuées
cette année de commémoration nous ont
permis d’être ensemble plus souvent que de
coutume, de nous forger une identité commune, d’entretenir une cohésion indispensable à la mise en place des réformes et des
défis que nous avons à relever aujourd’hui.
C’était une opportunité à saisir, un anniversaire qui arrive à point nommé et un
rendez-vous que nous n’avons pas manqué.
Je suis heureux de le célébrer avec mes
homologues : les présidents de l’Université
de Provence et l’Université Paul Cézanne. Je
suis fier également de pouvoir fonder avec
eux un avenir commun et brillant à AixMarseille, dans un très grand respect de nos
traditions, car je suis résolument tourné vers
l’innovation et le changement, dans le but
bien sûr de produire un enseignement et une
recherche de qualité à l’université, de conserver cette exigence et de la transmettre.
7
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�“
Une ville-université”
L’hôtel Maynier d’Oppède, qui date
de 1757 tient son nom d’une très
ancienne famille de magistrats.
Il abrite aujourd’hui l’Institut d’études
françaises pour étudiants étrangers
et l’Institut de management public et
gouvernance territoriale.
8
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15/01/10 16:58:39
�Les sciences et techniques, le droit et les études politiques, les sciences économiques et
de gestion, l’Institut universitaire de technologie, les lettres, arts et sciences humaines.
L
Une Université
’Université est née à Aix en 1409. Il y
les disciplines : droit et études politiques,
a 6 siècles, Louis II d’Anjou comte de
sciences et technologies, sciences économi-
Provence entreprend de doter sa capitale
ques et de gestion, art, langues et sciences
d’une institution capable de former, par
humaines. La médecine fut enseignée à
enseignement du droit et de la théologie, les
Aix de 1603 (collège de Bourbon créé par
élites de sa principauté. Il obtient l’appro-
Henri IV) jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.
bation du Pape Alexandre V qui consacre
En 1818, l’Ecole secondaire de médecine est
formellement la création de l’Université par
créée à Marseille et deviendra en 1875 Ecole
une bulle, le 9 décembre 1409. Aujourd’hui
de plein exercice. 40 000 étudiants sont
les universités de Provence, de la
présents aujourd’hui sur les bancs des trois
Méditerranée et Paul Cézanne, se partagent
universités d’Aix-en-Provence, ville campus.
Place de l’Université, lieu de naissance de l’Université à Aix en 1409.
Six siècles plus tard, l’Université - l’Institut d’études politiques - est encore là !
album Univ 600ans.indd 9
9
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�L’IMEP se penche sur la biodiversité méditerranéenne.
Arbois : le pôle d’excellence environnementale
Premier centre d’excellence français où sont traitées les problématiques de risques et d’environnement, l’Europôle de l’Arbois abrite des laboratoires de recherche et des formations à
la pointe dans ce domaine. Le CEREGE (Centre européen de recherche et d’enseignement
en géosciences de l’environnement), unité de recherche reconnue à l’international, oriente
ses activités vers les changements climatiques passés et leurs impacts, les risques naturels,
la pollution et les sols, la géodynamique et les fluides et la géophysique et la planétologie.
Le CEREGE est équipé d’un accélérateur de particules par spectrométrie de masse, ASTER,
arme fatale des géologues : cet instrument performant et unique en Europe ouvre des perspectives prometteuses pour dépasser les limites de la datation des phénomènes géologiques
par carbone 14 (14C). Le pôle environnemental de l’Arbois couvre également les domaines
de la chimie de l’environnement, l’écologie méditerranéenne (IMEP – Institut méditerranéen
d’écologie et de paléoécologie), le génie des procédés propres… Une antenne du Collège de
France, Evolution du climat et de l’océan, participe également à l’excellence du site.
L’accélérateur ASTER au chevet de la Terre.
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�Bibliothèque de droit et d’économie.
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�“
40 000
étudiants foulent
les pavés aixois”
“La fac de lettres”,
avenue Robert-Schuman.
12
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�.- - -'
~: ~
:t~"~~,~I:~ ,
40 000 étudiants fréquentent les bancs des amphis aixois, après les Cézanne, Crémieux, Pagnol, Mistral, Mignet, Thiers, Cassin ou encore plus récemment Lagarde,
Séguin, Trintignant, Ardant, Cantet ou Le Clézio.
D
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�La maison méditerranéenne
des sciences de l’Homme phare
des civilisations.
Le droit et l’économie appliquée au siège de l’Université Paul-Cézanne.
Le bâtiment date de 1953 et abritait alors les lettres et le droit.
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Une Université
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�L’université est partout
Du plateau de Puyricard aux rives de l’Arc, de l’Arbois au Jas de Bouffan,
du cœur historique d’Aix à la célèbre avenue Schuman, l’université irradie
tout le territoire aixois. Multipolaire donc, elle est aussi multidisciplinaire
puisque les 40 000 étudiants présents à Aix peuvent suivre des cursus dans
les domaines universitaires les plus variés : le droit, la santé, l’économie, la
science politique, l’histoire, les langues, la littérature, la sociologie, la psychologie, le management public, la gouvernance de territoire… Ils sont rares
les domaines qui ne sont pas enseignés à Aix-en-Provence. Les étudiants
bénéficient d’outils pédagogiques de qualité et d’enseignements de haut
niveau. Ils peuvent également profiter de structures culturelles d’excellence,
de la bibliothèque de la Méjanes à la Maison des sciences de l’homme en
passant par les différents musées, centres de documentation et autres lieux
culturels que sont les théâtres. D’un accès facile, l’université à Aix bénéficie
d’une cohérence géographique évidente. Le projet de campus venant renforcer dans un avenir proche une entité qui a fait souche.
La faculté des sciences économiques et de gestion ci-dessus. En haut de page : les sciences humaines à la MMSH
et à l’Institut d’études françaises pour étudiants étrangers.
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�Scènes de vie étudiante.
Une Universi
studieuse, rieuse…
Richard Bohringer écrivait que c’était
lieux de culture et les saltimbanques de
beau une ville la nuit. A fortiori, lors-
France et d’ailleurs aiment à se frotter à
que les étudiants et les étudiantes la
ce public insolent, exigeant, énergique.
prennent d’assaut. Qui, n’a pas connu
Les étudiants à Aix sont comme coque-
les venelles d’Aix lorsque l’ombre se fait
lets en pâte et leurs dérives diurnes et
complice de quelques monômes impro-
nocturnes se marient à la pierre, au
visés, ne sait pas à quel point l’âme de
séculaire comme en une évidence. C’est
la cité bat de cette énergie venue du
un miracle toujours recommencé que ce
campus. L’année universitaire durant,
quotidien échevelé qui voit, au cœur de
ce sont ainsi des milliers de jeunes
la Provence, une si vieille ville palpiter
gens qui donnent toute sa saveur à la
au rythme juvénile de quelques milliers
movida aixoise. Ils investissent aussi les
d’aspirants au savoir.
16
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�ersité
Bibliothèque de Lettres et Sciences humaines.
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�L’espace Poncet regroupe
l’Institut de sciences
pénales et de criminologie
et l’Institut universitaire
d’aménagement régional.
L’Institut d’administration des
entreprises, business school
universitaire est plusieurs fois
accréditée et reconnue sur le
marché international de l’enseignement du Management.
Le Pavillon de Lanfant (XVIIe) est
occupé par la faculté de droit.
Vendu par un médecin il y a une
trentaine d’années, il est une
pièce maîtresse du patrimoine
aixois notamment grâce à ses plafonds peints par Van Loo (1910)
artiste hollandais dont les œuvres
sont présentes dans les musées
du monde entier. Le Pavillon est
également le siège de l’Institut de
Recherche Europe-Asie (IREA).
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�célébrer 600 Ans d’Avenir
L’année de commémoration de ce riche passé
bibliothèque, mais également l’avenir, les
a commencé avec la traditionnelle Remise des
nouvelles technologies, les nouvelles façons
prix de la Faculté de droit le 4 février 2009
d’apprendre et de diffuser la connaissance à
en présence de doyens de facultés européen-
travers une exposition très originale et ludi-
nes. En juin ce sont les trois communautés
que. En octobre, les universités ont invité
universitaires qui se sont réunies pour fêter
leurs personnels au “Concert des 600 ans” au
ensemble ce patrimoine commun. Les biblio-
grand Théâtre de Provence. Les 8 et 9 décem-
thèques ont rassemblé leurs mémoires. Celle
bre, l’année de célébration s’est conclue par
de la faculté de droit constitue une présenta-
un colloque interuniversitaire “1409- 2009
tion d’archives, d’ouvrages et de documents
et au-delà : quelle(s) université(s) ?” et
retraçant les temps forts de l’histoire de cette
une table-ronde “Les nouveaux défis de
institution à travers le patrimoine aixois :
l’université française” en présence des pré-
lettres patentes du XV siècle, l’une émanant
sidents d’Universités et de grands témoins,
de Louis II, de 1413, l’autre du Roi René,
Pierre Joxe, ancien ministre de l’intérieur et
de 1460, émises afin d’attirer les étudiants à
membre du conseil constitutionnel et Jean-
venir prendre leurs grades à Aix ; ouvrages du
Marc Monteil, chargé de mission auprès du
XVI siècle au XIX siècle ; diplômes datant de
1er ministre Fillon, ancien recteur de l’Aca-
l’Ancien Régime accompagnés de documents
démie d’Aix-Marseille et Ancien directeur de
administratifs... La bibliothèque de Lettres
l’enseignement supérieur et de la recherche.
et de Sciences Humaines, “De mémoire de
Journées des écoles doctorales, Juriscup, jour-
bibliothèque” a quant à elle évoqué le passé,
nées du sport, concours photo, rencontres
les figures oubliées des enseignements uni-
économiques et d’autres nombreux événe-
versitaires, les dons exceptionnels faits à la
ments ont ponctué cette belle année.
e
e
e
Retour sur…
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�Le président Marc Pena, le doyen Gilbert Orsoni
accompagnés de doyens de facultés de droit européennes ont ouvert 2009 avec une prestigieuse
remise des prix. Ici avec tous les lauréats 2009 !
Les trois présidents
d’Universités, le recteur de
l’Académie d’Aix-Marseille
et leurs communautés ont
célébré 600 ans d’Avenir.
20
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�Un ouvrage mémorial
30 auteurs, chercheurs, enseignants, se sont mobilisés
pour évoquer, en quelque 200 pages, six siècles de
droit à Aix (1409-2009). Un ouvrage mémorial d’une
qualité rare qui permettra au lecteur de mesurer la
richesse culturelle et universitaire de l’institution et
de sa si longue histoire. On retrouvera avec émotion
une iconographie et des documents évoquant le travail
inlassable de ceux qui ont érigé un pan très significatif
du droit français. On découvrira la légitime évocation
de ceux qui écrivirent les plus prestigieuses pages de
cette histoire collective. On empruntera à l’historien
Jean-Louis Mestre, une des chevilles ouvrières de
cet ouvrage, cette citation qui montre à quel point
l’établissement aixois a exporté son savoir : “de la
péninsule balkanique arrivent aussi dans la seconde
moitié du XIXe siècle, des étudiants de Bulgarie et de
Serbie, qui « fraternisent sous nos platanes », et du
Monténégro. On rencontre aussi des Roumains et des
Moldaves. De l’Empire ottoman viennent parfois des
Syriens. Nombreux sont les Egyptiens en général natifs
d’Alexandrie ou du Caire (…)”. A travers l’évocation
des hommes, des enseignements, des ouvrages, ce livre
est une contribution à l’effort commun.
Six siècles de droit à Aix
Presses universitaires d’Aix-Marseille - (29e)
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�Le 9 décembre, l’Espace René Cassin est inauguré.
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�L’association étudiante ADVE
UPCAM organise Le Bal des
600 ans en novembre… Plus d’un
millier d’étudiants dans le GrandHall de l’Université Paul-Cézanne
transformé en boîte de nuit. Et le
bal ouvert par Marjorie Doublet étudiante en droit (ADVE) et guidée par
le président Marc Pena. Un succès
qui sera reconduit !
Les présidents
Caverni, Berland
et Pena, accompagnés de Pierre
Joxe et de JeanMarc Monteil se
sont penchés
- lors d’une table
ronde animée
par Thierry Fabre
le 9 décembre - sur “Les
nouveaux défis
de l’université
française”.
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�Les personnels des trois universités et de nombreuses personnalités invités au Concert des 600 ans.
Le timbre des 600 ans
édité par La Poste.
La cuvée des 600 ans.
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�600 ans d’université
célébrés aussi à travers
le sport. Ici le double
champion du monde
par équipe de Fleuret,
Marcel Marcilloux.
La Provence du 5 février
1963 qui annonce la
construction de la faculté
de lettres au 29 avenue
Robert-Schuman.
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�La belle et originale
exposition de la bibliothèque de lettres
“De mémoire de
bibilothèque”. On voit
ici le bâtiment Pouillon
construit en 1953 pour
le droit et les lettres.
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�Place de l’Université.
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Une Ville
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�Le Roi René intervient en 1460 pour
conforter l’Université et ses débuts difficiles.
En ce temps-là le roy René
Il était austère disent les témoins. Le roy René aura marqué durablement l’histoire de la ville bâtie et grandie
autour de quelques principes aussi solides que le marbre
de sa cathédrale. Aix-en-Provence a construit sa renommée à travers les hommes qui ont aussi participé au
rayonnement de la Provence cette région d’abondance, où
d’oppidum en port marchand, en passant par quelques
temples et amphithéâtres sublimes, les hommes ont fait
souche dès la plus lointaine antiquité. Il y aura eu donc
pour assoir la réputation universitaire de cette capitale
des savoirs, de l’art, de la théologie, du droit, la volonté
de Louis II d’Anjou comte de Provence qui obtint l’approbation du pape Alexandre V et la consécration par une
bulle le 9 décembre 1409, pour faire du XVe siècle aixois
celui de la rigueur et de l’excellence. Ainsi comme à Paris
ou Toulouse, les étudiants pouvaient prospérer avec les
mêmes privilèges et immunités. Le Parlement au XVIe
siècle, puis le collège royal de Bourbon sous Henri IV,
mais encore les réformes royales d’avant la révolution,
sans oublier les grands noms – Portalis, Siméon, Reboul,
Cassin, Mistral, Cézanne tant d’autres encore jusqu’à nos
rives contemporaines- jalonneront les pages si riches de
l’aventure universitaire. Elle se poursuit. Plus que jamais.
Etroitement associée à la ville où elle prit son élan.
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�“
Monuments,
Hôtels particuliers,
noms de rues :
la présence de
l’Université est
dans le cœur d’Aix”
Le buste de Peiresc, place de l’Université,
où il a suivi des études de philosophie en 1595 puis de droit en 1597.
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�Aix en excellence
Pourquoi ne pas l’écrire, Aix a un charme inouï.
Il tient à quoi ? A ses rues qui convergent vers
une place ocre ou sable, ses venelles qui recèlent tant d’évidents trésors, l’indolente douceur
des soirées qui s’attardent, la fraîcheur humide
du cours où chante une fontaine de mousse, la
Révision de cours sur une fontaine aixoise…
beauté discrète d’une autre où quatre dauphins
partent à l’assaut de vagues de pierre, et puis
ces paysages qui s’étiolent en pinèdes profondes, jusqu’à la barrière de roche qui fiche sa
signature à travers des horizons changeants ;
Sainte-Victoire dominant le monde, des Alpes
à la Méditerranée. Certes il y a toute cette
Une Ville
incroyable alchimie à Aix où le baroque tutoie le
gothique, où le XVIIe libertin pousse du coude
>>>
30
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A Aix, derrière chaque façade d’Hôtel
particulier se cache une histoire d’université.
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�31
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�Le Parc Jourdan, porte de l’Université, porte du centre-ville. Depuis les années 30, les étudiants aixois empruntent ce chemin d’accès, y flânent ou révisent leurs cours.
32
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15/01/10 17:01:45
�Des étudiants
internationaux à la
terrasse d’un café
Place de l’Hôtel
de Ville.
un XVIIIe plus studieux. Tant d’autres choses encore,
thèques ou encore les théâtres, cafés-théâtres et autres
gravées ici en un fronton, là sous un parvis, là-bas
cinémas avec la même et joyeuse envie d’apprendre, de
encore sur le marbre tiède d’une place marchande.
comprendre, de s’éprendre. Leurs tintamarres rassurent
Richelme, Rotonde, Prêcheurs, Cardeur que de rou-
les nuits, leur beau désordre bouscule les habitudes,
lements de tambour dans tes périmètres de vie ! Mais
la belle endormie est féconde de leur énergie toujours
pour qui s’y attarde au-delà de la belle saison lyrique,
recommencée. Aix-en-Provence, Aix-en-jouvence, Aix-
Aix offre une sève que tant d’autres lui envient, quand
en-excellence. Aix l’ancienne a un pied dans le futur et
ils ne lui disputent. Sa jeunesse. Ni dorée, ni suffisante,
ses étudiants fertilisent bien des utopies. Sans lesquel-
ni criarde, studieuse et joyeuse à la fois. 40 000 étu-
les une ville ne peut s’amarrer à l’audace et aux rêves
diants qui envahissent les amphis, les labos, les biblio-
de conquête.
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�Diplôme de docteur en théologie,
pour François Briquet, 9 juin 1716.
Manuscrit sur parchemin avec sceau,
Université Paul-Cézanne, Bibliothèque
universitaire de droit et d’économie.
Une Histoire
en ce temps-là…
Programme des enseignements de l’université
d’Aix - en théologie, droit et médecine - octobre 1760.
De Louis II d’Anjou à Louis XIII : initiatives et vicissitudes (1409- milieu du XVIIe siècle). L’existence
d’une Université à Aix résulte de la volonté de
Louis II d’Anjou, comte de Provence, qui entreprit
de doter sa capitale d’une institution capable de former, par l’enseignement du droit et de la théologie,
les élites de sa principauté. Il obtient l’approbation
du pape Alexandre V. Celui-ci consacre formellement
la création de l’Université d’Aix par une bulle du
9 décembre 1409, qui accorde aux maîtres et étudiants aixois les mêmes privilèges et immunités qu’à
ceux de Paris et de Toulouse. La ville est tenue d’apporter son aide matérielle à la nouvelle institution,
dans laquelle est intégré l’enseignement des “arts”,
c’est-à-dire de la grammaire et de la logique. Les
débuts de la nouvelle Université sont cependant difficiles, malgré la venue de professeurs réputés. Le roi
René doit encore intervenir en 1460 afin de la
conforter. Elle est administrée, sous la protection de
son chancelier, l’archevêque, par un recteur, assisté
d’un bedeau-secrétaire et d’un trésorier. Maîtres,
docteurs et étudiants délibèrent ensemble dans les
conseils et assemblées. Au XVIe siècle, la création du
Parlement a pour effet d’augmenter le nombre des
étudiants en droit. L’Université devient une sorte de
corporation des docteurs, le recteur prenant le titre
de primicier (de primus inter pares : premier entre
égaux). A partir de 1555, les dirigeants élus de l’Université sont toujours des juristes, la Faculté de droit
affirmant sa primauté sur celle de théologie, puis sur
celle de médecine, qui s’organise peu après. Des professeurs aixois, le plus célèbre est alors Fabrot,
qui traduit les Basiliques du grec en latin. En 1603,
Henri IV crée une nouvelle institution universitaire,
>>>
34
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�OFJPICIELLE.
“Qu’est-ce qu’un Code civil ? C’est un corps de lois destinées à diriger et à fixer les relations de sociabilité, de famille et d’intérêt qu’ont entre eux des hommes qui appartiennent à la même cité”, Portalis, père du Code civil et ancien étudiant de la faculté de droit d’Aix.
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�36
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�le Collège royal de Bourbon, doté de quatre
Facultés : théologie, droit, médecine et arts,
Facultés dont le financement serait assuré par
les Etats provinciaux. Cette initiative échoua. La
Faculté des arts disparut en 1621 et les trois
autres Facultés furent absorbées par la vieille
institution. De Louis XIV au début de la
Révolution : réformes royales et personnalités
provençales (1679-1793) : “La qualité des enseignements juridiques ayant sensiblement baissé
dans le royaume, Louis XIV opéra en 1679 une
profonde réforme, afin d’améliorer la formation
des juristes au service de la Couronne. Il introduisit notamment un cours de droit français,
donné en français, à côté des cours traditionnels
de droit romain et de droit canonique. Un arrêt
du Conseil d’Etat de 1712 améliora la situation
de la Faculté de droit d’Aix, en renforçant le rôle
des professeurs. Les primiciers élus à partir de
cette date se montrèrent meilleurs gestionnaires.
Grâce à l’aide des Etats de Provence, ils firent
reconstruire le bâtiment de leur Université, qui
fut doté en 1743 de la façade classique qui fait
la fierté de l’Institut d’Etudes politiques. Le
corps enseignant comprend des professeurs de
grande valeur, comme Scipion Dupérier, JeanBaptiste Reboul, Jean-Joseph Julien, André
Etudiants en médecine. La médecine fut enseignée
à Aix de 1603 jusqu’au XVIIIe siècle. En 1818,
l’Ecole secondaire de médecine est créée à Marseille.
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Pazery, Joseph-Sextius Siméon et son fils
Joseph-Jérôme. Ces professeurs, qui sont aussi
avocats, font partie d’un Barreau réputé pour sa
très grande qualité. Le Parlement comprend
également d’excellents juristes. Quant aux plus
illustres des étudiants, ce sont évidemment
Peiresc et Portalis. Mais la vieille Université provençale est frappée par la législation révolutionnaire, qui la fait disparaître comme toutes les
autres. Depuis 1804 : renaissance et développement Aix figure parmi les douze villes dotées
en 1804 d’une Ecole de droit par Napoléon. Elle
bénéficie du prestige de l’ancienne Université et
de la présence d’une cour d’appel. Elle profite
aussi de l’intervention de trois juristes proches
de l’empereur : Portalis, ministre des Cultes et
rédacteur du Code civil, à l’élaboration duquel
ont participé également Siméon, et Muraire,
Premier président de la Cour de cassation. Les
professeurs sont nommés en 1805 et la rentrée a
lieu le 16 avril 1806. La municipalité prend à sa
charge la restauration du bâtiment ancien, qui
s’achèvera en 1810, mais les professeurs et les
étudiants de ce qui redevient officiellement la
“Faculté de droit” en 1808 seront à l’étroit, la
Faculté de théologie y étant également installée.
C’est à Marseille que sera rétabli l’enseignement
>>>
Manuscrit du cours de Jean-Joseph Julien, professeur
de droit à Aix, dont Portalis utilisera le plan pour le Code civil.
Patrimoine des BU d’Aix (droit et lettres).
37
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�Une Histoire
“
600 ans d’avenir”
Blason de l’Université. P pour “Primicier”.
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�Folio 3 des Observations
sur les Institutes de Justinien de
Jean-Joseph Julien (1704-1789).
oire
de la médecine. L’Ecole secondaire de médecine
créée en 1818 y deviendra Ecole de plein exercice
en 1875. C’est aussi dans la cité phocéenne que sera
établie en 1854 une Faculté des sciences. A Aix, sera
créée en 1846 une Faculté des lettres, où PrévostParadol donnera des cours libres, très appréciés, de
littérature. A la Faculté de droit, qui compte plus de
deux cents étudiants, les cours portent d’abord sur
le Code civil, le droit romain, la procédure civile et
la législation criminelle. Sous la Monarchie de Juillet
sont créées les chaires de droit commercial et de
droit administratif. Parmi les professeurs figurent le
romaniste J.-B. Bernard, le futur ministre et inspecteur général des Facultés de droit C. Giraud, l’administrativiste L. Cabantous, P. Cresp, qui fonde une
tradition aixoise, celle de l’étude approfondie du
droit maritime, et l’un des pionniers de l’enseignement de l’économie politique, A. Jourdan. Plus tard
enseignent le publiciste F. Moreau, le privatiste G.
Ripert, l’internationaliste E. Audinet, les historiens
G. Bry et A. Dumas. Beaucoup de leurs disciples
s’inscrivent au Barreau ou font carrière dans la
Magistrature. Certains s’illustrent en dehors du
domaine purement juridique. C’est le cas de Thiers,
de Mignet, d’A. Crémieux, de Mistral, de Cézanne,
de F. Gouin ou d’E. Eddé, qui deviendra Président
>>>
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�Thèses pour la Licence de
droit de Mistral, Thiers et Mignet.
du Liban. René Cassin fait de brillantes études
avant de revenir comme chargé de cours après
avoir été blessé. Cent un étudiants et trois enseignants sacrifient leur vie au cours de la Première
Guerre mondiale. Malgré ce drame, les effectifs
des étudiants - et des étudiantes - augmentent
sensiblement. Ils dépassent les 500 à partir
de 1929. Ils bénéficient d’enseignements plus
diversifiés, mais souffrent de l’exiguïté des locaux
disponibles. C’est seulement au cours de l’année
universitaire 1953-1954 que la Faculté prend
possession du nouveau bâtiment, construit à
proximité du parc Jourdan sur les plans des
architectes Sardou et Boët. Fernand Pouillon en
aménage les intérieurs et réalise la Bibliothèque.
L’Université unique d’Aix-Marseille sera l’héritière
de six siècles d’initiatives, de réalisations et de
recherche de l’excellence et du rayonnement La
Faculté de droit partage alors ces beaux bâtiments avec la Faculté de Lettres. Celle-ci, où
enseignent notamment des historiens de renom,
s’installera en 1966 dans de nouvelles constructions. La Faculté de droit est surprise, en
mai 1968, par le mouvement de contestation.
Grâce au doyen Fabre, les examens purent se
dérouler au mois de juin. En application de la loi
du 12 novembre 1968, la Faculté de droit et de
science politique fut intégrée dans l’Université
Aix-Marseille II. En 1973, l’Unité d’enseignement
et de recherche Faculté de droit, anciennement
“de droit et d’économie” devenue “de droit et de
science politique”, devint partie intégrante de
l’Université de droit, d’économie et des sciences
Aix-Marseille III. Elle compte actuellement plus
de 10 000 étudiants ce qui en fait l’une des plus
importantes de France. Quant à l’Université, qui
regroupe notamment les économistes de la
Faculté d’économie appliquée et de nombreux
scientifiques sur les sites de Saint-Jérôme et de
Montperrin, elle est devenue l’Université PaulCézanne, tandis que l’ancienne Faculté des
Lettres d’Aix fait désormais partie de l’Université
de Provence (Aix-Marseille I). Les trois universités d’Aix-Marseille ont fondé en commun un Pôle
de Recherche et d’Enseignement Supérieur
(PRES), en application de la loi d’orientation pour
la recherche de 2006. Créé par décret en mars
2007 sous la forme d’un établissement public, le
PRES Aix-Marseille Université est le support de la
mutualisation de plusieurs activités et services
des établissements qui sont ses fondateurs,
>>>
40
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�Salle Peiresc de la
bibliothèque Méjanes.
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�“
Pagnol,
Cézanne, Mistral,
Mignet, Cassin,
Thiers avant d’être
de grands hommes
furent des
étudiants aixois”
comme le sport universitaire et la médecine préventive
ou encore la gestion des réseaux. Il abrite surtout un
Collège doctoral rassemblant les douze écoles doctorales du site, qui mutualise des actions et réalisations de
ces dernières et prend en charge une partie de leurs
missions, particulièrement celle de l’accompagnement
et du suivi de l’insertion professionnelle des docteurs.
Il préfigure la constitution de l’Université unique
d’Aix-Marseille prévue pour 2012.
42
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Bulle de fondation de l’Université à Aix le 9 décembre 1409 par le pape Alexandre V.
Copie du XVIIe conservée aux Archives municipales d’Aix.
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Ville marquée de l’empreinte étudiante…
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Région
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Monographie imprimée
Description
An account of the resource
Ouvrages imprimés édités au cours des 16e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
1409-2009 : une Université, une ville, une histoire - l'album des 600 ans d'histoire universitaire à Aix-en Provence
Subject
The topic of the resource
Histoire de l'université
Description
An account of the resource
Album réalisé à l'occasion des 600 ans le la Faculté de droit d'Aix-en-Provence
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Université Paul Cézanne (Aix-Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2009
Rights
Information about rights held in and over the resource
soumis à copyright
restricted use
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/202376117
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/UPCAM_600ans-vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
44 p.
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
monographie imprimée
printed monograph
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
France. 14..
France. 15..
France. 16..
France. 17..
France. 18..
France. 19..
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
ttps://odyssee.univ-amu.fr/items/show/19
Université d'Aix-Marseille -- Histoire
-
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/745/Personnel-Fac-Sciences_1898.pdf
51e33a65fadb44dc223d7980545bd261
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/745/Personnel-Fac-sciences-portraits_1.tiff
01666eb558572b951a2093b128ad2ce8
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/3/745/Personnel-Fac-sciences-portraits_2.tiff
63920ff251d7eec19a470a1c62d8afea
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Manuscrits
Description
An account of the resource
Plusieurs dizaines de manuscrits des 16e-18e siècles, principalement juridiques, conservés dans les réserves des BU de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Personnel de la Faculté des Sciences de Marseille (octobre 1898)
Subject
The topic of the resource
Histoire de l'université
Sciences & techniques
Source
A related resource from which the described resource is derived
Cellule Patrimoine Scientifique de l’Université d’Aix-Marseille
Publisher
An entity responsible for making the resource available
s.n. (s.l.)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1898-19??
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/253802997
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/Personnel-Fac-Sciences_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
1 vol.
122 p.
cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
manuscrit
manuscript
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/745
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Marseille. 18..
Marseille. 19..
Abstract
A summary of the resource.
La date de 1898 mentionnée en 1ère de couverture correspond à l'ouverture du registre : il a été poursuivi pendant plusieurs années, les entrées les plus tardives datent de 1904 pour la plupart, quelques additions de 1906. Cette date la plus récente a été retenue pour la datation du document.<br /><br />Pour constituer le sommaire du fichier pdf en ligne, quatre informations ont été retenues :<br />
<ul>
<li>le nom et prénoms de l'enseignant</li>
<li>sa date de naissance et de décès : compte tenu de l'âge du document, la date de décès pour la majorité des personnels a été complétée pour rédiger cette présence notice</li>
<li>sa spécialité quand celle-ci est précisée dans le manuscrit ou corroborée par d'autres sources dignes de foi comme les référentiels type Data BnF ou IdRéf</li>
<li>sa date d'entrée à la Faculté des sciences ou de sa nomination dans un poste technique ou scientifique</li>
</ul>
<div><img src="https://odyssee.univ-amu.fr/files/fullsize/Blavette_maquette_St-Charles.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" /></div>
<pre class="legendeillustration" style="text-align: center;"><em>1<sup>er</sup> prix – M. Blavette, Architecte. <br />Les Concours publics d’architecture, 1896, pl. 59-63. Élévation, coupe, plans.</em></pre>
<span class="text"><span xml:lang="fr" lang="fr">Quand en 1898, l'auteur (anonyme) débute ce répertoire, la Faculté des Sciences de Saint-Charles telle que nous la connaissons aujourdh'ui n'existe pas encore et fait l'objet de projets sans cesse reportés. L'un des plus aboutis (et primés) est celui de l'architecte Victor Blavette, daté de 1897 (1).<br /><br />Ce répertoire anonyme consigne, par ordre de leur arrivée (2), les enseignants nommés à la Faculté de Sciences en précisant leur CV : une étonnante galerie de professeurs au nom bien connu et qui, pour la plupart, marqueront l'histoire de la Faculté, et pour quelques uns, l'histoire de l'université compte tenu de leur notoriété, parfois même de leur célébrité. La hauteur des contributions et l'importance des résultats de certains d'entre eux laisseront une trace dans l'histoire des sciences et techniques. La fin du répertoire mentionne l'entrée des personnels techniques.<br /><br />Ce mansucrit, conservé jusqu'alors au Musée Fabry, nous a été communiqué par Nicolas Claire, vice-président responsable de la cellule Patrimoine et Culture scientifiques d'AMU, que nous remercions ici.<br /><br />Nous avons complété ce registre par deux planches de portraits de la vingtaine de scientifiques dont nous avons pu trouver une photographie certaine (aucune n'est cependant datée). Ces portraits sont librement accessibles sur internet, la plupart diffusée par Wikipédia dans ses articles consacrés à ces auteurs, quelques uns proviennent des différentes Annales scientifiques qui relèvent aujourd'hui du domaine public.<br /><br /><br />Réfs.<br />-------<br />(1) Florence <span class="familyName">Marciano</span>, <span dir="ltr">« La faculté des Sciences saint-Charles À Marseille : le grand œuvre de Victor Blavette »</span><span>, </span><em>Livraisons de l'histoire de l'architecture</em><span> [En ligne], 13 | 2007, mis en ligne le </span><span dir="ltr">10 juin 2009</span><span>, consulté le </span><span dir="ltr">19 février 2021</span><span>. </span><span dir="ltr">URL</span><span> : http://journals.openedition.org/lha/412 ; </span><span dir="ltr">DOI</span><span> : https://doi.org/10.4000/lha.412</span><br /><br /><span>(2) Françoise Huguet et Boris Noguès, «<em>Les professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880)</em>», juin 2011 [en ligne] </span><a href="http://facultes19.ish-lyon.cnrs.fr/">http://facultes19.ish-lyon.cnrs.fr/</a><span> (consulté le 19-02-2021)</span><br /><br /><br /></span></span>
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Aix-Marseille université (Marseille)
Description
An account of the resource
Un personnel resté anonyme tient le registre des enseignants nommés à la Faculté de Sciences : galerie d'une cinquantaine de professeurs qui ont marqué l'histoire de la Faculté, et pour certains d'entre eux, l'histoire des sciences et techniques
Faculté des sciences (Marseille) -- 19e siècle
Faculté des sciences (Marseille) -- 20e siècle
Université d'Aix-Marseille -- Histoire