Le marxisme tentaculaire : la formation, la tactique et l'action de la diplomatie soviétique, 1920-1940

Dans cet ouvrage de 1942, le professeur de droit international, Albert de La Pradelle, fait une analyse critique de la diplomatie soviétique de l'Entre deux guerres, qui aboutit notamment à nier le principe initialement invoqué du droit des peuples à disposer d'eux mêmes, les engagements au sein de la SDN et les traités de paix signés, en particulier à l'encontre de la Pologne, de la Finlande et des Etats baltes.

La Pradelle, Albert Geouffre de

Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote 49317

Éditions Internationales

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1 vol. (314 p.) p ; In-8.

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La première partie évoque la Russie, la révolution et la guerre avec le passage entre 1899 et 1917 du pacifisme et de l’autoritarisme des tsars au bolchevisme de Lénine avec sa prise de pouvoir. Cette révolution s’accompagne d’un droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, qui sera par la suite largement revu en fonction des intérêts du socialisme, mais qui permettra au début l’indépendance de certains Etats (Géorgie, Ukraine, Finlande, Etats baltes). L’URSS, lorsqu’elle connaîtra un mouvement de nationalisation des biens et des entreprises, souffrira également d’une chute de l’économie en se transformant en dictature du prolétariat. L’auteur évoque aussi les rapports d’opposition entre les soviets et la Société des Nations (SDN), notamment l’opposition aux articles 8 et 10 de la Charte, puis leur entrée dans l’organisation. L’ouvrage poursuit en détaillant les garanties de la paix mises en place entre 1934 et 1935 avec l’adhésion à la SDN, les garanties littérales avec les traités, et il finit en évoquant la tourmente de la Seconde Guerre mondiale.
La deuxième partie de l’ouvrage porte sur les victimes, c’est-à-dire les Etats que la Russie tente de reprendre dès 1939. Cela concerne la Pologne, la Finlande et les Etats Baltes. L’auteur décrit leurs caractéristiques géographiques, démographiques et culturelles ainsi que leur histoire, notamment en lien avec la Russie.
La troisième partie est consacrée aux procédés d’agression soviétiques mis en place en Pologne, en Finlande et dans les Etats Baltes. Par exemple, la Russie a dénoncé l’oppression des minorités en Pologne afin de justifier son agression le 17 septembre 1939, en violation d’un pacte de non-agression conclu entre les deux Etats en 1932.
La quatrième partie porte sur les réactions des Etats concernés. L’auteur explique que la Pologne tisse des alliances notamment avec la Roumanie (qui optera ensuite pour la neutralité), puis il évoque le système général de sécurité avec la SDN. La Finlande quant à elle, a tout d’abord connu des réactions individuelles et spontanées puis s’exprime au sein de la SDN pour manifester son désaccord avec le comportement de la Russie marxiste.
La dernière partie décrit le point de vue du Vatican sur la diplomatie soviétique.

Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)

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