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UNIVERSITÉ D'AIX - MARSEILLE
RENTRÉE SOLENNELLE
Jeudi, 12 Décembre 1935
ANNÉE
S C O L A IR E
1934-1935
RAPPORTS A N N U ELS
sur l’ activité de l'Université et des Facultés
INSTITUTS — OBSERVATOIRE
BIBLIOTHÈQUE
UNIVERSITAIRE
M AR SE ILLE
IMPRIMERIE MARSEILLAISE
Hue Sainte, :i!)
1M6
38*
��UNIVERSITÉ D’AIX - MARSEILLE
RENTRÉE SOLENNELLE
Jeudi, 12 Décembre 1935
ANNÉE
S C O L A IR E
1934-1935
RAPPORTS A N N U ELS
sur l’activité de l’ Université et des Facultés
INSTITUTS — OBSERVATOIRE
BIBLIOTHÈQUE
UNIVERSITAIRE
M AR SE ILLE
IMPRIMERIE MARSEILLAISE
��Conseil de l’ Université
MM. SOBRE, îfc, I
$, recteur,
-président.
BOUR1ULLY, I.
i£. doyen de la Faculté des
Lettres, vice-président.
MARCHAUD, 1
doyen de la Faculté dos Sciences,
BONNECARRÊRE,
I.
doyen de la Faculté de
Droit.
IMBERT, O.
1.
doyen de la Faculté Mixte do
Médecine générale et coloniale et de Pharmacie
Marseille.
BOSLER, I. 1$, directeur de l’Observatoire de Mar
seille.
RAYNAUD, I.
# , professeur à la Faculté de
Droit, assesseur du doyen.
DUMAS, I.
professeur à la Faculté de Droit.
BUISSON, O.
I.
î>, professeur à la Faculté
des Sciences, assesseur du doyen.
KOLLMANN, professeur à la Faculté des Sciences.
OROS, I. i j , professeur à la Faculté des Lettres,
assesseur du doyen.
GAHEN, 1.
♦ , professeur à la Faculté des lettres.
MERCIER, 1.
professeur à la Faculté de Méde
cine, assesseur du doyen.
GAUJOUX, O. îfè, professeur à la Faculté de Méde
cine.
Membres non U niversitaires
MM. BOUISSON, Président de la Chambre des Députés,
Député des Bouches-du-Rhône.
HONNORAT, Sénateur des Basses-Alpes.
GASSIN, Avocat à Nice, Président honoraire de
la Chambre de Commerce des Alpes-Maritimes.
PRAX, Président de la Chambre de Commerce de
Marseille.
��UNIVERSITÉ D'A IX -M ARSE ILLE
Séance Solennelle de R entrée
Jeudi, 12 Décembre 1935
La séance solennelle de rentrée de l'Université d’Aix-M ar
seille a ch lien le jeudi 12 décembre 1935, à 15 heures, dans
le grand «/mpliithéàtrç d'anatomie de la Faculté Mixte de
Médecine Générale et Coloniale et de Pharmacie de l'U n i
versité, à Marseille, sous la présidence de M. le Recteur M.
Sonne, Président du Conseil de l’ Université, en présence des
autorités civiles et militaires.
��DISCOURS DE M. LE RECTEUR
Mesdames,
Messieurs ,
A très peu d’exceptions près, les Universités de France ont
coutume de marquer la reprise de leur activité par une
séance d'apparat qui est proprement une séance solennelle.
11 arrive que des circonstances particulières leur en fassent
repousser la date au-delà des limites convenables. J’ai sou
venir d’avoir lu quelque part un rapport devant un Ministre
de l'Instruction Publique au mois de février. Mais enfin, elles
tiennent à s’ assembler en corps, à donner à cette réunion un
air de fête, à y convier l'élite de la cité. C'est, si je puis dire,
une manifestation de leur conscience collective. File s’assortit
comme il convient dans la maison des Muscs, de quelques
discours. 1/Université d’Aix-Marseille n’avait eu jusqu'à ce
jour aucune tradition de cette nature. Serait-ce donc qu’elle
ne possédât point de conscience collective, ou que cette
conscience fût trop faible, trop ténue, pour se traduire dans un
acte matériel ? T.es conditions historiques et géographiques
dans lesquelles s'est développée notre Université ont produit
des résultats paradoxaux et. contradictoires. T.a dispersion
géographique de nos établissements d’enseignement supérieur
antérieurs à. rU niversilé et vigoureusement développés à Aix
et à Marseille quand le nom même de ce corps n'était pas
encore prononcé, a eu pour effet de contrarier la croissance
du sentiment de solidarité entre toutes les disciplines qui se
proposent pour objet le progrès de la connaissance. Action de
retardement. Mais aujourd'hui, en vertu de cette même dis
persion. il se trouve que notre Université répond peut-être
mieux qu’aucune autre à la définition qui tend à prévaloir
depuis quelques décades : ensemble d’ établissements d’ensei
gnement. supérieur existant dans les lim ites d'un territoire
déterminé — en l ’espèce le ressort académique. Nous sommes
donc en avance. T.es membres dp l ’ Université sont à Aix, à
Marseille, à Nice. Il y a dans cette contradiction un danger.
Nous devons harmoniser tout cela. Des rencontres solennelles
comme celle-ci nous y aident. Que je vous remercie d'abord
d’être venus si nombreux. Que je m’excuse aussi de vous avoir
conviés dans un local trop exigu. C’était le plus vaste dont
nous disposions à Aix pi h Marseille. T.a Faculté de Médecine
�a prêté fc liaison à l’ Université. Car il esl symbolique que
celle-ci if ait point de lieu où elle se puisse :s entir absolument
chez elle. 11 y a des symboles regrettables.
Je rem-i*ttrai à d’autres temps de vous diiré p ar quoi l ’Université d'Aix-Marseille, l'U niversité de Provence, diffère de
ses sœurs françaises, pur quoi elle est liée à toutes les acti
vités de cette ville et de notre Sud-Est. .le voudrais essayer
de vous rendre sensible ce qu’est pour nous une Université
dans l’ordre spirituel. Les définitions administratives évo
luai. Elles évoluent même assez rapidement si l’on réfléchit
que notre enseignement supérieur français, avec son organi
sation actuelle, rêvé par les hommes qui ont participé au
relèvement de la France après 1870 i i ’ h vraiment élé créé
qu'en 1896. Mais ee n'est pas de définition administrative
qu'il s’ agit. Une Université est une âme. Ne vous trompez pas
aux cadres dont nous avons hérité du passé. L'Enseignement
supérieur français, issu de l’Université Impériale, n'a long
temps, connu que des Ecoles Spéciales et des Facultés. Ces
dernières subsistent. Leurs traditions respectables, leurs
services, le fait encore que leurs destinations particulières
correspondent bien à des aspects différents de la formation
technique légitiment leur survivance et expliquent leur
vitalité. Mais au fond leur objet est nu. Ce qu’elles poursui
vent toutes et, avec elles, les Instituts spéciaux créés depuis
1920, e’est le progrès de la Connaissance. Telle est leur fin
commune qui domine de très loin leurs fins particulières. Et
comme elles assignent à leurs efforts un même but aussi bien
dans l'ordre humain que dans l’ordre naturel, elles ne forment
qu'un même corps avec une seule finie. Certes, nous ne pré
tendons chasser personne du royaume de l’esprit et je m’expli
que sur ee point. Nous regardons avec sympathie les •
travaux de tous ceux qui s'efforcent vers la vérité, chercheurs
isolés ou savants groupés sous d'autres signes, dans d’autres
corps. Nous disons seulement que nos Universités ont pour
objet premier de rendre manifeste cette unité de la Connais
sance qui menace sans cesse de se dissoudre, à travers la
variété dos disciplines spécialisées, de promouvoir le progrès
de la Connaissance rationnelle et d'en étendre les applications
dans l’ordre des techniques. Former des médecins, des juris
tes, des professeurs, des ingénieurs même ? Sans doute. Mais
avant, toute chose, faire participer des intelligences à la
recherche scientifique qui est une et dont, au reste, les acqui
sitions vivifient les techniques. Je dis sans honte la Science et
non pas les sciences. Certaines déclarations des hommes de la
génération rie 18-18 prêtent aujourd’hui fi sourire pur un
certain accent lyrique «le confiance dans la Science et son
efficacité. Ces hommes étaient de grands esprits ; ils sont nos
maîtres. Leur idéal vit encore en nous, même quand nous
paraissons marcher dans des voies différentes. Un intellectuel
�— 9 —
no Ica renie pas complètement, eux et leur idéal, sans se renier
.soi-même.
Ce n’est pas le lieu d'examiner ici si In Science peut fournir
une morale et une règle de vie. Ce que je puis dire c’est que
nos Universités peuvent prétendre qu'elles enseignent quel
ques vertus et que l’ initiation à In recherche scientifique est
aussi l’initiation à des pratiques dont, le prix n’ a pas diminue
que nous sachions. Si nous ne pouvons satisfaire tous les
besoins spirituels, ceux que nous pouvons contenter sont aussi
impérieux que jamais.
Je ne parlerai pus ici du désintéressement qui est la règle
de notre état — et qu’il est peut-être utile encore de prêcher.
Mais bien d’une de ses formes, le courage intellectuel. Le
chercheur ne considère jamais la vérité, en apparence
acquise, que comme un état provisoire de sa pensée. Difficile
sur les règles de la certitude et l'administration de la preuve,
il passe son existence à reviser les fondements mêmes de sa
vie intellectuelle. Il construit des systèmes sachant bien que
ce sont de commodes ahrls pour un temps. Mais il connaît
avec clarté leur caractère précaire. Cependant les idées que
nous avons reçues de nos maîtres et celles que nous avons
conquises par un dur effort s'incorporent au tissu de notre
vie intellectuelle. Files font pari intégrante de nniis-mèincs.
Quelle attitude héroïque est celle de l ’homme toujours prêt pur
loyauté à si* renoncer soi-même ! Ln plupart des hommes
liassent leur existence à se forger des alibis : alibis vis-à-vis
des autres et surtout alibis vis-à-vis d eux-mêmes. Cet ivrogne
qui proclame dans le Canard sauvage la nécessité du men
songe vital ne fait qu’exprim er un état de fait. Il ne peut pas
y avoir de mensonge vital pour le savant qui marche seul
dans la. vérité de son àine. Se séparer de ses compagnons,
de ses maîtres, quand le souci de la vérité l’exige, penser seul
contre eux si l'on ne peut penser avec eux, c’est déjà un rude
sacrifice : se séparer de ses compagnons intérieurs,aller contre
ses habitudes mentales, penser contre soi-même, comporte
un courage encore bien plus grand. On a souvent fait ressortir
le caractère collectif de la recherche scientifique. Tl faut
s'entendre là-dessus. I.n conquête de la plus humble parcelle
de la vérité nécessite un concert de volontés et d'efforts. Mais
même quand il associe son activité à celle de ses compagnons
et même s'il la subordonne à la leur, l ’homme de science
pense seul, à ses risques et périls. Il n'est pas de solitude plus
complète que celle de l'intellectuel, sans cesse préparé à se
renoncer. Certes, tous ne sauraient vivre dans cette atmo
sphère raréfiée des sommets et beaucoup s’ arrêtent à des alti
tudes pins tempérées. Mais ce n’est pas rien pour un jeune
homme d’avoir participé à cet héroïsme. II en gardera toute
sa vie, l'empreinte.
Pour ce qui regarde la conquête de la vérité comme le seul
��— 11 —
César, c'est-à-dire l’Etat sous ses formes les plus diverses, a
confisqué l’ intelligence en lui interdisant de poursuivre ses
fins propres et en n'admettant sou exercice que pour les béné
fices pratiques qu'il en lire. Bénissons le nôtre de ne pas nous
protéger ainsi, même lorsque nous nous plaignons de sa
parcimonie. Et souhaitons que cela dure, l.cs politiques ont.
une tendance naturelle à se méfier d’une puissance qu'ils ne
contrôlent pas et l’on recueillerait là-dessus quelques témoi
gnages assez curieux dans les débats préparatoires de la loi
sur l’enseignement supérieur. Ce sentiment de méfiance mêlé
d’étonnement est tout à fait indépendant de la position poli
tique. Il ne se manifeste fias seulement chez des politiques,
car César a. de nos jours, bien des incarnations. Chacune se
nourrit d'une mystique, puisque c’ est ainsi qu'on dit au
mépris de la langue française. Veillons sans trêve à sauver
la liberté de l’esprit et la sainteté du for intérieur contre les
barbares rie droite et de gauche.
Culte «le la liberté, respect de la pensée d’ autrui, les «leux
choses vont ensemble. !x* libéralisme, quel mot magnifique et
vénérable ! Les économistes l’ont tin peu compromis et d'hon
nêtes gens hésitent parfois à s’ en servir. Mais vous ne vous
trompez pas sur le sens que je lui donne ici. Chaque maître
de nos Universités reconnaît chez ses collègues «'elle probité
absolue dont il a fait lui-même sa loi. Il ne peut pas concevoir
que de bas motifs soient la cause des divergences d’opinion
et de doctrine. Non pas qu’il soft moins ferme pour cela dans
scs convictions, ni moins confiant dans la valeur de $u
méthode. Ce respect mutuel n’est pas le vêtement honorable
qui cache le scepticisme, mais l'attitude d’une Ame honnête,
devant tout effort pour parvenir à la vérité qui se dérobe si
souvent à nos prises. De là vient «pie, dans nos Universités,
collaborent amicalement des hommes dont, la pensée s'oriente
vers tous les coins «le l'horizon intellectuel. Comprenez leur
position : un fossé profond les sépare en apparence, une même
passion les unit, l.es chefs «le l'Université considèrent comme
leur premier devoir la protection «les libertés nécessaires.Bien
loin de s’émouvoir de la diversité des opinions, ils la regar
dent comme un bienfait. Pourvu «pie les bienséances de notre
«'■tal soient sauvegardées, tout est permis. Et ces bienséances
tiennent dans une formule : le respect de soi-même et de ses
auditeurs. J’ai reçu des confidences d’esprits partisans :
l’ indépendance critique accordée à tous leur était un ohjet de
scandale. Il faut renoncer à rassurer de tels hommes. Mais
il serait dangereux qu’ils fussent légion. Nos étudiants
auront compris du moins la signification profonde de ce rare
spectacle : un corps formé d’hommes très différents par leur
tempérament intellectuel, opposés par des idées dont nul
d’entre eux ne fait mystère, mais tous inflexibles sur le respect
qu’ils se doivent mutuellement. Cette acceptation de la diver-
�— 12
silé du inonde de la pensée, ce refus de le rétrécir à la mesure
d'une conception individuelle, n'est-ce point en effet quelque
chose d'unique ? Et comme on regrette d’avoir à dire que c’est
une chose unique ! I.e culte de la liberté spirituelle subit une
éclipse autour de nous et, eu même temps,l’ esprit de tolérance.
L ’ un et l’ autre trouvent un asile dans nos Universités. Nous
conservons la flamme à l’abri des vents mauvais en attendant
des lendemains meilleurs. Et comme nous accoutumons nos
étudiants à vivre dans une atmosphère de noblesse et de
liberté, nous faisons une œuvre d'éducation.
J’entends votre interrogation. V oilà bien les conditions de
toute véritable vie spirituelle collective, voilà bien le clim at
moral qui règne dans une Université ? Mais en quoi l’exis
tence d'une Université fortifie-t-elle ce climat ? De plusieurs
façons. D’abord, le professeur d’Universtté, adossé à une insti
tution autonome, indépendante à l ’égard du public, indépen
dant même, dans une certaine mesure, à l'égard de l’Etat son
tuteur, puise dans celte situation un sentiment de sécurité
e! de force incomparable. Lors de la discussion de la loi sur
renseignement supérieur, un homme qui avait des parties
d’un grand esprit, mais d’ un esprit, chagrin, ChallemclLacour, rappelait les petitesses qu'engendre l'esprit fie corps,
celle disposition frondeuse et (racassière à la fois qui fut celle
•le l'ancienne Sorbonne. Son ami Taine voyait plus juste, qui
inclinait vers le système des Universités autonomes, au nom
bre de cinq ou six. avec une soixantaine de professeurs et
Itriradr/ccnlrn, pour la rivalité, écrivait-il plaisamment ;
c'est le texte même d'une note rédigée pendant la prépara
tion de sa France contemporaine. Ce libéral voyait 1res bien
l'intérêt rie ces grands corps qui protègent l'individu bien
plus qu’ ils ne le contraignent. Autre chose encore. Nous
devons craindre surtout pour l’avenir de l’esprit le com parti
mentage el la spécialisation. Tl y a des spécialisations néces
saires, ne favorisons pas les spécialisations factices. Comment
l'historien du droit ou l'économiste pourraient-ils rester étran
gers au travail historique et géographique qui se fait à la
Faculté des Lettres ? Comment le psycho-physiologiste ensei
gnant dans une chaire de philosophie romprait-il le contact
avec les neurologistes ? Comment les chimistes de la Faculté
des Sciences travailleraient-ils sans jeter un regard sur ce
qui se fait dans les laboratoires de la Faculté de Médecine
et de Pharmacie ? Tl faut m ultiplier les ponts entre les disci
plines pour favoriser leur compénétration, pour, que nos
points de vue sur l ’univers sensible et le monde de l'homme
soient multipliés. L ’Université est l'organe régulateur, l ’or
gane de coordination. Plus la maison est large et accueillante,
moins ses habitants sont tentés de vivre dans leur coin. Il y a
une phrase de snint Jean que Voltaire aimait à répéter :
�— 13 —
lu doino pat ris met viulla: mansion es sun I. Nous pourrions la
prendre comme devise de nos Universités.
Mes amis, j'ai essayé de vous faire comprendre ce que nous
étions, ce que nous voulions, ce que nous offrions. La défi
nition d'une Université no serait pas complète si elle ne com
prenait pas ses étudiants. Dans le trésor spirituel que nous
amassons, vos curiosités, vos enthousiasmes, vos ardeurs,
votre amitié comptent pour une large part. Nous vous sentons
parfois inquiets et troublés par les duretés et les menaces de
l'heure présente. 11 ne servirait pas de grand chose, je le
crains, de vous dire que nous avons connu, nous aussi, des
épreuves. Mais nous ne sommes pas d'impassibles mandarins
et vos angoisses nous émeuvent. Ne laissez pas l'amertume
envahir vos Ames. Car jam ais vous ne retrouverez cette chose
merveilleuse, la jeunesse. Vous la conserverez cependant plus
longtemps que d’autres, vous en garderez un reflet dans la
mesure où vous aurez participé aux biens impérissables dont
nous avons la garde, à la jouissance desquels nous vous
appelons.
��RAPPORT GÉNÉRAL
SUR LA
SITUATION DE L’ UNIVERSITÉ D’AIX-MARSEILLE
p ré s e n té par M. C A H E N
Professeur à la Faculté des Lettres
Année Scolaire 1934 -19 35
Monsieur i .k M inistre ,
Au nom «lu Conseil «le l'Université d’ Aix-Marseille, j'ai
l'honneur de vous adresser le rapport général sur la situation
de cette Université pendant l’ année scolaire 1934-1935.
Le Conseil de r Université n’a subi aucune modification, au
cours de celte année, dans sa composition. Sous la présidence
de M. le Recteur Sorre , M. ItoURRll-LY, doyen de la Faculté
des lettres, exerçant les fonctions de vice-président, il s’ est
acquitté régulièrement de su liante tâche administrative et
disciplinaire.
Avant d’aborder, en m'appuvant sur les rapports particu
liers de MM. les Doyens, le détail des deux chapitres de la
vie intérieure «le l ’Université et de son action extérieure, je
crois devoir toucher ici, à part, deux questions, l'une maté
rielle, l'autre morale, qui ont déjà bien souvent attiré l'atten
tion il.* ceux qui. avant moi, se sont acquittés de lu charge,
ou de l'honneur, de présenter le rapport général. Un exposé
comme celui-ci ne saurait prétendre à l'originalité ; il ne vise
qu’ à être utile, et, sur ces points essentiels, le rapporteur
considère qu’il n'a pas seulement le droit, qu 'il a le devoir
aussi de remettre sics pas dans les pas de ceux qui l ’ont
précédé.
La question matérielle, c'est celle, hélas ! de la défectuosité
— au moins pour une part.
de nos bâtiments universitaires
et de nos installations. Ne l’estimons pas petite, et répétons
sans nous lasser qu’ elle domine et commande tout le reste.
Que peuvent toute la science et toute la conscience des maîtres
les plus éclairés, si elles ne peuvent compter, pour soutenir
�— 16 —
leur exercice, sur un minimum au moins d'instruments
pratiques ? Et le premier de tous ces instruments, c’ est une
installation d'ensemble assez spacieuse, assez commode, pour
abriter au large tous les services, pour répondre d’avance aux
progrès à venir — assez confortable aussi, n’ayons pas peur
de ce mot un peu bourgeois, pour attacher intimement et
comme de cœur le professeur et l'étudiant à ce qu’ils doivent
se plaire à appeler « leur » Faculté ? Et, contrairement à un
préjugé qui n'est peut-être pas tout à fait aboli, cette néces
sité ne s'impose pas moins à une Faculté « littéraire >j ou
u juridique » qu'à une Faculté «< scientifique ». Qu’en est-il
donc chez nous ?
Nous serions injustes si nous ne reconnaissions pas que,
d'un côté tout au moins de notre Université matériellement
divisée, des progrès sont en cours dont la dernière année
scolaire a vu la continuation. A la Faculté de Médecine, deux
nouveaux locaux sont en voie d'achèvement. A la rue Blanqui,
la construction d’un second laboratoire de travaux pratiques
de chimie, commencée sous la direction des professeurs MoiTKssiF.n et Bi-anchktikkk, ce dernier remplacé dans sa chaire
par le professeur R imattki , est en train de se terminer ; le
nouveau local est même entré déjà en fonctionnement. D’autre
part, l'Institut de Médecine et de Pharmacie coloniales, après
une longue histoire d'un crédit de 1.000.000 francs accordé û
cet Institut sur la somme de 3 milliards votée par le Parle
ment pour l ’équipement colonial, histoire de crédits qui,
après avoir été longtemps « gelés », dégelèrent enfin grâce
aux efforts, avec ceux de M. le doyen I mbert et de plusieurs
de ses collaborateurs, de M. le directeur Cavalier et de M. le
Recteur Sorbe, l'Institut de Médecine et de Pharmacie colo
niales, dis-je, a pu enfin être mis en adjudication et les
travaux commencés dans le parc du Pharo. Ajoutons ici, dans
le bâtiment principal de la Faculté, certaines améliorations
île détail, et nous pourrons dire avec M. le Doyen I mbert
que « les résultats acquis permettent d’ avoir foi dans un
avenir meilleur encore
Les améliorations apportées aux
bâtiments de la Faculté des Sciences sont moins importantes ;
cependant une subvention ministérielle a permis l'installation
du chauffage central, et la municipalité a fait exécuter d'im
portantes réparations à la toiture de l’ Institut de Chimie.
Mais, hélas ! toutes ces belles choses, qui deviendront très
belles un jour, sont pour Marseille, et à vingt-neuf kilomètres
do ces constructions el aménagements, les Facultés de Droit
et des Lettres u’offrent encore à l ’admiration fies visiteurs que
leurs locaux étroits et médiocres, quand ils ne sont pas triste
ment délabrés. Ecoutons les plaintes de M. le Doyen de la
Faculté fie Droit : « Je ne me lasserai pas de signaler l'état
misérable de nos locaux. On ne peut empêcher que notre
immeuble soit très vieux : à chaque instant il a besoin de
réparations, notamment dans l ’escalier où il y a une circu-
��— 18 —
« creuses u el île lu crise-(les carrières, sera-t-elle celle nou
velle année un peu plus importante ? Oserions-nous dire qu’ il
nous parait Uiflicile, sans préciser comme il convient, de
souhaiter, comme il semble qu'on incline parfois à le faire,
que notre clientèle de jeunes gens subisse un véritable
lléchissemont Y A coup sûr ce qu'on dit de l ’écart entre le
nombre des diplômés et les possibilités pratiques qui s’offrènt
à eux n'est que trop vrai, et il y a là une question bien
grave. .Mais nous permettrons-nous de marquer ici qu’elle
n'est pus exactement de notre ressort ? Elle se lie à toute la
question de l’état politique et social du pays, et nous sommes
trop modestes pour vouloir dire là-dessus nos oracles. Nous
savons une chose : c'est que, membres de l'enseignement
supérieur, nous avons la charge, en môme temps que d’ as
surer une formation professionnelle, d’enseigner la science et
la méthode scientifique ; nous ne devons pas, nous ne pouvons
pas regretter qu'un grand nombre île jeunes Français et
d'E(rangers viennent chercher autour de nos chaires l'in itia
tion à In haute vie intellectuelle. Nous serions coupables si
nous nou.s_.désiiitéressions de leur carrière, mais nous irions
contre le principe meme de notre existence si nous songions
à écarter d'auprès de nous un seul de ceux qui ont l'aptitude
nécessaire aux études supérieures. I.'uptitude, disons-nous,
et là gît sans doute la conciliation possible entre notre désir
d'activité et de rayonnement, et les conditions restreintes
d’exercice des carrières, Nous devons souhaiter réunir, dans
nos Facultés, tous ceux qui, plus brillamment ou plus modes
tement, peuvent tirer un profit sérieux de l'enseignement des
Facultés.
Tous .ceux-là, et rien que ceux-là. Et pour que s'opère de
lui-môme le discernement nécessaire, nous avons le crible
des examens. C’est un devoir pour nous de nuancer notre rôle
d’examinateurs du côté de In sévérité plutôt que du côté de
l'indulgence. Au rétrécissement des possibilités pratiques doit
correspondre une rigueur accrue dans le contrôle des capa
cités. L'instauration dans les Facultés de Droit et de Médecine
des compositions écrites pour les divers examens a eu le plus
heureux résultat — il n'est que de la renforcer et de l’étendre.
Ecoutons M. le Doyen de la Faculté de Médecine où, à la ses
sion de juillet, en première année, la proportion des ajourne
ments atteignit jusqu'à 70 %. « Nous comptons obtenir ainsi,
avec le temps, une réputation de sévérité que nous nous effor
cerons de soutenir ; elle découragera certains éléments médio
cres qui n’auront pas de peine à trouver ailleurs une voie
mieux adaptée à leurs moyens et plus facile à parcourir. .■
M. le Doyen I mbert émet une autre idée intéressante : c'est
que c’est le plus près possible de leur entrée même à la
Faculté qu’ il faudrait, s’il y a lieu. « décourager » ces médio
cres. Il est bien difficile d’écarter ceux-là qui ont déjà — ils
�se trouvent nombreux dans- les Facultés des Sciences ou des
Lettres — consacré ou perdu deux ou trois uns de leur jeu
nesse à des éludes qui leur conviennent peu.
ün voit l'im
portance de toutes ces réserves. Une fois faites, nous ne
pouvons que nous félicite» de retenir autour de nos chaires
une nombreuse jeunesse.
J eu viens uu résumé de ce qu’a été, au cours de la dernière
année scolaire, notre vie intérieure et notre action au
dehors.
VIE IN T E R IE U R E DE L ’ U N IV ER S ITE
Personnel enseignant. — En rédigeant, il y a quelques
jours, le présent rapport, j ’ avais pu d’abord y faire figurer la
constatation que l'Université n'a vait eu à déplorer aucun
décès dans son personnel enseignant. .Mais, si la lim ite chro
nologique oflicielle do cet exposé est le 1er novembre Iü35, je
m’en voudrais pourtant, laissant à mua successeur le soin
.ite dire tout ce qui doit être dit. de ne pas signaler le ex'ueJ
événement qui vient d'assombrir la reprise de nos travaux.
Nous aurions voulu féliciter le professeur Jumelle de la haute
distinction obtenue par lui ail mois de juillet dernier. Hélas !
«•‘est sîl dispui-iLion subite et prématurée dont il faut dire
d’ un mot tout au moins qu’ elle nous a profondément aflligés.
Lourde perte pour l'amitié et la confraternité universitaires ;
sous des dehors qui, de premier abord, et au premier indiffé
rent venu, pouvaient paraître un peu réservés et froids,
M. Jumelle possédait les plus hautes qualités et la plus
parfaite délicatesse de l’esprit et du cœur. Perte très grave
pour la science, où M. Jumelle s’était placé au premier rang,
sa réputation dépassant de bien loin les frontières de notre
Université et celles même de toutes les universités françaises.
L ’année 1934-35 a été marquée, comme à l ’habitude, par un
certain nombre de nominations et mutations, et aussi par un
certain nombre de distinctions honorifiques.
Faculté de Médecine. — M. Q uintarbt, Agrégé d’Histoire
Naturelle, a été admis à lu retraite. M. P bÿron , chargé de
cours de Pathologie Expérimentale, a cessé ses fonctions par
suppression d’emploi. M. Galjoux, Professeur de Clinique
Médicale, n permuté avec M. Mattéi, Professeur de Thérapeu
tique. MM. Gabriel , B rémond, R oche, ont été nommés profes
seurs sans chaire. MM. Cassocte {Clinique Infantile) et
Monges (Pathologie Interne) ont été nommés professeurs titu
laires. MM. les Professeurs M attéi (Thérapeutique) et P ayas
(.Médecine légale) ont reçu la distinction de Chevalier de la
Légion d’honneur.
Faculté de Droit. — M. T rotabas, Professeur à la Faculté de
Droit de, Nancy, a été chargé des cours de droit constitu
tionnel et. de. législation financière. M. G eouffre df. la P ra -
�— 20 —
celle,
agrégé, u assuré l'enseignement du droit international
public. D'autre part, M B uy a été nommé, au litre m ili
taire, Chevalier de lu Légion d'honneur.
FaciUlê des Sciences. — M. Dives , Maître de Conférences de
Mathématiques, n'a yant pu, en raison de son état de santé,
à lu suite d'un accident très grave, reprendre son service, a
été suppléé par MM. MAILLARD et M étkal, Professeurs de
Mathématiques Spéciales au Lycée Thiers. En conséquence
des décrets-lois, M. Corn:, Professeur de Zoologie Agricole,
u été Lunsféré dans la chaire de Physiologie de la Faculté de
Médecine. La chaire de zoologie agricole a été transformée en
chaire de Physique, dont a été nommé titulaire M. B ogros,
Maître de Conférences de Physique ; et la maîtrise de confé
rences de Physique transformée en maîtrise de conférences de
Chimie P. C. B., confiée à M. R aymond, assistant de Chimie
Industrielle. M. V an Gaver , Chef de travaux de Zoologie, a
été nommé Maître de Conférences-adjoint de Zoologie agri
cole. Parm i les chefs de travaux et assistants, M. Mkisson.nier,
Chef de travaux de Physique, admis à la retraite, a été rem
placé par M. L aült, Chef de travaux fi la Faculté des Sciences
de Caen, qui, restant chargé d'un enseignement à Caen, a été
suppléé lui-inômo par M. Jausseuan, Assistant de Physique
générale. Enfin plusieurs préparateurs ont été délégués ou
nommés.
Nous devons signaler d'autre part que M. B ik r iiy , Profes
scur de Physiologie, a obtenu ù l'Académie de Médecine le
prix Chaussier, que M. T r .vynard a été nommé examinateur à
l’Ecole de l ’Air, nouvellement créée, et que M. M archauu a
continué à faire partie du jury d'admission à l ’Ecole Navale.
A la Faculté des Lettres une seule nomination est à signaler
dans le personnel : M. Auguste B run, Chargé de Cours, a été
nommé Professeur de Langues romanes. M. Cahbn a été appelé
h faire partie du jury du concours de l'Agrégation des Lettres.
L 'Observatoire, sans autre changement, a eu à regretter le
départ, pour raison de santé, de M. B i.ondel, calculateur volon
taire.
Dans les services de la Bibliothèque, M. D urand, Docteur en
Droit, titulaire du diplôme technique de bibliothécaire, a
remplacé dans les fonctions d ’aide-hihliothécaire MUo de K kh\ersan ; à Marseille, M. P adova, dont M .'le Bibliothécaire en
chef fait ressortir les mérites et les services rendus, a été
remplacé dans les fonctione do délégué par MUe V iard , Licen
ciée ès-I.ettres, pourvue du diplôme technique.
Etudiants et examens. — I.es enseignements ont été donnés
régulièrement dans les diverses Facultés, le nombre des étu
diants qui les suivent étant, comme il a été dit plus haut, en
fléchissement léger. La Faculté de Médecine fait d’ailleurs
�exception sur ce point, le nombre des étudiants des diverses
catégories, s'élevant à 1.284 contre 1.218 la précédente année.
Dans ce nombre figurent 84 étrangers, répartis entre des
nationalités très diverses, les Roumains et les Tunisiens
formant cette année encore le pins gros contingent. N(3 man
quons pas de signaler à ce propos que, f..... * toutes les
Facultés, le nombre des étrangers qu’attire leur enseigne
ment est en somme peu élevé, et regreltons-le. P ar sa situa
tion même, il semble que l ’ Université d’Aix-Marseille, pour
tout le monde méditerranéen tout au moins, devrait être un
centre d’attirance. Le Conseil a pris l'initiative de certains
moyens de propagande pour faire mieux connaître à l'étran
ger la Provence et son Université.
A la Faculté de D roit, 1.007 étudiants ont fait acte de scola
rité. contre 1.121 la dernière année scolaire. les étudiants
étrangers étant nu nombre de 30 au lieu de 40.
La Faculté des Sciences n compté en tout 735 étudiants —
contre 779 en 1933-1931 — parmi lesquels 165 dames on jeunes
tilles contre 186 l'année précédente, et, d’autre part, 44 étran
gers. Enfin 539 étudiants ont été inscrits ou immatriculés à
la. Faculté des Lettres contre 575 dans In dernière année.
Signalons ici que plus de la moitié de cet effectif est constitué
par les 285 étudiantes ; la situation en ce qui concerne la
proportion scolaire de la Faculté est exactement renversée
depuis une quinzaine d'années. Nous proposons le fait aux
sociologues, souhaitant tout de même que l ’extension du
phénomène trouve sa limite. Enfin, des 18 étrangers de 19331934, on tombe ici nu nombre vraim ent insignifiant de 13.
On trouvera quant aux examens, certificats et diplômes
d’études, tous les renseignements statistiques dans les rap
ports de MM. les Doyens : ce rapport général ne saurait
reprendre ces indications. On se contentera de noter avec
plaisir que la valeur des diplômes d’ études supérieures, véri
table épreuve scientifique, se maintient à un niveau très
satisfaisant, et que In tradition, qui fait grand honneur à
la Faculté de Droit, des succès de ses élèves au Concours
Général des Facultés de Droit, se maintient aussi : un étudiant
d’Aix a obtenu cette année, è ce concours de niveau très élevé,
une cinquième mention.
Descendant d'un degré, nous constaterons que les statisti
ques du baccalauréat ne marquent pas de différences bien
sensibles avec l’état de choses habituel, le nombre des candi
dats examinés dans toutes les séries s’élevant h 3.019 au lieu
de 2.966 l ’année précédente. On notera seulement que l ’aug
mentation a été surtout le fait de la section A (latin-grec),
comme l’amélioration du pourcentage des candidats admis :
les amis des études classiques se réjouiront de cette consta
tation. Dans un autre ordre d’ idées. M. le Doyen de la Faculté
�—
22
—
des Lettres fait allusion A des incidents, dus à des fraudes
graves survenues dnns un centre d'examen. Le Conseil de
l’Université a su et saura se montrer sévère, et faire respecter
les examinateurs, et un examen qui en fait donne l'accès à
renseignement supérieur. La première condition pour être
digne de le recevoir est de n’en pas forcer déslionnétement la
porte.
C’ est ici, d'autre part, le lieu de dire un mot d'une question
qui n'est pas sans préoccuper la Faculté des Lettres. A côté
des examens intérieurs, il est un concours extérieur auquel
la plupart des Facultés des Sciences et des Lettres préparent
leurs étudiants . nous voulons parler des divers concours
d’agrégation de renseignement secondaire. T.a Faculté des
Sciences a présenté plusieurs candidats, dont deux ont connu
le succès définitif. 11 est regrettable que l'insuffisance numé
rique de son personnel enseignant rende A la Faculté des
Lettres une préparation du même genre impossible. Elle voil
avec peine certains de ses meilleurs étudiants, formés par
elle, la quitter pour chercher ailleurs cette préparation que
nous ne pouvons leur assurer. Le remède, serait simple : un
ou deux postes nouveaux d’enseignement. Hélas ! nous n’osons
même pas examiner ln possibilité de telle création. N ’v aurat-il donc jamais IA pour nous qu’un triitm desiderium ?
VIF. E XTER IE U R E DF. L ’U N IV E R S IT E
Il apparaît tous les Jours plus évident que. l’action extérieure
d’une Université, la part qu’elle prend, en dehors même de
ses frontières, à toutes les manifestations, en France et à
l ’Etranger, de la haute vie intellectuelle, que les missions
qu’ assument ses membres, que les rapports qu'elle entretient
avec les autres Universités françaises, que toutes ces activités
sont pour elle aussi essentielles que le fait d’assurer A ses
étudiants une exacte formation professionnelle, que les pro
grès même que les travaux individuels de ses maîtres font
accomplir aux sciences qu’elle ne doit pas se contenter d’en
seigner, qu’elle doit aussi promouvoir. De ces progrès, la liste
des publications scientifiques de nos collègues, dressée par
MM. les Doyens, est un éloquent témoignage en faveur de
notre Université. Mats elle a su aussi, en de nombreuses cir
constances de la vie scientifique nationale et internationale,
tenir hautement son rang et faire sentir son rayonnement.
Manifestations interuniversitaires d’ abord. Au mois de mai.
la XXVT* excursion géographique interuniversitaire a eu lieu
sous la direction de M. le Professeur B énévent, ayant pour
objet, pour la première fois, l’étude de la Basse-Provence.
Elle groupait CO participants. Professeurs des Universités,
Professeurs de Lycée, étudiants. En cinq journées bien rem
plies. les excursionnistes ont pu étudier en détail notre région,
aussi bien au point de vue économique qu’au point de .vue
�géographique proprement dit. Aux explications données par
M. Besévent se sont jointes celles de MM. Sorrf,, Bo u rrilly ,
M asson, Corroy , R ambert. Et r atmosphère de cette prome
nade scientifique fut toujours extrêmement cordiale. — Au
mois de septembre s’est déroulée, à la Faculté des Sciences, la
Itèunion Géologique Internnivcrsitaire, véritable Congrès de
travail qui groupe chaque année les spécialistes, maîtres et
élèves. Organisée par M. le Professeur Corroy et ses collabo
rateurs, M. Dknizot et MUo A rl .au», elle fut cette fois particu
lièrement brillante, et nous savons que les Congressistes ont
emporté de M arseille le meilleur souvenir.
Nombreux sont les Congrès scientifiques où noire Université
a été officiellement et activement représentée. La Faculté de
Médecine a délégué M. le professeur R oger au Congrès Neuro
logique de Londres ; M. le Doyen I mbert au Congrès des acci
dents du Travail à Bruxelles et, dans la môme ville, MM. les
Professeurs Chevallier et R oche et M. Dubouloz; chargé
d'agrégation, au Congrès de Biologie. M. le Docteur Malméjac,
Agrégé, a pris part ;m Congrès de Physiologie de Moscou. .
La Faculté des S rieur es et l'Université ont été représentées
aux fêtes du tricentenaire du Muséum et au Congrès de Bota
nique d'Amsterdam par le regretté Professeur Ji mki.i.k. h la
Commission Internationale pour l’élude des matières grasses,
tenue à Londres, par M. M argui.i -w . D’ autre part, M. Dknizot,
Assistant de Géologie, a été chargé d’ une mission aux lies
Canaries par le ministère fie l'Education Nationale.
Sur l'invitation de l ’Académie Française. l'U niversité a
délégué un de ses membres, M. Cahen, île la Faculté des
Lettres, aux fêles du tricentenaire de cette Académie : une
Adresse a été remise au cours d'une cérémonie où ont défilé
pour ce même objet, les représentants des Académies, Univer
sités et Sociétés Savantes du monde entier. D’autre part,
l>Université a été représentée nu Congrès tenu A Nice par
l’Association Guillaume B udé, par M. Catien, qui a fait une
communication étendue sur des Fragments de poésie alexan
drins retrouvés sur papyrus, et enfin au Congrès Interna
tional d’ Hisloirn comparée des religions, qui a eu lieu A
Bruxelles fin septembre, par M. T oussaint qui a fait, sur la
Géographie des Prophètes d’Israël d’après la Bible et les
données récentes de V A&syriotogie, une communication
appréciée.
L 'Observatoire a, comme de coutume, pris une large part
aux Congrès et Missions scientifiques. Au mois de juillet 1935
s’est tenue A Paris la 5e réunion de l ’Union Astronomique
Internationale. Cette grande manifestation scientifique qui a
lieu Ions les cinq ans a été particulièrement brillante. M. le
Directeur Boslkr et deux aides-astronomes.
.Tasse et
M. B arbier , ont pris part aux travaux du Congrès et A ceux
�— 24 —
de scs Commissions. D’antre part, M. B arbier a accompli
deux missions scientifiques : l'une «lu 15 décembre au 15 mars
dans les régions polaires ; l'autre, «lu 10 septembre au 20 octo
bre, en Suisse, à l'Observatoire de la Jungfrau.
La pratique des professeur d’échange est un moyen précieux
pour assurer la liaison spirituelle des Universités des divers
pays. La Faculté des Sciences a reçu celte année la visite,
ù ce litre. île M. Borcea, Professeur â l’Université de lassy,
qui a donné une conférence applaudie sur les Conditions de
la vie «buis la Mer Noire et dans le delta du Danube ; la
Faculté de Droit, celle de M. Niko ( î i 'xsbourc., Professeur â
l'Université de Ciand, qui a donné : sur VInflu encc des glandes
einlonrin.es sur In crim inalité, sur la loi belge de défense
sociale de 1932, sur In la i le internationale contre, le. crime,
trois conférences très goûtées par les étudiants et par le
grand public. A la Faculté des Lettres, le. conférencier do la
fondation James H ydk a été cette année M. P ope, ancien
Directeur des Musées de San-Franeisco. Sa conférence sur les
Origines Persanes de l'architecture gothique, pleine «le vues
originales, a excité le plus vif intérêt.
Les rapports ne sont pas moins précieux qu’ont l'occasion
d’entretenir les Universités avec les groupements scientifiques
locaux. A Marseille, la Société Scientifique et Industrielle a
demandé h la Faculté des Sciences quelques conférences des
tinées h faciliter la compréhension des théories scientifiques
nouvelles aux plus anciens de scs membres. En raison de la
proxim ité des vacances, une seule a pu être organisée ; elle
a été donnée par M. Margaüxan.
Ressortissant à un genre d'activité moins élevée, non plus
scientifique, mais pédagogique, est l’ extension universitaire
que constituent les cours de vacances pour étrangers orga
nisés par bon nombre, des Facultés. P.lles font ainsi oeuvre
salutaire de propagande française. L ’ excellente condition
touristique du territoire qui fait le ressort de notre Université
a fait penser que des cours de ce genre pourraient, mieux que
partout ailleurs, y être institués avec succès. En fait les cours
de vacances institués, sous le nom de Collège International,
au Collège Municipal de Cannes, grâce aux libéralités de la
municipalité île Cannes, sans oublier celles de M. le député
Louis D reyfus , que nous devons hautement remercier, ont.
fonctionné cette année encore, sous l’habile direction de
M. M tgxov, avec un plein succès. T.a population scolaire s'est
accrue en nombre comme elle s'est améliorée en qualité :
aux contingents tçhéco-slovoque et vongo-slave, toujours
abondants, s’en sont ajoutés d’ autres : autrichiens, allemands,
italiens, anglo-saxons. L ’enseignement, donné par des maîtres
de la Faculté des Lettres et des professeurs d’enseignement
�— 25 —
secondaire de la légion, a porté ses fruits, et une dizaine do
diplômes ont pu être décernés après un examen sérieux. On
ne peut douter que ces jeunes gens, bien reçus à Cannes,
contribuent à répandre dans leurs patries respectives le goût
des choses de chez nous.
Instituts. - Il en faut venir, pour terminer cet exposé, aux
Instituts, qui. indépendants des Facultés, n’en sont pas moins
reliés à elle par des liens d'administration et de contrôle
scientifique. Kux aussi étendent de la façon la plus utile le
rayonnement de notre Université.
I)eux de ces Instiluls sont sous le contrôle de la Faculté de
Médecine. C'est l'Institut de Médecine et de Pharmacie Colo
niales, dont il a élé parlé plus haut, A propos des construc
tions, et c'est
Institut Régional d'È ducation Physique.
M. R omiei* a été nommé directeur de ce dernier pour une
nouvelle période de trois ans ; MM. les Professeurs R ipert .
II imattei et M a u i KJAC ayant été désignés comme nouveaux
membres du Conseil. M. V ial , Professeur de Philosophie au
I.vcée Tliiers, n été chargé, en remplacement de M. N ayrac.
de l'enseignement de la Pédagogie générale. iO élèves — 42 en
1033-31
ont suivi les cours, candidats aux divers diplômes
cl ccîtificats relevant de l'Education Physique. La réussite
de plusieurs élèves ou anciens élèves aux examens extérieurs
à l'Université, et surtout A ceux du Certificat d ’Aptitude au
Professorat, montre la valeur de l’enseignement de l'Institut.
C’est du côté de l’organisation matérielle que l ’année 1935*36
aura été la plus heureuse pour lui. Rlle est dès maintenant
suffisante pour permettre l’instruction des élèves et leur
entraînement. Ft, particulièrement, M. le Directeur R omteu
marque ici que « l ’Université d’ Aix-Marseille possédera au
.Parc Chanot un ensemble d’organisations sportives que les
autres Universités pourraient nous envier. »
Deux autres Instituts relèvent de la Faculté des Sciences.
l'In s titu t de Mécanique des Fluides a poursuivi sa très origi
nale activité, M. P rax , Président de la Chambre de Commerce
et M. P aqt' tc.non, Ingénieur en Chef de l’Aéronautique, ont été
nommés membres du Conseil d’administration. M. M archait ) a
été renouvelé pour une période de trois ans dans les fonctions
de Directeur. Les cours et. les travaux pratiques ont. été suivis
régulièrement par R étudiants, dont 1 étranger. L ’enseigne
ment théorique va de pafr ici avec les essais pf organisations
techniques. Les belles recherches de M. V ai.kxsï . Chef de
travaux, ont abouti A une thèse sur des questions concernant
les hélices aériennes, qui a valu à son auteur, en Sorbonnp, le
titre de docteur avec la mention très honorable : les montages
réalisés par lui dans Ta soufflerie ont attiré l’attention d'un
grand constructeur parisien : d’autre part, les recherches de
M. F avre . Assistant., sur l ’ aile h paroi mohile, ont également
conduit A des résultats importants. Avec peu de moyens.
�l’Institut a |>u rendre à la théorie comme à la pratique tech
nique de l’Aéronautique les plus importants services.
L'In stitu t Technique Supérieur «le la Chambre de Com
merce a fonctionné régulièrement sous la direction de M. le
Professeur M argaillan. A l’Ecole de Chimie il faut noter que
les effectifs des diverses promotions ont été assez réduits et
que les résultats obtenus ont marqué quelques insuffisances.
I.e Laboratoire tics Matières grasses a travaillé utilement et
apporté son concours aux industries locales, comme l’ont fait
le Laboratoire (T Essais et le Laboratoire de Chimie Agricole.
Dans un autre sens, la Section, de Haut enseignement com
mercial a continué sa vie normale sous la direction de M. le
Professeur M asson.
Je n ’ai pas terminé, car il reste à faire apparaître ici un
Institut qui intéresse vraim ent l’Université toute entière. II
s'agit de celui que constitue le Centre Universitaire Méditer
ranéen, créé à Nice grâce aux généreuses libéralités de la
municipalité que préside M. Jean Médecin, Député et Maire.
Institut — il convient d’ éviter toute confusion — d’un genre
assez spécial, puisque d’abord la haute administration en
est assumée par une personnalité qui n’appnrlient ni h notre
Université, ni même à l’ Université, puisque ensuite spn but
est non pas de promouvoir telle diseipline particulière, mais
île considérer toutes les disciplines sous un particulier aspect ;
Institut pourtant, et relié à notre Université non pas seule
ment. par le fait de son établissement sur notre territoire
académique, mais aussi et surtout par un lien scientifique et
moral, par le fait que des diplômes pourront, y être institués
qui seront délivrés sous le sceau, et sous la responsabilité de
l’ Université d’Aix-Marseille, par le fait, essentiel encore que le
Recteur de l’ Académie est Président de droit et Président
effectif de son Conseil de Perfectionnement. C’ en est assez
pour que nous attachions le plus v if intérêt à la vie et au
développement du Centre Méditerranéen. L ’ année 1034-35
marquera dans ses annales d’abord par son établissement
définitif dans son palais de la Promenade des Anglais, dont
le caractère spacieux, dont l ’élégance el le luxe de bon gofit
font l’admiration de tous. Le Centre Méditerranéen est enfin
chez lui. dans ses meubles. Ce sera là pour lui, sous le haut
contrôle d’un prince de la pensée, M. Paul V aléry , et sous la
direction intelligente, active, toute dévouée à l'œuvTe entre
prise. de M. Maurice M ignon, le point de départ d’une activité
que nous espérons féconde. Le Centre a connu dans ses débuts
— pouvait-il en être autrement ? — des incertitudes et des
hésitations. Mais cette année 1931-35 déjà, il s’est nettement
orienté du côté de l ’ étude synthétique des problèmes méditer
ranéens : c’est là sa voie, nne de ses voies, et dans la direction
internaiionale que ceux qui sont à sa tête, avec raison, veulent
nettement lui donner. Ne puis-je dire ici, en dépassnnt. quelque
�— 27 —
peu la limite chronologique de ce rapport, que la nouvelle
année d’exercice verra la mise en pratique du plan bien mûri
et bien établi de M. le Recteur Sorre , comportant un cycle
de cinq année» d’ études méditerranéennes, à côté duquel les
conférences de haute vulgarisation scientifique auront leur
large place,et qu’elle verra aussi l’ institution, sur un plan tout
différent, d’enseignements d'ordre tout à fuit pratique, donnés
aux étudiants de notre Université qui se trouvent empêchés de
séjourner près des Facultés d’Aix et de Marseille. Ce sont lu,
ii coup sûr, d’importantes nouveautés, et qui assurent l'ave
nir, que nous souhaitons brillant, du Centre Méditerranéen.
A l'Etranger aussi bien qu’en France, cette création originale
excite déjà un v if intérêt.
Il nous semble que ce que doit retenir le rapporteur, à la
lin de cet exposé, c’ est la variété, c'est la souplesse de ce qui
représente l'activité, intérieure et extérieure, d une Université.
Laissons là les conceptions périmées et sèches. Une Université
n’a pas un luit, une tâche, ne la figeons dans aucune. Elle est
complexe, elle doit l’être comme tout ce qui vit véritablement.
Elle est un laboratoire scientifique, réunissant sous ce mot
aussi bien le labeur philologique, historique, philosophique,
juridique que celui qui s’ attache aux réalités des nom
bres ou de la nature. Elle est une haute école professionnelle,
«û les étudiants de France et de l’Etranger viennent chercher
une formation de carrière. Elle est, elle doit être l'initiatrice
du grand public intellectuel non spécialiste aux questions les
plus générales que posent, par leur développement même, les
diverses disciplines. Plus, elle est, elle doit être un lien entre
les Nations sur le plan supérieur de l’esprit.
A toute eette complexité de hautes tâches, nous avons le
sentiment que, dans sa mesure modeste. l ’Université d’Aix a
su s’adapter encore dans cette récente année. Ce rapport n’a
pas dissimulé les insuffisances, les faiblesses, ci quelques
misères. Mais quoi ! c’est le propre des choses humaines
d ’être imparfaites et perfectibles. Que l ’Etat, que les collecti
vités locales nous aident à trouver les moyens de faire passer
à l'acte toutes les possibilités de notre institution scientifique.
A cette condition — mais elle est indispensable — elle con
querra vite la place, je veux dire une des premières, qui lui
revient parmi les Universités françaises. Nous nous en vou
drions de ne pas terminer ce rapport qui avait le droit d’ être
aride et en a pcut-êlre abusé, en exprimant notre confiance
dans les destinées de l’ Université de Provence.
Emile CAHEN,
Professeur à In Faculté des Lettres.
��ALLOCUTION
prononcée par M. M A R C H A U D
Doyen (te la Faculté des Sciences
M esdames,
Messieurs ,
Il y a une semaine — jour pour jour — la Faculté des
Sciences avait la douleur de perdre un de ses membres les
plus éminents : M. Henri .Iumkij.k, Membre Correspondant de
l'Académie «les Sciences, Professeur de Botanique Générale.
Bien qu’ il soit du règle dans les séances de rentrée de parler
seulement des événements survenus au cours de la précé
dente année scolaire, il ne m'était pas possible aujourd’ hui
de prononcer même quelques mois sans, tout d’abord, rendre
un hommage ému à la mémoire du grand savant, du profes
seur excellent, de l’homme courtois, bienveillant et parfaite
ment droit, que fut Henri Jumelle.
Monsieur le R ecteur,
Vous avez désiré que chaque Faculté ait son rôle dans
la cérémonie d’ aujourd’hui. La Faculté des Lettres a l’hon
neur du Rapport Général, c’est son tour cette année, circons
tance particulièrement heureuse au moment où vous avez
déeidé de revenir fi une ancienne coutume. L a Faculté de
Médecine, qui nous reçoit aujourd'hui, a la charge de la
leçon traditionnelle. Au Droit et aux Sciences, vous avez
demandé une courte allocution.
M esdames.
M essieurs ,
Je n’abuserai pas de mon tour de parole. Dans son Rapport
Général, notre Collègue, M. Cahen, a fort bien exposé quelle
fut la part de la Faculté des Sciences, et des Instituts qui
s’ y rattachent, dans l’activité de l’Université pendant la
dernière année scolaire. Je n'ajouterai rien h ce qu’ il a d it —
si excellemment. — me bornant A le remercier d'avoir montré
que nous sommes autre chose qu’une bâtisse.
�C’est que — en oft’of — pour bien des gens à Marseille, lu
Faculté des Sciences, c’est un vieil immeuble des Allées Gam
betta, où se donnent des conférences de toutes sortes — le
plus souvent littéraires.
Il serait trop long de rechercher les causes d'une telle
erreur — ou plutôt — de les exposer ici, car on ne me croirait
pas, si je prétendais les ignorer. Comme il faut reconnaître
ses torts, je dirai pourtant que nous avons peut-être trop
négligé les manifestations publiques. C’est pourquoi nous
sommes très reconnaissants à M. le Recteur de nous avoir
donné l'exemple d’aujourd’hui.
�ALLOCUTION
prononcée par M. D E L A P R A D E L L E
Professeur d lu Faculté de. Droit
Monsieur i .k R kctkuh,
M onsieur i.k Doyen,
Permettez-moi tout d'abord de vous exprimer ma recon
naissance pour la généreuse indulgence que vous avez bien
voulu me témoigner on me confiant l'honneur de prendre ici
lu parole au nom de la Faculté de Droit.
Mesdames,
Messieurs ,
J'aurai l'impertinence extrême de vous considérer tous,
pour quelques instants, comme mes étudiants. Si lu propo
sition vous paraît rare, songez de grâce, pour me pardonner,
que je vous fais.d’emblée les honneurs de la troisième année.
Vous êtes en licence, et vous voici au début d'un cours de
droit international.
I.e temps n'est pas si lointain où le droit international
public, c’ est-à-dire, suivant une définition toute provisoire —
l'élude des règles qui gouvernent ou doivent gouverner les
rapports entre Etats*— se voyait condamner la porte de nos
amphithéâtres. Une voix isolée pouvait s’en étonner et dire :
« Nos facu ltés de Droit sont misérables. On n'y lit pas le
Droit des Gens. »
I.a porte aujourd'hui est entr’ouverte, mais vous étiez libres
do ne pas la pousser, le cours est. une option. Vous êtes venus
sous le signe appréciable île la liberté. Je suis heureux et
vous félicite. Aujourd’hui plus que jam ais la science du Droit
Internationa] Public a besoin d'adeptes. Je n'élonnerai per
sonne en disant que si elle est riche d ’un passé appréciable,
son présent semble incertain, son avenir plein de périls.
I.o droit international a commencé par être une morale.
I.es premiers professeurs de Droit des Gens portaient robe
de bure, blanche ou brune. Dans un siècle d'anarchie où
la guerre était endémique, ses premières règles ont été des
impératifs de conscience, ses premières sanctions la menace
et la crainte du péché. Puis le droit international s’est
laïcisé.
�La politique, consciente de l'utilité d'appuyer la force maté
rielle sur les forces morales, s'est attachée à le capter au
.sei vice de ses ambitions. Le Droit des Gens devait sortir
défiguré de cette servitude. Il était principe d'union et d'ordre.
Il est. devenu principe d'anarchie. Au lieu de discipliner les
passions, il leur a permis île s’exaspérer, au nom d'un prin
cipe de souveraineté élevé à lu hauteur d’un dogme intan
gible. Or si la souveraineté de la puissance publique est dans
l'ordre interne incontestablement un bien, transportée dans
les rapports internationaux sans aucune limite, elle est évi
demment un mal. Longtemps prisonnier de. la politique, le
Droit international n'a dit sa libération qu'au prix d'une
effusion de sang qu'il avait pour mission d'empéchcr. Il a
failli la guerre et l'enthousiasme qui naît parfois des grandes
désillusions pour amener sa renaissance.
Au lendemain de la guerre, dans un mouvement de géné
rosité dont on ne saurait méconnaître In sincérité et In
richesse, une organisation est née, dont le mécanisme per
mettait toutes les espérances. Après avoir été successivement
une morale et une politique, le Droit international devenait
véritablement un droit,, une règle de conduite effective pour
les gouvernements, garantie par toutes les ressources de la
technique juridique. Le Grand Dessein de Sully, les rêveries
de l'Abbé de Saint-Pierre, précurseurs français île la Société
<les Nations, se réalisaient. Une justice vraiment permanente
naissait, un système complet de sécurité collective s'agençait.
Lu paix semblait promise aux hommes de bonne volonté, dans
le règne uffermi de lu Justice et du Droit.
Un sait quel fut le sort de ces promesses, comment, dans
un mouvement de désagrégation dont chacun porte sa part
de îesponsabilités, les abstentions ou les défaillances des uns
amenant le scepticisme ou la prudence des autres, l’édifice
chèrement construit s'est trouvé ébranlé*
La Société des Nations connaît aujourd'hui la crise la plus
grave qu elle ail jam ais subie, la plus insolite aussi, car elle
se présente sous la forme d'un succès apparent. Son avenir
est en péril. Sa disparition, il ne faut pas s'y tromper, serait,
sinon la cause, du moins le signe certain d'un nouveau
désastre pour l ’humanité.
Faut-il désespérer de l’ avenir du Droit international ?
Blâmé par les uns, trop loué par d'autres, est-il condamné
à sombrer dans une aventure dont nous ferions tous les
fiais ? Je ne le pense pas. Le droit est une force qui doit
s'élever au-dessus des intérêts, des ambit ions, des passions et
qui fieu à peu les freine, les détourne des entreprises de
l'égoisme, pour les discipliner dans un ordre commun. Cette
force du droit elle a triomphé, A peu de chose près, sur la
force matérielle, dans l'ordre interne des Ktats civilisés. Elle
se construit plus lentement, mais sûrement dans les rapports
internationaux.
�— 33 —
J'ai la certitude profonde, dépouillée de toute déformation
professionnelle, des chances d'avenir du Droit des Gens.
La force du Droit international est latente sous les appa
rences môme de sa faiblesse. C'est un fait d'observation
courante que la politique sc sert du droit. 11 n’ est pas de
chancellerie qui, en toute hypothèse, n'invoque les principes
du droit des gens. Il n'est pas de diplomate qui ne se sou
vienne du parti qu’un Tallevrand au Congrès de Vienne a
pu tirer de l'invocation dç ce qu'on appelait alors le Droit
Public Européen.
Mais comment ne pas constater aussi qu'en se servant du
droit, la politique finit par le servir. Il peut arriver que ces
deux forces, le droit et la politique, viennent à se rencontrer
dans une communauté d’intérêts momentanée. Cette conjonc
ture n’ a rien qui doive scandaliser ni môme surprendre. Le
droit n’est que la protection d’un intérêt. Mais les intérêts
légitimes peuvent varier, et le droit à leur suite changer de
camp. Hodie m ih i, cras libi. La règle qu’un Etat puissant
soutient aujourd’hui peut se retourner demain contre lui ou
l'obliger à la garantir contre un autre. Pourra-t-il alors reje
ter le principe dont il était In veille le champion ?
I)e tels désaveux deviennent de plus en plus difficiles et
périlleux, car le droit a trouvé aujourd'hui le soutien d'une
autre force, celle de l’opinion publique. Ce sont des idées qui
de tout temps ont mené le monde. Les faibles se sont toujours
mis sous la protection des principes généraux du droit et
l’ individu dans l’ordre international est un faible.
C’est en tout cas un fuit qu'en pleine crise économique et
politique, la masse aujourd'hui s’ inquiète et commence il se
tourner vers le Droit des Gens. Des formules comme l ’ arbi
trage obligatoire ou l'Union européenne ne lui apparaissent
plus comme de vaincs chimères. L’homme de la rue inter
roge les augures. C’est au juriste de répondre.
Que peut offrir à cette inquiétude du monde le droit inlernationnl public ? Quelles sont les institutions d’ordre et de
paix qu’il propose ?
Quelles sont ses possibilités et ses lim ites ?
C'est li\, Mesdames et Messieurs, l’objet du Cours qui com
mence, mais ln leçon, rassurez-vous, est finie.
��LEÇON INAUGURALE
par M . C H E V A L L I E R
Professeur à la l'a cu ité de Médecine et de Pharm acie
M onsieur le R ecteur,
M esdames, M essieurs ,
Au début de cet exposé, dans lequel je m'efforcerai de
uioutrer quelles acquisitions ont Ole faites dans le domaine
des vitamines, je vous prie de m’ excuser si j ’évoque un sou
venir. C'était après une cérémonie analogue à celle qui nous
réunit aujourd'hui, 11 y a neuf ans, à Lyon. Le discours
d'usage avait été prononcé par notre collègue M ouuiquanu sur
les Vitamines, notions qu’il a grandement contribué à établir,
et, en sortant, comme je retournais avec mon bon Maitre
T hovert au Laboratoire de Physique de la Faculté des
Sciences, celui-ci inc lit cette réflexion : « Quel étrange
discouns 1 et comme il détone avec notre époque. I l serait
tout à fait à sa place au moyen âge. •> Cette remarque spon
tanée du physicien en présence d’un exposé alors tout d’ac
tualité mais dans lequel on ne savait pas si les lettres de
l’alphabet distinguant les vitamines se rapportaient à des
entités chimiques définies ou à un ensemble de réactions
physiologiques d'origine inconnue, ne doit pas étonner et elle
nous permettra de mesurer le chemin parcouru depuis 1926.
On a donné pendant longtemps à l ’ensemble des vitamines
le nom d’indéterminé alimentaire, en voulant désigner par
là les facteurs inconnus que le régime d’un individu doit
contenir sous peine de voir apparaître des troubles graves,
parfois mortels. Ces facteurs ont été rapidement divisés en
deux groupes : celui des vitamines présentes dans les milieux
aqueux et celui des vitamines accompagnant les matières
grasses.
Nous allons d’abord examiner les vitamines hydrosolubles,
c'est-à-dire le groupe des vitamines B et' la .vitamine C.
Ce premier groupe se préspnie en effet comme complexe et
depuis 1926, grâce aux travaux de M“ ° R andoin et de S i .moxket,
on sait que le complexe dit. initialement Vitamine B contient
au moins trois substances bien différentes par leurs pro
priétés chimiques et physiologiques.
D’ abord, un facteur antinévritique guérissant les accidents
de polynévrite aviaire, le béribéri, et appelé vitamine B 1. Cet
�— 36 élément a été préparé à l'état cristallisé par YVindaus et ses
élèves en 1935. 11 possède un noyau piriinidique uni à un
noyau ihiazol. 11 se montre actif clic/, le rat et le pigeon à. la
dose de Z millièmes de milligramme par jour.
Le groupe des vitamines JI contient encore un facteur d'utili
sation des glucides, nécessaire à la croissance, et détruit par
l'ébullition en milieu alcalin. En 1932, on ne possédait encore
aucune donnée sur ce facteur B3, il n'en est pas de même
aujourd'hui ainsi que nous allons lo voir dans un instant.
11 existe enfin un facteur B 1 qui est sans doute lui-mème
complexe et sur la nature duquel on n'est pas encore nette
ment fixé.
L'identification de la vitam ine B3 est une des plus belles
découvertes de ces deux dernières années. Elle a été précédée
en septembre 1932 par une constatation extrêmement impor
tante due à W ahbuko. Ce biologiste annonçait, en effet, avoir
trouvé un nouveau ferment respiratoire, de couleur jaune,
dans les cellules de la levure de bière, et dans les cellules du
muscle. Ce corps a pour fonction «le capter l’ hydrogène à
partir des hexosepliosphates. En présence d’air ou d'oxygène,
le ferment réduit abandonne T hydrogène avec formation
d'eau oxygénée. Il est donc capable de se réduire et de s'oxy
der d'une manière réversible, tout au moins en présence d’un
co-ferment.
Or, en 1933, K uils et scs collaborateurs à Heidelberg ont
identifié la vitamine B1 au ferment jaune de W arburo.
D’abord à p artir de la levure, puis à p artir de milieux les
plus divers, petit lait, blanc d’œuf, jaune d’œuf, épinards,
tissu rénal, cardiaque, hépatique, K uhn parvint à. préparer
un corps cristallisé appartenant au groupe des flavines et
présentant toutes les propriétés biologiques de la vitam ine B=.
Ces flavines appelées hépato
ou lacto-flavines suivant leur
origine, fixées sur un groupement protéique, constituent le
ferment respiratoire jaune lui-même.
En 1931, K uhn, d’une part, K arrkr d ’autre pnrt, réalisèrent
la synthèse de la vitamine B3. C’est ainsi que, moins de deux
ans après que W arburo eût signalé l ’existence de ce consti
tuant universel de la cellule vivante, la reproduction synthé
tique de ce corps était obtenue. Non seulement un tel résultat
est important pour l'étude des vitamines, mais il nous conduit
de celles-ci au mécanisme de la respiration cellulaire ellemême. Les découvertes de W arburo et de K uiin relient d’une
manière directe le rôle obscur d’une vitamine ou processus le
plus intime du métabolisme ecllulniro. Il existe maintenant
un pont entre les phénomènes d’oxydo-réduction dont la
matière vivante est constamment le siège et un processus
physiologique aussi complexe et aussi apparemment grossier
que celui qui se rapporte à l’état d’un animal carencé en
vitamine.
�Lo rôle tle la vitamine B2, des flavines, paraît immense,
Elles contribuent à permettre la croissance des tissus et à
assurer l'utilisation des sucres dans la nutrition cellulaire,
et l’on peut dire, selon l’expression de Genevois, que toutes
les cellules de l'organisme sont en quelque sorte baignées
dans une solution de flavines.
Examinons maintenant une autre vitamine liydrosolublc, la
vitamine C ; elle no présente pas un intérêt moins vif. C’ est
sa carence qui est responsable du scorbut. Cette affection qui
a frappé autrefois un grand nombre de marins, de soldats en
campagne, a été rapidement rapportée à une nourriture défi
ciente en aliments frais. Un grand nombre d’expériences
physiologiques portant surtout, sur des cobayes permirent de
fixer un certain nombre de propriétés cpie devait posséder ce
facteur nntiscorhutique. Parmi ces propriétés, l’une tout à
fait remarquable avait déjà été observée par B ezssoxoff en
1020. Si l’on veut gu érir un animal atteint de scorbut, il faut
ajouter à son régime des fragments de fruits ou de légumes.
Or, un broyage soigné do ceux-ci en faisant éclater les cellules
végétales, amène la disparition très rapide de leur pouvoir
antiscorbutique. Cet éclatement détermine en effet la mise en
liberté «le diastascs oxydantes dont l’action entraîne la perte
de ce pouvoir antiscorbutique. D’autre part, on savait que
les extraits de fruits possèdent toujours un pouvoir réduc leur
accentué. A la base des recherches sur la vitam ine C on trouve
donc encore des phénomènes d’oxydo-réduction. Ce sont eux
qui, du reste, ont amené la découverte et l’ isolement de cette
vitamine. T.a vitamine C a été identifiée définitivement en
1932 par un biologiste hongrois, S zent-Gyorgyi. C’est un
sucre, l ’ acide hexuronique, appelé plus tard acide ascorbique,
qui constitue le facteur antiscorbutique. Il a été isolé du
fruit du pigment ronge. Actuellement, sa synthèse est réalisée
et l’industrie se trouve à mémo de fabriquer sans difficulté
des centaines de kilos de cette vitamine.
De nombreuses données physiologiques ont été acquises
depuis l'identification de la vitamine C.
D’abord, sa répartition dans l ’organisme a été étudiée.
Quatre tissus sont particulièrement riches en aride ascor
bique : la substance corticale des glandes surrénales, le tissu
interstitiel du testicule, le corps jaune de l ’ovaire et le Iohe
antérieur de l’hypophyse. Remarquons en passant que tous
ces tissus correspondent à des glandes endocrines qui jouent
un rôle éminent dans l’organisme. Quant à l’action de la
vitamine C, elle dépend sans doute de son pouvoir d'oxydoréduction dans un milieu renfermant des catalyseurs, comme
c’est le cas pour la cellule. L ’acide ascorbique se laisse en
effet déshydrogéner d’une manière réversible en acide déshvdroascorbiquc. Des expériences faites in vitro confirment
cette hypothèse : st l ’on ajoute à des coupes de tissus frais une
�— 38 petito quantité d'acide ascorbique, leur consommation d’ oxy
gène est augmentée. Cette augmentation est du reste beau
coup plus marquée lorsque les tissus proviennent d’un animai
scorbutique.
Nous voici donc encore une fois ramenés à la respiration
cellulaire par l’ intermédiaire d'une vitamine.
Mais quelque attachant que soit ce point de vue, laissons
les vitamines hydrosolubles pour passer à celles qui sont
liposolubles.
La vitamine A est encore appelée vitamine de croissance.
Jusqu’à ces dernières années, on peut dire que tout ce qui la
concernait sc résumait dans un fait d’ordre physiologique.
Les jeunes animaux mis h un régime dépourvu de vitamine A,
mais strictement équilibré au point, de vue énergétique, ren
fermant les quantités nécessaires d’hydrates de carbone, de
matières albuminoïdes de sels et des autres vitamines, ne
tardent pas h montrer un ralentissement puis un arrêt de
leur croissance. Si l ’expérience est poursuivie, ils meurent en
présentant des lésions oculaires et diverses infections. Or, si
l’on ajoute au régime un peu de beurre ou d’ huile de foie do
morue, ou encore des carotinoïdes. la croissance reprend et
les animaux peuvent être entretenus en bon état. La clinique
humaine peut, elle aussi, constater des cas pathologiques ana
logues relevant, d’une carence en facteur A et chez lesquels
l’addition d’ huile de foie de morue an régime fait cesser les
désordres organiques.
Depuis 1917-1918. on avait, en opérant sur de jeunes rats
blancs, répété des milliers de fois cette expérience. Elle per
mettait de connaître les sources directes ou indirectes de
facteur A. Celles-ci résident dans l’insaponifiable de certaines
graisses animales ; notamment des huiles de foie, dans le
bourre et aussi dnns presque tous les végétaux verts, ceux-ci
contenant toujours une proportion plus ou moins grande do
pigments carotinoïdes. Toi était, brièvement esquissé, l’état de
nos connaissances sur la vitamine A, jusqu’aux environs de
1930.
A cette époque, presque simultanément, des faits h la fois
d ’ordre physiologique, chimique et physique, viennent pro
jeter de nouvelles lueurs sur cette question. Fait physiolo
gique observé par Moore à Cambridge : la vitamine A se
trouve normalement en réserve dans le foie. Elle est distincte
du carotène, et celui-ci, donné pur à des rats carencés, sc
transforme dans la glande hépatique en une substance dis
tincte qui est la vitamine A proprement dite.
D’autre part., K.Anmcn et F ix e r , è Zurich, démontrent que
cette vitam ine est. une substance chimiquement définie. Tls en
établissent, la formule qui correspond h la moitié d’une molé
cule de ^-carotène. A partir d’huiles de foie de poissons, 11s
isolent un produit d’ une activité physiologique énorme (actif
à quelques cent millièmes de milligramme). Et. pour compléter
�cette conquête, il y a deux mois, des chimistes japonais ont
obtenu l'csthcr yS-naphloïque de la vitamine A à l’état
cristallisé.
Enfin, à ces notions chimiques est venue s’ajouter une
donnée physique importante : la vitamine A possède un
spectre d'absorption caractéristique dans l ’ultra-violet avec
un maximum à 3280 A®. Ce dernier nous a permis d ’établir,
avec nos collaborateurs, une méthode de dosage qui a été
adoptée en 1934 par la Conférence de Londres, instituée par
la Société des Nations pour codifier les recherches sur les vita
mines. Cette méthode, a l'exclusion de toute autre technique,
permet de doser la vitamine A pure, indépendamment du
carotène. De plus, ce dosage spectrophotométrique s’est
révélé environ cent fois plus sensible que le dosage biologique.
Grâce à. lui, nous avons pu, pour la première fois, mettre en
évidence l’ existence de la vitamine A dans le sang circulant,
chez l’homme aussi bien que chez les animaux.
Dès qu'une méthode devient quantitative, elle entraîne
aussitôt un essor nouveau dans l’étude de l’ élément auquel
elle se rapporte. Cette loi générale ne faillit pas avec la
vitamine A.
C’est ainsi que du point de vue chimique 11 nous a été
possihlc d’étudier la destruction de la vitamine sous l’in
fluence du rayonnement ultra-violet, destruction qui entraîne
la formation de nombreux composés. D’autre part, du point
de vue physiologique, nous avons établi que ce facteur que
I on croyait initialement actif sur la croissance seule, inter
vient en réalité pendant toute la durée de l’existence. Il est
présent dans tout organisme animal : sa carence ou son excès
se traduisent par des troubles du métabolisme général, ainsi
que nous l'avons montré avec notre ami Cornu..
La vitamine A représente donc elle aussi un facteur d’ équi
libre dans l’organisme, peut-être en intervenant dans l’utili
sation des matières grasses. Quoi qu’ il en soit, nous avons
de fortes raisons de croire, à la suite d’expériences que nous
poursuivons actuellement, que la vitamine A contribue, dans
une certaine mesure, à déterminer la valeur de l’excitabilité
du système nerveux.
Passons maintenant, è la vitamine D. Celle-ci correspond
nu facteur antirachitique. Lorsque celui-ci fait défaut dans
l'alimentation des jeunes, on voit, très rapidement, apparaître
des troubles de l’ossification : une déformation du squelette,
des lésions histologiques et radiographiques, une diminution
marquée de la teneur des 09 en éléments minéraux. Ces
troubles disparaissent par l ’ administration d’huile de foie de
morue. Tls sont fréquents lorsque les sujets sont peu exposés
aux rayons du soleil, ce qui est le cas on Angleterre, en
Hollande. T.e rachitisme, au contraire, se manifeste rarement
dans les contrées oh l’insolation est. grande. T el était, en gros,
l’état, de nos connaissances sur la vitamine D, il y a dix ans.
�— 40 —
Depuis, cette vitamine a été, en quelque sorte, le triomphe des
chercheurs. Mais, je dois ajouter que la Roche Tarpéienne est
près du Capitole et que les hypothèses qui paraissaient les
mieux fondées et les plus convaincantes sont actuellement un
peu ébranlées.
Les recherches de Mac Collum en 1010 avaient montré que
la fraction active des huiles de foie de morue sur le rachi
tisme, était contenue dans leurs matières insaponittables. Or,
celles-ci sont constituées en très grande partie par des stérols,
mais lorsqu'on utilise des stévols purs d'une autre origine que
l'huile de foie de morue, ils ne présentent pas d'activité antirachilique. Cependant, presque simultanément en 1925, H ess
en Amérique et R ûsexheim à Londres, montrèrent que les
stérols des huiles végétales, initialement inactifs sur le rachi
tisme, le devenaient, lorsqu'ils ont subi pendant un certain
temps l ’action des rayons ultra-violets. Et bientôt on s’ aperçut
que cette influence photochimiquc concernait particulière
ment un stérol retiré de l'ergot de seigle : l’ergoslérol. C’est
alors (pie des recherches nombreuses montrèrent que l’ irra
diation de ce corps détermine des modifications notables de
son s|>ectrc d ’absorption. C'est au fur et à mesure que ces
modifications se produisent que le pouvoir antiracliitique
apparaît.
Or, il existe un lien apparent entre celle constatation expé
rimentale et l'activité antiracliitique des huiles de foie de
morue. Celles-ci, en effet, proviennent des graisses hépatiques
de poissons qui sont péchés" dans les mers du Nord. Les
morues so nourrissent d’ autres petits poissons eux-mômes
approvisionnés d'une faune : le plnnkton qui se trouve à la
surface de l’eau. Le plankton contient lui-mème des stérols qui
subissent dans ees régions septentrionales une irrradinUon
solaire intense. Il y a donc une action photochimique de
l’extrême ultra-violet solaire sur les stérols du plankton qui
finissent par sc retrouver dans l’ huile de foie de morue,
comme il y a une action photochimique sur les stérols de la
peau humaine qui est irradiée. Du même coup, on peut donc
expliquer et l’ action directe bien connue de la lumière sur le
rachitisme, et l’activité de l’huile de foie de morue sur cotte
affection.
Il ne restait plus qn’A isoler l’élément actif. Après bien des
tentatives, W ivdair d’ une part, et BounniLLON d ’outre part,
A la fin de 19.31, parvinrent h obtenir la cristallisation, à partir
d’ergostérol irradié, d’une substance extrêmement active,
agissant à la dose de 15 millièmes de milligramme sur le
rachitisme expérimental du rat.
Cet isolement chimique ne fut pus obtenu sans efforts. Et.
il est piquant de constater que W indaus et B Oürdiu .on ne
réussirent dans leur entreprise qu’ après avoir pris en consi
dération les résultats se rapportant aux modifications de la
courbe d’ absorption de l’crgostérol irradié, résultats obtenus
�— il —
dès 1!)2Ü par deux ingénieurs hollandais, REERINK et V an VVijk ,
travaillant tous les deux ù l'usine des lampes Philips.
Quoi qu’il en soit, une hypothèse semblait bien établie.
Celle-ci reliait, le pouvoir nntirnehitique de la vitamine D
cristallisée obtenue à partir de l’ ergostérol irradié et l'inter
vention directe des rayons agissant sur la peau, l'huile de foie
do morue servant à la fois de lien et d’ intermédiaire.
Cependant, des critiques commencent a se faire jour. Elles
proviennent à la fois du clan des chimistes et de celui des
cliniciens.
La vitamine I) cristallisée est isolée à p artir de l’ergostérol
irradié. Or, on n'a jam ais pu mettre en évidence de quantités
appréciables (l'ergostérol dans l'huile de foie de morue, non
plus que de vitamine I) cristallisée.
D’ autre part, dos recherches récentes scmblenl montrer que
l’ action de l'huile de foiie de morue et de la vitamine D n’ est
pas identique sur le rachitisme.
Les travaux de M"'" R ociik sur l'évolution de l’ossification
au cours de lu croissance indiquent qu’il existe une courte
période après la naissance pendant laquelle l’équilibre miné
ral est particulièrement instable ; ils montrent que la forma
tion «le l’ os comporte d’une part l’élaboration d une charpente
élémentaire protéo-minérale, et d’ autre part la constitution
d’une réserve représentée par des substances salines. Lors
qu’on fait du rachitisme expérimental, on est obligé de créer
un déséquilibre minéral dans le régime. De ce fait, l’action
de la vitamine D qui semble exclusivement adaptée à la mobi
lisation «les réserves minérales intervient très efficacement.
Mais le rachitisme vrai, tel qu’on le rencontre chez l’enfant,
n’est pas dominé par le déséquilibre salin qui semble, en tout
état de cause, secondaire. Tl est infiniment probable que c'est
le prem ier phénomène étudié par M®0 Hoche, l’élaboration de
la charpente protéo-minérale de l’os, qui est atteint. Or, celleci échappe ù l'action de la vitamine D. On comprend dès lors
que les résultats cliniques et ceux donnés par l’ expérimen
tation accusent actuellement une certaine divergence.
Il semble donc (pie le dernier mot n’ait pas été d it sur cette
question qui paraissait cependant résolue d'une manière
particulièrement élégante.
Mesdames, Messieurs, je m’ excuse de cette rapide et aride
énumération de faits. Elle était indispensable pour mesurer le
chemin parcouru dans ce domaine de la biologie.
On peut, dire, je crois sans témérité, qu’il n'en est peut-être
pas d’autre, pendant la même période, où la réussite scienti
fique ait été plus étendue et plus complète.
Une des raisons de cette réussite m'apparaît dans la colla
boration étroite que des disciplines différentes se sont prêtées
à l ’occasion de l'étude des vitamines. L ’observation clinique,
les recherches physiologiques, les techniques de ln chimie et
celles de la physique se sont complétées mutuellement. Et cette
�— 42 —
collaboration a donné naissance à un édifice harmonieux h
lu hase dlquel sc trouvent des notions de clinique, des obser
vations de malades, et qui se poursuit p ar la découverte de
corps sûrs, leviers puissants, qui, agissant sur les combus
tions qui s’ opèrent dans l ’ intimité des cellules, déterminent
les réactions physiologiques et pathologiques d’abord
observées.
Mais, constater ce fait n'est-ce pas constater aussi qu’à la
base de la biologie, de l’étude de la matière vivante, se trou
vent en première place l’étude et l’observation cliniques, par
conséquent la médecine.
A l’ heure actuelle en biologie, aussi paradoxal que cela
puisse paraître étant donné la complexité et l ’ immensité des
connaissances acquises, moins que jam ais la spécialisation
étroite ne doit être conseillée. La spécialisation est nécessaire
dans l’ utlHsation de certaines techniques qui demandent une
longue adaptation, mais plie ne doit pas localiser l’esprit de
recherche. Celui-ci doit s’étendre h toute l’ampleur de l ’édi
fice, il ne doit pas ignorer les faits individuels ou collectifs qui
apparaissent nu premier abord et qui traduisent en bloc et
en surface les processus plus profonds. Mais il doit aussi
connaître la nature et la physionomie des agents qui inter
viennent dans l'intim ité des tissus.
C’ est en effet en dernière analyse vers l ’éléincnD cellulaire
que nous sommes obligatoirement conduits. Et lorsque nous
évoquons toutes les notions qui se dégagent peu h peu de ces
recherches fécondes, nous voyons apparaître la possibilité
dHin grand nombre d'états d’équilibre qui tous tendent il
perpétuer l ’activité des cellules. A l'inverse du déterminisme
implacable de la mort, on peut se demander si le choix entre
toutes ces possibilités ne constitue pas un caractère fonda
mental de la vie elle-même.
�FACULTÉ DE DROIT D’AIX
R A PPO R T
de M. BONNECARRÈRE
D oyen
d e
la
F a cu lté
d e
D ro it
M onsieur i ,e R ecteur,
Messieurs ,
ne inr lasserai pas, au début de ce rapport, de signaler
le ta t misérable de nos locaux. Ou ne peut, hélas ! empêcher
que notre immeuble soit très vieux ; k chaque instant il a
besoin de réparations, notamment dans l'escalier où il y a
une circulation intense h cause de la bibliothèque ; certaines
fenêtres ne joignent plus ; dans le réduit qui s'appelle pompeu.
sement « Cabinet du Secrétaire », il y a un creux inquiétant :
les jours de pluie, l'eau ooiile dans les couloirs I
De plus, ces locaux deviennent tous les jours de plus en plus
insuffisants ; sans doute nous avons constaté cette année un
léger fléchissement dnns le nombre de nos étudiants, mais il
s'explique tout naturellement par ce fait que nous sommes
actuellement dans les années creuses et il faut prévoir à brève
échéance un nouvel arflux.
De plus, la créai ion indispensable de nouveaux coms pour
la capacité nécessite de nouvelles salles ; c'est un véritable
problème que celui de l'horaire des cours.
Notre vestiaire est. insuffisant ; les étudiants sont obligés de
mettre leurs manteaux un peu partout; il en est résulté d’nssez
nombreuses disparitions dont malheureusement on n’ a pu
retrouver les auteurs.
La conclusion s ’impose» et je l'indique tous les ans.
Je comprends très bien qu’Aix veuille conserver ses Facul
tés ; encore faut-il qu’ elle s’ en donne In peine.
I.
—perso n n el et en seig n em en t
Comme l’an dernier l’enseignement a pu être donné intégra
lement gréco h la nomination de MM. T rotabas et de Geotttob
OE LA PRADELLR.
�— 44 —
M. T rotabak, Professeur à la Faculté de Droit de Nancy,
n était pas un inconnu pour nous puisqu'il est un ancien élève
de notre Faculté où il n laissé le meilleur souvenir. Quoique
tout jeune il est l'autour de nombreuses publications et d'ou
vrages de fond importants, notamment en matière de législa
tion financière. 11 a déjà été membre à plusieurs reprises du
ju ry au concours d’ agrégation de droit public.
[/enseignement du droit constitutionnel (licence et doctorat)
et de la législation financière lui ont été confiés, mais il
conserve sa chaire à Nancy ; je veux espérer qu’il sera un jour
définitivement attaché à notre Faculté.
M. »K G eoukfre de la P radelle a été reçu au dernier concours
d'agrégation de droit public d’une façon particulièrement
brillante ; il est d'ailleurs le fils de notre collègue de la Faculté
de droit de Paris «pii fait autorité en matière de droit inter
national public et qui, tout dernièrement, a joué un rôle
important dans le conflit italo-éthiopion. 11 est de ceux dont
on peut «lire : bon sang ne peut mentir, cl il va enseigner ici
le droit international public.
A nos nouveaux collègues dont nous avons pu «léjà apprécier
les nombreuses <»t grandes qualités, je souhaite la plus cor
diale des bienvenues.
M. A ubknas. qui a enseigné le droit romain pendant deux
ans à la satisfaction de Ions, a dû nous quitter pour prendre
part au concours d’agrégation d'histoire du droit ; nous
venons d apprendre son admissibilité et nous formons les
vœux les plus sincères pour son succès final qui lui permettrait
do revenir parmi nous.
I/événement le plus important de la dernière année scolaire
a été la venue à Aix comme professeur d’échange de M. Niko
GAnsbourg, professeur à l’ Université de Gand qui est venu
faire trois conférences dans notre Faculté : deux ont été
réservées aux étudiants l’une sur l'Influence des glandes
endocrines sur la crim inalité, l’autre sur la lo i belge de
défense sociale de 19112 : elles ont été très attentivement écou
tées ; la troisième sur la lu tte internationale, contre le crime
avait amené un nombreux public qui n vivement applaudi
notre collègue belge. Nous avons été très heureux de connaî
tre notre collègue helge. homme particulièrement aimable et.
disert, qui a laissé parmi nous le meilleur des souvenirs.
TT. — PROM O TIO NS E T D IS T IN C T IO N S H O NO RIFIQ U ES
M. L ebret a été promu a la deuxième classe et M. Jauffret
à la troisième.
M. B ry a été fait chevalier de la Légion d'honneur au titre
militaire pour sa brillante conduite pendant la guerre ; cette
décoration était attendue depuis longtemps. Tons ses collè
gues s'en sont réjoui et je lui renouvelle Ici nos plus sincères
et chaleureuses félicitations.
�— 45 —
Notre sympathique collègue M. Durand a reçu les palmes
académiques, qu’a obtenues également notre ancien appari
teur M. Sauatikr.
III . — IN S C R IP TIO N S
Elles s'élèvent à 2.812 en diminution de 406 sur l'année
précédente.
11 y a eu 1.216 inscriptions dans le l " 1 semestre (au lieu de
1.352) et 1.596 dans le second (au lieu de 1.86G).
Eu voici le détail :
Licence l reA n n é e .................................
..
2»
».
>»
3’
»»
Doctorat ........................................................
Capacité ........................................................
Certificats spéciaux .......................................
Total
.............................................
821
720
563
199
401
108
2.812
Les 2.812 inscriptions ont été prises par G92 étudiants. Il y
a eu 186 étudiantes (au lieu de 219).
L'im matriculation sans inscription a été prise par 146 étu
diants au lieu de 129.
92 étudiants ont passé des examens en vertu d'inscriptions
non périmées (au lieu de 40).
77 étudiants des Facultés libres de Marseille et de Clermont
ont passé des examens à Aix (au lieu de 130).
Au total 1.007 étudiants ont fait acte de scolarité (au lieu
de 1.121).
IV. — E TU D IAN TS E TR ANG E R S E T DES COLONIES
Leur nombre a été de 31 (au lieu do 40) savoir : Allemagne
1, Bulgarie 4, Egypte 8, Grèce 4. Italie 1, Pérou 1, Perse 1.
Pologne L Roumanie L Turquie 2, Yougoslavie 2, Cochinchine 1, Togo 1, Tonkin 3.
V. — EXAMENS
L a Faculté a fuit passer 1.865 examens (au lieu de 2.108 en
1934) dont 1.249 en juillet (nu lieu de 1.502) et 010 en novem
bre (au lieu de 663;
Il faut y ajouter 88 diplômes d’études supérieures et 12
thèses.
En voici le détail par nature d’épreuves :
Licence 1** année : compositions écrites : juillet 23-4, novem
bre 101 ; examens oraux : juillet 111, novembre 72.
�— 46 —
Licence 2e année : compositions écrites : juillet 228, novem
bre 113 ; examens oraux : ju illet 108, novembre 104,
Licence 3e année : compositions écrites : juillet 139, novem
bre 38 ; oraux : juillet 208, novembre 89.
Equivalence de licence (Pondichéry) : novembre 3.
Diplômes d’études supérieures : 88.
Capacité : l re année, nouveau régim e : écrit, juillet 89,
novembre 30 ; oral : juillet 44, novembre 28 : 2" année, nou
veau régime : écrit, juillet 48, novembre IG : oral, juillet 32,
novembre 17 ; 2'1année, ancien régime : juillet. 2, novembre 2.
Certificats spéciaux : droit pénal, juillet 6 ; sciences écono
miques et financières, juillet 1.
Voici les résultats des examens :
L icence l r® A nnée
A. Juillet : 1° compositions écrites, 234 ; admissibles 110
(47 %) ; 2° succès complot, 89 (38 % ) ;
B. Novembre : 1” compositions écrites, 101 ; admissibles, fi3
(52.5 %) ; 2'1 succès complet 35 (34.6 % ).
Anciens admissibles : 19 ; admis 14.
Pour l'année au total 256 étudiants ont pris part à IVxumen de 1*'° année ; 138 ont été définitivement reçus (54 % au
lieu de GO % en 1934).
L icence 2® A nnée
A. Juillet : 1° compositions écrites, 228 ; admissibles 110
(48.2 %) ; 2° succès complet, 93 (40 %) ;
B. Novembre : 1° compositions écrites, 113 ; admissibles 87
(77 %) ; 2° succès complet, 71 (62,8 %). Anciens admissibles :
17, admis 16.
Pour l'année : au tolal 247 étudiants ont pris part à l’exa
men de 2^ année ; 180 ont été définitivement admis (72.8 %
au lieu de 70 % en 1934).
L icence 3° A jjnée
A. Juillet : 1° compositions écrites, 139 ; admissibles, 100
(7G.3 %) ; 2U succès complet, 82 (50 %). B. Novembre : 1° com
positions écrites, 38 ; admissibles. 27 (71 % ) ; 2° succès com
plet, 21 (55.2 %). Anciens admissibles : juillet 8, novembre 25 ;
total 33 ; admis 33.
Equivalence (Pondichéry) 3, admis 3.
Pour l’ année ; au total 19G étudiants ont pris part aux
examens de 3e année ; 139 ont reçu le diplôme de licencié
(70 % an lieu rie 79.6 % en 1934).
Diplômes d’études supérieures : 88 examinés, 53 admis
(60 %).
�Capacité l 1* A nnée
A Juillet : 1° compositions écrites, SD ; admissibles, 44
(49 % ) ; 2° succès complet, 33 (37%) ;
13. Novembre : 1“ compositions écritçs, 30 ; admissible, 19
(03 %) ; 2W succès complet, 15 (50 %). Anciens admissibles 9,
admis 4 (4*4 %).
Pour l ’année : au total 103 étudiants ont pris part à l'exa
men ; 52 ont été admis (50 %).
Capacité 2» A nnée
A. Juillet : 1° compositions écrites, 43 ; admissibles, 32
(00 %) ; succès complet, 27 (50.3 %) ;
13. Novembre : 1° compositions écrites, IG ; admissibles, 11
(63.7 %) ; 2° succès complet, 11 (63,7 %). Anciens admissi
bles 5, admis 5.
Ancien régime : ju illet 1 candidat ; admis 1 (100 %) ;
novembre 2 candidats, admis 1 (50 % ).
Pour l’année : au total 52 étudiants ont pris part à l’exa
men, 45 ont été reçus (37 %).
Certificats spéciaux : 3 candidats, admis 3 (1UU %).
VI. — Concours
Nos éludiants de 3e année ont continué la tradition qui s'est
établie depuis quelques années : M. Claude Colliard a obtenu
une 5° mention au Concours général des Facultés de droit.
MUc Suzanne Girard a été reçue au concours de l’Inspection
du travail.
MM. F autkibr , R aymond et Cuauffa Rdct ont été reçus à
l’examen des juges de paix, le dernier, d’ une façon particu
lièrement brillante.
A tous la Faculté adresse ses très sincères remerciements.
Le prix Louis A ninard a été attribué à M. Raoul D ragon ;
le prix Jules et Louis Jeanbkrnat à M. Bernard H ildesheimek ;
les prix de thèses à MM. H ildbshbimbr (médaille d’or) pour
sa thèse sur L'Assemblée des communautés de Provence, à M.
Edmond Bertrand (médaille d'a rgent) pour sa thèse sur Les
aspects nouveaux de la notion de préposé cl Vidée de la repré
sentation dans l'a rticle 1334 § 4, ù M. Théophile L ombard
(médaille de bronze) pour sa thèse sur Essai d'une synthèse de
la jurisprudence française en m atière de conflits de lois, et
à M. Augustin N icolai (mention honorable) sur Le rapatrie
ment de l'épargne des émigrants.
�— 48 —
Voici enfin les résultats de» concours de fin d'année
L icence
P " A nnée
Droit romain
Prix : (non décerné).
2" P rix : Le liiez Yves.
l r" Mention : Racine Jacques.
2* Mention : Barbaroux Louis.
Economie, politique
*\rt et 2e * P rix (non décernés).
2* Mention : Montagne Réinv.
:{• Mention : Martin Gérard.
L icence
2' A nnée
D roit civil
1er P rix : Fabre Michel.
2V P rix : M“ ° Noguier Denise.
l r* Mention (ex-œquo) : Debia René, Murat Théodor
2° Mention : Doucède Jean.
Mention : Martel Georges.
Droit rom ain
l,,r P rix : Mlte Chiron Olga.
2‘‘ Prix . Martel Georges.
l r Mention : Debia René.
P r ix de P itt i -F eriianm
l ,!r
2r
l re
21'
3''
Droit criminel
P rix : Martel Georges.
P rix : Fabiani Jean.
Mention : Debia René.
Mention : Franceschi Dominique.
Mention : Fabre Michel.
L icence
3" A nnée
D roit civil
l #r P rix : Colliard Claude.
2* Prix : Bertrand René.
l re Mention : Raynaud Jacques.
�— 49 —
l*r
2"
1"
2*
Droit commercial
P rix : ColHard Claude.
P rix : Sergent Maurice.
Mention : Marcantonnto Léon.
Mention : Raynaud Jacques.
P rix L aurent F ii .hoi.
Droit commercial : Colliard Claude.
Doctorat
Prix Louis Aninard : Dragon Raoul.
Prix Gabriel de Bonnecorse : Dnhost Charles.
P r ix de T hèses
J1M ailles de In Ville d'Aî-x
Médaille
Médaille
M édaille
Mention
d'or : Hildcsheimer Bernard.
d'argent : Bertrand Edmond.
de bronze : Lombard Théophile.
honorable : N i col aï Augustin.
P rix J ules et L ouis .1eanbernat
Hildesheimer Bernard.
��FACULTÉ M IXTE DE MÉDECINE
GÉNÉRALE ET COLONIALE
ET DE PHARMACIE
DE MARSEILLE
R A PPO R T
de M. Léon IMBERT, Doyen de la Faculté
M onsieur i .e R ecteur,
Messieurs ,
La Faculté de Médecine a continué cette année la construc
tion et l’ installation progressive de nouveaux locaux ; deux
nouveaux bâtiments sont en voie d’achèvement, un second
laboratoire de travaux pratiques de chimie, ù la section de
Pharmacie de la rue Dlnnqui et un Institut de Médecine et
de Pharmacie Coloniales dans le Parc du P haro.
A lu rue Blanqui, c’est dans une cour intérieure qu’a été
élevée la nouvelle construction ; commencée sous la direction
îles Professeurs M oitessier et Hi .anchktièhk, elle se termine
actuellement après le décès de ce dernier, remplacé dans la
chaire de Chimie Analytique par le Professeur R imattei .
Depuis longtemps la nécessité d’ une seconde salle de travaux
pratiques de chimie se faisait sentir, l'augmentation continue
du nombre de nos élèves la rendait indispensable ; car la
salle qui avait été aménagée lors de la réfection des bâti
ments de la section de Pharmacie était soumise à une occu
pation journalière et Intense qui compliquait beaucoup le
service. Le nouveau local est déjà entré en fonctionnement,
il permettra à la Chaire de Chimie Analytique de rendre
aux étudiants et à la Science tous les services nécessaires.
L ’Institut de Médecine et de Pharmacie Coloniales, bien
qu’ il ne soit pas encore terminé a cependant une longue
histoire : mou distingué prédécesseur, le Professeur A lezais ,
demeuré aujourd'hui encore, directeur de l’ Institut, me per
mettra d*on rappeler les phases essentielles. Les crédits néees-
�— 52 —
saires à cette construction nous avaient été accordés avant
la création de la Faculté ; c’était l'époque où une somme de
trois milliards environ avait été votée par le Parlement pour
l'équipement colonial ; mais dans ce projet de si large enver
gure un point avait été négligé : l'aménagement sanitaire.
Cette lacune fut réparée ultérieurement et le montant de
rmprunt fut majoré de 10 % afin de répondre aux besoins
du Service de Santé. C'est dans ce supplément que nous avons
trouvé une petite place : 1.500.0000 francs furent attribués à
notre Institut Colonial dont l'existence était déjà ancienne
d'une vingtaine d'années, mais dont l'installation laissait
beaucoup à désirer. Malheureusement cette subvention fut
atteinte d’une maladie bien connue des médecins et des
financiers : elle gela. La mode de crédits gelés était à cette
époque en pleine vogue ; je ne crains pas de dire qu’il fut
plus d ifficile de dégeler nos crédits qu’ il ne l’avait été de les
faire inscrire à notre compte sur la liste des ressources
nouvelles attribuées aux Colonies françaises. L a conversa
tion que j ’ai poursuivie pendant trois ans avec le ministère
des Colonies, par l’intermédiaire de celui de l’ Instruction
Publique serait pleine d’ intérêt, s'il était permis de l'exposer
dans scs détails ; elle dégénéra finalement en une controverse
épigraphique qui menaçait de s'éterniser. Il convient ici de
rendre hommage à M. le Directeur Cavai.ier et à M. le Rec
teur Soiire . C’est grâce ji leur activité et à leur énergie que
la bitte épistolaire tourna enfin à notre avantage ; une
dernière et pittoresque démarche auprès de M. le sénateur
M essimy, faite par M. A i.ez.ms , M. Joyeux et moi-même
acheva de nous donner la victoire. A dater de ce jour, le
ministère des Colonies consentit à dégeler nos crédits. Les
dernières formalités furent rapidement aplanies et le nouvel
Institut de, Médecine et de Pharmacie Coloniales, Institut
d'Université, put enfin être mis en adjudication. Il serait
fort injuste de ne pas rappeler ici que M. le Docteur R ibot,
à cette époque Maire de Marseille, nous fit attribuer gratui
tement dans le Parc du Pharo, le terrain qui nous était néces
saire.
J’ajouterai encore
que nous avons pu entreprendre une
amélioration très désirée des bâtiments du Pharo, en y instal
lant le chauffage central.
Notre période de croissance n’est fins encore terminée, il
s’ en faut de beaucoup ; mais les résultats déjà acquis nous
permettent d’avoir foi dans un avenir meilleur encore.
Ce n’est pas seulement sur le terrain matériel que portent
nos progrès. L ’enseignement de la médecine se transforme
sans cosse : c'est, suivant un mot célèbre, une création
continue à laquelle nous ne cessons d’apporter presque
chaque année, des changements parfois profonds ; les réfor
mes chez nous ont. quelque chose de fébrile, de précipité .qui
�en explique niais n’cn excuse pas les défauts. L a bonne
volonté ne manque pas ; si elle n'aboutit pas toujours à un
progrès, il faut reconnaître qu'elle vise toujours la recherche
du mieux.
Actuellement la grande réforme qn voie d’ application porte
sur l'institution des examens écrits dans les deux premières
années : changement en apparence purement formel, mais
qui aura en réalité de graves conséquences. Les examens
écrits, en effet, comportent l’anonymat ; petite mais impor
tante réforme, car un examinateur qui n'a plus devant lui
un candidat ému, ou même larmoyant, 11e peut s'attendrir
sur une mauvaise copie pourvue d'un simple numéro. Nous
savions depuis longtemps que nos collègues des Facultés de
Droit, dont l’ indulgence fut autrefois, dit-on, plus grande
encore que la nôtre, avaient réussi, en établissant des exa
mens écrits à renforcer très sensiblement le niveau des
examens. Cet exemple nous encouragea ; le résultat ne se
fit pas attendre : dès la première année, la session de Juillet
comporta une proportion d'ajournements qui atteignait
jusqu'à 70 % ; la session de Novembre laissa sur le carreau
25 % de candidats ajournés définitivement et renvoyés à
l'année suivante. Nous comptons obtenir ainsi, avec le temps,
urie réputation de sévérité que nous nous efforcerons de soute
nir ; clic découragera certains éléments médiocres qui n'au
ront pas de peine à retrouver ailleurs une voie mieux adaptée
à leurs moyens et plus facile à parcourir.
Il faut bien dire que cette méthode, qui s'est montrée effi
cace pour le but poursuivi n'a pus tardé à révéler d'assez
graves défauts.
Chacun convient que le h alla ge des épreuves écrites anony
mes doit être établi dès les premières années d'études ; on
juge en effet plus équitable d'écarter les indésirables à leur
entrée à la Faculté afin de leur laisser le temps do choisir
une autre orientation ; mais on sait d’autre part que nos
étudiants, et c'est une des raisons qui expliquent l’ incontestnhle supériorité de la clinique française, doivent fréquenter
l'hôpital dès les premières années ; or l'hôpital absorbe
toutes leurs matinées ; les cours donnés à la Faculté, les
travaux pratiques, surtout ceux d'anatomie les occupent
pendant toutes les après-midis ; il reste bien peu de temps
pour le travail personnel cependant indispensable. ïl en
résulte que les étudiants — et trop souvent les meilleurs
étudiants
ont une tendance marquée à négliger l'hôpital,
c'est-à-dire la formation clinique. En outre on sait que les
règlements universitaires réservent aux deux premières
années la fréquentation des Services de Clinique Chirurgicale
et de Clinique médicale, les trois autres années étant remplies
par l'étude des spécialités, sans doute fort importantes, inai9
pour lesquelles une base solide do médecine et de chirurgie
�générale est Indispensable ; tant et si bien que la période
où les étudiants sont portés à négliger l 'hôpital est précisé
ment celle pendant luquelle ils doivent se fam iliariser avec
les cliniques générales. L ’ inconvénient est grave, il n’ a certai
nement pas été prévu par les organisateurs du nouveau
régime ; un jour prochain il conviendra de le faire dispa
raître ou tout au moins de l’atténuer. Encore une réforme
en perspective ; mais la négliger serait, je crois, compro
mettre l’influence de la clinique française, alors que c’est en
grande partie par sa supériorité unanimement reconnue que
la médecine française a établi et conservé son rayonnement
sur le monde entier.
Il y aurait encore beaucoup à dire sur la question des
examens écrits, sur la répercussion qu’ils auront, qu’ils ont
déjà eue sur le recrutement de l'Internat et de l'Externat des
Hôpitaux, c'est-à-dire sur des institutions qui en dehors de
la Faculté contribuent si puissamment à la formation de nos
meilleures praticiens. Je reprendrai quelque jour cette étude.
Vous pouvez juger, par cet exposé sommaire, que nous
avons encore bien des progrès à accomplir ; pendant ce temps
ln médecine elle-même étend toujours davantage ses bien
faits ; de nouvelles méthodes de traitement apparaissent et
s'imposent. Arriverons-nous jam ais à établir cette harmonie
si désirable entre l'Enseignement de la Faculté aidée par
rilôp ital d'une part, et le développement incessant des
moyens d'action de la médecine. De bons esprits pensent que
l’écart ne pourra que grandir et que la médecine sera réduite
à se morceler ; ce serait je crois, un grand malheur dont la
santé publique et colle des malades 11e manqueraient pas
de souffrir gravement.
I.
— A dministration' et E nseignement
Pendant l’ année scolaire 1934-35, M. le Professeur I mbert a
assuré les fonctions do Doyen, M. le Professeur Mercier ayant
été nommé Assesseur en remplacement de M. le Professeur
M oites sier .
La Faculté a été représentée nu Conseil de l’ Université par
MM. les Professeurs Mercier et Cîaüjoux et au Conseil Acadédémique par M. le Professeur R oger.
Plusieurs Professeurs de la Faculté se sont rendus cette
année dans différents congrès :
M. le Professeur R oger, au Congrès Neurologique de
Londres.
M. le Doyen I mbert, au Congrès des Accidents du Travail
à Bruxelles.
MM. Chevallier et R oche, Professeurs et M. D ubouloz,
Chargé (l’Agrégation, au Congrès de Biologie de Bruxelles.
Enfin, M. le Docteur Malmejac, Agrégé, a pu. grâce, aux
�subventions qui lui ont été attribuées par la Faculté de
Médecine et pat* l'Université d’Aix, assister au Congrès de
Physiologie de Moscou.
II. — PKnSOXNNEI.
P ar suite fie l'application des décrets-lois, les indemnités
des •< délégués » et des « journaliers » déjà très inférieures aux
traitements du Personnel correspondant des autres Facultés
ont été encore diminuées.
Le Pe.rsonnel de Service a été particulièrement atteint et
le nombre très restreint de ces Agents rend particulièrement
difficile le fonctionnement des travaux pratiques, des labo
ratoires et l'entretien général des locaux occupés par la
Faculté.
111. — N omination et Décès
Si, heureusement, cette année aucun décès n'est venu
frapper le Personnel de notre Faculté, par contre les mises
à la retraite ou les départs par suppression d’emploi, nous
ont privés de précieux collaborateurs :
M. Quintaret , Agrégé (l'Histoire Naturelle a élé admis à
la retraite à la date du 22 mars 1935 et a quitté ses fonctions
le 30 septembre 1935.
M. P eïiio n , chargé de cours à litre provisoire, de Patho
logie Expérimentale a vu son emploi supprimé et a quitté
ses fonctions le 30 Septembre 1035.
Enfin, par arrêté du 4 Août 1935, M. Gaujoijx (Professeur
(le Clinique Médicale) a permuté aver M. Mattéi (Professeur
de Thérapeutique).
IV. — P romotion et Décoration
P ar arrêté en date du 8 Janvier 1935, MM. Gabrim . et
BnÉMoxi), Chargés de cours et M. Hoche, Agrégé, ont été
nommés Professeurs sans chaire.
P ar arrêté en date du (» juillet 1935, MM. C assoltk (P ro
fesseur de Clinique infantile) et Mont,es (Professeur de Patliologie interne) ont été nommés Professeurs titulaires è comp
ter du l*r novembre 1935.
Aucune promotion n’ a encore été faite, les arrêtés n'ayant
pas encore élé notifiés à. l'Administration de la Faculté.
M. le Professeur Mattéi (Thérapeutique) a été nommé che
valier de la Légion d'honneur, ainsi que M. le Professeur
P ayan, Professeur de Médecine légale.
�— :>$ —
Etudiants Ethangehs
Allemagne .......................................
Autriche ..........................................
Belgique ..........................................
Bulgarie ...........................................
Danemark ....................................
Grèce ................................................
Italie ................................................
Lettonie ...........................................
Monaco ...........................................
Pologne ........ ...................................
Roumanie .......................................
Angleterre ........................................
Suisse ...............................................
Tchécoslovaquie ..............................
Turquie ...........................................
Yougoslavie .....................................
Annain .............................................
Cochincliine .....................................
Tonkin .............................................
1
•i
7
10
Mésopotamie
Egypte .......
Luxembourg
Tunisie .......
Etats-Unis .
Colombie ...
Australie ...
Espagne ___
Russie .......
Esthonie . ..
Arménie ---Syrie ..........
84
�Examens définitifs
M ÉDECINE
1
3
Nombre «l’admissions...............
Nombre d'ajournements............
| 1
SAGES-FEMMES
HARMACIF.
1
2
1
H
f s
î
80 75 75 69 296 36 35 39 25 135 36 35 7,
3
8 22
38
10
8 12
8 38
4
I
|
|
1
1
5
10
OBSERVATIONS
!
21 2? 545
1
89
Tolal des examens en 1933-31...
70 78 85 09 302 57 28 60 47 192 59 55 111 25 30 060
Totaux pour 1932-33 ..............
6IÎ 72 76 46 260 48 ,5
47 46 146 09 43 112 20
3 541
�Statistique de l’année scolaire 1934-1935
I.
— Etudiants
1034-1935
1933 1934
420
222
4SS
236
»
2
33
81
20
40
8
23
87
30
41
22
18
12
17
10
3
1
60
50
52
46
86
41
115
»
Médecine........................................
Pharm acie.....................................
70
8
21
17
T otaux ___
1.264
1.218
1* Etudiants
(niant pris
inscrip-
Doctorat médecine..........................
Pharm acie.....................................
Pharmacien supérieur........ .........
2*
Etudiants im matriculés sans
prise d'inscriptions :
Diplômes coloniaux.......................
Sages- femmes................ ...............
Herboristes...................................
Education phvskjue........ .............
Doctorat en pharm acie...............
En suspension de scolarité :
Médecine.........................................
Pharmacie....'. .. . ....................
Divers - Etrangers.....................
3*
Etudiants ayant seulement subi
des examens :
Médecine.........................................
Pharm acie.....................................
Validation de stage. Pharmaciens.
—
—
Dentistes----En vertu d'inscriptions prises au
dehors (chirurgiens-dentistes)... .
82
27
4* Etudiants n'ayant fa it aucun acte
scola ire,m ais dont a Faculté pos
sède des dossiers avec scolarité
non périmée :
!
i
�Examens de fin d’Année et Validation de Stag«
f
l
1
À
CHIRURGIE -DENTAIRE
>11A RM AC1 h
1
J
f
|
|
î
!
!
1
90
44
48
64
2
11
8
98 119 104 111 785 U'3
68
75
63 309
58
73
73
70 302
41
86
81
72
Nombre d'ajournements............
30
25
•
Nombre des Examens en 1934-45 161 192
45
88 •193
Nombre d'admissions...............
78
85
7
2
»
Totaux pour 1933-34................. 150 190 110 121 108 105 786
§
k
j
j
1
TO TA L
MÉDECINE
86
48 210
1
20
5
37
49
32
1
1
4.
5.
•19
69
25
28 191
894
13
97
35
29 222
1.316
43
30 208
1.296
2
�—G
O
I NS TI T UT DE MEDECINE ET DE PHARMACIE
COLONIALES
Rapport de M. le Docteur A i .kz.u s , Directeur
L'événement capital qui a marqué pour l'Institut de Méde
cine et de Pharmacie Coloniales l’année 1934-1935, a été
l'heureuse issue des démarches persévérantes que poursuivait
M. le Doyen I mrkiit pour en finir avec les difficultés qui arrê
taient l'emploi de la subvention de 1.500.000 francs accordée
en 193! par M. le Ministre des Colonies. Dès son arrivée a
Aix, M. le Recteur Sonne qui, comme son prédécesseur M.
le Recteur P auk, attache une grande importance pour notre
Faculté de Médecine et de Pharmacie, aux questions colo
niales, u immédiatement fait commencer les travaux qui ont
été poussés avec une grande activité. Grâce à ces heureuses
interventions, l'Institut va être enfin doté du local qui attes
tera son existence et lui permettra de développer son octhité.
Tl ne saurait témoigner trop «le reconnaissance à MM. les
Recteurs P auk el Sonnn, à M. le Doyen I mbeut dont les efforts
ont obtenu ce premier résultat d'une si haute importance
pour son avenir, mais «pii, on ne saurait trop le répéter,
demande à être complété par la création de l’Hôpital colonial.
Seul, cet Hôpilul qui permettrait de réunir les ressources
cliniques certaines «pii sont répandues dans notre Ville, que
nous n'avons pas su jusqu'ici mettre on valeur, assurerait
à Marseille la place prééminente qu'elle doit occuper dans
l'étude de la Pathologie coloniale.
I.a construction du nouvel Institut, pour lequel la Muni
cipalité. à la demande de M. le Maire Rihot, a bien voulu
accorder un omphu-einent dans 1p Jardin du Pliaro, est très
avancée et permettra «l'ouvrir In prochaine année scolaire
dans les nouveaux locaux. Ils comprennent deux laboralolres
importants qui sont pour la Faculté de Médecine «me pré
cieuse extension de ses services, le Laboratoire de Parasito
logie et le Laboratoire «l'Hygiène. Le premier, en quittant
le Chftteau du Pharo, laissera des locaux qui seront facile
ment utilisés par les autres services. I.e second, qui est encore
installé à l’ancienne Faculté des Sciences, gagnera ù se
rapprocher du centre universitaire médical.
Sans entrer dans la description du nouvel édifice, on peut
en quelques mots se rendre compte des facilités qu’ il offrira
pour l’étude.
La Parasitologie occupe le rez-de-cheussée. Outre les cahinets «lu Professeur, de l'Agrégé, de l'Assistant, du Chef des
�Travaux, on trouve une «aile de travaux pratiques pouvant
contenir une quarantaine d'élèves, une salle de manipula
tions (stérilisation, opérations sur les animaux, etc.), une
salle de laverie et de débarras pour le garçon, une chambre
à étuves et à élevage de petits animaux (insectes, mollus
ques), et deux salles de travailleurs.
L'H ygiène, au premier étage, a une disposition analogue :
laboratoires du Professeur, de l'Agrégé éventuel, de l’Assis
tant ; salle pour la dactylo ; grande salle de manipulations
pour certains travaux d'hygiène ; grande salle d'études où
peuvent être installés des travailleurs ; deux salles pour
laverie, stérilisation ; petite salle pour animaux en expé
rience.
L’Amphithéâtre de cours, commun aux deux services, sera
pourvu d'appareils de cinéma, de projection, permettant de
montrer aux élèves des préparations microscopiques, des
diapositives, des figures de livres, etc.
La Bibliothèque, spéciale à l'Institut, comprend 410 volu
mes et 36 revues françaises et étrangères se rapportant à la
Pathologie exotique.
Pendant l'année scolaire 11)34-1035, trente et un élèves ont
été inscrits poursuivre les cours «le Médecine et deux pour
les cours de Pharmacie.
En Médecine, 24 ont été examinés, 4 ajournes cl 20 admis.
En Pharmacie, 2 ont été examinés et admis.
Une bourse de 1.500 francs de la Chambre de Commerce a
été attribuée au docteur II. So i '.mkihk qui est médecin de colo
nisation dans le Sud-Oranais.
R AP PO RT SUR LE FONCTIONNEMENT
DE L ’ INS TI TUT REGIONAL D’ EDUCATION PHYSIQUE
DE MARSEILLE
Année scolaire 1934-1935
Présenté par M. le Professeur Marc R omieu, Directeur
Pendant la présente année scolaire le nombre de nos élèves
est resté sensiblement stationnaire malgré les causes de
fléchissement que nous avions signalées dans nos rapports
précédents. De 42 élèves en 1933-1034, nous sommes passés à
40, se décomposant ainsi :
1° Candidats au Diplôme Médical : 4.
2° Candidats au Certificat d’Etudes Supérieures et au
Concours du Professorat : 16, dont 7 jeunes filles et 9 jeunes
gens.
�— 62 —
3U Candidats au Certificat d'Etudes Elémentaires et au
Certificat d’Aptitude à l’ Education Physique : 20 dont U
jeunes filles et 6 jeunes gens.
Il n’ y a eu que peu de changements dans le personnel
enseignant. Nous devons signaler seulement que M. V iai .,
Professeur de Philosophie au Lycée Thiers a été chargé de
l'Enseignement de lu Pédagogie générale et de la Psychophy
siologie en remplacement du regretté M. N ayrac
P ar arrêté rectoral du 10 juillet 1935, M. R omiei; a été
nommé Directeur de l'Institut pour une nouvelle période de
trois ans. M. le Recteur a procédé également au renouvel
lement des pouvoirs du Conseil d’administration de l’Institut.
Ont élé désignés comme, membres nouveaux : les Professeurs
Emile R ipert, «le la Faculté des Lettres, Himattei et M almejac,
de la Faculté de Médecine.
Les Diplômes ou Certificats délivrés pur l'Institut ont été
un peu moins recherchés que pendant les années précédentes,
sauf peut-être pour le Diplôme Médical, ce qui s’ explique
par l’ absence de sanctions attachées à ces examens. Il soi ait
souhaitable que des avantages fussent accordés pour l’entrée
à l’ Ecole Normale aux candidats au professorat d’ Education
Physique munis dos titres d‘ Université délivrés par les Insti
tuts, sous peine de voir disparaître les candidats.
Il y a eu, en Juin, trois candidats au Diplôme Médical qui
ont été ious les trois admis. Au Certificat d'Etudes Supé
rieures. il y a eu 5 candidats qui ont été tous admis. Au Certi
ficat d'Etudes Elémentaires, une seule candidute qui a été
admise. A la session d'Octobre aucun candidat ne s’ est fait
inscrire pour les examens d’ Université.
A la première partie du Certificat d’Aptitude au Professorat
qui est le concours d’entrée à l'Ecole Normale nous avons eu
trois élèves admissibles comme l’année dernière, dont deux
jeunes tilles reçues à l’Ecole Normale respectivement avec le
n° 1 et le ii ° 3 sur 15 admises pour toute la France. Ce sont
M"** A kkam et Cinr.HET. A noter qu’ un certain nombre d'élè
ves qui auraient pu réussir à l'examen ont été éliminés par
l'application du nouveau règlement exigeant des candidats
le baccalauréat, le brevet supérieur, ou le diplôme de fin
d’études complet des jeunes filles. Los résultats obtenus sont
donc honorables si l'on tient compte de l’élévation du niveau
de l’ examen et de su transformation en concours.
Parm i les travaux scientifiques effectués à l’Institut, nous
pouvons citer une thèse de doctorat soutenue devant la
Faculté de Médecine par M. Soyer , intitulée «• L ’aptitude
à l'effort », thèse qui a obtenu la mention très honorable.
L ’Institut a prêté son concours, comme les années précé
dentes, aux stages d’ Education Physique de l’Enseignement
Prim aire. Ce fut le tour cette année des Bouches-du-Rhône.
M. L afarge est allé ù Arles et à Aubagne donner une confé*
�rence sur le sujet suivant : <« Les points essentiels de rensei
gnement des exercices physiques à l’ Ecole primaire >».
Le fait le plus murquant do la présente année scolaire, et
qui a accaparé lç plus clair de notre activité, a été la mise
en adjudication îles travaux de l'Institut sur le terrain loué
par la Ville de Marseille h l'Université par bail emphythéotique d’ une durée de quatre-vingt-dix ans. Ces travaux qui
ont été adjugés à l'entreprise Guiramarid consistaient : 1" en
un nivellement du terrain avec gazonnement ; 2° en la remise
en état de vieux hangars construits lors de l'Exposition Colo
niale et leur aménagement en gymnases, l’un pour les jeunes
lilles, l'autre pour les jeunes gens ; 3rt la construction d’un
portique de béton en plein air. Enfin, sur le terrain nivelé
ont été créés un court de tennis, un terrain de basket-ball
et une piste de 110 mètres en cendrée. Ces divers aménage
ments permettront à l'Institut de fonctionner dans ses propres
locaux dès le début de la prochaine année scolaire.
Ainsi se trouvera réalisé le vœu que nous avions formulé
de voir l'Institut d'Educntion Physique de Marseille posséder
ses terrains de jeux, ses pistes, ses gymnases. Il est bon de
souligner que ce résultat a été obtenu grâce à de sévères
économies de gestion et sans que le gouvernement, malgré
des promesses répétées, nous ait alloué la moindre subven
tion pour la réalisation des travaux aujourd'hui terminés
dont le montant a atteint près de deux cent mille francs.
L'Université se trouve ainsi dotée, d’une organisation, certes
très modeste et bien inférieure à ce que nous eussions sou
haité, mais cependant suffisante pour permettre l’instruction
des élèves et leur entraînement judicieux qu'il nous sera
possible do poursuivre en plein a ir la plus grande partie de
l’ année. Sans avoir eu l'avantage de pouvoir disposer comme
les Universités de Paris ou de Nancy de vastes locaux pro
venant de collèges catholiques désaffectés, l'Université d'AixMarseille possédera au Parc Chanol. à proximité immédiate
du Stade Municipal et du Stade militaire de Moutfuron dont
nos élèves pourront utiliser les pistes, un ensemble d’orga
nisations sportives que les autres Universités pourraient nous
envier. Seuls les bâtiments et les laboratoires resteront insuf
fisants jusqu'au jour où de larges subventions de l’Etat nous
permettront de construire un Institut vraiment moderne tel
que celui dont nous avons déposé les plans complets, il y a
plusieurs années déjà, dans les bureaux du ministère.
��TRAVAUX PERSONNELS
DES MEMBRES DU CORPS ENSEIGNANT
Année Scolaire 1934-1935
CHAIRE DE C LIN IQ UE CHIRURGICALE
M. le Professeur I mbert, Doyen
La Faculté de Médecine de Marseille. (Marseillc-Médical,
Avril 1935).
Les accidents chez les gens âgés. (Revue Périodique de la
Dour.se du Travail, Suint-Etienne (Loire), juillet 1935).
I.e traitement curiethérapie du cunerr du col utérin.Enquête
sur ses résultats. (Bulletin de l'Association du cancer, Mai
1935).
Iléflexions sur la Curiethérapie. (Annales de la Faculté
Française de Médecine de Beyrouth, 1935, N ° 1).
Cancer de l'utérus cl grossesse. (Bulletin de l’Association
du cancer, Janvier 1935).
Sur le tra ilem eni des /raclures du coi du fémur. (Société
Belge de Chirurgie, Juillet 1935).
L'expertise des blesses de la main et des doigts. (Congrès
international des Accidents du travail, Bruxelles, Juillet 1935).
Combu .ot . — De la concentration des doses en curiethérapie.
(Thèse, Marseille, 193-4-1935).
EN P R E P A R A T IO N :
Elude histologique d'une greffe osseuse. — Les accidents
généraux produits pur le thulium.
CHAIRE DE CLINIQ UE CH IRURG ICALE
M. le Professeur F iolle
A rticles publiés dans :
Les Bulletins de la Société Nationale de C hirurgie de Paris.
Les Bulletins ibe la Société de Chirurgie de Marseille.
Lu Gazette des Hôpitaux.
�— 66 —
Le Journal de Chirurgie.
Les Bulletins de la Société de Gynécologie et d'Oslétrique.
Le M ercure de France.
Collaborât ion au volume Jlcsponsabilité de la Médecine,
publié par Al. Cli. N icolle (Alcan).
4
Conférence Société de Médecine et de C hirurgie de M ar
seille réunies, 12 juin 1935.
Docteur F. Carcassonne, Agrégé
A propos de l ’évolution de certaines septicémies ch iru rg i
cales. (En collaboration avec M. Sn.1101.}. Société de Chirur
gie de Marseille, 3 Décembre 1934).
Les interdépendances arteriosuveineuses. (En collaboration
avec M. A udier). Société de Médecine de M arseille, 28 Novem
bre 1934). (Ce sujet lait l'objet du Mémoire de Médaille d’or
de M. F igarella inspiré p ar nous).
Troubles vaso-moteurs, séquelles de phlébites. (Eu collabo
ration avec M. A üdier). Société de Médecine de Marseille,
1? Décembre 1934.
Contribution à l'élude des différentes amputations au
niveau de lu main et des doigts. (En collaboration avec M. A.
L éna). Marscillc-Médicûl, 25 Novembre 1934.
Embolies artérielles des membres (En collaboration avec M.
H aimovici). Société de Chirurgie de Marseille, l ur Mars 1935.
(Sujet du postravail expérimental de M. H aimovici, inspiré par
nous, et poursuivi sous notre direction, qui a valu l ’ obtention
du Rapport au Congrès Français de Chirurgie de 1937, consa
cré à ce sujet cl confié à notre Maître, M. le Professeur
/•’iolle).
Elude de la Méthode de Pibram.- (En collaboration avec
Al. le Professeur F iolle). Société de Chirurgie de Marseille,
Mars 1935. Sujet de la Thèse de notre élève M. P errelon.
Des ostéoporoses douloureuses. (En collaboration avec M.
l.rcciONi). Société de Chirurgie de Marseille, 25 Mars 1935.
Art. Chirurgie de la Main, des fiches de Pratique Alédicale
Internationale.
Etudes des purotidilcs aiguës post-opératoires. (Société de
Chirurgie de Marseille, 13 Mai 1935).
Valeur des in filtrations anesthésiques dans les traumatis
mes articulaires. (Sujet du travail expérimental do M. R occa).
Société de Chirurgie de Aiarseille, 20 M ai 1935.
Méthode de Silberl. (Société de Chirurgie de Marseille, 27
Mai 1935).
Héiraction schémique de Volkenaien et sympathectomie.
(Sud-Médical et Chirurgical, 15 juin 1935). Conclusions ndop
�tées par M. Massubt, au Congrès de Bruxelles. Sujet de lu
Thèse de notre élève \I. B iuuot.
CHAIRE DE C LIN IQ UE M EDICALE
M. le Professeur Gaujoux
llépolon& phrilc aiguë avec œdèmes. (En collaboration avec
MM. J. B iu h ic et J. V acuk). Comité Médical, 14 Juin 1935.
.1 propos de deux observations de spirochétose icléro-hém orragique. (En collaboration avec MM. J. B kahic, M. Hkcorner
et J. V ague). Com. Méd. des nouclies-du-Rhône, 17 Mai 1935.
.1 propos des /ormes aniclêriqucs de la spirochétose ictéro
hémorragique. Un ras de spirochétose à symptomatologie pul
monaire et méningée. (En collaboration avec MM. .1. B rahic ,
M. R kcordier et J. V acuk). Gaz. des HOp., n° 81, 9 Oct. 1935.
.Spirochétose ictérohém orragique d début pulm onaire a
form e d’ictère infectieux bénin. (Eli collaboration avec MM.
l. Bu.une, M. R scoruikr et J. V acuk). Provence Médicale (è
l'impression).
Le domaine de Vhépatite panrcnrhymnleuse dans La séméio
logie des cirrhoses. (En collàbation avec M. J. B rahic). Actua
lités médico-chirurg., 3e série, Masson, 1935.
Etiologie, Palhoyénie et prophylaxie des complications
pleuropulm onaires après les interventions gaslroduodénates.
(lin collaboration avec M. 1). L éna). Actualités médico-chir.,
3' série, Masson, 1935.
Diabète insipide amélioré par l'e xtrait hypophysaire en
prises nasales. (En collaboration avec .1. B kahic, M. H écor
n e r et Sardul), Comité Méd. des H.-du-Ill>., 9 Novembre 193-1.
Quelques considérations sur les granulies froides. (En colla
boration avec MM. J. B rahic , R f.cordtf.r , D. L éna et G. Dumon).
Gaz. Médicale de France, 15 Novembre 1934.
L ’aurothérapie des tuberculoses pulm onaires aiguës. (En
collaboration avec MM. J. B rahic , M. R ecordikr et G. D umon).
A reh. de Méd. Gén. et Col., n*> i, 1935.
S ix nouvelles observations de tuberculoses chirurgicales
traitées par les sels dur. (En collaboration avec MM. H.
L lucia et G. D umon), docteur » e Veknkioui., rapporteur. Soc.
de Chir. de Marseille, novembre 193-1.
Recherches expérimentales sur l'hypoglycémie provoquée
par l'insuline avant cl. après néphrectomie. (Professeur Gaujuux , M. R ecordier et M. A ndrac}. Soc. (le Biologie de M ar
seille, U Moi 1935. C. R. Soc. Biol. 1935, T. CXIX, page 745.
Influence de Vêlai du. rein sur L'activité de l'insuline. (P ro
fesseur Gaujoux. M. R kcokmkk el M. A ndrac). Soc. de Biol, de
Marseille, I l Mai 1935. G. R. Soc. Biol. 1935, T. CXIX, p. 747.
�Les troubles rénaux des diabétiques. (En collaboration avec
M. R ecordier). Com. Médical des B.-du-Rh., 17 Mai 1935.
L 'é ta t du rein cl l'activité de L'insuline. (En collabor. avec
M. R ecordiku). Coin. Médic. des B.-du-Rh., 17 M ai 1935.
Recherches sur la réaction de l'anim al à l'insuline, avant
cl après néphrectomie. (En collaboration avec MM. M. R kcuhdier et M. A xdrac). Marseille-Médical, n° 17, 15 Juin 1935.
Le rein c l l'h ypoglycémie insulinique. (En collaboration avec
M. M. Ukcoiiüieh). Marseille-Médical, ny 18, 15 Juin 1935.
Sur les albuminuries dans le diabète sucré. (En collaborât,
avec M. M. R ecordier). Marseille-Médical, il" 18, 25 Juin 1935.
Sur les troubles de l'é lim ination uréique dans le diabète
sucré. (En collaboration avec M. M. R ecordiku). MarseilleMédical, n" 18, 25 Juin 1935.
Le seuil rénal du ylucose. (En collaboration avec M. M.
R f.cordier). Marseille-Médical, n° 18, 25 Juin 1935.
Le rein dans te coma diabétique. (En collaboration avec M.
Al. RECoiiDiEn). Marseille-Médical, nu 18, 25 Juin 1935.
Le fa d eu r rénal dans le diabcle sucré. (En collaboration
avec M. M. R kcordieh). Actualités médico-eliimrg., 3° série,
Masson, 1935.
Le rein dans le diabète sucré. (En collaboration avec M. M.
R ecordier), Prix Sirus Pirondi 1935. Editions du MarseilleMédical.
Recherche de l’urobiline u rinaire dans le traitement novarsénobenzoliquc. (En collaboration avec MM. J. B raiiic et V.
de C kspèdks). S oc. de Médecine, 8 M ai 1935. Marseille-Médical,
25 Mai 1935.
Maladie de R ouillaud à forme typhoïde. (En collaboration
avec MM. M. R ecordier et G. D umon). Comité Médical des
Bouches-du-Rhône, Février 1935. '
Les formes typhoïdes de la Maladie de Rouillaud, (En col
laboration avec MM. M. R ecordier et G. D umon). MarseilleMédical, Octobre 1935.
Intoxication grave par l'oxyde de carbone, paraplégie tran
sitoire, syndrome adiposo génital avec polyurie. (En collabo
rai ion avec MM. J. B raiiic et M. R ecordier). S oc. de Méd. de
Marseille, G Mars 1935. Arch. de Méd. Gén. et Col., n 0 6, 1935.
Maladie de Hansen d forme mutilante. (En collaboration
avec MM. J. B raiiic , M. R ecordier, D. L éna et G. Dumon).
Comité Médical des Bouches-du-Rhône, 3 Mai 1935.
Tum eur pyloropancréatique. (En collaboration avec MM.
Mosinger, Agrégé, R ecordier, L éna et de Cespèdes). Comité
Médical des Bouches-du-Rhône, 14 Juin 1935.
Infa nlilo-nanisme chez un hèrèdospécifique tuberculeux.
(En collaboration avec MM. R. P oinso, Agrégé, R ecordier,
�L éna et I ' hovansal). Comité Médical des Houches-du-Rhône,
14 Juin 1935.
Sûr les équilibres m in irv-viin éra l et protéique entre le
sérum- sanguin et les liquides ascitiques. (Professeur C.aujoux
et MM. J. Hraiiic et M. A ndrac). Marseillc-Médlcal, 5 Juin
1935. n° 10.
Sur un m s d'énurésis guéri par rachicentèse (En collabo
ration avec M. M. R kcordier).Provence Médicale, 15 Août 1935.
Itecherch.es sur la perméabilité des mèïiingfis au salicylate
de. soude introduit par voie endoveineuse. (Professeur Gaujoux et MM. M. R ecordier, D. L éna et M. A ndrac). MarseilleMédical, Octobre 1935.
S u r la perméabilité méningée au salicylate de soude. (Eu
collaboration avec MM. M. R kcordier, D. L éna et M. A ndrac).
Gazette Médicale de France (à l'impression).
T hèse
M. R. M urat. — Etiologie des cirrhoses du foie. Thèse M ar
seille, 1935.
CHAIRE DE CLINIQ UE MEDICALE
M. le Professeur V. A udibert
Cancer p rim itif de la plèvre. Présentation de pièce unique.
(Comité Médical dos R.-du-Hh., 18 Mai 1934).
Cancer p rim itif de la plèvre. (In Arch. des Maladies de l'A p
pareil respiratoire, n° .'15. 1935. Paris, Doin, édit.).
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Les réactions biologiques an cours de la fièvre typhoïde,
septicémie êhcrtM cnne. (In A reh. de Méd Gén. et Col., n" 6,
1934).
Napoléon est-il mort d'hépatite suppurée ? (In Méditerranéa
médical, M ars 1935, Nice).
Zona généralisé. (Soc. de Méd. de Marseille, 10 A vril 1935).
E riste-t-il u n rapport étroit entre l'hypertension artérielle
et les néphrites ? (La Vie médicale, Paris, 25 Avril 1935).
L'abstention thérapeutique au cours de la fièvre typhoïde.
(Marseille-Médical, 5 Moi 1935).
�C HAIR E DE CLIN IQ UE M ED IC A LE
M. le Professeur Olmkr
H'Inde a n a to m o -c lin iq u e d 'u n cas de lym ph o g ra n u lo m a to s e ,
m a l i y ne avec lo c a lis a tio n h é p a tiq u e . (En collaboration avec
MM. Mosingbr, Jean Olmer et A udier). Soc. d'Héinat. 5 Nov.
1034. in Le Sang.
Abcès d u p o u m o n g u é ri p a r Vém étine. (Rn collab. avec MM.
Jean Olmer et A udi un). Son. de Méd. 28 Novembre 1934.
S y n d ro m e de B e rn h e im . Im a g e ra d io lo g iq u e a rro n d ie d 'in
fa rc tu s p u lm o n a ire . (En collaboration avec MM. P. B uisson
et M. A uüier). Comité Médical, 1 Janvier 1935.
In fa r c tu s s u p p u ré d u p o u m o n avec p le u ré s ie p u ru le n te à
pneum ocoques. (En collaboration avec MM. Jean Olmkr et
J. P aillas). S oc. de Méd., 20 février 1935.
E n d o c a rd ite à m a rc h e le n te chez u n lu p iq u e avec aspects
p s e u d o -tu b e rc u le u x de la ra te et des re in s , c o ro n a rite th ro m hosante et nécrose m ilia ir e d u fo ie. (En collaboration avec
MM. M osint.fr , Jean Olmer , P. B uisson et M. A udier). Soc.
Méd. des Hôp. de Paris, séance du 29 Mars 1935.
L a L u tte a n titu b e rc u le u s e à M a rs e ille . (En collaboration
avec M. le Pr. d’AsTuos). VT IP Congrès National de la Tuber
culose, A vril 1935.
S e p ticé m ie
p u e rp é ra le
ta rd iv e . E n d o c a rd ite
infec tieus e.
E m b o lie ilia q u e a près tra n s fu s io n sa n g u in e . (En collaboration
avec MM. P. B uisson, M. A udier et J. P aillas ). S oc. de Méd.
de Marseille, 8 Mai 1935).
U n cas de c ra n io c h is is . (En collaboration avec MM. Jean
Olmer et J. P aillas ). Corn. Méd., 14 Juin 1935.
F o rm e h é p a to m é g a liq u e d u ca n c e r d u pou m o n . (En collab.
avec MM. Jean Olmer et J.-E. P aillas). Com. Méd., 14 Juin
1935.
A n é m ie s p lé n iq u e h é m o ly tiq u e a re c c irrh o s e hépatiq u e . (En
collaboration avec MM. Jean Olmer et J.-E. P aillas). Soc. de
Méd.. 26 Juin 1935.
In to x ic a tio n p a r le gaz d 'é c la ira g e et tu berculose p u lm o
n a ire . (En collaboration
15 Septembre 1935.
avec
M. B. R tss). Sud
Médical,
P ro p h y la x ie de la tu b e rcu lo se da n s les m ilie u x in d u s trie ls .
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ïta p p c l de quelques données e s sentielles dans le d ia g n o s tic
et le tra ite m e n t d u d ia b è te sucré. (Marseillo-Médicnl, 15 Sept.
1935.
E tu d e c lin iq u e des h é p a lo -n é p h rite s aig u ès. (En collaborât,
avec M. J. V ague). Revue des Maladies du Foie, Nov. 1935.,
��— 72 —
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Lacunes congénitales des os pariétaux. (MM. Jean Olmkr
et Jean P aillas). Progrès Médical, 5 Octobre 1935.
Les nécroses hépatiques insulaires. (MM. L. Cornii., M.
M osinger et J. Olmkr ). Rev. des Mal. du foie, Sept.-Oi t. 1935.
Les cancers du corps du pancréas sans syndrome solaire.
(MM. Jean Olmkr . P. B uisson, M. A udier et A. Jouve). Rev.
des Mal. du foie, Sept.-Oct. 1935.
Les angiomes du foie. (MM. Jean Olmkr et .1. P aillas ). Rev.
des Mal. du foie, Sept.-Oct, 1935.
Subleucémir.'m yéloîde avec anémie grave et Irotibles ner
veux. (MM. II. R oger et Jean Olmkr ). Soc. Fr. d’Hémat...
5 Nov. 1935.
Aspects cliniques et radiologiques des pneumopathies g rip
pales actuelles. (MM. Jean Olmkr, Jean P aillas et Jean
V ague), h paraître.
Cancer surcnal arec métastases multiples et septicémie à
streptocoques. (M. Jean Olmer), à paraître.
Malformation, cardiaque avec pouls lent permanent par
dissociation auriculo-vcntricutaire. (MM. P. Giraud , P. Buis
son et A staviano). Soc. de Pédiatrie, 20 Nov. 1934.
L’ictère grâce du nourrisson. (M. P. BUISSON), Sud-Médical
et chirurgical, 15 Février 1935.
Les complications nerveuses' du diabète. (M. P. B uisson).
Marseille-Médicai, 15 Septembre 1935.
Séquelles de phlébite et rhumatisme chronique. (M. M.
A udier). Corn. Méd. des B.-du-Rli., 9 Nov. 1935.
Trombose veineuse se traduisant par v it syndrome de Ray
naud. (MM. M. A udier ut Carcassonne). Soc. de Méd. de Mar
seille, 28 Nov. 1934).
Troubles vaso-moteurs et trophiques consécutifs à une phlé
bite typhique, sympathectomie. Guérison. (MM. M. A udier,
Carcassonne et. I. i .ucia).S oc. de Méd. de Marseille, 58 Nov. 1934.
Prophylaxie et traitement des accidents de la ponction lom
baire par Vacéthyleholine. (MM. M. A udier, J. A lliez et J.
P aillas). Areh. de Méd. Gén. et Col., n ° 3, 1935.
Le diagnostic des phlébites des membres. (M. M. A udier)
G. Doin, éditeur, Paris 1935.
Notes sur les fièvres typhoïdes par ingestion d'huitres pré
tendues salubres. (AT. M. A uribr). Soc. de Méd. de Marseille,
9 Janv. 1935.
Considérations sur G1 cas de phlébites post-opératoires. (M.
M. A udier). Soc. de Cliir. de Marseille, Séance du 4 Févr. 1935.
Phlébite de la sous-clavière révélée par l’effort. (MM. Sal-
�— 73 —
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M. le Professeur R oche
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coll. avec M. V. B onnet). C. R. Soc. Biol. Marseille, 14 Mai
1935, T. 119, pp. 734-735.
Influence qu'exerce le système nerveux sur la teneur du
sang en vitam ine .4. (En coll. avec M. Chbv.a ii .iek et M"* Y.
Choron). C. R. Soc. Biol. Marseille, 1-4 Mai 1935, T. 119.
pp. 739-740.
Infection continue d'adrénaline et adrénalino-sécrétion. (En
coll. avec MM. V. B onnet et E. Desanti). C. R. Soc. Biol. M ar
seille, 11 Juin 1935, T. 119, pp. 1.152-1.154.
Sur un des mécanismes par lequel une injection continue
d'adrénaline réduit /’ adrénalino-sécrétion. En coll, avec MM.
V. D onnlt et E. Desanti). C. R. Soc. Biol. Marseille, 11 Juin
1935. T. 119, pp. 1.155-1.157.
- C orticosurrénale et hypervitaminémie. (En coll. avec M.
Chevai.u k r et Mu# Y. Choron). C. R. Soc. Biol. Marseille, 11
Juin 1935, T. 119, pp. 1.158-1.160.
Effet de la section des nerfs dépresseurs sur Vélimination
rénale. (En coll. avec M. V. Donnet). C. R. Soc. Biol. Mar
seille, 9 Juillet 1935, T. 120, pp. 158-160.
Nerfs dépresseurs et glycémie. XVm* Congrès International
de Physiologie (Leningrad-Moscou), Août. 1935. In Sommaires
des Communications, p. 258.
Sur les troubles de ta sécrétion urinaire au cours des crises
hypertensives paroxystiques, fl.a Médecine. 1935. n» 13, pp.
709-718).
CHAIRE D’ HYGIENE
M. le Professeur V ioi.le
Du pouvoir des extraits pancréatiques. (En colL avec M.
G. Montus). c . R. Soc. Biol.. T. CXIX 1935, p. 46. Séance du
4 Mai 1935.
�103 Action (Lu ricinoléate (le sodium sur (hivers micro-organis
mes. (C. H. Acttd. ries Se., T. 200, i>. 1.152, Séance du 25 mars
1935).
Elude d'une épidémie de poliom yélite dans le département
des Bouches-du-lthône. (En coll. avec M. G. Movrus). Bull,
du 1*Académie «le Médecine. Séance du 11 juin 1035.
Coliom yélilc et sérum neutralisant. Sérums de convales
cents et sérums de contacts. (En coll. avec M. G. Movri.'s).
Murseillc-Méclical, n° 10, i A vril 1035, p. 4%.
tlapports divers (L'Hygiène, et. d'Epidémiologie.
(Conseil
départemental (l'Hygiène et Conseil Supérieur d'Hygièné).
CHAIRE D’ H ISTO IRE NATU RE LLE
M. le Professeur Gabiuel
Elude île la flore du mont Aurouse. (Bull. Soc. Botanique
rie France 1!)35, Fasc. 111).
Catalogue des plantes du Dcvoluij. (Bull. Soc. Botanique de
France 10.15, Fasc. IV).
F. P ki.ussikh . Assistant
Identification des diverses » protéines urinaires •> par leur
précipitation isoclectriquc dans des solutions tampon. (Guide
de Travaux Pratiques de Chimie Biologique et Médicale.
(MM. Moitkssieh et A. R oche), Fasc. II.
��DE MARSEILLE
�— 106 —
Faculté Mixte «le Médecine et «le Pharmacie de Marseille,
puis, pur décret du 6 Janvier 1035, nommé Professeur hono
raire. De la sorte, M. Cotte ne nous a pas complètement
quittés, ce dont la Faculté a été très heureuse.
Le transfert ~dc M. Cotte a été l'occasion «le différentes
transformations de Chaires et d’ Enseignements par lesquel
les nous nous sommes efforcés de remédier aux conséquences
fâcheuses de lu suppression, l'an dernier, d'une Chaire «le
Chimie. Nous avions eu le choix entre lu disparition de lu
Chaire de Chimie Industrielle, ou celle de Chimie P. C. R. La
première alternative aurait été au moins paradoxale dans une
ville où l'industrie chimique tient une si grande place. Il nous
avait fallu nous résigner à la suppression do la Chaire de
Chimie P. C. B.
f.a Chaire de Zoologie agricole a été transformée en une
Chaire «le Physique, confiée ù M. Ilor.nos, déjà Maître de
Conférences à la Faculté. Cette désignation fut. très agréable
au Conseil dont les membres apprécie.nt ious très vivement
le talent scientifique, le dévouement et les solides qualités
professionnelles de M. Bogros.
La Maîtrise do Conférences de Physique devenue ainsi
vacante, fut transformée en une Maîtrise «ta Conférences de
Chimie P. C. IL, à ’iaquelle a été nommé M. R aymond, assistant de Chimie Industrielle. Agrégé cl Docteur, M. R aymond
est un ancien et brillant élève do la Faculté, que nous avons
eu plaisir à conserver parmi nous. Jusqu’à sa nomination,
M. R aymond avait assuré l’ enseignement de la Chimie P.C.R.,
charge supplémentaire et gratuite qu’ une réglementation
sévère nous avait fait une obligation «le lui imposer.
La Chaire de Zoologie agricole ayant disparu, l’enseigne
ment donné, jusqu’alors, par son titulaire, M. Cotte, fut
confié ù M. V an Gaver , Chef de Travaux «le Zoologie, que la
Faculté a eu la vive satisfaction de voir nommer Maître de
Conférences-Adjoint par arrêté en date du 13 Février 1935.
Ce titre est la consécration légitime du «iévouement et des
réelles qualités pédagogiques que M. V an Gaver apporte dans
l’exercice de ses fonctions.
Chefs de T ravaux
M. M eissonmer, Chef de Travaux de Physique, a été admis
à faire valoir ses droits à la retraite et a cessé ses fonctions
le 30 Septembre 1935.
Nommé Préparateur en 1897, puis Chef de Travaux, en
1903. M. Mkissonnikh aura appartenu pendant 38 ans à notre
Faculté où déjà il avait fait ses études. Nous voyons s’éloi
gner avec regret un fonctionnaire dévoué, qui ne nous quitte
pus tout à fait, grâce au titre de Maître de Conférences hono
raire que nous avons eu la vive satisfaction de lui voir confé-
�M. Mkissoxkikk u été remplacé par M. L acet, Chef de T ra
vaux à la Faculté des Sciences de l'Université de Caen.
M. L acet continuant à assurer un Service à Caen, sera sup
pléé, chez nous, par M. Jausskhan, Assistant de Physique
Générale.
A ssistants
M. Santelli, Assistant de Physiologie, n’ayant pas repris
ses fonctions à l'expiration du congé pour convenances per
sonnelles dont il bénéficiait depuis 1928, a cessé de faire partie
du personnel do la Faculté à dater du 1" Octobre 191W.
M. R aymond a été remplacé, dans son emploi d'Assistant de
Chimie Industrielle, par M. CAnnièuE, étudiant, à la Faculté,
Licencié ès-Sciences.
P réparateurs T emporaires
Ont été délégués ou nommés :
M. I>ki.ki;ii . (Hotanique Agricole), en remplacement de M.
Gazaonaihk ; M. H klson (Physique Industrielle), en rempla
cement de M. Cksaiu ; >ll!* Match KH.vr (Physique P. C. IL),
en remplacement de M. Villard ; M. P ei.lec.rino (Chimie P.
C. IL), en remplacement do Ml,e Musse ; M. V allet (Chimie
P. C. IL), en remplacement de M. D klpin.
PERSONNE!. DK SERVICE
M. F ormkntis, Garçon de Lahoratoire, a obtenu divers
congés, pour raisons de santé, d’une durée totale de 3 mois
et lü jours.
M. L auüi, inscrit maritime, a été délégué provisoirement
dans les fonctions tic gardien-pécheur de la Station d’Endoume, à dater du 1er A vril 1935, en remplacement de M.
Coustby , décédé.
D istinctions H onorifiques et M issions
M. J umelle, Professeur de Putanique, Membre Correspon
dant de l'Institut, a été promu Officier de la Légion d’hon
neur à l’occasion du tricentenaire du Muséum. La Faculté
tout entière a applaudi à une distinction si amplement jus
tifiée qu’elle pourrait sembler tardive.
M. D ivk, Maître cio Conférences de Mathématiques, et M.
Jai sseran, Assistant de Physique, oui été nommés Officiers
d’Académie.
I.e Prix Chuussior, de l’Académie de Médecine, a été dé
cerné à notre Collègue, .M. Uiehhy , Professeur de Physiolo
�— 108 gie, mettant ainsi en relief l’importance do travaux qui hono
rent notre Collègue et la Faculté.
M. Jumelle a représenté notre Université aux cérémonies
du tricentenaire du Muséum d'H istoire Naturelle, et au
Congrès de Botanique tenu à Amsterdam, du l îr au S Septem
bre. M. M arc.aillan a également représenté l’Université à la
Commission Internationale pour l'étude des Matières Grasses,
tenue h Londres, au début d ’Octobre.
M. T imynard a été nommé examinateur à l’Ecole de l’Air,
nouvellement créée. M. M archaud a continué h faire partie du
jury d’admission à l’Ecole Navale.
7
M. Df.ni .ot , Assistant de Géologie, a été chargé d'une mis
sion aux Iles Canaries par le Ministère de l’Education Natio
nale.
P romotions
Ont été promus :
Dans le cadre des Professeurs, de la 2* â Ta l re classe, M.
S kve (Choix) et M. B osijcr.
Dans lo personnel de Service, de la V à la
classe, M. J aymon, Appariteur (Choix) ; de la 8° ;ï la 7« classe, M. Olmo,
Garçon de Laboratoire (Ancienneté).
A ctivité U niversitaire
MM. Hivals , Decrock, Cotte et Corroy ont donné au Centre
Universitaire Méditerranéen des Conférences qui furent très
appréciées.
Pendant le mois de Mai, notre Faculté a été honorée par
la visite «ie M. B orcea, Professeur à l'Université de Jassy,
invité officiellement par l’Université. A cette occasion, notre
Collègue Roumain a donné, dans l'amphithéâtre d’Histoire
Xaturele, une Conférence très applaudie sur les Conditions
de la Vie dans la M er .Voire et dans le Delta du Danube.
La Société Scientifique et Industrielle, qui groupe de nom
breux Ingénieurs et Industriels de Marseille, a demandé h. la
Faculté quelques conférences destinées fi faciliter la compré
hension des théories scientifiques nouvelles h ceux de leurs
membres avant terminé leurs études vers 1000. I.a Faculté
pensant que son rôle ne devait pas se borner à distribuer
des matières d'enseignement aux candidats à la Licence,
accueillit favorablement cette demande.
En raison de la proximité des vacances, une seule Confé
rence a pu être organisée cette année. Ce fut celle de M.
Margàïllan, sur « Le PH et ses applications », dont, lo succès
fut très vif.
Enfin, pendant le mois de Septembre, s'est tenue à M ar
�— 109 —
seille, la Réunion Géologique Interunivcrsilaire. Cetttc réu
nion «s i un véritable Congres de travail, groupant, chaque
année, les Chefs des Laboratoires de Géologie des différen
tes Facultés, leurs Collaborateurs et leurs meilleurs Elèves.
Organisé, cette année, par notre Collègue, \I. Corroy , et scs
Collaborateurs, M. D enizot et Ml,e A rlaüd, il fut particuliè
rement brillant. A leur arrivée, les congressistes furent reçus
officiellement par la Faculté dans la Salle des Actes. Nous
savons qu'ils ont emporté de M arseille le meilleur souvenir.
Oserai-je dire que certains d'entre eux ont été surpris d'y
trouver une grande Faculté des Sciences ! C'est que, en
effet, pour des raisons mystérieuses, il court sur la Faculté
des Sciences de l'U niversité d’Aix-Marseille une opinion erro
née que démentent à la fois le nombre de ses étudiants, la
valeur de ses Maîtres et l'importance de leurs travaux. Peutêtre la trouve-t-on petite p ar le nombre de ses Chaires ! Nous
aussi.
F ondations Ciiançki. kt Louis Br Jules Jeanukiikat
I.e P rix ChanceI a été décerné à M. Valensi, Chef de T ra
vaux. Chargé de Conférences, pour sa thèse de Doctorat ès
Sciences Physiques (Mécanique), soutenue en Sorbonne, en
Juillet dernier, et qui lui a valu la mention très honorable.
Le Prix, la M édaille et l'Ouvrage (Lettres de Guerre du
Capitaine Jules Jeanbernat) de la Fondation Louis et Jules
JKANHERNXAT-Barthélémy i>k F f.rkandi-Doiua , ont été décernés à
M. Q uinson Jean qui a obtenu la licence avec les Certificats
d'Etudes Supérieures suivants : Mécanique Rationnelle (assez
bien), Calcul différentiel et intégral (bien), Physique géné
rale (très bien) et Mécanique des Fluides (bien).
Batiments
L ’ installation du chauffage central a pu être complètement
achevée grâce à une nouvelle subvention (150.000 francs) que
M. le Ministre a bien voulu nous accorder et pour laquelle
nous lui exprimons notre reconnaissance.
L a Municipalité a fait exécuter d'importantes réparations
aux toitures de l'Institut de Chimie. Réparations très urgen
tes, certes, mais dont la mise en train rapide fut une marque
d’intérêt pour la Faculté à laquelle nous avons été très sen
sibles.
Sans doute, il y a encore beaucoup à faire pour nos bâti
ments cl leurs abords. Des pourparlers sont en cours, dont
nous espérons le meilleur résultat.
�— 110 —
E tudiants
Pendant l'année scolaire 1034-1935, la Faculté des Sciences
a compté :
735 étudiants inscrits ou immatriculés, qui se sont répar
tis ainsi qu'il suit :
Certificat d'ELudes P. C. N ............................
Certificat d’Etudes I». C. B............................
Certificats d'Eludes Supérieures (Licence)
Ingénieur-Docteur ........................................
Diplômes d'Eludes Supérieures ...............
Diplômes ou Certificats universitaires ___
Doctoral ès-Sciences ...................................
Agrégation de l'Enseignement secondaire..
Sans rechercher ni grade ni d ip lô m e .........
33
143
355
2
23
34
3
58
84
735
Ce nombre avait été do 779 en 1933-1934 contre 774 en 19321933.
Parm i cos 735 étudiants nous avons compté 165 dûmes ou
jeunes filles (186, l ’ année précédente), dont G étrangères.
Le nombre des inscriptions prises a été de 1.028 dont 770
ont été payées. Lu proportion des gratuités a donc été de
E tudiants Etrangers
La Faculté a compté 44 étudiants étrangers, dont 6 jeunes
filles, savoir : Allemagne, 1 ; Annam, 3 ; Arménie, 3 ; Cam
bodge. 1 ; Cochinchine, 2 ; Egypte, 4 ; Grèce, 3 ; Indes anglai
ses, 1 ; Italie, 2 ; Liban, 1 ; Luxembourg, 1 ; Madagascar, 2 ;
Palestine. 1 ; Perse, 2 ; Pologne, 4 ; Roumanie, 5 ; Russie, 2 ;
Siam, 1 ; Tonkin, 1 ; Tunisie, 4.
/. — Baccalauréat
Aux deux sessions de Juin-Juillet et Octobre 1935, la Faculté
des Sciences a compté :
l u) Pour la première partie, série H., 1.325 candidats dont
332 ont été admis, soit une proportion de 25 %. Si l’on fait
abstraction de la Corse (47 admis pour 285 présentés, soit
16 %), la moyenne est, pour le continent, de 27 %.
2°) P ou r la deuxième partie, série M., 590 candidats dont 259
admis, soit une proportion de 43 %.
�— 111 —
I L — Certificats d'Etudes P. C. iV. et P. C. B.
I" ) P. CI. N. — A la session de Juin, sur 26 candidats pré
sentés, 13 ont été admis ; et à la session de Novembre, sur
9 candidats présentés, 5 ont été admis. En somme, sur 33 étu
diants inscrits au P. C. N., 18 ont obtenu le certificat, soit
une proportion de 54 %.
2") P. C. B. — A la session de Juin, sur 133 candidats pré
sentés, 77 ont été admis ; et à la session de Novembre, sur
48 candidats présentés, 28 ont été admis. Ainsi, sur 143 étu
diants inscrits au P. C. B. en 1935, 103 ont obtenu le certi
ficat, soit une proportion de 73 %.
La proportion des regus au P. C. N. avait été la même
l’an dernier.
Préparation à l'Ecole de Santé M ilita ire de Lyon
La Faculté a eu 8 admissibles dont un, M. Duchés, a été
reçu définitivement avec le nu 4 sur 21 étudiants P. C, B.
admis.
l i t . — Certificats d'Eludes supérieures de Licence
Aux deux sessions de Juin et de Novembre 1933, il a été
subi 455 examens contre 614, en 19$4 ; il h élé délivré 197
certificats, soit une proportion «l’ admis de 43 %, au lieu de
38
l'année précédente.
Sur les 455 certificats postulés, 211 étaient relatifs aux
Sciences Mathématiques, 74 ont été délivrés, soit 35 % ;
pour les Sciences Physiques, postulés 159, délivrés 85, soit
53 % ; pour les Sciences Naturelles, postulés 85, délivrés 38,
soit 44 %.
IV . — Diplômes d‘Etudes supérieures
Quinze Diplémes d'Eludes Supérieures ont été délivrés,
savoir :
6, pour les Sciences Mathématiques, à MM. Gaubiac, L knifN, M aître (très bien), L ubiia.no L)i Scampamoiite, N uuyenT h i o II ao (bien), E sI’itai.ier (assez bien) ;
2,
pour les Sciences Physiques et Chimiques, ù M. B ahic
et û Ml,e Rossi (très bion) ;
7, pour les Sciences Naturelles, à M. Clauzade (très bien
avec félicitations du jury), M. Cf.rësui.a, Mu« F abre et Guis,
M. Ricci (très bien), M11' F onrahd (bien). M"’* Ceou .di , née
A xtonibtti (assez bien).
V. — Brevets
fl a été postulé 5 Brevets «l'Electricité Industrielle (1 admis)
et uri brevet de Chimie Industrielle (pus d’ admis).
�— 112 —
V'/. — Diplômes de Chimiste et d'Ingénieur-Chim iste
11 a élé postulé 5 diplômes de Chimiste (-1 admis) et 4 Diplô
mes d'Ingénieur-Chimiste (i admis).
VU . — Doctoral ès-Sdetices
M. Il.vn.i.tr, Docteur en Médecine, élève de M. le Profes
seur Cotte, a ubtenu le grade de Docteur ès-Sciences Naturel
les, mention très honorable, avec une thèse consacrée à « La
pression pleurale chez les mammifères ».
V III. — Agrégations de VEnseignement secondaire
A l'Agrégation des Sciences Mathématiques (hommes) sur
1D candidats présentés, 1 seul a été admissible, mais n'a pus
été reçu.
A l'Agrégation des Sciences Physiques (hommes), sur
13 candidats présentés, 3 ont élé admissibles et 2 reçus défi
nitivement : MM. Jai 'ffil et, Gr, et V allet, ir, sur 20.
A l'Agrégation des Sciences Naturelles (hommes), sur 3 can
didats présentés, 1 il été admissible, mais n'a pus élé reçu
définitivement.
Aux Agrégations des jeunes filles, nous avons compté une
admissibilité en Sciences Physiques seulement.
Cos succès sont à l'honneur de ceux de nos Collègues qui
ont assumé lu charge de la préparation aux agrégations :
MM. T iuynakd , M étrai, et M aillard , pour les Mathématiques ;
MM. Mocros, R aymond et D urand, pour les Sciences Physiques.
R écapitulation des E xamens
Daccnlauréat, I rp partie ...............
»
2e »
...............
Certificat d’Etudes P. C. N ............
Certificat d'Eludes 1*. C. 15............
Certificats d’ Etudes Supérieures ..
Ingénieur-Docteur .........................
Diplômes d’ Eludes Supérieures ..
Il revêt s d Electricité Industrielle et
do Chimie Industrielle ...............
Diplôme de Mécanique des Fluides
Diplômes de Chimiste et d'Ingénieur-Chimi9te ........................
Doctorat d’ Université ....................
Doctorat ès-Sciences ......................
Totaux ............................
1934
1935
1.417
090 2.107
1.325
590
243
»
014
»
19
35
181
•155
»
15
12
>■
»
6
0
15
»
1.915
1
»
904
3.011
1
702
2.617
soit une diminution de 192 pour le baccalauréat et de 202 pour
In Faculté.
�Sessions de 1935
EXAMENS
NOMBRE
DUS CANDIDATS
PROPORTION
des Admis
Baccalauréat :
\ V Session.
B - t 2"* Session..
( 1,# Session.
b) 2“* partie (Mathématique*)............... t 2 « Session.
{ 1” Session.
Certificat d’Etudes P. C. N .......... t %r* Session
j 1" Session..
Certificat ci'Etudes P. C. B.......... t 2” * Session.
a) 1" p artie.................
j
Certificats d'Ktude* Supèr"' (Liciml I 2“ * Session..
Diplôme» il b U « ~ P
v f Session..
Brevetd’Electricitè Industrielle... I 2“ * Session..
Brevet de Chimie Industrielle...
1 2“* Session..
Diplôme de Chimiste................... Stssisn d« juin ..
Diplôme d'Ingènieur-Chimiste... Swvon da novamb.
. .. 0._
D irtri
T o ta u x .........
EXAMINES
ADMIS
880
439
417
l'3
26
9
133
48
292
163
15
3
2
1
0
»
216
116
201
58
13
5
77
28
137
60
15
1
0
0
0
4
4
„
»
l
1
2.617
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26 %
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57%
58%
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36%
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0%
0%
so%
100%
MENTIONS OBTENUES
très bien
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2
»
»
»
1
»
10
2
1»
»
»
*
*
très honorable.
bien
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»
15
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B
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7
•
17
4
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»
»
»
B
1
*
assez, bien
41
10
G3
8
1
19
3
31
7
2
»
»
1»
»
3
0
�Détail des Certificats d*Etudes Supérieures (Sciences)
Sessions de 1935
PREMIÈRE SESSION
CERTIFICATS
Eianinti
Calcul différentiel et in té g ra l.........
Mécanique rationnelle.....................
Mécanique des Fluides...................
Astronomie approfondie.................
Mathématiques générales...............
M. P. C ...........................................
Physique générale. .. ...................
Phvsique industrielle......................
Chimie générale..............................
Chimie industrielle.........................
s . r\ C. N ......................................
Botanique..............................
G é olo gie .......................................
Z o o lo g ie ..........................................
Physiologie générale......................
;
T o t a u x ..............
DEUXIÈME SESSION
NOMBRE DES CANOIOJtTS Proportion NOMBRE OES CAHOIOATS Proportion
35
45
7
13
28
5
39
16
42
4
G
15
9
U
14
m
idmis
il
17
2
7
12
2
24
8
22
3
3
7
4
8
7
137
31%
37%
28%
53%
42%
•10%
61%
50%
52%
'5%
50%
46%
‘14%
67%
60 %
46%
*
28
29
5
4
10
2
19
7
21
»
5
10
7
9
7
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8
5
1
2
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2
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5
7
»
4
4
2
2
4
60
28%
17%
20%
50%
50%
100%
47%
71%
33%
H%
80%
40%
28%
22%
57%
36%
OBSERVATIONS
�— 115 —
IN S T IT U T DE MECANIQUE DES FLU ID ES
DE L’ U N IV ER S ITE D’ AIX -M AR S E ILLE
Année Scolaire 1934-1935
Rapport de M. Marchaud, Directeur
M onsieur le R ecteur,
Messieurs ,
J’ai l'honneur de vous présenter mon rapport sur la situa
tion et l’activité de l'Institut de Mécanique dos Fluides, pen
dant l’année scolaire 1934-1935.
Conseil d’A dministration
MM. P rax et P aquiünon ont été nommés membres du Conseil
d'administration.
M. Félix P rax , Président de la Chambre de Commerce,
membre du Cunscil de l ’ Université, a été désigné en remplace
ment de M. H ireu t -Giraud, décédé. 1/importance de l’aéro
port. de Marignane et le vif intérêt que porte à l ’ aviation laChambre de Commerce de Marseille, donnent une valeur
particulière à la présence de son Président et de son premier
vice-président dans notre Conseil — puisque, déjà, M. B oude
en faisait partie.
M. P aquiunon, Ingénieur en Chef de l’Aéronautique, chef de
l'arrondissement du Midi, avait souvent assisté à nos délibé
rations en qualité de représentant du Ministère de l’Air. Sa
grande compétence et son dévouement h l’Institut nous sont
particulièrement précieux.
PERSONNEL
M. M archaud a été renouvelé dans les fonctions de Directeur
pour une période de trois ans, à dater du 1er octobre 1935.
M. V alensi, Chef de Travaux, a soutenu, en Sorbonne, une
thèse de Mécanique des Fluides, qui lui a valu le grade de
Docteur ès-Scienees Physiques (Section de Mécanique) avec
la mention très honorable. I.a thèse de M. V alensi est l'abou
tissement de ses belles recherches sur les hélices aériennes.
ENSEIGNEMENT
Les cours et les travaux pratiques ont été suivis régulière
ment par 8 étudiants, dont 1 étranger ; 7 se sont présentés au
Certificat de Mécanique des Fluides et 3 ont été reçus.
�LAB O RATO IR E S E T RECHERCHES
Diverses installations ont été réalisées clans nos labora
toires, notamment une balance L afay dont le parfait montage,
réalisé p ar M. F avre, lui a permis de déterminer, avec pré
cision, ia polaire d'une aile à paroi mobile.
Les importantes recherches de M. Valensi sur les hélices
aériennes ont abouti à la thèse savante dont il est question
pius haut.
Les recherches de M. F avre ont surtout porté sur l’ aile à
paroi mobile, étudiée en soufflerie. Les résultats obtenus par
lui ont largement dépassé ceux qu’on n ’ osait à peine espérer.
D’autre part, M. Vinsonneau et M oknay, ingénieurs à ia
Société Provençale de Constructions Aéronautiques, sous la
direction de AL R euo.s, ont mis au point un appareil d’émission
de petites bulles de savon, qui permettent une remarquable
mise en évidence des trajectoires. Ils ont utilisé leur procédé,
concurremment avec celui des fumées, pour étudier l’écoule
ment au voisinage du raccordement de l'aile avec le fuselage.
Cette question esl extrêmement importante et son étude
expérimentale bien peu avancée. Les montages réalisés dans
notre soufflerie par M. Valknsi s o n t si utiles pour cet objet
qu’un grand constructeur parisien nous a demandé des essais
auxquels un de ses ingénieurs est venu assister. Il n'est pas
sans intérêt de noter ce fait qui met en relief les services
rendus à la technique par un des Instituts de Mécanique des
Fluides les plus modestes quant aux moyens financiers dont
il dispose.
Il faut signaler enfin la participation de l’ Institut au Salon
de l’Aéronautique organisé — au printemps — par la Foire de
Marseille. A cette occasion, nous avons organisé, pour les
membres de l’Aéro-Club de Provence, une série de visites de
nos laboratoires, accompagnées de démonstrations et d'expé
riences. Ces visites ont ou un v if succès. Elles ne seront sans
doute pas sans influence sur le recrutement de nos élèves.
�TRAVAUX PUBLIÉS PAR LES MEMBRES
DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
pendant l'A n n ée S co la ire 1934-1935
I. — S C IE N C E S
M A T H ÉM A T IQ U ES
CALCUL D IF F E R E N T IE L E T IN T E G R A L
M. T raînard , Professeur.
L
Publication du « Iiu lletin Mathématique des Facultés
des Sciences ».
2.
— L a Loterie Nationale 1934. (Bulletin Mathématique,
T. I, p. 139).
MECANIQUE R A T IO N N E L L E E T MECANIQUE
DES FLUTDES
M. M archaud, Professeur.
1. - S u r les champs de demi-cônes convexes et leurs in té
grales. (C. R. de l’Acad. des Se., T. 199, 5 Nov. 1934, p. 1278).
2. — Sur les champs de demi-droites et les équations diffé
rentielles du prem ier ordre. (Conférence faite au Séminaire
de M. H adamahi), au Collège de France, le l or M ars 1935).
S. — L'In stitu t de. Mécanique des Fluides de Marseille. (Arti
cle paru dans « Azur », revue de l ’Aéro-CUih de Provence, de
Mars-Avril 1935.
M. V alensï, Chef de Travaux k l’ Institut de Mécanique des
Fluides.
1. — Etude de l'écoulem ent de l'a ir autour d'une hélice. (La
« Science Aérienne », de M ars-Avril 1935, p. 97).
2. — Bulletin des Journées Techniques de Mécanique des
Fluides de L?7fe/(Chiron, éditeur, 1985, T. I, p. 385).
3. — Conférence à la « Société Française de Navigation
Aérienne », 4. rue Galilée, h Paris. (14 Mars 1935, à 21 h.) .
L'hélice aérienne : phénomènes instantanés dans le champ de
l'hélice, calcul des circulations le long d'une pale.
4 et 5. — Thèses soutenues en Sorbonne, par M. V aijînst. le
8 Juillet 1935.
a) Etude de l'écoulement de l'a ir autour d'une hélice. (Puhli-.
�— 118 —
cations Scientifiques du Ministère de l’ Air, n* 73, en vente
chez Gauthier-Villars et Cie et Blondel la Rougerie, à Paris).
b) La phatoélasticim étrie.
6. — Application d’une méthode de recherches utilisant des
fumées d l'étude des congés de raccordement aile-fuselage.
(« L ’Aéronautique », n° 194, p. 179, Mai 1935).
M ATH EM ATIQ UE S G ENERALES
M. Dive, Maître de Conférences.
1. — Sur la pérennité des rotations in ternes du globe terres
tre. (Mémoires de l'Académie des Sciences, Belles Lettres et
Arts, de Clermont-Ferrand).
2. — Couronnes d potentiel lo garithm ique consta7it et rela
tions intégrales caractéristiques de l'ellipse. (C. R. de l ’Acadéinie des Sc. de Paris, T. 200, p. 710, 25 février 1935).
3. — S u r le potentiel logarithm ique d’une couche elliptique.
(Miilliematica, Volumul XL pp. 1-22, Cluj, Roumanie, 1935).
4. — S u r l’amortissement des régulateurs d’émission. (Com
munication au Congrès du Gaz de 1935, à Marseille, juin 1935.
C. R. des séances du Congrès).
II.
-
S C I E N C E S P H Y S IQ U E S
LAB O RATO IR E DE PH YSIQ U E GE NER ALE
M. B uisson, Professeur.
L ’ozone atmosphérique. (Livre jubilaire de M. Brillouin ).
M. Jausseran, Assistant.
1. — S u r la variété des aspects de l ’évolution de Viviagc
latente. (IX° Congrès International de Photographie, Paris,
1935).
2. — Sur les propriétés de l'im age développée. (IX* Congrès
International de Photographie, Paris, 1935).
3. — Action de solutions aqueuses sur des images latentes
d'dges différents. (C. R. de l’ Acad. des Sc., T. 200, p. 2076,
17 juin 1935).
LAB O RATO IR E DE CH IM IE GENERALE
M. A. T ian, Professeur.
1. — Notices sur la r ie et les travaux de A. Berg. (Ann. de
la Fac. des Sciences de Marseille, 8 (2e Série), 175, 1935).
2. — Préris de Chimie, collection P. C. B. (En collaboration
avec M. .T. R ochç, 970 p. et 73 fig. Masson et Cic, Paris, 1935).
�— 11» —
M. et M u,b E. Calvet.
S u r les variations de la constante de vitesse de saponifi
cation par la soude des amides en solution saturée. (C. R.
Acad, des Sciences, 199. 131», 1934).
M. T i 'RCAn.
Action du chlorure et du sulfate acide de ni tr os yle sur les
bases de Sehiff aromatiques. (Bull. Soc. Chimique de France,
2 (5° Série), G27, 1935).
LAB ORATO IRE DE CH IM IE IN D U S TR IE L L E
M. M argaillax, Professeur
Matières grasses et Industries dérivées, T. I. Baillière, édit.
(En collab. avec MM. P. R ivals et R. P adova).
LAB O RATO IRE DE CH IM IE P. C. N.
R aymond Elie, Maître de Conférences.
Méthode de séparation quantitative du nickel et du cobalt.
(C. R. hebdomadaires des séances de l ’Acad. des Sc., T. 200,
n“ 22, p. 1H50, séance du 15 A vril 1935).
III.
-
S C IE N C E S N A T U R E L L E S
LABORATO IRE DE BOTANIQUE GENERALE
M. H. Jumelle, Professeur.
1. — Nouvelles observations sur les Plectaneia malgaches.
(Annales du Musée Colonial de Marseille, 1934, 4° fascicule).
2. — Catalogne descriptif des Collections Botaniques du
Musée Colonial de M arseille : Indochine, 3° partie. (Id., 1935,
3° fascicule).
M. I,. L aurent, Chef de Travaux.
1. — A propos du bois des Gymnospermes : un hygromètre
pratique. (Bull, de la Soc. « Le Chêne ». l or semestre 1935).
2. — Catalogue raisonné des plantes vasculaires des BassesAlpes (suite) : Crucifères, Capparidées. Cistinées, Violariées,
Bésédacécs, Polygalées, Droséracées. (Publié par l ’auteur).
3. — Notice biographique sur Ch. Flahanlt. (Mémoires de
l’Académie de Marseille, 1935).
M. Gaffier , Assistant.
1.
— Observations anatomiques sur les feuilles des Connaracécs de Madagascar. (Annales du Musée Colonial de M ar
seille, 1935, l« r Fasciculo).
�— 120 —
2.
— Sur l'o rigine botanique du Piassava de Madagascar.
(Ann. du Musée Colonial de Marseille, 1935, l** fascicule).
M. D ughi.
1. — Le cône fem elle du P in d'M ep cl sa végétation lichéniquc. (Bulletin « Le Chêne », n® 37, 1 " et. 2e trimestres 1934).
2. — Le cône femelle du P in d’Alep cl sa végétation Hellé
nique (2« partie). (Bulletin « Le Chêne », n° 39, l 8r et 2e trimes
tres 1935).
3. — B ibliographie lichênoloyique du Département de Seineet-M arnc. (Association des Naturalistes de la Vallée du
Loing, 1934).
M11®Guis.
Contribution à une étude de systématique sêminologique des
Lilièes. (Imprimerie Marseillaise, 1935. Diplômes d'Eludes
Supérieures).
MUo F abrk.
La Diagnose sporale des Fougères. (Diplôme d'Etudes Supé
rieures, 1935).
LAB O RATO IR E
DE BOTANIQUE AGRICOLE
M. D ecrock, Professeur.
Charles F lahault . — Notice biographique. (Bulletin « I.e
Chêne », n° 39, 1935).
Décents progrès de la Phglogéographic Provençale. (Ency
clopédie des Bouches-du-Rhône, à l'Impression).
LAB O RATO IR E
DE GEOLOGIE
M. G. Corroy , Professeur.
1. — Révision de la feuille « M irecourt » au l/SO.OOO* (cl
remise de la Minute au Service de la Carte Géologique de la
France). (C. R. des Collaborateurs pour la Campagne, 1933).
2. — Révision de la feuille « Chaumont » nu 1/80.000*. (C. R.
des Collaborateurs pour la Campagne 1934).
3. — Un gisement, de Poissons liasiques aux Avelas (Gard).
(C. R. S. S. G. F., p. 249, 17 Décembre 1934).
4. — Présence de l ’Alénien dans les chaînons Nord-Est du
cadre montagneux de Marseille. (C. R. S. S. G. F., p. 153,
S juin 1935).
5. — Venracinem ent des massifs hercyniens des environs
de Toulon. (C. R. de l’Académie des Sc., T. 200, r>. 1963,
3 Juin 1935).
�— 121 6. — L'enracinem ent du chaînon jurassique de Roqueforcade-Nans, nu Nord-Ouest de la Sainte-Baume. (C. R. de
l'Acnd. des Sciences, T. 200, p. 2098, 17 juin 1935).
7. — Guide. Géologique de la Provence Occidentale. (Avec la
collaboration de M. D kmzot). An. Faculté des Se. de Marseille,
T. VTTI, fascicule 1. 172 papes. 1 planches, 1935.
G. Dentzot, Assistant, Chargé d'un cours complémentaire.
1. — Les varia tions de l'époque quaternaire et les hypo
thèses astronomiques appliquées au territoire français.
(LX IIT Congrès Soc. Savantes. C. R. Section Sciences, pages
44-56, 1 figure).
2. — Nouvelles observations sur les anciens cours de
VHuveaune. (Bull. Mens. Soc. Stat. Marseille, 11 A v ril 1935).
3. — Les Canaries et l'Atlantide. (Bull. Soc. Géogr. Mar
seille, LV, pp. 41-51).
4. — La Tectonique de la N erthe et de l'E toile, près M ar
seille. (C. R. Ac. Sc., T. 200, pp. 1961-3).
5. — La Tectonique du Massif d'A llauch, près Marseille.
(Id., pp. 2090-8).
6. — Les phases tectoniques successives aux environs de
Marseille. (Id. T. 201. pp. 90-2).
7. — Le bassin, à Lig n ite» des Bouches-du-Rhône et ses
conditions géologiques. (Bull. Soc. Scient. Marseille LV.
pp. 42-60, 1 pl.).
8. — Guide géologique de la Provence Occidentale. (V oir cidessus, Travaux de M. Corroy).
MH* II. A rlaud.
Le Tu ronien des environs de Cassis et les mouvements
crétacés en Provence occidentale. (C. R. de l'Ac. des Scienr.,
T. 200. p. 2029, 1? juin 1935).
M°* .T. FON’DARn.
Etude stratigraphique et palèontologique des assises supé
rieures du Bassin tertiaire iTAix-en-Provence. (Diplôme
d'Etudes Supérieures, Mal 1935).
M. G. Clauzade.
1. — L'enracinem ent du chaînon de Ronssargue-Liqucttc, A
l'ouest de la Sainte-Baume. (C. R. de l’Académie des Sciences.T. 200, p. 2100. 17 Juin 1935).
2. — La tectonique du chaînon de Basson an Nord-Ouest de
la Sainte-Baume. (Diplômes d'Etudes Supérieures, Juin 1935).
M°* J. Ceccaldi.
Etude palèontologique des faunes charmouthiennes de
Provence Occidentale. (Diplôme d ’ Etudes Super., Juin 1934).
�— 122 —
M. M. Gencb.
L'enracine, uta it des Klippcs des Eliennc-Encauron, au Nord
de la Sainte-Baume.. (C. II. do l'Académie des Sciences, T. 201,
p. 88, 1* Juillet 1935).
LAB O RATO IR E DE ZOOLOGIE G ENERALE
et laboratoire marion
M. M. K o u .mann, Professeur.
Notes anatomiques sur les Cétacés (fi l'impression).
M. J. T imon-David, Assistant.
1. — Sur les W a llia parasites de l'estomac du Thon (T ré
mat odes. Didqmozoonidni). (Bull. Inst. Océanogr. Monaco,
ri G70, Il p., 5 fig., 25 Mars 1935).
2. — Quelques, observations sur les Oiseaux de nie de lliou
et leurs parasites. (Bull. Soc. Lin. Prov., T. V I, 1935. 8 p.,
5 fig.)
3. — ÿ u r la Biochimie, des Aphidicns du Térébinlhc (avec
M. B. Goi zon). (C. R. Soc. Biol., T. CXX. p. M L 9 Juill. 1935).
4. — Biochimie de la Sexualité. Influence, du. sexe sur les
lipides de quelques mollusques marins (avec M. G. CeresoI-A).
(C. B. Ar. Sc., T. 201, p. 853-854, 4 Novembre 1935).
M. Ricci, Etudiant,
Bccherchcs expérimentales sur l'adojdion de la .Moule, com
mune aux rhanqenicnls de salinité. (Diplôme d’ Etudes Supé
rieures, Juin 1935).
M. Ceiiesola. Eludianl.
1. — Biochimie de la Sexualité. Influence du sexe sur les
lipides de quelques Mollusques marins (avec M. J. T imonDavid). (C. 1t. Acad. Sc. 1935).
2. — Contribution à l'élude des corps gras de quelques M ol
lusques marins. Bêle de la sexualité. (Diplôme d’ Etudes Supé
rieures, Juin 1935).
LA B O RA TO IR E DF. ZOOLOGIE AGRICOLE
M. V an G.AVEn, Maître de Conférences-Adjoint.
Elude des conditions mécaniques de la bipédie. (En cours
de publication).
LAB O RATO IR E DE PH YSIO LO G IE
GENERALE
M. H. B ie r r y , Professeur
I. — Dosage iodométrique du sucre du sang chez les diabé
tiques (avec MM. B. Gouzon et C. M agnan). (C. R. Soc. Biol.
C X V III, 1935. 1.350).
�2. — Spectres de fluorescence des Fla vincs de quelques
organes animaux (avec D. Gouzon). (C. H. Soc. Biol. CXIX,
1935, 101).
3. — Spectres de fluorescence de l'Ilêpalofla vinc avant et
après irradiation. (C. R. Acad. Sciences, 200, 1035, 2.116)
(avec M. B. Gouzon).
i. — Rôle fonctionnel des glucides (avec F. R athkhy ). (Jour
nal médical français, T. X XIV, 1930, p. 181).
5. — Influence des vitamines sur le métabolisme des g lu ci
des (avec M. K. R athkry). (Journal médical français, T. X XIV ,
1035, p. 187).
6. — Le sucre libre du sang. La glycémie normale (avec M.
F. R athery ). (Journal médical français, T. XX, 1935, p. 192).
7. — Le sucre prOlèidique (avec M. F. R athkhy). (Journal
médical français, T. X XIV , 1935, p. 199).
8. — Rôle du foie c l du poumon dans les variations physio
logiques du sucre protéidique (avec M. F. R athkry). (Journal
médical français, T. X X IV , 1935, p. 202).
9. — Les varia tions pathologiques du sucre, protéidique en
clinique humaine (avec M. F. R athkry ). (Journal médical
français, T. X XIV, 1935, p. 203).
M. B. Gouzon, Préparateur.
1. Etude de. quelques Porpkyrines naturelles. Application
aux pigments fluorescents de l'oeuf des oiseaux. (Thèse de
Doctorat ès-Scienccs, présentée à la Faculté des Sciences de
Paris, Décembre 1934, mention très honorable).
?. — Dosage iodométrique du sucre du sang chez les diabé
tiques (avec MM. H. R ierry et C. Magnan). (C. R. Soc. Biol.
CXV555, 1935, 1.350).
3. — Spectres de. fluorescence des flavincs de quelques orga
nes animaux (avec M. H. B ierry ). (C. R. Soc. Biol. CXTX,
1935, 101).
4. — Spectres de fluorescence de l'Ilê p a lofla vin c avant et
après irradiation (avec M. II. B ikrry ). (C. R. Acad. Sciences.
200, 1935, 2.116).
5. — S u r la biochim ie des Aphtdiens du têrébinthe (avec
M. J. T imon-David). (C. R. Soc. Riol. GXX. 19*5. 164).
Mu® C. M agnan, Préparateur.
1. — Dosage io dom élriquc du sucre du sang chez les diabé
tiques (avec MM. H. B ierry et B. Gouzon). (C. R. Soc. Biol.
CXVin, 1935, 1.350).
�124 —
R AP PO R T
SUR
LE
FO NCTIO NNEM ENT
DE L 'IN S T IT U T TECH NIQ UE SUPER IE UR
DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DE M AR SE ILLE
Année scolaire 1934-1935
.M. L. Margaiülan, Directeur
1" E coi.k » f C himie .
Les effectifs des diverses promotions
ont clé assez faibles et paraissent devoir encore se réduire
par suite de la crise dans l'année 1935-1036.
6 élèves en
6
10
i
..
.>
»
»
2
Année dont 1 jeune fille.
»
*2
»
1"
..
3
Section professionnelle, dont 2 jeunes tilles.
Toute la promotion de première année a donné satisfaction
par son travail et la qualité des résultats obtenus.
S élèves ont. été admis en 2* année.
Do la seconde année, 2 élèves seulement ont été admis
à passer en 3n année, trois autres ont été éliminés provisoi
rement pour insuffisance en Chimie générale.
4 élèves de la promotion sortante ont obtenu le diplôme
de chimiste et 3 d’entre eux (plus un vétéran) ont. obtenu le
diplôme dTngénienr-Chlmlste de l’ Université.
Les projets de sortie, dans l’ensemble, étaient assez faibles.
11 est à craindre que l’an prochain les résultats soient
encore plus déficitaires. I l y a IA un point névralgique qu’il
faut avoir le courage de constater en le déplorant.
2" Le I.Annn.vroTRF. des M atières grasses en apportait! son
concours aux industries locales a poursuivi ses travaux rela
tifs aux méthodes d’analyses unifiées en vue de la Réunion
Internationale de Londres «à laquelle a pris part M. M arOAILLAN. P a r ailleurs, une série de résultats relatifs aux oléa
gineux de l’Indochine, obtenus an Laboratoire, ont été publiés
dans les Annales du Musée colonial par M. Jumelle.
3° l.e LAnonATOiRF. df. Ctii .mte agricole a continué sa colla
boration avec l'Office Agricole. P a r ailleurs, M11® Rossi, assis
tante, a étendu ses recherches sur les Caffis de Madagascar
au point de vue de leur teneur en caféine et en (rigonelline.
Ses résultats, exposés dans un mémoire, présenté à la Faculté
comme Diplôme d'Etudes Supérieures, lui ont valu l ’obtention
de ce titre avec la mention très bien.
�— 125 —
4u Le L aboratoire d'E ssais û continué dans ia voie où il
est engagé, essuyant de perfectionner son outillage pour le
mettre en harmonie avec les travaux qui lui sont demandés.
M. P aüova a ajouté avec une patience de bénédictin de
nouveaux apports à notre Docum entation scientifique et
technique : il y a là une somme de richesses que l'ou ignore
trop dans les milieux intéressés.
Lu Section de H aut E nseignement commercial, dirigée par
M. M asson, a continué sa vie normale, le chiffre de scs
étudiants (MJ en moyenne) était légèrement supérieur au
chiffre de l'année précédente, mais notablement inférieur à
celui des années antérieures.
8 élèves ont obtenu leur diplôme en fin de 2° année et II le
Certificat en fin de l n’ année.
En fin d ’année, M. RlVALâ, Doyen honoraire mui il la retraite
en applieat ion des décrets-lois, créateur de H nstitut r e d i
nique, a ré;silié ses fondions de directeur pour se retirer à
Paris,
sion a été confiée à M. Margailian , qui lui avait
succédé
1a Chaire de Chimie Jniduslrielle el qui appurtenuit, depuis; le début, à l'Institut Technique, oiîi il avait eu
lu mission de créer successivement l ’ Ecole de Chimie lors
de sa résu rrodion, le Laboratoirc de Chimie Agricole, le
Laboratoire National des Matière:? Grasses.
�/
�FACULTÉ DES LETTRES D’AIX
A N N U E L
Monsieur le R ecteur,
J'ai l'honneur île vous présenter mon rapport sur la situa
tion et l'activité «le la Faculté des Lettres pendant l'anné»*
scolaire 193-1-1935.
P ersonnel
11 n'y a eu aucun changeaient dans le personnel. M. B run,
a été titularisé dans la chaire des Langues romanes. M. G ros
u été nommé Assesseur et M. Cahen élu membre du Conseil de
l'Université. Oui été promus de la 3® à la 2° dusse M. G ros
(ancienneté) et de la 4e à la y® MM. B énévent et Caken (choix) ;
de la 2* ù la Ire classe des Maîtres de Conférences M. F arguks.
A ctivité Universitaire
M. B énévent a dirige, du G au 10 mai, la XXVI® excursion
géographique interuniversitaire, la première de ce genre qui
ail eu pour objet l'étude de la Basse-Provence. L a plupart des
Universités françaises étaient représentées à, cette réunion qui
groupait environ 60 participants (85 même le dernier jour),
dont 10 Professeurs d’ Université et quelques Professeurs des
lycées de la région. L a journée du 6 mai fut consacrée à la
traversée des plaines maraîchères de la basse-Durance, du
clialnon des Alpillcs par les Baux et de la Camargue, où le
groupe était admis à visiter un grand domaine. Le lendemain
les excursionnistes furent conduits en Crau (visite d’un grand
mas) et sur les plateaux de la Touloubre, et reçus à Aix par
M. le Recteur Sorbe et M. le Doyen B ourrilly . L’après-midi
on gagnait M arseille en parcourant le bassin d’A ix et le massif
<le la Nerthe. Le programme du troisième jour comportait
l'étude du bassin de Marseille et de ses chaînes bordières.
complétée par une promenade en bateau à travers le grand
port, gracieusement offerte par la Chambre de Commerce.
Le 9 mai, après une course ii pied au long des calanques
île la région de Cassis, le groupe atteignait Toulon par le.
�— 128 —
bassin du Beaussel. Le 10 mai, enfin, devait être consacré à ia
traversée des Maures et à un rapide aperçu de lu Provence
calcaire de la région de Brigades. Aux cxplicaliuus données
par Si. liÉKÉVDiT tout au long du voyage vinrent s'ajouter
celles de MM. SoititE, L u u iu u l lï , Masson, GouiiOY, R ambekt,
4111 voulurent bien accompagner les géographes sur telle ou
telle partie du trajet.
Connue l'année précédente, les professeurs de la Faculté des
Lettres oui activement participé aux conférences données au
Centre Universitaire Méditerranéen à Nice, MM. B énévent,
C vhkn, F a roues et R ipeut ont donné chacun une conférence ;
M. C rus, six conférences sur Racin e et sa conception de la
Tragédie. Al. T oussaint a représenté 1 Université d'Aix-Mar
seille au Congrès international d'Histoire comparée des reli
gions qui s'est tenu à Bruxelles fin septembre et y a fait une
communication appréciée sur la Géographie des Prophètes
d'Israël d'après la liiüle cl les données récentes île ï'ASsyriologie.
M. Caiien a représenté l'Université d Aix-Marseille aux
1érémouics et fêtes organisées pour le tricentenaire de l'A ca
démie Française. Le conférencier de la fondation James liv re
a été cette année M. Pure, ancien directeur du Musée des
Beaux-Arts de San Francisco. M. Pore, qui a été chargé de
plusieurs missions en Perse et est un spécialiste réputé de
1art persan, a fait le 12 février 1035, dans le grand amphi
théâtre, une conférence publique, avec projections, sur les
origines persanes de ia rch itectu re gothique. Cette conférence,
aux vues originales, a excité le plus vif intérêt et a eu un
grand succès.
Les cours de vacances institués au Collège Municipal de
Cannes (collège international) 011L eu le même succès que l'an
dernier. L ’effectif des étudiants s'est accru en nombre et en
qualité. Aux contingents tchécoslovaque et yougo-slave tou
jours abondants, se sont ajoutés des jeunes gens venus d'Au
triche, d'Allemagne, d 'iia lie, d'Angleterre et des Etats-Unis.
Une propagande organisée dans ce dernier pays fait espérer
pour l’année prochaine un recrutement intéressant. Des
échanges de conversation ont commence à fonctionner notam
ment entre jeunes Français et étudiants de langue anglaise.
Giâce au concours généreux de M. le député L. L. D reyfus ,
trois bourses de 500 francs chacune pourront être accordées
en 1030 (Amérique, Roumanie, Italie). Huit diplômes ont été
décernés après examen. Ont obtenu le certificat de Hautes
Etudes de langue et civilisation françaises : M. I vanétic, you
goslave (bien) ; M11” Giribaldi Aurora, Italienne (assez bien) ;
Ginorro Lina, Italienne (assez bien) ; Z ucchi Ersilia, Italienne
(assez bien). M. Z uttiaubn, Allemand (assez bien). Ont obtenu
le Certificat d'Etudcs Françaises : Mu** P etelikova Zdenka,
�— 129 —
Tchécoslovaque (très bien) ; F un schman.nova Kolda, Tchéco
slovaque (assez bien) ; A xanilova Ludmila, Tchécoslovaque
(passable) ; M. N eumann Lothar, Tchécoslovoulue (passable).
L ocaux ei M atériel
Les locaux et le matériel n’ont été l'objet d’aucune am élio
ration ; il n’a pas été possible d'obtenir pour le grund am phi
théâtre dont l'élut de délabrement nue fait qu'empirer, un
éclairage satisfaisant. Lu nouvelle municipalité nous a promis
qu’il serait fait quelque chose pour l'aunée scolaire 1935-1936.
Xuus en acceptons l’augure, sans espoir exagéré, car les
temps Sont de plus eu plus durs pour les collectivités comme
pour les individus.
E tudiants
Le fléchissement dans l'effectif des étudiants que nous
avions constaté l’an dernier est allé s'accentuant, sous l ’action
des mômes causes ^dénatalité des «i aimées creuses » et aggra
vation de la crise : 539 étudiants (au lieu de 575), dont 285
étudiants (au lieu de 318). Connue on le voit, dans ce total,
les étudiantes continuent û figurer pour plus de lu moitié, Le
chiffre îles étudiants étrangers est également en sensible dimi
nution : 13 (au lieu de 18) ; l’élément anglo-saxon domine :
américains, 3 ; anglais, 4 ; autres nationalités : allemand, 1 ;
égyptien, 1 ; espagnol, I ; serbe, 1 ; cochinchinois, 1 ; Inde
française, 1. Il y avait eu, en 1933-1931, 65 étudiants en droit
inscrits à la Faculté des Lettres ; il y en a eu seulement 59,
au cours de la présente année. Dans la répartition entre les
disciplines, les lettres classiques, continuent à faire prime :
159, comme l ’an dernier (plus 5 éludianls en droit), de même
lu philosophie : 00 plus 9 étudiants en droit contre 58 et 9) ;
l'allemand (22 plus 3 étudiants en droit, contre 22 et 2) et
l'italien (03 plus 3 étudiants en droit, contre 63 et 5) conservent
les effectifs de l’année précédente. Au contraire, les effectifs
sont en sensible diminution pour l'histoire (120 : plus 22
étudiants en droit contre UT et 19} et pour l’anglais (87 plus
17 étudiants en droit contre 104 et 17).
Certificats
Le chiffre des certilleats recherchés accuse une diminution
correspondante à la diminution îles effectifs : 535 en juin
(contre 597) et 357 en novembre (contre 370), soit, au total 892
(contre 907). Diminution analogue dans le chiffre des résultats
obtenus : 198 en juin (contre 218) ; 136 en novembre (contre
156) ; total 331 (contre 369). Le pourcentage n’a guère varié
37 % en juin. 38 % on novembre, soit un déchet légèrement
inferieur aux 2/3. La répartition esl la suivante : Histoire 65
(77) ; Philosophie 49 (50) ; Lettres classiques 80 (94) ; Langues
9
�— 130 —
vivantes 107 (115) ; Etudes littéraires classiques 25 (25) ;
Esthétique, 4 (3) ; Littérature provençale 3 (2) ; Histoire de
Provence 1 (2). Diplômes de licence délivres : 21) en juillet (39)
e i 43 en novembre (30 : total 72 (69).
Diplômes d'E tüdes S upérieures
Le chiffre des diplômes d'études supérieures obtenus est
aussi en diminution : 27 contre 36. La valeur des épreuves 8'est.
maintenue à un niveau satisfaisant : ont été décernées
7 mentions très bien, 11 mentions bien, 6 mentions assez bien.
Uni obtenu pour leurs mémoires : Philosophie : mention très
bien, M,lM W alter et MM. M auchamp , V achkt ; mention bien,
MM. B ernard et üaraudy ; mention assez bien, MM. L ambert
et P ieulle. — Lettres : mention très bien, M. M illikx ; mention
bien, MUt» M ulteuo et S ilbkrt, M. M iniconi ; mention assez
bien, M,ln‘ Chirac et Jlue , M. P iehkugues ; passable, M 11®* Jorio
et T rescaktks. — H istoire : mention bien, M"** P etitjean et
ScuoNAMiGUi» ; passable, M. P iikch. •— Allemand : mention très
bien, M. Monge. — Anglais : mention très bien, M,,e P laisant,
MM. A UNAvon et i{Rioi.or ; mention bien, MM. A iinaih , Galinier
et ÏARüIVAT. — Italien : mention bien, M. M iam ; mention
assez bien, M. Castaing.
P rix
Les prix dont dispose la Faculté ont été attribués connue
suit : le prix Cézanne-V oi.ukh», à M. M illiex ; le prix Jules
Jkanbkr.nat h MUe Azkmas ; le prix du Conseil Général à M.
Castaing ; le prix Marcel R ayhaud à M“° W alter .
B accalauréat
Le nombre total des candidats a légèrement dépassé celui
de l'an dernier : candidats inscrits 3.051 (au lieu de 2.988) ;
candidats examinés 3.013 (au lieu de 2.966).
L'augmentation a été particulièrement sensible dans la
série A : inscrits 539 (382). examinés 533 (379) ; éliminés à,
l'écrit 261 (187), ajour nés à l’ oral -15 (-13) ; admis 227 (149), soit
42 % (au lieu de 36 % en 1934).
Dans la série A' peu de changement :
Inscrits 1.158 (1.212), examinés 1.150 (1.208) ; éliminés à
le crit G46 (684) ; ajournés à l'oral 83 (111) ; admis 421 (413),
soit 38,5 % (au lieu de 35 % en 193-1).
Môme observation pour la série P :
Inscrits 1.354 (1.394) : examinés 1.150 (1.379) ; éliminés A
l'écrit 550 (525) ; ajournés h l'oral MG (169) ; admis 634 (685),
soit 48,5 % (au lieu de 48 % en 1934).
J’aurais voulu borner h ces constatations statistiques, mes
observations touchant le baccalauréat. Mais, je dois en termi-
�— 131 —
uonl, attirer l’attention sur de graves incidents qui se sont
produits dans le centre d'A jaccio en juillet dernier : plusieurs
candidats ont etc surpris à subir pour d'autres les épreuves
orales, en usant de fausses cartes d'identité et un examinateur
a été victime de voies de fait. Pour les faux et usages de faux,
la justice civile n frappé les délinquants, qui ont été en outre
déférés devant lu juridiction universitaire. Seule l’agression
n’ a pas reçu de sanction. Comme elle s'est produite en plein
jour, en présence dune trentaine de candidats il est surpre
nant que la police n’ait pu, si elle l'avait voulu, trouver le
coupable. Devant eette carence la question se posera de savoir
s’il conviendra d'envoyer à la session prochaine, dans le
centre d'Ajaccio, des examinateurs dont la sécurité n ’est pas
mieux garantie.
�Statistique des Examens du Baccalauréat de l’Année Scolaire 19Î4-1935
�TRAVAUX DE MM. UES PROFESSEURS
Année Scolaire 1934-1035
M. BÉNÉVKNT.
1. — Atlas de France, publié par le Comité National de Géo
graphie: carte du Littora l Méditerranéen.
2. — Les vents de fôkn dans les Alpes françaises. (V III
Congrès du Rhône, Lausanne 1934).
3. — Trombes marines dans le Golfe de M arseille. (Bulletin
de la Commission de Météorologie des Bouches-du-Rhône).
4. — Compte rendu de l'excursion géographique in teru n i
versitaire en Basse-Provence : 5 9 mai 1935. (Annales de Géo
graphie).
5. — Collaboration à la Bibliographie géographique, interna
tionale annuelle. (Publiée par l'Association des Géographes
Français).
M. Bomnn.LY.
La rie et les institutions municipales de M arseille du moyen
dgr. au xix® siècle. (Les Bouches-du-Rhône, Encyclopédie
départeirtentalc, T. XV). (Comptes rendus dans les Annales de
la Faculté des Lettres).
M. B run .
Le Français dans les provinces du M idi. (Paru dans la
revue le « Français Moderne », A vril 1935).
A paraître :
Chateaubriand et la Provence.
M. Cahen.
L'œuvre poétique de Callimaquc. Documents nouveaux.
(Revue des Etudes Grecques. 1935, pp. 279-322).
Articles de bibliographie <) la Revue des Etudes Grecques.
M. Clavel.
1. — Livret-guide des Carrières à l'usage des étudiants du
bassin méditerranéen. (24 pages, Im prim erie Marseillaise).
2. — Conseils aux étudiants anglais de la Faculté des
Lettres d'A ix. (26 pages, Im primerie Universitaire,, E. Fourcine, Aix-en-Provence).
�— 134 —
3.
— Camp le rendit de l'édition des « Contes de N. Hawth on ic » par Charles Cesthe. (Revue Anglo-Arnér., Juin 1935).
M. L ote.
Sous presse (Revue des Cours et Conférences) : La politique
de Rabelais (3 articles).
M. M ignon.
Dante cl saint François d'Assise, (Mélanges Vianey). Paris
1934, pp. 51-58.
AulttrGelle. Les Nuits Attiques. (Traduction nouvelle, avec
introduction et notes, tables des trois tomes et index des noms
propres. Tome III . (Classiques Garnier), in-16, 147 p.).
Carducci et P a pin i (dans le « Feu », 25 Octobre 1935).
M. F.. R ipert.
Notes et commentaires sur 1e poème de <i M irèio ». Chant 1).
Ed. des Belles-Lettres, Paris.
Place de la Concorde 1934. Poème. (A. Messein, éd. Paris).
Les spectacles de plein a ir dans te M idi. (Revue de France,
15 Septembre 1935).
L'œ uvre française de Léon de Bertuc-Pérvssis. (Le Feu,
Septembre 1935).
.•I la Cour dn R oi René, (Lectures pour Tous, Déc. 1935).
M. S econd.
La signification de la tragédie. (Revue des Cours et Confé
rences, 4 articles, 30 Mars, 15 Avril, 15 Mai, 30 Juin 1935).
M. T oussaint.
1. — Collaboration d la Revue des Cours et Conférences •
A) Introduction A l'élude des prophètes d'Israël. (N " du 30
Juin 1935).
B) Les origines du prophétisme hébreu. (N * du 15 Juillet
1935).
C) Le mouvement prophétique au ixe siècle. (N * du 30 Juil
let 1935).
2. — La vocation historique de la Grèce. (Conférence donnée
au Centre Universitaire Méditerranéen).
3. — La Géographie des Prophètes. (Communication faite au
Congrès International de Bruxelles, 16-20 Septembre 1935).
4.
' — Divers comptes rendus de Livres dans des Revues.
�O B S E R V A T O IR E
DE M A R S E IL L E
R A PPO R T
de M. Jean BOSLER. Directeur de l'Observatoire
à. M. le Recteur de l’Académie d’A ix
P ersonnel •
Au 1* Novembre 1935, le personnel régulier de l'Observa
toire comprenait :
MM. .Ican B osi.ru , Directeur.
D. Jîelorizky , Astronome-adjoint.
M"" 0. Jassk, Aide-Astronome.
MM. I). Barbier , Aide-Astronome.
.1. Galleron,. Assistant et mécanicien.
M°* M.-L. A cuard , Assistante.
A celte liste il convient d'a jouter (rois employés temporai
res, rémunérés sur les fonds propres de l'Observatoire :
MM. E. R avoux , Apprenti-mécanicien.
S.
B uronï, Agent de service.
M!no L. R ollé, Femme de service.
Enfin M. Henri R ouhk , Astronome et Calculateur volontaire,
titulaire d’une subvention de la Caisse. Nationale des Sciences
deux stagiaires, MM. V. Maître et G. G uigay, tous deux
licenciés ès-Sciences fi cinq certificats, ont. celle année comme
la précédente, fréquenté l’Observatoire.
Aucune mutation ne s’est produite, entre le l rr Novembre
1934 et le 1er Novembre 1935, dans le personnel proprement
dit de l'Etablissement. Nous avons eu par contre à regretter
le départ, peut-être malheureusement définitif, de M. Henri
B londel, Calculateur volontaire. M. B londel a , durant plus de
2ü ans, travaillé avec assiduité à l’Observatoire où il effec
tuait surtout des calculs relatifs aux orbites des petites pla
nètes. Sa santé s’est, il y a quelques années, gravement altéh
�~
136 —
réc à la suilc d’un accident, et il a dû, dès l’ été de 1931, cesser
tout travail scientifique. Nos regrets raccompagnent dans sa
retraite : nous voulons, malgré tout, espérer qu’il se réta
blira et pourra un jour reprendre sa place parmi nous.
M. B o sle r a été nommé Membre Correspondant du Bureau
des Longitudes, à la date du 3 juillet 1935.
Nous devons enfin signaler que MUe O. Jassi : a été promue
Officier d'Académie à dater du 14 Juillet, dernier.
C ongrès de l ’ U nion A stronomique I nternationale
Du 9 au 17 Juillet 1935 s’est tenue à P aris la â” réunion de
l’Union Astronomique Internationale qui, tous les trois ans,
siège dans un des grands centres du Monde en vue de coor
donner par une entente mutuelle les recherches entreprises
dans les différents Observatoires et. grftce à une connais
sance plus étroite des moyens d’action et des hommes, d’éviter
à la fois, dans la mesure du possible, les efforts stériles et
les doubles emplois. La dernière assemblée avait eu lieu en
193* à Cambridge, Mass. (1Ï.-U.) : l’Observatoire de Marseille
y était représenté par son Directeur et par M. IU rrif.r . A la
réunion de 1935, tenue pour la première fois en France, nous
nous devions d’assister : le Directeur et deux Aides-astrono
mes, M,,n .Ta sse et M. B arbier , ont pris part aux travaux du
Congrès ainsi qua ceux de ses Commissions.
La réunion de P aris a été des plus brillantes : plusieurs
centaines de congressistes, souvent accompagnés de leurs
femmes étaient venus, et benucoup des pays les plus loin
tains. Le gouvernement avait d’ ailleurs largement fait les
choses pour que nos hôtes étrangers fussent au moins aussi
bien reçus qu’ils nous reçoivent d'ordinaire nous-mêmes lors
que nous allons chez eux. Des réceptions, officielles ou non.
des visites d’établissements scientifiques, de musées, de châ
teaux et aussi des excursions ont grandement, rehaussé
l’ éclat du Congrès et l’ont rendu, de tout point, digne de notre
pays.
M issio n s
M. D. B a rb ie r . Aide-Astronome, a accompli à l’ étranger, au
cours de. l'année, deux missions scientifiques. Accompagné
de Ai. D. C halonge, Astronome à l ’Observatoire de Paris et de
M. F . V a s s y . boursier de recherches de la Sorbonne, il a
séjourné du 15 Décembre 1934 au 15 Mars 1935 dans les régions
polaires, à Abisko (Laponie Suédoise) en vue d’ étudier la
répartition de l'ozone dans l’atmosphère. A la fin des vacan
ces. du 10 Septembre au 20 Octobre, avec M. C halonge et avec
M. A r x i 'Lf , de l’Institut d’Optique. M. B arbier s’est rendu en
Suisse, au Jungfraujoch, à une altitude de 3.457 mètres, afin
de profiter des ressources de l ’Observatoire ouvert sur ca
sommet aux savants de tous les pays : il y a effectué des
�-
137 —
recherches de spectrophoiométrie stellaire exigeant le ciel
pur des hautes montagnes. Une partie <lu matériel instru
mental de ces deux missions a été réalisée il notre atelier.
T ravaux thé o riq u es et C alculs
M. D. B el o r izk y a consacré une part de son temps à la
traduction en français d'un important ouvrage russe publié
cette année sur les Nébuleuses galactiques et les Etoiles nou
velles. traduction qui lui a été demandée par l'Institut d’ Optique et qui paraîtra au cours de 193C.
Durant ses séjours î\ Marseille, M. Barbier s’ est tourné à
nouveau vers les Etoiles doubles qui avaient formé le sujet
de su remarquable Thèse de Doctorat et il a étudié, au point
de vue statistique, la corrélation énigmatique depuis long
temps signalée entre les excentricités et les périodes des diffé
rents couples. Il sest également occupé de problèmes de
caractère théorique, relatifs è la température effective des
étoiles des diverses classes spectrales et envisagés à In lumière
de travaux récents parus ti l’étranger.
M. 11. R ocjre a travaillé è une théorie analytique de Tor
tille de IMuton et il a recherché, par les méthodes de la Méca
nique céleste moderne, une solution périodique applicable h
colle planète supposée troublée par Neptune.
O bservations et T ravaux de L aboratoire
M. B ki.orf7.ky a étudié assidûment, dès le début (et étudie
encore actuellement) l'Etoile Nouvelle découverte le 13 Dé
cembre dernier dans la Constellation d'I-Tercule. Il en a pris
de nombreux speetres, une centaine en tout, qui lui ont
permis de suivre pn détail l'évolution de cette curieuse étoile
et notamment sa transformation en nébuleuse puis en étoile
de YVolf-Rayet. I.es clichés les plus caractéristiques ont été
passés au microphotomètre enregistreur de la Faculté des
Sciences (Laboratoire de M. H . B u isso n ), en attendant la
livraison de l’appareil perfectionné que l'Observatoire a com
mandé cet été en Angleterre h cet effet. T.es spectres originaux
ont été exécutés à l'aide du Prisme-Objectif de fiOA d’angle,
de 12 cm. de diamètre et de 70 cm. de foyer, monté'par nous
à l'Observatoire il v a quelques années. En même temps des
photographies directes avec, un objectif Zeiss très lumineux
ont. été prises, par intervalles, de toute la région, en prévision
de l’apparition possible de nébulosités.
M. B et.o r iz ky s ’est a u s s i o ccu p é du m o n tage et. du r é g la g e
fort, d é lic a t, d a n s n o tr e la b o r a to ire , à l’a id e d 'u n e lam p e a
m ercu re in sta llé e cette an n é e, d'un n o u v e au p rism e-o b je ctif
ex tra-lu m in e u x , p erm ettan t p a r su ite d ’a tte in d r e de s a s t r e s
fa ib les.
Mn* .Tasse a suivi, elle aussi, la « Nova Herculis 1931 »,
à l'Equatorial Eiohens : elle en a pris une importante série
�de clichés directs en vue de l’étude photométrique de l ’ étoile.
Au cours de ce travail, elle était assistée soit de M. J. Cîall i .f.ron soit de M. V. Maître qui ont d’ailleurs
exécuté euxméincs une partie des clichés.
M. Barbier a effectué, dans le Nord de la Suède, des mesu
res spectroscopiques sur l’ozone atmosphérique, dont nous
avons parié ci-dessus : il y a aussi pris des spectres d’aurores
boréales. I.’npparilion de la « Nova » l’a surpris en Laponie :
il a néanmoins réussi & photographier à plusieurs reprises son
spectre avec le matériel dont il disposait. En septembre et
octobre, il a exécuté au Jungfraujoch (Suisse) de nombreux
clichés de spectres stellaires qu’ il dépouille actuellement.
Enfin. ï» la fin d’octobre, la construction et le réglage du
photomètre Donjon à œil-de-chat exécuté à notre atelier pour
M. B a rb ie r ont été terminés et l’appareil est entré en service
régulier.
M étéorologie et S ismologie
Les observations météorologiques quotidiennes, le relevé et
la surveillance îles enregistreurs ont été. comme par le passé,
régulièrement assurés par M11" A chard , Assistante, ainsi que
par M. Gallbron, mécanicien. M"* A chard s’est acquittée en
mémo temps, sous la direction do Mll# .Tasse, du Service des
Renseignements météorologiques, toujours fort nombreux
que nous fournissons constamment au public ou aux admi
nistrations marseillaises. Elle a également assuré, dans les
mêmes conditions, la rédaction et la publication du Bulletin
météorologique mensuel de l'Observatoire et aussi celles, .oins
importantes, du Bulletin annuel de In Commission météoro
logique des Bouches-du-Rhône, recueil qui, h la 53° année
de sa partition, comprend 50 pages plus 3 planches de gra
phiques.
ï«es tremblements de terre et les divers mouvements du sol
de In région provençale ont été enregistrés comme auparavant par le sismographe Mainka dont la surveillance et l’ en
tretien sont restés confiés à M. Galleron. î.es diagrammes
intéressants sont envoyés aux établissements ou aux savants
français et étrangers qui en font la demande et sont réguliè
rement adressés, chaque fois qu’ il y a lieu, nu Service central
sismologique (le Strasbourg.
P ublications
I.c Journal des Observateurs, dont Ml!* Jasse s’occupe prin
cipalement et auquel elle consacre la plus grande partie de
son temps, a publié en 1935 son 18" volume : il est toujours
très prospère. Les auteurs de mémoires ont été, cette année,
particulièrement nombreux, sans doute en raison de la réu
nion A Paris du dernier Congrès Astronomique et les savants
étrangers, les Russes surtout, ont continué A, nous envoyer
��— 140 —
Su r le spectre continu de la Nova Hcrculis. (En collabor.
avec MM. C hai.onge et V assy ). (Comptes Rendus de l'Acadé
mie des Sciences, T. 201 1035, p. 12$.)
Mesure de l'épaisseur réduite de l'Ozone atmosphérique
pendant l’hiver polaire. (En collaboration avec MM. Cmi .okge et V assy ). (Comptes Rendus «le l'Académie des Sciences,
T. 201 1935, ]>. 7X7.)
Enfin M. Henri R ouhe :
Essai d’une théorie analytique de Plu lon. (Journal des
Observateurs, vol X V III 1935, pp. 1, 33, 93).
Calcul d'une solution périodique dans le. mouvement de
Plu lon, troublé par Neptune. (Comptes Rendus de l'Acadé
mie des Sciences, T. 200 1935, p. 437).
Le Directeur de l'Observatoire de Marseille :
R osi .e r .
�B IB L IO T H È Q U E
DE
L 'U N IV E R S IT E
Section d’A ix et Sections de Marseille
R A PPO R T
de
M. de T O U R N A O R E
Bibliothécaire en Chef
Monsi RUR lk REcmin,
M essieurs ,
J'ai l'honneur de vous présentai mon rapport sur le fonc
tionnement de lu Bibliothèque Universitaire pendant l'année
scolaire 19344935.
P ersonnel
A Aix, M. D urand, docteur en droit, titulaire du diplôme
technique de bibliothécaire, a remplacé M,lu de K euvkhsai
dans les fonctions d’alüe-bibliothécairc, ù partir du l u'' Octo
bre 1934. M. G re, garçon de bibliothèque, a été nommé par
arrêté rectoral du 2G Décembre 1934, au poste d’ Etat occupé
auparavant par M. H onoré. M. E ïsseric , auxiliaire à la
Bibliothèque de la Faculté de Médecine de Marseille, a été
nommé auxiliaire temporaire rétribué sur fonds d'Université,
par arrêté rectoral du 23 Janvier 1935.
I.a Section des Sciences a vu partir M. P adova qui était
délégué dans les fonctions de bibliothécaire depuis le IG Mars
1931, en remplacement de M "' Coroi, titulaire du poste et en
congé pour convenances personnelles. Il a droit à notre recon
naissance pour le zèle éclairé dont il a fuit preuve au cours
de ces années. Nous sommes persuadés que son départ ne
diminuera pas l'intéréL qu’il a toujours témoigné à la Biblio
thèque ù laquelle il conservera l aide précieuse de sa compé
tence scientifique et de ses vastes connaissances bibliographi
ques. M11* V iaho, licenciée èsdettres et pourvue du diplôme
technique de bibliothécaire, a été déléguée à la pince de M.
P adova, par arrêté ministériel du 2 mai 1935. En lui souhai
tant la bienvenue, nous espérons que, s’ intéressant déjà à la
�— 142 —
gronde bibliothèque scientifique dont elle a la garde, elle
ne songera pas à la quitter.
P romotion
M. G UE, garçon de bibliothèque ù la Section d ’Aix, a été
prouiu do lu 7e à la (>• classe avec effet du 1 « Janvier 1935
(ancienneté), par arrêté ministériel du 5 Juin 11135.
F réquentation
Le fléchissement du nombre des étudiants signalé dans les
diverses Facultés a causé une diminution de lecteurs à la
Bibliothèque. Les chiffres des volumes communiqués et prê
tés sont donc en régression sur ceux île l’an dernier, alors
«pie'depuis longtemps, leur progression était constante. Ce
recul est assez faible pour lu consultation (— 1.413 vol.) mais
plus sensible pour le prêt (— 3.910 vol.).
L a fréquentation n'eu demeure pas moins très intense dans
toutes les Sections et. ne saurait nous dispenser de regarder
l’ avenir avec une certaine inquiétude, si l'on songe à l'in
suffisance des locaux. D’ailleurs, celle diminution est sans
doute passagère, car elle s’explique en grande partie par le
fait, que les étudiants actuels nés pendant la guerre consti
tuent ce que l’on appelle les dusses creuses.
L ocaux
Malgré l'exiguïté tant de fois déplorée des locaux d’Aix,
aucun projet de nouvelle construction n’a encore abouti.
Cependant les magasins de livres n'offrent plus aucune dispo
nibilité et il est impossible de s’agrandir sur les bâtiments
voisins, très à l’ étroit et impropres à servir do bibliothèque.
Le maintien de la situation actuelle conduira bientôt au démé
nagement de plusieurs séries très rarement consultées, parmi
lesquelles la collection des thèses étrangères, qu'il faudra
déposer dans les caves ou dans un local de fortune indépen
dant de la Bibliothèque. Ce sera le seul moyen de caser les
nouvelles acquisitions, mais il en résultera de très graves
inconvénients pour certains lecteurs qui pourront très d iffi
cilement consulter les ouvrages déplacés.
La crainte de rester longtemps encore dans le local actuel
nous a engagés h y apporter quelques améliorations. Un
meilleur rendement du chauffage central sera obtenu, l’ hiver
prochain, par la pose de trois radiateurs supplémentaires
dans les couloirs de la Bibliothèque. De puissants diffuseurs
éclairant maintenant lu Salle des Acles réservée aux étudian
tes, faciliteront leur travail et la recherche par les employés
des ouvrages situés près du plafond. Mais l'amélioration la
plus notable concerne les catalogues de la salle des étudiants.
Jusqu’à présent, le catalogue alphabétique d'auteurs était
concentré sur une seule face du fichier, alors que J’nutrc face
�— 143
était réservée au catalogue alphabétique de taulières. L 'af
fluence des étudiants rendait la consultation très difficile,
parfois même impossible. La construction d'un nouveau
meuble placé sous nue fenêtre de la salle et uniquement
affecté au catalogue de matières, a permis de dédoubler-l'an
cien fichier trop encombré. Celui-ci demeure seulement
réservé au catalogue d'auteurs et les fiches beaucoup moins
serrées sont plus faciles à manier.
Un grave accident fut évité, à la Section des Sciences de
Marseille, grâce à la vigilance du personnel. Le 21 Décem
bre 1U34, le plafond du magasin des périodiques situé uu
étage s'affaissa brusquement d'une manière inquiétante.
L'effondrement était imminent et le Service des Travaux de
la Ville de Marseille alerté uussitôl para au plus pressé en
effectuant des réparations sommaires. A la suite de rapports
précisant lu gravité de la situation et l'insuffisance des répa
rations effectuées, les services compétents ne restèrent pas
indifférents. A l'heure actuelle, lu réfection totale de la toi
ture est commencée. Réclamée depuis des années, elle est
indispensable, en dépit de tous les pronostics sur l'ubundon
prochain du local, car nos précieuses collections scientifiques
risquent tous les jours d'ètre anéanties.
Lu Faculté de Médecine et de Pharmacie a installé uu
l ’huro Je chauffage central, dont bénéficiera la BiblioLhèquc
située dans le même bâtiment. D’ici peu de temps, la ques
tion de la place se posera aussi pour cette Section. Les collec
tions se développent rapidement et les salles attribuées par
la Faculté à la Bibliothèque ne suffiront bientôt plus.
C réd its — A cquisitions
Le fléchissement du budget signalé en 1934 s’ est accentué
en 1935. L ’ensemble des crédits comporte une diminution de
27.519 francs, due à la réduction de la contribution de l'Etat
et surtout à l'abaissement dus recettes provenant dos droits
de bibliothèque. Ceux-ci dépendent, en effet, de l'effectif des
étudiants qui, celte année, est en régression. Heureusement.,
ces droits viennent, d'être portés de 10 à (JO fr. par un à la
suite du décret-loi du 10 août 1935 et cette augmentation com
pensera largement la diminution des étudiants.
D'autre part, le Conseil de f Université n 'a pas réduit les
subventions extraordinaires qu'il accorde généreusement
chaque année h la Bibliothèque, sur le budget additionnel.
Ceri a permis de maintenir intégralement les abonnements
et d'acheter les suites parues dans l'armée. Quant aux acqui
sitions d'ouvrages, elles n’ont guère été affectées par la dimi
nution de nos ressources et la plupart des professeurs ont
obtenu les livres nécessaires à leurs travaux. A la Section
des Sciences, il a même été possible de combler tontes les
�lacunes qui existaient dans la collection des Archiv fiir P rotislcnkunde.
D ons
Le nombre des ouvrages donnés est toujours assez élevé.
La Section d'Aix a continué ù recevoir les collections des
grands établissements et institutions tels que lu Bibliothè
que Nationale, le Bureau International du Travail, la Dota
tion Carnegie, lu Société des Nations, le Gouvernement Géné
ral de l'Indochine, lu Chuwbrc de Commerce de Marseille,
la Légation Tchécoslovaque à Paris, plusieurs Universités
françaises et étrangères au nombre desquelles il convient de
citer colles de Strasbourg, d'Oxford, de Yale, de T arai, de
Guatemala.
P arm i les personnes qui ont bien voulu contribuer, cette
année, à l'enrichissement de lu Bibliothèque, siguuions MM.
les Doyens Bonnrcahbèrk et BounuiLLy, MM. les Professeurs
A ubknas, B londel, Baux, P ado\a , R aynaud, R omieu, S auvairkJouiidan, T uotabas, M. BUSQUET, archiviste en chef îles Bou
ches-du-Rhône, MM. Chalenco.n, Gabriel F auhe, James H.
I I yiik, I bkovac, I orga, M. le Pasteur L amoktk, M. François
u'Ola y , Henri TitON, Léopold W k llisz . Enfin, il luut mention
ner particulièrement M. P aiik, Recteur honoraire de l’Acadé
mie d'Aix, qui n donné une cinquantaine de volumes et M. Je
Consul Général d 'Italie à Marseille à qui nous devons un
lot important d'ouvrages sur l ’Italie contemporaine.
A la Section des Sciences, les dons les plus importants pro
viennent de MM. les Professeurs C o r»; et P adova et de Mlk
Ckkisola , étudiante à la Faculté. M. le Recteur P adé, M.
R iva ls , Doyen honoraire de la Faculté des Sciences, M.
Ho slc k , Directeur de l’Observatoire (le Marseille, MM. les P ro
fesseurs LumEXT et Y ayssière ont également donné plusieurs
ouvrages.
La Section de Médecine possède maintenant la collection
complète des Congrès «l'Urologie donnée par >1. le Doyen
I mbert. Signalons aussi les dons dp M. le Professeur Cornu.,
de M. P kyron, Chargé de Cours, et du M urneHic-Médical.
Aux uns et aux autres, nous adressons de bien vifs remer
ciements. Le Ministère nous n envoyé, cette année, une
soixantaine de volumes.
M i s é e dk i.'U n iv ersité
Plusieurs gravures ont pris place, cette année, dans la gale
rie qui sert de musée, mais le tableau le plus intéressant est
assurément celui qui représente Jacques Cartier, offert par
le Comité National F tançais et le Comité France-Amérique,
en souvenir de la célébration du IV* Centenaire de la décou
verte du Canada.
�— 140 —
S T A T IS T IQ U E AU 101' O C T O B R E 1935
Crédits : A d m is de livres cl de périodiques :
budget ordinaire ...................................
budget additionnel ................................
MO.600 Fr.
51.000 ».
Reliure ....................................................
Dépenses diverses ..................................
101.600 Fr.
-40.436 »
38.584 »
T otal général .........................
270.620 Fr.
Volumes :
Section d'A ix ..........................................
Section de Marseille (Sciences) ...........
Section de Marseille (.Médecine et Phar
macie) ..............................................
00.238
'15.970
49.401
185.699
Thèses :
Section d'Aix ..........................................
Seclion de Marseille (Sciences) ...........
Section de Marseille (Médecine cl Phar
macie) ..............................................
84.-510
07.813
85.128
237.451
Volumes communiqués :
Section d'A ix ..........................................
Section de Marseille (Sciences) ...........
Seclion de Marseille (Médecine et P har
macie) ..............................................
31.055
30.811
35.695
97.561
Vo/uwics prèles :
Section d’Aix ..........................................
Section de Marseille (Sciences) ...........
Section de M arseille (Médecine et P har
macie) ............. ................................
21.819
3.421
2.019
27.259
Les ouvrages usuels mis à la disposition du public dans les
salles de lecture ne sont pas compris dans cette statistique.
Au total, sont entrés dans les Sections d’A ix et de Mar
seille pendant l'année scolaire 1934-1935 : 4.687 volumes et
1.645 thèses françaises et étrangères.
Le service des prêts entre bibliothèques universitaires a
consisté dans l’envoi et la réception de 260 et de 119 volumes.
10
�■
�FACU LTÉ
D|E D R O IT
D’AJX
R A PPO R T
de M. de G E O U F F R E de L A P R A D E L L E
A g ré g é
sur les Concours de Fin d'ftnnée
M onsieur i .k R ecteur,
M onsieur le Doyen, Messieurs ,
Qu’ il inc soit permis, clans cotte solennité ù laquelle j'attache
le prix infiniment précieux de représenter pour moi une
double tradition, de vous dire toute la reconnaissance que je
vous dois pour la généreuse indulgence avec laquelle vous
avez bien voulu m’accueillir el me guider ici dans le début
de ma carrière. Grâce à vous, grâce à mes étudiants aussi,
l’impression de solitude que j ’ai dû forcément subir à mon
arrivée s’est vite dissipée et je goûte chaque jour davantage
ce charme si réel d’Aix, dû sans doute à ses pierres et h ses
eaux, mais aussi à la vie si profonde, si active de son
Université.
M esdames, Mesdemoiselles, M essieurs ,
Je vous demanderai la permission d’employer le préambule
nécessaire de ce rapport à l'évocation d'un souvenir personnel.
Puisse mon égoïsme, particulièrement haïssable, trouver
auprès tic votre indulgence l'excuse d'une confession publique.
Je ne puis m'cmpôcher, dans cette occasion solennelle, de
songer ù une époque heureusement révolue, mais dont le
souvenir ne m’en est pas moins cher, où dans une autre salle,
loin d’ ici, dans les brumes du Nord, un étudiant qui me res
semblait comme un frère manifestait secrètement une impa
tience égale à la vôtre.
Cette salle qui subsiste encore — car ce temps n’e9t pas si
lointain — possédait une estrade. Son air normal était un air
de fôte, bien que son parquet connût parfois l'affront des
tables d’examens. Elle était semblable à celle-ci, et pourtant
différente, pour son désavantage certain. Des proportions
moins heureuses accusaient la nudité désespérante de ses
murs. Elle n’avait pas pour i’habiller la tiède parure des livres
qui témoignent ici de vos efforts, el se portent garants de
vos progrès.
�— 148 —
C'est dans cette salle que l'étudiant que j'étais eut l'occa
sion, assez rare - pour être sincère, sinon modeste — de
méditer, sous le masque d’ une attention déférente, son impa
tience et sa déception.
Sur l’estrade que je vois, une robe qui ressemblait à lu
mienne, tenait un papier pareil au mien, aussi copieux, aussi
lourd d'un contenu attendu et pourtant mystérieux.
Les feuillets succédaient aux feuillets, avec une mono
tonie désespérante, sans qu'aucun d'eux parut devoir jam ais
s’animer.
Je mesurais sur leur débit l'étendue de ma patience, lorsque
tout à coup la minute que je guettais arrivait — minute fugi
tive liélas, et bien mal employée. J'écoutais de toute mon
attention spontanément tendue, et mon impatience n’était
satisfaite que pour faire place û la déception. Les pages que
j'avais rédigées avec amour, l'œuvre ou j'avais mis le
meilleur de ruoi-même, se résumaient en un sec commentaire,
où la critique dominait. On me faisait désirer ma couronue,
et elle était plus épineuse que fleurie.
Je vais revivre aujourd’hui, Messieurs, à vos côtés ce petit
drame, avec la conscience douloureuse d’étre à la fois l’assas
sin et la victime. Mais vous permettrez à l'étudiant averti
que je suis d'excuser auprès de vous le rapporteur. Ne lui
demandez pus 1:impossible, un impossible qu’il ne pourrait, en
bon français, tenir qu'au risque d’ empécher gravement votre
liberté.
Le rapport général sur les concours s'alimente sans doute,
en abondance, aux sources les plus autorisées. Des maîtres
qui vous connaissent el savent vous apprécier, ont donné à
l’inexpérimenté qui vous parle tous les secours nécessaires.
Vus compositions, vos thèses étaient là, à portée de sa main,
gurantie supplémentaire. 11 a médiocrement utilisé ees
richesses. Pouvait-il faire autrement ? Ne croyez pas qu'il
exerce une vengeance. 11 vérifie l'expérience de ses aînés. I.e
meilleur jugement est celui qu’on porte sur soi-même, si l’on
est un juriste vraiment digne de ce nom. J’y reviendrai. Il
faut que les lauréats s'y résignent. Le rapport sera long et
incomplet. C'est la rançon de leur gloire. Le rapporteur ne
peut que leur souhaiter de se trouver un jour devant une
difficulté semblable. Ce souhait sera l'excuse du rapport qui
va enfiu commencer.
Deux Concours étaient ouverts aux étudiants de première
année, le Concours de D roit Domain, matière obligatoire, le
Concours d'Economie P olitique, matière désignée par le sort.
Le sujet proposé pour le concours de droit romain était :
<( Les caractères généraux de lu procédure (les Legis actionesm
11 s’agissait de décrire
la plus ancienne procédure qu ^ it
l
�— 149 —
connu le Droit Romain, de montrer le progrès qu’ elle réalisait
sur l'époque• prim itive et barbare de la justice privée, et
comment elle annonçait l'époque de la justice d’ Etat, véritable
service public. Toute la difficulté et l’ intérêt du sujet consis
tait à présenter In vieille procédure romaine comme une étape
de transition entre ces deux époques.
En partant de cette idée directrice, le plan s’ imposait de
lui-mfme. H convenait, en analysant les différents éléments
de la technique procédurale des Lrgis acliones, de dégager et
présenter successivement les survivances du passé et les
progrès à venir.
Du côté des survivances, une place importante devait natu
rellement être faite au formalisme de la procédure, au carac
tère solennel, religieux cl rituel de ses incidents multiples et
minutieux. Des descriptions connues étaient attendues, dont,
l'im age devait rendre saisissantes ces figures du passé, comme
ce simulacre de combat auquel se livraient les plaideurs,
armés de la /estlira symbolique, véritable duel judiciaire
sans effusion de sang, rappelant les luttes armées du tpmps où
la justice privée ne connaissait aucun frein.
A côté de ces vestiges du pussé. destinés ii s'effacer com
plètement. il convenait de montrer comment la procédure dos
Legis aclioncs introduisait dans l'administration de la
justice des éléments nouveaux, facteurs certains de progrès
en insistant notamment sur l’apparition du magistrat contrô
leur, puis directeur du procès, qui donnait A l ’opération un
caractère légal et judiciaire.
Tl convenait enfin d'indiquer le ierme de l'évolution, et d’an
noncer la victoire des éléments de progrès sur les caractères
a ichnïques.
I.c sujet, classique, donnait, on le voit, aux candidats l'occa
sion d’essayer leur habileté. Il demandait à être traité avec
art. Six compositions ont été remises. Trois ont pu être récom
pensées.
L ’effort de construction attendu ne s’est cependant pas
manifesté. Si les candidats ont fait montre, dans l ’ensemble,
de connaissances sérieuses, aucun ne s'est révélé maître dans
l'art *le la présentation et In Commission n’ n pas cru pouvoir
décerner de premier prix.
M. Yves I.c R ie/., qui obtient le ?- prix, a présenté un travail
très honorable, assez complet et logiquement ordonné. Il est
rogrettnblc que quelques maladresses, des expressions mal
heureuses et le défaut d'esprit critique aient déparé une
composition présentant par ailleurs dos qualités estimables.
Deux premières mentions er-reguo récompensent les deux
travaux intéressants, bien fine très dissemblables, de MM.
Louis ïUnBAnorx et Jacques R acine. I. c prem ier brille par la
clarté : le second a les qualités du styliste, sa rédaction est
élégante et nuancée. Tous deux pêchent par un défaut de
�-1 5 0 —
précision, ci méritent le reproche, plus grave, de laisser dans
l'ombre tout un côté du sujet.
Le sujet du concours d'économie politique était « Le p rivi
lège de la Banque de France ■>. sujet classique, qui ne devait
pas surprendre les candidats, car il fait l’ objet d’une partie
bien délimitée du programme de l’examen. Sujet qui leur
donnait, par là même l’occasion, au seuil même du cycle de
leurs études, d’essayer les qualités de jugement et d'esprit
critique qui font le vrai juriste et sans lesquelles la connais
sance n'est qu’un bagage vain.
Il convenait, en effet, après avoir rappelé l’origine du
privilège d ’émission de la Banque et scs renouvellements suc
cessifs, de présenter un tableau judicieux des avantages res;
itectifs qu’ il présente pour 1:i Banque et pour l ’Etal. Il fallait
enfin et surtout apprécier la valeur du système. Le concours
est loin, hélas, d’ avoir répondu à cette attente. Sur 11 copies
remises, deux seulement ont- été retenues, et la Faculté n’a pu
leur décerner qu’une deuxième et troisième mention.
T/ensemble du concours pèche dans la forme cl le fond.
La rédaction est malaisée, le plan souvent absent. Nombre de
candidats commettent des erreurs graves, confondant par
exemple la monnaie de papier avec le papier monnaie.
M. Rémy M ovtaoxk obtient la deuxième mention pour n’avoir
commis que des erreurs légères. Sa copie contient un histo
rique convenable, et un passage bien venu sur les redevances.
L a composition de M. Gérard M artin dénoie de sérieuses
qualités d’intelligence, mais elle est faible par endroits et
notamment insuffisante sur les renouvellements.
Trois concours étaient ouverts aux étudiants de deuxième
année. I/un portait sur le droit civil, matière obligatoire. Le
second sur le droit, romain, matière tirée au sort. Un troi
sième, sur le droit criminel, bénéficiait du prix fondé par
M. de Prm-FERiusni, qui fut professeur de cette Faculté.
A la différence de leurs camarades de première année, les
concurrents ont eu à cœur de faire tomber presque toutes les
récompenses ne laissant que de menues nièces au tableau. Les
équipes se sont révélées bonnes, en qualité comme en quan
tité. Les juges spécialistes des matières traitées s’ en déclarent
également satisfaits
Le sujet de droit civil était « Le droit de rétention », sujet
difficile et délicat qui pouvait tenter un maître, et réclamait
à coup sflr un juriste bien éduqué, capable d’ allier à une
connaissance approfondie du Code, do la jurisprudence et de
la doctrine un sens critique affiné.
L ’ institution du droit dp rétention se présente en fait sous
des dehors très clairs. F11p permet au créancier de retenir
purement et simplement la chose de son débiteur, jusqu’ à ce
��— 152 —
précision do sa nature qui fournira la clef de voûte propre V
couronner et à soutenir l'édifice patiemment construit. Or les
tribunaux, esquivant le problème, se bornent à dire, ce qui
n'est assurément pas une solution, que !e droit de rétention
est une institution sui gc ne ris. Ils ont dénombré les effets sans
rechercher la cause. L'institution s'épanouit, mais il lui
manque son principe de vie. Elle est sans Ame.
L’apport de la doctrine permet-il de combler cette lacune 9
Certes les auteurs n’ont pas boudé le problème. Mais au
silence du juge, ils ont substitué la bataille des thèses, e t la
richesse de leurs constructions ne laisse pas d’embarrasser.
Entre les thèses proposées il fallait choisir, et prendre garde
que ce choix fût susceptible d’enregistrer les résultats acquis
en jurisprudence, et permettre fi celle-ci de développer h
l ’avenir son œuvre de construction libérale.
La tradition offrait ici son secours. Rien n ’est nouveau sous
le soleil, pas même les constructions doctrinales.
L ’Ordonnance de Moulins de 1506 donnait la clef du pro
blème, on définissant le droit de rétention comme étant une
voie d’exécution privée analogue A la compensation. On
pouvait reprendre cette définition, et l’éclairer en la ratta
chant nti grand principe qui domine ions les contrats synal
lagmatiques. celui de l’ inlerdépenduncc des obligations. Le
droit de rétention s’énonçait finalement : un moyen privé de
contrainte fondé sur l'interdépendance d’ obligations connexes.
Cette notion d'interdépendance commandait logiquement
le domaine d’application du droit de rétention, ses condi
tions d’ exercice, ses effets.
Le problème, on le voit, était tout entier de qualification.
Le point central du sujet était de préciser la nature du droit
de rétention, en le situant dans le faisceau des institutions de
sûreté voisines. Cette qualification faite, restait A ordonner
les solutions jurisprudentielles, en les présentant comme
autant de conséquences logiques de la définition choisie. Un
plan s’ imposait.
Après avoir énurnéré les applications du Code (articles 867,
1612 et 1613, 1G73, 1740. 1098), il fallait les présenter comme
étant autant d'exemples. A titre indicatif, d’un principe géné
ral. et non comme des dispositions exceptionnelles. Il con
venait ensuite d’analyser la nature juridique du droit de
rétention puis d’en déterminer successivement le domaine
d'application et les effets, avec l'aide des tribunaux. Une
conclusion pouvait être consacrée à une appréciation critique
de la jurisprudence et A un bref aperçu des législations
étrangères.
Treize compositions ont été remises. Six ont été récom
pensées, proportion fort honorable, étant donné la délicatesse
et la difficulté du sujet. Toutes les six présentent de solides
qualités.
M. Henry F arhk se détache nettement du peloton, et obtient
�—
153 -
le premier prix. Cette victoire n’a pas surpris ceux «le ses
maîtres qui ont été è même île reconnaître et d'apprécier, dès
le'd ébut dp scs études juridiques, son ardeur au travail, la
rigueur et la pondération de sa pensée. 11 faut le féliciter
sans réserves. Après avoir posé parfaitement le problème, il
consacre à chacun de ses aspects les développements requis.
A la sûreté du diagnostic, il joint l’ art de la mise en place.
Son analyse de la nature juridique du droit de rétention, sa
présentation du domaine d’application de notre institution
ont été particulièrement remarquées. M. F amik a le mérite
suprême d’indiquer en conclusion le sens d’ une réforme
souhaitable, en s'inspirant du droit comparé. Le seul reproche
qu’il ait pu mériter est d’avoir interverti l’ ordre logique des
développements attendus, en traitant des conditions et effets
du droit de rétention, immédiatement après la discussion de
sa nature, rejetant ainsi en troisième partie le domaine
d'application, sans méconnaître cependant U* lien étroit de
ces deux aspects du problème.
Maladresse moins grave assurément que les \ ou 5 fautes
d’orthographe dont M. F abhk. emporté par la générosité de
sa pensée, n 'a pas craint de charger sa rédaction, nu demeu
rant très correcte.
M"** Noguter obtient le deuxième prix. Sa composition nette
et claire, ordonnée suivant un plan en tous points conforme
l’ idéal, contient des développements généreux et bien venus.
File est moins complète cependant que la précédente. Si l ’on
y trouve un exposé très satisfaisant des opinions doctrinales,
un pnssage trop bref y est consacré à l ’extension jurispru
dentielle du droit de rétention.
La conclusion présente, sans doute, en un raccourci
heureux, le tableau comparatif des sûretés, mais on aurait
aimé y trouver quelque allusion an droit comparé et une
appréciation critique de la jurisprudence où l’auteur aurait
eu l’ occasion d'affirmer davantage sa personnalité.
MM. René Debia et M rnvr méritent à égnlité une première
mention grâce à un travail fort honorable, où s'affirme une
connaissance également solide des éléments essentiels du
sujet. L a copie de M. D kbia est malheureusement déparée par
quelques erreurs, notammenl sur l'historique. On y trouve
aussi des lacunes sur l'attribution du droit de rétention aux
possesseurs poursuivant le remboursement des impenses, de
même que sur la condition du « dcbilvm cu/n rc ju n ch im ».
Quant, h M. M i rât, il a eu le tort de dédaigner le pian logique
et surtout de dégager insuffisamment l'apport de la jurispru
dence. Son débit est hésitant sur la matière des conditions
d'exercice du droit de rétention, et trop discret dans la discus
sion de sa nature juridique. L'auteur pèche en outre par excès
de modestie en se retranchant continuellement derrière des
citations d’opinions doctrinales, il est louable certes d’en
�appeler à l'autorité des maîtres, mais l ’excès eu tout est un
défaut.
Une deuxième mention est décernée à M. Jean D oucêdk qui
a bien dégagé les idées directrices du sujet en suivant un plan
satisfaisant. Sa composition révèle toutefois des lacunes et la
rédaction laisse souvent à désirer.
M. Georges Martel recueille enfin une troisième mention,
malgré «m plus grand nombre de lacunes, et l’absence d’ in
vention de l'idée maîtresse du sujet.
I.cs candidats au concours de Droit Rom ain avaient à
traiter des <• conséquences de la pluralité des cautions ». Ce
sujet ne devait pas surprendre les bons élèves de seconde
année qui, ayant étudié la matière dos obligations, parallèle
ment en droit français et en droit romain, ne pouvaient
ignorer les problèmes que pose le fonctionnement des sûretés
personnelles. Tl ne s’ est présenté cependant qu’un très petit
nombre de concurrents. Quatre compositions seulement ont
été remises : trois d’entre clics ont paru mériter une récom
pense.
Le premior prix est attribué à M"* Olga Cimtox, dont la
composition dénote une ronnaisnnee approfondie de la
question et de ses alentours : elle a d’ailleurs le tort de s’attar
der plus volontiers à l ’accessoire au détriment de l’essentiel.
Son travail très satisfaisant dans l ’ensemble confient des
développements particulièrement bien venus.
MUo Chiron a le mérite d’avoir retracé assez exactement les
phases diverses de l’histoire un peu compliquée du cautionne
ment romain on utilisant un plan dogmatique. Elle donne
sur les ressemblances et les différences entre la loi Furia
de sponsu et le rescrit d ’ Hadrien, sur les particularités de la
cession d’ actions du droit romain, des précisions intéressantes.
Ces mérites sont assez nets pour que, en dépit de certaines
insuffisances et de certaines méprises, la Faculté ait, sans
hésitation, attribué à M 11* Chiron le premier prix.
Le deuxième prix revient à M. Georges M artel pour un
travail qui a le mérite de connaître assez bien les principes
el l’évolution du cautionnement romain. L ’exposé, assez sobre,
qu’ il en fait, comporte même parfois d'assez heureuses for
mules ; mais il est déparé pnr quelques considérations discu
tables et surtout par un développement assez mal venu relatif
à la division de la loi Furia et au bénéfice d’Hadrien. T.‘effort
de M. M artei. n’en demeure pas moins intéressant et la
Faculté est heureuse d’en récompenser l’auteur qui avait
déjà obtenu l’an dernier un prix de droit romain.
Enfin, M. René Dkbia obtient une première mention pour un
travail assez ample, dénotant des connaissances, de l'intelli
gence et une certaine Ingéniosité d’esprit.. Mais les erreurs
sont nombreuses, et en particulier les erreurs historiques,
notamment sur la succession dans le temps des différents
procédés de cautionnement.
�— 155 —
Pour le prix de Prm-FcnRANDi. le sujet proposé était « l.e
jury criminel », grand et beau sujet qui avait l'avantage de
permettre aux candidats d’allier les qualités du technicien h
celtes du publiciste, en se plaçant tour à tour sur le plan
scientifique et humain. Sujet périlleux aussi, devant lequel
il fallait prendre garde de ne se passionner qu’avec mesure,
sans cesser d’êlrc sage. L'essentiel du sujet évoquait des
controverses actuelles. L'Institution du jury criminel a été
récemment débattue jusqu'à la polémique. Il fallait assuré
ment prendre parti sur les avantages et les inconvénients de
l’ institution, en présenter et discuter les projets de réforme,
apprécier enfin les résultats de la loi du 5 mars 1932, qui, on
le sait, a associé la Cour nu ju ry dans une délibération com
mune pour l ’application de la peine. Cet aspect d’actualité
essentiel du sujet demandait, outre des connaissances techni
ques, un sens du tact et de la mesure.
Huit copies ont été remises. 5 ont été retenues et couronnées.
C'est dire qu'à l ’égal des concours de droit civil et de droit
romain les résultats de celle troisième épreuve onl été très
satisfaisants.
La plupart des lauréats ont adopté un plan identique :
Hecrulement et formation du jury. Fonctionnement. Appré
ciation des résultats, projets de réforme et critique. C'était
lé. en apparence ce qu'on nomme en argot de candidat à
l'agrégation — qu’on me pardonne cette figure — un plan
hnleau, mais il n’en était peut-être pas de meilleur, de plus
logique. Peu importe d’ailleurs le flacon...
M Georges M artel obtient le premier prix pour un travail
plus que satisfaisant, plein d’aperçus personnels, riche aussi
du souvenir de lectures variées. L'auteur, après avoir utile
ment décrit, en manière d'introduction, l’origine de l’ insti
tution du ju ry et son climat psychologique, en examine tout
d'abord le recrutement, évitant sagement de s’attarder dans
des détails réglementaires, que les concurrents pouvaient au
surplus facilement vérifier dans le Code d’ instruction crimi
nelle laissé à leur disposition. Dans la série des développe
ments qu’il consacre ensuite au fonctionnement de notre
institution, M. M artel donne sur la loi de 1932 les renseigne
ments attendus, il fait, appel aux statistiques et évoque
volontiers telles affaires d’assises prises dans l’actualité.
Vient, enfin une appréciation critique, qui a le tort sans doute
de passer sous silence les mérites possibles du jury, alors
qu’elle s’ étend sur les inconvénients, soulignant avec raison
les caprices de son impressionnabilité.
Cette dissertation mérite surtout d’être louée pour son
allure personnelle et vivante. Le spécialiste de la Commission
s'est plu à y découvrir les preuves d’une formation crimino
logique assez poussée.
ï.c second prix est attribué à M. Jean F abiani pour une
composition curieusement vigoureuse, où la personnalité-de
�l'auteur n’ a pas craint de s'élever jusqu’aux limites de la
passion. Dédaignant de montrer tour à tour les avan
tages et les inconvénients du jury, il s’ est borné à exposer
les critiques essentielles formulées contre l’ institution par les
auteurs « positivistes ». Ses développements n’ en sont pas
moins toujours intéressants.
Une première mention est décernée à M. René Dkbia. Son
travail, également consciencieux et intelligent, manque cepen
dant d'aisance. I.es matières y sont médiocrement équilibrées.
L'auteur mérite surfont le reproche d’avoir été trop bref sur
les projets de réforme, et parcimonieux
l'excès sur la très
importante loi de 103?.
M. Dominique F hanceschi emporte la deuxième mention. Ses
développements souvent précis contiennent de bonnes choses.
L'ensemble est toutefois assez mal distribué et des lacunes
graves déparent surtout son essai. L ’auteur ignore les projets
de réforme : il omet d'apprécier les dispositions de la loi
de 1932.
M. Henry F abre n'obtient qu'une troisième ci dernière men
tion. Sa composition, qui n’est pas sans mérites, a le tort do
reproduire parfois un peu trop fidèlement certains développe
ments du cours. Elle est muette cependant ou presque sur la
formation du jury. L'auteur, au surplus, sortira du sujet,
lorsqiravnnt à traiter du rôle des jurés, il étudiera plutôt la
procédure devant la Cour d‘Assises.
Deux concours étaient ouverts aux étudiants de troisième
année : un concours de droit civil (matière obligatoire), un
concours de droit commercial, désigné par le sorl.
Le sujet du concours de droit civil portait sur « Les dis
penses tacites de rapport ».
Le Code civil, dans le but d’assurer le respect du principe
dominant de l'égalité du partage, soumet à l’obligation du
rapport à la niasse successorale les libéralités que le défunt
a pu consentir à ses héritiers présomptifs, en forme d’avances
<ihoirie. Mais comme le Code, en édictant cette règle, déclare
interpréter la volonté présumée du défunt, il admet en bonne
logique que le disposant puisse dispenser le gratifié du
rapport, dans les limites toutefois de la quotité disponible.
Les articles 313 et 919 du Code ont prévu et réglementé la
déclaration expresse de dispense, qui serait contenue dans
l’acte même de déclaration ou dans lin acte subséquent.
Est-il possible d’admettre, eu dehors des hypothèses prévues
par le Code, la dispense tacite de rapport, sans faire violence
à des textes dont les termes sont particulièrement nets ?
Tel était le problème que devaient résoudre les concurrents,
problème très difficile, nu surplus assez limité, la loi du
?-i mars 1898 ayant dispensé du rapport les libéralités testa
�— 157 —
mentaires. Resla il lu domaine important des libéralités entre
vifs.
La jurisprudence, invoquant l'esprit, sinon la iultre, de
l'article 843 a tranché la question par l'affirmative. Elle admet
qu’il n'est pas nécessaire que lu volonté du disposant de
dispenser le gratifié ait été exprimée eu tenues formels, il
fuut et il sufiii qu elle apparaisse certaine et manifeste.
Il im portait de développer ci d’ apprécier les solutions juris
prudentielles, en recherchant le système de preuves qui
pouvait s'en dégager. Où Je juge rcchcrchcra-t-il la volonté de
dispense du disposant ? Quels sont les éléments qui paraîtront
suffisamment forts pour appuyer sa conviction, et la préserver
de tout soupçon ou de tout scrupule d'arbitraire 1
11 convenait de rechercher ces éléments successivement dons
Pacte même de lib éralité et dans les circonstances qui font
entouré.
Tantôt la preuve requise pourra résulter du neyolittin,
c'est-à-dire de la nature propre de l’acte, ou de i ’iwsfritMCMlum , c'est-à-dire de sa contexture, et l’on se trouvera en
présence d'une preuve intrinsèque. Jl s'a git, pur exemple, d'un
acte contenant îles clauses incompatibles avec l'idée du
rapport, d ’une substitution fidéicommissaire on d’une dona
tion avec réserve d ’usufruit, ou encore d'une donation à
caractère rémunératoirc, pour service rendu.
Dans une autre série de cas, la preuve de la dispense tacite
résultera des circonstances de lu libéralité, et I on sera en
présence d'un système de preuves extrinsèques. 11 y avait là
un aspect particulièrement délicat du sujet qui, dans l'en
semble, était incontestablement difficile. Muis que ne peut-on
demander à un concurrent de 31 année ?
Trois compositions sur neuf ont été récompensées. Au
nombre des six éliminées, certaine copie, qui promettait beau
coup, a du être écartée pour n'avoir pas observé les limites
exactes du sujet.
Il n’est généralement pas d'usage de parler des «euvres qui
n’ont pu être retenues. Le mystère d'une devise inviolable
emporte irrémédiablement leur secret. La Faculté a pensé
cependant que tout en respectant son mystère, il sérail possi
ble de mentionner une composition portant devise grecque, qui
avait tout d’abord frappé la Commission par lu finesse de ses
développements et l'intelligence de son ordonnance. Malheu
reusement elle traitait principalement des dispenses légales
de rapport, c'est-à-dire qu’elle ne traitait qu’à peine le sujet.
Que l'auteur, s’il se reconnaît, fasse secrètement oraison.
Vous tous. Mesdemoiselles et Messieurs, profitez de la leçon
et songez qu’ il peut y avoir risque, à l’ examen comme au
concours, à battre les lisières du sujet donné, au point de les
trouver « friandes à enjamber » ainsi qu’autrefois les lisières
du royaume.
Pour avoir montré plus de sang-froid M. Claude Colliaîuj
�— 158 —
a pu obtenir le prem ier prix. Le jury l'a à l'unanimité dis
tingué. Les douze pages pleines et denses de sa composition
décrivent tous les aspects du problème, qu'il est seul à avoir
parfaitement saisi. Ses développements manquent cependant
d'aisance, et l’on a pu lui reprocher à l ’occasion certaines
lourdeurs, voire certaines obscurités qui n ’étaient pas unique
ment des effets de puissance, de même qu'une certaine séche
resse et un dédain des nuances, que ne suffisait pas à com
penser ia logique mathématique de l ’ensemble de ses raison
nements. Ces griefs s'estompent quand on pense au temps
limité dont disposait l ’auteur pour distribuer à loisir ia
richesse de ses connaissances.
M. Colliard a d’ailleurs prouvé qu'il pouvait donner fonte
sa mesure, en s’élevant au sommet du cursus honorum. 11
s'est classé avec honneur au concours général des Facultés
de Droit. C'est là une victoire dont l'éclat, Messieurs, rejaillit
sur nous tous. M. Coi.i .iaru a droit à la reconnaissance de
toute la Faculté.
Le second prix est décerné à M. René B ertra.no pour un
travail sans doute moins nourri, moins profond, mais qui
dénote en revanche, par endroits, des qualités de finesse et
de présentation estimables. La copie de M. B ertrand présente
malheureusement sur le fond quelques lacunes et certains
aspects du sujet, comme le partage d'ascendant et les substi
tutions fidéicommissaires, sont insuffisamment traités. Lacu
nes pardonnables certes, mais qui devaient le déclasser.
Lue première mention couronne enfin l'effort de M. Jacques
R aynaud, qui, trop fidèle, ü sa devise élue « Yanitas Vanila
tum », a eu l'excessive modestie de cacher sous une rédactiun
souvent malaisée et des dehors un peu frustes, une sérieuse
connaissance du sujet. Sa copie a été remarquée pour les
bons passages qu’elle contient sur l'évolution jurispruden
tielle de l'article 843 et sur les libéralités déguisées, et il faut
féliciter l'auteur de s'ôtre montré constamment anime du
louable souci de rattacher ses explications au HI directeur de
l'interprétation de la volonté du disposant.
Le concours de D roit Comm ercial était cette année parti
culièrement intéressant puisqu’aux récompenses normales
s’ ajoutait pour la première fois le montant, assez important,
du prix fondé par un ancien élève de cette Faculté, M. Laurent
F ilhol . Les concurrents avaient à traiter du sort des paie
ments effectués par le débiteur pendant la période suspecte.
C’est l ’un des sujets les plus juridiques de la matière de la
faillite. Des principes essentiels y sont impliqués, notamment
celui de l'égalité des créanciers, et de la nécessité d’organiser
pour eux une protection spéciale contre les actes du débiteur,
faction paulienne du droit commun étant inapplicable aux
paiements.
Ce sont ces principes qu’il fallait mettre en lumière dans
�l'introduction. Un plan rationnel, indiqué au surplus par les
articles 44G et 41? du Code de Commerce, d evaii guider
ensuite les développements. I l convenait de parler tour à toutdès paiements de dettes non échues, puis des paiements de
dettes venues ù échéance.
Six compositions ont été remises dont quatre ont pu être
retenues.
C'est de nouveau Al. Claude Cûlliahd qui remporte de haute
classe le prem ier p rix et obtient par suite le prix Laurent
b'iLUOL. Son travail intelligent, net, est à peu de chose près
absolument complet. Il est le seul à signaler, dans son intro
duction, que l'action pauüenne de l'article 1167 du Code Civil
ne s'applique pas aux paiements. Certains de ses développe
ments sont excellents, en particulier sur la question du
paiement p ar émission d'une lettre de change, et sur la
nature exacte de l'effet de commerce. On ne peut guère lui
reprocher, à côté de quelques négligences de style, qu’ une
insuffisante précision sur les conséquences de la nullité de
l'article 446 et la question îles intérêts à rapporter à la masse.
Le second prix a été attribué sans hésitation à Al. Maurice
Surgent. Dans l'ensemble sa composition est bonne, quoique
moins complété et moins neile que la précédente. L'auteur u
surtout mérité le reproche de rester muet sur les conséquences
pratiques de la nullité ; il est trop bref sur l ’exception prévue
par l'article 449, et à l'opposé trop généreux pour uno compa
raison de la nullité de l ’article 447 avec l'action pauliemie,
comparaison assez inattendue, étant donné que celle-ci n’est
pas applicable aux paiements.
Une première mention est décernée à M. Léon M ahcantonato,
}M>ur un travail fort honorable et qui contient de bons déve
loppements, mais qui présente le défaut de ne pas dégager
suffisamment les idées maîtresses du sujet et de contenir
quelques hors-d’œuvre.
Al. Jacques R aynaud qui obtient lu deuxième mention mérite
à peu près les mômes reproches, h auteur est un peu confus
sur la question du paiement par lettre de change ; il ne parle
pas des conséquences de la nullité du paiement, et ne présente
pas la nature exacte de l’effet de commerce assimilé par
l’article 446 aux espèces.
Quatre prix, destinés ft perpétuer le souvenir d’excellents
et regrettés étudiants de la Faculté d’Aix, sont réservés aux
étudiants de Doctorat.
Le prix Louis A nlnarii est accordé à l ’étudiant qui, au cours
de l'année universitaire, a obtenu les meilleures notes au
diplôme d’études supérieures de droit privé. La médaille qui
constitue ce prix est accordée cette année à M. Raoul Dragon.
�Le prix Gabriel be Boxxecoksk a été institué par M. et
de Bonnecorse, pour commémorer le souvenir de leur fils,
disparu à la veille de soutenir su thèse de Uoctorut. Ce prix
récompense le candidat au Doctorat qui a obtenu les meilleu
res notes aussi bien u ses examens de licence qu'à ses diplô
mes d’Etildes supérieures. Ce prix est dévolu cette année à
M. Charles Dlbost.
L a Fondation de B onnecorse prévoit également une médaille
qui doit être décernée à l'étudiant en Doctorat ayant obtenu
les meilleures notes dans le diplOmc de Doctorat portant sur
l'histoire du droit. Celte médaille n'a pu être décernée, les
conditions n'étant pus remplies.
Enfin le prix Jules et Louis Jeaxbkknvt a été fondé par M.
Emmanuel Jean berna LBurthélcmy de Ferrari-Doria, à lu
mémoire de ses deux fils morts pour lu France. 11 est réservé
à l'étudiant, ayant fuit toutes ses études à la Faculté, qui, pui
sa thèse et ses examens a fuit les meilleures éludes de Doc
torul. C'est M. H iluesiikimkk qui obtient celle limite récom
pense, tant pour scs examens que pour sou excellente thèse
honorée de la Médaille de vermeil.
11 existe eu outre dans nos Facultés un concours ouvert
aux étudiants qui aspirent au Doctorat et à ceux qui ont déjà
conquis ce grade. Ce concours, dont l'objet est un mémoire
sur un sujet déterminé et qui donuc lieu à l'attribution d'un
prix en argent, pourrait être une excellente préparation à lu
rédaction de la thèse pour ceux qui ne l'ont pas encore sou
tenue. Généralement, il est en sommeil faute de concurrents.
Cette mmee, l'indication d'un sujet a été demandée à la
Faculté. La question proposée était « Le droit d'a gir en justice
des associations ». Trois mémoires ont été remis. Deux étaient
vraim ent trop brefs pour être retenus. Un troisième était
plus abondant. Malheureusement, en raison de son inexpé
rience dans l'art de la composition juridique, de son manque
de netteté, de. son absence de solutions précises, la Faculté, à
.son grand regret, n'a pu lui décerner la récompense qu'elle
aurait été heureuse de lui attribuer, si elle y avait trouvé
quelques-unes des qualités requises.
Lu Faculté dispose, grâce à la générosité de la ville d'A ix,
de trois récompenses pour les thèses soutenues devant elle :
médaille de vermeil, d'argent et île bronze.
A ces prix elle peut ajouter les mentions qu'elle estime
uiilos. Une mention a été en outre décernée cette année.
Four l'attribution de ht médaillé de vermeil, l'embarras de
la Commission était grand. Trois très bonnes thèses venaient
en tête du lot retenu, qui se signalaient également par de
très solides qualités, et une connaissance approfondie des
problèmes qu'elles traitaient. Chacune pouvait avoir et eut
ses partisans. La diversité des domaines où la recherche
des trois docteurs s’était appliquée n'était pas faite pour
simplifier la difficulté d’un choix nécessaire. L'histoire du
�— 161 —
droit, le droit civil et le droit international privé étaient éga
lement honorés. C’est l'histoire du droit qui, en définitive, l'a
emporté avec l’ouvrage de M. Bernard H it-RES!HUMER sur « Les
Assemblées Générales des Communautés de Provence ».
M. H ildestteimer, qui obtient ainsi la médaille de vermeil,
est avocat à lu Cour d’Aix, et. déjà lauréat du concours de
licence «le celte Faculté. Il ubtient la première distinction
pour avoir su ordonner en une synthèse précise et élégante
un travail fondé sur des documents originaux. On y voit com
ment la Provence s'est éloignée du type féodal des états divisés
en trois ordres qui se maintenait ailleurs, pour arriver au
type plus moderne de l’Assemblée des communautés, où la
prépondérance appartenait an Tiers-Etat.
L'étude des origines de l'institution était assez délicate.
Les Assemblées des Communautés apparaissent au temps de
Fruw;ois 1", mais resteront en concurrence avec les Etats
jusqu'au règne de Louis X III.
Cette co-existence ne pool guère s’expliquer que par la
confusion du temps. Nous sommes à une époque durant
laquelle il est difficile aux institutions de fonctionner régulièreincnt, au milieu des troubles îles guerres étrangères puis
civiles. M. K ildf.shki.mer retrace avec clarté une suite d'événe
ments qu’il n'était pas toujours facile de discerner.
La désuétude îles Etats, commencée n la fin du règne de
Louis X III est consacrée par Louis XIV. On s’ habitue à voir
les Assemblées des communautés prendre leur place, et faire
finalement figure de représentation normale du pays. L'insti
tution, ainsi consolidée et mieux ordonnée, va pouvoir fonc
tionner à plein. Avec beaucoup d’aisance M. H ii .desiif.lmf.r
nous décrit ce fonctionnement ainsi que les multiples services
qui en dépendent.
I l fallait, pour débrouiller les éléments d'une organisation
aussi complexe, dans ses origines et son fonctionnement, un
beau talent d'exposition. L ’ouvrage de M. H ildkshkimkr
apporte une utile et agréable contribution à l'histoire locale.
Il se recommandait pour la première médaille par son aspect
équilibré, ses qualités égale» de fond et de forme.
La médaille d ’argent est attribuée ;i M. Edmond B ertrand.
avocat du Barreau de Marseille, et également lauréat de cette
Faculté, pour su llièse sur la notion moderne de préposé el
l idée de représentation dans t‘article 13HI § 5 nouveau, du
Code Civil.
M. B ertrand peut considérer justement que si la médaille
qui lui échoit n’a pas l ’éclat du vermeil, elle en a le reflet,. Il
a été très près de la première place.
La jurisprudence des dernières années s’esi montrée parti
culièrement soucieuse, dans le domaine de la responsabilité
du fait des choses, d’assurer à la victime une réparation
adéquate. Elle a été amenée clans ce but h élargir la notion
de préposé contenue dans l’ article 1381 tj 3, en étendant li>
11
�champ d'application de la responsabilité des commettants,
notamment h propos des accidents d’automobile. Faut-il
admettre cette extension et sur quelle hase juridique ? I.es
auteurs, pour la justifier, sont, divisés. Les uns invoquent
l'idée de choix et d'autorité. D'autres font appel à la notion
du risque créé. M. B ertrand critique l'une et l'autre de ces
deux théories. A travers les espèces, il s'est efforcé de dégager
une notion nouvelle de préposé qui permette d'approuver ou
de condamner les solutions extensives de la jurisprudence,
dont certaines étaient évidemment abusives. Pour M. B ertrand la condition nécessaire de la situation de préposé est
l’accomplissement à la place et pour le compte du commettant
du fa it qui incombera à celui-ci. Le champ d ’application de la
responsabilité des commettants doit être lim ité aux hypo
thèses où le préposé peut être considéré comme accomplissant
une véritable fonction pour le compte d ’autrui. Si la faute
du préposé est tellement individualisée qu'il devient évident
que lu personne du commettant est étrangère à sa détermi
nation, celui-ci ne peut être tenu pour responsable, car il
n’y a plus de fonction accomplie pour sou compte, il n’ y a plus
représentation.
L ’originalité de la thèse de M. B ertrand consiste, on le voit,
à avoir transporté dans le domaine des actes matériels un
concept depuis longtemps admis dans le domaine des actes
juridiques. Cette extension ir a rien d'ailleurs de révolution.naire. L'auteur remarque que cette notion élargie concorde
avec les solutions du Droit romain et de l’ancien droit. Elle
a le mérite technique de parfaire une construction jusque là
limitée. Avec le mandat, la représentation se situait dans le
domaine contractuel. En suivant \I. B ertrand, on la retrouve
dans le domaine délictuel. Dans tous les cas, il s'a git de
supprimer juridiquement au profit des tiers l’immixtion d'un
intermédiaire, préposé, gérant d'a ffaires ou mandataire. Une
semblable extension reçue dans la jurisprudence aurait en
outre le mérite social de condamner certaines solutions d iffi
cilement acceptables. La thèse judicieuse de M. Bertrand,
par ses qualités de force et de souplesse, m éritait l ’attention
qu’elle a eu la chance de rencontrer aussitôt dans les milieux
intéressés. Les civilistes peuvent se féliciter de compter parmi
eux un novateur de talent.
M. Théophile L omharü obtient la médaille de bronze pour
son «< Essai de synthèse de la jurisprudence française en
matière de conflits de lois », sujet vaste qui demandait une
connaissance approfondie de la jurisprudence et de la doc
trine, et l'exercice d'un esprit critique assez poussé. M. L om
bard s’est acquitté de sa tâche avec un soin minutieux. On a
pu lui reprocher cependant d’avoir consacré une partie
importante de son étude a rappeler des thèses connues. Et
ce souci a pu paraître exagéré. Il no convient pas de mélan
ger les genres. Une thè9e n’est pas un cours.
�Sous des espèces moins sonnantes, M. Auguste N icolai est.
récompensé enfin pur l'attribution d’ une mention honorable
pour un travail original et intéressant, captivant, môme par
endroits, sur le sujet en apparence exclusivement technique
des <c Remises des émigrants italiens ». L'incidence des remi
ses bancaires sur la balance des comptes des pays d'ém igra
tion était un sujet, neuf, que la littérature spécialisée avait
à peine touché. M. N icolai a comblé largement cette lacune
en nous donnant, pour l’exemple de l'ïta lie , une monographie
très soignée, alimentée aux sources mômes de la matière.
Ici s’arrête, Messieurs, le palmarès. La tradition veut que le
rapport continue. Elle n’exige, rassurez-vous, qu’une simple
péroraison.
Je m'adresserai à vous. Messieurs les étudiants de pre
mière année. Vous êtes, vous le comprenez bien maintenant,
au début d’une épreuve de longue patience. Le savoir est. à
ce prix. Un cycle d'études dont le programme a été somme
toute judicieusement dosé, vous est imposé. Lorsque vous par
viendrez au seuil de la troisième année, d’autres enseigne
ments vous seront proposés qui vous permettront, d’élargir
votre horizon. Quel que soit alors votre choix, vous serez
assurés de partir avec nu bagage de connaissances complet.
Ce bagage ne vous garantira assurément pas une situation*
pour la vie qui vous attend. Je sais, pour les avoir par
tagées. quelles sont les préoccupations de votre génération.
Quelle que soit la solution donnée au problème des cumuls,
vous n’êtes pas tous des fonctionnaires désignés, et votre
diplôme ne sera pas automatiquement récompensé par un
avantage do carrière. Mais ce que vous aurez appris vous
aidera à vivre au sens plein du mot. Vous entendrez dire
couramment que le droit mène à tout. On donne souvent a
cette formule un tour péjoratif. Je pense, pour ma part, que
c’est le meilleur éloge qu’on puisse décerner à notre enseigne
ment que de le tenir pour capable de préparer aux multiples
situations de la vie.
Pénétrez-vous de cette formule et acccptez-en la promesse.
Comprenez-la bien surtout. Ce qu’elle vent dire, en réalité,
c’est que le droit mène tout. Il est vraisemblable que lorsque
vous aurez quitté cette maison, vous oublierez vite les mul
tiples détails qui vous auront permis de briller à l'examen
ou de triompher nu concours. N ’en soyez pas déçus ou mé
contents. Le temps est galant homme et l'oubli une faculté
nécessaire. Mais une richesse vous restera que vous devrez
préserver contre tonte atteinte, l'aptitude au jugement, prin
cipe même de la connaissance. Le jugement, difficulté initiale,
mais qui permet de les résoudre toutes, dans la lim ite des
moyens humains. Le jugement, aptitude à apprécier à leur-
�—
164
juste valeur les événements et les lionunes, avec un esprit
libre. C'est cela qu'en définitive un vous apprend à tous,
d’où que vous veniez, dans les Facultés de Droit françaises.
Il est des Universités dans le monde où les études supérieures
consistent h réver pendant de longues années sur des thèmes
sans incidente pratique. 11 en est d'autres où la pensée est
prisonnière. Il est «les Facultés misérables où l ’on n’enseigne
plus le Droit Romain. Ce n’ est pas la manière de France,
pays «le liberté et d’équilibre. Ce n'est surtout pas.la manière
d’Aix, centre méditerranéen d’idées par excellence. Vous
n'y vivrez pas sous le signe de l'im mobilité ou de la soumission. Vous y apprendic* pour la vie <e qu’un juriste a pu
nommer la technique de la liberté.
Le prem ier livre «pii s'offre à vous, Messieurs, est le guide
de l'étudiant. Rcgnr«lez-le. Il porte sur sa couverture le blason
«le notre vieille Université, pavillon blanc sur champ d’azur,
comme une nef assurée sur les eaux latines, ce toit tranquille
où ne devraient marcher que des colombes. Ne manquez pas
«le suivre ce symbole. Et pour le suivre mieux, acceptez,
l’ épreuve du concours. Vous avez vu quelles sont, les «|iialités
requises : elles ne doivent pas vous effrayer : des connais
sances certes, mais aussi la manière de les ordonner, de les
distribuer, donnant à chaque élément sa juste place, sacrifiant
aux parties sans compromettre l'ensemble, choisissant en un
mot, avec esprit critique. Les rapports particuliers auxquels
s'alimente le rupporl général sont tous «l'accord sur ce point.
Une bonne copie doit faire montre «le qualités égales dans
la forme et le fond. L'esprit doit être successivement serpent,
chameau et lion, ainsi parlait Zarathoustra. 11 faut vous
plier a cette métempsycose. Venez nombreux aux épreuves,
futures. En tout cas, si vous redoutez l'aléa du concours,
acceptez-en du moins l'esprit. Et lorsque, pénétrés de cet
esprit, vous commencerez h en recueillir les bénéfices, ne
soyez pas égoïstes. Faites-en profiler les autres.
Vous êtes une force. Vous le savez, et pouvez, ù l’occasion,
nous la montrer. Cette force sera accrue, lorsque vous sortirez
d'ici, le cycle de vos études terminé. ' Employcz-la ù bon
escient. Ne perdez pas le sens de la discipline du droit. Soyez
dans la vie des enseignants ù votre tour. Les juristes que vous
serez demain auront la plus lourde des responsabilités, la
plus noble des titchcs aussi sauver la civilisation lutine, .le
n'exagère pas. F.lle est à l'heure actuelle en péril. Nous vivons
une période de bas-Empire. et ce n’est pas une consolation
«le penser que le bas-empire peut durer plus d'un siècle.
C.’esr ù vous qu'il appartiendra de rectifier la pente où nous
glissons. Le droit est une discipline qui doit s’élever au-dessus
des Intérêts, des ambitions, des passions et qui peu ù peu les
freine, les détourne des entreprises de l'égoïsme individuel.
A mesure que l’opinion publique s’est formée au cours .des
âges, la puissance matérielle a senti la nécessité de s’ allier
�— 165 —
In puissance morale. I.a force, vous le savez, essaie sans cesse
«if* se justifier par le droit. Mlle lui offre ainsi d'elle-méme une
chance de la dominer pour s'affirmer un jour le souverain
du momie. Ne compromette/, pas, Messieurs, cette chance.
Soyez les soldats du droit. Si vous maintenez bien haut dans
votre vie publique et privée l'esprii du concours, vous devien
drez des hommes. Fidèles à lu leçon d'aujourd’hui, forts des
lauriers de vos aînés, vous aurez su remplir la prophétie du
poète :
« lit les fruits passeront les promesses des fleurs ».
��MARSEILLE. — IMPRIMERIE .MARSEILLAISE. RUE SAINTE, 3»
��
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/313/RES-51001-A_Rapports-annuels_1935-1936.pdf
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UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
ANNÉE SCOLAIRE 1937-1938
CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité
de l'Université et des Facultés
1935-1936
INSTITUTS BIBLIOTH:E:QUE
OBSERVATOIRE
UNIVERSITAIRE
MARSEILLE
IMPRIMERIE MARSEILLAISE
Rue sainte, 39
1939
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UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
ANNÉE SCOLAIRE 1937-1938
CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité
de l'Université et des Facultés
INSTITUTS BIBLIOTH:E:QUE
OBSERVATOIRE
UNIVERSITAIRE
MARSEILLE
IMPRIMERIE MARSEILLAISE
Rue sainte, 39
1939
��UNIVERSITÉ D'AIX· MARSEILLE
RENTRÉE SOLENNELLE
Jeudi, lO Décembre l 936
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ANl"-IÉE
SCOLAIRE
1935-1936
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité de l'Université et des f acuités
INSTITUTS BIBLIOTH:f;QUE
OBSERVATOIRE
UNIVERSITAIRE
l\L'\RSEILLE
f\IPRii\!ERIE i\IA RSEILLA Tl"F
Ruè Saiut• , 3îl
2937
��Conseil de l'Université
*·
MM. SORRE,
I ~. i, recteur, président.
BOURRILLY, 1. ~.
doyen de la Faculté des
Lettres, vice-président.
MARCHAUD, I ~.doyen de la Faculté des Sciences,
BONNECARR'E:RE,
I. ~.doyen de la Faculté de
Droit.
IMBERT, O.*· I. ~. doyen de la Faculté Mixte de
Médecine générale et coloniale et de Pharmacie
Marseille.
BOSLER, I. ~. directeur de l'Observatoire de Marseille.
RAYNAUD, I. ~.
professeur à la Faculté de
Droit, assesseur du doyen.
DUMAS, I. ~.professeur à la Faculté de Droit.
BUISSON, O.
I. ~. i, professeur à la Faculté
des Sciences, assesseur du doyen.
KOLLMANN, professeur à la Faculté des Sciences.
GROS, I. ~. professeur à la Faculté des Lettres,
as~esseur du doyen.
CAHEN, I. ~. i, professeur à la Faculté des Lettres.
MERCIER, I. ~. professeur à la Faculté de Médecine, assesseur du doyen.
GAUJOUX, O.
professeur à la Faculté de Médecine.
*·
*·
*·
*·
*·
Membres non Universitaires
MM. BOUISSON, Président de la Chambre des Députés,
Député des Bouches-du-Rhône.
HONNORAT, Sénateur des Basses-Alpes.
GASSIN, Avocat à Nice, Président honoraire de
la Chambre de Commerce des Alpes-Maritimes.
PRAX, Président de la Chambre de Commerce de
Marseille.
��UNIVERSITÉ D'AIX- MARSEILLE
Séance Solennelle da Rentrée
La séance solennelle de rentrée de l'Université d'Aix-Marseille a eu lieu le jeudi 10 Décembre 1936, à 16 heures, au
Grand Théâtre Municipal de la Ville d'Aix.
Sur la scène avaient pris place :
1\1. le Recteur SoRRE, Président du Conseil de l'Université,
assisté de MM. les Doyens des quatre Facultés, le Directeur de
!'Observatoire, le Bibliothécaire en Chef, les Directeurs des
trois Instituts d'Université, les Membres du Conseil de l'Université, les Inspecteurs d'Académie du ressort.
Parmi l'assistance, les autorités civiles et militaires, les
professeurs - honoraires et en activité - des Facultés et
Instituts, les membres des Conseils d'administration des
Instituts, de la Cité Universitaire, les Bureaux des Associations Générales d'Etudiants, des délégations des professeurs
et les chefs des établissements d'enseignement du second
degré, de nombreux étudiants et amis de l'Université.
�'
�DISCOURS DE M. LE RECTEUR
MESDAMES,
~'lESSIEURS,
" Chaque année à cette époque (le 1er lundi de Novembre,
vous (recteurs) aurez donc à convoquer les diverses Faculté3
de votre Académie qui se réuniront sous votre Présidence et
en présence du corps académique dans la salle que vous désignerez. Les diverses autorités, les personnes notables de la
ville, les fonctionnaires du Collège Royal seront invités à
cette cérémonie qui aura lieu avec la pompe convenable.»
C'est en ces termes que, par une circulaire du 31 juillet
1810, un :\Iinistre dont je n'ai pas recherché le nom conviait
un de mes lointains prédécesseurs à étendr e aux quatre
Facultés le bienfait de la séance solennelle déjà instituée
dans les Facultés de Droit et de :\Iédecine. Je n'ai pas poussé
le zèle de l'historien jusqu'à rechercher si ces prescriptions
impératives avaient été suivies d'effet dans l'Académie d'Aix.
Il faut bien croire que vos ainés avaient montré peu d'empressement à les .suivr e, puisque nous avons pensé créer une
tradition l'an passé en rétablissant un si vénérable usage.
Rien pourtant n'a prescrit · l'effet de cette circulaire et je
serais assez disposé à tirer avantage de l'ordonnance qu'elle
impose pour une telle cérémonie. Elle ordonne, en effet, que
le Recteur prononcera une allocution puis que chaque Doyen
fera un rapport sur les travaux de sa Faculté pendant l'année
écoulée, puis qu'un rapport spécial pour les prix sera lu.
Cette année au moins, la pompe convenable ne distinguer a
pas cette séance puisqu'avant d'entendre M. le Professeur
CORROY, prononcer la leçon inaugurale, vous n'entendrez que
le Recteur en place des Doyens et du Rapporteur du Conseil
de l'Université. Rien ne justifie un .si grave manquement aux
règles.
Cette année a apporté des deuils vivement ressentis aux
diverses Maisons de notre Université. D'anciens collèguès
nous ont quittés, qui nous étaient rattachés par le lien de
l'honorariat et auxquels nous gardions un souvenir plein de
gratitude : ~1. DuCRos, ancien Doyen de la Faculté des Lettres, M. AUDINET, professeur à la Faculté de Droit. D'au~res
�-8nous ont été enlevés dont les travaux jetaient un lustre sur
notre Université comme H. JUMELLE. La Faculté de :\Iédecinc
a été la plus cruellement éprouvée en la personne de :\I. le
Professeur PAYA:\ et de :\fme RocHE dont la mort a fait un
grand vide. Il convient de saluer ici leur mémoire. )fous
devons aussi envoyer nos vœux d'heureuse retraite à ceux de
nos collègues que l'àge éloigne de nous. :\L :\IorrESSIER et M.
:'.\fEYER ont cessé de nous faire profiter de leur science et de
leur dévouement. :\lais l'Université garde un souvenir fidèle
à ceux qui l'ont bien servie. De tels sentiments nôus portent
à faire des vœux bien vifs pour M. Sauvaire JouRDAK, que la
maladie éloigne de sa chaire. D'autres sont arrivés qui tiendront haut le flambeau. Ils ont eu d'emblée la confiance de
leurs collègues et de leurs étudiants. Ils sont déjà tellement
des nôtres, que nous n'avons plus à leur souhaiter la
bienvenue.
Il serait bien désirable que l'on ne se bornât pas à remplacer unité pour unité ceux qui nous quittent. Car la tâche est
lourde et noru; ne cessons pas d'éprouver les effets désastreux de suppressions récentes aux Facultés de Sciences et de
Lettres. Nos effectifs de 1936 continuent sans doute à marquer
une baisse par rapport à ceux de 1935. Le nombre des étudiants ayant fait acte de scolarité a passé de 3.547 à 3.200.
Mais les causes de cette diminution qui affecte les quatre
Facultés ne sont pas particulières à notre Université. Nous
les connaissons. Nous pourrions faire la part des causes
démographiques et des causes sociales. Les premières vont
déjà cesser de jouer contre nous. J'en trouve la preuve dans
le progrès des effectifs du baccalauréat qui passent de 4.928
en 1935 à 5.317 en 1936 (sessions de juillet et d'octobre). L'augmentation porte surtout sur la première partie et elle ne pouvait se traduire d'une manière efficace dans lee statistiques
des inscriptions et immatriculations. Il y a nécessairement un
léger décalage dans la propagation du flot. D'autant plus que
les causes sociales ont leur effet. Il est difficile de dire à quel
point la crise économique nous est défavorable par ce que
tous les facteurs ne jouent pas dans le même sens. Si les uns
nous contrarient, d'autres nous favorisent. De sorte que,
même en mettant les chos~ au pis, en admettant que la
résultante des effets de la crise ait une action de retardement
sur les a"Ctions démographiques dont nom: voyon~ l'influence
si nette dans les classes supérieures de l'enseignement secondaire, nous devons admettre, selon toute probabilité, que nos
Universités, celle d'Aix-Marseille, comme les autres, reprendront d'ici un ou deux ans leur mouvement ascensionnel. Et
je dols ajouter que nos effectifs, contrairement à ce qui se
passe dans quelques autres Universités, ne comprennent
guère, suivant un vieux mot, que des regnicoles. Les étrangers ne représentent pas 5 % du nombre de nos étudiants.
Cette proportion paratt surprenante lorsqu'on réfléchit à la
�-9puissance d'attraction qui devrait être la nôtre, à toute cette
clientèle de linguistes qui devrait fréquenter la région où
naquit RAYNOUARD, le fondateur des Etudes Romanes, à tous
ces futurs juristes, médecins, savants de tout ordre qui
devraient venir de l'Orient pour peupler nos salles de cours
et nos Instituts. A quoi sert donc le rayonnement du foyer
marseillais ? Ei faut-il penser que l'esprit ne suit pas lê Commerce. II ne faudrait pas un gros e·ffort pour augmenter notre
clientèle étrangère. Mais nous ne ferons rien d'utile aussi
longtemps que les cadres de nos Facultés seront ce qu'ils
sont. Le Conseil de l'Université a senti celte nécessité et poursuivra sans défaillance la politique qni s'impose pour répondre à la fois aux besoins de l'enseignement et du contrôle de
l'enacignement dans le ressort académique et aux exigences
de notre expansion.
Qu'on ne nous objecte pas que cette heure est celle du
recueillement. Les moments ùe crise et de dépression sont
ceux où il est le plus indispensable de bander toutes ses énergies contre le destin, de voir plus haut et plus grand. Plus les
circonstances sont conti·aires et pom' ainsi dire désespérées,
plus il faut aller <le l'a\'ant. Tout est permis sauf la lâcheté
devant l'action. Les heures somhres préparent les lendemains
radieux. Et c'est pourquoi notre Université sortira matériellement rajeunie de la tourmente. Beaucoup d'entre nous, garderont un souvenir mélancolique et reconnaissant aux lieux
qui ont rubrité leur jeunesse studieuse. Mais ceux-là mêmes
seront les plus déterminés à nous apporter leur concours
dans l'œuvre de rajeunissement de nos i'nstallations. Demain,
je dis demain, les premiers cotrps de pioche seront donnés à
Aix. Ils seront suivis de beaucoup d'autres à Aix et à Marseille. Nous donnerons au talent de nos professeurs le cadre
dont il est digne, nous outillerons maîtres et élèves pour
l'étude et la recherche. Nous avons attendu longtemps pour
réaliser les intentions qu'un Ministre exprimait en 1880.
" Avec Je temps, nous ferons en sorte que chaque ordre d'enseignement ait une salle pour les cours, une salle pour les
études, et, le maitre, un cabinet qui lui soit propre, où il
puisse résider avec plaisir et s'occuper de ses rechercnes sans
cesser d'être à la disposition des élèves.» Après 54 ans, les
architectes ne comprennent pas toujours le 6elll3 d'un tel programme. Persuadé pour mon compte qu'une Université est
autre chose qu'une façade, je crois pouvoir sans imprudenee.
vous assurer, :Messieurs, que nous travaillons dès maintenant
d'une manière efficace à sa réa1isation à Aix et à Marseille.
Que ne ferez-vous pas lorsque nous aurons mis à votre disposition les moyens de travail qui vous ont été parcimonieusement mesurés. Le temps me manque pour énumérer les
consécrations que vos travaux ont reçues. Je ne saurai!! au
reste où faire la coupure puisque vos succès se suivent sans
�-10 considération des Hmites des périodes .scolaires. Dans le
temps même où j'écris, quelqu'un d'entre rnus est peut-être
distingué par une société savante sans que nous le sachions
encore. Et votre modestie ne laisse pas toujours savoir les
récompenses de vos travaux. Il y a des noms sur toutes les
16\Tes et je craindrais que mon énumération ne fût pas
exhaustive.
Votre activité se dépense dans vos Facultés et dans vos
Instituts d'Université. Le Conseil se plaît chaque année, à
constater la vitalité de ces Inf'tituts. L'Institut c'l'Education
Physique a donné assez de preuves de son rayonnement dan!'
tout le ressort académique pnut" qÙe nous puissions légitimement réclamer des Ministères intéressés les movens matériels
qui décupleront son action. Nous nous réjouissons à la pensée
que notre Institut de Médecine et <le Pharmacie Coloniales est
enfin installé dans un cadre 011 l'effort de ses professeurs sera
plus fn1ctueux. Demain sans doute, pourrons-nous en dire
autant de cet Institut de Mécanique des F luides qni a déjà
apporté une si heureuse collaboration aux progrè" d'une de..c:
plus jeunes parmi les discipline<; scientifiques riches de promesses. Avec l'Institut de Faculté voisin dont l'effort se consacre à la chimie il assure noo relations avec Je milieu industriel. Enfin, ~Iessieurs , pourQlJoi ne ''ous dirai-je pas notrf'
joie profonde à la pensée que le dernier venu de nos Instituts.
re Centre Universitaire méditerranéen de Nice dont nous
inaugurions hier les travaux est désormais bien vivace.
L'Université d'Aix-Marseille n'a laissé en friche aucune des
parties de son champ. Elle a dh·ersifié ges modes d'action
pour que rien ne lui échappât de l'activité intellectuelle du
Sud-Est. Elle a écarté tout exclushisme. Et c"est pourquoi
cette vieille cité aixoise qui fût son berceau garde son rôle de
métropole spirituelle : le Conseil de l'Université doit être
remercié d'avoir entendu tous les appels venus d'enti:e le
Rhône et les Alpes. Je rapprorhe les deux dates qui encadrent
nos armes 1.409-1896. Et je dis que notre vieillesse est une
aurore.
On peut nous croire : nous avons presque tous passé le
temps des illusions. Il est loin ce point que Dante appelle
" m ezzo camino della nostra vita ». Aucun découragement ne
nous atteint, aucune amertume ne ralentit notre action. C'est
ce que je voudrais dire en terminant" cette rapide revue de la
vie Universitaire, à cette jeunesse qui est une êle nos raisons
de vivre et d'agir. Nous la voudrions heureuse et n ous faisons
tout ce que nous pouvons pour la placer dans de meilleures
conditions de travail et de lutte. Ce ne sont pas des vœux stériles : les réalisations, dans cette Université sont présentes à
tous les yeux. Il y en aura d'autres pour -peu que nos étudiants, instruits de nos vues, nous secondent. Mais ce n'est
pas assez et nous n'aurions rien fait si nous nous étions bornés à ces œuvres matérielles. Nous avons une ambition plus
�-11haute qui est de transmettre à ceux qui nous succèdent,
comme un remède souverain contre tous les maux de l'heure
qui passe, notre enthousiasme pour Je progrès de l'esprit et
notre foi dans les destins de l'humanité. Qu'ils apprennent à
servir comme nous avons servi et comme nous continuons à
servir.
*
**
Ayant ainsi rempli une tâche que je n'aurais point usurpée
n'eût été le désir du Conseil de l'Université, laissez-moi revenir à des considérations qui me sont plus habituelles. Il n'est
pas de passe-temps plus louable que de relire les circulaires
surtout celles de cette période qui s'étend autour des années
1880 et où l'on voit se former et mûrir les conceptions qui
devaient par la suite se trouver à la base de l'édifice de notre
Enseignement Supérieur. De telles lectures inspirent la
confiance. Elles nous assurent de la fermeté des desseins qui
ont inspiré la loi de juillet et, si je puis dire, son caractère de
nécessité.
Un des points qui ont paru essentiels à ceux qu'on peut bien
regarder comme les pionniers de notre enseignement supérieur est l'intime liaison de l'enseignement et de la recherche
scientifique. Ils regardaient cette union comme la condition
essentielle du sérieux de l'enseignement supérieur. On sait
d'où vient l'inspiration. De ce petit groupe d'hommes pénétrés de la nécessit~ de refaire, après nos désastres, l'âme
française, de la guérir de cette incroyable frivolité des dernières années du Second Empire. cc Je vais m'occuper, écrivait
cc Taine dans une lettre familière datée du 24 janvier 1872,
(( avec quelques amis, RENAN, BERSOT, BRÉAl., Paul BERT, d'un
" projet sur la Réforme de !'Enseignement Supérieur ». Ajoutons-y le nom de Waddington qui fut, avec eux, le rédacteur
d'un projet présenté au "Ministre de l'Instruction PubliQ11e
Jules SL\fO:'\. Le rédacteur de la circulaire du 1•r octobre 1880
et de oelle du 18 février 1863 était tout imprégné de leurs
idées. Soucieux en même temps dé mettre les Facultés à leur
véritable place dans le Corps Universitaire - une place de
guide et de direction.
Or, que dit le Ministre de 1880 ·? Après avoir constaté les
progrès récents dans la préparation des grades et la fréquentation accrue des Facultés de province, il écrit :
" La contribution que chaque centre d'Enseignement
" apporte aux progrès de la Culture littéraire et scientifique
" est forcément le signe par lequel on juge <lu mérite relatif
des Facultés », et, dans son souci de faire à chacune des obligations des Professeurs sa place. il ajoute : « Nous il"ions
" tout à fait à l'encontre des résultats que nous voulons
" atteindre si les occupations matérielles surchnrgaient les
" maîtres au point de les détourner du travail personnel »,
pour conclure enfin. « Nous arriverons au moment où la pré-.
�-12 " paration aux grades étant devenue une habitude facile et
" un accessoire, nous songerons surtout à la science et aux
" hautes études qui sont le grand devoir que les Facultés ont
" à l'égard du pays ». Il n'est pas superflu de remarquer que
ce langage s'adresse à toutes les Facultés de France et que
le ~linistre souligne par ailleurs, sa volonté de ne sacrifier,
dans cet ordre d'idée, aucun centre universitaire à un autre.
Il n'y a pas de parent pauvre dans la maison de la recherehE>. En 1883, le \Iinistre était encore plus affirmatif : « La
" µréparation aux grades est ulile ; mais y borner son ambi" lion serait méconnaitre les devoirs les plus élevés de l'ensei" gnement supérieur. Ses maîtres ont d'autres obligations
" enve1;s l'Etat : une des premières est le progrès de la science
" et de la haute culture intellectuelle. Ils doivent y concourir
" par lrurs frn\·aux et par ceux de leurs élèves ». Voilà qui
rsL parler net. Une des caractéristiques essentielles de notre
enseignement supérieur français est désormais inscrite dans
les textes. Un professeur de Faculté est un homme chargé
d'une doulùe tâche : une tâche, si l'on peut dire, professionnelle, assez étroitement technique, la distribution du savoir
ri s on contrôle, une tâche plus haute et plus générale, la formation de la Science. Ce sont les deux aspects de son rôle et
bien loin de se contredire ils se concilient et nous paraissent
aujo.urd'hui inséparables. Dans le fait, le plus grand nombre
de ceux qui chez nous, ont fait avancer la Science, sont des
professeurs et inYersement tous les professeurs assument une
fonction de recherche scientifique. Les deux circulaires que
j'ai citées concernaient les Facultés des Lettres et des Sciences. Mais, il va sans dire qu'elles s'appliquent aussi aux
Facultés de Droit et de :\fédecine. Toutes les Universités de
province sont fermement attachées aux principes qu'elles
développent. Elles les regardent comme leur charte : Peutêtre vaut-il la peine de se demander pourquoi.
En effet, cette liaison n'apparait pas, au premier coup
d'œil, comme nécessaire. La dualité des fonctions chez le
même homme peut sembler dommageable parce qu'elle implique une dispersion d'efforts. Peut-être aussi, les exigences de
l'exposition créent-elles chez certains esprits une disposition
peu favorable à cette inquiétude spirituelle qui est le principe même de la recherche et de la découverte scientifique. Il
faut être tout à fait sincère. la probité est notre première
vertu. Je ne nierai donc pas qu'il en soit parfois ainsi et que
même chez des esprits parfaitement honnêtes un artifice
d'exposition ne devienne pas parfois, à leur insu, une explication. Tout arrive, nous .sommes des hommes et les plus exigeants cèdent sans s'endouter à l'attrait de la commodité.
).fais je suis fermement persuadé que les avantages l'emportent presque toujours sur les inconvénients et qu~il serait
�-13funeste chez nous de couper les ponts entre la recherche et
l'enseignement, leur alliance étant, tout compte fait, à profit
commun.
Le propre de l'enseignement supérieur est d'être une fo1mation critique, une initiation à la pratique de la méthode
scientifique. Cela s'entend aussi bien de l'éducation des futul's
professeurs de Lettres et de Sciences, que <le celle des ctlercheurs de laboratoires, ou même de la préparation des juristes et des médecins. C'est ce qu'on perd parfois de ,-ue qua..ud
on appuie sur ce caractère technique, spécialisé, de l'enseignement. des Facultés en l'opposant à la formation générale
de l'enseignement seconda.ire. Je crois, pour mon compte,
qu'une telle opposition est tout à fait formelle. Or, l'introduction à la pratique de la méthode critique, c'est bien dans une
certaine mesure l'exposé magistral où les faits sont placés
dans leur lumière avec leur degré de certitude, ce sont plus
sûrement encore ces séances de trnvaux pratiques où l' étudiant refait pour son compte, dans des proportions modestes,
la science.
C'est plus certainement l'exemple du professeur. « Dans cet
« ordre d'idées, disait le Ministre de 1883, les professeurs ont
« à leur dispooition un premier moyen d'action qui est l'exemple 11. Et il préconisait cette association des élèves et des maîtres que les examens n'interrompent pas, mais qui se continue
pendant toute la carrière. La confidence du professeur sur
ses travaux personnels, ses trouvailles, ses déboires, les direc-'
tions de recherche qu'il entrevoit et conseille, rien de plus stimula.nt pour l'étudiant. Encore faut-il que le maître ait quelque chose à confier C't à conseiller, qu'il ne se borne pa5 à être
un vulgarisatem· de la pensée d'autrui, qu'il ait son rayonnement propre de chercheur. Aussi bien, les exigences spirituelles auxquelles continue à l'astreindre la recherche scientifique
maintiennent-elles son niveau et l'empêchent-elles de céder à
la facilité. La pointe de l'esprit s'affine perpétuellement au
Jieu de s'émousser.
Voilà pour l'enseignement. ~lais je vois aussi IJien ce que Je
chercheur ga.:,ane à rester un professeur. Il est forcé ùe i::r
plier aux exigences essentielles de l'enseignement. Celui-ci ne
souffre rien d'obscur. Il nous force à tirer notre pensée au
dernier degré <le clarté dont elle est susceptible, à donner à
son expression la plus grande rigueur. J 'ai parfois entendu
d'excellents esprits me confier leurs appréhensions au
moment de mettre en forme les résultats de leurs recherches.
Qu'eût-ce été s'ils n'eûssent point ern:;eigné, s'ils n'avaient pas
éprouvé ce besoin d'ordre et de netteté si naturel à qui veut
communiquer sa pensée ? D'autant plus que nos auditoires ne
se contentent pas de peu et qu'ils ont vite fait de percer à
jour à accuser, avec la dureté impitoyable de leur âge, tout ce
qui est vague, à peu p1·ès, insuffisance. Le professeur qui se
détache de ses notes et regarde ses auditeurs dans les yeux
�-14sait vite à quoi s'en tenir. Et parmi ceux qui ont enseigné tout
en continuant à se livrer à leurs recherches d'archives et de
laboratoires, combien pourraient évoquer ce.s minutes d'excitation au cours de l'exposition où, tout d'un coup, un rapporL
insoupçonné apparaît, une difficulté se résout, une trouvaille
jaillit. On a de cela des_exemples et chez les plus grands
comme chez les plus modeste~. Dans le silence du cabinet, la
rel:herche méthodique n'eût peut-être pas abouti à de pareilles
rencontres. Enfin, j'irai plus loin - et il se pourrait bien que
ce que je vais dire correspondit à une tournure d'esprit nationale. Il est salutaire qu'un savant dont les recherches personnelles sont cantonnées dans un domaine étroit de la science
s'astreigne une heure ou deux par semaine à exposer les
résultats généraux de la discipline à laquelle ses recherches
se rattachent. La spécialisation possède toutes sortes de vertus, on les a suffisamment célébrées. Elle peut être aussi
dangereuse pour celui qui la pratique et des correctifs sont
nécessaires, l'enseignement en est un. On ne saurait que
gagner à replacer l'objet d'investigaticm dans un cadre plus
général, à chercher ses connexions, à s'enquérir des progrès
faits dans des domaines voisins et du renouvellement des
méthodes. Luttons contre tout ce qui rétrécit les vues de
l'esprit et maintenons tout ce qui nous procure une vue plus
générale des choses. Je crois à la nécessité de maintenir le
haut niveau intellectuel du chercheur et j'ai trop de respect
du labeur spirituel pour penser que son a.venir est dans Je
trnvail à la chaîne.
Il est encore un autre point de vue sur lequel je ne voudrais
pas m'appesantir cette année, parce qu'enfin il faut bien laisser quelque chose à dire. Pourtant, il est d'importance. Si l'on
compromettait cette liaison de la recherche et de l'enseignement, c'est l'avenir même de nos Universités régionales qui
serait atteint. La province doit connaitre ses richesses, disait,
ou à peu près, une des circulaires que j'ai citées. Comment le
ferait-elle si l'activité des foyers spirituels, qu'on a voulu y
créer, était bornée à la distribution du savoir ? On se borne
à poser la question.
Nul de vous, Messieurs, n'ignore que ces considérations
sont d'une brîUante actualité. On les a présentées en dehors
de tout esprit polémique. )fous n'avons tous qu'un seul désir.
C'est que les mesure.s que seront prises pour promouvoir
l'avancement des Sciences et pour fadliter l'accès des jeunes
à la recherche s'inscrivent dans un cadre qui a fait ses preuves et qui peut au surplus admettre toutee les nouveautés et
toutes les audaces.
�RAPPORT GÉNÉRAL
SUR LA
SITUATION DE L'UNIVERSITÉ D'AIX-MARSEILLE
présenté par M. A . DUMAS
Annie Scolaire 1935-1936
:\{Ol'\SIEUR LE l\II:-<ISTRE,
Au nom du Conseil de l'Gniversité d'Aix-Marseille, j'ai
l'h onneur de vous soumettre le rapport général sur la situation de cette Université durant l'année scolaire 1935-1936.
Il était d'usage que notre Université fit entendre, chaque
année, les mêmes doléances, parce que ses besoins, ne recevant jamais satisfaction, restaient toujours les mêmes. Le
présent rapport sera. un peu moins pessimiste : il constatera
certaines améliorations et surtout de grandes espérances.
I. -
PERSONNEL ET ENSEIGNEMENT
A. -
NÉCROLOGIE
Comme toujours, il faut débuter en rappelant des deuils.
La Faculté de Droit déplore la perte de ~I. Eugène AUDINET,
Professeur honoraire des Facultés d'Ab: et de Poitiers, qui est
mort subitement à Aix près de son fils et de ses anciens
collègues. Il s'était spécialisé dans le Droit international
privé. Dès 1894, il avait publié un manuel remarqué sur les
principes élémentaires du droit international privé et, depuis
ce temps, il donnait, presque chaque année, au Recueil Sirey
des notes de jurisprudence sur cette matière complexe et difficile. Aussi, à juste titre, fut-il de bonne heure, nommé membre
de l'Institut de Droit international ; il fut également, à.
deux reprises, chargé de cours à l'Académie de Droit international de la Haye.
La Faculté de Médecine a perdu le Professeur PAYAN, mort
d 'un e longue et cruelle maladie, dont il avait contracté les
germes au chevet de ses malades de l'hôpital.
La Faculté des Sciences est attristée par le décès de M.
Henri Jrn.tELLE, Professeur de Botanique, mort subitement en
faisant son .service, puisqu'il se rendait au jardin du Parc
Borély. Cet éminent maitre laisse une œuvre con~idérable.
�-16Au début de sa carrière, ap1·ès une thèse sur l'Etude générale
recherches sur les tourbières. 1\ommé à la Faculté des Sciences de .'.\Iarseille, il trouva sa voie définitive dans la botanique coloniale, qu'il explora pendant 41 ans. Il contribua à
l'avancement de cette science par un grand nombre de mémoires et de petits livres, qui longtemps apparaîtront comme
indispensables ; il laisse aussi deux grands ouvrages fondamentaux : les Cultures Coloniales, publié en 1901, et les Huiles régétates, publié en Ur21. Tous ces travaux lui avaient
valu une renommée universelle. L'Académie des Sciences l'en
récompensa par le prix .'.\lontagne (1891, le prix Gay (1917) ;
elle le nomma membre correspondant en 192'2. C'était une
grande figure de saYant français, .aussi élégant et courtois
qu'il était érudit et scrupuleux.
A la Faculté des Lett1·es, on déplore la perte de M. DucRos,
Professeur et Doyen honoraire, dont la verte vieillesse s'était
donnée à des œuvres d'étudiants à Strasbourg puis à Paris.
Depuis la fin de !'.année scolaire, la mort a continué à
frapper notre Université. En ce moment, la Faculté de Droit
pleure son cher doyen, M. B-ONl'ŒCARRÈRE, qu'une attaque a
terrassé en quelques heures, le 30 décembre 1936. Sans
doute il ne m'appartient pas de retracer son œuvre,
puisque ce serait empiéter sur la tâche du rapporteur de
l'année prochaine ; mais il m'est permis de dire l'émotion que
j'éprouve en rédigeant le rapport de cette année, car je ne
puis l'établir sans parcourir les notes qu'il avait remises à
M. le Recteur pour lui rendr ecompte de son activité décanale.
Lorsque j'écris ces lignes, il me semble encore entendre la
voix d'un ami qui n'est plus.
B. -
ETAT ET MUTATIONS DU PERSO:-l~EL
La Faculté de Droit a pu fonctionner, cette année, avec un
personnel complet. A l'issue du concours de 1935, elle a reçu
un nouvel agrégé de droit privé, ~I. KAYSER, à qui a été confié
l'enseignement de la procédure civile et des voies d'exécution.
M. SAUVAIRE Jot:RDAX n'ayant pas pu reprendre son service
en raison de son état de sant.é, a été suppléé par un chargé
de cours M. ÜULÈS. Il y a seulement lieu de regTetter que
l'administration supérieure ait été trop lente à faire cette
nomination, au grand préjudice des étudiants qui ont été
privés de certains cours pendant les premiers mois de l'année
scolaiTe.
La Faculté lie Médecine est heureuse d'avoir maintenant un
personnel no1·malement constitué. Aujourd'hui les chargés de
cours permanents, si nombreux au moment où elle fut ouverte, sont tous devenus professeurs, à l'exception de ceux qui
ont été atteints par la limite d'âge. Il en va autrement du
personnel subalterne, chefs de travaux, assistants, préparateurs, gens de service, dont la situation n'est pas encore
/
�-17réglée : ces agents n'ont que la qualité de délégués ou
d'auxiliaires, pour quoi ils ne r eçoivent que des indemnités
inférieures aux trait€ments attribués, dans les autres facultés,
aux fonctionnaires chargés du même service. On ne comprend pas que leur situation reste temporaire tandis que les
emplois qu'ils occupent sont permanents.
A la Faculté <f.es Sciences, on ne signale que des mouvements normaux. La mort de :\1. JUMELLE a provoqué des mutations dans le personnel de la botanique : l\I. DECROCK, Professeur de Botanique agricole, a été transféré dans la chaire de
Botanique générale ; il a été remplacé par :\I. CHOUX, Professeur à la Faculté des Sciences de Caen, ancien élève de
l\I. JUMELLE. M. DIVE, Maître de Conférences de mathématiques, encore malade, a été suppléé, pendant toute l'année
scolaire, par l\I. MARTY, Agrégé des sciences mathématiques,
docteur ès-sciences.
Les mouvements à la Faculté des Lettres sont du même
genre. l\I. l\IEYER, chargé du cours d'allemand, ayant pris sa
retraite pour raison de santé, a été remplacé par l\I. PIZARD,
ancien élève de l'Ecoleo Normale Supérieure et Professeur
agrégé d'allemand au Lycée Thiers à :\larseille. :\I. FARGUES,
:\!aître de Conférences, a été titularisé professeur de langue et
de littérature latines.
Parmi les maîtres des Facultés de l'Université, un grand
nombre ont pul>lié des travaux personnels dont la liste est
jointe au présent rapport.
Divers ont aussi participé à des jurys de concours ou
d'examens. ;\l. le Professeur ROGER, de la Faculté de :\lédecine, a présidé les jurys d'examens de la seission de juillet a
la Faculté française de Beyrouth. :\I. le Doyen ::\!ARCHAUD,
de la Faculté des Sciences, a présidé le jury du Baccalauréat
dans les Echelles du LeYant ; avec son collègue :\1. le Professeur TRAY:\ARD, il a participé aux concours d'admission à
!'Ecole navale et à !'Ecole de l'air. ~r. C..\.HEN, Professeur à la
Faculté des Lettres, a siégé dans le jury d'agrégation des
lettres.
. Seule la Faculté de Droit est délaissée pour de telles missions. Il est assez singulier que le jury, chargé de faire passer
les examens de droit au Caire et à Beyrouth soit toujours
présidé, dans la première de ces villes, par un Professeur de
Paris, dans la seconde par un Profeosseur de Lyon. Jamais
on ne fait appel à un Aixois, même pour occuper une simple
place de juge. Ce dédain pour notre Facultè de Droit est
d'autant plus paradoxal llUe la plu part des juristes du
Levant, qui ont fait leurs études en France, les ont faites
à Aix. Ils sont quelque peu étonnés de ne pas retrouver
un de leurs anciens maîtres dans les examinateurs venus de
France.
2
�·-
II. -
18-
ETUDIANTS
Ce rapport constatera, comme le précédent, une diminution
du nombre des étudiants.
La Faculté de Droit a compté 774 étudiants inscrits ou
immatriculés.
Inscrits ......................... . . .
676 16
Immatriculés ... . ...... . ..... . .... .
98 - 48
Total ..... . .. . .. . ..... .
774 64
Il faut y ajouter les étudiants qui ont seulement passé des
examens, sans prendre, au cours de l'année scolaire, d'inscriptions ou d'immatriculations.
Examens passés en vertu d'inscriptions non
périmées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 + 11
Examens passés par les élèves de facultés libres
(Marseille ou Clermont-Ferrand) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 + 6
186
+ 17
Le total des étudiants qui ont fait acte de scolarité à la
Faculté de Drnit est donc de : 77i + 186 = 960, en diminution
de 47.
La Faculté de .llédecine annonce des diminutions dans
toutes les catégories, sauf la pharmacie.
Etudiants inscrits :
l\Iédecine ................ . .......... .
Pharmacie ... . .... . .......... . ...... .
Etudiants immat1iculés :
Diplômes coloniaux .. . ...... . . . ..... .
Sages-femmes .... .. . .. . . ......... . . .
Herboristes .................. . . . ... . .
Education physique ...... . ........ . .
Doctorat en pharmacie ............ . .
Total .. ........... . ... .
3i4 - 26
237 + 15
9 -
24
67 -14
16 4
20-20
7 -
1
750 -
74
La Faculté de l\Iédecine a aussi fait passer des examens à
des personnes dont elle n'a pas reçu d'inscription ou d'immatriculation.
l\lédecine .... . ... .. ........... . ..... .
65 + 5
Pharmacie . . .......... . .... . . . ..... .
38 - 18
Validation de stage :
Pharmaciens ..... . .. . ... . . . ......... .
87 -16
Dentistes ............ . .. . ....... . .. . .
52 6
Chirurgiens-Dentistes ...... . .. . ..... .
125 + 10
Total ... . ............. .
367 -
25
�-19Au total, nous arriyons à 750 + 367 = 1.117 étudiants qui
ont fait acte de scolarité à la Faculté de :.\lédecine. La diminution est de 99.
La Faculté des Sciences a compté 615 étudiants inscrits ou
immatriculés, soit une diminution de 120.
Ils se répartissent ainsi :
4
Certificat d'Etudes P. C. N. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Certificat d'Etudes P. C. B. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
144
Certificats d 'Etudes Supérieures (Licence) . . . . . . . .
291
Diplôme d'ingénieur-Docteur .. . . . . . . . . . . . . . . . . . • . .
2
Diplômes d'Etudes SupérieUI·~s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Diplômes ou Certificats universitaires . . . . . . . . . . . . .
23
Doctorat ès-Siences .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . .
5
Agrégations de !'Enseignement secondaire . . . . . . . .
4
C. A. pour !'Enseignement secondaire . . . . . . . . . . . .
4
C. A. pour l'Enseignement primaire . . . . . . . . . . . . . .
3
Etudiants immatriculés ne postulant pas de grade
129
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . .
615
A la Faculté des Lettres, l'effectif des étudiants inscrits ou
immatriculés a été de 507, en diminution de 32.
Ils se répartissent par discipline de la façon suivante
Certificats d'Etudes Supérieures :
Lettres classiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Histoire et Géographie . . . . . . . . . . . . . . .
Philosophie .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Anglais .................. ".... ...... . . .
Italien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Allemand ....................... . : . . . . .
Divers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Diplômes d'Etudes supérieures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Agrégations de l'Enseignement secondaire . . . . . . . ..
Etudiants ne postulant aucun titre .. . . . . . . . . . . . . . .
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
151
103
65
91
73
21
9
35
7
3
507
En récapitulant ces nombres, il pourra paraître intéressant
de les comparer non seulement avec ceux de l 'année précédente, mais avec ceux que donna1ent les statistiques faites
il y a cinq ans, c'est-à-dire avant la crise présente.
Pour faire ces rapprochements, nous ne tiendrons compte
que des étudiant inscrits et immatriculés.
Droit . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Médecine .. .. .. . .. . .. . . ..
Sciences . . . . . . . . . . . . . . . .
Lettres . . . . . . . .. .. . . .. . . .
1930-1931 1934-1935 1935-1936
581
838
774
693
824
750
752
735
615
530
539
507
�-
20 -
On constatera que, si partout l'effectif est en baisse par
comparaison à 1934-1935, la Faculté de Droit et la Faculté de
l\Iédecine ont encore plus d'étudiants qu'en 1930-1931, qui
était déjà l'époque de la grande poussée. Par rapport à 19341935, la Laisse générale est due certainement à la faible natalité des années de guerre ; par rapport à 1930-1931 la diminution des facultés des sciences et des lettres semble due à
la crise économique.
L'effectif scolaire se répartit entre les deux villes de l'Université de la façon suivante :
Aix :
Droit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Lettres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
774
507
1.281
Jiarseille :
Médecine ... .......... ...... .... .......•.
Sciences ................................ .
750
615
1.365
Les Facultés d'Aix continuent à profiter du développement
des autocars qui rendent l'accès de cette ville plus facile : les
entrepreneurs favorisent les étudiants en leur délivrant des
carnets à demi-tarif et en organisant pour eux des services
spéciaux qui les amènent jusqu'à la porte des Facultés.
Il y a aussi une partie de cette jeunesse qui se fixe dans
les villes de Facultés. C'est pour elle que !'Office des Logements à bon marché a fait construire à Aix une cité universitaire qui a été inaugurée au mois d'octobre dernier : dans
ce vaste édifice, les étudiants trouveront pour un pl'ix modéré, des chambres ensoleillées et confortables.
Une œuvre semblable se réalisera sans doute prochainement
à ~Iarseille.
Dans les effectifs scolaires, il y a lieu de signaler la part de
l'élément féminin. Elle varie suivant les Facultés.
Droit ... . .. . . . . . . . . . . . . . . . 172 sur 774
22,22 %
~Iédecine .. . . . . . . . . . . . . . .
176 sur 750
23,73 %
Sciences . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 sur 615
22,60 %
Lettres . . . . . . . . . . . . . . . . . . 274 sur 507
54,04 %
Le jeunes filles continuent donc à être en majorité à la
Faculté des Lettres.
En revanche, les étran~rs et les coloniaux ne sont pas très
nombreux à fréquenter notre Université.
Droit ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
21
l\Iédecine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
70
.Sciences .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
35
Lettres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
20
146
�-21Parmi les coloniaux, les Indochinois et les Tunisiens ont la
prépondérance.
Les Indochinois se répartissent ainsi :
Droit . ................ . .................. . .
Médecine ........................... .. ..... .
Sciences ....... . .......... . .... . ... . ...... .
Lettres ............ . ...•................... .
4
6
4
1
15
Les Tunisiens ne forment un groupe important qu'à la
Faculté de Médecine.
Droit ......... . ............. . ............. .
2
l'IIédecine .. . .............................. .
10
Sciences ............. . .......... .. ........ .
4
16
Parmi les étrangers on ne saurait dire quel est l'élément
prépondérant : il varie suiYant les Facultés. A la Faculté de
Droit on compte 5 Egyptiens, 3 Grecs ; à la Faculté de l\Iédecine : 5 Greœ, 5 Italiens, 5 Polonais, 6 Roumains, 5 Russes,
4 Persans ; à la Faculté des Sciences : 6 Grecs, 3 Persans,
3 Polonais, 3 Russes et 3 Turcs ; à la Faculté des Lettres :
4 Allemands, 7 Anglais. Les autres nationalités ne sont
représentées que par une ou deux personnes.
Il est regrettable que notre Université attire si peu les
étrangers. L'état actuel des locaux n'est pas une recommandation. On peut espérer qu'ils 'iendront plus nombreux quand
elle sera mieux dotée : des locaux spacieux et ensoleillés
feront plus pour la propagande que des brochures de
réclame.
III. - EXAMENS
A. -
EXA.,IENS D&S FACULTÉS
La Faculté de Droü a fait passer 1.843 examens, savoir
Licence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.389
Capacité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
346
Diplômes d'Etudes supérieures .. . . . . . . . .
84
Certificats spéciaux :
Droit pénal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
8
Sciences administratiYes . . . . . . . . .
1
Thèses de Doctorat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
15
Le résultat de ces examens varie suivant les catégories. A la
fin de la première année de licence, les échecs sont nombreux:
à la session de juillet, 238 candidats ont fait des compositions
écrites, 138 ont été déclarés admissibles, 113 ont été définiti-
�-22vement admis (47,4 %). Sur les candidats ajournés, 31 ont été
reçus en novembre. Les résultats sont meilJeurs pour la troisième année : en juillet, 177 candidats ont fait des_ compositions écrites, 137 ont été admissibles, 103 ont été définitivement admis (61 %) ; sur les ajournés 20 ont réparé leur
échec en novembre.
La. Faculté de Médecine a fait passer au total 8fl3 examens
sur lesquels on compte 626 admissions.
~I. le Doyen IMBERT signale, dans son rapport, qne, si les
épreuves écrites ont r elevé le niveau des examens, l'expérience
a démontré qu'elles encourent certains reproches. D'un côté,
par leur sévérité, elles découragent des jeunes gens dont
certains feraient d'excellents médecins : portant sur des
sciences qu'on appelait autrefois accessoires, mais que l'on
décore du nom plus aYantageux de fondamentales, elles n e
mettent pas en jeu l'une des plus belles qualités nécessaires
à un médecin : la sensibilité humaine. D'un autre côté, le
souci de la composition écrite peut obséder des candidats,
même méritants, et les amène à négliger l'hôpital, où pourtant se forme vraiment le médecin. :\fais qui découvrira la
forme parfaite d'examen ? ~e faut-il ras aussi exiger qu'un
médecin ait une large culture générale ?
La Faculté des Sciences a. fait passer, en dehors du Baccalauréat, 599 examens, savoir :
P.C. N. ............................. . ....
P. C. B. .. .. ... . . . . . .. . . . .. ... . . . . .. . . . . .. .
Certificats d'Etudes supérieures (Licence)..
Diplômes d'Etudes supérieures . . . . . . . . . . . .
Brevets .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Diplômes de Chimiste . . . . . . .. .. . . . . . . . . . . .
Doctorat ès-Sciences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ingénieur docteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6
176
390
15
8
2
1
1
599
Le nombre des échecs est important pour les certificats
d'études supérieures : sur 390 postulés, 153 seulement ont été
délivrés. Le P . C. B. fait moins de ,·ictimes : 101 candidats
ont été admis sur 176.
A la Faculté des Lettres, 905 certificats d'études supérieures
ont été postulés, 325 seulement ont été obtenus. La Faculté n.
en plus de satisfaction, pour les diplômes d'études supérieures : elle en a déliné 36, après des épreuves bonnes en
général (15 mentions « très bien », 14 mention « bien », 4 mentions « assez bien »).
�-23-
B. -
BACCAL.\liRÉAT
Si les effectifs scolaires des Facultés ont diminué, le nombre
des candidats au Baccalauréat a augmenté sensiblement : ce
qui est un signe que prochainement le nombre des inscriptions dans les facultés s'accroîtra de nouYeau.
La Faculté des Lettres a eu 3.381 candidats inscrits contre
3.051 ; la Faculté des Sciences, 1.971 contre 1.915.
L'augmentation se fait sentir principalement dans la
série A : 769 candidats au lieu de 539. Elle est moindre dans
la série A' : 1.343 inscrits contre 1.158. Au contraire la série B
est en régression : 1.269 inscrits au lieu de 1.354.
La proportion des admis varie suivant les épreuves. Pour
la première partie, elle varfo suivant les séries : 41,5 %
pour A, 37 % pour A' 48 % pour B. Ces résultats sont, sauf
pour la série B, inférieurs à ceux de l'année dernière. Certaines matières qui ne donnent lieu qu'à une interrogation
orale sont négligées d"un grand nombre de candidats : les
examinateurs d"histoire et de géographie dans toutes les
séries, de physique, dans les séries A et A', ont constaté des
i~suffisances, voire des ignorances scandaleuses.
C. -
PRIX
L'Universite, grâce à de généreuses fondations, peut récompenser les meilleurs examens par des prix dont certains
comportent une somme d'argent.
:M. Emmanuel JE.ANBERKAT, Barthélemy DE FERRARI-DORIA,
a fondé un prix dans chacune des quatre facultés de l'Université, pour perpétuer le souvenir de ses deux fils morts au
service de la France. Ces prLx ont été décernés cette année à :
1\11\1. ROUSSET (Facu lté de Droit), CAUBET (Faculté de Médecine), RICHARD (Faculté des Sciences), :\1110 BERGOUNHOUX
(Faculté des Lettres).
A la Faculté de Droit ont été décernés : le prix ANINARD à
l\I. COLLTARD ; le prix et la médaille DE BONNE.CORSE à M. DAVID ;
le prix LAURE..T-FILHOL à 1\1. FABRE ; le prix de Thèse de la
Ville d'Aix à 1\1. ROUSSET (médaille d'or), l\111° FLEURQUIN
(médaille d'argent), :\IL PASCAL (médaille de bronze).
La Faculté de :\lédecine a donné :
PRIX DE THÈSE
~I.
JOUVE (:\fédecine).
l\I. DUMAZERT (Pharmacie).
l\IÉDAILLE D'OR DES PROFESSE.URS
:\1. JOUVE (.Médecine).
1\1. REYBAUT (Pharmacie).
�-24PRIX JEAlŒERNAT
l\f. CAUBET.
PRTX LAZARE
M. CLAUSTRE.
COKCOURS
DE FI:< D' \N:-ïÉE
Médecine
2" Prix
1er Prix
2" Prix
ae Prix
2• Prix
1•r Prix
: l\l.
: ::\!.
: ::\!.
: ::'II.
: ::'IL
: 1\1.
GlAl\1\0LI (2" Année).
GUÉRI:\ (3" Année).
CHIAVERI:\I (3" Année).
I30NNEFOI
Année).
BUERLE
Année).
HOBERT (5• Année).
l•r Prix
1or Prix
1"' Prix
2" Prix
: :\1. IhRl\IEL (2" Année).
: ::'II. FERRAKD (3• Année).
: ::'Il. PETIT {3" Année).
: ::\I. ::\IocRGXE (4• Année).
w
w
Pharmacie
A la Faculté des Sciences, le prix CHMiCEL a été décerné à
ill. RouARD, Ag1'égé de l'Université pour sa thèse de doctorat
ès-sciences physiques, admise en Sorbonne ayec la mention
très honorable.
A la Faculté des Lettres ont été attribués : le prix Cf:Z..\\'XF.VOLLARD à ::\Ill• DROMARD ; le prix du Conseil Général, à 1\1.
PETIT ; le prix Marcel RAnAtl>. à ::'II. CLÉME:\T.
IV. -
BATI:\IE:-.TS ET MATÉRIEL
Les deux facultés d'Aix, suivant la forte expression d'un
précédent rapporteur, se sentent encore emprisonnées dans les
bâtiments trop étroits où elles sont logées.Mais elles auraient
mauvaise grâce à insister, puisque la construction de nouveaux édifices paraît d'ores et déjà décidée : elles ne peuvent
que remercier leur Recteur qui a été infatigable dans ses
démarches et les Pouvoirs Publics qui l'ont écouté.
Aussi il n'est plus utile d'appuyer sur l'état de délabrement
où se trouvent les locaux actuels. Dans quelques années, la
Faculté de Droit n'aura plus à réclamer la réfection de son
escalier, ni la Faculté des Lettres la reconstruction de son
grand amphithéâtre.
La Faculté de Médecine, en attendant mieux encore, a
continué à équiper ses laboratoires, grâce à diverses subventions qui lui ont été allouées par la ville de ::\Iarseille et le
département des Bouches-du-Rhône. Elle a même édifié un
laboratoire neuf pour les travaux pratiques sur un terrain
libre de l'annexe Blanqui.
�-25Plus heureuse est la Faculté des Sciences. Elle est installée
dans des bâtiments neufs, édifiés par la munificence de la
ville de ~tarseille. Durant cette année, elle n'a eu à s'occuper
que de la station maritime d'Endoume. Elle y a installé sur
ses fonds pmpres un laboratoire de cartographie géologique ;
grâce à des subventions de l'Etat, de la Ville et de l'Université, elle a entrepris la remise en état de l'aquarium qui
sera achevé prochainement.
V. -
ETABLISSEMD.TS A'iSEXES DE L'USl\"ERSITÉ
A. - Bibliothèque Universitaire
La bibliothèque ne cesse, chaque année, de présenter un
cahier de doléances, où elle se plaint de l'insuffisance de son
personnel et de ses locaux. Elle aussi paraît en voie d'obtenir
quelques satisfactions.
Grâce aux subventions de l'UniYersité et à l'augmentation
des d1·oits de bibliothèque, un personnel auxiliaire a pu être
recruté pour les diverses sections. La section des sciences
occupe maintenant toute la journée un garçon auxiliaire à
côté de l'employé titulaire. Un aide-bibliothécaire est attaché
à la section de médecine et pharmacie aYec mission de refaire
le catalogue.
La question des locaux semble devoir être bientôt résolue.
Des bâtiments neufs vont être édifiés pour les trois sections ;
déjà des plans sont établis suivant le système de la bibliothèque verticale.
En attendant, la bibliothèque s'acccommode de son mieux
de ses actuels locaux étroits et délabrés. A Aix, on a pensé
mettre les thèses étrangères dans les sous-sols du :Musée des
Tapisseries. A Marseille, il a fallu refaire la toiture de la
section des sciences qui avait été enlevée par un orage et
remettre en état, t ant bien que mal, quatre ou cinq mille
volumes inondés par les eaux. A la section de médecine, on
a placé des épis dans la cave pour recevoir les thèses
étrangères.
Cependant le nombre de volumes ne cesse de s'accroître.
Par suite de la majoration des droits de bibliothèque, lee
crédits se sont élevés à 330.403 francs, soit 59. 783 francs de
plus que l'année dernière. A Aix, aucune demande sérieuse
d'achat de livres n'a été refusée. La section des sciences a
pu décider de nouveaux abonnements. La section de médecine est aussi abonnée à la plupart des grandes revues
françaises et étrangères.
B. -
Observatoire
L'Observatoire de Marseille manifeste, comme toujours, une
grande activité scientifique.
Au cours de l'année scolaire, M. BARBIER, Aide-Astronome,
�-26a rempli trois missions à l'étranger. A !'Observatoire de
Gottingen (Allemagne), il a étudié les étalons de répartition
spectrale énergétique et a pu les comparer avec ceux qu'on
emploie à l\1arseille. Il a fait partie de la mission française
em·oyée pour observer à Kustanaï (U. R. S. S.) l'éclipse de
soleil du 19 juin 1936 ; on se proposait de faire des études de
polamétrie et de photométrie spectroscopiques, mais malheureusement l'état du ciel durant l'éclipse ne permit pas de
réaliser ce programme. ~I. BARBTER eu plus de satisfactions
en se rendant à Oxford, où li prit part à la Conférence Internationale de !'Ozone atmosphorique.
A ~Iarseille, le personnel de l'Observatoire a effectué des
observations et divers travaux de laboratoire. 1\1. BELWIZKY
a installé un microphotornètre de ~IOLL, dont le réflexe a été
assez délicat. Il a, pendant tout le cours de l'année, réalisé
au prisme objectif des clichés spectraux des deux nouvelles
étoiles, X Herculis 1934 et X Larerta 1936, ainsi que de la
comète Peltier 1936. Au laboratoire, il s'est occupé d'étudier
le spectroscope extra-lumineux (rapport f : 0,7) : comme cet
appareil s'est montré défectueux par certains points, un
nouveau a été mis en construction.
l\I. BARBIER a fait des recherches sur la lumière cendrée de
\'énus, des essais de spectroscopie infra-rouge. II a aussi pris
quelques clichés de y Cassiopée et travaille au photomètre
Danjon.
~l11 • JASSE a pris des clichés de Nova Lacerta 1936.
Les observations météorologiques quotidiennes ont continué
à la satisfaction du public marseillais. Les tremblements de
terre et les diYers mouvements du sol de la région provençale
ont été enregistrés, comme auparavant, par le sismographe.
C. -
Instituts
Les instituts annexés aux facultés de Marseille continuent
à montrer leur vitalité. Pourtant, eux aussi, ils ont vu diminuer leurs effectifs scolaires.
L'Institut de Médecine el de Pha1·macie Coloniales a vu
s'achever au Pharo le bâtiment qui doit lui être réserYé ;
ayant son logement propre il fait maintenant figure de personne morale. Il dispose de laboratoires outillés pour remplir
envers l'empire colonial français la mission qui l'attend. Si
cette année, dix étudiants seulement ont suivi les cours, H
peut espérer que, rénové, il en attirera un plus grand nombre.
L 'Institut d'Education Physique s'est déjà installé dans ses
nouveaux locaux ; au cours de l'année, il a complété son
installation, en aénageant un terrain de foot-ball, construisant un portique de béton en plein air, créant des
�-27terrains de tennis et de basket-ball, établissant des sautoirs,
etc., etc. Néanmoins, le nombre des élèves s'est r éduit de 4-0
à._20. En dehors des causes générales, cette diminution doit
être attribuée a ux règlements qui, t rop rigoureux, exigen t le
Baccalauréat ou Je Brevet supérieur de professeurs d'éducation physique.
L'Institut de Mécanique des Fluides a poursuivi normalement son activité. 16 étudiants, mieux qualifiés en général
que ceux del'année précédente, ont suivi ses cours : 12 se sont
présentés au certificat, 7 y ont été admis. Notons aussi
d'heureux succès au concours généra l de l\lécanique des
Fluides : sur 6 candidats présentés, 4 ont été classés en bonne
place, dont le premier.
Le personnel enseignant continue ses recherche : M. VALENSI
a fait une étude des tourbillons de bout d'aile ; M. FAVRE a
réalisé une balance Lafay par quoi on peut effectuer des
mesures en souffler ie sur l'influooce de la p a roi mobile. Les
entreprises de constructions aéronautiques prennent de plus
en plus l'ha bitude d'utiliser les installations de l'Institut
pour des études d'application.
(.
L'Institut Technique Supérieur de la Chambre de Commerce de Marseille continue à fonctionner, uni à l'Université.
S'il souffre de la crise économique, il manifeste sa .v italité
tant par ses sections d'enseignement que par ses laboratoires
de recherches ou d 'essais. Seul le laboratoire de Chimie agricole est probablement a ppelé à àisparaîtrer en conséquence
de la suppression des offices agricoles.
CONCLUSION
Ce rapport a montré que, malgré l es difficultés des temps,
l'Université d'Aix-Marseille a continué à tenir son r ang parmi
les universités françaises. Cependant, comme ses sœu rs, elle
est inquiète de l'avenir de cette jeunesse à qui elle délivre
des diplômes : elle souhaite que les Pouvoirs Publics puissent
résoudre ce grave problème.
EIJe émet aussi un autre vœu. Elle sait que, par sa position
géographique, son rôle ne doit pas se bor ner à initier la région
provençale à l'enseignement supérieur. Elle doit aspirer à
devenir la principale Université de la _Méditerranée et assumer la ch arge de r épandre la culture française dans tous les
pays que b aigne cette mer ; elle a envers eux la même mission
que l'Université de Strasbourg envers l'Europe Centrale ou
Orientale. Aussi il est regrettable que les étudiants étrangers
soient si peu nombreux à Aix et à Ma rseille. Qu'on ne se
console pas en disant que ce qui est perdu par ces deux villes
est gagné par Paris ou Lyon. Il y a des riverains de l a Méditerranée qui ont besoin de soleil et qui n e peuvent s'accom-
�-28moder d'un climat humide : s'ils ne fréquentent pas notre
Université, parce qu'elle est trop mal outillée, ils sont attirés
par d'autres universités de la Méditerranée où ils trouvent
le même climat qu 'en· Prov~mce avec une meilleure installation. Sans doute les Pouvoirs Publics commencent à le
comprendre, puisque d'pres et déjà, ils sont disposés à
affecter des sommes importa ntes aux besoins de notre Université. Puissent-ils persévérer dans cette voie ! Puissent-ils
aussi avoir le concours des autorités locales ! L'intérêt national est en jeu.
�LEÇON INAUGURALE
par M. G . CORROY
Profe ~ seur
à la, F'aculté des Sciences
« LA PLACE DE LA GÉOLOGIE DANS LES SCIENCES MODERNES »
Mo~SIEU R LE RECTEUR,
MESDAMES, :\1 ESSIEl!RS,
Puisque c'est u n géologue qui a a ujou r d'hui l e périllelll"
honneur de la " Leçon I naugu rale », permettez-lui de plaider
pour sa scien ce favo rite, et de vous dir e la place qu 'elJe tient
dans la connaissance moderne.
Les n a turalistes, dit-on, n e sont guèr e h a biles da ns l'art de
faire des di scours ; que dir ai-je des géologu es, appelés à
passer la plus grande partie de leur existence en pleine campagne, loin des villes bruyantes, à n 'entendre qu e la parole
d'hommes simples, san s au cun artifice. En pr atiquant l'école
buissonnière, on n e décou vre pas le secr et de l'él oquence, ni
celui de la persuasion. Je parlerai donc en chemineau de la
montagne, qui aime b eaucoup sa terre - ici, sa terre de
P roven ce.
***
La Géologie, vous le savez, est l'ensemble des sciences qui
s'occu pent de l a planète, sous toutes ses fo rmes et da ns tt'IUtes
ses ma nifestations. Comme il n 'y a. pas d 'esprit assez vaste
pour l'em brasser tout entière, elle a été subdivisée en de
n ombreuses disciplines dont quelques-unes s uffisent, et
a u-delà; à une activité humaine : la Pétrogra phie, qui étudie
la com position des r oches ; la Stratigraphie, qui considère la
forma tion des dépôts océaniques et continenta ux ; la Tecton ique, qui voit surgi r les montagnes et l'écor ce se défor.mer ; la
P aléontologie, qu i a pour domaine la n aissan ce et l'évolution
des a nimaux et des plantes au cours des âge!:' lointains ;
!'An thropologie, qui rassemble les documents r el a tifs à l'a pparition de l'homme ; j'en passe, et des plus importa n tes, comm!!
la Vulcanologie, la Séismologie, l'Hydrologie...
�-30Toutes ces discipline!) sont donc r éunies entre elles par la
Géologie générale, qui cherche à établir les lois communes, et
à lier les grands problèmes théoriques poi;és par . toutes les
découveTtes récentes.
On médit souvent, et à tort, de la Géologie ; on la traite de
Science morte et peu affable, de Science ingrate et aride. P as
un géologue il est vrai, ne le croit ; et qui doit-on écouter en
pareille m atière, si ce n 'est l'intér essA lui-même ?
Il faut bien le dire néanmoins, parmi la pléiade des sciences
de la Nature on ne connait guère que celles qui s'occupent
plus ou m oins directement de l'homme. De m ême que la Biologie se r ésume pour beaucoup en la Médecine,,. prise dans s on
sens le plus général, de même le géologue n'est qu' un
« casseur de cailloux », tout juste bon à indiquer le gîte d'un
granite ou d'un marbre, à fournir un sabre, un calcaire, ou
une pierre à chaux. Quant aux autres parties de la géologie,
le monde extra-scientifique Jes connaît mal, ou les estime peu ;
l'utilité et l'intérêt des r echerches de science pure lui échappe
souvent.
Volontiers, les Paléontologistes sont consid érés comme des
collectionneu rs en grand, <les sortes de collectionneurs d'Etat,
qui ont pour unique m ission de connaître par leurs noms les
espèces végétales et animales fossiles, répandues dans les
strates de toute la terre. A la rigueur, ils peuvent en étudier
tel genre de vie ancienne pour faire de petits articles, facilt'!s
à lire, renfermant d'étonnants détails qui trouveront leur
place dans les feuilletons - dits scientifiques - de quelques
journaux ou petites revues. C'est un peu comme le zoologiste
qui tout de suite éveille le souvenir des .v ivisections barbares
et les hécatombes de grenouilles ou de cobayes.. .
Combien de fois ne nous pose-t-on pas la question classique
et quelque peu agaçante : " A quoi cela sert-il. ? Pourquoi
étudier avec tant de soin tel détail de composition d'une boue
océanique, ou d'un grain de sable <lu rivage ? Pour_quoi
dépenser tant de peine pour reconstituer le squelette d 'un
animal disparu à jamais ? Pourquoi ces expéditions coûteuses
qui scrutent les abîmes des mers, qui affrontent les glaces des
pôles, pour en rapporter qu elques ossements d'animaux
étranges, aux noms barbares, que l'on contemplera, distraitement peut-être, dans les vitrines d'un Musée ? Pourquoi les
Naturalistes ne consacrent-ils pas uniquement tout leur temps
à des recherches vraiment utiles, à l'étude des produits indispensables pour la vie de l'homme moderne, à l' étùde des parasites, des animaux domestiques, des plantes cultivées et des
minera is nécessaires ?
C'est à cela que je voudrais répondre, Mesçlames et Messieurs, car j'estime qu'il est désirable de m ettre les choses au
point, et de montrer par exemple, le grand rôle de la Géologie
pure, n'ayant d'autr e objectif que la recherche de la Vérité, en
premier lieu comme origine des a pplications qui ne sont l{lle
�·- 31des émanations naturelles et forcé€s, en second lieu cvmme
source · d'idées philosophiques d'intér êt majeur.
***
Pour démontrer ma thèse, je pourrais tout simplement vou~
raconter l'histoire d'Edouard SUESS, Professeur à l'Université
de Vienne, vous résumer cet admirable livre qui s'appelle
11 Das Antlitz der Erde ,, et qui fut traduit en pur français
pour nos races latines de géologues et géograplies par
Emmanuei de MARGERIE. Je pourrais vous dire comment cette
synthèse <.le grand génie nous fit connaitre « La Face de la
Terre " qui nous porte, et qui nous donne les éléments de
notre existence. Sur la parole de cet homme, je n'aurais qu'un
signe .à faire ; vous .verriez la planète vieillir et se rider, puis
ses rides s'effacer, et sa vieillesse faire place à une jeunesse
nouvelle. Vous verriez les océan.s se vider de leurs écumes, les
chaînes de montagnes - selon la formule biblique - " bondir
comme des agneaux et couler comme la cire ,, ; puis, usées
lentement par l'inlassable et destructrice érosion, elles abaisseraient insensiblement leurs crêtes dentelées pour disparaîtr e
sous le retour de~ flots vainqueurs ; vous verriez ensuite
naitre des gouffres, et sur le bord de leurs margelles, les
volcans s'allumer comme des torches gigantesques.
Mais, j'aurais vraiment trop beau jeu ; je préfère choisil' un
petit fait, bien banal, où n'intervient pas Je génie, dans leqüel
on se borne à appliquer les notions acquises, uniquement
pour savoir..
C'était en 1734. A cette date, le Bassin houiller du Nord de
la France était inconnu, enseveli tout entier, et pour toujours
semblait-il, sous un épais manteau de morts-terrains, lorsque un simple géologue, le Comte Désandr-0uin, essaya
d'appliquer sur le prolongement Ouest des Ardennes · les
méthodes belges. C'est ainsi qu'en suivant la direction opportune des couches houillères de la Belgique, il découvrit sans le
savoir le célèbre bassin qui. produit aujourd'hui plus de 30
millions de tonnes de combustible par an, soit les 2/3 de la
production nationale.
Interviennent ici des études éclairées et soutenues dans
tous les domaines de la géologie, pour mettre en valeur une
telle richesse. Cette hjstoire a exigé, en effet, bien -Oes années
pour être élucidée ; il serait certainement impossible d'énumérer tous les géologues qui sont intéressés, de près ou de
loin, dans la réussite de cette entreprise, que je qualifierai de
glorieuse.
Il a faïlu un grand mineur qui s'appelait Dusouich pour
nous donner la première carte géologique du Pas-de-Calais.
Après avoir fixé pour le prospecteur la limite Sud du Bassin,
�•.
- 3-2!'Ingénieur traça l'aUgnement des " vieux grès rouges » en
bordure de l'Ardenne.
Il a fallu le doyen GossELET pour reconnaître les faciès des
diverses zones paléontologiques qui se succèdent dàns cette
région, et souligner les différences profondes qui séparent Je
Bassin de Dinant du Bassin de Namur par la crête du Condroz. Il indiqua l'emplacement de eondages qui r encontreraient
en F'.r ance le Carbonifère du Bassin de Namur.
La Compagnie des Mines de Liévin fut récompensée dans sa
foi en la Géologie. Elle osa tenter le premier sondage à plus
de 1.000 mètres de profondeur, qui, brillamment, vérifia
l'exactitude des prévisions de GossELET, en augmentant de
6.000 hectares l'étendue présumée du Bassin.
Cette découverte eut un autre mérite : celle d'ouvrir une
voie nouvelle à Marcel BERTRA..'<ID - un nom que tout géologue
provençal salue respectueusement, car la Provence fut expliquée par lui pour la première fois -. Cette route est celle
d'une audacieuse conception, qui. est nôtre, sur la formation
des Alpes, et des grandes chaînes du globe.
Mais, revenons au Bassin du Nord. Aucun mineur cependant n 'arrivait à identifier avec certitude les vein es qu'il
exploitait, ni à tracer leur continuité s ur les plans des diverses Compagnies à peine naissantes. Il importait qu'on réalisât une analyse exacte des termes composants du Bassin, et
que leur ordre de succession puisse servir à l'Est comme à
l'Ouest, au Nord comme au Sud.
Il a fallu airu;i la science des Paléobotanistes, comme
ZEIU.ER et Paul ·BERTRA'.'<D, pour donner à chaque veine rencontrée dans les travaux, à chaque horizon traversé, son âge
et sa position relative.
Il a fallu un Pétrographe des roches houillères, André
DUPARQUE, pour r évéler, grâce au microscope métallographique, la nature du dépôt d'origine végétale tra nsformé en
charbon.
Il a fallu un Stratigraphe du Carbonifère marin : le chanoine DELÉPINE,et un Stratigraphe du Carbonifère continental:
mon ami Pierre PRuvosT, pour repérer le nombre des inondations lacustres indiquées par la faune d'eau douce, celui des
périodes marécageuses, et celui des invasions marines qui se
sont succédées durant la fin des temps primaires.
Il a fallu un grand Tectonicien, Charles BARROIS ; car , ce
n'est pas seulement contre les difficultés engendrées par les
profondeurs du gisement (les puits des fosses de Vimy descendent à 1.100 mètres), que les ·m ineurs eurent à lutter ! 11s
étaient arrêtés sans cesse par les diminutions d'épaisseur des
veines de combustible, leurs irrégularités, les cassures et les
failles qui les affectent et les suppriment parfois. De plus,
Natura non vincitur nisi parendo ! On était dans l'obligation
de se défendre contre l'envahissement de l'eau, au fond ,Pes
�-33galeries, et contre un ennemi beaucoup plus l'edoutable et plus
barbare : le grisou 1
·
Aujourd'hui, l'Ecole de Lille, avec la fondation merveilleuse
de « l'Institut de la Houille n, est devenue une des premières
écoles géologiques du monde.
Cet exemple montre à lui seul comment l'exploration de la
Terre s'accomplit insensiblement. Les calottes glaciaires,
comme les déserts eux-mèmes, sont traversés ; et aussi les
forêts r éputées impénétrables. L'heure a sonné des essais de
·synthèse mondiale.
La Géologie ne se contente plus d'être une statistique iasti·dieuse : elle devjent une histoire, celle de la planète entière.
Aujourd'hui dans toutes les contrées du globe, l'activité des
géologues s'exerce. J 'en prendrai pour témoin les progrès réalisés a u :\fa.roc par une splendide équipe de jeunes gens, disciplinés et joyeux, formés aux difficultés · de la région par le
chef d'un Laboratoire de Géologie appliquée qui m'est cher,
et quj nous donne depuis dix ans un si bel exemple de
vitalité.
C'est pourquoi notre Science, docilement servie, progresse à
pas de géant. Elle est entrainée dans sa course conquérante
par l 'auri ~acra fames des anciens, par le dési.r de plus en
plus ardent chez l'homme de prendre possession du vaisseau
qui nous porte, des ressources qu'il offre sur ses ponts, et des
trésors qu'il renferme dans ses cales.
.,
Les ressources de la surface sont dans l'amélioration de
l'agriculture et dans l'utilisation des eaux pures, des eaux
minérales et thermales, dans le captage des forces hydrauliques... Les trésors profonds, ce ne sont pas seulement l'or,
l'argent, le platine, ils comprennent aussi les minerais de
toutes sortes, les hydrocarbures, les charbons, les sels, tout
comme le diamant et les autres gemmes, avec quelques pierres
d'apparence banale qui renferment des métaux rarissimes.
Ces corps nouveaux, que nos Chimistes ont révélé hier, dont
nos Physiciens étudient les caractères comme la radioactivité
et ses transmutations, possèdent des .vertus singulières. ,Les
uns, mêlés en proportion infime à l'acier, au cuivre, à l'aluminium, confèrent à ceux-ci plus de r ésistance, ou plus d'élasticité, ou une plus grande conductibilité électrique.
Les autres, s'avèrent comme des guérjsseurs, et leur emploi
enrichit de manière inespérée notre Thérapeuthique.
On voit dès lors, que les sciences appliquées sont les résultantes d'une quantité d'autres r echerches, moins brillantes
assurément, mais qui leur sont indispensables comme les
colonnes à un édifice puissant.
Un philosophe contemporajn l'a fort bien compris quand
_il écrit : « Les plus sublimes éclosions du génie humain, r essemblent anx fleurs des a rbres qui ti rent toute leur bea~té,
3
�- 34 toute leur fraicheur, tout leur éclat, de noires racines lointaines, enfoncées dans un sol ténébr·eux. L'arbre met de longues années à se développer, la fleur éclôt en un jour. Elle
aurait tort la fière corolle, si elle méprisait le ramea u
rugueux qui la porte, et sans lequel elle n'au ra it jamais vu la
lumière. "
*
**
Mais, ce n'est pas tout. L 'auri sacra fames n'est pas le seu l
moteur qui provoque, accélère la recherche. La soif de la
vérité, le désir de connaître, le besoin de comprendre et
d'expliquer, suffiraient à susciter des vocations ; et j'en vois
parmi nos chefs d'Ecoles, un grand nombre qui ont consacré
toute leur vie à l'étude purement spéculative et totalement
désintéressée des secrets de la Planète.
De même que !'Astronome scrute la profondeur des cieux,
que le Mathématicien nous rend évidente cette chose incroyable qui se nomme l'infini, de même le Géologue ch erche à
éclairer cet autre abîme : l'origine de la Vie.
Là.non plus son labeur n'a pas été vain. Il a mis au jour de
grandes idées qui font partie du patrimoine intellectuel de
l' Humanité. Je ne vous en citerai qu'une, non la plus importante, mais la plus connue : l'origine, la croissance, l'extension et l'extinction de certains groupes qui ont habité la Terre
et qui ont complètement disparu aujourd'hui.
A partir d'une certaine heure, la Vie a pris possession des
eaux marines, puis des eaux douces, et s'est étendue à la
surface des continents et dans les régions basses de l'atmosphère. Elle a constitué bientôt, tout autour de la planète, une
zone organisée et remuante : la Biosphère. Cela n'a été possible qu'après un suffisant refroidissement de la surface ; car
nous n e pouvons concevoir l'existence de la Vie dans des
milieux dont la température serait voisine de 1-00°, et plus.
Puis, au cours des âges, cette Vie s'est transformée, d'une
transformation relativement rapide et qui s'étendait de proche en proche à toute la Biosphère. La chronologie géologique est fondée sur Je double fait que la Vie a varié, et que ses
changements ont été très sensiblement les mêmes dans les
diverses r égions de la Terre, pendant un intervalle déterminé
de la durée.
.
Or, cette incessante transformation ne. s'est point opérée au
hasard ; elle est ordonnée suivant un plan méthodique ; elle
est sûrement r égie par des lois, mystérieuses encore pour
l'instant. Car nous ne connaissons pas tout ; nous ignorons
scientifiquement beaucoup de choses, mais c'est à l'avenir de
les r évéler.
En attendant, ce sont des faits acquis. Faut-il vous rappeler
la lumièr~ que nos synthèses ont projeté sur toute u ne série
�-35de questions impérieuses· touchant la Philosophie, la Sociologie, ou la Biologie ?
La vie banale, la vie de tous les jours, porte la forte impression des découvertes géologiques. Ne parle-t-on pas, à chaque
instant, de lutte pour l'existence, parmi les individus comme
parmi les peuples, avec des mots comme le charbon, les
pétroles, le fer, les phosphates ?...
J 'estime d'aHleurs que toutes ces connaissances, un peu
brutales mais positives, ont aussi une réelle valeur éducative.
Lor squ' elles sont bien comprises, elles peuvent montrer à nos
j eunes gens, à nos jeunes filles, la raison d'être du travail
dans nos Laboratoires, leur donner plus de patience, de fermeté, de persévérance dans les débuts d'une carrière, plus
d'énergie en face des déboires que cette vie i·éserve à chacun.
De plus, a u sujet de nos motifs d'existence, vous le rappeliez
l'an passé, Monsieur le Recteur, dans votre la ngage élevé et
chaleureux : " Avant toute chose, faire participer des intelligences à la recherche scientifique qui est une, et dont, au
r este, les acquisitions vivifient nos techniques ».
Messieurs, « les hommes passent vite sur cette terre qui
n'est elle-même qu'une passante, et qui se hâte vers un but
invisible par les routes éphémères d'un ciel changeant >>, a
coutume de répéter le géologue ; mais, demain, je l'espère,
nous verrons encore les analyses se compléter , les profondeurs du sous-sol davantage pénétrées. Nous connaîtrons
l'origine des granites et du métamorphisme, l' énigme du Feu
et l'énigme du Sel, le rôle des volcans et le pourquoi de leur
r épartition. Nous c>aurons la durée des temps, et l'âge exact
de l'humanité ; nous dresserons les lois qui régissent les lents
mouvements, les ondulations de l'écorce, les déplacements des
lignes de rivages, les transgressions et les r égressions des
mers, et les soudains cataclysmes dans lesquels sombrent des
continents et des iles...
*
**
J e ne sais si j'ai réussi a vous prouver, comme j e le sens
moi-même à certaines heures de méditation qui nous bercent · parfois, combien la Science abstraite, celle qui s'élabore au
fond des Laboratoires, ou parmi la na ture enchanteresse,
comme sur ces rives provençales, n'est pas un vain luxe dont
se parent les nations riches, à peu près comme des œuvres
d'art coûteuses et rarissimes. Elle est la base même, le su:œtratum indispensable des découvertes pratiques et des grandes
théories. Un peuple qui tient à son rang dans le monde n e
doit pas oublier qu'elle est un génér ateur de fo r ce, mais un
générateur qui veut être entretenu dans un e perpétuelle
activité.
�-36 Recherche et ensejgnement vont de pair, étroitement unis,
s'aidant l'un l'autre au plus haut degré : voilà le programme 1
Pour terminer, je résume les idées que j e viens d'émettre
par une comparaison empruntée - comme toute l'essence de
cette leçon ~ à mon ancien maitre : Lucien CUÉNOT.
La Géologie m'apparaît telle une mine d'or traversée par de
nombreux filons et de nombreuses passées du métal précieux.
Les uns sont épuisés, ont fourni presque tout ce qu'ils renfermaient et les mineurs sont partis ; les autres sont eu pleine
activité.
Parfois, un ouvrier génial, ou simplement heureux, découvre des filons inconnus par un travers-banc nouveau : ce sont
les disciplines dernières nées : la Cartographie, la Tectonique,
!'Océanographie ancjenne, et tant d'autres. Les travailleurs
avisés s'y portent en grand nombre, car il y a chance de
richesse pour les premiers coups de pics.
Mais cela ne veut pas dire que les veines anciennes ne r enferment plus un gramme d'or. Les belles pépites, c'est-à-dire
les grandes idées et leurs applications pratiques, sont mises
au jour de temps en temps, par le lent travail des générations,
sans qu'on puisse prévoir l'heure de leur apparition.
Creusons donc notre galerie dans la mine, celle de notre
choix, sans nous préoccuper de ce qu'il y a au bout, avec
l'unique souci de la Vérité, et dans l'àme cette devise d'Henri
POINCARÉ, qui fut déjà celle de SOPHOCLE : " Mon cœur est fait
pour aimer, et non pour haïr ».
Nous y trouverons, disait Pierre TERMIER, la " joje de connaître qui est la plus pure des joies de ce monde, pu.i.s la joie
de faire passer la connaissance aux autres hommes, afin
qu'ils aient à leur tour, avant de mourir, un peu de cette
volupté scientifique, et comme un reflet de la grande
Lumière. »
�FACULTÉ DE DROIT D 'AIX
RAPPORT
de M. BONNEOARRÈRE
Doyen de l a
Facult é
de
Droit
l\IQNS IEUR LE RECTEUR,
MESSIEURS,
Pou r la première fois, mon r appor t. ne débutera pas comme
d'habitude par des lamentations.
Ce n 'est pas que l'état matériel de notre Faculté se soit
amélioré ; bien loin de là pourrions-nous dire, malgré la pose
dans l'escalier de quelques mallons qu'il faudra certainement
remplacer d'ici peu de temps.
Ma is une lueur d'espoir que nos maux touchent à leur fin
est du moins apparue à l'horizon. Nous pouvons espérer que
dans un avenir prochain nos divers établissements d'enseignem ent supérieur seront installés dans de nouveaux locaux où
tout ser a conforme aux nécessités modernes.
Sans doute pourra-t-on reprocher aux proj ets, dont l'exécution commencera sous peu, cer tains inconvénients, notamment au point de vue d~ l'emplacement des nouvelles Facultés
et personnellement je ne puis· m'empêcher de regretter que
la ville d'Aix n'ait pu offrir à l'Université des terrains moins
éloignés, d'un accès plus facile et plus écartés de certains
ouvrages dont la proximité est regrettable.
Ma is, d'une part, il était difficile, pour ne pas dire impossible, de trouver un terrain suffisant où pussent être centralisés les divers services universitaires ; et d' autre part, je
veux espérer qu'il sera r emédié aux inconvénients que je
viens de signaler.
Qu'il me soit permis d'adresser à M. le Recteur nos bien
sincères remerciements. C'est à son inlassable activité et à son
énergie que nous devons l'espoir d'avoir enfin des Facultés
dignes de l'ancienne capitale de la Provence.
I. -
PERSONNEL ET ENSEIGNEMENT
Le 20 décembre dernier, au cours d'une tournée de famille,
est venu mourir brusquement à Aix auprès de son fils et de
�- 38 ses anciens collègues, M. Eugène AumN~, P rofesseur honoraire des F acultés d'Aix et de Poitiers.
Né à Poitiers le 10 août 1859, il avait été reçu agrégé des
Facultés de Droit au concours de 1885 en même temps qu e
Paul LACOSTE, le doyen Félix MOREAU et M. VERMOND ; attaché
tout d'abord à la Faculté d'Alger, il est envoyé à Aix en
octobre 1887 et y r etrouve ses anciens concurrents qui deviennent ses grands amis. En 1894 il est titularisé dans la
chaire de Droit international public et privé. En 1898 il est
nommé à Poitiers en qualité de professeur a djoint ; son vœu
le plus ch er se trouvait ainsi réalisé ; mais à la suite d'incidents qui font honneur à sa grande indépendance de caractère, il est obligé de r eprendre sa place à Aix en 1903. En
1!)14, l'union sacrée ayant apaisé les vieilles querelles, H
r evient à P oitier s et y enseigne d'abord la procédure civile
pour le droit civil et le droit international privé. C'est là qu'il
termin e sa carrière, ayant passé ainsi plus de vingt
ans de sa vie univer sitaire dans notre Faculté : où il n'avait
laissé que des amis avec qui il entretenait les plus fidèles
relations.
Professeur distingué, à l'enseignement clair et précis, il
s'était spécialisé dans les qu estions de droit international
privé et avait publié en 1894 un manuel sur les principes élémentaires de droit international privé, véritable chef-d'œuvre
d'exposition que les maîtres incontestés de cette science
conseillèrent à des ·générations nombreuses d'étudiants. Tous
les ans il donnait au Recueil Sirey d'important~s n otes de
jurisprudence qui sont également r emarquables par leur précision et leur clarté. A deux reprises il avait fait des cours à
l'Académie de Droit International de la Hay~. Il était depuis
longtemp's membre de l'Institut de Droit international, dont
en 1929 il fut le vice-président. Humaniste distingué, il était
Président de la Société des Antiquaires de l'Ouest et avait
publié à ce titre de nombreuses et intéressantes études historiques.
Le collègue et l'homme étaient parfaits. Particulièr ement
courtois et affable, il puisait dans des convictions r eligieuses
fermes et profondes une indépendance de pensée, une bonté
d'âme, une charité, au sens le plus large du mot telles qu'il
n'est pas possible qu'il ait eu des ennemis.
Il est venu mourir ici, dans sa seconde patrie et je n'ai pas
pu dire un dernier adieu à celui dont j'avais ~prouvé souvent
la solide et fidèle amitié ; dans sa grande modestie il avait
voulu des obsèques très simples. Que du moins son fils, notre
collègue sache bien que nous avons reporté sur lui l'affection
que nous avions pour son père, et qu'il veuille bien transmettre à Mme Marie-Louise AUDINET et à Mlles Madeleine et
Marguerite AunINET nos r espectueuses et sincères condoléances.
�-
39 .__'._
Notre F a culté a pu, cette année, fonctionner au complet.
A l'issue du concours de 1935 un nouvel agrégé de droit
privé, M. KA.YSER nous a été attaché, à qui a été confié l'enseignement de la procédure civile et des voies d'exécution.
Que n otr e j eune et aimable collègue m e permette de lui dire
avec quelle joie nous l'avons a ccueilli parmi nous ; nous
avons pu déjà apprécier ses .nombreuses et solides qualités et
nous exprimons très sincèrement le vœu de le voir attaché
définitivement à notre Université de Provence.
La santé encore précaire de M. Sauvaire JOURDAN ne lui a
pas pe1·mis de r eprendre son oorvice à la F a culté ; qu e n otre
excellent collègue veuille bien agréer nos vœux de complet
rétablissemen t. Il a été supplé par M. OuLLÈS qui a r empli ses
fonctions à notre entière satisfaction et à qui nous souhaitons
le succès au concours d'agrégation qui a lieu en ce moment.
Admissible à un concours où le nombre de places est très
restr eint et qui est devenu particulièr€11Ilent difficile, M. AUBENAS nous est r evenu comme chargé du cours de droit romain.
II.
~
PROMOTIONS ET DISTINCTIONS HONORIFIQUES
M. AunrNET a été promu au choix de la 2e à la 1" classe.
M. LEBRET a été fait Officier de l'Instruction Publique et
M. JAUFFRET a reçu les palmes académiques.
III. -
INSCRIPTIONS
Elles s'élèvent à 2.665 au lieu de 2.812, en di minution de 147
sur l'année précédente qui elle-mê'me avait marqué une diminution de 406, conséquence sans doute des a nnées cr euses.
En voici le détail :
781
Licence 1re Année
))
2"
520
3"
))
648
Doctorat . .. .. . ...-.. . . . ... .. .. . . .... . .. .. .
268
Capacité .. ...... ... .. .... .. . ...... . .. .. . .
381
67
Certificats spéciaux .. .. .... .. . . .. . . . .... .
)l
)l
Total .• . ...•. ••.... . .•..... . . • •....
2.665
Ces 2.665 inscriptions ont été prises par 676 étudiants. Il y a
eu 172 étudiantes (au lieu de 186).
L'immatriculation sans inscription a été prise par 98 étudiants (au lieu de 146) .
.
103 étudiants ont passé des examens en ver tu d'inscriptions
non périmées (au lieu de 92).
83 élèves des Facultés libres de Marseille et de Clermont ont
passé des examens (au lieu de 77).
Au total 960 étudiants ont fait acte de scolarité, au lieu de
1.007.
.
�-40Etudiants étrangers et des colonies : leur nombre a été de
21 (au lieu de 31) savoir :
Belgique 1, Egypte 5, Espagne 1, Grèce 3, Roumanie 1,
Russie 1, Yougoslavie 2, Cochinchine 1, Tonkin 3, Tunisie 2,
Tpgo 1.
IV. -
EXAMENS
La Faculté a fait passer 1.843 examens (au lieu de 1.865),
dont 1. 342 en juilJet (au lieu de 1.249) et 501 en novembre (au
lieu de 616).
En voici le détail par nature d'épreuves :
Licence 1"' Année : compositions écrites : juillet 238, novembre 84 ; examens oraux : juillet 137, novembre 63.
Licence 2° Année : compositions écrites : juillet 151, novembre 58 ; examens oraux : juillet 101, novembre 51.
Licence 3e année : compositions écrites : juillet 177, n ovembre 43 ; examens oraux : juillet 270, novembre 115.
Capacité 1re Année : écrit : juillet 98, novembre 23 ; oraux :
juillet 70, novembre 31. Ancien r égime : juillet 2, novembre 2.
· 2" Année : écrit : j uillet 50, novembre 12 ; oraux : juillet 41,
novembre 17.
Cer tificats spéciaux : droit pénal, juillet 6, novembre 2 ;
sciences administratives : juillet 1.
Voici les résultats des examens :
LICENCE
l ro
A:-iN1'~
A. Juillet, 1° Compositions écrites : 238 ; admissibles, 138
(58 %) ; succès complet : 113 (47,4 %).
B. Novembre : 1° Compositions écrites : 84 ; admissibles, 39
(46,5 %) ; succès complet, 31 (36,8 %).
Pour l'année : au total 256 étudiants ont pris part à l'exam en de 1"' année : 162 ont été définitivement r eçus (63 % au
lieu de 54 % en 1935).
LICENCE
2" ANNtE
A. Juillet : 1° compositions écrites : 151 ; admissibles, 102
(67,5 %) ; 2° succès complet, 84 (55,6 %).
B. Novembre : 1° compositions écrites : 58 admissibles : 33
(50,9 %) ; 2° succès complet, 26 (45 %).
Anciens admissibles : 18, a dmis, 16.
Pour l'année : au total : 172 étudiants ont pris part à l'examen de 2" année ; 126 ont été définitivement r eçus (73,2 % au
lieu de 72,8 % en 1935).
LTCE!\CE
3e
ANNÉE
A. Juillet : 1° Compositions écrites : 177 ; admissibles, 137
(77,5 %) ; 2° succès complet : 108 (61 %).
�-
.S.1 -
Anciens admissibles : 6 ; admis 5.
B. Novembre : 1° compositions é.crites, 43 ; admissibles, 38
(88 %) ; 2° succès complet : 25 (28,9 %).
Anciens admissibles : 31 ; admis 29.
Pour l'année : au total 194 étudiants ont pr is part aux examens de 3" année ; 167 ont reçu le diplôme de licen cié (86 % au
lieu de 70 % en 1935).
CAPACITÊ 1"" ANNÉE
A. Juillet : 1° compositions écrit.es : 98 ; admissibles, 70
(71,4 %) ; 2° succès complet, 45 -(44,9 %).
B. Novembre : 1° compositions écrites, 23 ; admissibles, 7
(30,4 %) ; 2° succès complet, 2 (0,87 %).
Pour l'année : au total 105 étudiants ont pris part à l'examen : 62 ont été admis (59 %).
CAPACITÉ 2" ANNÉE
A. Juillet : 1° compositions écrites, 50 ; admtssibles, 41
(82 %) ; 2° succès complet, 33 (60 %).
Ancien régime : 2 ; admis 1.
B. Novembre : 1° compositions écrites, 12 admissibles, 9
(75 %) ; 2° succès complet 9 (100 %l·
Anciens admissibles, 8 ; admis, 8 (100 %).
Ancien régime : 2 ; admis, O.
Pour l'année : au total 58 étudiants ont pris part à l'examen, 51 ont été admis (88 %).
Il faut ajouter diplômes d'études supérieures et 15 thèses.
Le prix Laurent FILHoL a été attribué à M. FABRE Michel.
Le prix Louis ANINARD à M. CoLLIARD Claude.
Le prix de BONNECORSE et la médaille à M. DAVID J ean-Marc.
Le pr ix Jules et Louis J EANBERNAT à M. ROUSSET JeanLaurent.
Enfin les prix de Thèses de la Ville d'Aix ont été décernés à
M. ROUSSET J. L. (médaille d'or) ; MD• FLEURQUIN M. (médaille
d'argent) ; M. PASCAL J. M. (médaille de bronze).
Voici enfin les résultats des concours de fin d'année :
Dans sa dernière séance l'Assemblée de la Faculté a décerné
les prix suivants :
L ICF.NCE
1re ANNÉE
Droit romain
~
l\ilention : M. Ferrandi Robert.
Economie politique
1ra Mention : M. Michel Pierre.
2• Men tion : M. Bine Robert.
�-42L ICENCE
2" ANNÉE
Droit civil
1er PrLx : M. Charnimosky Roger.
2" Prix : Mil• Constantinidis Jeanne.
1re .Mention (ex-requo) : MM. Barbaroux Louis, Le Biez Yves.
2" Mention : M. Bartoli Pierre.
3• Mention : M. Zarka François.
D roit romain
1er
2"
1re
2"
Prix : M. Barbaroux Louis.
Prix : Mu• Corustantinidis Jeanne.
Mention : M. Caro Philippe.
Mention : M. -Raymond Ernest.
PRIX DE Prm-FERRANDI
Droit criminel
t•r Prix : M. Bessenay Pierre.
2" Prix : M. Agostini · Eugène.
1re Mention : M. Bartoli Pierre.
LICENCE
3" ANNÉE
Droit civil
ter Prix : M 11• Chiron Olga.
2" Prix : M. Fabre l\'Iichel.
t re Mention (ex-requo) : .Mm• Noguier Denise, M.
Georges.
2° Mention : M. Doucède Jean.
3" Mention : M. Michel Georges.
Martel
Droit international p rivé
1er Prix : M. Martel Georges.
2° Prix : M11• Chiron Olga.
3" Mention : MU• Dupuy Anne-Marie.
TRAVAUX DE MM. LES PROFESSEURS
Année Scolaire 1935-1938
M. BONNECARRÈRE, Professeur.
1. - Précis élémentaire de droit commercfal. (2• édition,
Sirey).
2. - Préci,s élémentaire de droit civil (3" édition. Sirey).
�-48M. B. RAYNAUD. Profes seur :
1. - Salles de travail d'économie politique. Les Muttielles
ag1icoles en Provence et dans le comté de Nice (Année 19341V35).
2. - ·La loi naturelle en économie politique. L'idée de loi
naturelle en économie politique. (T. I. Paris Domat-Montchrestien 1936).
M. AUDINET, Professeur :
Chronique de-- jurisprudence sur la condition des étrangers
en France. (Revue critique de droit international privé, 1936).
M. Louis CRÉMIEU, Professeur :
1. - L' action directe de la victime d'un accident contre
l'assureur chargé de l'auteur responsable. (La Gazette des
Pru9.'hommes 1935, pp. 18 et s.).
2. - L'action directe en droit positif fran çais et en droit
international privé. (Revue italienne des Assu rances 1935,
N 08 4-'5).
3. - Le délai-congé en matière de louage de services à
durée indéterminée. (La Gazette des Prud'honun€S, 1935, pp.
47 et s.).
4. - Les fonds de commerce, universalité juridique. (Revue
des fonds de commerce et des baux commerciaux, 1935, pp.
311 et ~.).
5. - La loi du 29 Juin 1936 r elative au règlement du prix de
vente des fonds de commerce. Etude critique. (La Gazette des
Prud'hommes, Novembre 1935).
6. - Le nom commercial. Etude de législation et de jurisrrrudence. (La Gazette des Prud'hommes, 15 janvier 1936 et
15 ma rs 1936).
7. - La compétence dans les procès relatifs d l'application
des fonds de commerce. (Revue des Fonds de Commerce et des
Baux commerciaux, 1936, pp. 399 et s.).
8. - Le droit civil el les décrets-lois. (En collaboration avec
MM. Labor de-Laceste, Sir ey 1936).
9. _: Précis de droit civil, 3'> édi. (En ollabor. avec MM.
Bonnecarr ère et La:borde-Lacete, Sirey, 1936).
M. JAuFFRET, Professeur : ·
1. - Les conséquences de la souscription de billets de fonds
sur le sort du privilège du vendeur. (Revue des Fonds de commerce, 1935, pp. 1 et s.).
3. -
Cede de commerce et lois du commerce terrestre. et
�-44maritime annotés. (En collaboration avec E. DEMONTÈS, T.I, 1re
partie, Sirey, 1936).
3. - La créance du prix de vente d'un f IY1UÙ! de commerce
el la faillite de l'acquéreur. (Revue générale du droit des faillites, 1936, pp. 281 et s. ).
4. - La répression pénale du détoumement de la licence
d'un débit de boissons donné en nantissement. (Revue des
Fonds de commerce, 1936, pp. 551 et s.).
5. - Chroniques législatives. (Revue de Sci ence criminelle
et de droit pénal comparé).
M. Louis TROTABAS, Professeur.
1. - Le principe de l'interprétali01i littérale des lois fiscales.
(Recueil d'études s ur les sources du droit en l'honneur de
Fra nçois GENY, Pari s, Sirey, 1935, T. III, p. 101).
2. - La législation fiscale en 1934 et 1935.. (Revue d'Economie politique, 1935, p. 653 et 1936, p. 674).
3. - La responsabilité de l'Etat en droit interne. (Mémoires
de l'Académie Internationale de dro1t comparé, Paris, Sirey,
1935, T. III, p. 71).
4. - Letter fr01n !?rance. (Bulletin of the National Tax
Association, vol. XX, février 1935, p. 134).
5. - Précis de Science el Légis!alion financières. (4• édit.,
1 vol., Paris, Dalloz, 1935, 486 p.),
6. - Eléments de Droit public et administratif. (Manuel de
la capacité en droit), 2" éd., 1 vol. P a ris, 1935, in-8°, 263 p.).
7. - Contentieux fiscal et juridiction administrative. (Mélanges Paul NEGULESCO, Bucarest, 1935).
8. - Pouvoir âv~l el pouvoir militaire. (Encyclopédie française, T. X, 18-2).
9. - Le report des déficits el l'assiette des imp6ts cédullaires
sur les rev enus en 1936. (Dalloz, hebdomadaire, 1936, Chronique, p. 13).
10. - Les finances . publiques et le Parlement. (Bulletin
interparlementaire, Genève, 1936, p. 29).
M. KAYSER, Agrégé :
Les syndicats de blocage de titres au porteur. (Reyue critique de législation et de jurisprudence, 1935).
M. AUBENAS, Chargé de Cours.
1. - Documents notariés prove11çaux du xm8 siècle. (1 vol.
Aix, 1935).
2. - La fa1nille dans l'ancienne Provence. (Décem bre 1936
Annales d'Histoire économique et sociale).
�FACULTÉ MJXTE DE MEDECJNE
GÉNÉRALE ET COLONJALE
ET DE PHARMACJE
DE MARSEILLE
RAPPORT
de M. Léon IMBERT, Doyen de la Faculté -
MONSIEUR LE REcTEUR,
MESSIEURS,
Il fut une époque où notre Université s'attristait d'être
contraiute à faire entendre annuellement les mêmes plaintes,
parce que nos gouvernants ne donnaient jamais satisfaction
à nos besoins. A vrai dire, la Faculté de Médecine apparaissait comme un peu privilégiée puisqu'elle avait obtenu, après
un demi-siècle d'études et de démarches, un changement de
nom qui lui donnait de grandes espérances. Mais les besoins
nouveaux créés par cette transformation ne recevaient satisfaction que d'une façon partielle et incomplète. Malgré tout,
grâce à la générosité de la ville de Marseille, à celle du
Conseil Général des Bouches-du-Rhône, je voudrais pouvoir
dire à celle du Gouvernement - mais ce sera pour l'année prochaine - nos laboratoires prenaient tournure ; ils s'équipaient progressivement ; notre Bibliothèque, à laquelle nous
avons toujours marqué une sollicitude paternelle, s'installait,
s'agrandissait ; un laboratoire de travaux pratiques, èntièrement neuf, s'édifiait sur un terrain libre de notre annexe rue
Blanqui ; les fondations étaient commencées d' un Institut de
Médecine et de Pharmacie Coloniales.
Auj ourd'hui, le bâtiment de la rue Blanqui reçoit régulièrement de nombreux étudiants qui suivent les travaux pratiques de Chimie et l'Institut Colonial, complètement terminé
dans son gr-os œuvr-e n'attend que l'achèvement de quelques
menus détails pour recevoir outre l'Institut lui-même, sa
bibliothèque et ses salles de cours, le laboratoire de Parasi-
�tologie, dirigé par .M. le Professew· JOYEUX et celui d'Hygiène
dirigé par M. VIOu.E. 11 convient de rendre hommage de ce
résultat à Monsieur le Recteur, dont les efforts persévérants
et efficaces ont été couronnés d'un plein succès.
Je me permets d'ajouter la très grande satisfaction que
j'ai ressentie à voir attribuer à chacun de nos collègues de
l'ancienne école, la place qui lui r evenait ; aujourd'hui les
char.g és de cours permanents, si nombreux lorsque la Faculté
s'est ouverte, sont tous devenus professeurs, réserve faite de
ceux qu'atteignit la limite d'âge imposée par les décrets-lois.
J 'aurais le droit de dire que, la Faculté ouverte et son activité
assurée, le corps professoral porté à son chiffre normal par·
la titularisation à Ja Faculté de tous les professeurs titulaires
de l'ancienne école, la tâche que je m 'étais assignée touche
à son terme ; j'ai fini ma journée. A d'autres, plus jeunes,
reviendra la tâche à venir, celle qui consistera à faire une
grande Faculté, installée dans des locaux bien adaptés à !'Enseignement, pourvue dans son plus proche voisinage d'un
grand Hôpital -des Cliniques, dans lequel auront lieu les travaux p;r atiques les plus i mportants pour un futur médecin,
ceux qui consiste à observer les malades, à donner un nom
à leurs maladies, à en rechercher les causes, à en établir Je
pronostic, et enfin, couronnement de toute science médicale, à
prescrire et pour le chirurgien, à exécuter le traitement nécessaire. Puisque les hasards incertains de la limite d'âge me
permettent encore d'exercer quelque activité, je fe r ai de mon
mieux pour préparer un terrain· solide aux entreprises
futures. 11 me suffira pour cela de collaborer de tout mon
pouvoir et de toute ma bonne volonté à l'œuvre conçue par
M. le Recteur SoRRE, car elle nous ouvre les plus vastes
espoirs.
•••
Dans mes précédents rapports, je vous ai entr etenu ùu
nouveau régime des Etudes, et notamment de l'institution
encore récente de l'épreuve écrite pour les deux premiers
examens de médecine ; vous vous souvenez, sans doute, que
nous avons eu en vue d'imiter nos collègues des Facultés de
Droit : ceux-ci avaient relevé très nettement le niveau des
études juridiques par la simple obligation d'une épreuve anonyme, et par conséquent écrite. Aujourd'hui, je puis vous
dire que nous avons obtenu le même résultat, par l'application
du même moyen. Vous ne serez sans doute pas surpris d'apprendre que ayant atteint le but que nous cherchions, nous ne
sommes cependant pas pleinement isatisfaits, il s'en faut de
beaucoup. C'est qu'il existe au fond de chacun d' entr e nous,
un besoin profond et incessant de faire mieux.Cette recherche
est toujours un peu inquiète et fébrile ; nous sommes d'éternels réclameur s, des mécontents constitutionnels parce que
�-47nous ajmons, notre double activité professorale et professionnelle d'un amour exclusif et jaloux, parce que nous ne la
trouvons - et il vaut mieux vous le dire tout de suite - nous
ne la trouverons jamais assez belle. Cet état d'esprit ne nous
fait-il pas honneur, et n 'est-il pas l'expression même des
immenses progrès que r éalise chaque année l'étude des
moyens de soulager l'homme malade ; et progrès n'est-il pas
synonyme de changement ? Cela nous aide à supporter avec
une robuste bonne grâce les critiques que nous adressent les
milieux a dministratifs : " Je ne vous demande qu'une chose,
nous dit parfois notre plus haut Chef, c'est d'essayer au
moins une fois et une année, chacun des régimes d'études que
vous voterz toujours avec la même conviction, suivie de la
même déception. »
Je profite donc de cette occasion pour vous dire les reproches que notre expérience nous oblige à.adresser aux épreuves
écrites : le premier est de viser les débutants et de décourager,
par leur sévérité, des jeunes gens qui deviendraient peutêtrc d'excellents médecins alors qu e nous les jugeons uniquement sur leur aptitude à s'intéresser aux sciences qu'on appelait autrefois accessoires, auxquelles on donne aujourd'hui le
nom plus avantageux de fondamentales, mais qui, quoi qu'on
fasse, ne mettent pas en j eu l'une des plus belles, des plus
indispensables qualités médicales : la sensibilité humaine.
A ce reproche vous av ~z déjà répondu, en remarquant que si
l'on veut que le Doctorat en Médecine ne ressemble pas à un
prix de patience, mieux vaut arrêter le prétendant au début
qu'à la fin de ses études ; cette réponse même, ne fait que
mettre en évidence la difficult& de juger les candidats.
Voici une autre objection : en ces deux premières années les
étudiants sont appelés à s'instruire sur la médecine générale
et sur la chirurgie généfale, qui sont les bases essentielles de
la formation médicale, même lorsque cell~ci doit conduire
à la plus étroite des spécialités ; si pendant ces deux années
un élève, même bon, même excellent, se laisse obséder par la
nécessité de ne pas encourir un échec à l'examen, il arrivera
fatalement à négliger l'hôpital et à prendre sur sa matinée
pour mieux préparer l'examen écrit qu'il sait redoutable ; il
s'éloigne donc de l'enseignement clinique, précisément au
moment où il s'instruit de ses éléments les plus nécessaires,
alors que plus tard il sera éduqué à peu près uniquement
sur des spécialités, du reste fort importantes : accouchement,
ophtalmologie, vénéréologie, maladie des enfants, etc. On
apprend tout aux étudiants en médecine, disait autrefois un
de mes collègues, sauf la médecine et la chirurgie ; le
reproche, même exprimé sous cette form e paradoxale, n'est-il
pas grave ?
J'en formulerai encore un : personne ne peut contester que
la fréquentation de l'hôpital, dès la première année, est une
des causes essentielles de la plus sûre de nos supériorit~
�- '8pédagogiques, l'enseignement clinique : ce dernier a servi de
modèle, on peut le dire, au monde entier. Pour en bien profiter, il est infiniment préférable de ne pas rester simple
stagiaire '' un roupiou '» suivant une vieille expression de::;
hôpitaux parisiens ; avoir sa place dans un service de malades, avoir des devoirs et par conséquent des droits correspondants, c'est assurément la meilleure préparation à la vie médicale ; mais tous les concours s'adressent aux premières
années d'études : l'externe a 4 inscriptions et l'interne, bien
doué, n'en a parfois pas plus de 8. Cette préparation à des
concours qui demeurent si précieux pour la culture médicale,
ne sera-t-elle point gênée par une autre préparation, celle
des examens de la Faculté ? Les postes d'externes, ceux d'internes seront moins brigués et les candidats seront moins
nombreux, avec cette aggravation que nous aurons écarté,
non seulement les élèves médiocres, mais aussi trop souvent
quelques-uns des meilleurs.
Telles sont, fort résumées pour ne pas abuser de votre
patience, les raisons pour lesquelles les examens écrits que
nous avons demandés avec insistance, qui fonctionnent régulièrement, ne nous donnent pourtant pas satisfaction. A
quand un prochain « nouveau régime » ?
Notre Faculté a eu cette année le regret de voir cesser la
collaboration d'un de ses maîtres les plus estimés. Le Professeur MorTESSIER atteint par la limite d'âge, a été admis,
suivant l'expression officielle, à faire valoir ses droits à la
retraite. Cet éminent et distingué collègue occupait la chaire
de Chimie Biologique depuis trente ans. Il nous était venu
de Montpellier où il était Agrégé, et où son père avait enseigné
avec distinction, la physique à la Faculté de Médecine ;
grand travailleur, il a bien conquis le droit de.se reposer. Par
bonheur, nous ne le perdons pas complètement puisqu'il
continuera à habiter Marseille et que nous aurons bien
souvent encore l'occasion d'entendre ses conseils.
Nous avons été, cette année, particulièrement éprouvés.
Le Professeur PAYAN est mort à la suite d'une longue et
cruelle maladie que connaissaient bien tous ses amis, mais
dont il avait si souvent surmonté les assauts que sa disparition a été pour nous tous une douloureuse surprise. Il en
avait contracté les germes, de longues années auparavant au
chevet des malades d'hôpital. Ceux qui l'approchaient de plus
près avaient assisté récemment à l'évolution d'une grave coJD.plication quj les avait fort alarmés, mais qui ne touchait pas
aux sources de la vie ; ils avaient encore foi dans sa robuste
�-49constitution. Le Professeur PAYA!-> avait fait toutes ses étude-s
dans l'ancienne école : travaiJleur acharné et bien que touché
depuis longtemps d'un mal qu'il savait inexorable, on peul
dire qu'il avait maintes fois abusé de ses forces. :\ous regrettons en lui un collègue dont la modestie égalait le talent et
qui honorait la Faculté comme il avait honoré l'Ecole et les
Hôpitaux de Marseille.
Plus inattendue encore a été la disparition de ;\fm• Andrée
fiOCHE, femme d'un de nos plus sympathiques collègues : elle
était vraiment la rollabot·atrire de son mari <.>t travaillait assidûment dans son laboratoire. Ayant déjà à son actif une
œuvre importante en chimie biologique, elle avait obtenu,
ronformément à l'avis unanime de la Faculté d'ètre chargée
des fonctions d'Agrégé-an moment où son mari les avait abandonnées pour prendre la s uccession de '.\I. '.\foITESSIER.Par ses
hantes qualités d'esprit et de cœur, par son charme personnel cette jeune femme n'avait trouvé chez nous que des amis;
une naissance avait, cette année même comblé tous ses
vœux. Elle fut emportée par une affection dont l'évolution a
été si rapide qu'elle a déconcerté tom; ceux qui l'ont SOi1'née.
Sa mort a fait nn grand vide parmi nous.
J. -
AD:\HKISTRATfO:'ll
ET E'\SEIGNOIE.S'l'
Pendant l'année scolaire 1935-rn36, '.\I. le Professeur IMBERr
a assuré les fonction!'\ de Doyen. :\1. le Professeur :\IER.CIER
étant Assesseur.
La Faculté a été représentée au Conseil de l'Université par
:\DL les Professeurs :\-lERClER et AUDIBERT, ce dernier en remplacement de :\1. le Professeur GArJoux, démissionnaire, et
au Conseil académique par '.\I. le Professeur ROGER.
Plusieu rs professeurs de la FaC11lté se sont rendus cette
année dans différents congrès.
~fil[ GAUJOUX et BRÉMO'ID au Congrès Français de Prophylruc.ie de la Syphilis, à Paris (mars 1936).
M. Ro:-.m:u, au Congrès d'Anatomie de :Milan tseptembre
1936).
Enfin, ::\1. le Professeur FnEDERTCQ, Professeur Belge
d'échange, a bien voulu accepter de faire à notre Faculté,
deux conférences, les 21 et 2'2 avril 1936, conférences qui ont
été suivies avec beaucoup d'intérêt par le personnel enseignant et par nos étudiants.
II. -
PERSON~EL
La situation du personnel enseignant subalterne (Chefs de
Travaux, Assistants et Préparateurs), ainsi que celle du personnel de service n'a toujours pas été réglée. Ces fonctionnaires sont toujours ou délégués dans leurs fonctions ou auxi-
�-fiO-
Haires avec des indemnités très inférieures aux traitements
attribués aux mêmes catégories dans les autres Facultés.
Il serait souhaitable que notre Etablissement, qui fonctionne depuis le 1•• mai 1930 soit enfin pourvu d'un « Statut
du Personnel » qui permettrait la titularisation des agents
en fonction depuis de nombreuses années déjà.
III. -
PRoMono:-is et DÉCORATIOl\S
Par arrêté ministériel du 7 mars 1936, ::\!. -:-.Io1TESSIER, Professeur de Chimie :Médicale était admis à la retraite à compter du 13 septembre 1936.
Par at'rêté ministériel du 11 décembre 1935 ont été promus : de 2" classe à la 1"' : ;\11\I. ÜLMER et COITE ; de la 3" à
la 2" ; :\f. CHEVALLIER ; de la 4° à la 3" ::\!. AuomERT. Parmi
nos Chefs de Travaux : -:-.1. ::\I.rnnN, Chef de Travaux d'Histoire Naturelle est promu de la 3" à la 2" classe, à compter
du 1er janvier 1935.
Par arrêté ministériel du 13 janvier 1936, :\!. Con.;,y est
nommé Professeur titulaire d'Anatomie.
Par arr€té ministériel du 13 janvie1· 1936, ~DI. ConsY,
MONGES et CASSOUTE ont été promus de la 4" classe à la 3", à
partir du 1•• janvier 1936.
Par arrêté ministériel du 18 avril 1936, ~l. IMBERT a été
renouvelé comme Doyen, à compter du 1•• mai 1936, jusqu'à
la cessation de ses fonctions de Professeur.
Par arrèté ministériel du 15 mai 1900, ont été promus : de
la 2" à la 1"" classe : '..\L\I. RooER, JoYEt:X et COR'\IL ; de la 3"
à la 2" ; ~[. HECKEt'iROTH, actuellement Directeur du Service
de Santé à Tananarive.
Par arrêté ministériel du 29 mai 1936, M. BELTRA.\11 a été
nommé Professeur sans chaire, à compter du 1•• novembre
1936.
Par arrêté ministériel du 8 mai 1936, MM. GABRIEL et
BRÉMO~l> ont été nommés Professeurs titulaires à compter
du 1er octobre 1936.
Par arrêté du 9 juin 1936, M. VIGNOL! a été nommé Profe~
seur de Pharmacie à compter du 1•r novembre 1936.
Par arrêté ministériel du 14 juillet 1936, :'.\f"'• ROCHE a été
nommée « Chargé d'Agrégation ».
Par arrêté du 18 juillet 1936, M. GuÉR1X-VAL!\1ALE a été
promu de la 2e à la l•e classe.
Par arrêté ministériel du 12 août 1936, :\1. AUBARfil' a été
promu de la 2" classe à la 1re.
�-51M. MorTESSIER a été nommé Professeur Honoraire et M.
Chargé de Cours Honoraire.
Onl été promus Officiers de l'instruction Publique : l\fül.
F. :MERCIER, CREVALUER, COR.\IL, VI<1\E et PÉRIOT.
Officiers d'Académie : M~I. BERTHIER, GmAUD, ARNOt:X et
)..IERLAIŒ.
TIA.'i
:M. AUDIBERT a été élu en i·emplacement de M. GAwoux
comme membre du Conseil de l'Université.
l\1. le Professeur Ro!\HEU, Directeur de l'Institut Régional
d'Educaticm Physique a été reçu à l'Académie de ~Iarseille,
le 2 mai 1936. :\1. Rm.nEu a représenié la Faculté au Congrès
international d'Anatomje de ~Iilan , eu septembre 1936.
:\L le Professeur ROGER a été élu au Conseil Académique et
fut désigné pour préside1· les jurys d'examens de la session
de juillet à la Faculté Française de Beyrouth.
Enfin, le 14 juillet 1936, )..flll• RoCEJE, Chargée d' Agrégation,
le Professeur ROCHE, ~nt CARCASSOX\E et )IOSINGER ont
été nommés Officiers d'Académie.
Plusieurs professeurs ont été désignés comme l\Ierubres
des Jurys d'Agrégation : :\I. le Doyen h!BEBT (section Ophtalmologie), )..1. F. :\1ERCJEB (Histoire Naturelle Pharmaceutique}, :M. CHEVAL.LIER (Physiologie, ::\I. CHAU\J~ (Chirurgie)
et ~I. GIRAUD, Agrégé ()Jédecine).
)I. le Doyen bmERT a été nommé par :\l. le )finistre des
Affaires Etrangères, ~Iembre du Conseil Supérieur de la
Faculté de l\lédecine de Beyrouth.
M. hrnERT a été nommé )..lembre du Comjté de !'Exposition
des Sciences Médicales (Exposition de 1937).
)..J.
)..I. le Doyen IMBERT a été nommé Président de la Commission Régionale de l 'Invalidité (Assurances Sociales) et délégué des Facultés de Médecine (section Chirurgie) au Conseil
de !'Office National des Recherches Scientifiques et Industrielles et des Inventions.
:'.\!. IMBERT a été nommé Vice-Président du Congrès Français de Chirurgie en 1937 et Président en 1938.
Enfin, l'Institut Océanographiqu& de Paris (fondation
Albert-r•r de )fonaco) vient d'attribuer son prix annuel prix
Georges Kœ\) à M. le Professeur ROCHE.
�-52-
ETCDIA '!TS ETRA:\GERS
Allemagne
.......... .......................
1
Autriche
Tit>lgique
Bulgal"ie
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3
............ ......................
..................................
.............. ... .................
1
1
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Esthonie
Grèce .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Hongrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5
1
Italie .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5
...... .. .. ..........................
4
Pologne ····· .............................. .
l luumanic ..... ................... ........ .
5
6
Hoyaunie-Uni .... _................... _.... .
1
~fonaco
Russie ............... . ................. . .. .
Tehéco;;luvaquie .......................... .
1
Yu11goslavie .... ...................... .... .
1
Egypte .................................. . .
1
Ile :\Iau ri ce ............................... .
1
Tunisie ........... .........................
.\nnam ....... ........ .................. ..
10
Syrie ............................. : . ...... .
3
3
1
J>el';;e ........................ . ............ .
4
Turquie ................................... .
Hépublique Argentine ........... . ......... .
2
3
1
Total ............... .
70
Cod1inchine .................. . . .......... .
Etats-Unis ..... .. ............ . ............ .
�Statistique de l'année scolaire 1936-1936
J. -
Etudiants
1· Etudiants ayant pris inscrip-
1935-1936 19a4-1935
tions
Doctnrat médecine ..... . . .. ...... .
Pharmacie ......... . . .. ........ .
Pharmacien supérieur ...... ..• ....
391
231
))
420
'l2?
»
2• Etudiants immatriculés sari.~
prù•e d"inscriptions :
Diplômes coloniaux..... . ..... .
Sages-femmes ........ . ... . ... . . .
Herboristes ............... ... . . . .
Education physique ............. .
Doctoral en pharmacie .......... .
9
33
81
16
20
~o
40
8
7
En su!'pension de scolarité :
ti-lèdecine ................ . ...... .
Pharmacie................ . .... .
Divers - Etrangers........... .
3• Etudiants ayant seulement
des examens :
14
18
13
1Z
4
3
st~bi
Médecine ... . .................. .
Pharmacie ..................... . .
Validation de stage, Pharmaciens.
Dentistes .....
En vertu d'inscriptions prises au
dehors (chirurgiens-dentistes) . . .
65
38
87
52
60
56
103
46
125
115
Médecine .. .. ... .. . .. .. . ........ .
Pharmacie .. . ... . ... . ... . ... . .
18
12
21
8
TOTAUX • •. •
1.178
1.266
4• Etudiants n·ayant fait aucun acte
scolaire, mais dont la Facullë posséde des dossiers avec scolarité
non périmée :
�-54-
INSTITUT DE MEDECINE ET DE PHARMACIE
COLONI A LES
Rapport de
~1.
le Docleu r ALEzArs, Directeur
L'année scolaire qui se termine a été marquée pour l'Institut de :\Iédecine et de Pharmacie coloniales, par un événement qui aura sur son développement, une influence heureuse, l'achèvement du bâtiment qui lui donne enfin son
individualité.
Ce bâtiment s'élève dans le Parc du Pharo, à la. place
qu'occupait autrefois, le Jardin botanique de l'Ecole qui a
été transporté à la rue Blanqui, avec les services de la
Pharmacie. La situation particulièrement abritée de cette
partie du Parc est favorable an.x annexes que l'on a prévues
pour le logement ou l'élevage des petits animaux.
L'Institut lui-même qui a été construit sur les plaus de
~BI. SÉNÈS, PouTA et LAHRRlGE, comprend, outre les pièces
affectées aux services généraux. lrs Laboratoires de Parasitologie et d'Hygiène.
Les heureuses proportions qu·ont su donne!' les Architectes à l'aménagment des locaux, ont concilié les exigences
des Laboratoires avec l'aspect spacieux et clair de l'entrée et
des passages.
Face à l'entrée S€ présente la salle des Cours qui peut
contenir une centaine d'auditeurs et à l'installation de laquelle a bien voulu s'intéresser :'.1.1. BoNNAFous, Directeur de
!'Ecole des Arts et :\'[étiers d'Aix.
Au-dessus de cette pièce se trouve la Bibliothèque qui a
les mêmes dimensions.
La partie droite de l'Institut qui est de beaucoup la plus
importante, contient au rez-de-chaussée, la Parasitologie,
au premier étage, !'Hygiène. Ces deux laboratoires qui ont
la même superficie sont subdivisés en plusieurs pièces toutes éclairées par de larges baies et pouvant recevoir soit les
Elèves, soit des Travailleurs.
On ne peut que se féliciter des qualités de la construction
tout entière qui a été soignée dans tous ses détails, et nous
devons une grande reconnaissance à M. le Recteur SoRRE
qui n'a cessé de s'intéresser à cette œuvre, soit en surveillant lui-même la marche des Travaux, soit en assurant leur
achèvement, à un moment où les difficultés matérielles semblaient le compromettre.
�·_55 _
Aujourd'hui l'installation des Laboratoires est en pleine
activité et c'est dans ces nouveaux locaux si bien disposés
pour la recherche et pour l'enseignement, que s'ouvrira notr e
année scolaire prochaine.
Le Conseil de l'Institut a cru devoir reporter au printemps
le début des cours annuels, en raison des ressources plus
grandes qu'offre cette saison pour les travaux pratiques de
Parasitologie. Il a. décidé aussi de condenser les cours et de
leur donner une durée de deux mois seulement, condition
qui semble devoir favoriser les candidats étrangers ou sim·
plement n 'habitant pas Mar seille et qui a uron t à pr évoir un
séjour moins long dans cette ville.
L'enseignement théorique auquel pr endra part i\1. le Docteur S.HiTET, Agrégé de Par asitologie, nommé au nernier
Concours, sera fait avec toutrs les ressources d'une installation nouvelle et moderne.
L' enseignement pratique continuera à être donné, soit à.
!'Hôpital :\Iichel-Lévy, par le Professeur ~1ERCJER, soi t à
l'Hôtel-Dieu par le Professeur PIÉRJ.
L'activité de l'Institut ne s'et>t pas démentie au cours de
l'année 1935-1936, comme le montre la liste des Travaux
scientifiques des Professeurs eux-mêmes ou des T ravaux
qu'ils ont inspirés, parmi lesquels on peut citer dans !e
Laboratoire de Parasitologie, de nombreuses recher ches sur
les Helminthes, les Cestodes, la filariose oculaire, dans le
Laboratoire d'Hygiène, l'étude d'un virus proven ant d'un
cas humain de typhus murin.
Dix étudiants ont suivi les cours. Sur neuf candidats au
Diplôme d'Etu des médicales, huit se sont pr ésent és et ont
été reçus. Un candidat au Diplôme d'Etudes pharmaceutiques a échoué.
RAPPORT SUR LE FONCTIONNEMENT
DE L' INSTITUT REGIONAL D'EDUCATION PHYSIQUE
DE MARSEILLE
(Année scolaire 1935·1936)
Présenté par M. le P r ofesseur Mar c
ROMTEU,
Directeur
Le !fait capital qui a marqué pour l'Institut Régional
d'Education Physique l'année scolair e 1935-1936 a été son
installation dans les n ouveaux locaux du P arc Chanot. Tous
les enseignements aussi bien théor iques · que pratiques ont.
pu fonctionner de façon satisfaisante dans la salle des confé-
�-56rences, dans les deux gymnases, l'un pour les jeunes gens,
l'autre pour les jeunes filles et sur les terrains ùe spor'.s
récemment organisés par nos soins.
Sur la partie du parc louée par la ville à l'Université nous
avons fait exécuter au moyen d'une adjudication publique
les travaux suivants : 1° Nivellement et gazonnement du
teJTain avec aménagement d'un terrain de football ; 20 Création d'une clôture tout autour de la partie concédée, formée
1l'un mur-bahut et d'un grillage continu : 3° Remise en état
ùe vieux hangars construits lors de !'Exposition Coloniale et
aménagement de ces hangars en gymnase et salles de Colllférences ; 4° Constrnction d'un portique de béton en plein air;
5° Création sur le terrain nivelé d'une piste de 110 mètres en
cendrée, d'un court de tennis, d'un terrain de basket-ball et
de sautoirs pour les divers genres de saut.
Il nous paraît bon de souligner que toutes ces dépenses
d'aménagement dont le montant a atteint près de deux cent
mille francs ont été payées grâce à des économies de gestion et, malgré des demandes et des promesses répétées,
sans aucune aide effective de l'Etat sous la forme d'une
subvention spéciale pour frai~ d'installation. Une partie de
res dépenses d'installation a même dû être prélevée sur le
budget normal de l'Institut dont le chiffre est insuffisant
pour assurer un fonctionnement régulier. Il en est résulté
un dépassement de crédits dont le Conseil de l'Université a
bien voulu faire l'avance à la demande de M. le Recteur
SoRRE.
Malgré ces difficultés résultant d'une absence totale d'aide
financière de la part du "Ministère, nous avons eu la satisfaction, grâce au bienveillant appui de :\f. le Recteur, de
pouvoir mener à bien notre organisation provisoire. Elle est
CE'rtes beaucoup plus modeste que nous ne l'eussions souhaitée mais elle est cependant suffisante pour permettre l'instruction des élèves et leur entraînement judicieux qu'il nous
sera possible "de poursuivre en plein air pendant la plus
grande partie de l'année. Il faut remarquer néanmoins que
nos locaux sont encore, faute d'argent, dépourvus de vestiaires et de douches pour les élèves, lacune qu'il importe de
combler au plus tôt en créant aussi un laboratoire de biométrie suffisamment protégé et outillé. Il est à souhaiter
qu'une subvention importante de l'Etat nous permette de
complét.er notre aménagement et mieux encore d'édifier sur
l'emplacement de nos hangars l'Institut vraiment moderne
dont nous avons déposé les plans complets, il y a plusieur~
années déjà dans les bureaux du Ministère.
Pendant la présente année scolaire s'est mauifesté le Jléchissement que nous avions laissé prévoir dans nos rapports
~ntérieurs et qui a abouti à réduire de moitié le nombre de
nos élèves qui est passé de 40 à 20. Les causes de ce ftéchis-
�-57sement sont l'exigence par les nouveaux décrets régissant
l'accession au Professorat d'Education Physique du Baccalauréat ou du Brevet Supérieur complets, l'allongement des
éludes, le recrutement au Concours des futurs professeurs,
en un mot l'élévation notable du niveau sans augmentation
corrélative des traitements maintenus à un chiffre très bas.
Nous ne serions pas surpris si aucune mesure n'est prise en
ce qui concerne les traitements que le recrutement des professeurs d'Education physique se trouve complètement tari
rlans quelques années.
Nos ~lèves se décomposaient de la façon &uivante :
1° Candidats au Diplôme médical : 1.
2° Candidats au Certificat d'études supérieures et au
Concours du professorat : 8, dont 4 jeunes filles et 4 jeunes
gens.
3° Candidats au Certificat d'études élémentaires et au Certificat d'aptitude à !'Education physique : 11, dont 7 jeunes
filles et { jeunes gens.
Les certificats ou diplôme!" déli\Tés par l'Institut ont toujours été recherchés IIY<l.lgré l'absence de sanctions attachées
à ces diplômes. En juin, il y a eu un candidat au Diplôme
médical qui a été admis. Au Certificat d'études supérieures
il y a eu 5 candidats qui ont été tous reçus. Trois candidats
se sont présentés au Certificat élémentaire et ont été admis.
A la session d'octobre aucun candidat ne s'est fait inscrire
pour les examens d'Université. Par contre, trois candidates
ont passé avec succès l'examen d'entrée à l'Institut en octobre contre un seul l'an dernier.
A la première partie du Certificat d' aptitud e au professorat nous avons eu deux élèves admissibles : ~1110 lRIBARNE et
l\l. QUEAU. :\f11• lRIBARl'.'E a seule été admise définitivement
avec le numéro 12.
Au degré élémentaire d'Etat nous avons présenté trois
jeunes filles qui ont été toutes trois admises avec d'excellentes notes.
Il n'y a eu aucun changement important à noter dans le
personnel enseignant. Nous avons seulement appris avec
regret tout à la fin de l'année scolaire le départ pour Paris
avec un avancement mérité de :\I. VrAI,, Chargé des Conférences de Psychophysiologie. ce qui nous prive d'un collaborateur de haute valeur dont l'enseignement était très
apprécié.
L'Institut a été r eprésenté dans le~ Jurys du Degré élémentaire dans les divers départemellts du ressort de l'Académie. Le Directeur a été désigné comme l'année précédente
pour faire partie de la Commission chargée de juger leS'
candidats à la deuxième partie du professorat, c'est-à--dîre,
�-58à l'examen de sortie de l'Ecole Normale d'Educalion Physique de Paris.
Xous avons prêté, cette année encore notre concours aux
stages d'Education physique de l'Enseignement primaire. Lo
Directeur de l'Institut est allé à Avignon le 22 mai traiter de\ ant les instituteurs et institutrices le sujet suivant : « La
fatigur et le surmenage dans l'entraînement physique. 11 Le
2::: mai, :\T. LAFARGE a fait une conférenœ sur : « Une leçon
simple à composc1· et facile à diriger ,. suivie d'une démonstration pratique et de la projection de films sur les sports et
les méthodes d"èducatiun physique appartenant à l'Institut.
De plus, nos gymnases et nos organisations sportives ont été
mic:l's ù la rliEposi1ion des Lycées de jeunes filles de Marseille
à la demande de :\I. le Recteur et de :\L l'Inspccteur d'Académie des Bouches-du-Rhône pour le plus grand profit des
élè\·es ùe ces établissements et une meilleure utilisation des
heures trop peu nnm))reuses allouées à !'Education physique.
Ainsi l'Institut a continué de remplir les missions multiples pour lesqnelles il a été créé et qui visent à un perfectionnement et à u11e meilleure diffusion de l'Education physique pour le plus grand bien de la race.
�TRAVAUX PERSONNELS
DES MEMBRES DU CORPS ENSEJGNANT
Année Scolaire 1935-1936
CHAIRE DE CLINIQUE CHIRURGICALE
~t.
le
Pro fe~seur
L.
hrnERT,
Doyen de la Faculté
Les cancers d r! la fa ce. Cahiers de Radiologie, 13 Fénier
1936.
Les prolapsus utérins. Fiches de Pratique Médicale, Paris
1935.
A propos des injections salines hypertoniques dans le traitement des artérites. (En collab. avce ~1. DoR). Soc. de Cbirur: de .Marseille, 1935.
Ré-ponse au Bureau International du Travail à propos des
bases d'indemnisation des accidents, 1936.
La notion de consolidation dans les accidents du Travail.
Soc. Médicale des Accidents du Travail de Marseille.
C<Ymment il faut comprendre-l'état antérieur en matière
d'accidents du Travail. Soc. Médicale des Accidents du Travail de Marseille.
Le traitement des épanchements pleuraux et des fistules
purulentes pleurales par l'nspiration continue. A paraitre in
Presse ~fédicale.
Etude histologique d" une greffe osseuse. A parattre in
Annales d 'Anatomie Pathologique.
EN PREPARATION
se édition entièrement refondue, d'un volume sur les Accidents du Travail. (Masson Ed.).
AUTRES TRAVAUX DE LA CLINIQUE
~f.
le Docteur
~Iornoun,
Agrégé
Volvulus partiel fu grêle. Soc. de Chir. de ).Iarneille, Octobr e 1935.
�-60Ulcère gastriqur chez un tabétique paralyti.que générnl.
Soc. de Chir. de l\Iarseille, Décembre 1935.
Grossesse e.rtra-utfrine anguJ.aire simulant une tumeur
utérine. Soc. de <::hir. de :'.\1arseille, Décembre 1935.
Considération sur un échec de l'ostéo-synthèse pour fract11,re diaphysflire des deux os de l'avant-bms apérée tnrdit•e-
ment. Soc. de Chir. de :\Iarseille, FéYTier 1936.
\"olvulus d11 c1i/fm sigmoïde : opérnlion en trois temps. Soc.
de Chir. de :'.\larseille, Février 1936.
A.p[Jemlicite à forme tumorale. Esrni de diagnostic différentiel avec /'apperulicile compliqué!' tir plastron. Soc. de
Chir. de Marseille, :\Jars 1936.
Perforatio'1. intestinale au 75• jour d'une fièi,re typhoïde
che:::. une fernnw àgée. Soc. de Chir. de Marseille, Avril 1936.
Gastreclomir minima après gastro-entérostomie pour abcès
dégénéré de la petite courbllre. Soc. de Gastro-Entérologie,
:\!ars 1936.
Considérations sur Ir traitement des plaies intestinales pro1•oguées au cours des opérations pour tuberculQse génitale
elle: la femme. Soc. d'Obstétrique et de Gynécol., Avril 1936.
Ostéochondromatose de l'épaule : considérations thérapeuli(fues el patllogéni111f's. Gazette Médicale de France et des
Colonies.
Considémtion sur ln thérapeutiqur à l'aide des tables
orthopédiques des lu.rations difrs centrales du fémur. La
Presse Médicale.
Résultats, lrPi:e ans flprès, d'une greffe ostéopériostée pour
cai•ité ostéom11élitique de l'ext rémité supérieure dtt tibia.
Académie de Chirurgie, n° 15, Janvier 1936.
CHAIRE DE CHIMIE MEDICAL E
M:\I. les Professeurs J.
:'IIOITESSIER,
J. RocHE
Mm• A. Rocm, Chargée de cours libre
J. -
TRA\AUX Sl lR LA BIOCHIMIE DE.'> P I GMENTS RESPIRATOIRES
Osmotic equilibria of haemocyanin in a gravitational field.
(J. RoCHE, A. RoCHE, G. S. ADAIR et M. E. AoArn). Biochemical
Journal 1935. T. 29, pp. 2.576-2.587.
Variations sur la pression osmotique et du poids TTWléculaire de Z' hémocyanine tle divers Helix au cours du jeune
(A. Rocm: et J. ROCHE). C. R. Acad. Sc. 1935, T. 201, p. 1.5-22.
�-61Solubililé dans les sululions alcalines el spécificité des
hémocyanines. (A. RoCHE et J. Rocm:). C. R. Soc. Biol. 19::.6,
T. 121, p. 1.512.
Recherches sur les propriétés physicochimiques des hémocyanines. Variation~ de la pression osmotique des hémocyanine d'HelLx aii cours du jeûne prolongé. (A. ROCHE et J.
Bull. Soc. Chim. Biol. 1936, T. 18, pp. 1.503-1.513.
Hémoglobine musculaire et cytochrome (J. ROCHEJ. C.R.
Soc. Biol. 1936, T. 121, p. 1.026.
Sur l'hématine du cytochroine C et sur la nature de la combinaison des hématines aux globines. (J. ROCHE et M.-T. BhËROClfE).
C. R. Soc. Biol. 1935, T. 120, p. 1.227.
\E\"T).
Hématines cellulaires et cyto.chromes (J. ROCHE et ~I.-T.
fü:.\l-'.:H.'\T). C. R. Soc. Biol. 1936, T. 123, p. 20.
Hématines C et cytochrome C. .Mobilité du fe1· el combinaison des hém.atines arec une globine. (J. ROCHE et :M.-T. Bio'.NÉVE!\T).
C. R. Soc. Biol. 1936, T. 123, p. 18.
les hématines des cytochromes. (J . RoCHE et M.-T.
BÉSÉ\'EYr). C. R. Acad. des Sc. 1936, T. 203, p. 128.
Sur
Sur les hé1natines des tissus anirnuu.c el végétau.c. ContriIJ11lion à L'étude des cytochromes III. (J. ROCH.E et 1\1.-T. B~É
\'E.\T).
Bull. Soc. Chim. Biol. 1936, T. 18, sous presse.
Les pigments hématiques des actiniés et l'acticm.iullématine. (J. ROCHE). C. R. Soc. Biol. 1936. T. 121, p. 69.
Les pigments hémattniques des acliniés et L'actiniohémaline. Contribution à l'étude des cytochromes II . (J. RoCHE).
Bull. Soc. Chim. Biol. 1936, T. 18, pp. 825-84-0.
llecherches sur l'hémocuprine des hémocyanines. (J. RoCHE
et P.
DUBOULOZ).
c.
R. Soc. Biol. 1936, T. 122, p. 146•.
Sur l'érythrocruonine (hémoglobine) du système nerveux de
L'aph rodite. (J. ROCHE et C. RAPHAËL) . C. R. Soc. Biol. 1936,
T. 121, p. 1.024.
Il. Le point
TRA\"AUX SUR LA BrocHI~llE DES PROTÉINES
i~oéleclrique
de 1nucuprotéines l. (A. HOCHE). C. R.
Soc. Bio!. 1935, T. 120, p. 1.299.
Le point isoélectrique des m1icoprottiines II. {A. ROCHE).
C. R. Soc. Biol. 1936, T. 121, p. 1.
Jlicrodosage des albumines et des glubulines. (A. RoCHE).
C. R. Soc. Bio!. 1936, T . 121, p. 1.0-22.
La précipitat~on des protéines clu sfrum par le sulfate
d'ammonium, I. L'homme normal. (A. RoCHE, l\1. DoRIER et
L.
SAMUEL).
c. R. Soc. Biol. 1936, T. 121, p. 1.019.
La précipitation des protéines du sérum par le sulf ate
d'ammonium II. L'hypertension artérielle. (A_ ROCHE, M. DoRIER
et L.
SA.MUEL).
c.
R. Soc. Biol. 1936, T. 122, p. 231.
�-62Sur la signification du rapport : Albumine Géobuline dans
le sérum humain normal et pathologique. (A. ROCHE, M. DoR1ER et L. SAMuEL). C. R. Acad. Sc., 1936, T. 202, p. 1.720.
Recherches sur la spécificité des protéines du sérum de dit•erses espèces animales. (L. SA.\fCEL). C. R. Soc. Biol. 1936,
T. 121, p. 1.514.
III. -
TRAVAUX SUR LA BIOCHil\UE DE L'OSSIFICATION
Recherches sur l'ossification 1. Ossification normale et
de réserves minérales dans les os longs au cours
du développement. (A. ROCHE et 1. GARCIA). Bull. Soc. Chim.
Diol. 1936, T. 18, pp. 1.014-1.026.
Recherches sur l"ossificalion Il. Dystrophies osseuses che:;
le rnt l'll croissance. (A. ROCHE et I. GARCIA). Bull. Soc. Chim.
Biol. 1936, T. 18, pp. 1.027-1.040.
Discussion du rapport de G. Teissier à la X• Réunion de
!'Association des Physiologistes de Langue française. (J.
ROCHE) . pp. 54-58 du volume du Congrès.
con~titution
IV. -
TRA\"Al"X SUR LA BIOCHIMIE DEs GLUCIDES
ilicrodosage iodomélrique de la glycérnie. (C. DGJ\L.\ZERT).
Bull. Biol. Pharm., sous presse.
Sur la glycémie de cancer pagurus. Nature des substances
réductrices el facteurs de t•ariation de la glycémie. (J. Roa-IE
et C. DUMAZERT). C. R. Soc. Biol. 1935, T. 120, p. 1.255.
V. -
THÈSES ET RE\TES CRITIQUES
I::ssai sur la biochimie générale el cumpm·ée de~ pig1nents
respiratoires. (J. ROCHE). Thèse Sciences Naturelles (Lyon).
1 vol. 170 p., P. l\lasson et Cie, éd., Paris, 1936.
Recherches sur la biochimie de l"ossification . (I. GARCIA).
Thèse Sc. Naturelles (Àlontpellier). 1 vol. 241 p. Patissier Ed.,
Trévoux 1935.
Sur le microclosage iodümétrique des aldoses et son application au dosage de la glycémie. (C. DuMAZERT). Thèse Doel.
Pbarm. l\Iarseille, 1 vol. 126 p. Patissier Ed., Trévoux 1936.
La biochimie des honnones sexuelles. (A. ROCIIE). Bull. Biol.
Pharm. 1936, n° 32, pp. 11-21.
La biochimie des hornwnes ~exiielles. (A. ROCHE) . Lyon
Pharm. 1936, N° 113, pp. 98-110.
Animal pigments. (J. RocHE). In Annual review of Biochemistry, vol. V, pp. 463-485, Stanford University press ed.
U.S.A.
�-~-
CHAIRE DE PHYSIQUE
:\I. Je Professeur CHEVALLIER
Sur la teneur du foie en t'ilamine A et ses variations. (A.
CRE\ AU.IER et :\Jlle Y. CHORO'.\). C. R. Soc. Bio!., T. 120, p. 1.223,
12 l'\ovemhre 1935.
Sur une méthode de dosage de très petites quantités tLe
Pitamine .4, dans le s.nng ou les milieux complexes. (A. CHEVALLIER et P. Dt;BOULOZ). C. R. Soc. de Biologie, T . 121, p. 59,
10 Décembre 1935.
Utilisation de la méthode spcctrophotométrique pour caractériser les ~ubstances photosensibles par leur vitesse de destruction. ;A. CHEVALLIER et P. Drnm;wz). Ve Congrès de
Chimie Biologique de Bruxelles 1935. Bull. de la Société lle
Chimie Biologique, T. 18, N° 1, Janvier 1936.
:;ur un dispos.itif penru•/lnnt de transformer un spectrographe en monochronwteur. (A. CHEY\LLIER et P. DUBOULoz).
Bull. de la Soc. de Chimie Bio!., T. 18, N° 2, Février 1936.
Sur la mise en réserve de la vitamine .4 che:; le cobaye. (A.
CHEVALLIER et :\111e Y. CHoRO:->). C. R. :"oc. de Biol., T. 121,
p. 1.015, 11 Février 1936.
Recherches sur les conditions de 1ni>sure de l'activHé réductrice des tissus. (A. CHEVALLIER et H. Ronc). C. R. Soc. de
Biol., T. 121, p. 1.017, 11 Février 1936.
Recherches sur les valeuts de la chronaxie motrice du
cobaye norm.al et le taux de la vitamine A hépatique. (A. CHEYALLIER et L. EsPY). C. R. Soc. de Biologie, T. 121, p. 820,
29 Février 1936.
f,eçon inaugurnle û la rentrée des Faculté.~. (M. le Prof.
A. CHEVALLIER).
Influence des solvnnls sur la courbe spectrale de la t'itamine A et sur sa dégradation photoch.imiqtte. (A. CHEVALLIER,
P. DUBOULOZ et 1\1"0 S. ~IAl\UEL). C. R. Soc. de Bio!., T. 121,
p. 1.495, 10 :\fars 1936.
Etude de la destruction phofochiniique de la l'itamine A en
milieu alcoolique I. Réactions primaires. (A. CHEVALLIER et
P. Duoonoz). Bull. de la Soc. de Chimie Biologique, T. 18,
N° -i, Avril 1936.
Considérnlio11s sur le controle de la teneur des huiles de
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Chorée chronique ai'ec secousses électriques au cotas d"unc
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des membres inffrieu rs par balle de revolver restée incluse
dans la région pédoncu/o-protuf1éi-antielle. (A,·ec ":\!M. J. F1GAREIJLA et J. E. PAILLAS).
Poliobulbite avec quadri]Jarésie spasmodique clze;:, une enfant porteuse de bacilles diphfi>riques. (Avec r-.rnr. :\1. PRÉVOST
et A. CRÉ~nEUx). Soc. d'O. ~. O. du Sud-Est, 30 :\'ovcmbre
Hl35, in Rev. d'O. N. O., 1936, pp. 118-121.
Syndrome de Parinaud par hypertonie des inférogyres et
spasme des rPlereu.rs elle: un hémiplégique gauche. Paralysie de fonctions isolée automaticoréflr:re d'ordre vesliblllaire
des mouvements horaires et ril's mouvements vers le bas.
(Avec M'..\I. G. .JAYLE et J.-E. PAILLAS). Soc. d'O. N. O. du
Sud-Est, 30 Nov. 1935, in ReY. d'O. N. O. 1935, pp. 190-198.
Hallticinations visuelles da.ns le champ hémianopsique var
tuberculorne occi.pital. (Avec M'..\I. J. ALLIEZ et A. JOlJ\'E). Soc.
d'O. N. O. du Sud-Est, 28 Décembre 1935, in R€Y. d'O. N. 0.,
1936, pp. 214-218.
Syndrome paralytique unilathal global des 12 nerfs cra11iens par propagation d la base d'un épithélio-ma du cavmn.
(Avec 1\11\I. Ch. Ror..HE, !\. CARRÉGA et J.-E. PAILLAS). Soc.
d'O. N. O. du Sud-Est, 28 Décembre 193'5, in Rev. d'O. N. O.,
1936, pp. 241-246.
Paralysie des IX•, x•, XI• nerfs craniens, du sympathiquP
gauche et du XII• droit par adRnopa/hie révélatrice diune
néoplasie rhinopharyngée. (Avec 1\1:\I. N. GrnRÉGA, J.-E. PAIL-
LAS et Bol'DOURESQUE). Soc. d'O. N. O. du Sud-Est, 2"2 Février
1936, in Rev. d'O. N. O., 1936, pp. 5œ-511.
Paralysie successive des l'I• el VIJr nerfs craniens gauches
et des lévogyres par poliomésocéphalite. (Avec ~DL J. SÉDAN,
PAILLAS et BouoorRESQn:). Soc. d'O. N. O. du Sud-Est, 22 Fév.
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Troubles psychomoteurs d'origine cérébrale à type de sommeil cataleptique. (AYec ~Il\1. PERRUSSEL, J. ALLIEZ et H.
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'
�-74Jfllningo-encéphalite mélitococciqtie œuec spasmes sylviens
et épisodes psychiques. {Avec l\DI. PrÉRI et II. BoUET). Soc.
l\léd. Hôp. Paris, 24 Janvier 1936, in Bull. pp. 126-129 et Soc.
ùe l\léd. et Hyg. Col. de :'.'.larseille, 8 Décembre 1935, in ~Iar
sei lle-l\lédical, 73' année, 1936, T. I, pp. 182-184.
Quelques considérations 1nédicales sur l'orientationprofesûonnelle. :\Iarseille-l\Iédical, 73• année, 1936. T. I, pp. 425-442.
U1 labo-paralysie (à propo.~ dr 50 obsen·ations personnelles) . A Yec :\DI. .T. PAILLAS et <:::. COLO'.'\XA). l\Iar~eme-l\lédical,
73•' année. Hl36, pp. 442-464.
Quelques co1uirlérations sur un cas de sclérose latérale
arnyotrnplliq11e ri forme pseu<lopolynéuritique. (Avec MM. J.
AIUEZ et .J. Bot::>Ol1RESQUE). Com.l\Iéd. des B.-du-Rb., janvier
1!)36, in l\Iarseilleo-l\Iéd., 73" année, 1936, T. J, pp. 464-472.
Prow;1u1sme facial de Sirnrd bilatéral. Avec l\DI. J. ALLIEZ
e! J. BornouRESQUE). Corn. l\Iéd. des B.-du-Rh., 1936, in l\Tarseillc-l\Iédical, 730 année, 1936, T . I, p. 862.
1"olwninen.r aslrocytome kystique frontopariétal. (Avec
l\Dl. AR'.'\\ l 'D et PAU.LAS). Soc. de Chir. de Marseille, Juin 1936.
AUTRES
TRA\'AUX DE
I.~ CLIXIQUE
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(l\DI. J. ALLIEZ et M. An>IER). Soc. d'O. N. O. du Sud-Est,
:?3 l\lars 1935, in Rev. d'O. ~. O., 1935, pp. 635-636.
Troubles de l'r.rcitnbilité des canaux ve1·ticaux dans deux
ras de paralysie cle fonction dP.s globes oculaires. Les paral 11.~irs dissociées automaticoréflexes à type vestibulaire. (MM.
G.-E. JAYLE, J. ALLIEZ et J . P.\TILLAS). Soc. d'O. N. O. du SudEst, 23 l\Iars 1935, in Rev. d'O. N. O., 1935, pp. 603-608.
Les spasmes i•asculaires en neuro-chirurgie. (MM. M. ARSAt:O et J. PAlLL\!'). Arch. de ~léd. Gén. et Col., T. V., 1936,
pp. 219-240.
1-lémianopsie homonyme droite et spasmes rétiniens au
rours d'une syphilis cérébrale à foyers multiples. (:MM. G.-E.
JAYLE, J. ALLIEZ et .T. PAILLAS). Soc. d'O. N. O. du Su d-Est, 28
Décembre 1935, in Rev. d'O. N. O., 1936, pp. 218-220.
Les complications nerveuses de la maladie sérique. (M. J.
P .rn.us). l\1arseille-l\!éd., 73• ann., 1936, T. I, pp. 7-39, 49-87
et 97-114.
1' ol unûneux méningiome para-sagittal ; ablation ; guérison. (M:\I. ARNAUD et PAILLAS). Soc. de Chir. de Mars., Novembre 1935, in 1\Iars.-1\Iéd., 73" année 1936, pp. 127-128.
Les troubles sphinctériens chez l'enfant. (A. CRt.,n:EUx).
Sud ~Iéd. et Chir., 15 Avril 1936, pp. 127-128.
Les troubles du caractère chez l'enfant. (M. A. CRbnEux).
l\Iarseille-l\1édical, 73• année, 1936, pp. 537-556.
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l\Iarseille-Médical, 73" année, 1!>36, pp. 556-576.
THÈSE
CARCIA. - Sur quelques cas de sclérose en plaques apparues au cours d'un traitement anti-syphilitique. :'.\Iarseille
1935.
CHAIRE DE CLINIQUE MEDICA LE
::'11. le Professeur ÜDfER
Pneumopathies aiguës prolongées ; leur diagnostic avec la
tubaculosP. (:.\1. D. ÜL)ŒR) . Sud Méd. et Chir. , 15 Sept. 1936.
Difficultés de diagnostic du coma barbiturique. (M::"l:I. D.
ÜLi\fER, :M. AumER et P. BATTESTT). Corn. Méd., 5 Nov. 1935.
Les accidents du pétrolisme. (l\IM. D. ÜUŒR, Jean ÜLMER
et P. BATIESTI). Corn. :\iéd. :'.'Jov. 1935.
Cirrho.ç1• du foiP et s-yndrome ganglionnaire associé. (::\DL
D. ÜL)ŒR, Jean ÜUIFR et P. TIAITESTI) . Corn. ::\iéd. Nov. 1935.
Lymphogranulomatose à forme hépatique. (:\DI. D. ÜLMER,
Jean ÜLMER, M. AuoIER et P. BATIESTI). Soc. de Médecine de
~farseille, Novembre 1935.
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VAGUE). Arch. des l\1alad. de l'App. Respiratoire, 1936.
Un cas d'ascite chyliforme abondant et passagère au cours
d'un rhumatisme cardiaque. (l\nf. D. ÜDŒR, Jean ÜL)tER, P.
Bursso~ et 1\1. AuoIER). Corn. l\Iéd.des B.-du-Rh., Février 1936.
Cirr hose d marche rapide -ël hépatite subaiguë. (MM. D.
Ou1ER, Jean ÜLMER, P. Burssos el BAITESTI). Corn. Méd. des
B.-du-Rh., Février 1936.
S1tr une petite épidémie d'iclèr~.Ç infe~1ie11.r bénins.
n.
OL~ŒR. Jean OLMER. P. Bnsso1\ et BArmm) . Com. Méd. des
Il.-du-Rh. , Février 1936.
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L1vox et ::'II. AUOIER). Soc. de Méd. de :'.\.larseille, Mars 1936.
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(.'.\DI. D. OLHR et Jean ÜL\IER). Arad. de l\Iéd., .'.\lai 1936.
TR.\ VAi X DE
.'.\!. .JE.\\ OL'.\IER
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Les interventions
de pratique
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l\I. le Professeur CoRSY
TRA\'AUX
DU
LABORATOIRE
0UYRAGES
Au cou1-s de l'année 1935, J'ouvrage de :-.Il\I. SAL\lON et DoR:
" Les Artères des Jluscles des Jiembres et du Tronc ,, a étè
couronné par l'Institut. {Prix è\lonthyon) et par l'Académie
ùe .'.\lédecine {Prix .'.\lare Sée).
Artères des muscles, de la tète et tl11 cou. (.'.\!. SAL\10:1), 230
pages, 81 fig. .'.\Iasson et Ci• Editeur.
Artères de la peau. {l\l. SAL\10\). 246 pages, 89 fig . .'.\Iasson
et Cie Editeur.
Pl'BLJCATJO:\S Dl\'EllSES
Travaux du Laùoratoire de .'.\Iédecine Opératoire
or
SAL\10\, Cha1·gé de Cours d" Anatomie .'.\Iédico-Chirmgicale
et de .'.\Iédecinc Opératoire
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de 4 mois. {En collab. avec 1\1.'.\I. GmAUD et JouvE). Sté de P€diatrie de Paris. Séance du 17 Décembre 1935.
L'Oxygène dans le Traitement du Noma de la Bouche cite-;
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TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CLINIQUE DERMATOLOGIQUE
:\L
le Docteur
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des Bouches-du-Rhône, Nov. 1935, in l\Iarseille Méd. n° 1,
1936.
Résultats d'une enquête sur la réaction de Frei avec anti-
�-88-
gène humain chez les prostituées. ()BI. Paul Yrc'.\E et Jean
BO!'\SET). Soc. de Dermatologie de Xancy, 21 d~k. 1935, in Bnl.
de la Soc. de Derm. n° 2, 1936.
J.:pithéliomatose cutanée multiple éPoluant depuis 20 ans.
Yrr.'\E) . Réunion Denn. de Strasbourg, 8 mars
1936, in Bu!. de la So~. de Derm. n° 5, 1936.
So11i·ell11s papules survenuPs .rnr les champs irradiés
11uin:.e jours après une radiothérapie superficirlle de Lichen
Plan. l;\Il\I. Paul VIÇ'\E et Jean BO:'\:-IET). Soc. Dcrm. de Paris,
J:! mars 1936, in Bul. Soc. Derm. n° 3, 1936.
Compressüni médull11ire et ostéïle fibro/ly.~ti1111c à11 Recklinghausen a'll cours d'une sarcomatose de Kaposi. (Henri
ROGER et Paul VIGNE). Revue Neurologique, avril 1936.
Drrmite du Figuier. (1\1.\1. Paul V1G~'E et Poi-;11-nEu). Soc.
Derrn. de Paris, 2 avril 1936, in Bu!. Soc. Derm. n° 4, 1936.
(:\!. Paul
A. urides Licheniennes cornées. ('.\Il\!. Paul VIGSE, J. PIÉRI et
J OLLIE\). Réunion Dcrm. de NancY, 9 mai 1936, in Bul. Soc.
Derm. n° 4, 1936. Comité '.\Iéd. des Il.-du-Rh., 6 mars 1936, in
:'.\[arseille )léd. n° 18, 1936.
Herpès grst11tionis. (:\Dl. Paul VIG:'\E et .JULLIE\). Réunion
Derm. de Nancy, 9 mai 1!}36, in Bul. Soc. Derm. n° 7, 1936.
Dermatoses duPs ri drs rers. (:.\L Paul VIG'.\E). Encyclopédie
médico-chirurgicale, Vol. Dermatologie H->36.
La lèpre {Paul \'1GxE). Ewyclopédie m·édico-chirurgicale,
Vol. Dermatologie, 1936.
PRÉSEl\TATION DE FCL~IS o'E.\'SEIG\EE:\T TOURXÉS A LA CLINIQUE
DERMATOLOGIQUE
\
I. -
La Syphilis cutanéP.
II. - La Réaction de floculation de l'ernes à III• Congrès
de documentation scientifique, Paris 4 ort. HJ35 et Réunion
Derm. de Nancy, mai 1936.
THÈSES
Le Service Social dans les
Marseille 1936.
Dispensaires antivénériens
(GAILLARD),
Les traitements actuels de la lèpre. (G1u...">z), :.\larseille 1936.
L'Urobilinurie et les réactions hépatiques à l'occasion de
la Chimiothérapie anti-syphilitique (V. de CESPÈDES), Marseille 1936.
�-
89 -
LA CLINIQUE GYNECOLOGIQUE
l\1. le Docteur VAYSSIÈRE
A propos du traitement drs prolapsu.~. {En coll. aYec :\1. V.
Do'.\:·ŒT). Soc. Obstétrique et Gynécologie de :\Iarseille, 12 NoYembre 1936.
. l propos llll diagnostic llu se:re in 1ttéro. (En coll. aYec
:\nI. l\Iost'.\GER E't \'. DmxET). Soc. Oh!"tétriquc et Gynécologie, :,\Iarseille, 10 décembre 1935.
Sur un cas de tumeur 01'arienne à structure endocrinienne
mixte (Folliculo-Luteinomc). {En coll. avec l\lM. :\losI!\GER,
C~;R.\TI et V. DOx!\ET). Soc. Obstétrique et Gynécologie, l\Iarseille, 10 Décembre 1~.
De la détection biologique des hormones gravidiques (600
réactions). {En coll. avec M. V. DO'l'IET). '.\Iarseille-l\lédical
n° 5, 15 Février 1936.
XonrPlles indications de l'opération cé,rnrienne siipra-sym11//ysaire. Archiv. de :\Iécl. Gan. et Col. n° 8 1936, p. 289.
LP. prnrif vuleaire el son trnilPmPnf. Arch. de >Iéd. Gén. et
Col. n ° 8 1936.
DP.llX tentatives d'avortement criminel. Accidents tardifs
Soc. Obstétrique et Gynécologie de :\Iarseille, 10 l\'oYembre
1936.
Ectopie cardiaqi1e che;; un nourea11-né. ObserL'ation avec
présentation de film. Soc. Obstétrique et Gynécologie de l\larseille, 10 :\oYembre 1936.
PRÉSEl\TATIOK DE F fDIS D'ENSELG:'<EME:'iT
Obstétricaux : Césarienne supra-symphysaire.
Gynécologiques : Ablation d'une bart1wlonite ; Ablation
d'1m polype fibreux ; Hystérectomie pour fibrome utérin ;
Ovariectomie pour Kyste ; Traitement de.~ prolapst1s utérins ; Perineorraphie antérieure et Postérieure ; LigamentopPxie. Soc. Obstétrique et Gynécologie de l\Iarscille, 10 Novembre 1936.
At:TRES TRAVAUX DU SERVICE
Perforation utérine, hépato-néphrite. (~ll\.I. CÈRATI et Dox:'\ET). Comité :\Iédical des B.-du-Rll., 15 Février 1936.
Péritonite généralisée post-aborttim, hépato-néphrife tardive (:\BI. DoxxET et VAGUE). Comité \Iédical des B.-du-Rb.,
15 Fénier 1936.
Syndrome de peud-0-gestalion associée à un fibrome (Kyste
luteinique, metrose deciduiforme, test de Brouhai-Friedr
mann). Rapp. CHossox {l\I::\I. \ losINGER et V. Do~'XET). Soc. de
Chirurgie d~ l\Iarseille, 1•• juillet 1936.
�-90Jfbwrmyirs rlr ln préménopau.çe : Tnme1Lr intra-utérinr
lfiaynostiq111' " 1111r l e Upiodol. (Rapp. :\l;\J. DoR et V. Do\-
:--ET). Soc. dt• Cldrurgie de :\Jarsl'ille, 25 :\!ars 1936.
},es « 1•rr1•11rs u r/1· la réncli1111 ile Brnulw. (i\I. Y. DO\\ET) .
,\rd1h••s de ::'llédecine Général e et Coloninle n Q !->, l!J3G.
l~q11i/i/11·1· nuluni11in1 ri y1·sl11fio11. (:IE\L ,\\TO\IOTII r1 \'.
Du\:>.ET) . •\ rcldws dt' i\li'tlecim• <~<"11ér:ill' et Col oniale n • 8.
J!):16.
Héf/P.rio11 s .>11 r 1·1·11/ obsP1Toi i1111s 111tr111lilnli1 rs 1lr .\.
/Jrn11hn. (:\Dl. .). Cttosso:-- et \'. Dn:>.\ET. Snc. tir Chintr~iP cie
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E.
C.\S\l,T.\ ) .
Q!Lelqur~
E.
C~SALn).
Arcliives d e i\Iéd.
(~én.
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THÈSES Dl'
Sun 1cE
:\lt;TER AJl(lré. Contribution à /'1;(111/e in/erférom-érique
ries fi/irnmyo111P~ utérins "' cl1·.~ /;y.~lr..~ ile l'oMirP. ~ Iar
seille, 1:? ::'\o\'embre 1935.
GO l'O\ml. -
1935.
L ·1
yros~cssr
nnynlnire. :\lan•eille-:\1ffembr e
n
ContriiJution
l ' élude d1• Jlo11ilin-Albicans
dr sa /oc11/isoli1m 11nlholngi11w· 1·11/1·11.1·r1gi11afr. ~ l arseille,
JO drcf'rnbl'(' rn::l0.
\YASKO\\ !T.
1 ·/
CLINIQUE CHIRURGICALE INFANTl !-E
è\l. le Docteur Y. Bol.'RDE, Agrégé
nnnger du 11011-drainage après inlen·enlion pour appenclirilr .~11p1111ri:1•. Bulletin :\IéUical Hl3.>, n° 59.
Déaénérescrnce s"rr.011wlc use <l'une fillrôme utérin irrnrli 1; .
Snc. :'\at. tle Chirurgie, 20 ':'\.)\'embre 1935.
Double a/Jcè., so11s-phrén~quc · posl-appPndic1l/airr. lHappnil
sur un travuil d" Lrcc1:--1 et A. LÉ.\..\:'. Soc. de Chirurg-ic d e
:\Iarseille, 20 ".\'ovembre 1930.
Complications immédiates des fra111natis111es crdnicns f ermé.~. Questions tle Concour~ cic !'Association des Externes. 2"
série,
�-91Colectomie ugmentrtirP acre s11t11n' il11'<Jlll}Jlèlr des i/1'11.1'
l11mts. '.\lémoires de l'A<'adémie de Chirurgie 1936. 11° 10.
roie cl'abonl rombinéc à /'l'.\tomw· et à l'or1µr111/ire. Soc. de
Chirurgie de tlla rseillc, !J '.\Iars HJ:Jfl.
Sur la cure rfp la liunir omlliliro/1• 1/11 yrr11ul cn[anl (an'c
'.\J. P. ART.ffD . Snc. rie Chirurgie de '.\la r~eille, 16 mars w:3G.
en proi:é<le simplf' d'arf//rudès1· r/11 ('(11/-<IP-[JÎPrl Soc. de
Chirurgie de '.\Iar~PillP, :ï a\Til l!t{f\. Arrli. <le '.\l<'rl. Genérale
ri Col. 1936, 110 ;,
Les arthrites nig11ës d11 nr11ll'ra11-111'. An:lll\'e~ OP '.\léri. Gén.
Pt Col. 1936, n° J.
Un cas d'osléïle hyz1erlrophirmtr rrnnio-facial».
(Rapport
sur un travail Lie :'.\l. Frï..\RE1.t.Al. Snc. df' Chirurgie de :'.\Yar·
!'eille, 20 avril 1!136.
Occlusion in test ina/1• rl11 nuuvea 11-né. (En coll. :1 ,·er· .1. DnR
Pl .J. LA\IY). Pre~se '.\lédicale 1936, Jl 71.
Sur Il' /raitr-m{•11t dr /'11sf1~ 0111yf>lile 11iy11 ... Scit>llC'<' i:\lt>dicale
l'ratique 1936, 11° 15.
Fracture cL'un sésamoïdt• d11 yrus otleil. (Eu coll. avec ~I.
P. ARTAUD). Le Sud ~Iédical et Chirurgien : 15 juin 1936.
0
I ntroduction au numéro d'Ortho11édil' d11 " S11d Jlédical Pf
1•t Chirurgical ,, du
15 juin 1ff36.
De l'examen radil1uo71iqiu· pré-011ératoire 11ou.i· ta recherche du pneumo-périloi11f' dans les rtbdomens aigus chinugicaux. (Rapport sur un traYail du :'.\lédecin-Capitair:e B. Gn;._
Sor. de Chirurgie de '.\Iarseille, Z9 .Tnin 1936.
AUTRE~ TR\\'.\L'X DE 1.\ CLI\IQLE
Docteur Bm..'Y.\L.\, Chef de Cliuiqm·
Sur l'aspect radiographiqur des frartures lran~rersn tola/r,ç du rachis. Sté de ChiTurgie de ~Iarseille, 13 .Jan,·ier 1936.
Présentation d'un Appareil penncttant dP mesurer les di[f érenr.rs de nfrerw. Sté dP Chirurgie de :\larseille, 2 mars
1936.
Fracture de Bennet/ arec fractun· du trapè::;r. Sté de Chirurgie de '.\Iarseille, 6 avril 1936.
Un cas curieu.r d'emptitrment. Sté ùe Chirurgie ùe )larseille, 6 a\Til 1936.
Coxa-vara Pl COJ'fl/gie. ~té de Chirurgie de :'.\J:l1·seille, '27
avril 1900.
O r thopédie et Chirnrgfr. Snd )lédical et Chirurgical, l::i juill
1936.
A. propos de la mensuration dans les scoliose.ç. De l'emploi
d'un éclimètre. Journal
l936.
d~
Médecine de Bordeaux, Septembre
��FACULTÉ DES SCIENCES
DE MARSEILLE
RAPPORT
de M. MARCHAUD , Doyen
:\Im;sIEuR .LE REGTEtJR,
:MESSIEURS,
J 'ai l'honneur de vous présenter mon Rapport sur le fonctionnement et les travaux de la Faculté des Sciences pendant
l'année scolaire 1935-1936.
NÉCROLOGIE
Un événem~nt aussi douloureux qu'imprévu a marqué tristement le début de l'année scolaire. l\otre Collègue, ~ l. Henri
JU.\lELLE, Professeur de Botanique générale, est œort subitement, le 5 déc~mbre, alors qu'il se rendait, comme chaque
jeudi, au Jardin Botanique du Parc Borély. La levée du corps
eut lieu, le 8 décembre, à Mar seille, en présence d'une nombreuse assistanc~ où l 'l;niversité tenait une grande place.
Des d iscours furent prononcés par 1\I. REPEL!:->, Professeur
honoraire à la Faculté, par le Doyen, et par M. le Recteur.
Les obsèques furent célébrées, le 11 décembre, à Dreux, ville
natale du défunt, où de nombreuses personnalités vinrent
encore dire les mérites de notre cher Collègue, et exprimer
les regrets de tous : ~11\l. REY. Principal du Collège de Rotrou, JOB, Adjoint au l\Iaire de Dreux, Cuoux, Professeur à
la Faculté des Sciences de Caen, ancien élève de :VI. J UMELLE,
'.\!AIGE, Doyen de la Faculté des Scienc~s de Lille, au nom du
Comité Consultatif, CORROY, Professeur à la Faculté, au nom
de la Faculté des Sciences de Marseille et de l'Université
d'Aix-Marseille.
Henri Jn1ELLE était né, le 25 novembr~ 1866, à Dreux, qu'il
aimait tant.
�-9'Après des classes brillantes au Collège de sa \ ille natale,
attil·é par les Sciences Naturelles, il va les étudier à la
Sorbonne. Là, il s~ fait rapidement remarquer par ses maitres, notamment par BO'.l.\'IER dont il devint le disciple et
l'ami : aussi Docteur ès-sciences en 1889, est-il choisi, en 1893,
eurnme Chef cle Travaux de Physiologie végétale, dans cette
même Sor!JoHue. Peu après, l'organisation de l'enseignement
tlu P. C. N. dans les Facultés des Sciences proyoquait son
départ pour ~larseill~ et fixail so11 destin. Nommé, le t•r
nuYemhre 18\JI, ~laine de Conférences ùe Botanique générale à notre Faculté, il y a fait toute sa canière.
Successiwment Professeur-adjoi11t, Chargé de Cours. puis
Professeur titulaire de Botanique agricole, ~n 1906, il succédait, en HJ13, ù HECKEL, daus 1a chail·e de Botanique générale qu'il a oc:cupée, avec honneur. pendant 22 ans.
~lais Jcs charges. de son enseign~ment et l'importance de
ses recherches ne suffisaient pas à son acti\'ité. Depuis 1916,
il dirigeait le :\!usée Colouial de ~Iarseille dont les magnifiques roll~ction::. étaient sa fierté. Depuis de longues années
aussi. il assumait :n·ec dévouewent la charge gratuite de
Direeteur du .Jardiu Botanique dr ~larseille.
De Hr23 ü rn:n, il fut Assesseur du Doyen et représentant
11~ notre Facufté au Conseil de l'Université. Il avait été
choisi par se!:; Collègues Naturalistes des diverses Facultés
de France pour les rep1·ésenter au Comité Consultatif
de !'Enseignement Supérieur au moment où ce Conseil s'est
légitimement élargi des memLres Mus. D~puis, il avait gardé
leur confiancl'.
En fü23, il était fail Che' alier de la Légion d'Honnem et,
il y a quelques mois. nous fnions enfin la joie de lui voir
conférer la rosette rl'Officier. Distinction si chichement mesurée au dévouement et au savoir.
L'œune de JU:\ŒLLE est considérable.
Au début, à Paris, quelques travaux sur l'anatomie des
gl'aines,. puis sa thèse remarqual1le sur l'étude générale de
la régétation ries planlPs a11111u!lles, d'importants mémoires
établissant la relation entre l'assimilation chloropi1yllienne
et la transpiration. enfin des recherch~s sur les tourbières
interTOmpucs par sa nomination à ~Iarseille. Alors commence ,·éritaJ.Jemeut l\.eun·e qui le classe parmi les grands
Botaniste!:'. C'est, en ~ffet, à '.\IarsPille qu'il devait trouver
rn ,·éritablr \ï1ration : la Botanique Coloniale, à laquelle il a
L'Onsacré 41 ans d'un labeur opiniàtre et fécond, interrompu
brutalement alors qu'il entreprenait eucore ' un grand
travail.
Il n'est pas une question touchant les plantes des pays
chauds, les cultures dans nos Colonies et, en particulier, à
'.\Iadagascar, où il n'ait apporté sa pa1·t la plus souvent
définitive.
�-95Dès 1901, son ouvrage sur les « Cultures Coloniales
sait autorité.
n
fai-
Puis ce fut une suite de petits livres fondame11taux
Plautes à surre, tl1é, café. cacao . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Plantes ù condiments et plantes médicinales . . . .
Plantes oléagineuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
l!Jl3
l!H:.l
1!:JJ4
Des études sur les graillflS oléagineuses, les blél> de \lauritai1ie. les Tabacs, les Caoutchoucs.
En 1921, il publiait :,;on livre capital sur lc·i> Hui les \'egétales, qui a sen·i de modèle i1 rétraugl'I' pour· l'étude s~·sté
matiqne des graines oléagineuses. Dans c~tte énumération.
où seules s0nt c-itées les n·H\TC' s lei, r1lns marquantes, 011 ne
saurnit omettre la puhlicatiou des A11nales du \fusée Col011ial
rl.P :.\larseille à laquelle il a donné le mPilleu1· de lui-même.
Tons ces travaux, élégants dt:· forme, et dt> pen!'ée r1réf'ise,
avaient Yalu i1 notre Collègi1e une autorité iucoutestée, u11e
renommée universelle. L'Aeallémie des Sciences ·1ni lui avait
décerné le Prh: è\Ioutagne eu 18~1, le Prix Cay e11 1!)17, lE'
llOlllJna \!Prrthre Conespontlaiat en mu. Depuis Hll:? déjù. il
t>tait \le111l•re Correspo11d:lllt de fAc.:aùérnie ù'Agrkultun•.
Les rerl 1e1 ches de J l \!El.LE ptlre111ent uésintéressées Olll
rendu à ]'Industrie Fra111;aise et, en particulier, it celle dt!
:.\Iar seille, d'immenses services - parfois méconnus. Senices
rendus sans ostentation - arec effarement p1·esqne, par un
sa\·ant modeste connue tous ceux qui v1aime11t sont grallds.
:.\fais J ll:'>tELLE ne fut pas seulemeut un grand Botaniste : Cl'
fut un Chef d'Ecolt: : un 'éritalolt· animateur. Profe!'lseur
t·xeel lent, Chef tle Lal11)ratuirP ac1if C'l clPYoué, il a guiùi' el
fo1mé des générat inns tl'élévcs clo11t certains sont derenus
des ~!aitres.
J UMELLE était un homme affflrtueux. 1Jie11veillant. profondément droit - sans rancune. La réserTe rie son abord n'était
que la pudeur a·une grande délicatessr <le eieur et d'esprit.
~on amitié était fidèle et sûre.
H omme de cœur, Collègue cltanuaut. J mtELLI:: était m i
esprit d"une rare élévation et d'une v:i~tt rnltm e - :iussi
bien littéraire que scientifique. lYailleuns, n'aYait-il pas
pensé d'abor d s'orienter yers les L<'l tn·s ? Chez lui, la rigueur scientifique 11'allait pas sans réléga11r1• di! la forme.
Une élégance rlépouillée, nc1 le - la vraie.
La mort de notn' Collè~ue est une grauù~ pert!' pour la
Science Française, pum· !"Université tout entière, plus douloureuse encore pour notre Faculté qu'il a grandement
honorée.
l'ERS(J'\\I::[, E:\'-EHS\\l'
M. BüisSO:\, l'rufesseur de P hysique générnle, :\IemLre du
Conseil de l"UniYer sité, a été renom·elé, pour la durée de son
�-96mandat à ce Conseil, dans ses fonctions d'Assesseur du
Doyen.
!\l. Drn, :\!aitre de Conférences de >lathématiques, qui,
l'an dernier, avait été victime d'un grave accident d'automobile, a dù demander un nouveau congé. Il a été suppléé,
pendant toute rannée scolaire, par l\l. l\lARTY, Agrégé des
Sl'iences !\!athématiques, Docteur ès-sciences. L'état de santé
de notre Collègue :\I. Dt\ E s·est notablement amélioré et nous
avons eu récemment la vive satisfaction de le voir complètement remis de sa blessure.
Le décès de !\l. Jm1ELLE a provoqué un mouvement dans le
personnel de la Botanique.
>I. DECROCK, Professeur de Ilolanique agricole, a été, sur
sa demandr, transféré dans la chaire de Botanique générale. Il a été nimplaré par l\I. CHOUX, Professeur à la Faculté
des Sciences de Caen. Ancien élève, puis Assistant à notre
Faculté, :u. CHOUX était le disciple préféré de ~I. JmtELLE.
:\lalgré la tristesse des circonstances, nous avons été très
heureux de le voir revenir panni nous. Spécialisé dans la
Botanique Coloniale, il conti1me ra, à l\Iarseille, la traùi.tiou
établie par ses illustres de\·anciers, HECKEL el JmIELLE.
Par suite de la 111ort du titulaire, la Direction du :\Jusée
Colonial et celle du Jardin Botanique se sont trouvées yacuntes. Le Conseil de la Faculté a nommé >1. CHoux, Directeur du Musée Colonial. Pour le J ardin Ilotaniqull, il a proposé la désignation de :\1. DEcnocK à l'agrément de ~1. le
:\!aire de :\Iarseille. :\L DECROCK a été nommé par arrêté du
1"• février 1936.
CÙEFS nE TRAVAt.:X
:'II. LAGET, Chef de Travaux de Physique générale, ayant
été maintenu à Caen, a été suppléé par ~L JArssE.RAX, Assistant de Physique générnle.
ASSISTA\TS
:\1. JAUSSERAX a été suppléé par !\l. ROIJARD, Assistant auxiliaire de Physique générale, qui a également assuré la direction ùes trayaux pratiques de Physique générale. Il a luimême été suppléé, clans ses fonctions, par l\I. CoHEx-SoLAL.
>I. SA\.E DE BE.rnRECUEIL, Assistant de Chimie générale, a
ohtenu un congé d'un rm pour com·enances personn~lles, à
dater du t•• ~!ars 1!J36. Depuis cette date, :\P 1• L.\GARDE, ancienne préparatrice temporaire, l'a suppléé dans son emploi.
PRÉPARA.TEURS TE\IPORURES
Out été délégués ou nommés :
l\I. BRT\\ll (Physique P. C. B.), en remplacement de
M.
SAVT:-.'AS ;
:\1. BRUNEL (Chimie P.C.B.), en remplacement de 1\1. VALLET.
�-97PERS0~1ŒL
DE SERVJCE
:.\L FoRm:.\Trx, Garçon de Laboratoirr, a obtenu divers
rongés d'une durée totale de 1 mois i pour raison de santé.
DISTIXCTIOXS HOXORIFJQUES
ET :\lISSIOl'\S
:.\L DECROCK a été fait CheyaJier de la Légion d'Honneur,
juste récornpense d'une vie de labeur consacrée ù la Science
et à !'Enseignement.
:'IL CORROY a été nommé Officier de l'instruction Publique.
:.\!. VAYSSIÈRE, Ptofesseur honol"aire, a été nommé Associé
du l\Iuséum National d"Histoire Naturelle. Distinction flatteuse qui fait grand honneur à notre Collègue.
:.\1. DE\IZOT, Assista.nt de Géologie, :.\1. JAussERAN, Assistant
<le Physique générale, et :.\I. Gouzox, Préparateur Temporaire
de Physiologie, ont été inscrits sur la liste d'aptitude à !'Enseignement Supérieur.
::\L C.\!<TELU, Secrétaire de la Faculté, a été inscrit sur la
liste d'aptitude aux fonctions de Secrétaire d'Académie des
rlépartcments et de Secrétaire des Facultés de Paris.
Comme chaque année, divers membres de la Faculté ont
représenté l'Unh·ersité à des solennités et des Congrès :
M. Bocaos, aux cérémonies qui eurent lieu à Belgrade, en
l'honneur des 80 ans du grand physicien Tesla ;
M. l\IARG.ULI.A:>, au Congrès de l'Gnion Internationale de
Chimie, à Lucerne ;
::\1. .'.\lARTY, au Congrès International des ::\lathématiciens, à
Oslo.
::\nl. MARCHAUD et TRAYXARD ont continué leur participation
aux Concours d'admission à l'Ecole Navale et à !'Ecole de
l'Air.
D'autre part, 1\1. le Doyen l\IARCHAt:D a été chargé par les
Ministères de )'Education Nationale et des Affaires Etrangères
de la présidence des jurys de Baccalauréat dans le ProcheOrient, pour les sessions de Juin.
PRmmnoxs
Ont été promus :
Dans le cadre des professeurs, }.I. BIERRY, de la ~ à l a t••
classe ;
Dans le cadre des chefs de travaux, :'II. VALESSt, de la 3- à la
~ classe (Choix) ;
·
Dans le cadre des Assistants, ::\1. TmoN-DA\'ID, de la 5• à la
4• classe ;
7
�-98Dans le pel':-;onnel de Senire, :\1. BRU.\ (ConC'ierge>), de la 5•
à la .i• classe (Choix), :\!. Fr:-,n, (Gan:on de I.alioratoil'e). de
la ~ à la 2e classe (Choix).
ACTJYITÉ L.\IVERSITAIRE
Comme chaque année, la Faculté a collaboré à l'activité du
Cenh·e Unh·ersitaire :\Iéditerranéen de Xice par des conféren-
ces rattachées au cycle des Hautes Etudes :.\Iéditerranée111.es :
:\!. CORROY, sur la Provence au cours des temps primuires,
secondaires et tertiaires ;
i\I. DECROCK, sur la nécessité de l'irl'igation sous le climat
méditerranéen;
M. KOLL~IMiN, sur les Sciences Biologiques dans l 'antiquité.
D'autre part, les Physiciens et les Chimistes de la Faculté
out donné, à la Société Scientifique de Marseilie, une série de
conférence~ de haute tenue scieutifique sur des sujets toul'itant les progrès les plus récents de la Srieuce. Le succès de
ces conférences fut la preuye de leur utilité. En voici la Ji,te :
:\L BVIsSO.\, La constitution de ln matière (3 C'mférences) ;
:\I. BoGno:s. Théorie des qiianta (1 conférence) : Les rayons
mol~culrtir1·s f1 conférence ) ;
:\I. ShE, l,r.~ progrès de 111 chro110111(;lri!! éll'clrique (1 conférence) ;
:\I. :\L\RGAJLLA~, La rnt11lyse el SPs a71plir11tion.ç dans l'i11ilustrie (2 conférences) ;
:'IL Il\ ntO.\D, Mécanisme des o.rydations (1 conférence) ;
:\L VALE:"SI, La plwtoNaslicimétrie (1 conférenc€).
:\1. !llARCHAt;D, Doyén de la Faculté cles Sciences, reprl-sentant de l'Université au Conseil de Gérance du Poste
:'.\lari:;eille-Provence, a fait réserver aux membres de l'Université
la plus grande partie des causeries du rner·credi. Quelquesunes ont été données par des membres de ln Faculté : ~1:\1.
BosLER, CORROY, LAt;R&\"T et JAUSSERAN.
ue
FO\DATIO.\S CRA:'\CEL ET Lows
ET
JULES JE.\NRER'\AT.
Le Prix Chancel a été décerné à ::'IL ROUA.RD, Agrégé de
l'Université, Assistant suppléant à la Faculté, pour sa thèse de
Doctoral ès-sciences physiques, soutenue en Snrbonne, qui lui
a ,·alu la mention très honorable.
Le Prix, la ::\Iédaille et !'Ouvrage (Lettres de Guerre du Capitaine Jules J eanbernat) de la Fondation Louis et Jules
J&A"\BERNAT-Barthélemv DE FERRA'.\'Dr-DORIA, ont été décernés à
:'.\1. RICHARD Daniel <p;i a obtenu la licence avec les Certificats
�- 99d'Etuùes Supérieures suirnnt<> : Calcul différentiel et intégral
(bien), Cltimie générale (bien), :.\Iécanique Rationnelle (très
IJicu), Physique générale (très bien).
BATDIE.\"TS
La Faculté ~ porté, cette année, ses efforts sur la Station
:.\Iaritirne ù'Endowue. Elle y a installé, sur ses fonds propres,
nn laboratoire de Cartographie Géologique. D'autre part,
grâce à la générosité de :.\I. le :.\Iinistre, tle la Ville de :.\Iarseille et de l'Université, nous avons pu entrepreuùre la remise
en état de l'Aquarium. Les travaux sont en cours et s'achèvel'Ont prochainement. Indépendamment de la subYen{ion
qu'elle nous a accordée pour l'ùquarium, la Ville de :.\1arseille nous a aiùé en faisant refaire la toiture du Bàtiment
cl°Ell(loume. Je suis heureux ici de lui exprimer notre vive
rt>ro1maissance.
Do;-.;s
ET
Ll;(;s
Le Laboratoire de Gfologie s'est emichi de superbes collections offertes r)ar les Directions de :\lin&> françaises de
J l uuille, Fer, Potasse, ainsi que des minéraux offerts pur le
Service des ~Iines de :.\Iadagascar, et d'autres échantillons,
fi(:!' le British :.\lusenm.
A tons ces généreux donateurs, la Facultr nrlresse rexpresSillll de sa gratitude.
ETUDIAXTS
Pendant l'année scolaire 1B3r':r1936, la Faculté <les Sciences
o compté :
615 étucliants inscrits 011 immatrirn]{·::;, qni ::;e sont répartis
ainsi qu'il suit :
Cr.rtificat d'Etudes P.C.N. . .. .. . .. .. .. .. . .. . .. . . .
4
Certificat d'Etudes P. C. B. .. .. .. .. .. . .. .. .. . . .. . Ji.4
Certificats d'Etudes Supérieures (Licence) . . . . . . . 291
2
Ingénieur-Docteur .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .
Diplômes d'Etudes Supérieures ........... . . .. .. . 16
Diplômes ou Certificats universitaires .. .. .. .. . . 23
5
Dodurat ès-~ciences .... .. ................ . ..... . .
Agrégation de l'Enseignement secondaire ... .. . .
))
C. A. pour )'Enseignement seeondaire ...... .. ... .
3
C. A. pour \'Enseignement primaire ........... .
Sans recl1errher ni grade ni diplôme . ... . . ..... · 83
615
�-
100 -
Ce nombre avait été de 735 en 1934-193.'5, et ùe ï79, en
1933-1934.
Parmi ces 615 étudiants, nous avons compté 139 dames ou
jeunes filles (165, l'année précédente), dont une étrangère.
Le nombre des inscriptions prises a été rie 776 dont 5:25 ont
été payées. La }Jroportion des gratuités a ÙOllC été de 47 ·:~ .
ETl.1 JIAHS ETRAXGERS
La Facullé a conapté 35 étudiants étrangers, dont 1 jpune
fille, savoir : Angleterre, 1 ; Annam, 2 ; Arménie, 2 ; Autriehe,
1 ; Bulga1'ie, 1 ; Cochinchine, 1 ; Espagne, 1 ; Grèce, 6 ; Palestine, 1 ; Perse, 3 ; Pologne, 3 ; Roumanie, 1 ; Russ ie, 3 ; Siam,
1 ; Tonkin, 1 ; Tunisie, 4 ; Turquie, 3.
ExA~IE.\S
l. -
Baccalauréat
Aux deux S€ssions de Juin-Juillet. et OctoLre 1936, la Faculté
des Sciences a compté :
1°) Pour la première partie, série B., 1.312 ean,Jiùals dont
386 ont été admis, soit une proportion de 29 "· ,. Si l'on fait
abstraction de la Corse (56 admis pour 256 présentés, soit
21 %), la moyenne est, pour le continent, de 31 %20) Pour la deuxième partie, série :\I., 659 candidats dont
22"2 arlmis, soit une proportion de 33 %.
II. -
Certificats d'Etudes P. C. N. et P. C. B.
1°) P. C. N. - A la session de Juin, sur 4 candidats présen tés, 1 a été admis ; et à la session de Novembre, sur 2 candidats présentés, 1 a été admis également. En somme, sur
4 étudiants inscri ts au P . C. X., 2 ont obtenu le Certificat, soit
une propo1 lion de 50 %20) P. C. B. - .\ la session de Juin, sur 1~ candidats présentés, 74 ont été admis ; et à la session de Novemhre, 5ur ~
candidats présentés, 27 ont été admis. Ainsi, sur 144 étudiants
inscrits au P. C. B. en 1936, 101 ont obtenu le certificat, soit
une proportion de 70 % (73, l'an dernier).
Prépa1·ation à /'Ecole de Santé Militaire de Lyon
La Faculté a eu 4 admissibles, mais aucun n'a été rec:u définitivement.
Ill. -
Certificats d'Etudes Supérieures de Licence
Aux deux sessions rle Juin et de Novembre 1936, il a été subi
390 examens contre 455, en 1935 ; il a été délivré 153 certificats,
�-101-
soit une proportion d"admis de 39 %• au lieu de 43 % l'année
précédente.
Sur les 390 certificats postulés, 182 étaient relatifs aux Sciences Mathématiques, 66 ont été délivrés, soit 36 % ; pour les
:::>ciences Physiques, postulés, 128, déliués, 54, soit 42 % ; pour
les Sciences Naturelles, postulés 80, délivrés 33, soit 41 %·
1 r.
-
Diplômes d 'Etudes Supérieures
Quinze diplômes d 'Etudes Supérieures ont été délivrés,
savoir :
5 pour les Sciences :\!athématiques, à l\DL POLJTROMCCI
{très bien), PE:\CIOLELLI, ZOUNTOURIDES {bien), GIAFFERI {assez
bien), GATTEG~o (passable) ;
7, pour les Sciences Physiques et Chimiques, à i\lM. CARLI,
COHEt\-SOLAL, HERMAN, ROSSI, SCHILLER -(très bien), DotùLHt\ et
lZAc (bien) ;
3, pour les Sciences 1'aturelles, à .:\Ill• HoxoRÉ (très bien),
:\-1°• lBERTO et :\-1. .MOXTET (passable).
r. -
Brevets
Il a été postulé 6 Brevets d'Electricité Industrielle (2 admis)
et 2 Brevets de Cbimie I ndustrielle (1 admis).
n. -
Diplô1nes de Chimiste et d'lngénieur-Chimiste
Il a été postulé 2 diplômes de Chimiste (2 admis) et aucun
diplôme d'ingénieur-Chimiste.
Yll. - 2°
Partie du C. A. au Professoral des E. N.
et des E. P. S.
Un de nos anciens étudiants, M. BONNET, a été admis dans
la Section Mathématiques, 15" sur 15.
l'lll. -
Doctoral ès-Sciences
M. DAVID, étudiant, élève de M. le Professeur JtJMELLE, a
obtenu le grade de Docteur ès-Sciences Natu relles, mention
très honorable, avec une thèse consacrée à « l'influence des
températures élevées sur la vitalité des graines oléagineuses».
IX. -
.lgrégations de l'Enseigneinent Secondaire
A l'agrégation des Sciences Mathématiques (Hommes), sur
7 candidats inscrits, 2 ont été admissibles, un seul, M. LORRY,
a été reçu 179 sur 28.
�-100A l'agrégation des Sciences Physiques (Hommes), sur 12
candidats inscrits, 4 ont été admissibles et 2 reçus définitiYement : :\BI. Bru.Pm, Se, et HELSOX, 18• sur 27.
A l'agrégation des Sciences Naturelles, sur 4 candidats
inscrits, 2 ont été admissibles. ainsi que deux anciens étudiants, mais aucun n'a été reçu définitivement.
Aux agrégations des jeunes filles, une de nos anciennes
élèves, ~1 11 • DArRELLE, a été reçue 7• snr 10, à l'agrégation des
Sciences ~fathématiques.
Ces succès sont à l'honneur de ceux de nos Collègues qui
ont assumé la charge de la préparation aux agrégations :
MM. TRAYKARD, MARTY, MÉTRAL et MAILLARD, pour les Mathématiques ; :\1M. IloGROS, RAYMO!'\D et DunA~'D, pour les Sciences
Physiques ; 1\l. l{OLL'llA.1'~. pour les Sciences Naturelles.
RÉCAPITULATIO~
DES EXA!lfE!'Œ
1935
1936
1.312
Baccalauréat, 1r• partie .. . ........ . 1.325
Baccalauréat. 2• partie ......... . . .
590 1.915
659 1.971
Certificat d'Etudes P. C. X ...... . .
Certificat d'Etudes P. C. B... .. . .. .
Certificats d'Etudes Supérieures .. .
Ingénieur-Docteur ....... .. ... .. .. .
Diplômes d'Etudes Supérieures ... .
Brevets d'Electricîté Industrielle et
de Chimie Industrielle .... .. ... .
Diplôme de Mécanique des Fluides ..
Diplômes de Chimiste et d'ingénieur-Chimiste .................. .
Doctorat d'Université ... . ...... . .. .
Doctorat ès-Sciences .............. .
Totaux ......... . ..... .
35
181
455
6
•176
390
))
1
15
15
6
8
))
))
9
2
))
))
1
1
700
599
2.617
2.570
soit une augmentation de 56 pour le baccalauréat et une diminution de 103 pour la Faculté.
�EXAMENS -
Sessions de
NOMBRE
-
NAT URE DES ACTES
EXAMINÉS
Baccal au réat :
1
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2
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b) 2•• parti e (Malh6mal1quea). . . • . . • • . . . 2. , Sessi on.
a) 1.. partie . ... .. . .. ..
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L'
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des Admis
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2""'4
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40 %
3H%
100% .
100%
33%
Sess ion.
Certi ficat d'Etudes P. C. N . . . • · · • 2••• Session ..
•
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( l " Sess i on ..
Certificat cl'It. tucl es l . · H. · · · · · · • 2... Sessi on ..
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-----
UHR OA ~IHDA'l'S
·1 936
11''
Session . .
Cerlilicals d' l~ tu d es Supér"' ( 1cenc1).
.., S
.
ess1on.
2
.
ln génieu r -Doc te11 r . . .
Dip l ô mes d'Eludes Supér ieures .. . .• . . . . ..•
,
. .
.
j 1" Sess ion .•
Brevet d Electr 1c 1té l nd11sln elle . • .. 9 . , S
.
1- ess1on ..
\ l" Ses.;i o n ..
Brevet de C him ie l nd usl r iel le ...
• f 2•• Sess·i on ..
... .. .. ..... ...........
.. ..
.
d
F 'd \ 1" Session •.
Diplôme cl e M écamqu e es • lui es ,,. S
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ess1on ..
12
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.
Seasion
de
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Dip l ô me d e Cl dm ist e . . .. . .. . ..
D iplôm e rl ' ln gén ieu1 -C hi111is1e .... Sm 'on de nmmb
Docto rat d'Un iver s ilé . ....... ...... • ... . . . . • .•
D oct or at ès-Sc i ence~ (ELaL)........ ... .. ... . . ..
T OT AUX • .•.
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�Détail des Certificats d'Etudes Supérieures (Sciences)
Sessions de 1936
NOIBRE DE CANOIOHS
Proportion
des
Eum1nh
Admis
Calcul diUerontiel et intégral ....•
Mécanique rationnel le ............ .
Mécanique des Fluides ....•......
AslronomiA approfondie .......... .
Mathémallques générnles ........ .
M. P.C .....................•....
Physique générale.... . . . . . . .
..
Physique industrielle ............ .
Chimie générale ................. .
Chimie industrielle ............... .
25
38
33
8
î
12
ti
5
11
1
t3
4
l7
3
S . P. C. B .................... ..
5
15
1
4
51
37
20
26
11
5
'15
8
57
Botanique ...................... .
Géologie ......................... .
Zoologie....
.. ................ .
Physiologie générale ............. .
10
9
31
2
27
7
14
9
244
--2°
l'" SESSION
NATUHE DES CEHTIFICATS
28 %
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3G 'A
1
�-105-
INSTITUT DE MECANIQUE DES FLUIDES
DE L' UN IVERS ITE D'AIX-MARSEILLE
Année Scolaire 1935·1936
Rapport de
~I. ~1ŒCHAUD,
Directeur
MONSIEUR LE RECTEUR,
::\IESSIEURS,
J'ai l'honneur de vous pr ésenter mon rappor sur la situation et l'activité de l'Institut de ~fécanique des Fluides, penùant rannée scolaire 1935-1936.
PERSONNEL ET
ENSEIGNE~1ENT
L'activité de l'Institut de Mécanique de Fluides s'est poursuivie normalement. Il n'y a eu aucun changement dans le
personnel. La rentrée a été bonne, avec un effectif de 16 étudiants dont la qualité était, en moyenne, supérieure à celle des
étudiants de l'année précédente. Ce résultat est certainement
dû à la propagande que nous avions faite, l'an dernier, en collaboration avec l'Aéro-~lub de Provence.
Sur 16 élèves, 12 se sont présentés au Certificat, 7 ont été
définitivement reçus.
Après quelques années d'interruption, le Concours Général
des Instituts de Mécanique des Fluides a eu lieu de nouveau
et nous a valu un brillant succès. Z7 candidats, élèves des différents Instituts de Mécanique des Fluides de France, ont
participé au Concours. Sur les sLic candidats présentés par
Marseille, 4 ont été classés en bonne place :
::\L DAUPHIX, 1.,,., avec une avance de 6 points (sur 60) sur le
second.
::\L LOXIEWSKI, 1Qe.
1\1. ScHERER, 12&.
M.
14".
:\1. DAUPHIN qui avait obtenu le Certificat de ::\1écanique des
Fluides avec la mention très bien, est un sujet particulièn~
ment distingué. Il a reçu les félicitations de :\I. le Ministre de
l'Air.
MALBOS,
LABORATOIRES ET RECHERCHES
::\E\I. VAL&\SI et FAVRE ont poursuivi leurs recherches. Le
premier a fait une étude approfondie et particulièrement im-
�-106portante pour les applications des tourbillons de bout d'aile.
Le second a réalisé une balance Lafay pour effectue1· des
mesures en soufflerie sur l'influenre de la paroi mobile. Il a
rém;si cc montage difficile d'une façon particulièrement heureuse et obtenu des résultats fort intéressants.
D'autre part, les Ingénieurs rlr la Société Provençale de
Constl'llctions Aérouantiqnes ont p•mrsuid, dans notre soufflerie, leurs important~ éturles sur Je raccordement aile-fuselage.
Enfln, il faut ,c:ignaler qu'une importante Société parisienne
de Constructions aPronautiques a utilisé, une fois de plus, les
installations de :\T. VALExsr pour étudier certains phénomène!"
mal connus. Le:g résultats de rette étude ont permis au Constructeur d'améliorer très sensiblement des avions actuellement en service.
En définitive, les résultats de ln nernière année scolaire
i;ont à tous égarns nes plni:: encourageants. Le Directeur se
fait un devoir ne rendre hommagr à l'activité et au rlévonement de ses deux collaborateurs, ~f.\I. VAL~SI et FAVRE, qui
les ont rendus possibles.
�TRAVAUX PUBLIÉS PAR LES MEMBRES
DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
pendant I'Ji:nnée Scolaire 1935-1936
SCIENCES MATHÉMATIQUES
J. -
CALCUL DIFFERE);TIEL ET l:\'TEGRAL
~I. TRAnARD,
Professeur.
Bulletin Jlalhémalique des Faru/lés tles Sciences. Pu!Jlirn-
tion du tome Il.
l\IECANIQUE RATIONELLE ET MECAN IQUE
DES FLUIDES
~ 1.
:\1AncuAUD, Professeur.
1. - Sur les champs continus de demi-cônes convexes el
leurs intégrales. Compositio ~Iathematica, T. 3, p. 89 - 12ï.
2. - Sur les surfaces du second « ordre » en Géométrie
finir. Journal de Math. p. et appl. !)e série, T. 15, (N° publié
en l'honneur de M.
M.
VALENSI,
GOURSAT) ,
p. 293 - 300.
-
Chef de Travaux, Ch argé de Conférences.
1. - Etude de l'EcoulemP11l de l'air autour d'une aill'
d'avion : phénom~nes ma1·ginau.r. C. R.. T. 201, p. !MO, 12
Novembre 1935.
2. - Applications mécaniques <lu phénomène rie doubleréfraction artificielle. Conférences. aYec projèction;;. les 12
et 19 Décembre 19:35, à la Société Scientifique de :\farseille,
11, boulevard de la Liberté.
3. - Ailes d'.1rion : Pressions dans l'axe du noyau des
tourbillons marginaux. C. R., T. 202, p. 113, 6 J anyier 1936.
4. - Application de la méthode des. fumées à l'étude de divers problèmes dr technique aéronantique. Conférence aYec
projections, à la Société Française de Navigation Aérienne, 4,
rue Galilée, Paris, 16e, le 10 Juin 1936.
5. - Recher ches expérimentales sur les ailes d'avion ; tourbillons marginaux. Forme, intensité, influence de la forme du
�-108bout des ailes. Communication à !'Association technique, ï,
me de 1Iadrid, Paris, se, le 11 juin 1936, 36 pages, 7 p lanches,
11 figures.
6. - La photo-elasticimélrie, applications mécaniques du
phénomène de biréfringence accidentelle. Bulletin de la Sté
Scientifique de
~Iarseille,
1er tl'imestre 1936, 27 pages, 10 fig.
7. - Ailes d'avion : influence de la forme du bout de l'aile
sw· les phénomènes marginau.r. C. R. T. 203, p. 489, 18 aoùt
1936.
8. - Sur les tubes à i;apeur de mercure à haute pression
pour l'éclairage de fumées dans les études d'aérodynamique.
R. T. 203, p. 531, 14 Septembre 1936, avec 1\1. S. SOBIESKY.
c.
M. A.
FAYRE,
Assistant.
1. - Un nouveau procéde hypersustentateur : l'aile à paroi
d'extrados mobile. Communication à l'Académie des Sciences,
C. R. T., 202, p. 634, 24 Février 1936.
2. - Une aile à extrados mobile. Les Ailes, n° du 16 Juillet
1936.
MATHDIATIQUES GENERALES
:\L DIVE, Maitre de Conférences.
Diffiwltés dans l'interprétation einsleinienne dlL temps et
de l'espace relatifs. Communication au Congrès de la Société
Helvétique des Sciences Xaturelles, Soleure, Août 19::16. Sera publiée dans « l'Enseigncrnent :\!athématique.»
H. -
SCIENCES PHYSIQUES
LABORATOIRE DE PHYSI QUE GENERALE
:\1. Br.;1ssox, Professeur .
.:'II. J.ŒSSERA.'>, Assistant.
Recherches sur l'évolution de l'image latente photographi11ue. Thèse présentée à la Faculté des Scümces de Paris,
novembre 1935 et Annales de Physique, 116 série, t. 5, p. 355.
426, 1936.
LABORATOIRE DE CHL\IIE li~USTRIELLE
ET IXSTITUT TECHNIQUE
M. L. ~!ARGAILLAN, Professeur.
1. - La catalyse. JI écanisme des actions catalytiques. Applications de la calalyse dans l'industrie chimique. Conférences faites à la Société Scientifique de :\larseille, 9-23 janvier 1936.
�-1092. - Oléagineux et Chimie Jndustrullc. (Rapports au
Congrès de. l' A. F. A. S. )larseille, Juillet 1936).
)lM. L. )JARGAILLA\, J. GrscARD-o'EsTAn.;c et G.
C.~Ru.
Etndes analytiques snr les matières grasses naturelles.
l 11dicP d'acrtyle et Indice d'hyriro.rile. Lr~ huiies dP Ricin
indust delles. pnnales Fa!'. Sc. )larseille. JI• série, T. IX,
fasr. 2 1936)
:.\!:\L L. :'.'llARt..nLLAN et E.
Dom1AIK.
Application de la méthode de Prévost à l'o.i:ydation des aci<IP.ç non saturés des corps gras naturels. (Congrès de l'A.F.A.
S. :\Iarseille, Juillet 1936).
:'IL CARRIÈRE, Assistant.
E/1ule sw /1•s indien 1/'hexal.Jromures de 1'1wile de lin. Les
métlwdes tfr l1romuration. (Ibid.).
)f. G. CARL!.
La méthode tle Franchimont OJIJ>liquée û la clélerminalion
ile l'indice rl'/1ydroxyle. (Extmit ù'un diplôme cl"études supé-
rieures, Ibid.)
:'IL110 A . PlERRARD.
Les lipases du palmi1•r à lmilP (Elaeis guineensis). (Extrait
d'un travail de diplôme de chimiste, Ibid.).
:\1'10 J. RAYNAUD..
Sur les huiles de Colza souf(lf>rs. (Ibid.)
M. H. REYBAUD, Sous-Directeur du Laboratoire des :\Iatières Grasses ùe l'Institut Technique.
Utilisation de l'indice de sulfucyunogènr. à l'étude d!! la
1·nnstitiüion des huiles d'arachides. {Ibid.)
~1 11• ~I.-J. Rossi, Sous-Directrice ùu Laboratoire de Chimie
Agricole de l'Institut Technique.
Etuàes chimiques sw· les Cafés de Madngascar : leur teneur
en trigonelline et leurs huiles. (Congrès ùe l'A.F.A.S., Mar-
seille, Juillet 1936).
)1. FLAISSIF:R, Ingénieur-Conseil du Laboratoire d'Essais de
l'Institut Technique.
Réflexions sur la possibilité d'étudier la fatigue à la dilatation d'un tuyautage de vapeur sur modèle réduit. (Ass0ciation technique maritime et aéronantique, Juin 1936).
LABORATOIRE DE CHDlIE
GE~ERALE
M. A. TIAN, Professeur.
1. - Notions fondamentales de Chimie Générale et de P1'.ysico-chimie. (316 pages et 26 figures, ~fasson et C10, Paris 1935).
�- 110 '2. - I nfluence des variations rapides de la ]Jl'ession atmos71hérique sur les mesures 11hotoélectriqi1es. Bulletm de l'Union·
des Physiciens, p. 269, fénier 1936).
M. J. SAVE DE BE.\URECUEJL, Assistant.
Contribution à l'étude des Lignites de Pro1Jence. (Thèse
rl' I ngénieur-Docteur, A1m. de la Faculté des Sciences de :\farseille, tome 8, p. 193, 1935).
~f.
J. TURCA'.'i.
Sur la conslilution des bases de Schi ff. {Bull. Soc. Chim . de
Frallre, tome 3, 5mo série, p. 283, 1936).
III. -
SCIENCES NATURELLES
LABORATOIRE DE BOTANIQUE (>ENERALE
~I.
E. DECROCK, Professeur.
L'! Bilis dans le•m11ssif de la Sainte-Baume.
L'ne wrylaie dan.ç le massif de la Sainte-Baume.
3. - Une fougère nouvelle pour le nui>,;if de la SainleBuume. (Communications à la se:-,sion extn\vrdmairc de la
Société Botanique de Fra11ce à ~farseille, séance du 31 mai
1931.î).
4. - L e rôle de l'eau dans la plante. Nécessité de l'irrigaliun suus le climat méditerranéen. (Conférence donnée nu
Centre universitaire méditerranéen de Nice, Février 1936).
1. :?. -
M. L. LAURE.\T, .:\Iaitre de Conférences-adjoint.
1. - Catalogue raisonné des plantes vasculaires des Basses-:!lpes (Suite) : a) Familles des Crucifères aux Caryo11hyllacées (110 pages, décembre 193:;) ; b) Familles des Linacées
aux Papilionacées (130 pJJ.ges, octobre 1936 ; édité par
l'auteur).
2. - Compte-rendu des excursions à Marseilleveyre et à la
Sainle-Bau11Le. (Session de la Société Botanique de France à
)lar:;eille, juin 1936. (Bulletin de la Société Botanique de
France ; en collaboration avec M. MOLINIER).
3. - Le rôle de l'arbre en Provence. (Conférence radiod iIfusée au poste de Marseille-Provence, Mai 1936).
4. - A propos du Stachys italica Mill. Sa dipersion dans
le S.E. de la France. (BuJletin de la Société « Le Chêne n,
n° 42).
5. - Le rôle de l'Arbre en Prownce : la région littorale.
(Conférence radiodiffusée au poste de Marseille-Provence,
octobre 1936).
M. Dc:Gm.
1. - Renu1rques sur le mécanisme de la déhiscence des
frzûls secs. (Bull. Soc. bot. de Fr., t. 82, pp. 131-136, 1935).
�-1112. - Un demi-lichen nouveau : le Srut11/a L1•plogii n. sp.,
Hevue de Mycologie. (Annales de CrnJh•gamie exotique, nouYelle série, t. I., fasc. 2, pp. 105-112, 19::!6).
• 3. - La végétation épiphylique des Pins en Basse-Prore11r1>. (Communication au Congrès de :\larseille de l'A.ssociaIÏl111 française pour l'avancement des Sci1·11ces, Juillet 1936).
4. - Etude comparée du Dendriscocaulun ùulacinum Nyl.
et tle la céphalodie fruticuleuse du Rif'asolia auiplissima
(Scv11.) Leight. (Communication it la Ses,,ion exlraordlnai.re
de la Société botanique ùe France à :\Jan:Pille, Juin ID36j .
.:\!.
R.
DAVID.
1. - L'influence des températures élevél's sur la 'l:itulilé des
graines oléagineuses. (Thèse de Dodorat).
2. - .\ propos de vieu.c arbres. Un cas 1wrlic11lie-r de l'!LClivilé de la :;une génératrice. (Bulletin <ln Chène, n° 41, 1936).
~T. .MO'.\TET.
Etude phylogéographique dl" la pnrlie occide11tnl1' du massif
1/IJ illatseillel'eyre. (Dip lôme cl'Etudf's supfrienrcs, 1936).
:\Ill• lBERTO.
E/11d.e de la localisfltion des t11ni11s <lrm.~ [1•s f<'Uilfrs et les
tiyes des Jlyrtacées. (Diplôme d'Etnda<; supérieures, 1936).
L.\BORATOIRE DE GEOLOGIE
ET LABORATOIRE DE CARTOGRAPHIE <;EOLOGIQUE
D'ENDOUME
:\!. G. CORROY, Professeur.
Révision de la feuille" Chmrnwnt
1. -
n
au 1/80.000•. (C.R.
clœ Collabornteurs de la Carte Géologiq11e do France pou r la
Campagne 1934).
2. - Observations prélim.innfres sur la feuille " .411bagne n
nu 1/:-iO.OûO". (C. R. Société Géologique de Frame, 16 Décemhre 1H35, p. 250).
3. -
La Géologie et ses applications mo1lrrne~. (Conf. 11
·.i. -
Fi:uille " Jlirecourl ,, 2" édition, au 1/80.000•. (Carte
:\lars 1935).
Géol. cle la france, 1936).
:>. - ;>.;otice explicative de la feuille 11 J!irl"(.Ollrt n.
6. - La Géologie Provençale. (l.ongrès de l'A. F. A. S., 1G
et 21 Juillet 1936, p. 1534).
~I. G. DE.'\TZOT, Assistant, Chargé d'un
iaire.
1. -
Cours cornplémen-
'i\•ote SUT l'extension des Clli!lOUlÎR plinc~nes dans le
Sud-Esl de lii France. (Bull. Soc. Géol. France, (5-IV, pp.
613-647).
�-1122. -
Sur les formations siwerficielles du Sillon de Brela-
(C. R. som. Soc.
l;éoJ. France, 4 No\'cmbre 1935, pp. 9/J-7).
3. - Sur la répartition des basses alluvions dans la vallée
de la Loire. (C. R. Acad. Sciences, CCI, pp. 975-7).
4. - Sur la constitution de$ val$ de la Loire et sur Za signiffration des 11wntic11les insubmersibles. (Id., pp. 2:Z00-8).
:>. - Sur la posilion lectoniq1œ de lambeaux, ci-devant
attdbués à des fenêtres, entre Pichauris et la Bastidonne
près Jlarseil/e. (C. R. som. Soc. géol. France, 1935, pp. 259~1).
6. - Observations sur le Quatemaire rrwyen de la Jléditery1w el les sables des envir~ns de :-; 11ntes.
ru.ni:e orcidentale et sur la signification du Lerme de llona:>Lirien. (Bull. Soc. Géol. France, 5-V, pp. 559-571).
7. - Note complénientaire sur l'ancien débouché de l"Hurrnune. (Proviucia, XYI, pp. 46-57).
8. - Le Pli~ène dans l'Ouest de la France. (Ass. fr. av.
Sc., Congr. Kantes).
9. - Carte géologique <létrâllée d.e la France, Feuille 96.
(Orléans). (1 feuille avec notice).
~I.-Il. HOt->ORÉ.
J\111•
Révision des faunes du \'aldonntcn et du Furélien de Provence. (Diplôme d'Etuùes Supérieures, Juin 1936).
LABORATOIRE DE ZOOLOGIE GENERALE
ET L\BORATOIHE
:\1.
~I.
~IARlON
KoLL:o.1Asx, ProfeS6eur.
L - Sotes anatt:nniques sur les Ci:tacés : Lary11J", amygdales. (Ann. Fac. Sc. ).larseille, 2" sér. t. IX, Fu.se. 1I, 1936).
2. - Formes correspondantes et coaptations chez les Crustacés décapodes. Note pt•éliminaire. (Congrè.s A.F.A.S., ::\lar-
scille, Juillet 1936).
3. - Recheiiches .mr les formes con·espondantes et les coaptations chez les Crustacés décapodes. (A l'impression in Ann.
Fac. Sc. Marseille).
l\I.
VA~ GAVER,
l\Iaitre de Conférences-Adjoint.
1. - Aperçu sur l<L faune du tunnel et du. Canal du Rove.
(Avec M. Til\ION-DAvro). (Congrès de l'A. F. A. S., Mar.seille,
Juillet 1936).
2.
~ Recherches sur la f<Lune du Canal de Jtarsefüe au.
entre !'Estaque et Pm·t-de-Boiv (avec :\I. TIMONDAvrn). (Annales du ).luseum d'Histoire Kalurelle de Marseille).
Rhône,
�-1i34. - L'Ecrevisse. Etudes biologiques sur les causes iU sa
disparition. (In u Les Pêcheurs de l'Isle-sur-Sorgue "· Avignon).
~r. Tnm~-DAvm,
Assistant.
1. - Cestodes d'oiseaux de la région marseillaise. (Aevc :\1.
JOYEUX). (Ann. Fac. Sc. :.\Iarseille, 2'> sé1ie, T. IX, Fasc. li,
1936).
2. - Quelques observations $111' les Diptères de la z01Ze nivale du m.assif du Mont-Blanc. (Congrès de l'A. F. S., :.\larseille, Juillet 1936).
3. Sur les Trématodes parasites des Echinodermes.
(Congrès de l'A.F.A.S. Marseille, juillet 1936).
4. -
A7Jerçii sur la faune du tunnel et clu canal du Rove.
(Avec :.\1. VAX GAYER). (Congrès de rA.F.A.S. Marseille, Juillet
1936).
5. - Recherches $UT la faune du canal de Marseille a1L
Rhône, entre l'Estaque et Po-rt-de-Bouc (avec M. VAN G.WER).
(Annales da :\Iusée d'Histoire Naturelle de Marseille).
Capture d'un poisson trè§ rare sur les côtes de Provence :
le Régalec. (Bull. Soc. Linn. de Provence, T. IX pp. 48-51,
1936).
7. -
Recherches su1· le peuplement des hautes m<miagnes :
Diptères de la vallée de Chamonix et du massif du Mon/Blanc. (Annales Fac. Sc. Marseille, sous presse).
M. E. RICCI.
Recherches expérimentales sur l'adaptation lk la Moule
wmmune (Mytilus galloprovincialis Lusk) aux changements
de salinité. (Congrès A. F. A. S., Juillet 1936).
LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE GENERALE
M. H. BIERRY, Professeur.
1. - Introduction à la physiologie de$. sucres. Application à
la pathologie et à la clinique (a,·ec F. RATHERY). (I vol., 418 p.
J.-B. Baillière, édit. Paris. Prix Chaussier, Académ ie des
Seiences).
2. - La détection spectrale de l'hormone oestrogène dans
l'urine de la femme enceinte (avec B. GouzoK). (C. R. Acad.
Sc. t. 202, 1936, p. 686).
3. - Evaluation comparative du glycogène hépatique par
les méthodes cuprique et iodmnétrtque (avec B. GouzoN et l\111•
c. MAGNAN). (C. R. Soc. Biol. t. 121, 1006, p. 616).
4.- Microdosage rapide du glycogène dan~ le foie (avec B.
Gouzo:-. et :\P1• C. l\IAGXAN). (C. R. Soc. Biol. t. 121, 1936, p. G14).
8
�-114 5. - DosagP du glycogène dans le muscte (avec B. GouzoN
et ~Iu• C. :'ifAGA;>;). (C. R. Soc. Biol. t. 122, 236, p. 5).
6. - Détection des hormone$ oest1·ogènes dans l'urine de la
fem1ne enceinte par une réaction de fluorescence (a\'ec B.
GOUZON). (C. R. Soc. Biol. t. 122, 1936, p. 147).
M. B. GOUZON, Préparateur.
1. ~ La détection spectrale de l'hormone oestrogène dans
l'urine de la femme enceinte (avec H. BIERRY). (C. R. Acad.
&.t. 202, 1936, p. 686).
2. - Détection des hormones oe$_trogènes dan$ l'urine de la
f emme enceinte par une réaction de fluorescence (avec H.
BUJRRY). (C. R. Soc. Biol. t. 122, 1936, p. 147).
M. B. Gouzor-; et M"• C.
1. -
MAGNAN,
Préparateurs.
Evaluation comparative du glycogène hépatique par
les méthodes cupriques et iodométrique (avec M. H. BIERRY).
(C. R. Soc. Bio!. t. 121, 1936, p. 616).
2. - Microdosage rapide du glycogène dans le foie (avec H .
BIERRY). (C. R. Soc. Biol. t. 121, 1936, p. 614).
3. Dosage du glycogène dans le muscle (avec H.
BIERRY). (C. R. Soc. Biol. t. 12"2, 1936, p. 5).
�.- i15RAPPORT
SUR LE FONCTIONNEMENT DE L'INSTITUT TECHNIQUE
Année scolaire 1935-1936
1° L'ECOLE DE CHIMIE comptait, à la rentrée de novembre
1935, 17 élèves dont 3 étrangers répartis ainsi :
3mo Année : 3 élèves dont 1 jeune fille.
2m• Année : 8
»
» 2
»
»
l'e Année : 6
»
» 1
»
»
Certains effectifs étaient particulièrement faibles, mais la
qualité même des promotions, à l'exception de la 2me année,
était peu satisfaisante, ainsi qu'en témoignent les résultats :
15 élèves seulement ont terminé l'année et se sont présentés
aux examens de sortie ou de passage en juillet ou novembre.
Ces résultats ont été les suivants :
3me Année. - Ont obtenu le diplôme de chimiste : 2.
le diplôme d 'ingénieur-chimiste
néant.
zme Année. - Admis en 3me année : 7.
1"' Année. - Admis en zme année : 2.
Il importe que les étudiants sachent que les diplômes de
l'Université ne se donnent pas à l'ancienneté.
La SECTION PROFESSIOi'iNELLE a compté 8 élèves dont 6 ont
obtenu le Certificat.
2° LE LABoanornE D'EssAJS a fonctionné, sous la direction de
M. H. BJMAR, normalement m ais au ralenti, se ressentant de
la crise économique.
3° Le LABORATOIRE DES MATIÈRES GRASSES a continué à fonctionner avec, comme sous-directeur, M. H. REYBAUD, s 'attelant à certains problèmes comme la décoloration de l'huile de
palme, l'hydrogénation des huiles, l'éudes des huiles de ricin,
- et aux pro·b lèmes posés par la Commission Internationale
pour l'Etude des Matières Grasses, dont il est au fond le pivot
en.France.
C'est dans le Laboratoire des Matières GI'asses qu'ont été
poursuivis les diplômes d'Etudes Supérieures dE\ MM. CARL! et
DOUMAIN dont les résultats ont été présentés a u Congrès de
l'A.F.A.S., en juillet 1936.
4° Le LABORATOIRE DF. CHTh1TE AGRICOLE est probablement
appelé à disparaître par suite de la suppression des Offices
Agricoles, à la demande desquels il avait' été créé ; les agri-
�-116culteurs n'ont pas encore la mentalité assez scientifique pour
s'intéresser à l'existence de laboratoire de recherches.
Les recherches ont été poursuivies sur la préparation de
certains anticryptogamiques ou parasiticides.
MU• Rossr, Sous-Directrice du Laboratoire, a présenté certains de ses travaux au Congrès de l'A.F.A.S.
5° M. PAOOVA continue, dans son service de Documentation,
à prodiguer sa scienee à ceux
exploitent sa mine de connaissances.
On aimerait que ceux qui en profitent sachent reconnaîtl'e
ces services.
6° La SECTION DE HAUT ENSEIGNEMENT COMMERCIAL a fonctionné
sous la direction de M. MASSON ; elle a compté 40 élèves et a
délivré 12 diplômes et 10 certificats.
qui
�FACULTÉ DES LETTR E S D 'A I X
RAPPORT ANNO EL
par M . BOU RRlLLY, D o y en
MONSIEUR LE RECTEUR,
J'ai l'honneur de vous adresser mon rapport sur la situation
et l'activité de la Faculté des Lettres pendant l'année scolaire
1935-1936.
PERSO'.'INEL
Nous avons à déplorer la perte de M. DucRos, professeur et
doyen honoraire, décédé à Paris le 21 octobre 1006. M. DucRos
était arrivé . à Aix en 1890 et en 1894, il avait été appelé p:i.r
la confiance de ses collègues au décanat où il fut maintenu
jusqu'à l'heure de sa retraite, en juillet 1919.
Professeur et doyen, il avait été pendant un quart de siècle
et plus, suivant les expressions du· doyen Michel CLERC, son
successeur, «un chef vigilant, à la fois ferme et libéral, d'une
indépendance égale à sa loyauté, le plus courtois et le plus
aimable des collègues, et pour fos étudiants le meilleur et le
plus pa ternel des conseillers ». Après sa retraite, M. DucRos
s'était retiré d'abord à Srasbourg, puis à Paris, occupant sa
verte vieillesse à des œuvres d'étudiant. Il nous était resté
attaché par l'honorariat et nous savons qu'il ne nous avait
pas oubliés. Il avait gardé de la ville d'Aix et de sa Faculté
des Lettres le plus vivant et le plus fidèle souvenir, comme
en témoignent les relations qu'il avait conservées avec certains d'entre nous, sa correspondance et ses conversations
avec ceux de nos collègues que leurs déplacements lui permettaient de r encontrer. La Faculté des Lettres salue avec respect et émotion la mémoire d' un collègue qui, comme professeur et comme doyen lui a fait le plus grand honneur et présente à Mm• CLERC et à ses enfants ses sincères condoléances.
- M. .MEYER, Agrégé d'Allemand et Professeur honoraire
au Lycée Mignet, Chargé du Cours Complémentaire d'Allemand à la Faculté depuis la mort du regretté. Albert LÉVY-~ÉE
(Novembre 1929), nous a quittés pour raisons de santé.
�-118. Pendant six ans (Novembre 1929-Juillet 1936), M. MEYER a
assuré l'enseignement de l' Allemand : par son activité, son
accueil bienveillant et sont dévouement à des élèves, il a
réussi à donner à la section " germanique ,,, quant au nomb-re
et au succès de ses étudiants, une impulsion dont nous lui restons très reconnaissants. M. MEYER a tenu à rentrer dans 1a
retraite d'où il était sorti pour rendre service à la Faculté.
Nous avons dll nous incliner devant une décision inébranlable. Avec nos regrets et nos remerciements, nous lui exprimons l'espoir qu'il jouisse longtemps, en parfaite santé, du
repos qu'il a bien mérité par une existence consacrée tout
entière à l'Enseignement. - Pour remplacer M. Mn'ER, M. le
Ministre a désigné M. PlzARO, Ancien Elève de !'Ecole Normale Supérieure et Professeur Agrégé d'Allemand au Lycée
Thiers à Marseille. M. PrZARo nous arrive précédé de la plns
flatteuse réputation : jeune, actif, très apprécié de ses maitres de !'Ecole Normale et de la Sorbonne, M. PrZARD continuera l'œuvre de ses prédécesseurs les professeurs SPENTÉ,
LtVY-SÉE et MEYER et nous sommes heureux de lui souhait rr
la bienvenue. :_ M. FARGUES, qui nous annartenait rlepuis
1932 comme maitre de conférences a été titularisé dans la
chaire de Langue et Littérature latines. - M. ~fTGNON a été
renouvelé pour trois ans dans ses fonctions de Direrteur du
Centre Universitaire Méditerranéen. - .M. CAHEN a été maintenu comme Membre du jury d' Agrégation des Lettres. - "M.
ToussAINT a été promu de la go à la 2" classe ranr.ienneté). M'. SECOND a été éln correspondant de l'Institut (SciPnces Mora les et potiticrues). - MM. FARGUES et CLwEL ont été nommés
officiers de l'instruction publique.
ACTIVITÉ
UNIVERSITAIRE
Les professeurs de la Faculté des Lettres ont parti~ipé,
comme les années précédentes, à l'activité du Centre Universitaire Méditerranéen et des Cour.s de Vacances du Collèg-e
international de Cannes. Au Centre Universitaire méditerranéen, la mise en train d'un programme cyclique d'enseignement a permis à plusieurs de nos collègues de faire des conférences qui ont été suivies avec le plus vif intérêt. C'est ainsi
que M. BÉNÉVENT a traité des types de climats méditerranéen s
(2 conférences) ; M. TOUSSAINT a examiné Ce que l'Europe doit
à l'Orient et ce qu'elle doit à l'Occident (2 Cl)nférences). M.
SEGOND a étudié l'Atomisme hellenique et la Science modeme
(1 conférence) ; M. CAHEN, Praxt1èle : les A"pkrodites et les
Er<>s (2 conférences) ; M. RIPERT, Alphonse Daudet et la Provence, les Albigeois ,,t la Littérature provençale (2 conférences). D'autre part, et à l'exemple de la Faculté de Droit, des
séances -de dir ection d'études, pour les diverses disciplines ·oe
la Faculté des Lettres, ont été organisées au Centre Universi-
�-119taire Méditerranéen, en faveur des nombreux étudiants de la
région de Nice, qui, pour diverses raisons, ne p euvent se fixer
à Aix et cependant d ésir~nt poursuivre des ét udes d 'enseignement supérieur. Ces séances ont été très suivies et très appréciées ; elles ont rendu de grands services ; elles ont permis de
grouper, dans le local du Centre, où quelques salles ont été
mises à leur di sposition, un nombre d'étudiants qni s'accroîtra certainement le jour où les séan ces de direction pourront
être multipliées et où, un outillage approprié (livres, cartes,
etc.), pourra être mis à la disposition des étudiants.
Au Collège International de Cannes, les cours de Vacan ces
n'ont pas trop pâti de la crise qui sévit partout et qui a été
aggravée encore pa r les troubl es et les désordres dont la Côted' Azur n'a pas été plus exempte que le reste de la France, au
cours de l'été de rnier. On a pu réunir un effectif relativement
important. Une innovation appréciée a été l'ins titution d'une
surveillance intérieure, (deux s urveillants et une surveillante)
avec direction d'études et de conversations, qui a été confiée à
trois élèves de !'Ecole Normale Supérieure. Si la quantité des
étudiants a été un peu moindre que l'année pré<:édente, en
revanche il semble bien que la qualité ait été supérieure. A la
suite des examens qui ont eu lieu les 18 et 19 aotlt, ont obtenu
le certificat des Hautes Etudes de Lettres et civilisation françaises : M11• MAGRINÉ, mention '(très· bien) ; ~·· BRU7.ELLI,
(passable) ; le Certificat de Langue et Littérature françaises :
M. le docteur SEIDL, mention (très bien); Mille MANZTNI-ORIPPA et
,MU• TRuSSARDl Laura, mention (bien) ; M. Stvos Alexandre et
M11• TOMBF.SI Ada, mention (assez bien) ; MM. GLASER, HROMADKO, SEFR, W AI.DES et M11• RosNER, (passable).
La fonda.ion J ames Heyde avait chargé cette. année un pro-fesseur de la Sorbonne, M. Charles CESTRE, de faire la tournée ordinaire des Universités françaises. Spécialiste de la Littérature des Etats-Unis et des choses d'Outre-At!antique, M.
CESTRE a fait le 16 janvier dans notre Grand Amphithéâtre
une conférence sur le Roman Américain de 1900 à 1935, qui a
été très goûtée et a obtenu le plus vif succès.
Devant la Faculté des Lettres deux candidats sont venus .
soutenir leurs thèses de doctorat ès-Lettres d'Etat. M. l'abbé
LEMOINE a présenté le 4 mai, comme thèse principale : Des
Vfrités éternelles de Malebranche e t comme thèse secondaire :
Entretien d'un philosophe chrétien et d'un philosophe chi1lois,
suivi de l'avis au lecteur par Malebranche, avec une introduction et des notes. Le jury était composé de MM. le doyen pr ésident, CHEVALIER, professeur et doyen de la Faculté des Lettres de Grenoble, LAIDEY-REY, professeur à la Faculté des
Lettres de Toulouse, BLONDEL, professeur honoraire à la
Faculté des Lettres d'Aix, SF.GOND, professeur et PALIARD, docteur ès-Lettres, Chargé de Conférences. M. LEMOINE a été jugé
�-120digne du grade de docteur ès-Lettres avec mention honorable.
Le 14 mai, M. l'abbé ARDOIN a présenté comme thèse princi-
pale La Bulle Unigenitus dans les diocèses d'Aix, Arles, Marseille, Fréjus, Toulon (1703-1789), et comme thèse secondaire
Le Syndicalisme ouvrie1· chrétien en Provence (1884-1935). Le
jury était composé de MM. le doyen président, !\1AssoN, professeur honoraire, RAYNAUD, professeur à la Faculté de Droit,
BRUN, professeur et MÉDOu, docteur ès-Lettres, Chargé de
conférences. M. l'abbé AROOIN a été jugé digne du grade de
docteur ès-lettres avec m~ntion honorable.
LOCAUX ET MATÉRIEL
Pour les locaux el le matériel, la municipalité, que nous
nous faisons un devoir de r emercier, a bien voulu faire effectuer les travaux de réparation et de nettoiement les plus
urgents. Mais pour la mise en état de notre Grand Amphithéâtre, rien n 'a été fait, ni même entrepris, la somme exigée •
pour une réfection qui devrait être complète dépassant de
beaucoup les crédits disponibles. D'ailleurs nous ~urion s
mauvaise grâce à insister et ce serait peine perdue, mainten ant que la constmction des nouvelles factùtés paraît décidée
et que dans peu d'années, - espérons-le, - n ous (ou nos successeurs) pourront disposer de locaux spécialement construits
et aménagés en vue de !'Enseignement Supérieur.
ETUPIANTS
Le fléchissement constaté l'an dernier dans le chiffre de.s
étudia nts s'est accentué cette année : f:ffl (au lieu de 539) dont
233 hommes et 274 jeunes filles, ces dernières, comme on le
voit, continuant à former la majorité. Dans cet effectif les
étr angers sont a u nombre de 20 (contre 13 l'an dernier), soit :
4 allemands, 1 tchécoslovaque, 2 hongrois, 1 t urc, 7 ansglais, 1
égyptien. 1 cochinchinois, 1 hindou, 2 américains. Le chiffre
des étudiants en droit suivant les cours de l a Faculté des
Lettres est également en . décroissan ce : 53 (au lieu de 59).
Dans la répartition par discipline, l es lettres classiques l'emportent nettement : 151 (145, ·plus 6 étudiants en droit) ; vienn ent ensuite l'histoire et géographie 103 (89+14), Ja philosophie 65 (55 +10) ; dans la section langues vivantes, anglAis 91
(81 + 10), italien 73 (65 + 87, allemand 21 (18 + 3) ; divers, 9 ;
candidats aux diplômes, 35, à. l'agrégation, 7 ; ne postulant
aucun titre, 3.
CERTIFICATS
Le chiffre des certi:ficats recherchés a été, - en dépit de la
diminution des effectifs, - légèrement supérieur à. celui de
�-121l'an passé : 539 en juin (535) et 366 en novembre (357), soit au
total 905 (892). Les résultats ont été en proportion : 186 certificats obtenus en juin et 139 en novembre, total 325 (334), soit
un déchet d'environ les deux tiers. La répartition est la suivante : philosophie, 54 ; lettres classiques, 85 ; histoire, 64 ;
études littéraires classiques, 30 ; allemand, 13 ; anglais, 45 ;
italien, 19 ; histoire de Provence, 6 ; langue et littérature
provençale, 2 ; esthétique, 7..
DIPLOMES
Le chiffre des diplômes obtenus dépasse celui de l'an passé
(27), et atteint presque -celui de 1934 (36). La valeur des épreuves se maintient toujours à un niveau satisfaisant : ont été
décernées 15 mentions Très-Bien ; 14 mentions Bien ; 4 mentions Assez-Bien. Ont obtenu pçmr leurs mémoires : Philosophie, mention Tr€s-Bien, MM. JOVIPOVICI, MICHET DE LA BAUME,
RoY ; mention Bien : M. BERGÈSE, M11• BoYER ; Assez-Bien :
Mm• Jov1Pov1cr ; Passable, Mil• LAABAN. - Histoire et Géographie : Mention Très-Bien, M. PETIT ; Mention Bien, :M11•
NGUYES - Uru - -CHAU ; MM. COLOMBANJ, POINSO ; mention
Assez-Bien, MM. CORNIGLJON et SIMI. Lettres Classiques,
mention Bien : Mll•l BRÉGUET, DROMARD Jacqueline, PINCHI,
MM. BARBAS, GurrroN ; A6sez-Bien ; MU• DROMARD Françoise,
MM. QuÉROL et SAUVAN ; Passable : Mil• DURA.ND, MM. BRUN et
CANAVAS. Anglais : Mention Très-Bien, Mil• l\faRTINY, M.
FAURE; Mention Bien, M11•• GASNE, VARÈSE, M. ARNAUD ; AssezBien, Mme PERRET. - Allemand : mention Très-Bien, l\'1M.
CARRIER, DELAYE, GUTMAN, IVANOFF ; mention Bien, KRIEF.
PRIX
Les Prix dont dispose la Faculté ont été attribués : Le prix
CÉZA.NNE-VOLLARD, à Mll• DROMARD Jacqueline ; le prix JEAl\'BERNAT, à .Mil• BERGOUJ\"HOUX ; le prix du Conseil ·Général, à M.
PETIT ; le prix Marcel REYBUD, à M. CLÉMENT.
BACCALAURÉA1'
Le nombre d es candidats au baccalauréat a r epris sa marche ascendante : il y a eu au total, dans les sessions de juillet et d'octobre 3.381 candidats inscrits (au lieu de 3.051 l'année dernière) et 3.346 candidats examinés (au lieu de 3.013).
L'augmentation a été surtout remarquable dans la série A :
769 candidats inscrits (au lieu de 539) et 768 examinés (au lieu
de 533) ; ont été reçus définitivement 332, soit 41, 5 % (au lieu
de 42 % l'an dernier).
Dans la série A, l'augmentation a été sensible aussi, mais
moindre cependant que dans la série A : 1.343 inscrits
�-122(1 .158), 1.340 examinés (1.150) ; définitivement reçus 495, soit
37 % (38,5).
Dans la s~rie B, les chil'.!res sont en régression : 1.269 inscrits ( l.~) ; 1.248 examinés (1.150) ; admis définitivem ent
600, soit 48 %, comme l'an dernier.
Cette année les opérations de baccalau réat se sont déroulées sans incident d'aucune soi-te et je n'aurais aucune o!iservation à relever, sinon qu' aux épreuves orales, les examinateurs d' histoire et géographie dans les différentes séries et les
examinateurs de physique dans les séries A et A' ont constaté des insuffisances, voire des ignorances scandaleuses, qui
parai.ssent parvenir de ce que trop de candidats ne croient
devoir se soucier de l'histoire et de la physique qu'après leur
admissibilité el, de ce fait, a rrivent à l'oral avec une préparation nettement insuffisante, pour ne pas dire inexistante.
�Statistique dts Examens du Baccalauréat de J' Année Scolaire 1935-1936 ~
Sessions de Juillet et d ' Octobre 1936
NOMBRE
RÉSULTAT DES EXAMENS
d es
FACULTÉ DES LETTRES
D'AIX
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CANDIDATS
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1Octobre.•
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239
530
238
226
119
60
31
24.4
88
46
37
Jui!let ••
Octobre ..
890
453
879
451
4.74
234
71
334
161
38
36
1
56
))
Il
Juillel.,.
Octobre ..
840
429
826
357
151
71
398
4~
2
20
69
~02
48
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3. 381 3.346 1. :.51
358
1.427
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7
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))
))
5
167
83
74
19
-- - 3
H
244
88
102
37
4.9
249
334
161
326
141
143
t42
268
398
202
313
131
174
-:1-:-1::
1.427 t. 050
18
47
66
-:-1
1
��FACULTÉ DES LETTRES
TRAVAUX DE MM. LES PROFESSEURS
Année Scolaire 19 35-1936
M. BÉNÉVENT.
La Basse-Provence (en préparation).
Collaboration à la bibliographie géographique internationale publiée par l'As~ociation des Géographes français.
Collaboration aux travaux de la Commission Internationale
chargée de coordonner les études sur les variations climatiques.
M.
BOURRIU.Y.
Un correspondant provençal de Jean du Bellay : Denys Faucher, moine de Lérins. (~élanges Abel Lefranc).
Comptes rendus dans la Revue Historique et dans les Annales de la Faculté des Lettres.
M. BRUN.
Toponymie du Dauphiné. (A paraitre dans la Revue des
Etudes Anciennes).
La première photographie faite à Marseille, 1839. (Mémoires
de l'Institut Historique de Provence, 1936).
Châteaubriand et la Provence. (A paraître dans les Annales
de la Faculté des Lettres d'Aix.
Comptes rendus dans les Annales de la Faculté et dans les
}rlémoires de l'Institut historique de Provence.
M. CAHEN.
Comptes rendus bibliographiques dans la Revue des Etudes
Grecques et la Revue <tes Etudes Anciennes.
M. FARGUES.
Claudien, Panegyricus de Quarto Consulatu Honorii Augusti. (Texte et commentaire, 83 p., Imprimerie Universitaire,
E. Fourcine, Aix-en-Provence.
.4.rticles <I.e bibliographie. (Revue des Etudes Anciennes) .•
Comptes rendus. {Annales de la Faculté des Lettres d'Aix).
�. - 12() taire : il nous laissera d'excellents souvenirs, car nous
n'avons eu qu'·à nous louer de son intelligente activité et de
sa bonne conduite. Le jeune Henri GROS a été choisi par
nous pour le remplacer.
Dans un ordre d'idées un peu différent de celui qui nous
occupe présentement, nous mentionnerons que M. J. BosLER,
Directeur, a été élu Correspondant de l'Académie des Sciences, dans la Section d'Astrànomie, à la séance du 30 .mars
1936, en remplacement de l'astronome hollandais W. de
SITTER.
l\'1ISSIONS
El'
CONGRÈS SCIENTIFIQUES
Au cours de l'année 1935-1936, trois missions scientifiques
ont été remplies à l'étranger par M. D. BARBIER, Aide-Astronome.
1°) En Janvier 1936, M. BARBIER s 'est rendu à !'Observatoire de Gèittingen (Allemagne), en .vue de comparer les étalons de répartition spectrale énergétique employés par lui
avec ceux conservés dans ·cet établissement. Ces travaux,
grandement facilités par la bienveillance de M. le Professeur
KIENLE, Directeur de !'Observatoire de Gèittingen, se sont terminés par des conférences réunissant des Astronomes de
toute l'Allemagne et auxquelles M. BARBIER a participé.
2°) A l'occasion de !'Eclipse de Soleil du 19 Juin 1936, une
mission française, composée de M. Jean DUFAY, Directeur de
!'Observatoire de Lyon et de MM. CHALONGE, GANZIT et BARBIER
a été envoyée par le Bureau des Longitudes à Kus tanaï,
Kazaksan (U.R.S.S.) avec un programme fort étudié de polarimétrie et de photométrie spectroscopiques. ·ce programme
n'a pu être réalisé - comme il n'arrive malheureusement
que trop souvent - par s uite du mauvais temps qui a régné
le jour de l'éclipse dans la r égion. Les deux mois que M.
BARBIER avait consacrés à P aris aux préparatifs de son expédition ne seront cependant pas entièrement perdus : l'expérience ainsi acquise, toujours précieuse, servira pour les prochaines éclipses.
3°) En Septembre 1936, M. BARBIER s'est rendu à Oxford
(Angleterre) pour prendre part à une conférence internationale relative à l'Ozone atmosphérique.
Chacune de ces missions a, bien entendu, été pour M.
BARBIER, l'occ.a sion · de nombreuses .visites d'observations
astronomiques en géo-physiques et d 'instituts de physique.
Le Congrès de l'Association Française pour l'Avancement
des Sciences s'est tenu cette année à Marseille, du 16 a u 21
juillet 1936 ; la Section d'A.stronomie y était présidée par M.
J. BosLER qui a présenté et fait adopter par l'Assemblée Générale un vœu tendant à consacrer, dans tous les ordres d'enseignement, une place plus importante à !'Astronomie qui a joué
et joue encore maintenant, dans la pensée scientifique u~ rôle
�-127capital, trop souvent méconnu. - A ce Congrès, M. G. GUIGAY,
stagiaire, a résumé un important mémoire sur l'identification
graphique rapide des orbites des -essaims d'étoiles filantes
avec celles de comètes antérieurement connues. Ce travail
sera publié en 1937 au « Journal des Observateurs ».
TRAVAUX THÉORIQUES
ET CALCULS
M. D. BELORIZKY a consacré une grande partie du temps
que les observations lui ont laissé de libre à. l'achèvement de
la traduction qui lui avait été demandée par l 'Institut d'Optique de Paris. Nous voulons parler de celle de l'ouvrage russe
du Prof. VoROl\'TSOV VELYAMINOR intitulé " E toiles Nouvelles et
Nébuleuses galactiques '" sujet particulièrement à l'ordre du
jour en ce moment où il y a justement dans le Ciel deux étoiles nouvelles très observables. L'auteur ayant rapporté à son
livre, au cours de l'année, de nombreux remaniements et
aussi d 'assez copieuses additions, la traduction française s e
trouvera constituer une nouvel le édition fort sensiblement différente du texte russe primitif. Cette traduction, à laquelle
M 11• JASSE a d'ailleurs partiellement collaboré .- notamment
en ce qui concerne tout le côté matériel du t ravail - a été
remise à l'éditeur le 1•• Novembre. Elle a été entièrement
relue par le Directeur et est actuellement à l'impression.
L'ouvrage rendra sans aucun doute des services à beaucoup
d'astronomes et, nous l'espérons, fera honneur à !'Observatoire de Marseille.
M. D. BARBIER a condensé, dans un petit :volume de la
" Collection des Actualités Scientifiques et Industrielles » que
publie la Librairie Hermann à Paris, l'état actuel de nos
connaissances sur les « Parallaxes dynamiques des étoiles
doubles ». - Il a, dans un autre ordre d 'idées, fait une étud e
approfondie de la théorie de Zanstra relative au mécanisme
de la production des spectr es des nébuleuses à raies brillantes et il a cherché à appliquer loo considérations de physique
mathématique auxquelles cette théorie fait appel aux étoiles
de type B.
Enfin, toujours en ce qui concerne !'Astrophysique théorique, il a poursuivi plusieurs autres recherches personnelles,
notamment sur la température de couleur des étoiles, recherches citées par ailleurs dans la liste de ses publications.
Nous avons déjà eu l'occasion de parler ci-dessus du travail
de M. G. GUIGAY sur la wmparaison gr aphique des orbites
des étoiles filantes et des comètes.
Enfin, M. Henri ROURE a entièrement achevé le calcul de la
solution périodique de l'orbite de Pluton sous l'influence
d 'Uranus et de Neptune qu 'il avait déjà partiellement envisagée à la fin de l'année dernière.
•
�.
-128 ÛBSERVATIONS ET TRAVAUX DE LWORATOIRE
:YI. D. BEr.oRIZKY a installé, dans la salle de notre spectroh éliographe, le magnifique microphotomètre enregistreur
de ~ifoll, construit par la maison Casella de Londres, que
nous avons reçu au printemps dernier. Le réglage assez délicat de ce précieux appareil a été effectué par lui. Nous sommes a insi à m ême de tirer de nos clichés spectroscopiques
tout le parti qu'on peut en espérer : les moindres détails,
considérablement amplifiés, apparaissent alors sur les courbas photométriques avec une parfaite netteté et la proportionnalité quasi-rigoureuse des ordonnées des courbes aux inten- ·
sités lumineuses des raies facilite grandement l'interprétation
des spectres.
Dans tout le cours de l'année, M. BELORIZKY a r égulièrement effectué a u Prisme-Objectif, durant les soirées où le
Ciel l'a permis, des clichés spectraux des deux étoiles nouvelles actuellement ·visibles, N Her culis 1934 et N Lacertœ 1936.
Des clich és successifs ont été pris avec des plaques panchroml!-tiques et avec des plaques ordinaires, de façon à obtenir
simultanément la région " visu elle n et l a région « photographique " du spectre.
Le spectre de la Comète Peltier 1936 a été également éturué
avec le même appar eil. Des photgraphies directes, avec notre
chambre Zeiss f : 2, 7 ont été prises chaque fois.
Enfin !'Etoile y Cassiopée ayant été signalée comme présentant, dans ses raies spectrales, des variations insolites d'intensité, ce phénomène singulier a été étudié et ronflrmé par
M. BELORIZKY qui en a précisé les détails.
Tous ces clichés ont, bien entendu, été soumis à un examen
microphotométrique.
M. BELORIZKY s'est aussi occu pé au Laboratoire de l'étu de
optique détaillée du spectroscope extr a-lumineu x (rapport f :
0,7) qui nous a été livré par M. CoJAN. Certains fl éfauts d~
l'appareil ont été mis en évidence ; mais il y a lieu d'espér er
qu'ils ne s'opposeront pas à son utilisation. Pourtant un nou veau spectroscope a été mis en construction : il sera de luminosité (f : 2,7) intermédiaire entre l'appareil COJAN et le
Prism e-Objectif dont il a été question ci-dessus . Comme il en
avait été de ce dernier, Je Directeur s'est chargé de l'étude et
de la réalisation de cet instrument.
Les travaux d'observation de M. BARBIER ont p our la plupart été effectués, par suite de cir con6tances va riées, hors de
!'Etablissement : ils ont déjà été mentionnés à propos d es
Missions. M. BARBIER a cependant fait à Marseille, à !'Equatorial Eichens, des recherches sur la lumière cendrée de Vénus ; au P risme-Objectif, quelques essais de spectroscopie
infra-rouge et quelques clich és y Cassiopée. Il a éga lement
travaillé cet été, durant un certain nombre .de soirées a1i Pho-
�-1~-
tomètre Danjon et a mis M. Victor MA1nu: au courant du maniement de l'instrument.
Au mois de juillet, :MU• JASSE, aidée de M. V. MArmE a pris
une série de clichés de photométrie photagrapbique sur la
« Nova Lacertœ 1936 >>, à la chambre photographique montée
sur ]'Equatorial Eicbens.
MÉTÉOROLOGIE ET SISMOLOGIE
Us observâtions météorologiques quotidiennes, le r elevé et
la surveillance des enregistreuns ont été, comme par Je passé,
r égulièrement assurés par MU• AcHA'RD, assistante ainsi que
par M . GALLERON, mécanicien. M 11• ACHARD s'est acquittée en
même temps, sous la direction de l\f11• JASSE, du service des
renseignements météorologiques, toujours fort nombreux que
nous fournissons au public marseillais ou aux administrations. Elle a également assuré, dans les mêmes conditions, la
rédaction et la publication du Bulletin Météorologique mensuel de !'Observatoire et aussi celle, plus importante, du Bulletin annuel de la Commission m étéorologique des ·B oucbesrln-Rhône, recueil qui, à la 54• année de sa parution, compr end
50 pages, plus 3 planches de diag1·ammes divers.
Les tremblements de terre et les divers mouvements du sol
de la région provençale ont été enregistrés comme auparavant par Je sismographe MAINKA dont la surveillance et l'entretien sont restés confiés à M . GALLERON. Les diagrammes
intéressants sont envoyés aux établissements et aux savants
étrangers qui en font la demande et régulièrement ·adressés,
toutes les fois qu'il y a lieu, à l'Institut de Physique du Globe,
de Strasbourg, spécialement chargé de centraliser les renseignements de cette nature provenant de toutes les régions du
Globe.
Enfin la. pendule parlante de l'Hôtel-des-Postes a été surveillée par les soins de l'Observatoire (M0•• JASSE et ACHARD).
La correction (avance ou retard) est presque toujours inférieure à 1 seconde. Elle atteint parfois, mais très exceptionnellement, 2 secondes.
PUBLICATIONS
Le Journal des Ob~ervateu,rs, dont MD• JASSE s'occupe principalement et auquel elle consacre la plus ·g rande partie de
son temps, publie en 1936 son XIX• volume, correspontla.nt à
la 22" année de sa parution. Il est toujours très pr9spère, la
moyenne de ses numéros mensuels dépassant 18 pages.
Tous les Observatoires français, y compris. relui de Paris,
ont collaboré à cette publication et un grand nombre de savants étrangers de toutes nationalités - principalement bien
entendu de pays amis de la France - nous ont envoyé, cette
année comme Jes précédentes, les résulats de leurs observa-9
/
�-130 tions ou de leurs recherches théoriques. Nous ne pouvons que
nous féliciter dù succès de cette revue a stronomique qui contribue à propager hors de nos frontières, jusque dans les pays
les plus lointains (où nous avons des abonnés), le nom et le
renom de notre Université d'Aix-Marseille, ainsi que celu i de
notre cité elle-même.
Les tmvaux scientifiques person nels TJUbliés par les membres de !'Observatoire a u cou rs de l'ann ée univer sitaire
1935-36 ont été les suivants
M. D ~ BELORlZKY :
Quelques particularités de la " Nova Lacertœ 1936 '" (C.
rendus de l'Académ ie des Sciences, T . 203 1936, p. 397).
L'Accélération séculaire de la Lune. (Bulletin Astronomique, série II, vol:. I X, 1935, pp. 149 à 167).
Snr- la « Nova Cephei 1936 » (appelée depuis N . T.acertœ).
(Circulaire n ° 596 du Bureau Centra l des télégra mm es astronomiques à Copenhague) {juin 1936).
M . D. BARBIER :
Sur la tempfrature de couleur des étoiles. (Comptes ren dus
de l' Académie des Scien ces, T. 201 1935, p. 943).
Méthode noovelLe pour l'étude de l'absorption de la lumière
dan s l'espace interstellaire. (En collaborati on avec M. V.
MAITRE). (Comptes rendu s de l'Académie des S cie nces, T. 201,
1935, p. 1.170).
Mesure de l'oz<me atmosphérique pendant l'hiver polaire à
Abisko (Laponie Suédoise). (En collaboration a vec MM. CHALONGE e t VASSY). (Bulletin de la Sociét é de Physique N° 379,
1935, p. 1.325).
In fl uen ce de la, température de la tratosphère sur le spectre de l'ozone. (En collaboration avec MM. CHALONGE et VASSY).
(Revue d'Optique, T. 14 1935, p. 425).
R ercherche de la lumière cendrée de Venus pendant la conjo11Ction inférieure de 19~. (L'Astronom ie, T. 50 1936, p. 27).
Les parallaxes dynamiques des étoiles doubles.
volume,
Collection des actualités s cientifiques et indu strielles, Paris
Hermann 1936).
_
La tnéorie de Zanstra et son application aux étoiles de type
Be. (Zeitschrift für .Astrophysik, vol. 11 1900, p . 185).
RésuUats de l'étude àe 48 spectres stellaires, faite au l ungfran joch en 1935. (En collab oration avec MM. ARNULF et CHAI.ONGE et M"9 CANAVAGGIA). Comptes Rendus de l'Académie des
Sciences, T. 202 1936, p. 1.488).
Mesure de la teneur en ozone des couches- ·basses de l'atmosphère pendlmt l'hiver à Abisko (Laponie Suédoi se). (En collaboration avec MM. CHALONGE et VASSY). (Compt es R end us de
l'Académ ie des Sciences, T. 202 1936, p. 1.525).
·et
�-131
~
Te1111pératures de couleur et ab sorption continue de l'hyarôgène pour les étoiles des premiers types· spectraux. (Èn collaboration avec .MM'. ARNULF et CHALONGE et Mil• CANAVAGGIA).
(Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, T. 202 1936, p.
1.571).
Vergleich v on Sta:ndardli chtquellen für spektralphotometriche Zwecke. (En. collaboration avec MM1. CHALONGE, K!ENLE
e t WEMPE). (Zeitschrift für Astrophysik, vol. 12 1936, p. 178).
Etude du spectre continu de quelques étoiles entre 3.100 A
et 4.600 A. (En c<>llaboration avec MM. A.nNULF, CHALONGE et
Mil• CANAVAGGIA). (Journal des Observateurs, :vol. XIX 1936,
p. 149).
M. Vict or MAITRE :
Méthode nouvelle pour l 'étude de l'absorption de la lumière
dans l'espace interstellaire. (En colla boration avec M . BARBIER
et déjà citée). (Comptes Rendus de l'Académie des Sciences,
T. 201 1935, p. 1.170).
Enfin M . Henri ROURE a publié les travaux ci-après :
Sur le moyen mouvement de Pluton déduit des observations.
(Comptes Ren dus de l 'Académie des Sciences, T. 201 1935,
p. 1.32'2).
Détermination du moyen mouv ement de Pluton d'après les
observations. (Journal des Observateuœ, voL XVIII 1935, .
p. 205).
Essai d'un·e théorie analytique de Pluton. (Journal des Obser-
vateurs, vol. XIX 1936, p. 27).
Même sujet. Même recueil, (vol. XIX 1936, p. 73).
L e Directeur de l 'Observatoire de Marseille :
Jean BOSLER.
�(
�BIBLIOTH ÈQUE D E L'UNJVERSJTE
SectJn • •Aix d Sectleu lie
~rs~i lle
RAPPORT
de
M. d e TO U RN A D R E
Bibliothécaire en Ohef
. ,_
MONSIEUR LE RECTEUR,
)ifESSIEURS,
J'ai l'honneur <le vous présenter mon rapport sur le fonctionnement de la Bibliothèque Universitaire pendant l'année
scolaire 1935-1936.
PERSONNEL
A Aix, M. Jean PEl..LF.GRIN a été nommé auxiliaire temporaire rétribué sur fonds d'Université, par arrêté rectoral du
1•r avril 1936, en remplacement de M. Jean EYSSERIC, réintégré
dans son emploi à la· Section de Médecine devenu vacant par
le départ de M. L.uRoussE.
M.""' COITE, Bibliothécaire à la Section des Sciences de Marseille, ayant obtenu un congé d'une du.rée illimitée pour
convenances personnelles, à partir du ter novembre 1935, par
arrêté ministériel du 26 nov.e mbre 193.5, Ml1• VIARD est devenue
titulaire du poste à partir ·du 16 mai 1936, par arrêté ministériel du OO mai 1936. Ap·rès avoir souhaité la bienvenue à M11•
VIARD comme déléguée, nous la félicitons vivement de sa titularisation qui l'attache, d'une façon définitive, espérons-le, à
notre Université.
M. SCHMIDT, Inspecteur général des bibliothèques, examina
les sections de Marseille le 22 février 1936, fut frappé de leur
développement et constata l'insuffisance numérique du personnel. Grâce aux crédits votés par le Conseil de l'Université
et à l'augmentation des droits de bibliothèque, la situation
s'est nettement améliorée depuis le 1•r octobre 1936. La Section des Sciences compte maintenant, à côté de l'employé
titulaire, un auxiliaire occupé toute la journée. Quant à celle
de Médecine et de Pharmacie, un aide-bibliothécaire lui est
�-134attaché qui refera le catalogue de l'ancienne Ecole de Médecine. De plus, l'auxiliaire chargé d'assurer, l'après-midi, le
service de la Pharmacie, rue Auguste-Blanqui, se rendra également au Pharo, le matin, pour y seconder les deux autres
employés.
La nécessité d'augmenter le personnel des bibliothèques paraît être reconnue en haut. lieu. L'Assemblée générale des
biibliothécaireit._universitaires, dans sa réunion du 4 octobre
1936, s'est préoccupée de la question. Notre tâche s'en trouvera simplifiée pour le plus grand bien de tous.
PROMOTION
M118 WETLEL, Bibliothécaire à la Section de Médecine et de
Pharmacie a été promue de la 6" à la 5e classe (choix) avec
effet du ter janvier 1936, par arrêté ministériel du 11 juin
1936.
F.RÉQUENl'ATION
. Une légère diminution du nombre des volumes communiqués (-928) et des volumes prêtés (-1175) n'empêche pas la fréquentation d'être toujours très intense et s'explique par le
fléchissement de l'effectif des étudiants constatés dans les
diverses •F acultés.
Cette régression, est sans doute provisoire, étant due en
grande partie à la crise économique et à la dénatalité des
" années creuses ».
Loc:Aux
La situation des locaux de la Bibliothèque n'a jamais fait
l'objet d'un rapport avantageux. Depuis des années, au
contraire, ce sont des doléances perpétuelles sur les inconvénients qu'ils présentent. Dans les trois sections, mais surtout
à Aix, la place manque pour les livres, les magasins sont éloignés des salles de lecture qui sont elle-mêmes à peine suffisantes pour contenir les lecteurs. Nulle part, on ne trouve la
disposition rationnelle préconisée par les manuels de bibliothéconomie. Or, un événement capital vient de se produire au
cours de cette année scolaire : L'Université .<}'Aix-Marseille
figure, pour une somme considérable, sur le plan des gran·ds
travaux. Th Bibliothèque sera ainsi cumplètement rénovée :
la Section Droit-Lettres possèdera à Aix, un bâtiment séparé
auprès des Facultés reconstruites. A Marseille, l'achèvement
de la Faculté des Sciences, place Victor-Hugo, ira de -pair
avec la construction de sa Bibliothèque au même endroit,
désirée et attendue depuis très longtemps. Quant à la Faculté
de Médeq_ine et de Pharmacie, elle abandonnera les bâtiments
actuels pour être reconstruite sur les terrains -de Sainte-Marguerite. La Bibliothèque suivra naturellement son sort, ce qpi
�-135permettra la r éunion des livres de médecine et de pharmacie.
Il faut, toutefois, r egretter le maintien de la séparat_ion des
deux sections de Mar seille . La dispersion des bibliothèques est
toujours fâcheuse, mais elle esl inévitable du moment que les
Facultés restent éloignées l'une de l'autre.
·
Les plans sont déjà établis pour les Sections Droit-Lettres
et Sciences ; ceux de la Médecine seront analogues. On a
adopté le système de la Bibliothèque verticale. Les servicés
généraux : salle des professeurs, des étudiants, des périodi-.
ques, cabinet du bibliothécaire, etc., s ont groupés dans une
dispositi on pr atique sur un même. étage et les autres étages,
occu pés par les magasins d e livres sont reliés aux s alles de travail par un ascenseur :rponte-charge. Rapidité de la communication des ouvrages, facilité de surveillance, économie de
fatigue pour le personnel, tels seront les principaux avantages_ des futurs bâtiments qui comporteront, en outre, une
réserve considérahle pour les nouvelles acquisitions.
Ces réalisations sont encore lointaines et la vie dans les
\oieux locaux continue à être difficile. A Aix, le déménagement
des thèses étrangères a été sérieusement envisagé, ce qui
aurait libéré 400 mètres de r ayons. Le sous-sol du « .Musée
des Ta pisseries " a été choisi pour recueil1ir ces thèses. La
Ville d'Aix a autorisé, en principe, l'occupation de ce soussol par la Bibliohèque, mais celui-ci est encombré pa r des
milliers de volumes entassés pêle-mêle appartenant à la Municipalité et rendant le local inutilisable. Des négociations
ont été entamées avec la Mairie pour débarrasser lee volum es, mais elles furent interrompues dès que le programme
des grands travaux se précisa. Il suffit maintenant de tenir le
temps n écessaire à l'exécution de ce projet. Dans ce but, la
série des doubles a été placée sur deux rangées, opération qui
a permis de dégager un.e quarantaine de rayons.
Un a ccident qui aurait pu être un véritable désastre s'est
produit dans le local de la Section des Sciences, allées LéonGambetta. La Ville de Mar seille s'était enfin décidée à refaire la toiture de l'immeuble dont le délabrement pouvait
faire craindre le pire. Les travaux étaient commencés depuis
dix jours lorsque da.DB la nuit du 11 novembre 1935, à la suite
d'un violent orage la pluie pénétrant à travers la toitû.re à
peine· protégée par des ·b âches, inonda le magasin des périodiques du 2" étage. Le personnel avisé de la situation le 11 au
m.atin, alerta les services compétents et, avec diligence, on
s'appliqua à restreindre l'étendue des dégâts. N.éaninoins,
quatre à cinq mille volumes furent atteints par l'eau. Le
texte a pu être entièrement sauvé grâ ce aux mesures ·prises :
ventilation, intercalation .de feuilles de buvard entre les pages les plus abîmées, réparation des reliures_ Toutefois,- certains papiers demeurent tachés par l'eau. Mais à quelque
chose, malheur est bon : la Ville a entièrement refait le toit,
une partie des plafonds et l'installation électrique du maga-
�- 136-
s in des périodiques. Après tou s ces boulever sements, celui-ci
a été complètement ·r emanié.
A la Section de Médecine, la place r éser vée aux livres est de
plus en plus r éduite et la salle de lecture des étudiants devient insuffisante. Des épis ont été construits dans la cave
pour r ecevoir les thèses étrangères. On pourra au ssi en placer
deux autr es dans l'ancienne salle des pr ofesseurs. P our améliorer le sort des lecteurs, on a envisagé l'amén agement de la
grande salle 7, située au n ord, en salle de lecture. Souhaitons, cependant, que le projet de reconstruction de la Faculté
aboutisse rapidement et apporte une solution meilleure et
définitive.
CRÉDITS -
ACQUISITIONS
Le total des crédits a été de 330.403 fran cs, soit 59.783 fr. ,
de plus que l'an dernier. Les sommes allouées par l'Etat et
l'Université n'ayant pas sensiblement varié, cette augmentation pr ovient de la major ation des droits de bibliothèque élevés de 4(} francs à 60 fr ancs par le décret-loi du 10 a oût 1935.
Sur ces 59.783 fr ancs, 29.835 francs ont ét é affectés aux acquisitions de livr es et de périodiques, 12.564 francs à la r eliure,
17.384 fran cs aux dépenses de personnel et de m atériel.
Le fonctionnem ent de la Bibliothèque a donc pu être assuré
d'une façon satisfaisante. A Aix, au cun e demande sérieuse inscrite sur le r egistre d'achats d'ouvrages n'a ét é r efusée. A la
Section des Sciences, riche surtout de ses pér iodiques, dix
abonnem ents nouveaux ont été décidés et 14.000 fran cs ont
servi à com pléter de gr andes collections. Quan t à la Section
de Médecine, elle est actuellement une des bibliothèques médicales de province les plus l'iches en· ouvrages récents, ainsi
qu'en témoignent les nombr euses demandes de pr êt de l'extérieur. Elle est abonnée à la plupart de gra ndes r evues françaises et étrangères, mais celles-ci présentent plusieurs
lacunes qui n e pourront être comblées qu'à l'aide de cr édits
extraordinaires.
D ONS
•
Le n ombre des ouvrages donnés à la Section d' Aix est en
augmentation sur l'année · précédente : 400 volumes contre
347.
Ces donations proviennent, d' abord, des grands établissements et institutions qui continuent à envoyer r égulièrem ent
leurs collections. Citons la Bibliothèque Nationale, le Bureau
International du Travail, la Dotation Carnegie, la Société des
Nations, la Chambr e de Commer ce de Marseille, la Légation
tchécoslovaque de Paris, l'Aeadémie des Sciences de Lisbonne, plusieurs Universités françaises et étrangères, notamment _selles d'Amsterdam, de Bloomington, de Gen ève, de
Guatemala, de La Havane, d'Oxford, d'Upsala , de Yale. De
plus, la c< Gité Vniyer sitaire n de Paris 1 l'Institut d'études
�-137japonaises de Paris et les « Amitiés franco-yougoslaves » nous
ont, pour la première fois, envoyé quelques-unes de leurs
publications.
Ensuite, de nombreux particuliers continuent à enrichir la
Bibliothèque par l'envoi de divers ouvrages. Signalons MM.
les Doyens BONNECARRÈRE et BOURBILLY, MM. les Professeurs
AUDINET, CARNELUTIT, MÉDAN, PAOOVA, RAYNAUD, TROTABAS, SAGAVE, VALRAN, l\f...'l\f. Ca.u.E.~ÇON, Louis F ONDARD, René MARTEL,
Jean POMMIÈRE, Marcel PROVENCE, Maurice RAIJ\IBAULT,
Conser.vateur du Musée Arbaud, M. l'Abbé TuuREAU, M. le Sénateur André HONNORff, MM. les Consuls généraux d'Italie
et du Japon à Marseille.
Enfin, le don le plus remarquable est assurément celui du
bâtonnier Adrien CRÉMIEU et de ses deux fils : M. Louis CRÉMIEU, l'éminent professeur de la Faculté de Droit d'Aix et M.
Raoul CRÉMIEU, Conseiller à la Cour d'Appel d'Aix. Le bâ t onnier CRbuEU dont la disparation, l'hiver dernier, fut vivement ressentie par la population aixoise, possédait une très
riche bibliothèque. Par testament, il la léguait à la Bibliothèque Méjanes, à la Bibliothèque Universitaire et au '' Musée
du Vieil Aix n, spécifiant toutefois que ses fils en garderaient la
jouissance leur vie durant. Dans un geste de libéralité spontanée, ceux-ci décidèrent d'ex-é cuter sans délai la volonté de
leur père et prièrent les directeurs de ces trois établissements
de_ prendre possession des collections qui leur étaient destinées. Ainsi, la Bibliothèque Universitaire s'enrichit d'une
centaine de volumes présentant une valeur considérable pour
les bibliophiles. A côté d'anciens livres de droit, figurent un
grand n omb.re de très belles éditions des écrivains classiques
et romantiques français. Citons les Œu11r es de llfolièr e, 1835,
illustrées de vignettes de JOHANNOT et Paul et Virginie, 1838,
édition CURMER, les Œuvres de Châteaubriand, 1838, édition
illustrée par FRAGONARD. Tous ces volumes ont été classés,
groupés ensemble sur les rayons et marqués d'un caC'het sp&cial rappelant leur origine. La mémoire du bâtonnier CRÉMIEU
sera donc ·p ieusement conservée. Qua nt à MM. Louis et Raoul
CRÉMIEU, nous leur exprimons notre bjen vive reconnaissan ce
pour leur générosité et le désintéressement dont ils ont fait
preuve, plaçant au..aessus de toute considération l'intérêt
immédiat de la collectivité.
La Section d~s Sciences a reçu des volumes de MM. les Professeurs CORROY, VAYSSIÈRE, TIAN, PAOOVA, et de M. RICARD,
Chef de Travaux pratiques de chimie.
Les principaux donateurs de la Section de Médecine sont
M. le Doyen IMBERT, l\1NL les Professeurs BELTRAMI, CHAUVIN,
PADOVA, ROCHE, le Docteur ERLANDE, et eniln Mm.. CAMOIN qui
ont donné à la Bibliothèque plusieurs ouvrages anciens.
Aux uns et aux autres, nous adressons de bien sincères
remerciement.s.
Le Ministère nous a envoyé, cette année, une centaine de
volumes.
�-138 STATISTIQUE AU 1•r OCTOBRE 1938
Crédits : Achats de livre.s et de pé1iodiques :
Budget ordinaire ......... ... ...... ..... .
Budget additionnel .. .... ... ... .. .. ..... .
160.435 Fr.
61.000 ))
Reliure .. .. . . . ...... ................... . . .
Dépenses diverses .. . .... . . . . . . ......... .
221.435 Fr.
53.000 Il
55.968 ))
Total général .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 330.403 Fr.
Volumes :
Section d'Aix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92.312
Section de Marseille (Sciences). . . . . . . . . . 49. 134
Section de Marseille (Médecine et Pharmacie) . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51.370
192.816
Thèses :
Section d'Aix .: .... ... ....... . .... . .. : . . .
Section de Marseille (Sciences) .. ...... .
Section de Marseille (Médecine et Pharmacie) ......... . . . . ·..... ....... ...... .
85.734
49.134
87.739
221.674
Volumes communiqués
SElction d'Aix .. . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Section de Marseille (Sciences) .. . . . . . . . .
Section de Marseille (Médecine et Phar·
macie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
29.000
17.338
50.225
96.563
Volumes
pr~tés
:
Section d'Aix .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Section de Marseille (Sciences) ......,. . . .
Section de Marseille (Médecine et Pharmacie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
20.807
2.282
2.995
26.084
Au total, 7.117 volumes sont entrés dans les diverses sections pe~dant l'année scolaire 1935-1936.
Le service des prêts entre bibliothèques universitaires a
consisté dans l'envoi et la réception de 323 et de 190 volumes,
chiffres qui accusent une plus grande activité que les années
précédentee.
�FACUL T E
DE DROJT
D 'AJX
..
RAPPORT
d e M. KA YSER. P rofess eur-Agrég é
sur le-s Concours de Fin d'hnnée 1935-1936
MONSIEUR LE RECTEUR,
l\lO~SIEUR LE DOYEN, MESSIEURS,
Le rapporteur des concours de votre Faculté n' ignore pas
que c'est à une tradition qu'il œt redevable de prendre la
parole aujourd'hui devant vous ; il sait que c'est à l'usage de
con.fier au dernier venu dans cette Faculté le soin de r endre
compte des concours de fin d'année qu'il doit la mission que
vous lui avez confiée. Cependant, il n'est pas moins sensible
à cet honneur que s'il lui était personnellement adressé, et
cette mission ne lui a pas fait moins de plaisir que si elle
témoignait d'une confiian ce particulière. Cette tradition n'estelle pas, en effet, comme un une marque publique de la bienveillance et de la cordialité avec lesquelles vous accueillez _
parmi vous les nouveaux . venus, et dont votre rapporteur
d'aujourd'hui a largement bénéficié l'année passée. Il est heureux de yous en exprimer aujourd'hui sa gratitude en distinguant plus particulièrement dans cet hommage, celui qui
dirige cette Faculté avec une fermeté si paternelle.
_ MESDAMES, MESDEMOISELLES, MESSIEURS,
Votre ·Concours empressé aujourd'hui m'en rappelle un
autre, un peu moins empressé malheureusement, celui qui
rassemblait, il y a quelques mois, un certain nombre d'entre
vous devant cette Faculté.- Ils arrivaient, les mains chargées
d'un léger paquet, la tête plus lourdement chargée d'-un bagage
quelquefois emmagasiné de fraiche date. Dans les groupes un
peu fiévreliX, mais souriants tout de même, qui se forment, on
affirme qu'on est venu au concours que « pour voir n, ou
« pour faire plaisir au professeur '" alors même qu 'on est bien
�-140-
/
résolu à composer six heures durant. Mais le voici, ce professeur, qui tient en mains l'enveloppe où les trois sujets du
concours dissimulent leur secret. Il encourage les uns et les
autres à entrer dans la salle réservée aux épreuves. Aux éclats
de voix au miliw duquel succède bientôt un silence un peu
impressionnant, au milieu duquel une main féminine, procède
au tirage du sujet du concours. C'est alors que le petit peloton
ùes hommes de bonne volonté se resserre : plusieurs partent
en faisant de grands gestes, pour aller s'expliquer au bon
soleil matinal que « le sujet porte sur une matière qui est déjà
sortie l'année passée ,, - comme s'il y avait des matières
prescrites par l'usage au profit des candidats -, où que « le
sujet n'a pas été traité au cours » - comme si ce n'était pas
le propre des sujets de concours.
Cependant les persévérants jettent leurs premières idées sur
le papier, et s'attaquent au lent et patient travail de rassemblement et de choix des connaissances a-cquises, d'organisation
du sujet, et de rédaction. Heures tout à la fois longues et courtes, coupées d' éclaircies et d'éclipses, d' enthousiasme créateur et de lassitude. Quelques-uns y succombent, et ce sont
des défections isolées ou contagieuses, qui font de nouveaux
vides dans un emphithéâtre déjà clairsemé. Mais !'•heure de la
fin de l'épreuve qui paraissait si lointaine, est arrivée, et les
compositions anonymes, distinguées seulement par le secret de
leur devise, sont remises avec un détachement apparent qui
dissimule des espoirs très fermes.
·
Tout Je temps que votre épreuve durait, la rêve1ie de votre
professeur, promenée aux quatre coins de l'amphithéâtre jetait
parfois, dans vos têtes fiévreuses, le thème qué vous jugiez un
peu insolent, du « Suave ; mari magno ». Vous pouvez maintenant reprendre ce thèm e à votre compte, car si votre épreuve
est terminée, la nôtre commence. Epreuve de criptographie,
car vos écritures ne se déchiffrent pas toujours très facilement, épreuve de mortification - car nouis <levons, pour
apprécier vos travaux, nous détacher d'un cours dont la paternité ne doit pas nous rendre insensibles à ce qui est sorti
d'autres terres - enfin épreuve de classement de travaux dont
les défauts et les qualités sont souvent très différents. Nous
nous permettons aujourrl.'hui <le prendre notre revanche en
distribuant publiquement l'éloge et le blâme.
•
••
C'est aux étudiants de première année que la tradition
accorde les prémisses de ce palmarès : nouveaux venus, ils
:voient fonder sur eux des espoirs que leurs épreuves n'ont pas
entièrement confirmé cette année. Deux concours leur étaient
ouverts, le concours de droit romain, matière obligatoire, et
le concours d'économie politique, matière désignée par le sort.
On demandait aux concurrents en droit romain d'exposer
•
�-141« l'origine et l'introduction de la procédure formulaire n. C'est
un problème très important, non seulement du point· de vue
de la procédure, mais du point de .v ue da fond du droit, parce
qu'à Rome plus qu'ailleurs, le droit, suivant l'expression d'un
jurisconsulte anglais, « s'est gliss é dans les ini erstices de la
procédure n. Or, pour r ésoudre ce problème, nous n'avons gue
des textes juridiques peu nombreux et brefs . Les textes littéraires les plus propres à les écl~irer comme les plaidoyers de
Cicéron sont eux-mêmse d'une utilisation délicate. Aussi plusieurs systèmes ont-ils été proposés par les interprètes, systèmes qu' on demandait aux candidats d 'exposer, d'analyser et
d 'apprécier.
Ils ont été au-dessus de leur tâche, car, sur cinq copies
remises, une seule a été retenue, et le jury n'a pu lui décerner qu'une deuxième mention : c'est celle de M. Robert
Ferrandi. L'auteur a eu le mérite de comprendre la question
posée et de la traiter sans sortir des limites du sujet. Il n 'a
pas, comme tel de ses concurrents, confondu l'introduction
d' un système de procédure avec l'introduction du procès, ni.
comme tel autre, entrepris d'exposer par le menu l'ordre du
procès dans le système formulaire. Son travail aurait pu obtenir un prix s'il avait révélé des connaissances moins sommaires, notamment sur les textes de Gaïus et d'Aulu-Gell, e t
sur les problèmes qu'ils soulèvent.
On conçoit l'intérêt que présentait, à une époque de troubles monétaires, le sujet d'économie politique, ainsi libellé :
" Comparer les r ègles de l'émission du billet de banque dans
ies divers pays n. Certains pays ont pratiqué, au cours du
XIXe l'émission libre du billet de banque. Mais cette pratique, d'a,illeurs isolée, est aujourd'hui abandonnée, et tous
les États ·vivent à l'heure actuelle sous le régime de la réglementation de l'émission des billets de banque. Mais ce régime
diflère beaucoup suivant les pays : il diffère, d'abord, par son
aspect technique et monétaire, les règles concernant la couverture des billets n 'étant pas partout les mêmes ; certains
Etats pratiquent la couverture intégrale des billets de banque,
d' autres établissent un rapport légal entre la couverture et le
montant de l'émission, d'autres enfin - et la France est de
ceux-là - vivent sous le régime du plafond. Le régime de
l'émission varie à un deuxième point de vue, le point de vue
administratif et bancaire : l'établissement émetteur est en
effet, suivant les pays unique ou multiple, privé ou publique.
De la comparaison des différents systèmes pratiqués se dégagent <les enseignements pour le régime que nous devons suivre
en France.
Il fallait, pour bien traiter ce sujet, connaître le régime
monétaire et trouver un ordre d'exposition logique des différents systèmes pratiqués.Les candidats n'y ont que très impai:fai tement réussi. Sur quatre copies remises, deux seulement
�-142ont été retenues. C'est à M. Pierre MICHEL que revient la première récompense : l'ordre de ses développements l'a fait classer en tête, mais des· connaissances incomplètes et certaines
erreurs n'ont permis de lui décerner qu'une première mention. M. Robert BI!';E obtient une deuxième mention : son travail dénote des connaissances plus complètes que le précédent ; mais par contre, il lui est bien inférieur par la présentation.
Trois concours s'ouvraient aux étudiants de deuxième
année, le concours réglementaire de droit civil, le concours de
droit romain qui a bénéficié du tirage au sort, et le concours
de droit criminel fondé par M. de PTITI-FERRANDI.
C'est à la fois un sujet classique et un sujet d'actualité que
celui du Concours de Droit Civil « Le Respect de la Force
Obligatoire du contrat par le Juge et par le Législateur n. On
sait quell~ a été la valeur, aux yeux du rédacteur du Code
Civil, des Conventions librement formées, puisqu'ils en est
identifié la force obligatoire à celle de la loi elle-même. Cette
conception libérale et volontariste est-elle encore celle _ du
droit actuel ? On peut répondre affirmativement en ce qui
concerne le Juge : le seul problème qu'il se pose est celui de
l'interprétation des conventions conformément à la volonté
expresse ou présumée des parties. La Cour de Cassation le
considère comme tellement important qu'elle n'a pas hésité
d'exercer sur ce point son contrôle sur les juges du fond. Elle
n'a p~s adnlis par contre, que le contrat comporte la clause
rebussie stantibus, au nom de laquelle on lui demandait de
consacrer la théorie de l'imprévision. La jurisprudence civile
se distingue ainsi de la jurisprudence administrative qui a
admis la prise en considération c;l.'événements postérieurs au
contrat.
Le législateur, au contraire, ne s'est pas cru obligé de respecter le principe de la force obligatoire des contrats qu'il
avait posé. L'idée d'imprévision, écartée par la jurisprudence,
a frouvé crédit auprès de lui. · Nous voyons aujourd'hui, le
contrat dirigé par lui sous l'empire de considérations sociales et économiques. Les lois exceptionnelles de la guerre, les
toutes récentes sur la révision des baux, sur les délais de
grâce, sur les ventes de fonds de commerce, les derniers
décrets-lois enfin devaient en fournir des exemples. Il faut lire
les beaux développements qu'a consacrés à ce sujet, M. G.
RIPERT, professeur honoraire de cette Faculté, dans son récent
ouvrage « Le Régime Démocratique et le Droit Civil
Moderne».
Douze étudiants ont pris part au concours parmi lesquels
six ont mérité d'être récompensés. Les quatre meilleurs exposés étaitmt de valeur presque égale et n'ont pu être cfassés
�- 143 qu'au prix d'un long examen. Le premier prix revient à M.
Roger CHARNIMOSKY dont le travail est présenté de façon personnelle et intelligente. L'auteur possède à la fois des lectures
et de la réflexion. Ce sont ces qualités qui lui ont fait obtenir
la première récompense, malgré l'erreur grave qu'il a commise en ne consacrant que des développements insuffisants à
la question de l'imprévision.
La composition de M11e J eanne CoNSTANTINIDIS, qui obtint le
deuxième prix, est au contraire excellente sur la question de
'l'imprévision et sur l'interprétation des contrats. Mais le rôle
du législateur a été, faute de temps, semble-t-il, sacrifié.
Une première mention ex-requo revient à M. Louis BARBAROUX et à M. Yves LE BIEZ. Le premier a fait une composition
très précise et très complète et son classement eû.t été meilleur s'il n 'avait suivi l~ cours de trop près. M. LE BIEZ a au
contraire un plan personnel et une introduction satisfaisante ; les développements sont bien présentés, nets et précis.
Mais l'auteur a été beaucoup trop sommaire sur les interventions récentes du législateur . _
C'est également par leu r caractère sommaire que pêchent
les èxposés de M~ Pierre BARTOLI et François ZORKA qui se
voient respectivement attribuer une deuxième et une troisième
mention.
C'est l'intérêt de la deuxième année de licence qu'elle comporte une étude parallèle des obligations dans le droit romain
et dans le droit actuel. Les romanistes de deuxième année
étaient invités à étudier la forme qu'a prise, à u n moment de
l'évolution du droit romain, la responsabilité du chef · de
famille à raison des actes illicites commis par ceux qui sont
sous sa puissance ou par l es animaux dont il est propriétaire, " le système de la noxalité "· Pour bien traiter ce sujet,
il fallait se montrer p hilosophe et juriste tout en restant historien ; il fallait en effet cqn naître la mentalité primitive ainsi
que les conceptions roma ines de la responsabilité, qu'il fallait
comparer avec les règles consacrées par les articles 1384 et 1385
rlu Code Civil.
C'est pour avoir réuni C€S différentes qualités que M. Louis
BARBAROUX obtient sans difficultés un premier prix : son travail est solide, clair, précis et exact.
Mll• Jeanne CoNSTANTINIDIS obtient un deuxième prix pour u n
exposé où sont bien comprises et clairement développées les
notions générales du sujet. Mais son travail comporte des
l acunes que n'a pas masquées au jury une forme parfois
verbeuse.
Ce n'est pas par ce dernier défaut que pèche M. P hilippe
CARO qui a une première mention : son exposé comporte, plutôt que l'essence '(}n sujet, sa quintessen ce, et OO rêsserrement
du sujet ne laisse pas d'être désagréahle au lecteur.
M. Ernest RAYMOND, qui obtient une clènxième mention, fait
/
�-144 preuve de qualités de fond incontestables mais gâtées par une
forme qui manque de simplicité.
Le sujet de droit criminel invitait les candidats à (( retracer
à grands traits l'évolution des règles de la récidive depuis · 1e
Code pénal. « Dans l'augmentation si inquiétante de la criminalité, ce sont les récidivistes qui tiennent la plus grande
place, et le problème de la lutte contre la récidive, cependant
déjà nettement posé dans le Code pénal, n 'est pas encore
aujourd'hui résolu. Les moyens de la combattre ont évolué
avec les idées pénales et pénitentiaires : Le Code pénal n'avait
songé qu'à la répression de la récidive, mais l'emploi exclusif
de la répression n'a pas tardé à paraitre insuffisant ; la répression en effet, loin de diminuer la récidive, est au contraire une
cause de récidive quand elle aboutit à faire subir l'influence
corruptrice de la prison à des délinquants qui ne sont pas
foncièrement corrompus. On a été ainsi amené à distinguer
des déliquants auxquels on continue à faire subir les peines de
la récidive, encore qu'on appelle les délinquants primaires,
en laveur de qui la loi du 26 mars 1891 a institué le sursis à
l'exécution des peines. Le vote de cette loi, dû à l'initiative de
M. le Sénateur BÉRANGER, a marqué une diminution sensible de
la récidive. A cette première évolution, qu i a consisté à substituer dans certains cas une mesure préventive à une mesure
répressive, s'en est superposée une autre, qui concerna la
répression même de la récidive : si tous les criminalistes sont
d~ accord sur la nécessité de prendre des mesures répressives
spéciales à l'encontre des récidives ils diffèrent par contre sur
l'aménagement de ces mesures : Faut-il se contenter pour
frapper des peines de la récidive d'une nouvelle infraction
quelconque ou faut-il au contraire exiger une infraction identique ou semblable à la première ; cette seconde infraction
peut-elle intervenir à \ln moment quelconque pour constituer
un indi vidu en état de récidive ou doit-elle au contraire être
commise un certain temps après la première ; la peine de la
récidive sera-t-elle une augmentation de la première p~ine ou
une peine spéciale s'ajoutant à la peine ordinaire ? Il y a là
autant de points sur- lesquels le Code pénal a été modifié,
d'abord par la loi de 1885 qui a ~réé à l'encontre des récidivistes réputés incorrigibles une mesure d'élirnination_et de sû.reté,
la relégation, enfin par la loi de 1891 qui a introduit la notion
d'une récidive spéciale et temporaire. Le projet de Code pénal
apporte une dernière contribution en permettant aux juges de
tenir compte des condamnations prononcées à l' étranger : il
marque ainsi sur ce point une étape dans la création d'un
droit pénal international.
Pour avoir çompris qu€ le sujet demand-ait aux candidats
plus une synthèse qu'une accumulation de détails , M. pjerre
BESSENAY emp6rte le premier prix : il a eu le mérite de traiter
largement ce vaste sujet. Ses développements préliminaires
Î
�-145sont particulièrement bienvenus. On peut lui reprocher, cependant, d'avoir été trop bref sur les conditions de la récidive
dans le Code pénal, par exemple sur la disposition de l'article
58 qui exige la réitération du même délit.
Le travail de ~1. Eugène AGOSTINI obtient un deuxième prix ;
il témoigne de connaissances étendues et précises, mais l'ordre
en est beaucoup moins heureux ; ayant à décrire une évolution, il bouleverse l'ordre chronologique. Il se perd aussi trop
souvent dans des détails sans intérêt pour l'ensemble.
M. Pierre BARTOLI obtient une première mention ; il a traité
assez largement le sujet, mais l'absence de connaissances précises sur de nombreux points l'empêchait d'attribuer aux différentes étapes de l'évolution l'importance respective qu'elles
méritent.
•*•
Les étudiants de licence voyaient s'offrir à eux trois
coucom·s : le concours habituel de droit civil, le concours de
droit international privé sorti au tirage, le concours de droit
commercial qui est la fondation Laurent FnioL.
C'est une vaste synthèse que proposait le sujet du concom ·s
de d.r.:oit civil ainsi libellé : " Exposer et appr écier les principes
qui régissent la liquidation du passif héreditaire en droit français ». Le droit français est, sm· -ce point, dominé par delLx
idées traditionnelles, l' une romaine, celle de continuation de
la personne du défunt par l'héritier, et l'autre coutumière,
celle du caractère individuel des poursuites en ma tière civile.
C'est par la combinaison de ces deux idées que s'expliquent
l'obligation indéfinie des héritiers aux dettes et aux legs, la. division de plein droit des dettes entre les héritiers en proportion
de leu!' vocation successorale, et enfin l'absence d'une procédure collective de liquidation des biens de la succession.Au système français s'oppose le système allemand qui est fondé sur les
deux idées différentes de succession aux biens, et de liquidation
collective des biens de la succession.oLa succession, fondée sur
les rapports de famille, en doit-elle être à ce point influencée,
qu'elle soit dominée par l'idée de continuation de la personne,
doit-elle au contraire s'en détacher suffisamment pour ne réaliser qu'une simple transition de patrimoine, telle est l'opposition morale et économique des deux grands systèmes juridiques continentaux. Au t.érrips de la faveur des idées allemandes,
notre doctrine considérait volontiers le système allemand
comme supérieur, elle tend plutôt aujourd'hui à demander la
réforme des deux instituions qui viennent, dans notre droit,
tempérer l'idée de ce>ntinuation de la personne du défunt par
l'héritier, le bénéfice d'inventaire, et le bénéfice de séparation
des patrimoines.
La difficulté de ce vaste sujet était double : il fallait, tout
d'abord, dégager les idées qui sont à la base du système fra.n10
�- 146 -
çais, en écartant tout ce qui ne contribuait pas à les appuyer
et à les préciser, faire un choix par conséquent dans l'immens e
matiè t·e de la liquidati on du passif successor al ; il fallai t,
d'aut r e part, exposer ces idées dan s un ordre satisfaisant, en
ordonnant autour d'elles les solutions j urisprudentielles et doctrinales.
C'est pour avoir vaincu ces deux difficultés que 1W10 Olga
CHIRON se voit attribuer u n premier prix ; son exposé se
déroule avec méthode-, al.Jondance et précision ; il témoigne
de connaissances étendJJ es et d'un j ugement sûr. Cependan t
le parallèle entre le système fra nçais et le système allemand
n'est pas suffisamment poussé, et cette la cune est due à un e
cennaissa nce tn suffisante du système allema n d.
Le travail ·de M. Michel· FABRE mérite largement le
deuxième prix qui lui a été attribu é ; le pla n en est original
et conduit sans défaillance, les développements judicieux et
inté ressants. Mais il n'est pas suffisamm ent étoffé sur certai ns points importants comme les effets du bé néfice d'inventa ire et d~ la séparation des patrimoines .
Le jury a été embarrassé par l es deux exposés classés à la
suite des précédents, celui de ?\'lm• Denise NOGUIER et celui de
Georges MARTEL ; ile témofgn ent, l'un et l'autre de connaissanees sérieuses, mais ils sont gâ tés par des lacunes qui
pou r n e pas être les mêmes, sont compar ables . Une premièrn
mention ex-œquo leur est a ttribuée.
MM. J ean DouCÈDE et Georges MICHEL obtiennent respectivement une troisième et une quatrième me ntion pour des
exposés moins bien -const ruits, et moins abond a nts que les
précédents.
Le sujet du concoms de dl'oit international privé était,
d·a ns u ne matière q.u i en comporte tant, u ne de ces croix
pour les jw·iscon.sultes don t a parlé un de nos anciens
a uteurs. « L'autonomie de la volon té. » On présente sous ce
nom, à raisonn ance kanti enn e, une théorie qui s' est for mée
au cou rs du XIX• siècle en s 'a utorisant de quelques précédents de l'ancien droit, et d'après laquelle les parties à u n
contrat peuvent librement choisir la loi app li cabl e à. ce
contrat. En ~ as de silence de leur part sur ce point, le j nge
doit . même recher cher , en s'inspirant des circonstances,
quefüi loi elles ont implcitement ch oisie. Cette théorie a été
adoptée dans u ne assez l a rge mesure par l a jurisprudence,
en particulier, pour le r-égime matrimonial des époux. Mais
elle est aujou rd'hui, génér alement critiquée par la doctrine,
qui v. voit une exagération du r ôle attribué à la v:olonté des
parties, et ne reconnaît ce pouvoir à cette dernière qu'en
matière <le facultatives ou suppl étives, les lois impératives ou
prohibitives, conservant leur domaine d'a pplication obligatofre. Il est vrai qu'on est a lor s assez embar rassé pour détermin er la loi ou les lois compétentes.
�-147-
Plusieurs plans s'offraient aux candidats, le plan historique
qui consistait à exposer la formation de la théorie de l'autonomie de la volonté et à en faire ensuite l'appréciation critique, ou des plans tirés de l'analyse juridique et consista.nt à
distingue1· Je domaine d'application des lois impératives et
celui des lois facultatives, ou encore le cas où les parties ont
manilesté leur volonté sur ce point et celui où elles ne l'ont
pas fait.
C'est ce dernier plan qu'a choisi :M. Georges MARTEL qui se
voit attribuer le premier prix. Son travaH expose les principaux aspects du sujet et les présente avec ordre, pr?cision,
et clarté. L'introduction et la conclusion sont particulièrement bienvenues. Ces mérites ont fait pardcmner à M. MARTEL
certaines lacunes, par exemple sur la recherche par le juge
de ia volonté implicitement choisie par les parties, et un style
souvent heurté qui empêche de percevoir l'enchaînement des
idées.
La composition de YI110 Olga CHIRON obtient un second prix
et se situe à peu de distance de la précédente. Elle témoigne
de connaissances étendues et précises, d'un art incontestable
de présenter les idées et de quautés de style supérieures au
prem,ier exposé. C'est par l'excès d'une qualité qu.e pêche
M 11° CHIRON ; son désir de faire appel à des principes généraux et de rattacher le conflit relatif aux obligations conven:
tionnelles aux théories générales sur les conflits de lois l'a
entraînée à des développements éloignés du sujet. La vieille
règle civiliste « Quod abondat non viciat » n'est pas vraie dans
l'exposé . d'un sujet.
C'est .pour marquer la distance entre ces deux exposP.s et
un troisième, qu'une troisième mention seulement est attribuée à M 11• l\iarie-Anne DUPUY. Il témoigne de connaissances
beaucoup moins étendues et d'une science de la composition
bien inférieure. Il a cependant été seul retenu parmi plusieurs autres qui n'ont pas été classés.
Le concours de droit commercial invitait les candidats à
traiter de « l'apport en nature ». C'était à la fois un -sujet de
droit commercial et un ·sujet de politique commerciale. Parmi
les abus qui se sont ·produits dans les sociétés, un des plus
fréquents et des plus préjudiciables à l'épargne et à la bonne
marche des entreprises, a été l'évalution exagérée des apports
en nature, immeubles, ·fonds de commerce, brevets d'invention. Contre ce danger la loi a prévu, dans les sociétés par
actions une mesure particulière, la vérification des apports
par l'assemblée constitutive. Mais cette mesur-e s'est révélée
p.eu efficace, parce que l'assemblée ne fait qu'entériner le rapport de commii:;saires qui sont le plus souvent -à la dévotion
des apporteurs en nature. Aussi propose-.t-on d'introduire en
France le système pratiqué en Angleterre et en Allemaghe
�-148-
qui consiste à faire vérifier par des experts les apports en
nature.
Dans les sociétés à responsabilité limitée, la mesure prise
par la loi de 19"25 contre l'exagération des apports en nature
n'est pas la même : elle consiste dans la r.esponsabiliM solidaire des associés. Mais l'étendue exacte de cette responsabilité est discutée, et l'incertitude qui règne sur ce point est
une cause d 'abstention pour les fondateurs de socîétés.
On voit done les ressources qu'offrait le sujet aux candidats
qui avaient à la fois à préciser la notion d'apport en nature,
à indiquer les mesures prises contre leur exagération et à
apprécier ces mesures. Le travail de M. FABRE est loin d'avoir
épuisé toutes les ressources du sujet ; il faut y déplorer, en
particulier une lacune très grave sur la vérification des
apports en nature dans les sociétés par action. Cependant
comme il fait preuve de qua.lités incontestbles, et comme,
d'autre part, il distance nettement trois autres exposés qui
n'ont pas été retenus, le jury .lui a décerné un premier prix.
Certaines des promesses que contenait le palmarès de
licence de l'année passée se sont confirmées au cours des études de doctorat, et la Faculté a pu les récompenser grâee à
de généreux fondateurs.
La fondation Gabriel de BoNNECORSE, établie par M. et Mm•
de BoNNECORSE en souvenir de leurs fils enlevé à l eur affection
à la veille de soutenir sa. thèse, comporte un prix destiné à
l'étudiant qui a obtenu les meilleures notes, à la fois à ses
examens d e licence et à ses diplômes d'études supérieures.
Elle comporte d'autre part une médaille pour le candidat au
doctorat qui a obtenu les meilleures notes au diplôme d'études supérieures d'histoire du droit. M. Jean DAVID, remplissant à la fois les cond~tions prévues pour Je prix et pour la
m~daille, réunit sur sa tête ces deux be11es récompenses.
Le prix Louis ANIMARD est réservé à l'étudiant qui a obtenu
les meilleures notes au diplôme d'études supérieures de droit
privé. Cette récompens e spéciale au doctorat revient à M.
Claude CoLJ.IARD qu i confirme les beaux succès qu'il a abtenus
au cours de ses études de licence, et répond aux espoirs très
fermes que ses maîtres fondent sur lui. Il a d'autre part
obtenu, grâce à l'entremise de l'un d'eux, une bourse du
Rotary qui lui a permis de suivre les cours de 1'Académie de
Droit international de La Haye pendant la saison de 1936.
Aucun mémoire n'a été déposé pour le concours ouvert
entre les candidats au doctorat et dont le sujet était :
Ce concours n'est pas seulement inMressant, cependant, par le.
prix en argent qu'il comporte ; il peut constituer une excel-
�-149lente préparation à la thèse de doctorat, et la Faculté
regrette un abandon. Parmi les nombre uses thèses soutenues
devant elle cete année, la F aculté en a distingué trois qui
lui ont paru dignes des prix fondés par la ville d'Aix. Mais
elle a été très embarrassée, quand elle a dû apprécier les
m érites respectifs de ces trois thèses, et les classer ; elles
portent sur des sujets très différents, et l'auteur de chacune
d'ell es a eu le mérite d'a'Pporter, sur l e sujet traité, une contribution personnelle et intéressante.
C'est la thèse de \1. Jean RoussET, sur « Les billets de
fonds '" qui 'a finalement emporté dans cette compétition, et
qui se voit attribuer l a Médaille d'Or. La difficulté du sujet
traité n'a pas été étrangère à ce classement : on sait que
l'acheteur d'un fonds de commerce Tègle le plus souvent le
vendeur en souscrivant à son profit des billets appelés dans
la pratique billets de fonds ; ces billets dispensent l'acheteur
d'un règlement comptant qu'il ne peut pas fournir, et permettent au vendeur de recevoir Je prix de son fonds en endossant ces billets. Si la pratique est bien connue - il y a en
ce moment une dizaine de milliards de billets de fonds en
circulation - elle soulève des difficultés qui Je sont moins,
et qui sont cependant d'importance capitale pour le marché
du crédit. Ces difficultés tiennent, d'abord, à la nature même
des titres émis, et consistent à combiner les règles de la loi
de 1909 sur la vente et Je nantissement des fonds de commerce, avec les règles du change. Elles tiennent, d'autre part,
à la crise économique actuelle qui a déterminé le lé~islateur
à prèndrè des· mesures dans l'intérêt des soUJscripteurs de
billets. M. J ean RoussET. mis en contact avec ces difficultés
par l a pratique, a eu l'idée de faire leur examen, son sujet de
thèse. Il a étudi~ chacune d'elles d'une manière à la fois
approfondie et précise, en indiquant sur chacun des polnts
l'état exact de la jurisprudence et de l a doctrine. Son travail
est une des meilleures monographies qui aient consacrées à
ce sujet, et se r ecommande aussi bien praticien que juriste.
C'est à un aspect plus aimable de l'activité humaine que
Mil• Marguerite Fi..EuRQUIN a consacr é sa thèse : elle y étudie
la forme la plus délicate, la plus variée, la plus ingénieuse de
la production agricole française : la fleur. Ce don àe la
nature par achevé par la main de l'homme, cet élément de
beauté et de grâee dans notre vie, cette parure p our nos demeures et pour nous-mêmes, devient, grâce à WI• FLEURQUIN, l'objet
d'une étude économique informée, complète et ordonnée,
écrite d'une plume alerte et élégante. Mil• FLEURQUIN limite son
enquête à la terre d'élection de la fleur, le sol méditerranéen,
et sur ce sol, à son pays privilégié, la région d'Antibes ; elle
la limite également à l'étude de la fleur destinée à l a parure,
sans envisager l'utilisation industrielle de la fleur . Elle commence par décrire la région d'Antibes, elle en dépeint ensuite
�-150les différentes variétés florales, ·en étudie la production, le
transport, la vente et l'exportation ; elle -examine enfin les
répércussions de la crise sur la production florale. Deux vues
aériennes de la région d'Antibes illustrent cette étude. Le
défaut de cette monographie est de ne pas faire suffisamm:!nt
état des données économiques générales. Telle qu'elle, elle
apporte une note originale, vive et dis1inguée aux autres travaux retenus, et elle se voit décerner la M'Eldaille d 'Argent.
L'auteur a eu la délicat1l attention de dédier sa thèse à M.
SAUVAIRE-JOURDAN qui en a été l'inspirateur ; la Faculté a été
sensible à cet hommage rendu à l'économiste très distingué,
que son état de santé a empêché de présider le jury de cette
thèse.
M. Jean PASCAL a consiu:rP. sa tthèse à un sujet dont !es événements ont confirmé l'actualité : " Manipulations monétaires
et commerce international. » Quand M. PASCAL ·a choisi ce
sujet, les controverses entre partisans de la dévaluation et
partisans de la sléflation battaient leur plein. A cet esprit
av€l'ti des doctrines économiques, ces controverses .en ont
évoqué d'autres, célles qui ont partagé, sur le même sujet,
les économistes du XVIIIe. C'est, en effet, à ce moment que
l'« affaiblissement des monnaies '" pour reprendre l'expression de Voltaire, jusque-là uniquement envisagé au point de
vue moral et juridique, a ~té étudié et discuté sous son aspect
économique, c'est-à-dire dans son incidence sur les prix et
sur le commerce. La première partie de la tbèse de M. PASCAL
est consacrée à ces controverses ; il y analyse les « Considérations sur le numéraire et le commerce» de LAW qui a été
le premier théoricien de la monnaie marchande, puis les
« Considérations sur les monnaies de Daguesseau 0ù se
trouve soutenue et développée contre LAw l'idée de la valeur
intrinsèque de la monnaie. La deuxième partie de l'ouvrage
est consacrée à la polémique actuelle entre dévaluationnistes et déflationnistes. Dans une dernière partie, l'auteur
apprécie cette polémique et se trouve ainsi amené à se prononcer lui-même. Ses c<YD.clusions manquent de netteté, et M.
PASCAL a ainsi failU à une partie de sa mission, qui était
d'apporter sa contribution critique à une des difficultés de
l'heure présente. On ne peut que louer par contre, l'étendue
et la sûreté de l'information, le plan .général de l'ouvrage, la
clarté des développements et la correction de la langue. La
Faculté récompense ces qualités en décernant à M. PASCAL la
Médaille de Bronze.
Il existe enfin un prix destiné à l'étudiant ayant !ait toutes ses études à la Faculté qui a passé à la fois .les· meilleurs
-examens et ia meilleure ihèse <de doctor.at. Ce prix a été fondé
par M. Emmanuel J:EA.>œERNAT-Birn"l'HÉLEMY de FERRARr-DoRrA
à la mémoire de ses deux fils, Jules et Louis, morts pour la
France. Ce laurier 'doct-oral qui est comme déposé s.ur la •.têU.
�-151de leur cadet par deux aînés qu 'un sort douloureux et glorieux a conduits prématurément au terme de l eur vie, r evient
à ~1. J ean RoussET. Il voit ainsi couronner, àvec sa thèse qui
a obtenu la Médaille d'or, toutes ses études de doctorat.
J 'en a i terminé, Mesdemoiselles et Messieurs, avec cette
revue des travaux des meilleurs d'entre vous. Elle vous a
peut-être paru longue, mais chacun des lauréats méritait
qu'on s'arrêtât à son œuvre personnelle. Je .voudrais seulement,pour la clôre, dissiper des doutes, qui ont pu s'élever
dans l'esprit de quelques-uns sur la valeur de ces travaux :
« Ce ne sont, pensent-ils peut-être, que des exercices scolaires '" Je crois discerner deux r ésistances différentes dans cette
formule».
On a, tout d'abord, opposé quelque part la théorie et la
pratique du droit, et quand on fait cette opposition, ce n 'est
jamais en faveur de la thorie. La théorie ne serait qu'exer cices vains, stériles et périmés. s'eule la pratique serait vraiment formatrice. C'est elle qu'il faudrait enseigner, et qu'on
se ftatte ailleurs de vous enseigner, pour vous préparer aux
différen tes carrières que vous ambitionnez. Se faisant, on
croit faire descendre le droit des nuées et lui faire reprendre
contact avec la terre.
Nous nous devions de releve r cette vieille opposition de la
théorie et de la pratique. Il n'y a pas en effet un droit de la
théorie, et un droit de la pratique ; il y a le droit. Il n'est ni
une construction de l'esprit, ni une pure pratique ; il ne sacrifie ·p as l' idée a u fait ni le fait à l 'idée. C'est ainsi du moins
que nous le comprenons et que nous l'enseignons en France.
Nous n e nous rallions pas aux conceptions anglaises qui
ramènent souvent la règle iuridique à une série de solutions
d'espèces. Nous ne n ous rallions pas non (>lus aux conceptions allemandes qui attachent souvent une importance exclusive aux constructions de l'esprit. Nous nou s cr oyons su r ce
point les h éritier s de la tradition romaine qui cherchait
l'organisation des r apports sociaux dans une pratique raisonnée. C'est une tradition qu'il est plus facile de défendre
sur cette terre méditerranéenne. Il est une autre voie plus
dangereuse qui vous sollicité en ce m oment, c'est relie qui
vous invite à vous jeter dans la mêlée de l'heure p résente. De
divers côtés, on y fait appel à vous et on vous r eprésente parfois comme les fondateurs d'un ordre noubeau' qui serait
sans rapport avec celui qu e vos aînés ont connu. Il arrive
qu'on n'hésite pas à vous demander de sacrifier, à la mission
qu'on vous assigne, le temps consacré à vos études universitaires et qu'on vous dépeigne celle-là comme des exercices
académiques, sans portée véritable pour votre avenir.
•
�Page 127, ligne 11, lire : Velyaminov au lieu de Velyaminor.
Page 127, ligne 14, lire : apporté, au lieu de r a pporté.
Page 128, ligne 17, lire : Lacertœ (a e au lieu de o e).
Page 129, ligne 5, lire : Lacertœ (a e au lieu de o e).
Page 130, ligne 11, lire : L acertœ (a e au lieu de o e).
Page 130, ligne 15, lire : Lacer_tœ (a e au lieu de o e).
Page 130, ligne 29, lire : stratosphère , au lieu de tratosphèr e.
Page 130, ligne 7, (en partant du bas), lire : Jungfraujoch
au lieu de Jungfranjoch.
BIBLIOTHEQUE DE L'UNIVERSITE
Rap pol't de M.
DE TOURNADRE,
Bibliothécaire en Ch ef
ERRATA
Page 134, ligne 20, lire : le fléchissement de l'effectif des étudiants constaté,
au lieu de : le fléchissement de l'effectif des étudiants
constatés.
Page 134, ligne 22, lire : Cette r égression, du reste, est sans
doute provisoire,
au lieu de : Cette régression est sans doute pr ovisoire.
P age 135, ligne 9, lire : salles de.s professeurs,
au lieu de : salle des professeurs.
Page 136, ligne 31, lire : la plu part d.e s grandes revues,
au lieu de : la plupart de grandes revues.
Page 138, ligne 17, lire : Th èses :
Section de Marseille (Sciences)
48.201
au lieu de : Thèses :
Section de Marseille (Sciences)
49. 134
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https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/313/RES-51001-A_Rapports-annuels_1936-1937.pdf
0e3fbff1f09e64c7d724f7dd11454888
PDF Text
Text
S'.4-0o 4 /4
1936-1937
�S'.4-0o 4 /4
��UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
RENTRÉE SOLENNELLE
Vendredi, 10 Décembre 1937
ANNÉE
SC O L AIR E
19 36 -1 9 37
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité de l'Université et des Facultés
INSTITUTS BIBLIOTHÈQUE
OBSERVATOIRE
UNIVERSITAIRE
MARSEILLE
IMPRIMERIE MARSEILLAISE
Ku« Ssln'e SU
1938
��Conseil de l’ Université
MM. GAU, O.
O I, +, Recteur, président ;
RAYNAU D , # . 0 1, Doyen de la Faculté de Droit ;
GORNIL, # . O I. Doyen de la Faculté de Médecine
et de Pharmacie ;
MARCHAUD. # , 0 1, Doyen de la Faculté des
Sciences, vice-président ;
POURRI LL Y. # . 0 L Doyen de la Faculté des
Lettres ;
BOSLER, # . 0 L Directeur de l’Observatoire ;
DUMAS, 0 I, Professeur à la Faculté de Droit.
assesseur du Doyen ;
BR Y, # . £ , 0 1, Professeur à la Faculté de Droit ;
C HEVALLIER, £ . 0 1, Professeur a la Faculté de
Médecine, assesseur du Doyen ;
AIJDIBERT, # , 0 1, Professeur à la Faculté de
Médecine ;
T I AN, # . 0 1, Professeur à la Faculté des Sciences,
assesseur du Doyen ;
C.OBROY, £ . 0 1, Professeur à la Faculté des
Sciences ;
GROS, # . £ . 0 1, Professeur h la Faculté des
Lettres, assesseur du Doyen ;
CAHEN, # , £, 0 I, Professeur à la Faculté des
Lettres.
M em bres non U niversitaires
MM. BOUISSON, 0. # . Député des Bouches-du-Rhône,
ancien président de la Chambre des Députés ;
GASSIN, 0. # , Avocat au Barreau de Nice, ancien
président du Conseil Général des Alpes-Mari
times ;
HONNORAT, O.
Sénateur des Basses-Alpes,
ancien ministre de l'Instruction publique ;
PR AX , 0. # , Président honoraire de la Chambre
de Commerce de Marseille.
��UNIVERSITÉ D AIX-MARSEILLE
Séance Solennelle de Rentrée
le 10 D écem bre 1937
La séa!!<•«■ solennelle de rentrée de l'Université d'A ix-M ar
seille ‘•'est tenue le vendredi 10 décembre 1037 à 14 h. 30, dans
la grande salle d'honneur du Palais de la Rourse, à .Marseil
le, mise obligeamment à la disposition de l’ Universilé par la
Chambre de Commerce de Marseille.
Sur l’estrade avaient pris place :
M. le Recteur Gau , Président du Conseil de l'Université, as
sisté de M. le Recteur honoraire P adk, M. le Vice-Président.
M aiu.iia i i), MM. les Doyens des quatre Facultés, le Doyen ho
noraire I mbert , le Directeur de l'Observatoire, les Membres du
Conseil de P Université, les Directeurs des trois Instituts de
l'U n ivcrsilé, le ibliothoraire en Chef, les Professeurs délé
gués de chaque Faculté, les Inspecteurs «l'Académie «lu res
sort.
I\n avant de l’estrade, face aux invités, MM. les Professeurs,
.Ma h res de Conférences, Agrégés des Facultés, Professeurs
de lycée, en robe.
Dans la salle, au premier rang, les autorité,'5 civiles et mi
litaires : Mi.M. le Préfet, le Député-Maire de M arseille, le P re
sident «le la Chambre de Commerce, le Président du Conseil
Général, le Général Coinmaiulant In XVrric région, le Général
Commandant lu 4me région aérienne, le Contre-Amiral, Com
mandant la Marine e! le secteur, le Général Commandant la
Place, le Général Directeur de l'Institut de Santé Colonial :
MAI. les Consuls généraux et Consuls dos puissances étran
gères en résidence it Marseille. ;
M.M. les Présidents. Directeurs, Secrétaires, Chefs des
Grands Services publics: Armée, Marine, Colonies, Préfecture,
M airie, Commerce, Justice, Finances. Sociétés Savantes ;
MM. h-s Professeurs honoraires et Professeurs de l'U n iver
sité, les Etudiants et Etudiantes, les Amis de PUniversilé.
��DISCOURS DE M. LE RECTEUR
M esdames, M essieurs ,
Il peut paraître surprenant que l'Université d'A ix-M arseille
qui compte dans son ressort la deuxième ville de France et
deux autres cités parmi les plus importantes de notre pays,
en soit parfois réduite à chercher un gîte. C'est pourtant
notre cas, mais je me hâte d’ ajouter qu’ il faut s’ en féliciter
plutôt que de s'en plaindre, puisque cette situation a pour
cause prin cipale un excès de bonnes intentions à notre
endroit. C’est eu effet parce que l'Etat et In Ville veulent
donner aux Facultés de Marseille des locaux convenant par
faitement à leur fonction, dignes de leur importance présente
et future, que ces projets sont retardés dans leur exécution.
Dans un avenir que nous travaillons assidûment à rendre
prochain notre Université pourra non seulement se loger
mais encore à son tour o ffrir à lu population aixoise et mar
seillaise les locaux qui lui font souvent défaut pour des mani
festations intellectuelles. L a grande salle de conférences à
laquelle je pense, ne serait pas en effet destinée uniquement
à des circonstances telles que celle-ci. Elle nous procurerait,
certes, la joie d'é largir nos invitations, d’ appeler en particu
lier, comme j'aurais aimé pouvoir le faire aujourd'hui, les
maîtres de notre enseignement à tous les degrés, avec leur
famille ; d’ appeler aussi no.« étudiants en plus grand nombre
et, avec eux, bien d ’autres personnalités qui s’ intéressent à
l’ Université.
Mais surtout cette salle permettrait de faire entendre ici, à
un large public, les nombreux artistes, écrivains, savants, qui
passent dans notre région.
Pour aujourd'hui, nous voici les hôtes de la Chambre de
Commerce. L’ idée en est venue à l'un des membres les plus
éminents de cette Compagnie que nous avons l'heureuse for
tune de compter au sein de.noire Conseil de l'U niversité et que
nous avons gi*and plaisir à voir ici aujourd’hui parmi le corps
professoral ; et le Président de la Chambre de Commerce a
accueilli cette démarche avec un empressement qui nous a
vraiment touchés. Mes premiers mots seront donc pour dire
à M. le Président Antoine B oire et à M. le Président hono
raire Félix Ptux, l'expression de notre gratitude.
L ’hospitalité que vous nous offrez, M onsieur le Président,
est à la fois cordiale et somptueuse, ce qui serait déjà une
bonne raison de ne pas nous plaindre, au moins pour au jour-
�d'hui. Mais il me plaît d’y voir également le geste symbolique
d'une collaboration que vous avez souvenl pratiquée avec
beaucoup de bonne grâce et (pii pourrait encore se développer
et s’élargir pour le plus grand profit de tout le monde.
Déjà votre Compagnie a magistralement marqué sa pla ••
dans le domaine de l'Enseignement technique, mais ses besoins
lie s'arrêtent pas là ; et beaucoup d'entre vous donnent
l’exemple d'une haute culture vers laquelle ils sont attiré*»,
non pas seulement par une naturelle distinction d'esprit, mais
aussi par le simple souci des intérêts bien entendus dont ils
ont la charge.
Quant à nous, tout nous pousse vers cette collaboration.
On a souvent dit que l'école, ayant pour objet, ou du moins
pour ambition, de préparer les enfants à In vie, ne devait
rester étrangère à rien de ce (pii est utile à la vie. Commeni
donc l'Université, dont l'une des plus importantes fonctions
osl de préparer
leur tâche les maîtres de ces écoles, pour
rait-elle rester indifférente aux besoins les plus impérieux du
monde moderne ?
Eli fait, les Universités, et cela est encore plus vrai des
étrangères que des françaises, ont pris une part nolise. part" U
mémo prépondérante, au perfectionnement de l'outillage é o
mimique. A tel point qu'il m’ arrive parfois de craindre qu'on
n'en vienne bientôt à leur en faire un grie f ; ou leur reprochait
autrefois de vivre enfermées dans une tour d'ivoire, on n'est
pas loin aujourd’hui de leur reprocher d'en être sorties.
C’est l'un des effets de la crise : de lu crise sociale, dont
certains voudraient faire retomber la faute sur les découvreurs
d’idées et les inventeurs de- machines : de la crise morale, plus
grave et plus funeste que l'autre, et dont o.m tente parfois de
rendre responsables les pionniers de* la pensée.
Il est humain, Mesdames et Messieurs, et c’ est bien
regrettable, de chercher ailleurs qu’en soi-même les causes
de scs propres malheurs. Le fait est «pie le inonde actuel .est
en grand désarroi. I.es mystiques anciennes, qui ont pcnduio
des m illénaires réglé tant bien que mal entre les hommes les
rapports sociaux et moraux, paraissent aujourd'hui impuis
santes à assurer, à elles seules, le minimum d’ordr*
nécessaire.
En disant ceci, je n'ai l'intention d'a larm er personne : c’est
une simple constatation (pic ir crois pouvoir faire. Aussi
voyons-nous en grand nombre s’élever de toutes parts, pour
remplacer les anciennes, d'autres mystiques préconisées par
des hommes d ’ autant plus ardents qu'ils sont souvent sincère*
et de bonne foi. Et ces nouveaux apôtres, animés d’ un même
souci de moralisation et de justice, aboutissent pourtant à deconclusions qui s'excluent el qui s’opposent violemment.
Devant ce chaos de thèses qui s'affrontent, de discussions
passionnées et stériles, d'affirmations contradictoires, chacun
à
��— 10 —
C'est en effet le plus urgent ; il faut entreprendre enfin une
étude de l'homme, une étude scientifique dans toute l'étendue
et la précision de ce terme.
Il n'est donc pas encore permis de condamner les hommes,
les idées et les méthodes qui peuvent nous apporter le remède
à un mal qu’ils n ’ ont peut-être pas causé et dont, en tout cas,
ils ne sont pas responsables. Les clercs n'ont pas trahi puis
qu’ils nous donnent encore le droit d ’espérer.
�R A P P O R T G ENERAL
SUR LA
SITUATION DE L’UNIVERSITÉ D’AIX-MARSEILLE
p résen té par
M. A . C H E V A L L I E R
Professeur à ta Faculté de Médecine
Année Scolaire 1936-1937
M onsieur ï .k M inistre ,
Au nom <lu Conseil de l'Université d'Aix-M arseille, j'a i
l'honneur de vous soum mettre le rapport général sur la situa
tion de cette Université pendant l'année scolaire 111.36-1937.
CO NSEIL UE L 'U N IV E R S IT E
Le Conseil de l’ Université a subi cette année des modifica
tions très importantes puisque son Président et un certain
nombre de ses membres ont été changés.
M. le Recteur S orre nous a quitté à la suite de sa nomi
nation aux hautes fonctions de Directeur de l'Enseignement
Prim aire, M. le Recteur Gau lui succède à la tête de notre
Université.
P ar suite du décès du regretté Doyen Bitnnkoarhkrk, M. Bar
thélemy R aynaud, devenu Doyen de la Faculté de Droit, .sc
trouve à la tète de la délégation «le cette Faculté au Conseil.
A la Faculté de Médecine, M. le Doyen I mukrt, atteint par
la limite «l'Age n pour successeur M. Cornu »
Enfin, M. T ian a été nommé assesseur du Doyen à la Fa«•ulté des Sciences. M. Chevallier à la Faculté de Médecine,
MM. B ry et Coruoy ont été nommés Membres du Conseil.
NECROLOGIE
Pendant l'année 1936-1937 un grand nombre de deuils ont
frappé notre Université.
Faculté des Sciences.
Nous devons rappeler d'abord la
perle Immense qu 'a faite l’ Enseignement Supérieur en la
personne de son Directeur M. Jacques Cavalier . Cette perte
douloureusement ressentie dans toutes les Universités l’a été
��Faculté île Droit avec le décès de M. Philippe Bonnecarrere,
U- 27 décembre 1036.
M. TloNNECAnnERE enseigna le droit crim inel jusqu’en I00S et
après cette data, le Droit Commercial, l ui aussi fui. comme
MM. JorntMN et V khmond, professeur, et professeur avant tout.
Il voulut être utile aux étudiants par ses nombreuses publi
cations. Son manuel de Droit Commercial, sou traité de
Droit Civil en collaboration avec .MM. Cnc.Miei'X et L abohoeI \costk, sont remarquables par leur clarté et le désir évident
de faciliter le travail des étudiants.
Faculté tic Médecine.
[.a Faculté de Médecine a en égale
ment sa part dans les deuils en perdant le Professeur G ué
rin UK MoyfüarEI’IIv V ai.mai.K. titulaire de la Chaire d’Obstétrique. Knseigneur remarquable, doué d ’ une clarté d'exposition
exceptionnelle, le Professeur GttEmx-Vu.Mu B Savait sim plifier
les questions les pins ardues, c’est là une des raisons de son
succès considérable auprès des étudiants. Mais l’ inlérèt que
suscitaient ses leçons tenait surtout à son sens clinique par
ticulièrement avisé, à l’esprit de finesse qu ’ il apportait en
toute chose, et è. la noblesse de son caractère. Il savait, par
l’exemple, imposer les belles traditions momies el l ’on peut
dire qu'il avait réalisé la plus noble des ambitions du pro
fesseur île clinique : être aimé à la fois do ses malades et de
ses élèves.
•MUTATIONS
Pendant l’ année scolaire 1036-1937 des modifications im
partantes se sont produites dans le personnel des diverses
Facultés.
A lu Faculté des Sciences, M. Decrock, Professeur fie Bo
tanique a été admis à la retraite. Après avoir successivement
été Chef <le Travaux à Montpellier, Maître de Conférences, à
Fille, M. I) kcrih:k est arrivé à M arseille en 1904 comme M aî
tre <le Conférences de Botanique. Il y a deux ans, il avait
succédé uu Professeur Ji ' mkm .kr à la Chaire de Botanique Gé
nérale et à la Direction du Jardin Bol unique. P ar décret du
20 ju illet 1937, M. DkciiôCK a été nommé Professeur honoM. Choi x . Professeur fie Botanique agricole a été transféré
ti la Chaire de Botanique Générale.
M. 1.AUilk.VT, Maître de Conférences Adjoint a été admis à
h: retraite et reste attaché à la Faculté des Sciences au titre
de M aître de Conférences honoraire.
M. Disk , Maître de Conférences de Mathématiques a été
chargé de la Chaire de Calcul Différentiel el Intégral, à. la
Faculté des Sciences île Clermont-Ferrand : il a élé remplacé
à M arseille, par M. de P osskl.
L ’emploi de chef de travaux de Physique Générale devenu
��de M. Vayssierk. M. Rouslacroix a été nommé Professeur
titulaire et occupe la Chaire de Bactériologie.
M. M osingbr, Agrégé d’Anotomio Pathologique, a été nommé
Professeur titulaire dans In Chaire de Médecine Légale. MM.
Malmfjac et JaVLB, le premier Agrégé de Physiologie, le se
cond d ’Anatomic, ont été pérennisés dans leurs fonctions. M.
P oursinbs u etc nommé Agrégé h la Faculté de Médecine de
Marseille. MM. Diurne. et F igarella nommés Agrégés au der
nier concours, ont été institués dans leurs fonctions. M. Dkr H1EN a été Chargé des fonctions (l'A grégé de Chimie B iologi
que.
Mlle W et/.ei.. Bibliothécaire à la Faculté de Médecine a été
nommée Bibliothécaire en Chef à Lille : elle a été remplucée
par Mlle George.
M. M artin', Chef de Travaux de Botanique a été admis à la
retraite, MM. Boyer et Guu.i.nj ont été nommés Chef de
D IS T IN C T IO N S
Il faut également mentionner un nombre important de dé
signations et de distinctions qui otd honoré particulièrement
certains membres des quatre Facultés.
A la Faculté des Sciences, le professeur Buisson a été appelé
par désignation ministérielle à siéger au Comité Consultatif
de l’ Enseignement Supérieur et aux Conseils des Ohervoioires
Ast ronomiques.
M. le Doyen M archaud a été nommé membre du Conseil de
Radiophonie au Ministère de l'Education Nationale.
A In Faculté de Médecine, M. le Doyen Cornu, a été appelé
pur désignation ministérielle 5 siéger au Comité Consultatif
de l'Enseignement Supérieur.
A la Faculté de Droit, M. le Doyen R aynaud a été nommé
<« Docteur Honoris Causa >■, de l’Université de Garni. Le P ro
fesseur Crrmieux. a été élu Bâtonnier do l’ ordre «les Avocats
d’Aix.
M. le Doyen M archaud, le.s Professeurs T ian et T raynard ont
été faits Chevaliers de la Légion «l'Honneur.
A la Faculté des Lettres, M. l'Assesseur Gros n été no umé
Chevalier de ht Légion d’Honneur.
A lu Faculté de Médecine, les Professeurs Bourde et Gabriel
ont été nommés Chevaliers de In Légion d'Honneur.
SCOLARITE
FficullA tir Droit. — Les inscriptions s’élevant h 2.578 contre
2.665 en 1935-1936. Elles ont été prises p ar 678 étudiants purmi
lesquels se trouvent 183 étudiantes. 90 élèves dos Facultés
libres de M arseille et de Clermont-Ferrand ont passé des
examens.
�—
16 —
Le nombre des étudiants étrangers est de 22 au lieu de 21
f i Grecs, 4 Egyptiens).
La Faculté a fait passer 1.501 examens au lien de 1.813.
11 a été soutenu 0 Thèses de Doctorat.
Pour la licence le pourcentage des admis pour les 2 sessions
a été de 67 % , en Ire année : 76
en 2me année et % %, en
Sine année. Pour la capacité le pourcentage est de 72 % en Ire
année et de 77
en 2mc année.
Le prix Laurent F ii .hoi. a été décerné à M. Luc Thuillier.
le prix Bonskcouc.e à M. Jean BoN'xafons : la médaille BonneCrûSE et le prix Jeamieiixat. à M. Roger B eraRn qui reçut éga
lement la médaille de la V ille d'A ix, comme Prix de Thèse.
'V .
FncuU c <l*‘s Lettres.
Le nombre des étudiants inscrits a
accusé un fléchissement : il est passé de 507 en 1935-1936, à 422
en 1037, dans lesquels figure une m ajorité d'étudiantes (274). Il
existe 18 étudiants étrangers au lieu de 20.
Quant an nombre les certificats recherchés, il a été aussi
en décroissance : 803 un lieu de 005 l'année précédente.
P a r contre la marche ascendante îles candidats au bacca
lauréat, qui avait été signalée l ’année dernière, s'a ffirm e en
core supérieure. Pour les deux séries de ju illet et octobre on
est arrivé à un chiffre de 4.430 candidats au lieu de 3.387 l’an
dernier. Dans la série A où il y a eu 1.058 candidats, le pour
centage des admis a été de 33 % contre i l % l'an dernier.
Dans la série A ’ , celui-ci a été de 34
La série P est en nPtte augmentation avec 1.547 Inscrits cl
une proportion d'admis de 40 % Les prix dont dispose la Faculté ont été attribués comme
suit : le prix Ceznine VoLl.Airr. à Mlle Lucienne Brun, le prix
J kanbernat, à M. Maurieu, le prix du Conseil Général, à M lle
Madeleine P rosmer, le prix R aybaud, ô M lle F raise.
l-'oru llr des Sciences. — Pendant l'année 1036-1937, la Fa• iilié des Sciences a compté 587 étudiants inscrits, dont 140
pour le P. C. R. Le nombre des étudiants est en régression lé
gère mais constante : 615 en 1935-1036 et 735 en 1934-1935.
Parm i les étudiants on compte 142 étudiantes ; 32 étudiants
étrangers sont inscrits.
Aux deux sessions il a été délivré 130 certificats d’ Etudes
Supérieures de licence sur 326 candidats, soit une proportion
d'admis do 39 % égale à celle de l’année dernière. Sur les
certificats postulés 30 % concernent les Sciences Mathémati
ques, 48 % les Sciences Physiques et 44 % les Sciences Na
turelles. Treize diplômes d'Etudes Supérieures ont été déli
vrés. Deux Thèses de Doctorat ès-Sciences ont été soutenues.
I n certain nombre de succès aux diverses agrégations de re n
seignement secondaire sont à l'honneur de ceux de nos Collè
gues qui ont assumé la charge de la préparation h ces con
cours.
�En cc qui concerne le P. C. B. sur 140 étudiants inscrits,
8:3 ont été admis ; soit une proportion de 59 % contre 70 %
l’an dernier.
Enfin trois brevets d'électricité industrielle ont. été délivrés
ainsi que 7 diplômes de Chimistes et 5 diplômes d’ ingénieur*
Chimiste.
Pour le baccalauréat aux deux sessions, la Faculté des
Sciences compte 1.019 candidats en Ire partie avec une pro
portion de 30 % d'admis. Pour la deuxième partie 833 candi
dats dont 42 % ont été reçus.
L a Faculté des Sciences a. donné le prix Chancei. à M.
Save de B eaurecueil, Assistant de Chimie Générale pour ea
Thèse d'Ingénieur-Docteur et le prix Jeanberkat, ainsi que la
médaille de la même fondation à M. Paul Dauphin qui a été
classé 1er au Concours Général des Elèves des Instituts de
Mécanique des fluides.
Faculté /le Médecine. — A la Faculté de Médecine, le nom
bre des étudiants inscrits s’élève à. 1.317 contre 1.178 l’année
précédente. Il s'élevait seulement à 522 en 19:30. année de
la création de la Faculté.
La proportion des étudiants en Médecine et en Pharm acie
est en légère augmentation, mais une hausse importante
se manifeste pour les Sages-Femmes et les Herboristes. On
peut., du reste, se demander si l’accroissement considérable
de cette catégorie qui a compté 83 représentants, est bien
conforme aux intérêts de la Pharmacie.
Parm i ces étudiants, on compte 70 étrangers de nationalités
très diverses. Les Roumains et les Tunisiens étant les plus
nombreux.
La quantité d ’examens passés devant la Faculté s'élève à
1.981.
En ce qui concerne les étudiants en Médecine la proportion
d’ajournés en Ire année s’ élève à 47 % , en 2me année elle
est identique, en 3me année on note 38 % d’njoumés, en
4me année 26 % et les examens de 5mo année montrent un
pour eentnge moyen d'ajournés de 18 %. Si bien que sur l'en
semble des examens de Médecine et sur 964 candidats, une
proportion de 27 % est ajournée.
P ou r les étudiants en Pharm acie : à la validation de stage
3 % seulement sont ajournés, au prem ier examen, la pro
portion d ’ajournés s’élève 5 21 % puis 17% en 2me année,
9 % en 3me année ; elle oscille de 17 % aux examens définitifs.
Dans l’ ensemble sur 578 candidats qui se sont présentés 87 %
ont été admis, soit une proportion d’ajournés de 15 %.
Enfin 63 diplômes de Docteur en Médecine et deux diplômes
de Docteur en Pharm acie ont été délivrés.
Le prix Jeanbehkat a été décerné à M. Caijbet. Quant aux
concours de fin d’année ils ont permis de décerner des pre
miers p rix en Ire année à M. M orin , 8me année à M. Stephà -
�S'OPoi.i dk Commène pour lu Médecine, en Ire année à M. C.\hanta. en 2me année .à Mlle A ndrei, en 4me année à M. P etit
pour ln Pharmacie.
CONDITIO NS M A T E R IE L L E S DE L ’U N IV E R S IT E
Nous devons malheureusement constater à ce sujet que les
locaux universitaires n ’ont pus les transformations qui sont
devenues urgentes depuis de nombreuses années.
Les grandes espérances que contenaient les rapports des
années précédentes ne sont, hélas, pas encore réalisées. Seu
les quelques am éliorations de détails peuvent être enregist rées.
\x- transfert des Facultés de Lettres et de D roit qui a été
déciilé emprisonnées qu’elles sont dans des bâtiments trop
étroits, n’a pas encore reçu un commencement d'exécution.
Los plans de constructions nouvelles sont arrêtés et approu
vés, mais leur mise en exécution est entravée par le manque
d'argent. Cependant on nous fait espérer que In prochaine
année scolaire v eira le prem ier coup de pioche. Nous en
acceptions l’ augure.
I)u coté de la Faculté de Médecine, les projets de trans
fert ne sont pas non plus réalisés. 11 y a lieu d’ espérer qu’une
solution qui permettra la construction d’ un hôpital des cli
niques pourvu d ’aménagements modernes en symbiose avec les
bâtiments affectés aux laboratoires, interviendra rapidement.
L’état actuel qui comporte à lu fois la dispersion des chaires
«le laboratoire et l'insuffisance des locaux d'enseignement
cliniques ne peut subsister sans un grave préjudice pour la
Faculté et l’Université elle-même. Cependant la construction
d’ un bâtiment consacré fi l'Institut de Médecine Coloniale
a été réalisée. Ce bâtiment situé dans le jardin du Pharo
permet d'a briter les laboratoires de parasitologie et d 'h ygiè
ne. Il comprend également un amphithéâtre, une bibliothè
que et diverses dépendances.
Celte heureuse réalisation tienne enfin aux deiix Chaires
qu’elle comprend une organisation qui leur était absolument
indispensable.
Signalons enfin qu’une subvention de la Caisse des re
cherches a permis au laboratoire de Physique Biologique
«le faire édifier un pavillon clim atisé pour les animaux.
Cette organisation unique ouvre nu champ de recherches
particulièrement intéressant.
Si la Faculté des Sciences attend toujours, depuis 20 ans
déjà, la construction d'u ne bibliothèque et «les services gé
néraux indispensables, elle a vu pendant cette année scolaire
une réalisation intéressante, grâce à la générosité de l'Etat,
de la Ville et de l’Université, l'Aquarium de la station m ari
ne d’Endoume a pu être entièrement rénové et ouvert «le
nouveau au public. La Ville de Marseille, marquant un
�-
19 —
intérêt à cette réalisation a fait am énager les abords de la
station qui a été Inaugurée le 20 mai p ar M. le Député-Maire
de M arseille.
L ’ACTIVITE 1>E L’ UNIVERSITE
Faculté des Lettres. — Comme les années précédentes, les
Professeurs de la Faculté des lettres ont pris une part im
portante à l'activité du Centre Méditerranéen de Nice et
du . Collège International de Cannes.
A Nice, AI. Benevlnt, MM. Second, Toussaint, Cahkn, M.
R ipert, I.ote, Gros firent une série de conférences, toutes très
suivies. Le Collège International de Cannes a connu durant
l'été de 1937 un succès considérable. 200 inscriptions ont été
enregistrées dont 110 étudiants et 90 étudiantes, qui ont été
répartis en .1 cours. Dans le cours su|>érieur, l'enseignement
a été donné par MM. L ote, F arcues, R ipert, T oussaint, Gros
et M ignon assistés de Professeurs de Lycée.
M. F ierens, Professeur d ’ Histoire de l ’A rt à l ’Université de
F.iège. est venu à lu Faculté des Lettres eomme. Professeur
d'échange où il a fait un certain nombre de leçons sur les
origines de la peinture flamande.
D’autre part, M. H ankis , Professeur de l’ Université
de Debreszen en Hongrie et Directeur de l'Institut Français
de cette Ville a fait une Conférence avec audition sur L is z t .
écrivain et romantique français.
Coïncidant avec le centenaire de la mort de R aynouard , un
congrès des Langues Romanes a eu lieu à Nice. Ont repré
senté la Faculté des le ttres : MM. B run , Cote, R ipert .
I.e Professeur Second a représenté lu Faculté aux Congrès
de Philosophie et d'Ksthéliqiic qui se «o n t tenus à P aris fl
l’occasion du 3m« centenaire du Discours de la Méthode.
I.a Faculté des Lettres, représentée par MM. E. Ripert,
Mignon et de Tournadrk, Bibliothécaire en Chef a participé à
l’organisation et A. la célébration des fêtes de P étrarque qui se
sont déroulées en juillet cl en août dernier. Ces fêtes avaient
pour but de célébrer l ’usccnsiun de P étrarque, au Mont Ventoux, et le 600me anniversaire de son installation en Vauclu
se
l’ automne 1337.
Au cours de ces fêtes furent évoqués les souvenirs atta
chés h ce poète dans les lieux mêmes où P étrarque « conçut
pour L u 'RF. lin sutilinie amour qui le9 fit immortels ».
Faculté de D roit. — L'activité extérieure de la Faculté de
Droit s’esl particulièrement manifestée par un rapport du
Professeur AUDINET au Comité In ternational de Droit Privé.
M. Geouffre de u P radku.k, Agrégé a présenté également un
rapport au Congrès de l’ Association Internationale de D roit
Comparé à L a Hâve .
D’autres études, notamment, de M. le Doyen Reynaud et
�de MM. Cremieux et T rotabas ont témoigné de l’activité de
cette Faculté.
Faculté des .Sciences. — A la Faculté «les Sciences un cer
tain nombre de Congrès ont amené une participation im por
tante «les .Membres de cette Faculté.
C'est ainsi que M. le Doyen M archaud a été désigné à la
Société Mathématique de France pour représenter les Mathé
maticiens des Universités Départementales.
Au Congrès de la Recherche Scientifique des Pays d'OutreMer, la Faculté était représentée par MM. Margaillan, Cor -
nov et Choux.
Au Centre Universitaire Méditerranéen de Nice, des Con
férences ont été faites pur les Professeurs Bierry et Cohroy.
M. M archaud a fait dans le grand amphithéâtre de l'an
cienne Faculté «le.s Sciences, des Conférences sur les œuvres
«le L agrange.
Au printemps, «les excursions géologiques en Provence ont
réuni sous la conduite du Professeur Corroy , les élèves des
laboratoires de Géologie des Facultés «les Sciences de Cler
mont-Ferrand, Toulouse, Nancy et Marseille.
Enfin, il y n lieu d'ajou ter que îe Doyen et le Professeur
«le Chimie Industrielle ont été choisis pour arbitrer un conflit
du travail.
Faculté de Médecine. — A lu Faculté «le Médecine l'a:tivité
extérieure a été cette année particulièrement impôt tunt«\
D’ abord au mois d 'a vril, un Congrès de l ’Association des
Anatomistes de Langue Française s’ est tenu dans notre Fa
culté sons la présidence «le M. A le/.ais, les Professeurs Cornu.,
Homiki . Co rs y étant vice-présidents. Ce Congrès suivi par
un très grand nombre d'Ariatomistes et Histologistes étran
gers et de la très grande majorité «le leurs Collègues français,
a été particulièrement réussi.
Il est juste de faire observer que les nouveaux locaux de
l'Institut de Médecine Coloniale a permis de donner un cadre
convenable à cette manifestation
l.e Congrès National de Oto-Rhino-LarvngoIogie qui s’est
tenu à P aris en octobre 1037, a été présidé par M. le Profes
seur Brkmond. A lu même époque, au Congrès National de
Chirurgie (M. F ioi.le a présenté un rapport très remarqué sur
les embolies artérielles.
l.e Professeur Chevallier a présenté à une réunion interna
tionale sur les vitamines qui s’ ost tenu à L a Haye, au mois
de ju ille t 1037, ses recherches dans ce domaine, l.e Profes
seur R oche a fait des Conférences à l’ Institut des Hautes
Etudes à Bruxelles et à l ’Université de Garni et de Louvain. Le
Professeur Vayssirrf. a été rapporteur au Congrès «le Gyné
cologie et d’Obstétrique. Le Doyen Cornu, a présenté un rap
port au Congrès Néo-Hyporratique sur la Pathologie «le l’in-
�— 21 —
dividucl et un autre rapport au Congrès In ternational de P sy
chiatrie Infantile. Il a enfin, ainsi que le Professeur R oche,
participé aux journées médicales internationales de Médecine
de Paris.
Le Professeur Olmer a été vice-président du Congrès do
l’ insuffisance hépatique è Vichy en septembre 13!)7, le Profes
seur Chauvin a présenlé un rapport au Congrès dé Gynéco
logie.
Un rapport sur l'ossification a été présenté au Congrès
des Physiologistes de Langue Française, par le Professeur
Moche qui a également communiqué une étude d’ ensemble
au Congrès des Dentistes Rhodaniens.
M. Chevallier a fait une Conférence à Paris, à la Société
de Biotypologie. Un certain nombre de Collègues ont rie
plus participé aux Conférences du Centre Méditerranéen à
Nice.
Plusieurs distinctions académiques sont venues récompen
ser les travaux des Membres de la Faculté.
L'Académ ie de Médecine a décerné un prix à MM. Comme
et Mosinger pour leur travail sur : les tumeurs cutanées.
Lo Professeur R oche a obtenu le « P rix B uicnei >•, de la
même Académie pour scs travaux sur les pigments respira
toires.
Le « P rix P himppeaux », décerné par l’ Académie des Scien
ces a été attribué également à M. R oche.
Le professeur .Joyeux a reçu le ■< P rix M arquet », pour
l'ensemble de ses travaux.
M. S almon, Chef de Travaux, s'est vu attribuer un prix
pour ses recherches sur les artères de la peau et M. V ague,
Préparateur du ‘P rofesseur Corme s’est vu décerner le <• P rix
M onthyon », pour son étude sur les hépatonéphrites.
ETABLISSEMENTS ANNEXES DE L ’UNIVERSITE
Il faut en venir, pour term iner cet exposé, aux établisse
ments qui sont indépendants de nos quatre Facultés, bien
qu’en liaison directe avec elles. P arm i eux se trouvent
d’abord.
Jv liibliQlhèque. — Le Personnel de la Bibliothèque a subi
quelques changements au cours de cette année.
iM. D urand , Aide-Bibliothécaire est nommé Conservateur
de la Bibliothèque M unicipale de Nim cs ; il est remplacé
par Mme Gleize .
A la section des Sciences, M lle Hanin n utilement contribué
à la rédaction de différents catalogues.
La baisse de l'effectif des étudiants de l’ ensemble des
Facultés n’ a pus amené une diminution correspondante dans
le nombre des volumes consultés et prêtés. Les chiffres accu
sent une régression très faible, et la fréquentation reste très
�— 22 —
intense dans toutes les sections. C’ est ainsi que le nofnbre
des volumes communiqués s'élève à 28.0CO pour la section
d’Aix, à 25.000 pour la (section de, Marseille (Sciences) et à
•47.000 pour la section de Marseille (Médecine). Quant aux
volumes prêtés, le nombre atteint 22.00O pour l'ensemble des
sections.
En ce qui concerne les locaux, aucune am élioration notable
n'a pu être enregistrée durant cette année scolaire et les
plaintes formulées depuis tant d'année se trouvent justifiées.
Lu section d’Aix est une des moins favorisées en ce qui
concerne l'organisation «le ses salles de lecture, mais la situa
tion de la section Médecine et Pharmacie est encore plus
critique. Les livres s’entassent sur le sol et l'agrandisse
ment à l'intérieui de la Faculté parait bien difficile. Seule
lu section Sciences possède des locaux sinon parfaits, au
moins normaux. M ais cette situation est lourdement handi
capée p ar la distance qui sépare la bibliothèque actuelle des
locaux de la Faculté.
I^îs crédits affectés à la BiIdiotlièquc dans les diverses
sections comportent une augmentation insignifiante et par
faitement illusoire car le franc dévalue à plusieurs reprises
a perdu les 50
de sa valeur. L'ensemble du budget 19361937 ;i donc un pouvoir d'achat très inférieur «à celui de
1065-1936. Ce n'est que par une subvention importante du
Conseil de l'U niversité et par une aide du M inistre de
l'Education Nationale que le niveau actuel pourra être
maintenu, surtout en ce qui concerne les collections de pério
diques étrangers.
Cette année, sans être d'une importance exceptionnelle, les
dons faits à la bibliothèque p ar diverses personnalités attei
gnent une certaine importance.
TT° Observatoire. — Pendant l'année scolaire 1096-1037,
l'Observatoire do M arseille, sous la direction du Professeur
Boslkr n présenté une activité importante. Celui-ci en colla
boration avec M. R oure a calculé les possibilités d'une ren
contre de certaines comètes avec les essaims connus d'étoiles
filantes. Le cas de la comète de Biki.a a été particulièrement
envisagé.
M. Bei.oritzkv, en outre, d'une traduction d'un ouvrage
russe, sur les étoiles nouvelles s'est intéressé à une question
de mécanique céleste qui n fait récemment l'objet d’un débat
à l’étranger.
M. Barbier a étudié l'émission des électons par le soleil,
ainsi que la production de spectres continus par les étoiles.
ATM. Rot,’ he, Maure et Guigay ont poursuivi leurs travaux
de mécanique céleste.
En outre des observations quotidiennes effectuées è 1’Observùtoirc des Recherches, ont été entreprises sur les transfor
mations de l’étoile nouvelle N. H ercijus 1034, par M Belorizky .
�Enfin M. IU rrieii a collaboré aux recherches qui se pour
suivent à l ’Observatoire des Hautes Altitudes de la Jungfrau,
en Suisse. ,
Mous ne pourrions terminer cette brève revue sans men
tionner lu publication à notre Observatoire d ’un « Journal des
observateurs
dont le succès v a toujours grandissant depuis
sa fondation. Ce périodique auquel collaborent tous les
observateurs français et de nombreux astronomes étrangers,
contribue à propager hors de nos frontières, jusqu'aux anti
podes, le renom de notre Université d ’AIx-iMarseille ainsi que
celui de notre Cité elle-même.
II I " Institu t dr Mécanique (U’S Fluides. — Pour l ’Institut de
Mécanique des Fluides, M. Maiichaud ne signale pas de modi
fication dans le personnel. l.ç nombre des étudiants se trou
ve en légère diminution, mais la qualité des auditeurs a ra
cheté leur petit nombre. Tous les étudiants qui se sont pré
sentés au Certificat ont cté reçus dans d'excellentes condi
tions et trois d’ entre eux sont entrés à l’ Ecole Nationale Supé
rieure de l'Aéronautique.
Quant aux travaux poursuivis à l'Institut notamment par
M. Valensi, ils ont valu à leur auteur un prix décerné par le
Ministre de l'Air.
L ’Institut a participé au Salon de l ’ Aéronautique de façon
particulièrement brillante.
Quant à la construction des locaux indispensables pour In
bonne marche de cet Institut, il y a tout lieu de croire que
lu prochaine année scolaire verra leur édification
IV " InsllUM de Médecine et de Plu irn u icie Coloniales. —
Pendant cette année l’ Institut «le Médecine et de Pharmacie
Coloniales a pris possession de scs nouveaux locaux dans le
jardin du Pliaro. Cet aménagement a évidemment un peu
entravé l’ activité habituelle. Cependant à la suite de l'en
seignement prévu, t diplômes de Médecin Colonial et 6 Di
plômes de Pharmacien Colonial ont été délivrés.
D’autre part, «les travaux de recherche ont été effectués
dans les laboratoires de Parasitologie et d’H ygiètic qui y
sont abrités.
L'effort réalisé par la construction des nouveaux bâXiments et qui répond pleinement au but recherché devra être
poursuivi en vue de l'équipement convenable des laboratot.
res. Il est en effet très important que l'U n iversité d’Aix-M ar
seille possède un Institut «le Médecine Coloniale qui soil en
rapport avec la situation géographi«pie et l'importance por
tuaire «le la Cité où il se trouve.
V® In slitu t régional d'ICducnliou Physique. — Cette année
est la deuxième année «le fonctionnement de l'Institut dans
ses nouveaux locaux au Parc Chanot.
�— 24 —
T.e Professeur R omif.u déplore l ’ insuffisance rte l ’ aménagement.
Quant à l’activité de cette organisation elle s'est maintenue
normalement bien que l'augmentation des élèves ait été très
faible. Il faut du reste remarquer que les candidats au di
plôme médical montrent une augmentation noble alors qu'au
contraire les candidats aux certificats élémentaires sont en
régression. Un certain nombre de succès scolaires ont été
enregistrés, notamment 2 élèves de l'Institut, candidats à
l'Ecole Normale d'Edueution Physique de Paris, ont été
admis. Au degré élémentaire les 10 candidats présentés ont
été également admis avec d’excellentes notes
Enfin l'Institut a mis son organisation sportive à la disp"
sition des Lycées de M arseille pour permettre la demi-journée
de plein a ir et les cours d’ Eduealion Physique.
Après l’exposé obligatoirement aride rte ces documents, il
nous semble qu'une seule conclusion s’ impose : l’ Université
d'Aix-M arseille, par ses maîtres, par sa population scolaire,
par ses œuvres si diverses, constitue une personnalité puis
sante.
Elle ne néglige ni les traditions respectables, ni les ensei
gnements d'un passé illustre. M algré les difficultés de l'heure
présente, non seulement elle garde son rang, mais encore elle
regarde résolument vers l’ avenir et prépare, dans la mesure
de scs moyens, l’orientation de demain.
Cependant on peut affirm er sans crainte que le développe
ment de notre Université subit un temps d'arrêt. La cause
en est claire : ce sont les moyens matériels qui manquent
pour faire davantage. Ces moyens matériels, les collectivités
locales, nous en avons la certitude, feront tous les sacrifices
pour les accroître. Mais malgré la bonne volonté et môme
lu volonté de tous, aucun essor «le quelque envergure no pour
ra être atteint sans une aide suffisante des organismes cen
traux. C’ est, donc vers eux. nous qui sentons notre jeunesse,
que nous nous tournons. Nous leur demandons en gn lcc de
n ous"permettre de faire fructifier le champ et d’ engranger
la récolte.
�LEÇON
IN A U G U R A L E
par M. SEGOND
Professeur à la Faculté des Lettres d'A ix
« Le double Message de René Descartes »
M onsieur le R ecteur, M esdames, M essieurs ,
Employons-nous, à lire le Discours de la Méthode, hors du
imite déformation scolaire, avec des yeux et un esprit neufs.
Ne l'envisageons plus, ainsi que peut-être on nous y accoutu
ma jadis, comme l'expression d'un système philosophique,
mais tel que son autour voulut le présenter. Ne le dissocions
pas, avec le dessein d'en faire un texte classique, des essais
qui parurent, avec lui. Ne le détachons pas, à lu manière d’ un
document vénérable, de l'impression ingénue qu'il produirait
sur nous, s'il nous était possible de l'aborder sans prévention.
Tâchons de réaliser l'effort d'imagination nécessaire pour re
trouver l’état d'esprit des hommes d’ alors et pour découvrir
en nous-méme la région de notre sincérité. Ces pages ancien
nes de Irais siècles, et qui semblaient ne nous o ffrir que des
formules quasi désuètes, vont nous apparaître comme double
ment significatives, nouvelles pour leur temps et nouvelles
— de façon différente — pour le nôtre. Rouble message qu’ un
Descaries, éprouvant la valeur de sa découverte et celle de
su pensée, adresse aux esprits capables d’entendre son pro
pos et d'aider à scs recherches, niais aussi à ces « neveux m
lointains dont il ne veut pas être mésestimé plus tard. De ces
deux messages, celui qu’ il nous destine, et dont lui-même
ne «saurait mettre au clair toute lo portée, est sans doute le
plus compréhensif et le plus exact. I,es hommes de son temps
ne pouvaient accueillir la « nouvelle » qu 'il leur apportait que
selon la mesure de leurs hubitudes et la. perspective de leur
vision consacrée. La fécondité do sa méthode — et des erreurs
mêmes qui en procédèrent dans son œuvre propre et dans cel
le des autres — nous a révélé depuis lors, pur l ’effet, et la
véritable
perspective sous
laquelle son effort mérite
notre aveu et l’esprit qui fut vraim ent celui de son pro-
�-
26 -
pus novateur — et que lui-même ne pouvait apercevoir dans
su pureté Mais, s ’ il nous a légué de la sorte le soin de com
prendre son intention foncière, il nous a donné en même
temps, par ce que son. dessein enferme en soi de vertu spiri
tuelle — et bien qu’ il ne prit prévoir ce que serait notre étal
et notre infirmité — un exemple salutaire pour surmonter no
tre insuffisance et pour rajuster nos misères et nos ressources
au niveau de la raison.
Or, puisqu’ il voulut adopter en ce J>i.icottr$ la forme per
sonnelle et nous « faire voir sa vie comme en un tableau »,
«■'est en nous attachant à ce qu'il fut et s’ efforça d'être que
nous pourrons déchiffrer ce double message et tourner à notre
profit spirituel, non moins qu’a sa gloire, ce « moyen de s’ ins
truire » dont il nous a dotés.
II
]] est bon, pour saisir ce qu'il fut, de ne point l’envisager
seulement tel que son œuvre nous le suggère, et tel que nous
l'impose un portrait célèbre. Lui aussi — bien qu’il ait paru
regretter cette condition inévitable — •« il a été enfant avant que
d’ être homme » ; et de nous arrêter à ces jours tFenfance ne
peut que nous inviter à mieux entendre ec qu’il est devenu.
Quel fidèle de sa mémoire n ’a rêvé d’ accom plir on pèlerinage
de l'esprit on cette bourgade où il vint au monde ? Rives ver
tes de la Creuse aux demi-transparences sous un ciel de Tou
raine, vieille église qui a gardé vestige de son baptême, statue
médiocre qui érige sur une place le gentilhomme qu’il se flat
tait. de toujours demeurer, tels sont les aspects divers de sa
personne et de sa pensée qui s’ébauchent ici aux yeux du pèle
rin. Mais ce qui l’évoque tel que nous le cherchions aux pre
miers jours de sa vie — avant qu’il ne déchiffrât la double lu
mière «lu monde sensible et du monde des filées — c'est la
vue émouvante de cette maison basse, élégante et simple,
où sa mère à la « toux sèche », dont il devait hériter, lui don
na son amour et ses soins durant les heures brèves où elle
survécut à sa naissance. Et c'est la vue dé ce jardin, dont il
semble que l ’ image se reflète en ce jardin de Hollande où cet
Euxôdc qui l ‘incarne partiellement poursuivra plus tard sa
calme méditation.
Certes, ni le ciel, ni la bourgade ne nous livren t le secret
de son génie. Mais il n'est pas vain de l’avoir situé en effet
hors «les livres el «te l’ école, au lieu même de ses vagissements.
Nous en figurerons d’autant mieux son image réelle dans les
entretiens où il surprenait son père, le pressant de questions
curieuses sur toutes choses, devinant déjà sans doute que le
inonde «le l ’expérience fourm ille de problèmes solubles, rece
vant dès l'enfance do ce père émerveillé le nom de « .petit
philosophe ». Enfance d'un René Descartes semblable pour sa
précocité, comme pour la fidélité de sa promesse, à celle d ’ un
�Biaise Pascal. Mais combien a dû s'enfoncer et m ûrir de bon
ne heure en une solitude relative l'enfant 'Descartes, à qui ne
furent données ni la sagesse solide et la sollicitude constante
d’ un Etienne, ni les ressources d ’ un cercle fam ilier, ni l’annlic spirituelle d'une Jacqueline ! N ’cst-ce point là le principe
de cette « fuite (lu monde ■> et de cette sauvagerie d'humeur
dont sa vie témoignera un jour, et qui marque de son em
preinte visible le portrait si expressif que fit de lui un Franz
Hais ’?
[I eut «les camarades pourtant en ce collège « célèbre » de
La Flèche où. enfermé de si bonne heure, il passa huit an
nées studieuses en lesquelles sa mémoire ne trouvera qu’illusion. Mais que nous laisse-t-il entendre d'eux, sinon que plu
sieurs, adonnés-comme lui à de vaines études, annonçaient
déjà lcurm aitri.se future, non moins illusoire que leur com
mun apprentissage ? Aussi bien l'intérêt, de ces années qui
lui sembleront perdues n’est-il point en ces rapports sur les
quels nous manquent les témoignage**, mais en ce qu'il nous
laisse deviner de ses préoccupations et de ses recherches per
sonnelles, en quête d’ un savoir solide et <• qui fût tel qu’on lui
avait fait espérer >». Est-ce illusion rétrospective que cette
« ardeur aux lettres » dès l'enfance pour lu persuasion men
songère qu’elles lui octroieraicntcc qui est «■ utile à la vie » ?
Il est sensible, dans tous les cas. qu’ il poursuivit les vérités
fuyantes hors des routes officielles, avec une curiosité d’esprit
inlassable que l ’ enfant déçu transmit à l’adolescent non satis
fait. Il sut se procurer et lire en secret les livres « les plus
curieux et les plus rares >■ de l’époque, les cachant suris dou
te au fond de son pupitre, comme ont fait les écoliers «le tous
les temps, mais passionnés de tout autre manière, à. l ’égard
rte livres que l’ on peut estimer plus frivoles. Ce n’est point à
Thêagètie et Ch a rid ée que Descartes adolescent s'attachera
duns le secret — et, d'ailleurs, le grec lui importe peu. aussi
bien que le roman ou la tragédie — mais à ces auteurs qui
promettent une science plus réelle et plus fructueuse par
l'effet que celles qu’on lui enseigne, un astrologue, un alchi
miste, un magicien. 'Mais son maître île philosophie, tout im
prégné du thomisme déformé «!«• cette époque, lui a-t-il ensei
gné les maxim es de l’ incertitude et les méprises du vraisem
blable ? iMontaigne ne se débite pas dans les « chaires de vé
rité » qu’ il offusquerait de scs doutes. Et si ce n'est le livre
de Montaigne que l’adolescent curieux a lu en cachette, n ’estce pas celui, tout nouveau en ce temps et qui faisait fureur,
de ce P ierre Charron, si maladroit et.si énigmatique, et de qui
l'intention sincère n'a jam ais été connue de personne ?
Or il est inévitable, s’il s'échappe ainsi de la tâche scolaire
el " soustrait sa main à la férule >►
. s’il réfléchit seulement
sans prévention aux exercices «lu collège qu’ il « estime ». mais
se garde de surfaire en son estime, s ’il s’ abstient de '< jurer
�sur la parole du maître », que ret adolescent, déjà mùr pour
la critique, « découvre son ignorance »>, ot que les autres —
ceux-là mêmes qui ■■ se mêlent d’enseigner » — ne sont pas
moins ignorants que lui, bien qu’ils ne le sachent pas. I>es
murs du college et l ’ assurance des doctes n ’empêchent pas ce
lui rpii s’éprouve de respirer l'atm osphère du siècle. Le pyr
rhonisme Hotte subtilement et s’ insinue dans les esprits, en
raison même do leur exigence et de leur déception. Montaigne
et Charron ne sont pas à la source de ce doute universel : ils
ne font que traduire cette disposition qui est latente chez tous;
et d’avoir appris à plusieurs — qui sont les plus pénétrants
et les plus sincères — à la reconnaître en eux, Ici est le secret
de leur vogue.
Aussi bien la contrainte «lu collège, cl la réuctiou intérieure
qu'elle détermine en révolte mesurée chez un « bon élève »
qui vaut infiniment mieux que cette apparence, ne sauraient
rendre compte chez un Desoartes de cette évaluation ù rebours
«le ce «pic les doctes tiennent pour savoir solide. Devenu libre,
assez fortuné pour ne point «■ faire métier de la science ».
maître de ses occupations et fixé pour un temps à P aris
où personne ne peut le gouverner désormais en dehors de ses
« appétits » , il « quitte entièrement l ’étude des lettres » pour ce
qu'il les a jugées, en raison de leur incertitude et de leurs
promesses trompeuses, inutiles à la vie, im propres à lui per
mettre de « distinguer le vrai d’avec le faux, afin de voir
clair en ses actions ». Et ce n’est pas à sa raison qu’ il aban
donne la conduite de ses gestes. Il saura plus tard, d’ expé
rience personnelle, que « les plus grandes âmes sont capa
bles «les plus grands vices aussi bien que des plus grandes
vertus » ; non qu’ il ait connu le fond du libertinage, ma «s
dans la mesure où il a éprouvé et reconnu ses faiblesses. Cer
tes, son biographe est discret sur cette période de dissipation,
comme lui-même s'est montré discret à cet égard dans les pa
ges du Discours. Et l'on a coutume de passer très vite sur les
«épisodes de ce «« divertissement ». de même que le doute où
il s’ est enlisé à cette époque est tenu aisément — par illusion
de perspective — pour artifice de méthode et machinerie de
parade. C’est lù double méprise, si ces deux abandons d’ une
Âme généreuse sont solidaires et réciproques.
Et comment n ’eùt-i] pas douté, allant même jusqu’à déses
pérer que l'on puisse sortir de ce doute radical, s’ il avait, re
connu sans peine la vanité «les doctrines spéculatives, le fon
dement ruineux des sciences qui prétendaient à rendre raison
de ce monde, el que la philosophie — cette science universel
le, maîtresse des «mires sciences — parce qu’elle se résolvait
toute on affirmations contradictoires ou en conjectures in
compatibles, n ’avait d’autre office que de permettre de « p a l
ier de toutes choses avec vraisemblance » et de « se faire admi
rer des moins savants » ? Les mathématiques, il est vrai, en
�lesquelles il semble qu’il eût dépassé bien vite son maître, îui
avaient paru ferm es en leur assise et certaines en leur dé*
veloppemem. M ais personne ne lui avait montré leur place
exacte dans la connaissance humaine, et qu'elles se confon
daient avec la structure même de rintelligence, capables de
porter la lumière en tous domaines et de suppléer dès lors
à cette philosophie menteuse dont il voyait l’ inanité. Réduite
à des questions simplement curieuses et à des services épiso
diques, cette science certaine ne pouvait qu’ accentuer chez
cet esprit ambitieux le sentiment d'une incertitude irrémédia
ble eu ce qui touche J'intelligence de ce monde et les princi
pes universels.
Si du moins, puisqu'il tenait surtout à « marcher avec assu
rance en cette vie », il eût trouvé dans les maximes qui pré
tendent à régler nos actions cette solidité el cette cohérence
qui faisaient défaut à la science des choses ! Mais que trou
vait-il en fait dans cette sagesse dont les écrits des Anciens
lui vantaient la sublimité, sinon le mensonge des appellations,
le déguisement en vertus dos vices et des crimes ou tout au
moins des manques, le m irage des « palais superbes bâtis sur
du sable et sur de la houe » ? Et puisque la mathématique lui
donnait — dans le vide — le modèle de cette solidité qu’il
cherchait partout, comment n’eût-il pas mesuré par là la
vanité de ces règles prétendues de l'action ?
Mais n’allons pas juger au mode des « faibles » qui se
laissent couler cet homme généreux que les » faiblesses » et
la dissipation ne peuvent asservir. Il s'efforce d’échapper à
ce doute invincible, il se dérobe aux compagnies qui le dé
tournaient, il cultive «lu moins dans le secret cette mathé
matique inefficace, seul refuge de cette certitude dont il n’a
pas perdu le sentiment. Et lorsqu’ il s’ est rendu compte que
cet exercice demeure infructueux, il prend une résolution v iri
le ; il abjure tout ce qui, dans cctle application à l ’étude, se
ressent encore de la « pédanterie •> et du collège. I.cs « sciences
des livres », qui ne sont autre chose qu’ nmas d'opinions* lui
son*, désormais étrangères. Un seul texte demeure qu 'il jp
propose de déchiffrer : le <« grand livre du inonde », pour la
lecture duquel lui seul sera son maître, et qui réclame seule
ment pour qu’on l'entende une sincérité parfaite. Ainsi va-t-il,
à travers les <« cours » et les ■< orn ées », à la recherche de soi.
ITI
Jeunesse aventureuse et vagabonde de cet. homme de vingt
ans, «pii se fait volontaire sans vocation des armes — quel
autre état plus digne de lui, puisque la robe ne l’ a point ten
té ? — et qui loue ses services, tantôt à un prince protestant
contre l'Espagne, tantôt à un prince catholique contre les ad
versaires protestants de l’Empereur. Ce qu’il veut, c’ est pren
dre du champ, voyager, m ultiplier les contacts avec les per-
��— SI
cet esprit préoccupé, c'est une vision préalable — et féconde
— de ce que devrait se proposer, pour valoir en effet et s’ il
luminer de certitude, cette science des choses que les hom
mes cherchent depuis des siècles, impuissants à la découvrir,
puisqu’ils n’ont pu s’ accorder encore sur son objet et ses
principes. Nul remède ù l ’équivoque, si l’on n’abjure le roman
du possible pour construire solid'ement la connaissance du
monde réel. Controverse sans fin que ces systèmes où s’éga
rent stérilement les spéculatifs. La certitude, donc la vérité,
ne saurait appartenir qu'à une science opérative efficace
qui nous m ettra d'accord en « nous rendant maîtres et posses
seurs de la nature ».
C’ est une révolution radicale des valeurs de l ’esprit qui
s’élabore p ar degrés, et sans qu’il le sache encore nettement,
chez ce soldat de mine flère mais dénué de tonte forfanterie
et de toute ambition. Q u'il assiste, en témoin ou en acteur, à
la prise de Pragu e — complice involontaire de l’infortune
d'un prince dont la fille sera un jou r sa disciple la plus péné
trante et la plus fidèle — ou qu’ il soit présent à Francfort
au couronnement de l’ Empereur ; peu importent ces détails
d'une vie extérieure indifférente à la vérité de son destin et
à lu qualité de sa vocation. Pour cet homme si jeune encore,
et dans la pensée do qui les raisons se lient si fortement, et la
raison affirm e si haut son exigence absolue et. son droit ina
liénable, le mande existe, non tel que les hasards l ’offrent ù
notre fortune, mais tel que notre intelligence peut le façon
ner selon ses propres règles, qui sont tout ensemble ies nor
mes des mécaniques et celles de la nature. Comment lu sa
gesse des Anciens pouvait-elle espérer, dédaignant comme ser
vile cette action sur les choses, de découvrir la. loi du monde ?
Seule une science qui manie et transforme son objet peut té
moigner de la puissance de l ’esprit et réaliser l'em pire de la
raison. ï.e jour où l ’univers, cessant de leurrer p ar son appa
rence mystérieuse notre désir de le connaître, ne sera plus
à nos yeux qu'une immense machine, toute pareille à ces m a
chines médiocres que notre industrie fabrique, démonte, uti
lise comme il lui plaît, notre pensée se trouvera chez elle dans
ce monde dos choses dont elle disposera dès lors à su guise ;
elle sera vraim ent maîtresse de la nature, Ame de cet univers
où rien d’ inconnu désormais ne se jouera de son désir et
n’ hurniliera sa fierté. Quelle sottise que de prétendre, comme
le font les spéculatifs, que l’on rabaisse p ar eette application
à la pratique In dignité de l’esprit ! Comme si de so plaire à
l’ajustement dans le vide îles conjectures arbitraires et des
paroles sans contenu pouvait satisfaire à l ’ ambition de com
prendre qui fait, le prix de nos idées et qui distingue l'hom
me de la bête ! Bien plutôt : le souci du réel accentue et achè
ve, en l ’unissant à son objet, cet appétit du connaître et cette
exigence du certain qui font la grandeur de l’ humaine nature;
�-
ftfc -
et l'action sur les choses, transfigurée par cette présence en
elle d une pensée qui la possède et la règle, n’est plus que la
réalisation de notre humanité dans la texture même des cho
ses et l'exemple parfait et indéniable de la puissance de notre
Tel est le rêve qui prend corps peu à peu dans cette pensée
qui semble oisive et vagabonde. El voici naître iL mesure,
fidèle à cette piéoccupalion des figures et des nombres, qui
jam ais ne l'abandonna, l'instrument exact et efficace de cette
mainmise sur les choses et de cette mécanisation féconde qui
doit assurer la domination de l'esprit. Mais voici que, par
cene naissance et ce progrès d’ un système d’ artifices par
quoi la nature se laissera séduire et maîtriser, se dissipe, en
cette Ame qui découvre sa loi en élaborant son œuvre, cette
hantise d’un doute prêt à s’ étendre à tous les domaines et
à calomnier, parce que la plupart rappliquent mal, cet esprit
de l'homme qui est. bon par nature mais que l'on conduit trop
souvent par des voies où il ne peut que s'égarer. P ou r ce qui
est de lui, il estimera que la fortune s'est, plu à le servir, (pie
les vices de sa formation scolaire, les tentations qui l'ont
détourné un temps, l'abandon de sa vie au hasard des cir
constances, ont contribué en quelque chose à la découverte et
à la fermeté dé son dessein personnel et de ses ressources ;
bref, qu’il « a eu beaucoup d’ heur de s’ être rencontré en de
tels chemins >» où devait aboutir enfin celle recherche de soi
où dès son enfance ii s'était engagé.
Or de ces occasions si fuvorafldes, et qu’il doit A son destin,
la plus décisive s’ offre à lui, à vingt-trois ans, dans le calme
d'un quartier d’ hiver, où nulle conversation ne le divertit et
nulle passion ne l ’entrave. Dans la solitude de cette cham
bre garnie d’ un poêle où prend corps son penchant à la soli
tude et if la méditation, cette découverte de ce qu'il est et
de ce qu 'il veut devient sentiment exprès et certitude accom
plie. Durant cette nuit révélatrice du 10 novembre 1610, non
seulement sa réflexion s’ aiguise et se concentre, mois les
puissances secrètes qui font '»t distinguent son gé*ni«
s’ échauffent, l'illuminent et le transportent. Trois songes
l'agitent et achèvent, par leur invitation énigmatique, de rem
pli r d'enthousiasme. Il éprouve que le renoncement aux livres
et le cheminement à travers les opinions diverses et l'épellement du livre du monde n’étaient que le prélude de l’acte sa
lutaire d’où résultera l ’équilibre de ses pensées et la réussite
de sa vie. X i les autres ni les événements extérieurs ne peu
vent être pour lui source de vérité. 11 ne connaîtra celte
vérité qui l'assure que par la rentrée en lui-même, et c'est
le même regard intérieur qui le rendra du même, coup pos
sesseur de soi et possesseur de cette vérité rationnelle dont
la certitude devra s'imposer à tout homme dont nul égare
ment n’offusque la vision. Il commence d’entendre à :cette
�heure «< l'invention admirable » d’ où résultera un jo u r ^in
telligence de la nature. La géométrie analytique est née de
cette révélation et de ce transport.
IV
Eudoxe et Poliandrc ont quitté lu Hollande lointaine, refu
ge de leur inquiétude et de leur méditation, pour accom plir
un pèlerinage — aussi pieux que fut jadis le sien à Lorette
— au pays natal de celui dont ils représentent la double na
ture. Ou plutôt l’éternel Eudoxe et l’ éternel Poliandre que
nous portons en nous-inème, esprit d'aventure inquiète et
nostalgie de l'insaisissable, esprit de calme sagesse et pos
session contente de notre bien, s’en viennent au pays de Des
cartes, afin de mieux entendre le message qu’il nous a légué.
Leçon unique que nous donne par son exemple — alors que
sa vie nous est offerte u comme en un tableau » — et l’idéaliste,
qui ramène toute valeur et toute efficace à celles de la pensée,
et l'âm e religieuse, qui insinue à l ’ infirme pensée humaine
la force invincible de la pensée parfaite dont elle est le sym
bole. Ce qu’il nous enseigne, et dont noos avons besoin, c’ est
que la puissance certaine que nous cherchons au hasard ne
saurait appartenir qu 'à ceux qui réalisent l ’ordre soutenu de
la pensée. Il nous annonce encore, redressant à cet égaid
nos idées inhumaines, que l’ office du machinisme, dont il fut
comme le héraut, est d’ « humaniser » la nature, et par là
«le nous rendre nous-mêmes plus humains. Il nous rappelle
enfin — et c'est, ici que le « mystère » cartésien reçoit .vrai
ment une signification toute rationnelle — que nos actes n’au
ront de valeur et ne serviront à nous parfaire que si, nous
cherchant nous-rnème au principe de l ’esprit, nous «avons les
« idéaliser » par l'e ffort intellectuel total. Ainsi remédieronsnous, si nous avons à. cœur de Je suivre, au mal qui nous dé
truit. et qui vient de l’abandon actuel à l ’empirisme de
\'inslnnt. Seule cette conversion à laquelle il nous engage, et
(pie le Discours de la Méthode nous montre en sa genèse,
pourra nous permettre « de voir clair en nos actions et mar
cher avec assurance en cette vie ».
��f a c u l t é d e d r o i t d 'a i x
R APPO R T
de M. Barthélemy R A Y N A U D
D oyen
de
la
F a c u lté
de
D r o it
Monsieur le R ecteur, M essieurs ,
Lu vie de la Faculté que je dois particulièrement assurer
maintenant comme Doyen, in’a paru normale en cette année
scolaire 1936-1937.
Le nombre relativement stationnaire de nos étudiants nous
permet d'attendre avec patience la réalisation des projets de
reconstruction des Facultés, projets auxquels M. le Recteur
Soriik s'était particulièrement attaché. Nous savons que son
successeur M. le Recteur Gau veut bien les reprendre et les
soutenir avec la même énergie : si par suite de multiples cir
constances, le prem ier coup de pioche, n'a pu être donne, les
projets sont complètement prêts et nous pouvons espérer que
l'année scolaire 1937-1938 nous apportera la certitude effective
de leur prochaine réalisation.
PERSONNEL
L'année scolaire dernière a été marquée par des deuils
qui ont gravement affligé notre Faculté.
Edmond V ermonr C9t mort le 14 novembre 1936. 11 était né le
22 avril 185G. Reçu au concours de 1885, titularisé à Aix en
1889, il a été le professeur de Droit Romain, un grand pro
fesseur de Droit Romain. L ’enthousiasme qu'il avait pour
cette discipline lui a inspiré mie création en faveur des
étudiants, celle d ’un prix de Droit Romain destiné à déve
lopper les études do Droit Rom ain dans cette Faculté.
Grâce à la libéralité do Mme Vermond ce prix a pu être
décerné dès l ’année 1936-1937 : par un régime tout provisoire il
a été accordé à l ’élève qui a obtenu le prem ier prix de Droit
Romain au concours do première année de licen ce-; pour
l’avenir le prix fera l ’objet d’un concours spécial ouvert aux
étudiants de licence et de doctorat, selon un règlement établi
par la.conseil de la Faculté.
�—
—
Edouard Jourdan qui est mort le 24 décembre 11)36 était lui
aussi professeur honoraire à la Faculté. Il était né ù Fréjus
(Var) le It mai 18.r>4. Après de sérieuses études, il fut chargé «le
cours à Aix, puis reçu au concours de 1879 et attaché comme
agrégé à la Faculté d'A ix, où il devait accom plir toute sa car
rière. Il devenait en 1884 Professeur titulaire de Droit Civil,
il ne devait pas quitter cet enseignement magistral jusqu’à sa
retraite en 1924. Il enseigna dans notre Faculté beaucoup
d'autres disciplines, THliistoire du Droit, l’ Economie P oliti
que, l’Histoire des Doctrines, le Droit International privé, le
Droit Publie, l'Enregistrement et Notariat. Sa culture étuil
très encyclopédique et très étendue ! L a croix de Chevalier de
la Légion d’ Honneur venait en 1912 récompenser ces services :
il est resté dans l'enseignement 47 ans et 4 mois.
Los publications de notre collègue ne sont pas nombreuses :
il avait préparé un cours de droit Civil qu’ il n'a jam ais publié.
C'est donc surtout par l'action directe du cours sur les élè
ves qu’ Edouard Jouudan exerça une grande influence ù la
Faculté de Droit d’Aix. Une fAcheuse surdité attrista ces der
nières années d'enseignement et pendant sa retraite ce fut un
affaiblissement progressif de ces belles qualités physiques et
morales.
Le souvenir d’Edouard Jourdan restera très vivant a la
Faculté de Droit d ’Aix.
.Après ces deuils cruels Edouard Jourdan et Edmond
Vermond, la mort frappait encore durement notre Faculté ava
le décès du Doyen Iîonskcarrère survenu le 27 décembre 1936.
Philippe B omXECARhère était né à Sarrouillee» (Hautes-Pyré
nées) le 12 août 1871. Après des études secondaires au lycée
de Toulouse, il commença son Droit dans cette, ville et
l’acheva à Lyon puis à Paris. Après a vo ir été chargé de cours
en 1900 et 1901, il fut reçu agrégé en 1901 et dès cette année
attaché à la Faculté de Droit de notre Université.
Il y enseigna le Droit Criminel jusqu’en 1908 et après cette
date le Droit Commercial.
Lui aussi fut comme V ermond et Jourdan, professeur et
avant tout professeur.
Son enseignement oral avec des cours dont les matières se
transforment rapidement avec les nombreuses réformes
contemporaines était sa principale préoccupation.
Il voulait encore être utile à ses élèves par ses nombreuses
publications : son manuel de Droit Commercial, son traité de
Droit Civil pour lu cupacité • en collaboration avec MM.
Crémieu et L aborde-Lacoste sont remarquables par leur clarté
et le désir évident, de faciliter le travail de nos élèves.
J'ai été comme assesseur associé à l’activité du Doyen RoxNECARRÈRE je puis lui rendre publiquement ce témoignage : la
Faculté, l'amélioration matérielle des locaux, le bon ordre, de
nos cours et de nos examens, les intérêts des étudiants dons
�toutes les œuvres annexes créées pour ceux-ci étaient- sa cons
tante préoccupation.
La Faculté et rU nivcrsité sentent chaque jou r plus vive
ment la grande perte qu'elles ont subies p ar In mort du Doyen
ttONXECARRÈRE.
Au Conseil Académique, au Conseil de l’Université dans de
nombreux autres comités et commissions, il poursuivait la
noble tâche qu’il avait acceptée : servir et aider les étudiants
dans notre Faculté.
Pou r combler le vide que laissait la mort do M. Pli. B onne<ahhkrk, M. Cabrillac ii pris immédiatement l'enseignement
du Droit Commercial, pour l'année scolaire. Un décret du 9
juillet 193? a transféré M. Jauffret de la chaire de Droit
Romain dans laquelle il avait été titularisé à la chaire de
Droit Commercial.
M. T rotabas, qui était parmi nous comme titulaire à Nancy
et chargé d'enseignement de Droit Public, a été transféré «h1
sa chaire de Nancy à la chaire de Droit International public
qui était vacante. (I). du 5 juillet 1937).
M. K ayseh agrégé, a abandonné ‘renseignement de l*rocédure Civile et Voies d’exécution pour remplacer M. .IxrFFnKi
dans un enseignement d e 'Droit Civil de licence.
M. M arcy a été nommé chargé de cours d'Economie P o liti
que pour renseignem ent d’Economie Politique de licence.
M. A ubrnas continue d'assurer l'enseignement du Droit
Romain comme chargé de cours.
M. Dtjcaos, secrétaire a demandé et obtenu pour raisons
de fam ille son changement pour Toulouse. Il u été remplacé
par M. Delaporte qui comme son prédécesseur est secrétaire
commun des Facultés de Droit et de Lettres.
L'insuffisance numérique du personnel du Secrétariat pose
de façon urgente la question de réorganisation de notre
Secrétariat.
Trois nouveaux enseignements ont été établis l'an passé et
vont fonctionner cette année grâce aux crédits votés par le
Conseil de l'Université :
Le cours d ’ Histoire des Doctrines Economiques (doctorat)
supprimé par raison d'économie en 1934 a été rétabli et confié
à \I. Marcy, chargé de cours.
Un cours de Droit Aérien s'adressera à nos étudiants de
troisième année et à tous ceux qui, en dehors de la Faculté
s'occupent de ces nouveaux problèmes. Il a été confié à \I.
Geouffre de la P radelle, agrégé.
Un cours de préparation à la profession d’ avocat a été
confié ù M. Crémieu , professeur.
�— 38 -
PROM OTIO NS E T D IS T IN C T IO N S H O NO RIFIQ U ES
MM. L ebiiet et T hotabas ont été promus à la date du 1*r
janvier 1937 de la 2" classe à la 1" classe.
M. C hkmieu a été élu Bâtonnier de l'Ordre des Avocats d ’Aix.
M. R aynaud a été nommé Doctor honoris causa de l'U n iver
sité do Gand.
IN S C R IP T IO N S
Elles s'élèvent
2.578 (au lieu de 2.665 en 1935-1936).
II y a eu 1.664 nsc. dans le premier seines!rc et 914 dans le
second.
En voici le détail :
Licence l w Année 780 au lieu de
»
2"
»
552 »
»
».
3*
»
604 »»
»>
Doctorat
125 >.
».
Capacité
380 ».
».
137 ».
».
Certificats
781 en 1935-1936
n
520 »>
648
268 ».
ii
381 >i
•>
»
67 »
I.cs 2.578 inscriptions ont été prises par 678 étudiants.
Il y a eu 183 étudiantes (au lieu de 172).
L ’ immatriculation sans inscription a été prise par 67 étu
diants au lieu de 98.
166 étudiants ont passé des examens en vertu d'inscription
non périmées (au lieu de 103).
90 élèves des Facultés libres de Marseille et de ClermontFerrand ont passé îles examens (an lieu de 83).
Au- total 1.001 ont fait acte de scolarité (au lieu de 960).
E TU D IA N T S E TR AN G E R S
Leur nombre a été de 22 (au lieu de 21) savoir : 1 Albanais.
1 Relgc, 3 Grecs, 2 Italiens. 2 Polonais, 1 Anglais, 1 Suisse,
2 Yougoslaves. I Dahomey,. I Egyptiens. 2 Tonkinois. 1 Turc.
EXAMENS
La Fuculté a fail passer 1.501 examens (au lieu de 1.833 on
1935-1936) dont 1.126 en juillet (au lieu de 1.332) et 375 en
novembre (au lieu de 501).
En voici le détail par nature d'épreuves :
Licence 1™ année compositions écrites : juillet 2<K), novem
bre 77 : orales : juillet 116, novembre 37.
Licence 2* année : compositions écrites : juillet 167, novem
bre 64 ; orales : juillet 103. novembre 40.
Licence 3° année compositions écrites : juillet 126, novembre
37 ; orales : juillet 91, novembre 32.
�— 39 —
Diplômes d'études supérieures : 89.
Thèses : 9.
Capacité : l 1* année, écrit : juillet 99, novembre .‘10 ; oral :
juillet 63, novembre 22 ; 2e année, écrit : juillet 60, novem
bre 17.
Certificats spéciaux : Droit pénal, ju illet 10.
Sciences économiques et financières : juillet 1.
Certificat libre : juillet 1.
Voici les résultats des examens :
L icence l fr A nnée
Juillet : compositions écrites, 200 ; admissibles. 11G (58 %) ;
succès complet. 95 (47.5 %) ;
Novembre : compositions écrites, 77 ; admissibles. 47 (61 *V.):
succès complet, 38 (49,3 %).
Anciens admissibles : 22 ; admis, 15.
Pour l'année : nu total 22 étudiants ont pris part à l'examen
de P* apnée ; 148 ont été definitivement reçus (67,2 % ) au lieu
de 63 % en 1936.
L icence 2“ A nnée ..
Juillet : compositions écrites. 17 ; admissibles, 103 (61,6 % ) :
succès complet, 81 (47,9 %).
Anciens admissibles : 22 ; admis. 15.
Pour l’année : au total 179 étudiants ont pris part k l'ex a
men de 2* année ; 127 ont été définitivement reçus (76 % au
lieu de 73,2 % ) en 1936.
L icence 3* A nnée
Juillet : compositions écrites. 126 ; admissibles. 91 (72.2 % ) ,
succès complet, 72 (57,1 %).
Novembre: compositions écrites, 37; admissibles, 32 (86,4 %):
succès complet. 23 (62,1 %).
Anciens admissibles : 34 ; admis, 31.
P ou r l'année au total : 131 étudiants ont. pris part aux exa
mens de 3* année ; 126 ont reçu le diplôme de licencié (96, 1 %)
au lieu de 86 %).
Capacité
A nnée
Juillet : compositions écrites, 99 ; admissibles. 68 (68,6 %) :
succès complet, 54 (54.5).
Novembre : compositions écrites, 30 ; admissibles. 22
(73,3 % ) ; succès complet, 20 (66,6).
Anciens admissibles : 13 ; admis, 8 (61,5 % ).
Pour l’ année : au total 114 étudiants ont pris part k l'exa
men ; ont été admis 82 (71,9 %).
�— ■40 —
Capacité 2° A nnée
Juillet : compositions écrites, 6!» ; admissibles, 4? (60,8 %) :
succès complet, 39 (56,5 %}.
Novembre : compositions écrites, 17 ; admissibles, 11
(82,5 %) : succès complet, H {82,3 %).
Pour l'année : au total 72 étudiants oui pris paî t à l’examen:
56 ont été reçus (77,7 %).
Certificats spéciaux : 12 candidats, 10 admis (83,3 %).
Concours et P rix
Doctorat
Le prix Laurent K ii .hol a été uttribué à M. T h u illie r L uc :
le prix Louis A ninahd à M. B onnafons Jean ; le prix de B onnecohsb à M. B knazeth Jean ; la médaille Gabriel de Bonnecorkf:
ii M. B éraud Roger : le prix Jules et l.onis Jeanrernat à M.
B éraud Roger.
Enfin les P rix do Thèses de la ville d'A ix ont été décernés à
MM. B éraud Roger (médaille de verm eil) : M. Bottié (m é
daille d'argent) ; M. P orre (médaille de bronze) : B astier île
V N.la RS (mention honorable).
Concours général
Prem ière mention : M. C iiarminovsky Roger.
Concours île fin d'année
L icence
l rr A nnée
Droit Dom ain
Pr
2”
iro
2-
P rix : M"* Calzarom Lucienne.
P rix : M. L kydet Noël (prix Edmond V ermoxd).
Mention : M11* Orelliasne Thérèse.
.Mention : M. B ruseau Maurice,
Pr
2~
1**
2r
3”
D roit Civil
Prix : Mu# Obellianne Thérèse.
P rix : M11' K owler Thérèse.
Mention : M. L kydet Noël.
Mention : M. Marin Pierre.
Mention : M. J ui.i .ian Pierre.
2° A nnée
Droit C ivil
P 1 Prix : M 11" L kcocq Anne.
2e P rix : MUo Bertrand Colette.
P* Mention : M. Galadrij Jean.
3* Mention (ex-æquo) M"** B ry Jeannine, Coirard Renée et
M. M ichel Pierre.
�— 41 D roit C rim inel el P r ix P itt i -F eiiranui
1"
2*
l 1*
2®
3e
P rix : M. F romageau Jacques.
P rix : M1* Costi Thérèse.
Mention : Mn* L ecoq Anne.
Mention : Mu® Coïrard Renée.
Mention : M. D i -ray Lucien.
3e A nnée
D ro it Civil
Ier P rix : M. T h uillie r L uc.
2e P rix : M. P eloutier Raoul.
1* Mention : M. Montagne Rémy.
2' Mention : M1’" Constantin! ms Jeanne
Louis.
3* Mention : M. R aymond Ernest.
et
M. B arbaroux
Procédure Civile
1" P rix : M. T huillie r L uc.
2* Prix : M. A gostini Eugène.
Jr Mention : M. Barbaroux Louis.
TRAVAUX
DE M M .
LE S PR O FE S S E U R S
Année Scolaire 1936 1937
M. R aynaud, professeur.
La Réciprocité automatique en matières d'assurances socia
les. (Journal <le Droit In ternational 1937 p. 251).
Salle de tra va il d'E conom ie Politiqu e. (Conclusion dans la
Marine marchande, M arseille 1937).
Collaboration au Sémaphore de Marseille.
M. Arm net, professeur.
Rapport au Comité de Droit Interna tiona l privé sur ta loi
applicable à ta rapacité de ta fem me mariée. (Travaux du
Comité 1937. tome IV ).
M. Crêuiei . professeur.
L 'o u v rie r peu t-il être appelé en garantie par son patron en
cas de malfaçon. (Article publié dans la Revue *< La Gazette
des prud'hommes et des tribunaux de commerce » 1937.
Les congés pages. Leur réglementation légale. Les probtc*
mes qu'ils soulèvent en jurisprudence ! (Même revue 1937).
�— 42
M. do L a P rvdei.le, agrégé.
Les tendances actuelles en Droit Interna tiona l public. (R ap
port. présenté au Congrès do l'Académie internationale de
Droit comparé, La Haye, Août 1937).
Le régim-c des télécommunications en temps de guerre.
(R apport présenté au V IIIe Congrès international de la Radio,
Paris, octobre 1937).
M. T rotabas, professeur.
Les finances publiques et les impôts de la France. (1 vol.
in-10, 215 p. Coll. A. Colin 1937).
Les statuts de la Banque, de France (Revue critique de légis
lation et de jurisprudence 1936, p. 331).
L'a pplicazionc delta leoria délia causa net d ireitto finanziario. (R ivista di direilto finanziario 1937. 1, 34).
Lu responsabilîtà dell'adrnin istrazione p u b lia i in m nleria
fiscale (ibid. 1937, 11, 57).
La législation fiscale en 1936. (Revue d’économique politi
que 1937, p. 603).
L a re,sponsabilitc pour faute d'une exceptionnelle gravité
dans te service d.u recouvrement de l'im p ô t (noie sous Cons.
d ’ Kt. 21 juin 1935, Barneyrat, D. P. 1936, 3-6).
Comm entaire :de la lo i du 24 ju ille t 1936 m odifiant les sta
tuts de la Banque de France. (I). P. 1936 4-30).
Comm entaire de ta lo i du 18 fév rier 1937 m odifiant te ré
gim e des emprunts internationaux (D. P. 1937, 4-65).
Comm entaire de la lo i m onétaire du 1er octobre 1936 (D. P.
1936, 4.393).
Commentaire de la loi du 10 mars 193/ autorisant l'ém is
sion d'u n emprunt à garantie ou option de change. (D. P. 1937,
4-65).
Commentaire de la lo i du 31 décembre 1936 portant réforme
fiscale. (1). P. 1937, 4.153 et tirage è part).
�FACULTÉ MIXTE DE MÉDECINE
GÉNÉRALE ET COLONIALE
ET DE PHARMACIE
DE MARSEILLE
R APPO R T
de M. Lucien C O RNIL, Doyen de la Faculté
M onsieur i.e R ecteur , M essieurs ,
Au moment où je prenais mes fonctions de Doyen et où
j'avais l’ insigne honneur de succéder à M. le Doyen I mbert ,
l’année scolaire n’était pas encore commencée et la prise de
contact indispensable avec les nombreux services cliniques
et de laboratoires m’ a permis de recueillir uniquement un
aperçu général de In situation de notre Faculté.
Il m’est donc impossible cette année de présenter un rapport
détaillé sur notre Etablissement.
Je dois néanmoins rendre hommage à l'œuvre accomplie
par mon prédécesseur M. le Doyen I mbert . Sous sa haute
direction, la Faculté de Médecine et de Pharmacie, quoique
de création récente, a pris dans tous les domaines Ja place
qu ’olle se devait d'occuper dans l ’ Université Française. La
transformation «le l'ancienne Ecole en Faculté, dont M. le
Doyen I mbert a été le principal artisan, avait créé une situa
tion particulièrement délicate tant en ce qui concerne le
personnel que la gestion administrative et financière de la
Faculté et c ’csl grâce à la compétence et à la persé
vérance de M. le Doyen I mbert que ces questions ont pu être
réglées.
Toutefois, je tiens à insister à nouveau sur l’urgence de
l’adoption d'un statut du Personnel qui a déjà été présenté
à plusieurs reprises à l ’agrément de Monsieur le Ministre.
�Ne. s services nul besoin de cadres spécialisés sans lesquels
tout travail de recherche est rendu impossible. Pour être
bien servi, il faut rétribuer convenablement nos collabora
teurs et les indemnités dérisoires qui jusqu'ici leur ont été
attribuées ont rendu leur recrutement des plus aléatoires.
I.n Faculté de Médecine de M arseille ne demande pas une
faveur en sollicitant son assimilation aux autres Facultés de
Médecine et tant pour le personnel que pour le matériel
nous poussons un cri d’alarme : » il faut donner immédiate
ment à notre Etablissement les moyens de vivre et de tra
vailler »).
Espérons que cette fois nous serons entendus.
A D M IN IS T R A T IO N E T E NSEIG N EM EN T
Pendant l’année scolaire 1936-1937, M. le Professeur I mbert
a assuré les fonctions do Doyen ; M. le Professeur F. M ercier ,
les fonctions d'Assesseur.
Lu Faculté a été représentée au Conseil de l'Université pur
MM. les Professeurs M ercier et A fm sert .
Au Conseil Académique, pur M. le Professeur R ouer.
DECES
Le Professeur Guérin V ai.aiai.e est décédé en février 1937,
Agrégé à la Faculté de M ontpellier, le Professeur G uérin
V !\i«male avait succédé comme Professeur de Clinique obsté
tricale à l’Ecole de Médecine on 1910 au Professeur.
Enseigneur remarquable, doué d’ une clarté d'exposition
exceptionnelle, il savait simplifier les questions les pins a r
dues. C'était là. une dés raisons primordiales de son succès
auprès des élèves.
Mais l'intérêt que sucituicnt ses leçons, tenuit aussi à son
sens clinique particulièrement avisé, à l'esprit de finesse
qu’ il apportait en toutes choses cl û la noblesse de son
caractère.
Il savait par l’exemple imposer les belles traditions morales
et l’on peut dire qu'il avait réalisé la plus noble des ambi
tion* du professeur de clinique : être aimé à la fois de ses
malades et do ses élèves.
Sa suprême consolation aura été «le désigner son succes
seur M. le Professeur V ayssikrb qui saura m aintenir l'activité
et les traditions de son service.
N O M IN A TIO N
Par arrêté ministériel du 19 juillet 1987, M. le Professeur
Corme , est nommé Doyen de la Faculté, pour une période de
trois ans à compter du 1er octobre 1987.
P a r décret en date du 10 murs 1937, M. Roijsi.acroix,
�— *r>
Chargé de coure à titre permanent, est nommé Professeur
titulaire de Bactériologie, à compter du 1er octobre 1937.
P ar arrêté ministériel du 7 décembre 1936, M. M osingeh,
Agrégé, est pérénnisé dans scs fonctions et chargé do la Chai
re de Médecine Légale à compter du 1er jan v ier 1937.
P ar arrêté ministériel du 12 jan v ier 1937, M. P oursixks, est
délégué provisoirement, à com pter du 1er jan vier 1937, dans
les fonctions d'A grégé d 'A mitonne Pathologique et chargé
<le la Direction des Travaux-Pratiques.
P ar arrêté ministériel du 15 juin 1937, M. Poi USINES est
nommé Agrégé à la Faculté de Médecine de Marseille.
P a r arrêté ministériel en date du 22 décembre 1930, MM
J.vYt.E et Malmkjac, Agrégés, sont pérennisés à compter du
1er jan v ier 1937.
P ar décret en date du lcr mars 1937 : M. Doyf.r est nommé
Chef de Travaux de Bactériologie, du 1er février au 30 sep
tembre 1937.
M. Gijii.lot, est noinmé Chef de Travaux de Pharmacie, du
1er février au 30 septembre 1937.
P a r arrêté du 2 juin 1937, M. Df.rrikn est chargé des fonc
tions d’Agrégé de Chimie Médicale, du 1er avril au 30 sep
tembre 1937.
v
P ar arrêté rectoral en date du 6 avril 1937, M. P aillas est
nommé Assistant titulaire d'A im loniie Pathologique, à comp
ter du 1er février 1937.
P ar arrêté rectoral du 6 avril, M. Dumazkrt est nommé
Assistant titulaire de Chimie Biologique, à compter du let
février 1937 jusqu'au 30 septembre 1937.
BKTH A1TF
P a r décret en date du 30 avril 1937 M. I mheiit, Doyen de
la Faculté, Professeur île Clinique Chirurgicale, est admis à
la retraite à compter du 1er octobre 1937.
P ar décret du 30 avril 1937, M. C assoitte, Professeur de
Clinique Médicale Infantile, est admis à la retraite à compter
du 1er octobre 1937.
P a r arrêté du 12 décembre 1936, M. Maktix Jacques, Chef
de Travaux d'Histoire Naturelle, est admis à la retraite à
compter du 1er octobre 1996.
BIB LIO TH E Q UE
Mlle W ktzkl, Bibliothécaire, est noinmé Bibliothécaire et»
Chef de l’Université de Lille, et remplacée par Mlle George.
à compter du 2 octobre 1937.
�PROMOTIONS ET DECORATIONS
Pnr arrêté ministériel du 26 ju illet 1937, M.
1mbbrt, est promu de lu 2mc h la Ire classe,
1er jan v ier 1937.
P a r arrêté ministériel du 15 juillet 1937, M.
G a u jo u x , est promu de la 2me à la Ire classe,
1er jan vier 1937.
le Professeur
à compter du
le Professeur
à compter du
P a r arrêté ministériel du 19 mai 1937, M. le Professeur
M e r c ie r , est promu : de la im e à la 3me classe à compter du
1er mai 1930, «le In 3me ù la 2ine classe du 1er jan vier 1934 :
et pur arrêté du 15 juillet 1937, de la 2me à la Ire classe, à
compter «lu 1er jan vier 1937.
Pur arrêté min istériel en date du 15 ju illet 1937, M. le
Professeur V iollk , est promu de la 3me à la 2ma classe ù
com pter du 1er jan vier 1997.
Pur arrêté ministériel du 26 juillet 1937, M. le Professeur
F toi.le , est promu de la 3me à la 2me classe h compter lu
1er jan v ier 1937.
P ar arrêté du 15 juillet 1937, M. le Professeur B iikmond.
est promu de la 4me à lu 3tne classe, ù compter du 1er
ja n v ier 1937.
P nr arrêté du 15 juillet 1937, M. U* Professeur G abriel , est
promu de la 4me à la 3me classe, à compter du 1er jan
vier 1937.
Pur arrêté du 15 juillet 1937, M. le Professeur R oche, est
promu de la ime à la 3ime classe à compter du 1er jnuier 1937.
P ar arrêté du 2 juillet 1937, M. Comte, Secrétaire de la
Faculté, est promu de la 2me à la Ire classe, à compter du
1er jan vier 1937.
P ar arrêté du 28 décembre 1936, M. Saumon, Chef de T ra
vaux d’Anatomie, est promu de la 3me à. la 2me classe, «à
compter du 1er jan vier 1936.
P ar arrêté du 15 juillet 1937, M. A rnoux, Chef de Travaux
de Chimie Analytique est promu de la 3me à la 2me classe,
à compter du 1er jan vier 1937.
MM. Mimiorn, P ie r i , Roitrde, R f.rthier , Boyer et P ailloux
sont nommés O fficiers «le l'Instruction Publique* (Promotion
de juillet).
lé g io n «l’ Honneur : MM. les Professeurs Bon hue et G a b r ie l .
P a r décret en date «lu 1er septembre 1937. M. G iraud est
nommé Pi offenseur «le Clinique Médicale Infantile, ù compter
du 1er novembre 1937.
�-
il-
P ar décret en date du 1er septembre 1037, M. Boum *,
Agrégé, est nommé Professeur de Clinique Chirurgicale In
fantile, il compter du 1er novembre 1037.
P ar arrêté en date du 1er septembre 1037, M. Mosinger.
Agrégé pérennisé, est nommé Professeur de Médecine Légale,
ii compter du 1er novembre 1037.
Pur arrêté ministériel en date du 18 octobre 1037, MM.
Bkahic et Figareixa, sont institués Agrégés à compter du 1er
janvier 1938.
P ar arrêté m inistériel du ÿO novembre 1937, M. Chevallier
est nommé Assesseur.
P R IX E T CONCOURS
Médecine : Ire année : lc r P rix : M. Morin Georges ; 3me
année : 1er P r ix : M. Stkphanopou de Commune.
Pharmacie : Ire année : 1er P r ix : M. Caranta ; sîme année :
l r P rix : M lle A sdrei ; ime année : 1er p rix : M. PETIT.
Prix Ju les et Louis J eanbernat : Dr Caubbt .
CONGRES E T R E U N IO N S
Le Congrès des Anatomistes s'est tenu à MarseilJc (avril 37),
présidence Professeur A lezais , particulièrement honorifique.
M. le Professeur Breaiond, a présidé le Congrès National
d O. R. !... ii Paris (octobre 1037).
M. le Professeur R oche a été chargé d’un rapport sur
« l'Ossification •> au Congrès (le Physiologie.
AI. le Professeur F iolle , a été chargé d'un rapport sur
m Les embolies artérielles » au Congrès de Chirurgie (octobre
37).
M. le Professeur V ayssiere , a été chargé d’ un rapport au
Congrès de 'Gynécologie (nov. 37).
Chauvin a été chargé d’ un rapport au
Congrès Français
de Gynécologie de Toulouse.
M. le Professeur C hevallier , a été chargé d’un rapport
au Congrès (l'Alimentation d ’Amsterdam (juillet 1987} où il
représentait l’ Université.
Il a en outre
Rlotypologie.
fait
une
conférence
à
la
Société
de
�E TU D IA N T S E T EXAMENS
l.e nombre des étmlhmts en vue du diplôme de Docteur
en Médecine et du diplôme de Pharmacien a augmenté d'une
façon appréciable depuis les derniers examens scolaires, ainsi
que l'indique le tableau suivant :
192728 .................
......................360
1928-29 ................. .................
416
1929-30 .................
1930-31 ................... ...................
522
1931-32 ................. .................
632
1932-33 ................. .................
1933-34 .................. .................
1.180
1,218
19:15-.% ....................................
1936-37 .................. .................
1.178
1.317
Chaque année lu population scolaire a tendance n augmen
ter. sauf en 1935-% où elle a subi une légère diminution. P a r
contre le nombre des sages-femmes qui était de 67 en 1935-36
est en hausse en 1936-37 : 98.
P a r contre je dois signaler une diminution d’effectif dans
la catégorie des étudiants inscrits en vue du diplôme de
Doctorat en Pharmacie : 2 au lieu de 7 en 1935-36.
Cette année le nombre des Herboristes a subi une augmen
tation considérable : 83 nu lieu de 16, en 1933-36.
�w —
l.o
nombre des étnriiuiils étrangers est le même que l ’an.née précédente. En voici le tableau :
Etudiants Etrangers
Allem agne
.........................................
Autriche
Belgique
............................................
..........................................
Bulgarie
Rsthonic
............................................
...........................................
Grèce ................................................
Hongrie ............................................
Italie ............. ..................................
Monaco .............................................
Bologne ............................................
Roumanie ...................................
Royaume-Uni ...................................
Russie ...............................................
Tchécoslovaquie ..............................
Yougoslavie
3
$
E gypte ..............................................
Ile Maurice ......................................
Tunisie ..............................................
Annam ..............................................
Cochinchine .....................................
Perse ......................
Turquie ..................
Etats-Unis
République Argentine
Argentine ................
P ortugal
...................
Arménie ...............
Espagne ..................
4
�-
50 —
P.XAMF.NS
La Faculté a fa il passer 1.801 examens (au lieu de 1.770,
en 10.%) :
—En voici le détail par section :
Section Médecine.
Il y a eu un nombre total de 964
examens passés en 1937 pour 922 en 1936. Sur cos 964 examens,
il y a eu 257 a j o u r n é s . ------------------------------------------------ITési ailés
Ajournés
Ajournés
Ire année :
2me année :
126
186
59
74
46,8
47.4
3n»e année :
4me année : Ire partie
»
2me partie
5me année :
Clinique Médicale
Clinique chirurgicale
Clinique de la Ville
Thèses
90
100
95
83
81
37
26
15
9
15
17
38.5
26
15,8
10,8
18.8
24.4
5.3
0
70
94
63
T otal pour médecine : 964
•>
0
257
27
Section Pharm acie. — U y ■;i eu un nombre totul de 578
examens passés en 1937 pour 487 en 1936. Sur ces 578 oxamens il y a eu 87 ajournés En v oiei le détail :
Présentés
Ajournés
Ajournés %
3,2
21
47
62
58
2
23
16
G
11
3
15
70
Total pour pharmacie 578
87
18
Stages :
Ire année :
2mc année :
94
109
91
3me année :
1er examen définit :
2me
»
»
3me
»
»
4rne année et dernière :
61
56
17,6
9,8
19,6
6,4
17,2
17,2
�— 51 —
Section, av. dentaire. — il y a eu un nombre lotai île 225
examens passés en 103? pour 228, en 1986. P ar res 225 examen,
il y a en 27 ajournés. En volai le détail :
Présentés
Stage :
Ire année :
Ajournés
3
4
2
15
3
27
42
43
2iue année :
44
3mo année : Ire partie : 50
>•
2me partie
37
T otal pour art dentaire : 225
Ajournés %
7,1
9,3
4,6
25,5
8,1
10,6
Section Sages-Fem tacs. - Il y a eu un nombre total de
114 examens présentés en 1037 pour 93 en 1936. Sur ces 114
eélèves, il y a eu 27 ajournés. En voici le détail :
Présentés
1er examen :
62
2me examen :
52
Total pour sages-femmes: 114
Ajournés
18
9
27
Ajournés %
29
17,3
23,7
Section Herboristes-. — Il y u eu un nombre total de 90
examens présentés en 1937 pour 34 en 1936.
Sur ces 90 examens, il v a eu 0 ajournement.
Détail :
Unique examen : présenté : 90 ; ajournés :0.
Diplômes coloniaux. — 11 y a eu un total de 10 diplômes dé
livrés en 1937 pour 15 en 1930.
Sur res 10 diplômes, il y a 0 refusé.
Diplôme : brevetés : lô ; ajournés : 0.
Récapitulation :
T otal d'examens : pr<'sentes
Ajournés
Médecine :
964
Pharm acie :
578
A rt dentaire :
225
Sages-femmes :
114
Herboristes :
90
Diplômes coloniaux. .■ 10
257
87
27
27
0
• 0
Le total d'examens faits
passer par la Faculté: 1.891
398
Ajournés %
27
15
10,6
23,7
0
0
20
B A TIM E N TS
Il est avéré que l ’ insuffisance, tant des laboratoires que
des cliniques exige le transfert de la Faculté.
�A diverses reprises des projets ont été proposés depuis 1934,
où, grâce â la collaboration de la municipalité des Ministres
de lu Santé Publique et de l’ Education Nationale, le choix
s'était porté sur le terrain de l'asile d’aliénés Saint-Pierre,
situé à l’ extrémité du boulevard Bfiille.
I.a surface de 17 hectares, en partie occupée par l'asile qui
devait être transformé en hôpital et cliniques laissait cepen
dant assez d’espace libre, pour construire, conjugués avec ce
dernier, les bâtiments de la nouvelle Faculté.
Le M inistre de l'Education Nationale avait môme prévu
l'installai ion d'une Cité Universitaire et le Ministre dû3 Colo
nies le transfert de l'Ecole Coloniale et la construction de
f'Eeole.
En 19.%, le changement «le m unicipalité retarda l'applica
tion de ce projet.
Cepemlnnt, en prévision de l ’utilisation de crédits prévus
au budget pour l’ Equipement National, M. le Recteur Soitiu:
reprenait le projet de transfert «le la Faculté.
M. le Doyen JMnrnT acceptait, d’ accord avec M. Cavalier
et M. Le Maire, le principe de l’échange des terrains de StCharles appartenant à l’Université avec une surface équiva
lente située sur les torrains de l ’hospice Sainte-Marguerite
et d’ une pmpriété adjacente.
D'autres projets furent présentés au Conseil de Faculté
(aménagement de l'hôpital «le la Conception, aménagement
«le terrains voisins du Palais du P liaro). Muis le principe
«le la convention n*a cependant pas été modifié, et M. le R ec
teur et de M. le Doyen I mihciit d’une part, M. le Maire d’ autre
part, ont signé l’oelc de cession des terrains «le St-Charles.
Une lettre récente de M. le M aire ô M. le Doyen Cornii.
précise toutefois que la m unicipalité est prête à s’entendre
avec la Faculté de Médecine pour lui céder tout autre terrain
dont elle «lispose au cas où la construction «le la nouvelle
Faculté ne paraîtrait pas possible â Sainte-Marguerite.
Je tiens â préciser que la condition essentielle mise par
le Conseil de Faculté, réside dans la construction d'un hôpital
«les cliniques en conjugaison avec celle des bâtiments de la
Faculté.
C'est l’ absence «le promesse formelle de lu M unicipalité à
cet égard qui a-entraîné quelques divergences plus apparentes
que réelles et qui constitue le principal obstacle ô. In construc
tion de la Faculté sur les terrains «le Sainte-M arguerite.
La question reste à l'étude et l'exiguïté des locaux dans
les services de cliniques nous incite à une solution très rapide.
�Statistiqne de l’année scolaire 1936-1937
1. —
Etudiants
1935-1936
1936 1937
391
237
*
407
267
1
Diplômes coloniaux........................
Sages- femmes............... .................
9
67
11
98
H erboristes....................................
16
Education p livsiqu e......................
Doctorat en p harm acie...............
•20
7
83
29
Doctoral en médecine.....................
Pharmacie .. .. i ...........................
Pharmacien supérieur....................
2’
|
Etudiants im m atriculé* sans
prise d'in script iiwis :
2
En suspension de scolarité :
Médecine
....................................
Pharmacie................. .....................
3’
13
4
17 \
11
5
Etudiants ayant seulement subi
des examens :
Médecine.........................................
j
14
P harm acie......................................
Validation de stage, Pharmaciens.
—
Dentistes.
En vertu d'inscriptions prises au
dehors (chirnrgiens-dentisles)... .
65
38
87
73
52
12
91
39
125
147
18
12
là
9
1.178
1.317
i 4* Elud ants n ayant fa it aucun acte
,
scalaire, mais dont a F acuité passâde des dossiers avec scolarité
non périmée :
Médecine.........................................
Pha rm a cie......................................
Totaux
___
�— 54 —
RAPPORT SUR L’INSTITUT DE MEDECINE
ET DE PHARMACIE COLONIALES
PENDANT L’ANNEE SCOLAIRE 1936-37
L'année scolaire 19116-1987 a été marquée par un événe
ment important pour notre Institut. Depuis sa fondation, par
E. H eckki. (1899), te matériel et les collections avaient été en
tassés, tant bien que mal, dans les anciens locaux de la Fa
culté des Sciences (allées Léon-C.ambetta), puis nu Palais du
l’hnro. Cette situation précaire a heureusement pris fin et
les services de l ’Institut ont pu, dès le début de 1987, être
installés dans le nouveau bâtiment destiné à les recevoir,
construit dans la partie basse du jardin Emilo-Duclaux. R ap
pelons qu'il abrite les laboratoires de parasitologie et d’hygiènc, qu’il comprend également un amphithéâtre, une biblio
thèque, diverses dépendances : ateliers, locaux pour animaux
.d'expériepces.
L ’aménagement s’est poursuivi pendant le prem ier semes
tre : de ce fait, la session de l’Institut a dit être reculée.
N ’ayant pu être annoncée et connue à temps, elle n'a attiré
que quelques élèves. Il a été délivré : -t diplômes de Médecin
colonial ; 6 diplômes de Pharmacien colonial.
D'autre part, des travaux de recherches ont été effectués
aux laboratoires parasitologie et d’hygiène. On en trouvera#a
liste plus loin.
L ’ enseignement de la clinique exotique n été donné p ar Mon
sieur le Professeur Agrégé P ïb r i , remplaçant Monsieur le
Professeur H kckknroth. Ce dernier ayant définitivement
opté pour In situation de Médecin Général des troupes co
loniales, a récemment envoyé sa démission do Professeur de
clinique exotique. Le service continue donc üi être assuré par
M. P ie r i , en attendant la décision «le la Faculté. Tl serait
d’ ailleurs à organiser complètement nu |K>int de vue maté
riel.
Si le nouveau bâtiment' de l'Institut de Médecine et de
Pharm acie coloniales no laisse pas à désirer, son outillage est
encore assez rudimentaire. Des appareils indispensables font
défaut, notamment un miernprojecteur pour l'amphithéâtre,
que nous espérions obtenir sur les crédits «le l'outillage na
tional et qui ne nous a pas été accordé. Beaucoup de micros
copes d’élèves sont usés et presque inutilisables.
Si l’on veut créer à. Marseille, un centre d ’études de méde
cine coloniale et y attirer des étudiants étrangers, il est in
dispensable que ces derniers trouvent, tant dans nos labo
ratoires que dans nos services hospitaliers, des moyens de
travail équivalents â ceux qu’ils auraient à leur disposition
en d ’autres pays.
���de Commission chargée (le ju g er les candidats à la prem ière
partie du professorat et au concours d’entrée à l'Ecole norma
le d ’Education physique de Paris.
Comme par le passé l'Institut il mis ses organisations
sportives à la disposition «les Lycées de M arseille pour per
mettre de réaliser la demi-journée d’ Education physique et
la leçon de plein air.
On voit par l’exposé ci-dessus que l'Institut d'Edueation
physique de Marseille a continue à remplir avec succès les
missions multiples pour lesquelles il a été créé. Il ne reste
plus qu’à souhaiter que le Gouvernement lui accorde la sub
vention exceptionnelle «pii a été demandée et qui lui permet
tra de term iner son installation provisoire en attendant le
jo u r où «le larges subventions nous donneront le moyen de
construire un Institut moderne et complet, tel que celui dont
nous avons déposé les plans dans les bureaux du Ministère,
il y a plusieurs années et qui avaient eu l'agrém ent de M.
le Dr M a r co m iiks , alors Sous-Secrétaire d’ Etat n l ’ Education
physique.
��T R A V A U X P ERSONNELS
DES MEMBRES DU CORPS ENSEIGNANT
A n n ée S c o la ire 1936-1937
CHAIRE D'ANATOMIE
Professeur Consv
Docteur S a u m o n . Chargé de Cours, Chef de Travaux
OUVRAGE
A uteurs de i.a P eau — (Volume complet) — Elude anatom i
que et chirurgicale. Préface «lu P. ( îrkc.oire — (M. S ai.mon).
Ouvrage couronné par l'Institut : (P rix M ontyox 1937) —
248 pages. 89 figures. Masson 1936.
travaux divers
Les artères du plexus brachia.. (P rof. Consv. M. Sai.mos ).
Congrès d'A nafom ie 1937.
Les artères de la Claude Mam maire. (M. S aimon ). A l’im
pression.
1iecherch.es radiographiques sur les artères de l'intestin.
(M. Saumon). In épreuve. Titres d'Agrégation.
jMifosleomcs traum atiques du quadriceps. (Pr. B ourde el
Saumon). Sté de Chirurgie de Marseille. In Bull, et Mém.
T. X. N ° 10. 1936.
Pla ie de la vessie par halle de recuirer. Evacuation spon
tanée pa r l'u rètre. (M. S aumon). Société de Chirurgie de Mar
seille. In Bull, et Mém. T. X. N ° 10. 1036.
Paralysie in fantile suhlotale du membre in férieu r gauche.
Interventions m ultiples. Résultat actuel. (M. S vlmon). Société
de Chirurgie de Marseille. Th Bull, et Mém. T. X. N ° 10. 1936.
Torsion de l'hydatide de m o r g ag ni chez la. fillette. (M. S.U.mox). Rapport de M. Albert M ouchbt. Académie de Chirurgie.
Séance du 4 novembre 1936. In Bull, et Mém. T. L X II.
N " 28. 1936. P. 1.*>25-1.22$.
Lym phocgtom e du duodénum chez un enfant de 12 ans.
Obstruction, de la voie biliaire principale. (P r Oassoute, MM.
Salmon. M ostus et V ague). Sté de Pédiatrie, ln Bull. Décem
bre 1936. P. 780-784.
�— RO —
Hypospadias p en im antérieur. Cure opératoire par le p ro
cédé de M athieu. (M. Sai.mox). Société de Chirurgie de M ar
seille. In Bull, et Ment T. XI. N ° 1. 1937. P.59.
A propos du traitem ent de Vostéomyélite. (M. S aiaion). So
ciété de Chirurgie de Marseille. ïn Bmil. et Mém. T. XI. N °
2, 1937, P. 120-123.
.4 propos des ulcères du grêle. Un cas d'ulcère tu bercu
leux de t'iléon chez l'eu faut. (M. S almonj. Société de Pédia
trie de Paris, 2 février 1937. Tn Bull. 1937. P. 102-106.
Rupture de la rate en deux temps chez an enfants de 10
ans. (M. Sai.mox). Société de Chirurgie de Marseille. In Bull,
et Mém. T. XI. N ° 3, 1937. P. 174.
Tum eur congénitale de ta région carotidienne en voie de
résorption maeropluigiyue. (Pis Cokxil, Mosinc.er et Sai.mox).
Bull, et Mém. «le l'Association française pour l'étude du
cancer. T. 26. N « 3, 1937, P. 333.
20 cas de perforation intestinaic typhique chez l'enfant.
(M. Sat.mon). Société de Chirurgie de Marseille. In Bull, et
Mém. T. X L N » 3, 1937. P . 129-142.
Perforation intestinale typhique. Opération. Survie de 33
jours. 12 perforations itératives. ((MM. Combes. Sai.mox). So
ciété de Chirurgie de Marseille. In Bull, et Mém. T . XI.
N ° 3 1937. P. 15B-1W.
Maladie de volknuinn. (MM. Sai.mox et L amy). Société de
Chirurgie de Marseille. Tn Bull, et Mém. T. XI N * 4, 19.37
M aladie de L 'itttc chez un garçon. Interventions multiples.
(M. Salmox). Société de Chirurgie de M arseille. In Bull, et
Mém. T. X L N " 5, 1937. P . 234-236.
Fractures fermées de ja mbe et ostéosynthèse métallique.
(•M. S aumon). Sté do Chir. de M arseille. In Bull, et Mém. T. XI.
N " 5, 1937. P. 246.
Traitem ent de Vostéomyélite aiguë de l'adolescent. (M. Sai.
mox). Sud-Médical et Chirurgical. 15 ju illet 1937. P. 462-473.
Invagination in testinale aiguë par diverticule de Meckel.
(M. Sai.mox). Académie de Chirurgie. Rapport de M. Marcel
F evre.
Pancréatite aiguë. Drainage de la lo ge pancréatique. Cho
lécystostomie. Guérison. (M. Salmox). Rapport de M. le Pr.
P ierre B rocq. Académie de Chirurgie.
�— 61 —
TRAVAUX SCIENTIFIQUES DU LABORATOIRE
D’ANATOMIE PATHOLOGIQUE
ET PATHOLOGIE EXPERIMENTALE
Professeur L. Cohmi. ; Agrégé V. P oursines ;
Assistant .1. Paillas
Les antagonismes (Us vitamines. (I.. Cornil ). Journal des
Praticiens, 4 nov. 1936.
Recherches anatomiques et biologiques sur l'in toxica tion
apiolique experim entale. (L. Cornil , I). Olmkr et J. V ague).
Progrès Médical, 31 octobre 1936 N ° 44, P. 1/4.
Sur l'adjonction à l'ostéopsalhyrosc héréditaire de deux
lionceaux signes : tympans bleux et am yotrophie diffuse. (L.
Cornil , J. II ekthier cl A. Si lu). Revue Neuro. 1er jan vier
1937. P. 89.
Considérations anatomiques cl biologiques sur l'h épatonéph rile diphtérique expérim entale (L. Cornil et J. Value).
Ann. Pathol. N « l, janv. 1937, P. 1/15.
Su r tes réactions pulm onaires consécutives d l'inh a la tion
prolongée d'éther anesthésique. (I.. Cornil , M. MosiNGER et
.1. R ochette). Arcli. île Med. N - 1 P. 1. 1937.
S u r les réactions histophysiologiques pariétales consccutires aux embolies artérielle expérimentales. (L. Cornil , F.
Carcassonne. M. M osingkr ot H. H ai.movici). S oc. de Biol., 13
jan vier 1937, N ” 5, P. -165.
Les interactions neuro-hépatiques (L. Cornil et M. MosiNger). Nutrition, Tom e VIJ, N
1, P. 69-82, 1937.
S u r les lésions nerveuses intrahépatiques dans les cirrh o
ses. (L. Cornil et M. Mosi.nckr). Nutritio,n Tome V il. N " 1.
1». 40-49, 1937.
Les manifestations neurologiques des cirrhotiques. Consi
dérations cliniques et pathologiques. (L. Cornil. H. R oger
et J. P aillas). Nutrition, Tome V II. N ‘ 1, I». 1-37, 1937.
Cancer ple uro-pulm onaire d form e étalée (en coque). (I..
Cornil, iM. M ontel et M. .Mosingkr). Arcli. de Médoc. Génér.
et Col. N ° 2, P. XV, 1937.
S u r les réactions pariétales dans les embolies septiques.
(L. Cornil, F. Carcassonne, M. Moslnger et H. Haimovici)
Arcli. de Méd. Génér. et Col. N ° 2, P. XI, 1937.
S u r les lésions vasculaires et les embolies expérimentales
chez le chien atteint (^endocardite expérim entale. (L! Cornil,
M. Mosincer, A.-X. Jouve et II. Haimovici). Arch. de Médec
Génér. et Col. 1937, N ° 2, V. X V II.
�— 62 —
F oie et troubles mentaux. {|.. Cohsii .. J. A lliez ). Nutrition.
Tome V II, N ° 2 I’ . 125-142, 1937.
Considérations sur les lésions du foie et dn système ner
veux dans la fièvre jaune expérim entale, (h. Cornu , et J. V a
gue). Nutrition, Tom e V il, N* 2, P. 157-159, 1937.
Syndrome de Duchenne-ICrb avec algies radiculaires par
effondrement vertébral au cours d’ une métastase cervicale
d'èpilhèliom a ovarien. (Action sédative de la cobralhérapie).
(L. C ornu, et J. P aillas ). Rev. Neuro., Mars 1937. N ° 3. P.
247.
C ontribution anatom ique à la pathogénie de la broncho
pneumonie expérim entale aèrogène. (M MosiNGEii et !.. Cor
nu.). Ann. d’Anal. Pathol. N- 3. 1937, P. 247.
Les embolies artérielles expérimentales. (L. Co rnil , F.
Carc-.asson.nr, M. M osincer et H. Haimovk.i). Ann. d’Ant. Pathol. N® 3. P. 191, 1937.
Développement et virulence du pneumocoque en m ilieu ad
ditionné d'insuline. (L. Cornu, et J. Banque). 8oe. de Biol. 15
mars 1937, N " 14, P. 69.
Les iHterclations artério-veineuses pathologiques îles m em
bres. Conceptions pathogéniques. (L. Cornil . M. M osincer
et A. A udier). Presse médicale, N ° 22, P. 409, 1937.
S u r les réactions consécutives à l'in jection in tra p érito
néale répétée de sac de tomate. (L. Cornil, M. Mosincer et K.
H arvvey). Bulletin Assoc. Franc, du Cancer, N ° 3, P. 219,
1937.
Tu m eu r congénitale de la région carotidienne en voie de.
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mai 1937.
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Contribution à l'étude anatom o-pathologique el biomicrosco•
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biomicroscopiques et histologique de la conjonctivite trachorlutteuse. (Y. P oursines , P roge et J. Chim ah a ). Ann. de la Fa
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nière. (Y. P oursines , F roge et Ch in i .ara). Ann. de la Faculté
de Méd. Française de Beyrouth, mars 1937.
Double paralysie partielle de la U te paire, atteignant les
deux droits internes. (Y. P oursines, F roge et Chiniara ). Con
grès d'ophtalm ologie, P aris 1937.
�-
64 —
THESES INSPIREES
L angladk.
Elude physiothérapique du venin d’abent...
Ses applications thérapeutiques. Marseille 1036.
M. ÀVIBRISOS. — Etude critique des conceptions actuelle* sur
la palhogcnic de la pneumonie lobai re franche aiguë.
M arseille 1036.
D. Stefanoff. — Les troubles nerveux dans les cirrhoses liépaliques. M arseille 1037.
E. CASTEUIU — Considérations palhogéniqties sur le cancer
expérim ental et les carbures carcinogènes. M arseille 1037.
CHAIRE DE BACTERIOLOGIE
Professeur R ousi ^ ciuux
R oi:slacroix , !.. B oyer et M11* G astinel.
Action de quelques antiseptiques sur les cléments c l les p ro
cessus qui conditionnent la llé a clio n de Bordet-W axsennann
C. B. Soc. de Biologie T. CXXV 1037, P age 71.
R ourlacroix , L. Boyer c l Mlk Gastinel.
Utilisation du p ouvoir antiseptique du sulfate neutre d'O rthoxyguinoléine p ou r la conservation du sang destiné à la
Réaction de B. IV. C. R. Sne. de B iologie T. CXXV 1037,
|IHK>! 74.
En préparation : Deux Thèses de Doctorat en Pharm acie.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DU LABORATOIRE DE CHIMIE ANALYTIQUE
ET HYDROLOGIE
Professeur R im a t t k i
S u r la lim itation des officines. Communication au Congrès
de lu Fédération «les Syndicats Pharmaceutiques du Siid-F.st,
Perpignan, 10 moi 1937.
S u r la fabrication de Tenu pure dans les laboratoires (avec
M. P e t i t ). Coin, à la Soc. de Chimie Biologique, P aris 15 ju il
let 1037.
De T influence des Agents Chimiques sur la préparation de
Tenu pure (en cpll. avec P etit ). Coin, à la Soc. de Chimie
Biologique, Paris, 25 juillet. 1937.
�— 6S —
S u r un nouveau dispositif de filtra tio n, son rôle. Sur le sévit
microdosage du fer p u r C‘ 4 q u i n i Une. (A rxoux). Com. à In
Soc*, chimique de France, mai 1987.
S u r les travaux d'J lydrologte effectués pendant les dix der
nières années dans lu Chaire de Chimie A nalytique et Hy
drologie de la Faculté de Médecine et de Pharm acie de M ar
seille. Rapport présenté au Congrès Inlcrm iltonal du Touris
me, de Thermalism e et (le Climatisme, P aris 14 octobre 1ÎKÎ7.
Rapport au haut Comité Médical du Centre National, de
Thermalisme, sur une mission hydrologique de la Chaire de
Chimie. Analytique et H ydrologie de la Faculté de Médecine et
de. Pharma-cie de M arseille, aux stations de Vais, Chdtelguyon et R oya l (A ïinoux). Décembre 19:16.
Rapport au haut Comité Médical du Centre National de
Thermalisme, sur une mission de lu Chaire de Chimie. Analy
tique et Hydrologie de la Faculté de Médecine cl de Pharm a
cie de M arseille aux stations d'A ix-les-Ralns, Châties et Evian
(Dr. Oberi.f,). Décembre 1030.
Travaux de Physico-Chim ie effectués aux griffons des sour
ces étudiées, et complétées aux Laboratoires de la Faculté.
Bourses d’études du O u tre National de Climatisme, de T h er
malisme et de Tourisme.
TRAVAUX DU LABORATOIRE DE CHIMIE MEDICALE
Professeur Rouir;
M. D erhien, chargé des fonctions d’Agrégé
\L D umazert, Chef des Travaux
Su r les spectres de Vliélicorubinc et de i oxyhélicorubine.
(J. R o u ie et J. Morf.na). C. R. Soc. Biol. 1036 T. CXX1I1, 1215
S u r l'oxydation et sur lu réduction de l'h éli com bine. (J.
R oche et Morena). C. R. Soc. Rio). 1036, T. CXXI1I, 121S.
Etat physique et poids moléculaire de la méthémoglobine
obtenue pu r combinaison de protohém nline à la globurie. (J.
R oche et R. Gombette). C. R. Acad, des Se. 1037 T. CC1V 7rt.
S u r la pression osmotique et. le poids m oléculaire de <liverses èrythrocruorincs (hémoglobines il"Invertébrés). (J. R oche
et R. Gombette) .
Recherches sur les èrythrocruorincs (hémoglobines d 'in v e rtébrés). (J. R oche et R. Gombette). Bull. Soc. Chimie Biol. 1037
X IX 613-626.
Recherches sur les globines. - IV . Combinaison des globines
à ta protohémâtine et poiils moléculaire des hémoglobines ar
tificielles. (J. R oche et R. Gombette). Bull. Soc. Chimie Biol.
1937 XIX «27-641.
5
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C ontribution à Vétude des cytochromes IV . S u r les hèmaUnes C et leur combinaison aux globines. (J. ROCHE et M. T
nr.NF.vENT). Bull. Sue. Chimie Biol. 1937 X IX 612-648.
Recherches sur l'h éticoruhine. (J. M orena). Thèse Docl. en
l'h a rm . Marseille 1937. 1 Vol. (G. P â tissier , Ed. T rayvoux ).
Anim al pigments. (J. R o u ir ). In Annual Rcview Of Riochem islry. Vol. V. Stanford Université press. Lî. S. A 1936 P P .
463- 485.
S u r les protéines du sérum et sur la signification du rap
port : Albumine-Globuline à l'é ta l norm al et pathologique (A.
IhK-.HK). Arch. Méd. Gén. et Col. 1937, T. VI. 76-8*2.
La précipitation des protéines du sérum par le sulfate d'a m
monium I II . Sign ifica tion des fractionnem ents et diverses
concentrations en scli. (A. HOCHE, !.. S amuel et R. ARmuii»),
C. R. Soc. Biol. 1037 CXV 1061.
Protéines de$ transsuiUits (liquides d'a scite) et protéines du
sérum. (J. R oche. J. O lmkr et h. Samuel). C. R. Soc. Biol. 1937
T. CX XV, 15*.
1/équilibre hémorarhidJen ob éit-il d la lo i de Donan ou à lu
loi de Derrien. V. l)t:ititiE\). C. It. Soc. Biol. 1936. T. CXXI11,
911.
Sur la nature du liquide rachidien. (Y. D brrien). Bull. Soc.
Chimie Biol. 1937. T. XIX. 649-663.
Contribution ét l'étude des phénomènes de membrane en
biologie, sur la nature, et ta form ation du liquide spinal. (Y.
Dbriuen ). Bull. Ass. Biol. Plwrm . 1937, n° 36 60-73.
R épa rtition du chlorure de sodium et du glucose entre le
ptasnui sanguin et l'hum eur aqueuse. (Y. Dekrien . G. Jaylk et
I*. FR1ZBT). C. R. Soc. Biol. 1937, T CXXV, 148.
S u r les phosphatases du foie
phosphonlonùeslérases et
phosphodiestarases. (J. R oche et M. l.vrn»:i.i>:). C. R. Soc. Biol.
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S u r la spécificité des phosphoeslérases. Contribution à l'é tu
de des phosphonionocstérascs du foie et du rein. (J. R oche et
M. I a tr e iix e ). Enzymol. 1937, T. TU. 75-81. (Volume Jubilaire
du P rof. K url N ki .behg).
S u r la spécificité des phosphatases (phosphomonoeslérases A.). (J. R ochk et M. L atheille ) C. R. Soc. Biol. 1937,
T. CXXV, 470.
S u r l'a ctivité de la phosphatase des os longs aux diverses
étapes de ta croissance. (J. R oche et A. F il ip p i ). C. R. Soc.
Biol. 1937, T. CXXV, 1064.
Quelques données biochim iques sur les étapes et su r les
mécanismes de l’ossification. (J. R oche). Arch. de Méd. Gén.
et Col. 1937, T. V I, 83-90.
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T kayvoiîx ), 1036.
Microdosage iodom élrique de In glycémie. (C. D umazeht).
Bull. Ass. Biol. Pham i. 1937, n J 35, 593-509.
Su r un nourcau catalyseur de minéralisation de la matière
organique eu vue du dosage de ra zote p a r la méthode de
KjeldnhJ. (C. D u.m azert et V. MAiimirr). Bull. Soc. Chimie
1937, 5e ser., T. IV (sous presse).
S u r la constitution el tes réactions de l'a m idon. (C. D uma zkrt et S antoni). Bull. Soc. Chim.
5e Ser. I. IV (sous
presse).
iBiochimie des horm/mes thyroïdiennes et paralhyrotlUennes. (J. ROCHE). Rapport aux Journées médicales «le
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clinique et en thérapeutique, \ Vol. (J.-B. B vit.i .iere . Ed.).
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Les protides. In • Encyclopédie française (J. R oche). Vol.
IV, 4.732, Paris, 1937.
Is,s pigments. (J. B oche). Tn Encyclopédie française. Vol.
IV, 4-12-7, Paris, 1937.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES DE LA CHAIRE
D’HISTOIRE NATURELLE
Professeur Gabriel
Assistant : M. PELLisSiEH
Une méthode d'éclaircissement cl d'étude d'a natom ie par
transparence (lu situ). (C. Gabriel et F. P ellissier ). Bull.
Soc. Bot., de Fr. T. 83, P. 8l(i, 193C.
S u r un cas de structure anormale de l'a ppa reil slonialiqnc
chez le h Ceratopteris thalictroïdes »». (F. P eli.issikii ). Bull.
Soc. Bot. dé Fr. T. 84, P. 190, 1937.
S u r une étuve simple el pratique pour in clusion à la paraf
fine sous le vide. (C. Gabriel). Bull. Soc. Bot. de Fr. séance
d octobre 1937.
L'u tilis a tion d 'injections colorées pour Vétude du tissu con
ducteur vasculaire chez les Cuevrbitacées. (C. Gabriel). Bull.
Soc. Bot. de Fr. Séance d’octobre 1937.
THESE. — R. N athan ; C ontribution à l'étude ■< in situ »
de l'anatom ie de Ceraptoleris th alictroïdes. Thèse Pharmacie,
Marseille 13 avril 1937.
�08 —
TRAVAUX SCIENTIFIQUES DU LABORATOIRE
D'HISTOLOGIE
Professeur R omibu
1' Discours de réception à l'Académie îles Sciences, Lettres
et Beaux-Arts de M arseille, Séance du 4 mai 1930. C. R. de
l’Académie de M arseille 1930-3? ;
2° L'œ uvre scientifique (l'E tien ne Jourdan. Discours jire
noncé à la séance inaugurale de In 32c Réunion de l'Associa
tion des Anatomistes. (1. R. Ass. Anatomistes, 32e réunion
1937 ;
3" S u r le réseau df P u rk in je (lu cœ ur de l'H omme. (M.
Rom iKi', Ml,p I. inas et <i. .Iullien). C. R. Ass. Anatomistes,
32° Réunion, Marseille, PR.
, avec 8 microphotographies ;
4" S u r les caractères morphologiques du réseau sOUs-endorardique du cœ ur de l'H om m e. (M. Ro.uiEU, M u® I. inas et G.
Ji i.t.iKN). C. R. Ac. Sc. de P aris 1937.
AUTRES TRAVAUX DU SERVICE
I m glande salivaire de la moule de Provence ( M ytilus galtoprovinciatis). (L. Rkunkh). C. R. Soc. de Riol. Marseille, 7
juillet RM.
TH ES R IN S P IR E E . — A. V allès. Elude sijnHu-se des con
naissances actuelles p a r le tissu nodal du cœur. Thèse Facul
té de M arseille, 1938.
TRAVAUX DU LABORATOIRE D’HYGIENE
Professeur V iolle
Contribution à l'étude du virus exanthématique m urin, en
pa rticulier chez le lupin. Sa persistance dans l’organisme de
re l animal. Son im portance éventuelle dans lu préparation
des vaccins. (Rull. Académie île Médecine n" 19, P. 543, 1937).
Contribution à l'élude du typhus exanthématique murin. De
la contam ination da chien pur ingestion du virus. (Rull. Aca
démie de .Médecine «<* 33, P. 331, 1937).
C ontribution à l'é tude de lu destruction des Germes patho
gènes dans l'e uu de buisson pur lu cid e la rlriq u e suivi ou
non de su neutralisation. (Presse Médicale n » Té, 25 septem
bre 1937).
De l'a ction de l'ozone sur tes coquilla ges et poissons. (H.
V iolle et R ose). (Revue d’hygiène, octobre 1937).
Contribution à l'é tude du colibacille chez le Culex pipieus,
race autogène des fosses septiques. (H. V iolle et J. S aiitet ).
(C. R. Soc. de Biologie, n® 2C, Tome 126, 1937).
�TRAVAUX DE LA CHAIRE DE MEDECINE LEGALE
Professeur Agrégé M osingf.r
Chargé de Cours
A) V oyage n*Etude.E ii tant que boursier de la Fondation Rockefeller, nous
avons entrepris un voyage «l'éludes qui nous i conduit dans
les principaux centres d’ Allemagne, des Pays Scandinaves,
d'Angleterre, de Hollande, de Helgiquc et de Suisse.
Dans ce voyage, nous avons eu comme mission :
1.
) l/étude dt’S prin cip au x Instituts dr Médecine Légale el.
Sociale d'Europe ;
2.
) Une enquête sur les tendances actuelles de la N euro
psychiatrie et de la N cu ro-lU oi. en général .
:t.) Une enquête sur une .série de problèmes de Médecine S o
ciale, B iologie raciale, mesures de sûreté biologiques (stérili
sation, castration), législation sociale. Génétique.
R) O uviuoks et A rticles nu T raité .
I " Tra ité de Médecine Légale et Sociale. Prem ier Tom e :
Médecine Légale Pratique (590 pages. 264 figures), (en colla
boration avec J. R ochette. J. F ourcade. S. R v/.ilk et M. Caien).
Maupelit, 'Marseille, Editeurs.
2° Physiologie de lu région hypothalamus-hypophysaire.
Nouveau traité de Physiologie (sons presse). En collaboration
avec G. R oussy ;
3* Les m étrorragies ménopausiques et postménopausiques.
Etude étiologique clinique et biologique. J.-R. R ai .i .i Eii E,
Paris. (En collaboration avec R- I miikht et H. II aimovjci ).
Préface du Professeur J. F iolle.
C) P ublications de M edecinb L egale.
4° Les réactions des cellules alvéolaires d/tas l'anesthésie
prolongée à Véther chez le cobaye. Société Médecine 1930, 5,
363 (en collaboration avec L. Cornii .) ;
5" S u r tes réactions pulm onaires consécutives « Vinhalation
prolongée d'éther anesthésique. Archives de Médecine Gén. et
col., 1937, 6, 1 (en collaboration avec f.. Corsil et J. R ochette):
6” S u r les troubles génitaux et notamment l'excrétion de
prolan chez les femmes atteintes de démence précoce. Société
de Médecine .Marseille, avril 1937 (on collaboration avec MM.
Mr.ni.AND et Cambassedes) ;
7° S u r les lésions des plexus choroïdes consécutives A l'in
toxication expérim entale chronique par le gaz d’éclairage.
Société de Médecine Marseille, 27 jan v ier 1937 (en collabora
tion avec J. R ochette).
�I>) P ublications of N eurobiologie.
8" Les corrélations anatomiques et physiologiques île l*hy
polit niamis r i tir l'hypophyse. Bruxelles M édical 1936 (en roilabo ration avec (i. R oussy ) ;
0- La systématisation du système nerveux et les corrélations
entre le système neuro-somntique et le système nenro-reqetatif. .Tournai de Physiologie 19.%, 34, 48G :
10" S u r les rapports entre, les périettreyones nerveux et les
capillaires dans la région sous-thalamiyue. C. R. Société de
Biologie 1986, 122, 719(en collaboration avec G. B oussy ) ;
11” Le. champ d'a ction de l'hypophyse p a r neurocrinie. G. R.
Société de Biologie 1936, T. 122, I*. 643 (en collaboration avec
G. R oussy ) ;
12" L a régu la tion nerveuse du fonctionnem ent hypophy
saire. Les conséquences physiopathologiques et thérapeutiques.
Presse Médicale 1936 (en collaboration avec G. R oussy ) ;
13° Plu rin u cléosc neuronale expérim entale consécutive n
l'in je ctio n répétée, d'extraits antéhypophysaires. C. R. Société
île Biologie 1936, 1??, 1290 (en collaboration avec G. R oussy ) ;
I i" Quelques données récentes fournies par l'élude hislophysitdogique du système neurovégétatif. Presse Médicale. 2<*
murs 1937 (en collaboration avec G. R oussy ) ;
15° La neurocrinie hypophysaire et les processus neurocrinés en général. Ann. An. Patb. 1937, 14, 165 (en collaboration
avec G. R oussy ) ;
16" N eurocrinie, neuricrinie et transmission hum orale des
excitations nerveuses. Presse Médicale 1937 (en collaboration
avec G. ROUSSY) ;
17" S u r les lésions des ganglions sympathiques lombaires
dans les artérites du m em bre in férieur. Soc. An. Path. 1937,
14, 448 (en collaboration avec !.. Cornil ) ;
18" Sur les lésions nerveuses intrahépatiques dans les
cirrhoses et le u r im portance anatom ophysiologiquc. Société
Médecine Marseille moi 1937 (en collaboration avec I.. Cousir.) ;
19° Les interactions ncuro-hèpalhiqucs. Nutrition 1937, tome
7, p. 69 (en collaboration avec !.. Cornil ).
E) A natomie ct P hysiologie pathologiques generales.
20° Les interrelatinns artério-veineuses pathologiques des
membres. Conceptions pathogéniques. Presse M édicale 17
mars 1937 (en collaboration avec !.. Cornil et A udikr) ;
21 "S u r les réactions hisfophysiologiques pariétales dans
tes embolies aseptiques expérimentales. Société de Médecine
de Marseille 8 jan vier 1937 (en collaboration avec L. Cornii .,
Carcassonne et H aimovici) ;
�22° S u r les rendions pariétales dans les embolies septiques.
Société de Médecine de Marseille K jan vier 1037. Arch. Méd.
Gén. Col. 1037, 6, n" 4 (en collaboration avec L. Cornu ., Car
cassonne et H aimovici) ;
23° S u r les lésions vasculaires et les embolies expérim en
tales rhez le ehien atteint d'endocardite expérim entale. Soc.
de Médecine de M arseille 27 ja n v ier 1037. Arch. Méd. Gén. et
Col. 1037. 6. n° 4 (en collaboration avec F.. Corviï.. A. X. Jouve
et FTatmovtci) :
24° Sur 1rs vascularisations de la media veineuse et ses
conséquences hysiopathologiquex. Société rie Médecine M ar
seille, a v ril 1037 (en coll. avec T.. Corvtt.).
25° Contributions anatomiques à In pathogénic des embolies
artérielles expérimentales. Ann. An Path. 1037. 14, 247 (en
collaboration avec L. Cornil ).
26° M olform ation cardiaque. Pouls perm anent. Diabète.
Epilepsie bravais et jaclesonicnne (en collaboration avec V.
A udtbert, LOMB\nn et P aganellt). Marseille Médical 1937. 74.
431.
27° Les embolies artérielles expérim entales Ann. An. Path.
1037. 14, 101 (en collaboration avec T.. Cornu. Carcassonne et
H aimovici) ;
23° Les lésions myocardiques dans l'endocardite maligne
prolongée, humaine et expérim entale. Ann. An. Path. 1037, 14,
471 (en collaboration avec I.. Cornil et A. Jouve) ;
29° A propos de la cancérisation de l'adénome prostatique
m pa rticulier de sa fréquence et de son mécanisme h istologi
que (en collaboration avec E. Chauvin ). Journal d’Urologie
1037. 44, 07.
30° S u r tes réactions consécutives à Vin jection in tra périto
néale répété de sue de tomate. Bull, du Cancer 1037, 26 n° 3.
31° Cancer pleuropulm onaire à form e étalée en coque. Arc.
Méd. Gén. 1037, 6, i l (en collaboration avec L. Cornu, et M onTEL) ;
32" Recherches sur les hormones génitales oestrogènes et.
gonadotropes dans les êpithéliowas du col de l'u térus {en col
laboration avec B. I mbert et Bontoiix). Soc. Biol. 1036, 122.
602.
33® Le cancer p leural (Bulletin du cancer, sous presse) (en
collaboration avec V. A udibrut, T.. Cornil et M. M ontel).
34" Tu m eu r congénitale de. la région carotidienne,, en voie
de résorption macrophagique. Bull, du cancer 1937, 30, 333.
feu collaboration avec L. Cornu, et M. S almon).
3â° Ejiithéliom e testiculaire congénital. Soc. An. rie Paris,
à paraître (en collaboration avec T. Cornil et M. Salmon) ;
�7?
36° .1 propos de.x tumeur:v mélaniques des poissons. Bull.
cancer (en voie «i’ impressiion)
(en collaboration avec Ph.
Dolli-i .s et Timon D avid ) ;
::?• le s kystes et,île roule.s. Jour, «le Chir. 1037, 50, 280 (en col.
lohoration avec Y Roi h.)K.)
38m S u r ln pigm entation ri1,a glande interstitielle de l'ovaire
ehrz les T.éléostéénis. Soc. A n. P aris 13 mai 1037. Ann. An.
Path. 1937, U . 449 (e n collaboration avec Pli. Do u .rjs of J. Ti-
inon David).
TRAVAUX SCIENTIFIQUES DU LABORATOIRE
DE PARASITOLOGIE
Professeur Joyeux
Agrégé : M. S autkt
Quelques Helminthes nouveaux ou peu connus tic ta Musa
raigne. Crocidtirn rtissulus. llerm . (Deuxième partie, (en colavec J. O. Bahr). Revue Suisse de Zoologie, 44, 1*. 27-40. l‘ »37.
f.cs suites du paludisme de guerre. Presse Médicale, 20 fé
vrier 1037. p. m .
L 'In s titu t de Médecine et de Pharm acie Coloniales de M ar
seille. Presse Médicale. 7 avril 1037, P. 541.
L'enseignement de la. Méderine Coloniale à Marseille. Rev.
Col. de Méd. et Chirur. n° 94, 15 a v ril 1037, P. 122-12G.
La petite Douve du foie. Presse Médicale, 15 mai 1937, P. 741.
Protozoaires cl Helminthes tin gros intestin (avec .1. Sautrt ).
Provence M édicale, 15 mai 1937, P. 17-20.
S u r quelques Helminthes tic la Som alie S orti (avec J. G.
Baeh et R. M artin ). Bull. Soc. «le Patli. Exotique XXX, P. 4 IG423. 1937.
Lu spécificité parasitaire. Bull. Ass. des diplômés de Micro
biologie de la I'ac. de Pharm acie de Nancy XIV , P. 10-17, 1937.
Les grands Ténias de, l'H omme. Presse médicale, 7 juillet
1037. P. 1015.
La Leishmaniose viscérale méflilcranéenne. Progrès M édi
cal, ii’ 38, 18 septembre 1037. P. 1313-1317.
Le développeme.nl de quelques b u res tle Cestotles (avec J.-G.
Baeii). Congrès de l'Association des Anatomistes, Marseille
1037.
M anifestations cutanées de. ta leishmaniose viscérale. Arch.
Dermato-sypliiligraphique de l'ITÔpital Saint-Louis, 1037.
Contribution à l'étude des m icrocilaires (avec .1. S autet). C.
R. Sor. Biol. 7 juillet 1937.
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Evolu tion du Tæ tæniæ formis Batsch. (avec J.-G. Baer ).
C. R. Soc. Biol. 7 ju ille t 1037.
Typhus et fièvre exanthématiques. Marseille Médicale, Sep
tembre 1937.
Leishmaniose viscérale du Soudan anglo-égyptien. Presse
Médicale, 11 septembre 1037. P. 1303.
Précis de Médecine Coloniale (avec A. S ice). Deuxième Edi
tion. Masson, P aris 1037.
Etude concernant Vexistence des Biotypes anthropophiles de
/'Anophèles macuUpennis (avec P. Van T iiiel ). Bull. Soc.
P atli. Exotique XXX, 1937, P. 186.
C ontribution à l'étude de, t'exophitie de /‘Anophèles maciilipennû> labruchiœ et de /’Anopheles sachnrovi dans ses rap
ports arec la transmission du paludisme. Bull. Soc. Patli.
Exotique XXX, 1*37, P. 387.
A propos du. paludisme pur les dérivés de ta dihydroquinamine. Bull. Soc. Patli. Exotique XXX, 1937, P. 461.
C ontribution à l'étude du colibacille chez le C.ulex pipions,
race autogène des fosses septiques (avec le Prof. PiOLLB). C. R.
Sur. Biol. 7 juillet 1937.
E tiologie des fièvres récurrentes. Marseille Médical, 0, 1937.
Ile cher Ches expérim entales sur l'a ction de quelques produits
sur les m icrofila ires en culture (avec Mlle P alais ). Soc. Méd. et
Hyg. Tropicales, 9, 1937.
Développement île Tamia saginata dans un ras île m ultiparasitisme. /Mlle P alais ). Bull. Snc. <!<• Pulh, Exotique XXX.
P. 843, 1937.
Quelques niétacerca 1res d'A lh erin a moellon C. \.. dèvelop/minent expérim ental d'u n (iastérostomidé (P . OxnREiu:). C. R.
Ac. Sciences, 2<H, P. 186, 1937.
S u r quelques trêmatodes des poissons de la Camargue (P.
CARRERE). C. R. Soc. Biol. CXXV, P. 108-160, 1937.
'Biologie de Fasciolu hepalica dans une localisation aber
rante {M. A. Diss). G. R. Soc. Biol. CXXV. P. 157-158, i937.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES DU SERVICE DE PATHOLOGIE
INTERNE
Professeur J. M onges
Cancer p rim itif du poumon avec im age ovale, radiographi
que correspondant A un processus infarctohle sous ja cenl au
néoplasme (en coll. avec MM. R. Poisso et L umbroso). Soc.
Médicale des Hôpitaux de Paris, 23 octobre 1936.
�— 74 —
Enorm e diverticule cpiphrénique de Vœsophage sans lrou
ble fonctionnel, S<x\ dp Gastro-Entérologie de Marseille, lu
Décembre 1036.
Récidives il'ulcère lejirès iléus gastrectomies (avec MM.
Carcassonne et L i.ucia). Soc. de Gastro-Entérologie de M ar
seille, 10 décembre 1036.
/.lymphogranulomatose à form e cervicale localisée de durée
anorm ale et prolongée (avec H. P oinso et Mlle L et.re). Comité
Médical des Bouches-du-Rhône, li) juillet 1937.
Les plaquettes sanguines chez les cirrhotiques (en coll. avec
H. Poinso et F iuctus). Comité Médical des Bouches-duRhône, 10 juillet 1037.
Polysérite tuberculeuse subaiyüc ayant débuté par un syn
drome cardiaque à type de m yorardic (avec R. P oinso, L umbroso et Sauvicne). Société de Médecine de Marseille, 17 fé
vrier 1037.
Cancer de la tète du pancréas avec sténose du pylore. P ré
sentation de la pièce (avec M lle T.f.gre). Comité Médical des
Bouches-du-Rhône, A v ril 1937.
Lymphosarcome du médiaslin avec pleurésie hém orragique
et métastases cutanées chez un adolescent de 16 ans (avec R.
Poinso, Montus et Battesti). Archives de Med. Gén. et Col.
tir année, nv 2.
Inversion viscérale partielle (en coll. avec R. P oinso). So
ciété do Médecine de Marseille, 16 Décembre 1036.
Crises ano-rectales tabétiques prises pendant 7 ans pour
une dysenterie amibienne. Scc. de Gastro-Entérologie du L it
toral Méditerranéen, M ars 1937.
Les brûlures gastriques, étude clinique, pathogénique et
thérapeutique. Marseille-Médical. 15 Décembre 10.%.
Disparition de volumineuses nielles d'ulcères de la petite
courbure (en coll. avec Mlle L et.re ). Soc. de Médcinc de M ar
seille, Juin 1937.
Les formes clin iques des colites droites chroniques. Pro
vence Médicale, 15 mai 1037.
Deux nouveaux cas de. Kala-Azur autochtone de l'adulte
(avec I*. Oin.M i» et F. Mongbs). Société de Pathologie Exoti
que, U a v ril 1037.
LABORATOIRE DE PHARMACODYNAMIE
ET MATIERE MEDICALE
Professeur Mercier
1) Observations sur les effets de la spartéine sur l'intestin
isolé du chien (en collab. avec A. K rijakovsky). C. R. Soc.
Biol. 1036, t. 123, p. 1211.
�2) Action expérim entale de Vouabaïnc administrée par
raie sous-occipitale (en collnb. avec J. D elphaut). C R Soc
Riol. 1036, t: 123. p. 1206.
3) Digita lin e et nvabafne sous-occipitale : toxicité expéri
mentale comparée (on coll. avec J. D elphaut). c . R. Soc. Biol
1036. t. 123, p. 1200.
4) Action de VéthglphcnglbarbUiLratç de spartéine sur l'in
testin isolé (on collnb. avec A. K rijanovsky et M. P agankiii)
C. H. Soc. Biol. 1037. t. 124, j>. 463.
51 .Yote prélim ina ire sur le dosage biologique des glnposides
de rA don is vernalis (on collai), avec M lle S. M\c \uy ). C B
Soc. Biol. 1037, t. 12-4, p. 450.
61 Nouvelles observations sur le dosage biologique des glucosides de /‘ Adonis vernalis (en collnb. avec M lle S. M acary).
C. l\. Soc. Biol. 1937, t 124, p. 745.
7) Action spasmohjtique expérim entale de Vélhyphènqlbnrhilurale de sparlcine (en collai), avec J. Delphaut et M. P ac.aNELU). C. B. Soc. Biol. 1937. t. 125, p. 67.
8) Influence exercée p a r le génialénai sur les convulsions
raféiniques (en collnb. avec .1. Delphaut et M. P aga.nei.li). C.
H. Soc. Biol. 1937, t. 125, p. 150.
9) Influence, du génisténnl sur l'hypertension adrànaliniquc
et les réflexes sino-earotidiens (en collab. avec .1. Delphaut et
M. P aganelli). C. R. Soc. Biol. 1937, t. 125, p. -<67.
10) Variabilité, des effets de la berbérine sur l'intestin isolé.
C. R. Soc. Biol. 1937, t. 125, p. 1066.
11) Influence exercée par la berbérine sur les effets du
chlorure de baryum, cl de la pilocarpine sur l'intestin isolé.
C. R. Soc. Biol. 1937, t. 125, p. 1070.
Thèses effectuées au Laboratoire.
Pierre B lachk. — C ontribution à l'étude pharm acologique
île la c r g p l opine. Thèse Doctorat de l'U niversité (m ention
Pharmacie), juin 1937.
Marc P aganelli.
U ètlu jlp hèugtb a rb itu rotc de spartéinc
(Génistétml). Etude pharm acologique et application clinique
au traitement de l'épilepsie. Thèse Doctorat en Médecine,
juillet 1937.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES DU LABORATOIRE
DE PHARMACIE
Professeur V ignoi.i
Etude sur In séparation et. le dosage vountélrique de l'a rse
nic. Thèse. Doctorat en Pharmacie : P luchon .1., Pharmacien
Commandant des Troupes Coloniales, M arseille 1937.
�— 76 —
Caractères et essais de quelques m atières grasses pharm a
ceutiques et de la rire A'abeilles. Thèse Pharmacien Supé
rieur : J. Guillot , Chef «le travaux de Pharmacie, M arseille.
1037.
C ontribution à l'étude du dosage de C A ntim oine cl de quel
ques-unes de ses réactions. Analogies arec Varsenic et le Bis
muth. Thèse Doctorat en Pharm acie : F auchon L.. Pharm a
cien Commandant des Troupes Coloniales, Marseille 1937.
S u r la précipitation et le dosage de l'a n tim oin e à l'aid e d'un
réactif hypophosphoreux sulfurique (avec F auchon). J. P. C.
XXIV, Juin 1937.
Méthodes de dosage de l'a n tim oin e par form ation d 'induré
complexe d'a ntim oine et de potassium (FAUCHON I-). J. P. C.,
Juin 1937.
Etudes sur te dosage, volum étrique de l'A rsenic, de l'A n ti
moine et du Bismuth un •moyen de t 'indure de potassium
(avec Fauchon). J. P . C. en cours d’impression.
Une réaction redorée des huiles de foie de morue (J. Guu.t.ot). Communication Soc. Chimique de France, Mars 1937.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES DU LABORATOIRE
DE PHYSIOLOGIE
Professeur Cottf,
Agrégé : M. Mai.mejac
Vaso-dilatation « ta déplétion. Elude com parative avec di
verses méthodes d'enregistrement (en coll. avec A. Capei.). C.
R. So\ Piol. M arseille, 10 novembre 193(5. T. 123, P. 914-916.
Présentation d’un film origina l de dém onstration des loca
lisations cérébrales. Soc. Méd. M arseille. 16 Décembre 1936.
S u r la nature des appareils nerveux vaso-moteurs périphé
riques des membres {en coll. vae^Ji. DKSANTl). C. R. Soc. Biol.
Marseille, N Décembre 1936. T. 123, P. 1199-1202.
Vaso-dilatations réflexes et centres vaso-moteurs périphéri
ques des membres (en coll. avec M. F.. Desantt). C. R. Soc.
Biol. M arseille, 3 décembre 1936. T. 123, P. 1202-1206.
S u r le mécanisme des réactions vaso-motrices qui suivent
une anémie prolongée d'un membre (en coll. avec E. D esanti).
C. R. Soc. Biol. Marseille, 12 janvier 1937. T. 124. P. 456-459.
S u r ta régulation périphérique du tonus vasculaire (en coll.
avec A. Capei.). C. R. Soc. Biol. M arseille 1937. T. 125, P. 147146.
Patte irriguée et in com patibilité sanguine, (en coll. avec E.
Desanti). C. R. Soc. Biol. Marseille. 19 mai 1937. T. 125,
P. 477-460.
�— 77 —
S u r les propriétés cardio-vasculaires îles extraits épiphysaires (en coll. avec E. Desasti). C. R. Soc. Biol. M arseille, 19
mai 1997. T. 125. P. 475476.
Tonus vasculaire el centres vaso-moteurs périphériques.
XIe Congrès de l'Ass. des Pliyslol. Paris, 7 juin 1937.
Présenta lion d'u n film de démonstration sur ('écrasement
du faisceau de His. X I* Congrès de l ’Ass. des Physiologistes.
Paris, 7 juin 1937.
Extraits épiphysaircs et adrénaUno-sécrélion (en coll avec
E. Desanti). C. H. Soc. Biol. Marseille 1937. T. 125. P. 1077.
Su r l'a ction vaso-motrice centrale des extraits épiphysaires
(en coll. avec V. Donnct). C. R. Soc. Biol. Marseille, 7 juillet
1937.- T. 126. P. 370-372. '
Vaso-motricité hépatique. « N u tritio n 1937 ». T. 7 n ° 2,
P. 113-123.
V. Dosnkt. — Glandes endocrines et ycstation . te déclen
chement plt.ysial oy i que du travail de ta p a rlu rition . Thèse
Kac. de Médecine. M arseille 1er décembre 1926.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES DU LABORATOIRE
DE PHYSIQUE
Professeur Chevallier
A grégé : AI. D lbolloz
S u r les variations saisonnières de lu réserve en vitam ine A
et de la chronaxie m otrice chez (e cobaye (en coll. avec Y.
Choron ). C. R. Soc. Biol. T. C X X III, 1936, P. 909, 10 novem
bre 1936.
Recherches sur le spectre d'a bsorption de l'a cide ascor
bique (en coll. avec Y. Choron ). Soc. Chimique, M arseille.
10 Décembre 1936.
S u r les relations de la vitam ine A et de la chronaxie
motrice. Cas des cirrhoses éthyliques (en coll. avec L. Esi*y).
Soc. Neurologie de Paris, T. 67, nw 1, séance du 7 jan v ier 1937.
S u r une nu-1 hode spectrophotom élrique de dosage de l'acide
ascorbique dans les tissus (en coll. avec Y. Choron ). C. B.
Bull. Soc. Biol. T. CXXIV, n° 5. P . 153, séance du 13 janv. 1937.
Sur une méthode spectropholom élrique de dosage dans le
sang (avec Y. Ciioron). C.. B. Soc. Biol. P. 753, N ° 3, séance
du 15 février 1937, T. 124.
Influence de la réservé hépatique en vitam ine .4 sur la
vitesse de cicatrisation chez le cobaye (en collabor. avec
A. Kscarras). C.B. Bull. Soc. Biol. T. 125, P. 145, 19 avril 1937.
�— 78 Les fa cteurs rie variation de la réserve hépatique en- vitam ine
A (en pa rticulier l ' in fluence rin système nerveux). X uli itio:>,
T. 7, N ° 2, 1937.
Recherches su r la respiration riu cerveau riiez le cobaye
(en coll. avec H. Roux). C. H. Soc. Rinl. T. 125, I*. 1073.
H ju in 1937.
Su r le dosage de la Vitamine .1. V {'.on^ies des industries
agricoles. Sehévéningûc, 18 juillet 1937.
S u r le traitement des brûlu res (en coll. avec F. C arcassonne).
Congrès de Chirurgie, Paris 19.17.
S u r une méthode spectropkotométrique rie dosage de l'a cide
ascorbique dans les tissus (avec Y. Choron). Bull. Site. île
Chimie Biol. T. 19, n" 3, mars 1937.
Tube à hydrogène à grande puissance (avec 1'. Dl'BOl'i.oz et
II. Roux). Revue d’Optique. T. 16, 1937.
Relation entre la teneur du foie en vitam ine A et la
chronaxic motrice (en coll. avec !.. E:<i*v). Niitritinii, T. 7.
n- 1, 1937.
S u r la. teneur du cerveau i■1 du foie ,•n vitam ine C chez te
cobaye (avec Y. Choron ). C. R. Soc. Biol. T. 12-4, 15 mars 1137.
S u r la destruction photochim ique de la vitam ine (avec
I*. D obolloz et Y. Choron). Société Chimique, 7 avril 1937.
Ile cherche s su r les teneurs comparées en vitam ine .1 et en
acide ascorbique du foie et du cerveau chez le cobaye (avec
Y. Choron). Congrès de Physiologie, avril 1937.
S u r la fabrication de très houles résistances au calom el.
(P . _Dubouloz). Arch. Phys. Biol. n° 2 XTTI, P. 198, 1936.
THESE. — A pplication des méthodes de W arbury et de
Thunberg A la mesure du métabolisme tissulaire en fonction
de la teneur en vitam ine A, par H. Roux. (Thèse Marseille.
8 juillet. 1037).
TRAVAUX SCIENTIFIQUE DE LA CLINIQUE MEDICALE
Professeur AntiuKivr
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d une atteinte artérielle des vasonervorme. Comité Médical
des B.-du-Rh. 3 avril 1936. Presse Médicale, Paris i i “ 52,
27 juin 1936.
Considérations anatom o-cliniques sur un ras de pouls lent
permanent solitaire term iné par oblitération coronarienne.
Archives de Méd. (ïén. et Col. n° 2, 1936.
Zona généralisé. Soc. de Méd. de M arseille, 10 avril 1935.
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Polyradicu le-n évrite avec dissociation album ino-cylologiqne.
Soc. de Méd. de M arseille, 13 jan vier 1937.
Cœur bilocula ire. Diabète insipide et crises comitiales.
Comité Méd. des B.-du-Rli. 10 mars 1037.
' Les troubles de la contraction auricu la ire au cours de la
septicémie êbertienne. Marseille Méd. 25 jan vier 1037.
Etude de l'espace S. T. de l'èlectrocardioyranim e dans la
fièvre typhoïde. Marseille Méd. 25 janvier 1037.
Les séquelles lointaines de la myocardite typhique.
M arseille Méd. 2ô jan vier 1037.
Vu/eur pronostique de l'électro-cardiogram m e dans la
septicémie cberlienne. Marseille Méd. 25 jan vier 1037.
.1 propos d'a n ras de Tachycardie paroxystique. Essai
d:explication palhoyénique. Marseille Médical, 15 avril 1037.
Les traitements des troubles cardiaques chez tes typhiques.
Marseille Médical, 25 jan v ier 1037.
M alform ation cardiaque. Pou ls lent permanent. Diabète
Epilepsie tael.-sonienne. Marseille Médical, 15 a v ril 1037.
Professeur Agrégé : Poixso
Quelques remarques sur le rétrécissement de Ta rière pulnumaire {avec A. Sarradon). M arseille Médical, 15 septem
bre 1030, n" 26.
Sténose duodénale serrée par pancréatite chronique (avec
M. Mokges). Société de gastro-entérologie de P aris et Archives
des maladies de l'appareil digestif il" 8, octobre 1936.
Syndrome médiastinal et localisations anormales au début
d'une leucémie aiguë (avec F. Carcassonne). Société Fran
çaise d'hématologie, 5 novembre 1036, In ■■Le S an g», n u 1 - 37.
La toux des tuberculeux. Provence Médicale, 15 nov. 1036.
Cancer p rim itif du poum-on avec im age ovale radiogra
phique correspondant à ait processus in farctoide sus-jacent
au néoplasme, (avec M ongks et I. cmuroso). Soc. Méd. des
Hôpitaux de Paris. Bull, n" 28, 2 nov. 1036.
Inversion viscérale in com plète (avec Mongks). Soc. Méd. de
Marseille, 16 décembre 1936.
Un nouveau cas d'inversion viscérale
complète
(avec
I semein). Soc. de Méd. de M arseille, 16 décembre 1030.
Form e hamoplotqUe sèche de la dila tation îles bronches
(avec T eitelbaum). Soc. de Méd. de M arseille, 10 déccmb. 1036.
Une m odalité du processus anatomique de complément des
cavernes tuberculeuses (avec MM. P üy et Be/.et). Soc. Méd.
de Marseille, 16 décembre 1030.
Les
algies
inter-capulo-verlébrales
persistantes
(avec
F ortineau). Gaz. des Hôpitaux n° 7, 23 jan vier 1937.
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Les épreuves vasculo-sangnines chez le sujet normal (avec
L umbroso). <i Le Sang » n* 2, 1937.
Sclérose pulm onaire tuberculeuse r l emphysème antpullaire
congénital sous-pleural : insuffisance re n lricu lm re droite
term inale (avec T kitki.baum). Soc. Méd. M arseille, 17 fév. 1037.
Polysérite tuberculeuse subaiguc ayant débuté par un syn
drome cardiaque à type de im jneardic (avec M oxges. U jmbroso
et Sauvio.ve). Soc. de Méd. Marseille, 17 février 1937.
Lym phogranulomatose maligne à form e cervicale localisée,
de durée a normalement prolongée (avec M oxges et M Uc L eche).
Corn. Méd. des Rouche$-du-Rli6ne, 19 février 1937 M arseille
Médical, n° 6, 25 fév rie r 1937.
Les play net les sanguines chez les cirrholiques (avec Monges
et Fm.cnrs). Com. Méd. des Rouchos-du-Rhône, 19 février 1937
Mars. Méd. n° 6, 25 février 1937.
F ibroth ora x tuberculeux (avec A llies et Stkkanaugi). Com.
Méd. des Bouches-du-Rhône, 19 février 1937.
Inversion viscérale complète (présentation de pièces), (avec
A llies et M asselot). Com. Méd. des Rouehos-du-Rhône,
7 mai 1937.
Traitem ent des sueurs des tuberculeux par le bromure d'acèpylchoUne (avec A llies }. Soc. de Méd. de M arseille.
25 Juin 1937.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
Clinique Medicale. Professeur Olmkr
Form e sèche, non hémoptoïque de la dilatation des bron
ches. Soc. de Méd. rie Marseille, 12 mai 1937.
Kyste, aérien géanl suppuré du poumon. Soc. «le Méd. de
M arseille, 12 mai 1937.
S u r un cas de M aladie de Page! uniquement décelée par la
radiographie (en coll. avec J. Olmkr. A i 'dikii, RornonnESQUES).
Stic, de Méd. 2 décembre 1936.
S u r un cas de mal de F riedreich (en coll. avec J. Olmeh .
Arm eu et RornorHEsniKs). Coin. Méd. des IJ.-du-Rh., 6 no
vembre 1936.
Un nouveau cas d'amibiase pulm onaire guéri par P émétine
(avec J. Olmkr, A udibr et Rûlihu h k s q ij k s ).
Adénopathie a xillaire récidivante,
seule
manifestation
depuis 5 uns d'une l y m./>ho y rn n ut orna lose m aligne (avec
J. Oi.meu, et Gascarr). Soc. «b- Méd., 3 mars 1937.
A propos de deux eus de com m unication iitlerau riculuire
(avec J. Olmeh et Jouve). Com. Méd. M ars 1937.
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La
spirochétose
ictéro-hém orragiqne
(avec
J.
Olmbr)
Feuillets Médicaux, mars 11*37.
Remarques thérapeutiques sur un ras de. fièvre lyphouU
lu/per toxique (avec J. Olmbr et Gàscard). Soc. Méd. Mars.
11*37 et Joutil des P la t. 24 avril 19:37.
Polynévrite consécutive à des brûlures étendues (avec
J. Olmbr, Jouve et Boi;ik)URKsqües). Soc. Méd. Mars. 1937.
Cratule abcédation pulm onaire rem arquable par son vola
nte, sa latence et sa rapidité d'évolution fatale au cours d'une
pneumopathie aigue (avec J. Olmbr et B oudouhësoues). Soc. de
Méd. 2 décembre 1936.
D ifférenciation des Plèvres exanthématiques observées sui
te littora l méditerranéen (uvec J. Olmbr). Les Feuillets M édi
caux, juin 1937.
Les incidents de la cure d'ouabaïnc in Ira-m usculaire (avec
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syphilitique (en coll. avec .1. Brahic et P. Battesti). Soc. de
Méd. de Marseille, 8 jan v ier 1937.
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broncho-pneumonie tuberculeuse aiguë à 35 ans. Présentation
de pièces et de radiographies (en coll. avec P. Sa nradon). Soc.
de Méd. de M arseille, 17 février 1937.
Endocardite m itra le évolu tive avec Insuffisance m itrale (en
coll. avec H. M onges). Soc . tle Méd. de M arseille, 3 mars 1937.
Iclc re , sematesème grave, au cours de la chrysothérapie
d'un rhum atisme chronique suivis d'une grande amélioration
des manifestations rhumatismales jusque là stationnaires
depuis Irais ans (en coll. avec G. Dumon et H. Monges). Soc. de
Médecine de M arseille, 20 mai 1937.
Maladie de Fallût chez un jeune homme île 19 ans, m ort de
tuberculose pulmonaire. Présentation de pièces (en coll. avec
Raynaud et Desanti).
Fib roth ora x gauche généralisé avec rem arquable ectopie
pur aUraction de la trachée et du cœur. Présentation de
pièces. (En coll. avec Raynaud et Desanti). Soc. de Méd. de
M arseille, 23 juin 1937.
Endocardite rhumatismale à évolution prolongée ; in suffi
sance et rétrécissement m itra ux associés à une endocardite
iricuspidienne et aortique (en coll. avec H. Monges). Soc. de
Médecine de Marseille, 23 juin 1937.
M édiastinite tuberculeuse avec p leuro-péricardile généra
lisée. Aspect de cœ ur « eu amande » (en coll. avec P. Sarradon). Soc. de Méd. de .Marseille, 7 ju ille t 1937.
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Professeur Agrégé : J. B raiiic
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seille, 13 novembre 1936.
Syndrom e d’oblitération artérielle du membre supérieur
gauche ayant rétrocédé par le traitement spécifique chez vue
syphilitique (en coll. avec MM. Ch. M a t it i et P. B attertt).
Soc. de Méd. do Marseille. R jan vier 1937.
N ote sur la fréquence et In gravité des fièvres typhoïdes
nstrêaires observées dans un service hospitalier marseillais
durant res dix dernières années (en coll. ave.c MM. Ch.
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Professeur Agrégé : Jayi.e *
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Atrophie optique cl mnla ria thérapie (en coll. avec II. R oger
et J. E. P aillas ). S oc. O. X. O. Sud-Est, novembre 19.36.
M yopie unila térale et troubles oculo moteurs (en coll. avec
E. A ubaret et A. Seicner). S. O. X. O. Sud-Est novembre 1996.
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coll. avec G. F arvadieo ). S. 0. P. octobre 1937.
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7 juillet 1937.
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Contribution à l'étude des phénomènes biologiques de mem
brane. Les équilibres du système : plasma, transsudai. (L iq u i
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Biol, de Marseille, 7 juillet 1937.
TRAVAUX DE LA CLINIQUE MEDICALE INFANTILE
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Form e hépatique de la fièvre typhoïde, (avec Hota -K anh).
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Le terra in dans la Diphtérie. Sud Médical, février 1937.
L'usage populaire du pain et des panades dans Valimenta
tion de la petite enfance. La V ie Médicale, février 1937.
La diphtérie des vaccinés, Académie de Méd., 23 mars 1037.
Abcès M étastatique du cerveau par suppuration pulm o
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Bernard). Société de Pédiatrie, mars 1937.
Rapport sur le fonctionnement et. les résultats de l'Œ uvre
des Nourrissons de Marseille, mai 1937.
La M er et la M ontagne dans la prophylaxie des maladies
des enfants. Congrès de Nice, mai 1037.
U n cas de Diphtérie trachéo-bronchique (avec Capus et
P rovknsal). L a Pédiatrie, juin 1037.
A propos du traitement des angines gangréneuses (avec
Capus et P rovknsal). La Pédiatrie, ju illet 1037.
Ltys Diphtéries familiales. Académie de Méd. 20 juil. 1037.
La protection tlvs enfants tlu p rem ier âge à. Marseille. Aca
démie de Médecine, 27 juillet 1037.
Lym phosarcome du médiastin chez un enfant de. 5 ans (avec
L egrand, Capus et J. P rovknsal). Société de Pédiatrie, novem
bre 1937.
Deux cas de polyradiculo névrites avec dissociation album inocylologique du liquide céphalo-rachidien. Soc. de Pédia
trie de Paris, 11 mai 1937.
�Syndrom e d'hêpulo-nèphrite au décour .y d'une pneum onie
(avec Capus et Bernard). Société de Pédiatrie, nov. 1937.
Les anémies de la prem ière enfance, |»ïi r I.KGRan», chef de
Clinique. lui Pédiatrie, m ors 1037.
L'emphysème sous-cutanée in fantile, par Capus . Chef de
Clinique adjoint. Pédiatrie, a v ril 1937.
Epidém iologie de. la Varicelle, par ÜKRNASCOSI. Thèse 1037.
L'Assistance Sociale à l'hospice des enfants assistés de
1031 ù 1935, par Mn" B esson, Assistante Sociale.
Professeur : P. G iraud
Le diagnostic du Kala-A sur par la ponction ganglionnaire
(en col. avec MM. Mo.vrus, S audou et G aubert). Soc. Méd. des
Hôpitaux de Paris, 13 novembre 1936.
Le diagnostic de la leishmaniose canine par la ponction
ganglionnaire (en eoll. avec AI. CabasSu). Soc. de Patli.
Exotique, 18 novembre 1936.
/,’Acrodynie infantile eu Provence (en eoll. avec G. P e r r i monu et Flori). Marseille Médical, n° 31, 5 novembre 1036.
Diagnostic et traitement des vomissements du nourrisson.
Marseille Médical, n° 31, 5 novembre 1036.
Action floculante de quelques sels de m étaux lourds sur les
sérums .leisfimaniens (en eoll. avec P. Ciaudo ). Congrès de
l’Ass. Fvnnq. pour l'avancement des Sciences, M arseille, ju il
let 103G.
Que faut-il penser des régimes actuellement adoptés pour
Patim entation des enfants du prem ier dge. Presse Médicale,
2 jan vier 1037.
Paralysie isolée du. voile du pu lui s au cours d'u ne fièvre
typhoïde (en eoll. avec MM. Sa Rnoir et H o-T a-K hanii). S oc. de
Méd. 13 jan vier 1037. Archives de Méd. Gén. et Coloniale.
Valeur pratique de la ponction splénique p ou r le diagnostic
du Kata-Azar Méditerranéen (en eoll. avec M. Gaubert}. Paris
Médical, 13 février 1037.
Sténose incomplète du pylore, chez un nourrisson, p y loro
tom ie, Guérison (en eoll. avec MM. Bourde et S ardou). S oc.
de Pédiatrie, 19 jan v ier 1037.
Valeur de la ponction de la moelle osseuse pour le diagnos
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Essai de frai tentent, de la fièvre typhoïde par lu vitam ine A
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Polyrndiculo névrites avec dissociation album inocytologique du liquide céphalo rachidien d'origin e indéterminée.
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Volum ineux tnéningo encèphalocèle, extir p a tio, guérison (en
coll. avec MM. ‘ Boudouresques, Zuccoli et Bouyala).
Deux nouveaux cas de Kala-Azar autochtone de Vadulte (en
coll. avec MM. J. Monges et F. Monces).
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M. Ilot mot resques, M06 Blanc el M. Bergier).
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des hérédo-syphilitiques (avec M. B oudOuresques). Soc. de
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R oma RY.
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de M arseille 1937.
TRAVAUX EFFECTUES DANS LA CLINIQUE
CHIRURGICALE INFANTILE
Professeur Agrégé : V. Bornas
P* M. Yves B ourde.
1.
) Tu m eu r à myéloplaxes de l'apophyse épineuse de l'axis
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2.
) S u r un cas de p olyarthrite ankylosante. Société de Mé
decine «le M arseille, 2 décembre 19.%.
3.
) Syndrome abdominal aigu pur purpura péritonéal type
appendiculaire. Rapport sur un travail de G a r y et H aimovici.
Société de Chirurgie Marseille, 7 décembre 1936.
4.
) M yostcomrs traumatiques du quadrieeps (en coll. avec
Saumon). Société de Chirurgie «le Marseille, 14 décembre 1936.
5.
) Sténose pytorique, in complète chez un nourrisson. P y lo
rotomie. Guérison. (Avec P. G iraud et S ariiou). Société de
Pédiatrie, 19 jan vier 1937.
6.
) A propos de quarante-deux cas d'ostéomyélite aiguë.
(Rapport sur un travail de P. A rtaud). Société de Chirurgie
de M arseille, B février 1937.
7.
) Ostéomyélite du fém ur. Désertion diaphysaire. Société
de Chirurgie M arseille, 8 mars 1937.
�— 96 —
8.
) S u r le traitement ad u e l des arthrites aiguës de la
hanche (en coll. avec 1*. A rtaud). Gazette médicale de France,
15 ruai 1987, h® 10.
9.
) Le genou angulaire après tum eur blanche (en coll. avec
D arcourt ). Le Sud Médical et Chirurgical, juin 1937.
10.
) Les I; g si es entèroides {en coll. avec M osingkr). Journal
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11.
) A propos îles brûlures étendues chez les enfants (en
coll. avec ■Ga ry ). Communication au 46e Congrès de Chirur
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TH ESES IN S P IR E E S
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F aucy. — Traitem ent des paralysies précoces du n erf radial
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11“ M. B ouyala .
Présentation de radiographies de fracture tri-m alléolaire.
Société de Chirurgie de Marseille, S février 1937.
Quarante-deux cas de fra ctu re de jam be chez l'enfant (avec
P. A rtaud ot. J. I. a.m y). Société de Chirurgie de Marseille,
15 février 1937.
D u rela rd de consolidation de fra ctu re de ja mbe. Société
de Chirurgie de M arseille. 3 mai 1937.
La spondgtolyse et ses conséquences. M arseille Médical,
15 a v ril 1937.
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Syndrome abdominal aigu par purpura péritonéal type
appendiculaire (en coll. avec Xl. B ourdk et H aimovici). Soc.
de Chir urgie de M arseille, 7 décembre 1930.
.4 propos des brûlures étendues chez les enfants (en coll.
avec M. Bourdk). Commun irai ion au K* Congrès de Chirur
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Cycle 1937.
IV® M. A rtaud.
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B ourdk). Sud Médical et Chirurgical, 15 juin 1936, P. 1297-1301.
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l'*n ftin t et l'adolescent. Sté de chirurgie de Marseille,
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.1 propos du. lavement opaque dans l'invagin a tion . iulesfinale du nourrisson (on coll. avec MM. Don et L amy). Sté de
Chirurgie de M arseille, 8 février 1037.
•' propos de quarante-deux cas de fractures de jam be et
de fractures du tibia (en coll. avec MM. B o iy a ia et L amy ).
Sté «le Chirurgie de Marseille, 15 février 1037.
Du rrf/e du. traum atique dans Vétiologie des tuberculoses
ostéo-arliculàircs (en coll. avec MM. Bourde et L amy ). Sté de
Chirurgie de M arseille, 1er mars 1037.
Sur le traitement, actuel des arthrites aiguës de la hanche
(en coll. avec M. Bourde). Gazette Médicale de France, 15 mai
1037, n “ 10.
PUBLICATIONS MEDICALES 193G-1937
CLINIQUE GYNECOLOGIQUE
l ‘r. Vayssikre.
1. — Trichomonas va gin (dis cl ménopause chirurgicale.
Réunion obstétricale et gynécologique, a v ril 1037.
2. — Sym ptom atologie et Thérapeutique des réactions p ru
rigineuses de la vulve. Sud Médic. et Chirurgical, 15 fév. 1037.
3. — Gémellité, erreu r de diagnostic radiographique. Socié
té d Obstétrique et de Gynécologie de M arseille, 23 fév. 1937.
4. — Aperçu Etiologique et Traitem ent médical du p ru rit
vulvaire. 'Rapport présenté au X" Congrès de l ’Association des
Gynécologues et Obstétriciens de langue française. Puris,
octobre 11)37.
En collaboration avec : Casalta et Escarras.
N éphrite préexistante, grossesse,
éclampsisme.
Société
d'obstétrique et ne Gynécologie de M arseille, S déc. 1030.
Casalta.
Apoplexie, ut c ro-pla c en taire, hystérectomie. Société «l’Obsté
trique et «le Gynécologie do M arseille, 24 fév rie r 1037.
MM. Verdeuil et Don.
Céphalématone double. M ort au douzième jo u r. Société
d'Obstétrique et de Gynécologie de M arseille, 0 juin 19.‘Hi.
MM. Vkrdeuil, Casalta, R astit.
Eclampsie sans hypertension prém onitoire. Société «l’ Obsté
trique et de Gynécologie de M arseille, 0 juin 1936.
7
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U n cas de rupture utérin e. Société d'Obstétrlque
Gynécologie de Marseille, 9 juin 19.%.
et
de
MM. Vkrukuii. et Lombard.
U n cas de diabète et grossesse : p oly léth a lilr île ta descen
dance : résultat heureux du traitem ent mixte insulinique et
anti-syphilitique. Sté d’Obstétriqne et Gynécologie de M ar
seille, 9 juin 1936.
MM. V erdkuil et Casalta.
Décollement prém aturé du placenta norm alem ent inséré.
Sté (l’ Obstétrique el de Gynécologie de M arseille, 9 juin 1936.
L>r VtKUEUIL.
Deux cas de dystocie grâce par tum eur ovarienne, l'une
solide, l'a u tre kystique. Sté d’Obstétrique et de gynécologie
de M arseille, février 1937.
MM. V bh u b u il et G ascard .
U n cas de grossesse compliquée par ascite cl hydramnios.
Sté (l'Obstétrique et de Gynécologie de M arseille, 8 déc. 1936.
MM. V erdkuil et C asalta.
A propos de quelques observations de m alform ations crâ
niennes. Sté d'Obslétrique et de Gynécologie de Marseille,
8 juin 1937.
MM. V erdruil, Casalta et F iastre.
Diabète insipide el gravidilé. Sté d'Obslétrique et de Gyné
cologie de M arseille, 8 juin 191)7.
MM. C asalta et L amy .
S u r un cas de grossesse interstitielle. Sté d'Obslétrique et
de Gynécologie de M arseille, 8 décembre 1936.
Dr Casalta.
Version par manœuvres externes, décollement prématuré
du placenta normalem ent inséré.
Dr Casalta.
Un cas d'anencéphale diagnostiquée « in u léro ». Sté
d’ Obslétrique et de Gynécologie de Marseille, 8 déc. 1936.
Dr Casalta.
Eclampsie du post-partum. Absence d'hypertension prém o
nitoire. Société d'Obslétrique el de Gynécologie de M arseille,
8 décembre 1936.
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D' Casalta.
Les petits accidents ite ta Délivrance. Conférence faite an
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IV Casalta.
Le traitement utérin de Vinfection puerpérale du postpartum . Conférence faite a l'Association des Chefs de Clini
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IV Casalta.
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Dr Casalta.
L'é volu tion anatom ique des cervicitcs chroniques traitées
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l'Association des Gynécologues et. obstétriciens de Langue
française. Paris, 2 octobre 1937.
iv Gavaudan.
M alform ation de l'h ym en en cours de grossesse. Société
d’Obstélrique et de Gynécologie de M arseille, 13 a v ril 1937.
IV Gavaudan.
Deux eus de grossesse exlramembraneuse. Société d’Obsté
lrique et de Gynécologie de M arseille, 8 décembre 1936.
I)' Gavaudan.
Décolle me ut par brièveté du cordait du placenta norm ale
ment inséré. Société d ’Obstélrique et de Gynécologie de M ar
seille, 8 décembre 1936.
IV Gavaudan.
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que et de Gynécologie de Marseille, 8 juin 1937.
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rale Archives de Médecine Générale et Coloniale. n ° 9. 1936.
M“ « Chipault .
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M. et M “ ® Chipault .
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M. et M"ie Ciiipau i .T.
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Réunion Obstétricale et Gynécologique, avril 1937.
T RA VAU X SCIENTIFIQUES DE LA
CLINIQUE
Vaginalis.
EXOTIQUE
Professeur Agrégé : J. P ikiu
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Leucémie lymphoïde cl. grossesse (en coll. avec J.ambux et
A ubanki.). Comité Méd. des B.-du-Rh., 6 novembre 193G.
Hém oglobinurie paroxystique essentielle (en coll. aveS ardou e l Battesti). Soe. de Méd. et d’ H ygiène Coloniales,
i février 1937. Soc. de Pathol. Exotique de Paris.
Lym phogranulomatose maligne, à form e prolongée (en coll.
avec S ahdou}. (loin. .Vieil, des B.-du-Rh., 5 mars. 1937. M ar
seille Médical.
Lèpre traitée par l'h y ry a nol c l recherche du bacille lépreux:
dans les régions téguvientaires extra nodulaires (eu coll. avec
Sardui et B attesti). Réunion de Dermatologie, 17 juin 1937.
Zona el varicelle chez an Hodgkin avec coexistence d'une
poussée épidémique de varicelle chez nos malades (en coll.
avec Sardou el Battksti). Réunion de Donnaiologie, 17 juin
1937.
Les conceptions modernes sur le traitem ent du Paludisme.
Gazette Médicale «lu Sud-Est, août 1937.
Les conceptions, modernes sur le traitement des Rrucelloses.
Marseille Médical, octobre 1937.
N otice docum entaire sur la rubrique des Eaux Salées.
Provence Médicale, 17 septembre 1937.
M aladie Kystique du intuition chez un amibien (en coll.
avec S a r d u i : et B o u d o u iie s q u e s ) . Soc. Hyg. et Méd. Coloniales,
7 octobre 1937.
THESES
M. Dol. — Etude des éléments figurés du sang au cours du
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Mm® Dol. — Les traitements synthétiques
du paludisme,
1037.
Ma r sily . — Lu colite tuberculeuse prim itive, 1937.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES DU SERVICE
DE STOMATOLOGIE
Professeur Bbltrami
Le régim e sec chez Venfant. Pédiatrie, ju illet 1037.
Les fractures opératoires des «lents. Sud-Médical, août 1937.
Les fractures des m axillaires. Conférence Hôpital M ilitaire.
L'organisation des Services de Stomatologie. Conférence
Hôpital M ilitaire.
Les fractures opératoires des dents. (Thèse M** Josèphc
Ristbrücci). Marseille 1937.
Les erreurs alimentaires. Confér. Société Médec. Naturiste.
Les manifestations buccales de l'Insuffisance Hépatique (en
eoll. avec le Dr P. M. A chard). Congrès de l'Insuffisance
Hépatique, V ichy 1937.
La calcification dentlnaire. Conférence au I I P Congrès
Dentaire Rhodanien, Marseille, mai 1937.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES DE LA CLINIQUE
DERMATOLOGIQUE
Chargé (le. Cours : M. V igne
Epithélium a de la main développé sur une radiodennile
(MM. V igne, V idai, et I.omr\rd). Marseille Médical n “ 34, 1936,
P. 607.
Derm atite de D uhring, m onom orphe, bulleuse (MM. Vignk,
Vidal et L ombard). Marseille Médical, n° 34, 1936, P. 603.
M aladie de llansen crythem/ito-circinée : grosse am élio
ra tion par la cryothérapie (MM. P. V ignk, A. Vidal et R. L.
L ombard). M arseille Médical, ii ° 34, 1936, P. 614.
Chéloïdes rétro-auriculaires sur une cica trice d'évidement
pétro-m usloidicn (MM. P. Vignk et M. Brfmond). M arseille
Médical, n° 34, 1936, P. 620.
Erysipèle récidivant de la face, réactivé par un traitement
bismuthoioduré pour une. syphilis tertiaire du menton (MM.
P. V igne et A. Vidal). Manseille Médical, 1936, P. 622.
�-
102 -
Eruption paraheratosiquc secondaire à des slreptococciex
cutanées : sensibilisation de la peau à V em plâtre adhésif
(MM. I*. V igne f l J. B onnet). M arseille Médical, n " 34, 1930,
! 635.
Sclérodermie en plaques sur l'abdomen ; acrosclérose (MM.
P. V igne, D itsan c l II. !.. L ombard). M arseille Médical, n" 34,
1936, P. 686.
Pelade iLéralvante consécutive à une grande pyrexie (MM.
I ’. V igne et J. Cakabianca). Marseille Médlc. n° 34, 19.36, P. 040.
Le Tabes ]H)lyarthrapathique (MM. IT. R oger, P. V igne et
R kcordier). Presse Médicale, 25 jan vier 1937.
Pigm entation cutanée de la face consécutive ci un traitement bismuthique, probablem ent provoquée par l'ionisation
indurée (M M. H. R oger et P. V igne). Marseille Médical, n# 4,
1ÎKÎ7, P. 143.
Syphilis tertiaire de l'u rètre et gomm e pericavemeuses
(M M. P. V igne et V. B onnet). Marseille Médical, r»° 4, 1937.
F’. 151.
Erythroplasic de la vulve et cancer de Bowen (MM. P. V igne.
M. R o iir r c t et R. !.. L ombard ). M arseile Médical, n° 4. 1937,
P. 159.
E rythroplasic végétante très étendue de la vulve (MM. P.
V igne e( J. B onnet). M arseille Médical, n° 4, 1937, P. 1G6.
S u r la réaction de F r ci il l'antigène hum ain : considé
rations ; statistiques (MM. P. Vir.NK cf. J. Bonnet). Marseille
■Médical ii ° 5. 1937, P. 209.
A propos des accidents oculaires im putés au traitement
anlisqphiUtique (MM. P. V igne et .7. Dusan). M arseille Médical,
n*> 5, 1937, P. 217.
Lupus verruqueux du, doigt avec adénistes suppurées epith roclilécnne et a xillaire chez un enfant de huit ans : tubercu
lose de prem ière in oculation (MM. P. Giraud , P. V igne et J.
B odiioiiresques ). M arseille Médical, n° 12, 1937. P. 472.
EléphantiaSis de la verge consécutif à un évidemment gan
glionn a ire bilatéral p ou r maladie de Nicolas et F a rre (MM.
O. V igne, J. Bonnet et L ombard). Marseille Médical, n® 12.
1937. P. 463.
ycrra m es plcxiform es multiples (MM. P. Vigne, J. Bonnet et
B. T,. L ombard). Marseille Médical, n° 12, 1937, P. 479.
Erythèm e pellagreux (par MM. P. V igne cf R. L. Lombard).
M arseille Médical, n" 12. 1937, P. 483.
Le traitement médical de. la lymphogranulomatose inguinale
subaiguë (MM. P. V igne et .1. Goûtai .). M arseille Médical,
n* 12,’ 1937, P. 490.
Les Bordef-W assermann résistants (MM. P. V igne cl M.
Bourfet ). Marseille Médical, n" 12, 1937. P. 497.
�— 103 —
Zona, et Tabès (MM. P. V igne et R. F,. I-ombaru). Marseille
Médical, m° 12, 1937, P. 502.
A rthropathie tabétique, prem ier signe d'une syphilis
nerveuse (MM. V igne et R. F.. L ombard). M arseille Médical,
n « 12, 1937, P. 50i.
Form e lücèro-végêtanle anale de la maladie de Nicolas
l'a rre , avec rétrécissement inflam m atoire du Rectum (MM.
V igne. M. A rnaud et R. L. L ombard). M arseille Médical n « 25-26
19:17, P. 20?.
Kératoderm ie cl p olyarthrite blennorragique (MM. P. V igne
et Chopin). Marseille Médical, n*> 25-26 1937, P. 217.
Lichen plan aigu généralise (MM. P usan, R. L. L ombard et
M. A ciiard). M arseille Médical n® 34, 1936, P. 629.
Récidives m ultiples d'é p ith éliornas développés sur radioderm ite et Lupus (MM. V idai, et Dusan). Marseille Médical,
n° 4, 1936, P. 147.
Extension géante à la suite d'une cautérisation ignée (fivn
chancre syphilitique de la lèvre, inférieure (MM. J. Dusan,
J. B onnet et R. T.. L ombard). M arseille Médical, n® 4, 1937,
P. 156.
Syphilidcs Tertiaires tnbcrrnlo-ulccreuscs de la région
fessière (MM. B uisson et R. L. L ombard). M arseille Médical,
n® i , 1937, P. 171.
Gomme syphilitique de la langue (MM. J. P usin et J. Bonnet).
M arseille Médical, n® i , 1937. P. 174.
Lèpre et prostitution à Tahiti, et aux îles sans le Vent (M n#
de Bat.mann). Marseille Médical, n® 5, 1937, P. 195.
Conservation du sang en vue de la réaction de RordetW assermann (par M. F.. Boyer ). Marseille Médical, n® 5,
1937. P. 192.
A propos d’un cas de sarcomatnse de Kaposi (MM. Casabianca, I#AGARDK et R. L. T.ombard). Marseille Médical, n® 5,
1937, P. 204.
Derm ite purpurique pigm entaire bilatérale consécutive à
une phlébite post-grippale chez un hérédo-syphilitique (MM.
J. P usan et B. F.. L ombard). M arseille Médical, n° 12, 1937,
P. 466.
Stom atite m ercu rielle à. form e fongueuse avec néphrite
azotémique et terminaison mortelle (MM. A. G rether , J
P usan et J. B onnet). M arseille Médical, n° 12, 1937, P. 169.
F.léphanliasis du membre in férieu r consécutif à une filariose
ancienne probable (p ar MM. J. D usan et. J. B onnet!. Marseille
Médical, n® 12, 1937, P. 474.
Keratomes disséminés des mains (MM. J. Bonnet, R. L.
L ombard et Emmam em.i ). Marseille Médical, n* 12, 1937, P. 479.
�— 104 —
U n cas de porokeralose de ifib e lli (M M. Casabianca et R. L.
L ombard ). Marseille Médieal, n* 12, 1937. P . 481.
(h de me èléplumtiasique du bras par bride cica tricielle
consecutive a une brûlure très étendue ; grosse am élioration
par le traitement induré lo cal (par MM. J. D usak. J. R onnkt et
A b k k o l i ): Marseille Médirai n- 25-26, 1937, P. 196.
I-1'prides erylhcmato-circinées, pousse nouvelle chez une
llansrnicnue régulièrement traitée (MM. J. Dus AN et .1.
Hnvmr). M arseille Médical, » • 25-26, 1937, P. 205.
I.
npus érythémateux de. l'ind ex et du médius (MM. Casabiam-v, .T. no.NNBT et R. L. Lombard). Marseille Médical, n* 25-26,
1937, I>. 226.
TH ESES
J. Goûtai .. — Le traitement vuédicai de la ly m phogranulo
matose Inguinale subaiguë. Marseille 1936.
M. Vklmn. — Le traitement de la gale par le benzoate de
Ifenzyle. M arseille 1937.
C O M PLE M ENT
S u r un ras de granulom atose fongold e u lcé ralif subaigu
avec réticulo-rndothctiose cutanée, ganglionnaire, splénique,
hépatique c l présence d'hyalinisation réticu la ire (MM. L.
Cornii ., P. V ionb et MosiNGER). Réunion Dermatologique de
Slrnsliourg, 9 mai 1937. In Bull. Soc. Dorm. et Sypli. n° 7,
juillet 1937, P. 1.394.
Double bouton (l'O rien t du visage (MM. P. V igne et J
IK jkak}. M arseille‘ Médical, n° 25-26, 1937, P. 217.
�FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
R APPO R T
de M. MAROHAÜD, Doyen
M onsieur le R ecteur ,
M essie u r s,
J'ai l'honneur de vous présenter mon Rapport sur le
fonctionnement et les travaux de la Faculté des Sciences
pondant l’ année scolaire 1936-1937.
NÉCROLOGIE
Une fois de plus, le Doyen de In Faculté des Sciences a
le pénible devoir de commencer son rapport pur une notice
nécrologique.
Il s'agit, cette fois, de notre Collègue le plus ancien, à
qui la Faculté doit tant, M. I.éon Charve , Doyen et Profes
seur honoraire. Officier de la Région d'honneur, décédé à
Ruffev (Jura), le 1? septembre 1937, à l'âge de 88 ans. Ses
obsèques ont eu lieu, selon sa volonté, dans la plus stricte
iniimité.
L ’actuel Doyen n’est arrivé â la Faculté que plusieurs
années après le départ de Léon CiiARVE; mais il eut la
bonne fortune de le voir souvent dans sa retraite et de
gagner son amitié. Il garde un souvenir ému de cet homme
de bien dont les sages conseils lui furent si précieux.
Plus quo tout autre, mon prédécesseur, M. le Doyen R ivals ,
a pu connaître et apprécier l’œuvre de Léon Ciiarve à la
Faculté. Aussi, me perm ettra-t-on de reproduire les paroles
émouvantes qu’il a prononcées, dans une lointaine séance»
du Conseil, après avoir lu le décret de mise à la retraite
de notre regretté Collègue.
« M. Léon C hauve aura appartenu, pendant W ans. à
« notre F a cu lté: il en n été, pendant 11 ans, le Doyen
�— 106 —
respecté, et il n'cût tenu qu’ ù lui de le rester jusqu'à la fin
i de sa carrière.
« P ar sa haute valeur de mathématicien, par l’éclat, la
i profondeur et l'originalité de son enseignement, par la
i dignité de sa vie, par l'indépendance de son caractère,
( par le courage avec lequel il a toujours défendu ses idées,
< ainsi que les intérêts et les droits souvent méconnus do
i la Faculté, par la considération et l'autorité qu'il s'était
i acquises dans les milieux marseillais, comme aussi dans
i le monde universitaire et scientifique, p ar l'habileté
c consommée avec laquelle il a géré nos finances et admfi nistré nos intérêts. M. Charvb a grandement servi et
« honoré notre Faculté.
« Il l’ a aimée avec passion et il l'a faite ce qu’elle est.
« Lorsque en 1890. M. Léon CmnvK p rit en mains les
< destinées de la Faculté, la situation de celle-ci était
i lamentable.
« Non seulement les Chefs de travaux, les Préparateurs
ii et les Etudiants étaient entassés dans des sous-sols ou des
• entresols privés d’a ir et de lumière, niais certains Profo*« seurs étaient réunis à deux dans un même laboratoire.
m Cette situation déplorable, M. Chahvb la décrivait dans
• ses rapports de 1901 et 1902 : rapports courageux et irré;< futables dont le prem ier reçut de l’autorité supérieure
< les honneurs d’une suppression pure et simple.
« Mais notre Doyen ne se contentait pas de gém ir et de
:« protester : il agissait.
« Sachant qu’ il n’v avait, en oe temps-là, aucun concours
« h attendre fie l’ Administration Centrale, il procédait, dès
t< l’année 190.*}, à l’acquisition de l'immeuble de la rue
« Reynnrd : il y installait
l ’ F.role
d ’ingénieurs
qui
« se trouvait ainsi annexée à la Faculté, et il obtenait du
« Conseil Général vingt annuités de 20.000 francs pour
i. l'organisation des nouveaux laboratoires.
« C’est a p artir de 1901 que la Faculté a pu développer
«< progressivement ses services de recherches et d’enseigne« ment : c’est à M. Cïïar ve qu’elle le doit.
«« M ais les installations provisoires de la rue Revnard
« ne satisfaisaient pas aux légitim es ambitions de notre
« Doyen.
<i Après do longues années de démarches, avec une ohsfl« nation qu’aucun refus, qu’ aucun obstacle ne rebutaient.
.< M. Charvk obtenait, en 1909, de la V ille de Marseille le
« vote des crédits nécessaires à ln construction do la Nonii voile Faculté des Sciences à Saint-Charles : et. aussitôt
« le but. atteint, il abandonnait le déeanat. laissant à ses
« successeurs 1 honneur de cueillir la moisson qu’ il avait
« semée.
«c M. le Ministre transform ait alors en Croix d’O fficler la
�« Croix fie Chevalier de la Légion d'honneur que M. Chauve
a avait si bien gagnée sur les champs fie bataille de 1870 >•.
Ce magnifique éloge est extrait du proeès-venbal de lu
séance du Conseil de la Faculté, tenu le 9 avril 1921. Aussitôt
après, on lit au même procès-verbal : « Sur la proposition
m de M. le Doyen, le Conseil décide que l'amphithéâtre du
« nouvel Institut tle Mathématiques et de Physique prem ba
h le nom d'Amphithéàtrc Leon-C harte
Tant qu'il a vécu, notre Collègue a refusé cet honneur.
Le lui rendre maintenant est pour nous un pieux devoir ;
nous n’y faillirons pas.
La Faculté a aussi A déplorer la mort de M. Eugène
Kstanavk, Secrétaire honoraire. Chevalier de la Légion d'hon
neur, décédé A Carcassonne, où il «'é ta it retiré, le
8 Juillet 1937.
Boursier de licence et d’ agrégation près la Faculté des
Sciences de Paris, Docteur ès-Sciences, M. F.stanave, après
des études spécialement mathématiques, s'était livré h des
recherches originales sur les plaques stéréoscopiques, qui
permettent de voir directement le relief photographique.
M. Kstanavk avait fait toute sa carrière dans l'adm inistra
tion des Facultés des Sciences, à Paris, d'abord, en qualité
de commis, h M arseille, ensuite, en qualité de secrétaire.
Il avait rempli ces dernières et délicates fonctions pendant
près de 20 ans. Sa droiture, son dévouement, sa grande
bienveillance lui avaient valu l’estime et la sympathie de
tous, Doyen, Professeurs, Etudiants et Personnel.
Durant l'année scolaire, l ’Enseignement Supérieur tout
entier lit une lourde perte en In personne de son Directeur,
M. Jacques Cavalieh , tué. le 21 Mars 1937, dans le plus
stupide des accidente. I.a Faculté s’est sentie plus douloureuscinenl atteinte car Jacques Ca valier avait été des nôtres.
D’octobre 1899 à février 1903. il a enseigné la Chimie è notre
Faculté comme Professeur-Adjoint. 11 aim ait à rappeler son
séjour à. Marseille, que des raisons de fam ille l ’avaient
contraint de quitter.
Ce n ’est pas ici le lieu de rappeler ce que fut la carrière
de Jacques Ca valier . II est pourtant impossible de ne pas
évoquer les éminents services qu’il a rendus à l’Enseigne
ment et à la Science, services inestimables, dont les bienfaits
dureront.
P ersonnel Enseignant
Les nouvelles règles adoptées pour les limites d’Age ont
provoqué la mise à la retraite, dès cette année, de deux
de nos Collègues.
P ar décret du 30 avril, M. D kcrock, Professeur do Bota
nique, n été admis A la retraite et maintenu en fonctions
jusqu'au 30 Septembre.
�Après avoir été successivement Chef île Travaux à Mont
pellier, M aître de Conférences à Lille, M. Decrock était
arrivé à notre Faculté en 1904, comme M aître de Conférences
de Botanique. Il devait y rester trente-trois ans. ProfesseurAdjoint en 1906, Professeur de Botanique A gricole en 1914,
il avait succédé, il y a deux ans, à notre regretté Collègue
Jumelle, dans la Chaire de Botanique Générale et à la
Direction du Jardin Botanique.
Au cours de so longue carrière universitaire à la Faculté
des Sciences de M arseille, M. D ecrock a accordé un soin
tout spécial à son enseignement. Nourri des solides principes
de ses Maîtres de M ontpellier et de Lille. F lahauLT et
Bertrand, il a apporté dans ses nombreux exposés la clarté
et la précision avec lesquelles il avait été formé. M. Decrock
aimait les étudiants qu’il accueillait si volontiers auprès de
lui. Ce contact permanent avec cette jeunesse donnait à
son enseignement une originalité particulière, très appréciée
de ses auditeurs.
Malgré ses occupations très absorbantes de professeur.
M. Decrock consacrait une grande partie de son activité à
la recherche scientifique. Orienté d'abord vers l'anatomie à
laquelle il consacrait sa thèse en 1901, et pour laquelle il
conserva toujours une certaine prédilection, notre Collègue
devint, en arrivant, à M arseille, un des collaborateurs
d’Edouard H eckei. pour les études de botanique coloniale.
On lui doit notamment un examen approfondi des fécules
de l'Indochine, des graines de Bavenala et de divers Kinos.
Mais, comme beaucoup d autres naturalistes, M. Decrock
devait être attiré par la flore provençale et. bientôt, la
phytogéographie de notre région ne devait plus avoir de
secrets pour lui. comme en témoignent ses diverses publi
cations et, notamment, la synthèse qu’ il fit paraître dans
rF.ncvclopédie des Bouches-du-Rhône. Plus récemment, notre
Collègue avait étendu ses investigations en Haute-Provence
et il a particulièrement fouillé la végétation si curieuse de
la région d’Allos. dont 11 devait devenir un spécialiste.
Bref, M. Decrock a non seulement marqué d’ une empreinte
durable son enseignement à la Faculté dos Sciences de M ar
seille. mais encore il a. par ses recherches, admirablement
servi la cause du régionalisme, montrant par là-même tous
les services que peut rendre l ’Université dans la région où
elle se trouve.
r^s services rendue par M. D ecrock à. la Science et à
l'Enseignement lui avaient valu — trop tardivement. — la
Croix de Chevalier do la Légion d’ honneur. M. le Ministre
ayant bien voulu suivre la proposition du Conseil, notre
Collègue a été nommé, p ar décret du 20 Juillet, Professeur
honoraire.
F.loigné actuellement de M arseille,
la suite de doulou-
�— 109
reuses circonstances, il ne peut momentanément donner à
la Faculté des Sciences la collaboration scientifique que
celle-ci pouvait espérer. Nous souhaitons qu'un avenir
m eilleur lui rendra son ancienne activité, ce dont la Faculté
serait la prem ière à se réjouir.
M. Choux, Professeur de Botanique Agricole, û été trans
féré dans la chaire de Botanique : celle de son Maître
jumelle. Ainsi sera maintenue, comme il se doit, l’orien
tation coloniale de la chaire de Botanique de M arseille. Le
talent et l’ activité de notre Collègue sont le plus sûr garant
de sa réussite.
M. Laurent, M aître de Conférences-Adjoint, Chef de T ra
vaux de Botanique, a été admis h la retraite à dater du
1er Octobre 1936 et maintenu en fonctions jusqu'au
31 Décembre 1936.
Remplacé seulement comme Chef de Travaux, M. Laurent
a continué à assurer, jxmdunt l'année scolaire, les enseigne
ments dont il avait ia eharge.
M arseillais de naissance, entré à notre Faculté comme
étudiant, M. 1.aurent y a fait toute sa carrière. Docteur
ês-sciences naturelles en 1898, il était choisi par Edouard
I I eckel comme préparateur et il devait demeurer le colla
borateur de ce Maître éminent jusqu’ à la retraite de ce
dernier. En 1914, il était nommé Chef de Travaux et, en
1927, Maître de Conférences-Adjoint. Ccst donc pendant près
de quarante années que M. L aurent a participé à 1ensei
gnement «le la Botanique à la Faculté «les Sciences «le
Marseille. De nombreuses générations d'étudiants ont. ainsi
largement profité de ses directives et de ses «'onscils, aussi
bien que de scs exposés magistraux, car, depuis «le longues
années, M. L aurent était également chargé de plusieurs
cours, soit pour la licence, soit pour le P. C. B.
Notre Collègue s'élait. d'abord orienté vers lu Puléobotanique, discipline trop «iélaissée en France. Tl devait y réussir
à ce point qu'il fut sollicité pour occuper au Muséum
National d’ Histoirc Naturelle do Paris une chaire de cette
spécialité. Des raisons d’ ordre fam ilial no lui permirent pas
de répondre à cette invitation flatteuse. Provençal dans Pâme.
M. L aurent devait presqu’ inévitoblement se pencher sur cette
flore provençale si spéciale et si brillante. Son étude sur
le M assif de lu Sainte-Baume est désormais classique, tout
comme ses esquisses sur les Massifs do l’Etoilo, la chaîne
de l ’Olympo et le Mont. Auiélien. M. Laurent est également
l'auteur d ’ une <■ Petite Flore forestière de Provence », deve
nue rapidement le guide indispensable de tous ceux qui,
dans ce pays privilégié, sont les amis «le la nature. Enfin,
notre Collègue a entrepris la publication d’un « Catalogue
raisonné des plantes vasculaires des Basses-Alpes », monu
ment important consacré à la flore, encore assez peu connue,
�—
110 —
d’un département de notre ressort universitaire et dont le
prem ier volume vient de paraître.
M. L aurent nous reste attaché an titre de Maître de Confé
rences honoraire. Nous souhaitons pouvoir longtemps encore
applaudir à ses travaux.
M. Dive , Maître de Conférences de Mathématiques, a été
chargé du Service de la Chaire de Calcul différentiel et
in tégral de la Faculté des Sciences île Clermont-Ferrand.
I l a été remplacé par M. dk P ossei.. Notre regret à voir
partir un Collègue charmant fut atténué par notre satisfac
tion à voir revenir parmi nous un jeune Mathématicien dont
nous connaissons déjà le dévouement et le talent.
Chefs de T ravaux
M. L aget, Chef de Travaux pour ordre à la Faculté, n été
nommé, eu la même qualité, à la Faculté des Sciences de
Lille. L'em ploi de Chef de Travaux de Physique générale
devenu vacant, a été confié à M. Jausseran, Assistant de P h y
sique. qui, depuis un an, assurait lu suppléance.
M. P hat, Agrégé et Docteur, a été nommé Chef de Travaux
de Botanique en remplacement, de M. Laurent, admis à la
retraite
A ssistants
M. R ocard. Agrégé des Sciences Physiques et Docteur èssciences, a été nommé Assistant de Physique en rem pla
cement de M. Jausseran.
L ’emploi d'Assistant de Physique Industrielle (Université)
a été transformé en un emploi (l’Assistant de Physiologie
auquel a été nommé M. G orzox, préparateur temporaire.
M. Caruiîjrk , délégué dans les fonctions d'Assistant de
Chimie Industrielle, a été nommé Assistant titulaire.
M lle M aucherat, Agrégée des Sciences Physiques, prépa
rateur temporaire, a été nommée Assistante titulaire de
Physique (emploi d'Etat, création). L'em ploi de préparateur
temporaire qu elle occupait a été supprimé.
M. S ave de B kaurkc.ukil , Assistant de Chimie Générale, a
obtenu un nouveau congé pour convenances personnelles. Il
a continué d'être supplée p ar Mlle L agarok.
P réparateurs T emporaires
I.a transformation de l’emploi d’assistant de Physique
Industrielle (Université), en emploi d'A ssistant de Physio
logie a amené la désignation, en Physique In dustrielle, de
deux préparateurs temporaires rétribués par l'F.tat : MM.
H elson et Rossi. M. H elson ayant été nommé professeur de
Lycée quelque temps après, a été remplacé par M. B aric
( 1er Janvier 1937),
�-1 1 1 M. PEllegrino , préparateur temporaire de Chimie P.C.B.,
h été transféré, sur sa demande, au Laboratoire de Physique
P. C. B., en remplacement de .M. B riand, «appelé sous les
drapeaux. .M. P ei.i .fx:riko a été remplacé, h son tour, par
Mlle Simeon.
Ont été également nommés préparateurs tempo ni ire-s :
M. V adon, en Chimie P. C. B., en remplacement île
M. BnuNKL ;
M. David, en Botanique Agricole, en remplacement de
M. I sraurat ;
M. David ayant été nommé Répétiteur au Lycée de Digne,
•a été remplacé, le 1er janvier 19/T7, par Mlle P uech.
Lutin, M lle F aune, licenciée ès-sciences, a été « rhargée à
titre provisoire, pour une durée n'excédant pas un an. de
travaux pour le compte de la Caisse» Nationale de la Re
cherche Scientifique » dans le laboratoire de M. Corro y ,
en qualité d'aide technique.
Personnel de Service
M. F ormentin, garçon de laboratoire, a obtenu divers
congés, pour raisons de santé, d’une durée totale de trois
mois et seize jours.
D istinct io ns H o n o r ifiq u es kt M is s io n s
M. T ian, Professeur de Chimie Générale, ancien membre
du Jury de l'Agrégation de Physique des Jeunes Filles, et
M. Marchand, Professeur de Mécanique, ont été faits Cheva
liers de la région d'honneur, le second, au titre du Ministèic
de la Marine.
M. B rune, garçon do Bibliothèque, notre si dévoué B rune,
tellement supérieur à ses fonctions, et M. Du bois set, Agent
comptable, ont été nommés Officiers de l'Instruction puhlique.
M. P rat , Chef de Travaux, a reçu le ruban violet.
M. Buisson a été appelé, par désignation ministérielle, au
Comité Consultatif de l 'Enseignement Supérieur et au
Conseil des Observatoires astronomiques. Ces désignations
font honneur à notre Collègue et à la Faculté.
M. M archaud a été nommé membre de la Commission de
Radiophonie «au M inistère de l’Education Nationale (S oiis Comtnission de l'Enseignement Supérieur).
Lo laboratoire de Physiologie a eu les honneurs d’ un prix
de l’Académie des Sciences, le P rix Barbier, décerné à M.
G ouzon, Assistant de Physiologie, élève do M.
ierry
M. G affieu , Assistant de Botanique générale, et M. R ouard,
Assistant de Physique générale, ont été inscrits sur la liste
d’aptitude «à l’ Enseignement Supérieur.
A l’ occasion de l'Exposition Internationale, se sont tenus
à Paris, divers Congrès Scientifiques. A celui de la Recherche
Scientifique dans les pays d’Outre-Mer, nous avons été
B
.
�— llf
représentés par M.\l. Marüullan, Corroy et Choux. A celui
des Mathématiciens, M. M a r ch a i i> avait, été désigné par lu
Société Mathématique de France pour représenter les
mathématiciens des Universités des départements.
P romotions
Ont été promus :
Dans le cadre des Professeurs : à la classe exceptionnelle,
M. B uisson ; au choix, M. Maruaiu .an, de la 4e à la 3- classe,
M. M akchaud, de la 3° à la 2e classe ; par application du
paragraphe 5 de l ’article 2 de la Loi du 26 avril 1032. MM.
T ian et KOLLMAnn, tons les deux de la 2" à la 1 " classe ; par
suite de reclassement (services de guerre), M. Co r r o y , de
la 1e à la .'î- classe.
Dans le cadre des Chefs de Travaux : M. P rat, de la 3* à
lu 2" classe (Choix).
Dans le cadre des Assistants : M. Gaitikr , de la 3e à la 2e
classe (Choix) ; M. Goc/.on, de la 6* à la 5e classe.
Dans le Personnel de service : M. Jaymox, Appariteur, de
la
à la 2* classe (Choix) ; M. Cavaillk , garçon de Labora
toire. «le la 7" à la 6* classe (Choix) ; M. F ormkntin, garçon
de Laboratoire, de la 7" à la 6e classe.
P a r suite, de reclassement (services de guerre) ont été
rangés :
Dans la 3e classe, M. P er RItû Ni , garçon de Laboratoire ;
dans la 5" classe, M. Olmo, garçon de Laboratoire ; dans la
.T classe. M. I îrun , concierge.
A ctivité U niversitaire
Ainsi que les années précédentes, la Faculté a collabore
h l'activité du Contre Universitaire Méditerranéen de Nice,
par des conférences se rapportant au cycle, des Hautes
Fludes Méditerranéennes :
.\1. liiF.RiiY a parlé sur l’origine et l ’évolution des Sciences
expérimentales dans le bassin méditerranéen ;
M. Corroy a donné deux conférences sur la structure des
Al|>es françaises.
Le Professeur de Mécanique a fait, dans le grand am phi
théâtre .de l'ancienne Faculté, une conférence sur la vie al.
les œuvres de Lagrange.
Au printemps, des excursions géologiques en Provence ont
réuni, sous la direction de notre jeune et actif géologue, M.
Corhoy, le personnel et les élèves des laboratoires de
Géologie des Facultés des Sciences do Clermont-Ferrand,
Toulouse et Marseille.
Ces excursions, toujours très vivantes, font parfois regretter
de n'ètre pas géologue.
Enfin, il y a lieu d'a jouter comme un signe des temps,
bien qu'il ne s'agisse, pas là d'activité spécifiquement univer-
�— 113 eitaire, que le Doyen et le Professeur de Chimie Industrielle
ont été choisis comme arbitres dans un conflit du travail.
F ondations Chancel et I.ouis kt Jules Jeanbbksat
Le P rix Chancel a été décerné A M. Save de B ealkecueii .,
Assistant de Chimie générale à la Faculté, pour sa thèse
d 'Ingénieur-Docteur, soutenue devant la Faculté des Sciences
de Marseille, «pii lui a valu la mention très honorable.
Le Prix, la Médaille et l’Ouvrage (Lettres de Guerre du
Capitaine Jules Jeanbehyat) de la Fondation Louis et Jules
.1ea.nbernât Barthélemy lie F erraiu-Doiua, ont été décernés
à M. Dauphin Paul, qui a obtenu une licence avec les Certilicntts d'Etudes Supérieures suivants : Mécanique Rationnelle
(très bien), Mécanique des Fluides (très bien), Chimie géné
rale (assez bien) et Physique générale (très bien). M.
Dauphin a été également classé prem ier au Concours Général
des Elèves des Instituts de Mécanique des Fluides, qui a eu
lieu en 1936.
Batiments
Grâce à la générosité de l'Etat, de la V ille et de l’Université,
l'Aquarium de notre Station M arine d’Endoume a pu être
entièrement rénové et ouvert de nouveau au public. Non
contente de donner une subvention, la V ille de M arseille a
fait am énager les abords de la station : le sol a été nivelé
et asphalté, un beau jardin a été organisé. Ce sont IA des
marques renouvelées de l’intérêt que la V ille de Marseille
porte désormais A la Faculté. Nous l'en remercions très
vivem ent ; à M. le Député-Maire Henri T asso, A MM. les
Adjoints T oi n E \r et B hkmo .ni> va plus particulièrement notre
reconnaissance.
Nous adressons également. A M. le M inistre et au Conseil
de l’Université l ’expression de notre gratitude.
L ’ Aquarium fut inauguré, le 30 Mai, par M. le DéputéMain- de Marseille, Sous-Secrétaire d’ Etat A la Marine M ar
chande, en présence des autorités de la région et d’un public
nombreux.
Il n’est pas possible de clore celte rubrique sans évoquer
les espoirs que nous avions nourris, cette année, de terminer
enfin la Faculté !
Grands travaux, missions, projets... Mots magiques... Qu’en
reste-t-il, hélas ! Des plans où nos architectes, MM. RûZAN et
Dhaveton. avaient si bien organisé le fameux bâtiment
Bibliothèque-Services Généraux qui nous fait défaut depuis
bientôt vingt ans. Ces plans sont prêts : nous voulons espérer,
malgré tout, qu’ils pourront se réaliser bientôt. Une grande
Faculté des Sciences ne peut rester perpétuellement séparée
de sa Bibliothèque et privée do services indispensables.
8
�— 114 —
DONS ET LEGS
Mme Veuve Jumelle et le Docteur René Jumelle ont fait
don au Musée Colonial d'une partie de In Bibliothèque de
notre défunt Collègue, Henri Jumelle. Les ouvrages consti
tuant ce don sont appelés à tendre les plus grands services
pour les recherches de Botanique Coloniale. Ils ont été placés
dans une vitrine spéciale du Musée Colonial qui perpétuera
ainsi ia mémoire du regretté Directeur de cet Etablissement.
A Mme Jumelle et à son fils, la Faculté udresse l’expression
de sa vive gratitude.
Etudiants
Pendant l'année scolaire. 1936-1937, la Faculté des Sciences
a compté : 583 étudiants inscrits ou immatriculés, qui ee
sont répartis ainsi qu’ il suit :
Certificat d'Etudes P. C. N ..........................
Certificat d’ Etudes P. C. B..........................
Certificat d’ Etudes Supérieures (Licen ce)..
Ingénieur-Docteur .........................................
Diplômes d’Etudes Supérieures...................
Diplômes ou Certificats universitaires.......
Doctorat ès-Sciences......................................
Agrégations de l'Enseignement secondaire
C. A. pour l'Enseignement secondaire ___
C. A. pour l’ Enseignement p rim aire.........
Sans rechercher ni grade ni diplôm e.........
»
140
247
2
18
2f>
3
45
»
1
102
583
Ce nombre avait été de 615 en 1935-1936, et do 735 en
1934-1935.
Parm i ces 583 étudiants nous avons compté 142 dames ou
jeunes filles (139 l'année précédente), dont. 3 étrangères.
Le nombre des inscriptions prises a été de 724 (776 l’année
dernière), dont 512 ont été payées. I.a proportion des gra
tultés a donc été de 41 %.
Etudiants Etrangers
La Faculté a compté 32 étudiants étrangers, dont 3 jeunes
filles, savoir : Angleterre, 1 ; Annam, 2 ; Arménie, 1 ; B u lga
rie, 1 ; Cochiuohlne, 1 ; Egypte, 3 ; Etats-Unis, 1 ; Grèce, 2 :
Italie, 2 ; Madagascar, 1 ; Monaco, 1 ; Palestine, 1 : Pologne,
3 ; Russie. 4 ; Sinm. 1 ; Somalie française, 1 : Suisse. 1 ;
Tunisie, 5.
�— 115 —
E xamens
7. — Baccalauréat
Aux deux cessions de Juin-Juillet el Octobre 1937, la Faculté
des Sciences a compté :
l u) P ou r la première partie, série B., 1.619 candidats dont
4N8 cnil été admis, soit une proportion de 30 %. Si l'on fait
abstraction de In Corse (49 admis pour 270 présentés, soit
18 %), lu moyenne est, pour le Continent, de 3 2% ;
2°) Pour la deuxième partie, série M.. 833 candidats dont
350 admis, soit une proportion de 42 %.
II. — Certificats tV E tu d 'i P.C .N. et P .C .ll.
1 } P .C. N.
Aucun candidat ne s'est présenté au P.C.N.
2°) P. C. B.
A la session de Juin, sur 125 candidats pré
sentés, 53 ont été admis, et à la session de Novembre, sur
(ü) candidats présentés, 30 ont été admis. Ainsi, sur 140 étu
diants inscrits au P.C.B.. 83 ont obtenu le certifient, soit
une proportion de 59 % (70, l’ an dernier).
Préparation à l'E cole île Santé M ilita ire de Lyon
Ui Faculté a eu 5 admissibles et un reçu définitivement,
M. T alent, avec le numéro 8 sur 53.
I II .
— ce rtifica ts d'Etudes Supérieures de Licence
Aux deux sessions de Juin et de Novembre, il a été subi
32c» examens contre 390, l’an passé ; il a été délivré 130
certificats, soit une proportion d'admis de 39 %, comme
l’ année précédente.
Sur les 320 certificats postulés, 1341 étaient relatifs aux
Sciences Mathématiques, 41 ont été délivrés, poit 30 % ;
pour les Sciences Physiques, postulés, 125, délivrés, 60, soit
4 8% : pour les Sciences Naturelles, postulés, 65, délivrés 29.
soit 44 %.
Un de ces certificats a été passé p ar un Etudiant de lu
Faculté Catholique de Lyon (Physique Générale), et un autre,
par un Etudiant de la Faculté des Sciences de Besançon
(Chimie Industrielle). Tous deux ont été reçus.
A la suite de ces examens, 33 étudiants ont obtenu le
diplflme de licencié, dont 9 dames nu jeunes filles.
/\\
Diplômes d'E lu de g Supérieures
13 diplômes d'Etudes Supérieures ont été délivrés, savoir :
2, pour les Sciences Mathématiques, h M lle F radet (très
bien) et M. M aître (bien) ;
7, pour les Sciences Physiques et Chimiques, à MM.
MoRErri (très bien a v e c félicitations du Jury), JV kgeli, M o ka ,
R ichard (très bien), B éraud, BRUSCIiim e t TRBMEau (bien) ;
�-
116 -
4, pour les Sciences Naturelles, à M. Gouvernet (très bien
avec félicitations du Jury), Mme A uthosserre, née A udibeht,
Mlles Olivier-Mai w juit et P ikelli (très bien).
V. — Brevets
Il a été postulé 5 Brevets d'EIectriclté Industrielle (.*1 admis)
et 3 Brevets de Chimie Industrielle (pas d’admis).
VI. — Diplômes de Chimiste et d'Ingénieur-Chim iste
Il a été postulé 7 diplômes de Chimiste (7 admis) et 5 d iplô
mes d'Ingénieur-Chimiste (5 admis).
V il. — Deuxième partie du C. .4. au Professorat
des K. N . et des E. P. S.
de
B
,
B
Une
nos anciennes étudiantes, Mme
onnet née run
Mireille, a été admise dans la Section Mathématiques, avec
le numéro 2 sur 12.
V III. — Doctorat ès-Sciences
MM. RoUAito et Cîouzo.N, Assistants, élèves, le premier, de
M. le P rofesseur Buisson, le second, de< M. le Professeur
Bibrry, ont obtenu le grade de Docteur ès-Sciences, avec lu
mention très honorable.
M. R ouard a présenté une thèse sur les <■ Propriétés opti
ques des lames métalliques
minces », et
ouzon sur
« Les porphyrines naturelles et leurs applications aux
pigments fluorescents de l'œuf des oiseaux ».
très
M. G
,
IX . — Agrégations de VEnseignement Secondaire
A l'Agrégation des Sciences Mathématiques (hommes), sur
10 candidats inscrits, 2 ont été admissibles ; un seul, M.
L entin, a été reçu 7* sur 23.
A l ’Agrégation des Sciences Physiques (hommes), sur 15
candidats inscrits, 3 ont été admissibles et 2 reçus définiti
vement : MM. Hermann. 6e, P ei.i-kgrino, 0e, sur 28, ainsi que
M. Brunei., 23°, ancien étudiant et ancien préparateur tem
poraire à la Faculté.
A l’ Agrégation des Sciences Naturelles, sur 3 candidates
on candidats inscrits, aucun n 'a été admissible ; mais doux
anciens étudiants
été reçus définitivement : MM.
aja
Ier, «1 CUUZADE, 6‘‘, sur 14.
Aux Agrégations des jeunes filles, une de nos étudiantes
a été admissible et une de nos anciennes élèves, Mlle V alahrègue, a été reçue 8* sur 9 à l ’Agrégation des Sciences
Mathématiques.
Ces succès sont à l'honneur de ceux de nos Collègues qui
ont assumé la charge de la préparation aux agrégations :
ont
B ,
�— 117 —
MM. TRAVNAHD, DK POSSEL, MÉTRAI, et MAILLARD, pour les
Mathématiques ; MM. Boghos, Raymond et Düiund, pour les
Sciences Physiques ; M. Kullmann, pour les Sciences
Naturelles.
Examens divers
Mlles Maurel et N icolas, étudiantes à la Faculté, ont été
reçues au Concours de Sous-Economes des I .ycées.
R écapiti i .ation des Examens
1937
1996
Baccalauréat. l r* p artie.................
Baccalauréat, 2" p artie.................
Certificat d'Etudes P. C. N ............
Certificat d'Etudes P. C. B..........
Certificats d'Etudes Supérieures..
Ingénieur-Docteur ..........................
Diplômes d’Etudes S upérieures...
Brevets d'Electricité Industrielle et
de Chimie Industrielle...............
Diplômes de Chimiste et d ’Ingé
nieur-Chimiste ...........................
Doctorat «l'U niversité.....................
Doctorat ès-Scienccs .....................
T o t a u x ..........................
1.312
659
1.971
1.619
833 2.452
„
176
390
1
15
194
326
»
13
8
8
12
H
1
599
2.570
•>
•>
553
3.005
soit une augmentation de 485. pou r le ba<;calauréat, et une
diminution de 46 pour la Faculté.
�Sessions de 1937
EXAM ENS
NOMBRE
DBS CANDIDATS
N A TU R E DES ACTES
Baccalauréat :
1" partie (Série B ) .................
2“* partie (Mathématiques)..............
2"* Session.
Certificat d’Etudes P. C. N ..........
2 - Session..
Certificat d’ Etudes P. C. B ..........
Certificats d’ Etudes Super"* (Licsnce
PR0P0RT1QN
des Admis
EXAMINES
' l 2“ * Session..
ADMIS
M ENTIO NS OBTENUES
très bien
71
23
86
10
87
43
0
0 %
»
»
»
**
0
0 %
»
*
4
294
194
125
69
209
117
53
13
assez bien
27%
34%
47%
32%
• %
» %
*2%
43 %
41%
36%
1.060
559
570
263
»
»
0
19
»
»
1
»
2
»
12
4
3
»
16
4
25
10
”
Ingénieur-Docteur........................
Diplômes d'Eludes Supérieures..
B revetd ’Electricitè Industrielle...
bien
'/ 2 - Session..
Brevet de Chim ie Industrielle... ‘ l 2“* Session..
Diplôme de Chim iste................... . Session dt juin ..
Diplôme d’Ingénieur-Chim iste.. . Session de nofemb
Doctorat. d’Universitè..................
Doctorat ès-Sciences (Etat)..........
T otaux ........
1
2
1
'
3.005
»
!
�Détail des Certificats d’ Etudes Supérieures (S c ie n c e s )
S e s s i o n s de 1937
P
NATU RE DES C E RTIFIC ATS
Calcul différentiel et in té g r a l.........
Mécanique rationnelle.....................
Mécanique des Flu ides...................
Astronomie approfondie.................
Mathématiques g é n é ra le s ..............
NI. P. C ............................................
Physique générale...........................
Physique industrielle.......................
Chimie générale...............................
Chimie industrielle..........................
S. P. C. N ......................................
Botanique..........................................
G é o lo g ie ...........................................
Zoologie.............................................
Physiologie gé n éra le ......................
2' SESSION
SESSION
NOMBRE OES CkMOIDATS Proportion N0IB3E OES CANDIDATS Pnjp3ftl#i
Eliminé:
Admit
22
25
4
3
29
5
31
13
21
4
11
4
11
4
1
7
3
20
7
9
1
2
1
4
3
18%
44 »
100 *
33 »
24 »
(50 »
64 »
53 >
42 »
25 »
18 B
36 *
27 »
53 »
75 »
209
87
41 %
11
11
15
3
8
»«>
admis
19
13
»
1
15
»
14
5
16
4
J":
1
7
1
*
0
3
»
5
3
5
1
4
5
3
5
1
71 B
KM) »
117
43
36 %
6
9
7
7
30%
8 >.
B B
0 B
20 .
BB
35 »
60 b
31 B
25 b
66 .
55 b
43 b
O BSERVATIONS
�-
120 —
INSTITUT DE MECANIQUE DES FLUIDES
DE L'UNIVERSITE D’AIX-MARSEILLE
Année Scolaire 1936-1937
Rapport de M. M arciiaiid , Directeur
M onsieur le R ecteur,
M essieurs ,
J’ai l’honneur de vous présenter mon rapport aur Ia
situation et l ’activité de l ’ Institut de Mécanique des Fluides,
pendant l'année scolaire 1936-1937.
P E R S O N N E L E T E NS E IG N E M E N T
Nous avions espéré pouvoir modifier dans le présent rapport
lu formule devenue habituelle : aucun changement dans le
personnel. Malheureusement, les lenteurs administratives
n’ont pas encore permis à l’ Univensité de rendre effective la
décision prise, au début de Mai, de transformer l’emploi do
Chef de travaux en une Maîtrise de Conférences. Le décret
autorisant cette transformation est en instance aux Finances
et. nous en avons eu l’assurance, ne tardera pas à être pris.
Comme à la Faculté des Sciences et, plus généralement
dans les Etablissements d’Enseigncmont Supérieur, le nom
bre des élèves de l ’ Institut s’est trouvé, cette année, en
diminution. 5 étudiants ont été régulièrement inscrits en vue
du Certificat d ’Etudes Supérieures de Mécanique des Fluides
et ô avaient la qualité d ’ auditeurs libres. Sur les 5 étudiants
inscrits, 4 se sont présentés au Certificat; ils fuient tous
reçus, l’ un avec la mention bien, deux avec la mention assez,
bien cl le dernier, sans mention. Trois d ’entre eux, MM,
L oniew ski, M ai.bos et SCIIERER, sont entrés à l’ Ecole N atio
nale Supérieure de l ’Aéronautique au bénéfice des disposi
tions du décret du 21 Mai 1930. Il y a là un débouché très
intéressant pour nos élèves.
L A B O R A TO IR E S E T RECHERCHES
M algré la faiblesse de nos moyens financiers, nous avons
pu accroître le matériel de nos laboratoires d’ appareils
importants. Une cuve pour l'étude des analogies électriques
notamment a été construite. Elle nous sera très utile pour
l’enseignement.
�-
121 —
D’autre part, grâce à des subventions dont nous remercions
très vivement la Caisse Nationale de la Recherche Scienti
fique et rUnivereité (et aussi à un prélèvement, important
sur les ressources do l'Institut), nous avons pu commander
un cinéma ultra-rapide dont nous aurons prochainement
livraison.
Il est inutile d'insister sur l’utilité d'un tel appareil pour
l’étude du mouvement des fluides.
MM. V ale.nsi et F avre ont poursuivi avec succès leurs
recherches et obtenu des résultats importants qui ont fait
l’objet de plusieurs publications. Les beaux travaux de M.
Valensi lui ont valu un prix décerné par M. le Ministre do
l'A ir et les félicitations du Conseil d’ administration do
l'Institut.
II faut ajouter qu’un do nos anciens élèves particulièrement
brillant, M. Dauphin , s’est initié dans les laboratoires do
l’ Institut à différentes techniques, dans lo luit «le faire ulté
rieurement dos recherches.
Enfin, l’Institut a participé au Salon do l’Aéronautique à
l'Exposition Internationale des Arts et Techniques dans le
Palais du Ministère de l’Air. Cos participations ont m is en
évidence l'im portance des résultats obtenus p ar l'Institut
dans les recherches qui lui ont. été confiées par le Ministère
de l'A ir. Elles ont été très remarquées.
Je ne puis term iner ce rapport sans dire les espoirs que
nous avons eus de construire enfin un Institut de Mécanique
des Fluides digne d'une grande Université. L a Ville de
M arseille nous a généreusement donné un terrain voisin do
la Faculté. 1.'avant-projet fut approuvé, le 20 février, par
le M inistre de l’Education Nationale, qui nous avait réservé
un crédit de vin million sur lo présent oxercico. Il semblait
que l'èrc des réalisations allait s'ouvrir. Mais non ! des
difficultés paradoxales ont surgi sur lesquelles il vaut mieux
ne pas s’étendre. Elles n’arriveront pas à nous décourager
— au contraire.
��TRAVAUX PUBLIÉS PAR LES MEMBRES
DE LA FACULTÉ DES SGIENCES DE MARSEILLE
p en d an t l'A n n ie S c o la ire 1936-1937
I. — SCIENCES MATHÉMATIQUES
CALCUL D IF F E R E N T IE L ET IN T E G R A L
M. T raykard, Professeur.
B ulletin M athém atique (les Facultés des Sciences. Publica
tion du tonie II. Dans ce tome: Sur les courbes associées, p.97.
M ECANIQ U E R A T IO N N E L L E E T M ECANIQ U E
DES F L U ID E S
M. M archaud, Professeur.
1. — S u r le contingent cl le paratingent en un point d'une
surface simple de Jordan. (C. IL, T. 204, p. 86).
2. — S u r quelques propriétés différcntieles des ensembles.
(Conférence fuite, le 7 juillet, aux Journées Internationales
de Mathématiques, organisées par la Société Mathématique
de France).
M. V ai .knsi, Chef de travaux.
1.
Mesure de la circu la tion le long des diverses sections
d une aile. (C. IL, T. 204, 1937, p. 104).
2.
— Méthode des filets de fumée pour l'élude de Vécoulement
de l’a ir a utour des obstacles. (•< L'Aéronautique >», N " 213,
Février 1937, 10 pages, 27 figures).
3. — Nouvelle méthode pour la mesure des débits à travers
une conduite placée dans un courant d’a ir de vitesse uniforme,
(C. R., T. 201, 1937, p. 1792),
�— 124 —
II. - SCIENCES PHYSIQUES
LA B O R A TO IR E DE PH Y S IQ U E G E N ER ALE
M. B uisson, Professeur.
C. Jausseran. Chef de Travaux.
1. — Anomalies de la dispersion de la lum ière par les solu
tions colloïdales d'a rgent. (C. R. Acad, des Sciences, T. 201,
p. 1646, 1937).
2. — Stru cture fine de la bande 5998,9 de l’oxyde azotique.
(C. R. Acad. Sciences, T. 205, p. ‘AD, 1937). (En collab. avec
MM. DUFFIBLX et Gm li .et).
P. Roi'ARD, Assistant.
Elude des propriétés optiques des tantes métalliques très
minces. (Thèse présentée à la Faculté des Sciences de Paris,
19 Novembre 1936, et Annules de Physique, 11* Série, T. 7,
pp. 291-385, Murs 1937).
LABORATOIRE DE PHYSIQUE P. C. R.
M. A. Buenos, Professeur.
1. — Remarques sur In théorie élémentaire des appareils
inle rférentiels. (Journal de Physique, V III, 3, Mars 1937).
2. — La M écanique ondulatoire el les nouvelles théories
quantiques. (En collaboration avec M. F. Esclangon). (Paris,
Guuthier-Villars, 2* édition), traduction de l ’ouvrnge allemand
de M. A. Haas.
LA B O R A TO IR E DE C H IM IE G E N ER ALE
1.
—Eutexie des biflttorures de potassium et de sodium. (En
collab. avec MUe L aoaiwk). (Bull. Soc. Chim. do France, i,
•V série, p. 612, 1937).
2.
—: Centrifugation des solutions vraies. (Soc. Chim., section
de Marseille, séance du 2 Juin 1937).
3. — Dissociation êleclrolytique des halogénures alcooliques.
(E n collab. avec M. Gasd). (S oc. Chim., section de Marseilc,
séance du 2 Juin 1937).
\. — Ionisation des halogénures alcooliques. (En collab. avec
M. E. Gand). (C. R., Acad, des Sc.. 204, 1811, 1937).
Mu* L agardk, Assistante.
Eutexie des bifluorures de potassium, et de sodium. (En
collab. avec M. T ian). (Bull. Soc. Chim. de France, 4, 5* série,
p. 612, 1937).
�- 125 M. Calvkt.
Adsorption des solvants p a r les corps solubles. Dégagement
de chaleur dû à l'a dsorplion précédant tu dissolution. (Suc.
Chim., section de Marseille, séance du 2 Juin 1037).
LAB O R A TO IR E DE C H IM IE IN D U S T R IE L L E
M. L. M argaillan, Professeur.
1. — Etudes sur les arachides de l'A friq ue Occidentale F ran
çaise. (Avec la collabor. de M. H. R k y b w » et M"* J. de I.a i :mkai.). (Bull, des Mat. Grasses, 1037, 1).
2. — L ’obtention de carburants de synthèse p a r hydrogéna
tion de charbons. (Conférence à ta Soc. So. de Marseille, 27
Mai 1937).
M. Carrière , Assistant.
1. — Comparaison de la méthode de Hossm/tnn et de la
méthode de la Commission française pour la déterm ination de
l’indice d'hexabromures. (Soc, Chim. de M arseille, 2 Juin 1037).
2. — L'eau lourde. (Cnnf. à la Soe. Scientifique de Marseille,
29 avril 1037).
11. R eybaud, sous-directeur du lab o rato ire
Matières .Grasses, Institut Technique.
National
de*
1. — Processus de Vhydrogénation dans le cas de l'h u ile
darachides. (Soc. Chim. M arseille, 2 Juin 1937).
2. — Sur la décoloration, de l'h u ile de palme. (Congrès des
Soe. Savantes, Paris, 10 M ai 1037).
NI. -
SCIENCES NATURELLES
LAB O RA TO IR E DE BO TANIQ UE G E N E R ALE
M. E. R ecrock, Professeur.
M. L. I.A i nF.vr, M aître de Conférences honoraire.
1. ~ Le rôle de l'a rbre en Provence. La région montagneuse.
(Conférence radiodiffusée ail poste de MarseiIle-Provence,
Novembre 1036).
2. — Catalogue raisonné des piaules vasculaires des liassesAlpes. (Addenda au Tome I - 300 pages) et F am ille des Ho.
sucées (70 pages, à l'impression).
3. — l.’érorce des platanes. (Bulletin de la Soe. For. «< Le
Chêne >•, n° 43, avec deux figures).
�4.
— A propos des incendies de forêts en Basse-Provence.
{•Bull, annuel de la Commission de Météorologie du départe
ment des B.-du-Rh., 1930, 55* année, 1937).
M. P rat , Chef de Travaux.
1. — S u r l'em p loi des cri ra et ères histologiques en systéma
tique dans le règne végétal et le règne animal. (Ann. Sc. Nat.
Bot., T. XIX, p. 437).
2. — Caractères anatomiques et histologiques de quelques
Andropogonèes de l'A friq u e Occidentale. (Anu:. Musée Colon,
de Marseille. 45* année, 30 p., 30 fig., en cours de publication).
3. — N otice, titres et travaux. (Centre «le doeum. univers.,
Parte).
4. — Un lire distribution of shoal-wriler organisais in Ber
muda. (Zoologica, New-York Zoological Society, en cours de
publication).
LAB O R A TO IR E DE BO TANIQ UE AGRICOLE
M. P. Choux , Professeur.
1. 2* sér.,
2. —
Mars.,
H enri Jum elle (1866-1035). (Ann. Fae. Sc. M arseille,
T. IX , faso. III . 1936, 158 p., 1 photo., -4 pl.).
L'œ uvre coloniale d'H en ri Jumelle. (Ann. Mus. Col.
44* ann., 5* sér., 4» vol., 19:16, 84 p., 2 pl.).
LAB O R A TO IR E DE GEOLOGIE
RT LA B O RA TO IR E DE C A R T O G R A PH IE GEOLOGIQUE
D’ENDOUME
M. G. Corroy , Professeur.
1. — Les éboulemenls de terrains en Lorraine, et en p a rti•
m lie r les glissements de la côte de Mousson. (Mém. Soc. Sc.
de Nancy, V, T. I, 1936. p. 1).
2. — La place de la Géologie dans les Sciences modernes.
(Leçon Inaugurale de la Rentrée des Facultés, Aix. 1936).
3. — L'enracinem ent du Massif hercynien de Lamalgue, près
Toulon. <C. R. Soc. Géologique de France, 7 Décembre 1936,
p. 273).
4. — L'O xfordien el V.Argovieu de Seplèmes (Bouches-duIthôrie). (Bull. Soc. Géologique de France (5). V I, p. 247, 1936).
5. — Les Tremblements de terre en Provence. (Conf. 4 Nov.
1936).
6. — Géographie Lorraine : Le Bassigng. (Berger-Levrnult.
Nuncy, 1937).
�— 127 —
7.
— Etude stratiyrapkiqtie c l tectonique des collines
d'Auriol (Bouckes-du-Jlhûne). En collab. avec C. Gouvernet.
(Ann. Fac. des Sc. de Marseille, 2* sér., X. faso. II, 1937).
y. _ Révision de ta feuille .< Chaunumt » au 1/80.000*. (C. R.
•les collaborateurs «l»; lu Carte Géologique <le France pour lu
Cuinpugne 1935).
M. (i. D kxizot , Assistant, Chargé d’un Cours complémentaire
1- —
structure de lu région orléunnise et l'établissement
du llassin de la Boire. (Revue Sc.. Oct.-Nov. 1936, pp. 622-654).
'• — T-cs Vais de la Loire moyenne. (Bull. Soc. Archéol.
Vendôinois, N. S. II. p. 57, 1937).
3.
Les Sources du Jarret. (Pvovineia, X V I, p. 282).
1. — Cgele pliocène et sut face topographique hnlé-qualernuire su r le s<d français. (Ass. Géogr. français, n° 106, p. 82).
— Note sur les sondages de Port-de-Jiouc (Rouches-dullhône) et sur In Géologie de l ’Etang de Curante. (Bull. Soc.
Géol. France, V, V I, p. 59).
MM# S. F ariik , Aide-Technique».
Le « liane des Lombards », près de Cassis-sur-.Mer. (C. R.
Sr>c. Géologique de In France, Mai 1937).
M. C. G0UVER.NET.
lui Tectonique des collines
Supérieures, Décembre 1936).
d'A u riol. (Diplôme
d'EtUdes
LAB O R A TO IR E DE ZOOLOGIE G E N ER ALE
ET L A B O R A TO IR E M AR IO N
M. K oi .i .mann, Professeur.
Coupla lions et formes correspondantes chez tes Crustacés
décapodes. (Ann. Fac. Sc.. T. X. fuse. III, 96 p., 84 fig., 2 pl.).
M. T imon-David , Assistant.
1. — Etude sur les Trématodes parasites îles poissons du
golfe de Marseille. (Bull. Institut Océanographique de Monaco,
n* 717, 15 Février 1937, 24 p., 19 fig.).
2. — Sur l'évolution expérim entale des métaccrcnires de
r< Zoogonus m iras l.oos ». (Tréma!ode, Cam ille des Z.oogonida’.). (C. R. A. F. A. S., sous presse).
3. — Elude sur la faune, du canal de M arseille au Rhône
entre l'E sla que et P orl-de-Iiou ç (avec M. V an Gaver). (A i i ii .
Musée Hist. Natur. Marseille, T. X X V III, Méin. Il, 1937,
2-4 p.. 4 fig., 1 pl.).
��— 129 —
3. — Lu Documentation Scientifique,
r>j 1937, p. 17).
4. — Extraction et détection spectrale d,(? t'eestriol dans
l ’urin e de la femme enceinte. (C.R. soc. Biol. 124, 1937, p. 320).
* •*>. — Spectre de fluorescence d 'u n pigmen I isolé des Iloluthuries. (C. R. Soc. Biol. 124, 1937, p. 323).
(A vec
C. Mac,xan).
G.
— In a n itio n et réserves glucidiques. (GR. 1Soc. Biol. 123,
1936, p. 760).
7. — Glycogène hépatique : glycogène libre et prolidoylyco•
gène. (C. R. Soc. Biol. 123, 1930, p. 7G2).
B. — Variations de la teneur en glycogèn e des huit t es de
consommation. (C. R. Acad. Sc., T. 204, 1937, p. 1895).
�— 130 -
RAPPORT SUR LE FONCTIONNEMENT
DE L’INSTITUT TECHNIQUE SUPERIEUR
Année scolaire 1936-1937
E cole de Chimie . — Les effectifs des diverses promotions ont
;té les suivants :
8
3
10
11
élèves en 8° Année dont 1 jeune fille,
».
2°
»
1
„
l 1"*
»>
2
»»
»
Section Professionnelle, dont 11 jeunes filles.
A la suite des examens de passage :
fi élèves ont été admis on 2” année, comme élèves réguliers ;
3 élèves ont été admis en 8° année, comme élèves réguliers :
7 ont obtenu le diplôme de chim iste de l'Université :
5 ont obtenu le diplôme d’ingénieur-chimiste de l'U n iver
sité ;
12 ont obtenu le certifient d'aide-chimiste.
Les projets de sortie ont montré, dans l'ensemble, que les
élèves avaient tiré un réel profit de leurs éludes et s'étaient
intéressés à leur travail.
L ’industrie privée nous a demandé, cette année, 8 ingénieurs
et 1 chimistes que nous n'avons pu lui fou rnir faute d'élèves
à placer, en particulier dons le domaine do la savonnerie.
11 devrait y avoir là, pour des jeunes gens intelligents et
actifs, une raison de se d iriger vers la Chimie. Nous l'avons
signalé maintes fois.
Le L aboratoire des M atières crasses et le L aboratoire de
Chim ie agricole ont prêté le concours de leur personnel ot de
leur spécialisation pour l ’instruction de nos élèves de l'Ecole
de Chimie cl de la Faculté. C'est dans le cadre du Laboratoire
des Matières Grosses que M. A nceli a fait un diplôme
d'études supérieures qui lui a valu la mention « Très Bien ».
Leurs personnels respectifs ont poursuivi des recherches
sur des questions intéressant l'industrie à l'heure actuelle.
En particulier, M. R eybaud a publié, au Congrès des Sociétés
Savantes, les résultats de ses recherches sur la décoloration
des huiles de palmes.
Enfin, suivant sa tradition, lo Laboratoire des M atières
Grasses a poursuivi l’étude des questions portées à l’ordre du
�— 131 —
jour des réunions de la Commission Internationale pour
l'Etude des Matières Grasses, qui s'est tenue à P aris en
octobre.
Ia ;s difficultés budgétaires nous amènent, en suite de la
suppression des Offices agricoles, à envisager lu disparition
du Laboratoire de Chimie Agricole.
Dans son service de Documentation, M. P adova continue à
sc dépenser sans ménager sa peine : il est triste de constater
combien peu, parmi ceux qui s'adressent à cc service, se
rendent compte do ce <pie demande d’érudition, de difficulté
et de labeur un pareil travail.
Le L aboratoire d’ E ssais continue sa vie, rendue souvent
difficile par la crise économique, mais des indices de reprise
très nets se sont manifestés au cours de l’ année.
La Section de H a u t E nseignement Commercial, dirigée par
M. M asson, a compté 32 élèves et a délivré, en fin d’année,
10 diplômes et 11 certificats.
��FACULTÉ DES LETTRES D’A IX
R A PPO R T A N N U E L
par M. B O U R R I L L Y , D oyen
M onsieur i .e R ecteur, .
J'ai l'honneur rie vous adresser mon rapport sur la situation
et l’activité ■«le la Faculté des Lettres pendant 1année
scolaire 193G-1937.
P ersonnel
Le personnel de la Faculté des Lettres a été affecté p ar la
perte de M. B r &nous , professeur honoraire, décédé à Aix,
le 17 septembre 1937. \I. BnESOUS avait pris sa retraite il y
u uno dizaine d’ années après avoir appartenu pendant plus
de 30 ans à notre Faculté. 11 n'a vait pas voulu quitter la
ville où s'était déroulée la plus grande partie de sa carrière
universitaire et il occupait laborieusement, ses loisirs à mettre
au point les études, qu'il avait entreprises sur Alcij/hron et
sur l’épistoiographie grecque ; le travail était prêt à être
imprimé, malheureusement la crise qui sévit sur l'édition
comme sur tout le reste n'a pus permis
notre collègue de
voir paraître dans la collection Budé, l’édition ù laquelle il
avait consacré tous ses soins. Il nous est resté fidèlement
attaché, non seulement par l'honornriat, mais aussi par
l'intérêt, qu’il continuait h porter à la vie de la Faculté. 11
aim ait ù s’ entretenir avec ses anciens collègues, à suivre
leurs travaux. Un accident dont il fut victime aux vacances
de 1935 et dont il ne sc releva jam ais complètement, avait
compromis sa santé et dans les quelques mois qui précédèrent
sa mort, il fut en proie à de longues souffrances stoïquement
supportées. Une dernière crise l’ emporta le 17septembre. A ses
obsèques. M. l ’assesseur Gros adressa un hommage ému à
celui dont il avait été l’élève avant de devenir son collègue,
et qui, par sa conscience professionnelle et ses savants tr a
vaux, avait honoré la Faculté des Lettres et l ’Université tout
entière. Nous renouvelons à Mme B rekous l'expression de
nos sincères condoléances.
�-
m
—
Dans la conférence d’histoire moderne et contemporaine,
M. LUGAND, nommé au Lycée Lnkanal,
Sceaux, a été rem
placé par M. T àvehnifh . professeur agrégé d’histoire en
première supérieure nu Lycée Thiers à M arseille. M.
T avernikr jouit de la plus flatteuse réputation parmi les
professeurs d ’histoire, et. nous attendons beaucoup do son
zèle et. de son activité.
M. L ots a été promu de la 2® h la l** classe et M. M ignon,
à la l ro classe dans lo cadre des M aîtres de conférences. M.
Cahbn a été maintenu, pour la troisième fois, au ju ry d’ agré
gation des lettres, pour le concours de 1037. M. Gros a été
nommé Chevalier de lu Légion d’ honneur.
A ctivité U niversitaire
Comme les années précédentes, les professeurs de la
Faculté des Lettres ont pris une part honorable h l’activité
du Centre Universitaire Méditerranéen
Nice et du Collège
International de Cannes.
Au Centre U niversitaire Méditerranéen, M. B enbvENT a fait
une conférence sur les Variations des lignes de rivage dans
le. Sud-Est de la France et a utour de la Méditerranée :
M. S econd, deux conférences, l’ une su r Cosmopolitisme el
civilisation, les origines antiques du problème, et l’autre sur
la sagesse cartésienne et la sagesse antique ; M. T oussaint.
une conférence sur les religions d'Initia l ion en Grèce : M.
C a i ie n . deux conférences Sur la Maison grecque, et le Décor
de la Vie ; m . Emile R ipp . r t , deux conférences, l'une sur
le. sentiment franciscain dans la littéra tu re provençale
l'autre sur François Raynouard, u n grand romaniste ;
M. Georges L o t k , une conférence sur le Moyen-Age et le
Monde des Merveilles ; M. G ros enfin, une conférence sur
Une représentation d la M aison royale de S aint-Cyr en 1G8G.
« VEsthcr » dr Jean llaeine. D’autre part, les séances de
direction d ’études organisées l’année précédente, ont été
multipliées et très suivies. Lo Centre Universitaire M éditer
ranéen devient pour les étudiants de. la Côte d’A/.ur, un
foyer de travail qui groupe des assistants de plus en plus
nombreux ; mais l ’activité et les avantages.de ce Centre pour
étudiants demeurent limités par les conditions matérielles et
par ln pénurie de routillage indispensable.
Lo Collège In ternational de Canne9 a connu durant l ’été
de 1037 un succès que ne laissaient guère espérer la crise
qui continue à sévir un peu partout et les mesures de restric
tion quasi prohibitives prises par la plupart des Etats contre
la sortie de leurs ressortissants : 200 inscriptions ont été
enregistrées : 110 étudiants el 00 étudiantes appartenant h
15 nationalités différentes. Comme les années précédentes,
c’étaient les pays slaves (Pologne, Tchécoslovaquie, Yougosla
vie) et ITtalio qui étaient les plus représentés. A noter un
�— 135 —
petit lot venant des Etats-Unis. Les étudiants et étudiantes
étaient répartis en trois cours : élémentaire, moyen et supé
rieur. Dans le cours supérieur, renseignement a été donné
par MM. L ote, F argues , G ros , R ipert , T oussaint et M ignon,
assistés de professeurs de lycée. La surveillance intérieure
fut assurée par trois élèves de l'Ecole Normale Supérieure
et par une élève de l’ Ecole Normale de Sèvres, qui en môme
temps présidèrent h des conversations dirigées. Aux examens,
les candidat « ont été plus nombreux que les années précé
dentes. Ont obtenu le certificat de Hautes Etudes de Lettres
et de civilisation françaises: MM. D uatite M arques et F riendH ereira (bien) : Mme Lucie db N oltk (assez bien) ; le certificat
de 1.angue et Littérature françaises : M lle T.ON.vn et MM.
P ratbr et A rkwrtgttt (bien) ; Mlles Skai.ova , G uossmannova,
Jotta , R okovova , P ereszleniova , W eiss -K opjora, Quar ti ,
P rkston : MM. Z avesky et P iccinini (assez bien) ; Mlles
Meindlova , Z ujncanova, MonsELi.T ; MM. Stjrskat. et. A i .avacek
(passable).
M. F îerkns, professeur d’ histoire de l’A rt ji l’TJniversUé de
Liège, que nous avions eu le plaisir d’ entendre il y a cinq
ans. est revenu dans notre Faculté comme professeur
d’éch an ge: il a fait, les 3, 5. 7, 10 Pt 11 mai, dans notre
grand Amphithéâtre, et avec le plus vif succès, cinq confé
rences accompagnées de projections sur les Origin es de la
peinture flamande. Van Dyck et le Maître de Flémalle.
D’autre part, M. H anktss, professeur à l’Université de
Débreren (Hongrie) et directeur de l'Institut français de
cette ville, professeur agréé par l ’ Université de Paris, n fait
le 15 A vril une conférence avec auditions sur Liszt, écrivain
rom antique français.
Coïncidant avec lo centenaire de la mort de Rnynouard,
un congrès des langues romanes s’ est tenu A Nice, avec
manifestations à Brignoles, patrie de Ravnouard. Ont
représenté la Faculté des Lettres A ce congrès, MM. RRUN,
Gros . T.ote et R ipert . M. Second a représenté la Faculté aux
congrès de philosophie et d’esthétique qui se sont tenus
à P aris è l’occasion du troisième centenaire du Discours de
la Méthode et de l ’Exposition.
L ocaux et M atériel
A part quelques travaux de détail provoqués par un incen
die de cheminée dans les salles de travaux pratiques et
d’urgents besoins d’entretien, nous n’avons rien à signaler.
Toute réparation ou transformation importante est suspen
due. devant ta perspective de constructions nouvelles dont,
les plans sont arrêtés et approuvés, mais dont la mise en
train est entravée par le manque d’argent. On nous fait
espérer que la prochaine année scolaire- verra le premier
coup de pioche. Acceptons-en l'augure !
�— 136 —
E tudiants
l.o
fléchissement constaté depuis deux ans dans l'effectif
des étudiants est allé croissant : 422 étudiants inscrits (507
en 1035-1086), dont 190 étudiants (233) et 232 étudiantes (274);
la proportion se maintient, toujours à l’avantage des étu
diantes. Le chiffre des étudiants étrangers n’a guère varié :
13 (au lieu de 20) dont : 2 allemands, 2 américains. 5 anglais,
1 cnnadici i, 1 cochin chinois, 2 égyptiens, 2 italiens, 1 polonuis, 1 rui>se. 1 tonki nois. Le nombre des étudiants eia Droit
suivant le s cours de la Faculté des Lettres cont inue à
décroître : 48 (53).
Dans la répartitioni par discipline, la section des Lettres
classiques continue ii l ’emporter nettement, bien qu'eni légère
diminution, 140 (151). Viennent ensuite, anglais. 77 (01) ;
histoire et géographie, 75 (103) ; philosophie, 68 (65) ; italien,
49 (73) ; allemand, 15 (21) ; divers, 23 (9). Candidats aux
diplômes 13 (35); candidats à l'agrégation, 2 (7); ne postulant
aucun titre, 8 (3).
Certificats
I A! chiffre des certificats recherchés a été nettement en
décroissance : 492 (539) en juin ; 311 (366) on novembre, un
total 803 (905). Celte diminution n’ a pas sensiblement affecté
les résultats : Certificats obtenus :186 en juin (186) ; 130 en
novembre (139), total : 322 (325). La répartition par discipline
correspond à peu près avec lu distribution des étudiants :
Lettres classiques, 113 (85) ; philosophie. 50 (54) ; anglais.
50 (45) ; histoire, 47 (64) : études littéraires classiques, 22 (30) ;
italien, 17 (19) ; allemand. 11 (13) ; esthétique, 5 (7) ; histoire
de la Provence, 4 (fi) : langue et littérature provençale, 3 (2).
DIPLOMES
Le chiffre des diplômes d'études supérieures obtenus est en
sensible diminution sur l'an dernier : 21 (37) ; ont été décer
nées : 8 montions Très bien, 9 mentions Bien, 2 mentions
Assez bien.
Oïd obtenu pour leurs mémoires : Philosophie : mention
Très bien : M. Clément. M lle FRAISE ; mention Bien : M.
M iciiki.kblder ; Histoire et Géographie : mention Très bien :
M. Souciiox ; mention Assez bien : M. P izard ; Lettres clas
siques : mention T rès bien : M lle B run ; mention Bien : M.
A mbaro ; mention Assez bien : M lle B oude ; mention Passa
ble : M. Gauzik ; A n g la is : mention Très b ien : Mlles V iel ,
P rosi.ier . G ukville , P iot ; mention Bien : Mlles H akin, G ed,
Mme Montfort , née Soulayrol , Giraud , M onnard ; M.
A rroussez ; mention Passable : M lle B oyer ; Allemand :
mention Rien : M lle M oatt .
��Statistique des Examens du Baccalauréat de l'A n n ee Scolaire
S e ss io n s
de J u ille t et d 'O c t o b r e 1937
1936-1937
�— ISO —
TRAVAUX DE MM. LES PROFESSEURS
Année Scolaire 1936-1937
M. B énévent.
S u r l'agencement et l'é volution du relief de ta B asse-Pro
vence calcaire. (Annules rie Géographie, Septembre 1937).
La Basse-Provence (chez Larousse), sous presse.
Collaboration à la bibliographie géographique in ternationale
publiée par l'Association des Géographes français.
M. B run.
1. — Chateaubriand et la Provence. (E xtrait des Annales de
la Faculté des Lettres d 'A ix, T. X IX , i* fase. année 1936).
2. — Toponym ie du Dauphiné. (Revue des Etudes Anciennes,
T. 39, Avril-Juin 1937).
3. — La géographie linguistique en H aute-Provence. (Bulle
tin de la Société de Géographie de M arseille. T. L V II, année
1936, paru en 1937).
•i. — B ibliographie des Annales de la Faculté des Lettres
d 'A ix : F. B ni; sot, Histoire de la Langue française, T. IX,
2° partie.
M. C ahen.
1. — Le geste d 'A p ollon au fron ton ouest d'O lgm pie. (Article
de la Revue Archéologique, Janvier-Mars 1937).
2. — Articles de B ibliographie «tans la Revue des Etudes
Grecques (1937) et la Revue des Etudes Anciennes (1937).
M. F atigues.
Claudien, Panegyricus de Quarto consulaln H on orii Augusti, texte publié avec une introduction et un commentaire
critique et exégéfique, Fourcine, Aix-en-Provence, 83 pages.
Articles de Bibliographie dans la Revue des Etudes
Anciennes.
M, M ignon.
1. — La Xoia Léopardienne dans les Etudes Italiennes, MaiJuin 1937.
2. —• Sénèque Tragédies, II, Garnier .
�— 140 —
M. P aolantonacci,
La mythologie dans la poésie de G. d'Annunsio. (Revue des
Etudes Italiennes, Juillet-Septembre 1937).
La vie animale dans la poésie de G. d'A nnunzio. (Ausonia,
1937).
H lamenta délia sposa padovana. (M élanges Et. Hauvettc).
S u r le cantique de Saint François. (Etudes italiennes,
Juillet-Décembre).
M. R ipert .
P. 3/. G ran d , peintre d’A ix et d'Assise. (L ib rairie Plon).
Laure et Pétrarque, pièce en 4 actes et en vers. (L ib rairie
Théâtrale).
Louis Le Cardonnel. (L ib rairie Aubanel).
Ovide, Tristes et Politiques. (Traduction nouvelle, Garnier).
Poèmes. (Revue des Deux-Mondes, 15 Janvier 1937).
Les spertarles de plein a ir dans le M idi. (Revue de France,
1er Octobre ot 1er Novembre 1937).
Sospel. (L ’ Illustration, 17 Juillet 1937).
Poèmes. (L ’ Illustration, 1er Sèptemrc 1937).
M. Second.
A rt d Science dans la P hilosophie française contemporaine,
1 vol. (L ib rairie Universitaire).
T.a sagesse cartésienne et la sagesse antique. (Travaux du
IX* Congrès In ternational de Philosophie, T. I). Hermann.
La notion d'a rts virtuels. (Communication au II® Congrès
International d’ Esthétique).
M. T oussaint .
1. — Collaboration à la Reiatr de Synthèse historique :
ré vo lu tion de P Apologétique. (Article « Clergé » pour le Dic
tionnaire de Synthèse» Historique).
2. — Collaboration à la Tlevue des Cours d Conférences.
(« L a géographie des Prophètes », d’après la Bible et l’Assyriologic).
3. — Conférence à l'U n ion Rationaliste. (« Les religions de
Mystères »).
�OBSERVATOIRE DE MARSEILLE
R APPO R T
de M. Jean BOSLER, Directeur de l’Observatoire
Au 1er Novembre 1937, le personnel régulier (le l'Observa
toire comprenait :
MM. Jean B osleh , Directeur.
IX B klorizky , Astronome-adjoint.
M110 O. Jasse , Ai de-Astronome.
MM. D. B arbier , Aide-Astronome.
J. C allerok, Assistant et Mécanicien.
M116 M.-L. A chakd, Assistante.
A cette liste» il convient d'ajouter trois employés temporai
res, rémunérés sur les fonds propres de L’Observatoire :
M.
S. B urrû .ni, Agent de service.
M“ c L. R oulé, Femme de service.
M.
D. B uhroni, Apprenti-mécanicien.
Enfin, M. Henri R ouue, astronome et calculateur volontaire,
titulaire d’ une subvention de la Caisse Nationale des Recher
ches Scientifiques, et deux stagiaires, MM. V. M aître et G.
üuigay , tous deux licenciés ès-Seiences, ont cette année,
comme les précédentes, fréquenté l’Observatoire.
Les mutations que nous avons eues à enregistrer entre le
1 " Novembre 1939 et le 1er Novembre 1937, dans le personnel
proprement dit de l ’Observatoire, ont été les suivantes :
M. D. B arbier , Aide-A6tronome, a été promu de la ï f à la
4° classe de son emploi, pour prendre rang du l ,r jan vier 1930
avec effet financier du 20 juin 193G, promotion dont. l'Etablis
sement n’a été avisé que le 18 Décembre.
M lle O. Jasse, Aide-Astronome, a été promue de la 3° à la
2e classe, h compter du l w jan vier 1937.
Dans le personnel auxiliaire, le jeune Henri G ros , apprentimécanicien a quitté l’Observatoire — où il n'était, resté que
quelques mois — le 28 Février 1937. 11 a été remplacé le
1 " Octobre suivant par le jeune Dominique B urroni, fils de
notre fidèle et dévoué Agent de service.
�— 142 Dans un ordre d'idées un peu différent, nous men
tionnerons que M. J. C ai.i .eron, Assistant et Mécanicien, a
été, lors de la promotion du 14 Juillet, nommé Officier
d'Académie.
Signalons enfin que M. Henri R oure a vu cette année sa
bourse de recherches renouvelée et augmentée par la Caisse
Nationale de la Recherche Scientifique. L ’Académie des
Sciences lui a de plus décerné le P rix <lo Pontécoulant, pour
l ’ensemble de ses travaux de Mécanique Céleste et nous
saisissons ici l'occasion de le féliciter, au nom de l'Obser
vatoire, de la belle récompense ainsi accordée à son mérite
et à son activité.
M issions a l ’ E xtérieur
Au cours de la prem ière quinzaine de Décembre, .M. D.
Barbier a été envoyé en mission, avec M. C halonge, Astro
nome ii l’Observatoire de Paris, et M. H oiaveck, de l'Institut
du Radium, par le Sous-Secrétariat d'Iitat à la Recherche
Scientifique, à l’effet de visiter, aux Pays-Bas, eu Suède,
Norvège et Danemark, des Obseivatoires et des Instituts
scientifiques.
De retour à Paris, du 2!» Décembre au 25 Janvier derniers,
.M. P ardieu a ensuite préparé, à l'Observatoire de Paris, la
mise au point d'appareils qui devaient être emportés un peu
plus tard en Suisse, au Jungfraujocli, pour une campagne
d’observations à haute altitude concernant la Spectroscopie
stellaire et la Physique du Cdobe. La mission dont il est
question ici a séjour née au Jungfraujocli à deux reprises : du
25 Janvier au 25 M ars d'abord et ensuite du l rr au 10 Septem
bre. Il sera rendu compte plus loin des travaux qui y ont été
effectués par M. B arbier .
Ajoutons enfin qu en Juillet dernier, M. Barbier a assisté
à Paris, à la première réunion internationale d'Astrophysique.
T ravaux T héoriques et Calculs
Le Directeur et M. Henri R oure ont, p ar des épures de
géométrie descriptive et par des calculs analytiques, étudié
les possibilités de rencontre de certaines comètes avec les
essaims connus d’étoiles filantes, en vue de rechercher si
les cas observés de désagrégations comctaires ne pourraient
pas, parfois sinon toujours, s’interpréter de cette façon. Le
cas de la comète de Biéla a été particulièrement envisagé
et il a pu être établi qu’en janvier 1846, lors de son célèbre
dédoublement, cetto comète avait ainsi rencontré la trajec
toire de l’ essaim des Léon ides.
M. D. B blori/.ky a été fort occupé par la traduction (qui
lui avait été demandée par l ’Institut d'Optiquc de P aris), de
l’ouvrage russe de M. B. V orontzov V elyaminov , sur. les
Etoiles Nouvelles et les Nébuleuses Galactiques. Cotte traduc-
��M. B arbier a surtout observé cette année, à 1Observatoire
de haute altitude du Jungfruujoch, en Suisse, avec MM. D.
Chalonce et. ARNri.p, assistés de M lle Canavaccia. 11 y a pour
suivi les recherches de longue haleine qu’ il a entreprises il
y a quelques années, avec les mémos collaborateurs, concer
nant lu spectrophotométrie des étoiles, l'absorption sélective
de la lumière dans l'atmosphère terrestre et la répartition
de l'ozone atmosphérique. Ces recherches comportent un
double travail : la prise sur le Ciel de nombreux clichés
spectraux et la mesure minutieuse de ces derniers au labo
ratoire. Plusieurs centaines de spectres stellaires ont ainsi
été étudiés au cours des deux campagnes de celte année.
M étéorologie et sismologie
Les observations météorologiques quotidiennes, le relevé et
la surveillance des enregistreurs ont. été, comme par le passé,
régulièrement assurés par Mlle A chard, assistante, ainsi que
p ar M. Galleron, mécanicien. Mlle A chard s’est acquittée en
même temps, sous la direction de M lle Jasse, du service des
renseignements météorologiques, toujours fort nombreux,
que nous fournissons au public marseillais et aux adminis
trations. Elle a également assuré, dans les mêmes conditions,
la rédaction et la publication du Bulletin météorologique
mensuel de l’ Observatoire et aussi celle, plus importante, du
Bulletin annuel de la Commission météorologique des Bou
ches-du-Rhône, dont le Directeur est Vice-Président.
Les tremblements de terre et les divers mouvements du sol
de la région provençale ont été enregistrés comme aupara
vant par le sismographe Mainku, dont la surveillance et
l'entretien sont toujours confiés à M. Galleron. Les d iagram
mes intéressants sont envoyés aux établissements et aux
savants étrangers qui nous les demandent, cl régulièrement
adressés, toutes les fois qu’il y a lieu, à l’ Institut de P hysi
que du Globe de Strasbourg, spécialement chargé de centra
liser les renseignements de cette nature provenant de toutes
les régions de la terre.
Enfin, Mlles Jasse et A chard ont, cette année comme la
précédente, surveillé la pendule parlante de. l'Hôtel des Postes.
P ublications
Le Journal des Observateurs, dont Mlle Jasse s’occupe
principalement et auquel elle consacre la plus grande partie
de son temps, publie en 1937 son XX0 volume, correspondant
à la 23* année de sa parution. Il est toujours très prospère,
la moyenne de ses numéros mensuels dépassant 18 pages.
Tous les Observatoires français, y compris celui de Paris,
collaborent, à cette publication et un grand nombre de
savants étrangers de toutes nationalités — principalement,
bien entendu, de pays alliés ou amis de la France — nous
�— 145 —
ont envoyé, cotte année comme les précédentes, les résultats
de leurs observations astronomiques ou leurs recherches
théoriques qui se sont d'ailleurs aussi parfois étendus à la
Physique du Globo.
Nous ne pouvons que nous féliciter du succès de cotte
Revue, qui contribue — le public marseillais ne le sait peutêtre pas assez — à propager hors de nos frontières jusqu’ aux
antipodes (où nous avons des abonnés), le nom et le renom
de notre Université d'Aix-Marseille, ainsi que celui de notre
cité elle-même.
Les travaux scientifiques personnels publiés par les mem
bres de 1Observatoire, au cours de l'année universitaire
1936-1937 ont été les suivants :
M. J. B osler :
Su r la disparition de la Comète de Itféla (en collaboration
avec M. Henri R oure . (Comptes rendus de l'Académie des
Sciences, t. 294, 1937, p. p. 1.381 et 1.516).
La Comcle de Biéla et l'Essaim des Léanides (en collabo
ration avec M. Henri R oure ). (Journal des Observateurs, vol.
XX. 1937, p. 105).
M. D. B ei.Or izk y :
Observation de la Comète de C ellier (1936 a). (Journal des
Observateurs, vol. XIX, 1936, p. 201).
Changements observés dans le spectre de N H erculis, 1934.
(Même Revue, même volume, p. 204).
Dédoublement des raies nébulaires dans le spectre de JVova
Herculis. (Comptes rendus de 1 Académie des Sciences, t. 294,
1937, p. 413).
S u r l'hypothèse cosmogonique de La place. (Journal des
Observateurs, vol. XX, 1937, p. 69).
S u r le spectre nébulaire de jV Herculis 193-4. (Journal îles
Observateurs, vol. XX, 1937, p. 95).
M. D. Barbier :
L'ém ission d'électrons par le Soleil et sa relation avec les
phénomènes magnétiques terrestres. (Comptes rendus de
l'Académie des Sciences, I. 293, 1936, p. 920).
liecherches de speclropholoinétrie stellaire (en collabora
tion avec MM. Aiisui.r et Chalonge et avec MUo Caxavaggia).
(Bulletin de la Société de Physique, n° 397, 1937, p. 6 s).
Variations de tem pérature de VOzone atmosphérique sui
vant sa provenance (en collaboration avec MM. Chai.onge et
V assy ). (Comptes rendus d© l'Académie des Sciences, t. 204
1937, p. 1.065).
10
�— 146 —
Comparaison de la théorie du spectre continu, des étoiles
avec des observations speclrophotométriques récentes. (Zeit
schrift für Astrophysik, vol. 13, 1937, p. 351).
L'ém ission de particules électrisées par le Soleil et la
théorie des Aurores polaires. (Journal de Physique, S VII-8,
1937, p. 303).
M. Henri R ouue :
S u r les form ules données par Le V e rrier p ou r le calcul de
la Longitude et de la Latitude, en tenant compte de la P ré
cession. (Journal des Observateurs, vol. XX, 1937, p. 53).
Essai d'une théorie analytique de P laton. (Même Revue,
même volume, p.p. 89 et 145).
Les travaux exécutés par M. ROUIie en collaboration avec
M. B osi.f.k ont été mentionnés déjà ci-dessus.
M. Victor M aître :
L'instabilité du mouvement des Comètes, d’après SiaiWAnzet von Z bipki.. (Journal dos Observateurs, vol. XX, 1937,
p. 121).
schili)
Enfin, M. Georges G uigay :
Méthode graphique p ou r la détermination des orbites des
essaitns d'étoiles filantes. (Journal des Observateurs, vol. XX,
1937. p. 132).
Le Directeur de l’Observatoire National de Marseille :
Jean B o s l b r .
�BIBLIOTHÈQUE DE L’UNIVERSITÉ
Section ri'Ai.v et Sections de .Marseille
R APPO R T
de
M. de T O U R N A D R E
Bibliothécaire en Chef
M onsieur le recteur ,
M essieurs ,
J’ai l'honneur de voue présenter mon rapport sur le fonc
tionnement de la Bibliothèque Universitaire pendant l'année
scolaire 1938*1937.
P ersonnel
Le personnel de la Bibliothèque a subi des changements
importants au cours de cette année.
M.
urand aide-bibliothécaire, nommé Conservateur de la
Bibliothèque Municipale de Nîmes, le l 81' Juin 1937, a été
remplacé par M“ '
leizrs titulaire du diplôme technique de
bibliothécaire et du diplôme d’études supérieures do langue
espagnole. M. asserre a été nommé garçon de bibliothèque
stagiaire rétribué sur fonds d’Université par arrêté rectoral
du 18 jan vier 1937 et installé dans scs fonctions le l or mai
suivant en remplacement de M.
ellegrln auxiliaire. Enfin,
M. G
garçon de bibliothèque occupant le poste d’Etat
depuis le 1" A v ril 1934, a été promu aux choix de la 0° à
la 5* classe par arrêté rectoral du 28 Juin 1937, avec effet
du 1er jan vier 1937.
A la Section des Sciences, « l'E n traid e dos Travailleurs
In tellectu els» a octroyé une subvention pour rémunérer une
auxiliaire temporaire, M"° H anis, diplômée d'études supé
rieures de langue anglaise, qui a utilement contribué à la
rédaction de divers catalogues.
A la Section de Médecine et de Pharmacie, il y a lieu de
regretter le départ de la bibliothécaire, M Uo YVktzel, nommée
Bibliothécaire en Chef à l’Université de Lille, p ar arrêté
ministériel du 2 Octobre 1937. Ayant pris la direction de ln
Section, en 1931, quelques mois après la transformation de
l’ Ecole de Médecine on Faculté, elle s'était trouvée en face
d'une situation très difficile. E lle laisse la Bibliothèque tout
D
,
G
,
L
UE,
P
,
�— m
—
à fa it réorganisée et pourvue des principaux ouvrages et
périodiques qu’on est en droit d'y trouver. Toutefois, l'adm i
nistration de cette bibliothèque constitue encore une lourde
charge à cause de l’ insuffisance des crédits et de l'état
lamentable des locaux. Celte tâche v a être confiée à M 1"1
eorge à laquelle nous souhaitons la bienvenue. Bibliothé
caire déléguée à l'Université d'A lger, elle vient d’être nom
mée titulaire à la Faculté de Médecine de Marseille, par
arrêté ministériel du 2 Octobre 11)37. Reçue prem ière avec
la mention « T r è s b ie n » au concoure des Bibliothèques de
1934, elle offre toutes les garanties voulues au point de vue
technique.
G
Distinctions H onorifiques
M. de T ournadiik, Bibliothécaire en Chef, a été nommé
officier de l'Instruction publique, p ar arrêté ministériel du
10 Juillet 1937.
M. B rune, garçon de bibliothèque à la Section des Sciences,
a été nommé officier de (‘Instruction publique par arrêté
ministériel du 10 février 1937. Attaché à l'Université depuis
1398. son dévouement absolu, sa compétence remarquable
l'ont toujours signalé. Il en reçoit ainsi la récompense bien
méritée.
M. B
EU ,
Catalogues
la
eauli x Conservateur de
Bibliothèque de la Sor
bonne, a pris l’initiative de publier un « Catalogue collectif
des périodiques des Bibliothèques universitaires de France ».
Nous avons répondu à son appel et collaboré de notre mieux
à la îédaction de ce catalogue, aidés dans cette tâche
souvent d ifficile par des crédits de la « Caisse Nationale des
Recherches Scientifiques ». L a Sorbonne a déjà reçu la plus
grande partie de nos fiches et l’ensemble du travail va être
prochainement terminé.
M 11* H \sis, à la Section des Sciences, s’est occupée de ce
catalogue sous la direction de la bibliothécaire, MHo ia un ;
elle a drossé aussi celui dos thèses étrangères parues depuis
la guerre et va commencer bientôt la réfection des fiches,
analytiques dont la rédaction est trop sommaire pour rensei
gner complètement le lecteur.
A la Section de Médecine, la rédaction laborieuse du
« Catalogue collectif des périodiques » n ’a pas permis, cette
année, lu révision des fiches défectueuses établies au temps
de l'Ecole de Médecine. Ce travail, déjà bien amorcé, va
être repris incessamment.
V
F réquentation’
La baisse de 1effectif des étudiants peut être évaluée à un
tiors environ dans l’ensemble des Facultés, mais la diminu-
�U9 —
(ion des volumes communiqués et prétés est loin d ’avoir
atteint la même proportion. Les chiffres accusent une régres
sion assez faible et. la fréquentation reste très intense dans
foutes les Sections. Celles-ci sont donc de plus en plus u tili
sées p ar les lecteurs, en raison de l'accroissement incessant
de leurs collections.
Cette constatation jointe à des indices sérieux laissant pré
voir une forte augmentation des étudiants dans les années
prochaines est extrêmement réconfortante, mais elle, crée des
obligations de plus en plus grandes : personnel suffisamment
nombreux et compétent, locaux assez vastes pour recevoir
le public, magasins de livres à proximité d w salles do
lecture.
L ocaux
Malheureusement, aucune am élioration notable ne peut
être enregistrée à ce sujet et les plaintes formulées depuis
lant. d’années sont toujours justifiées. Notre dernier rapport
faisait, espérer une solution radicale : la construction à Alx
et à Marseille de nouveaux bâtiments grâce h d’importants
crédits accordés sur les grands travaux. Des plans avaient
été soigneusement établis selon le système de in bibliothèque
verticale : le maxim um de sécurité pour les livres, de rapidité
et. de commodités pour le service aurait été ainsi obtenu.
L a situation financière actuelle rend très improbable et, en
tout cas, très éloignée, la réalisation de ces projets. Ceci nous
amène à envisager des solutions provisoires et très
imparfaites.
L a Section d’Afx n’est certainement pas la mieux favorisée
des trois. Los salles de lecture, mal orientées, doivent être
éclairées, l’hiver, dès trois heures de l ’après-midi, mais les
magasins nous causent bien plus de soucis, car il faut
constamment s’ingénier à trouver de la place pour loger les
nouvelles acquisitions. Ce but a été atteint jusqu’à présent
en déménageant quelques vieilles séries dans les salles des
archives de la Faculté des I.ettres et en plaçant sur deux
rangées les collections les moins consultées. Ces deux systè
mes présentent plusieurs inconvénients, mais nous n’ avons
pas le choix.
L a situation de la Section de Médecine et de Pharm acie
est encore plus critique. Au Pharo, les thèses françaises sont
complètement bloquées, les thèses étrangères ont dû être
transportées dans des caves malsaines où leur conservation
est fort compromise. La salle 7 renferme des livres empilés
sur le sol et la construction de deux ou trois épis s’ impose
de toute urgence pour parer au désordre actuel. L ’agrandis
sement à 1intérieur de !a Faculté est bien difficile. Tout au
plus, celle-ci pourrait-elle nous accorder quelques salles,
mais la dispersion des magasins serait toujours déplorable.
L’annexe de la Pharmacie, rue Augusle-Blunqui, qui offrait
�— 150 —
beaucoup de disponibilités il y a cinq ans, au moment de
sa création, possède maintenant une salle de lecture et un
magasin à peine suffisants.
Seule, In Seelion des Sciences possède des locaux, sinon
parfaits, du moins normaux. L'Im meuble qui l'abrite n'est
pas moderne, les magasins' de livres sont, dispersés, mais au
moins, la place est suffisante pour écarter toute inquiétude
immédiate. M. le Doyen M arcitaud a bien voulu mettre à
notre disposition une nouvelle salle, au l rt étage : elle es!
destinée ù recevoir les thèses françaises. La salie de lecture
ries étudiants convient pour l'instant. Celle des Professeurs
a été considérablement améliorée pur l’achat d’une grande
table, de plusieurs sièges confortables et l'installation d’un
éclairage parfait. Malgré cette situation acceptable, la biblio
thèque n le grave défaut d'être éloignée de la Faculté. Il est
regrettable que le projet de construction d'un immeuble ù
Saint-Charles dont on parle depuis quinze uns ne puisse
jam ais aboutir.
Cet aperçu général des locaux suggère la conclusion sui
vante : la situation n’est p arfaite nulle part, dans certains
ras, elle est vraim ent critique. L ’ a ménagement dans les bati
ments actuels sera toujours précaire et la construction do
nouveaux édifices s ’imposera tôt ou tard. Elle est seule
capable de donner au public le confort nécessaire, d éviter
l’embouteillage ou la dispersion des collections.
Crédits — Acquisitions
Le budget général s’est élevé, cette année, h 333.0?6 francs
dont 235.000 francs furent affectés h l ’achat de livres et de
périodiques. L e budget précédent avait été de 330.403 francs
dont 221.435 frane-s pour les ouvrages et les revues, d’où il
résulte pour ces derniers une augmentation de 13.565 francs.
L ’ ensemble des crédits ne comportant qu’une augmentation
de 2.623 francs, il a fallu diminuer d’autres articles, ceux
du matériel et de la reliure pour a rrive r à ce. triple résultat :
maintien des abonnements et des suites, achats des ouvrages
indispensables.
En réalité, la légère majoration des crédits est tout h fait
illusoire, car le franc, dévalué ù plusieurs reprises, a perdu
en l’espace d’ un an 50 % de sa valeur. L'ensemble du budget
de 1036-1937 a donc un pouvoir d'nchaf très inférieur ù celui
de 1935 1036, bien qu'il accuse un chiffre supérieur. Du reste,
cette supériorité provient seulement du budget additionnel,
car dans le budget ordinaire, si la subvention de l'Etal reste
la même : 26.235 francs, le total dos droits do bibliothèque
tombe de 147.260 francs à 126.420 francs. Ainsi, avec des
ressources inférieures, il fallait faire face à des dépenses
supplémentaires occasionnées par la baisse du franc qui
rendait écrasante la charge des abonnements étrangers, prih-
�— 151 —
ci paiement dans les Sections des Sciences et de Médecine.
Heureusement, le Conseil de l ’ Université ayant pleinement
conscience de la situation a porté de 50.000 à 75-000 francs
la subvention annuelle q u il accorde A la Bibliothèque au
budget additionnel.
GrAce A cette générosité, les abonnements français et
étrangers ont été maintenus intégralement partout. Encore
a-t-il fallu restreindre considérablement les achats d’ouvra
ges. Il est manifeste, cependant, que l’année prochaine le
dilemme suivant va se poser : on diminuer les abonnements
ou trouver des ressources nouvelles. C’est évidemment. A la
deuxième solution qu’ il convient de s’arrêter. On peut espérer,
sans doute, une augmentation du nombre des étudiante, mais
il faut surtout intéresser les Pouvoirs publics A notre situa
tion. Une démarche collective va être entreprise par les
Bibliothèques auprès du Ministère de l ’ Education Nationale
afin qu’il relève sa subvention vraiment trop modique.
D'autre part, une demande de crédits est sur le point d’ être
adressée par plusieurs Bibliothèques Universitaires, au
« Service Central des Recherches Scientifiques ». Celui-ci
aide, A juste titre, les laboratoires, mais la Bibliothèque
n’ est-elle pas le premier laboratoire de l’Université sans
lequel tout travail devient impassible ?
Nous espérons que ce cri d'alarme ne sera pas poussé en
vain et que tout sera mis en oeuvre pour m aintenir h leur
niveau actuel les richesses de nos bibliothèques dont la
moindre atteinte aurait de très graves répercussions sur
l’ ensemble des recherches, des travaux et de la production
scientifiques.
Dons
Sans être d’une importance exceptionnelle, les dons ont
atteint, cette année, un chiffre honornble.
Les grands établissements et institutions français et étran
gers continuent à nous envoyer leurs publications. Citons A
Aix, la Bibliothèque Nationale, la Dotwtion Carnegie, la
Société des Nations, 1Académie des Sciences de Lisbonne,
l'Académie polonaise. l’ Ambassade du Japon à Paris, les
Universités de Colombie, de Louvain, de Manchester, d'Oxford
de Pensvlvania, de Yale.
I! faut mentionner également M. orre Directeur de l’En
seignement du prem ier degré, MM. les Doyens ourrilly et
aynaud MM. les Professeurs londel
ignon
adova
auvaire ourdan
econd
rotabas
ai ran M. Marcel
rovence M. André heradame qui ont donné divers livres
et brochures, M. le Consul général d’ Italie A Marseille a
envoyé plusiouis ouvrages relatifs à l ’ histoire contemporaine.
Enfin, nous devons
M. emargnf Professeur honoraire, un
assez grand nombre de volumes concernant l’histoire de la
Provence.
R
S
P
,
-J
,
. S
A
C
, T
D
S
B
..
,
B
, M
, P
, V . ,
,
�M. le Doyen Mahciiaud, MM. les Professeurs R ogros et
P adova, 'M. liAiiTou, répétiteur au Lycée Thicrs, MM. M kngel
et Stahi. ont donné quelques ouvrages à la Section des
Sciences.
Signalons ;ï la Section de Médecine M. le Doyen C ornu .
ainsi que le Docteur L acet oui a enrichi notre ancien fonds
d une lettre autographe de Pasteur.
Aux uns et aux autres, nous adressons de bien vifs
remerciements.
Le to-tal des ouvrages envoyés par le Ministère a été assez
faible et se réduit à une quarantaine de volumes.
M usée de i .‘U niversité
Deux acquisitions intéressantes sont à signaler : d'abord,
la m édaille gravée par M. Bourgon, élève de l'Ecole des Arts
et Métiers d’Aix, représentant M. Sorrb , alors qu’ il était
Recteur de l'Académie fl Aix, et qui lui fut remise solennel
lement le \ février 1037 à l'occasion de sa nomination d’olïlcier
de la Légion d'honneur. Ensuite, la statuette d’ argile exécutée
par Etienne N eveu , saison n ier à Aubagne, représentant le
professeur de Droit en santon sous les traits de M. S auvaihe Jourdan, Professeur h In Faculté de Droit d’ Aix, qui a bien
voulu donner au musée cette pièce curieuse.
�— 153 —
STATISTIQUE AU 1W OCTOBRE 1937
Crédits : Achats de livres et de périodiques :
Budget ordinaire ........................... 140.000 Fr.
liuilget additionnel ...............................
U. W
50
ileliure .....................................................
Dépenses diverses ..................................
Total général .......................
Volumes :
Section <PAi\ .........................................
Section de M arseille (Sciences)..............
Section de Marseille (Médecine et P h a r
macie) ................................................
»
235.000
Fr.
31.000 »
67.020 »
333.020 Fr.
04.154
47.403
53.309
194.860
Thèses :
Section d’A ix .........................................
86.545
Section de Marseille
(Sciences)........... 48.367
Section de Marseille (Médecine et P h a r
macie) ................................................
87.740
222.652
Volumes communiqués :
Section d’ Aix ........................................
Section <le Marseille (Sciences).............
Section de Marseille (Médecine et P har
macie) ................................................
28.179
15.325
46.942
90.4-46
Volumes prétés ;
Section d’Aix .........................................
Section de Marseille (Sciences).............
Section de Marseille (Médecine et P har
macie) ................................................
16.060
1.990
4.017
22.067
i.es ouvrages usuels mis h In disposition du public dans
les salles de lecture ne sont pas compris dans cette statistique.
Le service des prêts entre bibliothèques universitaires a
consisté dans l'envoi et la réception de 386 et île 160 volumes,
contre 323 et 190 l ’année précédente. Le nombre des ouvrages
envoyée aux autres bibliothèques tend è s'accroître de plus
en pins et prouve la richesse de nos Sections.
��UNIVERSITÉ
D'AIX MARSEILLE
Compte-Rendu des "Fêtes de Pétrarque”
par M. de T O U R N A D R E
Bibliothécaire en Chef
Los « Fêtes de Pétrarque » se sont déroulées les 31 Juillet..
\*T et 2 Août 1937 et avaient pour but de célébrer le 6* cente
naire de l’ascension de Pétrarque au Mont Ventoux (9 Mai
1336) et le C00” anniversaire île son installation à Vaucluse
(automne 1337). M. M ignon, Professeur il la. Faculté des
Lettres, Directeur du Centre Universitaire Méditerranéen,
M. Emile R ipert , Professeur à la Faculté des Lettres, M. de
T ournadiik , Bibliothécaire en Chef, y participèrent il titre
de délégués de l’Université.
La première journée se passa à Avignon et à Orange. Le
matin, à 9 heures, une assistance fort distinguée était réunie
au Palais du Roure. On notait autour du Commandant
ESPÉit indieu , membre de l'Institut, et. de M” 0 E spérandieu, le
Docteur Laurent M oreau, Président <Ic l ’Académie de V au
cluse ; M n# B a ssi, Professeur de langues étrangères à Milan ;
M. Ckzilly , Professeur d’italien nu Lycée Frédéric-M istral ;
MM. K albknmatten, Président du Club Alpin Suisse, et R uelïn ,
Vice-Président, etc., etc... On se rendit de là au Palais des
Papes sous la direction du Docteur Colombe, Conservateur,
qui fit, au cours de !a visite, une véritable conférence que
tout le monde suivit avec le plus grand intérêt.. Tou r h tour,
on visita lu chambre du Pape, la chambre du Cerf et celle
du Trésor qui renfermait la Bibliothèque où travailla sans
doute Pétrarque. Au début de l'après-midi, un pèlerinage
fut accompli h l’endroit où s'élevait jadis l'église de SainteClaire (??, rue de lu Masse), dans laquelle au matin du
6 A vril 1327, <■ Pétrarque conçut pour Laure un sublime
am our qui les lit. immortels ».
Après un vin d'honneur à l’Hôtel de V ille, il y eut, à
16 heures, une réception, dans la Cour Renaissance du Palais
du Roure, organisée par le Commandant et M” *' E spérandieu
qui en firent les honneurs d’une façon charmante. On remar
quait dans l’assistance, M. le Professeur Maurice M ignon et
MmH M ignon ; M. D reyfus , M aire de Carpcnlras ; le Docteur
�— 156 Rémy Roux, Président de 1Ecole Palatine ; le nouveau
Consul d’Italie, etc. M. M ignon prononça une allocution d éli
cate sur le sujet suivant : » Ce que le culte de Pétrarque doit
à P ierre de Nolhac ». Elle fut suivie de la consécration d ’une
cloche de la Renaissance envoyée de Rome « L a Fra n cesca»
â la mémoire de Pétrarque. Enfin, M. le Docteur M oreau ,
Président «le l'Académie de Vaucluse, prononça une allocu
tion très distinguée à In mémoire du poète chrétien Louis
Le Cardonnel, suivie de l'inauguration d’ une plaque commé
morant le séjour et la mort de Le Cardonnel au Palais du
Roure. Ainsi, les trois grands poètes se trouvaient associés
dans un même hommage. M. Georges R a iie l l e , poète rhoda
nien, nous récita, quelques-uns «le ses vers et la réception
eo termina par un vin d’honneur.
Le soir, nous devions tous nous retrouver à Orange pour
assister, ou Théâtre Antique, â la pièce «le M. Emile R ipert ,
« Laure et Pétrarque », qui eut le succès que tout le monde
connaît.
La journée du trr Août fut consacrée h Vaucluse. Un public
nombreux parmi lequel on remarquait : M. Ulysse F abre,
sénateur «lu Vaucluse, M. D reyfus , M aire de Carpontrns,
M. Emile R ipert , le Docteur M oreau. M. L éotard, Secrétaire
de la .Société de Géographie de M arseille, M. le Consul
d’ Italie, M. Ol iv ie r , Président du Club A lpin de Paris, le
Commandant et M rnp E spéuandieu , et plusieurs autres person
nalités, s’était transporté dans ce site solitaire et fut reçu
par M. Garcin, M aire de Vaucluse. M. M ignon commença celte
journée par un discours vivement applaudi, dans lequel il
évoquait lu retraite de Pétrarque, au bord d eln Sorguc.
Ensuite, on se d iiigo a vers la -«Maison de P étra rq u e »,
actuellement la propriété «le la « Société Nouvelle des Usines
du Valdor ». Celle-ci a bien voulu concéder par bail emphy
téotique de décembre 1025. la maison et le jardin qui l’avoi
sine h l’ Université «l'Aix-Marseille. Si ce n’est pas la maison
même de Pétrarque, c’est du moins â cet endroit que s’élevait
autrefois la demeure du poète. L ’ Université y a installé en
1028 un petit musée bibliographique •’et iconographique réu
nissant les livres et les gravures se rapportant à Pétrarque.
M. de T ournadrk . Bibliothécaire en Chef, et M. B r y . Profes
seur à la Faculté de Droit, tous deux membres de la « C o m
mission «le Pétrarque », ont la charge de ce musée. M. de
T ournadrk prononça une allocution, dans le jardin, pour
expliquer aux visiteurs l ’origine du musée et montrer l ’ effort
de l'Université pour conserver le souvenir de Pétrarque. La
\isite du musée eut. lieu ensuite sous la direction de M. de
T ourxadre . puis l ’ assistance se transporta «à la Fontaine dé
Vaucluse qui, malheureusement, était complètement
à
sec. Après le banquet offert par M. Garcin . M aire «le. Vau
cluse, et Mni* Garcin , à l'issue duquel de nombreux discours
�— 157 —
furent prononcés, M. Garcin invita l’assistance à venir chez
lui visiter scs collections pétrarquesques qui sont très
remarquables.
Le lendemain, 2 Août, eut lieu l'ascension du .Mont Ventoux.
Quelques intrépides, In plupart membres du Club Alpin,
partirent la nuit pour suivre n. pied l'itinéraire de Pétrarque
par le village de Maluucône, mais la foule monta en auto
car d'Avignon par le versant nord au sommet du Ventoux.
Là, plusieurs discours furent prononcés par M. M ignon et
les Présidents des divers Clubs alpins. Tous rappelèrent
l'ascension de Pétrarque décrite dans la lettre célèbre qui
constitue le prem ier document de l’alpinisme littéraire. M.
Emile R ipert récita quelques vers de sa pièce » Laure et
P étra rq u e » concernant, l'ascension. Après l'inauguration
d une plaque commémorative on visita l'Observatoire, un
des plus importants au point de vue météorologique, visite
suivie d'un banquet à l'hôtel V endra». I.a descente s’ èlYcctuu
par le versant sud vers Curpcntras où la Municipalité avait
organisé une réception. En présence de M. A rché. P réfet de
Carpcntras, «le M. le sénateur Ulysse F abre, de M. de Ciiam peville , Président de la section du Ventoux du Clnl> Alpin
français, de M. Goût . M aire d'Orunge, de M. Garcin , Maire
de Vaucluse, etc., M. D reyfus , Maire de Carpentras, prononça
une allocution à laquelle répondit M. M ignon. Un vin d’hon
neur fut servi et on se rendit ensuite au musée, où sous la
conduite de M. R<ibert Caillct , l'érudit Conservateur, on
visita une exposition intitulée « Le Chantre de I-aure à la
Bibliothèque Tnguimbertine de C arpen tras», qui réunit des
documents et pièces de valeur sur le poète italien, son œuvre
et son temps. I.e soir, un banquet offert par M. le M aire de
Carpentras clôtura ces inoubliables journées.
Telles furent ces « Fêtes de P étra rq u e » qui, favorisées par
un soleil radieux, eurent un plein succès, se déroulant, dans
une atmosphère de franche cordialité tout en gardant une
hante tenue littéraire. Il est heureux de constater qu'il existe
encore tant d'esprits cultivés pour goûter le culte des tradi
tions et s'intéresser à la poésie dans un temps où celle-ci
paraît bien démodée, il convient d'exprim er notre reconnais
sance à M. Maurice Mignon, Président du « Comité des Fêtes »
qui avait prévu et organisé do longue date les diverses céré
monies qui se déroulèrent dans un ordre parfait. Nous
devons aussi remercier les autorités locales, notamment MM.
les M aires d’Avignon, d’Orange, de Vaucluse •*! de Carpen
tras, qui facilitèrent la lâche de M. M ignon, ainsi que le
Commandant et M®" F.spérandieu . Il est permis do dire que
le succès obtenu au cours de ces fêtes revient, dans une
certaine mesure, à l ’Université d Aix-Marseille.
��FACULTÉ DE DROIT D’ AIX
R APPO R T
do M. G. M A R C Y , professeur
s u r le s Concours de F in d ’Année 19 86-1937
M onsieur le R ecteur ,
Monsieur lb Doyen,
Seul le p rivilège de l ’ ig e me vaut de prendre aujourd’ hui la
parole ; je. n'aurais aucune raison de le faire si la tradition
ne voulait que le dernier arrivé vous présente le rapport sur
les concours de fin d'année. J'aurais mauvaise grâce à m'in
surger contre elle car elle me permet de vous exprimer la joie
que j ’éprouve à débuter dans une Faculté au passé et au pré
sent si brillants, elle me permet aussi de vous assurer que je
ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour me rendre digne
de ceux qui m ’y ont précédé, de ceux qui m'y ont accueilli.
Laissez-inoi, Monsieur le Doyen, vous rem ercier de la façon
dont j ’ai été reçu par vous et p a r tous vos collègues ; si j ’ avais
pu craindre un instant la suspicion ou simplement l'ind iffé
rence à l’ égard du nouvel arrivant, cette crainte se serait bien
vite dissipée. On m’avait dit que je trouverais à la Faculté une
véritable famille, le mot n'était pas trop fort et j'a i pu très
vite apprécier la bienveillance, l’amabilité et très vite, l'am i
tié de tous à mon égard et à l ’égnrd des miens. M ais j'a i com
pris tout de suite la force des liens qui vous unissaient en
vous entendant parler, avec quel respect et avec quelle affec
tion, de celui qui venait de vous quitter : M onsieur le Doyen
Ho.ynkcarère, en voyant aussi avec quel amical empressement
chacun de vous allait è son tour porter ù M. Sauvaire Jourdan
que la maladie avait éloigné des nouvelles de « la Faculté 1»
de cette Faculté à laquelle il est fier d'a ppartenir encore
comme professeur honoraire.
Je m’excuse Mesdemoiselles el Messieurs de retarder le mo
ment où seront proclamés vos succès ; je vais le faire bientôt
mais je voudrais d’abord me justifier auprès de vous de la
�160 —
longueur de ce rapport. Si je retiens trop longtemps votre
attention, croyez que ce n’ est pas ma faute, mais la votre: les
élus sont si nombreux et leurs qualités si variées que j'au rais
eu mauvaise grâce fl les passer sous silence et puis ce rapport
ne constitue-t-il pas l ultime dénouement de vos concours.
Peut-être certains d’ entre vous n'ont-il pas été satisfaits de la
conclusion que vos maîtres leur avaient donnée, peut-être
d ’autres au contraire ne s'attendaient-ils pas à être 6i bien
classés. J’ espère que vous trouverez ici, une réponse à vos
étonnements ou à vos indignations. Ce sont les attendus des
jugements que je vais vous lire maintenant, ils sont sérieu
sement et longuement motivés, ils se devaient de l ’être.
En première année de licence le sujet de concours de Droit
Civil était ainsi conçu : « Parallèle entre le régime de la trans
cription et le régime des livres fonciers. »
J.e régim e de la transcription s 'il est appliqué en France ne
l’ est pas en Tunisie, en Algérie, au M aroc ni même en AlsaceI.orraine ; dans ces pays fonctionne le système «les livres fon
ciers ou système Torreus ; en effet, la métropole a voulu qu’ils
bénéficient d'un système qui assure aux acquéreurs d'immeu
bles et. de droits réels immobiliers une sécurité beaucoup plus
grande que celle qui résulte de la transcription. Il serait sou
haitable que la Fronce en bénéficie A son tour : les frais de
réfection du cadastre et le prix, des transformations qu 'il fau
drait apporter aux services des hypothèques ont fait ajourner
jusqu’ici cette réforme.
I.o
régime des livres fonciers a sur le régime de la trans
cription l'avantage d’apporter aux acquéreurs d’immeubles
une sécurité beaucoup plus grande.
1° Parce que dans ce régime tous less actes entraînant un
transfert de propriété sont inscrits sur les livres fonciers alors
que, même depuis le décret-loi du 30-10-35, des actes immobi
liers importants — les actes im prim âtes, les résolutions de
plein droit de droits immobiliers par l’avènement d'une condi
tion, le droit, de rétention — échappent fi la transcription.
2° Supériorité encore des livres fonciers parce que la publi
cité qui en résulte est beaucoup plus parfaite que celle qui
résulte de la transcription.
En France avec les registres de transcription la publicité est
personnelle et la recherche de la chaîne des transmissions
successives est rendue très difficile. Au contraire dans les
livres fonciers la publicité est réelle ; chaque parcelle cadas
trale a un feuillet qui lui est réservé sur lesquels sont inscrites
toutes les mutations dont la parcelle est l ’objet. Ajoutons
qu'avec ce système l’inscription de ces notes est. obligatoire,
sinon l’aliénation est nulle, alors qu’en France, la transcrip
tion est facultative ; que la sanction de lu non transcription
est la simple inopposabilité aux tiers alors que la non-inscrip-
�— 161 —
lion sur les livres entraîne la nullité de l'aliénation entre les
parties.
.'P Enfin, la sécurité apportée par les livres fonciers est plus
Krande parce que les effets de l'inscription sur Jes livres sont
beaucoup plus grands que ceux de la transcription : lu trans
cription française ne couvre pas l'acquéreur contre le défaut,
de propriété de son auteur, le conservateur des hypothèques
ne fait aucune vérification des titres de propriété, au con
traire l'inscription sur les registres fonciers couvre complè
tement l'acquéreur car le juge foncier vérifie avant de procé
der il l'immatriculation la valeur des droits de l’ aliénateur.
On retrouve dans les 5 compositions «pii ont été récompen
sées cos idées générales et la triple comparaison qui vient
d'ètre faite. Les deux premières copies sont nettement supé
rieures aux trois autres.
Mademoiselle Thérèse Obeliannk a obtenu le prem ier prix ;
sa copie débute par un historique très complet des divers sys
tèmes de publicité des aliénations immobilières ; elle a su dé
ga ger les grandes idées ; sa composition est bien construite,
agréable ù lire, ne contient aucune erreur, ni lacunes et pas de
développements inutiles, elle témoigne de très grandes qua
lités.
Mademoiselle Thérèse K uwlkii qui obtint le second prix
mérite les mêmes compliments ; sa copie a été classée seconde
parce que l’ Introduction historique est moins précise — elle
confond même le jurisconsulte Paul avec Saint Paul — parce
qu’elle n'insiste pas assez sur les effets-comparés de la trans
cription et de l’ inscription sur les livres fonciers.
Une première mention a été décernée à M. Noël IjSYDET ; sa
composition si elle est nettement inférieure aux précédentes,
n’ est pas exempte de mérites. Sa copie est. bien construite et
les grandes idées sont dégagées mais on aurait aim é une étude
plus complète au décret-loi du .'#) octobre 19:ç>.
M. Pierre Maiun qui a obtenu une 2e mention a bien compris
lé sujet mais le plan n’apparaît pas nettement et sa compo
sition est plus sommaire et plus sèche que les précédentes.
Enfin la copie de M. Piere Julian a mérité une 3U mention.
Sa copie satisfaisante dans l’ ensemble reste incomplète sur
des points importants.
Seul des étudiants de première année ont pris part au
concours de droit romain institue celte année en vertu d'une
fondation de M. Edmond V ekmoni», ancien professeur à la
Faculté. Le sujet proposé était <« la parenté cognatique en
matière successorale »>.
Tous les concurrents ont compris qu'il fallait montrer par
quelles étapes, depuis l'archaïque loi des \IT Tables jusqu'à
la législation raffinée de Justinien et à la suite do quelles
influences, la notion de parenté agnatique fondée sur la con
ception antique, étroite et absolue de patria potestus, fut peil
11
�— 162 —
b peu remplacée par celle plus largo et plus humaine de
parenté par le sang.
Mais il ne s’ agissait pas de délayer quelques lieux communs
il ne suffisait pus d'esquisser une évolution connue de
tous dans son esprit et dans scs grandes lignes, il im por
tait avant, tout d’être précis dans la détermination des étapes
et dans l ’exposé technique des institutions : c’est la compré
hension de ces exigences et le souci d’y satisfaire qui valent
au travail de Mlle CAr.zAitONi le premier prix. On pourrait à la
vérité lui reprocher de n 'a voir pas su dominer toujours son
sujet et de n'ôtre parvenue qu’à brosser une fresque assez
terne, au lieu d ’un tableau plein de vie et haut en couleurs.
Cependant M lle Calzahom a eu le mérite de présenter un tra
vail à peu près complet, assez systématique et d 'avoir évité
toute erreur grave.
I ji copie de M. I. kydkt à qui va le 2r prix porte l'empreinte
d'un esprit assez mûri ; elle est malheureusement déparée
par une erreur notable, des confusions et de longs développe
ments étrangers au sujet.
Des défauts analogues plus accentués et une absence totale
de chronologie expliquent qu’ une prem ière mention ail seule
ment été attribuée à M lle Obbttakke.
Enfin une 2° mention va à M B hunkau dont la copie au plan
assez net eut mérité une plus brillante distinction si elle eût
été plus étoffée et si elle n ’eût pas donné l ’impression d’être
un simple résumé du cours.
Les étudiants de seconde année ont eu au concours de droit
civil un sujet très propre à mettre en valeur leurs qualités
juridiques mais aussi leurs qualités de style et de construc
tion ; ils avaient à faire une étude 9ur « l’évolution de la ju ris
prudence française en matière de responsabilité du fait des
choses inanimées et les répercussions qu’a entraînées cette
évolution ».
L a responsabilité des dommages illicites causés h autrui,
dite responsabilité civile délictuelle et quasi-délictuelle, est un
des domaines de notre droit privé où, depuis In promulgation
du Code civil, s’ est le plus largem ent exercée l’action de la
jurisprudence. P ou r faire face à «les nécessités qui ne pou
vaient guère être prévues en 180-1. il a fallu tirer des textes le
maximum, «le ce qu’ils pouvaient fournir comme éléments de
solution, les assouplir, les adapter à des besoins nouveaux, et
ainsi sur une base législative, à première vue quelque peu
étroite (cinq articles à peine), a été édifiée une théorie de pro
portions très amples et d’ une importance capitale pour les
relations juridiques de la vie moderne. Il n’ y a pas d’exemple
plus frappant, en France du moins, du râle que les tribunaux,
tout en appliquant les textes, jouent dans l'élaboration du
•oit.
�~
163 —
Cette activité jurisprudentielle s'est particulièrement mani
festée à propos de la responsabilité du fait des choses, et plus
spécialement du fait des choses inanimées. Les problèmes les
plus importants sont aujourd’ hui, semble-t-il, tranchés p ar la
Cour de cassation. Mais les précisions môme qu'elle a appor
tées, jo intes au changement des données économiques, techni
ques et sociales, ont parfois fait rebondir des difficultés «pie
l’on pouvait croire définitivement résolues. Aussi n 'e s t-il pas
encore possible d’affirm er que le forme do ce développement
soit maintenant près d ’ètre atteint.
Ce sont ces considérations qui ont déterminé la Faculté à
proposer, comme sujet de concours de droit civil, aux étu
diants de deuxième année, cette étude sur l’évolution de la
jurisprudence française en matière de responsabilité du fait
des choses inanimées et sur les répercussions qu elle a entraî
nées.
Après un court préambule rappelant que le Code civil n’a
nommément statué que sur les dommages causés pur les ani
maux et p ar la ruine d'un bâtiment, alors qu’aujourd’hui bien
d'autres choses sont susceptibles de causer un préjudice à
autrui, il fallait montrer d ’abord comment u été posé un prin
cipe général de responsabilité du fait des choses inanimées.
Ensuite il convenait d'exam iner l’application de ce principe
dont les limites ont été successivement étendues, en indiquant
en môme temps les conséquences qu’ont eues ces extensions.
L a jurisprudence, après avoir exigé que le dommage ait été
causé par un vice propre de la chose, pour que la victime n’ait
pas à faire la preuve de la faute de la personne responsable,
a estimé eu 1919 et 1920 que. celte condition n’ est pus néces
saire et qu’il y a responsabilité du moment que le dommage
est survenu du fuit d’une chose que l'on a sous sa garde,
même s 'il n’ est pas dù à un vice intrinsèque de cetto chose.
C’est pour se prémunir contre les suites de ce changement
d’attitude que les compagnies d'assurances, afin d’ alléger
leur fardeau en diminuant le nombre des cas dans lesquels
leurs clients sont responsables, ont obtenu lo voto de la loi
du 7 novembre 1922 qui exige la preuve de la faute en cas
de communication d’ un incendie par la chose dans laquelle
il a pris naissance.
Quelques années plus tard, effrayée par la multiplication
des accidents d’ automobiles, la Cour de Cassation a dégagée
l’ idée qu 'il peut y avoir responsabilité du fait de la chose,
même dans des cas où elle est. entre les mains de l ’homme,
et elle a solennellement consacré cette solution nouvelle dans
un arrêt des Chambres réunies du 13 février 1930, en répudiant
toute distinction entre les choses dangereuses par elles^mèmes
et celles qui ne le sont pas.
Ce revirement de jurisprudence a donné, à son tour, une
acuité particulière ù trois questions qui, jusqu'alors n’avaient
��lité du fait de l'homme en matière d'accidents d'automobiles
et ne parait pas voir nettement le lien entre ce revirement de
la Cour de cassation et les questions nouvelles qu 'il a fait sur
gir.
Un assez grande distance le sépare cependant des trois
autres concurrents, à qui pour marquer cette différence, il est
accordé seulement une troisième mention ex-æquo. Mlle
Janine B r y a. fait un travail un peu bref, sans grand effort de
composition, mais dont il faut louer l'exactitude.
M lle Renée Coirakd traite le snjet. d'une manière plus
ample, mais elle se livre à des considérations prématurées sur
le fondement de la responsabilité du fait des choses inanimées
et semble ne pas bien comprendre la portée exacte de l’arrêt
capital de 1896.
M. P ierre M ichel enfin, se trompe sur In date de cet arrêt
et, tout en traitant les principaux points, envisage trop uni
quement la question des accidents d'automobiles, sans se dou
ter quo l’ intérêt des solutions données vient surtout de leur
valeur de principe.
Avec M. (i ALa b r u , il arrive, à grandpeine, à sauver l’hon
neur masculin, puisque, sur six concurrents distingués par la
Faculté, deux seulement sont des étudiants, tandis que quatre
jeunes tilles sont récompensées et deux d’ entre elles s’assurent
les meilleures places, résultat qui correspond bien, d'ailleurs,
au travail fourni par les uns et par les autre® dans le courant
de l’année scolaire.
Le tirage au sort a désigné le droit criminel comme matière
du second concours ouvert entre les étudiants de deuxième
année de licence ; les mêmes épreuves culm inaient, en outre,
l’attribution du Prix de Piiti-Ferrandi.
Le sujet donné était « des peines et des mesures applicables
au mineur •>. On demandait aux candidats d’étudier In mino
rité pénale sous l’angle pénitentiaire et éducatif. Le problème
comme on sait, préoccupe au plus haut point les criminalistes
du inonde entier. Ce sujet essentiellement concret permettait
aux concurrents de faire preuve de formation crimiuologiqur
et de compréhension humaine: Cinq copies sur sept ont été
jugées dignes de récompenses.
F
prix
M.
iiomageau qui obtient le prem ier
connaissait par
faitement la question. Dans une brève introduction il montre
l’intérêt du sujet ; il laisse entrevoir les efforts faits dans de
nombreux pays. Un excellent aperçu historique montre l ’ évo
lution qui s’est fuite en France depuis le Code Pénal : On
s’est écarté de plus en plus des mesures répressives pour ten
dre vers des mesures éducatives et vers une politique crim i
nelle. Les diverses étapes législatives qui aboutirent à la loi
du 22 juillet 1012, les réform es postérieures et notamment le
décret-loi du 30 octobre 1935 sur les mineurs vagabonds sont
heureusement indiqués.
�— 166 —
De bons développements montrent les solutions adoptées
aux Ktnts-Unis. au Danemark, en Allemagne, en Russie Sovié
tique. Cette étude du droit comparé permet de mieux situer et
de mieux apprécier nos solutions françaises.
L'une des caractéristiques du droit. Français est d’admettre
côte à côte des peines et des mesures de srtreté. 1,‘nuteur étu
die avec Soin les unes et les autres et donne des renseigne
ments exacts sur la remise de certains mineurs à l’Assistance
publique, à des institutions publiques ou privées d ’éducation
ou de patronage ou encore à un particulier ou à leurs familles.
Il est regrettable que M. F romageau n’ ait pas insisté davan
tage sur le caractère irrévocable des peines prononcées et au
contraire sur la souplesse des mesures éducatives, mesures in
dividualisées et toujours révisables. De plus l ’orientation du
décret-loi en 1935 n’est pas assez soulignée.
M algré cçs quelques reproches l’étude de M. F romagkaij com
plète et bien conduite fait preuve de jugement et de maturité
d’esprit.
Une étudiante, M"® Costa', u mérité le second prix. Le sujet
a été traité avec vigueur et intelligence, les caractéristiques
«tes divers procédés fronçais sont nettement dégagées; les idées
d ’ individualisation, d’ indétermination, d’opportunité prennent
toute leur valeur. P ar contre, les expériences étrangères et
même certaines solutions françaises sont étudiées bien suc
cinctement. et surtout le plan encourt quelques critiques :
était-il défendable par exemple d’étudier les caractères des
mesures applicables avan t l’historique.
M "' L e Coco a mérité une première mention; sa composition
fort intelligente, des développements excellents et un plan per
sonnel lui auraient valu une récompense plus grande si elle
n'avait abordé tant de problèmes étrangers au sujet et si par
contre elle n ’avait négligé les enseignements du droit com
paré.
Une seconde mention récompense l'étude de M11® CoinAiiu ;
le mérite d’un plan très net, et d'une connaissance assez
complète du sujet est amoindri par d'assez nombreuses
lacunes ou des imprécisions.
M. D uray qui remporte une 3* mention a dit d'excellentes
choses dans l ’introduction et la conclusion mais il a trop né
gligé l’essentiel et ses développements sur le droit comparé
il même sur les procédés mis en œuvre par le droit français
sont, bien sommaires.
Le sujet de droit civil proposé aux concurrents de 3* année
était i le remploi sous le régim e dotal ». Sujet assez difficile
qui nécessitait la connaissance de la pratique des clauses
d’ emploi et de remploi et de leurs règles propres mais aussi
du mécanisme du régim e dotal et des principes de la subroga-
�— 167 —
lion réelle. De plus il présentait de sérieuses difficultés de
composition.
Le régim e dot.nl tel qu'il est pratiqué dans les provinces
françaises qui lui restent encore attachées est très différent du
régim e dotal tel qu’il apparaît A la lecture des textes du Code
Civil. Cette adaptation du régim e légal aux conditions écono
miques modernes couvre de la pratique notariale, est due sur
tout à l'ingénieux mécanisme des clauses d'emploi et do
remploi.
I.e défaut essentiel du régime dotal légal est sa trop stricte
rigid ité en matière immobilière qui tend à rendre immuable
la composition du patrimoine dotal. En cetfo matière les clau
ses d'aliénabilité sans condition de remploi apporteront sans
danger pour la femme (plus exactement pour le ménage, véri
table bénéficiaire du régime dotal) un très utile assouplisse
ment au régime. En matière m obilière nu contraire le dévelop
pement des valeurs mobilières a rendu très dangereuse la
liberté d'aliénation reconnue nu mari. La fortune du mari
peut, en effet, ne eomporter aucun immeuble et la construc
tion ingénieuse et hardie de, la jurisprudence, fondée entière
ment sur l’hypothèse d'une fortune immobilière se révèle
insuffisante. Ici les clauses de remploi ont un résultat tout
différent. Elles aboutissent b un renforcement du régime
dotal, à une protection efficace de la dot. Cet avantage ne va
pas cependant, sans formalités assez longues et coûteuses pour
les époux, sans responsabilités très lourdes pour les tiers.
Malgré cette utilité, le remploi, mises b part quelques excep
tions légales que les concurrents devaient indiquer, n’est pas de
droit sous le régime dotal. La subrogation réelle qui joue nor
malement et de plein droit sous le régime de communauté est
au contraire exceptionnelle sons le régime dotal. Il fallait à
cet égard montrer l ’importance de l'article 1553, souligner 1»
nécesité des clauses dans le contrat de mariage.
Utilité spéciale du remploi, parallèle avec le remploi sous
le régim e de la communauté, tels étaient les points sur les
quels les concurrents devaient insister avant d’étudier les
diverses règles qui gouvernent les conditions de validité du
remploi et les sanctions que trouvent les clauses de remploi
dans lu responsabilité du mari et surtout dans la responsabi
lité des tiers. Ce dernier point nécessitait de longs développe
ments.
1? compositions ont été remises. G ont été récompensées.
M. Tnm iP.n s’ est vu attribuer le prem ier prix sans hésita
tion ; il a d'ailleurs, remporté les trois prem iers prix dans les
trois concours ouverts aux étudiants de son année. Dans sa
composition de droit civil; il n fait preuve de connaissances
précises et détaillées mais de plus s’est nettement distingué par
beaucoup d’art dans lu composition. Une Introduction large et
intelligente amène avec une grande habileté un plan tout à
�168 —
Cnit personnel. Les développements sont très satisfaisants ; on
aurait aimé cependant que l’ auteur marquât plus nettement
l'utilité des différents de clauses de remploi des meubles et des
immeubles.
I * » compositions de MM. P eloiitier et M ontagne si elles se
classaient assez nettement après la précédente étaient très
proches l'une de l’ autre. La commission a en définitive attri
bué le second prix à M. P kloutier ; sa composition est claire,
les diverses questions sont connues et étudiées complètement.
I. introduction est satisfaisante mais le plan est discutable, les
divisions trop nombreuses; le plan acceptable dans un manuel
ne l’est pas dans un travail de concours qui doit être présenté
avec plus d'art.
M. Montagne obtient une première mention ; le sujet est bien
compris, l’ introduction est bonne et met bien en relief le dou
ble rôle du remploi. Le plan est clair mais les développements
sont moins complets que ceux de M. pKi.iurrirn.
Une 2* mention cx-æquo récompense les compositions de Mn"
Consta STTNiius et de M. B arbaroi x . La première révèle une
connaissance sérieuse du sujet et certains développements
sont très complets. Mais la présentation est médiocre et le
plan presque inexistant.
M. Barbaroux m algré une mauvaise introduction a, au
contraire, adopté un plan c lair et précis mais ses développe
ments sont trop brefs sur le point essentiel, lu responsabilité
des tiers, trop longs sur un point qu'il suffisait de rappeler la
dotalité incluse.
Une troisième mention a été accordée à M. Ernest R aymond
pour une composition honorable mais assez brève. L e sujet est
connu mais le plan aurait du être plus net.
Le tirage au sort a désigné la Procédure comme seconde
matière de concours ; les concurrents ont eu à traiter •• du
rôle du juge au cours de l’ instance d’après le décret-loi du 30
octobre 1035 >», c’est donc sur l’ innovation la plus importante
de ce décret sur la procédure civile qu’ils devaient exercer leur
esprit. Us devaient exposer et apprécier la première réforme
d'ensemble apportée h la procédure depuis la mise en vigueur
du Code de Procédure Civile. C'est à celui qui vêtit faire valoir
son droit en justice que. dans la conception française tradi
tionnelle, il appartenait d’accom plir les différents actes de pro
cédure; tout-puissants dans l'exercice de leurs droits, les indi
vidus le sont également dans la mise en oeuvre judiciaire de
ces droits ; le juge assiste au débat judiciaire sans y prendre
.part avant, de rendre sa décision. On concevrait nu contraire
que le juge chargé par l’ Etat d'a ccom plir un service public
intervienne dans son fonctionnement, le d irige et joue un rôle
actif dans la procédure ; les tendances interventionnistes mo
dernes ont fait consacrer ce stystèrne dans plusieurs pays
étrangers et il fonctionne, pour des raisons particulières il*est
�-
169 —
vrrii, dons plusieurs de nos colonies et pnys «le protectorat. Do
là l’ idée de réaliser dans re sens In réforme si souvent- deman
dée de notre procédure afin de la rendre plus simple et plus
rapide; Le décret-loi du 30 octobre 19% a cherché à réaliser
un compromis entre la conception traditionnelle et la concep
tion nouvelle de la procédure : il a consacré, non pas la direc
tion mais le contrôle de lu procedure par un juge appelé pour
cette raison, juge chargé de suivre lu procédure. Tl apparte
nait aux candidats de préciser les pouvoirs de ce juge soit, à
l'égard des plaideurs, soit à l'égard du Tribunal et d'apprécier
lu réforme accomplie.
Parmi les 7 copies remises, 3 ont été récompensées. M.
T huilier obtient très facilement le prem ier prix pour un
exposé large et intelligent du sujet, f.a discussion est précise
et bien conduite, le plan satisfaisant. M. T h uilier a eu tort, il
est vrai, de parler du dossier du Tribunal ipii était on dehors
du sujet mais il a ou du moins Je mérite de chercher habile
ment à le rattacher au sujet. Sa composition mérite largement
la récompense qui lui est attribuée.
A M. A gostini va le deuxième prix pour des qualités diffé
rentes : on trouve dans son travail des idées personnelles mais
lés développements sur les pouvoirs du ju ge sont insuffisants
il y a quelques erreurs. Son travail n'en est pas moins très
honorable.
M. R ahraroux qui obtient une première mention a une con
naissance très satisfaisante du sujet, scs développements sont
nourris mais le plan n'est pas heureux et on relève des impré
cisions.
Un troisième concours, de droit commercial, a été ouvert
entre les élèves de troisième année pour l'attribution du prix
Laurent Filhol. On leur demandait de <« com parer le rôle et
les caractères de la provision dans la lettre de change et dans
le chèque ».
Le sujet avait été choisi pour permettre aux concurrents de
montrer qu’ ils connaissaient ù lu fois les fonctions différentes
des deux institutions et les conséquences juridiques résultant
de ces différences. Alors que le chèque est. un instrument de
retrait «les fonds déposés en banque et un instrument de paie
ment à vue, la lettre de change est devenue un instrument «le
crédit permettant la mobilisation des créances à terme. Après
avoir expliqué à grands traits cette différence de fonclion, il
fa lla it montrer les conséquences qu'elle entraîne en législation
quant au rôle et aux caractères de la provision. ï,a provision
doit exister dès l'émission du chèque tandis qu’ il suffit qu'elle
existe à l’échéance de la lettre de change: c’étaient là la Ire
distinction que devaient relever les concurrents ; ils pouvaient
en tirer plusieurs conséquences, entre autres l'inutilité de
l'acceptation pour le chèque, son impoitance pour la lettre de
change. Ils devaient ensuite montrer comment le législateur a
�été amené 6 sanctionner de plus en pins sévèrement l’exigence
d ’ une provision pour le. chèque afin de lui permettre de rem
plir pleinement sa fonction, tandis (pie le défaut de provision
ne suffit pas à entiain er la nullité d’une lettre de change.
Cinq compositions ont été remises et étaient peu satisfai
santes dans l'ensemble : l’ intérêt du sujet avait été mal com
pris, les deux institutions pas toujours nettement distinguées,
beaucoup de développements étaient inutiles et d'autres
inexacts. I.a Commission a cependant estimé qu’un pouvait
retenir une copie pour l ’attribution du prix, celle de M.
T h u i i .i k r . O l e témoigne, en effet, de sérieuses qualités de
réduction cl de composition et l’intérêt du sujet avait été com
pris, du moins dans scs grandes lignes. Toutefois il y avait
des erreurs et des lacunes, à propos de la législation pénale
du chèque sans provision par exemple.
Les médailles décernées par la V ille d’Aix, aux meilleures
thèses de Doctorat ont été attr ibuées A iMM. Béraud, Borne,
PORRE.
M. B éraud a obtenu une médaille de verm eil pour un tra
vail sur « Les mesures de sûreté en droit allemand d’après
la loi du 24 novembre 1933 ». 11 a eu le grand mérite de faire
une étude do droit étranger et en môme temps d’aborder un
sujet qui préoccupe grandement les criminalistes. L ’ ampleur
de sa documentation, la clarté de l’ exposition lui ont valu le
prem ier rang. Son travail présente un caractère très person
nel qu’on aim erait trouver dans toutes les thèses. Elle a déjà
été l'objet de comptes-rendus élogieux il l ’Etranger. L'ou
vrage de M. Bon n : « Evolution du concept de neutralité »
a mérité une médaille d'argent ; c’est la première étude faite
en France qui donne une vue d'ensemble de la neutralité ;
elle s’apparente par la richesse des documents et leur présen
tation à un ouvrage collectif publié récemment p ar les soins
de l’Université Harvard. La partie historique est peut-être la
moins réussie, mais cet ouvrage n ’en a pas moins une grande
valeur et un grand intérêt.
M. P orre qui se voit attribuer une médaille de bronze a fait
une étude de droit civil fort originale, un peu abstraite par
fois sur » le fait pertinent ». Il a eu le courage d’aborder un
sujet délicat et. s’ en est fort bien tiré.
Enfin signalons qu’ une mention honorable va à M. Bastier
de V illars , auteur d’une thèse intitulée : «< De la transaction
après sinistres » : le sujet très restreint a permis à l ’ auteur
de fournir une étude précfse et pratique, une monographie à
laquelle on peut se reporter sans crainte.
M. Béraud a obtenu en même temps que la médaille de ver
meil de la V ille d’ Aix, un prix à luquellle la FUculté attache
une valeur toute particulière, h raison du souvenir qu’il per
pétue, le prix Jules et Louis Jbanbernat, fondé par M. Jeanbp.rnat , qui porte tant d’ intérêt à cette Faculté, en mémoire de
�-
171 —
ses flls, brillants étudiuuts de la Faculté, morts pour la Fran
ce, uu cours de la dernière guerre. Ce prix récompense chaque
année le docteur en Droit qui a obtenu les meilleures notes
pour ses examens et sa thèse. ,
A M. Berauii, va encore la m édaille Gabriel de Bonnecorke,
pour les notes qu'il a obtenues aux examens du diplôme de
Droit Romain et d'H istoire du Droit.
M. Bkna/.kt, sc voit attribuer le prix Gabriel de B onnecohsk
destiné à récompenser l ’étudiant qui ayant accompli ses étu
des v A ix a obtenu les meilleures notes à ses examens de L i
cence et de Doctorat. M. B éraud l ’aurait obtenu haut la main
s'il n ’avait accompli sa Ire année de Licence dans une autre
Faculté.
La m édaille Louis A ninard a été décernée ti M. Bonnafous qui
a obtenu les meilleures notes de Droit civil aux examens du
diplôme de Droit privé. Signalons que M. Chaiimixovsky qui
avait obtenu l’un dernier le 1er prix de Droit civil en 2" an
née de Licence, a mérité une première mention au concours
général des Facultés de Droit de 1937, le sujet proposé était
« De l ’étendue du principe de l’ effet déclaratif du partage ».
Dans son rapport paru à l'O fficiel du G août 1937, le prési
dent du ju ry M. E scarra , après avoir loué le concurrent de sa
formation juridique ajoute ceci : « Il a su combiner les ri
gueurs du plan traditionnel avec un .sens averti des nuances.
L a première partie de son travail contient un excellent ex
posé du principe de l’effet déclaratif du partage et montre que
l ’ auteur possède des connaissances pratiques d’ordinaire as
sez rares chez les étudiants ».
Pcrmettez-moi maintenant, de tirer la conclusion qui se
dégage de ce long palmarès. Tous ceux qui y figurent ont fait
preuve de science mais aussi et surtout de culture, montrant
ainsi qu’ ils avaient tiré «le leur passage dans les Facultés de
Droit, et plus spécialement dans cette Faculté d’ Aix, tous les
bienfaits qu'ils étaient en droit d'en attendre.
Sans (Toute est-il assez difficile de définir la culture : on se
rend facilement compte qu’ un homme la possède ou non mais
({liant à préciser pourquoi, c’ est une autre question. Toutefois
il me semble que nous serons d ’ accord en exigeant de l’hom
me cultivé qu’ il ait des connaissances étendues, qu’ il sache
sortir de sa spécialité, de son métier, et quelque savant qu’il
soit dans cette spécialité, qu’ il sache qu’elle n’est pas
tout. Il faudra aussi, et c’est sur ce point que nous se
rons le plus exigeant, qu’ il sache réfléchir, qu’il aime réfléchir,
qu'il n’accepte pas des solutions toutes faites mais qu’il en
comprenne les raisons, qu’il les retrouve par lui-mème, qu’il
ne sacrifie pas à un étroit conformisme.
L'homme cultivé a encore un esprit compréhensif, sensible
à la beauté sous toutes ses formes, h l’équilibre, à l’harmonie,
à la claité et s’il passe du domaine de l ’ esprit au domaine
�— 172
de l’action, il saura toujours pourquoi il agit de telle ou telle
façon, il saura ju ger des institutions, des choses et de* gens
en toute impartialité, sans passion.
Or, où pourrez-vous mieux acquérir cet ensemble de qualités
que dans une Faculté de Droit. Songez aux domaines si va
riés que vous parcourez au couns de vos études ; sans doute
l’étude des institutions juridiques constitue-t-elle le centre de
renseignement qui vous est dispensé mais pour vous en faire
comprendre la nécessité, pour vous faire toucher du doigt
la raison des solutions adoptées, vous abordez tour à tour les
domaines de la philosophie, de la morale, de l’ histoire, de
l’économie politique. Vous abordez ees grands problèmes hu
mains et sociaux qui de tous temps se sont posés à l'hom
me : problème de h» fam ille, droits de l ’ individu, rapports de
l’homme et de la société et plus récemment, problèmes so
ciaux, problèmes internationaux.
Et vous êtes amenés h vous servir de méthodes aus
si diverses que la méthode déductive, la méthode historique
ou la méthode positive. M ais cela ne serait rien encore si l'on
ne vous avait appris à penser, à méditer et à trouver vous-mê
me la solution de ces problèmes.
Car le danger de la culture, c’est peut-être un certain scep
ticisme, un certain dilittandsme qui éloigne de la décision,
qui se complaise dans les nuages et dans les abstractions.
Dans les Facultés de Droit ce danger n'est pas 5 craindre, le
juriste doit toujours conserver le contact avec la réalité ;
il doit résoudre les problèmes sans cesse renouvelés qui 6e
posent chaque jou r par suite des transformations économi
ques et sociales, le juriste comme le père de fam ille doit tirer
de son trésor, de la loi écrite, des choses anciennes mais
aussi des choses nouvelles, il doit l ’ adapter aux conditions
nouvelles, il doit toujours choisir entre les solutions qui
s’offrent è lui, il doit agir.
F.t je rne permets de vous dire que nuis ne sont plus quali
fiés que vos maître/; pour vous guider dans cette recherche
de la culture, je puis d’ autant plus me îe permettre que si
vis-à-vis d'eux vous n’ êtes que des apprentis, je ne suis encore
que le compagnon. Ils ont. montré, en subissant avec succès les
épreuves d ’ un dur concours qui exige de nombreuses années
d'étude et de méditation qu'ils possédaient cette culture et
cette science que vous êtes venus chercher, mais aussi par
leurs travaux personnels, par leur activité extra-universitaire,
ds se tiennent tous en contact avec la vie réelle, qu’ ils soient
inscrits ait Barreau, qu’ils donnent des consultations ju ridi
ques, qu’ils participent à des arbitrages, qu’ils prennent part
à l ’ administration de la Cité ou de l’Etat, à de multiples œu
vres sociales. Ils connaissent la valeur de la Scienrè et la v a
leur de l'action, cc sont à la fois des savants et des p rati
ciens.
�— 173 —
Je terminerai en vous assurant que la Faculté d’A ix mieux
encore qu’ aucune autre Faculté de Droit est propice à cette
recherche de vous-même à laquelle vous vous livrez. A l’écart
de la vie bruyante et agitée de la grande ville industrielle et
commerciale, elle sc prête à l ’étude et à In méditation. Pourbien ju ger des choses, il faut d'abord les dom iner.; plus tard
vous vous plongerez à votre tour dans la vie active mais vous
serez suffisamment armés pour no pas vous laisser emporter,
pour savoir vous diriger. P ar la beauté de son cadre, par
la subtilité de son air et de son ciel, Aix aiguise Wntelllgenco,
c’est un lieu où souffle l’esprit ; ces vieux hôtels, ses monu
ments développent le sens île l'équilibre,
rie l'harmonie,
du beau. Et puis n ’oublions pas la leçon que nous dorme cette
Faculté vieille de phrs de 5ti0 ans, elle a acquis comme toutes
les vieilles personnes le sens du relatif, mais elle sait aussi ce
qui est permanent, ce qui compte dans la vie. Elle a vu pas
ser des milliers d’ étudiants et de professeurs qui tous l’ont
aimée, qui ont lutté pour- qu'elle demeure, pour qu’elle pros
père ; ils ont gardé .ses traditions de science, de probité Intel
lectuelle mais toujours ils ont su la renouveller, conserver le
contact avec la réalité, s’ adapter tout en sauvegardant ses
vertus propres et je n’en veux pour exemple que cette année,
la création du cours préparatoire h la profession d’avocat ou
du cours de droit aérien. Dans quelques mois peut-être, votre
Faculté s 'in s t a lla dans des bâtiments nouveaux, le cadre
aura changé, l’esprit restera le même, vos professeurs y v eil
leront, vous aussi vous en aurez soin. Vous avez su, mesde
moiselles et messieurs, tirer de votre séjour â la Faculté ces
enseignements multiples, vous avez acquis le savoir, mais
surtout la sagesse, vos succès en font foi ; vous avez compris
le rôle de votre Faculté, vous avez contribué à accroître son
rayonnement : au nom de tous ceux qui sont ici, soyez-en
remerciés.
G. MAR CT.
Chargé de. cours d'E conom ie Politiqu e.
��MARSEILLE. — IMPRIMERIE MARSEILLAISE. RUE SAINTE, 39
����
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/313/RES-51001-A_Rapports-annuels_1937-1938.pdf
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Q
UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
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ANNtE SCOLAIRE 1937· 1938
CONSEIL DE L'UNIVERSITE
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité
de l'Université et des Facultés
1937-1938
INSTITUTS -
OBSERVAT OIR E
BIBLIOTHEQUE
UNIVERS ITAIRE
MARSEILLE
IMPRIMERIE MARSEILl..AISE
Rue Salo te, S9
1939
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UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
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ANNtE SCOLAIRE 1937· 1938
CONSEIL DE L'UNIVERSITE
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité
de l'Université et des Facultés
INSTITUTS -
OBSERVAT OIR E
BIBLIOTHEQUE
UNIVERS ITAIRE
MARSEILLE
IMPRIMERIE MARSEILl..AISE
Rue Salo te, S9
1939
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�UNIVERSITE D'AIX • MARSEILLE
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ANNÉE SCOLAIRE 1937-1938
CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité
de l'Université et des Facultés
INSTITUTS -
OBSERVATOIR E
BIBLIOTH€QUE
U)/IV ERSITA lIt E
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MARSEILLE
l.\tPRfMERIE MARSIUUAlS E
Rue SaIn te , 39
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•
�Conseil · de
l'Universit~
MM. GAU , O. ,* , 01 , +, Recteur, président ;
RAYNA UD,
0 l , Doyen de la Faculté de Droit;
CORN IL, ,*, 0 l , Doyen de la Faculté de Médecine
et de Pharmacie ;
MAR CHAUD, ,* , 0 l , Doyen de la F aculté des
Sciences, v ice-président ;
BOURRILLY, ,* , 0 1, Doyen de la Faculté des
LeUres ;
BOSLER, ,* , 0 1, Directeur de l'Observatoire ;
DUMAS, 0 1, Pl'Ofesseur à la Faculté de Droit.
assesseur du 'Doyen ;
BRY , ,* , i , 0 1, Professeur à la Faculté de Droit;
CHEVALLIER, i , 01 , Professeur à la Faculté de
Médecine, assesseur du Doyen ; .
AUDIBERT , ,*, 0 1, Professeur à la Faculté de
Médecine;
TIAN, ,*, 01, Professeur à la Faculté des Sciences,
~sesseur du Doyen ;
•
CORROY, i, 0 1, Professeur à la Faculté des
Sciences;
i , 0 1, Professeur à la Faculté des
GROS ,
Lettres, assesseur du Doyen ;
CAHEN, ,* , i , 0 1, Professeur à la Faculté des
Lettres.
'* ;
'* ,
Membres Don Universitaires
•
MM. BOUI SSON, O. ,* , Député des Bouches-du-Rhône,
ancien président de la Chambre des Députés;
GASSIN , O. ,* , Avocat au Barreau de Nice, ancien
président du Conseil Général des Alpes-Maritimes ;
HONNOR AT , O. ,*, Sénateur des Basses-Alpes,
ancien ministre de J'In struct.ion publique;
PRAX , O. ,* , President honoraire de la Chambra.
de Commerce de Marseille .
�,.
�RAPPORT GENERAL
SUR LA
SITUATION DE L'UNIVERSITÉ D'AIX-MARSEILLE
p r é senté pa r
M. G. C O R RO Y
Professeur à l,a Faculté des Sciences
•
MONSIEUR LE MlI\ISTRE,
_Au Dom OU Conseil de l ' Université d'Aix·Marseille, j'ai
l'honneur de vous adresser le rapport général sur la situ ation
de cette Universi té pendant l 'a nnée scola ire 1937-1938.
L'Université considér~ dans ses rapports a vec les F acultés
qui la composent. a un double rôle. Tantôt, eUe n'est qu'un e
expression synthétique, qui r assemble et confond les· Facultès
en un corps unique, réunion plénière où les diversités disparaissen t , comm e jadis l'Assembl ée des Chambres des a ncien s
Parlements. Dans ces occasions solennelles, où toutes les
Facultés sont confondues pour une action collective, où dans
un sentimen t commun, on pourrait modifier pour elles un
vieil adage et dire: CI Adveniente UniveTsitate, cessant Facul.
tates li ; car, dans ce11e r éunion , les Facultés disparaissent u n
instant, pour faire plaoe au corp s univer sitaire. E t c'est surtout dans les circonstances décisives de la vie extérieure et
scientifique de l'Univer sité, que se pr oduit cette unification
passagère.
Tantôt, l'Unhrersité est l'organ e régulateu r et nor mal qui
harmonise le fonctionnement des F acu ltés, l'alma "llateT qui
admin istre leurs intér êts communs, et r épartit en tre elles les
ressources et les tâches. Et cela , c'est la vie intérieur e et
administr ative.
Il n 'est pas sans intérêt de distinguer ces deux fon ctions de
l'Université, lorsqu'on veut se rendre com pte de son existen ce
pendant l'ann ée 1937-1938,
l. -
LA VIE EXTERIEURE ET L'ACTION SCIENTIFIQUE
S'il est une circonstan ce dans la qu elle les Universitair es
communient dans un même sentiment, c'est bien lorsqu'ils
�-6eprouven t Le regl'el de perdre des collaborateurs qui a vaient
tra va illé, penda n t de longues années, à l'œ uvre commune.
Encore ce regr et est-il atté n ué largemen t, lorsque la séparation n 'est pas absolue, et qu e celui qui nous quitte r este à nos
.
côtés, grAce aux lien s de l'honora riat!
C'est avec ce sentim ~ nt de regret, a tténu é pa l' l'espoir d'une
collaboration continuée, qu e nous a vons subi la retraite de
M. le ' Doyen I ~'.E RT , de la Faculté de Médecine, et de M.
CASSOUTE, Professeur à la mê me Facu lté.
Nos Collègues retraités . nous r esten t attachés par l'honorariat, et, à nos yeux, c'est là un titre de n oblesse qui nous
oblige envers eux, mais .qui les oblige aussi envers nous.
Notre regret unan ime va main tenant à la mémoire de M. le
P r ofesseur MEUIS, ancien directeur de l'Ecole de Médecine
et de nnstitut de Médecine Coloniale. Le 2 mai 1938, dans le
gra nd amp hithéâtre du Pha ro, sous la p résiden ce de M. le
Recteur GAU, une cér émonie officielle fut consacrée au di s·
paru, qui a laissé tan t de souvenirs parmi lo us ses collègues
et ses ancien s élèves. C'est à ses efforts persévérants et obs ti nés qu'est dû l"aménagement des laboratoires, de la bibliothèque et la construction du n ouveau bâtiment de l'Institut de
Médecine C91oniale.
C'est aussi u n de n os hon or a ires que nous a vons perdu dans
la personne de M. le Professeur d'AsTROS, le 22 ja nvier 1938.
Professeur de clinique médicale infantile, il fut le créateur
du Laboratoire Départementa l de Bactériol'ogie et de l'œuvre
a nti-tuberculeuse des Bouches-du-Rhône.
Récemment encore, c'est M. le Professeur honora ire
S A UVAtRE-JOURDA..~ qui décéda it le 31 octobre. (( Mieux que ses
ouvra ges, dira M. le Doyen de la Faculté de Droit, c'est son
a ctivité professionnelle, le contact avec les étudiants, le désir
de leur "être utile qu'il faut ici mettre en relief. Il s'était donné
à sa profession, et s'y donna "jusqu'au bou t.))
Enfin, permett ez-moi de term in er "ce tribut de regrets par
un hommage tr ès amical à la mémoire du Professeur Armand
BOGROS, dont M. le- Recteur MARCHAUD préside ce soir même à
l'inhumation da n s le petit cimetière de Roy a t. Le rapport s ur
la prochaine année scolaire mentionnera ce que fut le Physicien de talent et l'homme de La boratoire. Auj ourd' hui, sous
son voile de deuil, la Faculté des Scien ces pleur e simplement
le plus loyal, le plus a rdent et le plus jeune parmi les siens.
Mais, nous pouvons dire à ces morts, touj ours vivants cia ns
notre pensée, que leurs exemples leur survivent, et que leurs
œuvres les suiven t. L'Univers ité de Provence, résultante clf' s
efforts de plusieurs générations, institution qui dépasse ceux
qui la personnifient wur un moment, forme a ujourd'hui un
ensemble imposant, sans cesse en progrès, et ce progrès
continu est singulièrement "fra ppant pour celui qui a l'hon-.
n eur d' être votre rapporteur et qui a consul té a upa r a vant les
a r chives de notre MaiSOD.
�- 7Ne voulant pas reprendre en détail les Rapports de MM.
les Doyens, nous n e glan erons, Qà. et là, que quelques
exemples:
Ce sont d'abord, les listes de publications scientifiques
"innombrables qui montrent, à côté de l'effort professionnel,
la grande activité scientifique de n otr e Université. Quand on
songe aux conditions matérielles souvent diffi ciles a u milieu
d~sq u e Ue 5 elle s'exerce, particulièrement dans cer ta ins laboratoires, on ne · peut se défendre d'un sentiment d'admiration
pour le labeur de DOS Collègues et les meilleurs d e leu rs
Elèves.
Les promotion s, les déco rations, les prix · et récompenses
décernés par les Académies et les Sociétés Scientifiques aux
travaux so rtis de nos Facultés, montrent l'estime dont sont
entourés nos Savants et perm ettent de mieux ap précier encore
leur activité. P armi les Prix décernés par l'Académie des
Sciences, nous citerons les noms de M. le Doyen MARCHA UU
. que nous saluons aujourd'hui, comme Recteur de l' Académie
de Clermont, et de M. le Professeur ROCHE j pour l'Académie
de Médecine: à nouveau M. le Professeur ROCHE.
Si l'on s'enquiel' t maintenant" du rayonnement exercé a u
dehors par Aix-Mar seille, on s'ape rçoit, DOD sans satisfaction,
qu 'il n'est pour ainsi dire aucun coin de notre vieille Europe,
qu i, à uQ. titre quelconque, n'ait entendu parler de l'Université
Provençale au cours de l'année écoulée.
No us rappellerons les missions à l' Etr~ge r et les particIpations à des Congrès plus ou m oins lointains qui montrent
quelle place notre activité nous assure dans la pensée universelle : Congrès de Chimie, à Rome, d'Urologie à Nice, de
Mécanique appliquée à Cambridge (U.S.A. ), du RhOne à Ai xles-Bains, de Physiologie à Louvain et à Zurich, de Géographie à Amster dam, d'Ophtalmie à Tunis, de Neurologie à
Alger, la mission scientifique à l'Observatoire de la Jungfrau,
etc ... sans oublier le 71 n1e Congrès des Sociétés Savantes à
Nice, dont plusieurs de n os Collègues ont présidé les ·séances.
D'autre part, n os Facultés ont reçu la visi te de confére nciers éminents : M. le Professeur P aul MmrrEL, de la Sorbonne,
:Memb re de l'Institu t, :\1. le Professeur DA COST.4., Doyen de la
Faculté de Médecine de Lisbonne, 1'0'1. le Professeur PIERPONT
BL.J\.KE, Dirëcteur de la Bibliothèque de l'Univers ité d 'Harward .
Deu x fêtes ont été grandement célébrées à la Faculté des
Sciences : le Jubilé scientifique du Professeur honoraire
Charles FABRY, Membre de l'Académie des Sciences, e t la dédi4
cace de l'amphithéât re Léon C HARVE, à l'Institu t des Sciences
Mathématiques et Physiques.
Au Centre Universitaire Médi terl'anéen de Nice, les séances
de direction d'études et les conférences se sont multipliées,
avec le concoùrs des professeurs de nos quatre Facultés. La
F aculté de Droit a même r enforcé son enseignement ; . des
conféren ces ont été données dans toutes les années de licence
�-8et les étudiants en capacité ont pu en bénéficier. D'ailleurs,
un projet d'Ecole $upérieure d'Etudes Juridiques, à Nice, a
été approuvé par le Conseil de l'Université.
N'oublions pas enfin ] e ~ succès obtenus par le Collège International de Cannes, qui ont été plus vifs encore cette année
que les précédentes, ainsi que le concours apporté par la
F aculté des Sciences à l'Ecole d e l ' Air de Salon.
II. -
LA VIE INTERIEURE ET ADMINISTRATIVE
DE L'UNIVERSITE
Donc, rien n 'arrête' le développement progressif de nos
Facultés. Si l'Université est riche en dévouements, elle fut
aussi fréquentée par un nombre de 3.557 étudiants, qui
dépasse de 250 unités le chiffre de l' an dernier et qui se
répartit comme suit :
1937 1938 dont : Etrangers
Faculté de Droit.. ..... 1.001 1.131
31
Gain
130
Faculté de Médecine .. 1.317 1.312
44
P erie
5
Perte
9
Faculté des Sciences .. .
587
578
32
Faculté/ des Lettres ... .
422
Gain
114
536
22
3.327
3.557
129
Cette marche ascendante se trad uit également par les succès
aux examens et qui sont exposés en détail dans les rapports
de MM. les Doyens.
Mentionnons, en passant, la véritable (( marée montante Il
au baccalauréat, pour reprendre l'expression pittoresque de
M. le Doyen BOURRIILY. Le nombre des candidats est, en effet,
supérieur de 1.725 unités sur l'année 193'7. 5.617 candidats sont
inscrits à la Faculté des Lettres, 2.990 à la Facu1té des Sciences. 30 % ont été reçus à la première partie et 34 %, à la
seconde. n nous parait utile de citer, à ce propos, les intéressantes, mais douloureuses constatations de M. le Doyen de la
Faculté des Lettres : « La faiblesse de beaucoup trop d e can didats aux épreuves orales de physique, d'histoire et géographie persiste, tou1ours pour les mêmes raisons, à savoir, une
préparation visiblement insuffisante. En dépit des échecs
répétés, à cause de l'insuffisance, pour ne pas dire de l'ignorance totaJe en ces matières, il ne semble pas que l'expérience
se rve de leçon I l.
Au point de vue matériel el aménagements des locaux, si la
Faculté des Sciences a pu poursuivre l'équipement de sa Station marine d'Endoume. elle attend toujours hélas! la construction indispensable du quatrième bâtiment qui doit renferD}er la Bibliothèque. Et nous commençons ici à révéler un
étonnant con traste entre la riohesse morale de notre Université et sa pauvreté corporelle.
�-9Ecoutons ~1. le Doyen de la Faculté de Médecine : fi Les
bâtiments occupés tant pa.r la Section de Médecine au Pharo,
que par la Section de Pharmacie, Rue Blanqui, s'avèrent
notoirement insuffisants et impropres aux méthodes modernes
de recherches et d'enseignements.
Il La vétusté des
bâtiments quj n'ont reçu, depuis 8 ans,
aucune réparation extérieure, constitue un véritable danger;
c'est l'état lamentable de la toiture du. Pharo, et certains murs
en ruines d e- la Rue Blanqui... De plus, le service d'in cendie
est à peu près in existant. Il
A la Faculté de Droit, M. le Doyen a dû se ~ontente r de la
réfe'ction d' un amphithéâtre, en attendant la réalisation du
projet de reconstruction des Facultés d'Aix.
M. le Doyen de la Faculté des Letires semble profondément
blasé : Il Toujou rs rien à signaler, écrit-il, les quelques travaux de détaH et d'entretien, parcimonieusement mesurés, ne
remédient que fort insuffisa mnÎent à un état de délabrement,
dont M. le Ministre de l'Education Nationale a pu se rendre
compte de visu lors de son passage le 2 juillet )).
Ajoutons aussi qu'il faudrait aiàer les travailleurs et pourvoir ces Laboratoires de personnel auxiliaire suffisamment
rétribué. Il ne faut pas perdre de vu e que la place éminente
a cquise, au cours de ces dernières années, par l'Université
d' Aix_Marsei1Je dans l' ensemble des autres éta blissements
scientifiques, est due exclusivement à la qualité des travaux
qui en sont sortis j c'est parce qu'elle a possédé et qu'elle
possède des maîtres éminents dans tous les domaines du
savoir, qu' elle attire des étudiants de plus en plus nombreux;
sa prospérité future est donc liée inti m ement a ux facilités
plus ou moins grandes qui seront données aux Maîtres pour
poursuivre leurs travaux.
Ill. -
ETABLISSEMENTS Al'lNEXES DE L'UNIVERSITE
B1:bliothèque. - La fréquentation de la Bibliothèque est.
toujours très intense. Le chiffre des volumes communiqués ou
prêtés se maintient très élevé, ce qui est dû en partie à l'amé1ioration des ca talogues. Quant aux locaux, 1VI. le Bibliothécaire en Chef signale qu'il est pitoyable de constater, d'une
part, la ri chesse des coll ections et l'affluen ce des lecteurs,
d' autre part, les immeubles vétustes et surtou t disper sés qui
les abritent". Enfin, au point de vue pécunier, il est n écessai re
que les organismes responsables n e laissent pas péricliter nos
bibliothèques, centres de documentation de premier ordre pour
toutes ]~S recherches scientifiques.
Obsel'vatoire. - L' activité de l' Observatoire s'est portée par.
ticulièrement sur des travaux théoriques et des · calculs. Le
Directeur s'est occupé des problèm es qu e soulèvent les r apports étroits des éruptions sqJaj reti avec les troubles dû
�-
10 -
m agnétisme tClTe~t r e f t les courants te lluriqu e~ On t été étudiées également les hypothèses proposées pour rendre compte
de l'origine des a érolithes, la question de la stabilité dans le
problème des trois co rps, la précision des photomètres dans
la reconnaissance de planètes autour des étoiles, la théorie
des a urores bo réales et différentes questions d' astronomie
météorique.
I nstitut ibe M écanique ' des Fluides. - L'attention du personnel a porté, en grande partie, sur les études nécessaires à ia
r éalisation du projet de n ouvel Institut, et notamm ent la
Grande Soufflerie. D'autre part, l'Institut a participé à l'Expo_
sition Internationale des Arts et Techniques dans le pavillon
du Ministère de l 'Air. Mais l'événement le plus important a été
la mise en cha ntier du nouvel Institut. Les travaux von t même
à -vitesse accélérée et le ur achèvement aura vrai semblablem ent lieu au cours de la prochaine année ·scolaire. Une
seconde période va don c comm en ce r pour cet Institut qu i
bientôt sera doté des installations dignes de ce grand cen tre
a éronautiqu e que devient la région provençale, et de n otre
Université.
Institut Technique Supériem' d e la Chamb re de Commer ce.
- M. le Directeur MARGAILLAN se plaint qu e, d ' une façon
générale, la vie de l' Institu t Teclmique, avec son Ecole de
Chimie, ses Laboratoires des Matières Grasses et d'Essais,
soit devenue précaire en raison de l'exiguité de ses ressources.
I l La région provençale, écrit-il, serait-elle donc si indifférente
à ce qui co ntribu e à la formation de ses élites, ou à la formation de ses cadres industriels et commerciaux, qu 'elle se
désintéresse d'une œ uvre qui est soutenue actuellemen t par la
foi de n os collaborateurs? II
Institut de M édecin e et de Pha1' ma ci e Coloniales. - L'activité de cet Institut s'est accrue pal' le nombre de ses élèves
qui, de 9 l'an dernier, passe à 46. Ce résultat est dû, eo partie,
à l'amélior ation des moyens de travail, grâce à la co nstru ction du nouveau bâtiment. L'activité scientifique, déjà bien
dévelo ppée •. devr ait être cependant beaucoup plus co nsidé t"able, car le matériel de recherches est insuffisamment exp loité.
L'ambition du Directeu r, M. le Professeur JOYEUX, est de créer
à Ma rseille un cent re de r echerches se rapportant à la pathologie exotique ou au moin s méditerranéenne.
.
Institut Régional d'Education Physique. Accroissement
aussi du nombre des élèves de cet Institu t qui de 29 passe à
54. Cependant, M. le Directeur RO\\UEUX signale combien il est
regrettable que l' enseignement médtcal de l'Institu t ne soi t
pas obligat01re pour tous les étudiants en Médecine préparan t
l'examen de t hé rapeutIque en vue de l'Inspection des Ecoles.
Au momen t où l'on pen sait pouvoir achever l'œuvre en tre-
�-11 prise au Parc Chanot et qui aurait permis d'avoir une orga ~
nisatio n à peu près convenable, le Conseil de l'Université a
décidé, pour favoriser le sport. scolaire et universitaire, de
fai re l'acquisition du Stade J ean Bouin à Sa inte-Anne. Il sera
don c naturel de songer au transfert de l'Institut d'Edu cation
Physique du Parc des Sports au Stade J ean Bouin, Mais pour
effectuer ce tr a ns fe r t, il faudra nécessairement que des crédits
très importants soient à la disposition de l'Université. E t si
l'on tien t compte de la situation budgétaire actu elle, il paraît
peu t probable que l'on aboutisse à bref délai.
En défin itiv-e, n ous pouvons nous féliciter des rés ultats enregistrés ; toutes les apparences indiquen t l'essor réel qu e pr end
chaque jour notre Université. Mais il existe un e cer ta ine dys"harmonie entre les forces d'expan sion intellectuelles, scientifiques et morales d' un corps enseignant qui ne cra int pas ses
peines, et les conditions matérielles de leur rendemen t
maximum.
L'Université de Provence, tout en tièr e a u servi ce de la
pensée française et de l'humanité, a besoin d'être aidée pour
remplir dignement sa mission : aux Pouvoirs Publics, à la
Ville d'Aix, à la Ville de Marseille, aux Départements du SudEst, à tous ceux qui tiennent les leviers de commande de la
vie régionale, de se pencher a vec sympathie SUI' les nécessités
de développemen t d'une Institution dont la France m éditer·
l'anéenne a le droit d'être fière.
.
Georges CORROY,
Professeur à la Facult é des Scien ces.
��FACULTÉ DE DROIT D'AIX
RAPPORT
de M. Ba.rthélemy RAYNAUD
Doyen
de la
Faculté
de
Dro it
MONSIEUR LE RECTEUR,
MESSiEURS ,
L'année scolaire 1937-1938 n'a été marquée pour notre
F aculté, en ce qui co ncerne son développement, que par des
projets dont il est nécessaire de donn"e r brièvement une mise
au point sommaire.
Pour ce qu i conce rne d'abord la reconstruction de 008
Facultés, malgré l'activité de M. le Recteur GAU et de multi.
pIes promesses, la réalisation n'en est pas encore commencée:
j 'ai dû provisoirement demander à la Vine d'Aix., qui y a
consenti et que je remercie, la réfection de l'amphithéâtre de
~ anné"e. L'état très vétuste de nos locaux imposait cette réfection que devront suivre les mises en état de nos autres amphithéâtres, en attendant la réalisation du projet auquel M. le
Recteur SoaRE a donné son nom.
Quant à l'extension de notre enseignement à Nice, ceLLe-ci
a continué, comme pend an t les années précédentes, pendant
l'a nnée scolaire 193I·1938 ; cet enseignement a été renforcé :
des conférences ont été données dans tou tes les années de
licence et les étudiants en capacité ont également pu enl profiter. Un projet d'Ecole Supérieure d'études juridiques à Nice
a été approuvé par le Conseil de l'Universilé et n 'attend plus,
à cette heure,qu e l'approbation ministérielle qui a été promise.
La création d'une Faculté Libre à Nice eüt causé à notre
Faculté et à notre Université un grave dommage; la création
de l'Ecole Supérieure sous notre direction donne à la fois
satisfaction aux besoins croissante des étudiants et aux susceptibilités t rès légitimes des Aixois. J'ai essayé de concilier au
mieux tou's les intérêts en présence: ceux d'Aix, ceux de Nice,
ceux de n06 professeurs auxquels, grâce à l'engagement formel
de la Ville, une a djonction de nou veaux: collègues pour lés
nouveaux sel'vices a été promise et sera accordée. Je remer cie
publiqu ement M. M ÉDECIN, Sénateur-Maire de Nice, pour l'in-
,
"
�-utelligen ce et la bonne volonté qu'il n ' a ' cessé de témoigner à
not.re Faculté et à son Doyen dans les déli ca tes négocia tions.
PERSONNEL
M. CABRILLAC â été r eçu' Agrégé au concours,de 1937 : il n ous
est revenu en ceUe qualité et a assuré l'enseignement de la
·procédure et des voi es d'exécution . La Faculté a été heureuse
d'accueillir comme agrégé un collègue qui avait fai t ses
preuves ici comme chargé de cours. Je lui renouvelle officiellement nos souhaits de très cordiale bienvenue.
M. DE GEOUFFRE DE 1..,( PRADELLE a été, pa r décret du 9 a"oùt
1938, ti tularjsé dans la chaire de Droit Romain. C'est la juste
récompense d' un excellenC t ravail dans les matières de sa
spécialité. Le couns de DroH Aérien, fondation de l'Université ,
qui lui a été confié, a re çu consécration officielle par l'indication du Droit Aérien au nombre des m a tières à option de
se année de licence.
M. le Doyen !lAYNAUD a été appelé à présider le jury du
Concours d' Agrégation des Facultés de Droit (section des
Sciences Eçonomiques).
.
. M. TRon.B.-\!, a été nomm é membre du jury de COD cour~
<l'Agrégation (section du Droit Public).
M. A U BENNS nous est revenu comme chargé de cours de Droit
Romain.
M. MA'RCY a été également renouvelé comme cha rgé d'Q-D
cours d'Economie Politique (licence 1re année) et d'un cours
de -Doctorat (h;istoire des Doctrines .Economiques).
·Puissent les prochains concours d'agrégation - qu e ces
deux chargés de_cours ont à affronter - leur assurer, selon
-leurs; vœux et les nôtres, l'entrée définitive dans notre Faculté.
L' année scola ire s 'est tristemen t termi.Q.ée par un dèuil qui
a éprouvé grandement toute l a Faculté: M. François SAUVAIREJOURDAN, Professeur honoraire, s'est èteint le 31 octobre dernier, après un e longue et douloureu se mala die.
II- était ·né à Marseille, le 27 avril 1869. n se présenta au
Concours d' agrégation, le premier concours spécialisé, des
Sciences Economiques, en octobre 1897 et n ommé Agrégé le
7 ·nevembre 1897, ·il fu t attaché à la Faculté de Droit de l'Université de Bordeaux. Il y fut d'abord professeur adjoint en
i901, · puis profésseur d'Economie politique et de Sciences
financières en 1904. IL quitta cette Faculté pour venir dans la
nôtre qui le rapprochait de son centre familial, le 11 décembre
1919 ~ il Y occupa brilla mment une de n os deux chaires d'Economie Pplitique. i La liste de ses travaux est longue et intéressante : je ne
puis -id que mentionner les plus importants :
Sa thèse (1 (jucestiones Perpetuae » était une thèse de Droit
RQmain : ce .qui peut servir d' argument à ceux qui avec raison
soutiennent qu~ une forte; culture juridiqu e est utile même abx
éc.OQomi~tes.
�-15 -
Diverses tradu ctions, notamment les traductions des ouvrages de Marshall et de Barthala, de nombreux articles, un e
leçon sur les Ententes Industri elles Nationales et Internationales à la Semaine Sociale de Mulhouse 1931, deux discours de
réception aux Académies de Bordeaux et d'Aix , son ouvrage
La Vitali.té Economique de la France (PaTis, Alcan 1918),
constitu ent pour notre collègue un ensemble de t ravaux qui
lui fait le plus gr and honn eur.
Mais mieux que ses ouvrages ei plus encore qu e ses ouvrages, c'est son activit é pr ofessionn elle, le con ta ct avec les
étudiants, le désir de leu r être utile qu 'il faut ici mettre en
r elief. 11 s 'était donné -à sa profession et s 'y donna jusqu'a u
bout.
Par décret du 27 no,rembl'e 1937, notre collègue était mis n.
la retraite. Mais s'il aband onnait définitivement sa chaire et
les en seignement.s dont il était chargé, il n e quittait ni se!ii
collègues, ni son travail personnel. Tous ceux qu'il avait
connu s et aimés ici , les nouveaux collègues avec lesquels il se
faisait un e joie de prendre contact savent quel a ccueil ch a rmant. et cordial il faisai t fi. tous et comment il continuait à
vivre la vie de notre F \LcuHé. Jusqu'a u dernier moment il a
continué, malgré une santé défectueuse et avec un a dmirabl e
moral, de t.ravailler artiples pour les grandes r.evues, nouveaux comptes rendus . bibliographiques dans DOS Annales et
mlléurs, ét aient la preuve manifeste' de cette a ctivité intellectuelle qui survivait en lui , toujours lumineuse et claire,comme
si au fur et à m esure que ses forces physiques décli n aient, sa '
puissance intellectuelle s'a ffirmait mieux en core comme Je
dernier rayon du soleil couchan t !
Ainsi qu e le dit une Dote parue après sa mort dans le
Journal L e Temps , If SA VAIRE-JOURDAN n'a compté que des amis
qui restent et . resteront inconsolables de la disparition d'un e
grande âme, d'un grand cœur et d' une m agniflqu e inte l1igence. li
Je prie en mon nom et au nom de mes collègues M me SAUVA IRE-JOU RDAN et ses enfan ts de trou"er ici l'expression de
n otre tr ès vive sympathie et l'assura nce formelle du fidèle souvenir qu e n ous conserverons tous du collègue djaparu .
. PROMOTIONS ET DI STINCTIONS HONORIFIQUES
M. TROTABAS a été fait officier de l'Inst.ruction publique et
M. DE GEOUFFRE DE LA PRADELLE a reçu les palmes académiques.
I NSCRIPTIONS 1937-1938
Elles ' élèvent à 3.051 (a u lieu de 2.578).
Ils a eu 2.419 inscriptions dans le premi er semestre (au lieu
de 1.664) et 632 dan s le second (au lieu .de,914).
�-
16 -
En voici le détail :
. Licence. 1re année . . . ... . . . .. . . . .. . .. ...
1.019
Il
~
Il
. . • •• • . . • • • • • . • . • • • • • •
648
))
~
"
.. . . ... . . .. . . .... . . . ..
494
Doctorat .. . . .. . . . . . . . .... . . . . .. ... . . ... ..
Capacité . . . .. . . . . . . .. .. . . . . ..... . ..... .
Ce rtificat.; ... . ..... . .. .. . . . .. . . .. . . . . . ...
297
547
46
Total ........ . . .... .. . .... . .. . . . . 3.051
Les 3.051 inscriptions qnt été prises pa r 816 étudiants.
Il y a eu 218 étudiantes (a u lieu de 183).
L' imm atri c ulati~n sans inscription a été prise par 69 étudiants (au lieu de 67).
99 étudiants ont passé des examens en vertu d'inIScriptions
non périmées (au lieu de 166).
147 élèves de la Faculté libre de Ma rseille ont paSsé des
examens (au lieu de 90) . .
{\u total 1.131 on t la it acle de s colarité (a u lieu de 1.001).
ET UDlA~TS ETRANGf: RS
Leur n ombre a été de 31 (au lieu de 2"2), savoir : Albanie 2,
Italie 3, Luxembourg l , Pologne l, Roumanie 1., Royaum e·
Uni l, Ru""ie 3, Da homey l , Egypte 6, Tunisie 3, Tonkin 2,
R épublique Liba n a ise 2, Syrie l, Turquie 3, République Dominicaine 1.
EXAME NS (Novembre 1937-Juillet 1938)
La Faculté a fai t passer 1.779 examens (au lieu de 1.501) en
1937 dont 422 en no vembre (au lieu de 375) et 1.357 en juillet
(au lieu de 1.126).
En voici le détail pal' nature d'épreuves:
Licence 1re année ; compositions écrites : novembre 77.
juillet 255 ; compositions orales: novembre 47, juillet 134.
Licence ~ année: compositions écrites : novembre 64, juil·
let 176 ; compositions orales: novembre 40, juillet 128.
Licence 3'" année: compositions écrites : novembre 37, juillet 131 ; compositions orales : novembre 32, juillet 114.
Diplôm es d 'Et udes Supérieures: 66. Thèses : 13.
Capacité 1re année : écrit : novembre 30, juillet 151 j oral :
novembre 2"2, juillet 89.
Capacité ~ année : écrit : novembre 17, Juillet 73 j oral
novembre 17, juillet 50.
Certificats s péciaux; droit pénal : novembre 3, juillet 6.
Sciences administratives et financières: novembre 11, juillet 4.
Certificats équi va lents à des certificats de lettres : Droit
pénal: novembre l , juillet 1.
�•
-17 Voici le résultat des examens :
LICDiCE 1 Te ANNÉE
,7
Novembre, 1 compositions écrites : T7
admissibles:
(61 %) ; 2' succès complet: 38 (49,3 %).
Anciens admissibles : 22 ; admis : 15.
Juillet : 10 compositions écrites : 255 j admiss ib les 134
(53,4 %) ; 2' succès comple t: 93 (36,4 %).
Pour l'année: au total 354 étudiants ont pris part" à l'examen de première année : 146 ont été définitivement reçus
(41,2 %) a u lieu de 67,2 % el' 1937.
Q
LIC&"iCE ~ ANNÉE
Novembre, 1 com positions écrites : 64, admissibles 40
(62,5 %) ; 2' succès complet: 31 (48,4 %).
Anciens admissibles : 22, admis 15.
. Juillet, 1 compositions écrites : 173 ; admissibles 127
(73,4 %) ; 2' succès complet: 110 (63,5 %). •
Pour l'année: au total 259 étudiants ont pris part à l'exam en de 2' année : 156 ont été définitivement reçu. (60,2 % au
lieu de 76 % en 1937).
0
0
Novembre : 10 compositions écrites : 37 ; admisibles : ~
(86,4 %) ; 2' succès complet: 23 (62,1 %).
.
Anciens admissibles : 30 ; admis 28.
Juillet: l ' compositions écrites: 130,admissibles : 104 (60 % );
2' succès complet: 99 (70,6 %).
Pour l'année : au total" 197 étudianta ont pris part aux exa~
mens de 3" ann ée ; 150 ont reçu le diplôme de Licencié (76, 1 %
a u lieu de 96,1 %).
CAPACITÉ
1Te ANNtE
Novembre : 1 compositions écrites : 30 j admissibles, 22
(73,3 %) ; 2' succès complet: 20 (66,6 %).
Anciens admissibles : 13 ; admis, 8.
Juillet : l ' compositions écrites: 151 ; a dmissibl ... : 89
_ (52,2 %) ; 2' succès complet : 76 (50,3 %).
Pour l'année : au total 194 étudiants ont pris part il l'examen; 104 ont été admis (53,6 %).
0
CAPAcrrt 2' ANNEE
Novembre : 10) compositions écrites : 17 admissibles, 14
(82 %) ; 2' succès complet: 14 (82 %).
Anciens admissibles : 3 i admis : 3.
Juillet: l ' compositions écrites: 73; admisibles, 50 (68,4 %);
2' succès complet: 45 (61,6 %) .
Pour l'année : au total 93 étudiants ont pris part à l'examen; 62 ont été r eçus (66,6 %).
Certificats spéciaux: 14 candidats; 9 admis (64,2 %).
�•
-18 CONCOURS ET PRIX
Le prix Laurent FIl.HOL a été attribué â Mn, LE CocQ Anne.
Le prix"Louis ANINAllD à M. RICHARD Edmond.
Le prix de BONNECORSE à M. BRUNEI. Jean.
La médail1e Gabriel DE BoNNEConSE à M. BRUNET Jean.
Le
prix Jules et Louis JEANBERNAT à M. COLLIARD Claude.
Enfin les prix de Thèses de la Ville d'Aix ont été décernés à
MM. COLLlARD Claude (médaille de vermeil) ; PINAn:L Henri
(médaile d'argent) ; M'l' BERTHIER Lucienne (médaille de
bronze) ; ABEIlJ..E Jean,
BODIN
Robert et POINSO Henri (mentions
honorables ex-requo).
Conc6uTs df!. fin d'année
LICESCE
l Te ANNtE
DToit Romain
lu Prix : M. Mallet Jean.
Histoire du. Droit
Prix (ex-requo) : Mll_ Abeille Marie-Louise, Ricord Jeanne.
l~Mention : M. Benoit Max.
2" Mention : M. Devictor Edouard.
~
2'
ANNÉE
DToit Civil
lU Prix : Mme Gilly Thérèse.
~ Prix : M. Masson Henri.
1~ Mention (ex-œquo) : MU" Obellianne Thérèse, Poupelard
Gisèle.
2" ·Mention (ex-requo) : MM. Faure-Brac Jacques. Marin
Pierre .
. 3' Mention (ex-œquo) : MM. David Régis, Draiby Jasen.
Economie Politique
1" Mention . Mlle Obellianne Thérèse.
2' Mention : M. Leydet Noël.
PRIX DE PITTI.FERRANDI
Droit Criminel
1er Prix : MUe Obellianne Thérèse.
~ Prix : Mlle Calzaroni Lucienne.
1re• Mention (ex-œquo) : MM. Faure-Brac Jacques,
Noël.
2" Mention : . M. Bruneau Maurice.
3e Mention: M. Granier Jean.
Leydet
'.
�-19 3< ANStE
Droit · CiviL
1er Pri x : Mlle Le Cocq Anne.
~ Prix : M. Gi u dicelli Armand.
111l Mention : Mlle Coirard Renée.
2e Mention : M. Humbert Char les.
se Mention MUe Casti Thérèse.
Procédure Civile
1er Prix : Mlle Le Cocq Anne.
~
Prix : M. Fromagea u Jacques.
1"' Mention: Mlle Coira rd Renée.
2' Men tion (ex-requ o) : MU, Costi Thérèse, M. Calvi André.
Pl\lX Emlmm
VERMOND
Droit Romain
M. Brunei Jean .
. TRA.VA.UX DE MM. LES PROFESSEURS
Anné e Scolaire 1937- 1938
M. le Doyen RAYNA UD, Professeur.
1. - Manu.el de Législation Industrielle. Mise à jour 1937.
(Paris, de Noccard 1937).
2. - La loi natureLLe en Economie ' Politique . Tome II. Les lois naturelles économiques . Les lofs générales. (1 vol.
Paris, Editions Dornat-Montchrestien 1938).
3.' - Les chances lle succès du développem.ent de la vie économique internationale dans Mélanges Tl'uchy. (1 vol. Paris;
Librairi. du Recueil Sirey 1938).
4. - Collabora(ion au (( Sémaphore I l de Marseille.
,M. BRY, Professeur.
1. - Un gouv erneuT de Pro vence retrouv é.' Louis Il , maTquis ,le Saluces. (Publié dans les Annales de la Faculté de
Droit d ' Aix, année 1938).
M. LEBRET, Professeut'.
1. - Essai sur la notion de L'intention criminelle. (Article
paru dans la (( Revue de Science Criminele et de Droit Pénal
Comparé " , 47 pages).
2. - Quelques mots sur L'intention criminelle. (Suite d'une
communication faite au Premier Congrès International de.
Criminologie de Rome), à paraître dans la revue italienne
cc Giustizia penale Il .
�-20 M. JAUFFRET, Professeur.
Elémenls de procédure civile et de voies d'exécution.
drbit et de jurisprudence,
1. -
Capacité. (Librairie générale de
nouvelle édition du Manuel de Parisot).
2. - Eléments de droit commercial. Capacité. (Librairie
générale de droit et de jurisprudence , nouvelle édition du
Manuel de Parisot).
3. - Chroniques législatives. (Dans la Revue de science
criminelle et de droit pénal comparé).
4. - Note sur le s clauses de pér emption. (Dans la Revue
générale de droit commercial).
M. DURAN"D, Professeur.
1. - Les auditeurs au Conseil d 'E t at sou~ le Consulat et le
Premier Empire. (Dans les Annales de la Faculté de Droit
d'Aix, 1937).
M. KAYSER,
Note
SUT
Agrégé.
l'arrêt de la COUT d' Appel de Colmar, du 2 décem-
bre 1932. (A la, Revue générale de droit
M.
CABRILLAC,
comme~c. ,
année 1938).
Agrégé.
1. - De quelques incidences des variations monétaires S'ur
la règle de droit privé, (Annales de la Faculté de Droit d'A ix
1937, n' 28).
- 2. - Note de juri sprudence. (Revue générale de d1;'oit commercial 1938, n ' 2).
M. AUBE..'iAS, Chargé de cours.
1. - Le servage d Castellane au XIve siécle. (Article paru
dans la Revue Historique de droit français et étranger, Paris,
1937).
2. - Recueil de lettres de~ officialités àe Marseille et d' Aix.
(xIv"·xv' siècles, 2 volumes, Paris, A. Picard, 1937·1938).
•
�•
FACULTÉ MIXTE DE MÉDECINE
G€NERA LE ET CO LON IAL E
ET DE PHARMACIE
DE MARSEILLE
RAPPORT
de M. L ucien CORNIL , Doy en . de la Facult é
M ONSIEUR LE RECTEUR,
Avant de vous rendre compte de l'activité de notre Faculté
pendant l'année scolaire 1937-1938, mon premier devoir est
d 'adresser un hommage ému et respectueux à notre vénéré
Collègue, le Professeur ..u.UAIS, disparu au début de cette
année 1938.
La Faculté de Médecine et de Pharmacie de Marseille
tout entière a voulu, le 2 mai 1938, en une cérémonie commémorative groupant les autorités, les innombrables amis
et les élèves de M. ALEZAIS, évoqu er la m ém oire de celui
qui fut pendant 15 ans, Directeur de l'ancienne Ecole de
Plein Exercice de Médeci ne et de Pharmacie de Marseille
et Directeu r de notr e Institu t de 'Médecine Coloniale.
Il nous est apparu cependan t qu'aucun hommage ne
pouvait' être mieux rendu à sa mémoire, qu'en cett,e. cérémonie où tous animés par la flam me du so uvenir nous avons
exalté son œuvr e dans l'amphithéâtre même où il enseigna
avec sa ponctualité coutumière, pendant près de 30 ans.
Et dès lors, sur git en notre es pri t, l'évocation précise de
sa mjnce silhouette, de son pas alerte et cadencé qui semblait
hjer encore témoigner de son infatigable jeunesse et puis
aussi ootte vivacité d'expression si compréhensive, qu'entrecoupait de temps en temps, au cours de l'entretien, un petit
rire sec, parfois ironique, mais toujours bienveillant.
Nous savions tous aussi que son activité n'était pas dimi.nuée par cette verte vieillesse que cha.cun admirait.
P eut-être avait-il conservé ce visage heureux et aeeuenlant, cette sérénité exceptionnellement teintée d'un léger
�- 2"2 septicisme de va n t les passions humaines, pa rce qu e sa vie
s'était inscrite sous ii~ s igne de la vraie sagesse, de la tolér a n ce e t de la modestie.
S'il fut un professeu r émérite qui form a des gé nérations
d 'élèves, il fu t auss i, comme il le rappelait. lui-même, u n
simple chercheur
qui a vécu ent re les murs d ' un la boratoire, les quelques he ures qu'il arrachait a ux préocc upa tions souvent bien dures d 'une profession lourde en respon(1
sa bilités H .
Ajoutel'a H e qu' il fu t un a nimateur ardent de l'Ecole de
Médecine, obten a n t en 19"21 le vo te de la t ra n sforma tion de
l'Ecole en Faculté, qui a llait devenir une r éalité dix ans
plu s tard , gl'âcf\ ft l'effort conjugué du Doyen IMBERT, du
Professeur A U DrBERT et des P ouvoirs Publics.
P our lu i, l'a natorno-clinique qui a construi t la médecine
du XIXe siècle, réa lisait la ligne de conduite idéale, le mode
de pe nser intang ible et son œuvre tou t entièr e en est
imprégnée.
Ma is il su L a ussi ajoute r la rich esse iné pu isable de la
méthode ex périmentale à ses recherches. Ce Il ri te expé r im en tal " comme il aimait à l'a ppeler dan s lequel la techn ique
vien t au secours de l'hypothèse.
'
.
Ses tr a va ux ne son t-ils pas le plus vivant témoignage dE'
cette ha rmoni euse con ception ?
A l'aube de l'endocrinologie mod erne, le Professeur Henri
MUAI S, en collaboration a vec son a mi ARNAUD, est attiré
par le mystèr e des glandes surrénales qui s'a ppellent en core
1( ca psules Il, m yst ère clinique qui avai t déjà te n té son Mail l'e
Augustin F ABRE.
Mais pour un esprit aussi finement cultivé qu e le ' fut
ALEZAIS, la m édecine en t an t qu e science ne pou vait former
un ensembl e complet sans qu e le présent soit dédui t du
passé.
En fait, l' histoire de la IVlédecine a touj ours passionné
les médecins qui ont compris leur profession non seulement
-sous l'a ngle pragmat ique, mais a ussi en sociologues et en
historiens de la civilisation p rogressive .
Conna ître le passé historiqu e médical faci lite u ne meilleure
compréhen sion des courants et des t endances de la m édecine,
un e pénét ra t io n plus heureuse dans l'orie n tat ion de so n
évolu tion fu t ure.
C'est cer tain em ent cette préoccup a tion ha utemen t sci entif iqu e et cette a ttitude, ce souci de se m ieux conna ître à t ravers
son passé, qui on ~ .'iOU6Sl> ALEZAIS à étudier ontogén étiquement
. ~n quelque sorte, l'évolution de l'en seignement des instituti ons et des œuvres de la médecine de Marseille.
Ainsi, de rrière la ri chesse si di scr ètem ent exprimée d ' une
culture nuancée, puis la divers ité des obj ets de reche rches et
d'observation a uj ourd ' hui raillée par trop d'esp rits réducteurs
.. et cloisonnés, se cachait en réalité la .vraie personnalité m édi-
�-23cale d' ALEZ.U.S, c'est-à-dire. ooUe d 'u n homme tout 'en tier
pour qui le vie il adage « nihU humanus a m e alienum ))
n 'était certainement pas un mot vide de se ns.
Une autre cérémonie jubilai re non ' moins émouvante a
eu lieu dans le gra nd a mphithéâtre d'anatomie de la Faculté,
le 19 décembre 1937, en l'honneur de M. le Doyen ll'lBERT,
a d mi s à la retra ite le 1er octobre 1937.
Ses Collègues, ses a mis et ses é lèves ont tenu à témoigner
dans une cérém onie si mple mais inoubliable, leur a dmiration et leur gratitude à M. le Doyen I MBERT en 1ui remetta nt
u ne magnifique plaquette de bronze due a u sculpte u r P a ul
G OUOARD.
De tr ès nombreuses personnali tés avaient tenu à apporter
leu r témoignage de sympathie à M. le Doyen I MBERT, el l'o n
rema rquait n otamment dans J'ass istance des représentants
a utor isés de la Chirurgie fra nçaise et belge, M . le Recteur
de l'Académie d'Aix -Ma rseille, M. le Sénateur-Mai re de Marseille, MM. les Doyens des Facultés, MM. les Membres du
Conseil de l'Unive rsité et de l'Assemblée de la Faculté de
Médecine, 'M. le Direeteur de l 'Académie de Marseille, M. le
Médecin Gén éral Directeur de l'Ecole d 'Application du Serv ice de Santé, des délégations des hôpitaux ; Internes et
Infirmières j M . le Président de la Commission Administrative
des Hospices; M. le Médecin Général Directeur du Se r vice
de San té , etc., etc. , et enfin une déléga tion t rès i rnpo rtant~
des « Gueules Cassées l ).
Après les discours de :
M. B OUYS SON": In te rn e des Hôpi taux, délégué de l' Associa t ion co rporative des E tudian ts en Médecine ;
M. COMTE, Secr étai re de la F ac ulté de Médec ine ;
Docteur BENOlT, Délégué du Sy ndica t des i\:[édecin s de Ma rse i.lle ;
Docteur BONNAL, au nom du Centre Ant i-Cancére ux ;
Docteur RAYBAU D, rédacteur en chef du «Ma rseille-Médical));
Docteur SAUVAN, P rés iden t du Co mi té Médical des Bouches. du·RhOne;
Docteur DOR, Sec rétaire général du Com ité d'organi sa tion ;
Docteur PAOU, a u nom des a ncien s élèves du Professeur
I MBERT;
Docteur DE VE RNEJOUL, Présiden t du Syndicat Médico-Chirurg ical ;
P rofesseur BOURDE, Présiden t de la Société de Médecine ,
M . ROLLAl\'D, délégué général des Gueu les Cassées Il , prit l a
pa role et dans une· a llocution particulièremen t émouvante,
..expr ima à M. le Doyen bornERT, la profonde reco nna issance
de (( t ou tes les Gu p.ules Cassées Il.
1(
�-24 Enfin, M. le Professeur MATTEi, au nom· de la presse m édicale de Marseille ;
M. l e Médecin Général B OTREA U-RoUSSEL ;
M . DE FOURNESTRAUX, membre du Com ité de l'Association
française de Chirurgie i
.
M. le Professeur DANIS, de la Faculté de Médecine de
Bruxelles ;
M. le Professeur JEANBRAU . de la Faculté de Médecine de
Mon tpellier;
M. VIDAL-NAQUEI', ViC'f:-Prooident de l a Commission AdministJ;a tive des Hospices de Marsem e ;
M. le Professeur FIOLLE, Président du Comité d'organisation
de la cérémoni e jubilaire.
J 'ai pu moi-même retracer en quelques mots, la nobl4l'
carri ère de M. le Doyen bmERT à qui notr e Faculté doit tant.
Ainsi que j'ai eu l'honn eur de le leur rapp eler.
Extraits de l'allocution prononcée à la cérémonie jubiliaire
de M. le Doyen IMBERT
({ Vous avez appris dès l'enfance, mon cher Doyen, par
les exemples paternels puis fraternels, queI1 e est la continuité .et la noblesse de notre vi e universitair e.
te Faite de discrétion dans l'attitude, d'am our de la culture·
désintéressé, de tolérance ppu r l'opinion d 'autrui et de cette
sQuriante iron ie, témoignage de pitié pour- ceux qui n 'attribuent de richesse qu 'à ce qui dans l a vie est le plus futile
et le plus vain: paraître.
(1 Vous av·ez compri s combi en est grande notre fierté à
nous médecins, d 'a ppartenir à cet admirable corps enseignant dont les me mbres donn ent ch aque jour le n oble exemple d'un désintéressem ent absolu , de Il l'amour du métier )
et du respect profond, sacr é, de la Hberté intellectuelle.
I l Inspir ée par le plu s élevé des sou cis, celui de dispenser
la connaissa nce acqui se et a dap tée, la famille universitaitte,
pa r des li ens aussi forts que ceux du sang, nous attache à
nos élèves, nous en rend effectivem ent tributaires.
(( Car ce sont vraiment nos fils, selon l'esprit, à qui nous
donnon s le mei11eur de nou s-m ème, le plus possible de n otre
savoir et de notre cœu r , en échange d' une collaboration quotidienn e.
Il De ce permanent con tact à l' hôpital, au laboratoire, jaillit,
sous la libr e con troverse, la plus pure des flammes, celle de
la cr éation scientifique, née de l'amour de la recherche.
(( La r éalisation de J'unanimité est san s doute difficile dans
Je pays des joutes dialectiques, de la critique en tant que
jeu, mais elle s'impose par l'affiJ'mation démontrée de la
-bonne foi et de la bonn e volonté.
�~25Il Sans doute , il peut arriver que la jeun esse obéisse plus
souvent à la séduction de cette violence magnifiée pal"
Georges SOREL qu'à l'esprit cODstructif et libre . qui étend
sa bienveil1ance sur toutes choses.
If Si l' humanism e subit la crise que notre Collègue et Ami,
J ean FlOLLE a délimitée avec tant de finesse philosophique
et gr âce au fruit de tant de méditations perspicaces, nos
étudiants ne doiven t plus la soupçonner ou l a craindre. Nous
serons là, fidèles soutiens d'_une thèse qui nous grandit et
Yéa1isé les espoirs de notre civilisation -méditerranéenne.
(c Car, ain si que le rappelait éloquemment, hier encore, notre
Recteur M. GAU, Il nous sommes parmi les clercs qui n'ont
pi>int trahi et qui donnent encore à la jeunesse le droit
d'espérer )).
Il Nous savons, que si.l' homme s'élève au-dessu s de la limite
temporelle par ]a science, il s'en libère totalement par la
grandeur d'âme.
(\" Progrès, marche en avant, mots vides de sens biologique
auquel seul le bonheur étayé apporte un sens réel et une
.
exjstence tangible. _
u Ce n'est pas un progrès que de savoir davantage, c'est
un en ri chissement.
fi l\fais c'est un progrès, et seulem ent en ce cas, de s'achemin er dan s le domaine de la culture vers plus de générosité.
vers · plu s de désintéressem~nt. C'est l'œ nvre m ême du
IJ?édecin.
CI Vous n ou s a vez constamment rappelé, mon cher Doyen,
par votre exemple, que nous sommes ces médecins, et que
nou s le sommes si profondément que ri en de ce qui est hum ain
n e doit demeurer étranger .
fi C'est pourquoi , Clinicien,S, Hommes de Laboratoire, si la
souffrance est notre objet d'étude, le bu t suprême de n otre
effort est 1a 'guérison de tou t ce qu 'elle contient de cruel et
de ce qu'e l1 e en train e parfois de désastr es sociaux.
If Avec la sagesse de celui qui a fait le tour des hommes
et de leurs passions, vous voici revenu dans ]e calme du
soir d'une vie si bi en remplie, par un geste dont DOUS apprécions la grandeur, vers les joie's pures du Laboratoir e, cel1es
que vi enn ent seul emen t troubler les inquiétudes 'de la
recherche )1 .
Ma is la vie de n otre Faculté ne saurait se résumer dans
ces deux imposan tes cérémonies.
Les très n ombreu ses réunions scientifiquès et les Congrès
auxq uels m es Col1 ègu.es et moi-mêm e avons assisté, témoignent ainsi qu e les importants travaux effectu és dans tous
nos se rvices hospita liers .et de laboratoire, de l'act ivité inlassable de notre jeune Faculté.
En ce qui concerne notre P ersonne1, Je ne puis, h élas, que
�-26répéter mes doléa nces -des ann ées précéde n tes. Nous n 'avons
toujours pas de statu t du Personnel ; le plus g rand n o mbr~
de nos Collabora teurs: Chefs de travaux, Assistants, Préparateurs et not re P ersonnel de Service ne reçoiven t que des
indemn ités dérisoires et son t en nombre notoirement insuf·
tisan t.
Je n e puis qu e déplor er la persévéra nce d ' un tel état de
choses, neuf a nnées a près la création de la Faculté de Méde·cine de Marseille et renouvele r une fois de plus, a vec un e
én ergi e per sévé rante le vœ u de voir bientôt se réaliser ce
Statu t indispen sable à n ot re p.e rsonnel enseigna nt au subalterne.
Enfin, j e n 'ajou te rai qu'un mot pour constater, a vec fie(;1é.
que malgré les épreuves et les difficultés de l'heure présente,
notre jeun e Faculté de l\dédecine et de Pharmacie de Mar·
s ille occupe déjà dans l'Université Fra nçaise, une pLace
enviée et di gne de la seconde Ville de Fra nce.
AmUNI STRATION et
EN S EI G NI')~1ENT
Pendant l'année scolaire 1937-1938, M. l e P rofesse ur Lucien
CORNIl. a assuré les Cond ions de Doyen ; M. le Professeur
André CHEVALLIER, les fonctions d'Assesseur.
La F aculté a été re présentée a u Conseil de l'Univers ité par
MM. les Professeurs CHEVAllIER .et AUDIBERT.
Au Conseil Académique par M. le ProCesseur RIMATtEI.
DECES
La F aculté a perdu cette année deux maUres de l'a ncienne
Ecole de Médecine de Ma rseille.
M. le Professeur ALEZAIS quI a occup é longtemps les fon c·
tians de Directeur de l'Ecole de Médecine et de Directeur de
l'Institu t de Médecine Colon jale, s'est éteint à la suite d'une
longu e ~t péni ble m aladie.
Regretté par tous ses Collègues et ses anciens élèves, M. le
Directeur ALEZAIS laisse un souvenir inoubliable dans notre
jeune F aculté.
M. le Professeur d'AsTROS, décédé le 22 janvier 1938, Professeur de Clinique Médicale Infantile à l'ancienne Ecole
de Médecine de Ma r seille. Créateur du laboratoire. départe·
mental de bactériologie et de l'œuvre anti-tuber culeuse des
Bouches-du-Rhône, M. d'AsTROS est un e belle figure médicale,
ri che de t.raditions et dont la m éql.oire survivra parmi nou s.
NOMINATIONS
Par a rrêté Ministé riel du 29 Nove mbre 1937, .\1. le Profes·
seur CHEVAllIER est nommé Asse,sseur de ' M. le Doyen ,
pendant to ut le te mps que durera son ma nd at de 1)'1em bre du
du Cons eil de l' Universi té.
�-
27 -
Par a n-été Ministériel du 9 Décemb re 1937, M. le P rofesseur
IMBERT est nommé Doye.n h on or a ire de la Faculté.
Par décret en date du 9 Décembre 1937, MM. les Professeurs IMBERT et C ASSOUTE so nt nom més Professe urs ho'noraires de la Faculté.
Par décret en date du 3 Ma rs 1938, M.
MAlMEJAC,
Agrégé
pérennisé est nommé Professeu r sa ns cha ire à compter du
1e r Avril 1938.
Par a rrêté mini 3tér iel d u 22 décemb re 1931' so nt désign és
comme Chargés des En seignemen ts ou des Tl'avaux pra tiqu es
pour l'an née scola ire 1937-1938 MM, les Ag régés:
PIERI , Clin iq ue exotique;
DUBOULOZ, Ph ys iq ue électri cité et r a diologie
j
B ALANSARD, Matiè r e m éd icale ;
l\'IolRQUD, P a thologie extèrne ;
Pathologie interne ;
BERTHIER, P a tho logi e gén é ra le
SAUTET, P a r asito log ie ;
POURSINES, Anato m ie patho log iq ue.
POINSOt
P a l' arL'êté rniu i.st érieI du 22 déce mbre ·1937, MM. BOYER et
sont nommés à no uve.a u Chefs de t ra va ux d'Hygièn e
et d e Bactéri olog ie et Chef de t r a va ux d e Pha rmacie po u r
J' année 1937·1938.
GUILLOT
P a r a rrêté mi nistél'iel du 22 décembre 1937, M . DERRIEN est
ch a r gé à nouvea u des fonct io ns d ' Agrégé de Ch imie Médi cale.
P a r a rrêté min isté r iel d u 2"2 d éc ~mbre 1937 so n t c ha rgés des
.cou rs complém entai r es ci·a p rès pou r l'année scolai"e 19371938.
LVIM . R O:\UE U, Em.bryo log ie ;
G ABRlEL,
Cl'y ptogamie ;
DELPRA UT,
Pha rmacologie et chimio thérapie
GUIllOT, Pharmacie chimiqu e ;
CA RCASSOSN E, Clini ql!,.e ch iru rgica le infa n t ile
DERRm;, Chim ie bio logiqu e ;
P ÉRJOT, Médec ine du t r a vail
ARNOUX, Chimi e minér a le ;
VIGNOU , T oxicologie;
FtGAREI.LA, Clinique g y nécologiq ue
D OR, Médeci ne opératoire.
P a l' a rrêté min istérie l du 2'2 janv ier 1938, M. le Professeu r
. Agrég é PO URSINES est m is pour un e période de 5 ans à
compte r du 1er j anvi er à la dispos iti on · de M. le Mi nis tre des
At,f a ires 'E t rangères.
�-28. Par arrêté d.u 22 janvier 1~38 , 1\1. le Docteur PAILLAS, Assistant à. ]a Faculté est chargé des fonctions d'Agr égé d'Anatomie Pathologiqu e.
.
Par arrêté rectoral du 19-févri er 1938 sont ch a.rgés -de cours
complémentaires à la Faculté de :Médecine pendant l'an née
1937-1938 :
Mi\'J.
Hydrol ogie et climatologie.
R OUSU.CROIX , Biologie appliquée à la clinique i
RIMATTEl ,
SAUlON, Anatomie descriptive.
PEllISSIER, Anatomi e et physiologie végétales;
ALLJEZ,· Conférence de Psych iâtri e.
P a r arrêté r ectoral du 19 févri er 1938 sont ch argés de cours
complémentaires à la Faculté de Médecine pendant le ~ semestre 1937-1938 :
MM. AUDIBERT, Introdu ction à l'étude de la médecine ;
QUlNTARET, Microbi ologie;
FIGARELLA, Pathologie chirurgicale ;
CHOSSON, Obstétrique;
Par arrêté r ectoral du 19 février 1938 est chargé pendant le
1er semestre de l'année scolaire 1937·1938 d'un cours complé- .
mentaire,
M . BRAHIC,
Propédeutique méd ical e.
RETRAITE
M . Jacqu es AMIEL, Agent du Cadre Spécial est admis à fai re
valoi r ses droits à la retr aite à compter du 14 avril 1938.
BIBLIOTHEQUE
M lle GEORGE est n omm ée bibllothécaire de ]a Bibliothèque
Universitaire (section Médecine) à compter du 2 octobre 1937.
P ROMOTIONS ET DECORATIONS
Par arrêté ministéri el en date du 10 ja nvi er 1938, MM. les
Professeurs CHAUVIN et MATIEI sont p romus d e ]a se à la 2"
classe à compter du l U j anvi er 1938.
Par arrêté du 10 janvi er 1938, )fM. les Professeurs VAY&SIÈRE, BOURDE, G1R~UD sont p r omus de la 4~ à la :le classe à
compter du 1er janvier 1938.
Par arrêté ministériel d u 10 janvier 1938, M. BOYER, Chef
de Travaux est promu de la se à la 2fI c1asse.
Par arrêté ministér iel du 10 janvier 1938, Mlle I:INAS, Assistante est pro.mue de la 6e à la 5e c1asse.
Par arr êté ministériel du 10 janvier 1938, MM. les Professeurs CHE\IALL1ER et ROl\fiEU sont promus au choix de la ~ à
la 1re classe.
�-
29-
Par arrêté" min istériel du '10 j a nvi er 1938, M. le Professeur
RrM~1TE[ est promu de la .je à la ,'le classe .
•••
Chevalier de la Ugion d'honneur: M. le Professeur RrMA'ITEI.
Chevalier de la Légion d'honneur à titre mili taire: M. le
Docteu r VIGNE, ch a rgé de cours.
Officier de l'Ins tructi on Publique, promotion du 14 juillet
1938 : M. COMTE, Secr étaire de la Faculté .
.
••
M. le Doyen CORNlL a obtenu le prix Daudet de l'Académie
de Médecine pour son t ravail original sur cc des tumeurs intra":
médullaires Il,
Le prLx Philippea ux de l'Académie des Sci ences est atm·
bué à M. le Professeur RocHE. pour ses _ t ravaux sur les
Pigments r espiratoires.
.
Le prix Bu.ignet de l'Académie de Médecine (physique et
chimie) est attribué en 1937 à M. le Professeur ROCHE pour'
l'ensemble de ses t rava ux.
Le prix Ferry de la Société d'Op htalmologie de Paris 1938,
est attribué à ),-1. le .Professeur agrégé JAYLE.
PRIX ET CONCOURS
~
année: 1er Prix : M. LISC!:-\.; 2e Prix: M. GUlLmention : M. GASSIN.
Médecine: 2e année ~ On secQ,nd prix: M. GERMAN.
Médecine .: ae année: Un premier prix : M. GASTAUD.
Médecine : 5e année : Un premier prix .' M. :TA8ANGER.
Phannacie : ~ année: Un premier prix: M . PENET; 2t' _priz:
~{éd ecine:
LERNOU ; Une
1re
M. ALTAIRAC.
Pharmacie: 4e année: Un premier prix:
M . MARCELET ;
M lle
FAUUS; ,2e pt:ix:
!lI ention honorable : MUe ANDREI.
P rix Jules .et Louis Jeaooernat : M. NGUYEN
Prix Al ezais : M. .1e Docteur Jean VAGUE.
VAN TAI,
CONGRES ET REUNIONS
Pendant l'année scolaire 1937-1938, ta· Faculté de Médecirn:
et de Phannacie a manifesté son activité par sa participation
à de très nombreux Congrès en France et à l'Etranger, ainsi
qu'à div~rses cérémonies officielles :
Le 8 avril 1938, M. le Professeur DA COSTA, Doyen de la
Faculté de Médecine de Lisbonne a.. bien voulu faire une conférence avec project\ons sur le grand amphithéâtre d'Anatom-ie
sur : Les bases 17Wrphologique s des conception s actuelles du
fonclionnement nerveux.
•
�-30Le 2 .mai 1938, sous la présidËmce de M. le "Rectéur GAU;
une cérémonie officielle à ia mémoire de M. le Professeur
ALEZAIS, Directeur honoraire de J'ancienne Ecole de Médecine de Marseille, groupait tous ses collègues et ses amis.
Les Congrès auxquels nous avons été représentés sont les
suivants :
Le 71e Congrès des Sociétés Savantes qui a eu lieu à Nice en
avril 1938 a groupé un grand nombre de communications. M.
le Doyen CORNIL, M. le Professeur CHEVALLIER, Assesseur du
Doyen, M. le Professeur GABRIEL et "M. PElllSSIER, Assistant,
prirent part à ce Congrès.
A ]a même époque M. Je Doyen CORNIL présidait à Ni ce Je
Congrès des Etudiants et une séance des Journées Médicales.
M. le Doyen CORNIL assistait également au Congrès de C05m obiologie.
A l'Association des Physiologistes de Langue Française
réunis à Louvain (Belgique) la F aèulté était représentée par
M. le Professeur CHEVALLIER, Rapporteur et MM. les Professeurs COTTE et M .U.MEJAC.
M. JAYLE, Agrégé assistait ensuite à Tunis au Congrès
d'Ophtalmologie.
MM. les Professeurs CHEvALLIER et MAl.MEJAC nous représentent au Congrès International de Physiologie de ZurÏch
(Suisse).
M. le Professeur ROCHE participe au Congrès International
de Chimie de Rome (Italie) où il fait q,ne communication ..,ur
La constitution dè !'Hémng!obine. M. ROCHE fait également
plusieurs conférences à l'Université Tchèqu e Charles IV de
Prague ainsi q:u'à l'Institut de Chimie de l'Université Allem3?de et à l'Institut Français Ernest Denis.
Enfin, M. le Professeur ROCHE est appelé à faire des CGn~
férences de chimie biologiqu e à l' Université de Mon tpellier.
M. le Doyen ~MBERT assiste au Congrès International des
Accidents du Travail à Bruxelles (Belgique) .
M. le Professeur ROMIEU, Directeur de l'Institut 'd'Education
Physique de Marseille, .a ssiste au 6e Congrès de r ééducation
de l'Institut d'Education Physique de Paris.
MM. les Profess~urs ROGER et MALMEJAC sont présents au
Congrès des Aliénistes et Neurologistes de langue fran çais~ à
Alger.
M. le Professeur CHAUVIN a présidé le Congrès de Gynéco·
logie à Nice et a présenté au · ~ Congrès de l'insuffisance
rénale à Evian un rapport sur l'Azotémie intrarénale d'origine
mécanique chez les prostatiques.
M. le Professeur MONGES !issiste au Cong:r::ès de l'Insuffisance hépatique à Vichy et au Congrès de Gastro·Entél:o,
logie à Paris.
�- 31-
• M. le P rofesseur BOURDE pour r épondre à u ne invitati on des
Médecins et Chi rurgiens du plateau de P assy (Hte·Savoie) a
fait UD e confér ence sur l'état actu el de . la chirurgie et .:le la
t uberculose pulmon aire a u COUTS d e qu atre j ou I"n ées de démon st.r ations ininterrom pues.
M. le Docteur VIGSE, chargé de cours, pr ésen tait en collaboration avec le Docteur TI VOLLTER, deux commu n ica tion à la
.ole Conféren ce intern ationale de la "Lèpr e au Caire (mar s 1938).
Enfin M. CARC..\SSONNE, Agrégé, fai t deux communi cations
importantes au Congrès de Chirur gie de Par is et deux voyages
d'étud es à Londres et à Bruxelles.
E TUD IANTS E T EX AMENS
Le n ombre des étu dian ts en vue du diplôme de Docteur
Médeci ne et du DiplOme de Pharm acien est à peu près ]e
m êm e que celui de l'a nn ée derniè re ain si que l'indique le
tablea u su iva nt:
en
1927-28
1928-2l1
HI29-30
1930-31
1931-32
1932-33
1933-3.\
1934-35
1218
1264
1935-3{j
1178
1006-3,
1937-33
360
416
474
522
632
1180
......... . : ' .' .. ... ... .
... ...... ... .. ... .. ... .
1317
1312
�-32Année scolaire 1937-38
ETUDIANTS
ETR.~N GERS
Allemagne .......... . ......... . 1
Autriche . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . 1
Belgique
1
Bulgarie . .... .. .. •.. ......... . . 3
Esthonie .... .. ......... .. ......
Grèce ... ..... .. .. ... . . . .... . ...
Hongrie ....... .. ... . . . ........
1
3
1
Italie .......... ... ............. 5
i\{onaco _......... ... ......... . . 3
Pologne ........ .. . ...... ...... 4
Roumanie ........ . ........... , 6
Angleterre ....... .. : .... . ..... .
Russie.. .......................
Tchécoslovaquie . ... ........ . ..
Ile Maurice .. .. .. . .............
Arméni e " .. ..... , ......... . ...
Perse .. ........................
Turquie .. . . .. .. ........ ........
2
2
1
1
3
2
2
Etats-Urus ... • .................
1
République Argentine .. .... . ...
1
Total
44
La Faculté a fait passer 2.005 examens (au lieu de 1.891 en
1937).
�Statistique de l'annee scolaire t937-J938
1. -
Etudiants
1° E tudia nts ayant pris inscr iptions :
1936-1937 19:17- 1938
Doc tt') r a t en médecine .... . ....... .
407
Pha rmacie .. . ...... . . . ....•.• •• .
267
3!10
273
Phar m aci en su pér ieur .. •. • . . ••.•..
1
•
11
45
80
2° Etudiants
i m ln atr iculés sans
prise d'insc riptions :
Di plOmes co l oni aux .... ... ... . .
Sages- femmes .. . ... . . . _...• • •. .. .
H erhoristes . . . . ... . .. ... ....• _... .
Educati on physique . .. . . . _. .. ' .. .
Doctora t en pha r macie . _... . . . .. .
98
83
81
:!9
2
54
17
17
15
i l
5
10
3
73
80
12 .
91
39
80
23
En sUf:pens i on de scolat;ité :
M édec ine . . . . .. . . . ... . ... . .
P har macie.. .. •. ... .. . . .. . .. • _ ••.
Divers -
Etran g er.~ .
.. . ... .
3- Etudian ts ay ant seule ment subi
des exa mens :
Médeci ne . .... . . ~ . . ... . .. . ...... .
Ph a r m ac ie .. . . . ... .. ... .. . . .. . .. .
Vali da ti on de s tage, Pharmaciens .
..:...
- De ntistes . . .. .
En ver tu d'insc riptions prises au
dehors (chi r urgiens-dentisles) .. . . .
15
147
126
Médec ine . . . . . . .. ... .. . •. ..o: •• • • • • •
Pha r macie . ..... . ... . .... . . . . .. .
15
9
13
TOTA UX •• . •
1.317
1.312
4° Etudiants n 'ayant fait aucun. acte
scolaire, maz"s don t fa Facult é poss~de des doss"Ïe1's avec scolar ité
non périmée :
7
•
�-34 En voici le détail par section
Section Médecine. - Il Y a eu un nombre total de 953 examens passés en 1938 pour 964 en 1937. Sur ces 953 examens, il
y a eu 246 ajournés.
Présentés
Ajournés
115
58
74
Jre année ....... . . .
2" année ...... . .. .
3' année ......... .
.. ann ée \ ')
lN! partie
'f
.
.
...,. partIe . .
e
5 année ...... . .. .
Clinique médicale ..
Clinique chirurgicale
Clinique obstétricale
Th èses" .......... .
Total .. ...... .
Ajourn.és
97
88
16
17
50
50
173
27.1
16,5
19,3
22
147
115
107
ZO
29
77
17
89
66
52
8
7
8,9
10
»
»
953
246
%
25,8
Section Pharmacie. - Il Y a eu un nombre total de 583 examens passés en 1938 pour 578 en 1937. Sur ces 583 examens,
il y a eu 89 a journés.
Présentés
Ajournés
Ajournés %
7,8
Validation stage ..
76
6
1"' aDnée . ...... .. .
74
27
20
2" année . .... .... .
87
14
16
Présenté s
Ajournés
4
Ajournés
3t' année .. . ...... .
1er défi nit if .. ..... .
78
77
2"
64
69
17
4
20
58
4
6,8
583
89
15,2
3'
»
»
'.'..... .
»
Total
%
5,1
22
6,2
29,9
Secticm. Chirurgie dentaire. - l] Y a eu un n ombre 10tal de
191 examens passés en 1938 pour 225 en 1937. Pour ces 191
examens, il y a eu 36 ajournés.
Présentés
Validation stage ...
1re année ...... . ...
~ ann ée ... . .... ..
Î 1 ~ partie
3' année ; ~ partie
Total
.
. . . . . ...
23
AjoUTnés
8
27
4
47
51
13
43
3
191
36
8
Ajournés
35
14,8
27,6
15,6
6,9 .
18,8
%
�-
35 -
Section Sages-Femmes. - 11 Y a eu un nombre total d e
100 examens présentés en 1938 pour 114 en 1937. Sur ces 100
élèves, il y a eu 30 ajournés.
1" examen ... . .. ..
2- examen .. .. . ...
Total ... .....
Presentés
49
51
Ajourné.c
15
15
100
30
Ajournés %
30,6
29,4
30
Sec tion. Herboristes. - Il Y a eu 81 examens en 1938 pour 90
en 1937.
Présent és
.4journés
Ajournés. %
3,7
81
3
Dipl6me colonial. - Il Y a eu un total de 45 diplômes en
1938 pour 10 en 1937.
11 n 'y a eu au cun étudi ant ajourné.
Dipl.ôme li' Hygiène. - Sur 52 étudiants présentés il y a eU 1
aj ourné, 1,9 %.
RECAPITULA TTON
Médecine .. .... .. ..
Phannacie ........
Chirurgie dent~re..
Sages-Femmes L ..
Herboristes .. .... -Diplôme colonial ..
DiplOme d'Hygiène ..
Totaux
Présent és
Ajournés
953
246
89
36
30
3
583
191
100
81
45
52
2.005
0
1
405
A.journés %
25,81
15,26
18,8
30
3,7
0
1,9
20,19
BATIMENTS
Plus qu e jamais la question du transfert de la F aculté
devient un problème urgen t à résou dre.
Les bâtiment s occupés, tant par la section Médecine, au
Pharo, que par ia section Phannacie, rue Au guste-Blanqui.
s'avèr ent notoirem ent insuffisants et. im pr opres aux m éthodes
modern es de r echerches et d'enseignement.
Au Palais du P h a ro, notre Bibliothèque dont l'ampleur
prend chaque jour plus d'impor tance, n. dû cette année
encore, a ccroître sa surface de magasins et un coul oir a dO.
être am énagé pour r ecevoir les collections nouvelles. L'ancienne salle de lecture des étudiants a égalemen t été occupée
par de nouveaux rayons. Ces modifications nous donnent dê
la place pour quelques années seulement, mais permettent
�- 36actue llement à notre bibl iothèque de recevo ir dans une nou·
velle saUe pa r faitement organisée. nos étudi an ts ..
Les deux superbes salles situées au rez.de-chaussée, ont reçu
l'ameublem.e nt et la décoration qui leu r convenait, reprenant
. ainsi leur destination primitive de saUe de réception et,
grâce à l'amabilité de ~I. le Conservateur du Musée de Marseille, de superbes tableaux sont venus rehausser l'éclat 'de
ces aménagements.
Rue Blanqui, co mme au Pharo d' ailleurs, la vétusté des
bâtiments qui n'ont depuis huit ans, reçu aucune réparation
extéri eure, constitue un vé ritable danger . .Te ne puis signaler
ici que l'état lamentable de la toiture du ' Palais du Pharo et
du Pavillon d'Anatomie, éta t qui donne lieu à des dégâts de
plus en plus importants dans nos laboratoires. L'ancienne
chapelle de la rue Blanqui a des murs en r uines et, des
pie rres sont déj à to mbées à plusieurs reprises sans qu'il y
ait, fort heureu sement , aucun accident à déplorer.
Enfin le service d'incendie qui est absolument inexistant
rue Blanqui, n' existe au Pharo que sous forme de quelqu es
extincteurs d'un modèl e an c i ~n. Au cun e prise d'eau, aucune
tuyauterie ne permettraient en cas de sinistre, même léger,
de protéger nos collecti ons.
Mes innombrables réclam ations aux services. d'architecture
et d'entretien de la Mairie de :.\{arseille sont restées sans répons.e, faute de crédits, mais il y a là une carence que je
tenais à signaler en raison des dangers éventuels et de la
responsabilité muni cipale qui est engagée. _
...
•
�•
TRAVAUX PERSONNELS
DES MEMBRES DU CORPS ENSEIGNANT
Année Scolaire 1937-193/3
TRAVAUX SCIENTIFIQ~ES
DU LABORATOIRE D' ANATOMIE
F. CORSY, Professeur.
G. JAYLE, Agrégé
M. SAL.\lOX, Chef de Travaux
J. StDAN et G. JAYLE. - Nystagmus congénitaL et t1'oubLes du
ny'stagmus provoqué aux épreuves expérim.entales. Revue
O. N. O. , octobre 1937, p. 539.
C. JAYLE et FARl'iARlER. - .4 propos d'un cas de spasme d
bascul.e du relev eur de la paupière supérieure. Soc. d'Ophtal.
Paris, octobre 1937, p. 591 du Bu\.
G. J .ULE. - NouveUe contribution à l'élude des r éactions
vestibulaires chez les st'rabiques. Soc. d' Ophta1. de Paris,
oelob re 1937, p. 595 du Bu\.
G. JA YLE et Y. DERR1EN. - Contribution à rétude comparée
de l'humew' aqueuse et
dlL
plasma sanguin chez l'homme et
chez te chien. Arch. d'Ophtal., décembre 1937, pp. 1083-1089.
G. JA YLE et H : NÉGRO. - Lob e frontal et l1wtilité oculaire
(d' apr ès les données séméiologiques et anatomo-cliniques) .
Marseille-Médical, 15 décembre 1937. '
G. JA YLE, Y. DERRIEN et P . FmzE1'. -
Contribution à l'étude
des phénom.ènes biologiques de membrane. Les équüibres du
système: plasma trœn.sudat (liquide d' ascite). C. R. Soc. Biol.
1937, Tome 126, p. 366.
G. J AYLE et Y. D ERRffi'j'.
- Contribul.ion à L'étude des phénomènes biologiques de membrane. L es équili bres d1.l système:
humeur aqueuse-plasma sanguin, loi de E. Derri en. C. R.
Soc. Biol. 1937, .Tome 126, p. 363.
G. JAYLE. - L obe f ront al et motilité oculaire de f onc.tion
ll'après l es f aits expérimentaux et anatomiques. Rev. O. N. O.,
janvier 1938, pp. 1-33.
H . ROGER, G. JAYLE, J. V AGUE, BOUDOURESQUE et J. PAn.LAS . Nystagmus mono c.ul,aire et paralysie des Zatérogyres : sclérose
en p laques apparue. au COU TS ,d'un traitem.ent arsenical che.
u.n spérif i.ql.l.e r écent . Rev. O. N. O., janvier 1938, p. 54.
�-38G.
J AYLE. -
A propos des phenom,ènes subjectifs qui accom·
pagnent le manège post·ro tatoire chez l ' homme normal. Soc.
de Médecine de Mareille, 14 janvier 1938.
G. JAYLE. - Syndrome de Parinaud à
symptomatologie
vestibulaire et oculo·motric, particulière. Revue O.
février 1938, pp. 96-105.
G. JAYLE. - A propos des paralysies d'origine
nuc léaÎ1'e. E ssai d.e classificat ion. Soc. . d'Ophtal. de
19 mars 1938.
G. JAYLE et Y. DERRIEN. Essai d'extension de la '
N. O" ,
supraP ar is,
loi de
Derri en aux équilibres hémo-hy dT'iques du globe oculaire . Soc.
d'Ophtal. de Paris, 19 mar s 1938.
(J. JAYLE et FARNARCER. - A propos d'un cas de spasme d'ouverture pennal1ent m.onoculaire du releveur de la paupière
supérieure. Rev. O. N. O. , mars 1938, p. 186.
E. AUBARET, A. CHEVAlLIER, G. JAYLE et Roux. - Recher ches
SUT les relation s entre certains tttts de carence en vitamine A
et le trachome. Congrès de Médeci ne de l 'Afrique du Nord à
Tunis, avril 1938.
G. JAYLE. L'in ve rsion expérimen tale du manège post·
rotatoire chez l'homme normal. Soc. de Méd. de Marseille,
6 avril 1938.
G. J AYLE. - Etude des réactions vestibutaires au cours du
strabisme, du nystagmus congénital, de s paraly sies oculaires
et des spasm.es du rele veur. Communication au Congrès O. . 0.
juin 1938, p. 465.
H. R OGER, G. JAYLE et J. PAILLAS. - A propos des paralysies
de fo nction et de s tro'ubles oculo·veshbulaiTes de la sclérose
en plaques. Le syndrome ete Fov ille atypi'que. Re". O. ~ . O. ,
juin 1938, p. 465.
G. J AYLE. - Discussion des rapports de 'Van Gehuchten et de
J. B an'e au Congres d'O. N. O. de mai 1937. R ev. 0.l'{.0. , 1938,
pp. 462-465.
G. JAYLE. - L'in version expérimentale du manège post.rotatoire chez l'nomme norm.aL. S. de Biol. YIarseille, 20 juin 1938.
G. J AYLE, Y. DERRIEN et A. O U RGAUD. - De l'intérêt de l 'étude
cytologique de l'humeur aqueuse. Soc. Biol. Marseille, 21 juin
1938.
THESE INSPIREE
Les migraines rétinie'n nes.
Les mouvcrnents conjugués des globes oculaires et
leurs troubles. Essai de jalonnem.ent des voies et des centres
du mouvement COll.jugué des glob es oculaires à l'ét ag e cortico
sous-cortical. Lobe temporal, lo be pariétal, lobe Occi11ital..
DOUTARD. -
)l-\ZEL. -
�- 39NÉGRO. -
Les mouvements conjugués de s gLobes ocuLaires et
Leurs trO'UbLes. L obe front aL.
M . SAL.~ION. - In'Vfl.gmation i ntesti nale aiguë par di verti cule
de ~Ie cl<e L (Rapport de M . ·FeVTe). Mémoir es de l'Académie de
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et GUIDONI. -
D échirur e du j ejunu1n
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P . GIRAUD. M . SALMON et M.4.SS0T. Maladie de Bas edow
chez une enfant de hu it ans. 'Echec du traitement ,nédicaL.
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Médicale des HOp. de Par is, N' 25, 1938.
�-
40-
THESE INSPIREE
P . GRANJON. -
Le s éléments du
(Prosecteur adj oint d' Anatom ie à la Facu lté ).
CTeu~
suo-claviculaire. Considérations d'ana
tamie médico-chirurg i cale
SUT
le ·sommet du thorax.
TRAVAUX SCIE.NTIFIQUES
DU LABORATOIRE D'ANATOMIE PATHOLOGIQUE
ET DE PATHOLOGIE EXPERIMENTALE
L. CORNIL, Professeur
Y . POURSlh"ES, Professeur
ag~égé
J. PAILLAS, Chargé de cours
L. C ORNTL et JOUVE. - Etude pathogéniqu.e de l' endocardite
maligne prolong ée. Presse médicale, oct. 1937, pp. 1523-1524.
L. CORNIL et J. VAGUE. Remarques d'ordre anatomopathologique et pathogénique sur la fiè vre j aune expérim en ta le. Soc. de ~I é d. de Marseille, 15 décembre 1937.
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Anat. Pathol. , "lévrier 1938, p. 119.
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L. CORNIL. - La zone hyperalgique dans les syndromes
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T. 69, 1938.
L. CORNIL. - Les m aigreurs. Journal des praticiens, N° 25,
18 juin 1938, p. 401.
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L. CORNIL. - La dystrophie adilJO so-génitale (S yndrome de
Babinski-FrœUch ). Monde méd ical, N° 922, l , 15 sept. 1938,
p. 729.
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L . CORNIL. - L'interférométrie dans les syndromes hypophysaires. Congrès des Sociétés Savan tes, Nice,"Avril 1938.
TRAYAUX SCIENTIFIQUES
DU LABORATOIRE DE CHIMIE ANALYTIQUE
ET HYDROLOGIE
M. F .. RIMATI'EI, Professeur
~1. M . ARNoux, Chef de .Travaux
MUe L. · GRIMAUD, A ssis tante Stagiaire
F . RIMAlTEI. - Purification de r eau de rivière dans un apparei! fait en verre. Doc. Scientifique 1938 (63), p. 91.
F. RIMATl'EI. - Influence des Agen ts chimiques sur la puri(ication de l'eau. Doc. Scientifique 1938 (sous ~resse) .
F . RIMATl'El et Ch. MATl'El. - Le rep érage phy sico-chimi.que
des sérums sanguins h:urnains patho logiques. Arch . de MM..
Gén. et Col. 1938 {4), p. 131. .
F. RIl\UTIEI, M. ARNOUX et C. GERBEAU. · - Sur la composition chimique de l'eau du Canal de Ma1"Seille (en cours de
publiciU).
F . RIMATl'El, L . GRIMAUD et C. GERBEAU. - L' ana!yse physi cochimique dans la surveillance chimique de l'eau du Cana] de
Marsei!!e . (en cours de publicité).
•
•
�-
43 -
Rapport. Mission hydrologique aux statipns
et Pougues confiée par le Centre National de Tourisme et organisée par la Chaire de Chimie Anal ytiqu~ et Hydrologie. Nov. 1937.
J. PETIT. - Rapport. jJ!ission hydrologique aux stations de
Cauterels, Bagnères·de-Bi gor.. e et L uchon, confiée par l'office
national de Tourisme et or ganisée par le L abo. de Chim'ie
il<'alytique et Hydrologie . Nov. 1937.
P . BA1TESTL -
de Vic hy,
St·Ne~taiTe
THESES
:M. ARNOUX. -·Con.tribution d l'Etude du upér age physicochimique du sérum. des tuberculeux pulmonaires. Thèse Méd .
19 mar s 1938.
j\'p ue GOUDARD née AzA,~. La. cw'e thennale à Gréou.x-le sBains. Etude générale complétée par l'étude de l ' action des
eaux sulfureuses SU'T la pression artérieLLe systolique des rhumatisants au CQUTS de la cure. Thèse Médecine, 5 juillet 1938.
GERBEAU. - Les eaux d'aHmentatio'n de l'a ville de Marseille
(études physico-chimi'lue et micTobiologique. Thèse Pharmac.
7 juillet 1938.
.
OlTO. - Contribution à l'étude du do sage potentiom étrique
des alca l O'ides. Thèse Pharmacie, 8 julliet 1938.
PETIT. - Contribution à L'étude des variali.ons des propriétés
physico-chimiques des eaux su lfureuses (aplJlication d la
conse1'vation de ces eaux et à LeUT utilisation loin des SOUTces
7, .. oduc trices ). Thèse Pharmacie, 8 juillet 1938.
TRAVAUX SCIENTI FI QUES
DU LABORATOIRE DE C H IMIE BIOLOGIQ U E
M. J . ROCHE, Professeu r.
11. Y. DERRIEN, Chargé. des fonctions d'Agrégé.
1\'1. C. D Ul\IA.ZERT, ClYargé des fonctions de Chefs de Travaux.
A ) TRAVAUX SUR U . BIOCHIMIE DES P IGi\IEo.vrs RESPIRATOIRES
J . ROCHE. - Sur la spécificité des hémoglobines. Ann. et
Bull. Soc, Royale Sc. Méd. et Nat. Bruxelles, 1937, N" l,
pp. 1-21
J . ROCHE. - Sur la Téversibilité de la coagulatio1J, et de la
dénaturat'ion de Z'hé1lwg lobine. t. R. Lab. Carlsberg, 1938,
T . 22, pp. 465-47'2, un vol. Jubilaire du Prof. SORENSEN.
J. ROCHE et R. COM8E'ITE. - Sur la réversibilité de la. coagll.lation àe la m éthé1lwglobine. C. R. Acad. Sc. 1937, T. 205
p. 1011.
•
�-
44 -
J . R OCHE et M . FOXTAI H . - SUT le pigm en t respiratoire de
la L amproie mar il1 é et Sllr la répartition zoologiqu e d.es pi gm ents respirato i r es prol ohématini qu es. C. R . Acad. Sc. 1937,
T. 206, p. 626.
B)
T RAVAUX
sun
LA BIOCHI~lIE DE L' O SSIFI CATION
A . POLlC4.RD et J . R OCH E. L a t on nation d e la substance
osseu se. Essai de coordination des données histologiques ltt
IJioc himiqu es. Rapport a u XIe Congrès des Physiologistes de
langu e française. Ann. Ph ysioI. et P hysicochim. Biol. 193ï,
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�-
73 -
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du glucoside 'a n i hra quin onine.
A di te'lL: E kebergia sen egalensis. - Rapport pr éliminaire
"signalant ]a présen çe d' un alcaloïd e toxique- tuan t par para lysie muscu laire.
Assonbokan ;· Omph a longonus ni grita n s Asc. R apport p réErninaire signala n t la présen ce de glucoside cardio toni que.
Ces deux dernièr es drogues son t en coü rs d 'étude.
THE SES
ph arm a cien, lieu tenant des T rou pes colonia les.
- Contribution à Z' étude de l a pharm acop ée Sino-Annamite.
A. 1'HEBAUT, pha rmacien, lieu tenan t des Troupes coloniales.
- L e Niaouli - S on essen ce.
J " KERH ARO, pharmacien, lie u tenan t des Trou pes coloniales.
- Contr ibUI.ion à l ' étuœe du Chloru'r e de chau x et de l ' hypoA.
L ANCO,
ch l or i t e d e chaux. - E ssais ré tro gracl a lion.
F . ARNAL. - L es Eau x f errug ineu ses du M assif des Maures.
Voyage d ' études :
des étudjants en pharm a cie de 4e année a ux Usines Rhôn eP oul en c, à Lyon , sou s la condu ite de M. GUlLWT, Chef des
trav a ux. Réception pa r M. le Professeur MOREL, de la Facul té
de Lyon a u n om des E tablissements.
LISTE DES TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DU LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE
M. J . C01Tlt, P rofesseur
M. J. MALi\fEJAC, ~l'ote sseUl' sans chai r e
M. V. DoNNET, Délégué dan s les fo ncti ons d'Assistant
J. COTIE. - La vis ion des Coul eurs ch ez l es an i maux. Bull.
Soc, Linn. Provo T. 10-11 , p. 38, 1937, paru en 1938.
J . COITE. - Au. su jet d e l a ve nte des su bstances vén én euses .
Bull. Pharm. Sud-Est, T. 42, p. 4, 1938.
J . COITE. - A utOUT d 'une intox i cation f oudroyan te p ar l a
n icotine. Bull. Ph arm. Sud-Est , T. 42, p. 129.
J . C OTIE. - Un nouveau cas de sp anogynie ou Comment
finissent d es espèces. A pa ra ître dan s le Bull. Soc. Lin n. Pra y.
J . MAL~·IEJAC. ~ V aso-motri cîté h épatique. Nutrition , T. 'l,
n o 2, p. 113-123.
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vaso-mot1""Îces déclenchées dans un membre gràce aux seuls
appareils périphériqu.es. C. B. Soc. Biol. de Marseille, 21 déc.
1937, T. 127, p. 83.
J. MALMFJAC et JONESCO. - SUT l'entretien du tonus parietal
des artères die nwyen et petit calibre. C. R . Soc. de Biol. de
Marseille, 21 décembre 1937, T. 127, p. 86.
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Soc. de Médec. d.e Marseille, 2 février 1938.
J. MALMEJAC, E. DESMTI et G. JONESCO. - Technique de la
peau i rrigu ée li. C. R. , 15 février 1938, T. 127, p. 1016.
J. MAL1\'IEJAC et. E. DES ANTI. - Action de l'adrénaline sur les
vaisseauz de la peau. C. R . Société Biologie de Marseille,
15 février 1938, T. 127, p. 1014.
J. MALMEIAC et E. DESANTI. - Peau irriguée et incomptabilité
sanguine. C. R. Soc. Biol. Marseille, 15 mars 1938, T. 127,
p. 1269.
J. MALl'\tEIAC, E. D.ESANTl et G. J ONESCO. - Sur les réactions
vaso-mOtrices cutan ées . d'origine centrale au cours de l'asph'yxie. C. R. Soc. Biol. Marseille, 15 mars 1938, T. 127; p. 1267.
J. l\fALMEIAC, E. DESANTI et G. J ONESCO. - Intoxication par
(1
la fumé e de tabac. Etude des réactions. vasculaires d'origine
centrale. Soc. Médec. Marseille, 23 mars 1938.
J. l\lliMEJAC et JONESCO. - Sur la réactivité des grosses artères .des membl'es chez le chien. C. R. Soc. Biol. Marseille,
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M. P. DUBOULOZ, Professeur Agrégé
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A. CHEVALUER et H. Roux. -
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R. POINSO et DE ' CoNGNY. - Un nouv~au cas de kala-azar
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H. ROGER et R. POINso. - Syndromes de" localisation cérébrale. Fiche de pratique médicale. mise au point, 193~.
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R. POINSO, H. MONGES et P. L .-\TIL. Œdème aigu du. pou11Wn che. une fillette de' 11 ans atteinte d'endomyopéricardite
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83 -
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J. BRAHIC. - Quelques réflexions SUT le traitement du rhumatisme chronique pal' la parathyroïdectomie. Soc. de Méd.
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A mélioration rapide par le traitement médical. Soc. de Méd.
de Marseille, 27 avril 1938.
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. l'Association des Externes. <En cours de ,publication).
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J. BRAHIC. - Les réactio,Ls tuberculiniques chez l'adulte,
LeUT interprétation chez les tuberculeux pulmonaires. Cours
de perfectionnement de ]a Faculté, août 1938.
�•
-84RAPPORT SUR .L E FONCTIONNEMENT DE L ' INSTITUT
DE MEDECINE ET DE PHARMACIES COLONIALES
pendant l'Année 1937-38
"L'activité de l'Institut de Médecine et de Pharmacie colo-nialee s'est notablement accrue au cours de l'ann'ée scolaire
1937-38. Le nombre des élèves, qui était de 9 pour 1936-37, est
passé à 46, do~t 34 médecins ou étudiants en· fin ' de scolarité,
et 12 pharmaciens ou étudiants. Il a été délivré 45 diplômes
de médecins ou pharmaciens coloniaux (1 étudiant en pharmacie n'a pu subir l'examen pour raisonl de santé) . .Ces résuLtats sont _ La preuve que l'enseignement a été suivi avec
assiduité, puisque les épreuyes se sont passées sans aucun
échec à enregistrer. En outre, un certificat d'assiduité a été
donné à une auditrice non diplômée (infirmière coloniale).
Cette recruqescence est probablement due à plusieurs
causes. L'amélioration des moyens de travail, grâce à la
construction du nouveau bâtiment, nous a permis d'installer
nos élèves dans des laboratoires confortables où ils ont pu
commodément manipuler sous la direction du nouvel agrégé
de parasitologie, le docteur J. SAUTET, qui s'efforce de constituer des collections de pièces démonstratives. D'ici peu, nous
possèderons un matériel de choix, qui permettra de donner un
enseignement complet des maÏadies p~rasitaires.
Le nombre des conférenciers a été également modifié. · Nous
avons notamment fait appel à la compétence de MM. les Professeurs de l'Ecole d'Application du Service de Santé des
Troupes ColoniAles, qui ont bien voulu s'intéresser à notre
Institut. Ils continuent de mettre à la dÎlSposition de nos élèves
les ressources de l'hôpital militaire Michel Lévy, où Bont
groupés les coloniaux malades, Européens et Indigènes,
notamment les tirailleurs de raCE: noire.
La plupart de nos élèves médecins ont passé également
l'examen pour l'obtention du Brevet de Médecin de la Marine
Marchande. On sait que notre diplôme dispense les candidats
à ce Brevet de la plus grande partie des épreuves.
Mais l'activité de l'Institut ne se. borne pas à organiser une
session d'enseignement : il est. pendant toute l'année, ouvert
aux travailleurs qui désirent y poursuivre des recherches. A
ce point de vue, le laboratoire de parasitologie a été fréquenté
avec assiduité. Outr e le personnel qui y a son centre de travail
et y passe tout son temps. nous avons accueilli plusieurs
chercheurs et stagiaires.
M.. le docteur GRlGORAKIS, au laboratoire depuis 1930, a continué ses recherches sur les champignons parasites ·de
!'ho~e.
~.
�~85-
M. CARRÈRE, Professeur a.u Lycée, a achevé ses études sur
les parasites de la faune de Camargue, qui feront l'objet d 'un~
t.bèse ~ d e sciences devant être soutenue incessamment. Il a
montré les modifications des cycle~ évolutifs s'accomplissant
çhez les animaux aquatiques, suivant le degré de salure des
eaux.
M. Je 'docteur SCHN1'IZER, médecin roumain, a accompli un
"Stage de cinq mois a il laboratoire, se préparant à exercer la
m édecine au Congo belge.
M. le vétérinaire indochinois TRUO~G-T.~N-N,"oc a étudié des
helminthes récoltés en Cochjnchine.
M. BERL-lER, étudiant en m édecine, est venu se documenter
en vue de la préparation d'une thèse sur l'épidémiologie de
la leishmaniose méditerranéenne.
Néanmoins, il faut bien avouer que l'activité scientifique de
notre Institu t devrait êt re beaucoup plus considérable. Le
maté(iel de recherches ne manque pas; il est lSe ulement insuffisamment exploité. Notre ambition serait de créer à Marseille un centre de recheréhes -se rapportant à la. pathologie
exot ique ou au moins méditerran éenne. Malheureusement,
l'i~sufH sance de n ot re budget n e permet guère que d'entre'prendre des travaux de peu d'envergure. L ' augm ~ Dtation du prix
des appareils, des produits, de 1a nourriture pour les animaux,
rend l'expérimentation presque impossible. Pour n'en citer
qu 'un exemple, nou,s avions entrepris, M. le Pro1esseur agrégé
SAUTET et moi, des recl;1erches sur la transmission de la
leishmaniose méditerranéenne qui avaient dès . chances
d'aboutir. ~ous avons dû les interrompre, faute de pouvoir
acheter des animaux assez coûteux (rongeurs du groupe
Hamster et spermophile), originaires de Grèce et d'Asie
. mineure, qui représentent les réactifs de choix pour la reproduction expérimentale de la maladie. Il est à craindre que
cette situation aille en empirant. Notre bâtimen t, actuellement, n 'a pas besoin d'entretien, mais dans qu elques années
des réparations lSeTont évidemment nécessaires. Où trouverat-on les crédits indispensables, alors que nous sommes déjà
obligés de nous restreindre au strict minimum ? Nous avons
dû r enon cer à acheter un appareil de micro-projections qui
nous a urait été pourtant indispensable comme moyen de
démonstration aux élèves. Il est . profondément regrettable
qu e le Conseil Supérieur de la Caisse des Rech er ch es Scienti4
fiques n 'ait pas cru devoir nous encourager et n e nous · ait
accordé, sur les crédits pour l'outill age des laboratoires, que
la somme minime de 6.000 francs alors que nous en avions
demandé 28.000. Pour cette rai son , nous n 'oson s guère attit.:er
d'étrangers; car nous craignons qu'ils n 'établissent des compara isons écrasantes entre ce que n ou s pouvons leur offrir et
ce qu 'ils ont dans leurs pays respectifs.
Si la situation des laboratoires est modeste, eUe est encore
'üen supérieu~e à ceUe du servi ce d'hôpital. Nous avons dit
&
�-86 ci-dessus que les étudiants de l'Institu t ont heureusemen t accès
dans les salles de l'hôpital militaire Michel Lévy, grâce à. la
bienveillance du Service de Santé des Troupes Coloniales.
n existe aussi une clinique des maladies exotiques à l'Hôtel·
Dieu, qui donne également l'enseignement à nos élèves, mai::J
son organisation est particulièrement défectueuse. M. le Professeur agrégé PlÉRI, qui en est chargé en l'absence"du tituLaire, M. le Professeur HECKESROTH, Médecin Général des
Troupes CoLoniales, actuellèment en Indochine, a maintes fois
exprimé ses doléances à ce sujet. Il ne dispose que de quelques
-lite, disséminés dans les salles des services voisins et beaucoup
de malades lui échappent. Il serait urgent de remédier à ce
.lamenta ble état de choses.
Sans prétendre égaler les luxueux établissements scientifiques de certains pa ys, nous voudrions que la France, seconde
puissance coloniale du monde, ait au moins un Insti tu t do té
des moyens de travail indispensables pour qu'on puisse ..utilem ent y en tr eprendre des études de pathologie tropicale.
Ce rapport, signé pour la première fois du nouveau Directeur de l'Institut, ne saurait se terminer sa n s évoquer la
m émoire du Professeur H. ALEZAIS qui, penda nt si longtemys,
a consacré son activité au développement de la Médecine
Coloniale à Marseille. C'est à ses efforts, per sévéra n ts et
obstinés, qu'est dû l'a ménagement des labora toires, de la
bibliothèque et enfin la construction du bàtiment que nou s
ocoupoœ m a intenant. Nous n'oublierons pas le rOle qu'il a
joué- dans l'évolution de no tre Institut ; nous ga rderons un
sôuvenir r econnaissant de sa ferme et bienveillante direction.
�-
87 -
TRAVAUX DE L'INSTITUT DE MEDECINE
ET DE PHARMACIE COLONIALES
LABORATOIRE DE P ARASITOLOGIE
Tra vaux du P rofesseur Ch. JOYEUX
•
1. - Présence de l'Hepato'zoon canis (lames ) chez les chiens
de Marseille. (Avec' J. SAUTET et J. CABASSU). Bull. Soc. de P ath.
exotique, XXX, p , 680, 1937.
2. - Recherches SUT l'évolution des Cestodes d e Gallinacés.
(Avec J.·G. BAER). C. R. Ac. Sc., T. 105, p. 751, 26 octobre 1937.
3. - Sur quelques Cestottes de .Cochinchine. (Avec J.-G.
BAER). Bull. Soc. de Path. exot., XXX, pp. 872-874, 1937.
, 4. - Remarques marphologiques et biologiques SUl' quelques
cestodes de ta famiUe des Tœniidœ . (Avec J.·G. BAER). Jubilé
du P rofesseur K..J. SKRIABINE, Moscou, pp. 269·274, 1937.
5. - Onyalai. P r esse Médica le, 16 lévrier 1938, p. 257.
6. - Nouvelles recherc h e~ sur DirofiULTia immitis (Leidy ).
(Avec J . SAUTIT). Bull. soc. Path. exot., XXXI, pp. 122·123, 1938.
7. - Sur le déveLoppement de s pseudopl' ylLiiJea (Cestodes).
(Avec J.-G. BAER). C. R: Soc. Biol., CXXVII, pp. 126a.1266, 1938.
8. - Imtportance .de la voie digestive pOUT la transmission
du spirochœta duttoni. (Avec J. SAurIT). Bull. Soc. de Path. ·
exot., XXXI; pp. 279-281, 1938.
9. - Recherches épidh niologiques SUT la leishmaniose v'iscérale méditerranéenne. (Avec J. SAUTIT). Archives de Méd. gén .
et coloniale, VII, pp. 39·41, 1938.
10. - R echerches sur le début de développement des Cestodes c'hez leùr Mte définitif. (Avec J.-G. BAER). Livra jubila r
do Professor Lauro TRAVAS SOS, pp. 245-249, Rio de Janeiro,
1938.
11: - Un cas de Cyslicercus fascio laris chez le lapin
domestique. (Avec G. S'NEVET et GROS). Archives de l'Institut
Pasteur d' Algérie, XVI , pp. 26-30, 1938.
12. - Accidents cutanés dans les leishmanioses . .ç.eU;.r signification épidé1Jtiologique. Revue Pratique des Maladies des
pays chauds, VII, N' 16, juin 1938.
13. - Observations SUT la leish.m.aniose canine méditerran éenne. (Avec J. SAurIT). Bull. Soc. Path. exot., XXXI, pp. 487489, 1938.
14. - Influe~ e de la carence en vitamine A SUT l'évo lution
de !a teigne d Microsporum felineum. (Avec J . SW'ŒT). Bull.
Soc. dermato\. et syphil., N' 6, pp. 1038-1040, 1938.
�-88-
Travaux du Dr J. SAun;r, Agrégé
Voir ci-dessus 6 travaux en collaboration avec Ch. JOYEUX.
7. - Etiologie des fièvres récurrentés. Marseille·Médical,
LXXIV, p. 273, 1937:
8. - Etude critique du r~le de divers Arthropodes dans la
transmission de la peste. Arch. de Méd. gén. et colon., 1938.
9. - Contribution à l'étude des Culicidés de la région marseillaise et de la Camargue. Marseille-Médical, LXXV, p. 75,
1938.
10. - A propos de quelques études récentes SUT les animaux
réservoi.rs de la peste. Provence Médicale, VIII, p. 20, 1938.
11. - Etude du pouvoir bactéricicle du Culex pipiens, race
autogène, vis-à-vis du colibacillle. (Avec H. VIOu.E). C. R. Soc .
. Biol., CXXVII, p. 80, 1938.
•
12. Transm.ission du typhu$ muTin par un hémiptère
brésilien (Triatoma .infestans). (Avec H. VIOLLE). C. R. Soc.'
Biol., CXXVII, p. 1276, 1938.
Travaux du Dr GRIGORAKTS
SUT un nouveau milieu de conservation des dermatophytes.
C. R. Soc. Biol., CXXVIII, p. 887, 1938.
Travaux de P . CARRÈRE
Recherches
SUT
le cycle évolutif des Tré'1TUJ4odes de poissons.
C. R. Ac. Sc., T. 206, p. 1994, juin 1938.
Autres Tra,'aux
TRUONG-TAN-NGoc. -
Filariose du canari domestique en
Cochinchine due à Oshimaia taiwana (Sugimoto, 1919). Bul\.
Soc. Path exot., pp. 775-778, 1937.
,
•
•
�-89RAPPORT SUR LE FONCTIONNEMENT
DE L ' INSTITUT REGIONAL D' EDUCATION PHYSIQUE
DE MARSEILLE
Présenté par M. le P r ofesseur ROMIEU, Directe.ur
L'année scolaire 1937-19.38 a été caracté risée par un accroissement très notable du Hombre des élèves de l'Institut qui sont
passés de 29 à 54. Cetté forte a ugm entation a été due pour u ne
grande part aux mesures enfin pr~ ses par le Parlement pou r
l'amélioration du traitement des P rofesse urs d'Education
Physique, améliora tion récl amée depuis longtemps et qui
aurait dû être corrélath'-e de l'éJévation du niveau des
examens du professorat .. Il est probable que l'effort fait par le
Gouvernement depuis deux ans pou r diffuser dans le pays
t'éducation physique et les sports a agi dans le même sens.
Le chiffre de 54 élèves est le plus élevé qui ait été atteint
depuis la fondation de l'Institut en 1929. Il dépasse le m aximum qui avait été réalisé les deux pr emières années de fonctionnemen t où le nombre des élèves était de 50. Depuis, nous
,avons compté respectivement, 49 élèves en 1932-33, 42 en
1933-34, 40 en 1934-35, 20 en 1935-36, 29 en 1936-37. On voit donc
qu 'il s'agit d'un brusque accroissement après une diminu tion
assez marquée dont nous avions indiqué les causes dans DOS
rapports précédents.
Ces 54 élèves se décomposaient de ] a façon suivante:
l') Candidats au diplôme médical : 3.
2°) Candidats au Certificat d'étu des supérieur es et à la
première partie du professorat : 13-, dont 8 jeunes filles et
5 jeunes gens.
.
3') Candi dat~ au Certificat d'études élémentaires et au Certilleat d' aptitude à l'Education Physique: 38 dont 31 j eunes
filles et 7 jeunes gens.
Les certificats ou diplômes déli vrés par l'Institut ont été
encore assez recherchés malgré l'absence de sanctions "attachées à ces .diplômes. En particulier en ce qui concerne le
diplôme médical délivré par l'Institu t qui devrait être exigé
des candidats à l'inspection médicale des Ecoles, et aux
fonctions de Directeurs des Bur eaux Départementaux d'H ygiène. Il n'y a aucune raison po~r qu'il ne soit pas assimilé
comme appellation, comme programme et comme valeur, au
diplôme qui a 'été créé dans les Institut de Paris, Lyon et
Nancy.
En Mai, il y a eu 5 candidats au certificat {[études supérieures d'Education P hysique dont" ont été admis. A la session d'O ctobre, deux candidates seulement, qui ont été ajournées. Au Certificat d'études élémentaires, il y a eu 20 can-didats en mai sur lesquels 17 ont été admis. Il n'y a pas eu de
candidat en Octobre. Au diplOme médical d'Education Physi-
�-90que, il n'y a pas eu de candidat quoique t rois étudiants aient
suivi les cours, ce qui contraste avec l' année précédente où
sur 6 inscrits, il y a eu 5 candidats à l'examen et 4: admis.
Quatre candidates contre trois l'an dernier, ont -passé avec
succès l'examen d'admission à l'Institut.
Nous signalerons en passant combien il est regrettable,
contrairement à ce qui se passe dans d"autres Facultés, que
l'enseignement médical de l'Institut ne soit pas obligatoire
. pour tous les étudiants en médecine préparant l'examen de
thérapeutique et plus encore pour ceux qui préparent des
diplômes d' hygiène en vue de l'inspection des écolés. Un enseignement pratique de biométrie et de biotypologie a été organisé depuis plusieurs années déjà à l'Institut. Il est fait par le
Directeur lui-même et cet enseignement est fondamental pour
les futurs inspecteurs des Ecoles. Il serait donc souhaitable
que non seulement cette catégorie de praticiens, mais tous les
étudiants en médecine soient officiellemeJ;lt invités à faire un
stage à l'Institut, ce qu i ne pourrait être que très profitable
pour eux, même s'ils ne préparent pas le diplôme d'études
médicales spéciales d'Education physique.
La création d'un Centre de Kinésithérapie et de massage
organisé en liaison avec l'a dministration des hospices a été
envisagée mais n'a pu encore aboutir. Une telle réalisation
serait souhaitable aussi bien pour les étudiants 'e n médecine,
les infirmiers et infirmières que dans l'intér êt des malades.
Cette organisation serait la suite logique de l'enseignement du
massage que nous avions créé il y a quelques années, qui
avait connu un si grand succès et qui avait dû être supprimé
par application des Décrets Chéron.
Les examens d'Etat ont donné les résultats suivants: A I.a
première partie du certificat d'aptitude au professorat. " de
nos élèves ont été admis: Mlle T.~RAL, Mue CASIMIR, MM.
n'ORNANO et SAROOU. Mlle TARRAL a été reç'ue à l'Ecole Normale d'Education Physique de Paris avec le N° 7. En
outre M. BOURRIÉ a été admissible. Ces résultats sont honorables quoique un peu inférieurs à ceux des ann~s précédent~s.
Au certificat d'aptitude à l'Education physique nous avons
présenté neuf candidats et candidates qui ont été admis pour
la plupart avec de bonnes notes, en particulier Mlle FrEUX qui
s 'est classée en tête avec 65 points sur 40 de moyenne. Seule
une candidate a été éliminée à l'épreuve écrite.
Il n'y a eu que peu de changements dans le personnel
enseignant de l'Institut. A signaler seulement la désignation
de M. GRIOLET, Professeur agrégé de philosophie an lycée
d'Avignon, chargé de l'enseignement de la psychophysiologie
en remplacement de M. VIAL nommé à Paris.
L'Institut a .!té représenté dans les Jurys du Degré élémentaire dans les divers départements du ressort de l'Académie.
Le Directeur s'est rendu à Avignon en mai pour cet examf'.lI.
Pour la première fois s'est tenu le 14 Novembre- une session
�-91-
supplémentaire à Aix pour tout le r essort de l'Académie.
L'Institut de l\:larseille y a été r eprésenté par son Directeur
et par Mlle BERTRAND.
Comme les années précédentes , le Directeur de l'Institut a
ét é désigné pour faire partie de la Commission chargée de
juger les candidats à la première partie du professorat. et au
concours d'entrée à l'Ecole Normale d'Education P hysique,
mais il n'a pu siéger cette année, les épreuves du concours
ayant coïncidé comme date a vec la session des examens à Ja
Faculté de Médecine Française de Beyrouth où le Profess eur
ROMIEU avait été . délégu é par le Gouvernement.
Le Directeur de l'Institut a pris part au Ve Congrès de
Rééducation qui s'est tenu à P a ris vers la :fin de Septembre
malgré la gravité de la situation interna tionale et il y a fai t
une communication intit ulée : Observations sur des coureurs
de grand fond.
L 'Institut a mis comme par le passé ses organisations sportives à la disposition des Lycées et des Ecoles prima ires supér ieures de Marseille pour leur permettre de réali ser la demijournée d'Education physique et la leçon de plein. air. Il a
collaboré aussi à la F ête de la Jeunesse organisée par M.
GARÇON, Ins pecteur d'Académie des B.-d-R. à qui il a fourni
du matér iel, des moniteurs et des monitrices. Plus ieurs exhibitions de leçons et d'exercices aux agrès faites par les prof ~sse urs "
e l les élèves de l'Institut ont été pa rticulièr ement
a ppréciés de la {oul e très nombreuse qui em plissait le, Stade
Municipal.
Dans le courant de l'année derni ère nous avons fait plusieurs démarches très pressantes auprès du Ministère de
l' Edu ca ti on Nationale dans le but d'obtenir un e s ubvention
exception nelle qui n ous permettrait d'achever l' équip e m~nt de
l'Institut, de pourvoir de parquets de bois nos gymna ses et
notre salle de conférences, de "munir cet te dernière d'un plafond, de construire des vestiaires, des douches et le laboratoire de biométrie qui sont indispensables. Après bien des
difficultés nous avons pu obtenir pour la première fois depuis
la fondation de l'Institut et malgré des promesses r épétées
des Sous·Secrétaires d' Etat successifs, une premièr e tranche
de 30.000 francs sur le budget de 1937 et unè deuxième tranche
de 118.000 sur les 150.000 francs demandés. Nous pensions
pouvoir ainsi achever l'œuvre que nous avions entreprise au
Parc Chanot et qui nous aurait permis, avec les quelques améliorations prévues d'avoir une organisation tout à fait
convenable. .
Sur ces entrefai tes le Conseil de l'UniversÙé sur l'initiative
de M. Le Recteur GAU qui n'a cessé depuis son arrivée à Aix
de fournir des preuves de l'intérêt. qu'il porte à. l'Education,
physique en généra l -et à l'Institut en particulier, a décidé,
pour favoriser le sport scolaire et '" Universitaire, de faire
l'acquisition du Stade Jean Bouin, belle propriété de plus"
�- 92de quatre hectares située à une certaine distan ce du quartier
de Sainte·Anne en dir ection de Bonneveine pou r vue de deu x
terrains de footba ll installés dont l'un possède des tribunes.
Il était n aturel- de songer au tr ansfert de l'Institut d'Edution physique du Parc des sports où il se trouve actuellement
au Stade Jean Bouin . Il fa ut tenir comp te néanmoins que ce
transfer t offre plusieurs inconvénients, tout d'a bord l'éloignement du Stade qui est à peu près dépourvu de moyens de
communication. Une seule ligne de tramways don t les dépar ts
son t assez rares dessert ~e qu artier et le stad e est situé ft
, plus d'un kilomètre .du point terminus de ce tr amway. De
plus, il import e de ne pas se dissimuler qué le transfert sera
tr ès onér el,lx. Plusieurs centaines de mille francs, sont à prévoir pour mettre en état de recevoir les services de l'Institut
la maison de maître située au nord du S tad~ . Cette maison a
besoin d'une r éfection co mplète de sa toitur e et de remani e~
men ts in térieurs t rès importants. De pl us il faut prévoir la
construction de de ux gymnases, l'un pour les jeunes gens,
l'au tr e pour les j eunes filles, de vestiaires, de douches etc ...
La subvention accordée par le . Ministèr e, si elle est mainte·
nu e ayarit été donnée pour un autre usage, ser a absolument
insuffisante pour assurer Ce tr ansfert et cette installation. Ii
est donc probable que pour l' année scolaire 1938.39 tout au
moins l'Institut devra rester au Par c des Sports qui a l'avantage d'être moins éloigné du centr e et d' avoir des communica·
- tions très faciles. De toutes façons il faudra qu e· des cr édits
très impor tants soient mis à la disposition de l'Université
pour-qu'elle puisse avoir un jour au Sta de Jean Bouin l'équivalent de ce que nous avons l'ea lisé au P ar c Chanot. Si l'on
tient compte de la situation bud gétaire actuelle il parait peu
probable qu'on aboutisse à bref délai.
La question d'installation mise à par t, il importer ait que le
budget des Instituts soi t augmenté par le Ministèr e. La subvention actuelle est inférieure de plus d'un tiers à la subvention à peine suffisante qui nous était versée U y a dix ans a u
momen t de la fondat ion ..(ffi. 800 fr .en 1938 cont r e 80.000 Ir.)
alors que le prix de tou te chose a au moins doublé. Si M. le
Recteur et le Conseil de l'Uni ver sité n e nous avaien t pas ai dé
en fa isant passer en tot aHté la r émunér ation de notre surveillant-concierge au compte de l' Université, il nous eû.t été im!lO~ ·
sible de boucler notr e bud get de l'an dernier. Que M. le Recteur et le Conseil de l'Université en soient spécialem ent remeT·
ciés, mais c'est 'à l'Etat lui-même qu'il a pparti ent d'améliorer
. notre subven tion s' il ne veut pas nous m ettre à bref délai dans
l'impossi bilité de con tinue.r à fonctionner normal emen t et cpla
à un momen t où nous sommes tenu d'assurer non seulement la
p réparation au Concours d'entrée à l'Ecole Norm ale, m a is
m'ême la pr épa r ation à la 2me partie, c'est-à-dire au conl:ou rs
de sortie de l' E cole Normale et par conséquent de jouer le
même l'Ole que cette Ecole avec des moyens bien intéri~urs .
,
�FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
RAPPORT
de M. MAROHAUD , Doyen
MONS IEUR ~E RECI'EUR,
MESS lEURS,
J'ai l' honneur de vous présenter mon Rapport sur le fonctionnement et les travau x de la Faculté des Sciences pendant
l'année scolaire. 1937-1938.
P ERSONNEL
CONSÈIL DE L' U NIVERSlrt- -
DÉCANAT -
A SS ES SOR"-T
MM. TIAN, Professeur de Chimie Générale, et CORROY, Professeur de Géologie, ont" été élus au Conseil de l'Université
pour un · mandat de 3 ans, à. compter du 1er octobre 1937, en
r emplacement de MM. BUISSON et KO~MAKN.
M. ~fARCHAUD a ét é renouvelé dans ses fonctions de Doyen
pour une période de 3 ans, à partir du 1" aoüt 1937.
M. TIAN a été l;lOrnmé Assesseur du Doyen pour la dur ée de
son mandat a u Conseil de l' Université,
Les changements intervenus, cette année, dans notre r eprésentation au Conseil de l' Université et, par suite, dans
l'Assessorat, sont dus .à l'a pplication d'un usage en vigueur
depuis longtemps à not re Faculté. Je suis sûr d'interpréter
fidèlemen t les sentim~nts de mes Collègues en adr essant à '
MM. B UIS SON et K OLI.MANN "les remerciements de la F aculté
pou r leur a ctivité au Conseil de l'Université. On me permettra
de dire aussi ma gratitude per sonnelle à l' Asses ~eur sortan t ,
M. BUISSON, pour l'aide si efficace et toujours sou riante qu'il
a bien voulu m'appor ter.
·
•
�-94PERSONNEL ENSEIGNANT
M. DE POSSEL, Maitre de Conférences de Mathématiques, a
nommé à Besançon en qualité de Chargé de Cours de
Calcul différentiel et Intégral, avec effet du lu Novembre 1937.
Les regrets que nous a causés le qépart de notre jeune
Collègue furent atténu és par l'assurance qU'i! allait bientôt
être titularisé.
M. DE POSSEL a été remplacé par M. MARTY, un jeune et
brillant mathématicien, dont la Faculté avait eu l'occasion
d'apprécier la valeur et le dévouement lors de la suppléance
de M. DIVE.
L'emploi de Chef de travaux, Chargé de conférences à l'Institut de Mécanique des Fluides, ayant été transformé en une
maîtrise de conférences d'Université, M. V.UENSI, titulaire de
l'emploi, a été nommé Maitre de Conférences de Mécànique
des Fluides à la Faculté, à dater du 1er Février 1938. La
Faculté se félicite de cette nomination qui lui vaut la collaboration d'un spécialiste de la Mécanique des Fluides dont elle
apprécie les .travaux et l'enseignement.
D'autre part, la Chaire dé Botanique agricole a été supprimée et deux maîtrises de conférences de Biologie P. C. B. ont
été créées, qui permetten.t une organisation plus rationnelle
de l'Enseignement. Pour des raisons particulières, l'une seulement de ces maHrises a été pourvue- d'un titulaire dans le
courant de l'année scolaire: celle de Biologie végétale à
laquelle fut nommé M: PRAT. Ce nouveau maître de conférences avait déjà, comme chef de travaux, la charge de l'Enseignement. La Faculté a 'été très heureuse de s'attacher un
jeune ' savant dont la valeur scientifique et le dévouement professionnel sont une garantie pour l'avenir.
M. VAN GAVER, Maître de Conférences-adjoint, a été admis
à la retraite, avec effet du 1er Octobre 1937, et nommé MaUre
de Conférences honoraire.
Malgré cette mise à la retraite, dont la légitimité fut coptestée par l'intér essé, M. VAN GAVER a continué à assurer
l'enseignement de- la Biologie animale P. C. B., comme chargé
de conférences. Il a, de plus, été chargé de la direction et d.
la conservation des. collections de Zoologie- et de Botanique.
~té
CHEFS DE TRAVAUX
MM. TIMON-DAVID et GAFFIER, Docteurs ès-sciences, tous deu"{Assistants à la Faculté, ont été nommés Chefs de travaux, le
premjer. en remplacement de M. V.4.N GAVER (Zoologie.) , le
le second, en remplacement de M. PRAT (Botanique) .
ASSISTANTS
a
LAGARDE, licenciée ès-sciences,
été nommée Assistante
de Chimie Générale, en> remplacement de M. SAVE de BEAURECUEIL. démissionnaire.
MUe
�-95M. DAVID, Docteur ès-sciences, Professeur délégué au Lycée
de Mulhouse; a été nommé Assistant de Botanique, en remplacement d e M. GAFFIER.
•
PREPARATEURS TEMPORAIRES
Le poste d'Assistant de Zoologie de M. TIMON-DAVID, nommé
Chef de Travaux, a été transformé en deux emploi s de prépa-
rateurs temporaires, l'un pour la Zoologie, l' autre pour la:
Physiologie. Le premier a été confié à Ml RICCI, licencié
ès-sciences, Diplômé d'Etudês Supérieures, le deuxième, à
Mlle MAGNAN, licenciée ès-sciences.
Ont été également nommés préparateurs temporaires :
M. BOUISSON, licencié ès-sciences, en Biologie P. C. B., en
remplacement numérique· de Mlle l\1fAUCHERAT, préparatrice de
Physique P. C. B" nommée précédemment assistante à la
Faculté;
M. IZAc, licencié ès-sClences, Diplômé d'études supérieur~s,
en remplacement de M. PFLLEGRINO, préparateur de Physique
P. C. B., reçu à l'agrégation et nommé profee.eur de Lycée;
M. SANTONl, en r emplacement de M. VADON, prépa rateur de
Chimie P . C. B., démissionnaire.
PERSONNEL DE SERVICE
Ont obtenu des congés, pour raison de santé, les garçons de
laboratoire ci-après désignés :
MM. OL.\iO et CAVAlLLE, 15 jours chacun,
M. FORMENTlN, " .mois et 10 jours.
En raison de ~on état de santé, ce dernier a été admis à
faire valoir ses droits à une pension de r etraite à dater du '
1" Juillet 1938.
AIDES - TECHNIQUES
Des aides-tec hniques ont été désignés dans les laboratoires
~uivants :
Physique P. C. B. : M. SOULIER,
Chimie Générale: Mlle VLo\N,
Chimie P . C. B. : Mn. BOULOC d 'abord, et Mil. ZABOT ensuite,
G~ ologie : Mlle FABRE.
DISTINCTIONS HONORIFIQUES
M. TRAYNARD, Professeur de Calcul différentiel et intégral,
et. M. SEVE, Professeur de Physique Industrielle, ont été faits
Chevaliers de la Légion d'Honneur, le premier, a u titre du
Ministère de l'Air.
M. BOGROS, Professeur de Physique, a été fai t Officier de
l'Instruction Publique.
MM. VALENSI, Maître de Conférences de Mécanique des Fluides, et TIMON-DAVID, Chef de Travaux de Zoologie, ont reçu
les palmes d'Officier d'Académie.
�-97TR.~YNA RD. Professeur de Calcul différentiel et intégl·al
MARCHAUD, Professeur de Mécanique Rationnelle et Mécanique des Fluides ;
VALENSl, Maitre de Conférences de Mécanique des Fluid~s j
JAUSSERAN, Chef de t rava ux de Physique.
M. CORROY, Professeur de Geolpgie, a été désigné pour faire
partie de la Commission Municipale chargée de dresser la
liste des matériaux à u t iliser, de préférence. dans les travaux
de défense passive.
.
Le Doyen a été app elé à faire partie du Comité Supérieur
Scientifique de l'Institut Français de l'Afrique Noire. Cette
désignation est une sorte de consécration officielle de l'intérêt
tout particulier que la F aculté porte aux choses coloniales .
. Enfin, je dois mep.tionn er deux événements marquants de la
vie de notre Faculté : le Jubilé Scientifique Cha rl es FABRY,
et la cérémonie de dédicace de l' aIl;lphithéâtre Léon CHARVE. ·
M. Charles FABRY, Membre de l'Institut, Professeur honoraire, avait a ppartenu à la Faculté des Sciences de Ma rseille,
pendant près de Z7 années. Aussi, avons-nous tenu à nous
associe r étroitement a u Jubilé Scientifique de notre ancien
collègue à qui nos sentiments furent très heureusemen t exprimés dans le texte suivant, rédigé pa r M. BOGROS - le plus
jeune de nos Professeurs de Physique :
Il La Faculté des
Sciences de l'Université d'Aix-Marseille.
adresse à M. Charles FABRY, Membre de l'Institu4 à l'occasion
de son Jubilé Scientifique, l'hommage de son admiration et de
ses vœux les plus a ffectueux:
{{ Elle est fière de ra ppeler qu 'eUe a compté M. FABRY parmi
ses membres, pendant une période de vingt-sept années, marquée par une suite ininterrompue d e magnifiques succès, tant
dans la recherche que dans l'enseignement.
{( Elle tient à affirmer que le souvenir de M. FABRY qui lui
r este attaché comme Professeur honoraire, est encore très
vivant à Marseille parmi ses Collègues et ses anciens Elèves,
ainsi que parmi les Industriels qui ont fait appel, ~i souvent,
à sa haute compétence.
.
« La belle carrière de ,M . Cbarles FABRY est un exemple et
un symbole. La Faculté. des Sciences de Marseille souhaite de
le voir poursuivre, longtemps encore, sa féconde activité pour
le grand bénéfice de la Science à laquelle il a consacré, avec
tant de bonheur, ses dons exceptionnels de Professeur et de
Savant u.
La dédic""e de l'Amphithéâtre de Physique, à la mémoire
du Doyen Léon CHARVE, fut l'occasion d'une cérémonie publi.que tenue sous la présidence de M. le Recteur GAU, en présence · de la famille CHARVE, des autorités de la' Ville et du
Département, et de la Faculté tout entière. La vie et l'activité
de Léon CHARVE, comme Professeur et comme Doyen, furent
retracées par l'un de ses continuateurs, M. le Doyen honoraire
Paul RrvALs, dans un brillant discours, à la fois spirituel et
7
�-98émouvant, dont le souvenir restera vivace dans la mémoire
de tous ceux qui eurent le privilège de ·l'entendre.
BATIMENTS
Grâce à la subvention qu'a bien voulu lui accorder le Ministère de l'Education Nationale, la Faculté a pu insta ller le
chauffage central à la station marine d'Endoume.
Ainsi l'équipement de cet Etabltssemen t autrefois célèbre,
se. poursuit peu à peu et bientôt - n ous l'espérons -' l~s
travailleurs pourront y venir nombreux.
-
DONS ET LEGS
Fidèle interprète de la volonté de son fT è~ , M lle E STANAVE, a
fait don, à la Faculté, d'un important matériel scientifique qui
avait servi à M. ESTANAVE, ~ otre regretté Secrétaire hon oraire,
dans ses travaux d'optique.
A ce m atériel étaient jointes de ma gnifiques photographies
autostéréoscopiques, d'après l~ prqcédé imaginé par M.
ESTANAVE et représentant divers savants.
A M lle E STANAVE, la :traculté exprime sa vive reconnaissance.
PRIX
Le P rix Chancel a été décerné à M . MARTIN Louis, étudiant,
pb,u r son mémoire : Etude électrique et plwtométrique d'une
lampe à vap eur de sod.ium, en vue du Diplôme d'Etudes
Supérieures.
, ,
, Ce mémoire lui a valu la mention Très Bien avec féli cita~
tions du. Ju ry et est à l'impreSlSion aux Annales de la Faculté.
Le Prix, la Médaille et l'Ouvrage (Lettres de Guerre du
Capitaine Jules JEANBERNAT) de la Fondation Louis et Jules
JEANBERNAT-BARTHÉLEMY de FERRARI-DoRIA, ont été décernés il.
M. SAVÂJtfi Pierre qui a obtenu une licence avec les Certifi cats
d'Etudes! Supérieures suivants: M. P . C. (très bien), Chimie
Industri blle (bien) et Chimie Générale (bien). '
, Le Prix de la Faculté 1938 a été attribué à M. DEPRAZ J fan
d-ont la licence comporte les Certificats d'Et1J,des Supérieures
ci-après : Mathématiques Générales (très bien) , Calcul diflérehtiel et intégral (assez bien ) et Physique Générale (bien) .
ETUDIANTS
. P endant l' ann ée scolaire 1937-1938, la Faculté des
a compté : '
578 étudiants inscrits ou immatriculés, qui se sont
ainsi qu'il suit :
Certificat d'Etudes p. C. N. .................. , .
Certificat d'Etudes P. C. B. .. . . . ..... ... ..... . .
Certificats d'Etudes Supérieures (Licence) ..... :
Ingénieur·Docteur ... .... . ... . . ... .. . ..... . .. ....
Scien ces
répartis
1
169
241
2 _
�•
-99Diplômes d'Eludes Supérieures .. . . .. .. . . , .. .... .
DiplOmes ou Certificats universitaires ...... . ....
Doctorat ès~ sci enc e s ....... . . . ... . .... . ...... .. ..
Agrégations de l'Enseignement secondaire .. . . ..
C. A. pour l'Enseignement secqndaire .. .. . .....
C. A. pour l'Enseignement primaire .. . . . . . . . . . .
'S ans rechercher ni grade ni diplôme ..-.... .. .... .
. 18
18
3
42 .
»)
1
83 _
578
Ce nombre avait été de 583 ' en 1936-1937, et de 615 en
1935·1936.
Sur ces 578 étudiants, nous avons -compté 134 dames ou
jeunes filles (142, l'année précédente), dont 4 étrangères.
Le nombre des inscriptions prises a été de 938 (724, l'année
dernière) dont 663 ont été payées. La proportion des gratuités
a donc été de 30 %.
ETUDIANTS ETRANGERS
La F aculté a compté 32 étudiants étrangers, dont 13 étudiants Il coloniaux n, savojr : Angleterre, 2 ; Annam, "4 ; Argentine, 1 j Arménie, 1 ; Bulgarie, 1 j Cambodge, 1 ; Cochinchine,
2 ; Egypte, 2 ; Grèce, 1 ; Hollan"de, 1 ; Italie, 1 ; Liban, 2 ;
Madagascar, 1 ; Pologne, 7 j Russie, 1 ; Somalie française, 1 j
Suisse, 1 ; Tunisie, 2.
EXAMENS
1. - Bac calauréat
Aux deux sessions de Juin-Juillet et Octobre 1938, la Faculté
des Sciences a compté :
1°) Pour la_première partie, série B ., 1.903 candidats -dont
417 ont été admis, soit une proportion de 22 %. (l'année der·
nière, respectivemen t, 1.619, 488 et 30 %). Si l' on fait abstrac·
tion de la Corse (44 admis pour 326 présentés, soit 14 %), la
moyenne est, pour le continent, de 24 %.
2°) Pour la deuxième partie, série M., 1.087 candidats dont
383 admis, soit une proportion de 35 %. (l'année dernière,
respectivemen t, 833, 356 et 42 %).
II. -
Certific ats d'Etudes P. C. N. et P. C. B.
1' ) P. C. N. -
Un .candidat s'est présenté à la première session et a échoué. Le même candidat, inscrif pour la ~ session,
a été défaillant.
2' ) P . C. B. - A la session de Juin, sur 149 candidats 'présentés, 94 ont été admis et, à la session de Novembre, sur 51
candidats présentés, 29 ont été admis. Ainsi, sur 169 étudiants
inscrits au P. C. B., 123 ont obtenu le certificat,.. soit une proportion de 73 % (59, J'an dernier).
�•
-
100 -
Parmi ces candidats, figurait un étudiant de la Faculté
Française de Médecine de Beyrouth, M. JOHANNY. Il a été reçu
sans mention, mais dans un bon r a ng.
Préparation à
l'Ecol~
de Santé MiLitaire de Lyon
La Faculté a eu 6 admissibles et 2" reçus définitivement: M.
VILLA, avec le N° 22, et M. TRIBAUDIN, avec le N° 4L, sur 41
candidats P. C. B. admis.
,
Ces deux étudiants ont également obtenu le P. C. B. dans
d'excellentes conditions et à la première session, le premier
avec la mention très bien (1er sur 94), le deuxième, avec la
mention bien (6e sur 94).
Certificats d'Etudes Supérieures de Licence
Aux deux sessions de Juin et de Novembre, il a été subi 312
examens contre 328, .l'an passé; il a été délivré 119 certificats,
au lieu de 130 Fan dernier, soit une proportion d'admis de
III. -
38 % (39 % r année précédente).
.
Sur les 312 certificats postulés, 143 étaient relatifs aux
Sciences Mathématiques, 41 ont été délivrés, soit 29 % ; pour
les Sciences Physiques, postulés, 105, délivrés, 40, soit 38 % ;
pour les Sciences Naturelles, postulés, 64, délivrés, 38, soit
59 %. '
A la suite de ces examens, 25 étudiants ont. obtenu le
diplôme de lic~ncié, dont 8 dames ou jeunes filles.
IV. -
Dipl6mes d'Et'udes Su.périeures
8 diplômes d'Etudes Supérieures ont été délivrés, savoir
l, pour les Sciences,Mathématiques, à M. NURY (assez bien);
3, pour les Sciences Physiques et Chimiques, à MM. MARTrN
(très bren, avec félicitations du Jury), DEVIEN'NE et Mlle GOUNY
(passable) ;
4, pour les Sciences Naturelles, à Mill! PELLISSIER (très bien,
avec félicitations du Jury), M, SALVAN, Ml. SAUZE (très b ien),
MUe MARCELL! (passable).
V. -
BTevets
11 a été postulé 8 Brevets d ·Eleclricité Industrielle (2 admis)
el 3 Brevets de Chimie Industrielle (pas d·admi s) .
VI. ......... Diplùmes de Chimiste et d' Ingé11:ieur-Chimiste
Il a été postulé 2 diplômes de Chimiste (2 admis) et 3 diplO·
mes d'Ingénieur-Chimiste (2 admis).
VII. -
Doctorat d' Université
M. LE GOUSSE, Pharmacien-Chimiste de la Marine, Et' soutenu. devant la Faculté des Sciences de Marseille", une thèse
�-101s ur CI la détergence en eau de mer li, en vue du doctorat (mention sciences) de l'Université d 'Aix-Marseille.
1 .VIII. -
Agrégations de l'Enseignement Secondaire
A l'Agrégation des Sciences Mathématiques (Hommes), uQ
d e nos anciens étudiants, M. SAUVAN, a été' reçu 2ge sur 34.
;l
A l'Agrégation des Sciences Physiques (Hommes) , sur 14
candidats inscrits, 3 ont été admissibles et 2 reçus définitive.m ent : MM. CARU, Ise et SOm.IER, l?e, sur 34.
A l'Agrégation des Sciences Naturelles, sur 5 candidats oü
candida1es inscrits, 3 ont été admissibles, et un de nos ancienê
étudiants, M. Iss-,\URAT, a été reçu définitivement avec le N° 3,
, sur 14.
Aux Agrégations de jeunes fiUes, une de nos ëtudiantes a
été admissible en Sciences Physiques et une de nos anciennes
élèves en MathpUlatiques, mais aucune n 'a été reçue
définitivement.
Ces succès sont à l'honneur de ceux de nos Collègues qui ont
assumé la charge de la préparation aux agrégations : MM.
TRAYNARD, ~1ARTY, MÉTRAL et MAILLARD, pour les Mathématiques; ~
MM. BOGROS, RAYMOND et DlJRAND, pour les ScieJ].ces Physiques;
M. KOLUtANN, pour les Sciences Naturelles.
RECAPITULATIONS DES EXAMENS
.Baccalauréat, 1re partie
Baccalauréat, 2" partie
Certificat· d'Etudes P . C. N. "
Certificat d'Etud€s P. C. B. ..
Certificats d'El. Supérieures
lngénieur-Docteur .. . . . . . . ....
DiplOmes d 'Etud. Supérieures
Brevets d'Electricité IndustrieHe et de Chimie Indus-,
trielle .............. . ......
Diplômes de Chlmiste et d'Ingénieur-Chimiste ...........
Doctorat d'Université ........
Doctorat ès-sciences ... ~ . '. . . . .
1937
1938
1.619
1.903
833
2.452
»
192
326
1.087
2
200
312
Il
»
13
8
8
11
12
))
))
1
2.990
5
551
3.003
»
539
3.529
soit une augmentation de 538, pour le baccalauréat, et une
diminution de 12, pour la Faculté.
�EXAMEN S -
Sessions de 1938
NOMBRE
DB S OJ. N DIDATS
NATURE DES ACTES
EXAIINES
101IS
MENTIONS OBTENUES
PHOPOHTIQK
du .ldmÎl
-
~
tl'ès bien
bien
assez bien
,
Bacca lauréa t :
) l n Session.
2"' Session. .
~ 1r. Session .
2"' partie (laihlmiliquIB) . ... .. ...
2·' Sess ion.
~
1" Session.
Certillcat rl 'Etudes P. C. N...
1" parUe (Série BJ ... . . . .. . ..
.. "
2'" Session .
. .
,
I l '' Session ..
Certi ficat ct Etudes P . C. B....,'· · :I 2 Sess ion ..
0 •
.
~
1r. Session . .
Certitlcats d'Etudes Supè r'" (L"..,,) . 2"' S esS'o
1 n. .
DiplOmes d'Eludes Su périe ures . ... .. . . ...• ....
l " Sessi on . .
Brevet d'Eleclricitè Industr ielle ... . ~ 2.'
S 1
e SS
,
Breve t de Chimie Indus trielle .. .
on. .
~ 1" Session . .
. 2··
Se ss4o n ~ .
. Dip iOme de Cbimiste .. . . .. .. . . .. Smian d, juin .,
DiplOme d 'I ngènieul'-Ch imisLe . .. . SluiDn d, nonmb
Doctorat d'Un iversité .... , .... . . . . . '" .. .. .. ...
Ingèn ieur-Docteu r. .. .. . ... . ... . ....' .... . ... ..
Doctorat ès-Sciences (Etatj..
.. , .... ... ...... .
T OT.AL •• • . .
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�Détail des Certificats d'Etudes Supérieures (Sciences)
Session s ·d e 193 6
--
1" SESSION
NATURE DES CERTI F I CATS
NOI BRE DES CAN DIDATS
[umlnh
Ca1i:ul différentiel et intégr al ....
Mécanique rationnelle ...... , ...
Mécanique des Fluides . . . .. . .. .
,
Astronomie a pprofondie ...... ...
Ma thém a tiques générales .... .. . .
M. P. C. ... , ...... ........... ... ..
Physique générale .... .... ......
Physique industrielle
Chimie génér ale ... .. ... ..........
Chimie industrielle . -..... .......
S. P . C. N. ...... ... , .. ... .... ...
Bota niqu,e ........ , ..... ..... .. ....
Géologie ... " , ..... .. .... .... ..., ..
Zoologie ........' ............. .. ...
Physiologie générale ... . .. . .... . ..
..... .......
TÇJT·AUX ••...• .
14
23
2
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12
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34 %
OBSERV Al lONS
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,
1
iii
1
�TRAVAUX PUBLIÉS PAR LES MEMBRES
DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DÉ MARSEILLE
pendant
J. -
r Année
Scolair e 193 7 -1938
SCIENCES MATHEMATIQUES
CA LCUL DIFFERENTI EL ET I NTEGRAL
M. TRAYNARD, P rofesseur.
1.- Bu lletin Mathématique des Fa cultés des S ciences. Publication du tome Ill.
Dans ce tome :
Sur les courbes associées (p. 261, 268).
E tude d'une courbe au voisinage d'un de ses points (p. 297).
MECANIQUE RATIONN ELLE ET MECANIQUE
DES FLUIDES
M. MARCHAUD, P r ofesseur. -
M. VALENSI, Ma it r e d e Confé-
rences. - M . D AUPIDN, Assilltant.
M. MARCHAUDj Professeu r .
1. -
COUTS de Mécanique des Fluides pOUT t'Eco l e de l ' Air de
Salon.
2. - Propriétés différentielles des ensembles. (Conférence
publiée paI la Soc. Math. de F r anc e, 1938).
M. VALENS!, Maitre de Confér ences .
1. - Les souffleries aérodynamiques; la soufflerie de Chalais-M eudon . (u L'Azur 11 de jan-v ier 1 ~, p. 27).
2. ~ Ai les à'avi ons ; m esure de la cir culation autour des
tourbi llons marginaux. (Congrès des Sociét és Savantes, Nice,
avril 1938).
3. -:- Cour s de Thermodynamique à l'Ecole de l'Air de Salon.
4. - E tude des champs aérodynamiques par la m éthode du
filets de fum ée : 1nl1quettes d'av ions , ai l es d' avi ons. (Publications scientifiques et techniques du Min istèr e de l'Air , Bulletin n ° 128, in-8 o , 185 pages) . .
MATHEMATIQUES GENERALES
•
MARTY,
M.
Maitre de Confér ences.
Leçons de Mécanique R atjonnelLe. · (Autog,.a phie de l'Ecole de l'Air de Salon).
�-105 -
Tl. -
SCIENCES PHYSIQUES
LABORATOIRE DE PHYSIQUE GENERALE
M. BUISSON, Professeur. -
III. RouARD, Assistanl -
M. JAUSSERAN, Chef de travaux. -
M. COHEN-SOLAL, ff. d'Assistant.
M. JAUSSERAN, Chef de travaux.
Sur le spectre d' absorption de t'image photogmphique déve·
loppée. ·(C. R. Acad. des Sciences, T. 207, Octobre 1938).
Assistant.
Optique des lames m étalliques très m inces. (Revue
d'Optique, t. 17, 1938, pp. 1 à 4i).
2. - SUT quelques propriétés des lames très minces de platine. (C. R. Acad. des Sciences, l 206, 1938, p. 1.1(6).
M . ROUARD,
1. -
LABORATOIRE DE PHYSIQUE P . C. B.
M. BOGROS, Professeur. -
Mlle MAUCHERAT, Assistante.
M. BOGROS, Professeur.
La théorie des quanta.- (Bu!. de la Société Scientifique de
Marseille. Conférence faite devan1 ladite Société) .
LABORATOIRE DE CHIMIE GENERALE
. M. TIAN, Professeur. - Mlle LAGARDE, Assistante.
M. TIAN, Professeur.
1. - Vérification exp érimentale de la remarque d'Ostwald
sur l'évolution des sy stèmes chimiques. (Bull. Soc. Chimique
de France (5), 5, 1.030, 1938).
2. - SUT la déèomposition de l'eau produite par divers
Tayonnements. (Congr. Soc. Savant., Nice, 1938).
III. CALYET, Chercheur.
1. - Adsorption des solvants par les corps solubles. D égagement de chaLeuT dû d !' adsoTption précédent la dissolution.
(J. Chimie-Physique, 35, 69, 1938).
2. - Recher c he~ sur les solubiZ\tés de s non·électTolytes et
L'effet de seL neutre SUT Les soLubiLités. (J. Chimie-Physique, 35,
286, 1938).
3. _ RecheTches sur Les soLubiLités et Le reLargage. (Congr.
Soc. Savantes, Nice, 1938).
LABORATOfRE DE CID MIE INDUSTRIELLE
M. MARGA11.LAN, Professeur. - M. BIMAR, Chef de Travaux. M. CAaIrnRE, Assistant.
M. MARGAIlLAN, Professeur.
1. - La cOTTosion chimique des métaux. (Conférence à la Sté
Scientifique de Marseille, 24 février 1938) ..
�-106 2. - La des hydr ogén ati on des acides de s corps gras. (Congrès International de Chimie, Rome, mai 1938) . .
3. - Comparaison de l' huile de palmiste et de l 'hui le de.
coprah. (Bull. Mat. Grasses, 1937-11, p. 273).
4. - Note relative à t'expr ession de l'acidit é des matiè res
g r asses . .(Bull. Ma t. Grasses, 1937-11, p. 275).
MM. -MARGAIU.AN et X. ANGELI, Chercheur. ·
Passage de l' acide stéarique à l'acide oléique par désftydro. génation catalyti que. (C. R. Aca d. Sc. 1938, t. 206, p. 1.662).
-
M. H. REYBAUD, Sous-Directeur du Laboratoire des Matières
Grasses de l'Institut 1;echnique.
Insecticides p OUT arachides. (Bull. Mat. Grasses, 1938, nO 5,
p. 101).
M. R. E sœ uRRou, Chef de travaux de l'EcoLe de Chimie,
Institut Technique.
1. - Eta t ac tuel des ind.ustries chimiques du bois et de la
cellulose. (Conférence à la Soc. Scientifique de Marseille,
21 mars 1938) .
2. - L'hydrogéna tion catalytique sou, pression réduite;
I. - Hydrog énation sous preslion réduite de l'huile d'arachides
et de la p-to!uquin(}léine . (Soc. Chim. de Marseille, juillet 1938
et Bull. Soc. Chimie, 1938, 5, p. 1.184).
'
M.
Chercheur.
â la détergence en eau de mer . (Thèse Doet.
Université de Marseille (Sciences) et Cahier du Laborat. des
Mat. Gr.assoo, Marseille, 1938).
LE GoUS SE"
Cont~btt.ti on
,
M. MASSOT, Chercheur.
Contribution à , l'étude des déformations des aUBsières en
.manille de r emorque et de manœuvre. (BuLL Techn. Bureau
Véritas, avril 1938, p. 66).
LABORATOIRE DE CHIMIE P . C. B.
M. RA YM01li- o, Maitre de Conférences . - M. RICARD, Chef de
Travaux.
M. R AYMOND, Maître da. Conférences.
SUT la nitration des acides gras. {Communication à la Sté
Chimique de France, Section de Marseille, Séance du 1 r juillet 1938). .
�-107 -
III. -
SCIENCES NATÙREllES
LABORATOIRE DE BOTANIQUE GE NERALE
M .- CHOUX, Professeur. - M . GAFFlER. Ch ef de Travaux .
.M. DAVfD, Assistant. - M. LAUR~"T, Maitre de €onférences
honoraire.
M. LAURENT, Maître de Conférences honora ire.
1. - Le r6le de l'arbre en Provence: La Tég~on montagneuse.
(Bull. Société I( Le Chêne Il , 4e "trimestre, 1937).
2. - A lJTopoS des' incendies de for êt en Basse-Prov ence.
(Bulletin annuel de la Commission de Météorologie des Bouches-du-Rhône, 55' année, 1937).
3. - Ln Flore des Basses-Alpes vue d 200 ans d'intervalle.
(Commu nication à l'Académie de Marseille, avril 1938).
4. - Catalogue raisonné des plantes vasculaires des Bassel·
Alpes. Tome I, comprenant un ind~x bibliographique et un
index géogra phique, une carte et 33 familles (393 pages, in.jl· ,
Ma rseille, 1937).
.
M. DAVID, Assistant.
1. - Etu de e"Périmentale des effets toriq'ues d e !'uTine
humaine sur la germination. (Revue générale de Botanique ,
1937, t. 49, p. 705 à 732).
2. - L 'influence de l'hormone gonadotr.ope antehypophysaiTe SUT !a geTmination. (C. R. de la Soc. de BioL, 1938, t. 128,
p. 569 à 572) .
3. - Caractères biochimiques des champign ons des teignes
(en collaboration avec L. GRIGORAKI). (C;. R. de la Soc. de Biol.
1938, t. 128, p. 889 à 391).
4. -
Compléments à l'étude de ·!'inf!uence· des températuTes
élevées sur la vitalité cfe$ graines oléagineuses. (A l'impression
dans le Il Bulletin des Matières Grasses" de l'Institut Colonial
de Marseille).
Etudiant.
Une céphalodie libre liché1Wgene, le Dendriscocaulon bolacinu m Nyl. (Bull. Soc. de Fr., t. LXXXIV, pp. 430-437, 1937).
M. D UGHI,
Mlle M. J. MARCEILI, Etudiante.
Contribu.tion à l'étude anatomique et micTochimique de quelques M on ocoty!édones de !a région pToven çale. (Diplôme d'Etude s Supérieures, 1938).
�-
108 -
LABORA TOIRE DE GEOLOGIE
. ET LABORATOIRE DE CARTOGRAPffiE GEOLOGIQUE
D' ENDOUME
M.
CORROY,
Professeur. -
M. DENIZOT, Assistant.
•
M. CORROY, ProfesseUT.
t: - L 'anticlinal du Cusancin, près Baume-Ies-Darnes. (C. R.
Soc. Géologique de France, 15 novembre 1937, p. 215).
2. - Le lac oligocène de la Tuilière, à l'Est de Nans-Les-Pins.
(Soc. Linnéenne de Provence, 25 novembre 1937).
3. - Présence des Alvéolines dan s le Turonien Supérieur de
Provence. (C. R. Soc. Géologique de France, 20 décembre 1937,
p. 260). {En coll. avec Suzanne FAllRE).
4. - Le rôle des R oches éruptives et sédimentaires dans la
formation des montagnes méditerranéennes. (Conf. 19 et 20
janvier 1938).
5. - Feuille Il Metz Il ~ Edition, au If 320.(){)()e. (Carte Géologique de la France).
6. - Le dôme du Brigou, au Sud-Ouest de la Sainte-Baume.
(C. R. Soc. Géologique de France, 4 avril 1938, p. 119).
7. - Aperçu géologique des envircms de Nans-Les-Pins. (Congrès des Sociétés Savantes, Ni ce, 1938).
M. G. DENIZOT, Assistant, Chargé d'un cours complémentair·e.
1. - Le lac d'Entressen. (Bull. Soc. Statistique Ma rseille II,
p. 43, nov. 1937, et Provincia XVII, p. 307-9, 1938).
2. - Affleurements crétatiques, brèches tectoniques et brèches sédimentaires de la Plaine d ' Alès. (Bull. So~. GéaI. Fr.,
5-VII, p. 187-202, pl. XIII-XIV).
3. - Les Vals de la' Loire moyenne, ;2e partie. (Soc. Archéol.
Vendômois II, p. 103-139).
4. - L'dge du vol can de Bandol et les conditions du volcanisme en Provence occidentale. (C. R . som. Soc. GéoI. Fr.,
4 avril .1938, p. 102-4).
5. - La signif ication '1TUJTphologique des cailloutis à galets
impressionnés lÙl3tS la v allée de" la Durance. (Bull. Assoc. Géographes Français, n° 113, p. 62-72).
6. - La Crau, la Camargue et l'Etang de BeTre, 1re partie.
(Ann_ Fac. Scienc. Marseille, t. Xl , 160, pp., 1 pL).
Mlle ;;. FABRE, Aide-technique.
1. - Le « Banc des Lombards)) près de Cassis-sur-Mer-. (C.
R. Société Géologique de France, 8 novembre 1937, p. 203).
�-109 2. - L e Crétacé supérieur de la bordure occidentale du bassin du Beausset. (Soc. Lin néenne de Prove nce, 25 novembre
1937).
3. - Présence des Alvéolines dans le Turonien Supérieur de
Provence. (C. R. Société Géologique de F ra nce, 20 décembre.
1937, p. 260). (En colla boration avec M. CORROY).
4. - Les Poissons d'u Cénoman~e n de Cassis-sur-Mer. (C. R.
Société Géol. de F rance, 30 mai 1938, p. 158) .
5. - A pro pos des Calcaires à Alvéo lines de Prov ence. (c. R.
Socié té Géo l. de Fra nce, 20 juin 1938, p. 2(6).
Mlle A. PELU SSIER, Etudia nte .
La"Faune du Bégudîen-Rognacien dans
(Diplôme d'E tudes Supérieures, 1938).
ie Bassin de
l'Ar c.
LA BORATOIRE DE ZOOLOGIE GENERALE
. ET STATION MARI NE D' ENDOUME
M.
KOLLMANN,
P rofesseur. -
M.
TIMON- D AV ID, '
Chef de Tra-
vaux.
M. .K OllMANN, Professeur.
Remarqu es sU'r l' exogastTula ~ion c h e~ les Ou'r sins. (C. R. Soc.
Biol. , t. CXXVIll). (En colla boration avec M. SALVAN) .
M. TIMON-DAVID, Chef de travaux.
1. - Les kystes à Didymocystis WedLi du Thon . Etude anatomo-pathotogique. (Annales de Pa rasitolog ie, t. XV, nO 6,
p. 520-523, 1 fig. , 1 pl.).
2. - On parasitic Tremato des in Echinodermes. "Li vre jubilaire du Prof. Travassos. (Institut Oswa ldo Cru z, Rio 4e
Janeiro).
3. - SUT un Phoride parasite de la SautereUe verte. (Annales de P arasitologie, t. XVI, n ' 3, mai 1938, 2 fig.).
4. - A propos d es Tumeurs mélaniques· des Poissons. (Bulletin du Ca n ce r, t. 27, n ' l , ja nvier 1938). (Avec MM. MOSINGER
et DoUFUS) .
5. - Une excursion · dip téro l o g~qu e à la Sainte-B au'me. (Bull.
Soc. Linnéenne de Proven ce, t. XI, p. 30-33).
M . S ALVAN, Etudiant.
1. - Re1Jtarques sur· l'exogastrulation che z les Oursins. (C.
R. Soc. BioL, t. CXXVIII). (En colla bora t ion avec M. KOLLMANN) .
2. - Et udes sur l'exogastrulation chez· les Oursins. (Diplôme
d'Etudes Supéri eures).
�-
110 -
LABORATOIRE IlE PHYSIOLOGIE ' GENERALE
M. 'BIERRY, Professeur. - M. GOuroN, Assitant.
M. BIERRY. Professeur.
1. - Globulines et réagines des serums syphilitiques. (C. R.
Acad. Sc. , t. 200, 1938, p. 785). (Avec B. GOUZON et M. ANDRAC).
2. - Détection spectrale des hormones œstrogènes dans
l'urine de la femme enceinte. (C. R. Acad. Sc., t. 206, 1938,
p. 943). (Avec B. GOUZON).
3. - SucTe protéidique et identification des.. protéides sanguins. (C. R. Soc. Biol. t. 127, 1938, p. 483). (Avec B . GOUZON
et C.. MAGNAN).
4. - Propriétés d'une globuline particulière isolée du serum
sanguin. (G. R. Soc. Biol. t. 128, 1938, p. 700) . . (Avec B. GouZON et C. MAGNAN).
M. GOUZON, Assistant.
1. - Détection spectrale des hormones œstTogrnes dans l'urine de la femm e enceinte. (C. R. Acad. Sc. t. 206, 1938, p. 943).
(Avec M. BIERRY).
.'
.
2. - Sucre protéidique et identification des protéides sanguins. (Co R. S. BioL t. 127, 1938, p. 483). (Avec MU. C. MAGNAN).
3. -' Propriétés d'une globuline particulière isolée du sérum
sanguin. (C. R. Soc. Biol t. 128, 1938, p. 700). (Avec MU•. C.
MÂGNAN).
4. - Globulines et réagines des ~éTUms syphilitiques. (C. R.
Acad. Sc. t. 206, 1938, p. 785). (Avec M. BIERRY et M. ANDRAG).
LABORATOIRE DE BIOLOGIE VEGETALE P. C. B.
,
M.
1. -
Maitre de Conférences.
Caractères anatomiques et histologiques de quelques
PRAT,
Andropogonées de l'Afrique occidentale. (Ann. du Musée Colonial de Marseille, 45' année, 5' série, vol. 5, la sc. 2, p. l,
M Pllges, 33 figures) ..
_2. - Notice titres et travaux. (Centre de documentation universitaire, 11 p.).
3. - Bev6lkerungs polit(sche Folgen eines deutsch-franzosischen Krieges. (Cahiers Franco-Allemands, 5e année, fasc. 5,
mai 1938, p. 162, 6 pages, 6 figures).
4. - Observations SUT le complexe biologique des SaTgcuses.
(71' Congrès des Sociétés Savantes, Nice, mai 1938, publications du Congrès).
�-111RAPPORT
SUR LE FONCTIONNEMENT DE L'INSTITUT TECHNIQUE
Année scolaire 1937·1938
ECOLE DE CHIMIE. été les suivants :
Les effectifLS dffi divers es promotions ont
. 3' Année : 5 élèves dont 1 jeune fille.
2t' Année : 9
»
)1
1
, , " étrangers.
1" Année .~ 11 Il
))
3
n
Section prol es$Ïonnelle : 15 élèves, don t 12 jéunes filles et
1 étranger, soit, au total, 40 élèves dont 31 seulement ont
régulièrement suivi les enseignements toute l'année.
A la suite des
•
exam~ns
de fin d'année :
2 candidats sur 3 présentés ont obtenu le diplôme d·Ingé·
nieur-Chimiste.
.
2 candidats sur 2 présentés ont obtenu le diplôme de chimiste
de l'Université.
6 ont été admis en 3- année j 7 en 2t année ; 11 ont obtenu
le certificat d' aide-chimiste.
1 .
U'une façon générale, les promotions de 1'e et 2'" année se
sont montrées en progrès sur les années précédentes et c'est
un élève de 2'" de l'Ecole de Chimie, M. SAVARY, qui a obtenu
de la Faculté le prix JEANBERNAT DE FERRARI-DoRIA du meilleur
licencié.
C'est le quatrième élève de l'Ecole à qui échoit cet honneur
depuis la création de ce prix.
Le LABORATOIRE NATIONAL DES l\1ATIÈRES GRASSES continue ses.
recherches dans le ca dre des méthodes internationales untiiées
dont la Commission s'est réunie en mai 1938, à Rome, où
M. MARGAILLAN était délégué officiel et présidait la délégation
française de la Commission des Matières Grasses.
En harmonie avec l'Institut Colonial et la Faculté des
Sciences le Laboratoire continue à s'occuper de nos oléagineux
coloniaux et s'est mis à diverses recherches sur la sélection
de l'arachide et du palmier à huile.
Le LABoRÀTOIRE D'ESSAIS, malgré la crise pel"lSistante: vit
d'une vie active et ·variée. Il parait inouï qu'avec les services
qu'il rend et peut encore rendre dans la r égion, on en est. à.
compter. sur J'abnégation de son personnel pour réaliser le
perfectionnement de "l'outillage".
�-
112-'-
Les mêmes remarques s' appliquent d.'ailleurs au Service de
Documentation, dirigé par M. P ADQVA.
La Section de HAUT ENSEIGNEMENT COMMERCIAL, dirigée pa.r
M. MASSON, a compté cette année 40 élèves, dont 7 jeunes filles,
et délivré, en fin d'année, 12 diplômes et 13 certificats. Signalons que le premier élève diplômé, M. COUSTABEAU, établissait
cette année la note-record 19120, jamais obtenue encore depuis
la création de ce diplôme.
D'une façon générale la vie de l'Institut Technique est
devenue précaire en raison de l'exiguïté de ses ressources.
La région provençale serait-elle donc si indifférente à ce qui
contribue à la formation ' de ses élites, ou à la formation de
ses cadres indûstriels et commerciaux qu'elle se désintéresse
d'une œuvre qui est soutenue actuellement par la foi de DOS
collaborateurs ?
•
•
..
•
�-113 -
INSTITUT DE MECANIQUE DES FLUIDES
DE L' UNIVERSITE D'AIX-MARSEILLE
Année s colaire 1937-1938
Happart de M.
M ARCH AUD,
Direc teur.
M. LE R ECTEUR,
M ESSIEURS.
J ' ai l 'honne ur de vou s p résenter inon rappor t su r la sitpatian et l' activité de l 'Institut de Mécanique des Flui des, pendant l'année scolaire 1937-1938.
P ERSONNEL ET ENSEIGNEMENT
Un décret , en date du 31 janvier 1938, a yant a utorisé la
t ransfonn ation de l'emploi de Chef de travaux en une Maît ri se de Confé ren ces, M. J . VALENSI, t itulair e de cet emploi , a
été nommé, à com pter du ter février 1938, Maître de Conférences de 'Mécanique des Fluides. La Faculté et l' Institu t se
son t réjouis de cette désignation.
Ingénieur des Arts et Manufactures, spécialiste de la Mécan ique des F1uid es expéri mentale; M. VALENS I était tou t pa rticulièrement qua lifié pour t enir l'em ploi qu i lui a été
confié.
M. F AVRE, Colla borateu r Scientifique du Ministère de l'Air,
faisant fonction s d'A ssistant, a été s u ppléé, pen dant la durée
de son service milita ire, par M. DAUPHIN, u n a n cien et brillant élève de la Facu lté et de l'In stitu t .
Le n om bre des élèves a Hé cette a n née en légère au gmentation . 7 étu di ants ont été r éguli èrem ent inscrits en vue du
Ce rtificat d' Etudes Supérieures de Méca nü{lle des F luides.
5 ont !Su~vi les cou rs en qualité d'auditeurs libres. Sur les
7 étudia nts inscrits, deux se son t présen tés au Cer tifi cat et
ont été reçus, l'un d'eu x avec la m ention a ssez bien .
. LABORATOIRES ET RE CHERCHES
L'acti vité du personnel de l'Insti tut a porté, en grande
partie, sur les étud es nécessaires à la r éalisation du proj et
de Nouve l In stitu t et, n ot amm en t, la Çil'ande Soufflerie.
Néanmoin s, M. V ALENS T a poursuivi des rech erches et dirigé
8
�-
114, -
le travail de M. DAUPHIN, sur l'étude d'une soufflerie à sec.
tIon carrée et à grande vitesse.
L'Insti~.ut a participé à l'Exposition Internationale des Arts
et Techniques dans le Pavillon du Ministère de l'Air. Cette
participation a .;valu â l'Institut et au Directeur, ainsi qu ' à
M. VALENS I, MaUre de Conférences, un e médaille d'or , M. FAVRE, ancien Alssistant, actuellement au service miHtai r e. a
obtenu un e médai11e d'argent.
Mais l'évén ement le plus important de l'année a ét é la mise
en chantier du nouvel Institut. Les travaux vont même à
vitesse acc élérée ct leur achèvement aura vraisemblablement
lieu au cours de la prochaine année sco1aire.
-Cette réalisati on a été rendue possible grâce au Ministère
de l'Education Na tionale, qui a bien voulu approuver notre
projet et accorder une importante subvention, grâ ce égaIemen t a u. Ministère de l'Air, qui assume la plus gran de partie
des frai s de constru ction et d'am énagement de ]a Grande
Soufflerie.
J'ai l'agréable gevoir de remercier personnellement
M: ROSSET, Directeur de l'Enseignement Supérieur, M. Joux,
Directeur Technique et Industriel au Ministèrp. de l'Air, et
MM. les Recteurs SORRE et GAD pour l'intérêt qu'ils ont bien
voulu porter à notre projet.
Noire vive gratitude va également à la Chambre de Commerce de Marseille, à l'Université et a u Service Central de ]a
RecherChe Sèientifique qui nous ont accordé d'importantes
subventions. Celle de la Chambre de Commerc·e nous est particulièrement précieuse. Nous la devons à l'action de MM. les
Présidents PRAX et BOUDE, dont les encouragements ne ~nous
ont ja;mais manqué. Je suis heureux d'avoir l'occasion de leur
exprimer ma reconnaissance personnelle.
Je n'aurai garde d'oublier la pr-écieuse collaboration de
M. VALENSI et celle, toujours si compétente et si dévoué e, de
nos Architectes, MM. ROZAN et DRAVETO.~.
Une nouvelle période va commencer pour l'Institut de Mécanique des Fluides de Marseille, qui bientôt sera doté des
installations dignes de ce grand Centre Aéronautique qu e
devient la région provençale et de notre chère Université.
�-
115 -
FACULTÉ DES LETTRES D'AIX
RAPPORT ANNUEL
pa r M . BOURRILL Y , D oyen
MONSIEUR LE
RECTEUl!.
J 'ai l'honneur de vou s adr esser le' rapport d'usa ge su r la
situation et l' activi té de la Faculté des Lettres -pendant
l'année scolaire 1937-1938.
PERSONNEL
Nou s n'avons à enregistrer a ucun changement da ns le per sonnel. Toutefois, il y a lieu de noter que la cha ire. d 'histoire
comparée des religioIlB de l'Ancien Orien t, demeur ée sans
titulaire depuis la mis e à la retraite de M. Georges FOUCARt
a été transformée en chaire de langue et littérature anglaises.
Cette transformation a permis de titulariser M. CLAVEL, chargé
de confér ences de langue et littéra ture anglaises, depuis 1930.
M. CLAVEL a soutenu brillamment le 3 juin 1938 ses t hèses de
doctora t sur Fenimore Cooper, sa vie et ~on œuvre, la leu.
nesse (1789-1826) ; Feni11Wre Cooper and his critics. (Mention
très honorable). Sa titularisation dans la chaire DQuvelle est
la juste récompen se du développement qu 'il a , par son a eti·
activité et s on zèle soutenus, donn é à l'enseignement de
l'anglais depuis qu 'il appartient à la F a culté - M. ·CAHEN a
été promu de la troisième à la seconde classe (choix) et
nommé chevalier de Ja Légion d' honneu r.
ACTI VI TE UNIVERSITAIRE
-Les Professeurs de la Faculté des Lettres ont continué de
participer activement au fo nctionnement du Centre Universitaire Méditerranéen de Ni ce et du Collège Interna tional de
Cannes. Au Centre Universitaire Médi t erranéen, les séances
de dire ction d'étudas et les confér en ces destinées proprement
aux étudiants se soni multipUées, insuffisamment encore
cependant au gré des usager s quj manquent en core de certains instrum ents de travail indispensables (matériel, bibliôthèqu e, etc ... ) En ce qui concerne Jes conférences indiquées
•
�-
116-
dans 1e cycle de l'année 1937-1938, ont été chargés de faire
des conférences, M. Emile RIPERT, sur Granet, peintre d'Aix,
de Rome et d'Assise et sur le Taureau dans la littérature
pTovençale; M. Smmm sur la Dialectique de la raison et la dialectique de l'amour (scolastique et mystique médiévales) et
sur Christianism.e et néoplatonis.m.e. Spinoza et Pascal ; M.
MIGNON, sur Giacom() Leopardi et tes sources du pessimisme
. conternparain ; M . . BENEVENT, sur le Paysage calcaire en
Basse-Provence et sur le Paysage cristallin en-Basse-Provence
et en Corse; M. GROS, sur l'évolution d'un thème tragique, la
légende de Phèdre et d'Hippolyte, du drame antique à la tragéd~e classique.
Le succès obtenu par le Collège International de Cannes
a été, cette année, encore plus vif que les années précédentes
puisqu'il a été enregistré 350 inscriptions d'étudiants étrangers appartenant à 18 nationalités différentes. Les pays qui
ont -Courni les contingents les plus nombreux sont les EtatsUnis, 15, l'Angleterre 28, l'Italie 86, la Pologne 78, la Tchécoslovaquie 74, la Yougoslavie 38. Pal'mi ces étudiants on
comptait un certain nombre de professeurs (56) enseignant le
frAnçais ·à l'étranger. MM. LoTE, GROS, RIPERT, TOUSSAINT,
CLA~ et MIGNON ont assuré, avec le concours de professeurs
agrégés des lycées, l'enseignement du cours supérieur. De
nombreux candidats ont obtenu soit le certificat de langue
et littérature françaises (30, dont 4. avec mention très bien,
5 avec mention bien, 10 ~vec mention assez bien), soit le Certificat des Hautes-Etudes de lettres et civilisation françaises
(7, dont 2 avec mention très bien, 2 avec' mention bien, 1 avec
mention assez bien).
La fondation James HYDE nollJS avait délégué cette année
comme conférencier ~'L Robert Pierpont BL.4.KE, ancien professeur <l'Histoire et Directeur de la Bibliothèque de l'Université
d'Harvard. M. BLAKE a fait le 27 mars une conférence très
claire et très intéressante sur les Bibliothèques publiques ClUX
Etats-Unis qui a été très goûtée par les spécialistes.
•
Par exception à la règle, qui veut que les Congrès des
Sociétés Savantes en province se tiennent au chef-lieu des
Universités, le 71 e Congrès s'est tenu à Nice, en raison de
l'existence dans cette ville du Centre Universitaire Méditerranéen. Les séances se sont déroulées du 19 au 23 avril. Ont
été appelés a présider des sections, MM. les professeur,g BtNtVE..'IT J BOURRILLY, MASSON et MIGNON. Ont fait des com.munica~
tions, l\.1M. BÉNÉVENT (3 communications), BF..~OIT, BOURRILLY,
BRUN, FARGUES, MASSON, MIGNON. Ont représenté la Faculté. des
Lettres et l'Ûniversité d'Aix-Marseille M. 'BRUN au Congrès
de l'Association Guillaume Budé à Strasbourg et M. Bt.NtvENT
au Congrès International de Géographie d'Amsterdam .
•
�-117 LOCAUX ET MATERIEL
Toujours rien à signaler j les quelques travaux de défail
et d'entretien parcimonieusement mesurés ne remédient que
fort insuffisamment à un état de délabrement dont ') 1. le Ministre de 1'Education Nationale a pu se rendre compte de
'Visu lors de son passage le 2 juillet dernier. Puisse cette constatation apporter quelque amélioration à uDe situation qui est
déplorable et qu'on ne ,v oudrait pas encore croire désespérêe.
ETUDIANTS
Nous avons le plaisir de constater un redressement marqué
de l'effectif des étudiants qui passe de 422 (1931>-1937) à 536 ;
comme d'habitude le nombre des étudiantes dépasse ceI'-li des
étudiants' : 299 (232) contre 237 (190). Le chiffre des étudiants
étrangers est également en légère augmentation 22 (18) à
savoir: 1 allemand, 1 grec, 4 italiens, 6 anglais, 2 russes,
1 suédois, 2 égyptiens, 2 .annamites, 1 turc, 2 américains. Le
nombre des étudiants en droit également inscr its à la Faculté
des Lettres continue à décroître 40 (41), Dans la répartition
par discipline, les lettres clasSiques l'emportent de plus en
plus nettement :' 172 (140) ; viennent ensuite la philosophie 85
(68), l'histoire et la géographie 83 (75) et dans la section des
langues vivantes, l'anglais arrive en tête en augmentation,
92 (77) ; alors que l'on constat~ une légère diminution pour
l'talien 43 (49) et pour l'allemand 12 (15) ; divers 21 (23) ;
candidats aux dIplômes 21 (13); à l'agrégation 1 (2) ; ne postulant aucun titre 6 (8).
CERTIFICATS
,
Le chiffre des candidats aux certificats examinés est en
augmentation; il atteint presque le chiffre de 1935-1936 (905) :
366 en novembre, 217 en juin, soit 353 (322), La répartition
par discipline correspond à peu pr.ès à la distribution des
étudiants : lettres classiques !J9, anglais 89, philosophie 63,
histoire 45, italien 17, allemand 13, études littéraires classiques 21, histoire de Provence 2, littérature provençale 2, esthét ique 2.
.
DIPLOMES
Le chiffre des diplômes d'études supérie.ures obtenus est
légèrement supérieur à celui de l'an derni er 24 (21) dont 4
avec mention très bien , 10 avec mention bien, 9 avec mention
assez' bien. Ont obtenu pour leurs mémoires : Philosophie :
mention très bien, Mlle: DESNUES et Mlle: SERRE, M. MAVlT; mention bien : MM. BERNARD, MEYNARD, Histoire : mention aS$;ez
bien : oMo CALENDINI. Lettres Classiques : mention bien : M'BOISSY, PAGE, MM. ARNIAUD, HALLEY; mention assez bien ~
Mlle: LAMBERT, "MM. BARREAU, BRÉMOND, GRIFFEUILLE, MAUNlER;
�-118 MassÉ; passable, M.. LECA. Anglais: mention très bien,
M. GUEIT ; mention bie.n, Mlle, BOVSSAC.. GAILHAGUET, M. PLANAVERGNE. ltqJ.ien : mention bien, M. AUDŒR ; mention assez
bien, M. ROUBAUD. Allemand: mention assez bien, M.
VEYRUN.
PRIX
é~
Les prix dont dispose la Faculté ont
attribués : le prix
Cézanne~Vollard
à- M . ARNIAUD ; le prix Jeanbernat à M. STÉFANINI ; le prix du Conseil Général à M. TEICH; le prix Marcel
Raybaud à M. MAVIT.
BACCALAUREAT
La marée monte toujours , d'une manière impressionnante
et redoutable. Le total des candidats · inscrits aux sessions de
juillet et d'octobre s'est élevé à 5.617 (4.430 l'an dernier) dont
5.538 ont été examinés (4.408). En première partie, la série A
contiriue à être en sérieQse augmentltion : 1.361 inscrits
(1.058), 1.347 examinés (1.056) ; reçus définitivement 488 (364),
soit 37 % (33 %). Augmentation sensible également dans la
série A' : 2.310 inscrits (1.835), 2.277 examinés (L813) ; re çu~
définitivement 720 (601),. soit 32,5 %. Si les réSUltats définitifs
dans la série A' ont été meilleurs que l'an dernier, en revanche, dans la série A' il apparaît que le niveau est en baisse
constante (37 % en 1936, 34 % en 1937). Dans la série P, augmentation analogue : 1.946 inscrits (1.547), 1.914 examinés
(1.539) ; 890 définitivement reçus (741), soit 47 % : pou r cette
série Je niveau se maintient san::: grand changement (48 % en
1936, 49 % en 1937). La faiblesse de beaucoup trop de Candidats aux épreuves orale~ de physique ct d'histoire et géographie persiste, toujours pour les même raisons, à savoir une
préparation visiblement insuffisante. En dépit . des échecs
répétés, à cause de l'insuffisance pour ne pas dire de t'ignorarice totale en ces matières, il ne semb le pas que l'expérience
serve de leçon.
'.
�•
Statistique des ' Examens !lu Baccalauréat de l'Année Scolaire
J 9 37- 1 9 38
.
SessIons de Juillet et d'Octobre 193&
NOMBRE
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CAN DIDATS
FACULTÉ DES LETTRES
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35
3
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12
2
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264
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�TRAVAUX DE MM. LES PROFESSEURS
Ann ée Scola ire 1937-1938
M. BÉNÉvËNT.
Une nouvelle carte des p~uies pOUT le bassin du Rhane et
la Corse. (Annales de Géographie, mai 1938). Compte rendu
critique.
Maisons rurales jurassiennes. (Bulletin de la Société ,de
Géographie 'de Marseille. Tome LVIII, année 1937).
La vieille économie provençale. (Revue de Gé9graphie
alpine, 1938, pp. 531-569).
Comm.unications au 71 11 Congrès de$ Sociétés Savantes'
(Nice, 1938) : La vieille économie agricole t!-e la Basse-Provence. - Le type de maison rurale dans le Revermont et le
premier plateau. jurassien. - Une détermtination dis grande,
zones de relief de la Basse-Provence calcaire. - Swr la direction et la fréquence du mistraZ en Basse-PT01.Jence.
Recherches SUT les variations du climat en France d'après
les documents historiques. (Rapport présenté au Congrès .
géographique international d'Amste'rdam, 1938, au Dom de la
sous-commission française pour l'Etude des Variations clima-
tiques).
La Corse (ch'ez Larousse), sous presse.
Collaboration à la bibliographie géographique inlernationale
publiée par l'Associa.tion des Géographes Français.
M : A. BRUN.
Linguistique 'et peuplement. E.ssai sur la limite entre les
parlers d'oil et 1.. parlers d'oc . (Extrait de la Revne Linguistique romane, Droz,).
'
Quelques travaux d'Université SU:r l'histoire littéraire de la
·Provence. (Mémoires de l'Inst. Historique de Provence, 1938).
Le ColU_ge de l'Oratoire à Marseille au xvm' siècle. (Congrès
des Sociétés Savantes de Nice, Pâques 1938),
.
.
M. E. CAlIEN.
-.
Comptes Tendus bibliographiques dans la Revue des Etudes
Grecques, la Revne des Etudes' An~iennes, le Bulletin Cl:itique.
de l'Association Guillaume Badé.·
•
�•
. -
121-
En préparation
Ce llimaque.œuvres. (Collection des Universi1é6 de France),
2e édition, très augm entée et enti èrement refondue d'après les
documents nouveaux.
Pour paraltre en 1939.
M. CLAVEL.
Feni'T'MTe Cooper. Sa vie et sem œuv re. La leu.neue (1789-
1826). Aix-en-Provence, Fourcine 1938, 698 p. 8°.
Fenimore Cooper and his crities. (American, British and
French criticisms of the novelis t's early work).
Ibid. 418 p. 8'.
M. FARGUES.
Articles SUT Ovide dans la Revue des Cours et Conférences.
Articles tie bibliographie dans la Revue des Etudes Anciennes et dans l~ s Annales de la Faculté des Lettres d'Aix.
Claudien et le processus consularis de l'an 398. Communication au Congrès des Sociétés Savantes de Nice.
M. LoTE.
La vie et l'œuvre de François R-abelais. 1 volume, 8°, 574
pages, 16 planch es. (Bibliothèque de l' Université d' AixMarseil1e, section Droit-Lettres, Tome 1).
J.
PALIARD.
Publications de l'année" :
L 'idée d'agnitüm. dans la philosophie de Maurice Blonde!.
In Revue Philosophique, janvier-février 1938.
Théorème de la Connaissanc e. in·16. Collection Philosophie
de l'Eosprit, chez Aubier .
M. EIllile RIPERT.
La Marseillaise (un acte en vers). Lisez-moi Bleu, 15 juin1er juillet 1938).
Les spectacles de plein air dans le Midi. ( Re~e de France,
15 septembre 1938).
La statue de Napoléon à Ajaccio. (L'Illustration, 15 août
1938).
.
Dictionnaire des Lettres Françaises. (De Gigord, éditeur).
(Articles s ur Am édée Achard, Jean Aicard, Joseph Autran,
d'Arba ud-Jouques).
M. SEGOND.
Hasard et Contip.gence (Hermann).
Logique 00 Pari (Hermann).
�-122 Valeurs de la Priere (Revue des Cours et Conférences, "7 art.)
La notion d'arts virtuels (Revue Thomiste, avril 1938).
Spinoza et Pascal: Né().platonisme et Chri.ftianisme. (Confé·
rence au Centre Universitaire Méditerranéen de Nice).
..
L'antinomie de l'Un et du. PLusieurs dans la pensée reti ..
gieuse. (Communication à la Société d'Etudes Philœophiques).
La Poésie pure et la signification de la Poésie (prêt pour la
publication).
Psychologie de lean Racine (prêt pour la publication) . .
Collaboration au Bulletin Bibliographique des Annales de
la Faculté des Lettres d'Aix.
M. TOUSSAINT.
ta La psychologie des prophètes, article paru dans la Revue
des Cours et Conférences, 31 juillet 1938.
2° Les stades de la religion q.'Israël, conférence au Centre
Universitaire de Nice.
3° Les Sciences de l'humanité el les t.emps présents, conféfence à l'Union Nationalisée de Marseille.
Travaux en manuscrit, prêts à être publiés :
1° Un premier volume sur l'Histoire des grands propl;lète,s
dlBraël. - Du racisme à l'universalisme religieux.
2° Un second volume: L'œuvre des prophètes d'Israël.
... ,
�"
123 -
,
OBSERVATOIRE DE MARSEILLE
RAPPORT
de M. Jea.n BOSLER , Directeur de l'Observatoire
PERSONNEL
-
Au 1e r novembre 1938, le personnel régulier de l'Obseryataire comprenait :
MM. Jean
MM.
BoSU :R, Di recteur
D. BELO RIZ KY, Astronome-adjoint.
O. J ASSE, Aide-astronome.
G. GUIGAY, Aide-astronome stagiaire.
M lle
J. GALLERON, Assistant et Mécanicien.
-M.-L. ACHARD, Assistante.
Mlle
A cette liste il convient .d 'ajouter troi s employés temp or aires, rémunérés s ur les fonds propres de l'Observatoire
M.
Mme
S. B URRONI, Agent d e s ervie..:.
L. R OLLÉ, Femme .d e service.
M.
D.
B URRONI ,
Apprenti-mécanicien.
Enfin M. Henri ROURE, Lauréa t de l'Institut1 « boursier-de
rech erch es de la Caisse Na tionale de la Recherche Scientifique , a·, cette a nn ée, comme les précé d e nt~ s , continué à f réquenter librement l'Obse rvatoire, à l'occasion notamment de
la préparation d'une Thèse de Doctoral.
Nous ajouterons e ncore que M. Xa vie r HAHN, Licencié èssciences (Mathématiques et Phys ique) a été autori sé le 1er
juillet à venir travailler régulièrement à l ' Ob ~ervatoire . en
vue de poursuivre dans l'Astronomie une carrièr e .que son
intelligence et son a ctivité permettent d'espérer brillante."
Les mutations que nous a vons eues à. enregistrer, entre .le
1er novembre 1937 et le 1er novembre 1938, da ns le personnel
de l'Obse rvatoire ont été les suivantes : .
,.,.
M. D. -BELORIZKY, Astronom~ . ad j oint , a été promu de ,la·5e à ~
la 4· classe de son emploi, .à compt~ r: du l ~r janvier 1938.
1
. M. D~ BARBIER. Aide-Astronome. a été nommé Astronome1)
�-124 adjoint à. J'Observatoire de Paris, à cpmpter du 16 mai 1938.
C'est là un bel avancement dont nous sommes heureux de le
félicite r .
M. G. GmGAY, Licencié ès-sciences (5 certificats), stagiaire à
l'Observatoire de Marseille depuis plusieurs années, a été
nommé pour 2 ans, en remplacement numérique de M. BARBRR, (1 Aide-Astron ome stagiaire Il à compter du 16 mal 1938.
Par le même arrêté ministériel, M. Victor MAITRE, ég~ement
Licencié ès-sciences à 5 certificats et jusqu'en octobre 1937
stagiaire à Marseille, était nommé pour 2 ans Aide-astronome
stagiaire à l'Obs~rvatoire de Besançon, nomination qui lui
ouvre. à lui aussi la porte de la carrière astronomique.
La situation des autres fonctionnaires et agents n 'a pas
subi de modifications.
TRAVAŒ THEORIQUES ET CALCULS
Le Directeur s'est d' abord occupé des problèmes qu e soulèvent. depuis longtemps les rapports étroits des éruptions
solaires avec les .troubles du Magnétisme terrestre et des
Courants telluriques, problèmes sur lesquels des travaux
r.écenks sont venus à nouveau a.ppeler l'attention des astronomes.
M. BOSLER s' est ensuite tourné vers la- di scussion des hypothèses proposées pour rendre compte de J'origine des Aérolithes. Une de ces dernières, qui les apparente aux petites
planètes et a ux causes de rupture pouvant menacer les astres,
méritait d'être examinée en détail. Elle conduit à envisager
théoriquement les chances de proximité fortu ite des orbites
de ces petits corps, puis à. t-echercher des cas concr ets de rencontres dans l'espace de deux ou de plusieurs orbites. Cette
recherch e exigeait d'assez longs calculs suivis de nombreuses
constructions graphiques auxquelles M. Xavier HAHN a très
p.tilement collaboré : le travail est actuellement encore en
cours.
M. D. BELORlZKY a repris la difficile question de la stabilité
dans le problème des trois corps; Après une critique pénétrante des travaux de Henri POINCARÉ .sur le suj et, M. BELORIZKY a réussi à mettre en évidence un critère de stabilité
nouveau qui avait échappé jusqu'alors à la perspicacité des
mathématiciens.
Dans un autre. ordre d'idées, M. BELORIZKY s'est demandé si
'la précision des photomètres actuels peut permettre de reconnaître, le cas éeh éan t, la présence ef.fect.ive de planètes au tour
des étoiles. Les diverses configurations p'ossibles du Soleil et
de Jupiter montrent que- le problème est de ceux dont on peut
es'pérèr la solution, ,au moins dans certains cas f avorables.
M. BARBIER qui , nous l'avons dit antérieurement, avait étuç1ié
:dan's 'les régions septentrionales de la. Norvège, Jes Aurores
boréalés s'ést occupé de certains points jmport~nt .s de la
�-125théorie de ces phénomènes et en particulier de la position de
leur zône de fréquence maximum. Rappelons que M. BARBlER
nous a quittés pratiquement, comme on le verra dans un instant, au début de 1938.
M. G. GUIGAY, poursuivant ses r echerches d'Astronomie '
météorique, a calculé plusieurs dizaines d 'orbites d'essaims
d'étoiles filantes au moyen de sa méthode graphique, d'après
les observations publiées par divers Observatoires Am ér ica~ns.
Il se proposait ne découvrir les comètes ayant pu donner
naissance ·à ces essaims et, pour quelques-uns tout au moins,
il est parvenu à des résultats fort intéressants.
Enfin M. Henri ROURE a consacré la pIns grande partie de
son temps à la Thèse de Doctorat ès-sciences mathématiques
qu'il compte soutenir .prochainement à Paris. Son travail est
actuellement entre les mains de M. CH..\ZY, Professeur à la
Sorbonne. M. ROURE Y expose une méthode nouvelle, mise au
point par lui, pour Je calcul « en série)) des perturbations des
petites planètes par les grosses: on ,é viterait de la sorte une
bonne part des calculs nécessités par chaque cas individuel.
Le mémoire comporte, bien entendu, plusieurs applications
numétiqu es des formules trouvées à des exemples parti. culiers.
OBSERVATIONS ET TRAVAUX DE LABORATOIRE
~L BELORIZKY a poursuivi, au Prisme-Objectif, r'étude de
l'étoile nouvelle N. Herculis 1934, de plus en plus faible et difficile à observer, ce qui en accroit évidemment l'intérêt. Les
nombreux clichés ~pectrau x qu'il en a' pris ont été passés au
micro photomètre enregistreu r de 'MOLL. La fonnation d'une
collec~ion in te rnationale ,de spectr es photographiques dè
cette curieuse étoile a été entreprise à Oxford par M. STRATTON et un Atla.s en a été publié dans le but de faciliter un e
étude d'ensemble. M. BE:LORIZKY a contribué à cette œuvre par
l'envoi de ses cli chés, dont plus ieurs n 'avai ent eu d'équ ivalent dans a ucun a utre observatoire.
M. BELûRIZKY a également étudié avec les mêmes instruments diverses étoiles à raies brillantes et notamment y Cassiopée, dont le spectre subit avec le temps des transformations Si rnpi d ~s et si énigmatiques qu'il importe grandement
de la suivre avec attention .
M. BARBIER, du début de 1938 jusqu'en mai , a travaillé en
Suisse, à l'Observatoire de haute altitude du Ju'n gfraujoch où ,
depuis plusieurs années, il collabore avec plusieurs astronom es de l'Observatoire de Paris et aussi quelques physiciens,
à une étu de spectrophotométrique générale des spectres stellaires, principalement dans la région ultra-violette. Ces re- _
cherches exjgent de délicates comparaisons au labora toire,
que M. BARBIER a effectuées à l'Observatoire de Paris, en
�-126 attendant de s'y voir affecté officiellement ainsi qu.'il allait
l'être bientOt.
l.e départ de M. BARBIER nons a privés pendant cinq mois
d'un astronome. M. GUIGAY, nommé le 16 mai, devait observer
à l'Equatorial des occultations d'étoiles par la Lune. Il s'est
. préparé cet été avec l'aide de Ml" JASSE, théoriquement et pratiquement, à ce genre de travail un peu spécial. :E n octobre il
a p'u commencer à s'y livrer.
Nous ne mentionnons ici que pour mémoire d 'assez nombreuses séances d'observations (en mai , juin ou juillet) à
l'Equatorial, séances destinées soit aux étudiants, soit à
divf'rEeS catégodes de visiteurs.
METEOROLOGIE ET SISùWLOGIE
Les observations météorologiques quotidi ennes, le rel evé et
la surveillance des enregistreu rs ont été, comme par le passé,
régulièrement assurés par Mlle ACHARD, assistante, ainsi que
. par M. GALLERON, mécanicien. Mlle ACHARD s'est acquittée en
m ême temps, sous la direction de- MUe JASSE, du service des
renseignements météorologiques variés, touj ours fort nombreux, que nous fournissons au public marseillais ou aux
administrations.
Ces renseignements concernent souvent, aux jours de tempête, l'intensité de lE). vitesse du vent et ce sont surtout les rafales insta~tanées qui Bont alors intéressantes, car ce sont
elles qui Ç)ccasionnent la plupart des dégâts. Afln de mieux
satisfaire à cette exigence, nous avons acquis en jnUlet dernier un anémomètre enregistreur é!ectromagnétique Papillon
(mod èle de l'O. N. M. ). L'appa reil , installé sur notre pylône
de 14 mètres par M. GALLERON, fonctionne parfaitement.
Mllt AClB.RD a encore assuré, toujours sous ]a direction de
Mlle JASSE, ]a ré d ~cti on et la public~tion du Bulletm météorologique mensuel de l'Observatoire et aussi celle, plus importante, du Bulletin annuel de la Commission de Météorologie
des Bouches-du-RhOne, dont le Directeur est Vi ce-Président.
Ce Bulletin a reçu cette année une plus grande extension par
l'ouverture d' une rubrique concernant l'année agricole (et due
au service agri cole départemental), ainsi que par l'inser1ion
d'articles scientifiques.
Les t remblements de terre, et les divers mouvements du
sol de la région provençale ont été - enregistrés comme
auparavant par le sismographe Mainka, dont l a surveillan ce
~t l'entretien sont r estés confiés à ~I~. GALLERON. Les diagrammes intéressants, communiqués aux savants qui nous les
dema ndent, sont régulièrement expédiés à l'Institut de Physique du Globe de Strasbourg, qui centralise les renseignemeJlts de cetie nature provenant de toutes les régions de la
Terre.
Enfin Mlle. JASSE et ACHARD ont, cette ann ée comme les ptécédentes, surveillé la. pendule parlante de l'HOtel-des-Postes.
�-.:. 127 -
JOURNAL DES OBSERVATEURS
Le ( 1 Joum al des Observateurs )) dont Mlle JA SSE s'occu pe
principalemen t et auquel eUe consacre la plus grande partie
de son temps, publie en 1939 son XXle volume correspondant
à la 2,- ann ée dé sa parution. Le v.olurne ae 1938 aur a 214
pages, ln. moyenne des 12 numéros mensuels étant de 17 pages.
La plupai"t des Observatoires français et Un grand nombre de
. savants étrcm gers de toutes nationalités - principalem en t des
pays am is de la France - nous onf envoyé, cette année
encor e, des observations ou des mémoires po rtant soit su r
r Astronomie théorique ou de posih l'J, soit sur l'Astrophysique,
soit sur la Physique du Globe.
Nous saisissons ici l'occasion d'attirer l'attention de l'Université . sur notre. périodique. Depuis près d'un quart de
siècle et sans avoir jusqu'à présent bén éficié d'aucune aide
loca le, il contribue d'u ne manière incontestablement fort
appréciable - l~ public marseillais ne le sait peut·êtr e pas
assez - à propager hors de nos frontières, dans les pays les
plus lointains (où nous avons des a~onn és), le nom et le
renom de l'Université d'Aix-MarseUle, a insi que celui de
not re cité eBe-même.
TRAVAUX PERSONNELS PUBLlES
Les t ravaux scientifiques, mémoires et articles, puhliés par
Jes membres de l'Observatoire au cours de l'année u niversilai re 1937-38 ont été les suivants :
M . J. H OSLER :
Pierre Salet (1875-1936). Notice nécrologiqu e. (L'Astronomie
. vol. 51, 1937 p. -159).
Courants telluriques de Perturbations magnétiques (Comp-
tes rendus de l'Académie des Sciences, t. 206, 1938, p. 964.) .
Sur la probabililé d'approche des de'U3; orbites rectilignes.
(Journal des Observateu rs, vol, XXI , 1938 p. 129) .
.
L'Auror e boréale du 25 janvier 1938. (Bulletin annuel de la
Comm ission de m étéorologje des Bouches-du-Rhône, 5& année,
1937, p. 52).
Taches solaires et Climats du. temps pa ssé (Bulletin annuel
d. la Commission de météorologie de Bouches-du-Rhône, 56'
année, 1937, p. 55).
M. D. BnORlZKY : _
Comment déte rmine-t-on la température des étoiles? (u Saturne n, de Belgrade, vol. IV, 1938, p. 169).
I.e Soleil, étoile v ariable. (L'Astronomie, vol. 52, 1938,
p. 359).
Sur la stabi lité dans le Problème d... trC>Îs corp s. (Bulletin
des Sciences M at~ématiques, vol. 62, sept. 1938, p. 1.
M . D . BARBIER :
S ur la position de la zone aurorale (Journ al de Physique,
vol. ~, 1937, p. 512).
,
L'e DirecteuT de l'Observa't oire de Marseille,
Jean BOSLER.
•
�BIBLIOTHÈQUE DE L'UNIVERSITÉ
Se4'ti••
'fAix et Sed1... tIIe Marseille
RAPPORT
de M . de TOURNADRE
Bibliothéca.ire en Ohef
MONSIEUR LE R ECTEUR,
MESSIEURS,
•
J'ai l'honneur de vous présenter mon ra.p port sur le fonctionnement de la Bibliothèque Univer sitair e pendant l'année
scolaire 1937-1938.
La crise internationale du mois de septembre 1938 a eu des
répercussions sur la Bibliothèque Universitaire. Sa vie en a
été, un instant, profondément troublée. Moins. exposée, sans
doute, en cas de .conflit général, que ses congénères de Paris
et de l'Est, un risque réel l'atteignait pourtant dans son
domaine de Marseille qui comprend la section des Sciences et
la section de Médecine et de Pharmacie. La menace se
précisant, celles-ci envoyèrent lell.l1P archives, registr es d'entrée inventaires, manuscrits, documents précieux à Aix
où la sécurité semblait plus grande. A la section des Sciences,
on alla même jusqu'à mettre dans des caisses, prêtes à être
transportées dans les caves, un grand nombre de livres particulièrement utiles. Le personnel, durant ces journées tragiques, ca:mprenant le désastr~ irréparable auquel était exposée
la Bibliothèque dont il avait la garde, a fait preu ve d'un
dévouement absolu digne de tout éloge et d'une activité qui
n'a connu de tr ève qu'après les accords de Munich.
A le. Faculté de Médecine, M'l' GEORGE, Bibliothécair e, avait
organisé avec beaucoup de compéœnce et de dévouement une
exposition d'ouvrages et r édigé son catalogue, à l'occasion du
XXV" Congrès Français de Médecine qui devait avoir Heu à
Marseille du 26 au 28 septembre 1938. En raison de la situation iutemationale, ce Congrès a été reporté au 10-12 noveJllbre 1938.
�PERSONNEL
A Ai x, M. LAssEIlRE, ga rçon de biblio.!hèque, a été,J ,l.'Ic,".ùlte
d'tin _r eclassement, promu à la' pI:emlère classe à . . -:- e~~mr: ;~J;l"'"
Jer novembre. 1937, pal' a rrêté rectoral du 29 novembre J;9!l1. .
Les seuls changements à signaler pa r ailleurs cons istent
dans le départ de deux auxiliaires techniques nommées ' à
d'autr es postes et qui s'étaient toujours acquittées parfaitement de leur tâche. Mlle FINE. à la s ec tion des Sciences a reinplacé MU. H ANI N d epuis le 15 janvier 1938, MI" GUlGOU à la
s ection de Médecine ,a pris la place de Mue CHOUQUET à partir
du 1" décembre 1937 et ont déjà apporté dans leur travail un
zèle et u n dévouement qui DOllS ont rendu de r éels se rvice~.
L'auxilia ire de la section, des Sciences continue à être rémun érée par les subvenÙons de l' (c Entr 'aide des Tra vaiÎle1,1rs
Intellectuels ) 1.
CATALOGUES
D'importants travaux techniques. o.n t été accomplis cette
année. A Aix, Mme GLEI ZE, aide-bibliothécaire, s 'est occupée
avec beaucoup de dili gence du classement des thèses étrang ères, · pour lesquelles, depuis 1924, · date de l' intenu ption du
catalogue de la lib rairie Klincksieck, a ucune fiche n'existait,
et qui étaient trop souvent ignorées du public. Dans l'espace
de di x mois, des fiches alphabétiques d'auteurs et de matières ·
ont été établies pour trois mille thèses environ, soutenues &u
cours des a nnées 1930 à 1936. Ainsi, le- classement des . thèses
les plus r écentes est à jour et on a pu constater qu 'eIle""S
constituaient souvent des ouvrages· d!une grande va leur qu'jl
eût été dommage d'ignorer.
.
A la section des Sciences, les travaux ont porté sur deux
points :
10 L'achèvement de la rédaction des Bebes pour le « catalogue collectif des périodiques - des Bibliothèqu es Univer sita ires de France li.
2° La r éfection totale des· catalogues alphabétiques d'auteurs et de matières qui seront établis désormais sur fiches
de fQrma t international et disposés dans des fichiers métalliques. A l'heure actuelie, la partie ·du catalogue alphabétique
d'auteurs qui comprend toutes les thèses françaises est termin ée. C'est le début d'une œuvre de longue haleine qui ne
pourra aboutir qu'avec un personnel suffisant. La réalisation
ce travail dotera la Bibliothèque d'un instrumen t de recherches facile à consulter et répondant aqx exige nces d'une
technique parfaite.
.
A la section de Médecine, où, les catalogues provenant de
l'ancien ne Ecole étaient très insuffisants , un effort méritoire
a été entrepris qui ·se poursuivra dans la suite. Au Pharo, le
fi chier des thèses de médecine françaises ·a été bien amorcé ;.
on peut entrevoir pou r J'an prochain la mis e à' la disposition
de
•
,
�-130 -
des lecteurs d'un premier tronçon comprenant les thèses soutenues depuis 1912, représenté par quarante mille fiches
envjron.
A l'annexe de la. Pharmacie, rue Blanqui, on a procédé à
l'établissement de l'inventaire des périodiques avec fiches de
dépouillement, à l'inscription sur registres des th~ses de
pharmacie et à la constitution du catalogue Gur fiches. Le
travail est à peu près achevé en ce qui concerne les thèses
de "Paris.
FREQUENTATION
La fréquentation de la Bibliothèque est toujours très
intense, malgré ' le nombre stationnaire , des .-étudiants. Le
. chiffre des volumes communiqués et prêtés se maintient très
élevé, ce qui est dû en partie à l'amélioration des ca talogues
qui me t en valeur toutes les ressources de la Bibliothèque. ·
LOCAUX
Il n 'est pas présomptueux d'affirmer que la Bibliothèque
Universitaire n'a pas un local digne d'elle, car il est pitoyable
de constater, d'une part, la Tichesse de ses collections et
l'affiuence de ses lecteurs, d' autre part, les ïmmeubles vétustes, les salles médiocres, les magasins insuffisants, incom.
modes et surtout dispersés qui les abritent. Nous avions
, espéré, il y a deux ans, la conetruction de nouveaux bâtiments
grâce aux crédits répartis sur les grands travaux. De tous ces
projets, il ne reste qu e des plans dont l'exécution est remise
à une date indéterminéë. Cependant, la .p lace manquant
partout, il a fallu recourir à des solutions provisoires qui,
dans certains cas, constituent des améliorations notables.
A la section d'Aix, le transport d'une série d'ouvrages petit
format dans une pièce voisine du cabinet du bibliothécaire a
débloqué d'une façon appréciable le grand maga sin de livres
de la Faculté des Lettres. La situation demeure toutefois précaire si l'Oli songe que le gain réalisé ne s'étendra guère audelà de deux ou trois années scolaires. Or, la Bibliothèque ne
pouvant empiéter sur les Facultés de Droit et des LeUres qui
l'enserrent et' sont eUes-mêmes à l'étroit, on en r evient toujours, à défaut de constructions nouvelles, au remède préconisé maintes fois ici : le transfert des ouvrages peu consultés
dans un local étranger à la Bibliothèque. Il est inutile d'insister sur les inconvénients de cette solution, mais ne pourrait-on
pas en proposer une autre, quelque peu hardie, il est vrai,
mais très efficace : la surélévation d'une des ailes du
bâtiment actuel sur la cour intérieure ? L'exemple de la
Bibliothèque de la Sorbonne démontre que l'accroissement en
hauteur n'est nullemen t à dédaigner.
A la section des Sciences, M. le Doyen MARcIJAUD et le
Conseil de la Faculté ont bien voulu mettre à la disposition
de la Bibliothèqu~ quatre nouvelles- salles qui se trouvaienf
�- -
131 -
disponibles au rez~de·chaussée. De son - côté, "le Conseil de
l'Université, par l'octroi d'une subvention extraordinaire de
15.000 francs, a permis l'aménagement de ces salles en maga_
sins de livres. Ces derniers ont déjà reçù plusieurs séries
'd'ouvrages et, par ailleurs, on a pu transformer une petite
pièce -en salle de manipulation indispensable. Ainsi, les
coilections sont complètement débloquées et installées en bon
ordre. Toutefois, de très graves défauts subsistent: l'éloigne.
ment des magasins . s'accen;ue, compliquant à l'extrême le
service, et la Bibliothèque demeure entachée du vice rédhibitoire d'être loiD de la Faculté et. par conséquent, ' de ses
usagers.
Enfin, dé grandes transformations ont été faites à la sec~ion
de Médecine et de Pharmacie où la situation était vraiment
critique. Les divers locaux qui c,?mposaient la Bibliothèque au
premier étage -du Palais du Pharo ont été aménagés de façon
à constituer un tout. Le couloir qui séparait la salle de lecture
des professeurs et la salle 7 de la salle de lecture des étudia,nts
et des autres magasins a été garni de rayonnages. L'entrée
de la Bibliothèque se trouve maintenant située à l'extrémité
Est de ce couloir. D'autre part, la ealle 7 a été transformée
en salle de lecture des étudiants communiquant avec celle des
professeurs. La première de ces salles renferme les fichiers
métalliques et les ouvrages de référence, la seconde est
désormais pourvue de casiers qui reçoivent le dernier fascicule
de chaque périodique. Il résulte de ces aménagements, facilités dans une large mesure par une subvention de l'Université, plus de confort pour le lecteur, plus de commodités pour
le service et de la place ~isp ç)llibie pour sept ans environ. A
l'expiration de ce délai, le local sera de nouveau insuffisant;
c'est avouer que la transformation 'qui vient de s'accomplir,
pour si satisfaisante qU'elle soit, ne peut être qu'un palliatif.
A la rue Blanqui, ]a Faculté a bien voulu nous céder une
salle de cours contiguë au magasin de livres. Elle continuera
à servir le matin de salle de couns et sera utilisée l'après-midi
comme salle de lecture des étudiants. Elle remplacera avantageusement l 'ancienne devenue trop petite.
Ces divers déménagements effectués principalement pendant
les mois d'été, dans des conditions pénibles, ont représenté
pour ]e personnel de service un surcroît de travail qu'il a
accompli avec un entier dévouement.
.
CREDITS - ACQUISITIONS
Le budget général a atteint, cette année, 371.496 francs et
sur cette somme, 241.500 francs ont été affectés à l'achat de
livres et de périodiques. Le budget précédent qui était de
333.026 francs comprenait . 235.000 francs pour ces . mêmés
achaÛ5. Les collections ont donc bénéficié dans une très faible
•
�-132 proportion de l'augmentation des crédits, car de grosses
dépenses de matériel se sont imposées, telles ' que l'acquisition
.de fichiers métalliques, la construction de plusieurs épis et
l'an;ténagement des nouvelles salles. Il ne faut pas oublier non
plus que le paiement d'une grande partie des auxiliaires sur
le budget .de la Bibliothèque est pour celle-ci une très lourde
charge,
La très légère majoration de crédits, soit 6.500 francs aux
articles l, 2 et 3 (livres et périodiques) est absolument dérisoire si l'on songe que depuis un an le franc a encore perdu
un tiers de sa valeur. Les conséquences en sont lamentables
pour la Bibliothèque. Nous avons pu en 1937 terminer l'année
sans déficit en conservant intégralement les abonnements et
les suites et en achetant les ouvrages nécessaires. Il n'en
sera pas de même en 1938, bien que les achats d'ouvrages
aient été réduits au strict minimum. Les sections de Marseille
sont particulièrement éprouvées, ayant à. supporter une
charge annuelle de 150.000 francs d'abonnements. L'avenir
est bien sombre dans de telles conditions et sans l'aide
-é nergique des Pouvoirs Publics, le maintien de nos remar' quables collections, étrangères pour la plupart et d'un prix
excêssif, devient impossible. Dans ce but, de nombreux appels
ont été adressés sans amener: un résultat assez efficace.
Le Ministère a augmenté ses subventions dans une proportion· nettement insuffisante, le Il Service Central des Recherches Scientifiques li est resté sourd jusqu'à présent à toutes
nos doléances. Seul le Conseil de l'Université, comprenant la
gravité de la situation, nous a accordé généreusement une
SO!DIDe de 100,000 francs en budget additionnel.
Il 'faut regretter également une baisse sensible des crédits
de reliure qUi n'ont pas dépassé cette année 34.000 francs
alors qu'en 1936, ils s'élevaient encore à 48.000 francs. Si cet
état de choses se prolongeait, là conservation des volumes
serait sérieusement compromise.
TI faut absolument que les organismes responsables ne
laissent pas péricliter nos bibliothèques, centres de documentation de premier ordre pour toutes recherchas scientifiques.
DONS
La Section' d'Aix a continué à bénéficier des envois des
grands établissements et institutions français et étrangerS
tels que la Dotation Carnégie, la Société des Nations, la
Bibliothèque Nationale, l'Académie des Sciences de Lisbonne,
le Consulat de Chine, le Conseil NatiQnal Economique, les
Universités d'Aberdeen, de Louvain, de Michigan, d'Oxford,
etc., etc .
.Les donateurs particuliers Dllt · été nombreux. Il convient
.. de 'citer MM.les Doyens BOURRILLY et RAYNAUD, _MM. ·les Profes-
•
�-133 seurs AUBENAS, BRUN, BRY, CRÉMIEU, DURAND, MIGNON, SEGOND,
M. le Sénateur André HONNORAT, Mme DEHERME, MM. Henri '
DAVID, Jean ESCARRA, Gabriel
F.o\URE,
Mario FERRARIS. Il faut
mentionner spécialement :àl; ..le- Professeur LOTE auquel nous
devons un certain -nombre de livres sur l'histoire de"l,'Europe
contemporaine et Mme BRENOUS, qui a IDi& à ,n otre disposition
une partie de la bibliothèque de son mari, le r egretté Professeur de la Faculté des Lettres,' et intéresant surtout la littérature classique. Enfin, grâce au Ministère de la Guerre, la.
Bibliothèque possède maintenant la splendide coUèction Les
Armées françaises dans la grand~ Guerre )), formant un
ensemble de près de cent volumes.
A la Section des Sciences, le « British Museum Il et divers
Instituts japonais, polonais et sud-américains ont en.voyé
leurs publications. MM: les Professeurs PtRÈs et PADOVA,
Mlle ctruSOLA ont également donné quelques ouvrages.
Signalons à la Section de Médecine, M. le Doyen CORNIL et
M. le Professeur RocHE. Grâce à M. le Doyen qui veut bien
porter à la Bibliothèque un intérêt tou't particulier, celle-ci'
s'est enrichie d'une série d 'ouvrages anciens et rares d'une
valeu r de 5.000 francs.
Aux uns et aux autres, n ous adress6ns de bien sincères
remerciemen'ts.
Le Ministère de l'Education Nationale nous a envoyé, cette
année, une soixantaine de volumes. "
(1
Crédits: Achats de livres et de périodiques:
Buget ordinaire ... . . . .. . . . ........ ... . . 166.500 Fr.
Budget additionnel . . .. . .. .. .. .. . ....... .
75.000
J)
241.500 . "
Reliure ... . .... ..... ... .. . .. ..... .... .. . .
Dépenses diverse's .. ~ . ... . ...... . ..... .. . .
Total général . . ........
34.000 "
95.996 "
371.496 Fr.
Votumes :
Section d'Aix ............. . ............. . . 96.145
Section de Marseille (Sciences) ......... . 49.014
Section de Ma rseille (Médecine et Pharmacie ......... . ....... . .. . . . .......... . 54.435
199.594
Thèses:
.- Section d'Aix ... ". .............. . ... .. ... .
Section de Marseille (Sciences) . ... . . ... .
Section ' de Marseille (Médecine et Phar_
.rn acie) . . .. ................. . ....... . .. .
87.669
48.994
89.795
226.458
�•
-134 Volumes communiqués:
Section d'Aix ....... ....... ........... . . . . 28.191
Section de Marseille (Scienc.es.) ...... .... . 15.718
Section de Marse ille (Médecine et Pharmacie .......... : .... ...... ..... ... . . . . . 26.397
70.306
V..oZumes prêtés :
Section d'Aix ........ . .•.................
Section de M'n'SeiUe (Sciences) . . . ...... .
Section de Marseille (Médecine et Pharmacie) . ..... . ... . .... .. .... ... . ... .. .. .
16.043
2.055
2.849
20.947
Les ouvrages usuels mis à la disposition du public dans les
salles de lecture ne sont pas compris dans cette statistique .
.Le service des prêts entre bibliothèques universitaires °a
consisté dans l'envoi et la réception de 338 et de 241 volumes.
'.
.,
�FACULTÉ DE DROlT D'AIX
,
RAPPORT
d e M . CABRILLAC, ·professeur a grégé
sur les Concours de Fin d'Année 1937-1938.
M ONSI EUR LE REcTEUR,
M ONSIEUR LE DoYEN,
MESSIEURS,
La m ission qu i m'est dévolue a u jourd'hui constitue, suivant
une heureu se tradition, une sorte d'investiture pour le dernier
venu parmi vous. Si elle n e va. pas p our lui sans quelques
craintes de décevoir votre attente, ::elle lui permet du moins
d'adresser son sincère tribut de reconnaissance à tous ses
collègues et particulièrement à celui qui dirige a vec une
autorité si bienve illante cette F aculté.
Un e d.es figures les plus curieuses du passé a ixois, le
Marqui s d'Argens, fit un jour une bien su ggestive réponse à
F rédéric II, dont il était l'ami. Comme le roi demandait à
chacun de ses con vives comment, s 'il portait la cour onne, il
voudrait gouverner la Prusse : (( Je vendrais bien vite mon
royaume, r épondit le ~arqui s , pour aller le manger en Pro-
vence. " Certes, le bon languedocien que fê tais ne franchissait ja mais s ans plaisir n ot re impr écise frontière , cette!
Cama rgue aux troupeaux de taureaux noirs ; e t il pa r tageait
déj a le sentimen t du Marquis pour les charmes de la Proven ce. Mais, croyez bien, Messi eurs, qu ' il ne saurait plus
désormais les séparer dans son souvenir de la cor diaJité et de
la bienveillan te simplicité avec laquelle vous a vei accueilli
celui que les vicissitudes des concours faillirent jeter sur de
t rop lointains riva ges. J'en t rouve, d'ailleurs, un e m a rque
nouvelle dans le souci que vous prenez d'alléger la tAche d e
votre r a pporteur. Il doit, en effet, appliquer son esprit critique
aux sujets les plus dive rs. Il a heureusement pour l' aider
les juge ments des jurys particuliers con stitués en vue de
chaque con cours. Ain si ce rapport n e sera qu e la synthèSe et
l'écho des divers rappor ts qui m' on t été s i ·obligeamment comm uniqu és.
"
�-
136 -
MESDEMOl SElLES, MES SIEU RS ,
Si ma fonction de rapporteur se trouve simplifiée,. elle n 'en
demeure pas m"oins délicate; cal' j e mê sens ' souvent parta gé
entre le désir de me la isser porter 'par une indulgence natur elle pour vos efforts méritoires et l'intér êt bien compris des
lauréats qui me commande de ver ser le sel de la critique
sur leurs "jeunes lauriers. .
***
Deux CODcours s 'ouvraient aux étudiants de première année:
le concours obligatoire. dé -droi t romain et· celui d'histoire du ·
droit désigné par le t irage a.?- so;t.
En dlroit To main. les concurren ts avaient à traUer « D e la
condition du f i ls de fami lle et de son évolution 1) . Ce sujet n 'a
guère suscité d 'en t housiasme : trois compositions seulement
ont été remises. L'abstention de certains étudiants, qui, quelques semaines plus tard, devaient passer un très bon examen ,
est diffi cilement explicable. Il s'a git, il est vrai,' d'un travail
supplém en tai re à fournir, trava il qui n'est pas obligatoire,
mais qui. pëùt êtr e largement rémùnéré : le goût de l'effort
et l'a ttrait dù risque sont-ils à ce point étrangers aux étu-'
ctiaitts qui commencent leurs . ét udes juridiques ? Il s ~ agit en '
somme de consacr er à la r éflexion et au travail quelques
heures d'une journée marquée par la .suppression des cours'
habituels : nos meilleurs étudiants se sentent-ils donc incapables de sa crifier ainsi un loisir inespéré ,?
Le' sujet. proposé n'était poin t cependant de nature à , les
decourager par son caractèr e inattendu ou par l'étroitesse
de ses limites : il est · inutilè ' d'insister longuement pour
mon tr er qu 'il y avait beaucoup à: dire sur la condition du fils
de' famille à R.ome et sur son évolution. En dehors des pré;
cisions indispensables sur la situation du fils au~ différentes
époques, tant au point de Vue personnel qu' au point de vue
patrimonial; il était particulièr ement intér essan t de marqu~r.
les ,liens- existant entre les ' trans(onnations successives ainsi
constatées et l'évolution générale des institutions politiques:
des con"ditipns économiques et sociales, des ' conceptions mor il:1es ' et ph.ilosophiqti es. 'C'est surtout en r egar<l"a1?-"t évoluer la:
co"Jldition du fils de · famille à Rom e qu'on perçoit clairement
cpp,nieni 1,, 'coIitrôle de l'Etat et la réglementation légale ont
r es'tr èiiit progressivenlent l'autonomie qu e le père de famil1e,
~~istrat domestiqqe, tenait des yieilles coutuO]es gentilices..
,
,
'.
.
, Ce ~ as pect.d.. la question n 'a pa s échappé à 1\1. JEAN MAILLET,
qui obtient. l'unique .récompens e attribuée à ce- concours. C'est.
d1.aiHeqr&1S0n gOl)t pour IEr.3 vues .d'ensemble et le soucf quiil.
m<mtre "d<!, , ~att a.• h!>r le -prol>ièIl)e étudié à l'histoire générl!le
des institutions romaines qui ont conduit la F aculté à , donner!;
.
�-137 à M. Maillet un premier prix, malgré les nombreuses iplperf,~ctio ns de détail qui déparent sa composition.
Le- s\:ljet proposé pour le concours d' histoire du droit portait
sur II les conflits entre la lùstice ecclésiastique et la justice
laïque du XIIIe au XVIe siècle li . Il s' agissait de montrer la,
réaction de la puissance temporelle contre l'exten sion prise
par les justices d'Eglise. Ce mouvement commencé, dès. le
XI1~ siècle, fut accentué brutalemen t par . Philippe le Bel j il
sc continua ' plus paisiblement, mais plus sournoisement
jusqu'au XVIe siècle. Les juges royaux considérèrent les
extensions de la compétence' ecclésiastique comme des empiétements : usurpations, abusus, disaient-ils. Le mot al?us finit
pour prévaloir: il désignait tout ce qui, au dire des laïques, constltuait une entreprise contre la puissance temporelle. II falla it
partir de là pour décrire dans une première partie les moyens
employés pour réprimer l'abus et marquer ensuite comment
sous prétexte d'abus, l'Eglise finit par être complétement
subordonnée à la royauté. La seconde partie devait indiquer
comment les moyens utilisés par les juges r oyaux servirent
à vider progressivement la compétence ecclésiastique . de
pre~ue tout son contenu.
Aucun candidat n 'ayant traité la question dans toute son,
ampleur, le jury n'a pas cru devoir décerner de premier prix.
Un seco.:q.d prix ex-œquo a été attribué à Mlle Marie-Louise
AB~E et à M"e Jeann e RICARD. La copie de Mlle ABEILLE
coptient des développements tr op rapides sur la saisie du.
temporel et l'appel comme d' abus. En revanche, malgré
qu elques erreurs, la réduction de la compétence ecclésiastique
est exposée dans un ordre méthodique. La question de l'annulation des contrats sous serment par lettres royaux est particulièrement bien traitée.
La composition de Mlle RICARD ' dénote' des connaissances
suffisantes, mais l'exposé est parfois confus et contient des
hors-d'œuvr es. Elle se relève par des développements clairement conduits sur la saisie du tem porel, sur rappel comme,
d'abus et sur les cas privilégiés, Une première mention a été
attr:ibuée à M. BENOIT dont la copie dans l'ensemble montre
des connaissances, mais qu i s'éloigne assez souvent du sujet.
Ce défaut se retro~ve aggravé dans la composition de M.
D~VIÇTOR à qui a été d é~e rn ée une deuxième mention.
:. ,.
.
'
••
•
. ~Les Qtu.diants de deuxième année avaient à; traiter pour le
concours réglementaire de droit civil: Il Le droit de r,étention-.u
L:intér.:êt ~ de ce sujet r ésidait dans la constru ction d'ensemble
édifiée pa~ ia 'j'ù'risprudence.'! ~n par tap.t des app1icà~io~s par-:
ticulières données par le Code- civiL La jurisprudence, cherc'haiil il éla:rgir 'le dbmainë' d'application de cette institution,
,.:
.
,
..
.!
,1
'
•.
,.'
�-138 a trouvé le fondement de cette extension dans un principe
général dont le droit de rétention o'est que l'application: la
notion d'interdépendance des obligations dans les contrats
synallagmatiques et des obligations connexes naissant souvent
de l'exer.cice des droits réels. Mais, elle a su aussi limiter ce
recours à la justice privée aux hypothèses où il reste confonne
à l'intérêt social et elle l'a enfermé dans des conditions d'application très strictes.
En s'inspirant de ces idées générales et de l'évolution
historique, il fallait commencer dans une première partie par
déterminer la nature juridique du droit de rétention : acte de
justice privée, l!lesure comminatoire exceptionnellement autorisée par la loi afin de simplifier les rapports des parties. On
devait ensuite consacrer une deuxième partie au domaine
d'application et aux conditions d'exercice en insistant sur
l'œuvre de la jurisprudence. Enfin dans U1)B -dernière partie,
il fallait préciser les effets du droit de rétention qui, bien que
ne çonst.i tuant pas un droit réel, est doué d'une efficacité
pratique très grande, grâce d'une part à son opposabilité
générale et d'autre part à son indivisibilité. La conclusion
devait 1,"approcher l'évolution du droit d.e rétention et. celle
des voies d'exécution sur les biens: leurs domaines respectifs
n'ont cessé de s'élargir en raison de leur utilité pratique, au
détriment des 'Voies d'exécution sur la personne.
Dans l'ensemble .les résultats de ce concours ont été très
satisfaisants : .h uit copies ont été retenues pour une récompense sur les quatorze .remises.
Un premier prix a été décerné à Madame Thérèse GILLY,
dont la composition est très supérieure à celle. des autres concurrents. Elle confirme pleinement les s'érieuses qualités manifestées déjà par Mme Gilly au concours (le droit civil de
l'année précédente. Ecrite dans une langue très juridique,
elle présente une excellente ordonnance du sujet. Les idées
générales ont été heureusement mises en lumière,la discussion
est bien menée et la philosophie du sujet est clairement précisée dans la conclusion.
M. Henri r.h.SSON s'est vu attribuer un second prix pour
une Gomposition qui est également très bonne. Le sujet a été
bien compr,i s et clairement exposé. M. Masson a su notam:ment souligner la double tendance de la jurisprudence: extt::nsive quant au domaine d'application, restrictive quant auT.
conditions d'exercice et il a aussi heureusement exposé la
discussion sur la nature juridique de l'institution." 11 a omis,
cependant. à propos des effets, de nous parler de l'indivisi.
.
.
hileté de· la." rétention.
Une première. mention ex-requo a été décernée à Mllea Thé-..
rèse OBELLl~NNE et Gisèle POUPELARD.
La composition de MD- OBELUANNE est écrite dans un style
très ju.ridique e t la construction en est bonne. Le sujet a ét é
•
�-
•
139 -'-
bien traité dans son ensemble. Mais la double tendance de
la jurisprudence One pa~.ît pas avoir été nettement perçue.
De trop brefs développements ont été consacrés au debitum
cum re junctum et à l'utilité de cette condition d'exercice .
Mue POUPELARD a convenablement d égagé l a philosophie du
sujet et décrit l'évolution de la jurisprudence. Le plan est
satisfaisant et les développements généralement exacts. On
peut cependant relever une err.eur : l'auteur nous dit que la
notion dé dol (qui a été confondue avec l'exception de dol)
... a actuellement disparu en droit français, et aussi quelques
lacunes dans le -doma ine d'aptication.
MM. FAURE-BRAC et Pierre MARIN ont obtenu une deuxième
mention ex-œquo.
La composition de M. FAURE-BRAC. â coté de bons développements, présente certaines insuffisances : l'auteur n'a pas
précisé notamment les biens sur lesquels le droit de rétention
peut être exercé ;. il a omis de parler de l'indivisibilité, il a
confondu les effets du droit de rétention avec ceux du privilège
du bailleur d'immeuble. L'esprit de la jurisprudence n'a pas
été nettem'enl exposé . .
M. Pierre MARIN a présenté l'essentiel du sujet, ma.js sous
une forme beaucoup trop concise et avec des développements
souvent superficiels. Aucune idée générale n'a été mise en
valeur dans l'introduction. On trouve aussi pas mal de lacunes, notamment dans l' exposé des .cas d'appli cation.
Enfin une troisième mention ex-œquo a éM décernée à MM.
RÉGIS DAVID et DRAIBY JAZEM, dont les compositions témoignent de connaissances générales sur le sujet. Mais, elles
renferment ·aussi toutes deux des inexactitudes. Les développements sont parfois insuffisants et L'œuvre de la jurisprudence n'est pas bien mise en lumière.
Le . tirage au sort avait désigné comme seconde matière
de concours offert aux étudiants de seconde année: ,l'Economie
Politique. Le suj et proposé était" la théorie du travail marchandise li. Il fallait d'abord donner un exposé de la théorie
et insister particulièrement sur ses conséquences économiques
et sociales. Mais on ne devait pas s'en tenir là et il était ess~n
tiel de porter une appréciation critique sur cette t héorie e't
d'en démontrer, par une argumentation sérieusement motivée,
la fausseté. Aucune composition n'a paru assez satisfaisante
au jury pour pouvoir décerner de prix. Mlle Thérèse OBEL.LIANNB
obtient une première mention. Sa composition est celle d'une
élève qui connaît assuréptent bien les questions traitées au
. cours. Mais l'effort de synthèse qu'un tel sUJjet impliquait a été
seulement ébauché : le résultat ·en est ioouffisant. La part
• d'élaboration personnelle et d'originalité était trop réduhe
pour qu e le jury ait pu attribuer Une meilleure récompense.
Le . même défaut se- retrouve aggravé dans la compo.sition
de M. Noël LEYDET retenue pour une deuxième mention. Cette
•
�-140 copie fait preuve de connaissances générales suffisantes.
Cependant, la partie relative aux lo~ du salaire fondées sur
le travail marchandise est beaucoup trop brève et pTesque
inexistante.
•
.
-
Enfin les étudiants de seconde année avaient à concourir '
eil droit criminel pour l'attribution du Prix (( de Pitti Ferrandi Il. Su.r les huit copies remises, six ont- été jugées dignes
de récompenses -: elles présentent dans l' ensemble de sérieuses
qualités et révèlent des connaissances satisfaisantes en Droit
criminel. Cependant, on .ne peut les Jouer sans réserve. Elles
ne répondent .P~s d'une manière complète, même les meil-.
leures, au sujet donné : Il Le l.raitement dés récidivistes )).
D'excellents étudiants se sont mis à écrire sans avoir suffisamment réfléchi à ce qui leur était demandé: à moins qu 'ils
n'aient manqué d'audace pour traiter le sujet qu'ils avaient
entrevu.
Ce n'étai.t pas un sujet de droit pur, à peine un suj et juridique. Traitement devait éveiller l'idée de certains individus,
dont J'état actuel est. non satisfaisant et qu'il fau t soumettre
à certains régimes" en vue d'arriver à une amélioration
souhaitable. Il fallait montrer les principaux types à traiter,
les régimes, ies résultats obtenus ou qu'on pourrait obtenir. '
Le. nroblème était avant tout criminologique et pénitentiaire.
Certes,on devait envisager la simple aggravation des peines
qui est à la base de la récidive du Code Pénal, l'aggravation
progressive prévue en 1891 pour la petite récidive correctionnelle •. enfin la sohl;tion si originale de la relégation.
Mais on devait aborder largement le problème : est-ce que
la relégation n'est pas l'objet d'un mouvement intense dans
les projets de réforme? est·oo que le projet de Code Pénal
français de 1934 ne propose pas d'appliquer ici le régime des
maisons de travail, dont les unes seraient coloniales et les
a}ltres métropolitaines? Est-ce que le courant actuel des idées
ne va pas même jusqu'à la suppression des peines coloniales,
ce qui pourrait entrainer la sûppr ession de la relégation ? Ce
sont des problèmes très aigns.
D'autre part, à l'étranger, on a parfois considéré certains
récidivistes surtout comme des anormaux et on s'est effor cé
de les· -traiter sous cet <;ln gle, ainsi dans la l.oi belge de 1930
sur::. les ; délinquants anonnaux et les récidivistes, ou. encore
dans la loi allemande .du 24 novembre 1933 contre les dange:reux délinquants d' habitude. Tout un mouvement moderne,
qq~ iJ fallait ,indiquer; place les sanctions sur le plan des
mesures de sûreté, dont certaines .sont d'ordre médical. Si
bien ,@e te problème préoccupant de la lutte contre l a récidive
tenq à se renouveler complètement.
. ·M~· Thérèse OBELUANNE .a mérité le premier prix pa-r un •
' expoS'é~ i bi.en conduit, .sans ' inutilité$. La matière complêxe et
àifficiJe \'de, la -récidive -est bien connue. Les indications rela-
�•
-141tives ' aux divers cas de r écidive son t disc rètes et convenablement tntégrées dans les développements. Mais pourq~oi
s'être cantonné aussi exclusivement dans l'étude du droit
positif français et a voir envisagé les problèmes plutôt sous
l'angle juriste qu e sous celui pénitentiaire du traitement -1
Evidemment M lle OBELLIA..'l'NE présen te une allusion extrêmement sérieuse aux mesu res de sûreté, a u projet français et
aux législations étrangèr es. Mais tout ceci l'este insuffisammen t. développé.
MUe Lucienne CALZARON[ empor te un secgn d prix. Son in troduction se signale 'par d'excellen tes obse rvations d' inspiration
criminologique. Si elle donne aux cas et a ux conditions de la
r écid ive une importance que ne comporiait pas le sujet, . elle.
offre un excellent exposé des sanctions du droit positif français, Si elle ignore le Projet de Code P énal de 1934, elle fait
allus ion aux mesures de sû reté et aux législations étrangères.
Deux premières mentions ex-œquo sont "a ttribuées à MM.
Jacques FAURE-BRAC et Noël LEYDET. M. FAURE-B RAC a le gra nd
mérite de présen ter des développements sans s é ch er ~sse et
d'en trer franchement dans la question pénitentiaire. Mais. il
n'est pas toujours précis et ignor e le projet français et les
législations étr angères. Il ne devrait pas " é c r~re Bérenger . le
sénateur, comme oranger.
M. Noël" LEYDET se place sur la même ligne a vec des qualités
très différ entes : il est plus complet, plus précis, plus sec a ussi.
Son 'orien tation est beauco up moiIis- pénitentiaire.
M. Maurice BRUNEAU, en dép it d'une introduction inteUigente et de dévelo ppements exacts n'obtient qu'une deuxième.
mention, car il est un peu trop somma ire et a le to rt de se
limiter au droit positif français.
M. Jean Gn."-NrER se voi t enfin attribuer une t roisième mention pour une composition qui révèle une certaine form at~ n
criminologique. ma is préSente certaines lacunes, voire même
des erreurs.
***
Les étudia n ts de 3me année avaien t d'abord promis à leurs
a mbitions le concour s de droit civ ü.
Le sujet à traiter portait sur (( La participation de l a f emme"
aux ch arg es du m énag e clans l es divers Té gimes matrimon iaux )).
Le mariage, de par sa défini tion même, implique une
communaut é d 'existence qui, à côté des avanta ges ' et des .
joies qu'elIe ~ proc ~ re. comporte aussi des char ges, pa rmi lesquelles figu ren t au premi er rang, les dépenses qu'entr aîne la
vie conjugale.
Qui sup portera ces dépenses'?
Le mari est le chef de la ' famille, La 101 du 18 février 1938,
tou t en supprimant la puissance màritale, lui a .conservé ce
�-142titre et l'a maintenu dans ra fon ction qui .y est attachée. Il est
donc· naturel qu 'il ait à assurer la subsistance de ceux qui lui
sont confiés.
.
Mais il est juste a ussi que la femme y contribue, si elle a ·
des r essources suffisantes.
Dans quelle inesure et sous qu elle fo~e ? Tout dépend, à
cet éga rd, du r égime matrimonial qui gouverne les rapports
pécuniaires des époux.
S'il y a communauté, les biens propres de la femme "participent a ux charges du ménage, du fait de l'attribution de
leurs r evenus à la masse commune, et le mari en a, par voie
de con séquence, l'administration. Sous ' le régime dotal, le
-mari a également l'administration des biens dotaux, avec des
pouvoirs, d'ailleurs, quelque peu différents et il en jouit .personnellem ent, a cbarge de faire viv re le ménage .
. Dans Je régime de sé pa ration de biens, la participation .. de
la femme aux frais de la vie commune est assurée d'une
manièr e toute diffé r ente. Elle conserve l'administration et la
jouissance de ses biens personnels. Elle doit seulement verser
à son m a ri une somme détermin ée, représentant sa part contributive, fixée, suivant les cas, soit par le contrat de mariage
ou, à défaut, par la loi, dans le r égi m e de séparation de biens
conventi onnel, soit pa r le juge, da n s la séparation de biens
judiciaire.
Par ailleurs, la loi du 13 juïUel 1907, en laissant · à la
femme les pt·oduits de son travail et les économies qu' elle
r éalise sur eux, a tan t soit peu modifié la mise en œuvre de
ces principes, surtout sous le régime de communauté. Mais
elle n 'a pas supprimé pour la femm e l'obligation de cO:Q.tribuer
aux cha rges du ménage. Elle s'est, au contraire, efforcée de
mieux assurer l'efficacité de cette obligation, en permettant
l'e ercice d'une saisie simplifiée sur les salaires des conjoints,
saIsie dont la loi de 1938 a étendu la possibilité aux autres
sources- de revenu s.
~
Tels éta ient les points à exposer, en montrant les avantages
et les inconvénients de chacun de ces modes de participation
aux cha rges du m énage. En ma ni ère de conclusion, on
pouvait faire observer que même sous les r égi mes les plus
( sépa r a tistes », il s'établit forcément, à propos de ces charges,
un minimum de contact "entre les patrimoines des deu~ époux.
C'est à peu près le . programme qu'a suivi Mlle Annetle
• LECOCQ qui remporte le premier prix pour un travail intelligemment composé, d' un style ferme et clair, et da ns lequel les
idées gén érales sont très heureusement dégagées. Le seul
reproche qu'on puisse lui adresser est d'avoir trop n égligé la
loi du 13 juillet 1907.
·M. Armand GIUDICELU, à qui est attribué le second prix, 8'",
au contraire, le mérite d'en avoir parlé. Il a aussi songé au
�-143 droit de poursuite des cr éanciers. Mais sa rédaction est sèche
et beaucoup trop condem;ée, certaines indications sont difficiles à bien comprendre, parce qu'insuffisamment développées;
il De connait guère l'art des transftions, si favorable cependant à une bonne présentation.
Avec des mérites divers et des imperfections variées, Mlle
Renée COJRARD, M. ' Charles IMBERT et MD" Thérèse COSTY se
voient décerner une première, UDe deuxième et une troisième
mentions. Ici, il y a une assez bonne introduction, mais pas
de conclusion, l'ensemble est terne; là, il Y a des développements ·h ors du sujet j ailleurs des erreurs.
La Procédure Civile fut désignée par le sort comme matière
du second concours de troisième année. La question proposée
aux concurrents fut: Il Les effets de l'acte d'appel)) : sujet
classique, mais qui, par les nom.breusoo questions de procédure et même de droit civil auquel il touche, demandait un
sérieux effort de présentation et de composition. Tout en intégrant les développements dans le cadre traditionnel de ['effet
suspensif et de l'effet dévolutif, il fallait insister eur le mécanisme de l'exécution provisoire, préciser .la .délicate notion de
demande nouvelle interdite en appel et justifier J'i.nstitution
du droit d'évocation. La réputation d'austérité. d'ailleurs
imméritée, de la Pro'cédure Civile avait sans doute éloigné les
concurrents: du moins la qualité a suppléé au nombre. Car
les cinq copies remises ont été toutes retenues pour une
récompense.
Mlle LE COCQ, en remportant un premier prix, a montré
qu'elle savait se mouvoir avec une égale aisance dans les
diverses disciplines juridiques. Sa compositi9n d'une belle
ordonnance et d'un style agréable nous donne une vue complète et intelligente du sujet.
M. FROMAGEAU obtient un second prix pour "une composition
qui est.également très bonne et très complète, mais où J'exposition est parfois trop schématique et trop descriptive.
Mn. Renée COIRARD se voit attribuer un.. première mention ..
La devise qu'elle avait choisie (1 TI vaut mieux savoir peu que
savoir mal.)I traduit bien l'impression laissée pl}r sa composition, où, à côté de bons développements, complets et toujours
intelligemment conduits, on trouve des lacunes, notamment
dans la distinction entre les demandes et les moyens nouveaux.
Une deuxiè:me mention ex-œquo a été décern~e à M. CALvy
et à Mlle CoSTY. Ces deux compositions r~vèlent une connaissance générale du sujet et des qualit~s d'exposition, mais elles
contiennent certains développement insuffisants .et des erreurs
de détail.
Les étudiants de troisième année avaient enfin à concourir en
droit commercial pour le Prix Filhol, dO. à la fondation d'un
•
�•
-144ancien élève de notre ' Fac.u lté. Ils avaient à (( comparer la
réglem.entation des apports en nature dans la société an01l.yme
et dans lq société à responsabilité limitée ». Ce sujet a sans
doute paru difficile, puisque trois compositions seulement ont
été reIl)ises. Certes, il nécessitait un effort de composition,
.mais tout étudiant ayant une connaissanqe suffisante du droit
des sociétés pouvait l'aborder, alors surtout que les textes
mis à la. dispœition des concurrents devaient leur épargner
toute erreur grossière de droit positif.
La réglementation des apports en nature pose depuis longtemps des problèmes délic~ts. Il est certain que dans toute
société. les apporteurs en numéraire doivent être protégés
contre l'exagération des apports en nature, mais cette même
protection s'impose pour l'intérêt des tiers daps les sociétés
où les apports forment le seul gage des créanciers : société
anonyme et société à responsabilité limitée.
.
La solution de ce problème a été envisagée par le législateur
"Suivant des modes très différents dans les .deux types de
société. Il fallait comparer la procédu re complexe et minutieuse de vérification selon la loi du 24 juillet 1867, eD soulignant son peu d'efficacité pratique, même après les réformes
des récents décrets-lois, avec le système simple mais très efficace de 1925. Les concurrents devaient montrer qUe la loi de
1867 s'attache surtout à protéger les associés, celle de 1 925 les
tiers. Examinant ensuite les sanctions, ihs avaient · à opposer
la nullité de la loi de 1867 à la responsabilité solidaire de 1925,
sans négliger les problèmes délicats posés par cette solidarité.
Enfin il ne faUait pas oublier les diverses questions posées
par les actions d'apport, libération, négociabilité, et montrer
comment elles ne peuvent se retrouver à propos des parts des
sociétés à responsabilité limitée.
Les trois compositions rernÎlSes étaient honorables et
auraient mérité une récompense; mais le règlement du prix
Filhol n'admet qu'un seul lauréat. Le jury a désigné sans
hésitation Mlle LECOCQ, trois fois nommée, trois fois couronnée.
MaJgré quelque~ erreurs secondaires dë législation - assez·
étonnantes d'âilleurs puisque les concurrents ont les textes à. leur disposition - la composition de' M"& LECOCQ est très
bonne. Elle a su montrer de façon satisfaisante l'intérêt de la
question. Sa conclusion est très heureuse : d'uue façon très
personnelle elle recherche s'il y aurait avantage à unifier la
lé·g islation et après une analyse très fine elle conclut au maintien de la· dualité de réglementation : ce qui est, d'ailleurs,
]a conclusion des ré~ents travaux de la Société d'Etudes Législatives.
.
***
En dehors des récompenses décernées aux lauréats des
concours de licence, notre Faculté dispose de plusieurs prix
, qu'elle doit à la générosité de la ville ou de donateurs pri"és
�•
-U5-
et qui Lui permettent de COUfonner d 'une façon partic.ulière
les mérites de ses. meilleu rs étudiants.
Parmi les , nombreuses thèses s outenues devant .elle cette
· année, la Faculté en a retenu trois qui lui . ont paru mériter
J.es médailles décern ées par la Ville d'Aix. Mais; .elle a voulu
aussi recennaître les qualités de trois autres par l'attribution
de mentions honorables.
M. G.:OLLIARD a obtenu une médaille d'Of pour sa thèse sur .
t( Le 'préjudice en droit 'administratif français Il. L'auteur
apporte. dans cette matière, 'déjà si profondément. étudiée, une
contribution lllouvello, qui aura certainement sa place parmi
les .ouvJ:ages don t l'autorité est incontestée . .La richesse des
sources de doctrine et de jurisprudence qui apparaît dans
l'abondance des notes, dans la précision des références, dans
le soin avec lequél sont établies les diverses tables, la qualité
précise et nette du style, l'agencement logique du plan, révélent une maîtrise, une juste conscience du travail scientifique que la Faculté se devait d'honorer. Le fond de cette
étude ne le cède pas à la forme. M, COLLIARD a su édifier un
travail précieux non seulement dans la mesure où il confronte
et met au point l es matériaux essentiels dont il .s'est serv:i,
mais encore dans la mesure où il présente ,u ne voie nouvelle
•pour forcer de nouveaux recoins de la responsabilité aâ.minis.. trative . . C'e:st par la notion de préjudice que M. COLLIARD
explore en effet cette matière, et tout en se réservant maintes
vues sur l'ensemble de la ·responsabilité administrative,
l'auteur peut ainsi reprendre, dans un esprit nouvea}l, le
problème qu'il nous présente. Les qualités certaines qui se
dégagent de cette thèse en ' font l'épanouissement des études
universitair es de l'auteu ~, qui furent d'ailleurs marquées, dès
leur début, de succès et de récompenses. La ' Faculté est
· heureuse de décerner . cette médaille d'or à un 'travail qui
termine heureusement une belle carrière d 'étudiant et permet
d'espéTer, tpour son auteur, un avenir digne de· ces prémices.
M. PINA'fEL se voit décerner une m édaille d'argent pour sa
thèse sur (e L'emphytéose dans l'ancien droit pravençal Il.
[..'aliteur s'est proposé d'apporter une contribution nouvelle
à 11'étude 'de la condition des terres dâns l'ancien droit pro' vençal, ~ au ' moyen âge .et sous l'ancien régime. Il a surtout
étudié ,l es concessions -de terres roturières .au moyen de ces
· baux emphytéotiques perpétuels encore mal connus des histol~iens l du dr.oit. Après une enquête très soigneusement menée
dans les archives provençales, l'auteur est -parvenu à préciser
heureusement Iles caractères . juditiques· du contrat d'emphytéose et à en montrer les importantes conséquences économiques. L'ouvrage de M. rINATEL se recommande tant par la
;llouveauté du -sujet que par les sérieuses qualités scientifiques
dont il~ témoigne,
. C'est en ·Suède que n ous amène Mlle BERTHIER "Où elJe est
!!.llée elle-même étudier (( L'office central de comptabilité » .
10
�•
- 146Sa t hèse, qui a obtenu une m édaille de bronze, a donc le
mérite de nous apporter une docu men tation de premièr e main
et inédite. Il s'agit de l'organisation d'un service d'E tat char gé
de la vé rification et du contrôle des comptes publics. Il n 'existait en F rance encore aucune étude sur cette institution dont
la connaÎlSsance présente le plus grand intérêt pour les études
de· fin ances publiques com parées. Si la réda ction de l'ouvrage
de Mlle BERTHIER sOuffre quelque peu des sources uniquement
étrangèr es sur lesquelles elle a dû tra,'ailler , les "renseignemen ts qu'elle a su recueillir directement, jusqu' auprès des
administrations publiques suédoises, les documents inédits
dont elle nous donne la traducti on , assurent un réel intérêt à
so n t ravail.
Troi.s m entio ns honorables vont ensuite à MM. ABEnLE,
BODIN et PorNSO. r..f . Jean ABEILLE, a uteur d'une thèse sur I l La
sirn'U.lalion. dans la vie juridique et particu.lièrem ent dans le
droit des sociétés Il a pporte une contr ibut ion neuve et parfois
hardie à un problème diffi cile. II a su l'éclairer et l'animer
pa r de fines analys es de jur isprudence. M. Robert BODIN lui
n'a pas craint ayec son ou vrage sur Il L es grèves avec occupation n de s'attaquer à un sujet délicat. Il l'a t raité avec la
plus grande objectivité et toute la précision scientifiqu e désirab le et il a eu aussi le mérite de chercher les enseignemen ts
du droit comparé en nous donnant parfois des r enseignemenfs
inédits. Enfin M. Henri POINSO avec la Il Vente d crédit des
véhicnl es automobi l es )) nous apporte une bonne monogr a phie,
à la fois précise et complète, qui sera consultée avec profit.
Le pr ix fondé par M. JEA.NBERNAT-B ."RTHÉLEMY DE FERRARIDOR rA, pour perpétuer· le glorieux souvenir de ses deu x fils,
Jul es et Louis, morts pou r la France, est destiné- à l'étudian t
qui , ayant fait toutes ses études à la Faculté, a obtenu les
meilleures notes pour ses examens et soutenu la meilleure
thèse. Il r evient cette année à M. COLLIARD qui trouve ainsi un e
nouvelle consécration de ses br illantes études dans notre
Faculté.
La fon dation Gabriel DE BONNECORSE, établie par M. et Mme
DE BONNECORSE, en mémoire de leur fils enlevé à. leur affection
à la veille de soutenir sa thèse, prévoit un prix pour l'étudiant
qui a obtenu les meilleures notes à la fois à s es examens de
licence et à ses diplômes d'études supéri eures et d'autre part
une méda ille r écompensa nt les m eilleures notes au di plôme
d'étud es supérieures d'histoire dtl droit. ·Ces deux distinctions .
vOll t cette année à M. Jean BR"QNEL qui a le mérite de remplir
à la fois les conditions prévues pour le prix et pour la
médaille . .
Le pr ix Louis ANINARD réservé à l'étudiant qui a obtenu les
meilleures notes au diplôme d 'études supérieures de aroit
privé est attribu é. à M. RICHARD qui a brillamment soutenu cet
examen.
�-147Enfin, M me V ERto.lONO a fa it à n otre F ac ulté une généreuse donation dont les a rrérages Bont destinés à constituer un prix
annuel de droit l'ornain, en souvenir de son mari qui enseigna
à Aix le droit r oma in' pendant plus de quarante ans. Ce prix a
été décerné pour la prem ière fois l' a n dernier. • Mais le règle-
me nt du concours n 'était pas alors définitivement établi et
Mme VE RM O~Tf) ayant voulu, avec beaucoup de générosité, qu e
le prix fut lléan mo ins décerné sans plus attendre, la F acu lté,
pour cléférer à ce désir , l'a vait a t tribu é à l'étudiant ayant
obtenu le premi er prix au concours de droit romain de pr emi èr e a nnée. Depuis lor s, le règlemen t définitIf a été établi et
il prévoit l'orga nisation, chaque année, d'un concours spécia l
a uqu el peuven t pr endre part tous les étudia nts inscrits à la
F a culté de Droit pour la licence ou le doct oraL C' est dans ces
conditions qu e le con cours a été organisé cette année : des
éudia nts en licen ce et en doctorat, trop peu n ombreux, encore ,
y ont pris part. C'est un étudiant en doctorat M. Jean BRUNEL
qui se voit attribu er le prix et qui figure ain si pour la troisième fois à ce palmarès.
Les concurrents avaient à t raiter : (( Du droit de propriété
et de ses différent es formes en droit romain JI. En décrivant
. successivement l a propriété quiritaire, la propriété boni taire,
la propriété provinciale et la propriété pérégrine, M. BRUNEL
se fait l'écho d'une doctrine traditionnelle et sllre. Cette loua hIe fidélit é n 'aurait san s dou te pas dO. l'empêcher d'atténuer ,
par quelques nu a nces, certaines a ffinnation s un p eu trop
nettes (pa r exempl e su r ]e caractère a bsolu de la propri été
qui rita ireJ , ni de fa ire éta t de certain es précis ion s ou données
nouvelles (pa r exempl e sur la copropriété familiale ou ]a
Pl"opri été des fond s provinciaux). En dépit de ces lacunes, la
com position de M. BRUN&L, solidement construite et rédigée
dan s une forme s imple et claire, mérite amplemeht l'enviable
d isti n ction qui lui est a ttribuée .
•••
Nou s venons de dresser le véritable bilan d'une année de
travail dans notre Faculté. Car, il est bien évident que la
réussite aux concours est due non pas a u hasard d'une fugitive inspiration, mais au fruit d'un tra vail constant tout a u
lon g de l'année scolaire. Certes, l'examen des divers postes de
ce bilan témoigne d'une très réelle a pplication et de sérieux
mérites. Mais ces ·éloges ne peuvent m alheureusement s'appliqu er qu'à une trop faibl e minorité. Nous nous trouvons en
effet en présence de courbes divergentes: plus celle du nombr e de nos étudiants monte, plus celle de la, participation a ux
concours semble vouloi r s'ab aisser . Il y a là sans doute une
constatation qui justifier a it ces considé ration s sur la désaffection de la jeunesse française pour la culture désintéressée qu e
l'on entend trop souvent aujourd'hui. Mais, je ne veux pas o
m'aban~onner à un tel pessimisme, car j'espère qu'il s'agit.
�-148 pour notre F aculté du moins; d'un phénomè!1e seulement pas-
sager.
Cepend ant, je crois de mon devair, Mesdemoiselles, Messieur s, de vous mettre en garde cont re une conception fausse
et incomplète de votre tâche d'.étu<lian t. Vous ne devez pas
vous limi ter au r ôle passif d'auditeur, même attentif et appliqu é, et non pas seulement rêveur ou bavard. Certes le cours
magistral doit rester la pièce essentielle et indispepsable de
l'enseignement, mais il constitue pour vous UDe initiation, qui
facilite- et conduit .vos efforts particuliers, mais ne saurait
ja ma is vous en dis penser. Il appelle comme complé}nent
naturel et nécessaire ce travail personnel de recherches, de
réflexion, de discussion, à la b'ibliothèque, aux diverses conté.:
r ences, à votre table de travail, qui vous permettra non seule:..
men t d'acqu érir la véritable culture juridique, mais encore
d'atteindre au complet développement de votre personnalité.
Il oot tou t de même paradoxal que beaucoup d'étu<liants
puissent sortir de nos Facultés sans avoir ouvert un recueil
de jurisprudence ou une revue spécialisée, ni discuté une
question de droit oralement ou par écrit. Ils feront peutêtr e des praticien s' suffisants dâns la vie, mais leur intelligence n'nura tiré qu ~un bién maigre profit de leur passage
dan s l'enseignement supérieur, dont la fonction essentielle
r este éep"e ndant la formation ' des élites et non pas la délivr ance de diplÔm es en s érie,
Ces étudiants me font songer à un savoureux passage des
mémoires de Mistral. Venu étudier le droit dans notre Faculté,
il rencontra un jour sur le Cours son ami Anselme Mathieu ,
de Châ teauneuf, joyeux. vivant, mais médiocre savant. {( Et
quel bon vent t'amène? lui <lit Mistral ~ Ma foi, répondit-il,
je me suis dit : puisque Mistral est allé faire son droit à Aix,
il faut y aller aussi et tu fer as le tien. - C'est bien pensé,
et tu peux croire, Anselme, que j'en suis ravi, s ais-tu? Mais
as-tu passé bachelfer ? - Oui, dit-il, en riant, j'ai passé
comme ]a piquette sur le, marc de vend~nge ». .. c'est-à-dire
comme de l'eau à peine rougie.
N'imitez pas, "Mesdemoiselles, Messieu rs, Anselme Mathieu
et sachez garder de votre passage dan s n otr e F aculté· mieux
que la couleur trop 'légère de la piquette.
C'est là non seulement· votre intérêt personnel bien compris,
mais aussi -pour vous, aujourd'hui, un devoir national. A
l'heure où certaines convoitises spéculettt sur notre' décadence,
vous êtes les mieux pla cés, étudiants provençaux, pour montrer 'que vous aussi vous pou vez 'revendiquer l'héritage et les
traditions de la latinité .: à vous de le rappeler, sans forfan~
terie inutile, s ans rien renier d'une filiation commune, mais
par le simple exemple de la discipline libr ement consentie et
de la soumission à l'effort quotidien.
-
�MARSEIl.LE. -
IMPRIMERIE MARSEILLAISE, RUE SAINTE, 39
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Text
S’i o o 4-14m
-
UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
ANNÉE SCOLAIRE 1938-1939
C O N S E IL DE L’U N IV E R S IT É
RAPPORTS ANNUELS
sur [activité
de l’Université et des Facultés
1938-1939
INSTITUTS -
BIBLIOTHEQUE
OBSERVATOIRE
UNIVERSITAIRE
M AR SE ILLE
IMPRIMERIE MARSEILLAISE
��UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
ANNÉE SCOLAIRE 1938-1939
C O N S E IL DE L’U N IV E R S IT É
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité
de l’Université et des Facultés
INSTITUTS — OBSERVATOIRE
BIBLIOTHÈQUE
UNIVERSITAIRE
M AR SE ILLE
IMPRIMERIE MARSEILLAISE
Ras Sainte, 39
JMO
��Conseil de l’ U niversité
MM. GAU, O. # , O 1,
llecteur, président ;
RAYNAUD, # , O I, Doyen de lu Faculté de Droit ;
COR M L , # , 0 1, Doyen de la Faculté de Médecine
et de Pharmacie ;
CORROY, ? , 0 I, Doyen de la Faculté des Sciences.
BOURRILLY, # , 0 I, Doyen de la Faculté des
Lettres, vice-président ;
BOSLER, # , 0 I, Directeur de l’Observatoire ;
DUMAS, 0 I, Professeur à la Faculté de Droit,
assesseur du Doyen ;
BRY . # . 5, 0 I, Professeur à la Faculté de Droit ;
CHEVALLIER, î , 0 I, Professeur à la Faculté de
Médecine, assesseur du Doyen ;
AÜDIBERT,
0 I, Professeur à la Faculté de
Médecine ;
T IA N , # , 0 I, Professeur à la Faculté des Sciences,
assesseur du Doyen ;
TRAYN ARD , C. # , | , 0 I, Professeur h la Faculté
des Sciences ;
GROS,
5, 0 I, Professeur à la Faculté des
Lettres, assesseur du Doyen ;
CAHEN,
Lettres.
0 1, Professeur à la Faculté des
Membres non Universitaires
MM. BOÜISSON, 0. # , Député des Bouches-du-Rhône,
ancien président de la Chambre des Députés ;
GASSIN, 0. # , Avocat au Barreau de Nice, ancien
président du Conseil Général des Alpes-Mari
times ;
HONNORAT, 0. # , Sénateur des Basses-Alpes,
ancien ministre de l'Instruction publique ;
PRAX, 0. # , Président honoraire de la Chambre
de Commerce de Marseille.
��RAPPORT GÉNÉRAL
SUR LA
SITUATION DE L'UNIVERSITÉ D'AIX-MARSEILLE
p ré s e n té par M.
LEBRET
Professeur <i la Faculté de Droit
Année Scolaire 1938-1939
Monsieur lk M inistre,
Au nom du Conseil de l ’Université d'Aix-Marseille, j’ai
l’ honneur de vous adresser le Rapport Général sur la situa
tion «le cette Université pendant l'année scolaire 1938-1939.
Le Conseil de l’ UniversItc a vu partir avec regret M. le
Doyen M archait) de ln Faculté des Sciences, nommé Recteur
de l’Université de Clermont-Ferrand, et pour «pii tous avaient
la plus profonde sympathie. En revanche nous avons
accueilli avec joie le nouveau Doyen «le la Faculté des
Sciences, M. Corroy, lui aussi Membre de Droit. Celui-ci,
déjà membre du Conseil, a été remplacé par M. T raynard,
Professeur à la même Faculté.
Sous la présidence de M. le Recteur Gau, et la vice-prési
dence de M. Ilo i HRlI.l.Y, Doyen de la Faculté des Lettres, le*
Conseil «le l ' Université a 1 empli, à la satisfaction générale,
ses fonctions importantes et délicates.
La Séance Solennelle de Ttenlrêc de VU n irersilé s’est tenue
le samedi 10 décembre 1938. à IG heures, à l’ Hôtel de V ille
d’ Aix, «lans l'Ancienne Salle des Etats Généraux de Provence
que M. le M aire d’Aix avait bien voulu mettre à la «lispositimi
«le l’Université.
M. le Général Commandant la F Région Aérienne avait
accordé le concours de In musique de l’Aviation.
Etaient présents les autorités civiles et militaires du dépar
tement des B0UChefi-du-Rhône et de la Ville d 'A ix, MM. les
Consuls Généraux et. Consuls des puissances étrangères en
résidence à Marseille, ou leurs représentants.
Au cours de la cérémonie, le diplôme «le Docteur Honoris
Causa fut remis à :
M. Emile E rré. Président de ln République Libanaise,
��— 7—
D'autres collègues, mobilisés, lorsque leurs obligations
militaires le permettent, viennent faire des cours.
Enfin les démarches très actives de MM. les Doyens et de
M. le Recteur Ga i : ont permis d'obtenir la désignation d'un
certain nombre do chargés de cours et d'annoncer pour lu
prochaine année scolaire un fonctionnement presque normal
de l'Université.
Tout cela prouve la vitalité do celle-ci. Cela fait aussi
deviner les efforts parfois considérables et le dévouement de
ceux qui aux divers échelons de sa hiérarchie l'administrent
en ces temps difficiles.
Qu'il me soit "permis, en tenant compte des derniers évé
nements, et en m'appuyant sur les Rapports de MM. les
Doyens, de donner les quelques précisions habituelles sur
le personnel des divers services. L'U niversité d ’Aix-Marseille
a été cette année atteinte par plusieurs deuils cruels.
M. le Professeur R oinkt restait le dernier Maître de l ’an
cienne Ecole de Plein Exercice de Médecine et de Pharmacie.'
Agrégé en 1889, » Montpellier, puis Professeur de Clinique
Médicale à Marseille en 1001. il s'était consacré à cette chaire
jusqu'à IVigc de 70 ans. En 1929 il avait été nomme P ro
fesseur Honoraire de l ’Ecole de Médecine de Marseille.
Inspecteur Départemental d'Hygiène. Officier de la Légion
d'Ilonncur, le Profescur disparu était doué d’une vaste cul
ture médicale. Son esprit clinique distingué, sa personnalité
lui assignaient une place de choix dans notre Ecole M ar
seillaise.
M. Armand Rnc.nus laisse des regrets unanimes. P arti
comme volontaire au début de la guerre de 1914 : deux fois
blessé dont la seconde fois grièvement en juillet 1918 ; deux
fois cité à l’ordre du jour, il avait été reçu le prem ier de sa
promotion à l'Ecole Normale Supérieure, en 1919. Professeui
titulaire dans la Chaire de Physique «le la Faculté des Scien
ces dé Marseille, il avait consacré d'importants travaux à
l’ étude des rayons moléculaires. Chef de laboratoire parfait.
Professeur très consciencieux, il était aussi, sous une écorce
assez, dure, un homme droit, juste et sensible. L'Université
conservera vivant le souvenir de ce remarquable Professeur
qui lui appartint, pendant à peine cinq années et devait dis
paraître a 42 ans.
M. le Professeur Honoraire Paul M asson, atteint par la
retraite en 193». après quarante ans d’enseignement h la
Faculté des Lettres, avait conservé à M arseille scs cours
coloniaux, continué ses travaux et scs recherches et publié
encore d’ imnortnntes éludes, sur la Provence au 18" siècle
et sur les Galères de France de 1481 à 1781. U fut donc
emporté en pleine activité. Une cérémonie commémorative
organisée a Marseille le 5 mai 1939, sous les auspices de la
Chambrerte Commerce, permit de rendre un juste hommage
��Enfin ont «té institues A g r é g é lles Fuuulté» de Médecine
M il. Saumon (Anatomie et Organogénèse), RixonuiEtt (Méde
cine Générale) et Doit (Chirurgie Générale).
I.a Faculté des Sciences il laquelle il appartenait depuis
11^7 a vu p ralir son Doyen, M. Ma « chaud. En 1934, lorsque
M. te Doyen R ivals dut prendre sa retraite M. M auc iu iii
vivement prié d'accepter la charge du Décnnat hésita beattcoup. Une fois nommé il y consacra une activité inlassable
et pleine de résultats.
Malgré ses occupations absorbantes, il sut mener à bien
de belles recherches pour lesquelles l'Académie des Sciences
lui décerna le prix Sainlour. Son enseignement de haute
valeur, clair, ordonné, précis, eut sur les élèves une influence
profonde. Il donnait le goflt des choses simples et des réa
lités concrètes.
I.e nouveau Recteur de l'Académie de Clermont-Ferrand,
qui jo int à une extrême sensibilité les plus belles qualités
du cœur reste attaché à lu Faculté de Marseille par les liens
affectueux de l'Honorariat.
Après son départ lu Faculté fut administrée avec tact et
dévouement par M. T ian , en attendant la désignation du
nouveau Doyen qui fut M. Connov. Depuis lors celui-ci
occupe le poste avec beaucoup d'activité.
M. T ïiîry , Professeur de Mécanique rationnelle à la
Faculté des Sciences de Strasbourg a été transféré dans
la Chaire de Mécanique rationnelle et appliquée laissée par
M. Marchaid.
A la suite «lu décès de M. Bogros, la chaire de Physique
fut transformée en une chaire de Chimie dont M. R aymond
fut nommé titulaire. La Maîtrise de Conférences de Chimie
abandonnée p ar ce dernier fut transformée en une Maîtrise
de Conférences de Physique au profit de M. .Tatjsserax. Celuici a été remplacé comme Chef de Travaux de Physique par
M. Rouard. Et les postes laissés par ce dernier : de Directeur
des travaux pratiques et d'Assistant de Physique générale
ont été confiés le premier à M11" Maucherat et le second A
M. Cohen S olaïQnatre préparateurs temporaires ont été nommés. Enfin
quatre aides technique! furent accordés à MM. Corroy ,
T ian. R aymond et P etit par les Services de la Recherche
scientifique.
M. P érès, Professeur honoraire à la Faculté des Sciences
de Marseille, actuellement à la Sorbonne, et créateur de
notre Institut de Mécanique des Fluides a été fait Chevalier
de la Légion d'IIonneur. M. Raymond a été promu Officier
de l'Instruction publique et M. ( îoizo n nommé Officier
d'Académie.
A la Faculté des Lettres, M. Clavkl, Docteur ès-Leltres à
été titularisé dans la Chaire de Langue et Littérature
�— 10 —
Anglaises en laquelle avait été transformée la Chaire d'Histoire des religions des peuples de l ’Orient.
M. B êskvent a été nommé Chevalier de la Légion d'Honjieur à la promotion de juillet.
A la Faculté tic Droit M. K aYSBR a été titularisé dans une
chaire de Droit Civil. M. M arcy reçu agrégé au concours
de 1938 nous est revenu pour assurer l'enseignement de
.l'Economie Politique en vue de la Licence et du Doctorat.
M. A ubknas a été maintenu comme chargé de cours de Droit
romain. MM. Chêmiei; et A i dinkt ont été promus Chevaliers
«le la Légion d'IIonneur le premier au -titre du Ministère des
Finances, le second A celui du Ministère de la Défense
Nationale.
A l'In stitut tic Mécanique des Fluides, après le départ de
M. Marchait ) la Direction, et les enseignements qu'assurait
celui-ci ont été assumés provisoirement, la première par
AI. B uisson" et les seconds par. MM. V alessi et M arty .
AI. T iiir y , transféré de sa chaire de Strasbourg dans celle
de Marseille a été nommé Directeur de l'Institut de Méca
nique des Fluides et a succédé à M. M archait ) dans les
enseignements qu 'y donnait celui-ci.
A l'Observatoire de Marseille, M. Henri R okrk, qui béné
ficiait déjà d'une Bourse accordée par le Service de la
Recherche Scientifique, a été nommé « Chargé de recher
ches ■>. M. X av ier H aiix , Licencié ès-Sciences, a été affecté à
l'établissement en qualité d’aide technique.
A la Bibliothèque (Section des Sciences) il y a lieu de
regretter le départ de M0* V iard , Bibliothécaire qui avait
entrepris de façon remarquable la réorganisation des cata
logues et qui a été nommée à l'U niversité de* Toulouse.
MH“ R uyssen, qui la remplace, était chargée des fonctions
de Bibliothécaire au <■ Muséum National d’IIistoirc Natu
relle ». Elle paraît donc très qualifiée, elle aussi, pour diri
ger une grande bibliothèque scientifique.
Après avoir ainsi, par la mention des événements qui lui
sont advenus, présenté en quelque sorte le personnel de
l’Université d'Aix-Marseille en 1939. qu'il me soit permis
d alle r plus avant dans mon Rapport et d'aborder plus
franchement l'activité de cette Université.
Celle-ci étant répartie comme l'Université même en deux
tronçons, nous allons successivement retracer l ’activité des
Facultés et des établissements de Marseille, puis ceux des
Facultés et établissements Aixois.
A la Faculté de Médecine de Marseille, le nombre des étu
diants en vue du diplôme de Docteur en Médecine et de celui
de Pharmacien a été légèrement inférieur à celui de l'année
précédente. Le nombre des examens a été cependant un peu
�plus élevé 2.302 (contre 2.005). Il y eut une cinquantaine d'êtu
(liants étrangers et coloniaux.
La Section d e . Médecine a compté 1.207 examens, avec
une proportion d’ajournements assez forte (42,8 et 42 %) en
première et deuxième année ; moindre en 3° et en 4J année,
1™ et 2" partie (25; 23, i ; 32,2
faible en 5Wannée (9,2)
et pour les examens des cliniques : médicale (10,7), chi
rurgicale (3,9) et obstétricale (7,6).
90 thèses ont été soutenues.
Dans la Section de Pharmacie il y eut 633 examens dont
loti ont correspondu à des ajournements, la proportion, de
ceux-ci étant surtout élevée en 1*' année (40,2 %). 12 diplô
mes de Doctorat en Pharmacie (contre 15 en 1938) et 2 Diplô
mes Supérieurs de Pharmacien ont été délivrés.
Mans la Section de Chirurgie Dentaire il y eut 15G exa
mens et 92 dans la Section Sages-Femmes.
La Section Herboristes compta des examens notablement
moins nombreux que l’an passé.
La Faculté a décerné en 193!) sa Médaille d’or des P ro
fesseurs, en Médecine et en Pharmacie, et maints autres
prix, parmi lesquels ceux de Thèse, eu Médecine, Chirurgie,
Pharmacie et Biologie.
Le  A T r Congrès Français de Médecine et, suivant immé
diat cm eut celui-ci, le l or Congrès I n lcrn a tjo n a ld e Médecine
iVéo-Hippvcratique, ont .été tenus les 10, 11 et 12 novembre
1938 à la Faculté de Médecine. En dépit du changement de
la date, imposée au dernier moment par les événements
internationaux l ’ un et l’autre obtinrent un succès des plus
brillants. Près de 450 adhésions onl été recueillies, dont bon
nombre émanaient de personnalités étrangères, représentant
notamment l'Italie, la Belgique, la Suisse, la Roumanie, la
Suède, la. Tchécoslovaquie, le Canada et la Hollande.
P a r ailleurs MM. les Professeurs R o.mieu, Roger. V iolle,
M attéi, B ourde et V ayssière ont fait partie des Jurys
d'Agrégation, pour le concours de 1939.
M. le Professeur R oche a été nommé Membre de la Société
Scientifique de Varsovie.
MM. D umazert et M ahcei-kt ont reçu le p rix annuel accordé
aji meilleur travail de Chimie Biologique présenté à, VAsso
ciation. des Biologistes Pharmaciens. A la demande d'un
précédent Rapporteur, soucieux de réparer un oubli bien
involontaire, rappelons que le p rix Daudet de l'Académie de
Médecine avait été attribué en 1937-1938 â M. Lucien Cornu.,
Doyen de la Faculté de Médecine.
• Sous la Présidence de M. le Professeur* B ouckaert de Lou
vain la 1.T Ttéunion annuelle de VAssociation des Physiolo
gistes (b; -Langue Française s'est, tenue à Marseille du 31 niai
au 2 juin 1939, M. le Professeur Coïte étant Vice-Président.
La séance inaugurale présidée par M. le Recteur Gau eut
lieu dans le Grand Amphithéâtre. de< la '•'Facul té de Médecine
�•en présence des Autorités Civiles et Militaires et de nom
breux savants français et étrangers.
Le Rapport de M. le Professeur M alméjac sur t< les régu
lations vaso-motrices locales » fut l'un des plus remarqués.
A la fin de celte réunion, qui obtint un grand succès,
l’Assemblée Générale désignait comme Président pour I»
prochaine réunion M. le Professeur Cotte.
Au Congrès de la Diurèse A Vittel en tin mai 11)3!J. deux
rapports furent présentés : l ’un par M. le Doyen Corxil et
M. le Professeur M alméjac (« Système nerveux et. diurèse »),
l’autre par M. le Professeur F. Mercier ( h Les bases phar
macologiques de l'emploi de quelques diurétiques d'origine
végétale >•).
L ’Université d’Aix-Marseille a été représentée par M. le
Professeur Rocer au Congrès de Neurologie de Copenhague
d'août 1939. Elle devait l'être par M. le Professeur R imattei
au Congrès International iCHydrologie, de Clim atologie et
de Géologie médicales, à Strasbourg, en août 1939...
M. le Professeur Roche a assisté aux Journées de la Cata
lyse ii Paris et un 25" Anniversaire de la Société de Chimie
Biologique. Il a fait une série de conférences dans les Uni
versités Polonaises, accomplissant une mission du Ministère
•des Affaires Etrangères, et deux leçons au Cours de Perfec
tionnement de la Faculté de Médecine «le Paris.
Quant à l’installation matérielle, deux belles salles de
réception au rez-de-chaussée du Palais du Phnro ont été
aménagées et très artistiquement meublées par les élèves
de l’Ecole Nationale d’ Arts et Métiers d’Aix sous la direction
•de M. le Directeur B oknafous.
Pour répondre aux préoccupai ions du moment, un service
■d'incendie avec eau sous pression a été installé dans le
château du Pharo et le P avillon d’Anatomie.
Enfin quatre nouvelles salles d’examens ont été réalisées
sous le Grand Amphithéâtre d'Anatomie.
Tous ces travaux ont. provoqué des frais considérables.
L a Ville de Marseille propriétaire des bâtiments n'ayant pas
fourni l’effort financier correspondant, ils ont été couverts,
dans une très large mesure grâce aux subventions accordées
p ar le Conseil de l'Université sur la proposition de M. le
Recteur Gau .
On ne peut séparer l’activité de la Faculté de Médecine
de celle de divers Instituts M arseillais :
Jj'Institut de Médecine et de Pharm acie Coloniales a vu
croître le nombre de ses élèves qui a été de 56 (au lieu de
46 en 1938 et de 9 en 1937). Sur 38 candidats présentés, 33
ont obtenu le diplôme de Médecin Colonial ; 13 pharmaciens
présentés ont été reçus.
Dec étrangers et des coloniaux de plus en plus nombreux
viennent, suivre l'enseignement.
�— 13 —
Des études ont été poursuivies activement sur la propaga
tion de la leishmaniose canine transmissible à l'homme, sur
la broncho-pneumonie des lapins sauvages et fies rapports
possibles avec une maladie analogue des Ovidés (à la de
mande du Service National des Eaux et Forêts). Une collec
tion d'Anophèles, transmetteurs du paludisme, récoltés au
Soudan, et des collections de vers parasites provenant de
M adagascar ont permis d’ intéressantes conclusions. Le
Musée d’Histoirc Naturelle de Stockholm, le Musée d'Anvers
ont confié à l’Institut la détermination d'helminthes.
I.e Directeur de l’Institut a profité de son séjour à la
Faculté Française de Beyrouth, où il était allé faire passer
des examens, pour s’ intéresser a la Pathologie orientale et
créer une collaboration entre les laboratoires de cet établis
sement et ceux de Marseille.
Les travaux du Laboratoire de parasitologie ont donné
lieu à de nombreuses publications.
Malheureusement l’Institut doit restreindre l’élevage des
animaux d’expériences, l’aclmt de la verrerie et des produits
coûteux, hésite même à inviter des travailleurs étrangers en
raison de la pénurie des crédits et des faibles ressources
dont il dispose. Qu’il lui soit permis de rappeler que la
France est pourtant la seconde puissance coloniale du
monde.
A l'Institut Régional d'E ducation Physique de M arseille,
M. le Professeur R omiel* a été renouvelé dans scs fonctions
de Directeur pour une nouvelle période de trois ans.
I * nombre des élèves a légèrement fléchi (H au lieu
de 51).
On a compte, au Certificat d’ Etudcs Elémentaires de juin
1530. quatorze candidats dont 13 admis ; pour le Certificat
d'Etudcs Supérieures \ candidats dont 3 admis ; au Certificat d’Etudes Médicales (l’Education Physique il y eût 1 seul
élève qui ne s’est pas présenté eu fin d'année ; cependant
à l'examen d’entrée de novembre 2 candidats ont. été reçus.
Les examens d'Etat ont donné lieu û des résultats très
honorables : à la 1™ partie du Certificat d'Aptitude au P ro
fessorat. sur 7 candidats présentés, 5 furent admissibles:
au Certificat d’Aptitudc à l'Education Physique (degré élé
mentaire) 25 candidats sc présentèrent dont 16 furent admis.
L'Institut a été représenté dans les Jurys du degré élé
mentaire et dans les divers départements du ressort de
l'Académie. Le Directeur a pris part au 1er Congres Interna
tional de Biologie Appliquée A l'E du ca tion Physique et aux
Sports, de Bruxelles, Louvain, Gand, Liège, du 0 au 12 juil
let 1930. où il représentait rUniversité.
L'Institut a continué à. mettre scs organisations sportives
h la disposition des Lycées, des Ecoles Prim aires Supérieures
de Marseille et dt* M. le Commissaire Central (pour l’Ecole
des Gardien* de la Paix).
�— U Le Laboratoire d e . Biométrie et de Biotypologie, malgré
son installation sommaire, a permis de poursuivre des
recherches originales qui ont fait l'objet de la thèse de
médecine d'un ancien élève ayant obtenu en 1937 le diplôme
d'études médicales spéciales (Guy S ivan, Contribution à
l’étude électrocardiographique du cœur des sportifs). L 'In s
titut regrette de n'a voir pu utiliser lu subvention qui lui
avait élé accordée par le Ministère et qui aurait permis
l’ installation désirable do vestiaires, de douches, et un meil
leur aménagement du Laboratoire.
A VInstitut Méditerranéen d'H ygiène Générale et Coloniale
■22 diplômes d’hygiène ont été décernés dont 9 à des étudiants
et 3 à des étudiantes ayant terminé leur scolarité, et 10 à
des Docteurs en Médecine.
L'Institut a également décerné deux Certificats d’ Hygiène
l ’un à une pharmacienne, l'autre à un pharmacien.
En 1939 l'Institut fit appel à de , nombreux conférenciers
dont tous avaient des titres éminents dans la Médecine P ré
ventive de l’Hygiène : administrateurs, Docteurs en droit,
Ingénieurs, Architectes, Inspecteurs départementaux d ’hy
giène, (le l'Assistance Publique, des Services vétérinaires.
Directeurs des Assurances Sociales, pharmaciens militaires,
docteurs vétérinaires, et surtout aux collègues professeurs,
professeurs agrégés et. chefs de travaux pratiqués de la
Faculté de Médecine. Tous ont apporté le concours le plus
précieux et le plus désintéressé.
Un grand nombre de candidats au Diplôme d’Hygiène
suivaient également le Diplôme de Médecine Coloniale. Cer
tains se sont présentés au Brevet de Médecine sanitaire <le
la Marine Marchande pour lequel le Diplôme d’Hygiène dis
pense de certaines épreuves.
D'accord avec l'Inscription Maritime, l ’Institut M éditerra
néen- d’Hygiène organisa une série de conférences en vue
de la préparation de ce Brevet do Médecine sanitaire m ari
time. Plusieurs collaborateurs ont \den voulu nous apporter
leur aide précieuse pour ces cours auxquels assistaient des
candidats assez nombreux.
Un cours d'H ygiène a été organisé pour les Infirmières,
en vue de la préparation au Diplôme d’ Etat. Le nombre des
élèves a été important, se chiffrant par plus de cent.
Ces cours ont élé faits avec la collaboration de la Chaire
d'IIygiènc et le concours de l'Inspection Départementale
d’Hygiène.
A la Faculté des Sciences de M arseille les candidats au
Baccalauréat ont été sensiblement, plus nombreux que l’an
née précédente. La proportion des succès paraît témoigner
d’une meilleure préparation.
Le chiffre des étudiants inscrits ou immatriculés à la
Faculté est demeuré à peu près le même (583). I.a proportion
�— 15 —
dos étudiantes est plus forte (162 contre 131). I l y eut 30
étrangers.
171 inscriptions ont été prises pour le P . C. B. où 35 % des
candidats présentés ont été reçus.
U s sept candidats préparant l'E cole de Santé M ilita ire de
Lyon (dont l'examen d’entrée fut empôclié par la guerre)
ont tous obtenu des mentions (1 très bien, 2 bien, 4 assez
bien).
312 jeunes gens recherchaient les Certificats d 'Eludes Supé
rieures de Licence; un peu plus de la moitié ont réussi, dont
25 ont maintenant droit au titre de Licencié.
A peu près également répartis entre les Sciences Mathé
matiques, les Sciences Physiques et Chimiques et les Scien
ces Naturelles, 8 Diplômes d’Etudes Supérieures ont été déli
vrés, dont 5 avec mention très bien.
Les résultats aux divers Concours d'Agrégdtion ont été
particulièrement brillants (22 admissibles, dont 11 définiti
vement reçus).
Il a été en outre délivré un Doctoral d’U niversitê et divers
diplômes ou certificats universitaires.
Plusieurs étudiants sc sont fait remarquer par leurs tra
vaux qui ont valu notamment l’ attribution de prix.
La Faculté des Sciences a accueilli comme Professeur
d'échange M. Lucien Godeuux, Professeur à l'Université de
Liège, Correspondant de l'Académie Royale de Bruxelles,
qui a donné qu.atrc conférences,'dont une publique sous la
présidence de M. le Recteur G a p . Il a laissé un charmant
souvenir empreint de science et de haute culture.
A la Station M arine (VEndoume une exposition très réussie
m it en valeur de très belles peinturas de poissons méditerra
néens acquises p ar la Faculté et constituant une documen
tation de premier ordre. Deux nouveaux bacs pour poissons
exotiques ont. complété l’aménagement de l'Aquarium.
Aidée par le Service de la Recherche Scientifique et en
accord avec la Société (l'Acclim atation de France, la Faculté
a mis en état un laboratoire qui, sous la direction de
M. P etit, sera consacré à Yéludc biologique de la Camargue.
Des excursions géologiques ont eu lieu avec un plein succès.
De très nombreuses publications ont été faites par les
Professeurs de la Faculté des Sciences. D’autre part,
MM. T maynard, V alessi, M arty , Jai sseran ont continué d’as
surer renseignement scientifique à l'Ecole de l'A ir de Salon.
M. D k.ni/.ot a été chargé du cours sur les grands produits
commerciaux à VIn stilut Technique Supérieur.
M. le Doyen Cotiroy et MM. les Professeurs ont pris part
à des titres divers à la direction ou à l’administration de
VInstitut Technique Supérieur de la Chambre de Commerce
de Marseille, du Stade Jean-Boum et de VInstilut Colonial
de Marseille. Us ont dirigé ou contribué il assurer les ser
vices d’examens dans maints établissements.
�— 16 —
Outre les distinctions déjà rapportées, M. P ktix a été
nommé Sous-Dircclcur de la Station M arine d'Endoume et
élu pur le Muséum d 'Histoire Naturelle comme Membre
associé.
M. Marty a obtenu pour l'ensemble de ses travaux le
P rix Girbal lie ra i décerné par l'Académie des Sciences.
M. le Doyen Corroy a été nommé Membre du Comité
Supérieur Scientifique de l'In stitu t Français d 'A frique Noire.
Il a fait partie du Comité d'Honneur constitué à l'occasion
de la Commémoration du 150' Anniversaire de la Révolution
Française.
Des conférences ont été faites au Centre Universitaire
Méditerranéen, de Nice par M. le Doyen CORROY, MM. Koi.LMANN, l’HAT et VAX GAVER.
M. Corroy a fait partie du Comité de Patronage du
Congrès International d'H ydrologie, de Clim atologie el de
Géologie Médicales (pii devait se tenir à Strasbourg au mois
d'octobre. L a Faculté a été représentée par M. Corroy aux
solennités du (5e Centenaire, de. l'U n iversité de Grenoble et
p ar M. Marty au Cinquantenaire de iIn s titu t Pasteur.
De cette activité de la Facilité des Sciences de Marseille
on est tenté de rapprocher celles de deux Instituts, voire
même de l ’Observatoire.
L 'Instifu t de Mécanique des Fluides, placé sous le contrôle
scientifique de la Faculté des Sciences a été confié, comme
on sait, à la suite du départ de M. 'M archai'I), à M. T iiiu y .
Sous sa très compétente direction les travaux entrepris ont
été continués. M algré les événements et grâce au dévouement
des architectes, les constructions en cours sont en bonne voie
et n’ont subi que de faibles retards sur les prévisions.
Sur les ît étudiants régulièrement inscrits en vue du Cer
tificat d ‘Etudes Supérieures de Mécanique des Fluides, 5 se
sont présentés à l'examen. Ils ont été reçus, dont 2 avec la
mention très bien1et 2 avec la mention bien. 7 étudiants ont
par ailleurs suivi les cours en qualité d'auditeurs libres.
M. V alensi a surveillé les constructions, la réalisation des
laboratoires, et étudié le projet de la soufflerie, sans aban
donner des recherches dans les laboratoires de l’Ancienne
Faculté.
L ’ Institut â participé à l'Exposition Internationale de la
Technique de l'E a u à Liège.
Institu t Technique Supérieur de la Chambre de Com
merce de M arseille, qui est rattaché à la Faculté des Scien
ces, a vécu d’ une vie normale, avec fine rentrée d'élèves
assez, encourageante en première année.
Dans l'ensemble les résultats des examens ont été satis
faisants. 5 diplômes de chimistes, -t d’ ingénieurs chimistes,
13 certificats d'aide chimiste ont été délivrés, auxquels il
faut ajouter 13 certificats de Licence et 3 Licences èsScicnces.
�l.e Laboratoire d'Essais a vu son activité très ralentie aux
époques de tension, mais les contrôles demandés par l ’ indus
trie affluent dès que l'horizon politique s’éclaircit.
Le Laboratoire des Matières Grasses a continué ses recher
ches sur les productions coloniales oléagineuses, et l ’étude
des méthodes internationale» d’ analyses, dont les résultats
devaient être rapportés à Berlin le 10 septembre p ar
M. Margaillan.
Trois chercheurs ont poursuivi au laboratoire des études
personnelles.
Dans l'ensemble le personnel de l'Institut technique a fait
paraître un nombre très appréciable de travaux.
Reste à dire quelques mots de VObservatoire de Marseille.
Evidemment celui-ci n’ est plus rattaché à lu Faculté des
Sciences ni placé sous son contrôle. Il jouit d’une autono
mie que nous n'entendons nullement discuter. Le fait qu’ il
est dirigé par M. Jean Bokleh, Professeur à la Faculté des
Sciences, nous a conduit à en traiter à ect endroit.
D’ importants travaux théoriques et calculs ont été pour
suivis par le Directeur M. Jean B osler et par MM. Beloiu /.ky , G uigay, R oche et H aiin. Des observations et travaux
de laboratoire, des observations météorologiques et sismo
logiques ont été réalisées. Maints travaux personnels ont été
publiés.
Le 12 juin dernier, M. Henri R oche, en vue du Doctorat
ès-Sciences Mathématiques a soutenu devant la Faculté des
Sciences de P aris une brillante thèse de Mécanique Céleste :
« Recherches sur le calcul des Perturbations générales des
Petites Planètes ». Cet important mémoire fut très remarqué
à Paris et à l’étranger. Il constitue un progrès sérieux pour
la Science dans une question difficile.
En juin dernier M. Jean Bosuiit, déjà Vice-Président, a
été nommé Président de la Commission M étéorologique des
Jlouchcs-du-lthône, en remplacement de M. Frédéric D enizet,
Inspecteur Général Honoraire des Ponts-ct-Chaussées, démis
sionnaire pour raison de santé.
Le «« Journal des Observateurs » a publié en 1939 son
22" volume. La plupart des observatoires français et un
grand nombre de savants étrangers (russes, roumains, tchè
ques, hollandais, grecs...) y ont collaboré. Ce périodique
contribue à propager hors de nos frontières, dans les pays
les plus lointains, où sont des abonnés, le renom de lT 'n iversité d'Aix-Marseille.
Malheureusement l'Observatoire de Marseille a été dure
ment atteint par la guerre. Sur un personnel déjà peu nom
breux, trois collaborateurs ont été mobilisés : MM. B f.i .orizky , G ci g ay et H ahs. En outre le mécanicien M. G allerox
a été enlevé comme « affecté spécial » par l'Enseignement
Technique. Pourtant, dans les observatoires peuplés de déli-
�eut» instruments de précision, la présence d’ un mécanicien
est constamment indispensable. I.a gêne qui résulte du
départ de M. Galleron dans le fonctionnement de rétablisse
ment Marseillais est très grave.
Au total on ne saurait dire que tout soit parfait dans les
Facultés et dans les établissements Marseillais. Cependant
le groupement de leurs activités en un centre unique : M ar
seille, leur permet de concentrer leurs efforts, d'atteindre
malgré certaines imperfections à un épanouissement et à
un rayonnement incontestables.
Voyons maintenant le second aspect de notre Université,
qui se rattache à Ai.\. et que dominent la Faculté de Lettres
et la Faculté de Droit.
On n’ose plus insister sur l'exiguïté, la vétusté et le mau
vais entretien des locaux qui sont choses connues. Au .sur
plus il en a été tenu compte puisque le principe de la
reconstruction de nouvelles Facultés a été adopté. Quoiqu’il
en soit les installations actuelles font apparaître les Facultés
Aixoiscs comme peu favorisées,- surtout lorsqu’ on prend en
considération l’importance de leur rôle. En comptant sim
plement le nombre de leurs étudiants elles se rangent parmi
les plus considérables des établissements français d'ensei
gnement supérieur.
A la Faculté des Lettres on est presque effrayé du nombre
des candidats inscrits aux examens du baccalauréat. Pour
l'ensemble des sessions de 1939 (juillet, octobre et novembre)
il- s’est élevé il 7.205 (contre 5.G17 l'année précédente). L’aug
mentation est de 1.600 ! En première partie série A la pro
portion des succès a été de 46,5 % ; en A ’ de 31 %, ce qui
souligne la mauvaise préparation des candidats de cctlc
série.
En deuxième partie, 56 % des candidats ont été definiti
vement reçus. Ce chiffre très favorable parait dû dans une
certaine mesure à l'indulgence plus grande dont il a été
fait preuve, en raison des circonstances et notamment de
la mobilisation prochaine de certains candidats.
I.a session extraordinaire «le novembre, avec une quaran
taine de jeunes gens a été de liquidation et do sauvetage.
M. le Doyen B oi;rrilly constate une fois (je plus la fai
blesse ou la nullité d’un grand nombre de candidats en phy
sique, en histoire et en géographie. Il met d’autre part en
relief la tendance de plus en plus marquée des examinés
malheureux et mémo trop souvent de leurs parents,
incri
m in er la difficulté dos épreuves et la prétendue rigueur des
examinateurs.
Mais laissons maintenant le baccalauréat.
I .'effectif des étudiants inscrits à la Faculté des Lettres
�— 19 —
d'A ix continue à être en augmentation. Il est de 571 (contre
536 l'an dernier), avec une prédominance très nette de l'élé
ment féminin : 321 (contre 295)), et un -nombre accru d'étran
gers : 33 (contre 22). Le classement des étudiants par disci
pline donne : Lettres 190, Anglais 96, Philosophie 90, Histoire
89, Italien 45, Allemand 12
Le chiffre des Certificats pour lesquels les étudiants se
sont fait inscrire a presque doublé depuis un. an. Il est de
1.077 (contre 583), dont 375 (contre 99) pour les Lettres clas
siques pures qui sont do beaucoup les plus recherchées.
D’ailleurs trop d’étudiants, qui ne doutent de rien, postulent
à la fois un nombre excessif de certificats.
Le chiffre des Diplômes d'Etudes Supérieures est en aug
mentation : 31 (au lieu de 21). Parmi ces 31 diplômes on
remarque un nombre important de mentions (5 très bien,
13 bien, et 11 assez bien). De nombreux M émoires ont obtenu
dos notes bonnes et parfois excellentes.
Los P r ix dont dispose la Faculté ont pu être attribués.
I)o leur côté les Professeurs, comme le seul exposé des
chiffres et des résultats qui précèdent le laisse entrevoir,
no sont point restés inactifs. Mais leur travail est moins
visible que celui qui sc manifeste dans les cliniques ou les
laboratoires. II a pour cadre les murs discrets, parfois 1res
humbles, des salles de cours et. des bibliothèques.
Ces Professeurs ont assuré d’abord, dans les locaux do
leur Faculté, d’ importants enseignements, et fait passer de
très nombroux examens. Ils ont aussi donné à A ix et à M a r
seille beaucoup de cours et de conférences publics
A ce sujet mentionnons le succès très vif qu’obtint le
14 décembre 1938, dans le Grand Amphithéâtre de la Faculté
des Lettres M. Cazamtan de la Sorbonne, qui était cette année
le Conférencier de la Fondation James Hyde. Il avait pour
sujet:-. « Le régionalisme am éricain; esquisse de l'esprit
régional aux Etats-Unis >•. L ’éminent conférencier a laissé
parmi nous le meilleur souvenir.
Les Professeurs de la Faculté des Lettres ont participé
comme l’année* précédente à l ’activité du Centre M éditerra
néen de Nice. I.cs séances de direction d’ études â l ’ usage
des étudiants y ont été plus nombreuses et fort suivies. Mais
on regrette toujours le manque d’instruments de travail :
livres, caries, etc. Au même centre, des conférences destinées
au Grand Public.ont été données par MM. B ékévbnt, M ignon,.
Second, Emile R ipp.rt , .Gros , L otk et Ci.avei..
Au Collège International de Cannes, MM. G ros, T oussaint ,
R ipert , L otk et Clavkl ont assuré de nombreux enseigne
ments. Si l'effectif du collège a subi la répercussion de la
situation nouvelle de l’Europe au cours de cet été, il n’en a
pns moins compté près de 150 Inscriptions, ce qui reste un
chiffre assez élevé. Un groupe important d'étudiants avait
�— 20 été officiellement envoyé par le Gouvernement .roumain. On
notait un contingent important de Yougoslaves, de Polonais
et d’Anglo-Saxons. Des certificats de Langue et Littérature
françaises, et d'autres, de Hautes Etudes de Lettres et Civi
lisation françaises, ont été délivrés.
Les dimensions «lu présent Rapport ne permettent pas
d'insister sur les travaux, études et ouvrages des Profes
seurs de la Faculté des Lettres. Indiquons cependant que
deux d’entre eux ont été honorés de prix à VAcadémie Fran çaise : M. Lote pour son ii’vre important sur la rie et l'œ uvre
de F rançois Uabelais, et Jd. Cm y e l pour sa thèse sur F cn imore Cooper.
M. Mignon n représenté l’ Université au Congrès Léonard
de Yin ci à Milan.
La Faculté de Droit d'A ix a vu croître celle année le nombre de ses étudiants. Elle a compté 3.342 inscriptions (au
lieu de 3.051). Elles correspondent à 856 étudiants (au lieu
de K1G) parmi lesquels 306 étudiantes (au lieu de 248), ce qui
révèle un accroissement continu et extrêmement important
do l'élément féminin. Au total 1.206 étudiants parmi lesquels
34 coloniaux ou étrangers, ont fait acte de scolarité.
La Faculté a fait passer 2.042 examens.
64 Diplômes d'F lutte a Supérieures (Doctorat) ont été accor
dés. 6 "thèses ont été présentées. Ce très petit nombre de
thèses ne tient-il pas, dans une certaine mesure, au fait que
beaucoup d'étudiants sont éloignés d'A ix et de sa Bibliothè
que Universitaire? Peut-être aussi aux frais très élevés de
l’impression ?
Un certain nombre de certificats spéciaux ont été délivres
savoir : 1 de Science* Economiques, 5 «le Sciences Adminis
tratives et Financières, et 10 «le Sciences Pénales.
Les nombreux prix corrcs|R>ndant aux études do Licence
et ii celles de Doctorat oui pu être attribués dans dos condi
tions généralement très satisfaisantes. Plusieurs étudiants
niçois avant suivi les cours de notre « Institut d'Etudes
Juridiques de Nice » ont pris part aux Concours «le fin
d'année.
Au cours «le cette année scolaire, M. le Doyen R aynai d n
été nommé Directeur de la Section de haut enseignement
commercial de l'In stitut technique supérieur de la Chambre
de Commerce de Marseille.
M. TnoTABAS a été nommé Directeur de l 'Institu t d'Etudes
Juridiques de Hier.
I.es Professeurs de la Faculté «le Droit d'A ix ont continué
d ’ assurer à Marseille un grand nombre de cours et d’ensei
gnements à VEcole de N otariat, à l'E cole Supérieure de
Commerce, et à l'In stitut technique Supérieur de la Chambre
de Commerce.
�Ils ont donné à VAnciennc. Faculté des Sciences (Allées
Léon-Gambetta) plusieurs séries de Cours publies.
Enfin le nouvel Institut 6 'Eludes Juridiques de Nice a
ouvert scs portes en décembre 1038. 11 fonctionna d’abord
dans les locaux du Centre l.’ niversituire Méditerranéen :
puis, à la date du 18 avril 1939, il s'installa dans la villa
Passiflores, avenue Saint-Laurent, immeuble mis à la dis
position de la Faculté par la V ille de Nice. Le succès do
cette première année d’expérience doit être souligné. 200
étudiants dans les trois années de Licence, une centaine en
Capacité, profitèrent des cours qui leur furent donnés et des
divers avantages qui leur furent accordés : inscriptions pri
ses fi Nice ; épreuves écrites pour la session de juillet passées
à Nice même. Les professeurs purent donner plus de la
moitié de leur enseignement normal. Malgré les déplace
ments nécessités par la nouvelle organisation, ils se consa
crèrent activement h leur tâche. Tout était prévu pour une
extension de l’enseignement pendant l ’année scolaire sui
vante. L a nomination de nouveaux collaborateurs était
acceptée en principe par la Ville de Nice et par le Ministère
de l’Education Nationale, quand intervint la guerre, sus
pendant les nouvelles créations d'emplois.
L ’ année 1933-39 marqua donc, pour la Faculté de Droit
une période de prospérité jusqu'à la date du conflit avec
l’Allemagne.
On ne saurait traiter des établissements d ’Aix sans dire
un mot de la Bibliothèque de VUniversité qui comme on sait
a son siège principal dans cette ville.
Dans ses diverses sections d’A ix (Lettres et Droit), et de
M arseille : au Pharo (M édecine), rue Blanqui (Pharmacie)
et Ancienne Faculté des Sciences (Sciences), la mise au
point de plus en plus soigneuse des catalogues a été très
activement poussée. Le nombre des volumes communiqués
(90.046 an lieu de 70.306), celui des livres prêtés (25.697 au
lieu de 20.297) sont en nette augmentation.
Des tours de force continuels ont été faits pour arriver,
dans les diverses sections, à placer chaque année de nom
breux nouveaux livres dans les locaux actuels.
Nous tenons à remercier le Ministère de VEduraiion. N atio
nale, pour l’envoi qui nous a été fait cette année d'une cen
taine de volumes.
A l’ occasion du 15^ Congrès Français, de Médecine tenu à
Marseille au Palais dû Pharo. les 11 et 12 novembre et du
Prem ier Congrès de Médecine Néb-H ippocraliquc qui l'a
suivi, une Exposition rétrospective, de livres et de documents
médicaux a été organisée sous la direction de M. le Doyen
Cornu., de M. nr. T oi’hnadre Bibliothécaire en chef, et de
Ni"* George, Bibliothécaire à la Faculté de Médecine. Elle
rappela maints souvenirs de lu fameuse peste qui ravagea
�M arseille en 1720, et souligna l’ancienneté des études niédi
cales en Provence. En outre elle indiqua ^ activité des méde
cins et chirurgiens d'Hippocrate a Laënnec: Maints docu
ments et planches anatomiques de haute valeur furent expo
sés. 'Urrcatalogue soigneux avait été dressé par MIU George.
L'exposition eut beaucoup de succès.
Terminant ce trop long Rapport il nous faut maintenant
concUVrè :
A M arseille l’Institut de Médecine et de Pharm acie Colo
niales voudrait obtenir des crédits... L'Institut. Régional
d'Education Physique aussi... L a Faculté des Sciences espère
toujours la construction de son quatrième bâtiment. L'Obser
vatoire a été durement atteint par la guerre qui a mobilisé
une bonne partie de son personnel. Il est très gravement
gêné par l'absence de son mécanicien.
A Air, bien des jeunes gens venus en car pour suivie les
cours, aussitôt repartis, vivent et travaillent loin de la
nibliothèquc Universitaire !
Sous peine de voir leur échapper une part importante et
singulièrement légitime de leur influence, les Facultés des
Lettres et du Droit doivent répartir leurs efforts entre trois
ville : Aix, M arseille et Nice. Les déplacements multipliés
que cette situation nécessite, pourraient à la longue nuire
ù l’activité scientifique...
Cependant, la construction, telle qu'elle fut projetée, de
nouvelles Facultés. à Aix, donnerait à l’ Enseignement Supé
rieur dans cette ville de meilleures conditions pour le travail
el pour l’étude. Elle conférerait à la section aixoise de notre
Vniversité plus de prestige et plus d’ attraction. Elle pour
rait dans une notable mesure atténuer les inconvénients,
que nous avons essayé de signaler.
Jean L oiret ,
Professeur à la Faculté de Droit.
�FACULTÉ DE DROIT D’AIX
RAPPORT
de M. Barthélemy R A Y N A U D
D oyen
d e
la
F a c u lté
d e
D r o it
M onsif.uk i.e R ecteur,
M essieurs,
L'année scolaire 1938-1930 a été jusqu'à la guerre actuelle
une aimée d'heureuses réalisations pour la Faculté de droit.
L'Institut d’ études juridiques de Nice dont je vous entre
tenais dans mon rapport de l’an dernier a ouvert ses portes
en décembre 1938 : il fonctionna d'abord dans les locaux du
centre Universitaire Méditerranéen, puis à la date «lu 18 avril
1930 il s'installa dans la villa Passiflores, avenue St-Laurent,
immeuble mis à la disposition de la Faculté par la ville de
Nice. Le succès de celle première année d'expériences doit
être particulièrement souligné : 200 étudiants dans les trois
aimées de licence, une centaine en capacité profitèrent de*
cours qui leur furent donnés et des divers avantages «pii leur
furent accordés : inscriptions prises à Nice ; épreuves écrites
pour la session de juillet passées à Nice meme. Les professeurs
purent y donner plus de la moitié de leur enseignement nor
mal et malgré les déplacements nécessités par cette nouvelle
organisation se donnèrent tout entier à leur tâche. Tout
était prévu pour une extension de cet enseignement pour
l’année scolaire suivante, mais la guerre, en suspendant les
nouvelles créations d’ emplois, empêcha la nomination de
nouveaux collaborateurs, nomination acceptée en principe
par la ville de Nice et le Ministère de l'Education Nationale.
Ainsi fut démontrée par le faits l'utilité réelle de notre nouvel
Institut.
En ce qui touche la reconstruction de nos Facultés à Aix,
les premiers crédits avaient été votés et un cérémonie pour la
pose de la première pierre avait été prévue, la déclaration
de guerre de septembre 1939 a naturellement interrompu ici
toute réalisation. Des travaux de réfection de l ’amphithéâtre
de troisième année ajournés en conséquence avant les vacan
ces scolaires n'ont pu du fait de la 'guerre être effectués.
�L'année 1938-39 marque donc jusqu'à la guerre pour laFaculté de droit d’Aix une période de prospérité.
PER SO NNE L
M. Louis T rôtabas fut nommé par arrêté de AI. le Recteur
Directeur de 1Institut d'Etudes juridiques de Nice. Je suis
heureux d'affirmer ici que les résultats ci-dessus indiqués ont
été pour une très grande part obtenus grâce à son zèle
constant et à son inlassable dévouement.
M. A ubenas u été maintenu comijie chargé de cours de droit
Romain à notre Faculté.
M. Mahcy, reçu agrégé au concours «le 1938, nous est revenu
pour assurer comme tel renseignement d'Economie politique
de licence et de doctorat. La Faculté a été heureuse de comp
ter désormais parmi ses membres un collègue dont elle avait
pu apprécier la valeur, le travail et le dévouement.
M. Kayskr a été titularisé dans la chaire de droit civil,
laissée vacante par M. B rèthe de la G ressaye définitivement
fixé à la Faculté de droit de Bordeaux. Tous les étudiants
apprécient la finesse et la portée des enseignements de
AÏ. Kayser .
Enfin la guerre nous a privé du concours de nombreux col
lègues mobilisés : MM. A ubenas, A udinet, B r y . Crémieu, Jauf fret , P. de ta P kadelle et T rôtabas. J'ai dà dès le mois de
septembre pourvoir à leur remplacement ; celui-ci a pu être
obtenu en partie soit en donnant certains enseignements
vacants aux professeurs qui restaient, soit en faisant appel
à de nouveaux collaborateurs comme chargés de cours.
M. B our.net, commis de secrétariat, a etc egalement mobi
lisé ; sa place au secrétariat est provisoirement occupée par
M. Gàlictan.
PROM OTIONS E T D IS TIN C TIO N S HONORIFIQUES
Deux décorations de Chevalier de la Légion d'honneur sont
venues récompenser nos collègues’ M. A. A udixct et L. C rémieu.
Le premier, promu au titre du Ministère de la Défense Natio
nale pour ses services dans la grande guerre 1914-1918 etpour son activité dans la période qui l'a suivie comme officier
de réserve, a trouvé dans cette décoration la consécration des
mérites de sa carrière militaire sans doute mais aussi de
sa carrière civile. La Faculté a été heureuse de dire à.
M. A udinet toute sa joie pour la distinction qu’il recevait
ainsi.
M. L. Crémieu a été décoré au titre du Ministère des Finan
ces. L a aussi la reconnaissance de l'E tat pour services rendus
comme avocat du Fisc n'a pas empêché de voir dans la croix
accordée à M. Crémieu la consécration de sa carrière à la
fois comme avocat et comme professeur. Il fut en effet pour
�— 25 —
les deux dernières minées judiciaires nommé Bâtonnier de
l'Ordre des Avocats d’Aix. il y avait plus de 60 ans que ce
cumul du double titre de professeur et de bâtonnier n'avait
été réalisé.
Connue 'professeur de Droit Civil, licence et doctorat et
de Droit International privé, M. Crkmieu avait depuis long
temps déjà conquis ses élèves. Ceux-ci ont retrouvé à l’examen
la récompense de leur travail et de leur assiduité avec l’écho
fidèle des enseignements du maître qu’ ils lui rapportaient.
Enfin, le cours de préparation à la profession d'avocat
professé par RI. Crkmieu était la vivante synthèse de l’œuvre
du professeur et de l’avocat : la Faculté est flère de la récom
pense accordée à M. L. Chémieu.
IX S C R IPT IO X S 1038-1039
Elles s’ élèvent à 3.3-12 {au lieu de 3.051).,
Il y. a eu 2.782 inscriptions dans le premier semestre (au
lieu de 2.410) et 500 dans le second (au lieu de 032).
En voici le détail :
Licence 1**année .....................................
»
2e »
»
:v>
»
Doctorat ...................................................
Capacité ..................................................
Certificat» ................................................
1.076
574
528
341
7K2
41
Total .............................................
3.342
Les 3.342 inscriptions ont été prises par 850 étudiants (au
lieu de SIG).
I! y a eu 306 étudiants (au lieu de 248).
L'im matriculation sdns inscription a été prise par 05 étu
diants (au lieu de 69).
76 étudiants ont passé des examens en vertu d’inscriptions
non périmées.
198 élèves de la Faculté Libre de Droit de M arseille ont.
passé des examens.
Au total 1.206 étudiants ont fait acte de scolarité (au lieu
de 1.131)..
E tudiants Coloniaux kt E trangers
Leur nombre a été de 34 dont 17 étudiants coloniaux au lieu
de 31, savoir : Allemagne 1, Grèce 1, Italie 3. Luxembourg 3,
Bologne 2. Roumanie 2, Russie 2, Dahomey 1, Egypte 4, Gui
née française 1, Madagascar 1. Sénégal 1, Tunisie 4, Cochinchine 1, Tonkin 1, République Libanaise 1, Etat de Syrie 1,
Turquie 3, Etats-Unis 1.
�— 26 —
EXAMENS (Novembre 1938-Juillet 1930)
Lu Faculté a fait passer 2.042 examens (au lieu de 1.779)
en 1938 dont 501 en novembre (au lieu de 422) et 1.541 en
juillet (nu lieu de 1.357).
Licence lp année : compositions écrites : novembre 9G, ju il
let. 286 ; compositions orales : novembre 109, juillet 204.
Licence 21' année : Compositions écrites : novembre 51, ju il
let 158 ; compositions orales : novembre 47. juillet 94.
Licence .3 année : compositions écrites : novembre 31, ju il
let 148; compositions orales: novembre 20, juillet 118.
Diplômes d'Etudes Supérieures : 61. Thèses : 6.
Capacité 1*® année: écrit : novembre 36; juillet 185; o ra l:
novembre 43 ; juillet 99.
Capacité 2e année : écrit : novembre 21 ; juillet 111 ; oral :
novembre 22 ; juillet 77.
Certificats spéciaux : droit pénal : nvoembre 3 ; juillet 7.
Sciences administratives et financières : novembre 1 ; ju il
let i.
Sciences commerciales et économiques : 1.
Certificats péeiaux équivalents à des certificats de lettres :
novembre 0 ; juillet 0.
Voici le résultat des examens :
L icence lre A nnée
Novem bre: 1" compositions écrites: 96; admissibles: 68
(62 % ) ; 2" succès complet : (41.1 %).
Anciens admissibles il ; admis 31.
Juillet : 1" compositions écrites : 286 ; admissibles : 201
(70 % ) ; succès complet : 176 (60 %).
Pour l’année, nu total : 423 étudiants ont pris part
l'exa
men1 de l re année : 291 ont été définitivement reçus (60 % au
lieu de 11,2 % en 1938).
L icence 2* A nnée
Novembre: 1° compositions écrites: 51: admissibles: 33
(60, S % ) ; 2° succès complet : 28 (50,4 %).
Anciens admissibles : 14 ; admis 12.
Juillet: 1,( compositions écrites: 158: admissibles: 94
(60,8 %) ; 2° succès complet : 76 (50,4 %).
Pour l’année, nu total : 223 étudiants ont pris part, à l'exa
men de 2° année ; 116 ont été définitivement reçus (o0|2 % au
lieu de 60,2 % en 1938).
L icence 3e A nnée
Novembre : 1° compositions écrites : 31 : admissibles : 20
(71 %) ; 2° succès complet : 16 (50,1 %).
Anciens admissibles : 5 reçus sur 4.
Juillet : 1° compositions écrites : 148; admissibles : 113
(70 %).
�Pour l'année, au total : 181 étudiants ont pris part aux exa
mens de 3° année ; 118 ont l'èçii'le diplôme de licencié (60,4 '!■,
au lieu de 76,1 % en 1938).
. •
!
Capacité l rt A nnée .
: :i :.//
.
Novembre: 1" compositions écrites:’ 36: admissibles^/ 29
(80,6 %) ; 2 ° succès complet : *25 (70 %).
Anciens admsisibles : 14 ; admis : 9.
’
Juillet: 1® compositions écrites: 185; admissibles : 80
(53,5 %) ; 2° succès complet : 86 (46,5 %).
Pour l'année, au total : 235 étudiûnts ont pris part à l'exa
men ; 120 ont été admis (51 %).
Capacité 2e A nnée
Novem bre: 1° compositions écrites: 21,; admissibles: 18
{85.0 %).
'
'
Anciens admissibles : 4 ; admis : 2.
Juillet : 1° compsoitions écrites : 111 : admissibles'; 77
(69.3 %) ; 2° succès complet : 34 (30,6 % }.’ .
Pour l'année, au total : 138 étudiants ont pris part à l'exa
men : 49 ont été reçus (36 %)■
Certificats spéciaux : 4 candidats : 4 admis.
CONCOURS E T P R IX
P rix Laurent F ilhoi. : M. F ourneau Adrien.
P rix Edmond V er.mo.vd : M. M urat Jean-Théodore.
PRIX HE DOCTORAT
P r ix de Thèses de. la Ville d'A ix :
Médaille de vermeil : M. V ergier-B oimosu.
Médaille d'argent : M. B aratier Valéry.
Médaille de bronze : M. Orerti Georges.
Prix Louis A ninahd : M. B arbaroux Louis. .
Médaille i>b B onnkcorse (ex-œquo) : MM. D umon Francis.
D ubëRGé Jean.
P rix de Bonnecouse : M. F abre Michel.
P rix Jules et Louis Jeanbehnat : M. P écolt J.-M. Gabriel.
RESULTATS DES CONCOURS DE FIN D’ANNEE 1939
lf® A nnée de L icence
Economie P olitique
2e P rix : Perrimond Aimé.
1** Mention : Gay Charles.
3* Mention : Am ardeil Jean.
■•••!'
�Droit Rom ain
l«r p rix : Ekmekjiun Cyrarpic.
^ Prix : Gay Charles.
1* Mention : Dyen Adrien.
2' M en tion : Faraud Robert.
Ex-æquo : M"° Tardieux Poule.
3? Mention : Fornero Jean.
Ex-æquo : Niek Ivan.
2” A nnée de L icence
Droit Civil
V* P rix : René Vassus.
2" P rix : Roland Dcpieds.
1** Mention : Arrighi de Casanova.
Ex-æquo : M allet Jean.
2: Mention : Amado Max.
3* Mention : Merquiol André.
Ex-æquo : Tassy Jacques ; M,t# Tassy Marie.
Economie P olitique
2-' P rix : Val Belle.
1^ Mention : Devictor Edouard.
2 ‘ Mention : Arrigh i de Casunova.
3^ Mention : Mlk Abeille Marie-Louise.
Ex-æquo : Roberty Edouard.
P rix P itti -F errandi
Droit Crim inel
l ,,r P rix : V'erlaque Raoul.
2 ‘ P rix : Ricard Georges.
l p' Mention : Pitti-Ferrandi François.
2 Mention : Chabert François
Ex-æquo : Chavin Marcel.
3“ A nnée de L icence
Droit Civil
l fr Prix : I.eydet Noël.
2* Prix : MI,B Obellianne Thérèse,
l** Mention : Pruneau Maurice.
Ex-æquo : Faure Brac.
2’ Mention : Régis David.
Ex-æquo : Jacques Jourdan.
3*‘ Mention : Caffort André.
Ex-æquo : MH* Sannlé Lucienne.
�Procédure Civile
1** P rix : Bnineau Maurice.
3° Prix : Draiby Jnzem.
Mention : M,to Poupelard Gisèle.
Ex-æquo : Gra Robert.
3-* Meut ion : Lcydet Noël.
Ex-æquo :
Périnard Marguerite.
3* Mention : Mu« Obéi lionne Thérèse.
TRAVAU X DE MM . LES PROFESSEURS
Année Scolaire 1938-1939
M. B. R aynaud, doyen.
Conclusions dans « L'A rtisanal en Provence », monographie
de la Salle de Travail (l'Economie Politique.
Collaboration au Sémaphore.
M. L ebret.
Quelques mots sur l'intention crim inelle, (suite d une commu
nication faite au Premier Congrès International de Crimi
nologie de Rome, octobre 1938), dans la revue italienne « Lu
Giustizia penale », 1939 parte prima : « il presupposti del
dirltto e délia procedura penale », fascicule 1. 2, 3 ; page 1.
4 colonnes).
Le sursis à l'exécution de la peine, (loi française du 2G mars
1891 dite n Loi Béranger »), article paru dans la « Revue
Internationale de doctrine el de législation pénale comparée »,
Bucarest, 3r année. n° 1, 1939 (24 pages).
Préface à une étude de M. Roger B éraud sur
Internem ent
de sûreté et son application aux délinquants d'habitude en
Allemagne, dans les *< Annales de la Faculté de Droit d’Aix »,
J939, nouvelle série, n° 31 (6 pages).
M. K ayser.
La réticence dans la form ation des contrats, article a p araî
tre dans la « Revue Critique de Législation et de Jurisprudenee ». 1939.
M. Cabrillac.
Note sous l'a rrêt de la Chambre des Ilequêtes du 14 fév rier
1938, sur la notion de contrat international. Recueil Sirev,
1939, I, 57.
�M. M arcy .
La Théorie de la valeur dans l'œuvre du Prof. Aftalion, pa
rution prochaine dans un ouvrage collectif publié en l'honneur
du Prof. Aftalion).
Contribution à « V A rtisa n a t en Provence », monographie
de la Salle de Travail d’ F.conomie Politique.
Comptes rendus dans les Annales de la Faculté de Droit.
�FACULTÉ MIXTE DE MÉDECINE
GÉNÉRALE ET COLONIALE
ET DE PHARMACIE
DE MARSEILLE
R A PPO R T
de M. Lucien CORNIL, Doyen de la Faculté
Monsieur le Recteur,
Avant île vous rendre compte de l'activité scientifique et
universitaire de notre Faculté pendant l'année scolaire 19381939, je tiens â rendre, en mon nom et nu nom île tous nus
collègues, un suprême hommage au Professeur Pu inet, décédé
au début de l'année 1939.
« Nommé Agrégé de 1885 à 1887 à Montpellier, puis chargé
du Cours de Pathologie Interne et de Pathologie Générale à
la même Facilité le l,r février 1897. il devient Chargé de cours
<le Clinique dc-s Maladies Exotiques en novembr e 1900 à
l'Ecole <le Médecine de Marseille, puis il succédait ;ï V illaus
comme Professeur de Clinique Médicale le 18 novembre 1901
et devait conserver cette Chaire jusqu’il lïig e de 70 ans et fut
nommé le 27 novembre 1929, Professeur honoraire de l’Ecole.
« 'A lo r s qu'il était Agrégé, il s’était présenté au concours
du Médical des Hôpitaux de Marseille et avait été reçu Méde
cin-Adjoint le 6 novembre 1895. Nonunc Médecin-Chef de
Service le 13 spetembre 1920, il occupa ces fonctions jusqu'au
3 ! août 1935.
« Quand il abandonna sa charge de Professeur, il reprit
du Service dans les Hôpitaux et dirigea pn Service à l'Hôpitnl
Salvator jusqu'au 1 " septembre 1935.
« Merhhre du Conseil d'Hygiène, Inspecteur Départemental
d'H ygiènc. le Professeur B oixet était Officier de la Légion
d'Honneur, Officier de l'Instruction Publique. Il était, en
outré titulaire de nombreux ordres Français et Etrangers
(Commandeur de l'Ordre Royal dit Cambodge, Commandeur
du Dragon d'Aimam. Commandeur du Niclinm TfHkar, décoré
�du grand Sapèque d 'O r de l’Annain ei de la Médaille des
Epidémies ; le Professeur Boiser prit part eu effet à des expé
ditions coloniales notamment à celle d'Indo-Chine.
« De plus, pendant la guerre de 11)14-1018 il assura les
fonctions de Médecin-Colonel et fut Chef d’un hôpital auxi
liaire.
.< Dans l’ordre scientifique, le Professeur B oiset, qui colla
bora à la rédaction du « Traité de Médecine » de D ikhkkt et
T hoinot. publia de nombreux travaux, parmi lesquels je
rappellerai scs travaux sur : les anévrysmes de l’aorte, les
adénopathies trachéo-bronchiques, les abcès du foie, les mélitococcies, la tuberculose du noir, le typhus, les fièvres exan
thématiques et la fièvre boutonneuse, le colotyphus, le téta
nos, la maladie de Recklinghausen, etc...
« Il publia, dans la collection de Philosophie scientifique de
<î. E efok, un livre d’une documentation remarquable sur
« L’évolution des doctrines médicales » qifc beaucoup parmi
nous lurent avec fruit.
« Président de la Société de Médecine et d'H ygiènc Colo
niales de M arseille dont il avait etc un des fondateurs, il était
également Membre «lu Comité Directeur du « Marseille Médi
cal » depuis 11)20 et correspondant national de la Société de
Neurologie et de l'Académie de Médecine.
« Sous une apparence parfois sceptique et désabusée, doué
d ’une vaste culture générale et médicale, le Professeur Boinkt
était un esprit clinique distingué qui marquera par sa per
sonnalité, une place de choix dans notre Ecole Clinique Mar
seillaise ».
L ’ activité scientifique de la Faculté de Médecine et de Phar
macie de.M arseille s’est manifestée, dès le début de l'année
scolaire par deux grands Congrès : le 25? Congrès Français
de Médecine et le P r Congrès International de Médecine NéoHippocratique qui ont été suivis, en juin 1939 p ar une réunion
non moins importante de « l’Association des Physiologistes
de Langue Française ». Ces trois manifestations ont groupé
un nombre important d'adhérents français auxquels, malgré
les événements extérieurs, se sont joints de très nombreux
■collègues étrangers.
Le succès de ces deux Congrès et de la Réunion des Physio
logistes, contribuera certainement h. lu renommée de notre
jeune Faculté qui a su déjà se faire une place importante
dans l'Université Française.
Comme chaque année, de nombreux collègues ont assisté
à des Congrès ou à des réunions à l’étranger, faisant ainsi
mieux connaître, au delà de nos frontières, les méthodes
françaises.
Cette année, commencée dans la paix et travail, devait
hélas se terminer on pleine guerre. C'est en effet, dès le
£4 août que tous nos collègues étaient rappelés officiellement
�— 33 —
a leurs postes et aussitôt il fallut procéder à la répartition
du matériel de certains laboratoires, à l'emballage des appa
reils précieux puis s» leur transport à Aix. Des mesures de
précautions indispensables étaient immédiatement prises :
lutte contre l'incendie, création d’ un poste de secours et
d'abris, distribution de masques à g a e t c . . .
Dès la déclaration de guerre, la plupart, de nos Professeurs,
Agrégés’, Chefs de Travaux, Assistants, Préparateurs et G ar
çons, étaient mobilisés et c'est avec un personnel extrêmement
réduit qu'il fallut envisager immédiatement le fonctionnement
des Chaires et la reprise des Cours et Travaux Pratiques.
Une première session d'examens avait lien le 15 septembre
et le lendemain, tous nos étudiante sursitaires étaient, appelés
à Lunel, puis à Montpellier où malgré les démarches de M. le
Recteur auprès du Ministère de l'Education Nationale et
malgré mes nombreuses interventions auprès de l ’Autorité
M ilitaire et des Parlementaires de la Région, ils restaient
inutilisés et dans un désordre matériel indescriptible. Ce n’est
que fin septembre que ces étudiants étaient, enfin autorisés
officiellement, à subir leurs examens alors que la première
session était déjà terminée, et ce n'est que fin octobre que
des permissions leur étaient accordées pour se présenter
devant leurs Juges.
Un programme restreint s'arrêtant au l"r mars 1040 et un
horaire avec cours bloqués étaient organisés pour 1939-40.
Il s’ agissait en effet, de donner aux étudiants des classes
1939 et 1940, un enseignement rapide quoique complet, avant
leur prochain départ sous les drapeaux. Grèce è la bonne
volonté et aux efforts rie tout notre personnel, ce programme et
cet horaire ont pu, malgré In dispersion du matériel et des
services, être réalisés en un temps record puisque dès ie
10 octobre. Pour la Médecine, et dès le 23 pour la Pharmacie,
les Cours et Travaux Pratiques ainsi que les stages hospita
liers fonctionnaient pour 257 étudiants en Médecine (dont
125 en lrr année) et 187 étudiants en Pharmacie, soit au total :
444 étudiante inscrits.
Je ne veux pas parler ici des nombreuses difficultés que nous
avons rencontrées dans d’autres domaines et notamment le
paiement du personnel appelé sous les drapeaux et des four
nisseurs mobilisés, la création d'abris pour le personnel et
pour nos etudiants et bien d’ autres encore.
En résumé, pendant ces deux premiers mois d’hostilités,
la situation do notre personnel a été sauvegardée et la Faculté
a pu ouvrir scs portes 5 de nombreux étudiants et leur
assurer, avec la sécurité indispensable, l'enseignement théo
rique et. pratique qui leur permettra de ne pas perdre cette
première année de guerre.
Je ne veux pas terminer ce rapport sans exprimer au per
sonnel enseignant et subalterne de la Faculté mes remercie
ments pour l ’effort considérable accompli pendant ces pre-
�— 34 —
miers mois d'hostilités et sans envoyer à nos collègu es.ô nos
collaborateurs et à nos élèves mobilisés dans lu zûne des
armées, nos vœux ardents et l'expression de notre affectueuse
sympathie.
AD M IN IS T R A T IO N ET E NSEIG NEM ENT
Pendant l'année scolaire 1938*1939, M. le Professeur Lucien
Corxil a assuré les fonctions de Doyen ; M. le Professeur
André Chevallier les fonctions d'Assesseur.
L a Faculté a été représentée au Conseil de l'Université par
MM. les Professeurs Ciif.vali.irk et A uihbert, et au Conseil
Académique par M. le Professeur R imattei.
DECES
Cette année la Faculté a perdu le dernier Maître de l'an
cienne Ecole de Plein Eexcrcice de Médecine et de Pharmacie,
le Professeur Roinet qui, étant Agrégé on 1880 à Montpellier
devint Professeur de Clinique Médicale à M arseille en 1901
et devait se consacrer à cette chaire jusqu'il l’ àge de 70 uns.
Il fut nopimé en 1929, Professeur honoraire de l'Ecole de
Médecine de Marseille.
Inspecteur Départemental d’Hygiène, le Professeur Roinet,
officier de la Légion d'honneur, était doué d une vaste culture
médicale et son esprit clinique distingué marquera de sa
personnalité, une place de choix clans notre Ecole Marseillaise.
NO M INATIO N S
P a r arrêté ministériel on date du l i décembre 1938, sont
chargés d'enseignement ou de travaux pratiques pour l’année
19.'18-39 les Agrégés suivants :
MM.
P i k r i , Clinique Exotique.
l)i BoiToz. Physique cl Electro-Radiologie.
B ai .a s sa r i », Zoologie et Matière Médicale.
Moiroi i>, Pathologie Externe.
P oinso, Pathologie Interne.
B erthibk . Propédeutique.
M. lia ah ic.
S a it et , Pa rasi tol og ic.
médicale
(remplacé
par
P a r ce même arrêté, sont chargés à nouveau des fonctions
d'Agrégés pour 1938-1939 :
MM. 1) FRRIEN, Chimie Médicale.
P aillas, Anatomie Pathologique.
Sont nommés Chefs de Travaux pour 1938-1939 :
MM. B o y e r , Bactériologie.
��— 36 —
2° Sont institués Agrégés des Facilités de Médecine pour une
période de neuf ans à compter du l or novembre 1030 :
MM. S.waion, Anatomie et organogénèse.
REConniEH, Médecine générale (Option Médecine générale).
Don, Chirurgie générale.
PROM OTIONS E T DECORATIONS
P a r arrêté du 13 février 1939, ont été promus à p artir du
l«r janvier 1039 :
MM. les Professeurs : A iuibert, de la 3° à la 2' classe ; Moxges, de la 30- à la 2“ classe ; Corsy , de la 3" à la 2° classe.
M. Salmon, Chef de Travaux, de la 2 à la l r" classe.
M. P ellissier, Assistant, de la 0* à la 5" classe.
P a r arrêté rectoral du 2ï> janvier 1939 est promu à compter
du 1er janvier 1939 :
M. B u s s i é r e , Garçon de laboratoire, de la 0e é la 5° classe.
JURYS D'AGREGATION
MM. les Professeurs R o.mieu, R oger, M attéi, Bourde, V iolle
et* V ayssièhk ont fait partie des Jurys d’Agrégation pour lo
concours de 1939.
D IS TINCTIO NS
M. le Professeur R o c h e a été nommé Membre de la Société
Scientifique de Varsovie.
P R IX ET CONCOURS
MM. D lmazert et Mar CELCt ont reçu le prix annuel accordé
au meilleur travail de Chimie Biologique présenté à l'Asso
ciation des Biologistes Pharmaciens.
Voici les noms des lauréats de la Faculté à la suite du
Concours de Prix.
Médecine : l n' année : l-r prix : Monc.habi.os.
Médecine : 2 année : 1 r prix : Mm h h et Paul.
M édecine: 3 année: I er prix : R o ir h e t Léon.
Médecine : 4- et 5° année : Aucun prix.
Pharmacie : l 1' année : Aucun prix.
Pharmacie : 2° année: l f p rix : Castei.lin .
Pharmacie : 3° année : Aucun prix.
Pharmacie : 4° année : P r prix : P exet.
M édaille d'O r des Professeurs
Médecine : M. R attesti.
Pharmacie : M"* F umas .
P r ix Jules el Louis Jeanbernat
M. Sauvicne.
�P r ix de Thèse
Médecine : Médaille d ’argent : M. B oldocresque.
M édaille de bronze : M. Ho -T a-K an.
Chirurgie : Médaille d'argent : M. G hanjon.
Médaille de bronze : M. Z a.v amki.
Pharmacie : Médaille d'argent : M. R aybaui».
Médaille de bronze : M. Gombette.
Médaille de bronze : M. P etit .
Biologie : M édaille d’argent : M. .ÏULLIES.
Médaille de bronze : M. ARNOUX.
Médaille de bronze : M. T hébaüD.
Médaille de bronze : M. A utrEY.
Mentions honorables : M. A i clêre et
R aybauix
P r ix René Lazare
M. Yvon Masselot.
P rix de la X attonale Réglementation
M"1* I.ATmnr.i.E.
CONGRES E T R EU NIO NS
La plus grande et In plus importante manifestation scienti
fique de l’année scolaire 1938-31) a été, sans contredit le
XXY ' Congrès Français de Médecine qui a été immédiatement
suivi du 1er Congrès International de Médecine Néo-Hippocra
tique. Ces deux Congrès qui avaient été prim itivement fixés
du 2G au 28 septembre 1938 ont dù en raison des événements
internationaux, être renvoyés aux 10, 11 et 12 novembre 1938.
En dépit ce changement de date, décidé au dernier moment,
ces deux manifestations ont obtenu un succès considérable
puisque, malgré les difficultés de l'heure, près de 450 adhé
sions ont été recueillies parmi lesquelles figuraient de nom
breuses personnalités étrangères représentant notamment
l’Italie, la Belgique, la Suisse, la Roumanie, la Suède, la
Tchécoslovaquie, le Canada, la Hollande, soit au total :
22 médecins étrangers.
Le XXV" Congrès Français de Médecine.
Siégeant pour la
première fois à Marseille, le XXV" Congrès «le Médecine s'est
tenu les 10, 11 et 12 novembre 1938, sous la présidence «le M. le
Professeur D. Olmcr.
L a séance d'ouverture s'est tenu en présence de M. le
Recteur Gau, de M. le Professeur Bczançon, Président de
T Académie de Médecine, représentant le Ministre de l'Edu
cation Nationale, du Doyen, <le M. le Professeur Arloing,
Secrétaire Général «le l’ Association des Médecins de Langue
Française, ainsi que «lu Bureau formé par M. le Professeur
Olmcr, Président, M. le Médecin Général Botreau-Roussel.
MM. les Professeurs Audiberl, Mattéi, Vice-Présidents, Roger
Secrétaire Général, Monges Trésorier, Poinso, Poursines
��— 39 —
(le MM. les DT* J. Foutu et G. Benoit sur la tradition profes
sionnelle dans Hippocrate et prit connaissance de deux autres
rapports de MM. Maranon et Guy Laroche sur la notion des
pré-maladies dans les affections de la nutrition et des glandes
endocrines, et de M. le l)r J. Morlaas sur la Phase pré-clinique
des maladies mentales.
Congrès de Physiologie. — Sous la présidence du Professeur
B ouckaert de Louvain, la 13e Réunion annuelle de l’Associa
tion des Physiologistes de langue française s’ est tenue û
Marseille du 31 mai au 2 juin 1930, M. le Professeur CorrE
étant vice-président.
L a séance inaugurale, présidée par M. le Recteur G au a eu
lieu dans le grand amphithéâtre de la Facylté de Médecine,
en présence des Autorités Civiles et M ilitaires et de nombbreux
savants français et étrangers, parmi ceux-ci les Professeurs
D emooh, Z u .nz, D ewaele, R ilant, B acq, B rocha, D ubuisson, de
Belgique ; le Professeur F leisch, de Lausanne ; et les P ro
fesseurs L apicque, Mayer, P oucard, H ermann, B inet, H edon,
Gautrelet, Combemai.e et Santknoi.se.
Parm i les rapports h signaler nous citerons celui de M. le
Professeur Malmbjac de Marseille sur « les régulations vasoA la tin de cette réunion qui a obtenu un très grand succès,
les membres de l'Association, réunis en Assemblée générale
désignaient, comme Président, pour la prochaine réunion,
M. le Professeur CorrE.
Enfin, une excursion a conduit les congresssites à travers
la Provence romaine aux Baux et â Martigues.
Congrès de Vittel. — MM. le Doyen Cuhmi, et les Professeurs
F. Mercier et Mauiejac ont présenté des Rapports au Congrès
ce la Diurèse à Vittel (du 27 au 29 mai 1939) : MM. Cornil et
Mai.mkjac sur « Système Nerveux et Diurèse » ; M. F. Mercier
sur » Les bases pharmacologiques de l ’emploi de quelques
diurétiques d’origine végétale ».
M. le Professeur R oger a représenté l’ I Université d’AixMarseille au Congrès de Neurologie de Copenhague (août
1939).
M. le Professeur R omieu a représenté l’ Université d’ AixMarscillc au ltr Congrès International de Biologie Appliquée
à 1Education Physique et aux Sports (Bruxelles-Louvain,
Gnnd et Liège, du 9 au 12 juillet 1939).
M. le Professeur R im a t t k i , Professeur il'Hydrologie devait
également représenter l’Université d'Aix-Marseille au Congrès
International d’ Hydrologie, de Climatologie et de Géologie
médicales û Strasbourg (octobre 1939).
M. le Professeur R oçiie a assisté aux journées de la Catalyse
à Paris et. au 25® anniveraire de la Société de Chimie Biolo
gique.
�— 40 —
11 a fait une série de conférences dans les Universités Polo
naises, conférences données on accomplissement d'une mis
sion du Ministère des Affaires Etrangères et deux leçons à
la Faculté de Médecine de Paris, (cours de Perfectionnement).
E TU D IAN T S ET EXAMENS
I.e nombre des- étudiants en vue du diplôme de Docteur en
Médecine et du diplôme de Pharmacien est légèrement in fé
rieur à celui de Tannée dernière, ainsi que l'indique le tableau
suivant.
1330-31
1931-32
1032-33
193319341935193619371938-
................................
................................
..................................
34 ...........................
35 ...........................
36 ...........................
37 ...........................
38 ...........................
39 ...........................
522
682
1180
1218
1264
1178
1317
1312
1279
E TU D IAN TS ETRANG ERS
Année scolaire 1938-39
Apatride ..
Etats-Unis .
Argentine ..
Autriche ...
Bulgarie ...
Egypte ___
Esfhonic . :
G rè c e ........
Ïndo-Chine .
Italie .........
Perse .........
Pologne ...
Roumanie .
Russie ........
Turquie . ..
Tunisie ...
Yougoslavie
Monaco
Arménie ...
Total —
50
La Faculté a fait passer 2.302 examen au lieu de 2.005 ci
�Statistique de l’annee scolaire 1938-1939
1. — Etudiants
1937-1938
1938-1939
Doctorat en médecine.....................
390
412
Pharm acie.....................................
Pharmacien supérieur....................
273
»
286
2
45
80
81
54
17
56
82
30
44
30
15
10
3
12
8
4
80
45
80
23
130
20
67
18
126
63
Médecine.........................................
P harm acie.....................................
13
7
10
5
T otaux . . . .
1.312
1.279
1* Etudiants ayant
lions ;
2*
pris inscrip-
Etudiants immatriculés sans
prise d'inscriptiotis :
Diplômes coloniaux............... .*.. .
i
Sages-femmes................................
Herboristes.....................................
Education physique......................
Doctorat en pharm acie.................
En suspension de scolarité :
i
i
Médecine.........................................
Pharmacie.......................................
Divers — Etrangers......................
3* .Etudiants ayant seulement subi
des examens :
Médecine.........................................
j
!
Pharm acie.....................................
Validation de stage, Pharmaciens.
—
—
Dentistes.......
En vertu d ’inscriptions prises au
dehors (chirurgiens-dentistes).......
4* Etudiants n'ayant fa it aucun acte
scolaire, mais dont la Faculté pos
sède des dossiers avec scolarité
non périmée :
1
�— 42 —
En voici le détail par section :
Section Médecine. — Il y a eu un nombre total de 1.297 examens passés en 1939 |>our 953 er\ 1938. Sur ces 1.297 examens,
il y a eu 370 ajournés.
Présentés
l re année ...............
2e année ...............
S' année ...............
4f année 1** partie.
4" année 2* p a rtie..
5* année ...............
Clinique médicale ..
Clinique chirurgicale
Clinique obstétricale
Thèses ....................
Total ............
Ajournés
A journés %
154
170
119
132
121
109
130
126
131
90
GG
74
74
31
39
10
15
5
10
42,8
42
25
23,4.
32,2
9,2
10,7
3,9
7,6
».
»
1.297
280
' 21,5
Section Pharmacie. -- 11 y a e u un nombre total de 633 examens passés en 1939 .pour 583 etî 1938. Sur 633 examens, il v
a eu 109 ajournés.
Présentés
Ajournes
Ajournés %
67
TZ
Tl
54
93
79
99
92
10
29
19
4
17
9
10
11
—
40,2
24,6
7,4
18,2
11,2
10
11,9
—
633
109
17,2
Validation de stage
1 " année ...............
2* année ...............
3e année ...............
1er définitif ............
2e
*•
............
3*
»>
............
4*
......................
—
Total ............
Doctorat Pharmacie. 1939 pour 15 en 1933.
14,9
Il y a eu un total de 12 diplômes en
Diplôm e Supérieur de Pharm acien. — 11 y a eu 2 diplômes
délivrés.
�— 43 —
Section Chirurgie Dentaire. — ] l y a ou un nombre total
de 150 examens passés en 1939 pour Ï01 on 1938. 1\ m r ces 156
examens, il y a eu 20 ajournés.
Validation stage ...
1»" année ...............
2“ année ...............
3” année 1** partie..
S5 année i.r p a llie ..
Total ............
Présentés
18
13
35
48
42
Ajournés
2
7
5
6
»
156
20
A journés %
11,1
53,8
14,2
12,5
»
12,8
Section Sages-Femmes. — Tl v a eu un nombre total de 92
examens présentés en 1939 pour 1(M* en 1938. Sur c<es 92 élèves,
il y a eu 35 ajournés.
1er examen
2“ examen
............
............
Total ............
Présentés
41
51
Ajournés
19
IG
92
35
Ajournés %.
46.3
31,3
38
Section Herboristes. — Il y a eu 30 examens en 1939 pour 8t
en 1938.
Présentés
Ajournés
Ajournés %
30
1
Diplôm e Colonial. — 11 y a eu un total de 51 diplômes en
1939 pour 45 en 1938. 11 y a eu 5 ajournés.
Diplôme d 'ilygiènc. — Il y a ou 29 étudiants présentés on
1939 pour 52 en 1938.
11 n'y a eu aucun ajourné.
R E C A PITU L A T IO N
Médecine ................
Pharmacie ............
Doctorat en Phar
macie .................
Diplôme Supérieur
de Pharmacien .
Chirurgie Dentaire . .
Sages-Femmes .
Herboristes ............
Diplôme Colonial ..
Diplôme d'Hygiène..
Totaux
Présentés
1.297
G33
Ajournés
280
109
12
,j
156
20
2
Ajournés %
21,5
17,2
M
12,8
�— 44 —
B A TIM E N TS
Nous avons pu cotte année, terminer l'aménagement dos
<leux salles de réception situées au rez-de-chaussée du Palais
du Pharo. L ’une d’elle est devenue la Salle du Conseil et
l'autre la Salle des Thèses.
L ’ ameublement exécuté très artistiquement par les élèves de
l’ Ecole Nationale des Arts et Métiers d’ Aix sous la direction
de M. le Directeur B onxafous, est maintenant en place et
produit le plus heureux effet.
Les préoccupations de l'heure présente nous ont également
conduits à faire installer un service d’ incendie avec eau sous
pression dans le château du Pharo et le Pavillon d’Anatomic.
Chaque étage a été doté de plusieurs prises d’eau avec lance
et tuyauterie et si, en raison de l'alimentation souvent défec
tueuse du Canal de Marseille, cette installation n’est pas
parfaite, elle ne constitue pas moins une garantie indispen
sable contre le feu.
Ainsi se trouvent réalisés des travaux qui auraient dû
depuis longtemps exécutés par la ville de Marseille, proprié
taire des bâtiments et dont les frais ont entièrement été
supportés par le budget matériel de notre Faculté par suite
de l’inertie municipale.
Enfin, quatre salles d'examens ont été aménagées sous le
grand amphithéâtre d’anatomie, permettant de faire siéger
simultanément plusieurs Jurys d’examens sans entraver lu
marche normale des Services.
Tous ces travaux ont exigé un effort financier considéra
ble qui n ’a été rendu possible que grâce aux subventions
accordées, sur proposition de Monsieur le Recteur, que je
tiens à, remercier ici-méme une fois encore, par le Conseil
de l ’Université.
�TRAVAUX PERSONNELS
DES MEMBRES DU CORPS ENSEIGNANT
Année Scolaire 1938-1939
Année Scolaire 1938-1939
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DU LABORATOIRE D'ANATOMIE
F. Consv, Professeur.
G. E. Jayije, Agrégé.
AI. Sai.mo.n, Chef de Travaux.
M. SALMON. — Les voies anastomotiques artérielles des mem
bres. Elude anatomique el radiologique. 1 vol. 102 pages,
GG lig. Masson 1039.
M. .Salm ON et J. Don. — Les artères du péricarde. Arch.
d'Anatomie et. d'Hjstol., t. X XV II, 1939, p. 171-202, 11 fig.
M. Salmon et P. G ranjon. — Topographie de l'a rtère sousclavière par rapport au squelette. Marseille-M édicol, 7G* année,
1939, n° 5, p. 193-212, 7 fig.
AI. Salmon et P. G ranjon. — Rapports de l'a rtère sous-cla
vière avec la plèvre et le poumon. Marsei Ile-Médical, 76e année,
1939. n “ 5, p. 212-230, 13 fig.
AI. Salmon et G r iso u . — A propos des voies d'accès sur le
ganglion étoilé. Sté de Chir. de Marseille. In Bull, et Mém.,
t. X II. 1939, n° 2, p. 63-68, 2 fig.
P. Giraud , M. Saumon et J. E. P aillas. — Tum eur à tnyeloplaxes de la synoviale du genou. Sté d’Anat. de Paris. Sce du
30 mars 1939. In Bull, et Mém., t. 16, 1939, n° 4, p. 548-356,
2 fig.
M. Salmon. — Technique de Varthropastie de l'a rticu la tion
tUiifr-larsicnne. A l'impression.
M. Salmon. — A rthrogram m e de la hanche. Luxation congé
nitale. Sté de Chir. de Marseille. Sce du 5 décembre 1938. In
Bull, et Mém., t. X II, n» 10, 1938, p. 400-403.
AI. Salmon'. — Désinfection mésentérique traumatique. Sté
de Chir. «le Marseille. In Bull, et Mém., t. X II, il" 10, 1938,
p. 411-414.
�— Î6 —
P. Moinoru. M. Salmon et Boiyixox. — S u r une form e excep
tio n n e lle d'étranglement in terne, après gaslro-cntérostomir..
Acad. de Cbir. Sce du 2 novembre 1938. In Bull, et Mém., t. fri,
1938. n " 26, p. 1158-1185, 3 9g.
P. G iraud, M. Salmon et M assot. — M aladie de Basedoo
chez un enfant de 8 ans. Echec du traitement médical. Guéri
son après phy roule et omie sub-tolale. Sté Méd. des HOp. de
Paris. In Bull, et Mém., 1938, n*> 25.
M. Salmon et B occa. — Sta pliylographie suivant lu méthode
de Venu, Sté de Chir, de Marseille. In Bull, et Mém., t. X II,
1938, n° 10, p. 410-413.
M. Salmon. — .4 propos du syndrome pâleur et hyperther
m ie chez le nourrisson opéré. Sté do Chir. de Marseille. lu
Bull, et Mém., t, X II. 1938. n° 10. p. 410-413.
J. BnAmc et M. Salmon. — liaccourcissement du fém ur pour
grande boiterie. Sté de Chir. de Marseille. In Bull, et Mém.,
t. X III, 1939, n° 1, p. 30-32.
M. S almon. — Luxation subtotale du carpe retro-lunuire.
Sté de Chir. de Marseille. In Bull, et Mém., t. X III, 1939, n° ?,
p. 78-81.
P. G iraud, J. E. P aillas cl M. Salmon. — Pleurésie hémorra
gique par réticulosarcom e constaté chez un enfant. Sté de
Médecine de Marseille, 29 mars 1939, 3 p.
M. Saumon. — Epithélioma du Jéjunum perforé en péritoine
libre: llésertion large. Survi. Acad: de Chir. Sce du 19 avril
1939, Rapporteur M. le Professeur Seneque. In Bull, et Mém.,
t. 65, n° 12, p. 495-500.
P. G iraud et M. Salmon. — Kyste géant, du poumon chez un
enfant (le t ans. S(é Méd. des Hôp. de Paris. Sce du 2G mai
1939. In Bull, et Mém., n° 19, 2 juin, 5 fig.
P. G iraud et M. Salmon. —■ Méningite séreuse. Opération
d'Ody. Sté de Pédiatrie do Paris, juillet 1939, 7 p.
THESES IN S P IR E E S
P. Gn.ANJON.— Les éléments du creux sous-claviculaire. Thèse
Marseille 1939.
A. Pir. — Les tumeurs à myéloplaxcs de la synoviale du
genou. Thèse Marseille 1939.
G.
R oes. — Traitem ent ch irurgical du Spondylolistésis.
Etude critique. Bésullats. Thèse M arseille 1939.
B. Julien. — Les perforations en péritoine libre des tumeurs
mal i g fie de. l’in testin grêle. Thèse Marseille 1939.
�— 47 —
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DU LABORATOIRE D’ANATOMIE PATHOLOGIQUE
ET DE PATHOLOGIE EXPERIMENTALE
L. Cornil , Professeur.
J. E. P aillas, Chef de Travaux, Chargé d'agrégation.
L. ConML et M. A udier.
Les phtébartèrites des membres.
Journal mcd. français, oct. 1938, p. 337-312.
I.. Cornil, J. P aillas et If. H aimovici. — Les manifestations
périphériques au cours des phlêbritcs. Journal niéd. français,
octobre 1938, p. 343-347.
L. Coilnil. — Considérations biologiques- générales sur la
période pré-clinique. Rapport au l rr Congrès National NéoHippocratique, Marseille, novembre 1938, p. 119-136.
L. Corsil, A. Chevallier et J. E. P aillas. — Considérations
sur les antagonismes des vitamines. XXVe Congrès Français
de Médecine, Marseille, 10-12 nov. 1938. p. 337.
L. Cornil et J. E. P aillas. — Etude expérim entale de l'hyperrilam inosc E. XXV® Congrès Français de Médecine, Mar
seille, 10-12 nov. 1938, p. 341.
L. Cornil et H. R osanoff. — Influence du propionale de tes
tosterone. sur ta glycémie. C. R. S. Biol,, t. CXXIX, p. 936, 1938.
L. Cornil. — Cancer cutané et cholestérine; critique d'une
conception univoque. Sud-Méd. et Chir., p. 868, 1938.
L. Cornil, Y. P oursines et B. P lnori. — Données biologiques
sur une conception génétique (les tumeurs inalignes. Sud
Médical et Chir., p. 836, 1938.
L. C'orniL et A. R ouslacroix. — M odifications sanguines
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Médical et Chir., p. 811, 1938.
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d'Anat. Pathol., nov. 1939, p. 83-86.
�— 18 —
L. Cornil , J. P aillas et H. H aimovici. — S u r les lésions d? la
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1939.
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L. Cornil, J. *Malméjac et A. F ournier. — Action de Vhista
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J. E. P aillas et M, J. L amy. — Sur les lésions spléniques au
cours des hêmatémèses d'allure cryptogénétique. Annales
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Vépithéticrma rnétamalpiyhicn du poumon. Société de Médecine
de Marseille, 8 mars 1939.
J. E. P aillas, P. G iraud et M. Saumon. — Pleurésie hémorra
gique par réticulosarcom e chez un enfant. Soc. de Médecine
do Marseille, 29 mars 1939.
J. E. P aillas et J. P ontiiieu. — La biopsie rénale, au cours
de la décapsulation. Soc. de Médecine de Marseille, 29 mars
1939.
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avril 1939.
J. E. P aillas et M. L vgciom . — U n nouveau cas de cystadé
nome hépathique. Comité médical des Bouches-du-Rhône, 21
avril 1939.
THESES IN S P IR E E S
André Fou Hnikr. — Contribution à l'élude expérimentale de
l'histam ine.
Gaston L enoir. — Les dysembryoïnes du rein chez l'enfant.
Henri Bonneau. — Le cancer des brûlures.
Emile F recosi. — Contribution à l'élude anatomo-patholo
gique des gommes de la tangue.
P. CllRlSTonorLos. — Contribution à l'étude de Vanatomiepathologique des tumeurs de la plèvre.
René Sari-at. — Le rt)lc du facteur alim entaire dans la
genèse des tumeurs malignes.
Joffre Constantin!. — Contribution à l'étude du terrain pré
cancéreux.
A. V olpiatto-B ertrand. — Contribution à l'étude de la fonc
tion crulocrine de la glande mammaire et de ses applications,
thérapeutiques.
Mmû Denise Mouton. — Considérai ions pathogéniques sur
les nuislopathies ou mastoscs cl leur traitement hormonal.
l/’O L atil. — Modifications de l'hypophyse après in jection
sous-cutanée de venin d’abeille chez le rat et le cobaye.
Maurice Calen. — Contribution à l'étude du métabolisme
pigm entaire. Recherches biologiques c l ' histo-physiologiques
sur la pigm entation des holothuries.
Louis B hkssieux. — Le virilism e pilaire.
René B resson. — Le syndrome adiposo-hypogénital.
Camille L acroix. — C ontribution à l'élude des complications
des traumatismes de la moelle ; les escarres cl leur traitement.
Jean M arcoreu.es. — La glomerulo-néphrite: diffuse subaiyuë.
Jacques B iagg'i. — Contribution à l’étude de la constitution
morpho-physiologique. Les m aigreurs cl les obésités constitu
tionnelles.
Gabriel P inet. — Le p rofil morphologique et psychologique
du mongolisme infantile.
Pierre Cony. — Le p rofil psychologique et psychiatrique de
ta mélancolie.
Jean G uiral . — Contribution à l'étude historique de la peste
de 1720.
�— 51 —
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DU LABORATOIRE DE BACTERIOLOGIE
A. R ouslacroix, Professeur
A. ROUSLACROIX et J. B rahIC. — Sur une propriété du sérum
sanguin des sujets tuberculeux anergiques. Sté de Biologie,
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cancer, n° 1, jan vier 1939.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DU LABORATOIRE DE CHIMIE ANALYTIQUE
ET HYDROLOGIE
F. R imattei, Professeur
M. A rnoix , chef de travaux
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F. Rimattei et J. P etit. — A propos de révolution de l'eau
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F. R imattei et Th. A ndrei. — Au sujet de la conservation en
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Caldaniccia (Corse). Annales de la Sté d’Hvdrologie et de Cli
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F. R imattei, J. Stepiianopoli et A. O rsini. — S u r quelques
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F. R imattei. — Les richesses hydrominéraies de la Corse.
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Baillière, 1039, n° 4.’ p. 145.
F. R imattei, Ch. M aTtei, P. B attesti et J. P trir. — Epreuves
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Coinm. Congrès de la Diurèse de Vittel, 27-29 mai 1039.
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et de Géol. Médicales de Strasbourg, 10-11-12 octobre 1039.
F. R i.mattki, L. G rimaud et .1. Dkroxæ. — S u r quelques pro
priétés physico-chimiques de Venu des puits de La d otâ t.
Coinm. destinée au Congrès du Strasbourg, 10-11-12 oct. 1939.
F. R imattei, L. Grimaud, Th. A ndrei et G. M athieu. — Sur
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de la constante moléculaire simplifiée corrigée. (C. M. S. C.)
des laits alpins.
THESES ELABOREES DAN S I-E LAB O RATO IRE
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Marseille 1939.
E. H. X oboyet. — Elude sur In législation des eaux m inéra
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M arseille 1939.
Th. B arbe. — Contribution à Vêludc de quelques sources
sulfureuses de Provence. Thèse Docteur en Pharmacie, Mar
seille 1939.
D. G. M athieu. — De l'influence des fadeurs clim atiques sur
la constante moléculaire simplifiée et corrigée du lait. Thèse
Docteur en Pharmacie, Marseille 1939.
E. G. D f.ROZE. — Contribution à l'étude des eaux d'a limenta
tion de la cille de La Ciotat. Thèse Docteur en Pharmacie,
Mnrseille 1939.
�TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DU LABORATOIRE DE CHIMIE BIOLOGIQUE
J. Roche, Professeur
l — T ravaux sur la B iochimie de l'O ssification
J. R oche et M. Mourgue. — Recherches sur l'ossification V II.
Modifications générales de la composition du squelette après
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t. 21, p. 143-165.
J. Roche et M, M ourguk. — Activité comparée de Vhornvone
parnthyroidienne et de la vitamine T) sur la consolidation des
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neux (os, dents, dcrmalosquelettc). Bull. Soc. Chim. Biol. 1930,
1. 21, p. 166-186.
J. Roche et J. Collet. — Activité phosphutasiquç des dents et
de la peau chez la lamproie marine et biochim ie comparée de.
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J. R oche et J. Collet. • Phosphatase des os et croissance
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Acad, des Sc.. 19:10, t. 209, p. 530.
•!. R oche et M. M qurguk. — Rachitisme au stroliu m et démi
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t hème à la globinc et dénaturation des hémoglobines. C. R.
Soc. Biol., 1939, t. 131, p. -401.
J. R oche et Y. Derrien. — La solubilité de l'hém érythrine
de Siponcle en présence de sels neutres. C. R. Soc. Biol., 193!),
t. 131, p. 386.
M. S. Chouaiech. — Cristallisation p a r le sulfate d'am m onia
que Cl état physique des hémoglobines. C. R. Soc. Biol., 1939,
t. 130, p. 553.
J. Roche et Y. Derrien. — Solubilité et état de dispersion des
diverses hémoganines. C. R. Soc. Biol., 1939, t. 131, p. 386.
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J. R oche, Y. D errien et M. Moirrra. — Le sulfate, de sodium
agent de précipitation des globulines du sérum. C. R. Soc.
Biol., 1939, t. 130, p. 1299.
J. R oche, Y. Derrien et M. S. C h o u a ie c h . — La précipitation
des protéines sanguines par te sulfate d’ammoniaque IV . Le
sérujn des vertébrés marins. C. R. Soc. Biol., 1939. t. 130,
p. 1301.
Y. Derrien . — Répartition du chlorure de sodium, du glu
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ciens. C. R. Soc. Biol., 1939, t. 130, p. 1141.
Y. Derrien et P. F rizet. — R épa rtition hémo-hydrique de
quelques constituants diffusibles et nature de l'h um eur
aqueuse. Bull. Soc. Chili). Biol., 1938, t. 20, p. 1238-1255.
C.
D umazert. — S u r la nature et le rôle des glucides com
binés de l'hémolymphe de «< cancer pagurus ». C. R. Soc. Biol.,
1939, t. 130, p. 1123.
C. D umazert et G. P enbt. — Sur la nature du sucre lib re du
sang. Bull.- Soc. Chim. Biol., 1938, t. 20, p. 1211-1222.
C. D umazert et G. P enet. — S u r la nature des glucides du
sang. C. R. Soc. Biol., 1939, t. 131, p. 375.
C. D umazert et G. P çnkt. — Glucides du sang et glycolyse.
C. R. Soc. Biol., 1939, t. 131, p. 558.
J. R oche et E. B ullixgkr. — Sur le système phosphatasique
des hématies, son activation et son inactivation„ C. R. Soc.
Biol., 1939, t. 131, p. 398.
C. D umazert. — Sub-microdosnge de l’azote dans les m atiè
res organiques par ta méthode de KjeldahJ. Applications bio
logiques. Bull. Soc. Chim. Biol., 1938, t. 20, p. 1405-1418.
�I„ Samuel. — Recherches sur la biochim ie des protéines du
sérum et sur la signification du rapport : albumine, gglobuline. Thèse Doct. Pharm., 1939, 1 vol., Declume, édit., Lonsle-Saunier.
IV.
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tés des amidons solubles. C. R. Acad, des Sc., 1939, (. 209,
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G. Santoni. — Contribution à l'étude .de l'amidon. Thèse
Doct. Pharm., 1939, 1 vol. 12G p., O. G. Pâtissier, édit., T ré
voux.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CLINIQUE CHIRURGICALE
(Hôpital de la Conception)
J. F ioi.i.e, Professeur
J. Fioi.i.e et E scarras. — L'infiltration ligam entaire dans les
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.1. F iolle. — Malaise de la Médecine expérimentale. Presse
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J. F iolle et E scarras. — Les iléites régionales. Sté de gastroentérologie, 12 février 1939.
J. F iolle. — Le problème de Vembolie urléricUe. L ivre jubi
laire du Prof. Tixier.
J. F iolle. — P ré fa ce 'd u -livre d’H aim ovici « Les occlusions
artérielles aiguës des membres ». 1 vol., Masson, édit., 1939.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CLINIQUE CHIRURGICALE
(Hôtel-Dieu)
Y. B ourde, Professeur
Y. B ourde. — Traitement des retards de consolidation par
hormonothérapie antihypophysaire in ira-focale. Coin, à l ’Aca
démie de Chirurgie, 8 février 1939.
Y. B ourde et J. L amy. — G aslrorragics splénogènes' sans
splénomégalie. Com. à l'Académie de Médecine, 3 mai 1939.
Y. B ourde et F iat. — Résection tibio-tarsienne totale. Sté de
Chirurgie de Marseille, 7 nov. 1938.
Y. B ourde et F iat. — Gastrectomie simplifiée pour cancer.
Sté de Chirurgie de Marseille, 7 novembre 1938.
�Y. B ourde et M. A rnaud. — Lombalisation de la première
vertèbre sacrée. Sté de Chirurgie de Marseille, 28 nov. 1938.
Y. Bourde et M. A rnaud. — 1m colite à virus de NicolasI'avre. Sté de Gastro-entérologie, 11 déc. 1938.
Y. B ourde. — Rapport sur un travail de Paillas et Lamy :
Hém orragie ventriculaire traumatique. Trépanation, Guérison.
Sté de Chirurgie de Mnrsoillo, 12 déc. 1938.
Y. B ourde. — Rapport sur un travail d'E scarras : Infractus
mésentérique parcellaire. Sté de Chirurgie de Marseille, 0 fév.
1939.
Y. B ourde. — Etranglem ent cica triciel du médian. Restau
ration fonctionnelle im médiate après libération. Sté de Chirur
gie de Marseille, 20 mars 1939.
Y. B ourde. — Gaslrorragies d'origine splénique sans splcnomégalies. Sté de Gastro-entérologie, 23 a vril 1939.
\r. B ourde, M. A rnaud et A. X. Jouve. — La pression veineuse
dans les états de. clwe traumatique. Journal Médical français,
nov. 1938.
Y. B ourde et M. A rnaud. — Sur la réaction libio-tarsienne
totale. Science medicale pratique, juin 1939.
Y. B ourde. — Appendicite aiguë ou péritonite d pneumoco
ques. Pédiatrie, septembre 1939.
Y. B ourde et A. L ena. — Conduite opératoire dans les trau
matismes cranio-encéplutliques. Sud Médical et Chirurgical»
juin 1939.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CLINIQUE NEUROLOGIQUE
H. Roger, Professeur
H.
R oger et J. E. P aillas. — Syndrome neura-anemique par
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H. R ogf.r, J. E. P aillas et J. B oudouresques. — Vertiges et
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rapeutiques chez les tabétiques. Marseille Médical, 5 juin
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TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CLINIQUE MEDICALE
(Hôpital de la Conception)
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V. A udibert et M110 L egré.— S u r an cas de maladie de Falla l.
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V. A udibert, A. F ournier et Hochu. — Carcinome péritonéal.
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V. A udibert, A. F ournier et M ockers. — Maladie d'osier.
Coin. Méd. des B.-du-Rh., 19 mai 1939.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CLINIQUE MEDICALE
(Hôtel-Dieu)
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des B.-du-Rh., 4 nov. 1938.
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biliaire et lithiase. Com. Méd. des B.-du-Rh., 9 déc. 1938.
D. Olmer et J. Olmer. — Spirochétose ictérigène et cirrhose
du foie. Presse Médicale, 18 mars 1939.
D. Olmer et J. Olmer. — Fièvre boutonneuse ses relations
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Congrès Internat, de Microbiol. New-York, eept. 1939.
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DU LABORATOIRE D'HYCIENE
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V iolle, Professeur
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En collaboration avec le Professeur Agrégé PlÉRi :
Les maladies méditerranéennes. Vigot, ‘éditeur. 1 vol. de
40? pages, 81 figures, 3 planches en couleurs.
En collaboration avec le Dr P lacidi :
Sur une modalite particulière des phénomènes de choc. Acad,
des Sc,, 6 février 1939.
Note $ur.i> Les abris en matière de défense passive ». Cours
publié pour les infirmières.
En préparation :
Cours d'Hygiène destinés aux in firm ières en vue de la pré
paration au Diplôme d'E tat. Cours terminés.
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Les eaux d'alimentation. Les eaux usées. Désinfection.
Dératisation. Les conserves alimentaires. Examens sanitaires
périodiques.
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LABORATOIRE DE MEDECINE LEGALE
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DE LA CHAIRE DE PATHOLOGIE INTERNE
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J. M ontes, J. Olmer el M,to L egré. — Diathèse hémogênique.
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73 —
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naire sur une asçlépiédacêe du Dahomey: l'assonbo-Kan
( Omphalogonus nigritans). C. R. Sot. de 13iol. 1039, t. 130,
p. 1285.
F. M ercier, J. D elphaüt et J. Casanova. — S u r l'a ction du
<» rubiazol » adminsitré par voie rachidienne. C. R. Soc. de
Biol., 1030, t. 130, p. 1288.
F. Mercier, J. D blpiiaut et J. Casanova. — Actions pharma
codynamiques de quelques sulfamides administrées par voie
rachidienne. C. R. Soc. Biol., 1939, t. 130, p. 1200.
F. M ercier el M,u M acary. — Sur le dosage biologique des
glucosides tic « l'Adonis vernalis » chez le cobaye. C. R. Soc.
de Biol.. 1030, t. 131, p. 378.
F. M ercier et J. B alansard. - Les hases pharmacologiques
de l'em ploi de quelques diurétiques d'origine végétale. Rap
port au Congrès de la Diurèse, Vittel, 29 niai 1030.
F.
M ercier et M,to Macary. — Nouvelles observations sur le.
dosage biologique des glucosides de V « Adonis vernalis » chez
le cobaye. C. R. Soc. de Biologie, juin 1939.
F. MERCIER et M“ * J. V ieu-B oxnafous. — Sur l'a ction hypo
glycémiante expérimentale des extraits de semences de Jambnl. C. R. Sté de Riologie, juin 1939.
F. Mercier. — Recherches pharmacologiques sur une asso
ciation de campho-sulfonates applicable, à la pré-ancsthésic.
Mémoire présenté à la séance du 11 juillet de la Sté d’Anesthésic ci d’Analgésie. Paris.
J. B alansard, Agrégé
J. B alansard. — Caractères de précipitation et de solubilité
de quelques saponines. Journal de Pharm. du Sud-Est, 1939.
J. B al.ans.ard et J. D ei.phaüt. — Le petit houx. Journ. de Phar
macie du Sud-Est, 1939.
J. B abansard et M. R aybaud. — L'Asperge. Journ. des Doc
teurs en Pharmacie, 1939.
J. Balansard et M artini. — S u r le sedon. Bull. Sc. Pharma
cologiques, juin 1939.
Docteur J. D elphaüt, Chef de Travaux
J. D elphaüt. — Le laudanum de Sydenharn. Thèse Diplôme
Supérieur de Pharmacien, Marseille 1939.
J. D elphaüt. — Essais et dosages biologiques du Codex 1937.
Pharmacie et Laboratoire, Paris, 1939.
L. V ignoli et J. D elphaüt. — L 'é lix ir parégorique. Bull. Sces
Pharmacologiques, avril 1939.
�— 74 -
THESES
J. DeiIphaut. — Recherches pharmacologiques sur le lauda
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1939.
J. Casanova. — Contribution « l'étude pharmacodynamique
de quelques sulfamides administrées par voie sous-occipitale.
Thèse Doctorat en Pharmacie, Marseille 1939.
R. P aris . — Contribution à Vétude expérim entale de la fixa
tion du salicylate de soude dans l'organisme. Thèse Doctorat,
en Pharmacie, Marseille, 1939.
J. V ieu -B onnafous. — Contribution ■/ l'étude expérimentale
de quelques drogues végétales hypoglycémiantes. Thèse Doc
torat en Pharmacie, M arseille 1939.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DU LABORATOIRE DE PHARMACIE
L. V ignoli, Professeur
F. Mercier et L. V ignoli. — Sole pharmacologique prélim i
naire sur une Asclépiadacée du Dahomey : l'Assonbo-Kan
(Amphalogonus N igrilan s M. E. /?.). Société de Biologie,
Séance du 14 lévrier 1939.
A. Juillet , F. Mercier et L. V ignoli. — Remarques pharma
cologiques sur « DigUalis Thapsi » L. à propos de sa substitu
tion « « DigUalis purpurea » L.
L. V ignoli et B en K halkd. — Procédé de recherches et m icro
dosage du tellure. Applications aux recherches toxicologiques.
L. V ignoli et J. Delpiialt . — Notes pharmacologiques sur les
élixirs parégoriques do la Pharmacopée française. Bulletin des
Sciences Pharmacologiques, avril 1939.
J. D elphaut. — Recherches pharmacologiques sur le Lauda
num de Sydenham. Thèse de Pharmacien Supérieur, 15 mai
1939.
J. D elphaut. — Essais et dosages biologiques du Codex 1938.
Pharmacie et Laboratoire, mars 1939.
Ch. H armel. — Contribution à l'étude des eaux distillées des
Hespéridé des Alpes-Maritimes. Thèse Docteur en Pharmacie,
7 juillet 1939.
Ch. Rquzai d. — Les eaux thermo-m inérales du Djebel-Ouest.
Thèse Docteur en Pharmacie, 3 juillet 1939.
�LISTE DES TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DU LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE
M. J. Cotte, Professeur
M. J. M alméjac, Professeur sans chaire
J. Cotte. — Les caractères chim iques de l'espèce. Bull. Soc.
Linn. Prov., 1. X II, p..l8, 1938.
J. Cotie . — Un nouveau cas de spanogynie ou : Comment
finissent les espèces. Bull. Soc. Linn. Prov., t. X II, p. 18.
J. Cotte. — L'hibernation des coccinelles sur les hauteurs en
Provence. Soc. Linn. Prpv., 12 jan vier 1939.
J. Cotte. — Les fonds Germinal. Bull. Plmrm. Sud-Esl,
t. XL11I, p. 73, 1939.
J. Cotte ot G. P etit . — S u r la depigm entation et la cécité
chez les espèces cavernicoles. Coin, à la X III0 Réun. de l ’Ass.
des Physiologistes, Marseille, 1939.
J. Malméjac. — S u r la physiologie de la circu la tion cutanée.
Arch. Méd. Col. et Gén., 1938, (i). p. 146-156.
J. Malméjac. — Hypertension et troubles du métabolisme des
glucides. 71* Congrès des Soc. Savantes, 1938.
J. M alméjac. — Conceptions nouvelles sur la physiologie de
la circulation veineuse. J. Méd. Français, 1938, (27), p. 362-365.
J. Malméjac et G. Joneco. — S u r les réactions vasculaires
cutunécs déclenchées par excitation d'un n erf dêpresseur chez
le chien. C. R. Soc. Biol. Marseille, 1938, (129), p. 316-317.
J. Malméjac, V. B onnet et G. Jonesco. —■ S u r l'a ction vaso
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Soc. Biol. Marseille, 1938, (130), p. 560-562.
J. M alméjac et G. Jonesco. — Réactions vasculaires locales
aux modifications de pression artérielle. C. R. Soc. Biol. M ar
seille, 1339, (130), p. 1126-1127.
J. Malméjac, V. B onnet et G. Jonesco. — Réactions vaso
motrices cutanées d'origine centrale et réflexe. C. R. Soc. Biol.
Marseille, 1939, (130), p. 1128-1129.
J. Mai.mêjac et V, B onnet. — Vuso-constriction rénale réflexe
et élim ination urin aires des chlorures. C. R. Soc. Biol. M ar
seille, 1939, (130), p. 1129.
J. Malméjac, V. D onnet et G. Jonesco. — Su r Ventrée en jeu
de réactions vaso-motrices locales au cours d'hypotejisions
réflexes. C. R. Soc. Biol. Marseille, 1939, (130), p. 1283-1285.
L. Cornil et J. M alméjac. — Diurèse et Système nerveux.
Rapport au Congrès de la Diurèse, Vittel, 27-29 mai 1939.
�J. M alméjac. — Les régulations vasculaires locales. Rapport
au Congre de l ’Ass. des Physiologistes de Langue Française,
Marseille, 31 m ai-1" juin 11)39, 150 p., 18 fig.
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d’enseignement IG m/m présenté au Congrès de l'Ass. des
Physiologistes de Langue Franç., 31 m ai-l,r et 2 juin 1939.
J. M alméjac, V. D osset et J. Monges. — Etude expérimentale
de l'innervation gastrique. Soc. Méd. de Marseille, juillet 1939.
V. Donnet et J. Ciiosson. — Analyse expérim entale des réac
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J. M alméjac et V. Donnet. — L'action des nerfs du. rein sur la
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Méd. de Marseille, mai 1939.
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Congrès Dentaire Rhodanien de Genève, mai 1938.
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P. V igne, J. Casablanca et J. Bonnet. — Lupus Erythém ateux
congestif et purpurique d’évolu tion subaiguë. Sté de Derm.Vénéréol. du Lit. Méd., 3 juin 1939. In M arseille Méd., n® 27,
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P. V igne, J. Casablanca et J. B onnet. — Granuloses annulaire
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seille Médical, n® 27, 25 sept. 1939.
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seille Méd., n® 6, 25 février 1939.
P. V igne, J. D usan et J. B onnet. — Nocvus sébacé cl verruqueux du front. Sté de Derm.-Vénéréol. du Lit. Médit., 3 déc.
1938. in Marseille Méd., n® G, 23 février 1939.
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chancrlleux par le 693 F. sté de Denn.-Véné^éol. du Lit. Médit.,
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phe signe prém onitoire d'une dothienenterie. Tn Marseille Méd.
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In M arseille Médical, ri" 27, 25 sept. 1939.
V. B onnet et J. Bonnet. — Leucoplasie du col utérin. Sté de
Derm.-Vénéréol. du Lit. Médit., 3 juin 1939. *In Marseille Médi
cal, n" 27, 25 sept. 1939.
M. L agarde et R. L. L ombard. — Un cas de lupus scicropapillomateux. Sté de Denn.-Vénéréol. du Lit. Médit., 3 déc.
1938. In Marseille Médical, n" 6, 25 février 1939.
R. L. Lombard et Mu® R. W eill, — Pem phigus et D uhrilig.
Sté de Derm.-Vénéréol. du Lit. Médit., 3 juin 1939. In M ar
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M. B arre. — Fonctionnement du dispensaire dermato-vénérèologiquc des navires hôpitaux de Marseille. Traitem ent de
la gale par le Jlenzoate Ilenzylc. Sté de Derin.-Vénéréol. du
Lii. Médit., 3 juin 1939. In Marseille Médical, n° 27, 25 sep
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TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CHAIRE DE PATHOLOGIE EXTERNE
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P. Momouü. — Ulcère de la Petite Courbure adhérent au
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P. MoiroL'd. — Considérations sur le. traitement des Hém or
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du Sud-Est, Montpellier, mai 1939.
P. Moikoud. — Gastrectomie m inim a, opération u rgent:,
dans le cancer gastrique. Survie de deux ans. Soc. de GastroEntérologie du Sud-Est, Montpellier, mal 1939.
L. CORML et P. Moinoun. — Mastite syphilitique et cancer du
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L IS T E DES TH ESE IN S P IR E E S
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TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CLINIQUE EXOTIQUE
DT Jean P ikui, Agrégé, Chargé de l’Enseignement
H.
V iolle et J. P ieri . — Les maladies Médilerranéennes.
1 vol. de 402 pages, 84 fig. et 3 planches en couleurs. Vigot
Frères, Editeurs.
J. P ieri. — Le. clim at méditerranéen. De l'influence du
clim at sur la maladie. Provence Médicale, septembre 1938.
J. P ieri Jltjjen et Roger J. — Guérison rapide d'une, brucel
lose par le 1162 F. Soc. de Méd. et d'IIyg. Col. de Marseille,
12 mai 1939.
�-
80 —
J. P ikri, Juli.ien cl J. Roger. — Spondylite in elitococcique
traitée par le quiniobismuth et la radiothérapie. Soc. de Méd.
et d 'flyg. Col. 12 mai 1939.
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dans ta XYr Hégian. Société .Médico-Chirurgicale de la XV0
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J. P ikri et M. Sch .achter.
Détermination et séquelles
■nerveuses de l'linfection charbonneuse. A propos d'un cas
d’algies hemifaciales post charbonneuse. Soc. Méd. des H0[>.
de Paris. (Sous Presse).
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gical, mars 1939.
F. Carcassonne. — Les péritonites aiguës généralisées à go
nocoques chez ta petite fille. Sud Médical et. Chirurgieul,
mars 1930.
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chial. Revue Jubilaire de M. le Prof. Tixier, avril 1939.
F. C arcassonne et M athieu . — L'ulcère, de l'eslomac chez
l'enfanl. (Communication à la réunion de Gastro-Entérologie
du Sud-Est). Sud Médical et Chirurgical, mai 1939.
F. C arcasso nne . — Les tumeurs de l'o vaire chez l'enfant.
Sud Médical et Chirurgical, mai 1939.
P. G i iüom . — Considérations sur les épaules raides et dou
loureuses post-traumatiques.
P. A rnaud. — Les imperfections et les dangers du lavement
baryté au cours de T invagination intestinale aiguë du nour
risson.
�- 81 —
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CLINIQUE GYNECOLOGIQUE
J. F igarella, Agrégé
J. F igarella et A. Jean. — V éviscération prim itive après hys
térectomie. Considérations cliniques, étiologiques et thérapeu
tiques. Gynécologie et Obstétrique, t. 28, n° 6, déc. 1938.
J. F igarella et Clerc. — L 'in filtra tio n des nerfs présacré
et hypogastrique par voie péritonéale. Sté de Chirurgie de
Marseille, 5 déc. 1938.
J. F igarella. — Chimiothérapie en gynécologie. Sud Médical
et Chirurgical, février 1939.
J. F igarella et A. F ournier. — Un nouveau traitement des
m élrites du col. Sud Médical et Chirurgical, février 1939.
J. F igarella et Madilhac. — La soi-disant fibromatose uté
rine. Sud Médical et Chirurgical, février 1939.
J. F igarella et E. A mgnoi.i . — Kyste de l'ovaire et pyo-salpinx rompu. Sud Médical et Chirurgical, février 1939.
J. F igarella. — Novocainisatioti des métrites du col utérin.
Sté de Gynécologie et d'Obstétriqué, février 1939.
J. F igarella et X. Serafino. — L'hyslérosalpingographie
dans tes affections anncricllcs. Comité Médical des B.-du-Rh.,
17 mars11939.
J. F ig a r e l l a . — "Réflexions A propos de 250 affectations gyné
cologiques Irailécs par les sulfamides. Sté de Chirurgie de
Marseille, 27 mars 1939.
J. F igarella et A. I mperti. — L'h orm one lu teinique dans les
hémorragies utérines fonctionnelles. Marseille Médical, 5 mai
1939.
J. F igarella, X. S erafino et Roux. — L'intérêt de la Salpingagraphie. Marseille Médical, 5 mai 1939.
J. F igarella, V. Don.net et B ouillon. — A propos des Colpo
tomies. Marseille Médical, 5 mai 1939.
J. F igarella et Stapanacgi. — Les accidents de la sulfamidothérapie en Gynécologie. Marseille Médical, 5 mai 1939.
J. F igarella et P. Don. — Seplico-pyohémie siaphytococcique post-abortivc. Marseille Médical, 5 mai 1939.
J. F igarella. — Le corps jaune. Marseille Médical, 5 mai
1939.
J. F ig a r e l l a . — Salpingotomie linéaire subtotale suivie de
restauration anatomique et perméabilité tubaire révélées par
le lipiodal. Rapport sur communication1 de V. Donnet. Sté
de Chirurgie de Marseille, 12 juin 1939.
J. F igarella et V. Donnet. — Les pessaires, ce que Von peut
encore attendre actuellement. Provence Médicale, 15 juil. 1939.
�J. F igarelia. — L a sulfamidothérapie en Gynécologie. Con
cours Médical, 6 août 1930.
J. F igarelia . — L a W jamcntopexic utérine par la technique
dite i< bras croisés ». Revue Française de Gynécologie et Obs
tétrique, octobre 1939.
J. F igarelia et X. S erafino. — Les corrélations hepato-ova■
Tiennes. Rev. Franç. de Gynécologie et Obstétrique, octobre
1939.
J. F igarelia et B ouillon.
Les fistules reclo-vaginales. Rev.
Franç. de Gynécologie et Obstétrique, octobre 1939.
J. F igarelia et V. D on.net. — Action de l'horm one gala ctogène Hypophysaire, sur le cycle oestral de la souris. Rev.
Franç. de Gynécologie et Obstétrique, octobre 1939.
J. F igarelia et M auilhac. - - La péritonite diffusante dans les
salpingites argués. Rev. Franç. de Gynécologie et Obstétrique,
octobre 1939.
V. Donnf.t . — A propos du temps de réduction de VOxyhémo
globine. Réponse à M. Ferrier. Sté Française de Gynécologie,
20 février 1939.
V. Donskt. — Etude du lest de Dausset et Ferrier. Presse
Médicale, 1939.
J. F igarelia et B ouillon. — A propos des colpotomies. M ar
seille Médical, mai 1939.
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Société de Chirurgie de Marseille.
J. F igarelia. — La ch iru rgie et la tuberculose pulm onaire.
Conf. édit, par l’ Ass. des Etudiants en Médecine, janv. 1939.
J. F igareijla et M. J. S astini. — Hydalidose massive du pou
mon droit. Coin. Médical des B.-du-Rh., 3 mars 1939.
.1. F igarelia . — Une anomalie congénitale de la main. Com
munication pour un rapport de Madilhac. Soc. de Chirurgie
de Marseille, 13 mars 1939.
J. F igarelia. — Luxation ancienne de l'épaule avec fracture.
Réduction sanglante. Excellent résultat. Soc. de Chirurgie de
Marseille, 13 mars 1939.
J. F igarelia . — Chirurgie des Hypcrthyoïdes. Sud Médical
et Chirurgical, mai 1939.
J. F igarelia. — Transfusion de sang par voie fémorale. Sté
de Chirurgie de Marseille, 15 mars 1939.
TH ESES IN S P IR E E S
Stefasaggi. — Sulfamidolhêrapie en Gynécologie. A propos
de 127 observations. Thèse Marseille, 1939.
I mperti. — Horm onothérapie en gynécologie. A propos de
20 observations. Thèse Marseille, 1939.
«
�— 83 —
R ighini. — Les aménorrhées prim itives. A propos de 5 obser
vations. Thèse Marseille 1939.
IssARi». — Transfusion de sang par voie fémorale. Thèse
Marseille, 1939.
D a u s s e t . — La ligam entopexic p a r la technique dite « bras
croisés ». Thèse Marseille, 1939.
C ampana . — Contribution d Vètude des colpotomies. A pro
pos de 7 observations. Thèse Marseille, 1939.
�RAPPORT SUR LE FONCTIONNEMENT DE L’INSTITUT
DE MEDECINE ET DE PHARMACIES COLONIALES
pendant l'Année 19M-1939
L'activité de l'Institut de Médecine et de Pharmacie colo
niales s'est accrue au cours de l ’année scolaire 1938-39. Au
cours de la session d'enseignement qui a eu lien pendant les
mois de jan vier et février, 42 Médecins ou étudiants en Méde
cine et l i Pharmaciens ou étudiants en Pharmacie ont suivi
les cours. 88 Médecins se sont présentés à l'examen, 33 ont
obtenu le diplôme de Médecin colonial. 13 Pharmaciens se
sont présentés et ont tous été reçus. Soit, en tout r>6 élèves.
Il y avait ou 46 élèves en 11)38 et î) en 11)37. Nous avons eu
la satisfaction de constater que notre enseignement est de
plus en plus connu à l'étranger. Nous avons décerné nos
diplômes à des Médecins égyptiens, polonais, norvégiens,
allemands, sans compter nos élèves de lu plus grande France :
tunisiens, indochinois, français de nos colonies, venus parfaire
leur instruction avant de retourner dans leurs pays.
Le gouvernement polonais devait nous envoyer pour l'année
prochaine un nombre beaucoup plus considérable d’élèves.
Nous étions en pourparlers à ce sujet par l'intermédiaire du
Consulat de Pologne à Marseille. Malheureusement, il est
à craindre que les événements actuels ne permettent pas de
donner suite à ce projet.
L a recherche scientifique n'a pas été négligée. Des études
ont été poursuivies sur le mode de propagation de la leishma
niose canine transmissible à l'homme et son transport par
les ectoparasites. A la demande du Service national des Eaux
et Forêts, il a été entrepris des recherches sur la bronchopneumonie des lapins sauvage et ses rapports possibles avec
une maladie analogue des Ovidés. Il a été poursuivi des
recherches sur l'action des régimes carencés dans les dermatornycoses et sur l ’ immunité dans ccs .maladies. Elles ont été
exposées à la Clinique des Maladies cutanées de l'Hôpital
Saint-Louis, à Paris. Une collection d’Anophèles, moustiques
transmetteurs du paludisme, récoltés au Soudan français par
M. le Médecin Général S icé et ses collaborateurs, a été étudiée
et a pu donner lieu i\ d'intéressantes conclusions épidémiolo
giques. Il été également identifié des collections de vers
parasites provenant de Madagascar et autres colonies fran
çaises. Le Professeur Sixtes B ock, Directeur du Musée d'Histoire naturelle de Stockholm, a aussi confié à l'Institut la
détermination d'helminthes ainsi que l'Institut vétérinaire
gaotériologique de Sofia.
I.e Directeur de l'Institut, désigné pour faire passer des
examens à la Faculté française de Beyrouth, a profité de son
�-
85 -
séjour pour s'intéresser ù la pathologie orientale et créer
une collaboration entre les laboratoires de cet établissement
et les nôtres.
Ces résultats montrent toute l ’activité de l ’ Institut de Méde
cine et de Pharmacie Coloniales. Elle serait plus grande
encore si nos crédits ne nous réduisaient pas à un strict
minimum de dépenses. Nous succombons sous le poids de
charges trop lourdes pour notre budget déficitaire. Nous
avons dû restreindre l’élevage de nos animaux d'expériences,
l’achat de verrerie et de produits coûteux. Nous hésitons à
in viter des travailleurs étrangers, en raison de la pénurie
de nos crédits et des faibles ressources dont nous disposons.
Il est indispensable que l ’Institut soit vigoureusement ren
floué si l ’on veut qu’il reste digne, après guerre, de notre
pays, seconde puissance coloniale du monde.
Le Directeur,
Ch. Joyeux.
�IN S T IT U T M ED ITE RR ANE E N D’ H YG IENE
GENERALE ET COLONIALE
Pur décret ministériel du 5 juillet 1938, il a été créé à l ’ Uni
versité d'Aix-Marseille, un Institut Méditerranéen d’Hygiène,
sous le contrôle scientifique de la Faculté Mixte de Médecine
Générale et Coloniale et de Pharmacie de Marseille, dans les
conditions prévues à l’article 3, paragraphe 2 du décret du
31 ju illet 1930.
Cet Institut a pour but de réaliser, grâce ù des moyens
élargis, un' Centre d’enseignement pour les Médecins désireux
de se perfectionner et de se spécialiser dans les questions
d'Hygiène, en complément de renseignement donné par la
Chaire d’Hygiène de la Faculté de Médecine aux étudiants en
Médecine de 5e année.
Cet enseignement est constitué par le Cours Supérieur
d’Hygiène, en vue de la préparation au Diplôme d’Hygiène
de l ’Université d'Aix-Marseille.
Nous rappelons que ce Diplôme est indispensable pour rem
plir certaines fonctions officielles telles qu’ Inspectcurs dépar
tementaux d’ Hygiène, Directeurs de Bureaux Municipaux
d ’ Hygiène (villes de plus de 50.000 habitants) dont le recrute
ment a lieu à la suite d'un concours au Ministère de la Santé
Publique.
A côté de ce diplôme, nous délivrons un Certificat d’IIygiènc
destiné aux Pharmaciens et aux Vétérinaires.
C’ est donc depuis deux ans que ces Diplômes et Certificats
sont délivrés.
Nous avons fait appel, pour les Cours préparant à ces
diplômes à puis de 50 conférenciers, toutes personnalités
marquantes, dans telle ou telle branche de la Médecine pré
ventive et hygiène : administrateurs, docteurs en droit, ingé
nieurs, architectes, inspecteurs départementaux d’hygiène, de
l’ Assistance Publique, des services vétérinaires, directeur des
Assurances Sociales, pharmaciens militaires,
professeurs
agrégés, et chefs de travaux pratiques de la Faculté de Méde
cine ; tous nous ont apporté le concours le plus précieux,
le plus large et le plus ‘désintéressé.
En 1938, 41 candidats ont été admis au Diplôme d’Hygiène
dont 17 Docteurs en Médecine, 4 Doctoresses, 16 Etudiants et
4 Etudiantes ayant terminé leur scolarité.
5 candidats ont été admis au Certificat d'H ygiène dont
1 Pharmacienne, 3 Etudiants en Pharmacie et 1 Vétérinaire.
Pour 1939, 22 Diplômes ont été décernés dont 9 à des étu
diants et 3 à des étudiantes ayant terminé leur scolarité et
10 à des Docteurs en Médecine. L'Institut d’Hygiène a égale
ment décerné deux Certificats d’Hygiène. l'un à une pharma
cienne, l’ autre à un pharmacien.
�— 87 —
Naturellement, la première année, il y eut un nombre très
élevé de candidats, désirant être en possession de ce diplôme
et ayant déjà une fonction publique : Médecins et Bureaux
d ’hygiène, Inspecteurs des Ecoles, Médecins Inspecteurs du
premier âge, Médecins vaccinateurs, etc., etc...
Un grand nombre des candidats du Diplôme d’ Hygiène
suivaient également le Diplôme de Médecine Coloniale. Cer
tains se sont présentés au Brevet de Médecin sanitaire de la
Marine marchande pour leqttell le Diplôme d'H ygiène dis
pense de certaines épreuves.
En 1939, l’Institut Méditerranéen d ’Hygiène avait organisé,
d’accord avec l’Inscription maritime, une série de conférences
en vue de la préparation de ce Brevet de Médecin sanitaire
maritime. Plusieurs collaborateurs ont bien voulu nous
apporter leur aide précieuse pour ces cours auxquclls assis
taient des candidats assez nombreux.
L'Institut Méditerranéen d’Hygiène a pris l'initiative d’or
ganiser un Cours d’ Hygiène pour les Infirmières en vue de la
préparation au -Diplôme d'Etat. Le nombre des élèves a été
important, se chiffrant par plus de ctfnt. Cés cours ont été
faits avec la collaboration de la Chaire d ’ Hygiène et le
concours de l’ Inspection départementale d'Hygiène.
Nous tenons à exprim er nos remerciements à M. le Doyen
Corsil qui, saisissant toute l'importance actuelle de la méde
cine préventive (épidémique, sociale, industrielle) avait tenu
à ce que fut créé un Diplôme d ’Hygiène dans notre Faculté,
au même titre qu'il en est délivré dans les autres Facultés
de Médecine. M. le Recteur Gaud a bien voulu s'intéresser
à cet enseignement et le rattacher à l ’Institut d'H ygiène dont
il réalisa la création, le plaçant au même titre que les autres
Instituts (Médecine Coloniale, Education physique, etc.), sous
ea haute autorité. Il voulut bien appuyer auprès du Conseil
de l'Université, l’octroi d’un prem ier crédit de fonctionnement.
Qu’ il nous soit permis de lui exprim er ici notre respectueuse
gratitude.
Le Conseil Général des Bouches-du-Rhône — et nous tenons
à le remercier vivement — a accordé une subvention qui a
fèaeilité le fonctionnement de l’Institut.
T RA V AU X DE LAB O RATO IR E
Professeur H. V iolle.
De la transmission du typhus m urin au pore. Des voies
d'inoculation. (Académie Médecine, 17 jan vier 1939, p. 83).
En collaboration avec, le Professeur Agrégé P ié r ï .
Les Maladies Méditerranéennes. (Vigot, éditeur, 1 volume
de 402 pages, 84 figures, 3 planches en couleurs).
�— 88
En collaboration avec le Docteur P lacidi.
* Sur une modailté particulière des phénomènes de choc.
(Académie des Sciences, 6 février 1030).
Note sur « Les abris en matière de défense passive ». (Cours
En préparation :
Cours d’Hygiène destinés aux Infirm ières en vue de la prépublié pour les Infirmières).
paration au Diplôme d'Etat.
�89 —
RAPPORT SUR LE FONCTIONNEMENT
DE L’ INSTITUT REGIONAL D’EDUCATION PHYSIQUE
DE MARSEILLE
Présenté par M. le Professeur R omiec, Directeur
Après le brusque et très notable accroissement du nombre
des élèves qui a caractérisé l’ année scolaire 1937-1938 nous
avons eu un léger fléchissement pendant l'année 1938-1939 qui
nous a ramoné aux chiffres moyens des premières années
de fonctionnement de l'Institut. I.e nombre des étudiants ins
crits est passé en effet, de 54 à 44.
Ce6 44 élèves se décomposaient de la façon suivante :
1") Candidats au diplôme médical : 1
2°) Candidats au Certificat d’Etudes Supérieures et à la
première partie du professorat (dont 12 jeunes filles et 5 jeunes
gens) : 17.
3°) Candidats au Certifient d’Etudes Elémentaires et au
Certificat d'Apitude à l’Education Physique (dont 16 jeunes
filles et 10 jeunes gens) : 26.
Le fléchissement constaté u donc porté surtout sur les jeunes
filles candidates au degré élémentaire dont le. nombre s'est
trouvé diminué à peu près de moitié alors que celui des jeunes
gens subissait une légère augmentation.
Les Certificats ou Diplômes délivrés par l'Institut ont conti
nué fi être assez recherchés malgré l’absence de sanction
réelle de ces diplômes et nous ne pouvons que répéter les
remarques faites à ce sujet dans nos rapports précédents et
spécialement dans le rapport de l’an dernier, en particulier
en ce qui concerne le diplôme d'études médicales.
A la session de juin 1939 ii y a en 4 Candidats au Certificat
<iEludes Supérieures d’Educatton Physique dont 3 ont été
admis. En novembre, un seul candidat s’était fait inscrire et
n'a pas répondu à l'appel de son nom. Au Certificat d'Eludes
Elémentaires, en juin, sur 13 candidats 12 ont été admis. En
novembre, une seule candidate inscrite a été admise. A\v Certi
ficat d.'Etudes Médicale Spéciales, d'Education Physique,
aucun candidat ne s’ est présenté. A l'examen d'entrée il y
a eu en novembre 1939, deux candidats qui ont été reçus,
contre 9 l'an dernier.
Les examens d’Etat ont donné les résultat suivants :
A la première partie du Certificat d'Aptitude au professorat
5 de nos “élèves “ont été admissibles sur 7 présentés :
M "* D ezbtzes, F ranck, MM. B enoit-L évv , Courct et BounniÊ.
Parm i eux, deux ont été reçus 5 l ’Ecole Normale : Mn® D ezeu-
�7.es avec le n° 10 et M. B enoit-L évy avec le N® 22. Ces deux
candidats se présentaient pour la première fois et n'avaient
eu que quelques mois de préparation. MUe F ranck a été reçue
à la première partie, ainsi que M. I snard, ancien élève de
] ’ Institut.
Ces résultats sont honorables, particulièremfent le chiffre
de 5 admissibles sur 7 candidats à la première partie du pro
fessorat.
Au Certificat d'Aptitude à l'Education Physique (degré élé
mentaire), 17 de nos élèves se sont présentés à la session de
m,ai 1939. dix ont été reçus, la plupart avec de bonnes notes,
en particulier Mn* Salkin qui s'est classée en tète avec
r>9 points 1/2 sur 40 de moyenne: A la session de novembre,
nous avons présenté 6 candidats qui tous ont été admis
avec des notes supérieures à 50.
P ar arrêté rectoral du 2 décembre 1938, M. R omieu a été
' renouvelé dans ses fonctions de Directeur, pour une nouvelle
période de trois ans. C'est sa quatrième désignation depuis
In fondation de l'Institut en 1929.
Il n'y a pas eu cette année de modification dans le Personnel
Enseignant de l'Institut.
Comme les années précédentes, l'Institut a été représenté
dans les Jurys du degré Elémentaire dans les divers dépar
tements du ressort de l’ Académie. Le Directeur qui devait se
rendre à Nice en mai, pour cet examen, s’en est trouve empê
ché, la date des épreuves coïncidant avec celle du concours
d’Agrégation .dés Facultés de Médecine où M. Romieu a été
désigné comme Juge dans les sections cf Anatomie et d’HistoloRic.
Le Directeur de l ’Institut a pris part au P r Congrès Inter
national de Biologie Appliquée à l'Education Physique et aux
Sports (Bruxelles. Louvain, Garni, Liège), du 9 au 12 juillet
1939, où il a représenté l'Université.
L'Institut a mis, comme précédemment, scs organisations
sportives à la disposition des Lycées et Ecoles Prim aires
Supérieures de Marseille ainsi qu'à celle de M. le Commis
saire Central pour l'Ecole des Gardiens de la Paix. Les
résultats en ont été excellents pour la réalisation de la demijournée de plein a ir et la formation des futurs Agents de la
Police.
P ou r les raisons indiquées dans notre rapport de l’an der
nier. l’Institut n ’a pu être transféré au Stade Jean-Bouin
ainsi que la chose avait été projetée, une subvention impor
tante étant nécessaire pour ce transfert. Or, la subvention
que nous avions pu obtenir précédemment n’ayant pas été
maintenue par suite d’une modification de destination, l’ Ins
titut a dù rester et restera sans doute plusieurs années encore
dans ses locaux actuels qui, situés en bordure du Parc Muni
cipal des Sports sont bien adaptés à la préparation et à l'en
trainement des candidats au professorat. Noire seul regret
�— 91 —
est de n'avoir pu utiliser la subvention qui nous avait été
accordée par le Ministère, subvention qui nous aurait permis
d’installer des vestiaires et des douches dont le besoin se fait
grandement sentir, et d'organiser le laboratoire de biométrie
et de biotypologie qui, malgré son installation sommaire, a
permis de poursuivre des recherches originales qui ont fait
l ’objet dune thèse de Médecine, la thèse de M. Guy S ivan,
ancien élève de Tlnsiitut d‘Education Physique de Marseille
qui avait obtenu en 1937, le diplôme d'Etudes Médicales Spé
ciales d ’Education Physique de l ’Université avec des notes
très honorables.
L ’année scolaire allait à peine se terminer lorsque est sur
venue la mobilisation générale qui nous a privé de la plupart
de nos Collaborateurs et d'une grande partie de nos élèves
hommes appartenant aux classes 39 et H). Nous pensons
néanmoins, les inscriptions provisoires s'élevant à une tren
taine, qu'il nous sera possible de fonctionner dans des condi
tions presque normales, malgré l’état de guerre pendant la
prochaine année scolaire qui nous l’espérons• verra luire la
victoire des Armées alliées.
T RA V AU X DE L 'IN S T IT U T
Sivan G. — Contribution à l'étude éleclrocurdiographique du
cœur des sportifs. Thèse soutenue devant la Faculté de Méde
cine le 10 novembre 193!) et ayant obtenu la mention très
honorable avec éloges.
��.au Lycée, camarade du défunt, par M. T ias, Assesseur du
Doyen, et par M. le R ecteur. Les obsèques fuient célébrées,
le 10 décembre, à Royat. M. le Recteur M archaud, Doyen
honoraire de la Faculté, eut le triste et douloureux privilège
d’apporter k son ami le suprême salut de ses Camarades de
l'Ecole Normale et de ses Collègues de l’Université.
Armand B ogros est né, le 11 juin 1897, au Mont-Dore, fils
d’un ouvrier électricien et d'une institutrice. Après des .classes
brillantes au Lycée de Clermont-Ferrand, il part comme
volontaire au début de la guerre de 1914, Blessé une première
fois par un éclat d'obus, il demande à retourner au feu. Une
seconde fois, le 15 juillet 1918, il est grièvement atteint au bras
et à la cuisse. Deux citations à l'ordre du jou r couronnaient
ces actions d'éclat accomplies très modestement.
A l’heure présente, si Bogros était en vie, il serait une
troisième fois au poste périlleux de Chef de Section, car il
avait refusé, en octobre 1938, une affectation spéciale que lui
offrait la Recherche Scientifique !
I.a guerre terminée, B o g r o s prépare l ’Ecole Normale Supé
rieure. 11 est reçu premier de sa promotion au concours.de
1919. Agrégé en 1922, il demeure au Laboratoire de Physique
pour y faire sa thèse, d'abord comme titulaire d’une bourse
Commercy, puis comme Agrégé-Préparateur. Reçu docteur en
1932, il devenait Professeur au Lycée d’ Oiiénns, puis entrait
dans l'Enseignement Supérieur comme Maître de Conférences
successivement è Lille, Caen et Marseille. Il ne tardait pas
è être titularisé dans notre Faculté en 1935.
Presque tous les travaux scientifiques de B ogros se rappor
tent aux rayons moléculaires, dont l’étude a fait l’objet de sa
thèse de doctorat : Contribution à l'élude des propriétés phy
siques de la vapeur de lithium . D’autre part, avec M. E sclangon, qui avait mis an point une technique d'élimination des
gaz par des décharges électromagnétiques de haute fréquence,
il a étudié l'action de ce mode d'excitation sur les jets de
lithium.
Dans un article nécrologique consacré à la vie et aux tra
vaux de B ogros, M. B uisson, professeur de physique générale
à notre Faculté, ajoute :
« Ce qu’il a publié ne représente qu'une partie de. ses efforts.
Beaucoup de ses vues originales sur l’Optique n’ont été con
nues que de ses proches et de ses amis >».
En outre, Bogros n’était pas seulement physicien ; il fut
un Chef de laboratoire parfait e t- un Professeur très cons
ciencieux. N ’ a-t-il pas refusé de se soigner et de s'aliter
pour terminer les examens de P. C. B. k la session de novem
bre, soit trois semaines avant ea mort !
Quant à l’homme, MM. M archaud et T ias l’ont défini devant
son cercueil. 11 fut droit, juste et sensible sous une écorce
assez dure. Vérité et bonté s'alliaient chez lu i à l'amour du
�sport et de la montagne. Il avait besoin d'aller là-haut, dans
les cimes neigeuses, respirer l’air pur que ne lui donnait
point celui de la terre, trop embué parfois d'irrégularités,
d'injustices ou de mensonges...
La Faculté conservera très vivant le souvenir de ce Profes
seur qui fut l’un des siens pendant cinq années seulement,
mais quelle a vu briller comme un météore.
DECANAT
A compter du 1 •* novembre 1938, M. M archa ru, Doyen de la
Faculté des Sciences de Marseille, a été nommé Recteur de
l’Académie de Clermont-Ferrand, en remplacement de M. Boussagol, nommé Recteur de l ’Acadéiftie de Bordeaux.
Cette nouvelle n ’ a été une surprise pour personne : nul
n ’était plus qualifie que M. M a h c iia u d par sa personnalité,
ses travaux, sa compétence administrative, pour être élevé au
Rectorat. Néanmoins, elle a fait naître bien des regrets parmi
les nombreux amis que le Doyen comptait à Marseille.
M. M archaud appartenait à notre Faculté depuis 1927.
Chargé des fonctions de Maître de conférences de Mathéma
tiques, il devenait successivement : Maître de Conférences,
Professeur sans chaire, puis Professeur titulaire de la chaire
de Mécanique Rationnelle et Appliquée le 1er janvier 1933,
et Directeur de l ’Institut de Mécanique des Fluides.
Lois de la parution des décrets-lois de 103î qui frapperont
la Faculté en la personne du Doyen R ivals , admis à la retraite
le 1er aoilt, la Faculté sollicita le professeur de Mécanique
pour accepter la charge du décanat. Et je laisse ici la parole
à M. l’Assesseur T ian qui. dans une cérémonie d’adieux, le
7 janvier, traduisit admirablement à M. Marchai !» les pensées
de tous. A propos île la sollicitation pour le décanat, M. T ian
rappelle d ’abord les insistances de tous ses amis :
<t ...71s ont eu fort à faire pour vous convaincre. Cet homme
têtu qui ne voulait pas se rendre à do bonnes raisons, c’ était
vous. Vos arguments ne valaient rien. Votre jeunesse?
« Précisément, elle était tout à fait nécessaire. Il faut être
jeune pour mener, de front et à bien, la charge de Doyen
en pins de celle de Professeur. Quant à votre ignorance des
choses administratives, !ù aussi l’argument ne valait pas
mieux, vous l’avez prouvé depuis.
« I.x»s Mathématiciens se trompent donc quelquefois. Cela
est sans résultat fâcheux quand ils veulent bien se plier au
contrôle de l'expérience, ce que vous avez bien voulu faire
avec la meilleure bonne grâce. L’expérience a donc été faite.
Elle a parfaitement réussi...
n Oui, la tâche que vous avez assumée, pendant ces 4 ans,
a été terriblement lourde. Tâche pleine de responsabilités,
de difficultés de toutes sortes, qu’il s’agisse d'enseignement,
de personnel, de questions matérielles. Il faut songer à. tout,
�— % —
au présent, à l ’avenir. Discuter u\cc les autorités locales
et centrales et avec d'autres établissements d'enseignement,
de conventions complexes, ménager tous les intérêts, parer
par avance à des complications futures à une époque où la
prévision de l’avenir est, certes, bien difficile ! Le temps n’eet
plus où l ’administration de la Faculté n'exigeait que quelques
heures par semaine, où le Doyen pouvait rester dans son
laboratoire en laissant à son Secrétaire l ’expédition des affai
res courantes.
« Et si les fondions de Doyen sont difficiles à remplir,
elles sont, en outre, terriblement absorbantes. Etre Doyen
c’est sacrifier sa liberté ; c’est être dérangé à tout instant.
Plus de vacances tranquilles, plus de repos chez soi.
h Toutes ces obligations*vous les avez remplies en y consa
crant toute votre intelligence, toutes vos forces, tout votre
cœur. Car les qualités de cœur (pii sont si nécessaires pour un
chef, qualités qui font le charme des hommes, vous les possé
dez à un.haut degré. Combien de fois je me suis rendu compte
do votre extrême sensibilité, voue ai-je vu ému, profondément
troublé, incapable de retenir l’élan de votre cœur !
«i La reconnaissance de la Faculté va aussi au Professeur.
Vos élèves ont pu apprécier la haute valeur de votre ensei
gnement. Ordre, clarté, précision, voilà vos qualités maî
tresses. Vous avez inculqué à nos étudiants un peu de votre
propre formation. Tous nos élèves, candidats à l'agrégation
ou déjà agrégés, tant en Mathématiques qu'en Physique,
savent qu’ils vous doivent beaucoup; et, à vous, va toute leur
reconnaissance.
« Votre activité a été, en outre, dirigée, ces dernières années,
vers une voie nouvelle : la Mécanique des Fluides. Notre dis
tingué Collègue P érès avait créé cet Institut de Mécanique.
Vous l'avez fait prospérer, vous l’avez développé. Grâce à vos
efforts persistants, à vos démarches répétées auprès de» Pou
voirs Publics, tant à Marseille qu’à Paris, vous avez pu
réunir tous les concours nécessaires pour édifier le bâtiment
qui doit l’abriter. Déjà cette construction s’élève. Vous partez
malheureusement au moment où la moisson mûrit, mais, si
vous ne pouvez la récolter, vous avez au moiys la satisfaction
de voir que vos efforts n'ont pas été vains.
ci Enfin, j ’ai à vous dire encore, au nom de tous, combien
notre grande famille a été honorée par les travaux scienti
fiques du maître éminent qui a été un des nôtres. Malgré
vos multiples occupations vous avez pu poursuivre les belles
recherches que vous aviez entreprises avant votre décanat.
Il faut vraiment avoir une activité juvénile pour faire tant
de choses et les faire bien!... Vos travaux ont été honorés
par l'Académie des Sciences qui vous a décerné le P rix Snintour. Vou9 avez su trouver sur ce sujet des résultats nouveaux
et remarquables. Ce qui caractérise vos travaux c’est la sim
plicité de conception. Comme vous le dites vous-même :
�97 —
« Ces recherches n’exigent point l ’acquisition préalable d’une
technique difficile ou rébarbative ; elles demandent seulement
du goût pour les choses simples et les réalités concrètes, goût
qu'il n’est peut-être pas sans intérêt de développer, même
en Mathématiques ».
Les services rendus par M. M archaud au Ministère de la
Marine (Examens de l ’Ecole Navale) lui avaient fait attribuer
la Croix de la Légion d’Hcnneur en jan vier 1937.
En outre, M. M archai;» reste affectueusement nôtre par les
liens de l’honorariat, comme Doyen, comme Professeur, et
comme Directeur de l'Institut de Mécanique des Fluides.
Après le départ du Recteur de l ’Académie de ClermontFerrand, l’administration de la Faculté fut assurée par l'as
sesseur, M. T ian, en la personne de qui nous avions vu un
nouveau Doyen. Tact, compétence, dévouement, esprit de
méthode, tout semblait le désigner. Malgré l’insistance de ses
Collègues, il refusa énergiquement toute présentation. Dès
lors, comme en 1934, la Faculté et le Conseil de l ’Université
proposèrent le plus jeune titulaire au choix de M. le Ministre.
Confus de cette marque de confiance, et sans avoir les gran
des qualités administratives de mes prédécesseurs, je remer
cie très cordialement mes Collègues, je remercie M. le Recteur
et M. le Ministre de l'honneur qui m'est échu. Je les assure
de mon attachement et de mon concours le plus absolu,
apportant à ma tâche une seule chose : ina bonne volonté.
PER S O N N E L ENSEIG N ANT
M. T raynar», Professeur de Calcul différentiel et intégral,
a été élu au Conseil de l'Université à compter du 14 janvier
1939 jusqu'au 1er octobre 1940, on remplacement de M. Cohhoy
devenu membre de droit de ce Conseil.
Le décès de M. B oghos a provoqué un mouvement dans les
services du P. C. B.
La chaire de Physique (dernier titulaire : M. Bogros) a été
transformée, à compter du 1er mars 1939, en chaire de Chimie.
M. R aymond, Maître de conférences, a été nommé Professeur
dans cette chaire.
C’est pour nous un réel plaisir de voir titulariser un chi
miste distingué et un ancien étudiant de la Faculté, qui se
double d’ un excellent professeur.
D’ autre part, la maîtrise de conférences de Chimie (dernier
titulaire: M. R aymond) a été transformée, ii compter du l w mars
1939, en maîtrise de conférences de Physique. M. Jausseran,
chef de travaux, a été nommé Maître de Conférences de P h y
sique. Les travaux et les qualités d’enseignement de’ notre
Collègue, lui aussi ancien étudiant de la Faculté, sont le plus
sûr garant de sa réussite.
M. T h ih y , Professeur de Mécanique Rationnelle à la Faculté
des Sciences de Strasbourg, a été transféré, à compter du
4 ■
�1*T octobre 1939, dans la chaire de Mécanique Rationnelle et
Appliquée de la Faculté des Sciences de Marseille (dernier
titulaire : M. M archand). Ce transfert a été, pour la Faculté,
un honneur et une joie, tant la succession professorale du
Recteur de Clermont était lourde.
Nous nous réjouissons de lu venue de M. T h ir y , Membre
correspondant de l'Institut, qui nous attache ainsi un mathé
maticien de valeur, un organisateur actif et un professeur de
prem ier plan.
M. T h ir y a été également nommé Directeur de l'Institut de
Mécanique des Fluides.
Tous nos remerciements vont à M. M arty , Maître de Confé
rences, qui a été chargé d’un cours complémentaire de M éca
nique rationnelle et de deux conférences de Mécanique des
Fluides, après le départ de M. Marcha un ; et à M. V àlensi,
M aître de Conférences, qui a assuré le fonctionnement de
l ’Institut de Mécanique des Fluides, sous la direction intéri
m aire et toujours dévouée de M. B uisson.
CHEFS DE TRA V AU X
M. R ouard, Docteur ès-Sciences, Assistant, a été nommé,
à compter du
mars 1939, Chef de Travaux de Physique, en
remplacement de M. Jausseran, nommé Maître de Conférences.
AS SISTANTS
M"* Maucherat . Agrégée des Sciences Physiques, Assistante
de Physique, a été chargée de la direction des travaux pra
tiques de Physique générale en remplacement de M. R ouard.
M. Cohen-S olal,. ancien boursier, a été désigné dans les
fonctions d ’Assistant de Physique générale en remplacement
de M. R ocard.
P R E P A R A T E I RS T E M PO R AIR E S
Ont été nommés préparateurs temporaires :
M. Cottox, Licencié ès-sciences physiques., diplômé d'Etudes
Supérieures, en remplacement de M. I zac (Physique P. C. B.),
nommé lui-mème préparateur de Physique Industrielle, en
remplacement de M. Rossi, appelé nu service militaire :
M. Claraz, diplômé de Chimie, en remplacement de M. SanTONI (Chimie P. C. B.) ;
M"* H onoré, licenciée ès-sciences naturelles, diplômée d'étu
des supérieures, en remplacement de M. Ricci (Zoologie
générale) ;
M. Ï5APRAZ, licencié ès-sciences, puis M. D uong-H uu -T hoi,
licencié ès-sciences naturelles, en remplacement de MUa M agnan
(P hysiologie).
�— 99 —
AID ES - TECHNIQUES
Des aides-techniques ont été accordés, par les Services de
la Recherche Scientifique, à :
MM. Corrov.............
T ian...................•
R aymond............
P etit................
Mn# Fabre.
Mn* V ian.
M11® Z abot.
M"® P oussel.
PER SO NNE L DE SERVICE
M. A rèse a été nommé garçon de laboratoire en remplace
ment de M. F ormentin, retraité.
DISTINCTIO NS HONORIFIQUES
Le Doyen a été nommé Membre du Comité Supérieur Scien
tifique de l'Institut Français d’Afrique Noire, en remplacement
de M. le Recteur Marchand.
En outre, il a fa it partie du Comité d’honneur constitué à
l ’occasion de la Commémoration du 150° Anniversaire de la
Révolution Française.
M. P érès, Professeur honoraire à la’ Faculté des Sciences
de Marseille, actuellement ii la Sorbonne, et créateur de notre
Institut de Mécanique des Fluides, a été fait Chevalier de la
Légion d’ honneur.
M. Choux a été nommé Directeur des Cours Coloniaux de
l ’Institut Technique Supérieur de la Chambre de Commerce,
en remplacement de M. Masson, décédé.
M. Corhoy a été désigné par M. le Ministre pour présider
les jurys d’examen de sortie de l'Ecole Supérieure de Com
merce de Marseille.
M. R aymond a été promu Officier de l ’ Instruction Publique,
et M. Gor/.ON, nommé Officier d'Académie.
MM. Corroy et M augaillan ont été nommés Membres du
Conseil d ’Administration de l ’Institut Colonial de Marseille.
M. T ian a été nommé Vice-Président du Conseil de Gérance
du Stade Jean-Bouin.
M. M arty a été désigné pour remplacer M. B ocros, décédé,
à la Commission du Stade Jean-Bouin.
M. P etit a été nommé Sous-Directeur de la Station marine
d’Endoume, et élu, par le Muséum d’Histoire naturelle, comme
Membre-associé.
M. Drnizot a été chargé des cours sur les grands produits
commerciaux, compris dans l’Enseignement de l’ Institut Tech
nique Supérieur, en remplacement de M. M asson, décédé.
M. T imon-David a été élu comme représentant des chefs de
travaux à l ’Assemblée de la Faculté en remplacement de
M. Jausseran, devenu membre de droit de l ’Assemblée.
L ’Académie des Sciences a décerné le P rix Girbal-Baral A
M. M arty pour l ’ensemble de ses travaux.
�- 100 —
PROM OTIONS
M. P etit, Maître de Conférences, a été rangé, à compter
du l«r octobre 1938, dans la 2e classe des Maîtres de Confé
rences des Facultés des Départements, avec un report de
5 mois pour services militaires.
M. Gaffikk , Chef de Travaux, a été rangé, à compter du
l"r février 1938 dans la 3e classe des Chefs de. Travaux des
Facultés des Départements, avec un report d'ancienneté de
un mois, compte tenu d'un rappel pour services militaires.
M. Carrière , Assistant, a été promu de la 6' k la 5* classe.
M. F inei., garçon de laboratoire, de la 2e à la 1" classe.
M. Cavauj-b, garçon de laboratoire, de la 6* à la 5* classe.
A C TIV ITE U N IV E R S IT A IR E E T MISSIONS
L a Faculté a accueilli, cette année, comme Professeur
d'échange, M. Lucien Godeaix . Professeur à l'Univereité de
Liège, Correspondant de T Académie Royale de Bruxelles.
M. G odeaux a donné, à nos étudiants, trois conférences sur
les « Correspondances rationnelles entre deux surfaces algé
briques », puis une quatrième conférence publique, sous la
présidence de M. le Recteur Gau , sur « L ’ évolution de la
pensée géométrique ». Nous conserverons un souvenir char
mant du passage de notre collègue belge parmi nous ; il a
su nous faire profiter et de sa science et de sa haute culture.
A la Station Marine d Endoume une exposition de peintures
et d’œuvres d’art de la mer a été ouverte du 19 mars au
7 mai. Organisée par l’ actif Sous-Directeur de la Station,
M. P etit, avec le concours dévoué de M1*** H i ysskn, F arre, V ian
et Cat7.igr.as, cette Exposition a obtenu plein succès. Sans comp
ter les nombreuses visites d’établissements d'enseignement de
tous ordres, les entrées peuvent se chiffrer A plus de 2.000
personnes, ce qui fait grand honneur au Directeur, M. K ollCette manifestation avait pour but. principal de mettre
en valeur de très belles peintures de poissons méditerranéens,
acquises par la Faculté et qui constituent une documentation
de premier ordre. Celle présentation était accompagnée d’ un
ensemble de tableaux de peintures et d ’œuvres de céramistes
provençaux, destiné à mettre en relief le rôle des splendeurs
de la mer dans l’art.
Grâce au concours du Service de la Recherche Scientifique
et en accord avec la Société Nationale d’Acclimatation de
France, la Facullé a mis en état un I.alioratoire qui sera
consacré à l'étude biologique de la Camargue. Installé à la
Station Marine d’Endoume, ce Laboratoire va travailler,
sous la direction de M. P etit, en collaboration avec la Réserve
zoologique et botanique de cette région. Nous avons fondé
sur lui les plus belles espérances.
�—101 —
Au mois de mai, des excureions géologiques ont réuni, en
Provence, les professeurs et étudiants des Laboratoires de
Géologie des Facultés des Sciences de Toulouse, Montpellier
et Marseille. M. D enizot et M1
* F abre ont assuré la réussite
de cette réunion qui fut des plus vivantes.
A Nice, la Faculté a collaboré, comme toujours, à l ’activité
du Centre Universitaire Méditerranéen. Des conférences se
rapportant au cycle des Hautes Etudes Méditerranéennes ont
été données par :
M. Corroy , Les bassins méditerranéens et leur évolution au
cours des âges ; puis l'E volution de la vie au cours des temps
géologiques dans les eaux méditerranéennes.
M. K ollman.n, La faune du littora l et des étangs de la Médi
terranée française, du Cap Cerbère à Menton.
M. P rat, La flore marine.
M. Van Gaver , L a vie de pèche sur les côtes de la M éditer=■
ranée française.
D'autre part, la Faculté a continué d'assurer l’ Enseignement
Scientifique à l’Ecole de l’A ir de Salon* : MM. T raînard ,
V alensï, M arty , Jausseran y ont apporté leur précieux
concours.
Enfin, le Doyen a été appelé, par la Ville de Marseille, à
prendre la direction du concours en vue du recrutement de
peseurs-jurés de Commerce. Divers membres du personnel
sont entrés dans le Jury de ce concours.
M.. Corroy a représenté la Faculté aux diverses solennités
du VI* Centenaire de l ’Université de Grenoble.
Il a fait partie également du Comité de Patronage du
Congrès International d’Hydrologie, de Climatologie et de
Géologie médicales qui devait se tenir à Strasbourg nu mois
d'octobre.
M. M arty a représenté la Faculté au Cinquantenaire de
l ’Institut Pasteur.
DONS E T LEGS
M. Chance^ chargé de cours honoraire, a fait don à la
Faculté d’un nouveau titre de rente française de 1.000 fr. Celte
dotation s’ajoute aux deux autres dons manuels déjà faits
par M. Citancel et qui figurent au Budget de la Faculté sous
la rubrique Complément an p rix Chancel.
La Faculté réitère à M. C hancel l'expression très vive de sa
reconnaissance pour l'intérêt si profond qu’il porte toujours
à nos étudiants.
M™* V 7* B ogros mère a fait don au Laboratoire de Physique
P. C. B. d ’une partie de la Bibliothèque de notre Collègue
défunt. Les ouvrages constituant ce don sont appelés à rendre
les plus grands services, notamment aux étudiants d’agréga-
�—
102 —
ti„n. A .M1M Büghos, la Faculté adresse l’expression de ea
respectueuse gratitude.
BA TIM E N TS
Deux nouveaux bacs pour poissons exotiques ont complété
harmonieusement l'aménagement de l’Aquarium d'Endoume.
La cour de la Faculté a été rendue pratiquable par la
réfection complète de la chaussée. Des bancs ont été ins
tallés sous les platanes.
Enfin, le chemin d’ accès à la Faculté sur remplacement
du
bâtiment — dont nous espérons toujours, hélas ! la cons
truction 1 — a été aménagé par nos soins, alors que nous
avions la promesse formelle.de la Ville de M arseille de sa mise
en état ! D'autre part, nous attendons toujours du Service
des Plantations les arbres que l’ on devait planter sur la
Place Victor-Hugo et qui rendraient ce quartier un peu plus
esthétique.
P R IX
Le P rix Chancel a été décerné à M. Roger David, ancien
étudiant de la Faculté, Assistant au Laboratoire de Botanique
générale, faisant fonctions de Chef de Travaux.
M. David a soutenu une thèse de doctorat ès-sciences d'Etat
sur L'In flu en ce des températures élevées sur la vitalité des
graines oléagineuses, laquelle lui a valu la mention très hono
rable.
M- David est également l'auteur de travaux qui ont fait
l'objet de nombreuses communications à la Société de Biologie.
Le P rix et la Médaille de la Fondation Louis et Jules Jeanbernat-B authélemy de F errari -D oria , ont été décernés à
M. Jean Garrassas, étudiant, qui a obtenu une licence avec
les certificats d'études supérieures suivants : Mathématiques
générales (bien), Calcul différentiel et intégral (assez bien),
Mécanique rationnelle (très bien).
Le P rix de la Faculté a été partagé entre M11* Odette Gauü
et M"0 Marie-Louise L oumy .
M 110 Gaud, étudiante à la Faculté depuis 1936, a été reçue
au certificat de Botanique avec la mention très bien.
M11* L oumy est une boursière de licence, issue du concours
de l'Ecole Normale Supérieure. Etudiante depuis un an à
peine, elle a obtenu, en juin dernier, les certificats de Phy
sique générale (assez bien) et de Calcul différentiel et intégral
(très bien).
�— 103 —
E TU D IANTS
Pendant l’année scolaire 1938*1930, la Faculté des Sciences
a compté :
583 étudiants inscrits ou immatriculés (578 l'année dernière).
qui se sont ainsi répartis :
Certificats d’Etudes P. C. B................................... 171
Certificats d’Etudes Supérieures (Licence) ......... 258
Ingénieur-Docteur ..................................................
2
Diplômes d’Etudes Supérieures ...........................
17
Diplômes ou Certificats universitaires ...............
18
Doctorat ès-scienccs ............................................
4
Agrégations de l'Enseignement secondaire .........
27
C. A. pour l'enseignement second aire...................
»
C. A. pour l'enseignement p r im a ir e ......................
1
Sans rechercher ni grade ni diplôme ...............
87
583
P arm i ces 583 étudiants, nous avons compté 162 dames ou
jeunes filles (134, l ’ année précédente), dont 4 étrangères.
Le nombre des inscriptions prises a été de 1.019 (938 l’ année
dernière) dont 756 ont été payées et 263 gratuites. La pro
portion dos gratuités a donc été de 26 % (30 %, l’année der
nière).
E TU D IAN T S ETRANG ERS
La. Faculté a compté 30 étudiants étrangers, dont 12 étu
diants « coloniaux », savoir : Annam, 2 ; Arménie, 1 ; Cochinchinc, 2 ; Egypte, 2 : Grèce. 1 ; Italie, 2 ; Liban,, 2 ; Lithua
nie, 1 ; Palestine, 1 ; Pologne, 5 ; Roumanie, 2 ; Russie, 2 ;
Tonkin, 1 ; Tunisie, 5 ; Yougoslavie, 1.
EXAMENS
I. — Baccalauréat
A»ix diverses sessions de 1939. la Faculté des Sciences a
compté :
1°) Pour la première partie, série B., 2.103 candidats dont
689 ont été admis, soit une proportion de 33 % (l'année der
nière, respectivement 1.903, 417 et 22 % ).
2°) Pour la deuxième partie, série M.. 1.073 candidats dont
549 admis, soit une proportion de 51 % (l’année dernière,
respectivement 1.087, 383 et 35 %).
Conformément aux instructions ministérielles des 2 et
9 novembre, une session extraordinaire a eu lieu, en novembre,
pour certaines catégories de candidats et, en particulier*
pour les appelés de la classe 1939.
Sur 25 candidat* de la l ,r partie, série B., 15 ont été admis ;
sur 11 candidats de la 2e partie, série M., 7 ont été reçus.
�— 101 —
II. — Certificat d'Eludes P. C. B.
A la session de juin, sur 149 candidats présentés, 121 ont
été admis et à la session de novembre, sur 24 candidats pré
sentés, 23 ont été admis. Ainsi, sur 171 étudiants inscrits
au P. C. B., 144 ont obtenu le certificat, soit une proportion de
85 % (73 l'an dernier).
Parmi ces candidats figuraient, à lu 1* session, une candi
date à, l’agrégation de Philosophie, MUo N elson (mention assez
bien), et deux étudiants de la Faculté Française de Méde
cine de Beyrouth. M1U L eissen (reçue sans mention) et
M. B apst ; à la 2° session, 3 étudiants de Paris, 1 de Lyon
et 1 de Grenoble, venus à Marseille en raison des événements.
P ar application des instructions ministérielles du 15 sep
tembre, une session extraordinaire a eu lieu dans les derniers
jours de ce même mois et è laquelle ont pris part 9 étudiants
de la Faculté ajournés à la l w session et appelés sous les
drapeaux avant le 20 octobre. Tous ont été reçus
Aucun candidat ne s'est présenté à la session extraordinaire
organisée en novembre, dans les mêmes conditions, pour les
appelés de la classe 1039.
Préparation d l'E cole de Santé M ilita ire de Lyon
L a Faculté a eu 7 admissibles, mais, à cause de la guerre,
aucun candidat n'a été autorisé à subir les épreuves orales.
Tous ces jeunes gens ont également obtenu le P. C. B. dans
d’excellentes conditions et à la première session : M. Q u il i cmNi avec la mention très bien (1er ex-æquo sur 121), MM. B u Qi ifcnn et Morani, avec la mention bien, MM. B ertct, F abre,
F érat'd et G rimavd, avec la mention assez bien.
III .
— Certificats d'Etudes Supérieures de Licence
Aux diverses sessions de 1930, il a été subi 310 examens
contre 312, l’an passé ; il a été délivré 173 certificats au heu
de 119 l’an dernier, soit une proportion d’admis de 56 % (38 %,
l ’année précédente).
Sur les 310 certificats postulés. 134 étaient relatifs aux
Sciences Mathématiques, 72 ont été délivrés, soit 54 % ; pour
les Sciences Physiques, postulés 115, délivrés C0, soit 52 % ;
pour les Sciences Naturelles, postulés 61, délivrés 41, soit
67%.
Parmi les candidats h la 2e session, il y avait 8 étudiants
de Paris et 4 de Nancy, à cause des graves événements surve
nus en septembre.
A la suite de ces examens, 25 étudiants ont obtenu le
diplôme de licencié, dont 12 dames ou jeûnas filles.
Conformément aux instructions ministérielles du 15 sep
tembre, 13 étudiants ajournés à la l * 1 session et mobilisés
�— 105 —
avant le 20 octobre, ont été déclarés reçus aux certificat»
d'étude» supérieures de licence, sans avoir à subir à nouveau
les épreuves.
D’autres instructions du 2 novembre ont permis de recevoir
deux autres étudiants dans les mêmes conditions.
A la suite de ces deux décisions, le nombre des licences de
l'année s'est accru de 2 unités.
IV.
— Diplômes d'Etudes Supérieures
8 diplômes d'études supérieures ont été délivrés, savoir :
2, pour les Sciences Mathématiques, à MM. A bessour et
B abot (très bien).
3, pour les Sciences Physiques et Chimiques, à MM. D au
phin (très bien avec félicitations du Jury) ; B ouvetier et G orsk
(très bien).
3,
pour les Sciences Naturelles, à M. L apraz (très bien avec
félicitations du jury), M. Botnssos et Mn®R affaelli (très bien).*
V.
— Brevets
Il a été postulé 3 Brevets d'Electricité Industrielle (1 admis)
et aucun Brevet de Chimie Industrielle.
Les instructions ministérielles du 15 septembre précitées
ont permis de délivrer, sans nouvel examen, le diplôme
d’ Electricité à un étudiant.
VI.
— Diplômes de Chimiste et A'Ingénieur-Chim iste
Il a été postulé 5 diplômes de Chimiste (5 admis) et 4 diplô
mes d’Ingénleur-Chimiste (4 admis).
V II.
— Diplôm e de Mécanique des Fluides
Un étudiant s’ est présenté et a été reçu.
V III.
— Doctorat d‘Université
M. Gand, Professeur à l ’Ecole Normale d'instituteurs d’Aix,
a soutenu, devant la Faculté des Sciences de Marseille, une
thèse ayant pour objet Les Recherches sur la dissociation
ionique des halogénures alcooliques en solution aqueuse, en
vue du doctorat (mention sciences) de l’Université d'AixMarseille.
La mention très honorable a été décernée à M. Gand.
IX .
— Agrégations de l'Enseignement Secondaire
Les résultats ont été, cette année, particulièrement brillants.
A l’Agrégation îles Sciences Mathématiques (hommes), 7 étu
diants ou anciens étudiants ont été admissibles : MM. A bensour , B abot, D emoulin, M eallares, P enciolelli, Saint-Guily
et VnfdMsnn.
�— 106 —
MM. Demoulin et VincensinI ont été définitivement admis,
le 1er, avec le N ° 20, le 2", avec le N ° 30, sur 33.
A l'Agrégation des Sciences Physiques (homme?), 7 candi
dats ont été admissibles : MM. B outin, Cohen-Solal, Cotton,
Doucet, l/.AC, M aury et R ichard.
MM. Cotton, M aury , Boutin , R ichaud et Coiien-Solal ont été
définitivement reçus avec respectivement les N°* 6, 7, 8, 18 et
26, sur 29.
A l'Agrégation des Sciences Naturelles il y a eu 3 admis
sibles : MM. Gouvernet, D evrait » et MUo Oi.ivif.r-Maudhuit .
Aucun malheureusement n ’a été reçu définitivement.
Aux Agrégations de jeunes filles, il y a eu 4 admissibles en
Mathématiques :
B e.u vh .lain , née D utilleul , M1U» F radet.
M étayer, et W eill.
M“* M étayer a été définitivement reçue avec le N° 5 et
B eauyillain, avec le N ° 10, sur 11.
E n Sciences Physiques, MH* S imeon, étudiante et prépara, trice à la Faculté, a été définitivement admise avec le N ° 4
sur 12.
Ces succès sont à l'honneur de ceux de nos Collègues qui
ont assumé la charge de la préparation aux agrégations :
MM. T raynard, Marty , M étral et L erallut , pour les Mathé
matiques ; MM. R aymond. Jausskrax et Durand, pour les Siences Physiques ; MM. K ollmaxs et P rat, pour les Sciences
Naturelles.
R E C A P IT U L A T IO N DES E XAM ENS
1938
Baccalauréat, l re partie ......... 1.903
Baccalauréat, 2e p a r t ie .. 1.087
Certificat d'Etildes P. C. N. ..
2
Certificat d’Etudes P. C. B. ..
200
Certificats d’ Etudes Supérieu
res .............................
312
Ingénieur-D octeur...................
DiplOmes d’Etudes Supérieures
8
Brevets d ’Electricité
Indus
trielle et de Chimie Indus
trielle ....................................
11
Diplômes de Chimiste et d’Ingénieur-Chim iste...........
5
Diplôme de Mécanique des
Fluides .................................
»
Doctorat d’Université ............
1
Doctorat ès-Sciences.........
»
1939
2.990
2.103
1.073
3.176
182
310
8
3
9
539
3.529
1
».
514
3.690
soit une augmentation de 186, pour le baccalauréat, et une
diminution de 25 pour la Faculté.
�EXAM ENS
Sessions de 1939
NOMBRE
DKS CANDIDATS
NATU RE DES ACTES
des Admis
EXAMINES
MENTIONS OBTENUES
PROPORTION
ADMIS
très bien
bien
ass. bien passable .
Baccalauréat :
1.364
1” Session.
2 - Session..
716
Sttaion exl. Not.
23
1” Session.
747
2"* partie (Mathlmsliïuis)............... 2mmSession.
316
Session sxl Not.
10
149
1'* Session.
Session ixt. Sipt.
9
Certificat d’Etudes P. C. B............* 2"* Session..
24
0
Session est. Not.
1” Session..
212
394
280
15
350
191
8
121
9
23
>
121
29%
39%
65%
r,%
60%
80%
81%
100%
96%
67%
»
9
ï
1
52
2
8
0
1
1
53%
100%
100%
0%
100%
100%
3
»
8
»
»
»
;
;
J
*
1
1
100%
;
•
1
1
,
1" partie (Série B ) ....................
Certificats d’ Etudes Supér"* (Lieiuc»).
D.K. du 2-1I-S8.
Brevet de Chimie Industrielle...
1'* Session'..
DJ du 16-8-28.
2“* Session..
i " Session..
Diplôme de Mécanique des Fluides) 2"’ Session.!
98
2
100%
3
24
1
82
35
1
94
39
2
*
10
48
*
»
il
4
»
40
0
»
»
»
15
14
298
243
229
151
8
61
9
13
•
61
28
2
,
1
»
1
*
1
1
;
�Détail des Certificats d'Etudes Supérieures (S cien ces)
S e s s i o n s de 1939
1
N A TU R E DES C E RTIFIC ATS
SESSION
Umi,
Calcul différentiel et intégral ___
Mécanique rationnelle
...............
19
2 1
20
10
3
Mathématiques générales ............
Physique générale
......................
Physique industrielle ..................
Chimie g é n é ra le ......................... ;.
3
/
1
38
28
/
20
T o t a u x .........
Admit
11
5
/
26
2
18
53%
11
7
64 %
25 h
15
6
40
4
36 .
63 »
100 *
33 »
1
74 »
11
55 »
16
10
60 »
*
*
42 »
16
57 *
50 »
2
5
2
3
100 »
60 »
85
60
47
89
»
»
»
»
7
5
6
1
6
2 .
4
S6 .
40 »
. 67 »
5" %
98
i
11
2
/
11
3
7
8
16
*
44 »
2
4
9
1
13
l
15
9
212
3
121
13
0
*
53 %
52
2
OBSERVATIONS
s™.
i
Chimie industrielle ......................
S. P. C. N ......................................
Botanique ......................................
Géologie ........................................
Zoologie ........................................
Physiologie g é n é ra le .....................
2
2
Eliminés
J“
/
5
Mécanique des Fluides ...............
Astronomie approfondie .............
■ 2e SESSION-
NOMBRE DES CANOlOATS Proportion NOMBREOES CANOIOATs Proporlit»
2
Les nombres en
italiques Indiquent
tlficals délivrés
sans nouvel exa- {
men, par applica
tion des instruclions ministérielles
du 15 septembre
ou du 2 novembre
1939.
�TRAVAUX PUBLIÉS PAR LES MEMBRES
DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
pen d an t l'A n n ée S co la ire 1938-1939
I. — SCIENCES MATHÉMATIQUES
CALCUL D IF F E R E N T IE L E T INTE G RA I.
M. T raînard , Professeur.
1. — Bulletin Mathématique (tes /'acuités des Sciences.
Publication du tome IV.
2. — Cours d'Analyse. (Autogrnphie de l ’Ecole de l’ A ir (le
Snlon).
M ECANIQUE R A T IO N N E L L E ET MECANIQUE
DES FLU ID ES
M. N..., Professeur. — M. V alensi, Maître de Conférences. —
M. F avre , Délégué de ff. d’ Assistant, chargé des fonctions de
Chef de Travaux.
1. — Etude des champs aérodynamiques par la méthode des
filets de fumée. Hélices, ailes, maquettes d'avions. (Commu
nication au 5* Congrès Intcrn. de Mécanique Appliquée, à
Cambridge (Massachusetts, Etats-Unis), sept. 1938, publiée
en 1939), dans les « Proeeedings of the Fifth International
Congress for Applied Mcchanics », p. 520 à 526).
2. — Notice sur les titres et travaux de M. J. V alensi (juil
let 1939).
3. — Les Laboratoires d'aérodynamique de la Société Fran
çaise Hispano-Suiza. (Revue de la Soc. Ilispano-Suiza, N° 3,
et la <« Science Aérienne », janvier 1939).
M. F avre , Délégué de ff. d ’Assistant, Chargé des fonctions
de Chef de Travaux.
Contribution à l’étude expérimentale des mouvements hydro
dynamiques à deux dimensions. (Thèse de Doctorat è*5-Sciences
et Publications Scientifiques et Techniques du Ministère de
l'Air, N ° 137).
M ATH EM ATIQ UES G ENERALES
.M . M arty, Maître de Conférences.
Les hypergroupes des extensions algébriques non Galoisiemnés de corps. (Conf. faites au Collège de France, pour la Fon
dation Peccot ; à l'impression).
�— 110 —
M. B abot, Etudiant. — Variations des zéros des dérivés des
fractions rationnelles. (Diplôme d’E. S., 1939).
IL — SCIENCES PHYSIQUES
LAB O RATO IR E DE PH YSIQ U E GE NER ALE
M. B uisson, Professeur. — M. R ouard. Chef de Travaux. —
M. Cohen-Solal, Assistant. — M. A sgeli, Préparateur.
M. R ouard, Chef de Travaux.
1. — Etude sur les laines très minces de Platine. (C. R. Acad,
des Sciences, t. 208, p. 1.146, avril 1939).
2. — Sur un saut de phase de 2 n dans la réflexion m étalli
que. (C. R. Acad, des Sciences, t. 208, p. 1.294. a vril 1939).
3. — L'eau. Ses propriétés physico-chimiques. Ses anomalies.
(Bull, de la Soc. Scientif. et Industr. de Marseille, t. 58, p. 41,
1938).
LAB O RATO IR E DE PH YS IQ U E IN D U S TR IE L L E
M. Sève, Professeur. — MM. B aric et I zac, préparateurs.
M. M artin Louis, Etudiant.
Etude photom étrique et électrique d'une lampe à vapeur de
sodium industrielle. (Annales de la Faculté des Sciences do
Marseille).
LAB O RATO IR E DE PH YSIQ U E P. C. B.
M. B ocros, Professeur. — M Jausseran, M aître de Confé
rences. — M11* Maicherat , Assistante. — M. Boutin, AideTechnique.
M . B o g r o s , Professeur.
Les rayons moléculaires. (Bull, de la Soc. Scientif. de M ar
seille, 1938).
M. Jausseran, Maître de Conférences.
S u r la répartition spectrale de la lumière diffusée dans
Vultra-violel p a r l'image photographique. (C. R. Acad, de»
Sciences, t. 209, 1939, p. 37).
M Ue M a i c h e r a t , Assistante.
1. — Tension de vapeur du lith iu m entre 462° et 642°. (C. R.
Acad, des Sciences, t. 208, 1939, p. 499).
2. — Pression de vapeur saturante du lith iu m entre 462° et
642ft. (Journal de Physique ; à l'impression).
�— 111 —
LAB ORATO IRE DE CH IM IE GENERALE
M. T ian, Professeur. — Ivl11* L agarde, Assistante. — Mu* V ian,
Aide-Technique.
M. T ian, Professeur.
1. — Sur la préparation catalytique de l'acétone (en colla
boration avec M11* V ian). (Bull. Soc. Chim. de France, (4),
5* série, 1.436, 1939).
2. — Précis de Chimie (en collaboration avec M. J. Roche),
(2° édition, 986 p. et 73 fig., Pnris, 1939, Masson et C1*).
M. Calvet, Chercheur.
1. — Recherches sur les solubilités et le relargage. (C. R. au
T’ Congrès des Soc. Savantes, Nice).
2. — Recherches sur les solubilités et le relargagc. (Bull.
Soc. Chim. de France, (5), 5e série, 830, 1938).
3. — Courir de Physique, classe de 1™ (en collaboration avec
M"1" Cai.vet), (28-1 j>. cl 51 fig., Marseille, 19:18, Soc. du « P etit
M arseillais >•).
M. Gand. Chercheur.
1. — Recherches sur la précipitation des halogénurcs alcoo
liques par le nitrate d'argent. (Communication faite, le 12 juin
1939, à la Soc. Chiin. de France, section de Marseille).
2. — Recherches sur la dissociation ionique des halogénures
. alcooliques en solution aqueuse. (Thèse de doctorat de l*Uni• versité d’Aix-Mareeille et Annales de la Fac. des Sciences, (12),
2* série, 139, 1939).
LAB ORATO IRE DE CH IM IE IN D U S TR IE L L E
E T DE L ’IN S T IT U T TECH NIQ UE SU P E R IE U R
M. Maugaillan, Professeur. — M. B imah, Chef de Travaux. —
M. Carrière, Assistant.
M. Margaillan, Professeur, et M. R eybaijd, Sous-Directeur du
Laboratoire.
Etudes sur les Arachides de l'A friq ue Occidentale Française.
(Bull, des Mat. Grasses, N° 11, p. 227, 1938).
M. M.\nGAiLLAN, Professeur, et M. Roux, Chercheur.
L'huile de foie de Carcharodon Carckarias (L.). (X IX° Con
grès de Chimie Industr., Varsovie, sept. 1939).
M. P adova, Chargé de Conférences.
Les Matières Grasses. (Traité de Chimie Organique de Gri
gnard, t. X, pp. 631-710, Masson éd it).
�— 112 —
M. E scourrou, Chef de Travaux.
1. — Hydrogénation sélective sons pression réduite de t'huile
de coco (coprah) et des acides gras de coprah (II). (Bull. Soc.
Chiin., Janvier 1939, p. 191).
2. — Hydrogénation sélective sous pression réduite des acides
gras de l'huile d'arachides (III). (Bull. Soc. Chim., fév. 1939,
p. 360).
3. — Les divers emplois du huis et de la cellulose. (Chim. et
Ind., mai 1939, pp. 861-876).
M. de B blsunce, Chercheur.
La Bentonite. (Bull. Mal. Gras., 193?), N" 3, p. 55).
L'O ilicica et son huile. (Bull. Mat. Gras., 1939. N° 9, p. 197).
LAB O RATO IRE DE CH IM IE P. C. B.
M. R aymond, Professeur. — M. R icard, Chef de Travaux. —
Mu# S iméon et M. Clauaz , Préparateurs. — M. S avary , AideTechnique.
M. R aymond, Professeur.
Dosage des fonctions alrool ét phénol (en collaboration avec
M. BorvETiER). (C. R. de l'Acad. des Sciences, p. >139, sept.
1939, t, 209).
III. -
SCIENCES NATURELLES
LAB O RATO IRE DE BO TANIQ UE GE NER ALE
M. C h o u x , Professeur. — M. G v f f ib r , Chef de Travaux. —
M. David, Assistant. — M. D e l e o il , Préparateur. — M. L au
Maître de Conférences honoraire.
rent,
M. David , Assistant.
1. — Complément à l’étude de l'influence des températures
élevées sur la vitalité des graines oléagineuses. (Bull, des Mat.
Grasses de l'Inst. Col. de In Chambre de Commerce de M ar
seille, 1938, N ° 9, pp. 183-193, 10 pagee).
2. — L'influence des enzymes sur la germination de P is uvi
sativum. (C. R. de la Soc. de Biol., 1938, t. 129, pp. 274-276).
3. — Compléments à l’étude îles caractères bio-chimiques de
Trichophyton cralériform e et Achorion violaccum (avec M. G r i goraki). (C. R. de la Soc. de Biol., 1938, t. 129, pp. 647-649).
4. — Note au sujet de l'influence de l'u rée sur la vitalité des
graines oléagineuses. (Bull, des Matières Grasses de l'Inst.
Col. de la Chambre de Commerce de Marseille, 1939, N° 1,
pp. 1 et 2).
�— 113 —
5. — Caractères bio-chimiques île M icrosporum canis. (Bo
din, 1897), (avec M. Grigoraki). (C. R. de la Soc. de Biol., 1939,
t. 130, pp. 203-205).
6. — Caractères bio-chimiques de Trichophyton astéroïdes.
(Sabouraud, 1909), (avec M G rigoraki). (C. R. de la Soc. de
Biol., 1939, t. 130, pp. 203-205).
7. — Existe-t-il un « yardient axial » chez les graines ? (C. R.
de la Soc. de Biol., 1939, 1. 121, pp. 421-424).
8. — Caractères bio-chimiques d'Endoderjnophylon indicum.
(Castelluni, 1911), (avec M. G r ig o r a k i ). (C. R. de la Soc. de
Biol., 1939, t. 131, pp. 594-596).
9. - - Caractères bio-chimiques de Trichophyton la cticolor.
(Sabouraud, 1910) (avec M. G r ig o r a k i ). (C. R. de la Soc. de
Biol., 1939, t. 131, pp. 767-769).
10. — L'Influence des hormones sexuelles sur le développemeru et le sexe des végétaux (avec M. Gouzox). (A l'im pres
sion dans la « Revue Scientifique », 1939).
M. Deleuil, Préparateur, et M. L aurent, Maître de Confé
rences honoraire.
La répartition des végétaux dans les îles du Friant: Pom ègues et Ratonneau (Rade de M arseille) et la question du reboi
sement de ces iles. (Le Chêne, 1938, N » 45, pp. 13-77).
M. D ughi , Etudiant.
1. — Les lichens pinnicoles en Basse-Provence et dans les
autres régions françaises (avec M. Ducos). (Ann. Fac. des Sc.
de Marseille, XI, fasc. II. 1938, pp. 183-286, I, pl.).
2. — Domaine de Stabilité de la symbiose lichenique. L ’énanlioxirie. (C. n. de l'Acnd. des Sc.. t. don, 19:RI.’ p- 379).
3. — Domaine de Stabilité de la symbiose Hellénique. L'énantiohygrie. (C. R. de l’Acad. des Sc., 1939, t. 208, p. 2.017).
M. L apraz, Etudiant.
Etude Phytogéographiquc du massif d'A lla uch. (Diplôme
d’E. S., 1939).
M. L aurent, Maître île Conférences honoraire.
1. — A propos du Pistacia lenlisco-therebinthut Sap. et Mar.
(Le Monde des Plantes, Déc. 1938, N° 234).
2. — La répartition dos végétaux dans les iles du F riou l •
Pomègues et Ratonneau (Rade de Marseille) et la question du
reboisement de ces iles (avec la collaboration de M. Deleuil).
(Bull, de la Société « Le Chêne », 1938, N ° 45).
3. — F lore fossile du Puy-du-M ur (avec la collaboration de
MM. M arty et R udel). (Ann. Fac. dee Sc. de Marseille, 2* série,
t. X II, 1939, fasc. II).
�— 114 4.
— Catalogue raisonné des plantes vasculaires des BassesAlpes, 1939, t. II, 1* partie, 15 familles, (les Rosacées aux
ombcllifères inclusivement. (Un volume de 100 pages. Chez
l ’auteur).
LAB O RATO IR E DE GEOLOGIE
E T LAB O RATO IR E DE CARTO G RAPH IE GEOLOGIQUE
D’ENDOUME
M. Corroy , Professeur. — M. Denizot, Chargé d’un cours
complémentaire. — Mu® F abre, Aide-Technique.
M. Corroy , Professeur.
1. — Les Ecailles de Liquelte au jNord-Ouest de la SainteBaume. (C. R. des Collaborateurs de la carte Géol. de la
France, N ° 197, t. xxxix, 1938, p. 203).
2. — F euille « Langres », 2e édition au 1,80.000’. (Carte Géol.
de la France, 1938).
3. — N otice explicative de la feuille « Langres ».
4. — La Tectonique des Collines de Nans, au N ord de la
Sainte-Baume. (Ann. Fac. des Sciences de Marseille, t. XI,
fasc. 2, 1938).
5. — Rapport Général sur la situation de l'U n iversité d'A ixM arseille. (Année scolaire 1937-1938, p. 5).
6. — Les Bassins méditerranéens et leur évolu tion au cours
des temps géologiques. (Centre Universitaire Méditerranéen
de Nice, 15 et 16 février 1939).
7. — L'évolution de la Vie dans les eaux méditerranéennes.
(Id., 23 février 1939).
M. Denizot, Chargé d'un Cours complémentaire.
1. — Nouvelles observations sur la Cran. Le perlais de
Lamanon cl les conditions du passage quaternaire de la
Durance. (C. R. Soc. Géol. de France, 21 nov. et 5 déc. 1938).
2. — Petit Allas des Fossiles. 3 fascicules (Paris, 1938-1939).
3. — Observations Géologiques aux environs de Marseille.
(Bull. Carte Géol. France, N ° 197, p. 115).
4. — La cuvette de Neuville (Indre-et-Loire) et l'extension
des sables à chailles dans le Sud-Ouest du Bassin de l*aris.
(C. R. Soc. Géol. France, 19 déc. 1938).
5. — La composition et les remaniements du cailloutis à
chailles dans le Sud-Ouest du Bassin de Paris. (Id. 20 février
1939).
6. — S u r l'inexistence de grande phase in ter glaciaire dans la
vallée de la Durance. (Id., 14 avril 1939).
7. — Sur la position du Calcaire de San-Colombano (Corse).
(Id., 15 mai 1939).
�8.
— Le problème des Terrasses Rhodaniennes. (Etudes Rho
daniennes, Congrès du Rhône, 1938, p. 119).
Mu* F abre, Aide-Technique.
1. — Le Tu ronien du Dassin de Cassis. (Bull. Soc. Linéenne
de Provence, t. X II, p. 16, 1938).
2. — Le passage du Crétacé Inférieu r au Crétacé supérieur
dans la bordure occidentale du Dassin de Cassis. (Id., p. 96,
1938)
.
3. — Le crétacé supérieur de la Haute-Vallée du Copeau
(Var). (C. R. Soc. Géol. France, N® y, p. 30, 1939).
4. — Une form e provençale de Durania cornu-pastoris et
soji interprétation biologique. Découverte et étude slratigraphique. (Bull. Soc. Sc. Nat. Toulouse, L X X III, p. 71, 1939).
LAB ORATO IRE DE ZOOLOGIE GE NER ALE
M. K ollmann, Professeur. — M. T imon-David , Chef de T ra
vaux. — MUo H onoré, Préparatrice.
M. T imon-David, Chef de Travaux.
1. — Nouvelles observations sur les Chironomides et Cératoponides marins des lies du golfe de M arseille (avec M. Goetgiiebuer). (Ann. de la Soc. Entomologique de Belgique, t. 79,
1939)
.
2. — Recherches sur la faune littorale des lies du golfe de
Marseille. (Bull, de la Soir, de Biogéographie (sous presse).
M. B ouisson, Etudiant.
Etude de quelques coaptations. (Diplôme d'E. S., 1939).
M“* R affaelu Marie, Etudiante.
Quelques remarques sur l'exogastulation des Oursins. (Di
plôme d’E. S., 1939).
LAB O RA TO IR E DE PH YSIO LO G IE GENERALE
M. B ie r r y , Professeur. — M. Gouzon, Assistant. — MIU
Magnan, Préparatrice.
M. B iehry , Professeur et M. Gouzon, Assistant.
1. — Les huîtres de consommation. (1 vol., J. B. Baillière
et Fils, Paris, 1939).
2. — Recherches physico-chimiques s?ir quelques Hormones,
Vitamines et Pigm ents animaux. (Ann. Fac. des Sc. Marseille,
t. 12, faec. 3, pp. 220-280, 1939).
�— 116 —
M. B ierry , Professeur, M. Gouzos, Assistant et MIU M agnan,
Préparatrice.
1. — X-acétylglucosamirie et sucre protéïdique. (C. R. Soc.
Biol., t. 130, 1039, p. -111).
2. — Protéïdes sanguins et dosage du sucre protéïdique.
(C. R. Soc. Biol., t. 130, 1939, p. 856).
3. — Sur le dosage du sucre proleïdique et de scs consti
tuants..(C. R. Soc. Biol., 130, 1939, p. 1.454). .
4. — Le sucre protéïdique et scs variations chez H élix pomatia et Muia squnado. (C. R. Soc. Biol., t. 130, 1939, p. 1.018).
LAB ORATO IRE DE BIOLOGIE V E G ETALE P. C. B.
M. P rat, Maître de Conférences. — M11» P uech, Préparatrice.
M. P rat, Maître de Conférences.
1. — Soles écologiques sur la Forêt des Planteurs {Algérie).
(Bull. Soc. Linn. de Provence, 1938).
2. — Le clim at et la végétation de la Provence. (Rev. Trimest. Canadienne, 1939).
3. — Soles botaniques sur la forêt de Menton. (Bull. Soc.
Bot. de France, 12 juin 1939).
4. — Etudes sur les possibilités de respiration sous-marine.
(C. R. de l’Acad. des Sc., t. 208, N * 18, 1er mai 1939, p. 1.429).
5. — Les cercles de jeunes naturalistes. (Manuel Gén. de
l’ Instruction primaire, 5 août 1939, N ° 41, p. 674).
6.
L'enseignement des Sciences naturelles et l ’organisa
tion de la France (COutrc-Mer. (L'Inform ation d'Outre-Mer,
juin 1939).
7. — Le problème de la respiration sous-marine. (Congrès de
l'Association Canadienne pour l'Avancement des Sciences,
Montréal, 1939).
8; — Su r l'évolution de la végétation provençale dans le sens
d ’une xêrophilie croissante. (Congrès de l'Ass. F. A. Sc. Liège,
17 juillet 1939), (en collaboration avec M. Molinier ).
9.
— Observations bionomiques sur les rivages atlantiques
de l'Am érique du Nord. (Mém. de la Soc. de Biogéographie,
volume V II, 1939, b l'impression).
M. L apraz, Etudiant.
Etude, phytogéographique du Massif d'A llauch. (Diplôme
d'E. S. 1939 ; résumé préparé pour les Annales de la Faculté).
M. D uong-H uu *Thoi, Etudiant.
Recherches sur l'histologie et le triode de croissance de quel
ques variétés de Riz d'Ita lie et (Tlndo-Chine. (Dipl. d’E. S., en
préparation).
�LAB ORATOIRE DE BIOLOGIE A N IM A L E P. C. B.
E T DE BIO LOGIE M A R IN E
M. P etit, Maître de Conférences. — M. Bouisson, Prépa
rateur.
M. P etit , Maître de Conférences.
1. — Nouvelle noie sur les Hais impur les par l'hom me d
M ado {jascar.
2. • Le crâne et les muscles de. la lèle d'un poisson aveugle:
Typhleotris 3fadagascariensis.
3. — Sur quelques poissons rares de la Méditerranée.
Ces travaux sont en cours de publication.
�RAPPORT
SUR LE FONCTIONNEMENT DE L’ INSTITUT TECHNIQUE
Année scolaire 1938-1939
Cette année scolaire était placée sous le signe de l'incer
titude.
Incertitude de l'avenir immédiat pour les élèves et les
professeurs de l'Ecole de Chimie susceptibles d’èlre mobilisés
ou évacués de Marseille ; .
Incertitude dans l'industrie et le commerce dont les appels
aux laboratoires de recherches ou d’essais ont été hésitants.
M algré les alertes d’octobre 1938 et d 'a vril 1939, l ’ Ecole
de Chimie a vécu d’une vie normale avec une rentrée plus
encourageante en fait d’ élèves de 1™ année.
L ’Ecole de Chimie a compté au total i l élèves se répartissam comme suit :
3° année :
2e année :
5 élèves dont 1 jeune fille (comprenant 1 russe et
1 somali).
»
» 3
»•
(1 polonais).
8
1M année : 13
»
»
3
»
(1 libanais, 1 polonais,
1 roumaine).
Section Professionnelle : 15 jeunes filles.
Les résultats des examens ont été satisfaisants dans l’en
semble :
10 élèves sur 13 ont été admis de l re en 2* année.
7 élèves sur 8 ont été admis de 2« en 3e année.
5 élèves de 3e année ont obtenu le diplôme de chimiste.
4 le diplôme d'ingénieur-chimiste.
13 élèves de la Section Professionnelle ont obtenu le certi
ficat d’aide-chimiste. -Ajoutons à ces résultats 13 certificats de
Licence et 3 licences ès-Sciences.
Le Laboratoire d’Essais a vu son activité considérablement
ralentie aux époques de tension, mais les contrôles demandés
par l’industrie affluent en bloc dès que l’horizon politique
s’ éclaircit.
Le Laboratoire des Matières Grasses a continué ses recher
ches concernant nos productions coloniales oléagineuses et
l’étude des méthodes internationales d’analyses dont les résul-
�— 119 —
lats devaient être rapportés à Berlin le 10 septembre par
M. MArtCAILLAN...
Trois chercheurs
ont poursuivi au Laboratoire, ou en
relations étroites avec lui, des recherches personnelles devant
faire l ’objet de thèses universitaires.
En Section Economique, la mort de notre regretté Collègue
P. Masson a amené un regroupement des enseignements sous
la haute direction de M. B. R eynaud, doyen de la Faculté
de Droit d'Aix.
Cette Section a compté 35 élèves qui ont donné lieu en fin
d’ année à l'attribution de 12 diplômes et 8 certificats.
BIB LIO G R A PH IE D E S 'T R A V A U X SCIE NTIFIQ U ES
DU PER S O N N E L DE L ’ IN S T IT U T TECH NIQ UE
L. M argaillax et H. R eybaud (Laboratoire des Matières
Grasses). — Etudes sur les Arachides de l'A frique Occidentale
Française (Bull, des Mat. Grasses, N ° 11, p. 227, 1938).
L. M argaillak et P. Roux (Ecole de Chimie). — L'h u ile de
foie de Carcharodon Carcharias (L.) (XIX* Congres de Chimie
Industrielle. Varsovie, septembre 1939).
R. P adova (Service de documentation). — Les Matières
Grasses (T raité de Chimie Organique Grignard. T. X., pp. 631710, Masson, éditeur).
R. Escounuou (Ecole de Chimie). — Hydrogénation sélectine
sous pression réduite de l'huile de coco ( coprah) et des acides
gras de coprah (II). (Bull. Soc. Chim., jan vier 1939, p. 191).
Hydrogénation sélective sous pression réduite des acides
gras de l'huile d'arachides (III). (Bull. Soc. Chim., février
1939, p. 360).
Les divers emplois du bois et de la xcllulosc (Chim. et Ind-,
mai i939, pp. 861-876).
G. de B elsunce (Lab. des Matières Grasses et Institut Colo
niai). — La Bentonite (Bull. Mat. Gras., 1939, N ° 3, p. 55).
L'O iticica et son huile (Bull. Mat. Gras., 1939, N ° 9, p. 197).
�—
120 —
INSTITUT DE MECANIQUE DES FLUIDES
DE L’ UNIVERSITE D’AIX-MARSEILLE
Année scolaire 1938-1939
Rapport de M. Tninv, Directeur
P ER S O N N E L E T E NSEIG NEM ENT
Le fait essentiel qui a marqué la dernière année scolaire,
a été le départ de. son Directeur, M. le Doyen M arcuaud,
nommé Recteur de l’Université de Clermont-Ferrand. Vous
savez tous, et beaucoup mieux que moi, ce que FUniversité
doit ù l’activité inlassable de M. M archand. Le nouvel Institut
sera véritablement son œuvre. Réunir les fonds nécessaires,
s'assurer les concours indispensables, rechercher le terrain,
préparer les plans de construction et en régler la mise en
route,, représentent une somme d'efforts et de démarches qu'il
a assumés et que nous pouvons aujourd’ hui à peine imaginer,
surtout si nous pensons que tout cela ne constitue qu’une
partie de tout ce que la Faculté.des Sciences doit à M. Mau ciiaud, et qu’il trouvait le moyen de ne pas négliger d'im por
tants travaux personnels.
Je ne saurais mieux reconnaître l ’ honneur que vous m’ avez
fait, en m’appelant à la Direction devenue vacante par ce
départ, qu’en essayant d'être à la hauteur d'une succession,
aussi lourde et en ne ménageant pas mes efforts pour mener
k bonne fin l'œuvre entreprise par mon collègue et ami et pour
donner à l ’ Institut tout le développement qu’il désirait pour
lui.
Je tiens h remercier ici le Conseil d'Administration de l ’ Ins
titut, ainsi que la Faculté des Sciences, d ’avoir bien voulu
accéder k. mon désir de nc pas quitter, en cours d’année, les
élèves qui, à Strasbourg, suivaient mon enseignement et les
chercheurs qui avaient entrepris des travaux sous ma direc
tion, et de m’avoir permis de ne rejoindre mon poste que le
1er octobre. Ce sont, du reste, les judicieuses mesures prises
par M. Marchaud^pour la bonne marche des travaux qui,
seules, ont pu me permettre de surveiller sans peine, par de
courts séjours à Marseille, la construction des nouveaux
bâtiments. J'ai trouvé aussi une aide précieuse en M. Y alensi
qui m’a mis au courant de maints détails et a surveillé
leur exécution. Enfin, mes remerciements vont aussi à
M. B uisson qui a bien voulu accepter de remplir les fonctions
administratives de Directeur par intérim, et à M. André
Marty qui a assuré l'enseignement de la Mécanique des
Fluides Théorique.
�-
1?! —
M. F avre qui, avant son service militaire, remplissait les
fonctions d’ Assistant à l'Institut, a demandé à faire un stage
dans une usine de construction de moteurs où il a, du reste,
été mobilisé dès le mois d’avril. Cette année encore, nous
avons donc été privés de ses services.
Le nombre des étudiants était en progression sur l’année
précédente. 9 étudiants ont été régulièrement inscrits en vue
du Certificat d’Etudcs Supérieures de Mécanique des Fluides.
7 ont suivi les cours en qualité d'auditeurs libres. Sur les 1)
étudiante inscrits, 5 se sont présentés au Certificat et ont été
reçus, dont 2 avec la mention Très Bien et 2 avec la mention
Bien.
LABORATO IRES E T RECHERCHES
L ’ activité de. M. V alénsi a porté, en grande partie, sur la
surveillance de la construction et la mise au point des détails.
Il a continué également l'élude expérimentale de la maquette
de la soufflerie.
Il a cependant pu diriger en plus des travaux de recherche
effectués dans les laboratoires de l’ancienne Faculté par
M. F rager.
L'Institut a participé à l'Exposition Internationale de la
Technique de l ’eau, à Liège, où M. V alensi a présenté des
panneaux de photographies sc rapportant à l'Institut ainsi
que des graphiques et des dispositifs expérimentaux se rap
portant à ses propres travaux.
La fin de l'année scolaire a apporté â. l'Institut le trouble
de la mobilisation générale et. de l’état de guerre. Tl est cer
tain que ces événements auront sur la vie de l’ Institut, pen
dant la prochaine année, des répercussions considérables, et.
cela dans une mesure que nous ne pourrons prévoir qu’au
cours du développement de la situation. Je mentionnerai
seulement pour terminer que, grâce au dévouement des archi
tectes, MM. R ozas et D raveton, les travaux de construction
n’ont subi, jusqu’ici, que de faibles retards sur les prévisions
et n’ont jam ais été arrêtés.
Actuellement, la construction des bâtiments administratifs
et des laboratoires est terminée, ainsi que la pose des portes
et fenêtres. Le chauffage central est également terminé et les
aménagements intérieurs se poursuivent normalement. I.e
bâtiment, en béton qui doit contenir la grande soufflerie est
également achevé et les travaux de construction de celle-ci
vont commencer dans un bref délai.
J’ai le ferme espoir que, si nous savons prendre des mesures
adaptées aux événements, non seulement l’Institut poursuivra,
pendant la guerre, son développement de façon presque nor
male, mais qu’il pourra môme rendre d’importants services
A la Défense Nationale.
��FACULTÉ DES LETTRES D'AIX
R A PPO R T A N N U E L
par M. B O U R R I L L Y , D oyen
M onsieur le R ecteur,
J’ai l'honneur de vous adresser mon rapport annuel sur
la situation et l'activité de la Faculté des Lettres pendant
l'année scolaire 1938-1939.
P ER S O N N E L
Nous avons ù déplorer la mort de M. le Professeur honoraire
Paul Masson, survenue à Marseille le 1(5 décembre dernier.
Après avoir enseigné pendant près de quarante ans à la
Faculté des Lettres, M. Paul Masson, atteint par l’inexorable
lim ite d'ùge, avait pris sa retraite le 1er octobre 1934. Cette
retraite ne fut pas un repos. Notre collègue, qui d'ailleurs
avait gardé son enseignement aux cours coloniaux de M ar
seille, profita de scs loisirs plus grands pour continuer scs
recherches et ses travaux d'érudition. Il publia successive
ment dans nos Annales deux ouvrages importants, édités
ensuite en librairie ; le premier intitulé la Provence au X V IIP
siècle, en trois volumes, le second les Galères de France de
1181à 1781 ; en un fort volume. Il laisse en manuscrit un
mémoire étendu sur le duc de Guise, dernier Gouverneur
Général de la Provence au début du X V II* siècle, dont il
serait souhaitable que le public pilt profiter. Paul M asson
nous était demeuré attaché par l’honorariat, et il se faisait
un plaisir de participer à nos réunions et aux cérémonies qui
lui permettaient, et à nous, de demeurer en contact. La rapi
dité de sa fin et l’extrême simplicité dont il voulut que ses
obsèques fussent marquées ne permirent pas au Doyen de
la Faculté des Lettres de rendre an Professeur Masson l'hom
mage qui lui était dû. Grâce à l'initiative de la Chambre de
Commerce de M arseille qui avait contribué à la création et
à l’entretien de la Chaire d’IIistoire et Géographie économi
ques que Paul Masson avait si longtemps occupée et illustrée,
une cérémonie commémorative fut organisée à. Marseille,
le 5 mai dernier, où la Faculté des Lettres, par l'organe de
son Doyen, et parmi beaucoup d'autres voix autorisées put
�— 124 —
exprim er les regrets que lui laissait la disparition «l'un
collègue dont les livres et les travaux avaient particulièrement
honoré non seulement les établissements où 11 enseignait,
mais l’Université tout entière.
M. Clavel, Docteur ès-Lettres, a été titularisé dans la Chaire
de Langue et Littérature Anglaises, en laquelle avait été
transformée la Chaire d'H istoire des religions des peuples de
l'Orient. Ont été promus au l or janvier 1939 : M. Gros , de la
2* à la l w classe ; M. B enevent, de la & à la 2e ; M. B run , de
la 4* à la 3* classe. Ont été honorés de prix à l ’Académie
Française : M. L ote, pour son livre sur la vie el l ’œuvre de
François Ilabclais qui constitue le prem ier volume de la
Bibliothèque de l ’ Université d’Aix-Marseille, et M. Clavel ,
pour sa thèse sur Fenim ore Couper. M. B enevent a été nommé
Chevalier de la Légion d’ honneur à la promotion de Juillet.
M. M ignon a représenté l’ Université au Congrès Léonard-deVinci à Milan.
A C TIV ITE U N IV E R S IT A IR E .
Les Professeurs de la Faculté des Lettres ont participé
comme les années précédentes à l’activité du Centre Univer
sitaire Méditerranéen de Nice et du Collège international de
Cannes. Au Centre Universitaire, les séances de direction
d’études ù l’usage des étudiants ont été plus nombreuses et
très suivies, mais on regrette toujours la pénurie des instru
ments de travail, livres, cartes, etc... Des conférences desti
nées au grand public ont été données par MM. B enevent (îa
circulation atmosphérique au-dessus de la Méditerranée ; le
m istra l ; les montagnes de la Corse granitique ; la répara
tion des types agricoles méditerranéens) ; Maurice M ignon
( Dante médiéval, l'homme et Vartisfe ; le philosophe et le théo
logien) ; M. S econd (Joachim de Flore el l’Evangile éternel) ;
M. Emile R ipert (Corse et Provence : Font-Scgugne, berceau
du félibrige) ; M. Etienne Gros (à l’aube du romantisme, un
émule de René, l'Qbernum n de Sénoncourf ; un librettiste
d'autrefois, Succès et infortune de Philippe Quinault, parolier
de L iilli) ; M. Georges Ixrre (Zola réformateur du Théâtre) ;
M. Marcel Clavel (Fenimore Couper créateur du roman m a ri
time. chantre de la Méditerranée). L ’effectif du Collège Inter
national de Cannes a subi naturellement le contrecoup de la
situation nouvelle de l’Europe au cours de cet été. néamnois
il s'est maintenu à un chiffre relativement élevé : près de
180 inscriptions. Comme les années précédentes il y avait un
contingent important de Yougoslaves, de Polonais et d*AngloSaxons. L ’enseignement a été assuré par MM. Gros, T ous
saint, R ipert , J/Ote et Clavel , et des Professeurs des Lycées
et Collèges de la région. On a pu délivrer des Certificats de
Langue et Littérature françaises (3)* et des Certificats de
Hautes-Etudes de Lettres et Civilisation françaises (6).
�— 125 —
Le conférencier de ln fondation James Hydc a été cette
année un Professeur français M. Cazamiax, de la Sorbonne,
«lui a donné le H décembre dernier dans le Grand Amphithéâ
tre une conférence sur le régionalisme américain, esquisse de
l'esprit régional aux Elulç-Unis. Cette conférence a eu le plus
v if succès.
LOCAUX E T M AT E R IE L
C'est une rubrigue qui pourrait être supprimée sans incon
vénient, car il n’ y a pas le moindre changement à signaler
ni en bien ni en mal. Tout continue à tenir par l'effet d’une
longue habitude..., en attendant les constructions nouvelles.
E TU D IANTS
L'effectif continue à être en augmentation : 571 (536 l’an der
nier), avec comme toujours une prédominance fortement mar
quée de l’élément féminin 324 (299). Augmentation notable
également pour le9 Etudiants étrangers : 33 (22) dont 1 Anna
mite, 7 Anglais, 5 Allemands, 1 Bulgare, 1 Belge, 4 Egyptiens,
1 Américains (Etats-Unis), 1 Grec, 4 Italiens, 1 Roumain.
2 Russes, 1 Suisse, 1 Turc. Le nombre des Etudiants en Droit
inscrits en même temps k la Faculté des Lettres a continué
k décroître, 33 (iO). P ar discipline, les étudiants et étudiantes
se répartissent de la façon suivante : Lettres 190 (172) ; Anglais
96 (92) ; Philosophie 90 (65) ; Histoire 89 (83) ; Italien' Î5 (43) ;
Allemand 12 (12).
C E RTIFIC ATS
Le chiffre des certificats pour lesquels les étudiants se sont
fait inscrire a presque doublé par rapport â l’ an dernier
1.077 (583), certains candidats postulant deux, trois, quelquesuns même, qui ne doutent de rien, quatre certificats.
Comme toujours ce sont les certificats de Lettres classiques"
pures qui uni élé lé plus recherchés : 375 (99) ; viennent ensuite
par ordre d'importance décroissante : Anglais 167 (89), Histoire
152 (45), Philosophie 118 (63), Italien 118 (17), Etudes Littérai
res Classiques 106 (21), Allemand 22 (13), Littérature Proven
çale 8 (2), Esthétique 5 (2), Histoire de Provence 4 (2).
D IPLO M ES D’ ETUDES S U PER IE U R ES
Le chiffre des Diplômes (l’Etudes Supérieures est en aug
mentation également 31 (24) dont 5 avec mention très bien (4),
13 avec mention bien (10), 11 avec mention assez bien (9).
Ont obtenu pour leurs mémoires :
Philosophie : mention très bien, M11* Charpin , M. P aliari) :
mention bien, M11*1Corivr, MM. Desthieux , Martin . — Langues
classiques : mention très bien. M,u Chirac ; mention bien,
.M11'* A ttié , F ouque. M aurel Jacqueline, Seta Madeleine.
MM. L evi et R astier ; mention assez bien, M11** D ebazac, Bouts-
�—
126 —
son, Mm* Grolleau , M iu* F raimont . Seta M arie, MM. I ’ in et
Soutarel. — Histoire et Géographie : mention assez bien,
M "« Sorw , M. Honkorat. — Anglais : mention très bien, Ml,#
Barbaroux. M ,u* B urgess, M. Gervais?; mention bien, MI,M
Dague, Delahay, M ignon, M. Catoni ; mention assez bien MM.
Rouen Y, T abone ; passable, ChiahiT
P R IX
Les prix dont dispose la Faculté ont été attribués, le prix
Cézanne-Vollard à M Ch ir a c ; le prix Jeanbcrnat à M. F argues André ; le prix du Conseil Général à M110 L andon ; le prix
Marcel-Raybaud a M. R aynaud;
1
1
0
BACCALAUR EAT
Ce n'est plus une marée, c'est presque un déluge !
Les candidats inscrits aux sessions de juillet et octobre et
de novembre (car il y a ou, en raison des circonstances, une
troisième session en novembre), s'est élevé à 7.265 (5.617 l'an
dernier), soit environ 1.600 de plus. En première partie, lu
6érie A, est à peu près étale : 1.303 inscrits (1.361), 1.289 exa
minés (1.347), 592 reçus définitivement (488), soit 46,5 % ;
augmentation dans la série A ’ : 2.670 inscrits (2.310), 2.039
examinés (2.277), 874 reçus définitivement (720), soit 34 %.
Ce pourcentage prouve combien les candidats de la série A*
ont été inférieurs cette année à ceux de la série A. Si on le
compare au pourcentage de la même série dans les années
précédentes, on s'aperçoit, hélas, qu'il n'en diffère pas très
sensiblement 37 % en 1936, 34 % en 1937, 32,5 % en 1938, 34 %
en 1939.#— Dans In deuxième partie augmentation : 2.192 can
didats inscrits (1.946). 2.145 examinés (1.914), 1.136 reçus défi
nitivement (880) soit 56 % , proportion supérieure à celle des
années précédentes (48 % en 1936, 49 % en 1937, 47 % en 1938),
qui s'explique moins peut-être parce que les candidats étaient
mieux préparés que par l’ indulgence plus grande dont à la
session d'octobre les candidats ont bénéficié, soit en raison
des circonstances, soit parce qu'ils appartenaient à des classes
prochainement mobilisables. C cst pourquoi nous avons jugé
préférable de classer à part les résultats de la session extraor
dinaire de novembre : A, 5 inscrits, 5 présentés, 4 reçus défi
nitivement, 80 % ; A'. 10 inscrits, 7 définitivement admis, 70 % ;
Philosophie : 25 inscrits, 25 examinés, 22 admis définitivement
(2 admissibles ne se sont pas présentés à oral), 88 %. Si l’on
met à part cette session «le liquidation et de sauvetage, il y
a lieu, semble-t-il, de faire deux observations : l’ une qui n’est
pas nouvelle, il savoir, surtout dans la première partie mais
aussi dans la seconde, la faiblesse et pour certains la nullité
des réponses en physique et en histoire et géopgraphie, par
suite d’une préparation notoirement insuffisante, et l ’ autre
est la propension de plus en plus marquée des candidats
�malheureux h incrim iner la soi-disant difficulté des épreuves
et la prétendue rigueur des examinateurs, alors qu’ils ne
doivent s’en prendre qu’à eux-mêines de leur échec, à l’in
suffisance de leurs connaissances et aussi la trop grande
facilité avec laquelle certains parente prennent pour argent
comptant les affirmations de leurs enfants et élèvent des récla
mations dont le moins que l'on puisse dire est qu'elles sont
sans fondement et parfois même parfaitement ridicules.
�Statistique des Examens du Baccalauréat de l’Année Scolaire 1938-1939
S e s s io n s
FA C U L T É D E S L E T T R E S
d e J u ille t. d ’ O c t o b r e e t N o v e m b r e 1939
NOMBRE
des
CANDIDATS
f[ g
D 'A IX
!’• Partit, série A................
RÉSULTAT DES EXAMENS
1 JuilUt__
] Octobre..
( Xovembr.
1
870
•133
S65
424
5
J j i
1
1
416
198
1
59
24
0
390
20?
4
45
48
80
1
»
97
65
0
193
381
7
30
38
70
1
»
71G
420
22
49
63
88
2.735
511
f Juillet... i .055
? Octobre.. 1.015
( Xovembr.
10
1.640
999
10
1.050
553
3
( Juillet... 1.194
2* Partit, térit Philoeophia... j Octobre..
G98
\ Xovembr.
25
1.475
670
25
617
195
1
6.215
6.073
3.034
1" Partit, térie Aprient-----
• if
|
1
DONT
JEUNES FILLES
MENTIONS
142
55
0
(î ateintî)
452
!
1
1
13
1
0
92
20
284
181
2
212
2
»
108
»
•
13
1
0
107
23
0
372
367
7
645
226
•
»
2
28
6
1
184
91
507
323
566
287
4
58
534
2.039
»
»
i
*
1.413
m
J
�TRAVAUX DE MM. LES PROFESSEURS
Année Scolaire 1038-1939
M. B enfaent.
Collaboration à la B ibliographie géographique internatio
nale, publiée par l'Association des Géographes français.
Divers comptes-rendus critiques.
En préparation :
Le M idi Méditerranéen. (Collection des Presses Universi
taires).
M. B ourrilly .
Comptes-rendus dans la Revue Historique, les Annales du
Midi, les Annales de la Faculté des Lettres.
M. B r i n.
Le Romantisme et les Marseillais. (Annales de la Faculté
des Lettres d'Aix, t. XXI, 1-2 fase.). Tirage à part 1 vol., 211
pages.
De la Préhistoire à la langue d'oc. (Bulletin de la Société de
Géographie de Marseille).
Contribution à l'H istoire de la littérature française. (HatierCalvet) ; Histoire de la langue provençale (non paru).
Collaboration à l'Atlas Dcmangeon. Cartes linguistiques (non
paru).
Contribution aux Mélanges H uguel (non paru).
Collaboration aux travaux préparatoires pour le Nouvel
Allas linguistique, sous la direction de M. Albert Dauzat.
M. Cahen.
Articles de bibliographie et comptes-rendus dans la Revue
des Etudes Grecques et la Revue des Etudes Anciennes.
Sous presse :
Callimaque : oeuvres, (collection Budé), 2« édition revue et
très augmentée, au courant des récentes découvertes. (Société
des Belles-Lettres).
5
�— 130 —
M. F arcues.
Articles sur les Amours, les Iléroïdes et l'A r t d'aim er
. d'Ovide, Revue des Cours et Conférences, 30 décembre 1038,
30 jan vier et 15 février 1039.
Articles sur les Métamorphoses et les Fastes d’Ovide, Revue
des Cours et Conférences, 28 février, 30 mars, 30 avril et
15 juin 1939.
Comptes-rendus bibliographiques dans la Revue des Etudes
Anciennes et les Annales de la Faculté des Lettres d'Aix.
M. L ote.
André Spire, le Technicien, dans le volume intitulé • Hom
mage à André Spire.
Rabelais et le Cardinal Tournon, dans l’ Alm anach Viyarois.
Sous presse :
Les origines du vers français.
M. M ignon.
Préface au livre d'or de llngnouard, 1938.
Rapport sur l'a ctivité du Centre Universitaire M éditerra
néen, 1037-1938.
Préface à Laure et Pétrarque, par Emile Ripert.
Le centenaire de Pétrarque à Vaucluse, (illustration, du
14 août 1937).
Les représentations antiques du Théâtre d'Orange. (Le Feu,
août 1938).
M. P aolastoxacci.
F ra Jacopone da Todi. Poésies, traduites par I’. Rachet.
(Revue fies Etudes italiennes, N° 1. janvier-mars 1038, paru
en 1939).
M. Emile R ipert .
Ovide, les Tristes et
(Garnier, éditeur).
les Politiques,
traduction nouvelle
L a Marseillaise, 1 acte en vers. (Denoel, éditeur).
M. Second.
Joachim, de Flore et VEvangile éternel. (Conférence au Cen
tre Universitaire Méditerranéen de Nice).
Univers et Liberté. (Communication au 2* Congrès des Socié
tés de Philosophie de langue française, tenu
Lyon en avril;
publié dans le volume des Travaux du Congrès).
�— 131 —
La Poésie pure et la Signification de ta Poésie. (Deux confé
rences à l'Institut des Hautes-Etudes de Belgique, à Bruxelles).
L 'Iron ie. (Deux articles dans la Revue des Cours et Confé
rences, des 30 mai et 30 juin 1039).
Psychologie de Jean Racine (sous presse et de parution
imminente dans la Bibliothèque de l'Université d’Aix-M ar
seille).
Préface aux Œuvres de Spinoza. (Editions de la Pléiade,
eous presse).
M. T oussaint.
Les prophéties d"Israël (t. II, prêt pour la publication).
L ’œuvre littéraire 'des prophètes. (Revue des Cours et Confé
rences).
Conférence au Centre Universitaire M éditerranéen. Les
fondateurs de la philosophie chrétienne : Clément d'Alexandrie
et Origène.
��. OBSERVATOIRE DE MARSEILLE
R A PPO R T
de M. Jean BOSLER, Directeur de l ’Observatoire
PERSONNEL
Au l w novembre 1939, le personnel régulier de l’Observa
toire comprenait :
MM.
M11®
MM.
M110
Jean B osler, Directeur.
D. Belorîzky , Astronome-adjoint.
O. Jasse, Aide-astronome.
G. G uigay , Aide-astronome stagiaire.
J. Galleron, Assistant et mécanicien.
M.-L. AciunD, Assistante.
A cette liste il convient d'adjoindre trois employés tem
poraires, rémunérés sur les fonds propres de l'Observatoire .
M.
Mm*
M.
S. B urrosi, Agen t-de service.
L. R ollé , Femme de service.
D. B urroni, Apprenti-mécanicien.
Enfin M. Henri RounE, Docteur ès-Sciences, Lauréat de
l’Institut, « chargé de recherches » par le Service de la Recher
che Scientifique, a. cette année comme les précédentes, conti
nué à fréquenter librement l’Observatoire.
Nous ajouterons encore que M. X avier H ahx, Licencié èsSciences (Mathématiques et Physique) a été, à compter du
1 " jan vier 1939, affecté à l'Observatoire — où il travaillait déjà
bénévolement depuis le l ,r juillet 1938 — en qualité d'Aidetechnique : une petite indemnité lui a été allouée à ce titre
par le Service de la Recherche Scientifique.
L ’Observatoire a eu à déplorer, le 2G jan vier dernier, la
mort de M. Louis F abry, Astronome honoraire. Correspondant
de l’Institut, Chevalier de la Légion d’honneur, décédé aux
Lecques (Var) après quelques semaines de maladie. Louis
F abry était le frère de M. Eugène F abry, également Corres
pondant de l’ Institut, le mathématicien bien connu, Profes
seur honoraire à la Faculté des Sciences de Marseille ; il était
aussi celui de M. Charles F abry, Membre de l ’ Institut, l ’illus-
�— 134 —
Ire physicien. Ancien élève comme eux de l’ Ecole Polytechni
que, Louis F a b r y avait fait, presque toute sa carrière à M ar
seille. Ses travaux sur les Comètes et les Petites Planètes font
autorité et, dans l'Histoire de l'Astronomie française et même
de l'Astronomie tout court, son nom restera. Ces quelques mots,
auxquels le caractère du présent rapport nous force à mous
limiter, doivent dans notre pensée être pris à la lettre comme
résumant l’œuvre d’un homme qui -a grandement honoré la
science de son pays.
Le 7 avril 1939, nous avons encore perdu M. J. L ubrano,
Astronome-adjoint honoraire, qui avait passé toute son exis
tence d'astronome à l’ Observatoire de M arseille où il était
entré en 1877. Comme Louis F abry , il avait pris sa retraite
en 1924. Durant 17 ans, il fut pour E. Stephas et H. B ourget,
ses directeurs successifs, le modèle des collaborateurs. De
nombreuses observations méridiennes ou équatoriales, de
minutieux calculs d'orbites et d'éphémérides de petites pla
nètes ou de comètes ont occupé son activité et il a laissé à
tous le souvenir d’un savant modeste, laborieux et dévoué.
Les mutations que nous avons eues à enregistrer dans le
personnel entre le 1er novembre 1938 et le 1" novembre 1939
ont été les suivantes :
Mn® M.-L. A chard, assistante a été promue de la 5° à la
V- classe de son emploi, à compter du 1er janvier 1939.
M. Henri R o u r e , déjà bénéficiaire d’une bourse de recher
ches du Service de la Recherche Scientifique, a été nommé,
à compter du 1er octobre dernier, «< chargé de recherches » ;
l ’indemnité qui lui était allouée par le Service a été, par la
même occasion, augmentée.
Nous avons déjà dit un mot du changement survenu dans
la situation de M. X avier H aiin .
Mentionnons encore que M. Jean Bosler a été nommé, en
juin dernier, Président de la Commission Météorologique des
Bouches-du-Rhône (dont il était déjà Vice-Président), en rem
placement de M. Frédéric Dexizet, Inspecteur général hono
raire des Ponts-et-Chaussées, démissionnaire pour raison de
santé.
Dans un ordre d’ idées différent, nous sommes heureux de
rappeler ici que M. Henri R oure a soutenu le 12 juin dernier,
en vue du grade de Docteur ès-Sciences Mathématiques,
devant la Faculté des Sciences de Paris, une brillante Thèse
de Mécanique Céleste. Le jury, formé de MM. E s c i -axgon et
Ch a zy , Membres de l ’Institut et A. L a m b e r t , Astronome de
l ’Observatoire de Paris, a décerné à son travail, intitulé
«« Recherches sur le calcul des Perturbations générales des
Petites Planètes », la mention « très honorable ». M. R o u r e
travaillait depuis deux ans déjà à cet important mémoire
qui fut, à Paris comme à l’étranger, très remarqué et qui
constitue pour la Science un progrès sérieux dans une ques
tion difficile. Noue ne pouvons, au nom de l’Observatoire de
�Marseille, que nous féliciter d'un succès q u i.a été la juste
récompense d ’efforts assidus et qui fait honneur à notre
Université. C'est d'ailleurs depuis cinq ans la troisième thèse
de doctorat due à des astronomes de l'Observatoire <le M ar
seille.
La.situation des autres membres du personnel de l'Etablisse
ment n 'a pas subi de modifications.
Nous devons cependant signaler ici le trouble grave qu'a
apporté Fan passé, à l’ Observatoire comme partout mais
peut-être plus encore qu'ailleurs, l'incertitude de la situation
européenne. Depuis le 1" novembre 1038, deux mobilisations
ont eu lieu dont la dernière, sur un personnel déjà peu-nom
breux, nous a privé de 4 de nos collaborateurs : MM. B eloh izky , G uigay et H ah .n ont étét mobilisés et ont dû, dès le
début de septembre, renoncer à toute activité scientifique.
M. Gallehon, notre mécanicien, nous a été enlevé comme
« affecté spécial » par l'Enseignement Technique : la gène
qui en est résultée dans le fonctionnement de l'Etablissement
a été d’autant plus grave que, dans les Observatoires peuplés
de délicats instruments de précision, la présence d ’un méca
nicien est constamment indispensable. Nous espérons que nos
démarches réussiront A remédier bientôt à cet état de .choses
vraiment anormal.
De toutes façons, le présent rapport ne représente l ’activité
de l ’Etablissement que pendant tout au plus une durée de
dix mois, au lieu de douze en temps ordinaire.
TR A V A U X THEORIQUES ET CALCULS
Le Directeur s’est* occupé du problème des rencontres des
petites planètes et, ù cet effet, des chances de proximité dans
l’espace de leurs orbites, problème déjà abordé l’an dernier,
mais qui a fait cette année l'objet d’un examen théorique
plus général. L a recherche des cas effectifs de proximités
d'orbites a été poursuivie par de nombreux calculs graphiques,
avec l ’aide de M. X. H.uix, en utilisant les catalogues des
Observatoires de Nice ei du Mont Hamilton.
L’hypothèse d'Oi.BERS concernant l’éclatement possible des
petites planètes a conduit. M. BosLER A se demander quel
pouvait être, d'après les données transmises par les témoins
oculaires des éruptions volcaniques, l'ordre de grandeur des
vitesses des projectiles lancés par les volcans. La question
parait avoir été peu étudiée jusqu’ici : les informations recueil
lies permettent d'affirmer que ces vitesses ne dépassent
jam ais celles des projectiles d'artillerie les plus ordinaires
et sont le plus souvent considérablement inférieures. Cette
conclusion impose une limite aux exagérations astronomiques
de beaucoup d’ auteurs.
M. D. BEI.ORIZKY a continué ses recherches mathématiques
sur le Problème des Trois corps et notamment sur les points
singuliers des développements des solutions. Les chocs binai
�res avaient déjà été envisagés : il s’ est attaqué cette fois aux
chocs triples, dans le domaine imaginaire — qui, on le sait,
influe sur les singularités — aussi bien en ce qui concerne le
problème plan que dans le cas général du problème de l'es
pace. Ces savantes études, de Mécanique célèste confinant
aux Mathématiques pures, ont été publiées aux Comptes
Rendus de l’Académie des Sciences.
M. G. Guigay a poursuivi son travail sur les courants météo*
riques. Partant d’observations d’ étoiles filantes effectuées par
divers observateurs anglais ou américains, il en a déduit leurs
orbites au moyen d'une méthode graphique expéditive mise
au point par lui et il a été assez heureux pour identifier; dans
plusieurs cas très nets, les orbites trouvées avec celles de
comètes périodiques déjà connues.
M. G u ig a y s’ est aussi intéressé au calcul analytique des
occultations d'étoiles par la Lune. Certaines formules de cette
théorie ont été ainsi précisées et fort élégamment démontrées.
M. Henri R oure s'est, cette année, principalement consacré
à sa Thèse, relative, on l’a vu dans notre rapport précédent, à
une méthode nouvelle permettant de calculer les perturbations
des planètes par les grosses, en bloc pour ainsi dire, en évitant
de refaire dans chaque cas particulier tous les calculs requis
par la solution du problème traité.
M. R oijre a entrepris d'appliquer ces procédés à des petites
planètes choisies parmi celles donnant lieu à des difficultés :
il a notamment envisagé le cas do Polymnie.
Enfin il a travaillé quelques mois à un mémoire sur la
théorie mécanique des Anneaux <lc Saturne, mémoire pré
senté par lui devant la Sorbonne en juin dernier comme
deuxième Thèse de Doctorat.
Nous avons mentionné tout à l ’ heure les épures exécutées
par M. H ahn concernant les orbites des petites planètes.
OBSERVATIONS E T T RA V AU X DE LAB O RATO IR E
M. D. B kloki/.ky a continué à prendre, au Prisme-Objectif,
des clichés spectroscopiques de l'étoile nouvelle encore faible
ment observable N Ilerculis 1934, ainsi que de y Cassiopée
dont il suit à ce point de vue les vicissitudes. 11 a aussi pris
plusieurs spectres de la curieuse comète 10.30 d.
M. G. Guigay et M. X. H ahn ont effectué, à l’E quatonal
Eichcns, de nombreuses photographies des comètes 1030 a et
1930 d. Ces clichés ont révélé, dans la queue de cette dernière
comète, une étrange déformation, d'un caractère qui n'avait
jam ais été observé antérieurement.
L'appareil photographique ayant servi aux clichés ci-dessus
a été pourvu cet été d'un porte-chàssis et d'un châssis m étalli
que de précision, spécialement construits à Paris.
M . X. H ahn a procédé à u ne longue révision, complète et
�137 —
minutieuse, rie nos diverses installations électriques, y* com
pris les montages ries moteurs et des pendules. Il a su appor
ter à tous ces appareils de notables améliorations qui ont
pleinement mis en lumière chez lui de très remarquables
capacités techniques.
M. H ah n a également fait des o b se rvation s photom étriques
d'étoiles variab le s avec notre photomètre à œll-dc-chat, dont
il a perfectionné le fonctionnem ent optique et mécanique.
Nous ne mentionnons ici que pour mémoire une impor
tante série de séances d’observation, destinées, durant les
mois d'été, soit à des étudiants, soit à diverses catégories de
visiteurs.
M ETEOROLOGIE E T SISMOLOGIE
Les observations météorologiques quotidiennes, le relevé
et la surveillance des enregistreur^ ont été, cette aimée comme
par le passé, régulièrement assurés par M1" A a i a au, assistante,
ainsi que. p ar M. Galleron, mécanicien. M"* A chard' s’est
acquittée en même temps, sous la direction de M ,u Jasse, du
service des renseignements météorologiques variés, toujours
fort nombreux, que nous fournissons sans cesse aux admi
nistrations ou au public marseillais.
Ces renseignements concernent souvent, aux jours de tem
pête, la direction et la vitesse «lu vent. L’an dernier, nous
avions acquis et lait installer un anémomètre électromagné
tique Papillon (modèle de l'O. N. M.), enregistreur de la
vitesse instantanée. Cette année, nous lui avons adjoint un
nouvel appareil électromagnétique analogue mais destilfG a
enregistrer la direction du vent. I. instrument, monté comme
l’ autre sur notre pylône de H mètres, fonctionne parfaitement
et nous sommes maintenant, pour tout ce qui regarde le vent,
pourvus d'un équipement moderne excellent.
M11* A chard a encore assuré, toujours sous la direction de
M"* Jasse, la rédaction et la publication du Bulletin météoro
logique mensuel do l'Observatoire et aussi celle, plus impor
tante, du Bulletin annuel de la Commission météorologique
des Bouches-du-Rhône, dont le Directeur est le Président. —
Une vingtaine de postes météorologiques, répartis "Sur tout
le département, ont été visités et inspectés cet été par le per
sonnel de l'Observatoire, notamment par M“ * Jasse et A chard
ainsi que par M. H ahn.
Les tremblements de terre et les divers mouvements du sol
de la région provençale ont été enregistrés comine auparavant
par le sismographe Mainka, dont la surveillance et l'entretien
sont restés confiés è M. Galleron. Les diagrammes intéres
sants, communiqués aux savants qui nous les demandent, sont
régulièrement expédiés è l’ Institut de Physique du Globe de
Strasbourg, qui centralise les renseignements de cette nature
provenant des divers points du globe.
6
�Definis le débnt de septembre - date de la mobilisation de
M. G.uxkron — Mlle* Jas.sk et A chard se sont chargées de la
surveillance des appareils météorologiques et du sismographe.
Elles ont aussi, toute cette année comme durant les précé
dentes. contrôlé la marche de la pendule parlante de l’ Hôtel
des Postes.
« JOURNAL DES OBSERVATEURS »
• Le « Journal des Observateurs », dont AI"* Jasse s'occupe
principalement et auquel elle consacre la plus grande partie
de son temps, publie en 1930 son X X IIe volume, correspondant
à la 25" année de su parution, l.e volume do 1039 aura 240
pages, soit 30 de plus que l ’an dernier, la moyenne des
1? numéros mensuels étant de 20 pages. La plupart des Obser
vatoires français et un grand nombre de savants étrangers
de toutes nationalités (russes, roumains, tchèques, hollandais,
grecs...) — en majorité de* pays amis de la France — nous
ont envoyé cette année des observations ou des mémoires
portant soit sur la Mécanique céleste, l'Astronomie de position
ou l'Astrophysique, soit sur la Physique du Globe. L’im por
tante Thèse de Ai. R oure a été imprimée dans notre journal,
dont les tirages à part servent d'ailleurs aussi à constituer les
volumes de « Travaux » des Observatoires d ’ Utrecht, d’ Alger,
de Besançon et de Bordeaux.
Nous saisissons ici l’occasion d'attirer l’ attention de l'Uni
versité sur un périodique qui, croyons-nous, lui fait honneur.
Depuis un quart de siècle, sans avoir jusqu’ici bénéficié d ’au
cune aide locale, il contribue d’une manière sans contredit
for? appréciable — le public m arseillais ne le sait peut-être
pas assez
à propager hors de nos frontières, dans les pays
les plus lointains (où nous avons des abonnés) le noin et le
renom de l'Université d'Aix-Marseille, ainsi que celui de notre
cité elle-même.
TR A V AU X PER SO NNE LS PU B LIE S
Les travaux scientifiques, mémoires et articles publiés par
les membres de l’Observatoire au cours de l'année universi
taire 1038-1030 ont été les suivants :
AI. D. Bki.o rizky .
Les points singuliers dans le problème restreint des Trois
corps. (Comptes-rendus de l'Académie des Sciences, t. 207,
1938, p. 1.382).
Chocs Iriptcs imaginaires dons le problème plan des trois
corps. (Comptes-rendus de l'Académie des Sciences, t. 208,
1939, p. 558).
Les chocs dans le problème des trois corps et dans l'espace.
(Comptes-rendus de l'Académie des Sciences, t. 208, 1930,
p. 066).
�-
139 -
M. G. Guigay.
Sur la correction des tables de la Lune à pa rtir des occul
tations. (Journal des Observateurs, vol. X X II, 1939, p. 5).
Observations photographiques des Comètes 1039 a et 1939 d
(eh collaboration avec M. H a h n ). (Journal des Observateurs,
vol. X X II, 1939, p. 167).
M. H a h n .
V o ir ci-dessus.
• M. Henri R oure .
Recherches sur le calcul des perturbations générales des
petites planètes. (Thèse de Doctorat ès-Sciences Mathémati
ques, soutenue en Sorbonne le 12 juin 1939). (Journal des
Observateurs, vol. X X II, 1939, pp. 65 à 141).
��BIBLIOTHÈQUE DE L'UNIVERSITÉ
Section d’A ix et Sections de Marseille
R A PPO R T
do M. de T O U R N A D R E
Bibliothécaire en Chef
M o n s ie u r l e R e c t e u r ,
M essieurs ,
J’ai l'honneur (le vous présenter mon rapport sur le fonc
tionnement de la Bibliothèque Universitaire pendant l'année
scolaire 1938-1939.
La Bibliothèque de l ’Université a revécu l'alerte du mois do
septembre 1938. dans des conditions beaucoup plus tragiques
à la fin du mois d'août 1939. Les principales mesures de
défense passive avaient heureusement été envisagées avant
les grandes vacances. On disposait, en effet, à la veille de
la déclaration de guerre, d'un stock de caisses très maniables
prêtes & recevoir les livres désignés pour l ’évacuation. T.es
archives, manuscrits, livres rares, collections complètes d'ou
vrages et de périodiques irremplaçables et de grande valeur
quittèrent les sections d'A ix et de Marseille, dans les premiers
jours de septembre, pour être transportes en lieu sûr. Toute
fois, les ouvrages usuels et les revues de consultation cou
rante restent en place, car leur départ aurait rendu la Biblio
thèque inutilisable.
’
A côté de l’ évacuation des volumes, la défense sur place
s’organisa. On disposa du sable dans les combles des immeu
bles pour parer au danger de bombes incendiaires. Le nombre
des extincteurs fut augmenté, l.es bâtiments furent désignés
h l’ attention du service de la Défense Passive en vue de leur
sauvegarde.
Le personnel exécuta.ces divers travaux, dans des condi
tions pénibles à cause de la chaleur, avec une pi’omptitude
et un dévouement qu’ il convient de louer.
Des appareils de protection contre les gaz furent distribués
à tout le personnel et un nécessaire de pharmacie fut constitué
dans chaque section pour les premiers soins h donner en cas
�de bombardement. D'autre part, les caves des Facultés furent
aménagées en abris susceptibles de recevoir le personnel de
la Bibliothèque et les lecteurs.
On a pu craindre, un moment, l ’évacuation des Facultés de
Marseille sur la ville d’Aix, ce «pii aurait gravement com
promis le sort de leurs Bibliothèques, impossibles à trans
porter. A l'heure actuelle, il est presque certain que ces
Facultés seront maintenues sur place et ainsi le fonctionne
ment normal de la Bibliothèque se trouvera à peu près
garanti.
PERSONNEL
A Aix, nous avons eu la douleur de voir disparaître, le
18 décembre 1938, M. Honoré, garçon de bibliothèque mis à
la retraite depuis 19.14. L'excellence de ses services a été
retracée dans un rapport précédent. Nous devons ici adresser
un hommage ému à ce dévoué et fidèle employé qui avait
consacré quarante ans de sa vie à l'Université.
A la section des Sciences, il y a lieu de regretter le départ
de M "' V iari), Bibliothécaire, nommée à l'Université de Tou
louse par arrêté ministériel du 7 février 1939. Son trop court
séjour à Marseille marque cependant une date dans l'histoire
de la Bibliothèque, relie de la réorganisation des catalogues,
entreprise qu'elle espérait mener à bien et à laquelle elle
aurait prodigué tout son zèle et sa compétence. C'est à
MUo R uyssen qu’il appartient de continuer l'œuvre commencée.
Chargée des fonctions de Bibliothécaire nu « Muséum natio
nal d’IIistoire fiaturelle » de Paris, clic a été nommée Biblio
thécaire à la Section des Sciences' de Marseille par arrêté
minsitériel du 7 février 1939. Elle est donc essentiellement
qualifiée pour diriger une grande bibliothèque scientifique.
En lui souhaitant la bienvenue, nous espérons que, s’intéres
sant. rapidement à sa tâche, elle ne songera pas à nous quitter.
M. B r u n e , garçon de bibliothèque, a été admis à la retraite
par arrêté ministériel du 30 jan vier 1939. à dater du 10 jan
vier 1939. Heureusement, nous n’avons pas encore eu à
déplorer le départ de M. B r u n e , maintenu en fonctions jusqu’à
la délivrance de son titre de pension et qui le sera, d'ailleurs,
jusqu'à la fin de la guerre, en vertu du décret du 1er septem
bre 1939. On a peine à réaliser le vide que produirait son
absence dans cette bibliothèque à laquelle depuis 1898 il
consacre sa grande expérience et son entier dévouement.
Le personnel de la Section de médecine a été complètement
d ésorganisé à la fin de l’année scolaire. S u r tro is employés,
deux ont été mobilisés, M M . D a v in et A n d ré E y s s k r ic , et le
troisième, Jean E v s s e r ic , tombé gravem ent malade, entre à
peine en convalescence. N o u s a vo n s pu remédier, en partie,
à cette situation, en faisant appel au concours de M®** D avijj
et Jean E y s s e r ic .
�— 143 —
CATALOGUES
A Aix, le classement du dernier tronçon des thèses étran
gères allant de 1930 à 1924 a été achevé. A partir de cette
dernière date en remontant jusqu'à l’origine. (1882) les thèses
étrangères figurent au catalogue de la Librairie Klincksieck.
Ainsi des fiches alphabétiques d'auteurs existent maintenant
pour toute cette catégorie de thèses de 1882 à 1938 et des fiches
alphabétiques de matières pour la période de 1924 à 1938.
Il reste encore à établir des fiches alphabétiques de matières
de 1882 à 1924 ; ce sera l'objet d'un travail ultérieur. 11 faut
remarquer, d’ ailleurs, que les thèses les plus consultées con
cernent les années récentes, postérieures à 1924.
A lu Section des Sciences, la réfection totale des catalogues
est en bonne voie, mais il s’ agit là d'une œuvre de longue
haleine qui demandera plusieurs années pour être terminée.
A la Section de Médecine, le travail de classement accompli
complète celui de l'an dernier. C'est ainsi que le catalogue
sur fiches des thèses françaises de médecine pour les années
1911-1935 a été installé en février dans la salle de lecture des
étudiants. Il y rend infiniment de service, étant consulté
presque sans arrêt. La 2e tranche du catalogue devant com
prendre la période de 1884 à 1910 a été entamée et se poursuit
concurremment avec les autres travaux.
A la Pharmacie, rue Auguste-Iîlanqui, le catalogue des
thèses de province pour les années 1930-1938 a été réalisé.
FR EQ U EN TA TIO N
[.'augmentation liés sensible du nombre des étudiants cons
tatée dans toutes les Facultés a eu ses répercussions sur
l’activité de la Bibliothèque, ainsi qu'il ressort de l'exam en des
statistiques. En 1938, le nombre des volumes communiqués
pour l'ensemble des sections était de 70.306 ; il passe en 1939
à 90.046. Celui des volumes prétés qui était alors -de 20.947
passe à 25.697. Cette affluence croissante qui sera sans doute
entravée par la guerre, intéresse directement' notre budget,
puisque les droits de bibliothèque payés par chaque étudiant
sont versés intégralement à fa Bibliothèque. Ces droits ont
été portés de 60 fr. à 90 fr. à partir de la prochaine année
scolaire'et cette augmentation de 30 fr. par étudiant fournira
à la Bibliothèque un supplément de ressources appréciable.
LOCAUX
A Aix, le projet «le reconstruction des Facultés de Droit et
des Lettres et de la Bibliothèque Universitaire qui existait
depuis 1936, mais paraissait abandonné, s'est précisé, cette
année, puisque des crédits ont été accordés dans ce but par
le Ministère. En des temps normaux, le nouveau bâtiment
vaste et aménagé d’une façon moderne impérieusement
�— 144 —
réclamé depuis tant d’années, aurait pu être achevé dans
trois ou quatre ans. Du fait de la guerre, ce délai va être
certainement reculé si môme le projet subsiste. Il est donc
probable qu'il faudra rester longtemps encore dans le vieux
local où la place manque pour loger les livres. Ceux-ci ne
peuvent se caSer que grâce â des moyens de fortune qui, p ra
tiqués depuis des années, semblent vraim ent inépuisables ! On
est ainsi arrivé à gagner le maximum de place dans la salle
des thèses étrangères en supprimant entre les thèses alle
mandes les intervalles devenus inutiles, puisque l'envoi de
ces thèses est interrompu depuis longtemps. Dans le grand
magasin de la Faculté des Lettres qui renferme la plupart
des ouvrages, deux épis ont pu être dégagés en refoulant et
serrant davantage les livres sur les rayons. Toutefois, la série
des périodiques et celle des thèses françaises situées dans
d'autres magasins, sont menacées d’être bloquées d'ici peu
de temps.
A la Section des Sciences, l'amélioration du local s’est pour
suivie. La ville de Marseille, sur nos instances, a refait le
plafond d'une petite salle située au S* étage et renfermant
des périodiques. Cette réparation a permis de procéder â la
mise Sous tubes métalliques de l’installation électrique de
celte pièce et des trois salles contiguës. La construction d'une
nouvelle bibliothèque souhaitée et envisagée depuis longtemps
est maintenant d’une réalisation ti;op lointaine pour qu’on
puisse négliger certaines mesures de sécurité qui s’ imposent
dans le vieux bâtiment.
A la Section de Médecine et de Pharmacie, il y a peu de
choses à ajouter au rapport de l ’an dernier mettant en relief
les grandes transformations accomplies dans l'ensemble du
local. Les ouvrages sont maintenant entièrement reclassés
sur les rayons et certains perfectionnements ont été apportés
à la nouvelle installation qui fonctionne à présent ù la satis
faction de tous. C’est ainsi qu’ un linoléum a été placé dans
la salle de lecture des étudiants.
A l ’annexe de la Pharmacie, la nouvelle salle mise à notre
disposition l ’ an dernier par M. le- Professeur C h e v a l l ie r , qui
sert à la fois de salle de lecture des Professeurs et de bureau
pour la Bibliothécaire a élé garnie de meubles en chêne verni
clair.
CREDITS - AC Q UISITIO NS
Le budget général de cette année dépasse de près de 100.000
francs le budget précédent puisqu'il s'est élevé de 371.496 fr.
â 465.800 fr. Cette augmentation de crédits provient d’une part
de l’accroissement du nombre des étudiants entraînant une
majoration de recettes et, d’autre part, d’une extension des
subventions accordées par le Conseil de l ’Université. Nous
ne saurions trop remercier ce dernier de l'intérêt qu’ il porto
�à la Bibliothèque et de la compréhension qu'il manifeste de
sa situation.
Grâce à cette augmentation de crédits, tous les articles ont
pu être majorés. C'est ainsi que les articles 1, 2, 3 (livres et
périodiques) accusent une augmentation de 67.919 fr. et l ’arti
cle 4 (reliure) une majoration de 18.000 fr. Les abonnements
et les suites ont été maintenus dans leur ensemble. Cependant,
si élevés que paraissent les crédits, ils ne sont pas suffi
sants pour permettre l'abonnement à de nouvelles revues, et
quant aux achats d'ouvrages, ils se limitent, la plupart du
temps, aux publications indispensables.
L ’ achat des périodiques allemands a naturellement été
interrompu depuis la déclaration de guerre, ce qui diminue,
apparemment, les charges de la Bibliothèque. Il ne faudrait
pas, toutefois, envisager une diminution de crédits, car notre
activité ne se ralentira pas. Son orientation sera seulement
différente et on pourra sans doute envisager le complément de
quelques collections françaises, anglaises et américaines.
DONS
A Aix, les grands établissements et institutions français et
étrangers qui ont l'habitude de nous envoyer leurs publica
tions n'ont pas été moins généreux cette année. Citons lu
Dotation Carnegie, la Société des Nations, le Gouvernement
Général de l’Algérie, la Bibliothèque Nationale, la Bibliothè
que polonaise de Paris, l'Académie des Sciences de Lisbonne,
les Universités de Grenoble, Lausanne, Oxford, Valladolid.
Yale, l'Université de Bruxelles.
MM. les Doyens B o u r r iij .y et R a yn a u d , MM. les Professeurs
B r u n , C r é m ie u , J a u f f r e t , P adova , L o te , T h o tabas , M. V a lr a n ,
Professeur honoraire au Lycée, MM. G u ic h a r d , Jean M e l ia ,
Henri P r o u t e a u , Camille V a l l a u x ont également donné un c er
tain nombre de volumes. 11 convient de citer particulièrement
M. le Professeur S econd à qui nous devons une cinquantaine
d'ouvrages de philosophie.
I^i Section des Sciences u reçu les publications du « British Muséum » de divers Instituts américains et de « l ’Institut
de France ». Grâce à 1' « American Muséum National Ilistory of New-York », une remarquable collection de voyages en
Asie a pris place sur les rayons. Enfin, M. le Professeur
P adova continue à prouver l'intérêt qu’ il porte â notre Biblio
thèque en l’enrichissant fréquemment d’ouvrages scientifiques.
A la Section de Médecine, M. le Doyen C o r n u , a donné une
vingtaine d’ouvrages et de brochures, M. C a s so u t e , Professeur
honoraire, une centaine de livres spécialement sur les mala
dies d’enfants. Signalons aussi M. le Doyen honoraire I mbert ,
M. le Professeur Beltrami, MM. les Docteurs I card et S autrt.
En outre, la collection si documentée de 1’ « Encyclopédie des
Bouches-du-Rhône » qui comprend à l ’heure actuelle 17 vol.
�— 146 —
in-4° >1 été donnée à la Bibliothèque par la direction des
archives départementales.
Aux uns et aux autres nous adressons de biens sincères
remerciements.
Le Ministère de l'Education Nationale nous a envoyé, cette
année, une centaine de volumes.
E XPO S ITIO N RETRO SPEC TIV E
DE LA FACULTE DE M EDECINE DE M AR SE ILLE
Le XX\% Congrès Français de Médecine, qui avait été reporté
en raison de la crise internationale du mois de septembre
1938, a tenu scs assises au Palais du Pharo du 10 au 12
novembre 1988 et a été suivi, le 13 novembre, du premier
congrès de médecine néo-hippocratique.
A cette occasion, une exposition rétrospective de livres et
de documents médicaux a été organisée sous la direction de
M. le Doyen CORNIL, de M. de T ournadrÊ, Bibliothécaire eu
chef et de M11* George, Bibliothécaire à la Faculté de Médecine.
Elle se tint au Palais du Pharo dans la salle des actes, resta
ouverte jusqu'au 25 novembre et eut un plein succès auprès
des visiteurs, docteurs et bibliophiles de la ville de Marseille.
Un catalogue des documents exposés, rédigé avec le plus
grand soin par M11" George, rendit .très compréhensible* la
visite de l'exposition.
Celle-ci fut groupée autour de trois sujets principaux : le
souvenir de la peste de 1720 qui ravagea Marseille occupait
une place prépondérante. A côté des arrêts et ordonnances
de police essayant d’ enrayer et de lim iter le fléau, on pouvait
voir des gravures représentant le dévouement du Chevalier
R ozb à la Tourette ainsi que deux pièces d'une rare valeur :
YOrdo de M gr de B k i .s i ' nce , ouvrage en partie manuscrit avec
armoiries et une reliure en maroquin rouge ti ses armes.
P ar ailleurs, de nombreux documents, rangés dans l'ordre
chronologique, rappelaient l'ancienneté des études médicales
en Provence. L ’un des plus anciens règlements de l'U n iver
sité d’Aix sur le doctorat des docteurs en médecine portait la
date du 2 avril 1623. A Marseille, on pouvait suivre les étapes
successives de renseignement depuis la création des cours
médicaux fi l'Hôtel-Pieu par Napoléon, en 1808 jusqu’à la
transformation de l’Ecole de Médecine en Faculté. Une des
pièces les plus remarquables était la charte de fondation en
1761) du Collège rie Chirurgiens, charte originale manuscrite
sur parchemin signée de Louis XV.
Dans une dernière partie, une longue rétrospective englo
bait médecins et chirurgiens, sans distinction de pays ou de
temps, d'HiPPOCRATE à L aennec . On'y remarquait une édition
dès œuvres complètes d’Hippocrate imprimée à Venise en
1588 avec une superbe page de titre, à côté de l’ édition de
Genève de- 1657 par Foës ; la « Grande Chirurgie » de Guy
�— 147 —
de Chauliac , médecin des Papes d’ Avignon, composée en 1363
et qui resta le code officiel de l'Enseignement de la Chirurgie
jusqu'au X V III" siècle ; l’édition princeps du « T raité de
l ’Homme » de Descartes, imprimée à Leyde eu 1662 ; V « Ex
position anatomique du corps humain » où pour la première
fois le marseillais Gautier d’A goty, peintre, graveur, ana
tomiste, appliqua sa technique de la reproduction de la gra
vure en couleurs ; enfin le grand L aennec retenait également
l’attention avec la reproduction fac-similé de sa thèse :
« Proposition sur la Doctrine d ’Hippocrate relativement à la
médecine pratique » et les deux éditions du « T raité de
l ’auscultation médiate ■> (1810, 1826).
Toutes ces pièces dont le nombre s'élevait à 184 provenaient
en grande partie de l’ Université d’Alx, de la bibliothèque
municipale de Marseille, des Ilospicès civils, du service sani
taire maritime, des archives départementales du « Musée du
Vieux-Marseille », et do certaines bibliothèques particulières.
Tous ceux qui ont consenti avec tant d’obligeance à nous
prêter ces documents ont contribué très efficacement à la
réussite de cette belle manifestation de la vie médicale pro
vençale.
S TA TISTIQ U E AU 1er- OCTOBRE 1030
Crédits : Achats de livres et de périodiques':
Rudget ordinaire ......................... .............
Budget additionnel ......................... ..........
210.6*40 Fr.
80.770 >»
Reliure ........................................... ...........
Dépenses diverses ......................................
300.419 »
52.000 »
104.381 »
Total g é n é r a l...................
-465.800
Section d’Aix .......................
Section de Marseille (sciences) ................
Section de M arseille (médecine et phar
m a c ie ).......................................................
97.81-4
50.049
Volumes :
55.651
203.514
Thèses :
Section d’Aix .............................................
88.717
Section de Marseille (sciences) ................
40.332
Section de Marseille (médecine et phar
macie) ........................................................... 02.153
230.202
�— 148 —
Volumes communiqués ;
Section d'A ix .............................................
Section de Marseille (sciences) .............
Section de M arseille (médecine et phurinacie) .......................................................
36.053
15.471
38.522
90.046
Volumes prêtés :
Section d'A ix .............................................
Section de Marseille (sciences) ...............
Section de Marseille (médecine et phar
macie) .......................................................
20.605
2.437
2.655
25.697
Les ouvrages usuels mis à la disposition du public dans la
salle de lecture ne sont pas compris dans cette statistique.
Le service des prêts entre bibliothèques universitaires a
consisté dans l'envoi et la réception de 283 et de 225 volumes.
T R A V A U X DU PER SO NNE L
MUo George, Bibliothécaire é la Faculté de Médecine.
George (Antoine) et George (M Uo Augusta). XXV0 Congrès de
Médecine 26-28 septembre 1938.
Exposition du Palais du Pharo, 26 septembre-15 octobre.
Catalogue de VExposition par M,to Augusta George, précédé
d'une Introduction sur l'enseignement de la Médecine dans
la région provençale, par M. Antoine George. (Marseille, imp.
du <• Petit M arseillais », 1938, 1 plaq. in-8° (38 p.).
Imprimerie Marseillaise, 39, rue Sainte - Marseille
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https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/313/RES-51001-A_Rapports-annuels_1939-1940.pdf
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UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
A N N ÉE SC O LA IR E
1939-1940
C O N S E IL DE L’U N IV E R SIT É
RAPPORTS ANNUELS
sur l’activité
de l’Université et des Facultés
1939-1940
IN S T IT U T S — O BSE RVATO IR E
BIBLIO TH ÈQ UE
UN IV ER S ITAIR E
M A R SE IL L E
IMPRIMERIE MARSEILLAIS?
Rue Sainte. 3!)
1841
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UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
A N N ÉE SC O LA IR E
1939-1940
C O N S E IL DE L’U N IV E R SIT É
RAPPORTS ANNUELS
sur l’activité
de l’Université et des Facultés
IN S T IT U T S — O BSE RVATO IR E
BIBLIO TH ÈQ UE
UN IV ER S ITAIR E
M A R SE IL L E
IMPRIMERIE MARSEILLAIS?
Rue Sainte. 3!)
1841
��UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
A N N É E SC O LA IR E
1939-1940
C O N S E IL DE L 'U N IV E R S IT É
RAPPORTS ANNUELS
sur l’activité
de l’Université et des Facultés
IN S T IT U T S — O B SERVATO IRE
BIB LIO TH È Q UE
UN IV ER S ITAIR E
M A R S E IL L E
IMPRIMERIE MARSEILLAISE
�'
s
�Conseil de l’ Université
M M . G A U , O.
0 I,
RAYNAUD ,
R ecteur, p résid en t ;
O I, D oyen de la F a cu lté de D ro it ;
C O R N IL ,
O I, D oyen de la Fa cu lté de M éd ecin e
et de P h a rm a cie ;
C O R R O Y , $ , O I, D oyen de la Facu lté des Sciences.
B O U R R IL L Y , îfc, O I, D oyen de la F a cu lté des
Lettres,
v ice -p résid en t ;
B O S L E R , *&, O I, D irecteu r de l ’ O b servatoire ;
D U M A S . O I, P ro fe ss e u r ù, la Fa cu lté de D roit,
assesseur d u D oy e n ;
B R Y , î&, 5 , 0
1, P ro fe ss e u r à la F a cu lté de D ro it ;
C H E V A L L IE R , 5 , 0 1, P ro fe ss e u r à la Facu lté de
M éd ecin e, assesseur d u D oy e n ;
A U D IB E R T ,
M éd ecin e ;
0 I,
P ro fe ss e u r à la Fa cu lté de
T IA N ,
0 I, P ro fesseu r à la Fa cu lté des Sciences,
assesseur d u D oy en ;
T R A Y N A R D , C. îfc, 5 , 0 I, P rofesseu r fi la Faculté
des Sciences ;
G R O S,
5 , 0 I, P ro fe ss e u r
Lettres, assesseur du D oy e n ;
CAHEN,
5 ,0
à
la
Fa cu lté des
1, P ro fe ss e u r à la F a cu lté des
Lettres.
M em bres non U n iversitaires
M M . B O U IS S O N , 0 . îfc, D épu té des Bouches-du-Rhône,
ancien présid en t de la C h am bre des D épu tés ;
H O NNO RAT, 0.
S én ateur des Basses-Alpes,
ancien m in istre de l ’In stru ction p u b liqu e ;
P R A X , 0 . îfë, P résid en t h onoraire de la C h am bre
de C om m erce de M ars eille .
��RAPPORT GENERAL
SUR LA
SITUATION DE L’ UNIVERSITÉ D’AIX-MARSEILLE
p résen té par M . V ic t o r
A U D IB E R T
Professeur de Clinique M édicale
ù la Faculté de Médecine de M arseille
Année S co laire 19 3 9 -19 4 0
M onsieur i.e M inistre,
Au nom du Conseil de l'U niversité d’Aix-M arseille, j ’ai
l'honneur de vous adresser le rapport général sur la situation
de cette Université, pendant, l’ année scolaire 1930-1940.
Année de deuil, au cours de laquelle la Fiance angoissée,
puis meurtrie et. enfin, occupée, u du se replier, pour ainsi
dire, sur elle-même et v ivre dans sa tristesse, au milieu d’un
bouleversement général.
Si notre Université 11’a pas sombré comme d'autres, elle a
subi une sorte d’ éclipse dans sa vie intérieure et. sa vie
extérieure.
C’ est pourquoi ce rapport ne reflétera point, comme ceux
des années précédentes, l'activité et la production d’ une ruche
bourdonnante du bruit réconfortant de ses travailleurs, mais
plutôt le ronronnement monotone d’un rouage qui fonctionnait
au ralenti.
Dans la période des premières semaines de la guerre et dans
l’incertitude où l’on se trouvait que le fléau ne s 'abattrait point
en Provence comme dans l ’ Est et le Nord, nos grands centres
universitaires ont dû, à la hôte, em baller leur matériel et
le mettre à l'abvi de la destruction. A M arseille, en particulier,
qui devait être évacuée sur Aix, nos laboratoires se sont vidés
de leur outillage scientifique, les malades ont été évacués des
cliniques. SI j ’ ajoute que la m ajorité des professeurs, chefs
de clinique, chefs de travaux, préparateurs, assistants, ont
rejoint les postes que leur assignait la défense nationale,
j ’aurai défini suffisamment l’état de désorganisation dans
lequel s'est, trouvée notre Université, — très diminuée, du
reste — par l’ absence de nombreux étudiants appelés sous les
drapeaux.
�— G—
En octobre 1939, cependant, les esprits se ressaisirent : no»
Facultés et Instituts ouvrirent, à nouveau, leurs portes —
plus tôt même que de coutume — on fit revenir la plus grande
partie du matériel et, hardiment, ceux qui restaient se rem i
rent au travail.
Ces prémisses étaient indispensables à poser pour justifier
et excuser l'esprit du rapport général que j*ai l ’ honneur de
vous soumettre.
CO N S E IL DE L ’ U N IV E R S IT E
Qu'il me soit permis, tout d’abord, de rendre hommage à la
volonté et à l’esprit d 'initiative de M. le Recteur Gai qui, très
activement secondé par ees Doyens et son Conseil a pu faire
face, avec, je puis dire, d e» moyens de fortune, A une situation
d ifficile et mettre sur pied, pour toutes les disciplines, un pro
gramme d'enseignement h peu près complet.
Peu de changements dans la composition de notre Conseil,
si ce n ’est que M. le Professeur G ros a remplacé M. Bm.niuixv
en qualité de Doyen de la Faculté de» Lettres, que M. le P r o
fesseur M ercier , de la Faculté de Médecine, a été désigné
aux lieu et place de M. le Professeur Chevalier , appelé à
d’importantes fonctions au ministère de la Santé publique et
que M. Jean L f.bret a pris provisoirement la place de M. Joseph
B ry à la Faculté de Droit.
Je ne puis analyser en détail l ’œuvre du Conseil. Je tiens,
toutefois, à souligner l aide qu’ il a apportée aux étudiants
dans la constitution de comités d ’entr’aide ayant pour but «le
m aintenir la liaison entre les mobilisés el les non-mobilisés.
T rois comités ont été formés, un pour la Faculté de Médecine,
un pour la Faculté des Sciences et un pour l'ensemble des
deux Facultés d’Aix. I.cs étudiants de la Faculté de D roit ont
pu. ainsi, faire parvenir à leurs camarades sous les drapeaux,
la plupart des cours faits par leurs professeurs et polygraphiés
â leur intention.
En raison de l'incertitude qui planait sur ce que serait la
vie universitaire au cours de l’année qui s’ouvrait, le Conseil
avait pris, dès la rentrée, de sages mesures pour restreindre
les dépenses et prévenir, si possible, un déficit budgétaire. Mais
il a pu, en cours d’année, rétablir toutes les subventions nor
malement accordées, tant aux Facultés qu’ aux Instituts et
permettre les conférences habituelles complémentaires.
Enfin, m algré la guerre, les travaux d'études en vue de la
construction des nouveaux bâtiments des Facultés d ’Aix ont
été continués et terminés. Une prem ière tranche a été adjugé»*,
le 11 mai 1910, dont les travaux, commencés en juillet, sont
actuellement en cours d'exécution.
Une réflexion qui n’est, peut-être, aujourd’hui, que l ’expres
sion d ’ un regret superflu, m'est toujours venue h l ’ esprit à
propos de ces constructions universitaires. Quelle que soit
�— 7 —
l'am pleur des projets, on n ’aura jam ais bâti que pour le
présent et dans le provisoire, alors qu'il eut, au contraire,
fallu concevoir avec une large vision d'a venir et de définitif.
Je m’explique : Au lieu de p artager les Facultés et Instituts
entre Marseille et Aix, et, dans chacune de ces villes, au
hasard des terrains, n’ était-il pas préférable de les grouper ?
Je ne veux pas évoquer par là cette question brûlante du trans
fert à M arseille que j ’ai toujours considéré comme blessant
pour l’am our propre et nuisible aux intérêts d’Aix. J’estime,
d ’ailleurs que. si la médecine ne peut pas — sans faute lourde
— s’enseigner ailleurs que dans un très grand centre où sc
trouvent en abondance et en surabondance les matériaux
cliniques et anatomiques (et, dans cet ordre d’ idée, Marseille
se placera toujours au prem ier rang des Facultés de médecine
françaises par sa richesse incomparable on matériaux indi
gènes et coloniaux) autrement, d it si l ’esprit médical qui n ’est
plus l’ esprit doctrinaire, philosophique ou métaphysique,
mais l’esprit expérimental, ne peut plus s’ acquérir dans les
petites villes dépourvues des ressources indispensables, par
contre, l’çsprit mathématique ou scientifique, l'esprit ju rid i
que, l’esprit littéraire ou historique peuvent s'obtenir sous les
ombrages, au bord des ruisseaux, dans ie calme, le silence et
le charme des villes moins importantes et même modestes qui
semblent s’être, pour ainsi dire, définitivement retirées à la
campagne.
Mais, puisque notre Université s'appelle, à juste titre, l’ Univereité d’Aix-Marseille (les Aixois apprécieront, sans doute,
notre déférence, puisque nous les nommons avant les M ar
seillais) pourquoi n’avoir pas songé à faire, u peu de frais,
l ’acquisition d’ un vaste terrain, de deux à trois cents hectares,
entre nos deux villes, au milieu de cette magnifique et riante
campagne de Provence (on est encore à temps pour faire
celte acquisition et sc réserver ces terrains, ce qui sera impos
sible plus tard). Pourquoi n’avo ir pas eu l’idée de réunir toutes
les Facultés et Instituts ? L à serait née et aurait prospéré,
p ar étapes, une vraie ville universitaire qui aurait groupé,
non seulement les bâtiments d’instruction, mais les profes
seurs, les étudiants, avec leurs logements et leurs villas, leurs
restaurants, leurs terrains de sports et d'hygiène, etc. Dans
cette cité nouvelle et moderne, plus d’éparpillement des efforts,
économie de temps et d’ argent. Quelle vision ! Quel rêve, et
quels regrets de ne pas a v o ir conçu grand et très grand !
Sans compter qu’après les Facultés d’Aix, il faudra term i
ner la Faculté des Sciences et doter la Faculté de Médecine
de ce qui lui manque et qui lui est indispensable, je veux dire
un vaste hôpital, des cliniques, où les malades trouveront le
maxim um de confort et de garantie scientifique, où les étu
diants, à leur tour, profiteront de tous les enseignements. Cette
création s’impose et je demande, instamment et respectueuse-
��— » —
Et M. le Doyen de la Faculté des Lettres d'a jouter : « Le nom
bre des jeunes français qui aspirent au titre de bachelier a
quelque chose d'effrayant et d'inquiétant. Une réform e s ’im
pose, d'autant plus que la qualité des candidats est de plus
en plus en sens inverse de leur nombre. A l'oral, la faiblesse
des réponses témoigne d’ une préparation insuffisante... A
l'écrit, la nullité de trop nombreuses versions latines est effa
rante. Les compositions françaises révèlent trop souvent une
incapacité absolue à traiter un sujet déterminé, «à conduire
un développement. ; il arrive que les fautes d’ orthographe
abondent... ».
Aussi, la proportion des reçus définitivement n ’est-ellc pas
reluisante : Î2 pour cent à peine.
Oui, une réforme s'impose et peut-être un frein. On ne vit
pas de ce qu'on mange mais de ce qu'on digère ! Pourront-ils
vivre ceux qui ne peuvent pas d igérer? Ils traîneront une vie
misérable et peut-être douloureuse. Certains cerveaux n’étant
pas aptes à recevoir et surtout à assim iler l’instruction,
s'épuiseront avant l’heure. Ratés de la vie, la plupart de nos
jeunes intoxiqués, erreront, épaves lamentables, dans un
milieu où ils se trouvent, inadaptés. Oui l'heure est venue
d ’une réforme.
FA C U L T E DE D R O IT
Cette Faculté a appris, avec un v if regret, la mort au champ
d’honneur de MM. Rernnrd II ildecheimeh, Guy L ederle et
Maurice B lanc, à la mémoire desquels j ’adresse un souvenir
ému.
Certains cours des professeurs mobilisés ont été faits : par
M. Albert dk G eouffhr de la P radelle, en remplacement de
-son fils, Paul, par M. Juglar, en remplacement de M. B u y , par
MM. Jl'Glar et B ertrand, en remplacement de M. C rémiec. I.e
Conseil leur exprim e ses remerciements.
L ’Institut juridique de Nice a pu ouvrir ses portes, après
une courte période d'incertitude, dès le 15 décembre 1039.
11 fonctionna à peu près normalement, sauf à l’heure tragique
de fin mai à début juin. Toutefois, après cette interruption, les
écrits furent passés à Nice, le 16 juillet 1040.
Divers travaux se sont poursuivis : ceux de M. R aynaud,
Doyen, qui collabora au Sémaphore, ceux de M. Auguste
D umas : Tome V II de l'H istoire de l’Eglise, de MM. D umas
et. abbé A mans : I/E glise au pouvoir des laïques (888-105-1). de
MM. Louis Crémieu , Ronnecarrère et L aborde : Tom e I et I I
du T raité de Droit Civil.
FA C U L T E DE MEDECINE
Dans une sage prévoyance, M. le Doyen Corsil , au début de
la guerre, avait fait transférer à 25 kilomètres de M arseille,
au Sanatorium du Petit Arbois, la clinique médicale de M. le
�-
10 —
Professeur A udibert et lu clinique chirurgicale de M. le P ro
fesseur F iolle, auxquelles furent annexées les cliniques oph
talmologique, oto-rhino-laryngologique et des voies urinaires.
Ainsi, pouvait être donné un enseignement clinique complet,
à quelques kilomètres d’A ix où devait se transporter la Faculté
de Médecine. Cet hôpital a fonctionné trois mois au bout des
quels les services rejoignirent, à M arseille, leurs locaux
habituels.
L a défense passive, tant au palais du Pharo qu'à la rue
Blanqui, fut organisée et dirigée par M. le Docteur R ochette
à qui il n’est que trop juste de rendre hommage.
Aux difficultés matérielles se sont ajoutées les difficultés
d’enseignement. L ’ouverture «le la Faculté s’est opérée plus
tût que de coutume, afin de ne pas faire perdre une année
d’études aux étudiants des classes 1939 et 1940. et les program
mes d'enseignement furent bloqués afin de permettre à ces
jeunes gens de terminer leur scolarité avant le 1er mare 1940.
Pour ces étudiants, «les sessions spéciales d ’examens, une en
septembre et deux en octobre, ont permis dé valid er les ins
criptions.
P a r arrêté ministériel, en date du 30 août 1939, ont été
nommés agrégés, pour une période de neuf ans, à compter
du 1er novembre 1939, MM. A udier, A iisoux , C hosson, D elphaut , Don, I mbert, P aillas, R ecorrier et Saumon.
P ar arrêté, en date du 17 novembre 1939, M. P if.r i , Profes
seur agrégé, a été chargé, à nouveau, du cours «le clinique
exotique. 11 est à souhaiter que M. le Professeur H ekknroth.
le titulaire de la chaire, reprenne, au plus tôt, son enseigne
ment magistral, ainsi qu’il s'y était engagé, et. suivant le désir
formellement exprimé du Conseil de lu Faculté.
M. le Professeur Chevallier a obtenu le prix Monthyon à
l’Académie des Sciences, le p rix Bouchard à la Société de Bio
logie et le prix Saintoux au Collège de France. MM. les P ro
fesseurs V iollk et P ieri se sont vu attribuer le prix Barbier
de l'Académ ie de Médecine.
Le nombre des congrès et missions fut très réduit, en
raison des hostilités ; néanmoins, MM. les Professeurs R oger,
Bourde et le Professeur agrégé P aillas ont assisté, les 10 et
11 a v ril 1940, aux séances neuro-chirurgicales de l’ Académie
«le chirurgie de P aris ; le Professeur Chevallier u fait des
conférences à la Socéité de Médecine de Genève, à la Société
de chim ie de Berne (décembre 1939) et à la Société philoma
tique de P aris (mai 1940) ; M. le Professeur Joyeux a été
chargé de mission en Corse, en vue de la prophylaxie anti
paludique (novembre-décembre 1939-avril-mai 194Ô). A M. le
Professeur agrégé Sautbt a été confiée une mission d’enquête
sanitaire dans le Liban-Sud (mai-août 1940).
�— 11 —
FACULTE DES SCIENCES
Cette Faculté a eu à déplorer deux morts, celle du plus jeune
de scs maîtres, M. Frédéric M arty, mathématicien de haute
valeur, disparu à l'â ge de 20 ans, le 14 juin 1910, dans un ciel
de gloire, en Finlande, entre T allin et Helsinki, et celle de son
ancien doyen, M. Paul R ivai.s , décédé à Toulouse où il s ’était
retiré. Son successeur, M. le doyen Corroy. mettant on relief
las m érites de son prédécesseur et les services tpi'il a rendus,
dit. qu’ il fut un savant doublé d ’un grand universitaire. Tous
ceux qui ont connu M. R ivals confirmeront ce jugement.
J’adresse aux fam illes de nos deux collègues, l ’expression
de nos condoléances les plus respectueuses et les plus émues.
Nous devons une particulière reconnaissance à M. M alcuit,
profesoeur au Lycée l ’érier qui a suppléé, en botanique géné
rale, M. Choux , mobilisé, à M. V essiot. Directeur honoraire
de l’Ecole Normale Supérieure qui a remplacé M. M arty,
maître de conférences de mathématiques, et à M. P aoli, pro
fesseur honoraire au Lycée (pii a suppléé M. L erali.ut, chargé
d’exercices pratiques.
P a r arrêté de M. le Préfet des Bouches-du-Rhône. adminis
trateur extraordinaire de la Ville de Marseille, en date du
29 août 1940, M. C houx , professeur de botanique à été nommé
Directeur scientifique du Jardin botanique et M. P etit, maître
de conférences de biologie animale, Directeur du Muséum
d’histoire naturelle de la V ille de Marseille.
M. V essiot a été nommé membre du cours de perfectionne
ment de.l'école polytechnique. MM. Choi x et T h ih y ont été
désignés pour représenter la Faculté à la Direction de l'In s
titut technique de la Chambre de Commerce de Marseille.
MM. B irrry et Gauzan ont eu le prix Jaussen pour l ’ensem
ble de leurs travaux.
MM. T raignard et T iiiry ont représenté la Faculté au jubilé
de M. B oret., membre de l'Institut à Paris.
M. le Doyen Corroy a donné une conférence publique sur
le Maroc, ce qui a valu à la bibliothèque de la Faculté la
réception du bulletin d'information de la Résidence générale.
Enfin, la Faculté des Sciences a collaboré activement au
centre universitaire méditerranéen' par des conférences de
MM. Corroy , T hiry et P etit.
Je ne terminerai pas sans exprimer la reconnaissance du
Conseil à M. Chancel, chargé de cours honoraire, qui, pour la
quatrième fols, a fa it un don généreux, sous forme d’un
titre de rente de l.(XK) francs et â M. M ourgue, pharma
cien, qui a offert au Laboratoire de Géologie dee planches du
plus haut intérêt, pour l'enseignement et les chercheurs.
�—
12 —
FA C U L T E DES L E T T R E S
M. le Doyen BOURRILLY. admis à faire valo ir ses droits à la
retraite et qui a emporté les regrets unanimes de toute T Uni
versité, a été remplacé par M. le Professeur G ros que je
félicite pour cette distinction méritée.
MM. S egoxd et T oussaint, atteinte aussi p ar la lim ite d'â ge
et qui s ’étaient retirés en octobre 1939, ont été rappelés à
l'activité, par suite des circonstances. Us n ’ ont cessé leur
fonction qu’en octobre 1940.
M. Clavel , mobilisé, a été suppléé par M. T homas, profes
seur honoraire de la Faculté des Lettres de Lyon.
MM. Largues et M édau ont remplacé M. Cohen durant son
congé de maladie.
A tous, le Conseil exprim e sa gratitude.
Connue les années précédentes, la Faculté a participé à
l’activité du contre universitaire méditerranéen et à celle du
collège international «le Cannes, grâce â la collaboration de
MM. B enevent, S egoxd, E. R ipert. E. G ros. M ignon et N at.
L a conférence annuelle de fondation James Hydes a <':té
faite, le 2 février 1940, p ar M. André S iegfried, devant un très
nombreux public.
Enfin, dans le rapport de M. le Doyen, je relève «pie les
bâtiments de la nouvelle Faculté avancent au ralenti et je
me perm ets de souligner, dans les lignes de M. Gnos, cette
appréciation qui confirme ce que j ’ai écrit plus liant, qu’ il faut
<i regretter que le terrain choisi soit un peu loin de la ville et
en dehors de l’atmosphère aixoise >».
O BS E RV A TO IR E DE M A R S E IL L E
T rois collaborateurs de M. le Directeur B osj.kr ont été mobi
lisés : MM. Relorisky, G uigay et H ahm. Los deux premiers
sont rentrés. Quant à M. H ahm . p arti dans l'aviation, on est
sans nouvelles de lui et nous les attendons avec la plus vive
impatience.
Ont travaillé à l'Observatoire : M. Henri RounE, chargé de
travaux par le service de la recherche scientifique, M. Robert
Jonc.khi.kr, qui avait créé a ses frais le laboratoire de Hem
dans le nord, M. Victor M aître, aide-astronome à Besançon
et M. ÏI enroteau, astronome de l'Observatoire d ’Ottawa, sur
pris en Belgique par l’ avance allemande.
M. Bosler a fait, le 30 mars 1940, à l’Université de Kalarats,
en Yougoslavie, une conférence très appréciée sur la pesanteur
et la gravitation universelle.
Enfin, M. Henri RounE, déjà lauréat de l'Institut, a reçu
de l ’Académie des Sciences, un prix de 2.000 francs.
Diverses recherches, du plus haut intérêt, se sont poursui
vies. Ce sont celles de M. R oure sur les perturbations de
Plu ton, de M. B elorisky sur l ’angle de deux droites rectangu-
�— 13 —
laires tracées sur ün cliché photographique, de M. Guigay
sur l’origine (les comètes et sur le bolide du 5 août 1910,
de M. H enroteau sur les étoiles doubles, de M. .Ionckhler sur
les couples stellaires, de M. M aistre sur les étoiles de certains
types spectraux.
Et pour terminer, sous la direction de M"* Josse, le Journal
des Observateurs a publié son X X IIe volume qui tient une
place honorable dans le patrimoine intellectuel de Marseille
et de la Provence.
IN S T IT U T S
In stitu t Colonial. — M algré la diminution très sensible du
nombre des élèves, qui est tombé de 56 en 1938-99 à 9, cet
Institut, grâce aux efforts de son Directeur, M. le Professeur
Joyeux , n’a pas Interrompu son œuvre.
11 a accueilli sept travailleurs libres, s’est mis à la dispo
sition de l ’autorité militaire pour des recherches sur le sang.
11 a reprie toute son activité à la cessntion des hostilités en
France.
La Chambre de Commerce lui a accordé deux bourses pour
deux jeunes médecins se destinant aux Colonies. Je remercie
la Chambre de Commerce pour son geste généreux.
J’ai déjà dit les importantes missions dont avait été char
gés MM. Joyeux et Sautet.
J’ajoute deux intéressants travaux de MM. Joyeux et R okr,
dans la Revista de Medicina y parositologia de la H avane et
de MM. S ice, Sautel et E thès dans la Revue de médecine et
d ’hygiène tropicales.
Institu t d'Hygiègc. — P a r suite de la mobilisation de son
Directeur, M. le Professeur V iolle, de ses collaborateurs et
des étudiante, cet Institut a fonctionné au ralenti.
Néanmoins, si renseignement en vue du diplôme d’hygiène
n’a pas pu être donné, d’importantes recherches y ont été
effectuées avec la collaboration des Professeurs Joyeux et
G iraud, du Docteur Seigneurie et de MUe la Doctoresse Yvette
B lanc ; des sérums antipolyomyélitiques ont été préparés et
fournis aux malades. Enfin, en accord avec le service dépar
temental d’hygiène, diverses inspections ont permis de tra
vailler à la prophylaxie dos épidémies.
Institu t d'éducation physique. — Le nombre des élèves a
passé de 50 en 1938-39 à 31, cette année. Au surplus, la guerro
a enlevé la m ajorité des conférenciers et la totalité des pro
fesseurs.
Mais, m algré ce, sous l ’impulsion do son Directeur le P ro
fesseur R o.mieu , l'Institut n'a pas cessé de fonctionner, puis
qu’un candidat a été admis au diplôme médical, six nu cer
tificat d’études supérieures, quatre admissibles au professorat
d’Etat et cinq reçus définitivement au degré élémentaire.
�Ce résultat, très honorable, fut acquis grâce au concours
et au’ zèle rie MM. les Professeurs de la Faculté de Médecine,
de M n,u B an-
Cotte et. Corcy, du Professeur agrégé M almejac,
nelier , professeur d ’E. P . au Lycée d’Aix.
Mn® N ègre, institutrice, détachée au Secrétariat de l'A ca
démie, a été nommée Secrétaire des trois Instituts rattachés
à la Faculté de Médecine.
Enfin, j ’adresse un souvenir ému à la mémoire de M. B lancT ailleur , décédé subitement, qui. professeur au Lycée Thiers,
avait accepté de suppléer dans leur enseignement MM. G ui
raud et P etit.
Institu t de mécanique des fluides. — Il a subi, comme les
autres, les rigueurs des temps.
Toutefois, les travaux ont pu être terminés et, si les amé
nagements intérieurs ne sont pas encore complets, ils se
poursuivent avec diligence eous la volonté agissante du Direc
teur, M. T h ir y .
Grâce à la collaboration de M. Sackman, détaché du ministère
de l'A ir, le service de la défense passive a été activement
poussé. L ’ Institut s’occupe de hâter la construction d’une
soufflerie de grand diamètre, à veine elliptique, qui sera la
seule à pouvoir passer des maquettes motorisées.
Si j ’ ajoute que la S. U. C. A. .M., la Cie électro-magnétique
se mettent â l'entière disposition de l'Institut, que le parc
d’artillerie de la XVe région offre deux moteurs d’automobile
et un moteur Diesel, que le laboratoire de Strasbourg a trans
porté à M arseille la plus grande partie de son matériel, que
le Centre d’Etudes de la marine de Toulon a été transféré à
M arseille, on peut prévoir un développement et un rendement
futurs de»? plus encourageants.
Bibliothèque U niversitaire. — Sur l’initiative de M. de
TounxADnE, bibliothécaire en chef, les manuscrits et collections
de valeur ont été mis en sûreté, et le service fut assuré régu
lièrement d'une façon à peu près normale ; les travaux du
catalogue n’ont pas été interrompue.
Je signale des dons très Importants qui ont été faits par la
dotation Carnegie, la Bibliothèque nationale, l ’Institut des
hautes études marocaines de Rabat, l ’ Université de Yale,
puis par MM. P adé, Recteur honoraire, B ourriij .y , ancien
doyen de la Faculté des Lettres, R eynaud et Cornu ., doyens des
Facultés de D roit et de Médecine, M. le Professeur G ozet de
Montpellier, les Professeurs P adova, Cotte, M arc,aillas , les
Docteurs Carvallo et L acet, M11* T eissier . A tous nous devons
de chaleureux remerciements.
En contre partie, notre bibliothèque universitaire a doté
de 250 volumes le Sanatorium dse Etudiants de St-Hilaire.
Enfin, durant cette année scolaire, les achats de livres et
�périodiques se sont élevés à 435.946 fr. 80 centimes. Les livres
communiqués ont été de 60.719. Les livres prêtés de 26.520.
En résumé, on peut affirm er que l’ Université d'A ix-M arseille
a subi la secousse inévitable des événements tragiques de cette
année 1939-1940.
Loin de moi la pensée d ’apporter la moindre note pessimiste.
Je veux, au contraire, tirer de cet exposé une conclusion très
optimiste d’avenir.
A constater l’empressement des Etudiants à rejoindre Facul
tés et Instituts dans une proportion qui défiie les plus belles
espérances, à noter leur sérieux et leur ardeur à l ’étude, à
saisir la foi et l’enthousiasme qui animent m aîtres et élèves,
on ne peut qu’ éprouver un v if sentiment de réconfort.
Notre Université sort d’une grave maladie, mais elle en
sort convalescente. Son moral est à la hauteur de l'épreuve
subie. Tous, désormais, comprennent la gravité de l'heure
et la grandeur de la tâche.
Il semble, comme le proclamait, récemment, le Chef de
l'Etat, que, du bas au sommet, chacun s’est ressaisi :
« L'atmosphère malsaine, dans laquelle ont grandi beaucoup
do nos aînés, disait notre vénéré M aréchal Pétain, avait
détendu leur énergie, am olli leur courage et. les avait conduits,
par les chemins fleuris du plaisir, à la pire catastrophe >».
Dès lors, ajoutait-il, « cultivez on vous le sens et l’amour
de l'effort. L ’effort porte en lui-même sa récompense morale
avant de se traduire par un profit m atériel qui, d’ailleurs,
arrive toujours tôt ou tard ».
C'est sur cette magnifique pensée que je veux terminer :
Travaillons, oui travaillons et produisons, pour bien m ériter
de la Patrie.
V ictor A udibert,
Professeur de Clinique Médicale.
��RENTRÉE SOLENNELLE
DE
FACULTÉ
LA
DE
D R O IT
RAPPORT
présenté par M. Edmond BERTRAND
Chargé de Cours
M onsieur i .e R ecteur,
M onsieur le D oyen,
M essieurs ,
L a bienveillance de votre Faculté appelle, p ar tradition,
le pins jeune do ses membres à présenter le rapport sur les
concours de fin d ’année. C’est pour lui l'occasion de vous
rem ercier de l ’accueil que vous lui avez fait.
Comment le ferais-je pour ma part ? Vous m’ avez accueilli
dans cette Faculté — le jou r où pour la prem ière fois,
j ’assistais à votre rentrée solennelle. Etudiant de l n; année,
j'entendais déjà l’ un de vous me souhaiter la bienvenue.
Depuis le moment où adolescent, vous m’avez accueilli, vous
n'avez cessé de me former à votre enseignement. Mes pre
miers cours m ’ont été donnés dans cette même salle et ceux
qui les prononçaient sont parmi vous. C’ est dans cette salle
encore où j'a i eu l’ honneur de soutenir ma thèse : mes juges
sont au milieu de vous.
Et voici que peu de temps après le dernier acte public de
ma vie d ’étudiant, vous, m’appelez dans cette même salle
des actes, pour prendre ra n g — non pus exactement il est
vrai, comme votre collègue, mais à la manière de la jeune
épouse de nos pays de coutumes, qui espérait dans le partage
des biens communs : «■ uxor non est proprie socia sed tantum
speratur >i.
Mes remerciements ? La solennité de cette assemblée et
ses usages m ’obligent à les exprim er d ’une manière imper
sonnelle, à votre Faculté, réunie en Collège. Et pourtant,
�— 18 —
c'est du meilleur de mon être que montent vers vous, vers
chacun de vous nominativement, mes joies pures d’étudiant,
mes émotions passées, l’éveil de mon intelligence.
Je ne puis demeurer dans votre salle des Professeurs sans
retrouver sur leurs images, la noblesse indulgente du doyen
Moreau , la vivante bonté du doyen Honnecarukhe. Si aucune
photographie ne vient me rappeler son souvenir, m a mémoire
sans effort retrouve le charme du Professeur Sauvaire-Joordan.
Avec eux, vous avez été mes maîtres et je les ai aimés.
Au moins, tn’est-il permis, Monsieur le Doyen, de vous
exprimer plus directement ma gratitude. J’ai retrouvé dans
cette Faculté, sous votre direction, le même sentiment de
sécurité dans le travail, «jue celui que j ’ai connu naguère.
On a coutume «le louer votre, fermeté paternelle. J'ai éprouvé
votre fermeté ; ne m ’avez-vous pas donné, avec la plus grande
justice, la plus mauvaise note qui ait sanctionné mes examens.
J’ éprouve chaque jo u r votre sollicitude, vous avez une
connaissance intuitive des soucis et des préoccupations de
chacun. Votre délicatesse s'efforce de les rendre plus légers,
avant même qu'on ait. à les exprimer.
Il est devenu commun de dire que votre Faculté est une
grande famille. Pou r moi cette im age à un sens particuliè
rement vivant. Vous m’ avez fait naître à la science du droit
— vous m 'avez nourri à votre enseignement. Plus tard, vous
m 'avez émancipé, mais je suis revenu, non pas comme
l'onfant prodigue après un long voyage, mais en suivant les
lois naturelles de notre race provençale : le fils de famille,
avant d’ être admis comme collaborateur dans l'entreprise
partencllc, s’en va pour un stage dans une autre maison —
puis il collabore sous le contrôle et la direction de son père.
Enfin seulement, il peut être appelé à lui succéder, s’ il en
est jugé digne.
Je suis fier d’être encore parmi vous comme voire disciple.
Je l'ai été à nouveau dans la rédaction de ce rapport sur
les Concours., Les appréciations que je vais lire m’ ont été
conseillées p ar les maîtres de cette faculté, qui ont tenu ainsi
il guider une nouvelle fois mon travail.
Le concours de D roit R om ain offrait aux Etudiants de pre
mière année de licence le sujet suivant : «< L'évolution, des
pouvoirs du M agistrat dans les procès entre p a rticuliers, de la
lo i des X I I Tables au Ras Em pire ».
Cinq copies ont été remises. Le sujet n’ était pas certes de
nature à décourager les candidats, ne serait-ce que par son
ampleur. En effet, tous les principes romains, en matière
de procédure, étaient en jeu. 11 était donc intéressant de
montrer le sens et la portée des diverses phases par lesquelles
a passé le procès romain. Il fallait dégager, selon les époques,
le rôle respectif «les parties et du M agistrat et grouper autour
de lui tous les développements, en insistant surtout sur les
�— 19 —
particularités que présenta la formule, puisqu'elle est une
transition entre l'ancienne justice privée et notre procédure
moderne.
Cet aspect de la question n 'a échappé ni à M. M aurice M aïer
ni à MUe Henriette Simon. La copie de M. M aïer est cependant
pins ordonnée, plus claire, c'est ce qui a déterminé le jury
à lui donner la préférence, dans l'attribution du prem ier prix.
M algré certaines faiblesses de fond et de forme, M"* S imon a
obtenu le deuxième prix.
M. D allest et MUo Delpy obtiennent respectivement la 1 " et
la 2™ mention pour des copies moins bonnes, mais qui
m'indiquent pas moins un travail suffisant pour être
récompensé.
Le sujet de concours d'économie politique proposé aux
mêmes étudiants de première année, était le suivant: « peut-on
concevoir un régim e capitaliste sans monnaie ? »
Il convenait d'indiquer dans une introduction les caracté
ristiques essentielles du régim e capitaliste : une organisation
économique dans laquelle la production, la circulation et la
répartition des richesses sont le fait d'entreprises privées
indépendante**, faisant largement appel nu machinisme et
travaillant en vue du profit. Rappelant ensuite les trois
fonctions économiques de la monnaie, instrument de mesure
de la valeur, instrument d'échange des richesses, instrument
de thésaurisation et ses diverses formes, il convenait de
montrer qu'un régim e capitaliste sans monnaie ne saurait
se concevoir :
1" La monnaie est indispensable à la constitution et au
développement de l ’entreprise capitaliste : seule une épargne
en monnaie permet la création d’une entreprise privée et
autonome, elle est indispensable pour que ces entreprises
puissent se concentrer.
2° La monnaie est indispensable ou fonctionnement écono
mique de l ’entreprise : entreprise capitaliste produit pour
le marché ; elle doit adapter la production à la consommation,
elle assure la répartition et la circulation des richesses : pour
y arriver, l’entrepreneur se guide sur les prix du marché, or
ce calcul économique ne saurait sc faire sans prix, c’est-à-diro
sans monnaie.
L ’existence d’une véritable monnaie est donc indispensable
pour assurer à l’entreprise, l’autonomie qui la caractérise
en régim e capitaliste ; toute atteinte à In monnaie et à lu
libre formation des prix est également une atteinte au
capitalisme.
Sur les trois copies remises, une seule a été digue d'une
récompense, celle de M,to Henriette Simon. Le sujet a été bien
compris et assez complètement traité, l ’auteur ft su mettre
en relief, avec intelligence et. clarté les caractères fonda
mentaux du capitalisme et ses rapports avec la monnaie ; par
�- 20 —
contre le plan adopté, .séduisant au prem ier abord, s'est
révélé assez difficile à suivre et a amené un trop grand
déséquilibre entre les deux parties ; c’ est la raison pour
laquelle cette copie, p ar ailleurs très bonne n u pus été jugée
digne d’ un premier prix. Nous nous permettons aussi de
déplorer quelques défaillances orthographiques.
T.es étudiants de deuxième année avaient à concourir
d ’abord en D roit Civil.
Le sujet à traiter portait sur « la faute et le risque et leur
domaine d’application dans la théorie de la responsabilité
civile, délictuelle et quasi-délictuelle ».
Deux grandes idées générales peuvent servir de fondement
il la responsabilité du dommage subi par autrui : la faute
et le risque.
L a faute suppose, sinon toujours rintention de nuire, du
moins un manque de prudence ou de diligence, apprécié pur
rapport à l'attitude d’ un homme normalement soigneux et
avisé.
L ’ idée de risque impose l ’obligation de réparer le préjudice
causé par une activité humaine ou par une chose, ù celui
qui profite de cette activité ou de cette chose, uniquement en
raison de ce profit, et indépendamment de tout écart de
conduite.
Construite sur la prem ière de ces bases, la responsabilité
joue plus rarement et a un domaine plus lim ité ; si on lui
donne la deuxième comme support, elle sera plus fréquente et
d'une application beaucoup plus étendue.
Le Code civil, dans l ’article 1382, a fait de la faute la
condition de principe de la responsabilité du fait personnel
de l’ homme, sans s’v tenir aussi fermement dans les dispo
sitions suivantes. Mais l'idée du risque proposée pour assurer
une meilleure réparation du dommage dû aux accidents du
travail a été adoptée par la loi du 9 a vril 1898 et abstraction
faite des dispositions qui intéressent plus le droit public
que le droit privé, elle n 'a pas été non plus sans inspirer la
loi du 31 mai 1924 sur la navigation aérienne.
Si elle ne l ’a pas expressément invoquée, la jurisprudence
s'en est singulièrement rapprochée, à propos des développe
ments qu’elle a donnés n la responsabilité du fait des choses.
On ne parle plus en cette matière de présomption de faute,
mais de présomption de responsabilité, de responsabilité
objective.
Opposer la faute et le risque, dégager leurs caractères
propres, montrer leurs avantages, et leurs inconvénients
respectifs, marquer les degrés qui, en législation et en ju ris
prudence, constituent de l ’une à l ’autre autant d'étapes inter
médiaires, tel était le program me h parcourir. En conclusion,
on pouvait s’interroger sur l’ avenir de ces deux institutions
�— 21 —
et se demander si chacune n 'a pas sa plaec marquée et sa
raison d’ être en droit positif.
C’ est la marche qui, dans l'ensemble, a été suivie avec plus
ou moins de bonheur p ar les concurrente.
M. Gérard Sautel obtient le prem ier prix. Son travail
contient un historique intéressant. Il est clair, abondant,
suffisamment bien composé. Celui de M. Charles Gay mérite
un deuxième prix. Son auteur a fait un effort réel et heureux
pour préciser les notions de faute et de risque, mais ses
développements sur leur domaine d’application sont, un peu
touffus et auraient gagné à être conduits avec plus d ’ordre
et de méthode.
Une première mention est décernée fi M. Jean FoROTRO qui
a des connaissances sérieuses, mais n'a pas suffisamment
défini la faute par opposition du risque.
Les étudiants de seconde année avaient encore à concourir
en droit crim inel, pour l'attribution du prix « De P itti
Ferrand i ».
T.es candidats qui s'étaient rendus une prem ière fois à la
Faculté pour ce concours ont dû repartir sans a vo ir composé.
Le Concours de droit crim inel a donc subi le contre-coup des
circonstances. Reporté à une date ultérieure, il n 'a réuni que
trois copies. Deux seulement ont été retenues.
Le sujet était « Le Président des Assises ». II devait obliger
les étudiants à prendre en divers endroits de la Procédure
criminelle les éléments nécessaires pour camper, situer et
apprécier cette fonction très importante. Loin d’im poser une
sèche étude bourrée de détails précis, il pouvait aussi bien
conduire k une large synthèse touchant profondément à
beaucoup de problèmes.
On pouvait notamment remarquer combien le rôle du Pré
sident des Assises semble avoir perdu de re lief et d’ autorité.
Il n ’a plus cet apparat, cette garde, cette pompe dont il était
entouré au début du 10e siècle. A la longue les avocats ont
pris des libertés assez grandes. Enfin la toute puissance du
Président a disparu. Il n ’a plus, comme autrefois, le droit
redoutable de résumer les débats. Quand les Jurés demandent
«les conseils ou des renseignements, le Président ne saurait
plus pénétrer seul dans leur chambre des délibérations ; il
doit être accompagné du Ministère public, du défenseur et
du greffier. Mais ce prem ier aspect est surtout l'apparence.
A mieux voir, la justice crim inelle, p ar l ’ évolution des idées
et des institutions, se situe sur un plan de moins en moins
formel. Elle exige une compréhension, une analyse assez
poussées des cas individuels, des appréciations, sur des ter
rains parfois très mouvants. Des points de vue nouveaux se
sont affirmés en matière de preuve, notamment avec la
critique du témoignage. Tout ceci confère au Président
d ’Assises une grande influence. Le tour que celui-ci donne
�-
22
-
aux débats, le degré de compréhension, d'habileté technique
avec lesquels il entend les témoins ont une importance
essentielle. Le président a regagné « au fond ». si l’on peut
dire, au moins autant qu’il n ’a perdu à l ’apparence.
Mais alors, d’ un point de vue de libre appréciation légis
lative, se pose la question de savoir ce que vaut notre concep
tion française. Elle se rattache à la tendance inquisitoire
suivant laquelle le Président joue un rôle actif, d irige les
débats. Elle s’oppose à la tendance anglo-saxonne du type
accusatoire, où le rôle du Président est bien davantage passif,
où les parties agissent, où le Président assiste et arbitre.
De ce point de vue très élevé, il fallait choisir entre les deux
conceptions, émettre môme des critiques s’il y avait lieu.
M. Gérard Sautel obtient le prem ier prix. Il présente line
étude soigneuse, complète, et suffisamment précise. Il ren
seigne sur la désignation du Président, son rôle avant l'au
dience, la police de l’audience, la direction des débats, le
pouvoir discrétionnaire, la réduction des questions au ju ry et
dans l'ensemble lu matière est connue, la présentation claire
et convenablement, ordonnée. A la fin les réflexions critiques
sont intelligentes. Le tout témoigne d'études sérieuses.
Cependant, à certains égards, les développements manquent
un peu d ’envergure. On eût aimé un plus grand effort de
composition et surtout un peu plus d’originalité.
La seconde composition retenue, celle de M. R oger Joi.v.u..
est très inférieure à la précédente. Elle présente des horsd'œuvre et même des erreurs. Cependant elle témoigne d'un
certain nombre de connaissances. En tenant compte des
circonstances, une seconde mention lui a été attribuée.
Les étudiants de troisième année avaient d'abord à con
courir en droit civil. C’est sur la matière classique des
substitutions que portait le sujet, il s’agissait de présenter
« l'œuvre de la Jurisprudence en matière de substitution
prohibée ».
Le sujet consistait principalement à montrer par quels
procédés une des jurisprudences les plus remarquables cpii
s’est formée depuis la rédaction du code Civil, est arrivée à
tempérer la prohibition des substitutions.
Mais le sujet n’ était, pas limité à un travail descriptif. Il
fallait aussi se demander quelles sont les raisons qui ont
déterminé les Tribunaux à accomplir cette Œuvre qui a
abouti dans toute la mesure du possible à valid er les clauses
qui n ’étaient pas inspirées, comme celles de l'ancien régime,
par le désir de créer des situations privilégiées dans la dévo
lution succésorale, mais par des considérations d ’intérêt
fam ilial sur l ’actualité desquelles il n’est pas besoin d’ insister.
Il fallait enfin apprécier cette jurisprudence qui a consacré
des.résultats pratiquement heureux mais qui n’est pas arrivée
�— 23 —
à des formules assez certaines pour qu'elles soient, un guide
sur pour les testateurs.
C’ est pour avo ir aperçu les principaux aspects du problème
que le travail de M. A rrighi de Casanova a été distingué par
un prem ier prix.
C’ est un travail consciencieux et précis, clair et ordonné,
il faut seulement regretté que l’auteur n’nit pas insisté
davantage sur les points où la jurisprudence n 'a pas consenti
à tempérer la prohibition des substitutions, libéralités faites
à des personnes morales, substitutions mobilières p ar exemple.
L a copie de M. F kbvre se situe à une certaine distance de
la précédente, elle ne dénote ni la même connaissance du
sujet, ni les mêmes qualités de composition, mais comme
elle montre p ar ailleurs un travail très honorable, un
deuxième prix lui a été attribué.
I.a Procédure Civile fut désignée par le sort comme matière
«lu second concours do troisième année. Les concurrents
avaient h décrire et à apprécier les attributions «lu juge
chargé de suivre la procédure, ils devaient donc à la fois
faire œuvre descriptive et montrer les qualités de leur esprit
critique. Si en effet, la réform e apportée p ar le décret-loi du
30 octobre 1935, s’ inspire d ’un souci louable de moderniser
notre procédure, elle n’a pas osé rompre avec nos conceptions
traditionnelles ; aussi n'a-t-ellc pas toute l'efficacité qu’ en
attendaient ses pronatcurs.
M. A rrighi de Casanova en remportant le prem ier prix a
montré qu’il savait, se mouvoir avec une égale assurance
dans les diverses disciplines juridiques. Il affirm e la person
nalité de son esprit critique dans une composition qui vaut
également par ses qualités de style et les sérieuses connais
sances juridiques dont elle témoigne.
M. V brlaquk obtient un second prix pour une composition
qui est également très complète et intelligente, mais ou l'expo
sition manque parfois d ’ordonnance et de clarté.
Une première mention cx-œquo a été donnée à M. D evictor
et M. F ebvhe. Leurs deux exposés révèlent une connaissance
générale du sujet et des qualités sérieuses de composition,
mais ils contiennent certains développements insuffisants et
quelques erreurs de détail.
Les Etudiants de troisième année avaient enfin
concourir
en droit commercial pour le prix « Laurent Filhol », dû à la
généreuse fondation d ’un ancien élève do notre Faculté. La
question à traiter fût « Les effets de complaisance ». Sujet
sans doute délicat, mais qui perm ettait de montrer la con
naissance du mécanisme cambiaire et des principes généraux
de l’ obligation. Il fallait décrire clairement les divers procédés
utilisés par la pratique sous le terme générique d’ effets de
complaisance et suivre ensuite la jurisprudence dans la
difficile recherche d ’un critérium entre les bons et les mauvais
�— 24 —
effets, sans oublier les conséquences multiples de la nullité.
Les compositions remises étaient toutes honorables et
auraient mérité une récompense ; mais le règlement du prix
Filhol n'adm et qu’un seul lauréat. Le ju ry a désigné M.
FüflvnE. Le lauréat a su montrer de façon satisfaisante tout
l ’intérêt de la question, aussi bien sur le plan pratique que
dans la discussion juridique. Sa composition est claire, bien
ordonnée, et si parfois les conclusions sont un peu trop
timides, l ’ analyse de la jurisprudence est heureusement
présentée.
En outre des récompenses décernées à l ’occasion des con
cours de licence, la Faculté dispose de plusieurs prix qui ont
été fondés grâce à la générosité de divers donateurs, ou à celle
de la v ille d’Aix.
Mm® V ermont, en souvenir de son m ari éminent professeur
<pii a enseigné dans cette faculté le droit Rom ain pendant
plus de 40 ans, a institué un prix annuel de droit Romain.
Le règlement prévoit l’organisation d’ un concours spécial
ouvert ù tous les étudiants inscrits à, la faculté, en licence
ou en doctorat.
Les concurrents avaient à traiter de « la parenté cogna
tique en matière de successions ». En libellant ainsi le sujet,
la commission indiquait aux concurrents qu’ils devaient laisser
de côté certains effets qui furent attachés plus ou moins tôt
ti la cognation, en matière notamment d'obséquium, de reveren lia, de dette alim entaire ou d’ empêchement au mariage.
C'est d’ ailleurs en se plaçant sur le terrain du droit succes
soral qu ’il est le plus intéressant d'opposer les deux sortes
de parenté et d 'étudier l'évolution subie par la doctrine et
la pratique juridiques romaines en ce qui concerne la
cognation. Après avoir défini cette notion et en avoir signale
la valeur limitée dans le droit archaïque, il fallait rechercher
sous quelles influences (courants d’ idées ou faits sociaux)
cette valeur s’est progressivement accrue, et montrer comment
les jurisconsultes et les préteurs d ’abord, puis les législateurs
<lu liant empire, et enfin ceux du bas empire ont constamment
développé les droits successoraux découlant de la parenté
cognatique.
Ce programme a été rempli d’une manière assez im parfaite
par les concurrents. Le travail de l ’un d'eux néanmoins a
paru on dépit de son imperfection, m ériter le prix, à cause
du sens de l’histoire qui s’v manifeste, et du soin avec lequel
y sont décrites les différentes phases de l’ évolution étudiée.
Ce lauréat est M. Jean M aillet , Etudiant de 3* Année. Ce
qu’il sait le moins bien, c’est, son commencement, toute son
introduction est en effet déparée par de regrettables confu
sions. et celles-ci sont d’autant plus surprenantes que ces
développements lim inaires sont en contradiction avec ceux
qui les suivent, contradiction heureuse d ’ailleurs pour l ’cxnc-
�— 25 —
titude des développements qui forment le corps de lu disser
tation. Celle-ci est divisée en trois parties, consacrées, la
prem ière aux correctifs introduits p ar les préteurs, usant
habilement de la honorum, possessio, la deuxième aux inno
vations réalisées par les sénatus-consultes du I I 0 siècle, la
troisième aux réformes du bas empire, opérées par les prédé
cesseurs de Justinien et surtout par Justicien lui-même.
L'ensemble de cet exposé, en dépit d’ un certain défaut de
proportions et de quelques inexactitudes de détail, dénote de
sérieuses connaissances juridiques, éclairées, nous l’ avons
dit, par ce sens de l ’ histoire qui est, malheureusement, assez
rare chez nos étudiants. C’est ccttc dernière qualité surtout
qui a valu à M. M aillet la récompense que la Faculté est
heureuse de lui décerner aujourd’ hui.
Le prix fondé par M. Jean-Bernat-Barthélemy de F errari
Doria est destiné à perpétuer le glorieux souvenir des deux
fils du fondateur Jules et Louis-Jean-Bernat, anciens étudiants
«le la Faculté, morts pour la France pendant la guerre 19141918. Ce prix doit être attribué au Docteur en droit qui a
obtenu les meilleures notes pour ses examens et sa thèse.
Il a été obtenu par M. Gorrichon Georges.
Le prix Gabriel de B onxecohse est destiné à récompenser
l’ étudiant qui, après avoir accompli toutes ses études à la
Faculté de droit d’Aix, a obtenu les meilleures notes à ses
examens de licence et de doctorat. Il a été attribué à M. Jean
de P eretti.
La Médaille Gabriel de B osnecorse est destinée encore à
récompenser l ’étudiant de doctorat qui a obtenu les meilleures
notes au diplôme d’études supérieures de droit rom ain et
d ’histoire du droit. Elle a été obtenue p ar M. Adrien F ourneau .
Le prix Louis A mikari) est réservé à l ’étudiant qui a obtenu
les meilleures notes au diplôme d’études supérieures du droit
privé. 11 a été obtenu par M. René F abre .
M esdemoiselles,
M essieurs ,
II est de tradition de terminer ce rapport p ar des considé
ration d’ ordre général, destinées à guider votre travail. Vous
«avouerai-je que je me sens géné dans cette tâche ? Ne suis je
pas, parmi vos professeurs, le moins expérim enté ?
Aussi, je pense que mon rôle ne doit pas être de chercher
«à enfermer dans des formules, qui voudraient être définitives,
les moyens les plus surs de conduire vos études. Je pense que
vous accepterez, avec moins de défiance, mon expérience
d’étudiant. Mes conseils sont ceux d’un ainé beaucoup plus
que d’ un maître.
Je connais vos difficultés pour les avoir vécues. Je me
trouve en 1940, avec quelques années d'avance sans, doute,
�mais avec les mômes préoccupations, les mêmes soucis
d’ avenir que vous.
Le temps est passé où h travers une licence en droit, on
pouvait trouver, à la fois, un accès vers des carrières toutes
laites, et une culture générale permettant de distancer plus
facilement les concurrents dans la conduite de la vie.
Vous êtes nombreux. Si le diplôme que vous espérez a gardé
toute sa valeur, ceux qui le détiennent sont chaque année plus
répandus. Vous ne pouvez plus, nous ne pouvons plus espérer
dans une carrière toute faite, môme si vous la tenez de votre
famille. Partout, In culture pénètre. Ne pas l’acquérir n'est
pas seulement renoncer aux joies intellectuelles qu’elle
procure, c'est encore se trouver plus tard en étal d’infériorité.
Vous devez donc chercher à dépasser le but m atériel de
l’ examen, pour vous forger, à chaque instant de votre vie
d'étudiant, une arme qui, à l'éga l de Durandnl, ne se brise
pas aux jours de lutte. Dans cette tâche, il doit y avo ir entre
vous une sorte de course aux armements. Le diplôme sera
mérité par beaucoup. M ais tous n ’ auront pus acquis la môme
puissance, la môme force de pénétration. Les études que vous
faites ici n ’auront pas pour tous la même portée ?
Pour certains, elles leur éviteront de se trouver en état
d ’infériorité dans le cours ordinaire do la vie, elles seront
insuffisantes pour percer ou pour demeurer au milieu des
épreuves. A d’autres, plus prévoyants, plus persévérants, plus
courageux, plus intelligents aussi, elles auront donné le
moyen de se distinguer comme la véritable élite, celle que l’ on
appelle aux jours de détresse, celle qui vaine et jam ais ne
succombe.
Peut-être n'a vez vous pas d'ambitions, et trouvez vous
inutile de participer aux travaux de l ’ élite, vous contentant
des joies de la médiocrité.
Nous n'avons plus le droit de ne pas être ambitieux et de
nous contenter de ce que nous avons. Nous sommes sï l'instant
où nous avons risqué de tout perdre, certains ont tout perdu.
Tous, nous sommes éprouvés durement. L a France depuis
des mois n'a cessé de l ’être.
Nous sommes à l'instant où l'o n recommence, où entre
prendre est le plus impérieux des devoirs, bien loin de pouvoir
aller sur son aire.
Nous avons l'insigne p rivilège d'entreprendre dans lin
domaine où jam ais la France n 'a été vaincue.
L'esprit de la France cesserait de rayonner si nous n'avions
pas l'ambition de le perpétuer.
Tels sont le sens et la grandeur de votre travail. T elles sont
les raisons qui vous commandent de dépasser votre but
immédiat, qui est la poursuite d ’un diplôme.
Je sais qu’ il est parfois difficile de songer constamment
à une aussi haute mission. Des obstacles se présentent Jour-
�nettement à vous. Oserai-je dire ((lie le principal tient dans
la douceur de notre climat, le charme de la ville d 'A ix, la
beauté de ses paysages. Il est ainsi plus dur de travaille. Vous
ferai-je la confession qu’il m ’est arrivé, de ne pas résister :'i
la pureté de notre ciel et de lui sacrifier quelques heures de
travail à la bibliothèque, et même, je le dis tout honteux,
quelques cours. Palette n 'était pas loin, la petite route du
Tholonet était si douce. Faites aussi ces promenades, d’autres
encore. Escaladez Sainte Victoire. Eprouvez votre corps à la
résistance, cherchez y le repos et le compensation physique
nécessaires à vos travaux. Trouvez là le reflet de votre
jeunesse, comparez votre enthousiasme à celui de l ’admirable
nature. N ’ y sacrifiez jam ais votre mission.
Croyez moi, les grandes choses se font pas l ’ entremise des
forces morales, dont la plus efficace est la persévérance dans
l’effort. Une route si longue soit-elle, si haut qu'elle doive
mener, se poursuit par une conquête de chaque pas. L e
montagnard le sait ; il triomphe des épreuves en veillant à
chacun de ses pas, il ■« s'assure » avant «le s'élancer, il vérifie
chaque prise avant de s’ v fier.
Dans votre joie et dans votre enthousiasme, dans votre
travail et dans vos épreuves, illuminés par votre mission, qui
est de participer à l ’élite, chaque jour, ainsi vous créerez
votre vie.
��FACULTÉ DE DROIT D’A IX
R A PPO R T
de M. Barthélemy RAYNAUD
D oyen
de
la
F a c u lt é
de
D ro it
M onsieur le R ecteur.
M essieurs,
L'année scolaire 1939-1940 a subi à un haut degré les réper
cussions de la guerre. Toutefois, un effort continu a été pour
suivi pour lim iter le plus possible les conséquences de ces
perturbations critiques, au moins dans le domaine de ren sei
gnement.
L ’ année scolaire a été marquée par une diminution notable
des effectifs dans les diverses années (capacité, licence, doc
torat). Sans doute l ’afflux d'un grand nombre de réfugiés a
compensé pour partie, mais pour partie seulement, cette
diminution dans le nombre des étudiants. T.e nombre des
étudiants fut de 714 au lieu de 8âC, et le nombre des étudiantes
fut de 248 au lieu de 30ü.
Toutefois, l ’Institut d'Etudes Juridiques de Nice a pu ouvrir
ses portes, après une courte période d’incertitude, dès le
l.r> décembre 1930. I l a pu heureusement fonctionner, sauf
l'interruption forcée et motivée p ar les événements (fin mai
et début juin). Cependant, après cette interruption, les écrits
ont pu être passés à Nice, le IG juillet.
La Faculté d’A ix avait vu à la rentrée scolaire pour l’année
1939-1940, ses enseignements désorganisés du fait de la mobi
lisation de nombreux professeurs : MM. A ubenas, A udinkt, B ry .
C rémieu, Jauffret, de i ;a P radei.i.e, T rûtobar.
Leur remplacement a été réalisé, soit en confiant certains
enseignements des professeurs mobilisés ù d ’autres collègues
que leur âge ou leur santé laissait à la Faculté, soit en faisant
appel à d'autres concours.
A ce dernier point de vue, les enseignements do M. Paul
de G eo uFFRE de la P radkt.lf. ont été confiés fi son père, M. Albert
de G eouffre de la P radelle. L ’enseignement, de M. B ry (droit,
romain) a été donné à un jeune chargé de cours, M. de Jugi.ar .
F.es cours professés par M. Crémif.u ont été pour partie confiés
ù M. B ertrand, chargé de cours, puis quand celui-ci lui-même
es! parti sous les drapeaux, à M. de Jugeait Entre temps, en
effet, M. B uy avait pu revenir à la Faculté donner ses ensei
gnements normaux.
�— 30 - A tous ces collaborateurs, le Doyen et la Faculté adressent
l 'cx-pression de leurs remerciements.
Le remplacement de M. Joseph B r y au Conseil de l Université avait été assuré provisoirement, selon les textes en
vigueur, p ar M. Jean L ebREt.
Au cours de l'année scolaire la Faculté a eu le regret
d'apprendre que deux de ses membres, MM. Jauffret et Paul
DK la P radelle étaient prisonniers en Allemagne. Elle leur
adresse son souvenir le plus cordial et le plus fidèle.
La Faculté a appris avec un vif regret la mort au champ
d’honneur de MM. Bernard H ildecheimer, Guy L ederlé, Mau
rice B lanc.
Cette liste, hélas, est loin d'ôtre close, pusiqu’ il est encore
aujourd’hui plusieurs élèves et anciens élèves sur le sort des
quels on n'est pas fixé.
On a pareillement appris qu’un assez grand nombre de nos
étudiants étaient aujourd’hui prisonniers. Ce sont : MM. Yves
A ubert, Albert B ros . Yves L ebiez, Jean M ille, étudiants de
Doctorat ; Edouard R ûberty , Marc D avid, Vincent Gourdon,
Jacques T assy , étudiants de Licence.
Enfin de nombreuses citations ont été méritées p ar un cer
tain nombre de nos étudiants et anciens étudiants. V oici la
liste de celles dont j ’ai pu a v o ir connaissance : MM. Georges
B osxaid, Roger Charmymosky , Jean-Pierre Jourdan, Rémi
Olive, Guy O utre, 2 fois cité, Albert P ayas*, 2 fois cité, étu
diants de Doctorat ; H enry Castel, Francis I lari, P ietri,
lie r r e P aynaud, étudiants de L icen ce; E driey, Barthélemy
Raynaud, anciens élèves. A tous, la Faculté est heureuse
d’adresser ses meilleures félicitations.
Ainsi, et m algré la guerre, quoique dans des conditions
parfois difficiles, la vie de la Faculté a pu se maintenir.
Les travaux en cours pour la construction des nouvelles
Facultés permettront de faire face à l’accroissement du nom
bre des étudiants dans des conditions matérielles favorables.
IN S C R IP T IO N S 1989-1940
Elles s'élèvent à 2.781 (au lieu de 3.3-12).
11 y a eu 2.494 inscriptions dons le prem ier semestre (au lieu
de 2.782) et 291 dans le second semestre (au lieu de 560).
En voici le détail :
Licence P année .....................................
»
2e a n n é e ......................................
»
3° année ......................................
Doctorat ................................................
Capacité ....................................................
Certificats ..................................................
1.056
724
393
183
355
70
Total ...........................................
2.781
�— 31 —
L cr 2.781 inscriptions ont- été prises par 714 étudiants (au lieu
de 856).
Il y a eu 248 étudiantes (au lieu de 306).
L ’immatriculation a été prise par 43 étudiants (au lieu
de 05).
58 étudiants ont passé des examens en vertu d'inscriptions
non périmées.
240 élèves de la Faculté libre de Droit de Marseille oni passé
des xeamens.
Au total, 1.055 étudiants ont fait acte de scolarité (au lieu
de 1.205).
N. B. — Dans ce nombre, ne sont pas compris : ni 52 étu
diants mobilisés ayant été déclarés reçus à leur examen en
vertu du décret du 16 septembre 1039, ni 51 étudiants réfugiés
examinés conditionnellement.
E tudiants E trangers
Leur nombre a été rie 36 (au lieu de 34). savoir : Albanie 1.
Angleterre 1, Autriche 1. Cuba 1, Danemark 1, Equateur 1,
Espagne 1, Italie G, Liban 1. Luxembourg 1, Monaco 2, Roum a
nie 1. Portugal 1, Russie 1, St-Domingue 1, Suisse 1. Tunisie 1,
Turquie 2. Tchécoslovaquie 1, Yougoslavie 1. Coloniaux: néant.
E XA M E NS (novembre 1939 et juillet 1940, séries anticipées
et complémentaires comprises)
La Faculté a fait passer 1.357 examens (nu lieu de 2.042)
en 1939-40 dont 284 en novembre 1939 (au lieu de 501) et
1.073 en ju illet 1940 (toutes séries) au lieu do 1.541).
Licence l™ année : compositions écrites : novembre 38,
ju illet 229 ; épreuves orales : novembre 53, juillet 130.
Licence 2* année : épreuves écrites : novembre 34, juillet
158 ; épreuves orales : novembre 37, juillet 103.
Licence 3° année : épreuves écrites : novembre 20, juillet
92 ; épreuves orales : novembre 24. juillet 80.
Diplômes d’ études supérieures : 53. Thèses : 7.
Capacité l rr année : écrit : novembre 35, juillet 90 ; oral :
novembre 13. juillet 8 (supprimé pour la série principale).
Capacité 2 année : écrit- : novembre 16, juillet 59 ; oral :
novembre 14, juillet 11 (oral supprim é pour la série principale).
Certificats spéciaux : droit pénal : novembre 5. juillet 14 ;
sciences administratives et financières : novembre », juillet 2 ,
sciences économiques et commerciales :
Certificats spéciaux équivalents à des certificats de lettres :
novembre 11, juillet ».
Certificut libre : 1.
�Voici les résultats des examens :
L icence l r A nnée
Novembre : 1° compositions écrites : 38 ; admissibles 22
(57,8 % ) ;2° succès complet : 17 (44,7 %).
Anciens admissibles : 15 ; admis : 10.
Juillet : 1° compositions écrites : 220 ; admissibles. 130
(56,7 % ) : succès complet : 80 (.'18,8 %).
Pour l'année, au total : 282 étudiants ont pris part à l'exa
men de ta- année ; 11G ont été définitivement reçus (11,1 % )
(au lieu de 60 % en 1030).
L icence 2e A nnée
Novembre : 1" compositions écrites : 34 ; admissibles, 26
(76,4 % ) ; 2° succès complet : 12 (55,8 %).
Anciens admissibles : 11 ; admis : 9.
Juillet : 1° compositions écrites : 158 : admissibles, 103
(45,2 % ) ; 2° succès complet : 93 (58,8 %).
P ou r l ’année, au total : 203 étudiants ont pris part à l’exanien de 211 année ; 121 ont été définitivement reçus (59,6 % )
(au lieu de 50,2 % en 1930).
L icence .T A nnée
Novembre : ta compositions écrites : 20 ; admissibles, 16
(80 % ) ; 2° succès complet : 12 (75 %).
8 anciens admissibles ; 6 reçus.
Juillet
:1"
compositions écrites
: 92 ; admissibles, 80
(86.0 % ) ; 2» succès complet : 72 (78,2 %).
P ou r l'année, au total : 120 étudiants ont pris part à l’exa. mon de 3* année : 00 ont reçu le diplôme de licencié (75 %)
(au lieu de 76.1 % en 1039).
Capacité ta A nnée
Novembre : 1" compositions écrites : 36 ; admissibles, 29
(82,8 %} ; 2° succès complet : 17 (47,2 %).
14 anciens admissibles : 4 admis.
Juillet
:1°
compositions écrites
: 00 ; admissibles, 52
(57,T % ).
Pou r 1 année, an total : 130 étudiants ont pris part à l'ex a
men ; 73 ont été admis (56,1 %).
Capacité 2° A nnée
Novembre : ta compositions écrites : 16 ; admissibles, 0
(56,2 % ) ; 2° succès complet : 6 (37,5 %).
5 admissibles ; 3 admis.
Juillet
:1°
compositions écrites
: 58 ; admissibles, 48
(75,8 %).
P ou r l’année, au total : 75 étudiants ont pris part à l ’ exa
men ; 53 ont été reçus (67 %).
Certificats spéciaux : 2 candidats ; » admis.
�TRAVAU X
DE MM.
LES
PRO FESSEU RS
Année S colaire 1939-1040
M. D. R aynaud, Doyen.
1. — Collaboration au Sémaphore.
M. Auguste Dumas .
1. — Tom e V II de l ' H istoire de l'E glise, publiée eous la
direction de Fliclie ci Martin.
2. — L'E g lis e au p ou voir des laïques (888-1054). en collabora
tion avec M. l’abbé A mans.
M. Louis Crémieu .
1. — Tra ité de d roit c iv il de licence, en collaboration avec
MM. B osnecarrère et L abohde-L acostk, tome I.
2. — Tra ité de droit civ il à l'usage des étudiants de capacité,
en collaboration avec MM. Bonsecarukue et L aborde-L acoste,
tome II.
M. Gérard M arcy , agrégé.
1. — Deux aspects des p rix en temps de guerre. 1° La règle
mentation des p rix en France de septembre 1939 à m a i 1940 :
2° Les caisses de compensation et de péréquation. (Annales de
la Faculté de D roit d ’Aix, 19-MJ).
��FACULTÉ M IXTE DE MÉDECINE
GÉNÉRALE ET COLONIALE
ET DE PH ARM ACIE
DE MARSEILLE
R A PPO R T
de M. Lucien CORNIL, Doyen de la Faculté
M onsieur le R ecteur,
Cette année scolaire 1939-1910 s'est ouverte beaucoup plus
tôt que de coutume en raison des événements et de la décla
ration de guerre du 2 septembre 1939. En effet, dès le 20 août,
en pleines vacances universitaires, tout le personnel en congé
était rappelé d’urgence à la Faculté et presqu'aussitôt la
mobilisation générale appelait nos Professeurs, nos Agrégés,
notre Personnel de Laboratoire et de Service et la plupart de
nos Etudiante sous les drapeaux.
Si iiqs Professeurs de Clinique ont, pour la plupart, été
mobilisés dans les services hospitaliers de Marseille et de la
région Sud-Est, par contre des Professeurs de Laboratoire et
leur personnel ont été appelés loin de la Faculté. Nos Agrégés,
plus jeunes, sont partis dans des ambulances médicales ou
chirurgicales aux Armées et enfin, nos Etudiants, dont la
m ajorité était constituée par des sursitaires, ont été groupés
à Lunel, près de Montpellier.
C’est ainsi que M. le Professeur Chevallier, Professeur de
Physique et M. D ubouloz, Agrégé (affectés spéciaux) ont dû
transférer leur laboratoire à Grignon (Seine-et-Oise) pour
s ’occuper de recherches concernant la Défense Nationale et
que M. le Professeur R oche, Professeur de Chimie Biologique
et M. D erwien, Chargé d’ Agrégation (affecté spécial) ont été,
avec leur laboratoire, transférés à l ’ Ecole V étérinaire de Lyon
(Laboratoire de Physiologie de la Commission d’ Etudes et.
Expériences Chimiques - Etat-M ajor Général de l ’Arm ée A
Lyon).
�Voici d’ ailleurs les affectations des
Faculté de Médecine et de Pharm acie :
Professeurs
de
la
M. R oger a été nommé Chef du Centre Neurologique de la
15* Région ;
M. Joyeux , Médecin Chef de l'H ôpital Complémentaire de
L a Rose ;
M. M ercier , à l'H ôp ital Complémentaire de Ste-Marguerite,
ensuite à la Crèche Départementale, puis Membre d une Com
mission de Réforme, enfin Médecin « Z >• de la 15° Région :
M. Olmer , Médecin Consultant de Région à l ’ H ôpital MichelLévy ;
M. M attéi. Médecin Consultant du Secteur des Alpes-M ari
times à Cannes ;
M. B rémond, Chef du Centre M axillo-Facial Interrégional
à M arseille ;
M. Chavik , Chef du Service d’ L'rologie à l’ Hôpital MichelLévy ;
M. M onces, a été affecté au Service « Z » de la 15° Région ;
M. V ayssikrk , Chirurgien Consultant de la 15e Région ;
M. B eltrami, Médecin P rincipal Spécialiste de la 15e Région ;
M. M almbiac, affecté ti la monilisatlon scientifique et ensuite
d irigé sur le groupe mobile des services médico-physiologiqtn s
de l'Armée de l’Ail* à Bordeaux ;
M. B ourde, Chirurgien à l ’Hôpital Complémentaire de Montolivet ;
M. V ignolï, Chef du laboratoire du Centre dermato-vénérét ■logique.
Enfin, j ’étais moi-même en sursis d’ appel, à la disposition
do M. le Ministre de la Guerre.Quelques Professeurs, rayés dee cadres, réform és ou dégagés
de toutes obligations militaires restaient à la Faculté :
MM. AURAHKr, AUDIBERT, COTTE, CoRSY. FlOIJ.E, C.ABRIEL, Ga Ujoi:x , G iraud , R imattei, R omieu, R ouslacroix . M osinger .
M. P ie r i , mobilisé, a été démobilisé (père de 6 enfants).
P arm i les Agrégés : M. Jayle était affecté à une Ambulance
Légère (Ophtalmologie) ;
M. Moiroud, au Centre Interrégional de Chirurgie osseuse :
M. Carcassonne, réformé a été récupéré et affecté à l'Armée
des Alpes ;
M. B erthier , a été nommé Médecin-Consultant du Secteur
d ’Avignon' ;
M. P oinso, était affeeté à l'H ôp ita l Complémentaire de La
Rose :
M. S autet , h l’Armée du Levant et envoyé en Syrie ;
M. B alansard, à l ’ Hôpital d’Evacuatlon P rim aire N ° 17 ;
M. B r ,une, à une Ambulance Médicale d1A n n ée ;
M. F igarella, h une Ambulance Chirurgicale Légère ;
M. Salmon, h une Ambulance Chirurgicale d'A rmée ;
�37 —
M. P aillas , réformé, engagé pour la durée de la guerre, a
été affecté à un Centre de Neuro-Chirurgie aux Années ;
M. A rnoux, au Laboratoire « Z >• de la 15e Région ;
.M. R. I mbert, à une Ambulance Chirurgicale Légère ;
M. A udier , au 14e Bataillon d’Ouvriers A rtilleurs ;
M. C hosson, réformé, puis récupéré a été affecté à une
Ambulance chirurgicale légère ;
M. J. Don, Chef d’équipe chirurgicale mobile ;
M. R ecordier, a été affecté au Groupe sanitaire division
naire.
Enfin, M. Comte, Secrétaire de la Faculté a été mobilisé
comme Travailleu r M ilitaire à la Poudrerie de Bourges et
remplacé par M. Castella , Secrétaire de la Faculté des
Sciences.
C’est donc avec un Personnel Enseignant extrêmement réduit
qu’ il a fallu immédiatement organiser renseignem ent de
l'année scolaire 1939-1940, alors que d’innombrables difficultés
matérielles venaient entraver la vie de nos Laboratoires.
En prévision de bombardements possibles, il a fallu o rga
niser et effectuer l'em ballage et le transport d'énormes caisses
contenant nos appareils les plus précieux, une purtie de la
Bibliothèque et les archivse de l’ administration étaient égale
m ent transférés à Aix.
L a Défense Passive de nos bâtiments, tant au Palais du
Pharo que rue Blanqui a nécessité, elle aussi, un travail
considérable. Le transport de sacs de subie dans les combles,
l'aménagement des caves en abris et la création- d ’un Poste de
Secours au Pharo, la distribution de masques au Personnel
et aux Etudiants, enfin la lutte contre l ’incendie ont nécessité
une organisation avec un personnel très peu nombreux.
Je dois ici rendre hommage à la bonne volonté de tous nos
Agents qui se sont dépensés sans compter et au dévouement
de M. le Docteur R ochette qui a, pendant toute cette année
de guerre, organisé le Poste de Secours et. participé aux soins
aux blessés lors des alertes aériennes.
A ces difficultés matérielles sc sont ajoutées des difficultés
d'enseignement. Conformément aux instructions officielles et
afin de ne pus faire perdre une année d’études à nos Etudiants
des classes 1039 et 1940 qui devaient être appelés sous les
drapeaux, les programmes d’enseignement ont été bloqués
de façon à permettre à ces jeunes gens de terminer leur sco
larité avant le l or mars 1940.
Des sessions spéciales d’examens : une en septembre, deux
en octobre ont. permis aux étudiants appelés, de valid er leurs
inscriptions, enfin, j ’ai tenté de nombreuses démarches auprès
de P Autorité M ilitaire et auprès de M. le M inistre de l’ Ins
truction Publique, pour que nos Etudiants mobilisés à Lunel
(H érault) puissent être rapprochés de M arseille et suivre-les
�cours de la Faculté. Je dois dire que ces démarches n'ont pu
aboutir en raison de l ’opposition de l ’ Autorité M ilitaire et
qu’ainsi plus de 200 étudiants sursitaires ec sont trouvée
pendant les prem iers mois de la guerre dans une situation
matérielle et intellectuelle absolument déplorable, sans aucune
utilité pour la Défense Nationale.
Après les sessions d'examens de mars 1910, sessions réser
vées aux étudiants ayant suivi les cours bloqués (classes 1939
et 1910), la Faculté a repris pour les étudiantes et étudiante»
non susceptibles d’étre mobilisés, renseignem ent normal du
temps de paix et en fin d'année, les sessions habituelles ont
eu lieu comme d'habitude, m algré les événements douloureux
des mois de ju in et juillet 19-40.
Petit à petit, chacun a alors repris son poste de travail du
temps de paix. Avec la dignité que commandait les circons
tances, notre Personnel et nos Etudiuuts ont repris le chemin
de nos laboratoires et de nos cliniques, désirant rattrapper
le temps perdu p ar un effort redoublé et une ferm e volonté
de participer au relèvement intellectuel de notre Patrie.
Malheureusement, tout notre Personnel n’avait pu, dès lu
fin de la guerre, rejoindre la Faculté : M. R ecordier, A grégé
de Médecine, MM. A ppaix, B onnet, Capus, D usak, E scahras,
L amy, L lucia, Chefs de Clinique, G ukther et A uthan, P répara
teurs et P ontet, garçon de laboratoire étaient prisonniers.
Ce dernier est resté en Allemagne, mais nous avons eu, par la
suite la joie de revoir MM. R ecordjer, A ppaix, D usan, E scahras.
G ukther... et nous avons eu la fierté d’apprendre que plusieurs
Membres du Personnel, MM. V ague et A ubanel, Chefs de Clini
que Adjoints, et un de nos Garçons de
Laboratoire,
M. L abrousse, avaient été décorés de la Croix de Guerre.
Au seuil de la nouvelle année scolaire 1940-1941, notre P er
sonnel et nos Etudiants vont sc retrouver à nouveau groupés
dans nos Services et si notre pensée douloureuse va aujour
d'hui vers ceux qui sont tombés au champ d'honneur, C’est
avec la volonlé d’ètre dignes de leur noble sacrifice et avec
l ’espoir du relèvement de notre France meurtrie que nous
allons travailler sans relAchc et avec acharnement, apportant
ainsi notre modeste mais utile participation à la reconstruc
tion nationale.
Dans mon rapport sur l ’année scolaire 1940-1941, jo rendrai
compte de la cérémonie de rentréo de la Faculté, qui sous la
présidence de M. le Recteur et en présence de M. le Préfet
des Bouches-du-Rhône, a revêtu cette année, un caractère
exceptionnel de solennité et de la cérémonie plus intime mais
non moins émouvante, d’ hommage à nos morts des guerres
de 1914-18 et 1939-40.
�— 30 —
A D M IN IS T R A T IO N E T E NS E IG N E M E N T
Pendant l'année scolaire 1939-40. M. le Professeur Lucien
Cornil a assuré les fonctions de Doyen ; M. le Professeur
A. Chevallier , lee fonctions d'Assesseur jusqu’à la m obilisa
tion, M. le Professeur M ercier ayant été désigné p ar M. le
Recteur pour le remplacer durant son absence.
L a Faculté a été représentée au Conseil de rU niversité
par MM. les Professeurs Chevallier , A udibert et M ercier .
Au Conseil Académique, par M. le Professeur R imattei.
N O M IN A TIO N S
P a r arrêté min istériel en date du 30 août 1939, ont été ins
titués et nommés Agrégés pour une période de neuf ans, a
compter du 1er novembre 1939 :
Médecine générale. Option Médecine générale, M. A udikr ;
Médecine gén. Option Anatomie Pathologique, M. P aillas ;
Chirurgie générale. Option Chirurgie générale, M. R. I m b e r t ;
Obstétrique, M. Cnossox ;
Pharmacie, M. Det.phaut ;
Chimie générale pharmaceutique et toxicologie, M. A rnoüX ;
P ar le même arrêté ont été institués Agrégés pour une
période de neuf ans. à compter du l or novembre 1939 :
Anatomie et organogénèse, M. S a lm o n ;
Médecine générale. Option médecine générale, M. R ecordier ;
Chirurgie générale. Option chirurgie générale, M. Dor ;
P a r arrêté ministériel, en date du 17 novembre 1939.
M. P ie r i , Agrégé, est chargé ù nouveau, à titre provisoire, à
compter du l ' r octobre 1939 et jusqu’à la rentrée en fonctions
du titulaire, de la chaire de l'enseignement de la clinique
exotique.
P a r arrêté en date du 5 février 1940, M. P lasavergne est.
chargé «à compter du l« r novembre 1939, de la suppléance de
M. le Professeur Chevallier , mobilisé, pendant la durée de 6a
mobilisation.
P ar arrêté rectoral du 11 mars 1940, M. Stkphanopoli de
Comnkne est chargé de la suppléance de M. M erlast», Chef do
Travaux d'Histologie, à compter du 1er janvier 1940.
P ar arrêté ministériel du 18 mars 1040. M. D umazert, Assis
tant de Chimie Biologique, est chargé en outre, pour l'année
1939-40, d ’un cours complémentaire de Chimie Biologique,
pour les étudiants en pharmacie.
�— 40 —
Enfin, en raison des difficultés de communications entre la
Faculté et l'Administration Centrale, les charges de cours
complémentaires ont été renouvelées par un télégramme minis
tériel, approuvant les propositions de la Faculté.
PRO M O TIO NS E T D ECO RATIO NS
En raison des hostilités, aucune promotion de classe au
choix ou à l ’ ancienneté n’ a été accordée pendant l ’année
1939-40.
P a r contre,
accordées à :
des promotions au
titre
m ilitaire o nt
été
MM.
le Doyen I.. Cornu ., Médecin-Capitaine, promu Médecin-Comdt.
Beltrami, Médecin-Comdt, promu Médecin Lieutenant-Colonel.
B rémosi), Médecin-Comdt, promu Médecin Lieutenant-Colonel.
Moiroud. Médecin-Comdt, promu Médecin Lieutenant-Colonel.
R ogbr, Médecin-Comdt, promu Médecin Lieutenant-Colonel.
V ayssièrf .s, Médecin-Comdt, promu Médecin Lieutenant-Coll
M onges, Médecin-Comdt, promu Médecin Lieutenant-ColoneL
Chauvin , Médecin-Capitaine, promu Médecin-Commandant.
M attéi, Médecin-Capitaine, promu Médecin-Commandant.
V igne, Médecin-Capitaine, promu Médecin-Commandant.
M ercier, Médecin-Lieutenant, promu Médecin-Capitaine.
R oche, Médecin-Lieutenant, promu Médecin-Capitaine.
P oinso, Médecin-Lieutenant, promu Médecin-Capitaine.
A ld ier , Médecin-Lieutenant, promu Médecin-Capitaine.
Figarella , Médecin-Lieutenant, promu Médecin-Capitaine.
R ecoriîier , Médecin-Lieutenant, promu Médecin-Capitaine.
Ont été décorés de la Croix de Guerre 1939-40 : Le D r V agub,
Dr A ubanel, L abrousse (Garçon de Laboratoire).
P R IX E T R ECO M PENSES
M. le Professeur Chevajiier a obtenu le P rix Montyon à
l’Académie des Sciences ; le P rix Bouchard à la Société de
Biologie et le P rix Saintour au Collège de France,
M. le Professeur V iolle et le Professeur Agrégé P ieri ont
obtenu le « P rix B arbier » de l ’Académie de Médecine pour
leur ouvrage sur « Les M aladies méditerranéennes ».
CONCOURS
I. — Médecine, l * année :
1er prix : M. T ramier.
2* prix ex-æquo : MDe de G l iroye et M. A rch ier .
Mention honorable : M Uo Simon et M. M onces.
�— 41 —
II. — Pharm acie. 4e année :
1er prix : M Uo M andel.
III . — Sages-Femmes, l * année :
.
1er prix : MUe F abre.
2e prix : M ,,e B oyer .
" Mention : Mn* B arniaudy .
2“ Mention : MUc Grokchi.
3* Mention ex-æquo : M Ue* M acheny et R eboul.
1
2e année :
2* prix : M“* Coubari).
Mention lionorable : Mme H o u l ue ii .
CONGRES, R E U N IO N S E T CONFERENCES
Les Congrès et réunions ont été en nombre très réduit en
raison des hostilités, néanmoins il faut citer :
MM. les Professeurs R ogf.r , Bourde et le Professeur Agrégé
Paillas ont assisté les 10 et 11 avril 1940 aux séances neuro
chirurgicales de l'Académie de Chirurgie de Paris.
M. le Professeur C hevallier qui a fait des conférences à la
Société de Médecine de Genève et à la Société de Chim ie de
Berne (décembre 1939) et une conférence à la Société P h ilo
matique de P aris (mai 1940).
Pendant leur mobilisation, le Professeur Ch. Joyeux et le
Professeur Agrégé Sautet , ont été chargés des missions et
conférences suivantes : M. Joyeux , Mission de P roph ylaxie
antipaludique en Corse (novembre-décembre 1939 et avril-mai
1940. M. Sautet , Mission et enquête sanitaire dans le LibanSud, demandées par le Gouvernement Libanais (inras-aoilt
1940).
Conférences à la Société des Médecins et Pharmaciens de
Beyrouth.
Conférences ù l'Université Am éricaine de Beyrouth.
E T U D IA N T S E T E XA M E NS
Le nombre des Etudiants en Ame des diplômes de Docteur
en Médecine et de Phannaciens est sensiblement inférieur à
celui de l’année scolaire précédente. En effet, si la plupart
de nos étudiants ont pu, avant leur mobilisation, prendre
les inscriptions du 1er semestre, un certain nombre n ’a pu faire
«acte de scolarité. C’est ainsi que si les étudiants de l r* année
(M édecine) étaient au nombre de 90 en 1938-39 et de 148 en
1939-40, par contre, les étudiants en Médecine de 4e et 5e année
ont presque tous, en qualité de sursitaires, abandonné leurs
études pendant cette année scolaire.
�— 42 —
Voici d 'a illeurs l'effectif des étudiants de la Faculté pen
dant les différentes années scolaires :
193119321933-
3 2 ............................
33 ............................
34 .....................
632
1180
1218
193419351936193719381939-
35
36
37
38
39
40
1201
1178
1317
1312
1279
1223
............................
...............................
............................
.......
............................
............................
�Statistiqne de l’année scolaire 1939-1940
I.
i
>
Etudiants
1938-1939
1939-1940
Doctorat en médecine.....................
412
P harm acie......................................
Pharmacien supérieur.....................
m
501
325
1* Etudiants ayant
fions :
2*
—
p ris im c r ip -
2
»
Sages-femmes.................................
Herboristes......................................
82
30
45
17
Doctorat en pharm acie.................
30
6
Médecine.........................................
12
Divers — Etrangers.......................
4
1»
10
4
Etudiants im matriculés sans
prise d'inscriptions :
;
En suspension de scolarité :
'■
j
3* Etudiants ayant seulement subi
des examens :
18
95
25
93
15
!
63
40
;
Médecine.........................................
P harm acie......................................
10
17
12
T otaux . . . .
1.279
Médecine..........................................
P harm acie......................................
Validation de stage, Pharmaciens.
—
—
Dentistes.......
En vertu d'inscriptions prises au
dehors (chirurgiens-dentistes)... .
130
20
67
4» Etudiants n ayant fa it aucun acte
scolaire, mais d o n t1a Faculté pos
sède des dossiers avec scolarité
non périmée :
;
5
1.223
�— 44 -
E T U D IA N T S E TR AN G E R S
1° Médecine.
Bulgarie ......................................
Esthonie ......................................
Grèce ........................................
Italie ...........................................
Principauté Monaco ............... ..
Pologne .....................................
Roumanie ..................................
U. R. S. S....................................
Y o u g o s la v ie ................................
E g y p t e ......................................
Turquie .......................................
E tats-U n is...................................
Panam a ......................................
République A r g e n t in e ...............
T otal . .. .
3
1
3
1
5
4
1
1
3
27
Etudiants apatrides ..............
Pharm acie.
Italie .......................................
Principauté Monaco ............ ..
E gypte .....................................
Turquie ................................... ..
1
1
T otal .....
4
1
E TU D IA N T S CO LO NIAUX
1° Médecine.
Tunisie ........................................
Indo-Chine .................................
M a d a g a s c a r...............................
T o g o ............................................
Total . . . .
5
4
1
1
11
2° Pharm acie.
Tunisie ........................................
6
�— 45 —
En voici le détail par section :
Section Médecine. — Il y a eu un nombre total de 541 exaraeuB subis en 1940 pour 1.927 en 1939. Sur ces 541 examens >1
y a eu 121 ajournés.
Présentés
Ajournés
A journés %
I 1* année ...............
année ...............
année ................
4* A ..........................
4e b ........................:
c.f .............................
Clinique médicale ..
Clinique chirurgicale
Clinique obstétricale
T h è s e s ......................
168
85
31
41
42
33
25
23
28
65
55
31
5
10
9
3
3
1
4
32,1
36.4
16,4
24,3
23,8
9
12
4,3
14,2
*
541
121
Totaux
.........
»
Section Pharm acie. — I l y a eu urt nombre total de 533 examens subis en 1940 pour 633 en 1939. Sur ces 533 examons il y
a eu 66 ajournés.
Présentés
A journés
A journés %
Validation stage---année ...............
2» annéo ................
3e année ...............
1" d é fin itif................
2* d é fin itif...............
3* d é fin itif................
4' d é fin itif................
87
70
69
51
60
81
62
53
21
22
3
2
8
1
8
1
24,1
31,4
4,3
3,8
13,3
1,4
12,9
1,8
Totaux
533
66
.........
Doctorat en Pharm acie. — Il a été délivré 5 diplômes de
Doctorat en Pharmacie en 1940 pour 12 en 1939.
Section C hirurgie-Dentaire. — I l y a eu un nombre total de
87 examens subis en 19-40 pour 156 en 1939. Sur ces 87 examens
il y a eu 9 ajournés.
Présentés
Ajournés
Validation stage ..,
1re année .............
2e année ..............
3» A ......................
3* B .......................
14
9
19
23
22
1
1
1
3
3
Totaux
87
9
A journés %
7,1
11,1
5,2
13
13,6
—
___
�— 46
Section Sages-Femmes. — I l y a eu un nombre total de 61
examens subis en 1940 pour 92 examens en 1939. Sur ces 61
examens il y a eu 22 ajournées.
l rr année
2*' année
....... .......
..............
Totaux
........
Présentés
Ajournés
34
27
14
8
61
22
Ajournés
41,1
29,2
Section Herboristes. — I l y a eu 26 examens en 1940 pour
30 examens en 1939, il n’y a pas eu d’ ajournés.
R E C A P IT U L A T IO N
Présentés
Ajournés
Ajournés %
Médecine .................
Pharmacie ........ —
Doctorat Pharmacie.
Chirurgie dentaire ..
S ages-Fem m es.........
Herboristes .............
541
533
5
87
61
26
121
66
»
9
22
22,3
12,3
»
10,3
36
Totaux
1253
218
.........
»
l>
�TRAVAUX PERSONNELS
DES MEMBRES DU CORPS ENSEIGNANT
A n n é e S co la ire 1939-1940
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DU LABORATOIRE D’ANATOMIE PATHOLOGIQUE
ET PATHOLOGIE EXPERIMENTALE
M. Lucien Cornil, Professeur.
M. J. P aillas, Agrégé, Chef de Travaux.
L. Corxil et P. M oirûud. — Mastites syphilitiques et cancer
du sein. Arch. de Médecine Générale et Coloniale, N ° 5, 1939.
L. Cornil, J. E. P aillas , F regosi. — Les gommes syjihilitiques de la langue. Arch. de Médecine Générale et Coloniale,
N ° 5, 1939.
L. Cornil, J. E. P aillas, J. Chouôuet. — Les m odifications
de l'hypophyse après injection sous-cutanée de venin d'a beille
chez le ra t cl le cobaye. Arch. de Médecine Générale et Colo
niale,
5, 1939.
L. Cornil et Schachtër. — L'obésité constitutionnelle. Paris
Médical, N ° 20, jan vier 1940.
L. Cornil et S chachtër. — M acrosom ie constitutionnelle
avec vergetures, gynécomastie et hypospadias, syndrome d'hy
per fonctionnem ent antéhypophysaire probable. Bull, et Mém.
de la Société Roumaine d ’endocrinologie, N « 1, jan v ier 1940.
L. Cornil et Schachtër. — Zin c et Carcinogénèse. Etude
critique su r les tératomes expérim entaux. Le Bulletin Médical,
30 mars 1940.
L. Cornil, J. E. P aillas et Schachtër. — Les dysembryomes
malins du sein chez l'enfant. L e Bulletin Médical, 30 mars
1940.
J. E. P aillas et A. V olpiatto-B ertrand.— Nocvo-a7igio-réticulome géant du bras chez un nouveau-né. Considérations ana
tomiques. Bulletin Médical, 30 mars 1940.
J. E. P aillas (en coll. avec H. R oger et G. P itût). — Form e
cérébrale d'un cancer pulm onaire. Comm. à 1a. Sté Médico.Chirurgicale de la X V ' Région. Séance du 18 mai 1940.
�— 48 -
THESES
P ierre M ouren . — L ’hypertension intra-crânienne syph ili
tique. M arseille, 18 jan vier 19-iO.
Marcel B ompard. — Contribution à l'étude des m odifications
électro-cardiographiques sur l'influ ence de l'h istam ine. Essais
d'intérprétations. M arseille, 29 jan vier 1940.
M1"* P inet née B leinc. — La nécrose m andibulaire dans
l'a crodynie in fantile. M arseille, 14 février 1940.
S assi Pierre. — Les form es psychiques pures ou prévalentes
de l'hyperthyroldics. M arseille, le 8 août 1940.
SÉRAFINO Xavier. — Radium, et ra d iu m -ch iru rg ie dans h'
traitement des cancers du rectum . Marseille, 10 juin 1940.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DU LABORATOIRE DE BACTERIOLOGIE
A. R ouslacroix , Professeur
A. R ouslacroix , E. Schafer et G rebus . — Action de la bile
sur la morphologie respective du B. D iphtérique et des B.
pseudo-diphtériques de la gorge. C. R. Sté (le Biologi, t. 128,
p. 918.
A. R ouslacroix , E. Schafer et G rebus. — M odification du
pou voir pathogène du B D iphtérique par adjonction de bile
au m ilieu de culture. C. R. Sté de Biologie,, t. 128, p. 921.
A. R ousbacroix . .1. B rahic, V f.yron et Campana. — Etude com
parée des réactions cutanées à la tuberculine et à V histamine
en différents points des téguments. C. R. Sté de Biologie,
t. 133. p. 144.
A. R ouslacroix , E. Schafer et II. M osser. — A ction de la
sulfamide sur lu toxi-in fection diphtérique du cobaye et sui
tes B. Diphtériques en culture. C. R. Sté de Biologie, t. 133,
p. 146.
A. R ouslacroix et J. B rahic. — S u r une p ropriété du sérum
sanguin des sujets tubeculeux anergiques d la cuti-réaction
tuberculinique. C. R. Sté de Biologie, t. 133, p. 486.
�— 49 -
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DU LABORATOIRE DE CHIMIE ANALYTIQUE
F. R imattki, Professeur
M. A rsoux , Agrégé, Chef de Travaux
F.
R imattki. — H ydrologie et Hydroqnoste. Gazette médicale
de France, t. 47, n ° 8 (consacré à. l'H ydrologie), p. 189, 1940.
F.
R imettei et A. O rsini . — Deux stations d'eaux sulfureuses
sadiques Corses. Arcl). de Méd. Gén. et Col., 0* année. N ° 1,
p. 6, 1940 (consacré à l ’H ydrologie).
F. R imattei, L. G rimavd , Tl). A ndreï et G. M athieu . — Essai
de bioclim atologie chim ique ( variation de la composition
chim ique du la it de vache en fonction du clim at des pays
producteurs"). Arcli. de Méd. Gén. et Col. 9* année, N ° 1, p. 18.
1940 (consacré à l’ H ydrologie).
F. R imattfj, Th. A ndreï et T. B arbe. — Les sources de SlM artin-les-Eaux (H. S.). Arch. de Méd. Gén. et Col., 9* année.
N ° 1, p. 27. 1940 (consacré à l ’Hydrologie).
TH ESE S
A. Julien . — Prop riétés électriques du sérum sanguin
norm al et pathologique. Thèse Médecine, M arseille, 11 no
vembre 1939.
A. Orsini . — Caractères clim atiques et hydrologiques de
quelques stations hydrominérales Corses. Thèse Médecine,
Marseille, 6 décembre 1939.
J. Stephanopoli de Comxene. — Propriétés optiques du sérum
sanguin nonn a l et pathologique. Thèse Médecine, M arseille,
10 février 1940.
M,,e Th. A ndreï. — C ontribution « l'étude des eaux sulfu
reuses. Thèse Pharmacie, M arseille. 3 juin 1940.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DU LABORATOIRE DE CHIMIE BIOLOGIQUE
J. R oche, Professeur.
Y. Derrien , Chargé des fonctions d’Agrégé.
I.
— T ravaux sur la biochimie des protéines
ET DES PIGMENTS RESPIRATOIRES
J. R ociie et M. S. Chouaibch . — Action de la chaleur sur
Vhèmoglobine et étapes réversibles de la coagulation des
protéines. C. R. Acad, des Sciences, t. CCIX, 1027, 1939.
�— 50 —
J. R oche et H. V ieil . — Prépa ration el poids m oléculaire de
la myoglobine de cheval (hém oglobine m usculaire) cristallisée.
C. R. Acad, des Sciences, t. CCX, 314, 1940.
J. R oche et G. B lanc-Jean. — S u r Vêlai des groupements
guanidiques dans les molécules protéiques. C. R. Acad, des
Sciences, t. CCX, 681, 1940.
J. R oche, Y. Derrien et M. F ontaine. — Pression osmotique
et .poids m oléculaire des albumines el des globulines chez les
Sélaciens et les Cyclos tome s. C. R. Acad, des Sciences, t. CCX,
374, 1940.
J. R oche et M. S. Chouaiech . — S u r la réversibilité de la
dénaturation de la séralbumine. C. R. Soc. Biol., t. 133, 474,
1940.
J. R oche, Y . Derrien et M. Mourra. — Solub ilité eu présence
de sulfate d’ammonium et spécificité des pigm ents hémoglobiniques. C. R. Soc. Biol., t. 133, 531.
J. R oche et Y. D errien . — Recherches sur les propriétés
physico-chimiques des hémocyanines V. Solub ilité en présence
de sels neutres, étal de dispersion et spécificité des hémocya
nines de divers animaux. Bull. Soc. Chine Biol., t. X X It,
7-18, 1940.
è
J. R oche et, M. S. Chouaiech . — Réversibilité de la dévolu
ra tion et de la coagulation des hémoglobines, stabilité de ta
combinaison de Vhématine A la globine et poids m oléculaire
des protéines après dénaturation par divers agents. Bull. Soc
Chim. Biol., t. X X II, 263-285. 1940.
J. R oche et M. S. Chouaiech . — D ispositif simple pour la
dialyse sous .pression continue de soluliotis colloïdalles. Bull.
Soc. Chim. Biol., t. X X II, 441-442.
J. R oche, Y. D errien et. M, F ontaine. — Pression osmotique
et poids moléculaire des albumines et des globulines sériques
des Sélaciens et des Cyclostomès el classification zoologique.
Bull. Soc. Chim. Biol., t. X X II, 396-400, 1940.
II.
— T ravaux sur i .a biochimie de l ’ ossification
J. R oche et. J. Collet. — Recherches sur l'ossification, V III,
a ctivité phospJutlique de divers organes osseux de la Sardine
et rôle de la phosphatase dans l ’ossification du squelette. Bull
Soc. Chine Biol., t. X X II, 245-262, 1940.
J. R oche, E. B ulmnger et J. Collet . — A ctivité phosphtasique des dents et du derm alosqueletle chez les poissons. Enzvmologia, t. V II, 273-277, 1939.
J. R oche, J. Collet et M. M ourgue. — A ctivité phosphatasique et croissance des os dermiques (écailles) chez les P o is
sons Sélaciens et Téléostééens. Enzymologia, t. V III, 257-260,
1940.
�— 51 —
J. H oche et E. B ulukger . — S u r le système phosphatasique
des hématies. Enzym ologia, t. V II, 278-291, 1939.
M. M oirgue . — A ctivité phosphatasique des us dermiques
de la Haie ctutée. C. R. Soc. Biol., t. C X X X III, 465, 1940.
TH ESES
J. Collet . — A ctivité phosphatasique du squelette des P ois
sons osseux ou ca rtila gineux et biochim ie comparée de io s s ification. Thèse Doctorat en Pharm acie, 96 p., 4 décembre 1940.
Y. M arclet. — Unité physiologique du système osseux et
mode d’action de la vitam ine D. Thèse Doct. Pharm ., 118 p.,
19 octobre 1940.
III .
— T ravaux sur la biochimie des glucides
C. D umazeut et G. Santoni.— S u r la constitution de l'a m idon.
I. Essai d'obtention d'un amidon soluble chim iquem ent défini.
Bull. Soc. Chim. Biol., t. X X II, 369-380, 1940.
C.
D umazert et G. Santoni.— S u r la constitution de l'amidon.
II. Poids m oléculaire d’u n amidon soluble chim iquem ent
défini provenant de divers amidons naturels. Bull. Soc. Chim.
Biol., t. X X II, 381-394, 1940.
TH ESE
G.
P enet. — Contribution à l'étude des Glucides plasma
tiques. Thèse Doctorat en Pharmacie, 92 p.. 29 octobre 1940.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CHAIRE DE CLINIQUE CHIRURGICALE
Y. B ourde, Professeur
R. I mbert, Professeur Agrégé
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�TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CHAIRE DE CLINIQUE EXOTIQUE
J. P ie r i , Chargé de l’Enseignement
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TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CLINIQUE DES MALADIES NERVEUSES
H. R oger, Professeur
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H. R oger, G. A y .mes. J. A lliez et J. Olh y . — Syndrom e de
la fente sphénoïdale guéri par traitem ent cyanure. Grande
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H. R oger. G. A ymbs et J. O lr y . — Syndrome d évolution
rapidem ent favorable. Com. à la Soc. Médico-Chir. de la XV*
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Iî. R oger, J. P aillas , J. Boudoi-resques et M. S chachter. —
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H. R oger et M. Schachter. — Les déterminations nerveuses
de la vaccination jenerienne. Bulletin Médical, 10 février 1940.
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H. R oger, G. A ymes et J. Ol r y . — P aralysie radiculaire
brachiale type supérieur d prédominance circonflexe, apparue
immédiatement après une seconde in je ction de sérum anti
tétanique. Com. h la Soc. Médico-Chir. de la XVe Région.
Sénnce du 3 février 1940. M arseille Médical, pp. 76-79, 1940.
H.
R oger, G. A ymes et J. Olry*. — Parésie fonctionnelle du
membre supérieur après vaccination antityphoidique. Com. à
la Soc. Médico-Chir. de la X V ' Région. Séance du 3 février
1940. Marseille Médical, pp. 79-80, 1940.
H. R oger, G. A ymes et J. Oi-nv. — Parésie et contracture
névropathique des membres inférieurs chez un dysentérique
traité pa r l'émétine. Com. à la Soc. Médico-Chir. de la XV*
Région. Séance du 3 fév rie r 1940. Marseille Médical, pp. 80-82,
1940.
H. R oger, G. A ymes et J. Ol r y . — A propos de deux cas
de chorée chronique de l'a dulte type H untington, l'u n avec,
l'a u tre sans hérédité. Com. à la Soc. Médico-Chir. de la XVe
Région. Séance du 2 mars 1940. Marseille Médical, N 0’ 6, 15
a v ril 1940, pp. 201-207.
H. R oger, Santelli et P rovence. — Vertèbre en galette et
maladie d'H odgkin. Com. à la Soc. Médico-Chir. de la X V '
Région. Séance du 2 mars 1940. Marseille M édical, N ° 6, 15
a v r il 1940. pp. 208-213.
H. R oger, G. A ymes et. J. Ol r y . — Chorée fib rilla irc de
Morvan chez un malgache. Com. h la Soc. Médico-Chir. de la
XVe Région. Séance du 2 mars 1940. M arseille Médical, N ° 6,
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H. R oger, Y. P oursines et R. B ernard. — Hydrocéphalie
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FI. R ogf.r , Y. P oursines et J. B oudoi resques. — Spasme de
torsion du corps et métastase cancérctisc du noyau rouge.
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H. R oger, G. A ymes et J. Olr y . — L a névralgie du fém orovntané [M éralgie paresthésique). M arseille Médical, X 0 5.
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Médico-Chir. de la XV” Région. Séance du 18 m ai 1940. M ar
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II. R oger, J. Sedan et A. K outseff. — Tum eur m aligne lemp oro-ord ila irc gauche avec exophtalm ie chez un p orteur de
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Médical, 15 septembre 1940, pp. 464-467.
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TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CHAIRE DE CLINIQUE MEDICALE
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TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CLINIQUE MEDICALE
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TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CHAIRE DE CLINIQUE MEDICALE
M. Ch. M attéi, Professeur
1* M. le Professeur M attéi a été mobilisé du 1er septembre
1939 au 5 juillet 1940, comme Médecin-Consultant des Secteurs
des Alpes-Maritimes.
2° T ravau x sur le traitement et la prophylaxie de la ménin
gite cérébro-spinale épidémique aux Armées.
Réunion Médicale de lu XV* Région, 6 a v ril 1940. Marseille
Médical, m ai 1940. Archives de M 'd ecin e Générale et Colo
niale, septembre et novembre 1940.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CHAIRE DE CLINIQUE MEDICALE INFANTILE
P. Giraud , Professeur
R. P oin'SO, Professeur Agrégé
P. G iraud , A. C hevallier et C. IJinaud. — Jlecherehes sur la
teneur en Vitamine A de différents laits destinés d l'a lim cnla lion des nourrissons dans la rég io n marseillaise. Le Nour
risson, mars 1940.
P. G iraud et S ansot. — U n cas de syndrome de LaurenceMoon-Hardet. Archives de Méd. Gén. et Col.,- N ° 3, 1940.
P. G iraud et S ansot. — Etude su r V élim in alion des hormones
génitales chez les enfants el en p a rticu lier chez les sujets
atteints de dystrophie adiposo-génitale. Archives de Méd. Gén.
et Col., N ° 3, 1910.
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P. Giraud et S assot. — Pathogénie du Syndrom e adiposogénital. Archives de Méd. Gén. et Col., N ° 3, 1040.
P. G iraud et B. S ave . — S u r l'e m p lo i de l'a natoxine associée
au sérum p ou r le traitem ent de la diphtérie. M arseille Mé
dical, 15 août 1040.
P. Giraud et M Uo B lanc. — Recherche sur la flore bactérienne
des laits de conserve. Marseille Médical, 15 août 1940.
P. Giraud et MUe B lanc. — Quelle variété de la it fa ut-il
adopter pour Valim entation a rtificielle des nourrissons. M ar
seille Médical, 15 août 1940.
P. G iraud , T urriès , M m Descesti et P oli . — Considérations
épidémiologiques et thérapeutiques à propos de trente cas de
m éningococcie observés pendant les prem iers mois de 1940.
M arseille Médical, 15 août 1940.
TH ESE
M. SANSOT. — Contribution à la pathogénie des obésités in
fantiles. Thèse Marseille.
IT. Cordoliant. — Epidém iologie de la leishmaniose viscé
rale en Corse. Thèse Marseille, 10 septembre 1940.
Yvette B lanc. — Recherches sur la flore bactérienne des laits
de conserve. Thèse M arseille, 9 mai 1940.
J. S enez. — T.a calcinose. — Thèse Marseille, 18 novem. 1940.
R. P oinso, Professeur A g rég é
J. Monges et R. P oinso.— Cirrhoses ascitiques et tuberculose.
I.a Presse Médicale, 91-91, 1939, 6 et 9 décembre.
R. P oinso, Y. P oursines et M. A. R ecordier. — Sclérose
latérale am yotrophique et tuberculose. Annales de Médecine,
l.
46, N° 3, 1939-1940.
U. Ol \]er , M. M osingbr, R. P oinso et P etit . — Lymphoblaslorno. du médiastin avec métastase pulm onaire (form e médiastino-pulm onaire de R oubier). Sté M édico-Chirurgicale de la
X V1' Région, 15 juin 1940. Marseille Médical, N ° 13. 15 octobre
1940.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DU LABORATOIRE DE MEDECINE LEGALE
M. M osikger, Professeur
Affecté à la Recherche Scientifique Appliquée, le Labora
toire de Médecine Légale a consacré toute son- activité a
l'étude des problèmes posés p ar la science des substances
agressives et la Défence Passive.
�— 59 —
Ces recherche ont été consignées, en m ajeure partie dans
des notes et ouvrages inédits.
Quelques thèses d’ élèves ont été également consacrées à
l ’étude des corps agressifs.
Gambini. — Sur la détection d'a larm e des gaz de combat.
Thèse M arseille, 27 octobre 1939.
H ugues. — Su r la détection chim ique des gaz de combat.
Thèse Marseille, 20 décembre 1939.
P oursises. — S u r la chim iodynamie des substances agres
sives. Thèse M arseille, 16 décembre 1939.
M outon. — S u r les appareils de détection chim ique des gaz
de combat. Thèse Marseille, 21 juin 1940.
R occa-Serra . — La ch loropicrin e et sa pathologie. Thèse
Marseille, 16 août 1940.
Ollivier. — La vitam ine C. Sa détection p a r ta méthode
hislochim ique au niveau du système nerveux. Thèse Marseille,
30 septembre 1939.
L aire . — Le complexe épithala mo-épiphysairc, 21 octobre
1939.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CLINIQUE OBSTETRICALE
E.
J.
E.
J.
E.
F.
V ayssière , Professeur
C hosson, Agrégé
V ayssière , mobilisé
Chosson, mobilisé
Casalta , Chef de Clinique, mobilisé
G avaudan, Chef de Clinique, mobilisé
Thèses élaborées dans te service pendant l'année scolaire
1939-1940
J.
R astit . — De la ponction sou$-occipitale chez le nouveauné. A propos des hémorragies méningées de la naissance.
Thèse 1939.
F.
Salvelli. — Position actuelle de la législation française
û l'égard de Vavortement provoqué. Thèse 1939.
J. Salies . — Contribution, à l'étude des réactions hyperten
sives d'origine réflexe. Influence sur lu tension artérielle de
ta dilatation instrumentale du col utérin. Thèse 1939.
II. L a i .gfé. — C njitribution à l'étude de la Spcctroscopie des
tissus vivants. Etude critiq u e du test de Dausset et F errier
comme moyen d'exploration des fonctions endocriniennes.
Thèse 1939.
�A. D roit . — C ontribution à l'étude de l'a ctio n de la fo lli
culine chez les prém aturés et les débites. Thèse 1930.
L. Olive . — Contribution àl'étude des frottis dans te dia
gnostic des cancers du co l utérin. Thèse 1939.
E.
Cort -P ayen. — C ontribution à Vétude de la tension arté
rielle au cours du travail. Thèse 1939.
P. D or . — Contribution d l'étude de l'a ném ie pernicieuse
gravidique, (d propos de deux observations). Thèse 1940.
G.
R ance. — C ontribution d l'é tude de la réaction de F ricd ■inaiin-Brouha, à propos de 1.500 observations. Thèse 1940.
Aug. B achelleme . — Le cloisonnem ent élargi du vagin,
opération dite de « Le F ort » dans le prolapsus complet des
femmes âgées. Thèse 19-40.
A. B ernard. — Contribution à l'ctudc de l'analgésie utérine
par in filtra tio n des paramétres. Thèse 1940.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CHAIRE D’HISTOLOGIE
M. R omieu . Professeur
THESE
G.
JULLIES. — Contribution d l'étude histologique de l'é pi
physe. Thèse Marseille, 11 octobre 1939.
G. N oyer . — C ontribu tion à l'élude de la mélanodontic
infantile. Thèse M arseille, 11 octobre 1939.
G. S ivan. — Contribution à l'élude électrocardiographique
du cœur des sportifs. Thèse M arseille, 10 novembre 1939.
Deux thèse de Doctorat ès-sciences en cours.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CHAIRE DE PARASITOLOGIE
Ch. Joyeux , Professeur
J. S autet , Agrégé
Ch. Joyeux et J. G. B aer . — A natom la y posicion sistcm alica
de R a illietin a quitensis L io n 1935. Cestodc parasite del
Hombrc. Revis ta de M edicina tropical y parasitologie (La
Habnna) V I, pp. 79-86, 19-40.
J. S autet, A. Sice , Y. E thes. — L 'u n des plus redoutables
recteurs du paludisme en A frique. l'Anopheles gambiae Giles,
�— Cl —
1902 est-il susceptible d'être transporté en France par les
Avions ? Revue de Médecine e t d’ H ygiène tropicale. X XX I,
pp. 1-3, 1939.
Ch. Joyeux . — Missions de prophylaxie antipaludique en
Corse. Novembre-décembre 1939 et avril-m ai 1940.
J. Sautet . — Mission et enquête sanitaire dans le Liban-Sud
demandées par le. Gouvernement Libanais. Mars-août 1910.
J. SAUTEr. — Conférences « ta Société des Médecins et des
Pharm aciens de Beyrouth.
J. Sautet. — Conférences à l’Université A m éricaine de
Beyrouth.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CHAIRE DE PATHOLOGIE INTERNE
J. M onges, Professeur
J. Monges et Poisso. — Cirrhoses ascitiques et tuberculose.
Presse Médicale, 9 décembre 1939.
J. M onges. — La d ia n liée sym ptomatique des anémies
hyperchromcs. Journal des Praticiens, 18 novembre 1939.
J. MONGES et. II. M onges. — La dilatation gastrique aiguë
médicale. Journal des Praticiens, 13 a v ril 1940.
J. M onges. — L'a ptitude m ilita ire des digestifs. Soc. Méd.
Cltfrur. de la X V ' Région. Séances des 18 novembre et 2 dé
cembre 1939. Marseille Médical, 15 février 1940.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CHAIRE DE PHARMACIE
L. VifiXOLi, Professeur
J. Delphaut. Professeur Agrégé
J. GurLLOT, Chef de Travaux
L. V ignoli et M u* Castella . — M ém oire sur la Toxicologie du
Tellure et divers procédés origina u x de dosage (non encore
publié)..
L. V ignoi.i et L. R. Savelli. — Note sur de nouvelles formes
galéniques de l'e rg o t de seigle (non encore publié).
L. V ignoi.i , J. Delphaut et N augeolet. — Noies sur V elixir
parégorique (non encore publié).
L. V ignoli. — R apport sur le fonctionnem ent du Labo
ra toire du Centre de Derm ato-vénéréologie. Marseille Médical.
J. D elphaut et P. R oure . — Recherches sur les propriétés
�-
62 -
antithermiques de quelques drogues végétales (non encore
public).
F. M ercier et J. D elphaut. — Recherches sur l'a ction de In
m orphine et de quelques dérivés administrés p a r voie suusoccipitale (non publié).
J. Delphaut et B ex-Y amed. — S u r l'a ction de l ’eau de lauriercerise sur l’in testin isolé (non encore publié).
TH ESES
L. H. Savblli. — Recherches pharm acologiques sur de nou
velles form es galéniques de l'e rgo t de seigle. Diplôme Supé
rieur de Pharmacien, ju illet 1940.
C. A. I perti. — Essai sur le régim e ju rid iq u e en France du.
médicament vétérinaire. Doctorat en Pharmacie. Thèse Mar
seille, 29 juin 1940.
P. B runet. — Le Service Pharm aceutique de la grande
Armée pendant les campagnes de 1803 à 1809. Doctorat en
Pharmacie. Thèse M arseille, 13 juillet 1940.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CHAIRE DE PHARMACODYNAMIE
ET MATIERE MEDICALE
F. M ercier , Professeur
.1. B alansard, Agrégé
Au cours de l'année scolaire 1939-40 les travaux scientifiques
effectués daiu* le service de Pharmacodynamie et Matière
Médicale ont été réduits par le fait de la mobilisation de la
majeure partie du Personnel du Laboratoire.
Le Professeur F. M ercier , comme Médecin « Z » de la 15*
Région a été chargé de faire de nombreuses conférences sur
les gaz de combat, soit aux officiers du Service de Santé et
des Corps de troupe à M arseille, Nice, Toulon, Nîmes, Avignon,
soit à lu population civile : infirmières, assistantes du Devoir
National, personnel de la Défense Passive, conférences qui
ont eu lieu à M arseille, Aix et Arles.
F. M ercier et J. Detrie . — S u r quelques nouveaux camphosutfonates d'alcaloïdes. Jour. Pharm. et Cbim. 1940, 9° série,
tome I, p. 287.
F.
M ercier. — S u r un association de campho-sulfonales
apUicable à la pré-anesthésie. Mémoire présenté à la Société
d’Anéstésic et d ’Analgésie, en cours de publication en 1940.
F. M ercier et M Ub J. M acary . — S u r les effets pharmacody
namiques du. salicylate de dicth tjlam inoéthanol. Comm.-à la
Société de Biologie de M arseille, mai 1940.
�F. M ercier et J. Delphaut . — A ction de quelques alcaloïdes
administrés par voie rachidienne. Corom. à la Société de
Biologie de M arseille, mai 1040.
J. B alansaro. — Aperçu sur les saponines. Mémoire en cours
de publication.
TH ESES
Thèses et travaux en cours :
H.
N argeolet. — L 'E lix ir parégorique. Etude critiq u e et
pyannacologique.
M. R oijre. — S u r quelques drogues végétales réputées antithermiques.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CHAIRE DE PHYSIOLOGIE
J. Cotte, Professeur
J. M almeïac, Professeur sans chaire
V. D onnet, Assistant
J. M almeïac et V. Bonnet. — S u r la vascularisation du
muscle en période d'a ctivité. C. R. Soc. Biol. 1940, 133, 467-471.
J. M almeïac et V. D onnet. — S u r l'o rig in e et le tra jet des
fibres cholinergiques à destination gastrique contenues dans
les nefs splanchniques. C. R. Soc. Biol. 1940, 133, 462-486.
J. M almejac, V. Donnet et H. M ongbs. — Action des nerfs
extrinsèques de l'estom ac sur la m o tric ité gastrique. C. R.
S?c. Biol. 1940, 133, 476-480.
J. M almejac, V. Donnet et H. M onges. — M otricité gastrique
et anastomoses intra-thoraciques entre les nerfs pneumogasIriques chez le. chien, C. R. Soc. Biol. 1940, 133, 480-482.
J. M aimejac et G. Jonesco. — A ction de l'adrénaline sur les
vaisseaux des muscles striés. C. R. Soc. Biol. 1940, 133, 471-474.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DU LABORATOIRE DE PHYSIQUE
A. Chevallier , Professeur
P. D ubouloz, Professeur Agrégé
H. Roux, jChef de Travaux
La Laboratoire a été transféré en Seinc-et-Oise où il s’est
occupé de recherches concernant la Défense Nationale.
A. Chevallier . — D irecteur du Laboratoire de Physique de
�la N u tritio n au Centre N ation al de la Recherche Scientifique,
Chargé de mission d la Section Technique de l'A rtillerie .
Conférencier de In Société de Médecine de Genève et de la
Société de Chimie de Berne, décembre 1030.
Conférence a la Société Philomatique de Paris, mai lOiO.
Récompenses. — P rix Montyon à l'Académie des Sciences.
P rix Bouchard à la Société de Biologie.
P rix Snintour au Collège de France.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CHAIRE DE STOMATOLOGIE
G. B eltrami, Professeur
G.
Beltrami. — Conduite à ten ir dans les fractures des
maxillaires. Editions du Marseille Médical, lmp. Leconte,
Marseille.
G. B eltrami et M aurech. — S u r un cas de disjonction craniofaciale vraie. Sté Médico-Chirurgicale de la XV* Région.
Pa rticip a tion à des manifestations scientifiques
Présidence de la Société Linnéenne de Provence.
Présidence de la Société de Médecine Naturiste.
Fondation et Présidence de la Société Provençale d'A m hropologic.
TH ESES
G. NOYER. — Contribution à l'élude de la M élanodontie
infantile. Thèse Marseille. 11 octobre 1939.
J. Glo ria -Dozoul. — Considérations sur le Nom a et en
pa rticulier sur son trn ilem enl par l'O xygénothérapie. Thèse
Marseille. 16 a vril 10-40.
A. Sabatier. — La Cgrie dentaire chez les jum eaux monovitelliens. Thèse Marseille, 2 décembre 1939.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CHAIRE DE DERMATOLOGIE
M. P. V igne, Chargé de Cours
P. V igne ci Nglyen -V an-N ghi. — Essai, de traitement de la
form e inguinale de la maladie de N icolas-Favre par le 693 F.
Sté de Dermato-Vénéréologie du Littoral Méditerranéen, 3
juin 1939. Marseille Médical, N " 2, 30 jan vier 1940.
�— 65 —
P. V igne et N guyen-V an-N chi. — Traitem ent des bubons
chancrelleux par le G93 F. Sté de Dermato-Vénéréologie du
Littoral Méditerranéen, 3 juin 1939. Marseille Médical, N ° 2,
30 jan vier 1940.
P. V igne et Mme DEFERRE. — Traitem ent du chancre mou
par les composés 693 F. Sté de Dermato-Vénéréologie du L it
toral Méditerranéen, 3 juin 1939. Marseille Médical, N * 2, 30
ja n v ier 1940.
THESES
N guyen -Van-N ghi. — Traitem ent de la maladie de NicolasFavre et du bubon clum crelleux par le 693 F. Thèse Marseille,
15 juillet 1940.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CLINIQUE GYNECOLOGIQUE
J. F igarella, Professeur Agrégé
.1. F igarklla et V. Donset. — L es p essaires
e.e que l'on peut
attendre actuellement. Provence Médicale, N ° 94, pp. 13-18,
1939.
J. F igarklla. — L a sulfam idpthêrapie en gynécologie. Con
cours Médical N ° 32, p. 2053-2056, 1939.
.1. F igarella. — La ligam/mtopexie utérine p a r la technique
dite « bras croisés ». Rev. Franç. de Gvn. et d'Obst., 34e année,
N® 10, p. 593-598, 1939.
J. F igarella et X. S krafino . — Les corrélations hêpatoonariennes. Rev. Franç. de Gyn. et d’ Obst. 34* année, N ° 10,
p. 598-609, 1939.
J. F igarella et M. B ouillon . — Les fistules recto-vaginales.
Rev. Franç. de Gyn. et d'Obst., 34*> an., N° 10, p. 615-622, 1939.
J. F igarella et V. D onnet. — Action de l’hormone galacto
gène hypdphysairc su r le cycle oestral de la souris. Rev.
Franç. de Gyn. et d’Obst, 34° année, N ° 10, p. 609-G15, 1939.
J. F igarklla et P. M adilhaC. — L a péritonite diffusante dans
les salpingites aiguës. Rev. Franç. de Gyn. et d'Obst., 34v an..
N " 10, p. 622-630, 1939.
P. M adilhac. — Evian sodique en gynécologie. — Presse Mé
dicale, mars 1940.
TH ESES
Stefanagg. — La chimiothérapie sulfam idéc en gynécologie.
Considérations cliniques à propos de 107 cas. Thèse Marseille,
24 novembre 1939.
I mperti. — L'hormonothérapie d ans les hém orragies utérines
fonctionnelles. A propos de 20 observations. Thèse Marseille,
25 avril 1939.
�— 66 —
R ighisi. — Les am énorrhées prim itives. A propos de 5 ob
servations. Thèse Marseille, 17 m ai 1939.
B aussbt . — L a lig amen top exie p a r la technique dite « bras
croisés ». Thèse M arseille, 6 juillet 1939.
Ca.mpa.na. — Contribution à l'étude des colpotomes, A propos
de 7 observations. Thèse M arseille, 10 juillet 1939.
T iburzio . — Traitem ent des m étrites cervicales chroniques
p a r des infiltrations cocaïnées (à propos de 45 observations).
Thèse Marseille, 17 octobre 1939.
FRANCHr.Ni. — Les K istes hydadiques de l'utérus. Thèse M ar
seille, 3 novembre 1939.
G uiderdom. — Les effets de m aturation de l'ovaire féminin
p a r le sérum de jum ent gravide. Thèse M arseille, 4 novembre
1939.
F ulcrasd. — L'anesth ésie générale à l'Evipan sadique d ans
la pratique des interventions de gynécologie. Thèse M arseille,
8 novembre 1939.
II. — Chirurgie générale
J. F igarei.i .a. — Chirurgie des hypcrlyroidies. Suri Médical
et Chirurgical, 71e année, N ° 2218, p. 514-552, 1939.
J. F igarella. — Epidém ie de grippe et appendicite aiguë
durant l'hiver 1939-1940 dans la IX* Armée. Réunion MédicoChirur. de la IX U Armée, mai 1940.
TH ESES
I snanu. — L a transfusion sanguine p a r voie fémorale.
Thèse Marseille. 24 m ai 1939.
L owenbein. -— L a Pancréatite nécrosante d'origine artérielle
chez le vieillard. Thèse Marseille, 9 jan vier 1940.
T hibon. — L'abaissem ent du g ran d trochanter dans la coxara ra ( coxn-vara à type cervico-diaphysaire chez l'adulte).
Thèse M arseille, 22 décembre 1939.
�RAPPORT SUR LE FONCTIONNEMENT DE L'INSTITUT
DE MEDECINE ET DE PHARMACIES COLONIALES
pendant l’Année 1939-1940
P ar suite des événements, le nombre des élèves ayant suivi
la session d’enseignement de l ’Institut a considérablement
diminué cette année. De û6 {1938-1939), il est tombé à neuf. Les
étudiants qui formaient notre recrutement habituel étant
mobilisés, nous n ’avons eu comme auditeurs qu’ un très petit
nombre de Français et une forte proportion d ’étrangers.
Presque tous étaient des médecins déjà âgés, ayant pratiqué
cous les tropiques ou accompli des travaux de laboratoire.
Nous avons pu ainsi élever le niveau de nos leçons devant cet
auditoire d’élite.
P ou r la Session Médicale nous avons eu : 1 Français, 1 Ita
lien, 1 Roumain, 2 Egyptiens, 1 Am éricain (République de
Panama).
P ou r la Session Ph arm acie : 2 Français, 1 Tunisien.
P ar suite des circonstances, la cérémonie de remise des
diplômes a été supprimée.
En outre, l'Institut a accueilli, au laboratoire de parasito
logie 7 travailleurs libres, en dehors de la Session d’ensei
gnement :
MM. Carrère P ierre (Préparation d’ une thèse de Sciences).
A rmaingaud Maurice (P rép aration d'une thèse de
Médecine).
R osenzweic I.
P has-V an-H ue.
H ertz Simon.
Gobert Henri.
H avas André.
Le Professeur C1». Joyeux ayant été mobilisé depuis le début
des hostilités jusqu’au 10 juillet, et le Professeur Agrégé
Sautet, également depxiis la même date jusqu’au 24 octobre,
l ’activité scientifique du laboratoire a été très ralentie et il
a été impossible de se liv rer à la recherche.
Le Professeur Ch. Joyeux a été chargé de mission en Corse
(27 novembre 1939 au 22 décembre 1939 : 27 m ars 1940 au
19 mai 1940) pour organiser la prophylaxie antipaludéenne
parmi les troupes cantonnées en diverses parties de l ’ Ile.
Le Professeur Agrégé S autet a fait partie de l ’Arm ée .du
Levant et a profité de son séjour pour récolter au Liban et
�en S yrie d'intéressants matériaux d ’étude, notamment un
virus do fièvre récurrente actuellement à l'étude. Il a été
chargé d'une enquête Sanitaire dans le Liban-Sud par le
Gouvernement Libanais. Il a également fait des conférences
à la Société des Médecins et Pharmaciens de Beyrouth, ainsi
qu'à l ’Université Am éricaine de cette ville.
L ’Institut de Médecine e t de Pharm acie Coloniales s'est mis.
dès le début de la guerre, à la disposition de l’autorité m ili
taire, pour effectuer les examens et recherches qui seraient
jugés nécessaires. Un certain nombre d'analyses de sang et
de selles ont été demandées, notamment pour les travailleurs
annamites.
Sur la proposition de M. le Recteur, la Chambre de Com
merce a décidé que les deux bourses accordées p ar elle à deux
jeunes médecins se destinant à aller aux colonies seraient
désormais attribuées ainsi :
1° A des jeunes médecins sur le point de partir aux colonies,
mais désirant auparavant accom plir un stage à l ’ Institut de
Médecine et de Pharmacie Coloniales.
2° A des médecine ayant résidé aux colonies, se trouvant en
congé et désireux de se perfectionner ou d’étudier, à l'In sti
tut, les matériaux récoltés pendant leur séjour.
3° A des médecins ac trouvant aux colonies, y effectuant des
recherches et envoyant les produits et documents recueillis
pour augmenter les collections de l'Institut de Médecine et
de Pharmacie Coloniales.
Exceptionnellement, ces deux bourses, de chacune 1.500 fr.,
pourraient être fusionnées en une seule de 3.000 francs.
Sur la proposition de M. l’ Administrateur Cadot, le Service
de l’Octroi de Marseille a bien voulu abandonner généreuse
ment à l 'Institut, de Médecine et de Pharmacie Coloniales un
important matériel provenant d ’un ancien laboratoire des
fraudes, actuellement supprimé.
Ce don a été particulièrement apprécié, vu la pénurie
actuelle de produits et d'instruments.
L ’Institut de Médecine et de Pharm acie Coloniales a repris
son activité dès la cessation des hostilités. Nous sommes
convaincus que son rôle et son utilité seront, prie en considé
ration dans la nouvelle -organisation de l’Etat et qu’il sera
pourvu des moyens do travail indispensables pour mener
à bien la tâche entreprise.
�P U B L IC A T IO N S DE LT. M. P. C. P E N D A N T L ’AN N E E
1939-1940
Ch. Joyeux et J.-G. B aeh. — Anatom ia y puxicion. sistem atica de R aillietin a ( R aillietina) quitensis Léon, 1935. Ceslode
parasite del Hombre. flevista de M édfcina tropical y parasitologia (L a Habana) V I, p. 79-86.
A. S ice, J. Sautet et Y. E thes. — L 'u n des plus redoutables
recteurs dti pauldism e en Afrique, VAnophèles gam biae Gilcs,
1902, est-il susceptible d ’être transporté en Fran ce p a r les
avions ? Revue de Médecine et d 'H vgiène Tropicales, XXXI,
p. 1-3, 1939.
�-
70 —
RAPPORT SUR LE FONCTIONNEMENT
DE L’INSTITUT REGIONAL D’EDUCATION PHYSIQUE
DE MARSEILLE
présenté par M. le Professeur R O M IEU, Directeur
L'année scolaire 1939*40 s ’est ouverte quelques semaines à
peine après la mobilisation générale pour se term iner peu
(le jours après l'armistice. Elle a donc coïncidé presque exac
tement avec la période active de la guerre. Il en est résulté,
en particulier au début, des circonstances si difficiles que nous
avions pensé un moment que l'Institut régional d’Education
physique devrait rester fermé. Or, non seulement 1*Institut
a pu ouvrir ses porter mais son fonctionnement a été presque
normal pendant la période de guerre.
La mobilisation générale nous a privés avant la rentrée et
en-cours d'année de la plus grande partie de nos élèves
hommes appartenant aux classes 1939 et 40. II s’en est suivi un
fléchissement du nombre de nos élèves qui a été cependant
moins accusé qu’on n ’aurait pu le craindre. Nous avons
compté 31 étudiants pendant l ’année scolaire 1939-10 alors
que l ’ année précédente le nombre de nos élèves s’ était m ain
tenu au voisinage du chiffre moyen normal qui est de 50.
Ces 31 étudiants se décomposaient de la façon suivante :
1° Candidat au Diplôme médical : 1.
2Û Candidat à la 2“ 1- partie du professorat : 1.
3° Candidats au Certificat d'études supérieures et à la l ri
partie du professorat : 1(5 (dont 12 jeunes fillles et 4 jeunes
gens).
i" Candidats au Certificat d'études élémentaires et au Cer
tificat d’aptitude à l’ Education physique : 13 (dont 10 jeunes
filles et 3 jeunes gens). C’est dans cette section que le fléchis
sement u été le plus sensible (13 au lieu de 22).
A la session de mai-juin 1940 un candidat s’est présenté
au Diplôme médical et a été admis et 9 au Certificat d'études
supérieures, sur lesquels 6 ont etc reçus. Ces chiffres sont plus
élevés que ceux de l ’an dernier m algré la diminution du
nombre des étudiants au môme Certificat supérieur 3 can
didats se sont fait inscrire en octobre et ont été admis. Quant
au Certificat élémentaire il y a eu en juin 5 candidats qui ont
tous été admis.
Les examens d'E tat ont donné les résultats suivants :
A la prem ière partie du professorat nous avons présenté
5 candidats, 4 ont été admissibles. Ce sont M I,M P kllice , R ektz,
S imon'i et M. B ichon. Cet examen écrit a eu lieu en pleine
�— 71 —
période d'invasion et les épreuves définitives n ’ont pu se
dérouler a la date fixée par suite de l ’occupation de Paris
et ont été renvoyées au début de la prochaine année scolaire.
Etant donné le niveau-relativement élevé des épreuves écrites
de ce concours, nous tenons à souligner la forte proportion
d'admissibles que nous avons eus ces dernières années : 5 sur
7 l’ an dernier, 4 sur 5 cette année.
Au Degré élémentaire d’ Etat nous avons présenté 5 can
didats en juin qui ont tous été admis définitivement, In
plu]jart avec de bonnes notes.
En somme les résultats des examens ont été des plus hono
rables.
En ce qui concerne le personnel enseignant il y a eu des
modifications importantes. L a mobilisation générale ne nous
a. pas seulement privés de nos élèves, elle nous a enlevé une
partie de nos conférenciers et la totalité des professeurs
fl’ Education physique du sexe masculin. Nous avons dû faire
appel à de nouveaux collaborateurs. MM. Cotte, professeur
de physiologie et Co rs y , professeur d'A natom ie ù la Faculté
de Médecine ont bien voulu nous prêter leur concours et
malgré de lourdes charges par ailleurs, assurer l ’enseigne
ment régulier de l'Anatom ie et de la Physiologie, complété
par quelques leçons qui ont été faites par M. le professeur
M almejac; avant sa mobilisation. Que tous ces collègues
soient remerciés du précieux concours qu’ il nous ont donné
dans des circonstances morales et matérielles souvent d iffi
ciles et pénibles. Madame B annelier, professeur d'E . P. au
Lycée d'A ix, déléguée au Lycée Thiers, ancienne élève de
l ’ Institut et de l ’Ecole normale d’ Education physique a été
chargée de remplacer M. L afarge, professeur nu Lycée Thiers
dans son enseignement de pédagogie théorique de l’ Educa
tion physique.
>
Nous devons un tribut spécial de reconnaissance A M. BlancT ailleur , professeur d ’Education physique au Lycée Thiers.
M algré un service d ’autant plus chargé qu’ il était le seul
professeur d’ Education physique de ce Lycée non mobilisé’,
il a bien voulu accepter de se charger A l ’ Institut des ensei
gnements pratiques de M. G uiraud et de M. P etit. Il l ’a fait
avec un zèle et avec une compétence à laquelle on ne saurait
trop rendre hommage car il fut pour beaucoup dans 'les
brillants résultats obtenus par l'Institut dans l ’ordre tech
nique au cours de cette année scolaire. Pourquoi faut-il que
cet hommage nous ne puissions le rendre qu’à sa mémoire.
M. Blanc-TAiLi-Eun est en effet décédé brusquement et de façon
prématurée le 16 septembre dans une clinique de Mazargues
où il était allé prendre quelque repos et cette mort brutale a
été rendue plus triste encore par l ’absence de tous les siens.
Sa femme et sa fille qui se trouvaient bloquées à P aris n’ ont
connu la nouvelle de sa mort que plusieurs jours après ses
�obsèques. Inclinons-nous devant sa mémoire et gardons de
M. B lanc-T ailleur le souvenir du plus dévoué des collabora
teurs qui m algré une santé fortement ébranlée se donnait tout
entier à sa tâche.
M. l'Inspecteur B ataillon en dépit du deuil cruel qui l'a
frappé en la personne de son fils mobilisé a bien voulu con
tinuer à l'Institut la précieuse collaboration qu’ il lui donne
depuis plusieurs années pour l'enseignement de la pédagogie
générale.
Pendant la présente année scolaire Ml,e N egre, institutrice
détachée au Secrétariat de l'Académ ie a été nommée Secré
taire de l ’ Institut régional d ’Education physique en même
temps que des deux autres Instituts rattachés à la Faculté
de Médecine. Elle a fait preuve dès ses débuts des meilleures
qualités.
La bibliothèque de l ’ Institut s’est enrichie d'une trentaine
de volumes dont plusieurs lui ont été offerts par le Directeur.
L ’Institut a obtenu au cours de l ’année scolaire des résultats
d'ordre technique que nous tenons à signaler. Concourant
contre tous les établissements d’enseignement do notre pays
l ’ Institut d'Education physique de M arseille a obtenu le titre
de Champion de France Universitaire de Cross-Country au
Championnat organisé par l ’O. S. S. U. Trois concurrents
sur quatre présentés par l'In stitut sont arrivés en excellente
place. M. B oiron est arrivé premier, M. Cavalier , troisième
et M. B ichon, cinquième. Au Concours académique les athlètes
de l ’ Institut ont obtenu, sauf pour le lancement du disque,
toutes les premières places dans les sports athlétiques et
se sont ainsi qualifiés pour le Championnat de France
d’athlétisme.
Comme les années précédentes l'In stitut a été représenté
dans les Jurys du Degré élémentaire dans les divers dépar
tements du ressort de l'Académie. L e Directeur s'est rendu à
Draguignan et l ’ Institut s'est trouvé représenté à Marseille
par le professeur Corsy , M,!e Clarac et M. B lanc-T a il leur , à
Avignon par le professeur Cotte, à D igne par M 10* B annei.ier ,
à Nice par M11* B ertrand. Le Directeur de l’ Institut avait été
désigné pour siéger k P aris dans le Jury de la 2“ partie du
professorat le 25 juin, mais à cette date les Allemands occu
paient la capitale et le Concours a dû être ren voyé à une
date ultérieure.
Ainsi, malgré les difficultés inhérentes à l'état de guerre,
l'Institut, régional d ’ Education physique de Marseille a fonc
tionné d'une façon presque normale et il a même pu remporter
des succès universitaires et sportifs dignes d’être notés.
On sait la place importante que le Gouvernement du M aré
chal Pétain entend donner désormais à l'Education physique
et aux sports dans la formation des français de demain,
ayant parfaitement compris le rôle que doit jouer l ’entrai
�nement aux exercices du corps pour la régénération physique
et morale de notre race. L ’ Institut d ’Education physique
compte collaborer pour sa modeste part à l ’œuvre de relè
vement entreprise, en mettant toute son activité à form er
les moniteurs et les professeurs d ’Education physique qui
seront chargés de développer la force, la santé et l ’ énergie
morale des jeunes français.
Tout nous permet de penser que nous aurons une grosse
rentrée et des effectifs très notablement accrus au cours de
la prochaine année scolaire. Le chiffre de 228 inscrits est à
l'heure actuelle déjà dépassé.
�CHAIRE D’ HYGIENE DE LA FACULTE DE MEDECINE
INSTITUT MEDITERRANEEN D’HYGIENE
L a variole, l'alustriiu, le typhus ont donné lieu à différentes
recherches faites avec le Professeur G iraud , d’ une part, et
le Docteur T ukriès , d’autre part. Elle n ’ont pas donné lieu
fi des publications p a r suite des circonstances actuelles.
Avec le Professeur Joyeux , nous avons présenté le 27 no
vembre 1940, à In Société de Médecine de Marseille une nota
sur : « virus à rickettsia chez les tiques et les lapins sauvages
de la région marseillaise ».
Divers rapports ont été remis à la Préfecture du Départe
ment concernant des cas de maladies épidémiques survenus
dans lu région.
Le « Centre régional de préparation de sérum de convales
cents » institué par le M inistère et qui nous a été confié, a
permis de fournir des sérums de poliom yélite à divers malades
atteints de cette affection. L e bon fonctionnement de ce ser
vice est dû fi la collaboration très précieuse du Docteur Yvette
B lanc, Préparatrice du laboratoire d’hygiène, In terne des
Hôpitaux, et du Docteur Sbigneuiux, Assistant actuel du
Laboratoire.
Divers travaux en cours sur la stérilisation des eaux avec
la collaboration du Docteur Seigneuris ont donné des résultats
que nous croyons être d'u ne portée pratique intéressante, et
qui donneront lieu à des publications prochaines.
Des investigations sur des sérum artificiels nous ont permis
d’obtenir des résultats, inférieurs avec In transfusion san
guine mais supérieurs à ceux que l’on obtient avec les sérums
artificiels courants. Les publications sur ce sujet seront faites
dès que les évènements nous le permettront.
Ayant été mobilisé au début de la guerre dans lu M arine
de Guerre nous avons été affecté à M arseille, dans lo service
d’incorporation puis fi Toulon comme Directeur d’ un Labo
ratoire <le bactériologie dans un H ôpital suburbain.
�— 75 —
Nous avons été désigné comme Conseiller technique régional
de la 15° Région par M. le Secrétaire Général de la Fam ille
et de la Santé et chargé, dans ces fonctions de contrôler et
de conseiller les Inspecteurs départementaux d'hygiène. Nous
avons été amené à nous rendre dans les divers départements
de cette région, ayant surtout en vue les épidémies qui pou
vaient atteindre ces territoires.
En raison de lu situation des Etudiants aux Armées, nous
n'avons pas cru opportun d'instituer l ’enseignement en vue
du Diplôme d ’H vgiène car les inscriptions étaient seulement
faites par des Etudiants de nationalité étrangère.
NOUS avons continué, avec nos collaborateurs et avec l’ In s
pection départementale d'hygiène à faire une série de cours
destinés aux Infirmières en vue du Diplôme d’ Etat et d’en
publier les résumés. (M m Chambaud, M,to B lanc, MM. M ontus,
Dufour , B ouysson , S eigneurin, et nous-même).
��FACULTÉ DES SCIENCES DE M ARSEILLE
R APPO R T
de M. OORROY, Doyen
Monsieur ls R ecteur ,
M essieurs ,
J'ai rhonucur de vous présenter mon Rapport sur le
fonctionnement et les T ravau x de la Faculté des Sciences
pendant l’année scolaire 1039-1940.
Dans les bruines d ’octobre dernier, j ’ adressais ma prem ière
pensée à nos Collègues, nos Collaborateurs et nos Elèves,
qui venaient à. peine de nous quitter pour se consacrer ù la
défense du pays. Je les priais d’accepter l'homm age de notre
souvenir ému, gardant, au fond de l'âme, l ’assurance de leur
énergie totale, nécessaire au succès et gage do toute victoire.
Et, tandis que les jeunes hommes que nous avions mission
d'enseigner, combattaient pour les libertés de la patrie, il
a été demandé aux maîtres encore plus d ’abnégation et de
dévouement qu’ ils n'en prodiguèrent jam ais, et aux élèves
plus de discipline et plus de méthode que nous avions coutume
d’en exiger de leur part.
Hélas ! In tourmente s’est transformée en tempête ; l’ ou
ragan a brisé toute les digues : aujourd’hui seulement, nous
comptons les désastres.
Cependant, sans interroger le passé, l ’ânie française se
relève et exige des Facultés la sauvegarde de l ’avenir.
Entraîner lu jeunesse au travail sérieux, observer scrupu
leusement les faits, méditer, puis ag ir avec ferm eté et
dévouement à la collectivité, loin des compromissions et
intrigues, dans l ’espoir du redressement et l'ardeu r de la vie :
tel est le programme. Ainsi, maîtres et disciples seront, une
fois de plus, les vrais serviteurs de la Science et, tout
ensemble, les fils fervents de la Patrie.
NECROLOGIE
Doux exemples aideront la Faculté des Sciences à puiser
réconfort dans les leçons du courage et de l ’abnégation.
I/un est donné par le plus jeune de ses Maîtres, brillant
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mathématicien devenu brillant officier, foudroyé en plein ciel
«le la Finlande, à l’âge de 20 ans : Frédéric M arty .
L ’autre est prêche par l'aîné, Doyen honoraire de la
Faculté, qui. à l ’Age de 75 ans, rendit l’ Ame en murmurant :
<« J’ offre à Dieu le sacrifice de ma. vie pour la France et nos
soldats >i. Ainsi mourut Paul R ivals .
Frédéric M arty est né, à Albi, le 23 juin 1911, fils de Joseph
Ma rty , ancien élève de l'Ecole Norm ale Supérieure, Profes
seur agrégé au Lycée de Toulouse, tué à l'ennem i le 10 sep
tembre 1914 (B ataille de la Marne). Sa mère, actuellement
professeur de Mathématiques au Lycée Racine, éleva ainsi,
dans le souvenir du disparu, deux enfants qui étaient alors
Agés de 3 ans et de 1 an.
Bachelier ès-sciences, en juillet 1027, et ès-lettres, en
octobre de la même année, Frédéric M arty entra, avec le
X ° 1, à l’ E. N. S., en octobre 1928. Licencié ès-sciences Mathé
matiques 10 mois après, puis diplômé d'Etudes Supérieures,
avec le N ° 1, en ju illet 1931. Quelques mois plus tard, A l ’âge
de 20 ans, il était reçu brillamment au Doctorat ès-sciences
Mathématiques, à la suite «le ses « Recherches sur la répar
tition des valeurs d’une Fonction méromorphe ».
Durant son service m ilitaire effectué comme sous-Lieutenant
de D. C. A., le jeune mathématicien étudia, de 1032 à 1933, les
problèmes du repérage des avions p ar le son. Ses résultats
lurent pris en considération, dons les Cours de l'Ecole de
défense contre avions, de Metz. C’est à cette époque qu’ il
rédigea également, d’ après un cours de M. M o.vtel, un petit
volume sur les « Fonctions univalentes et multivalentes ».
Enfin, l’année 1934 lui voit conférer le grade de . licencié en
Droit.
Le 1er novembre 1935, M. D ive . alors M aître do conférences
A la Faculté des Sciences de M arseille, se trouve dans l ’ obli
gation de prendre un congé pour raisons de santé, l.e
Directeur de l ’ Enseignement. Supérieur, M. Cavalier , désigne
Frédéric M arty pour assurer cette suppléance. C’ est ainsi
qu’il devuit nous appartenir, une prem ière fois, jusqu’ en
septembre 1936, en attendant sa titularisation dans la même
maîtrise, en 1937, lors du départ de M. de P ossel.
Le jeune M aître s'attache rapidem ent son auditoire p ar la
sûreté et. l’éclat de son enseignement. I l professe les Mathé
matiques générales, mais il assure aussi une conférence
d’agrégation et un cours annuel de Mécanique. Tout entier
à sa vocation, il enseigne également â l ’ Ecole de l'A ir de
Salon, et, lors du départ de M. le Recteur M archaud, il
accepte encore, jusqu’à la nomination d'un nouveau titulaire,
un cours complémentaire «le Mécanique Rationnelle et deux
conférences de Mécanique des Fluides théorique.
Sportif de premier plat), comme le regretté Bocnos, il
accorde quelques heures au ski ou à la natation ; le reste de
�79 —
son temps est consacré à la Recherche pure. Ses travaux de
géométrie ou sur la théorie des fonctions et des polynômes
d’ une variable complexe, ses applications de diverses théories
algébriques à la théorie des fractions rationnelles lui valurent
l’ attribution du P rix Girabal-Baral, de l’Académie des
Sciences, en décembre 1938.
M arié en a v ril 1939, M arty part h l’ appel de la Patrie t
mois plus tard. Il passe l ’h iver et le printemps à la 63' Bat
terie du 404 R. A. de D. C. A., lorsqu’ au début de juin, l’ EtatM ajor fait appel à lui qui connaissait parfaitement les
langues Scandinaves.
Désigné comme Chargé de mission en Finlande où il devait
occuper les fonctions d'<c Attaché m ilitaire ù l ’ Ambassade »,
il est tué en avion, le 14 juin, au-dessus du Golfe de Finlande,
entre T allin et Helsinki.
Sa mission, hélas ! a été interrompue par le sacrifice de
Notre Collègue regretté a fait l ’objet d’ une proposition pour
la Légion d’ IIonneur avec la citation suivante ù l ’Ordre do
l’Armée : « Officier doué des plus belles qualités d'intelligence,
d'enthousiasme et d’ardeur à servir. Désigné en raison de
ses brillantes qualités pour occuper un poste important dans
un pays étranger, a été tué en rejoignant ce poste en avion,
au cours d'un voyage que les circonstances rendaient parti
culièrement difficile et périlleux. >■
La Faculté n’oubliera pas ce génie des Mathématiques,
qu’elle a vu passer trop rapidement, et qui a disparu dans
un ciel de gloire. A Madame Frédéric M arty et ù Madame
M arty mère, — dont le second fils est prisonnier en Allemagne
et. dont la douleur rappelle celle de 1914 — vont nos plus
respectueuses et très vives condoléances.
A Toulouse, le 25 novembre 1964, P aul R ivals naquit d'un
père qui fut, sous l'Empire, Conseiller de Préfecture.
Après des études classiques au Lycée de Toulouse, R ivals
entra, en 1884, à l’ Ecole Normale Supérieure, puis en sortit,
en 1887, pour être nommé chargé de cours au Lycée de Troyc's.
En octobre 1893. il devenait préparateur de Berthelet nu
Collège de France, et présenta sa thèse de Doctorat, en 1897,
sur la « Thermochim ie de quelques composés chlorés des
séries acétique, benzoïque et sulicylique ». Entré, par son
mariage, dans la fam ille de Bauliigny, R ivals fut nommé
Professeur au Collège Chaptal, puis Chargé 'de Cours de
Chimie P. C. N. à la Faculté des Sciences de Marseille (1902)
où il succédait à. son ami Cavalier . En novembre 1905. il
devenait Professeur titulaire de Chimie Industrielle.
De suite, il m ultiplia les points de contact entre la Faculté
et le monde industriel, créant ii Marseille une filiale de la
Société Chimique de France, puis, trois ans plus tard, une
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Ecole de Chimie, et, enfin, en pleine guerre, en 1916, l'Institut
Technique Supérieur p ar suite d ’une convention entre la
Chambre de Commerce et l’ Université.
Le 1er février 1918, il était élu Doyen de la Faculté des
Sciences, et son œuvre essentielle allait consister dans le
transfert, de la vieille Maison des Allées Gambetta et celle
de la Rue Blanqui, dans les nouveaux locaux de la Place
Victor-Hugo. De plus, à l'Institut Technique prenaient succes
sivement place, aux côtés de l ’ Ecole de Chimie, un Labora
toire d ’Essais mécaniques, physiques et chimiques, une
Section Economique, un Laboratoire de recherches agricoles,
enfin, le Laboratoire National des M atières Grasses dont la
direction fut confiée à Louis M argaillan (1923).
Organisateur d'un retentissant Congrès de Chimie A p
pliquée, R ivals est nommé Chevalier de lu Légion d’ Honneur.
On le voit oncorc délégué des Facultés des Sciences au Conseil
National des Recherches Scientifiques et Industrielles et des
Inventions, puis Membre du Comité Consultatif, et, pour
reconnaître les services qu'il rendit aussi à l’ Enseignement
Technique, il reçut la rosette de la Légion d'Honneur en 1932.
Réélu 5 fuis Doyen, il ne quitta le décanat que lorsqu’il fut
mis à la retraite en 1934, p ar application brutale des décretslois d'économie, et se retira à Paris.
Le 12 jan v ier 193G, TUniversité de Provence célébrait avec
éclat son Jubilé scientifique ; nous le reçûmes encore lors de
l’inauguration de l ’Am phithéâtre Charvc, en 1938, puis ses
forces déclinèrent. Je le revis, à Paris, la veille de son départ
pour la torre de Gascogne où il comptait se reposer. Lu guerre
survint, affecta beaucoup son cœur et son esprit. Atteint d ’ une
congestion pulmonaire, il s’éteignit pieusement le 16 octobre
1939, donnant sa vie pour le salut de la Patrie.
Dans une plaquette nécrologique, son successeur à la direc
tion de l'Institut Technique, a splendidement fait revivre la
figure du Savant, du Professeur, et de l'Adm inistrateur
remarquable que fut R ivals .
Nous retiendrons ici ses travaux de Thermo-Chimie, de
Chimie analytique, de Chimie appliquée et ses ouvrages d'en
seignement. Nous nous rappellerons le maître qui aim ait son
m étier et savait faire partager son enthousiasme à ses élèves
dans des leçons pleines de clarté. Nous nous souviendrons du
Fondateur de l'Institut Technique, cette création qui constitue
<« un des plus beaux titres de gloire et l ’ un des plus beaux
fleurons de t'Université de Provence »•.
Face à cette œuvre, nous renouvelons notre gratitude A
l'âm e du grand Doyen qui eut In tâche écrasante d’am énager
la Faculté des Sciences dans les locaux de Saint-Charles et
s’y employa sans répit.
L a Faculté des Sciences exprime une fois encore, toute sa
respectueuse ot reconnaissante sympathie à Madame R ivals
�et à ses enfants, conservant fidèlement le souvenir du disparu,
dont le Professeur L. Margaillas a ainsi synthétisé la mémoire:
<« Très épris de l'idée Universitaire et ayant la haute cons
cience de la mission que les Universités ont à rem plir dans
le monde, R ivals avait aussi, comme Vice-Président du
Conseil de l'Université, défendu les intérêts des autres
Facultés, et môme des autres organismes universitaires pour
le rayonnement intellectuel de la région.
<« 11 a été l ’un des artisans de la transformation en Faculté
de Médecine, de l'Ecole Supérieure qui existait à Marseille.
11 rêvait d'ailleurs d’en voir s'élever les bâtim ents sur les
terrains de Saint-Charles, à côté de ceux de la Faculté des
Sciences. « Ce jour-là, disait son Collègue A le/.ais , de l ’Ecole
de Médecine, Saint-Charles deviendra le foyer d'études dont
le rayonnement s’étendra sur notre ville, sur notre Provence,
le foyer modèle qui nous vengera de la triste réputation
d'indifférence scientifique que nous avions trop longtemps
méritée ». Enfin, bien qu 'ils n’ eussent pas été couronnés de
succès, il faut rappeler également tous les efforts que fit
R ivals , aidé en cela par Cavalier et M. F ondard, pour réaliser
à M arseille une Maison des Etudiants, que l‘ indifférence de
certains pouvoirs publics empêcha de réaliser, bien près
du but.
«< Tel fut l’homme qui, pendant 01 ans, consacra le meilleur
de lui-même à ses élèves, et, pendant seize ans, sans in ter
ruption, administra la Faculté des Sciences et l ’Institut
Technique, modèle du grand Universitaire et du Savant que
1*Université d ’Aix-M arseille n ’oubliera jam ais ».
PE R S O N N E L E N S E IG N AN T
MM. T ian , Professeur de Chimie générale, et T raînard ,
Professeur de Calcul différentiel et intégral, ont été réélus
Membres du Conseil de l ’Université, à compter du 1er octobre
1910, pour une période de 3 ane. M. T ian îi été, pour la durée
de son mandat à ce Conseil, renouvelé dans ses fonctions
«l'Assesseur du Doyen.
P arm i les Professeurs titulaires, seul, M. Choux . Professeur
de Rotaniquc générale, a été mobilisé et suppléé, dans les
conditions fixées p ar le Décret-loi du l nr septembre 1939, par
M. M alcuit , Professeur au Lycée Pérler, Docteur ès-sciences,
inscrit sur la liste d’ aptitude à l’ Enseignement Supérieur.
Nous exprimons n M. M alcuit toute notre gratitude pour le
zèle et le dévouement avec lesquels il a accompli sa mission
Le Professeur de Géologie, Doyen de la Faculté, a été mis en
affectation spéciale et maintenu à la Faculté. (Il appartenait
d’ ailleurs à la classe 1915, et était rangé dans le service auxi
liaire pour blessure de guerre).
Un seul Maître de conférences a été mobilisé : M. M a r ty ,
�M aître de conférences de Mathématiques, que M. V f.ssiot,
Directeur honoraire de l ’ Ecole Normale Supérieure, nous a fait
le très grand honneur de suppléer. L a Faculté ne saurait trop
redire à M. V essiot toute sa respectueuse reconnaissance, et
l ’assure de son souvenir ému dans la pensée du M aître dis
tingué unie à celle de son brillant élève si rapidement disparu.
M. P rat, M aître de Conférences de Biologie végétale, M.
P etit, Maître de conférences de Biologie animale, et M. Jaus sbran, M aître de conférences de Physique P. C. B., ont été
placés dans la position d’ affectation spéciale, au titre de la
Recherche Scientifique Appliquée, et mis à la disposition du
Doyen.
M. V alensi, M aître de Conférences de Mécanique des Fluides,
a été mis également à la disposition de la Recherche Scienti
fique Appliquée (Centre National de Bellevue et Laboratoires
d‘Aérodynamique de la Société Hispano-Suiza). Son enseigne
ment a été confié à M. T h ir y , Professeur de Mécanique de la
Faculté, que nous remercions bien vivement.
P a r ailleurs, M. D emzot, Chargé de conférences, a été chargé
•le l'enseignement de la Géologie à la Faculté des Sciences de
Montpellier, à dater du 1 " novembre 1939, et suppléé par
F abre, préparatrice temporaire, candidate au Doctorat.
CH EFS DE T R A V A U X
Dos cinq chefs de travaux que compte la Faculté, trois ont
été mobilisés dès le prem ier jou r :
1° M. R icard (Chimie générale), suppléé par M ,k* Hagarde,
déjà assistante à la Faculté, suppléée elle-même par M11” I berti
et V ian. En raison de son état de santé, M. R icard a été remis
à la disposition de la Faculté, à dater du 9 février 1940, mais
il a sollicité un congé de trois mois, renouvelé pour une
période de un mois 1/2 ; 2° M. Gaffier (Botanique générale), suppléé par M. D avid ,
déjà assistant à la Faculté, suppléé lui-même, par M.
D elei il . déjà préparateur temporaire à la Faculté, suppléé,
à son tour, jusqu’au 31 décembre, par MUe Mongin, et, depuis
le 1" janvier, par M,to Marcelli ;
3° M. R ouard (Physique générale), suppléé par M. A ngeu ,
déjà préparateur auxiliaire au même laboratoire, remplacé,
à son tour, par M. R ua .
A S S IS T A N T S
Sur les 5 Assistants, 3 ont été également mobilisés :
1° M. Carrière (Chimie industrielle), suppléé par M.
B audart ;
2^ M. Cohen-Solal (Physique générale), suppléé par M.
D auphin .
M. Cohen-S olai., mis en congé de convalescence, a repris ses
fonctions le 1«* mars 1940 ;
�3° M. Gouzos (Physiologie), suppléé p ar M. D uonc, déjà
préparateur temporaire provisoire, remplacé lui-même par
Magnan.
Un congé de maternité, du 15 mal au 30 juin, a été accordé
à M” * Cotton, née Maucherat (Physique P. C. B.), qui fut
suppléée par M11' T holosan.
P R E P A R A T EU RS TEM POR A IR ES
Sauf un (M. L apraz, Biologie végétale), ajourné, tout le
personnel des préparateurs temporaires a été renouvelé,
surtout à cause de la mobilisation :
a) mobilisés :
M. B a iiic (P hysique industrielle), a été remplacé, d’abord
par M. Martin , étudiant, et, à dater du 1er novembre, par
M. B érard ;
M. I/.a<: (Physique industrielle), par Mn® P oggiou ;
M. Cotton (Physique P. C. B.), par M“8 O bu .lianne ;
M. Claraz (Chimie P. C. B.), par M. G irard ;
M. Bouisson (Biologie animale), par MIn* Joubert, Docteur
cs-6cience8, ex-assistante à la Fuculté de Médecine de P aris ;
M. D ei.kuii. (Botanique), par Mn« \IARCELLIb) mutations ordinaires :
M11* S i .méon (Chimie P. C. B.), reçue à l'agrégation, a été
déléguée Professeur au Lycée d ’Aix et remplacée par M“ '
Saint-Bauzel :
M11' H onoré (Zoologie générale), déléguée Professeur à
PE. P. S. de la Seyne, a été remplacée par M"8 M ahiani.
En application «les instructions ministérielles du 26 juillet,
tous ces préparateurs temporaires ont. cessé leur service le
31 juillet.
A ID E S - TECH N IQ UE S
M“* A rnaud, puis MUe G aroute , ont remplacé M "" A ubanel.
née V ian, nommée préparatrice temporaire en remplacement
de M"8 I^ garde (Service de M. T ian).
M,î0 Catzigras a remplacé MUe F abre, chargée elle-même
de suppléer M. Denizot (Service de M. Corroy ).
M. R ua a remplacé M. D auphin , mobilisé en mai (Service
de M. Jausseran).
M. Savary a été maintenu au service de M. Raymond.
E XERCICES P R A TIQ U E S
Sur les quatre Professeurs des Lycées de M arseille, qui sont
chargés d’ exercices pratiques à la Faculté, trois ont été
mobilisés : MM. L brallut. M êtral et Calvct.
Le premier a été suppléé par M. P aoli , Professeur hoiio-
�raire de- Lycée, à qui nous adressons notre gratitude. Les
deux autres, mobilisés dans les environs, ont pu continuer
à assurer leur service.
PE R S O N N E L DE S ERVICE
Le Personnel de service étant surtout composé de mutilés
de la guerre de 1014-18, a été peu affecté pur la nouvelle.
M. JaymoNj appariteur, et M. F inel, garçon de laboratoire
(Biologie végétale), ont été mobilisés dès le début et suppléés,
respectivement, par Mu# N oirkl et. par M"1- F lnel.
M. Cavaille,- garçon de laboratoire de Chimie générale, n'a
été mobilisé que le 1er mars 1940. Il a été suppléé, lui aussi,
par sa femme.
M. V krnbt a été délégué, en qualité de gardien de l'ancienne
Faculté, on remplacement de M. Sividre, remercié. M. V ernf.i
ayant démissionné, a été remplacé, à son tour, par M. R avel.
M. A re.sk, garçon «le laboratoire de Chimie P. C. 1>., a
obtenu deux congés pour raisons de santé.
D IS T IN C T IO N S H O NO R IFIQ U ES
P a r arrêtés du 29 août 1940, de M. le P réfet des Bouchesdu-Rhône, Administrateur Extraordinaire de la V ille ’d *
Marseille, M. Choux , Professeur de Botanique, a été nommé
Directeur Scientifique du Jardin Botanique, et M. P etit.
Maître de Conférences de Biologie animale, Directeur du
Muséum d'H istoire Naturelle de la V ille de Marseille. Les
démarches si pressantes amorcées, depuis trois ans, par M.
le Recteur M archaùd, ont donc finalement abouti dans le son*
désiré. L a Faculté, qui avait été écartée de ces deux directions
dans des conditions fort pénibles, a enfin repris sa place avec
toute la compétence et le dévouement de nos distingués
Collègues.
M. V essiot , Directeur honoraire de l ’E. N. S., suppléant de
M. M arty, a été nommé Membre du Conseil de Perfectionne
ment de l’ Ecole Polytechnique.
MM. Choux et T hiry ont été désignés pour représenter la
Faculté au Conseil de Direction de l'Institut Technique Supé
rieur de la Chambre de Commerce, pour une duréo de 3 ans.
L ’Académie de Médecine a décerné le P rix Jausen ù MM.
B ie r r y et Gouzox pour l'ensemble de leurs travaux. Rappe
lons que M. B ie r r ÿ , déjii lauréat de l'Académ ie de Médecine,
a précédemment obtenu cinq prix de l ’Académie des Science»
et que M. Gouzox avait reçu le P rix Barbier, de la même
Académie.
A C T IV IT E U N IV E R S IT A IR E
Tous nos Collègues ont apporté — en dehors des services de
la Recherche Scientifique appliquée — leurs concours spécia-
�— 8ô —
Usés aux questions touchant l'économie ou la défense
nationale.
L a Station m arine d’Endoume a poursuivi son développe
ment. et de nombreux chercheurs y ont pris place. Elle a reçu
la visite de maintes personnalités savantes et de professeurs
de passage à Marseille, qui, tous, se sont montrés fort inté
ressés par ce renouveau. Nous avons poursuivi notre plan
d ’aménagement continu de cette Station, et, m algré les diffi
cultés de l'heure, le Laboratoire Biologique de la Camarguea été créé, avec le concours de la Recherche Scientifique.
M. B osler, Directeur de l ’Observatoire, s’ est rendu à
Belgrade pour donner une conférence sur « L a Pesanteur et
la Gravitation Universelle ».
MM. T raynard et T h ih y ont représenté la Faculté au Jubilé
de M. B orki., Membre de l ’ Institut, à Paris.
Le Doyen a donné une conférence publique sur le «< Maroc »,
ce qui nous a valu, pour la Bibliothèque, la réception du
Bulletin d 'inform ation de la Résidence Générale.
A Nice, la Faculté a collaboré à l ’activité du Centre U ni
versitaire Méditerranéen. Outre les séances de directions
assurées par MM. T iuyxard et T hiry , des conférences publi
ques ont été données par :
M. ConiiOY, « Le Maroc, terre française, ses richesses » et
» Les Minerais précieux de la France d'Outre-Mer » ;
M. T h ir y , « L e vol de l ’ oiseau et la préhistoire de l ’avia
tion » ;
M. P etit, « Le rôle de la M éditerranée dans l ’essor des
Sciences océanographiques ».
I.c Doypn a été appelé par la Ville de M arseille à prendre
la direction du Concours en vue du recrutement de PeseursJurés de Commerce. Divers membres du personnel sont entrés
dans le Jury de ce Concours.
DONS E T LEGS
Une fois encore, M. Chancbl, Chargé de Cours honoraire,
fait don à la Faculté d’ un nouveau titre de rente française
de 1.000 francs. Cette donation s ’ajoute aux trois autres dons
manuels déjà faits par M. Chancei. et qui figurent au Budget
de la Faculté, sous la rubrique « Complément au prix
Chancei ».
L a Faculté, renouvelle, une quatrième fois, à notre généreux
Collègue, l'expression très chaleureuse de sa reconnaissance
et de son souvenir.
M. M ourgue, Pharmacien, a fait don au Laboratoire de
Géologie d ’ un lot im portant de cartes géologiques présentant
un grand intérêt pour les Etudiants et les Chercheurs. L a
Faculté adresse à M. M ourgue toute sa gratitude.
h
�—
86
—
PRIX
Le P rix Chancel a été décerné à M. Guy L apraz, étudiant
h la Faculté, Préparateur au Laboratoire de Biologie végétale.
Ivl. L apraz a présenté, devant la Faculté, un mémoire con
cernant la « Phytogéographie du M assif d'AUauch », eti vue
du Diplôme d ’Etudes Supérieures de Sciences Naturelles. Ce
travail a valu à M. L apraz la mention très bien, avec félici
tations du jury.
Le P rix et. la Médaille de la Fondation Louis et Jules JeanBem at-Barthélem y de Ferrari-D oria, ont été décernés à M,!*
Andrée R àibaud, étudiante, qui a obtenu une licence avec les
certificats d’ études supérieures suivants : Mathématiques
générales (très bien), Mécanique rationnelle (assez bien).
Calcul différentiel et intégral (très bien), Physique générale
(bien).
Le P rix de la Faculté n ’a pas été décerné, cette année.
*
B A TIM E N TS
L a Faculté venait d’am énager la rampe d’accès lorsque la
guerre a éclaté. Depuis, elle s’est contentée d ’ effectuer des
travaux d’ entretien indispensables et elle a poursuivi l ’amé
nagement de la cour intérieure. Cependant, grâce à la
subvention qu 'a bien voulu nous accorder M. le Ministre,
plusieurs abris contre les gaz et les bombardements ont été
construits dans les sous-sols de la Physique, de la Chimie
et b la Station marine d’ Endoumc. La même subvention nous
a permis d ’acheter un certain nombre d ’extincteurs, toujours
dans le même but, ainsi que les emballages nécessaires en
vue d'une évacuation éventuelle.
D’autre part, touchant la question « chauffage », malgré
la rigueur île l'h iver et l'augmentation des prix du coke et
du charbon, la Faculté, par des mesures appropriées, a .réa
lisé des économies sensibles, puisqu’elle n 'a guère plus
dépensé que l’année précédente.
E TU D IA N T S AUX ARM EES
500 environ de nos Etudiants ou anciens Etudiants ont été
mobilisés. Afin de leur apporter toute entr’aide spirituelle et
matérielle, un « Service des Etudiants de la Faculté aux
Années » a été organisé sous la présidence de M n* L agardf.,
Assistante de Chimie générale.
Ce Service a fonctionné admirablement grâce au concours
empressé d’un Comité (composé par Tes Préparatrices) et des
Etudiants et Etudiantes de la Faculté ; grâce aussi à l'aide
matérielle reçue de divers côtés, en particulier do M. P rax ,
Président du Comité Départemental des Œuvres de Guerre.
Un concert de « musique classique » organisé, le samedi,
�— 87 —
27 avril, a obtenu le plus v if succès et a procuré au Service
des ressources appréciables (près de 3.000 francs).
Actuellement, ce Service s’ intéresse aux cas des « prison
niers de guerre », dont le chiffre serait assez élevé. Quant à
celui des « Morts au Champ d'H onneur », deux seulement
nous sont connus présentement : M. V illaud , ancien étudiant
et ancien préparateur de Physique P. C. B., et M. D urand,
ancien étudiant de Sciences physiques et mathématiques.
L a Faculté s'est inclinée bien bas devant le sacrifice de
ces héros et a présenté aux fam illes en deuil l'hom m age de
ses respectueuses condoléances. Dans une cérémonie intime,
le 25 juin, elle a réuni, dans une même pensée, les glorieux
morts de 1914-1918 et ceux de 1939-1490.
E TU D IA N T S
En raison de la guerre, nous avions prévu un nombre
d'étudiants in férieur d ’un quart environ à celui de l’ année
dernière. Nos craintes .étaient vaines puisque, à deux unités
près, nous avons atteint le chiffre précédent. L a diminution
s’est bien fait sentir chez les étudiants de licence déjù en cours
d ’études, mais les nouveaux, plus nombreux que d’ habitude,
ont comblé ces vides.
Pendant l ’année scolaire 1939-1940, la Faculté des Sciences
a donc compté 581 étudiants inscrits ou immatriculés (397
étudiants et 184 étudiantes), contre 583 (421 et 162), l ’année
dernière. Leur répartition en est la suivante :
Certificat d’Etudes P. C. B........................
Certificats d ’ Etudes Supérieures (Licence)
Ingénieur-Docteur ................................ . . .
Diplômes d ’Etudes Supérieures...............
Diplômes ou Certificats universitaires ..
Doctorat ès-scienccs .................................
Agrégations de l'Enseignement secondaire
C. A. pour l ’enseignement secondaire___
C. A. pour l’enseignement p rim aire.........
Sans rechercher ni grade, ni d ip lô m e ___
H
F
147
151
—
3
8
4
3
—
—
81
29
134
1
7
—
2
7
—
2
2
397
184
Total
176
285
1
10
8
6
10
—
2
83
581
Le nombre des inscriptions prises a été de 1.396 (1.019,
l 'année dernière) dont 1.049 ont été payées et 347, gratuites.
L a proportion des gratuités a donc été de 33 % (26 %, l ’année
passée).
E TU D IA N T S E TR ANG E R S
Le nombre des étudiants étrangers a été grandement, infé
rieur h celui des années précédentes. Do 30, en 1938-39, ce
�nombre est descendu ù 18 dont deux dames, une Italienne et
une Polonaise, cette dernière déjà en cours d ’études.
L a diminution a porté surtout sur les étudiants «colon iau x >•
(5 au lieu de 12), sur les Egyptiens, Polonais, Roumains et
Russes.
Ces 18 étudiants • se répartissent ainsi : Annam, 2 ;
Arménie, 1 ; Cambodge, 1 ; Grande-Bretagne, 1 ; Grèce, 2 ;
Italie, 2 ; Lettonie, 1 ; Liban, 1 ; Palestine, 1 ; Pologne, 1 :
Siam, 1 ; Suisse, 1 ; Tunisie, 2 ; Turquie, 1.
EXAM E NS
Les examens de la prem ière session ont subi les contrecoups
de la guerre.
En réalité, cette session a été ouverte le 11 mars et a pris
fin le 31 août. L a session normale a bien eu lieu en temps
ordinaire, mais une session a été ouverte par anticipation,
en mars, pour les jeunes gens de la classe 1939. nés entre
le l rr juillet et le 31 décembre 1919, pour les récupérés des
classes de 1920 à 1932 et pour les engagés volontaires.
En avril, une nouvelle session a été réservée aux jeunes
gens, engagés volontaires ou devant être incorporés avant
l'ouverture de la session normale.
Au début de juin, les mobilisables nés entre le T r octobre
1919 et le 31 mars 1920, ont été autorisés à subir les épreuves
quelques jours avant l'ouverture de la session normale.
Enfin, le 15 juin (session interrompue par les événements)
et le 22 juillet, des sessions spéciales d’ examens ont été o rga
nisées en faveur des étudiants réfugiés.
Pour plus de commodité dans leur expression, tous ces
divers examens ont été néanmoins groupés et. les résultats
globaux réunis plus loin, sous le titre de la 1TC session.
On signalera auparavant qu’ une seule des nombreuses
alertes données à Marseille, pendant le mois de juin (celle du
jeudi 13). a apporté un peu de trouble au moment des épreuves
de licence et du P. C. B. ; mais il était 11 h. 30 et les candidats
étaient sur le point de terminer leurs compositions. Cette
alerte, au surplus, ne fut suivie d’ aucun incident.
A cette session normale de juin, nous avons .accueilli les
nombreux étudiants évacués des autres Facultés.
Conformément aux instructions de M. le Ministre, les
diplômes seront délivrés par leur Faculté (l'origin e ; ils ne
figurent donc pas dans nos statistiques.
Dans le môme ordre d'idées, il y a lieu de signaler que deux
de nos étudiantes, MUc* M ag xien et T resse, ont subi on
terminé leurs examens, la l 1*, à Rennes, la 2°, à ClermontFerrand. Elles figurent sur nos relevés.
Naturellement, les candidats de Tunisie, d'E gypte et de
Beyrouth ont renoncé à ven ir «à M arseille subir leurs examens,
ainsi que certains en avaient manifesté l ’intention.
�En ce qui concerne le baccalauréat particulièrement, nous
avons eu assez de difficultés pour organiser les examens en
Corse. Les clauses de l’armistice n ’ayant pas permis l’ emploi
de bateaux ou d’avions, il n ’a pas été possible d’organiser
les ju rys suivant le mode normal.
Les examens de la 2* session ont été sensiblement avancés
et se sont déroulés sans le moindre incident.
Une session spéciale a été cependant organisée, le 23 octobre,
pour le baccalauréat, le 18 novembre, pour la licence et le
P. C. B., en faveur des candidats qui s’ étant présentés une
première fois, n 'a vaient pu, en raison des circonstances,
réparer leur échec en se présentant une deuxième fois au
mémo examen.
I.
— Baccalauréat
L a Faculté a compté :
1° Pou r la prem ière partie, série B, 2.141 candidats dont
398 ont été admis, soit une proportion de 28 % (l’année der
nière, respectivement, 2.127, 675 et 32 %) ;
2° Pou r la deuxième partie, série M. 1.306 candidats'dont
613 admis, soit une proportion de 47 %, (l’année dernière,
respectivement, 1.030, 481 et 47 %).
II. — Certificat d'Etudes P . C. B.
A la prem ière session, sur 158 candidats présentés, 125 ont
été admis et, à la deuxième session, sur 33 candidats pré
sentés, 14 ont été admis. Ainsi, sur 176 étudiants inscrits au
P. C. B., 139 ont obtenu le certificat, soit une proportion de
79 % (85, l ’ an dernier).
P arm i ces candidats figurait, 5 la 2e session, un candidat
à l'agrégation de philosophie, qui n’a pas été reçu.
Prépa ration à VEcole de Santé M ilita ire de Lyon
Le concours avant été supprimé, cette préparation n ’ a pas
été organisée, cette année, à la Faculté.
III .
— Certificats d'E tudes Supérieures de Licence
Il a été subi, cette année, 411 examens (310, l'an passé) ;
il a été délivré 189 certificats (173, l’an dernier), soit une
proportion d’ admis de 46 % (56 %, l'année précédente). .
Sur les 411 certificats postulés, 207 étaient relatifs aux
Sciences Mathématiques, 81 ont été délivrés, soit 39 % ; pour
les Sciences Physiques, postulés : 138, délivrés : 74, soit. 54 % ;
pour les Sciences Naturelles, postulés : 66, délivrés : 34, soit
A la suite de ces examens, 32 étudiants ont obtenu le diplôme
île licencié (25, l ’an dernier), dont 26 dames ou jeunes filles
(12, l'an dernier).
�— 90 —
IV.
— Diplômes d'E tudes Supérieures
G diplômes d ’études supérieures ont été délivrés, savoir :
1 pour les Sciences Mathématiques, à M. C rebel y (très bien):
I pour les Sciences Physiques et Chimiques, à M 110 K altmakk:
4 pour les Sciences Naturelles, à M. D uong H uu T ho i , M Um
L agkt et L augier (très bien), M"« M ariani (bien).
V.
— Brevets
II a été postulé 2 Brevets d’ Electricité Industrielle (0 admis)
et 3 Brevets de Chimie Industrielle (3 admis).
V I.
— Diplôm es de Chimiste et d'Ingénieur-Chim iste
Il a été postulé 5 diplômes de Chimiste (5 admis) et 4 diplô
mes d'Ingénieur-Chimiste (4 admis).
V II.
— Doctorat d'U niversité
M. G iuglaris , Ingénieur honoraire des Services horticoles de
la Ville de Nice, a soutenu, avec succès, devant la Faculté
des Sciences de Marseille, une thèse ayant pour objet « l'A c cli
matation des Végétaux exotiques dans le M idi de la France »,
en vue du doctorat (mention sciences) de l ’Université d ’AixMarseille.
P a r ailleurs, M 11* L oyvexberg Henriette, réfugiée, a soutenu,
devant notre Faculté, une thèse sur « Les Cellules de Golgi
des Mammifères et des Oiseaux », en vue du titre do Docteur
ès-sciences de l ’ Université de Besançon.
Le Jury a décerné à M"* L owenberg la mention très hono
rable.
V III.
— Doctorat d 'E tat
M. I stin . Pharmacien-Chimiste de la Marine, a soutenu,
devant la Faculté des Sciences de M arseille, une thèse sur
« Les Esters des Alcools polyglvcériques et des Acides Gras »,
en vue du Doctorat d’ Etat.
M. I stin a obtenu la mention très honorable.
IX .
— A grégations de l'Enseignement Secondaire
En raison des événements, les concours de l ’ agrégation
n'ont eu lieu que le 25 septembre. Aussi, les résultats n ’en
sont-ils pas encore connus à l’heure actuelle. De plus, seules,
les femmes ont été autorisées à concourir.
X.
— Concours d'Admission à VE. iV. S.
Un de nos étudiants, M. E spitallier Edouard, élève de M.
le Directeur V bssiût, a été reçu, avec le n ° 30, au concours
d'admission a l ’ E. N. S.
M. E spitau .ter a obtenu également h la l ro session, le Cer
tificat d’ Etudes Supérieures de Mathématiques générales,
avec la mention bien.
�— 91 —
R E C A P IT U L A T IO N DES EXAM E NS
SU R IS D E V AN T L A FA C U L T E
A. — Etudiants de la. Faculté
1039
19Ï0
Baccalauréat, l w partie ...................
2.103
2.141
Baccalauréat, 2DW partie ..................
1.073 3.176
1.306 3.4-17
Certificat d'Etudce P. C. B ...............
182
191
Certificats d'Etudes Supér. (licence)
310
411
Ingénieur-Docteur ............................
—
8
—
Diplômes d’Etudes S u p érieu res ---Brevets d ’Electriclté Industrielle et
de Chimie Industrielle ...............
3
Diplômes de Chimiste et d ’ingénieur
Chimiste ........................................
5
9
9
Diplôme de Mécanique des Fluides
1
Doctorat d’ Université .....................
1
Doctorat ès-sciences ..........................
6
1
514
3.690
1
624
4.071
«o it une augmentation de 271, pour le baccalauréat, et de 110,
pour la Faculté.
�B. — Etudiants réfugies des autres Universités
B A C C ALA U R E A T
O R IG IN E
DES CA ND ID ATS
_ _.
1™ P ai tic B
examinés
admis
2™ Pa tic M
examinés! admis
présentés! reçus
—
1
1
1
1
■4
3
1
18
1
U
0
f'npn
0
2
19
r
9
ILilte ..........................................
28
—
4
P aris ............................................
/
*
~
r
—
0
0
0
—
0
131
61
-H
—
122
0
30
_
31
(a) Non comprise la thèse de doctorat d’ Université soutenue par M"« Lowcnberg (v. supra).
2
22
�EXAM ENS
Sessions de 1940
NOMBRE
DBS CANDIDATS
NA TU RE DES ACTES
EXAMINES
1" parue (série B , .....................j 2- Session..
2 - parue (MUHm.h,..,) ................j
2„
Cerlllieat rt'Etudes P. C. B............ J
Certificats d’EtudesSnpèr"* (Linaei). j
.
g..
Session
Diplômes d’Etudes Supérieures............................
1.448
693
915
391
158
33
274
137
6
Brevet d’Electricitè Industrielle— f g. . s ess|on
Brevet de Chimie In d ustrielle... . j g.. g egg.()|l>
Diplôme de Chimiste............................................
Diplôme d ’Ingènieur-Cbim iste...........................
Doctorat d’ Universitè............................................
Ingénieur-Docteur................ ...............................
Doctorat ès-Sciences (Etat) ...............................
.
mus
401
197
430
183
125
14
52
6
28%
28%
47%
47%
79%
42%
50%
38%
100%
»
3
100%
5
4
1
1
1
*
du Admit
s
5
4
1
»
M ENTIONS OBTENUES
PR0P0RT1QK
100%
100%
100%
»
100%
très bien
bien
»
1
8
1
4
»
■
très honorable.
14
>
22
2
20
1
10 •
3
1
assez-bien
69
18
112
20
41
1
34
12
*
*
n
»
1
»
2
1
1
2
�Détail des Certificats d’ Etudes Supérieures (Sciences)
S e s s io n s
de
1940
PREMIÈRE SESSION
N A TU R E DES C E RTIFIC ATS
Calcul différentiel et in té g ra l.........
Mécanique rationnelle.....................
Mécanique des fluides.....................
Astronomie approfondi»;.................
Mathématiques générales..............
M. P. C ...........................................
Physique générale...........................
Physique industrielle.......................
Chimie générale...............................
Chimie industrielle..... ..................
S. P. C. N .......................................
Botanique.........................................
G é o lo g ie ...........................................
Z o o lo g ie .......................................
Physiologie générale................. ..
DEUXIÈME SESSION
N0N8RE DE CAN0I01TS Proportion NOMBRE OES CANDIDATS Proportion
dos
Admis
Admis
Essmlnts
Esaminés
admis
admis
19
17
3
1
70
20
30
13
18
'1
34
17
II
7
10
274
12
4
2
1
25
10
15
12
9
3
18
10
7«
3
G
137
03%
21%
67%
100%
36%
50%
50%
■ 92%
50%
15%
53%
59%
64%
'13%
60%
50%
10
19
3
1
36
8
19
1
13
3
3
8
5
4
4
137
2
'
2
0
14
2
7
1
2
1
3
2
3
0
52
20%
37%
67%
»%
39%
25%
37%
100%
46%
« 7%
31%
38%
40%
»%
38%
O BSERVATIONS
�TRAVAUX PUBLIÉS PAR LES MEMBRES
DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
p en d an t l'A n n é e S c o la ire 1939-1940
I. -
SCIENCES MATHÉMATIQUES
C A LC U L D IF F E R E N T IE L E T IN T E G R A L
M. T raînard, Professeur.
1. — B ulletin Mathém atique des Facultés des Sciences.
Publication (interrompue) du tome V.
2. — Calcul de trajectoires p ou r le Laboratoire de Balistique
de l'In stitu t H en ri Poincaré.
M ECANIQ U E DES F L U ID E S
M. T h ir y , Professeur. - M. V alessi, M aître de Conférences.
M. V alensi .
1. — Compte-rendu d'u n voyage au s Etats-Unis, descrip
tion des Laboratoires d'a érodynamique de la Côte Est el étude
de leur équipement. (Mémoire ronéotypé).
2. — Essais sur hélices tripales avec pales de diverses fo r
mes à des décalages allant de 15° à 80° : essais sur hélices en
tandem. (M émoire en préparation).
AS TRO N O M IE AP P R O F O N D IE
M. B oslbr, Professeur.
1. — S u r la probabilité d'approche de deux orbites distri
buées au hasard. (Journal des Observateurs, vol. X X II, 1939,
p. 217).
2. — S u r les vitesses des p rojectiles lancés par les volcans.
(Journal des Observateurs, vol. X X III, 1940, p. 1).
3.
— Louis Vabry (1862-1939). (Ciel et Terre, 1940, n° I, de
Bruxelles).
M ATH EM ATIQ U E S
M. Marty, mobilisé, mort au champ d’honneur, le 14 juin
1940, suppléé par M. V erriot, Directeur honoraire de l'Ecole
Normale Supérieure.
M. V essiot .
1. — S u r la Béductibilité des systèmes automorphes dont le
groupe d'automobile est un groupe continu fin i simplement
�-
m —
transitif. (Annales scientifiques de l'Ecole Normale Supérieure,
série 3. t. 57, 1940, p. 1 ù GO).
2. — S u r une théorie nouvelle de la réductibititè des équa
tions algébriques. (C.-R. des séances de l’ Académie des Scien
ces de Paris, séance du 20 ja n v ier 1940).
3. — Sur la définition du nombre. (Revue de Mathématiques
Spéciales, année 1939-1940).
II.
— SCIENCES PHYSIQUES
LA B O R A TO IR E DE CH IM IE IN D U S T R IE L L E
M. M argaillan ,
mobilisé.
Professeur.
—
M. Carrière ,
Assistant
M. M a r g a il l a n . — N otice nécrologique de JL P a u l Ilivals :
Sa vie et soti œuvre. (Ann. Fac. Sc. Marseille, 2° série, X III,
3, 1940).
III.
-
SCIENCES NATURELLES
LAB O R A TO IR E DE BO TANIQ UE G E N ER ALE
M. Choux , Professeur (mobilisé, suppléé par M. M alcuit ,
Docteur ès-scienccs). — M. Gaffier , Chef de Travaux. —
M. David , Assistant. — MHo M arcelli, Préparateur. — M. L au
rent, M aître de Conférences honoraire.
M. G. Malcuit .
1. — Contributions d l'étude phytosociologique de la Corse.
Les pozsines de la haute vallée de la Restonica et du Cavaccio li (avec R. de L itardière). (Bulletin du « Chêne », n° 4t>,
1940).
2. — Le Gentiana lutea L.. en Corse. (Manuscrit en attente
d'impression).
3. — A propos de quelques colonies abyssales. (Manuscrit
en attente d’ impression).
4. — C ontribu tion à l ’étude du genre Plectaneia. L'a n a to
m ie folia ire du Plectaneia elaslica, Juni. et Perr. (envoyé à
la Revue Scientifique, en août 1940).
M. Gaffier .
1. — Essais d'im m u n isa tion p a r quelques antigènes partiels
du bacille de Koch. (Thèse Doctorat en Médecine. Marseille,
1939).
M. D avid.
1. — L'influence des hormones sexuelles sur le développe
ment et le sexe des végétaux (avec B. Gouzon). (Revue Scien
tifique, 1939, n°* 9 et 10, pp. 579-583).
�2.
— Caractères biochim iques de Trichophyton granulosum,
Pégvs (avec L. Grigoraki). (C. R. de la Soc. de biol., 1939,
t. 132, pp. 392-394).
:j. — Caractères biochimiques de M ic rosporu m fu lvu m , U riburti (avec L. G rigoraki). (C. R. de la Soc. de biol., 1939,
t. 132, pp. 450-152).
4. — Caractères biochim iques de M icrosporu m gypseum,
B odin (avec L. G rigoraki). (C. R. de la Soc. de biol., 1939.
t. 132, pp. 443-450).
5. — Caractères biochim iques de Trichophyton pcrsicolor,
Adam, (avec L. G rigoraki). (Revue Scientifique, 1939, nov.,
déc., p. 670).
6. — Caractères biochim iques de M icrosporum felineum ,
F o r. et Blax. (avec L. G rigoraki). (Revue Scientifique, nov.,
déc. 1939, p. 670).
7. — Caractères biochim iques de T richophyton radians, Sabouraud (avec L. G rigoraki). (C. R. de lu Soc. de biol., 1940,
i. 133. pp. 234-236).
8.
— Caractères biochim iques de M ic rosporu m Audouini,
Gruby (avec L. Grigoraki). (Revue Scientifique, févr. 1940).
9. — Caractères biochim iques de Trichophyton in terdigitale,
Djel. Moule, (avec L. G rigoraki). (Revue Scientifique, févr.
1940).
10. — S u r la résistance des semences a u r hautes tem pératu
res. (Revue Scientifique, n° 3, 1940, pp. 668-672).
11.
— Compte-rendu de T herborisation d Notre-Dam e de
Pepiole et la Pointe Nègre (Sanary)- (Bulletin du « Chêne »,
n ° 46, m ai 1940, pp. 97-102).
12. — Contribution à l'étude du genre Plectaneia. L'a n ato
mie folia ire du Plectaneia elastica. Juin, et P err. (avec G. Mal Coït ). (Envoyé à la Revue Scientifique en août 1940).
M. L aurent.
1. — Compte-rendu, raisonné des herborisations aux Coudes
et à la Couronne, avec deux schémas. (Bulletin de lu Société
» Le Chêne », M arseille, n° 46, mai 1940, pp. 77-97).
2. — Une opinion botanique à propos d'une étym ologie :
Lou IJaradeou (Rhamnus ou Ph illyrea ) a -t-il quelque rapport
avec l'o liv ie r et l'h u ile d'olive ? (C. R. des procès-verbaux de
l'Académie de Marseille. 4 avril 1940).
�— 98 —
L A B O R A TO IR E DE GEOLOGIE
E T LAB O R A TO IR E DE CA R T O G R A PH IE GEOLOGIQUE
D’ENDOUME
M. Corroy , Professeur. - Mn* F abre, Chargée de Conférences.
M. Corroy .
1. — F euille de Chauniont, 2* Edition, au 1/80.000'. (Carte
Géologique de la France, 1939).
2. — N otice explicative de lù F euille « Chaumont ».
3. — Révision de la feu ille « A ix » au 1/80.000*. (C. R. des
Collaborateurs de la Carte Géologique de la.Fra n ce pour la
campagne 1938).
4. — Le M aroc, terre française, ses richesses minérales.
(Centre Universitaire méditerranéen de Nice, 24 fév rie r 1940).
5. — Les M inerais précieux de 1a. France d'O utre-Mer. (Id.,
G a v ril 1940).
6. — Le Massif de la Sainte-Baume. Etudes Géologiques.
124 p., 6 planches et 155 coupes à travers le massif. Carte géo
logique en courbes de niveaux au 1/50.000*. (Bull, des Services
de lu Carte Géologique de la France, n° 201, tome X L I, 1939).
F abre.
1. — L a faune du T uronicn du Pas d’O uillier. (C. R. Soc.
Géol. de France, mai 1940).
2. — Le Cénomanien de la Mèdc, près des M artigues. (Id..
juin 1940).
M 11* L acet, Etudiante.
Le Trias de Toulon. (Diplôme d ’Etudes Supérieures, 21 mai
1940).
L A B O R A TO IR E DE ZOOLOGIE G E NER ALE
M. K o l l .ma .v x , Professeur. — M. T im o n -D a v id , Chef de T ra
vaux. — MUo M a r i a s i , Préparatrice.
M. T imon-David .
1. — Fragm ents de B iochim ie entontologique. H ormones et
m ilieu in térieu r chez les Insectes. (Ann. Fac. Sc. M arseille.
2' série, t. X III, faso. IV , pp. 237-308).
M Uo M ariani.
Elude du ganglion célébro-pleural
(Diplôme d'E. S. Zoologie, 1940).
des Lamellibranches.
M1U L a l g ie r , Etudiante.
Quelques recherches sur l ’organe de Jacobson chez les Ba
traciens. (D. E. S., Zoologie, 1940).
�— 99 -
L A B O R A TO IR E DE P H Y S IO L O G IE
M. BiEnny, Profeeseur. — M. G ouzon, Assistant, mobilisé.
M. D uong H uu T h o i , Préparateur.
M. B i e r r y .
P a r suite de la suppression des périodiques scientifiques
une seule note a pu paraître :
//. acétytglucosamine et protcidcs sanguins. (C. R. Acad.
Sc., t. 210, 1940, 120).
D’autres travaux, actuellement terminés, feront l’objet, de
publications dès que les circonstances le permettront.
LA B O R A TO IR E DE BIO LO G IE VE G E T ALE
M. P r a t , M aître de Conférences. — M. L a p h a z , Préparateur.
M. P rat .
1. — Aide-M ém oire de B iologie générale et de B iologie végé
tale (P . C. B. et Licence) l or fascicule. (Centre de documenta
tion universitaire, Paris, 96 pages, 21 figures).
2. — Observations bionomiques sur les rivages atlantiques
de l’Am érique du N ord et des îles voisines. (Mémoire de la
Société de Biogéographie, volume V II. Impression en cours
suspendue p ar les événements).
3. — Les idées modernes su r le mécanisme de la photosyn
thèse (travail en collaboration du groupe «< Phytobiologica »
édition des Actualités scientifiques, Hermann, 60 pages, 3 figu
res. Impression en cours suspendue p ar les événements).
•1. — Guide som maire pour la déterm ination des pailles
hachées ou broyées utilisées par l ’armée. (Annales des falsi
fication).
5.
— Notes sur l'extension du clim at m éditerranéen dans la
haute vallée de la Durance. (C. B. Soc. Biogéographique, 1940).
G. —• S u r les peuplements de Juniperus thurifera de la haute
vallée de la Durance et leur sign ifica tion écologique. (Bull.
Soc. Bot. Fr. 1940. Impression en coure suspendue par les
événements).
M. L apraz .
Etude phylogéographique du M assif d A lla u ch . (Diplôme
cl’Etudes Supérieures, publié dans les Annales de la Faculté
des Sciences de M arseille, 1939-1940).
M. D uong H uu T ho i , Préparateur de Physiologie.
Etudes sur l'h istologie, Vanatomie et la croissance de quel
ques riz d'Indochine et d'Italie. (Diplôme d'Etudes Supé
rieures).
�—100 —
LAB O R A TO IR E DE BIO LO G IE A N IM A L E
E T S T A T IO N M A R IN E D'ENDOUME
M. P etit , M ain e de Conférences. — M“ * Joubert-Gleylard ,
Préparatrice. — Mn* P oussel, Aide technique.
M. P etit .
1. — S u r la dépigm eniation et la cécité chez les espèces
cavernicoles (avec M. Cotte). 13e Réunion Associât. Physiolog.,
M arseille, 1939. (Ann. Phys. et Plivsico-Chim ., t. XV . pp. 810819).
2. — Les dénis cutanées jumelées d'H em iscylliu m occllatum
(avec M1'* H. P o u s s e l ), 1 fig. (A l’impression).
3. — Fœtus et cryptes sensorielles de Centrina centrina (L.).
(A l’impression).
4. — Les civelles de l'H uveaune, en 1910 (avec Mme S cp -vchteii
et M"* H. P oussel). (A l'impression).
M Ue H. P oussel .
1. — Les dents cutanées ju melées d'H em iscyllium ocellutum
(avec M. G. P etit ).
2. — Les civelles de l'Huveaune, en 1940 (avec M. G. P etit et
MM S cuachter).
�-
101
—
RAPPORT D’ENSEMBLE SUR LE FONCTIONNEMENT
DE L’INSTITUT TECHNIQUE
pendant l'année scolaire 1939-1940
L 'E cole de Chimie a fonctionné sinon normalement «lu inoinfi
régulièrement m algré les évènements. Le service des pro
fesseurs n été assuré en partie p ar ceux qui restaient, et
notamment M. Cai sse qui, en outre de son service, a assumé
le remplacement de MM. P a is sier , Moui.larü et Chaulier avec
un dévouement qu’il importe de signaler ici et qui n ’ a pas
été oans compromettre sa santé.
D’ autres postes ont été assumés par des personnes venues
du dehors : M. D upu is , ancien professeur de l’ Ecole des Arts
et M étiers’ d’A ix, a rempli lu tâche de M. M étrai .. Qu’il en soit
remercié ici.
P ou r les travaux pratiques des élèves nous avons eu recours
selon les circonstances ù M Uc Coriueras , du Laboratoire
d’Essais, et à M. R eybald , du Laboratoire des Matières
Crasses. Enfin, pour les jeunes promotions les élèves de S™*
année non mobilisés nous ont apporté une aide efficace.
fl m’est agréable de signaler ici combien l’attitude de nos
élèves a été réconfortante. Alors que les mobilisations succes
sives appelaient tour h tour certains de leurs camarades, les
élèves reetant ont travaillé avec conscience, sans relâchement,
jusqu’à la fin et disons-le, même au-delà de la clôture offi
cielle des cours et examens.
L'ordre de dispersion étant arrivé lors des bombardements
italiens de M arseille, nos élèves du 3"“ et 2mf année ont
demandé de revenir au laboratoire, alors que les examens
étaient terminés. Nous les y avons reçus et le travail a con
tinué jusqu’au H juillet comme en années normales. C’est là
que nous avons pu sentir l ’ esprit «l’équipe qui unissait nos
élèves et apprécier les sentiments, de confiance et môme
«l’affection qu’ ils ont manifestés à leurs éducateurs.
Nos élèves de 3®e année, par des travaux de bibliographie
et des recherches conduites avec intelligence et. enthousiasme,
ont apporté une part de collaboration efficace à des travaux
de recherche scientifique dont les résultats ont été appréciés
«tans les réunions tenues en mars et mai à P aris sur les
questions concernant les peintures en particulier.
Les effectifs totaux ee répartissaient comme il suit :
3,,"‘ année : 5 élèves
2,nr année : 7 élèves
l re année : 13 élèves
Section Professionnelle : 12
dont 2
dont 2
dont 3
élèves
jeunes
jeunes
jeunes
dont 2
filles,
filles.
filles.
jeunes filles.-
�— 102 —
Ne sont pas compris ici 4 élèves qui avaient été mobilisés
ou s’étaient engagés en septembre
4 autres ont été mobilisés en coure d'études.
En fin d'année les résultats suivants ont été obtenus :
5 ont obtenu le diplôme de chimiste, 3 le diplôme d'ingé
nieur chimiste, 12 le certificat d'aide-chimiste.
5 ont été admis en 3mc année,
18 ont été admis en 2“ " année.
17 certificats de licence et 3 licences ès-«ciences ont été la
sanction des examens de la Faculté.
7 de nos élèves ou anciens élèves ont été, à notre connais
sance, décorés de la croix de guerre, ainsi que M. Moullard,
professeur de l ’Ecole, actuellement prisonnier en Allemagne.
Nous leur adressons à tous nos effectueuses félicitations.
Le Labora toire d'Essais était requis par les Services Tech
niques de l’ aviation ; son personnel est demeuré au complet.
Pendant toutes la prem ière partie des hostilités l'activité a
été ralentie du fa it de l'interruption des transactions commer
ciales. Dès le mois de jan vier toutefois l'activité reprenait.
M ais depuis le mois de juin elle retombait à presque rien.
En particulier, l'a rrê t du trafic maritim e a privé le labor
ratoire du plus clair de ses ressources représentées p ar les
essais de charbons, combustibles et lubrifiants.
En raison do l’ inactivité du laboratoire M,le Corrieras ,
ingénieur-chimiste, chef du laboratoire, nous a apporté son
concours pour la direction des travaux pratiques de l’Ecole
de Chimie.
Le Laboratoire des Matières Grasses a fonctionné jusqu'en
m ais poursuivant notamment des études sur le karité de
mandées par le Gouverneur Général de l ’A. O. F., des éludes
sur l'utilisation des huiles de ricin tisées en 'peinture. M.
R eybauü apportait, de son côté, son concours aux travaux
pratiques de l ’Ecole de Chimie.
Mais en mars tout le personnel était appelé sous les
drapeaux.
Nous avons donc dft ferm er en apparence le laboratoire,
dont les travaux ont été continué avec nos élèves de 3'"" année
de l'Ecole de Chimie.
Le Service de Docum entation, dirigé par M. P adova a été
mis largem ent à contribution par différents organismes dans
tous les domaines touchant à l’activité industrielle et aux
problèmes de remplacements.
M. P adova a pu v oir ainsi combien était utile l ’œuvre qu'il
a poursuivie et réalisée en silence depuis près de 20 ans.
La Section de Haut Enseignement Commercial n’a pas
fonctionné faute d’élèves.
�— 103 —
INS TIT UT DE MECANIQUE DES FLUIDE 8
DE L'U N IV E R S IT E D’AIX-M ARSEILLE
Année scolaire 1939-1940
R A P P O R T DE M. T H IR Y , Directeur
Monsieur le Recteur,
Messieurs,
L'année écoulée a été naturellement une année critique pour
l'In stitut ; nous espérons cependant nous en être tirés au
moindre mal.
PE R S O N N E L E T E N S E IG N E M E N T
Pendant toute cette année, l'Institut a été privé de la
collaboration précieuse de M. V alknsi, détaché en affectation
spéciale au Centre National de la Recherche Scientifique A p
pliquée et utilisé, par lui, à la soufflerie Hispano-Suiza e t aux
Laboratoires de Bellevuc. Manquant de ce collaborateur dont
le rôle était d'a utant plus essentiel qu 'il représentait l ’ élément
permanent entre deux directions successives, je me suis
efforcé, tout d'abord, d ’assurer la continuité des travaux et
celle de l'enseignement. Etant moi-môme on affectation
spéciale, j ’ai obtenu de rester attaché à la direction de l ’In s
titut. Je suis parvenu, en réduisant un peu le programme,
ô donner à nos étudiants des cours d ’un niveau sensiblement
équivalent fi celui des années précédentes. Grâce au dévoue
ment d'un de nos anciens étudiants, M. Dauphin , quelques
séances de travaux pratiques ont pu être adjointes h l ’ ensei-.
gnement oral. Une douzaine d ’étudiants ont suivi les cours,
dont une notable proportion de jeunes filles. Trois se sont
présentés au mois de juin, deux ont été reçus avec la mention
<« Assez Bien » ; deux se sont présentés à la session d ’octobre
et ont été reçus avec la môme mention.
CONSTRU CTIO N E T A M E N A G E M E N T
Dans ce domaine aussi, l ’ absence de M. V alknsi s'est fait
durement sentir, car c’ était lui qui avait fa it l'essentiel dans
l'étude des aménagements intérieurs. De plus, l ’ Institut a
fait une perte très sensible en la personne de M. D raveton.
Architecte-Adjoint de l’ Université, mort dans le. courant du
mois de janvier. L ’ Architecte, M. R ozan, lui avait, en effet.
�— m
—
confié la surveillance et le contrôle de la construction de
l’Institut et M. D raveton s'en occupait avec un zèle et une
conscience au-dessus de tout éloge. Nous tenons à donner ici
un souvenir à la mémoire de cet homme modeste et dévoué
dont l'aid e nous était si précieuse.
M algré cela, et parmi des difficultés sans nombre du côté
de la main-d’œuvre et des matières premières, les travaux
du bâtiment ont été terminés presque sans retard sur les délais
prévus. P a r contre, les aménagements intérieurs ont subi un
retard sensible sur les prévisions et les événements de mai
et de juin en ont à peu près totalement arrêté la poursuite.
A cette époque, heureusement, mon ancien Assistant de
Strasbourg, M. L. Sackmann, alors mobilisé comme officier du
personnel non navigant du Ministère de l’Air, a été détaché
à Marseille et mis û ma disposition. J’ ai trouvé en lui une
aide et un soutien précieux dont je tiens à le rem ercier ici.
Depuis cela, les choses ont, du reste, ‘ considérablement
changé d’ aspect. D’abord, M. V a l e n s i est revenu parm i nous :
notre ancien collaborateur, M. F a v r e , a également demandé
à reprendre chez noue une collaboration extérieure qui lui
avait été confiée, avant la guerre, p ar le M inistère dt* l ’A ir :
des chercheurs ont commencé à se présenter.
D’autre part, si, dans la première période de la guerre,
co.lle qui a précédé les événements de mai, l ’ Institut ne pré
sentait, pour les Services de la Défense Nationale, qu’ un
intérêt lim ité par le fa it que son état d’ avancement ne lui
perm ettait pas un rendement à une échéance assez proche,
il en est tout différemment aujourd’hui.
Dans la France non occupée, il n’ y a actuellement qu’ une
seule soufflerie en service, celle de l ’ Institut de Mécanique des
Fluides de Toulouse. C’ est une soufflerie de 2 m. 20 de dia
mètre, trop petite pour passer des maquettes motorisées et,
surtout, incapable de pouvoir suffire, à elle seule, aux besoins
des services techniques et. des sociétés de construction, même
dans leur activité réduite.
Le Service Technique du Secrétariat d’ Etat ù l ’Aviation
nous a donc demandé d’ activer la construction de la soufflerie
de M arseille de façon à pouvoir la mettre en service dans
quelques mois. Tl nous a promis, pour cette tâche, tout son
appui et, à plusieurs reprises, il a détaché à Marseille de ses
Ingénieurs pour étudier la question avec nous.
II nous a, de plus, demandé de modifier nos projets prim itifs
ci de construire une soufflerie à veine elliptique de 3 m. sur
2 m., nu lieu de la soufflerie circulaire de 2 ni. précédemment
prévue. Ce projet posait d’assez grandes difficultés techniques
de construction et, de plus, comme «ions ne pouvions plus
songer à modifier l ’équipement, électrique, il nous conduisait
à réduire la vitesse de la veine. Après mûre réflexion, nous
avons néanmoins accepté cette suggestion, d’abord parce que
�— 105 —
lu réduction de vitesse est assez faible pour être sans consé
quences gênantes dons les applications et, d'autre pari, parce
que la modification proposée donnera à la soufflerie un carac
tère personnel la différenciant de collés des autres Instituts.
Elle sera, en particulier, la seule à pouvoir passer des ma
quettes motorisées.
L a S. N. C. A. S.-E. qui s'était mise en rapport avec nous,
dès le mois de mai, après l ’évacuation de son bureau d ’études
de Paris, nous u également, apporté un concours précieux en
mettant à notre disposition du matériel et des matières pre
mières que nous ne pouvions plus trouver dans le commerce
libre. Grèce à l ’aimable et active intervention de M. P aquignok,
« lie a accepté de nous donner, à titre de prêt, un tour, une
fraiseuse, et une perceuse pour équiper notre atelier.
Enfin, la S. N. C. A. M., qui a une usine à M arseille, s’ inté
resse très vivement à nous actuellement et nous a déjà aidés
en nous fournissant gratuitement deux dessinateurs d'études,
et elle a bien voulu nous promettre, dans les mêmes con
ditions, un mécanicien pour la période de montngc et d'instal
lation de la soufflerie.
Nous remercions très sincèrement ces deux Sociétés de l’aide
précieuse qu’ elles nous apportent ainsi et nous espérons
qu’elle sera le début d ’une collaboration fructueuse pour elles
comme pour nous.
Pour le reste, la C10 Electro-Mécanique est en mesure d ’assurer la fourniture, du moteur pour laquelle un marché a
été approuvé en mai dernier. Un seul point noir, la
Sté Alsthom est bien en mesure de construire les transfor
mateurs dont la fourniture lui avait été confiée, mais ses
usines sont en zone occupée) et il lui est impossible actuelle
ment de préciser des déluis, ni même la possibilité effective
de livraison. Nous pensons cependant trouver une solution,
à la rigueur provisoire.
J'ajoute, enfin, que le P arc d'A rtillerie de la X V0 Région,
disposant de matériel automobile en grande quantité, a bien
voulu mettre à notre-disposition, à titre de prêt, deux moteurs
d’automobile et un moteur Diesel. L ’un d'entre eux est. déjà
monté sur un banc d'essai équipé.
Je rappelle aussi ce. que j ’ai déjà signalé en cours
d’ année, qu’ une importante fraction du matériel de mon
ancien Laboratoire de Strasbourg a été transféré à M ar
seille où il nous est confié à titre de prêt p ar l'U niversité de
Strasbourg. Le transport en a éfé effectué au cours de deux
missions à Strasbourg, l'une, en janvier, par nioi-mème,
l'autre, .j>ar M. S ackmann, en avril.
Il est do toute évidence que les circonstances que je viens
de relater n ’ont pas été favorables au développement des
recherches à l'Institut qui manquait à la fois de personnel
et de chercheurs. J 'ai cependant été heureux de pouvoir per-
�— 100 —
mettre à M. S ackmank de continuer et de mettre au point, ici,
les belles recherches qu’il avait entreprises, avec moi, à
Strasbourg.
Actuellement, nous sommes en cours de déménagement
dans les nouveaux locaux et si nous avons encore devant
nous bien des difficultés, j ’ ai le ferme espoir que nous a rri
verons à les surmonter. De tous côtés se manifestent des
preuves de l'intérêt que soulève l ’ Institut et des espoirs qu’on
met en lui. Le transfert à M arseille du Centre d’ Etudes de la
M arine, anciennement à Toulon, est aussi un événement im
portant pour nous, car nous y trouverons certainement
l ’ occasion d’une collal>oration féconde.
Tous ces points me permettent de term iner ce rapport en
prononçant pour notre Institut, comme nous le faisons tous
pour le pays tout entier, des paroles «l’espoir.
�FACULTÉ DES LETTRES D’AIX
R A PPO R T A N N U E L
par M. Et. G R O S , D o y e n
Monsieur le R ecteur ,
J’ai l’honneur tic vous présenter mon rapport sur la situation
et l’activité de la Faculté des Lettres pendant l'année scolaire
1939-1940.
PERSONNEL
M. BÔURILLY a pris sa retraite, atteint par lu lim ite d’âge,
10 30 septembre. Il était Doyen de la Faculté depuis le
l*r février 1930. Il a quitté ses fonctions, entouré de l’affection
et du respect de tous scs collègues. Pendant ses dix années
de décanat, préoccupé avant tout des intérêts de la Faculté,
11 s’est montré aussi sage administrateur que chef actif et
diligent. I l a su a llie r ces deux qualités essentielles : la bien
veillance et la fermeté. Sa bonté était connue de tous les étu
diants, et aucun d’eux n’a oublié son indulgence souriante
et l'empressement qu’ il a mis, chaque fois qu’ il en a eu l ’ occa
sion, à les aider de ses conseils, de sou influence et de son
autorité. Mais tous savaient qu’il tenait à une stricte disci
pline. Il s ’ingéniait ii la rendre paternelle à l ’ égard de chacun,
mais il veillait, d’ une main ferme, à l ’observation de la règle.
Son décanat. a été fédoud : aucune in itiative ne l ’a laissé
indifférent et toutes les suggestions ont trouvé auprès de lui
un accueil favorable ; mais il a su lim iter les audaces et dis
cerner d’un regard net les avantages et les inconvénients des
projets qu’on lui soumettait ; tout en favorisant son dévelop
pement continu, il a voulu, dans ce développement môme, que
l’intérêt, véritable de la Faculté fût toujours sauvegardé. Vous
avez, Monsieur le Recteur, rendu hommage, au cours d’une
séance du Conseil de l ’Université, A. son incessant effort et à
l’ aide précieuse qu’il vous avait apportée à plusieurs reprises
comme Vice-Président du Conseil. J’ai pu moi-même apprécier
ses qualités d’administrateur dans une collaboration affec
tueuse qui a duré des années et dans laquelle, du reste, il
gardait pour lui le labeur et ne me laissait guère que les
privilèges de l ’aesessorat. Qu’il veuille bien trouver ici l’ex
pression de ma reconnaissance et l ’assurance de la gratitude
�—
108 —
de tous ses collègues. Sa retraite heureusement n’est qu’ une
demi-retraite puisqu’il a bien voulu, à notre demande una
nime, conserver les conférences d’Histoire du Moyen-Age et
d 'Histoire de Provence dont il avait la charge. 11 continuera
ainsi à participer à nos travaux et à nous apporter, pour
le plus grand bien d'une maison qui lui est chère, l ’ expé
rience qu'il a acquise et un dévouement auquel personne ne
fait jam ais appel en vain.
MM. Secoxd et T oussaint , qui. atteints eux aussi par la
limite «FAgc, avaient dû prendre leur retraite au mois d ’octobre
1939, ont été. par suite des circonstances, rappelés A l’activité
pour la durée de la guerre. Ils ont cessé leurs fonctions le
30 septembre de cette année.
Nommé en 1929 professeur de Philosophie à la Faculté des
Lettres d'A ix, où il avait autrefois, alors qu’ il enseignait
;iu Lycée de Toulon, exercé les fonctions de chargé tie confé
rences, M. S econd, par la rare qualité de son enseignement, a
su m aintenir l'éclat, d'une discipline qu’avait illustrée M. Mau
rice B londel. En toutes circonstances, il s'est montré égal k
la lourde tâche qui lui incombait.
Son œuvre écrite pendant ces onze années, n été abondante
et justement, renommée : Son « T raité de. Psychologie », sa
« Vie de ïic n o il de. Spinoza », « La Sagesse cartésienne cl la
'Doctrine de la Science », « Le problème du génie » , » Hasard
et contingence », « A rt c l Science, dans là Philosophie fra n
çaise contemporaine », la « Logique du P a ri » sont des tra
vaux do tout premier plan : sa » Psychologie de Jean Hacine »,
venant après ses remarquables conférences sur la Tragédie,
publiées dans la llcou e des Cours et- Conférences , fait de lui
un des « raciniens » les plus distingués de notre temps.
M. Second emporte dans une retraite qui, nous le savons, sera
féconde, la reconnaissance et le respect des générations d'étu
diants qu’ il a formées et l’affection fidèle de ses collègues.
M. T oussaint est arrivé û. la Faculté des Lettres en 1920.
Comme chargé de cours, puis comme professeur titulaire, il
a assuré pendant vingt ans, avec une conscience à laquelle
chacun rend hommage, l ’enseignement de l'H istoire ancienne.
Des travaux importants sur l'H istoire d’ Isrnèl et qui d’ailleurs
sont, encore en cours, ont marqué son activité intellectuelle
et la solidité de son érudition. La Faculté a tenu à lui témoi
gner son estime en le priant de conserver la conférence d ’épigraphie dont 11,était chargé.
M. Clavki. a été mobilisé. Il a fait preuve, au cours de cette
deuxième guerre, des mêmes qualités de courage et de dévoue
ment. que dans la première. Promu chef de bataillon ou cours
des opérations, il nous est heureusement revenu. Il n été
suppléé pendant l ’année scolaire' 1939-1940- par \I. T homas,
professeur honoraire «à la Faculté «les Lettres de Lyon. Je
remercie ce m aître éminent des services qu’ il noua a rendus.
�— 109 —
MM. F argues et Médan ont suppléé M. Cahkn durant le congé
que son état de santé l'avait obligé de demander.
A C T IV IT E U N IV E R S IT A IR E -•
Les Professeurs de la Faculté des Lettres ont participé,
comme l'année précédente, a l’activité du Centre universitaire
méditerranéen de Nice et du Collège International de Cannes.
A Nice, les séances de direction d'études ont été, en dépit des
circonstances, plus nombreuses, et suivies par un nombre
croissant d’ étudiants. Des conférences destinées au public ont
été données par MM. Besevent, Segosd, E. R ipert, E. Gros.
M. Mignon, G. Lote. N ous avions craint, que, par suite de la
guerre, le collège international de Cannes ne pût ouvrir ses
portes. M algré une active propagande, faite, comme d’ habi
tude, dès le printemps, les événements et les différentes mesu
res prises par les gouvernements étrangers ont empêché les
étudiants de répondre à notre appel aussi nombreux que les
années précédentes. Seuls, ceux qui se trouvaient dans la
région provençale ont pu en partie se faire inscrire. Eu
revanche, un nombre tout à fait inusité d’étudiants français
«'éta n t présenté pour suivre les cours de littérature, la Faculté
a décidé rie les admettre exceptionnellement çet été. En consé
quence, quarante étudiants (dont vingt-deux étrangers) plus
une dizaine d’auditeurs libres ont suivi régulièrement les
cours. M. Dimoit , professeur à la Faculté de9 Lettres de
Nancy, a bien voulu nous apporter sa collaboration, en étu
diant la vie et l'œuvre de Baudelaire ; M. P ierre F aiiguks a
analysé les théories et les principaux chefs-d’œuvre des P a r
nassiens et des Symbolistes ; M. M. Mignon a commenté l ’œuvre
de Paul Valéry. MM. Chaix -Ruy et P erriaux, professeurs
agrégés au Lycée de Nice, P. Guérin et de Kolovrat, docteurs
ès-lettres, nous ont prêté un précieux concours. Cette activité
réduite ne donne qu'une faible idée des résultats obtenus les
années précédentes : trois cent cinquante étudiants en 1938.
et, en 1939, m algré l’imminence de la guerre, cent soixantedix-sept étudiants et professeurs représentant dix-huit natio
nalités différentes. Ce succès avait pi’ouvé qu’il y avait, dans
notre Collège, un très efficace moyen de propagande intellec
tuelle et morale, qu'il fa llait sauvegarder à tout prix. Le
résultat inespéré ohtenu cette année (le Collège International
est le seul organisme de ce genre ayant fonctionné en France
cet. été) est dû aux efforts de M. Maurice Mignon, directeur du
Collège, es
t de son secrétaire M. Gauthier. J’aurai garde d’ou
blier M. E. Ménager, dont le dévouement, l ’ intelligente et si
active propagande ont contribué pour une large part, en 1938
cl en 1939, à assurer l ’éclatant succès de notre Institut.
La conférence annuelle de la fondation James Hyde a été
faite cette année, le 2 février, par M. A. Siegfried, devant un’
très nombreux public, dans notre grand amphithéâtre.
�-
110 —
LOCAUX E T M A T E R IE L
Comme l'écrivait M. B o ir r il l y l'an passé : « C’est une
rubrique qui pourrait être supprim ée sans inconvénient, car
il n 'y a pas le moindre changement à signaler ni en bien ni
en mal. Tout continue à tenir, par l ’effet d ’une longue habi
tude... en attendant les constructions nouvelles ». Cette année,
les fondations de ces constructions nouvelles 6ont commencées.
Tout en regrettant que le terrain choisi soit situé un peu loin
de la ville et en dehors de l’atmosphère aixoise, tout en regret
tant notre vieille demeure d’un charme si aristocratique et
si prenunt, nous souhaitons pouvoir bientôt nous installer
dans des locaux modernes, plus adaptés à l'activité universi
taire et au développement constant d’ une Faculté, dont l ’ effec
tif atteint cette année et dépassera sans doute le chiffre de
mille étudiants.
E TU D IA N T S
Il était l’an passé (1939-1940) de 5<o (571 en 1938-1939). Le
nombre des étudiants en droit inscrite en même temps à la
Faculté des Lettres s’est accTu : 18 (33). L a prédominance de
l'élément féminin, p ar suite des circonstances, devait natu
rellement s’ affirm er : 387 (324 l'année précédente). Le nombre
d’étudiants étrangers, en revanche, devait nécessairement
dim inuer : 12 au lieu de 33, dont 1 cochinchinois, 2 anglais,
2 allemands (réfugiés sarrois), 1 arménien, 1 grec. 1 italien,
1 suisse, 3 polonais. P a r discipline, les étudiants et étudiantes
se répartissent de la façon suivante : Lettres, 208 (190) ; H is
toire et Géographie 115 (88) ; Philosophie 67 (90) ; An glais 123
(96) ; Allemand 12 (12) ; Italien 11 (45). J'attire, M onsieur le
Recteur, votre attention sur le nombre des étudiants de P h i
losophie et sur celui des étudiants d'A nglais. Il est difficile,
sinon impossible, à un seul professeur d’ as s u re r,d a n s ces
deux disciplines qui comportent respectivement cinq et quatre
certificats, un enseignement complet. La présence d’un second
professeur, dans chacun d'elle, s’ impose et s'imposera de plus
en plus.
Je m’en voudrais, puisque je parle de nos étudiants, d'ou
blier ceux qui, panni eux, ont été mobilisés. Ils sont nombreux.
Ils ont fait leur devoir avec courage, conscients du rôle qui
leur était imparti. Tous nous sont revenus, sauf quatre :
MM. Monteil , Jullias, Mouren. Estabas. Je leur adresse avec
émotion le salut de la Faculté des Lettrse et nos vœux de
libération prochaine. Nous souhaitons qu’ ils reprennent bien-,
lôt leur place au foy er fam ilial et parmi leurs camarades.
C E R T IF IC A T S
Le chiffre des certificats pour lesquels les étudiants se sont
fa it inscrire est encore en augmentation p ar rapport à l’an
passé: 1.402 (1.077). Comme les années précédentes, ce so>**
�— 111 —
lee certificats de lettres classiques pures qui ont été les plus
recherchés : 490 (375), Viennent ensuite : Anglais 278 (167),
Histoire 199 (152), Etudes littéraires classiques 167 (106), P h i
losophie 130 (118), Italien 105 (118), Allem and 28 (22), Esthé
tique 3 (5). Histoire de Provence 2 (4).
D IP LO M E S D ’E TU D ES S U P E R IE U R E S
Le nombre des candidats aux diplômes d'études supérieures
est en augmentation lui aussi : 58 (51). Ont obtenu pour leur
mémoire :
Session de N ovem bre 1939 :
Philosophie : mention très bien : Mlle H elson ; mention bien :
M"9 M ette. — Langues classiques : mention assez bien :
M. L amelle , MUo S l'Ran. — Anglais : mention bien : M“ 0 B adiou,
M. D el P ias .
Session de Juin 1940 :
Philosophie : mention très bien : M 110 R iants, M. P aliahd. —•
Langues classiques : mention bien : M. R oussenq ; mention
payable : Mlla Bouvelot, F ournier. — H istoire et Géographie :
mention bien : M 119L andon. — Anglais mention bien : Mu# Montel ; mention assez bien : M. A lbert, M®9 A rnaud.— Allem and:
mention assez bien : M. R ousseau.
P R IX
Les prix dont dispose la Faculté ont été attribués :
Le
Le
Le
Le
P r ix
P r ix
P r ix
P rix
Jeanbernat : M. Cassan.
du Conseil Général : M. A lbert.
M arcel JXaybaud : M. Sarzana .
Cézannc-Vollnrd a été réservé.
B A C C ALA U R EA T
« Ce n’est plus une marée, écrivait M. B ouiuully l!an passé,
c’e«t presque un déluge ». Cette année, c’est un déluge effec
tivement.
Le nombre des candidats inscrits aux différentes séries des
sessions de juillet et octobre (car il y a eu, en raison des
circonstances, des séries anticipées et supplémentaires en
mars, avril, juin, août, octobre, décembre), s’est élevé à 7.463
(6.205 l’an dernier), soit environ 1.250 de plus.
En première partie, la série A reste ô peu près étale : 1.411
inscrits (1.308), 1.296 examinés (1.289). 487 reçus définitive
ment (592), soit 38 %.
Augmentation dans la série A ’ : 3.043 inscrits (2.680), 2.778
examinés (2.639), 979 reçus définitivement (874), soit 35 %.
Dans la deuxième p a rtie, augmentation : 3.009 inscrits
�— m
-
(2.217), 2.656 examinés (2.145), 1.411 reçus définitivement (1.136),
soit 53 %.
11 est bien évident que, cotte année, le nombre accru des can
didats s’explique en partie pur l'afflu x des candidats provenant
d’autres Facultés françaises. Les Jurys se sont efforcés de
tenir compte de leur situation et leur ont accordé, quand
c’ était nécessaire, l'indulgence à laquelle ils avaient droit. 11
n'en reste pas moins que, dans l'ensemble, le nombre des
jeunes français qui aspirent au titre de bachelier a quelque
chose d'effrayant, et d’inquiétant du reste. Une réform e s’ im
pose, d'autant plus que lu qualité des candidats est, de plus
en plus, en raison inverse de leur nombre : elle diminue (et
c'est logique) à mesure que le nombre s'accroît. A l'oral, la
faiblesse des réponses en physique, en histoire et en géogra
phie témoigne, cette année encore, d’une préparation insuf
fisante et trop hâtive ; à l’écrit, la nullité de trop nombreuses
versions latines est effarante ; les compositions françaises
révèlent, trop souvent, une incapacité absolue à traiter un
sujet déterminé, à conduire un développem ent: il arrive que
les fautes d'orthographe abondent. Et, bien entendu, les can
didats malheureux se plaignent, incrim inent la difficulté des
sujets et la rigueur — voire l'injustice — des examinateurs.
Certains parents enchérissent ; les réclamations, les demandes
de révision des copies affluent. Neuf fois sur dix, elles n ’ ap
portent aucune modification dans le résultat proclamé ; elles
n ’ ont pour résultat que d ’habituer les jeunes gens à c rier à
l’ injustice quand île ne devraient s ’en prendre qu’à eux-mêmes
de leur échec, et de mettre en doute, d’ une façon parfois
odieuse, la loyauté des professeurs do l'enseignement secon
daire. qui assument, sous le contrôlé et la direction de la
Faculté, la tâche souvent ingrate d'assurer la correction des
copies et les interrogations.
�TRAVAUX DE MM. LES PROFESSEURS
Année Scolaire 1939-1940
M. Bénévent.
La vieille économie provençale. (Revue de Géographie
Alpine).
Comptes-rendus dans le B ulletin de la Société de Géographie
de Marseille. Collaboration à la B ib liograp h ie géographique
internationale, publiée par l'Association des Géographes
français.
M. Bourrilly.
Comptes-rendus dans les Annales de la Faculté des Lettres.
M. Fargues.
Les
1039).
Les
mars
Les
Fastes d'Ovide. (Revue des Cours et Conférences, 30 déc.
causes de la rélégation d'Ovide. (Ibid.. 15 janvier, 15
1940).
Tristes et les Pontiques. (Ibid., 15 février, 15 mars 1940).
M. Latzarus.
Comm unication à l'A cadém ie de N îm es : Compte-rendu des
travaux de l'Académ ie en 1938.
Plu ta rque historien.
A propos du centenaire. d'A lphonse Daudet : remarques sur
des thèses récentes.
Mémoires de l'E cole Antique de Nîm es : lla cin e « Uzès.
L'Enseignement Chrétien (mars-juin 1940). Le centenaire
d'A lphonse Daudet.
M. L éonard.
Problèmes et expériences du protestantisme français. (1 vol.,
Paris,' Fischbacker, 1940).
.1/07» village sous Louis X V d'après les Mémoires d'u n pay
san. (1 vol., Paris, Presses Universitaires, 1940).
Econom ie et religion. Les protestants français au X V H P
siècle. (Annales d’histoire sociale, 1940).
Ï7n m aître de la C ontre-Réform e française (Saint Jean Eudes)
�— 114 —
(dans L’hebdomadaire « Le Christianisme nu XX" siècle »,
a v ril 1940).
Deux lettres concernant Oberkampf. (Bull. soc. hist. prot.
français, 1940).
M. Lotte.
U s origines du vers français. (1 vol. Annales de la Faculté
des Lettres).
En préparation : H istoire du vers français. U Moyen-Age.
(2 vol.).
M. M ignon.
Rapport sur l'a ctivité du Centre U niversitaire (1938-1939).
Rapport sur l'a ctivité du Centre U niversitaire (1939-1940).
U n grand écrivain espagnol contem porain : A zorjn (Le Feu,
juillet 1940).
M. P aliard.
L ’idée d'a gnition dans la philosophie de M aurice Blondet.
(Revue philosophique, jan vier-février 1939).
M. S econd.
Psychologie de Jean Racine. (1 vol. de la Bibliothèque de
l ’ Université d'Aix-M arseille, Paris, Belles-Lettres).
esthétique de la Lu m ière c( de l'O m bre. (Revue Thomiste).
Deux articles en cours d ’ impression : Excellence de l'a rch i
tecture ; L'A ntinom ie (le l'U n et du Plusieurs dans la pensée
religieuse.
M. T oussaint.
Divers articles dans le Dictionn a ire Vigouroux et dans le
D ictionnaire Vocaut.
�Statistique des Examens du Baccalauréat de l’Année Scolaire 1939-1940
S e s s io n s de ü u lllet et d 'O cto b re 1940
��OBSERVATOIRE DE M ARSEILLE
R APPO R T
de M. Jean BOSLER, Directeur de l’Observatoire
PERSONNEL
Au l nr novembre 1940, le personnel régulier de l ’Observatoire
com prenait :
MM. Jean Bosler, Directeur.
D. Belohizky, Astronome-adjoint.
M110 O. Jasse, Aide-astronome.
MM. G. Guigay, Aide-astronome stagiaire.
.1. Galleron, Assistant et Mécanicien.
M11® M.-L. A chard, A ssiston s
A cette liste il convient d’ ajouter trois employés temporaires,
rémunérés à l'heure sur les fonds propres de l’Observatoire :
M. S. B urrosi , Agent de service.
Mmo L. RoLi.fi, Femme de service.
M. Jean P aul , Apprenti mécanicien.
M. Henri R oure , Docteur ès-sciences, chargé de recherches
par le Service central de la Recherche Scientifique, a, cette
année comme les précédentes, continué à fréquenter librement
mais assidûment l'Observatoire.
Nous devons encore mentionner ici, pour la prem ière fois,
M. Robert Jonckheere, qui, dès la mi-août 19i0, est venu tra
v ailler très régulièrement à notre bibliothèque et à nos instru
ments. M. R. Jonckiieere est l ’un des plus éminents spécialis
tes •actuellement vivants en fait d’étoiles doubles : ses travaux
font partout autorité. L ’Observatoire fort, bien équipé qu’il
avait créé ù ses seuls frais personnels à Hem (Nord) et qui
fut bientôt rattaché à l’Université de Lille, est resté plus de
vingt ans sous sa direction pour le plus grand bien de la
Science. Des circonstances malheureuses l ’en dépossédèrent,
et l'amenèrent û, M arseille où la guerre actuelle le surprit.
Sur sa demande, nous avons été heureux de pouvoir lui offrir
de poursuivre ici les recherches qu’ il avait dû. abandonner à
L ille et. nous ne douions pas que son expérience, son enthou
siasme et ses aptitudes exceptionnelles ne nous soient un
renfort précieux. Nous espérons d’ ailleurs obtenir v.us peu,
pour M. Jonckheere, de la Recherche Scientifique, une consé-
�— 118 —
c rat ion matérielle de son activité qui nous permette de nous
l'attacher définitivement.
A l'Observatoire Corinne ailleurs, la guerre a apporté dans
le personnel de graves perturbations. MM. D. B elorizky ,
G. Guicay et X. II ahn ont été mobilisés dès le début des hos
tilités. Les deux premiers ne sont rentrés qu'à la fin de juillet
et nous sommes toujours sans nouvelles, depuis le 17 juin,
de M. Hahn. M. II ahn, aide technique de la Recherche Scien
tifique, avait, été versé, sur sa demande, dans l'Aviation , per
sonnel navigant. C'était un jeune homme d ’une valeur scien
tifique et morale hors de p air et nous voulons espérer, pour
nous comme pour lui, que toute chance de le revoir n’est pas
perdue.
M. Gallkron, notre mécanicien, nous avait été, lui aussi,
enlevé à la mobilisation. Sa classe de recrutement et la nature
de son emploi auraient, dû cependant nous permettre de le
conserver. Après bien des démarches, noue avons fini par
obtenir qu'il nous fût rendu au commencement do janvier.
L ’invasion nous a ramené à l’Observatoire M. V ictor Maître,
aide astronome à l'Observatoire de Besançon, longtemps sta
gia ire ici et fils do notre ancien collaborateur M. Paul Maître.
Besançon étant en zone interdite, M. V. Maître ne peut y
retourner : il travaillera provisoirement à Marseille, où nous
lui avons confié le photomètre stellaire Dnnjon.
Nous avons aussi reçu, au début de septembre 1940, la visite
de M. F. Hexroteau, ancien astronome de l’Observatoire cana
dien d’Ottawa, qui, surpris en Belgique par l'avance alle
mande, attendait encore à M arseille, en novembre, les visas
consulaires devant lui permettre de retourner au Canada.
Nous aurons l'occasion de reparler de ce savant et charmant
confrère.
Au cours de l’année, le Directeur, M. .1. B osler avait été
invité par l’Université Yougoslave Kolurats à faire, aux en
virons de Pâques, une conférence scientifique à Belgrade. Il y
a traité le 30 mare, dans un amphithéâtre de cette université
et devant un public d’am is de la France, le sujet suivant : « L a
Pesanteur et la Gravitation universelle ».
Comme presque partout, la situation administrative du per
sonnel de l’ Etablissement est restée, au cours de l ’année uni
versitaire 1939-19-10, sans changement.
Nous sommes heureux de mentionner ici que M. Henri
R oure , déjà lauréat de l’Institut, a reçu cette année, de l’A ca
démie des Sciences, un nouveau prix de 2.000 fr. sur la fon
dation W ilde. Nous lui en adressons toutes nos félicitations.
Enfin, en ce qui concerne les auxiliaires temporaires, nous
signalerons que notre apprenti mécanicien, Dominique B ur roni nous a quittés à la fin de 1939 pour entrer comme ouvrier
dans l’industrie. Nous l’avons remplacé p ar le jeune Francis
�Caxiggia, du l rr février 1940 au 9 mars, puis p ar le jeune Jean
P aul qui, entré le 13 février, nous donne toute satisfaction.
Durant toute la guerre, et en raison sans doute de la posi
tion dominante du site, l ’Observatoire a hébergé un poste de
trois ou quatre soldats de la D. C. A. qui avaient installé
leurs appareils sur un de nos bâtiments. Ils couchaient dans
un de nos laboratoires, où ils prenaient également leurs repas.
T R A V A U X T H EO R IQ U E S E T CALCULS
En nous privant d'une grande partie de notre personnel, la
guerre a évidemment beaucoup nui aux travaux proprement
scientifiques de l'Observatoire, sans parler des occupations
supplémentaires variées — défense passive, camoufluges, tra
vaux de consolidation à faire exécuter, pièces administratives
diverses à fournir, etc... — qu ’elle a procurées à ceux d’entre
nous qui sont restés.
M. R oure a poursuivi pendant toute l ’ aim ée l'étude appro
fondie des preturbations de P luton sous l ’ influence de Jupiter,
de Saturne et de Neptune, principalement en ce qui touche
les inégalités à longue période. Il s'est aussi fort occupé dos
perturbations générales par Jupiter de la petite planète (33)
Polymnie, laquelle offre des particularités intéressantes.
M. BEi.oni7.KY a étudié, à la suite de suggestions d’ordre m ili
taire, les procédés pratiques à employer pour mesurer avec
une extrême précision l ’angle de doux droites sensiblement
rectangulaires tracées sur un cliché photographique.
M. Guiüay , dès son retour, s’est attaché à une importante
étude théorique sur l'origin e des Comètes, dont il fera peutêtre tine thèse de doctorat. I l s’est aussi occupé d’un bolide
remarquable, celui du 5 août 1940, sur lequel il a réussi à
réunir des informations précises de première main ; celles-ci
lui ont permis de calculer la trajectoire, qui s ’ est révélée
nettement hyperbolique : le bolide provenait donc de l'espace
extérieur nu système solaire.
M. Henrott.au avait apporté avec lui l’ idée d’une méthode
extrêmement ingénieuse, fondée sur les derniers progrès de
l'optique électromique, pour l’observation des étoiles doubles.
Tl a profité de son séjour ici pour en mettre au point certains
détails d’application qu'il a discutés avec M. Belorïzky, en
vue d'une publication dans le numéro de novembre du « Jour
nal des Observateurs ».
M. Jokckheere avait découvert, il y a 20 ou 30 ans. environ
1.500 couples stellaires : il est devenu intéressant de les remeetirer — ce qu’ il fait présentement — afin de tirer de là soit
les éléments orbitaux soit tout au moins des conclusions géné
rales sur ces curieux systèmes. Cette recherche exige un
récolement de toutes les observations antérieures exécutées
un peu partout. A ce travail de bibliographie, M. Joxckheere
�— 120 —
s ’est consacré en septembre et octobre et il le poursuit encore
à l'heure où nous écrivons.
M. Victor Maître a entrepris une étude de statistique mathé
matique concernant les étoiles de certains types spectraux.
Cette étude nous renseignerait sur la distribution réelle, dans
l'espace, de ces astres et, en dernière analyse, sur divers
aspects de la constitution de la Voie Lactée. M. Maître avait
commencé ce travail à Besançon ; il le continue ici.
O BSE RVATIO N S E T T R A V A U X DE LAB O R A TO IR E
M. B elorizky a observé au Prism e-Objectif le spectre de
y Cassiopée qu'il avait souvent examiné avant la guerre. Il a
constaté un changement considérable : toutes les raies de
l’hydrogène étaient brillantes autrefois ; elles sont devenues
sombres, à la seule exception de la raie rouge, elle-même
fort affaiblie. C'est là un phénomène qui rapproche cette étoile
de Novœ et qui contribuera peut-être à élucider les énigmes
soulevées par elle depuis qu ’on l ’ étudie.
M. Belorizky s’est aussi livré à des recherches microgra-
pliiques sur les différents types et marques de plaques pho
tographiques au point de vue de la parfaite définition des
images, du grain de l’émulsion et de la netteté des contrastes.
M. Jonckheere a, dès son arrivée, vers le 15 août, m is à
profit notre équatorial de 0 m. 26 pour lu recherche de nou
velles étoiles doubles et pour la mesure à nouveau de celles
déjà découvertes par lui, figurant dans son catalogue publié
à Londres en 1917. Avec le concours de notre mécanicien
M. Galleron, il a apporté à l'instrument divers perfectionne-,
ments importants en vue de ce genre de travail. Bien servi
par l’obscurité actuelle de notre ciel (due aux mesures de
défense passive), ainsi que p ar une acuité de vision excep
tionnelle, il a été assez heureux pour réussir un grand nombre
de difficiles observations, portant notamment sur des couples
nouveaux très serrés : la publication de celles-ci est en cours
et avance rapidement.
M. Guigay s'est exercé, sous la direction de M. Jonckheere,
aux observations d’étoiles doubles rapprochées.
M. Maître, en possession du photomètre à œil de chat, a
fait, avec cet appareil, durant le mois d’octobre, des mesures
photométriques d’étoiles variables en appliquant la méthode
de M. Danjo.v.
Nous ne mentionnons ici que pour mémoire une série de
séances d ’observations, destinées, durant les mois d’été, soit
à des étudiants soit à diverses catégories de visiteurs.
Des travaux importants ont été exécutés cet automne, à lu
coupole du grand Télescope p ar notre atelier, sur les indica
tions du Directeur, en vue d’am éliorer le fonctionnement méca
nique de divers organes et d'en faciliter le maniement.
�— 121 —
M ETEO RO LO G IE E T SISMOLOGIE
Les observations météorologiques quotidiennes, le relevé et
la surveillance des enregistreurs ont été, cette année comme
les autres, régulièrement assurés. M. Galleron collaborait
autrefois à ce service : pendant les deux derniers mois de 1939
où il était ubsent, M lk) Jasse l'a remplacé. MUo A chard s’est
aussi acquittée en même temps, sous la direction de M11* Jasse,
du service des renseignements météorologiques à fournir aux
administrations ou au public, dans la mesure où la communi
cation de ceux-ci était permise par l'autorité supérieure.
Les anémomètres électromagnétiques P apillon à indications
instantanées que nous avions installés dernièrement ont conti
nué à nous donner satisfaction.
M"0 A chard a encore assuré, tsous la direction de Ml,# Jasse ,
la réduction du Bulletin Météorologique mensuel de l'Obser
vatoire et celle, plus importante, du Bulletin annuel de la
Commission Météorologique des Bouches-du-Rhône, dont le
Directeur est le Président. L a distribution effective aux p ar
ticuliers de ces Bulletins a, toutefois, été différée, conformé
ment aux instructions de l'Office National Météorologique et
pour des raisons m ilitaires : elle sera, bien entendu, reprise
immédiatement dès que ces instructions auront été rapportées.
Les tremblements de terre — assez nombreux cette année —
et les divers mouvements de la région provençale ont été enre
gistrés comme auparavant par notre sismographe Mainka.
M11®Jasse, aidée do M n° Achard, avait dû $c charger de la sur
veillance et de l'entretien de cet appareil aprè9 le départ de
M. Galleron : au retour de celui-ci, elle a continué à s'en
occuper, M. Galleron exécutant, le cas échéant, les petites
réparations indispensables. Les diagrammes intéressants de
cet appareil étaient jadis régulièrement envoyés à l’Institut
de Physique du Globe* de Strasbourg. Les vicissitudes de la
guerre ayant contraint cet établissement à ém igrer à ClermontFerrand, c'est là que nous adressons maintenant nos feuilles.
MUe Jasse et MUo A chard ont, comme les années précédentes,
contrôlé périodiquement la marche de la pendule parlante de
l’ Hôtel des Postes de Marseille, en utilisant en cas de besoin
les signaux horaires de Genève, qui continuaient à être émis,
même dans les moments les plus critiques.
JO UR NAL DES O B SERVATEURS
Le « Journal des Observateurs », dont Mn® Jasse s’occupe
principalement et auquel elle consacre toujours la plus grande
partie de son teïnps, publie en 1910 son X X III* volume, corres
pondant à la 26® année de sa parution, que les difficultés de
toutes sortes, nées de la guerre, n’ ont pas interrompue. Le
volume de 1940 aura 148 pages in-4®, soit 12 pages p ar numéro
�mensuel, au lieu do 16 ou 20 qu 'il avait les années précédentes.
L a raison de cette diminution finit être cherchée dans lu pénu
rie de papier qui a contraint l'Etat à exiger de tous les jou r
naux, même scientifiques, qu’ ils réduisent soit leur format
soit leu r nombre de pages.
Nous étions accoutumés dans le passé à accueillir de nom
breux articles de savants étrangers, de pays généralement
amie de la France. En dépit des circonstances actuelles et
malgré la réduction île nos numéros, nous avons encore
imprimé cette année des mémoires de ce genre : Bulgare.
Grec, Italien. Hollandais, Canadien, etc...
Ajoutons que notre journal permet à. certains observatoires
français ou étrangers île constituer leurs volumes de « T ra
vaux >» en réunissant simplement entre eux fes tirages à part
fies mémoires ou des observations parus dans scs livraisons.
I/importance scientifique «ht •< Journal des Observateurs »,
imprimé on zone libre, s’w t d’ailleurs beaucoup accrue du
fait de l ’éclipse (que tous veulent supposer momentanée)
d ’autres périodiques paraissant en pays occupé et par suite
inaccessibles
beaucoup d’auteurs comme & beaucoup do
lecteurs. 11 y a là, croyons-nous, une raison de plus, pour
notre Université, de s ’intéresser à une publication répandue
dans le monde entier, qui tient uu surplus, sans aucun doute,
depuis un quart fie siècle, une place fort honorable flans le
patrim oine intellectuel de Marseille et de la Provence.
l.r Directeur de l'Observatoire,
Jean Ë oslbk .
TR A V A U X P E R S O N N E L S P U B L IE S
LC6 travaux scientifiques, mémoires et articles publiés par
les membres de l ’Observatoire au cours de l’année universi
taire 1939-1040 ont été les suivants :
M. J. Bosler.
S u r la probabilité d'approche, de deux orbites rectilignes
distribuées au hasard. (Journal des Observateurs, vol. -XXII.
1939, p. 217).
S u r ta vitesse des p rojectiles tancés par tes volcans. (Journal
des Observateurs, vol. XXÏI1, 1940, p. 1).
Louis Fabry 1862-19:19. (Ciel et T erre (de Bruxelles), n° ],
1940).
M. H. RotRE.
Ilechcrches sur le calcul des perturbations générales des
�petites planètes (suite). (Journal des Observateurs, vol. X X II,
103», p. 218).
S u r une in égalité à longue période du moyen mouvement
de P lu ton duc aux actions perturbatrices de Jupiter et de
Saturne. (Comptes-rendus de l ’Académie des Sciences, t. 200,
1030, p. 788).
S u r une inégalité « longue période du moyen mouvement
de Plu ton dur aux actions perturbatrices de Jupiter et de
Saturne. (Journal dos Observateurs, vol. X X III, 1940, p. 37).
Su r une inégalité à longue période de Vexcentricité de l ’o r
bite de Pluton, due à l'a ction de Neptune. (Comptes-Rendus
de l'Académie des Sciences, t. 210. 1940, p. 136).
Sur une inégalité à longue période de l’excentricité de l'o r
bite de Plu ton , due à l'a ction de Neptune. (Journal des Obser
vateurs, vol. X X III. 1940, p. 121).
S u r une inégalité ti longue période du moyen mouvement
de P lu ton due aux actions perturbatrices d'U ranus et de N ep
tune. (Journal des Observateurs, vol. X X III, 1940, p. 53).
Déterm ination du moyen mouvement de Plu ton , d’après les
observations. (Journal des Observateurs, vol. X X III, 1940,
p. 55).
X. II. — En raison des circonstances (et en particulier de la
mobilisation de leurs auteurs), plusieurs mémoires qui, en
temps normal, auraient figuré ici ont dû être différés.
��BIBLIOTHÈQUE DE L'U NIVERSITÉ
Sc«ti«n d'A Ix et Scellons de Marseille
R APPO R T
de
M. de T O U R N A D R E
Bibliothécaire en Ohef
Monsieur le R ecteur,
J’ ai l’honneur de vous présenter mon rapport sur le fonc
tionnement de la Bibliothèque U niversitaire pendant l’ année
scolaire 1939-1940.
La France a vécu une des années les plus tristes de son
histoire. Quel fut le sort de la Bibliothèque Universitaire
pendant la tourmente ?
Dès la déclaration de guerre, la défense passive avait été
parfaitement organisée : évacuation et mise à l’ abri des m a
nuscrits et collections de valeur, achat et pose de nombreux
extincteurs, disposition de sable dans les combles, distribution
de masques à goz au personnel.
Pendant l’ hiver, les heures d'ouverture furent modifiées
dans toutes les Sections afin d ’éviter, le plus possible, l ’ utili
sation de l’éclairage électrique. Aucune séance n'eut lieu
après 5 h. du soir.
Durant la phase active de la guerre, en mai et juin 1940,
les mesures de défense passive furent renforcées. On trans
porta à la cave, après chaque séance, les documents irrem
plaçables servant au travail journalier : dossiers de toute
nature, registres d ’entrée-inventaire, de comptabilité, de prêt,
etc... Le personnel, qui montra un dévouement absolu au
cours de ces tragiques semaines, se tint constamment à
proxim ité de la Bibliothèque pour contribuer, le cas échéant.
A l’extinction de l ’ incendie et au sauvetage des collections.
On n’eut, heureusement, aucun malheur à déplorer. Les
bombardements de Marseille n ’affectèrent pas les bâtiments
universitaires. Aix ne fut pus visé et tout se résuma, pour
nous, à quelques alertes dans les deux villes pendant lesquelles
les lecteurs descendirent dans les abris avec une parfaite
discipline. L a région ne subit pas l ’ invasion et, après l’ armis
tice, elle fut incluse dans la zone libre, échappant ain si. h
l’occupation..
�— 126 —
Le service a été assuré d'une façon à peu près convenable,
la majeure partie du personnel n ’ étant pas mobilisée. La
création de sessions d'examens pendant l'été ainsi que la
présence de réfugiés amenèrent une m odification du règle
ment. On substitua à la fermeture annuelle durant les mois
d ’août, et de septembre, deux permanences par semaine du
15 août au 30 septembre.
L a guerre ir a donc pas bouleversé d’ une façon trop pro
fonde la vie de la Bibliothèque. Les bâtiments n ’ont pas
souffert, les collections d’ouvrages, de périodiques et de thèses
sont indemnes.
Dans le deuil national qui nous accable, nous avons du
moins la consolation de penser que lu parcelle du patrimoine
intellectuel français constituée par les documents de premier
ordre contenus dans notre Bibliothèque, est restée intacte poul
ies studieuses générations futures.
PERSONNEL
Le personnel de la Section d 'A ix n’a subi aucun changement.
A la Section des Sciences, M. B rune , garçon de bibliothèque,
mis à la retraite et en possession de son titre de pension, a été
maintenu en fonctions jusqu’au 31 juillet 1940 en vertu du
décret du l nr septembre 1939. Son cas a fait ensuite l'objet
d’une dérogation prévue p ar la circulaire du 23 juillet 1940
maintenant à leur poste les employés Indispensables au ser
vice. M. Seuasti, auxiliaire, a fuit une courte absence. Récu
péré p ar le Conseil de révision et mobilisé è la fin du mois
d’ avril, il a été réform é au début de juin pour reprendre
aussitôt son travail.
A la Section de Médecine, sur trois employés, deux ayant été
mobilisés et le troisième malade, le service a été assuré par
Davin et Jean Eysseric qui ont remplacé leurs maris.
Les services rendus p ar cette dernière ont été très grands et
nous avons pu ainsi attendre le retour des employés qui ont
été démobilisés le 22 juillet.
P ou r suppléer à l ’absence du troisième garçon, nous avons
eu recours à M11* P errin qui a obtenu le diplôme technique
de bibliothécaire à la session de novembre 1939, ayant été
reçue 3e avec la mention Bien. Ancienne stagiaire à Toulouse,
elle avait renouvelé son stage û la Biblitolièque Universitaire
d’ Aix-Marseille. Nous avons été heureux de son succès et de
pouvoir nous l ’attacher comme auxiliaire temporaire.
CATALO G UES
L a guerre n ’ a pas interrompu les travaux de catalogage
amorcés dans toutes les Sections depuis quelques années par
les bibliothécaires auxiliaires.
A Aix, le classement des thèses étrangères étant achevé,
�— 127 —
M®* Gleizes a entrepris le dépouillement systématique des
collections. D’ une part, sur la fiche alphabétique d ’auteurs
des ouvrages comprenant au moins 3 volumes, le titre de
chaque volume est désormais mentionné. En outre, des fiches
de dépouillement sont établies au nom d'auteur de chaque
tome d’une publication présentant l ’aspect d'une collection.
Cos règles sont observées déjà depuis longtemps pour les
nouvelles acquisitions, mais il y a un arriéré considérable à
mettre au point. Dix-huit mille numéros environ ont été
passés en revue cette nnuée et les lecteurs commencent à
apprécier les résultats de ce travail, leurs recherches étant
plus complètes et plus rapides.
A la section des Sciences, grâce aux crédits fournis par
l '« Entr’ aide des Travailleurs intellectuels », M"° F ine a pu
continuer le classement des thèses françaises qui est main
tenant à jou r : toutes les thèses depuis l ’origin e jusqu’il 1039
figurent au catalogue alphabétique d’auteurs et depuis 1935
au catalogue alphabétique de matières. Jusqu’ en 1934, elles
figurent encore dans l’ ancien fichier alphabétique de matières
très insuffisant. Le catalogage des legs anciens s’est pour
suivi régulièrement et pourra être prochainement terminé.
A la Section de Médecine, la réfection du catalogue des
périodiques a pu être menée à bonne fin, grftce à la collabo
ration de M n# P errin . A u cours de ce travail, toutes les collec
tions ont été soigneusement révisées et, dans certains cas,
regroupées. L ’ ordre ainsi rétabli a perm is de dresser une
liste de fascicules de revues en double ou multiple exemplaire
qui fut envoyée à d’autres bibliothèques. P a rm i celles-ci,
plusieurs nous adressèrent également les listes de leurs
doubles. Des échanges intéressants s’ effectuèrent ainsi portant
sur un nombre considérable de volumes, mais qui furent
malheureusement interrompus par les événements.
En ce qui concerne le catalogue des thèse françaises, la
tranche 1884-1010 a été terminée ; les fiches de cette période
ont rejoint celles de la tranche 1011-1036 et sont maintenant
ü la disposition du public. L a 3® tranche comprenant les
thèses soutenues avant 1884 est amorcée.
A la Pharmacie, rue Blanqui, la constitution du fichier des
thèses de province soutenues de 1874 à 1930 est presque ter
minée. La réfection du catalogue des ouvrages a même été
entreprise, mars demandera plusieurs années.
F R E Q U E N TA TIO N
L a guerre a naturellement entraîné une diminution du
nombre des lecteurs. En 1939, 00.046 volumes avaient été
communiqués ; G0.719 seulement le furent en 1040. Cette dim i
nution a été très forte à la Section de Médecine, mais assez
faible ailleurs.
Durant les jours qui ont précédé et suivi l ’armistice, les
�cours et les examens ont été interrompus et, de ce fait, les
salles de lecture sont devenues presque vides. Après cette
période véritablem ent exceptionnelle, l'affluence a repris avec
l'organisation des sessions d'examens. De ju illet à septembre,
«le nombreux réfugiés, professeurs, étudiants, chercheurs de
la Caisse Nationale des Sciences, etc., venant de la zone
occupée ont travaillé à la Bibliothèque. Nous les avons
accueillis de notre mieux, les guidant dans leurs recherches.
LOCAUX
A Aix, les travaux de refoulement et d’ aménagement opérés
Pan dernier dans certains m agasins ont permis de loger plus
facilement les nouvelles acquisitions et suffiront peut-être
jusqu’à la reconstruction des Facultés et de la Bibliothèque.
En effet, m algré la guerre, ce projet que nous n ’espérions
plus voir aboutir a enfin reçu un commencement d’ exécution.
Les travaux de terrassement et de fondation ont commencé,
ce qui, après l ’ inaction de ces dernières années, autorise les
plus grands espoirs. A l’heure où un programme de grands
travaux est envisagé dans toute la France, souhaitons que
les constructions attendues depuis si longtemps puissent être
effectuées avec toute la rapidité qu’ impose la situation.
Il n ’ y a rien à signaler à la Section des Sciences. On attend
toujours la construction du quatrième bâtiment, de la Faculté
des Sciences qui devra abriter une nouvelle bibliothèque.
II en est de même à la Section de Médecine. Le local a été
transformé, il v a deux ans, et nous bénéficions de ces amé
liorations, mais il ne faut pas oublier que la situation actuelle
n’est que provisoire. Un jou r ou l'autre, le déménagement de
la Faculté et de sa bibliothèque finira par s’ imposer.
CR ED ITS - A C Q U IS IT IO N S
L ’ensemble du budget a atteint, cette année, le chiffre de
435.946 fr. 81, alors que, précédemment, il s’ élevait à
465.300 fr. Il faut donc constater une diminution de 29.853 fr.
19 c. et signaler, en outre, dans ce budget, l ’ existence d ’un
reliquat de 72.746 fr. 06 c., formé par les sommes qui n ’ont
pas été dépensées l’année dernière. Les ressources sur lesquelles on était en droit de com pter.pour 1939-1940 peuvent
donc être ramenées, abstraction faite du reliquat, au chiffre
«le 303.200 fr. 75 c. Cette différence de plus de 100.000 francs
provient du fléchissement, sans doute passager, du nombre
des étudiants dù a la guerre, et «le la diminution, en raison
«les circonstances, des subventions accordées par le Ministère
et l’ Université. Seule, la subvention accordée p ar la Faculté
«le Médecine est restée identique.
11 est vrai que les dépenses ont été beaucoup moins élevées.
Déjà, depuis la déclaration de guerre, les achats en Allemagne
�— 129 —
avaient été complètement arrêtés, ce qui explique la formation
du reliquat considérable signalé plus haut sur l'exercice 1939.
Au cours de l'année scolaire 1939-1940,. il faut distinguer deux
périodes :
Jusqu'au 10 mal 1940, il y eut un certain ralentissement
dans le service des abonnements et des suites, mais les achats
d ’ouvrages ont été à peu près normaux. Les publications
récentes et fondamentales parties dans tous les domaines ont
donc pu être acquises. L ’argent devenu disponible par la
suppression des abonnements allemands devait être employé
h compléter les principales collections françaises et étran
gères. Un vaste programme fut arrêté, dans ce sens, qui
reçut un commencement d’exécution.
Après le 10 mai 1940, au fur et
mesure que la situation
s’ aggrava, il devint de plus en plus d ifficile de se procurer
des ouvrages et beaucoup même dont l'acquisition avait été
décidée par les Commissions n’ont pu nous parvenir. Actuel
lement, on ne reçoit presque plus de périodiques français,
la plupart étant édités à Paris. De l'étranger, seules nous
parviennent encore quelques revues américaines.
Cet arrêt presque total de tout nouvel accroissement de la
Bibliothèque est. vraiment significatif, si l'on songe ü l’ activité
qu’elle a connue jusqu’il présent. Les difficultés de commu
nications ne sont pas seules en cause ; la production scien
tifique et littéraire elle-même subit, en ce moment, une
sérieuse éclipse.
DONS
Le total des ouvrages donnés au cours de cette année de
guerre est. encore assez important.
A Aix, les envois habituels des grandes institutions telles
que la Dotation Carnegie, la Bibliothèque Nationale, l'Institut
des Hautes Etudes Marocaines de Rabat, les principales U ni
versités françaises et étrangères, etc., ont continué à nous
parvenir, du moins pendant la première partie de l'année.
L ’Université de Yale mérite une mention spéciale, ayant
envoyé une cinquantaine d'ouvrages sur l’ histoire et la p oli
tique des Etats-Unis.
Plusieurs volumes ont été offerts par des. particuliers. Citons
M. P adk, Recteur honoraire de l'Académ ie d ’Aix, MM. les
Doyens B o uriully et R aynaud. MM. les Professeurs Durand ,
P adova, Second, M. l ’Abbé Chailan, M. le Bâtonnier A rnaud.
MM. Marcel B rios , Paul T apponnieh.
Un grand nombre d ’ouvrages de philosophie, mathéma
tiques. physique et chim ie ainsi que plusieurs périodiques
ont été mis à la disposition de la Section des Sciences p ar
M. P adova. MM. les Professeurs Cotte et M argaillak. MM. les
Docteurs Car vau . et L acet, M u# M artin , M. T essier figurent
également comme donateurs. Ajoutons aussi quelques envois
�— 130 —
de l'étranger, notamment de l ’Académ ie Royale de Suède et
de l'Université d’Oxford.
Un dont extrêmement important a été fa it à la Section de
Médecine par M. le Doyen Cornil. Il a consisté en 600 ouvrages
environ et plus de 1.500 brochures provenant de la bibliothèque
de M. le Professeur Geze, de la Faculté de Médecine de
Montpellier. Ces ouvrages qui ont une très grande valeur
scientifique contribuent d’ urie façon considérable
l'enrichis
sement de la Bibliothèque. Citons également M. le Professeur
Romif.u qui a donné quelques volumes.
A tous ceux qui s’ intéressent ainsi à notre Bibliothèque,
nous adressons de bien vifs remerciements.
M algré les circonstances le M inistère nous u envoyé cette
année, une centaine de volumes.
S T A T IS T IQ U E AU 1er OCTOBRE 1940
Crcdils : Achats de livres el de périodiques :
Budget ordinaire ................................... \ ..
Budget ad d itio n n e l................. .....................
205.400 •>
76.846 81
Reliure . .........................................................
Dépenses diverses ........................................
282.2-46 81
51.000 *>
102.700 »
Total gén éral...............
435.946 81
Section d ’A i x ....... ............ ............................
Section de Marseille (S cie n ce s )...................
Sect. de Marseille (Médecine et Pharm acie)
90.341 »
51.487 »
56.829 »
Volumes :
207.657 >.
Thèses :
Section d 'A i x ..................................................
Section de M arseille (Sciences) .......,.......
Sect. de Marseille (Médecine et Pharm acie)
89.597 >■
19.696 »>
94.466 »
233.759
»
Volumes communiqués :
Section d’A i x ..................................................
Section de Marseille (S cie n ce s )...................
Sect. de M arseille (Médecine et Pharm acie)
34.377
15.228
11.114
»
>»
■>
60.719
.»
Volumes prêtés :
Section d’ Aix ................................................
Section de Marseille (Sciences) ...................
Sect. de Marseille (Médecine et Pharmacie)
23.548 »
1.892 »
1.080 >•
26.520
�— 131 —
Les ouvrages usuels mis à la disposition du public dans la
salle de lecture ne sont pas compris dan© cette statistique.
Le service des prêts entre bibliothèques universitaires a
consisté dans l ’envoi et la réception de 12$ et de 137 volumes
au lieu de 283 et 225 en 1939, accusant une forte diminution
dont il cet facile de deviner la cause.
Enfin, on ne peut passer sou© silence l'envoi de 250 volumes
environ au Sanatorium des étudiants de St-Hilalre-du-Touvet,
dans l ’Isère. Cet établissement nous ayant demandé de vouloir
bien participer, dans la mesure du possible, à la constitution
de ©a bibliothèque, nous ayons choisi dans notre collection do
doubles disponibles un certain nombre d'ouvrages, manuels,
textes classique©, thèses, etc., susceptibles de rendre les plus
grands services aux étudiants. La reconnaissance exprimée au
sujet de cette donation prouve combien elle a été appréciée.
Imp. Marseillaise, 39,
Sainte — Marseille
���■
r
-r.
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https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/313/RES-51001-A_Rapports-annuels_1940-1941.pdf
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PDF Text
Text
UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
A NNÉE SCO LA IRE
1940-1941
C O N SEIL DE L 'U N IV ER SIT É
RAPPORTS ANNUELS
sur l’activité
de l’Université et des Facultés
1940-1941
INSTITUTS — OBSERVATOIRE
BIB LIOTHÈQUE
U NIVERSITAIRE
ül & SSS lZ ù S
IMPIUMER1E MARSEILLAISE
Ku« Salote, 30
19-12
�UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
A NNÉE SCO LA IRE
1940-1941
C O N SEIL DE L 'U N IV ER SIT É
RAPPORTS ANNUELS
sur l’activité
de l’Université et des Facultés
INSTITUTS — OBSERVATOIRE
BIB LIOTHÈQUE
U NIVERSITAIRE
ül & SSS lZ ù S
IMPIUMER1E MARSEILLAISE
Ku« Salote, 30
19-12
�V
TRAVAUX PERSONNELS
DES MEMBRES DU CORPS ENSEIGNANT
Dans les laboratoires et ServiCf* Clonques
de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Marseille
rtnnée Scolaire 1940-1941
T RA VAUX SCIENTIFIQUES
DU LABORATOIRE D’ A NAT OMI E PATHOLOGIQUE
ET DE MEDECINE E XP ER IM EN TA LE
1
M. L. Corntl, Professeur
M. J.-E. P aillas , Agrégé, Chef des Travaux
L. Cornu,, M. SchaChter et 1\ Cony. — Considérations
physiopathologiques sur les états mélancoliques. Bull. Méd.
16 mars 1940, p. 115-121.
L. Cornu, et M. Schachter. — Une nouvelle méthode d'endocrinothérapie : L'im plantation sous-cutanée de comprimés
purs d'hormones. Marseille, Méd. 15 mai 1941, p. 301-313.
!.. Corntl et M. S chachter. — La querelle de l'anorexie
mentale. Encéphale, T. 34, 1939-1911, p. 371-391).
L. Corntl, A. Jouve et A. F ournier. — L'é lectrocardiogram
me du choc histaminique. Presse Méd. 3-6 septembre 1941,
p. 937-942.
L. Cornu.. — Echos des Etudiants.
H. R oger, L. Cornil , J.-E. P aillas et A. F ournier. — Sulfa
mides el système nerveux : les mêningoinyélites nécrotiques
après injection rachidienes de 693. Marseille, Méd. 1er octo
bre 1941, p. 609-629.
5
�UNIVERSITE D AIX -MARSEILLE
ANNÉE SC O LA IRE 1940-1941
C O N SE IL DE L’U N IV ER SIT É
RAPPORTS ANNUELS
sur l’activité
de rUniversité et des Facultés
INSTITUTS — O BSERVATOIRE
BIBLIOTHÈQUE
U NIVERSITAIRE
M AR SE ILLE
IMPRIMERIE MARSEILLAISE
��Conseil de l’ Université
MM. M ARTINO , # , 0 I,
Recteur,
R AYNAUD,
O I, Doyen de la Faculté de Droit ;
GORNIL, !$, O I, Doyen de la Faculté de Médecine
et de Pharmacie ;
CORROY, 5 , O I. Doyen de la Faculté des Sciences.
GROS, 5, •$£, O I, Doyen de la Faculté des
Lettres, vice-président ;
BOSLER, îfc, O I, Directeur de l’Observatoire ;
DUMAS. O I, Professeur à la Faculté de Droit,
assesseur du Doyen ;
BRY, îfè, 5 , 0 1, Professeur à la Faculté de Droit ;
MERCIER, 0 I, Professeur à la Faculté de
Médecine, assesseur du Doyen ;
AUDIBERT, îfr, 0 I, Professeur à la Faculté de
Médecine ;
T IA N , i£, 0 I, Professeur à la Faculté des Sciences,
assesseur du Doyen ;
TR AYN AR D , C. îfc, 5 , 0 1, Professeur à. la Faculté
des Sciences ;
BENEVENT, 0 I, Professeur à la Faculté des
Lettres, assesseur du Doyen ;
BRUN, 0 I, Professeur à la Faculté des Lettres.
lettres.
M em bres non U niversitaires
MM. BOUISSON, 0. * , Député des Bouches-du-Rhône,
ancien président de la Chambre des Députés ;
HONNORAT, 0.
Sénateur des Basses-Alpes,
ancien ministre de l’Instruction publique ;
PR AX , 0. î&, Président honoraire de la Chambra
de Commerce de Marseille.
��RAPPORT GÉNÉRAL
SUR LA
SITUATION DE L’ UNIVERSITÉ D’AIX-MARSEILLE
présenté par M. C .-E , T R A Y N À R D
Professeur de Calcul différentiel et in tégra l
à la Faculté des Sciences de Marseille
Année Scolaire 1940-1941
Monsieur i .e M inistre ,
Au nom du Conseil de l ’ Université d’Aix-Marseille, j'ai
l'honneur de vous présenter le rapport général sur la situa
tion de cette Université pendant l ’année scolaire 194041.
Suivant les désirs exprimés par le Gouvernement, l’ année
scolaire a commencé par un hommage rendu aux Morts
de la guerre et par un commentaire des paroles du Maréchal
Pétain. Cette cérémonie, diverse selon les Facultés, a revêtu
dans chacune un caractère de gravité en môme temps que
d'espoir et de confiance dans l'avenir.
Je commencerai, moi aussi, ce rapport en rappelant le
souvenir de nos maîtres et de nos étudiants qui manquent
à l'appel. Nous espérons que cette liste qui s'est allongée
depuis l ’an dernier, est maintenant close.
A la Faculté de Droit, le rapport de l'an dernier signalait
la mort au champ d'honneur de MM. H ildbcheimbr, L edkrlé
et Blanc ; nous devons leur ajouter aujourd’hui : M. Jacques
R aynaud, dont la mort touche doublement la Faculté en tant
qu’étudiant et en tant que fils de son doyen.
A la Faculté de Médecine : M. Crémieux.
A la Faculté des Science*?, au nom de Frédéric M arty ,
Maître de Conférences, sur la mort glorieuse duquel j ’ aurai
l ’occasion de revenir plus loin, se sont ajoutés les noms de
trois anciens étudiants, morts tous trois en juin 1940 : Jean
Durand, Clément V illakd , P ierre R égis.
Enfin, A l'Observatoire, il n ’y a toujours aucune nouvelle
du sort de M. H aiin , aide-technique, mobilisé dans l’aviation.
A tous va notre souvenir et notre espoir que leur sacrifice
n’ aura pas été vain.
En môme temps e’est allongée la liste des citations, mon
trant que les Universitaires ont compris et rempli tout levir
devoir.
�U N IV E R S IT E
M. le Recteiyr Gau , appelé à Lyon, nous a quittés le 28
février, nous laissant le souvenir d’un homme courtois et
aimable, avec qui nous avons entretenu des rapports faciles
et féconds pour l ’avenir de cette Université. Ce n'est, jo crois,
hn secret pour personne que M. Gau aurait fort désiré
rester à ,AL\ où il retrouvait un peu du soleil de lu Tunisie,
où il & passé de longues années, et dont le rapprochaient
ses origine^ méridionales.
M. lo Recteur M artino lui a succédé ; lui aussi, il a fait
un long séjour de l’autre côté de la Méditerranée. Dès nos
premiers contacts avec M. M artixo, nous avons trouvé en
lui un administrateur averti et qui a déjà su marquer de
sa griffe personnelle un certain nombre de questions dont
certaines fort importantes pour la vie de nos Facultés.
L'Université a reçu le 13 juillet 1941 la visite du Chef de
l'Etat. Les examens étant terminée, la plupart des. étudiants
étaient en vacances. Les élèves des lycées et des écoles
publiques, massés sur la place de l’Académie et les profes
seurs assemblés dans le jardin, ont accueilli le Maréchal
P étain qui a pu constater l'admiration et la ferveur dont
l'entoure le monde universitaire.
E TU D IANTS
Le rapport de l ’ année dernière constaluit l'empressement
des étudiants à rejoindre Facultés et Instituts. Les chiffres
vont permettre de préciser cet empressement.
1940-41
Faculté
Faculté
Faculté
Faculté
1.261
1.585
1.011
1.302
1939-40
714
1.223
581
575
augmentation
de Droit ..........
de Médecine ... .
des Sciences .
des Lettres ...
Au total . .. .
5.159
3.093
66,8 %
"6.6
29,6
74
126,4
%
%
%
%
Il sera intéressant de rapprocher de ces chiffres le nombre
des étudiants pour l ’année 1920-21 : 1.724
1930-31 : 2.556
L a comparaison se suffit à elle-même.
L ’augmentation des effectifs pour 1940-41 semble duc à deux
causes principales : d’une part l'arrivée dans les Facultés
des générations nombreuses, nées après l ’autre guerre,
d'autre part le reflux sur notre Université d'un grand nom
bre d’étudiants de zone occupée ou interdite.
L ’arrivée de ces derniers souvent complètement séparés
de leurs familles et dépourvus de ressources régulières a
posé pour eux des problèmes de logement et de subsistance.
Un groupement général des étudiants réfugiés a été constitué
qui a obtenu des réalisations fort intéressantes ; il a été
�— 7—
aidé par l’Université sous forme de subventions en argent
et en nature, distribuées par l'intermédiaire d’un Comité
d’entr’aide. Les situations les plus angoissantes ont pu ainsi
recevoir une aide efficace.
Les étudiants prisonniers continuent à être suivis par leurs
maîtres et leurs camarades. L'éloignement et l'oisiveté intel
lectuelle de tous ces jeunes gens nous causaient beaucoup
de soucis que n’arrivaient pas à chasser les nouvelles des
réalisations sporadiques et laissées au hasard des ressources
des différents camps, lorsque nous avons appris que, grâce
aux démarches de M. l'ambassadeur Sgapihi, ces Jeunes gens
allaient recevoir des enseignements appropriés, qu’ en un
mot « l’Université de captivité » était créée. On peut espérer
qu’à, leur retour ils trouveront toutes facilités pour rattraper,
au moins en partie, le temps qu’ ils auront perdu.
L ’accroissement du nombre des étudiants a posé des pro
blèmes de personnel et de locaux ; certains ont reçu des
solutions partielles. Pour le personnel, il en sera question
dans les paragraphes réservés à. chaque Faculté.
Pour les locaux : à Aix, un projet de réparation des
bâtiments de l’Académie a été adopté. Le besoin était v ra i
ment pressant, et une preuve en a été donnée par la
réception de M. le Mai’échal P ktain qui a eu lieu dans la
cour ; le ciel clément et la température méridionale permet
tent de ces fantaisies que l ’ état des bâtiments im posait
La Municipalité d’Aix, à qui l'U niversité adresse ses
remerciements, a remis en état 3 amphithéâtres de la Faculté
de Droit, le grand Amphithéâtre de la " Faculté des Lettres
et les salles de travail des étudiants. Ces travaux s'imposaient
depuis longtemps : l ’aspect de décrépitude des locaux remis
en état laissait vraim ent trop mauvaise impression à nos
hâtes. Cependant les travaux de la nouvelle Faculté des
Lettres avancent lentement au milieu des innombrables dif
ficultés causées par l ’ état de choses actuel.
A Marseille, la question de la nouvelle Faculté de Médecine,
liée â celle de la construction d’un centre hospitalier moderne,
fa it toujours l’objet de nombreuses discussions sans qu’ou
arrive encore an stade des avant-projets. L a construction du
quatrième bâtiment de la Faculté des Sciences semble plus
proche, puisqu’on en est aux états de prévision de matériaux.
Quant à l’ Institut de Mécanique des Fluides, il est terminé
pour les laboratoires, mais la soufflerie, dont le Ministre
de l’A ir souligne le caractère d’urgente nécessité, souffre
dans sa réalisation de retards dans l ’octroi des crédits, ainsi
que des difficultés résultant de l ’état de choses actuel et
dont la moindre n’est pas l’application d’une réglementation
sur l’emploi des matières premières qui, évidemment, n'avait
pas été prévue pour l'organisation d’un laboratoire scienti
fique.
�Le mouvement des candidats aux baccalauréats, futurs
étudiants qui se pressent à la porte de nos Facultés, confirme
l’impression d’augmentation dans le nombre de nos étudiants:
à lu Faculté des Lettres :
Octobre 1941
Juillet 1941
Série A ’ .. ............
Série A .. ............
Série P .. ............
Présentés
Admis
Présentés
Admis
1.835
847
2.001
638
350
m
973
425
1.070
334
114
521
à. la Faculté des Sciences :
Juillet 1941
Présentés
Admis
1.524
388
Série B .. ............
Série M .. ............
995
360
Octobre 1941
Présentés
Admis
870
266
544
138
Au total, pour la Faculté des Lettres :
7.151 candidats contre 6.749 I fin passé
P ou r la Faculté des Sciences :
3.933 candidats contre 3.447 l’îm passé
Devant cette marée montante de candidats, M. le Doyen
Gros déclare qu’ il y a en France trop de bacheliers et trop
de candidats. Et parmi les candidats et leurs familles règne
cette illusion qu’ ils doivent réussir, illusion qui transparaît
à travers de trop nombreuses réclamations, la plupart ém ail
lées de fautes d'orthographe.
FA CU LTE DE DROIT
Cette Faculté a vu revenir avec plaisir MM. A ldi net et
B ertrand, démobilisés.
MM. Jauffret et 1*. de Geouffre de la P kadelle, prison
niers, ont été suppléés par MM. Stéfani et R ei.tk r .
Le nouveau régime des conférences, confié à cinq chargés
de conférences et à certains professeurs, a subi l’épreuve
d'une première année d'expérience et a rendu de grands
services à la culture et aux succès des étudiants.
FA C U LTE DE M EDECINE
Cette Faculté a de nombreux changements à enregistrer
dans son personnel.
M. MomouD (27 juin 1941), a été nommé Professeur de
Pathologie chirurgicale (chaire transformée).
M. Malméjac (13 septembre 1941), a été nommé Professeur
de Physiologie.
M. Jayle (1 " octobre 1941), a été nommé Professeur 'de
�— 9 —
Chirurgie ophtalmologique.
M. P oinso (1 " octobre 1941), a été nommé Professeur d«
Thérapeutique.
M. Sautet (6 septembre 1941), a été nommé Directeur du
Centre régional d'éducation sanitaire.
M. le Professeur Monges (28 décembre 1940), a été trans
féré dans la chaire de Clinique médicale.
MM. Sautet et D ubouloz, agrégés, ont été pérennisés dans
leurs fonctions.
M\I. les Professeurs Cotte, A ubaret, Gàujoux, Olmer ,
M. Boyer , chef de travaux de Bactériologie, ont été admis
à la retraite.
M. Carcassonne, agrégé, a cessé scs fonctions le 18 décem
bre 1940.
A tous ceux qui l’ont quittée, l'Université adresse scs
souhaits d'heureuse retraite ; pour leurs remplaçants, qui ne
sont pas pour elle de nouveaux venus, elle espère qu'ils
pourront, pendant de longues années, prodiguer aux étu
diants les trésors de leur science et de leur talent.
L a Faculté de Médecine a eu le regret de perdre un de
ses anciens Chargés de Cours, M. Bnux, admis à la retraite
en 1934.
M. le Professeur G iraud a été nommé Membre du Conseil
supérieur de l ’Ordre dee Médecins. M. le Professeur M onges
et M. le Professeur F ioli.k, ont été nommés Président et
Membre du Conseil de l’Ordre des Médecins des Bouches-duRhône.
Le P rix Monthyon de Médecine et Chirurgie pour 1940 a
été attribué à M. le Professeur R oche.
Le P rix Michoux (Société de Chimie biologique) pour 1940
a été attribué à M. D umazert, Chef de travaux.
Ont été uoinmés dans l’Ordre de la Légion d'IIonneur :
M. le Professeur H eckenroth, Grand Officier,
M. le Professeur B rémond, Officier,
M. le Professeur V ayssière , Chevalier.
Toutes ces distinctions attestent la haute estime dans
laquelle sont tenus les professeurs de la Faculté et leurs
collaborateurs.
FA C U LTE DES SCIENCES
MM. V alensi, Maître de Conférences et P adova, Chargé de
Conférences, ont cessé leurs fonctions à la rentrée de 1940.
M. P adova a été remplacé par M. Calvet, et à la rentrée de
1941, M. V alenst a été remplacé par M. Sackmann.
M. R oger, Maître de Conférences de Mathématiques, étant
toujours prisonnier, M. V essiot, Directeur honoraire de l'E
cole Normale Supérieure, a continué son précieux concours.
A la rentrée de 1941, M. B lanc, Professeur au Lycée de
�— 10 —
Toulon, a été désigné comme suppléant de M. R oger. L'U n i
versité no saurait trop être reconnaissante à M. V essiot de
lui avoir consacré deux années pendant lesquelles il a prodi
gué aux étudiants les trésors de sa scicnco pédagogique ; ello
espère que le Ministère de l’Education Nationale consentira
ii rattacher M. V essiot à la Faculté des Sciences par des
liens officiels qui consacreront cette reconnaissance.
M. B imar , Chef de travaux ,de Chimie industrielle, a été
admis à la retraite ; la Faculté le remercie pour les longues
années de travail qu'il lui a consacrées.
L a Faculté a continué la publication de ses Annales et
entrepris celle de Comptes rendus des Travaux effectués
dans ses Laboratoires, qui ont obtenu le plus grand succès.
L a Station marine d ’Endoume devient un centre do
recherche de plus en plus important, avec son Laboratoire
de la Camargue et la collaboration en cours d'études avec
l'Office des Pêches maritimes.
En outre, la Recherche scientifique a rattaché à la Faculté :
le Centre de Recherches scientifiques, industrielles et m ari
times, dirigé par M, Canac ;
l’ Institut d'Optlque, replié de Paris, dirigé par M. F abry .
Les travaux des professeurs ou anciens professeurs de la
Faculté ont reçu des récompenses qui en attestent la valeur.
M. M archavd, Doyen et Professeur honoraire, le P rix
Dupuis.
M. P érès, Professeur et Directeur honoraire, le P rix Marquet.
M. G. Corroy . Doyen, le P rix M illet Rousin.
M. P brrier de la Bâtie, habitué de nos laboratoires, le
P rix Le Comte.
Et enfin, car cette récompense me parait mériter une
mention spéciale, le P rix Berthé, décerné à Mme Joseph
M arty , en mémoire de son mari Joseph Ma rt \-, Professeur
nu Lycée d’Albi, tué h l'ennemi le 10 septembre 1914, auteur
d’ intéressants travaux sur les équations intégrales, et en
mémoire de son fils Frédéric M arty , Maître de Conférences
à la Faculté des Sciences de Marseille, mort pour la France
le 14 juin 1940, auteur de recherches sur la théorie des fonc
tions.
Celui qui écrit ces lignes a eu le privilège, de connaître
le père et le fils : le père comme camarade à l’Ecole Normale;
lev fils comme collègue et voisin de travail pendant trois
années et il ne lui a pas paru possible de consacrer à ces
deux camarades, A ces deux amis une trop courte notice
officielle. Ce n'est pas ici le lieu de tirer toutes les leçons
de ces deux vies et de ces deux morts. Mais il en est cepen
dant sur lesquelles je voudrais in sister: c’est d ’ abord
l’exemple de modestie et de dévouement donné par Joseph
M arty qui, pouvant poursuivre des travaux scientifiques
�— 11 —
intéressants, a préféré, comme professeur au Lycée d'Albi,
se consacrer à la tâche journalière de formation de ses
élèves et à la fondation d’une famille. C’est ensuite l'exem
ple de son fils Frédéric M arty ; né en 1911, il a déroulé ra
vie dans l’intervalle trop court des deux guerres ; il nous
donne une leçon de travail et de foi dans la force d’une
intelligence supérieur. Tous deux sont morts en espérant
que leur mort amènerait plus de bonheur aux hommes.
L ’Académie des Sciences exalte et met au prem ier rang leurs
travaux scientifiques en associant les deux disparus dans
un même hommage : les guerres passent, les empires gran
dissent ou disparaissent ; seuls les travaux de l ’esprit seront
toujours vivants.
FA C U LTE DES L E TT R E S
L a Faculté qui avait pu, pendant l ’ année précédente,
conserver parmi ses professeurs, MM. Second et T oussaint
admis à la retraite, a accueilli pour les remplacer MM. L éo
nard (Histoire moderne), P alakqub (Histoire ancienne) et
P aliard (Philosophie).
M. L atzarus a été nommé Maître de conférences, en rem
placement de M. Catien, admis à la retraite. Nous avons eu
le regret d’apprendre, il y a peu de temps, la mort de
M. Catien, après une longue et douloureuse maladie.
M. Catien était le plus ancien des professeurs de la Faculté
des Lettres où il avait été nommé Maître de conférences le
l*r novembre 1899. I l laisse le souvenir d’un helléniste dis
tingué, souvenir qui se perpétuera parmi les générations
d’ étudiants qu’ il a formés. M. Cahen était le plus jeune do
trois frères, d’origine alsacienne, tous trois élèves de l ’Ecole
Normale Supérieure et universitaires distingués. A sa famille
vont nos condoléances.
L a Faculté des Lettres désire conduire ses étudiants plus
loin que la licence : grâce au dévouement de M. M ichel,
professeur à Nancy, détaché à Aix, une préparation à l ’ agré
gation d’allemand a été organisée ; MM. B ourilly , L éonard,P alanque et B énêvent, préparent l'agrégation d ’Histoire. Elle
souhaite, grâce â des créations demandées, pouvoir préparer
les agrégations de lettres, de grammaire et d’anglais.
L ’enseignement, de la philosophie a pu être organisé plus
complètement, grâce à la création d ’un cours complémentaire
confié à M. P ondère. M. R égis, Directeur de l’Asile d’Aliénés,
M. Second, Professeur honoraire, ont bien voulu se charger
des conférences complémentaires. Enfin, la Ville de Marseille
a bien voulu inscrire au budget les crédits nécessaires pour
un cours (l’ Histoire ancienne et un cours de Littérature
grecque.
M. le Professeur L éonard a obtenu un P rix Carrière de
�— 12
l’Académie française, pour son livre : « Mon village sous
Louis XV »•.
O BSERVATOIRE
M. B klokizky , astronome-adjoint, a cessé ses fonctions le
18 décembre 1940 et n’a pas été remplacé.
M. F ehrekbach, agrégé, astronome à l’Observatoire de
Strasbourg, et provisoirement affecté à Marseille, a été nommé
à la rentrée de 1941.
M. Jo.NCKriEER a continué ses travaux de détermination
d'étoiles doubles, dans lesquelles il est, depuis longtemps,
passé maître.
L ’ Observatoire a continué la publication du Journal des
Observateurs, qui a pris une importance plus grande du fait
qu’il est le seul périodique d’astronomie paraissant en zone
non occupée.
BIB LIO TH EQ UE
L'augmentation du nombre dets étudiants s’ est traduite dans
les diverses sections de la Bibliothèque, par une augmenta
tion du nombre des lecteurs (augmentation de GO % sur le
nombre des volumes communiqués l’an dernior). L ’insuf
fisance des locaux s’est partout imposée davantage. A Aix,
la Faculté de Droit a bien voulu renoncer à la grande salle
des actes, qui a été affectée au catalogue et aux employés.
De plus grandes facilités ont été ainsi données aux lecteurs ;
le Conseil de la Faculté de Droit doit en être vivement remer
cié. A Marseille, en Médecine et en Sciences, la situation ne
pourra «'am éliorer que par la construction de nouveaux
locaux.
IN S T IT U T S
Institut dé Médecine et Pharmacie, coloniale. — Cet Institut
dont le nombre d'élèves n’a cessé de s’accroître depuis sa
réorganisation en 1937, a connu, cette année, une affluence
qui dépasse de loin celles qui avaient été auparavant obser
vées : 58 médecine et 26 pharmaciens ; 59 diplômes ont été
délivrés.
Institu t méditerranéen d'H ygicne. — Même note au sujet
de l’aflluence des élèves que pour le précédent : 32 médecins
et 5 pharmaciens inscrits. 30 diplômes ont été délivrés.
Institu t
eation de
ajoutée à
passer le
Régional d'Education physique. — Lu réorganil'éducation physique dans l'enseignement s’ est ici
l’augmentation générale des étudiants, pour faire
nombre d’élèves de 50 en moyenne, à 308, dont :
89 candidats au Diplôme d'études médicales d’ Education
physique,
2 candidats à la 2" partie du Professorat,
77 candidats au certificat d'Education- physique de l’Uni
versité et à la l r* partie du Professorat,
�— 18 —
UO candidats an certificat d'Etudes élémentaires.
Les résultats obtenus dans les concours et examens d’ Etat
ont été des plus honorables.
A la 2® partie du Professorat, deux présentées, deux reçues;
en outre une ancienne étudiante reçue avec le N ° 1.
A la l w partie : 11 présentés, 10 reçus, dont le N° 2.
Au degré élémentaire, 67 présentés, 26 reçus.
Institu t technique. — L 'afflu x des candidats désirant entrer
à l’ Ecole de Chimie a fait instituer un concours d’entrée. Cette
mesure s’avère favorable au recrutement et sera conservée.
I>es travaux de recherche, pour la plupart inspirés par les
difficultés actuelles se sont poursuivis dans les laboratoires
de l’Institut et au Laboratoire national des matières grasses.
Ile rencontrent des difficultés dues à la pénurie de matériel
et de produits chimiques.
Institu t de Mécanique des Fluides. — Les difficultés de
constructions auxquelles j ’ai fait allusion plus haut sont le
principal souci du Directeur.
L ’enseignement a été complété par la création d'un ensei
gnement de météorologie cinfié à M. F avre ; ce cours, sub
ventionné par l'Office national météorologique, a eu un grand
succès.
Les étudiants ont été particulièrement nombreux : 13 ont
été inscrits aux deux sessions d’examen, dont 7 reçus en
juillet.
CENTRE U N IV E R S IT A IR E M ED ITE RR ANE E N
L ’importance prise par le Centre dans la vie générale de
cette Université, et la place que le Gouvernement paraît vou
loir lui donner dans la vie générale de la nation, m’ont
conduit à lui consacrer, dans ce rapport, une rubrique
spéciale.
Les activités ordinaires du centre se sont poursuivies sous
la direction de M. Maurice M ignon.
Enseignement supérieur du Droit, des Lettres et des Scien
ces. Le prem ier est assuré p ar l'Institut d’études juridiques
rattaché à la Faculté de Droit ; 385 étudiants l’ont suivi cette
année.
L ’enseignement des Lettres a été donné par des conférences
de MM. B énévent, Clavel, F argues, Loin , M ignon, R ipert ,
Segond, T oussaint, assistés de M. G raillût , pour le Latin et
do M. Davoine, pour l ’Allemand. Un Institut d’Etudes litté
raires va bientôt être ouvert.
Pour les Sciences MM. T h ir y et T raynard ont dirigé plu
sieurs séances de travail.
Bibliothèque scolaire, fondée grâce à un legs important
reçu par la Municipalité de Nice.
�— 14 —
Section d ’étude franco- étrangères comprenant : cours de
Français pour étrangers, avec 41 inscriptions, seule branche
de l ’activité universitaire où le nombre d ’étudiante a dim i
nué, et cours de langues étrangères avec 251 inscriptions.
Grandes conférences, comprenant :
un cycle mistralien : MM. R ipert et G illorin .
un cycle de l ’empire, avec MM. R icord, Z immermann et
Mme Claire Charles G évriaux .
un cycle de hautes études générales, avec des confé
rences par différente professeurs d ’Université et de»
hommes de Lettres éminents,
un cycle d ’urbanfeme, avec MM. Octobon, Bonnet, P erriaux , T homas .
Activité internationale.
Chaire Michel Eminesco, avec M. Guiiaermou .
Chaire P etofi, avec M. Louis V illat .
Chaire Léonard de Vinci, avec MM. V àlexsln et M ignon.
Chaire Camoens, avec M il. A qlarone, W asnier et M. Mendès Corrka , Professeur à l’ Université et maire de Porto.
Lectures dantesques avec le Père Aug. V albnsin.
M. Marcel L ucain a été délégué cette année dans les fonc
tions d'administrateur ; il envisage un program me d’exten
sion, comprenant principalement la création d’une chaire
d’Empire, d'une chaire de Nice, d'une chaire M istral, et de
nouveaux cycles de conférences.
Ce développement si remarquable me fournira ma conclu
sion : il me paraît qu'en accord avec lui, l’ Université d’AixMarseille doit prendre une influence toujours plus grande
dans la région méditerranéenne.
Dans ea visite à l ’Université, M. le M aréchal Pétain nous
a annoncé qu’Aix serait la capitale de la Provence et nous
voyons, dans un avenir que nous espérons proche, l ’ Uni
versité de Provence appuyée sur sa capitale Aix et sur les
deux grandes villes de son ressort : M arseille et Nice, échan
geant des relations intellectuelles avec les pays de la M édi
terranée où déjà le rayonnement français est si grand.
Dès maintenant les services du port de Marseille préparent
des installations toujours plus élargies et plus modernes pour
faciliter les relations commerciales entre Marseille, l ’Empire
et les pays étrangers. De même, il nous semble que cette
Université devrait, elle aussi, s’ équiper pour les échanges
intellectuels qui suivent et accompagnent les échanges com
merciaux. Et pour débuter, je verrais, dès le rétablissement
des relations normales, cette Université chargée des Bacca
lauréats dans les Lycées de la Mission laïque, qui rentrent
dans son ressort naturel.
C’est dans celle Université que les étudiants, que les pro-
�— 15 —
fcsseurs débarquant en France, par le port de Marseille,
doivent trouver les ressources intellectuelles qu'ils viennent
chercher chez nous ; c’est de cette Université, c’est sous ses
auspices, que doivent partir les ambassadeurs de la pensée
française qui, malgré notre éclipse passagère, sont attendus
sur les rivages de cette mer Méditerranée, berceau de notre
civilisation.
Les espoirs que je me permets d’exprimer ici paraîtront,
sans doute, audacieux ; ce n’est pas demain qu’ils seront
réalisés. Mais ils devraient être envisagés comme partie
intégrante du programme de renouveau qui eet celui du
Chef de l ’Etat. L'Université de Provence a devant elle un
avenir lumineux, lumineux comme le soleil de Provence ;
c’est par son développement extérieur qu’elle rendra aux
rivages de la Méditerranée les bienfaits qu’elle en a reçus
et dont nous contemplons aujourd’hui les témoins : Aix, toute
imprégnée de l'influence romaine, Marseille, plaçant à son
origine la charmante légende de Gyptis et des navigateurs
phocéens. Ainsi 6e vérifiera, dans le domaine spirituel, la
parole d’Hanotaux : « Rien de grand ne se fait dans le
monde sans que le nom de M arseille y soit m êlé ».
��FACULTÉ DE DROIT D’AIX
R APPO R T
de M. Barthélemy R A Y N A U D
D oyen
de
la
F a c u lté
cJe
D r o it
M onsieur le R ecteur.
M essieurs ,
L'année scolaire 1940-1911 est marquée d'un double signe :
d'une part les suites et les conséquences de la défaite, d’autre
part un effort de reprise vers une vie normale.
En ce qui concerne l ’ effectif de nos étudiants il y a un
notable accroissement. I l est de 1.261 au lieu de 714 en 19391910. Le chiffre de nos étudiantes a été de 340 au lieu de 248.
Les statistiques reproduites plus loin vous en donneront le
détail.
L ’Institut d’ Etudcs Juridiques de Nice a fonctionné norma
lement avec un accroissement d ’effectif qu'accusent les chif
fres suivante :: 385 étudiants cette année au lieu de 147 en
1939-1940 dont 298 jeunes gens au lieu de 98 et 87 jeunes filles
au lieu de 49.
M. Crémieu, atteint par la loi du 3 octobre 1941, a dû cesser
ses fonctions le 18 décembre 1910. 11 a été remplacé par
M. Stéfani.
La Faculté a demandé et obtenu que M. Crémieu fut nommé
professeur honoraire. Elle a été heureuse de témoigner ainsi
;i M. Crémieu tous ses regrets pour ce départ imprévu et toute
l ’estime qu’elle a pour un collaborateur qui a toujours rempli
ses fonctions avec une ponctualité et une conviction remar
quables.
Les questions de personnel ont pu être heureusement réso
lues grAce à ]n honne volonté de mes collègues et à certaines
nominations destinées à assurer l ’enseignement :
M. A udinet, démobilisé, a pu reprendre son service. M. Ber
trand ses fonctions de chargé de cours. M. M acqueron n assuré
l’enseignement des Pandectes en Doctorat et celui du Droit
Romain en Licence 2* année. M. R euter a succédé à M. A.
Df, Geouffrf. de la P radelle, qui n'avait point élé renommé.
Je tiens à remercier ce dernier du concours très précieux
prêté à la Faculté pendant la l ro année de guerre. Enfin
�— 18
M. Stéfani est venu combler le vide laissé par l'absence de
M. Jauffret.
A tous ces nouveaux collaborateurs, la Faculté est heureuse
d’adresser ses meilleurs souhaits de bienvenue et l ’expression
de ses remerciements.
L a Faculté a appris avec regret qu'un certain nombre de
ses étudiants étaient prisonniers. Ce sont, sans oublier ceux
mentionnés déjà par mon rapport de l ’an dernier : MM. Domi
nique Casanova, Jean F auiu , M arcel P arisi , R oger R aphaeli,
André R evest.
L a liste des décès s'est également allongée. La Faculté a
appris la mort glorieuse au Champ d’Honneur de M. Jacques
R aynaud,
Enfin, sans que la liste des étudiants cités en cours de
révision puisse être définitivement arrêtée aujourd’ hui, il
me revient, d ’après les témoignages reçus, que la plupart de
nos élèves ont fa it tout leur devoir dans ces circonstances
difficiles.
Ces sacrifices et ces glorieux exploits ont puissamment con
tribué à maintenir le moral des générations nouvelles fré
quentant la Faculté.
P ar les efforts commune de la Faculté et do l ’Université
l ’essentiel a été fait et continue de se faire pour les étudiante
et les étudiantes réfugiés. De nouvelles mises au point sont
prètos ù aboutir pour compléter les solutions de l’an passé.
Des efforts conditionnés par les circonstances ont été éga
lement poursuivis pour am éliorer les conditions matérielles
dans lesquelles ee poursuivent les cours. La réfection de trois
amphithéâtres, devenue nécessaire, en est la preuve. 'L a
Faculté remercie la municipalité d'Aix de l’intelligence et do
la compréhension qu’elle a manifestées dans ccs réfections.
Le nouveau régime des conférences obligatoires, prévu par
la loi du 30 octobre 1940, a commencé de fonctionner, a la
Faculté, le 3 jan vier 1941. Cinq chargés de conférences ont
été nommés par mes soins et. se sont acquittée consciencieu
sement de leurs nouvelles fonctions. Certains professeurs ont
assuré eux-mèmes ce service. Dans l’ensemble cette première,
année d’ expérience, malgré quelques retouches de détail
néessaires, semble prouver que le régim e est viable et sera
appelé à rendre les plus grands services à la culture et au
succès de nos élèves.
Je dois enfin signaler que, grâce à la bienveillance des
Comités d'Aix do la Semaine Coloniale et de la Ligue M ari
time et Coloniale, un important lot do volumes destinés à
la propagande à l'occasion de cette semaine a été mis à la
disposition do la Facutté et sera distribué, comme supplé
ment do prix, aux lauréats do nos concours à la prochaine
�— 19 —
séance de Rentrée Solennelle de la Faculté.
Ainsi la vie de la Faculté, p ar les chiffres des effectifs
ci-dessous indiqués et par les diverses précisions données,
a heureusement repris et ne demande qu’à se développer.
IN S C R IP TIO N S 1940-1941
Elles s'élèvent à 4.621 (au lieu de 2.781).
Il y a eu 4.184 inscriptions dans le prem ier semestre (au
lieu de 2.494) et 437 dans le second semestre (au lieu de 291).
En voici le détail*:
Licence l * a n n é e ................................ 1.992
»
2“ a n n é e ................................
914
»
3° année ................................
892
Doctorat ...............................................
.«59
Capacité .............................................
327
Certificats ..............................................
40
T o t a l ....................................
4.634
Ces 4.63-4 inscriptions ont été prises par 1.261 étudiants (au
lieu de 714).
I l y a eu 340 étudiantes (au lieu de 248).
L'immatriculation a été prise p ar 291 étudiants (au lieu
de 43).
283 élèves de la Faculté Libre de Droit do Marseille ont
passé des examens.
Au total 1.816 étudiants ont fait acte de scolarité (au lieu
de 1.055).
E TU D IA N T S ETRANG ERS
Leur nombre a été de 51 (au lieu de 36), savoir : Albanie 1,
Apatride 1, Autriche 1, Belgique 5, Bulgarie 1, Danemark 1,
Equateur 1, Egypte 4, Grèce 1, Hongrie I, Liban 3, Monaco 5,
Pologne 4, Portugal 1, Roumanie 3, Russie 5, Suisse 1. Tché
coslovaquie 4, Tunisie 1, Turquie 2, Uruguay 1, Yougoslavie 4,
Coloniaux 10.
EXAMENS
Octobre, novembre, décembre 1940 - mars et juin
(Séries complémentaires comprises)
1941
La Faculté a fait passer 2.829 examens (au lieu de 1.357)
en 1940-1941 dont 560 en octobre 1940 ; 32 en novembre 1940
(nu lieu de 284) ; 124 en décembre 1940 ; 22 en mars 1941 ; 2.091
en juin 1941 (toutes séries) au lieu de 1.073 en juillet 1940.
Licence l ro année : Compositions écrites : octobre 75, décem
bre 18, juin 525 ; épreuves orales : octobre 95, décembre
24, juin toutes séries) 207.
Licence 2* année : Compositions écrites : octobre 75, déeem-
�— 20 —
bre 18, juin {toutes séries) 287 ; épreuves orales : octobre
81, décembre 17, juin (toutes séries) 172.
Licence 3® année : Compositions écrites : octobre 38, décem
bre 13, ju in (toutes séries) 224 ; épreuves orales : octobre
64, décembre 17, juin 277.
Diplômes d’Etudes Supérieures : 139 ; Thèses : 15.
Capacité 1M année : Compositions écrites*: octobre 25, décem
bre 5, juin 146 ; épreuves orales : octobre 27, décembre 5,
juin 47.
Capacité 2* année®: Compositions écrites : octobre 20, décem
bre 5, juin 75 ; épreuves orales : octobre 25, décembre 5,
juin 35.
Certificats spéciaux : Droit pénal': juin 15 ; Sciences admi
nistratives et financières : novembre 1, juin 4 ; Sciences éco
nomiques et commerciales : juin 1.
Certificats spéciaux équivalents à des certificats de Lettres
Certificats Libres
Voici Je résultat des examens :: :
L icence l ro A nnée
Octobre : 1° compositions écrites : 75 ; admissibles*: 47
(GO,2 % ) ; 2° succès complet®: 33 (40,4 %).
Anciens admissibles: 48 ; ad m is: 81.
Décembre : 1° compositions écrites : :18 ; admissibles* 6
(33,3 %) ; 2° succès complet : 6 (33,3 % ).
Anciens admissibles : 12 ; admis 10.
Juin-Juillet : 1® compositions écrites : 276 ; admissibles : 114
(30,9 %) ; 2® succès complet : 140 (20,6 %).
Total : 057 étudiants ont pris part à l’cxamcn de 1®* année;
230 ont été définitivement reçus.
L icence 2* A nnée
Octobre : 1° compositions écrites : 110 ; admissibles : 67
(60 %) ; 2° succès complet : 45 (40 %).
Anciens admissibles : 14 ; admis : 13.
Décembre : 1® compositions écrites : 18 ; admissibles : 4
(20,2 % ) ; 2° succès complet : 45 (40 %).
Anciens admissibles : 2 ; admis : î.
Juin-Juillet : 1° compositions écrites : 275 ; admissibles : 114
40,1 %) ; 2° succès complet : 78 (20,8 %).
Total : 420 étudiante ont pris part è, l’examen de 2* année,
*41 ont été définitivement reçus.
L icence 3* A nnée
Octobre : 1° compositions écrites : 38 ; admissibles : 26
(60,9 % ) ; 2° succès complet : 20 (50,2 % ).
Anciens admissibles : 12 ; admis : 10.
Décembre : 1» compositions écrites : 13 ; admissibles : 7
(50,3 % ) ; 2° succès complet : 6 (40,6 %).
Anciens admissibles : 12 ; admis : 10.
�— 21 —
Juin-Juillet : 1° compositions écrites : 224 ; admissibles : 142
(60,3 %) ; 2° succès complet : 95 (40,2 %).
Anciens admissibles : 3 ; admis : 2.
T otal : 295 étudiants ont pris part à l'examen de 3* année;
141 ont été définitivement reçus.
Capacité l * A nnée
Octobre : 1° compositions écrites : 25 ; admissibles : 14
(50,6 %) ; 2° succès complet : 5 (20 %).
Anciens admissibles : 2; admis : 2.
Décembre : 1° compositions écrites : 5 ; admissibles : 5
(100 %) ; 2° succès complet : 5 (100 %).
Juin : 1° compositions écrites : 146 ; admissibles : 115
(70,8 %} ; 2° succès complet : 30 (20 %).
Total : 186 étudiants ont pris part à l’examen de l w année,
44 ont été définitivement reçus.
Capacité 2* A nnée
Octobre : 1° cpinpositions écrites : 20 ; admissibles : 12
(50.1 %} ; 2” succès complet : 12 (50,1 %).
Anciens admissibles : 5 ; admis : 5.
Décembre : 1° compositions écrites : 5 ; admissibles : 5
(100 %) ; 2° succès complet : 5 (100 %).
Juin : 1° compositions écrites : 75 ; admissibles : -45 (60 %);
2° succès complet : 30 (40 %).
Total : 100 étudiants ont pris part k l’examen de 2" année;
52 ont été définitivement reçus.
Certificats Spéciaux
23 candidats ; 19 admis.
�T R A V A U X D E M M . L E S P R O F E SSE U R S
Année Soolalre 1940-1941
M. B. R aynaud, Doyen.
1. — Cours d'E conomie Politiqu e, l n' année de licence. Cours
polycopié. A Guien, 12, rue Nazareth, Aix.
2. — Vers un m inim u m de salaire international. Annales de
lu Faculté de D roit 1941.
3. — Collaboration au Sémaphore.
M. Cabrillac.
1. — La responsabilité des banques dans les paiements des
coupons. (Semaine Juridique du 4 janvier 1941).
2. — Note critique de ju risprudence sur la remise à l'e n
caissement d’un chèque payable en monnaie étrangère. (Se
maine Juridique du 1er mars 1941).
M. A. D umas.
La notion de la propriété ecclésiastique du IX * au X I° siècle,
dans la Revue d’ Histoire de l ’Eglise de France 1940.
M. J. L ebret.
1. — Des cas dans lesquels les circonstances atténuantes
sont inapplicables. (Etude parue dans les « Juris-Classeurs »,
numéro du 19 avril 1941 (30 colonnes).
2. — Les cas de relégation postérieure à la lo i du 27 m ai
1885. (Etude à paraîtra incessamment dans les « Juris-Clas
seurs »).
M. T rotabas.
— L a gestion des services publics : gestion publique ou
gestion privée. (L ’ Etat moderne, 1938, p. 208).
— I l problema dell'independenza di un im porta rispclto
ad'un a llra im porta. (Riv. di Dir. finanziario e scienza dcll
finanze, 1938-11-257).
— P o u r la rénovation de Vidée libérale (Mélanges à la
mémoire de P aul Huvclin - Paris, Sirey, 1938, 271-282).
— L'autonomie' du droit fiscal est-elle susceptible de favo
riser la conclusion des accords internationaux ? (Rapport au
Congrès international de fiscalité, L a Haye, 1939, Cahier de
Droit fiscal international, Vol. II).
— Précis de Sciences et législation financière (Dalloz, 6* éd,,
1939, un vol. in32, 444 p.).
— La législation fiscale en 1948 (Revue d’Economie P o li
tique, 1939, p. 1002).
�FACULTÉ M IXTE DE MÉDECINE
GÉNÉRALE ET COLONIALE
ET DE PHARM ACIE
DE MARSEILLE
O
____________
RAPPO RT
de M. Lucien CORNIL, Doyen de la Faculté
M onsieur le R ecteur,
M essieurs ,
Quatre mois à peine s'étaient écoulés depuis la fin du
terrible désastre de juin 19-10 lorsque notre Faculté dut
reprendre ses enseignements et ses travaux. L e miracle qui
venait de sauver notre chère Patrie d'un anéantissement total
ne pouvait rester sans écho dans la vie Universitaire et c’est
sous le signe d’une ardente ferveur patriotique que Profes
seurs et étudiante devaient commencer cette nouvelle année
scolaire.
Deux cérémonies intimes, mais particulièrement émouvan
tes dans leur simplicité associaient, les 1er et 11 novembre
1940, nos morte des guerres 191*4-18 et 1939-40 et devant la
plaque commémorative apposée dans le hall d ’honneur de
notre Faculté, tout le personnel et de nombreux étudiants
sont venus s’ incliner et prendre l ’engagement solennel de
rester dignes du sacrifice de ceux qui sont tombés au Champ
d'Honneur en contribuant au relèvement de la France meur
trie.
Pour mieux marquer encore la volonté de continuer l ’œuvre
que la guerre avait interrompue en appelant à un devoir
encore plus sacré nos Maîtres et nos Elèves, M. le Recteur
Gau avait tenu à. ce que la rentrée de notre Faculté revête
cette année le caractère exceptionnel que les circonstances
exigeaient.
C’est ainsi que sous sa présidence, en présenco de M. le
P réfet des Bouches-du-Rhûne A. Vicuié, M. B arraud, Secré
taire Général délégué à l ’administration de la ville, de nom
breuses personnalités civiles et militaires, de tout notre Corps
Enseignant et dans le grand amphithéâtre encore trop exigu
�-
24 —
pour nos étudiants, la séance solennelle de rentrée de notre
Faculté eut lieu.
Mes premières paroles furent un hommage aux morts de
la guerre et après une minute de silence, je me suis attaché
à tirer la leçon de cette phrase du Maréchal P étain : « I.e
travail est le partage de l'homme sur la terre » et montrer
combien le râle d’un Professeur est non seulement un hon
neur mais aussi une charge et un sacerdoce. La France
nouvelle exige la réforme de l'attitude intellectuelle et du
comportement moral. En restaurant 1„ sens professionnel,
la hiérarchie des valeurs, en refaisant l'unité de la jeunesse,
les intellectuels se refuseront au complexe d’infériorité qui
pourrait ja illir de la défaite. Le Maréchal a eu raison de
souligner « la tradition de haute culture qui fait corps avec
notre patrie ». Cette haute culture sera désormais décen
tralisée. L'esprit de sacrifice doit succéder à l*e6prit de
revendication, le sens de l ’ effort à la vaine critique. L ’âme
nouvelle sera forgée par l’effort collectif. «< Etudiants comme
vos camarades, les Compagnons de France, vous serez les
Compagnons de l'Espérance. Grâce à vous, 40 ne sera pas
l’année de la défaite, mais le point de départ de la Recons
truction française ».
Ces paroles graves, mais pleines d’espoir et de confiance,
sont allées directement au cœur de nos jeunes élèves et, avec
leurs Maîtres, ils ont fait le serment de mieux servir leur
Patrie par leur discipline et leur travail.
Pourtant de nombreuses difficultés devaient surgir au cours
de cette année scolaire. L'exode avait contraint de nombreux
-étudiants des zones occupées et interdite à continuer leurs
études en zone libre et plus de deux cents d’entre eux avaient
choisi notre Faculté. Chaque fois la bienveillance de M. le
Recteur, a permis de résoudre les nombreux problèmes que
cet afflux d’élèves réfugiés posaient à chaque instant. Un
Comité d’entr’aide a été organisé par nos soins, permettant
rapidement aux plus nécessiteux d’être logés, nourris et
encouragés. Des bourses, des dispenses de droits scolaires,
des prêts d’honneur et môme des secours en nature de toutes
sortes ont été distribués aux plus dignes d’entre eux.
D’autre part, la libération des étudiants incorporés aux
Chantiers de Jeunesse, puis de nos prisonniers du Service
Sanitaire, s’effectuant par échelons, un enseignement spécial
a été organisé fin février, en pleine année scolaire. Enfin*
quelques-uns des Maîtres les plus éminents des Facultés de
Strasbourg, Nancy et Lille ont pu, en nous honorant de leur
collaboration, continuer dans nos laboratoires, leur activité
scientifique interrompue par les hostilités.
L ’activité de la Faculté ne s’est pas ralentie pendant les
vacances universitaires où un enseignement (stages, hospita
liers, cours et travaux-pratiques) a été fait pour les étudiants
des classes 1938 et 1939 démobilisés depuis le début de l'année
�-
25 —
1.940, permettant ainsi à ces jeunes gens de se présenter à
leurs examens à la sesion d’octobre 1941.
La Faculté a été particulièrement honoré'1 de voir désigner
M. le Professeur Giraud, comme Membre du Conseil Supérieur
de l’Ordre des Médecins ; M. le Professeur M omies, comme
Président et M. le Professeur F iolle, comme Membre du
Conseil de l’Ordre des Médecins des I3ouche$-du-Rh6nc.
De nombreux médecins et étudiants ont été cités il l ’Ordre
de l ’Armée pendant la Campagne 1939-40, notamment : MM. J.
Olmer , J. V ague, A ubanei., Casanova, E mmanuellt, Capel,
Chesnais, Corriol , P rin , Courrier , E ysseric , G ili .es, Go y ,
H eurtematte, M attéi, P amard, T bssarech, V idal, P orte, ainsi
que C. M ercier et J. B rémosd, fils de nos Collègues et
L abrousse , garçon de Laboratoire.
Le 13 ju illet dernier, M. le Maréchal P étain, Chef de l'Etat,
honorait l’Université d’Aix-Marseille de sa visite et sa pré
sence parmi nous, apportait le témoignage de sa sollicitude
et le plus précieux des encouragemente.
Ainsi cette année scolaire commencée dans la tristesse
et la douleur de la récente défaite, s’est-elle terminée en un
acte de foi plein de promesses et d’espoirs pour l’avenir de
notre jeune Faculté dont l’activité toujours croissante justifie
déjà le renom qu’elle s’ est assuré dans notre Université
Française.
AD M IN IS T R A T IO N E T ENSEIG N EM EN T
Pendant l’année scolaire 1940-41, M. le Professeur Lucien
Cornil a assuré les fonctions do Doyen, M. le Professeur
C hevallier, puis M. le Professeur M ercier ayant assuré les
fonctions d ’Asscsseurs.
L a Faculté a été représentée au Conseil de l ’ Université par
MM. les Professeurs Chevallier , A udibert et M ercier ; au
Conseil Académique par M. le Professeur R imattei.
NO M INA TIO N S
P ar arrêté du 15 novembre 1940, M. le Professeur Lucien
Cornil est renouvelé, à compter du l«r octobre 1940, pour
une période de trois ans, dans les fonctions de Doyen.
P ar arrêté du 5 mars 1941, M. le Professeur M ercier est
nommé Assesseur du Doyen.
Par. arrêté clu 5 mars i941, MM. A ijuibert et M ercier, P ro
fesseurs, sont nommés membres du Conseil de l ’Université
d’Aix-Marseille.
P a r arrêté du 8 février 1941, M. le Professeur R oche est
nommé •< Directeur du Laboratoire de Biochimie comparée
à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes ».
M. le Doyen est élu Membre correspondant de l’Académio
de Médecine de Paris.
�P a r arrêté ministériel du 13 décembre 1940 :
1° Sont chargés, pour l’ année scolaire 1940-41, des cours
complémentaires ci-après :
Pharmacologie et Chimiothérapie : M. D elphaut.
Embryologie : M. K omibu.
Chimie Générale : M. Anxoux.
Toxicologie : M. GunxoT.
Cryptogamie : M. Gabriel .
Clinique Chirurgicale Infantile : M. Carcassonne.
Chimie Biologique : M. Derrien .
Clinique des maladies contagieuses : M. P eriot.
Clinique Gynécologique : M. F igarella.
Médecine Opératoire : M. Dor .
2° Sont chargés, à dater du l*r octobre 1941 et au plus tard
jusqu’à la fin de l'année scolaire 1940-41, des enseignements
ou travaux-pratiques ci-après, les agrégés ci-dessous désignés :
A ) E nseignements
Clinique Exotique : M. P jeri.
Physique et Electro-radiologie : M. D ubouloz.
Zoologie et Matière Médicale : M. B alansard.
Pathologie Externe : M. M oiroud.
Pathologie Interne : M. Poixso.
Pathologie Générale : M. B raiiic .
B) T ravaux -P ratiques
Parasitologie : M. Saltet .
Anatomie Pathologique : M. P aillas.
Pharmacolynamie : M. Dklphaut.
3° M. Dp.rrien est chargé à nouveau des fonctions d’Agrégé
de Chimie Médicale.
4° M. B oyer est nommé à nouveau pour l ’année scolaire
1940-41, Chef de Travaux de Bactériologie.
P a r arrêté ministériel du 28 décembre 1940, M. M onges,
Professeur de Pathologie Interne et Générale est transféré
dans la Chaire do Clinique Médicale (dernier titulaire :
M. Olmer ).
P a r arrêté ministériel du 28 décembre 1940, M. Sautet,
Agrégé, est pérénnisé dans ses fonctions à dater du 1 "
Janvier 1941.
P a r arrêté du 4 février 1941, M. D ubouloz, Agrégé, est perénnisê dans ses fonctions à dater du \a jan vier 1941.
P a r arrêté du 10 Janvier 1941, M. D umazert, Assistant, est
�— 27 —
nommé, à dater du 1 " janvier 1941 et pour l ’année scolaire
1940-41, Chef de Travaux de Chimie Biologique.
P ar arrêté du 5 avril 1941, M. B hahic, Agrégé, est délégué
à titre bénévole, dans lçs fonctions do Chef de Travaux de
Bactériologie.
M. Schafer, Docteur en Médecine, est nommé Assistant
Stagiaire à la Faculté, en remplacement de M lle Grimald ,
nommée titulaire.
P a r arrêté du 27 juin 1941, M. R. I mbert , Agrégé, est chargé
à compter du 1er mars 1941, du Cours complémentaire de Cli
nique Chirurgicale Infantile.
P ar arrêté du 21 juillet 1941, M. MOIROUD, Agrégé de Chirur
gie, est nommé Professeur titulaire de la Chaire de Patholo
gie Chirurgicale (Chaire transformée) à compter du 1er octo
bre 1941.
P a r arrêté du 13 septembre 1941, M. M alméjac, Professeur
sans Chaire, est nommé, à dater du l tr octobre 1941, Profes
seur de Physiologie (dernier titulaire de la Chaire, M. Cotte,
admis à la retraite).
M. J ayle , Agrégé, est nommé à dater du 1er octobre 1941,
Professeur de Clinique Ophtalmologique (dernier titulaire de
la Chaire, M. A ubaret, admis à la retraite).
M. P oinso, Agrégé, est nommé à dater du l w octobre 1941,
Professeur de Thérapeutique (dernier titulaire de la Chaire,
M. Gaujoux , admis à la retraite).
M. Saltet , Agrégé, est nommé (par arrêté en date du 6 sep
tembre 1941), Directeur du Centre Régional d'Education Sani
taire.
*
PRO M O TIO NS E T DECORATIONS
M. V iolle, Professeur d’Hygiène, est promu de la 2e à la
l r* classe à compter du 1er jan vier 1940.
M. Gabriel , Professeur d’ Histoire Naturelle est rangé, à
dater du 1er jan vier 1938 dans la 3° classe avec une ancienneté
de trois ans 9 mois, compte tenu d'un an de service militaire,
de six ans de guerre et d’un an 9 mois de Professeur sans
chaire.
M. Gabriel est promu à, l ’ancienneté à la 2e classe, à comp
ter du 1er jan vier 1940, avec un reliquat de 9 mois.
P a r arrêté en date du 17 mai 1941, ont été promus, à. compter
du l w jan vier 1941 :
M.
M.
M.
M.
F iolle, de la 3° claese à la 2*.
B rémond, de la 3° classe à la 2*.
R imattei , de la 3" classe à la 2*.
R oche, de la 3* classe à la 2®.
�M. V ayssièhe, (le la 3“ classe à la 2«.
M. V ignoli, de la 4* classe à la 3°.
M. Guillot , Chef de Travaux, de la 3e classe à la 2e.
M. D umazekt , Assistant, de la 6e classe à la 5*.
M. A rnoux, Chef de Travaux, de la 2* classe à la 1*».
M. le Professeur H eckesroth a été promu grand Officier de
la Légion d 'Honneur.
M. le Professeur B rémond a été promu Officier de la Légion
d’Honneur.
M. le Professeur Vayssière a été promu Chevalier de la
Légion d’Honneur.
Le P rix Monthyon de Médecine et de Chirurgie en 1940 a
été attribué à M. le Professeur R oche, p'our ses travaux eur
la biochimie de l’ossification.
Le P rix Maurice Nicloux, décerné par la Société de Chimie
Biologique, a été attribué en 1940, à M. C. D umazert , Chef de
Travaux de Chimie Biologique, pour ses travaux sur la biochi
mie des glucides.
R E T R A IT E S
M. le Docteur BoYKn, Chef de Travaux de Bactéiiologie, est
admis il la retraite h dater du 1er jan vier 1941.
P ar arrêté en date du 17 février 1941, M. le Professeur
Cotte est admis à faire valoir ses droits à la retraite, à comp
ter du 1er octobre 1941.
P a r arrêté en date du 27 février 1941, M. le Professeur
A ubai\ct est admis à faire valoir ses droits à la retraite à
compter du 31 octobre 1941.
P a r arrêté du 7 mars 1941, M. Ga u o u x , Professeur de Thé
rapeutique, est admis à dater du 1er* mars 1941, sur sa
demande, à faire valoir ses droits à la retraite.
M. le Professeur Olmer a été admis à la retraite en appli
cation de la loi du 21 juin 1940, à compter du 18 décembre
1940.
M. Carcassonne, Agrégé, a cessé ses fonctions le 18 décembre
1940 en application de la loi du 21 juin 1940.
DECES
M. B run , Chargé de cours honoraire de notre Faculté, est
décédé, h la suite d ’une courte maladie, au mois d’août derProfesseur adjoint au Lycée de Marseille, puis Professeur,
M. B run avait successivement occupé les postes de Professeur
à l'ancienne Ecole de Médecine et de Pharmacie de Marseille,
puis de chargé de cours à notre Faculté. Son œuvre d’ensei
gnement fut résumée dans un volume destiné aux étudiants
en Pharmacie « Précis de Matière Médicale ».
Enfin M. B run avait quitté la Faculté depuis 1934, date, à
laquelle il était admis ù la retraite.
�-
29 -
CONCOURS E T P R IX
Ont obtenu une récompense aux concours de fin d’année :
Médecine : l re année :
2e P rix : M. Simonin.
Mentions honorables : MM. P errot, Despieds.
2* année :
2* P rix : M. P ANZANI.
Mention honorable : M. M eunier .
3* année :
2* P rix : M. Assr.o.
4* année :
I ,r P rix : M. B ourret P.
Mention honorable : M. Citai.vin .
5* année :
1«*■ P rix : M. COhen.
•Mentions honorables : MM. Bourret L. et F rezet.
Pharm acie : 1 " année : M. N emmi.
4e année :
P rix : M. F ischf.r .
2* Prix*: M. V iguié .
Mention honorable : M. A rthaud.
P rix Jeanbernat : M. O rsini.
Médaille d’ Or des Professeurs :
Médecine : M. Stephanopoli de Co.mnenk.
Pharmacie : :Mlle M andel.
P rix de Thèse ::
1° Médecine : Médaille d’Argent : M. Henri M onges.
Médaille de Bronze : MM. M otjren et Gascard.
2° Chirurgie : Médaille de Bronze : M. SERAFINO.
3° Biologie : Médaille d’Argent : M. F ournier.
Médaille de Bronze : M. M arcelet.
4° Pharmacie : Médaille d’ Argent : M lle A ndrf.t.
Médaille de Bronze : M. P enet.
E TU D IAN T S E T EXAMENS
I.e nombre des étudiants en vue des diplômes de Docteur
en Médecine, de Pharmaciens est nettement supérieur à celui
de l’année scolaire précédente. Cette augmentation est dûç en
grande partie à l'afflux des étudiants réfugiés venant des
�— 30 —
Facultés situées en zones occupée ou interdite : Paris, Nancy,
Strasbourg, Lille, Bordeaux, Rennes, Caen.
Voici d'ailleurs la statistique de ces étudiants par Faculté
d'origine :
P aris :
Médecine .............................................
Pharmacie ..........................................
Chirurgie-D entaire..............................
Sages-Femmes ...................................
10G
20
16
2
144
Médecine .............................................
Pharmacie .................................
2
3
5
Médecine .............................................
Pharmacie ..........................................
Chirurgie-Dentaire .............................
4
3
2
0
Nancy :
Médecine .............................................
P h a rm a c ie ............................................
Chirurgie-Dentaire ............................
8
2
1
11
..........................................
2
2
Médecine .......................................
Pharmacie ..........................................
5
1
6
Amiens :
Médecine .............
Bordeaux :
Médecine .............
P h a rm a c ie ...........
Chirurgie-Dentaire
Sage-Fem m e........
Caen :
Médecine .............
Pharmacie ..........
Angers :
Pharmacie
..........
Besançon :
Pharmacie
..........
Dijon :
I.ille :
Poitiers :
Pharmacie
Rennes :
�-
31 —
Reim s :
Médecine .............................................
Sages-Fem m es.....................................
Pharmacie .........................
3
2
1
6
2
1
3
Strasbourg :
Médecine .............................................
Pharmacie ..........................................
Toulouse :
Pharmacie
..........................................
1
Médecine .............................................
P h a rm a cie ............................................
4
1
Tours :
Total ...............
221
Voici l ’effectif des étudiants de la Faculté pendant les dif
férentes années scolaires :: :
193132 ..............................
682
1932-33 .......... ........................ 1180
193334 .............................. 1218
193435 .............................. 1264
193536 .............................. 1178
193637 .............................. 1317
1937193819391940-
38
39
40
41
.....
..............................
..............................
......................
1312
1279
1223
1585
E TU D IAN T S E TRANG ERS
1° Médecine ;
Arménie ....................................
Angleterre ................................
B u lg a r ie ....................................
G rèce.........................................
I t a l i e ...........................
Pologne .........................
Roumanie .........................
U.R.S.S.......... ...........
Y o u g os la v ie ..............................
E g y p te .......................................
Perse ........................................
1
1
2
5
3
2
5
3
4
5
1
Tchécoslovaquie ......................
3
Total . . . .
35
�— 32 2° Pharm acie :
I t a l i e .........................................
Principauté de M on a co ...........
Suisse .......................................
Turquie ....................................
1
2
1
2
Total . . . .
6
E TU D IAN TS COLONIAUX
1° Médecine :
Madagascar .............................
Maroc .......................................
In do-C hin e................................
Réunion ...................................
Tunisie .....................................
4
2
1
23
Total . . . .
2" Pharm acie :
Indo-Chine ..............................
Maroc .......................................
Tunisie .....................................
S
2
17
T otal . . . .
22
�Statistique de l’année scolaire 1940-1941
] . — Etudiants
1939-1940
1940-1941
501
325
720
359
»
»
45
17
6
72
28
11
18
10
4
21
9
12
95
25
93
15
54
22
163
24
40
53
Médecine........................................
Pharm acie.....................................
17
12
29
6
T otaux . . . .
1.223
1.585
1* Etudiants ayant p ris
tions :
inscrip
Doctorat en médecine.................
Pharm acie.....................................
Pharmacien supérieur....................
2*
Etudiants im matriculés sans
prise <Cinscriptions :
Sages-femmes................................
Herboristes.....................................
Doctorat en pharm acie.................
En suspension de scolarité :
Médecine.........................................
Pharmacie.......................................
Divers — Etrangers......................
3*
Etudiants ayant seulement subi
des examens :
Médecine.........................................
Pharm acie.....................................
Validation de stage, Pharmaciens.
—
—
Dentistes.......
! En vertu d’inscriptions prises au
dehors (chirurgiens-dentistes)... .
1
|
4* Etudiants n'ayant fu it aucun acte
scolaire, mais dont fa Faculté pos
séda des dossiers avec scolarité
non périmée :
�-
34 -
Voici le détail des examens subis pendant l’année scolaire
194041 :
1° Section Médecine. — 11 y a eu un nombre de 808 examens
subis en 1941 pour 541 subi6 en 1940. Sur ces 808 examens il
y a eu 207 ajournés.
Ajournés %
Ajournés
Présentés
204
34,8
l 1-® année ...............
71
32,4
2® année ...............
59
182
8® année ...............
15
16,1
93
28,0
4® année ...............
75
22
5® année ...............
13
21,3
01
Examens Cliniques .
27
18,3
1-48
T h è s e s .....................
45
Totaux . . . .
808
207
2° Section Pharm acie. — Il v a eu un nombn î total de 011
examens en 1941 contre 533 en 1940. Sur ces 611 examens il y
a eu 107 ajournés.
Ajournés
Ajournés %
Présentés
20,4
Validation de Stage .
157
32
1'® année ...............
105
26,6
2® année ...............
78
19,3
15
80
15
3® année ...............
12
191
21
10,9
Examens définitifs ..
Totaux ___
011
107
Doctoral en Pharmacie. — Il a été délivré 11 diplômes de
Doctorat en Pharmacie contre 5 en 19-40.
3° Chirurgie Dentaire. — 11 y a eu un nombrie total de 142
examens contre 87 eii 1940. Sur ces 142 examens il v a eu
15 ajournés.
Ajournés
Présentés
Ajournés %
Validation de Stage
24
2
8,3
l r* a n n é e .................
19
2
10,5
4
2" a n n é e .................
28
14,2
3® a n n é e .................
71
10
7
Totaux ___
142
15
4“ Section Sages-Femmes. — 11 v a eu un* nombre total de
•40 examens contre 01 e n 1940. Sur ces 46 examens il v a eu
9 ajournés.
Ajournés
Présentés
Ajournés %
5
I 1"® année ...............
24
20
2* année ...............
4
22
22,5
Totaux —
4G
�— 35 —
5° Herboristes. — I l y a eu 28 examens en 1941 contre 26
en 1940.
R E C A PITU L A T IO N
Présentés
M éd ecin e.................
Pharmacie .............
Doctorat Pharmacie.
Chirurgie-Dentaire .
S ages-Fem m es........
H erboristes.............
Totaux-___
m
611
11
142
46
28
1.646
Ajournés
207
107
Ajournés %
25,5
17,4
15
9
20
338
10,6
��— 30 —
TRA V AU X S CIENTIFIQ U ES
DE LA CHAIRE DE CHIM IE BIOLOGIQUE
J. R oche, Professeur
Y. Derrien , Chargé des fonctions d'A grégé
C. D umazert, Chef de Travaux
I.
— T ravaux sur la biochimie de l ’ ossification
J. R oche et M. Mourcue. — Recherches sur l'ossification
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�—58 —
R AP PO R T SUR LE FONCTIONNEM ENT DE L 'IN S T IT U T
DE MEDECINE ET DE PHAR M ACIE S COLONIALES
pendant l'Année 1940-1941
T.a session annuelle de 1T.M.P.C. a compté cette année,
comme élèves : 58 médecins et 26 pharmaciens, soit 84 en tout.
45 médecins et 21 pharmaciens se sont présentés à l'exam en ;
il a été délivré 59 diplômes, dont 38 de médecin colonial et
21 de pharmacien colonial.
Le nombre de nos élèves n ’a cessé de s'accroître depuis Ja
réorganisation de l'enseignement et l'installation de nos ser
vices dans les nouveaux locaux (1937). Cette année, il s’est
élevé à un chiffre non encore atteint jusqu’à présent. Nous
avons eu le plaisir de constater que l'élite des étudiants,
notamment les internes des hôpitaux, suivaient avec assiduité
nos cours, travaux pratiques et cliniques. Beaucoup d’étran
gers et de réfugiés de diverses régions ont aussi tenu à pré
parer notre diplôme pendant leur séjour à M arseille ; ce qui
est une preuve qu'on sait l’apprécier au delà des limites de
notre circonscription universitaire.
En dehors de cette session, nos laboratoires ont été ouverts
aux personnes désireuses d’y accomplir un stage. Nous avons
compté cette année 10 travailleurs, ce qui représente égale
ment un chiffre plus grand que ceux des années précédentes.
Ainsi, l’utilité de l'I.M .P.C. est définitivement démontrée ,
il n’ y a donc pas lieu de regretter les sommes dépensées pour
sa construction et son aménagement ; dès à présent leur
emploi est justifié et nous espérons qu'il le sera davantage
encore dans l’avenir. Ce nombre toujours croissant de nos
élèves no prouve-t-il pas que les jeunes médecins sont de
plus en plus attirés par la colonie et ne demandent qu’à y
consacrer leur activité. On peut seulement regretter que les
places offertes dans notre domaine d’outre-mer soient eu
nombre si restreint. Mois, même sans sortir de France, l ’étude
de la médecine et de la pharmacie coloniales est de plus en
plus nécessaire et forme un complément chaque jour plus
indispensable de ce qui est enseigné à la Faculté. Ceci est
particulièrement v rai pour les praticiens exerçant dans la
région marseillaise, qui ont fréquemment l’occasion d’obser
ver des cas de maladies exotiques.; la pathologie méditerra
néenne est d’ailleurs une branche de la médecine coloniale.
L ’activité scientifique de nos laboratoires a été singulière
ment réduite en raison des circonstances. La difficulté de se
procurer des instruments, des produits, de nourrir des an i
maux d’expériences a interrompu ou au moins ralenti nos
recherches. L ’ impossibilité de communiquer avec plusieurs de
nos colonies et avec beaucoup de pays empêche l’échange de
�— 59 —
matériaux et. de tirés à part ; nous ne recevons presque plus
<le revues étrangères. 7xl publication de nos travaux est
d ’ailleurs malaisée ; cependant un nombre de notes assez peu
inférieur à celui des années d ’avant-gucrre a pu sortir de nos
laboratoires. Nous en donnons la liste ci-dessous.
Nous avons profité de cette situation en utilisant nos cré
dits à la construction d’un petit local pour loger nos animaux,
li est très exigu, manque de chauffage et d'éclairage. Nous
nous en contentons cependant pour le moment, espérant être
en mesure de perfectionner son installation dans la suite.
Le Directeur de l’Institut a été invité à faire plusieurs
conférences en Suisse : deux à la Société Vaudoise de Méde
cine, à Lausanne ; une à la Société Neuchftteloisc des Sciences
naturelles, à Neuchâtel. I l y a traité des sujets de pathologie
exotique et do parasitologie (histoire du paludisme, nouvelles
acquisitions sur cette maladie, leishmaniose méditerranéenne).
I l a reçu, dans les deux villes de cette nation amie, un accueil
très émouvant, s'adressant à notre pays.
Nous avons éprouvé une très vive satisfaction en constatant
que nos efforts sont appréciés en haut lieu et que l ’on cherche
à nous encourager. Monsieur le Secrétaire d’Etat aux Colonies
a eu la générosité de nous allouer une subvention de dix
m ille francs. En outre, Monsieur le Directeur des Services
Administratifs de la V ille de M arseille a fait rétablir la
subvention municipale de 20.000 francs qui avait été en partie
supprimée l’an dernier. Grâce à son intervention, le Service
des Plantations de la Ville a enfin aménagé l'entrée de l'allée
du Pharo conduisant à notre Institut, travail que nous récla
mions depuis longtemps. Ces marques de bienveillance nous
ont profondément touché. Les sommes ainsi obtenues, jointes
à celles dont nous disposons habituellement, nous ont permis
d’équilibrer notre budget qui était assez gravement com
promis.
En définitive, malgré les événements, le recrutement de nos
élèves et de nos travailleurs n ’est aucunement diminué : bien
au contraire, H est en constante augmentation. An point de
vue matériel, nous souffrons de la crise générale et nous
aurons un gros effort à fournir lors de la reprise de la vie
normale. Néanmoins, nous avons le ferme espoir qu’à ce
moment la prospérité de notre Institut s ’accroîtra notable
ment et qu’ il sera digne du pays régénéré.
�— GO —
TR A V AU X DE 1I.M .P.C.
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Ch. Joyeux et J. S autet. — Sur quelques détails morphologi
ques d'une souche syrienne de Trÿpanosoma evunsi (Steel,
1885). Arch. Inst. Pasteur d'A lgérie, XIX,n<> 2, p. 222-227, 19-41.
11.
V iolle et Ch. Joyeux. — Virus ù Rickettsia chez les tiques
et les lapins sauvages de la région marseillaise. Archives de
Med. générale et coloniale, 10e année, n° 1, p. 25, 1941.
II. V ioi.lk et Ch. Joyeux. — Présence d'un virus à Rickett
sia chez les lapins sauvages. Archives de l'In stitu t Pasteur
de Tunis, XXX, n° 1-2, p. 23-25, 1941.
J. Sautet. — L'anophélisme en Syrie et au Liban dans ses
rapports avec le paludisme. Rull. Muséum d'H isloirc naturelle
de Marseille, I, n° 2, p. 106-132, a vril 1941.
J. Sautet. — Etude d'un Spirochète du groupe Sp. hispanicum de Buen, 1926, agent causal de la fièvre récurrente
libano-syrienne. Arch. de l'In stitu t Pasteur d'A lgérie, XIX,
n° 2, p. 2-40-2-47, 19-41.
J. Sautet. — Transmission de la fièvre récurrente libanoeyrienne. Arc7i. de Méd. générale et coloniale, 10e année, n° 1.
p. 25-26, 1941.
J. Sautet. — Contribution à l'étude expérimentale de l’im
munité et de l ’hypersensibilité dans les maladies à tréponèmes.
Archives de Méd. générale et colonia le, n° 4. p. 166-168, 1941.
�R A P PO R T SUR LE FO NCTIO NNEM ENT
DE L ’ IN S T IT U T REGIONAL D’ EDUCATION
PHYSIQUE
présenté par M. le Professeur ROMIEU, Directeur
L ’année scolaire .e'est ouverte très tôt sur l’ordre du
Gouvernement. C’ est le jeudi 3 octobre 1940 à 9 heures, qu’a
eu lieu, conformément aux' prescriptions ministérielles, dans
la salle des conférences de l'Institut la séance solennelle de
rentrée que M. le Recteur Gau a bien voulu venir présider
en personne.
Après une allocution de M. le Recteur et une minute de
silence consacrée à la mémoire des morts de la guerre, le
Directeur de l'Institut a cité et commenté les principaux
passages des discours si émouvants et si beaux adressés au
Pays par M. le Maréchal P étain, Chef de l’Etat. Il a montré
l'urgence d’ un redressement et de la régénération de la race.
P ar quelques exemples puisés dans l'histoire de diverses
nations, il a fait comprendre le rôle que l ’Education Physique
doit jouer dans le relèvement de la patrie. S'adressant aux
futurs éducateurs, il a terminé par ces mots : « Votre mission
est plus importante et plus noble que beaucoup ne l'imaginent.
C’est de vos mains que, pour une grande part, doit sortir la
France nouvelle. Le Gouvernement compte sur vous et j'ose
espérer que c’est de tout votre cœur et de toute votre âme
que vous allez vous donner à la grande œuvre qui vous
attend ».
L ’année scolaire 1940-41 a été marquée par une augmenta
tion considérable du nombre des étudiants de l’ Institut. Ce
nombre avait oscillé autour de 50 depuis l'année 1929, date de
la fondation de l ’Institut sous notre direction, pour descendre
à 31 pendant la dernière année scolaire par le fait de la
guerre. Or, cette année l’ effectif des étudiants a été de 308,
comparable à celui de certaines Facultés. Une telle augmen
tation s'explique par l'essor donné à l ’Education physique et
aux Sports par le Gouvernement du Maréchal Pétain. On
avait espéré qu’il en résulterait la création d'un grand nom
bre de postes de moniteurs et de professeurs d’Edueation
physique. Pour des raisons budgétaires et aussi par suite
de la nécessité de ne pas laisser envahir les cadres unique
ment par de jeunes éléments, la réalité n’a pas pleinement
répondu à l’ attçnte de beaucoup. Le nombre <le postes de
moniteurs créés a été relativement minime et les candidats
admis il l’ Ecole normale ont été beaucoup moins nombreux
qu’ ils ne L’avaient été l ’ an dernier et les années précédentes.
Ces 308 étuiants se décomposaient ainsi :
1° Candidats au Diplômes i l Eludes Médicales d'E ducation
Physique : 29, dont 27 docteurs et 2 docteresses. Il faut ajouter
à ce chiffre 60 élèves médecine-lieutenants de l'Ecole d’appli
cation du Service de Santé de9 Colonies.
�2° Candidats à la 2* partie du Professorat : 2.
3° Candidats au Certifient d'études supérieures d'Education
Physique de l'Université et d la 1** partie du Professorat : 77,
dont 53 jeunes filles et 18 jeunes gens.
■i° Candidats au Certificat d'études élémentaires cl au degré
élémentaire : 140 dont 36 jeunes filles et *44 jeunes gens.
Pour chacune des catégories d'éttidiunts des cours spéciaux
ont été organisés et ont fonctionné pendant toute l ’année
scolaire. Le chiffre très élevé de nos étudiants nous a obligé
à apporter certaines modifications dans l ’ enseignement, par
exemple à séparer complètement la préparation du Degré
élémentaire et celle de la l re et de la 2e partie du P ro
fessorat qui avaient jusque-là des cours communs.
L ’enseignement de la section médicale a été renforcé et
complété par des démonstrations cliniques. Dans cette section
le Directeur de l’ Institut a fa it une série de cours sur le
Contrôle médical des Sports et la Biotypologie, accompagngés
de séances pratiques relatives à l’ établissement des fiches
biométriques. Ce cours a duré tout le semestre d'été.
Après sa démobilisation le Docteur DàRCOURt , ancien chef
de clinique orthopédique a repris renseignement de Gymnas
tique médicale et de ciuésithérapie qu’il assure à l’Institut
depuis 1329. Set enseignement a été complété par des confé
rences avec démonstrations portant sur la Physiothérapie et
la rééducation fonctionnelle faites par le Docteur B û i ' yala
dune le service de mécanotbérapie annexé à la Clinique
chirurgicale infantile. Nous devons remercier M. le Doyen
de la Faculté de Médecine d’avoir bien voulu autoriser les
élèves de l'Institut à fréquenter ce service, ce qui leur a été
du plus grand p rofit pour la préparation du Diplôme d’études
médicales spéciales d’Education Physique de l ’Université.
Cet enseignement clinique a été complété par un enseigne
ment pratique de l'Education physique et des Sports spécia
lement destiné aux médecins, sous la direction de M. L ouvet,
professeur d'E. P. au Lycée Thiers: Us ont pu ainsi exécuter
des leçons d’Education Physique et pratiquer divers sports
sur les terrains et dans les gymnases de l ’Institut, ce qu’ ils
n ’avaient pu faire les années précédentes où on avait dû se
contenter de simples démonstrations.
Grâce à l'heureuse initiative de M. le Médecin général
P ei.tif.r , les 60 médecins-lieutenants de l'Ecole d'application
du Service de Santé des Colonies se sont joints è nos 23
médecins. Ils ont pu ainsi, non seulement perfectionner leur
entrainement physique niais encore se préparer à devenir les
conseillers techniques pour le sport des administrateurs colo
niaux dans les territoires où ils seront appelés prochainement
à exercer.
L a préparation du professorat a été divisée cette année en
deux sections nettement séparées. Pour les candidats au pr’o-
�— 63 —
fessorat ( l re et 2* partie), renseignement comprenait des
conférences de Physiologie qui ont été confiées au professeur
M almejac, d'anatomie descriptive faites p ar le professeur
agrégé Don. Pour l'enseignement de la pédagogie théorique.
M. I I enriet, Inspecteur de l’Enseignement prim aire a succédé
à M. L afarck, chargé de mission auprès du Commissariat
général à l'Education Générale et aux Sports. Enfin des
conférences d'Anatomie générale ont été faites par le Direc
teur de l'Institut.
Les séances pratiques de pédagogie ont été confiées à
M lle Clahac, professeur au Lycée Longclianip et à M. Guiraud,
professeur au Lycée Th fers.
Des cours spéciaux ont été consacrés à la préparation du
Certificat d'aptitude à l'Education physique (Degré élémen
taire) et aux divers concours de moniteurs. L ’enseignement
de l'Hygiène a été confié au professeur V iolle, celui de la
mécanique animale au professeur agrégé D ubouloz, celui de
la Physiologie au Docteur P kriot, celui de l'Anatomie descrip
tive élémentaire au Docteur Julliex, Chef de travaux délégué
à la Faculté de Médecine. M. Bourde, professeur de clinique
chirurgicale à la Faculté a bien voulu nous continuer son
enseignement si apprécié sur les soins de chirurgie d'urgence.
Mme B anxei.ikr , professeur d’Education physique au Lycée
de jeunes filles d’Aî.v, a fait une série de conférences de péda
gogie théorique. Les séances pratiques ont été dirigées par
Mlle B ertrand, professeur au Lycée Longchamp et par
M. P etit , professeur d'Education physique au Lycée SuintCharles.
Les résultats obtenus dans les concours et examens d'Etat
ont été, comme les années précédentes, des plus honorables.
A la ^ partie du professorat, concourant contre les élèves de
l ’Ecole normale, deux de nos élèves sur deux présentées ont
été reçues eu bonne pince h la session de Novembre 1940 :
Mlle Casimir et Mme F ritz , née I ribarse. Cette dernière, quel
ques mois plus tard se classait championne de France de
tennis. Au même concours de la 2° partie, Mlle T a r iu i .,
ancienne élève de lTnstitut a été reçue avec le n° l.
A lu première partie du professorat (session de 1940) l'In s
titut a obtenu dos succès également brillants puisque sur
11 candidats présentés 10 ont été admis a l'Ecole normale,
ce sont MM. F abre (n° ), M assa, Courkt, P ourrie . Bei.tr im i ,
B ichon et S kmkriva et Mlles R entz, S imoni et P ellic*:.
A la session du Certificat d’aptitude ?» l'Education physique
(Degré élémentaire de Mai 1041). l'Institut a présenté 44 jeunes
filles sur lesquelles 18 ont été admises et 26 ajournées et 23
jeunes gens sur lesquels 8 ont été admis et 15 ajournés.
En ce qui concerne les examens d’Université les résultats
ont été les suivants pour la session de Juin 1911 :
Au Diplôme d'Etudes- médicales spéciales d'Educntion phy- .
sique, il y a eu 23 candidats sur lesquels 20 ont été admis.
2
�Au Certificat d Etudes supérieures d'E. P. de l ’ Université,
il y a eu 28 candidats, 22 jeunes filles dont 15 ont été admises
et 6 jeunes gens dont 5 ont été admis.
Au Certificat d’ Etudes élémentaires, il y a eu 39 candidats :
25 jeunes filles dont IG ont été admises et H jeunes gens qui
on t tous été admis.
A la session de Juin-Juillet de la 1™ partie du Professorat,
l ’Institut a présenté 43 candidats, 28 jeunes filles et 15 jeunes
gens. Sur ce nombre 8 jeunes filles et 6 jeunes gens ont été
admissibles : Mlles Blanc, Cognette, D ijon, E tienne, G uilhût ,
G uillotin , Juglar, P aeiiü ; MM. A guillon, D ehovck, F errier ,
M algras, P ikdfort et V albntini. Après les épreuves définitives
M. Dehouck et M. F errier ont été déclarés reçus à l ’Ecole
normale (sur 8 seulement admis en zone libre). MM. D ehoi ck ,
F errier et P ikdfort ont été reçus à la 1” partie du professo
rat. Parm i les jeunes filles0: Mlles E tienne, Guillotin , Juglar
■et B lanc Francine ont été admises à l ’Ecole normale. Sur 9
jeunes filles admises pour la zone libre, 4 appartenaient à
l’ Institut de M arseille alors que 6 Instituts présentaient des
candidates.
Au concours de la 2° partie du professoral, nous avions
présenté deux candidats. M. B enoit-L f.vy été admis,
tous deux été admis.
Tous ces concours ont été d'un niveau particulièrement
élevé et le nombre de reçus trèe réduit malgré l ’augmenta
tion considérable du nombre des candidats.
Il n’y a pas eu cette année de changement important dans
le personnel enseignant de l'Institut. Nous avons signalé
ci-dessus le** modifications survenues, en indiquant de quelle
façon l'enseignement a été organisé.
M. le Recteur Martino a montré dès son arrivée qu’il ne
s’intéressait pas moins que son prédécesseur h l ’Education
physique et aux sports ainsi qu’au bon fonctionnement de
l'Institut d’ Education physique de l'Université. Il a procédé
au renouvellement du Conseil d’Administration et a désigné
comme membres de ce conseil : le Commandant V erdier,
Délégué du Commissariat général, M. H. R ipert , Doyen de
la Faculté libre de droit, M. P onsard, membre du Conseil
national, le Docteur Bouyala , Président départemental de la
Légion et M. l'Inspecteur d'Académie des Bouches-du-Rhône.
Les professeurs de la Faculté de Médecine faisant partie de
ce conseil ont été renouvelés clans leurs fonctions. Ce sont
MM. V iolle, Corsy , R imattei , M ai.mkj.ac et ROMIEU.
L ’Institut, comme les années précédentes, a prêté ses locaux,
ses terrains et *>on matériel à divers groupements et sociétés,
tout d’abord aux Groupes de protection jusqu’à leur dissolu
tion le 22 décembre 1940, ainsi qu’ aux jeunes agents des P.T.T.
à la demande de M. le Directeur régional. Ceux-ci sont venus
s’entraîner pendant toute l’année scolaire, sous la direction
«de M. K amert et en ont tiré le plus grand avantage.
�Le Directeur de l ’Institut a fait le 5 avril 1941 au Centre
Universitaire méditerranéen de Nice, une conférence sur
l'Education physique et les Sports dans la Grèce antique,
illustrée de nombreuses projections, grâce à l’obligeance de
M. P alanque, chargé de cours d’archéologie à la Faculté des
Lettres d’Aix. Cette conférence a été répétée quelques semaines
plus tard devant les élèves de l'Ecole normale d'Education
physique d’Antibes, la question traitée figurant au pro
gramme de la 2e partie du professorat.
Plusieurs membres du personnel enseignant de l’Institut
ont fait partie des jurys du Degré élémentaire dans les divers
chefs-lieux du ressort de l'Académie. Le Directeur de l'Ins
titut a siégé A Marseille, il a fait partie également des
Commissions des divers Concours de moniteurs, spécialement
pour la morphologie et le contrôle médical. Plusieurs repré
sentants de l'Institut ont siégé aussi, sur la désignation de
. M. le Ministre, dans les Commissions d’examens de la l r“
partie et la 2® partie du Professorat à Clermont-Ferrand :
M lle B ertrand, MM. H enriet et L afahgb et le Directeur de
l ’Institut. Les mômes ont été désignés pur M. le Commissaire
général pour faire des cours devant les élèves de l’ Ecole
normale d’Education physique repliée à Antibes. M. H enriet
est allé faire une série de conférences de pédagogie, Mlle B er
trand des démonstrations de gymnastique harmonique. Enfin
le Directeur de l’Institut, pendant la dernière semaine de
juillet, a fait six conférences de biologie et de morphologie
typologique.
M algré de nombreuses démarches et les promesses succes
sives de plusieurs Sous-Secrétaires d’Etat, l’Institut de Mar
seille n’a jam ais pu obtenir de subvention spéciale pour
l’installation d’un laboratoire de biométrie e t de recherches
scientifiques. Ceci n'a pas empêché l'Institut de produire
toute une série de travaux depuis une dizaine d'années. Noue
signalerons tout spécialement ceux qui ont été consacrée
A l'histophysiologic et à la physiopathologie du cœur de
l'homme, spécialement chez le sportif : la belle thèse de notre
élève V allès sur le tissu nodal du cœur, les recherches du
professeur R omieu qui, avec d'autres collaborateurs, a établi
l'existence du réseau de P ure in je dans le cœur de l'homme,
dont l’existence avait été niée par Géraudel. Plusieurs
mémoires ont été consacrés A cette question.
Nous signalerons aussi la remarquable thèse de Guy Sivan,
consacrée à l ’étude électrocardiographique du cœur des spor
tifs, parue en 1939, la thèse de Soyer , sur l'aptitude à l'effort,
les travaux du professeur R omieu sur l'insuffisance respira
toire nasale et la gymnastique respiratoire, sur la fiche phy
siologique, ses études et ses observations sur les coureurs de
grand fond, enfin la thèse récente de F aggianblli sur l ’exer
cice physique et la respiration.
Cette année nos recherches ont été poursuivies sur la phy-
�— GG —
siopathologie du cœur des sportifs et plus spécialement sur
la bradycardie ainsi que sur l'histophysiologie de la fibre
cardiaque et musculaire.
Tout ceci représente un gros effort poursuivi avec un
appareillage insuffisant et grâce aux ressources propres de
notre laboratoire personnel de la Faculté de Médecine. La
situation est cependant en train de s’ améliorer. Nous devons
en effet remercier le Commissariat général qui a augmenté
notablement notre indemnité do fonctionnement par trop
modeste, qui était tombée à 55.600 francs il y a deux ans.
Elle vient d’étre remontée fi 70.000 francs, ce qui donne un
peu plus d’aisance à notre budget et nous permettra sinon
de construire un laboratoire, tout au moins do perfection
ner notre outillage. Nous devons remercier aussi le Conseil
de l ’ Université qui, à l ’instigation de M. le Recteur M artino ,
a bien voulu nous accorder 2.500 francs sur los 5.000 demandés
dans le même but.
L ’Institut d’Education physique de Marseille qui s'était
classé l ’an dernier comme champion de France Universitaire
de Cross-country, a remporté de nouveau cette année des
succès d'ordre technique en enlevant le Challenge du nombre
organisé par le S.M.U.C. L a participation de l’Institut a été
très remarquée et c’ est par une avance de 9» points au
classement général, qu’il cet arrivé en tète devant le Lycée
Péricr, le Lvcéè St-Charles, le Lycée Thicrs, l ’ Ecole dentaire,
la Faculté de Droit et la Faculté de Médecine. Rien que
n ’ ayant que deux catégories (juniors et seniors) alors que
ses concurrents en avaient trois, il a réussi à totaliser 3$5
points, tandis que son suivant, immédiat, le Lycée Périer, en
a totalisé 241. I l a remporté 5 pinces de prem ier sur 5 épreu
ves en junior et G places de premier sur 6 épreuves en senior.
Ceci montre le bol entraînement de nos élèves et la valeur
sportive de l ’enseignement donné h l’Institut.
On voit par l ’exposé ci-dessus que l ’Institut d’Education
physique do M arseille a fait preuve, cette année, comme depuis
sa création, d’une très grande activité accrue encore par
l'augmentation considérable du nombre de scs élèves, de
toutes catégories. Son corps enseignant a eu l’honneur d'étro
appelé, par le Commissariat général, ù fournir son concours
à l’Ecole normale d'Education physique repliée à Antibes.
Il nous semble difficile d'admettre que, dans l ’avenir, les
Contres régionaux d’Education physique actuellement en
voie de création et qui sont destinés à supplanter les Insti
tuts d’E. P. pour la préparation du professorat, puissent
se passer du concours des Instituts d’Education physique
d’ Universlté. Il ne pourrait en être ainsi que si l ’on était
décidé à bannir définitivement toute culture scientifique de
la formation des professeurs, ce qui serait à notre sens une
grave erreur au moment même où on veut élargir le rôle
de ces derniers et où il est question de les assimiler aux
professeurs licenciés.
�CHAIRE
IN S T IT U T
D’H YG IENE
M ED ITE RR ANE E N
D 'H YG IENE
Professeur V IO L L E
En raison de la situation des étudiants aux Armées, nous
avions cru opportun de suspendre l’année précédente, l'ensei
gnement en vue du Diplôme d’Hvgiènc, car les inscriptions
étaient uniquement, faites par des étudiants de nationalité
étrangère. Cet enseignement a repris cette année et un très
grand nombre d'étudiants ont suivi les cours.
Sur 32 médecin»;, 27 ont obtenu le Diplôme d’Hygiène, et
sur 5 pharmaciens inscrits, 3 ont obtenu le Certificat d’H y
giène.
Nous avons continué avec nos collaborateurs et avec l ’Ins
pection d’Hygiène Départementale h faire des cours destinés
aux infirmières en vue du Diplôme d’Etat et d’ en publier les
résumés (M lle Y . B lanc, MM. D ufour, B ouysson, Seigneurix).
Comme Conseiller Technique Régional, désigné par le Secré
tariat à la Fam ille et A la Santé, nous avons procédé A
diverses enquêtes ayant donné lieu à des rapports destinés
au Ministère et ayant trait à la Santé Publique.
D’ autre part, en rapport avec l'Inspection Départementale
d’ Hygiène, nous avons fait diverses enquêtes ayant eu pour
but la prophylaxie des épidémies.
Le ■< Centre Régional de préparation et de délivrance de
Sérums de Convalescents » institué par le Ministère et dont
nous sommes chargés, a permis de fournir des sérums antipoliomyéiitiques h divers malades atteints de cette affection.
Le bon fonctionnement de ce service a été dü à la colla
boration précieuse du Docteur Seigneurix, assistant du Labo
ratoire et de Mlle le Docteur B lanc, cx-aesistante du Labora
toire. Une difficulté matérielle vint cependant mettre obstacle
au fonctionnement de ce service, le recrutement des donneurs
de sang ayant été plus malaisé en raison des restrictions
alimentaires.
Avec le Professeur Joyeux , nous avons présenté le 27 novem
bre 1ÎMO, à la Société de Médecine de Marseille, une note sur
« La présence d’un virus à rickettsiae chez des lapins sau
vages ».
En collaboration avec le Docteur R aynaud, nous avons publié
le l çr octobre 19il dans « Marscillc-Médieal » un article sur
l ’influence de l'administration des doses subtoxiques de sul
famides sur la vaccine expérimentale du lapin ».
En collaboration avec le Professeur Sautet et le Docteur
R aynaud, nous avons continué des recherches sur la transmis
sion du typhus murin par l ’intermédiaire de « Triatom a
infestans ».
�Divers travaux sur la stérilisation' des eaux avec la colla
boration du Docteur Seigneurin ont donné des résultats que
nous croyons intéressants et qui sont en cours d'impression.
Enfin, des investigations sur défi sérums artificiels nous
ont permis d’obtenir des résultats inférieurs à ceux obtenus
par la transfusion sanguine, mais supérieure à ceux que
l’ on obtient avec les sérums artificiels courants.
Les publications sur ce sujet nécessitant au préalable une
expérimentation plus approfondie, n’ont pas encore été faites.
H.
V iolle et Ch. Joyeux. — Présence d'un virus à rickettsias chez les lapins sauvages. (Archives de l ’Institut Pasteur
de Tunis. Juin 1941).
H.
V iolle et M. R aynaud. — Influence de l'a dm in istration
de sulfamides sur la vaccine expérim entale du lapin. (Marseille-Médical, Octobre 1941).
H. V iolle, J. Sauict , M. R aynaud. — Essai de transmission
du typhus m u rin par l’interm édiaire de Triatom a infestons.
2® Note : Précision sur Vinfestation des triatomes par les
voies naturelles.
3s Note : L ’infestation des triatomes par la voie anale.
(en cours d’impression Morseille-Médical)
�FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
RAPPO RT
de M. OORROY, Doyen
M onsieur le R ecteur,
M essieurs ,
J’ai l'honneur de vous présenter mon Rapport sur le fonc
tionnement et les travaux de lu Faculté des Sciences pendant
l’année scolaire 1940-1941.
Après les heures lourdes de 1939, cette année scolaire a été
marquée par un renouveau dans le domaine du travail et de
l ’assiduité, avec une augmentation considérable du nombre
des étudiants qui a dépassé le chiffre de mille.
I.a rentrée s’est effectuée les premiers jours de novembre,
sous le signe de cérémonies simples, mais émouvantes. La
Faculté ne disposant d'aucune salle suffisante pour réunir
la totalité des étudiants, ceux-ci furent groupés par Institut.
C’est ainsi que les méditations sur les textes historiques du
Maréchal et les hommages aux morts curent lieu, pour les
Mathématiciens, sous la présidence du Doyen, pour les P h y
siciens. sous la présidence de M. Buisson, pour les Chimistes,
sous la présidence de M. Tlan, pour les Naturalistes, sous
la présidence du Doyen, pour les groupes P.C.B., M.P.C.,
S.P.C.N ., sous la présidence de M. Raymond.
NECROLOGIE
Après les leçons de courage et d’abnégation données par
le sacrifice du plus jeune des Maîtres de la Faculté en 1940.
Frédéric M arty , voici que trois de nos anciens éludiants sont
tombés au champ d’honneur :
Jean D urand, sons-lieutenant aviateur, tué au cours d’ une
mission aérienne, le 20 juin 1940. à Villemagne (AudA). Etu
diant en Physique de 1935 à 1938.
Clément V iixard . Professeur au Collège de Carpentras,
lieutenant d’artillerie, tué le 12 juin 1940. à Montagny (Oise).
Etudiant et Préparateur de Physique de 1930 à 1933.
P ierre R égis, lieutenant-aviateur, tué au cours d’un combat
aérien, le 7 juin 1940, à Rove (Somme). Etudiant en Chimie
de 1933 fi 1935.
�— 70 —
L a Faculté s'incline profondément devant le souvenir de ces
héros et présente à leurs familles l’expression de scs très vives
et respectueuses condoléances.
PE R S O N N E L R EFU G IE
M. le Ministre a mis provisoirement à la disposition de la
Faculté des Sciences, en attendant qu'ils puissent rejoindre
leurs postes :
M. Cerighei.i .i , Professeur £t la Faculté des Sciences de
Nancy.
M. Consigny, Chef de travaux à la Faculté des Sciences de
Nancy.
M. Merigoux, Assistant à la Faculté des Sciences de
Besançon.
L ’accueil le plus chaleureux a été fait à nos collègues
réfugiés : M. Cerigheli .i a installé un très beau Service
d’Agronomie dans les laboratoires de M. M arcaillan. M. Cossigny a secondé parfaitement M. Seve, duns le Laboratoire de
Physique Industrielle, et M. Merigoux, M. B uisson’, dans le
Laboratoire de Physique Générale.
En outre, la Faculté a donné asile momentané dans le
Laboratoire de M. T iak, à M. Gaui.t , Professeur A la Sorbonne,
ainsi qu’à deux de ses collaborateurs.
PER SO NNE L E N S E IG N AN T
Ont cessé leurs fonctions au début de la présente année
scolaire : M. V alensi, Maître de conférences de Mécanique des
Fluides, M. P aijova, Chargé de conférences de Chimie. L 'As
semblée de la Faculté a adressé à ces deux collègues au
moment de leur départ, de chaleureux remerciements pour
le concours dévoué qu’ils ont toujours apporté au Service de
la Mécanique des Fluides et de la Chimie générale.
Leur enseignement a été confié, l ’ un à M. T h ir y , Profes
seur de Mécanique Rationnelle et appliquée, l'autre, à
M. Cai.vet , Docteur ès-sciences, Professeur au Lycée Tliiers.
M. R oger, Docteur ès-sciences, a été chargé des fonctions
de M aître de conférences de Mathématiques générales, en
remplacement de M. M arty , décédé. Mais M. R oger étant
prisonnier de guerre, la suppléance a été assurée A nouveau
par M. V kssiot, Directeur honoraire de TF..N.S. Une fois de
plus, nous témoignons à M. V kssiot notre très respectueuse
reconnaissance.
M. M alcuit , Docteur ès-sciences, Professeur au Lycée Périer,
a été chargé d’un cours libro de Phanêrogamie, et M. F avre ,
Docteur ès-sciences, d’un cours libre de Météorologie.
M. Jausseran, Maître de conférences de Physique, a- été
�rangé, à compter du 1er mare 1939, dans la 3* classe de son
emploi, avec une ancienneté de 1 an et 7 mois, compte tenu
de ses services militaires et services de guerre.
Ont été promus :
MM. ConnOY, Choux cl M argaillan, de la 3° fi. la 2* classe.
CHEFS DE TR A V A U X
M. B imar , Chef de travaux de Chimie industrielle, a été
admis à faire valoir ses droits h la retraite. L a Faculté a
tenu à adresser à M. B imar l'assurance de sa gratitude pour
tous les services qu'il a rendus, et M. le Ministre a bien voulu
lui témoigner son estime on le nommant Ma/tre de Confé
rences Honoraire.
M. Gaffier , Chef de travaux de Botanique, a obtenu un
congé d’un mois pour raison de santé. Il a été suppléé par
M. David, Docteur ès-sciences, Assistant.
M. R icard, Chef de travaux de Chimie, a également obtenu
un congé, pour raison de santé, de 16 au 31 juillet.
.AS S IS TA N TS
M. Cohen’-Solal a cessé scs fonctions d'Assistant de Physique
et a été remplacé par M. COTTON, Agrégé.
M. I zac, Assistant auxiliaire de Physique, démissionnaire,
a eu pour successeur M. Martin', licencié ès-sciences, D.E.S.
P R E PA R A T E U R S T EM PO R AIRE S
Ont été nommés préparateurs temporaires :
Physique Industrielle : MM. Rossi et B aric .
Physique P.C.B. : Mme M agnan.
Chimie P.C.B. : Mme S aint -Bauzel et M. Claraz.
Botanique : Mlle Marcelli.
Zoologie : M. PERES.
Biologie Animale : M. F rançois.
Biologie Végétale : M lle Gaud.
Physiologie Générale : Mlle F abre, Docteur ès-sciences.
Un congé, pour couches, a été accordé à Mme M agnan, du
21 mars au 19 mai, et à Si11® Ga id . pour raison de santé, du
19 juin au 3 juillet.
AIDES-TECHNIQUES
Le Centre National de la Recherche Scientifique a accordé
des Aides-Techniques aux chefs de Laboratoires suivants :
à M. Corroy : Mlle Catzigras,
à M. T ian : Mme A ubanel,
à M. R aymond : M. Sàvary ,
�— 72 —
à &L P e t it : M lle P ou ssa,
à M. Jausserax : M. R ua,
ô M. C erighelli : M lle -Besson,
PE R S O N N E L I)E SERVICE
Aucun changement n’ost survenu dans le personnel de ser
vice. A signaler seulement le décès de M. Ql e ii .le , ancien gar
çon do géologie, et de M. B enoit, veilleur de nuit, qui a été
suppléé par M. R avel.
Mlle A mar , dactylographe au Secrétariat, a obtenu un congé,
pour raison de santé, du 1 « février au 23 avril.
Ont été promus :
MM. Jaymon, appariteur, Canac, garçon de laboratoire, N ico
las, mécanicien de la la 2e «à la I"* classe ;
MM. P erittoni, garçon de laboratoire, A rnaud, garçon de
salle, et B run, concierge, de la :1e à la 2° classe :
M. M artin , garçon de laboratoire, de la 4® à lu 3° classe ;
MM. Boxardo et Oi .mo, garçons de laboratoire, de la !>* à la
4f classe.
D IS TIN C TIO N S H O NORIFIQUES
Le Doyen a élé nommé Membre du Conseil Départemental
d’ Hvgiène, Membre du Conseil d’Administration <le l ’Ecole
d'ingénieurs de Marseille, Membre du Conseil dTlyglèn e de la
XV" Région Militaire.
M. T h ir y . Directeur de l’ Institut de Mécani<|ue des Fluides,
n été désigné comme représentant de l’ Université à la Com
mission de Perfectionnement des Ecoles Nationales de N avi
gation Maritime.
M. T h ir y a élé également désigné, par M. le Secrétaire
d’Etat à l'Education Nationale, pour représenter son départe
ment au Conseil de Perfectionnement de l'Ecole de l’A ir de
Salon.
F.u outre, l'Académie des Sciences a décerné différents
Prix don! l'honneur a rejailli sur la Faculté tout entière :
Prix Dupuis : M. André Marciiaud. Recteur de l’ Université
de Clermont-Ferrand, Doyen honoraire de la Faculté, pour
ses travaux de haute géométrie ;
I ’ i ix Marque! : M. Joseph P eres , Professeur fi la Sorbonne
et Professeur honoraire fi la Faculté, pour l'ensemble de ses
travaux d'analyse et de mécanique ;
Prix lh rlhc : Mine Joseph M arty , en mémoire de son mari,
Professeur au Lycée d’Albi, tué è l'ennemi, le 10 septembre
1914, auteur d'intéressants travaux sur les équations intégra
les : et en mémoire de son fils Frédéric M arty , M aître de
conférences à la Faculté, mort pour la France, en 1910, auteur
de recherches sur la théorie des fonctions ;
P rix MiV et-Ronsin: M. Georges Corroy , Doyen de la Faculté
des Sciences, pour ses travaux géologiques sur In Provence ;
�P rix Li: Conte : M. Henri P f.rrier de la Batiiie , Correspon
dant de l ’Institut, ancien Collaborateur du Professeur Jumelle,.
pour ses travaux botaniques sur Madagascar.
A C T IV IT E U N IV E R S IT A IR E E T MISSIONS
La Station marine d'Endoume est devenue un Centre com
plet d’études méditerranéennes et les recherches ont afflué
dans les divers laboratoires. Les dragages du « Professeur
M arion >■ ont continué dans le Golfe de Marseille. Neuf
voyages d’études ont été effectués en Camargue, et plusieurs
en vue de la connaissance approfondie de l'Etang de Berre.
De nombreux travaux sont ainsi en cours, sans oublier les
recherches de paléo-océanographie. De nombreux savants et
professeurs de passage ont rendu visite à la Station, notam
ment M. Charles Jacob, Directeur du Centre National de la
Recherche Scientifique, M. l'Inspecteur Général P aiusellk,
M. Gigxoux, Doyen de la Faculté des Sciences de Grenoble,
M. L e Danois, Directeur de l'Office Scientifique et Technique
des Pèches Maritimes, etc... Quant à l ’ Aquarium, il a été des
plus fréquentés, surtout lors de l ’Exposition de photographie**
documentaires et scientifiques, qui a connu une grande vogue
auprès du public marseillais.
Pour remédier aux difficultés d'impressions de comptes
rendus sommaires de travaux effectués dans les Laboratoires,
la Faculté a créé une publication trimestrielle de 16 ou 32
pages : « Comptes rendus des travaux de la Faculté des Scien
ces de Marseille », qui a obtenu ]e plus grand succès.
La Recherche Scientifique n rattaché à la Faculté, deux
Centres très importants :
1° le Centre de Recherches Scientifiques, Industrielles et
Muritiiues, sous la direction de M: Cakac ;
2° l’ Institut d'Optique de Paris, actuellement aux Lecques,
sovis la direction de M. Ch. F abry , Membre de l'Institut.
A Nice, la Faculté n collaboré a l’ activité du Centre Univer
sitaire Méditerranéen. Outre les séances de directions assu
rées par MM. T raînard et T h ir y , des conférences publiques
ont été données par :
M. Corroy : «( Trois tempêtes méditerranéennes au cours deg
temps tertiaires :
a)
les Pyrénées ; b) la Provence ; c) les Alpes » ;
M. T h ir y : « Le vol des oiseaux :
« ) Etude expérimentale ; b) Les imitateurs » ;
M. P etit : « Les mammifères marins et la légende des
sirènes ».
« Le pourpre et le corail méditerranéens ».
•< Le thon rouge et le problème île ses migrations ».
M. le Gouverneur Général de l’Algérie a chargé de mission
�-
74 —
M. M argaillan, Professeur de Chimie Industrielle, Directeur
de l ’Institut Technique, pour <« étudier les conditions de fonc
tionnement des Savonneries >*.
M. R aymond a collaboré aux travaux de la Chambre Syndi
cale Provençale et M. Corroy , à la Section du Génie Sanitaire
de la Fondation Rockfcllcr.
DONS
ET
LEGS
M. Salvax, Ingénieur, a offert au Laboratoire de Géologie
un plan en relief de la Basse-Provence, au 1/50.0UO*, qui est
une œuvre splendide et de longue haleine. La Faculté adresse
ù M, Salvan toute sa gratitude.
Dc-e quêtes pour le « Secours National *« ont été faites par
des Etudiants et des Etudiantes, au cours de l'hiver, dans
tous les Laboratoires : elles ont dépassé, au total, la somme
de huit mille francs.
E TU D IAN T S
Le nombre de nos Etudiants est passé, cette année, de 581
à 1.011. C’ est dire qu'il a presque doublé. L a principale raison,
on la devine : un très grand nombre de ces étudiants sont
originaires des régions occupées et sont venus chercher un
refuge dans notre belle Provence si hospitalière.
Ces 1.011 étudiants (730 hommes et 281 femmes) — au lieu
de 581 (307 hommes et 184 femmes), l'année dernière — se
répartissent ainsi :
F
Total
H
Certificat d ’Etudes P .C .B ......................... 194
Certificats d’Etudes Supérieures (Licence) 391
Ingénieur - Docteur ................................
1
Diplômes d’Etudes Supérieu res...............
9
Diplômes ou Certificats universitaires ..
13
Doctorat ès-sciences.......................................... t
Agrégations de l ’Enseignement secondaire
15
C. A. pour renseignement secondaire . . . .
—
C. A. pour renseignement p rim a ir e .........
—
Sons rechercher ni grade, ni diplôme .. 103
60
182
254
573
4
3
10
15
17
7
25
3
13
3
116
730
281
1.011
—
6
1
Le nombre des inscriptions prises a été de 2.062 (1.396 l ’an
née dernière) dont 1.563 ont été payées et 499, gratuites. L a
proportion des gratuités a donc été de 24 % (33 % , l ’année
passée).
E TU D IAN T S E T ETR ANG E R S
I.e nombre des étudiants étrangère a été aussi grandement
supérieur à celui de l’an dernier. De 18, dont deux dames (une
�— 75 —
Italienne et une Polonaise), il est passé à 53, dont 5 dames
(une Anglaise, une Norvégienne, une Polonaise, une Turque
et une Apatride).
Cce 53 étudiants se répartissent ainsi :: Allemagne, 2 ;
Annam, 2 ; Autriche, 1 ; Belgique, 3 ; Cochinchinc, 3 ; Dant
zig, 1 ; Egypte, 3 ; Équateur, 1 ; Espagne, 1 ; Grande-Breta
gne, 1 ; Grèce, 2 ; Italie, 1 ; Liban, 1 ; Luxembourg, 1 ;
Norvège, 1 ; Pologne, 9 ; Roumanie, 1 ; Russie, 2 ; Syrie, 1 ;
Tchécoslovaquie, 1 ; Tonkin, 4 ; Tunisie, 3 ; Turquie, 1 ;
Apatrides, 4.
EXAMENS
La rentrée ayant été avancée, les résultats de la 2'» session
ne seront donnés que dans le rapport de la prochaine année
scolaire.
Les résultats figurant dans le présent rapport ne concernent
donc que la l w session de 1941. sauf pour le baccalauréat de
l'Enseignement secondaire. En effet, conformément aux
instructions de M. le Secrétaire d’E tat à l'Education Natio
nale, en date du U janvier, une session spéciale a été orga
nisée, en février, en faveur de certains jeunes gens, notam
ment ceux des classes 1938 et 1939, libérés du service militaire,
et ceux de la classe 1940 ayant achevé leur stage dans les
Chantiers de la Jeunesse. Cette session devait être considérée
comme dernière série de session d’ octobre-novembre 1940.
I.
— Baccalauréat
La série spéciale de février 1941 (dernière session de 1940)
a réuni 19 candidats pour la l p» partie, série B. (2 ont été
admis), et 6 candidats, pour la 2r partie, série M. (4 admis).
A la 1*» session de 1941. la Faculté a compté :
1* pour la l** partie, série B., 1.524 candidats dont 388 ont
été admis, soit une proportion de 25 % ;
2® pour la 2® partie, série M., 995 candidats dont 360 admis,
soit une proportion de 36 %.
II. _
Certificat tVEtudes P.C.B.
Sur 218 candidats présentés, 112 ont été admis, soit une
proportion de 51 %.
Parm i ces candidats, figurent 1(3 candidats à l’agrégation
de philosophie, 1 a été défaillant. 1 a échoué, 5 ont obtenu
la note passable, 2 la mention assez bien, 1 la mention bien.
Préparation d l'E cole de Santé M ilita ire de Lyon
En raison des circonstance**, aucune préparation n’a été
organisée, cette année, à la Faculté. Le concours d ’entrée
ayant néanmoins eu lieu, un de nos bons étudiants, M. Geor
ges Blaquière, a été admis dans de bonnes conditions. .
�— 76 —
III .
— Certificats d'Etudes Supérieures de Licence
Il a été subi 472 examens et il a été délivré 177 certificats,
une proportion d'admis de 38 %.
Sur les 472 certificats postulés, 230 étaient relatifs aux
Sciences Mathématiques, 62 ont été délivrés, soit 27 % ; pour
les Sciences Physiques, postulés : 153, délivrés : 67, soit 44 % ;
pour les Sciences Naturelles, postulée : 89, délivrés : 48, soit
54 %.
A la suite de ces examens, 37 étudiants ont obtenu le diplôme
de licencié, dont 15 dames ou jeunes filles.
6oit
IV.
— Diplômes d'Etudes Supérieures
4 diplômes d'études supérieures seulement ont été délivrés,
savoir :
1 pour les Sciences Mathématiques, à M. G ueydan (bien) ;
2 pour les Sciences Physiques et Chimiques, h M. M athon
(très bien), et à M. B onnefoi (bien) ;
I pour les Sciences Naturelles, à Mlle M ont.ix (très bien,
avec félicitations du jury).
V. — Brevets
et
II a été postulé 6 brevets d’Elcctricitc industrielle (1 admis)
8 brevets de Chimie industrielle (2 admis).
VI. — Diplôm e de Chimiste
Il a été postulé 5 diplômes de Chimiste (5 admis).
V II. — Doctoral d'U niversilé
Deux thèses sont prévues, mais aucune n’ a été encore
soutenue.
V III. — Doctorat d'E tat
Mlle Suzanne F abre, Chargée des travaux pratiques de
Géologie, a soutenu, devant la Faculté des Sciences de Mar
seille, une thèse sur « Le Crétacé Supérieur de la Basse-Pro
vence Occidentale », en vue du Doctorat d'Etat.
L a mention très honorable a été décernée à Mlle F abre
qui a été également félicitée par le jury.
IX . — Agrégations de l'Enseignement Secondaire
A l’ heure actuelle, seuls sont connus les résultats de la
session de 1940, réservés d'ailleurs uniquement aux dames.
La Faculté a eu deux candidates reçues définitivement à
l'agrégation des Sciences Mathématiques : Mlle W eill (n° 10)
et Mlle Geaïs (n° 12) sur 12, et une admissible en Sciences
Naturelles, M lle Olivier -Maudhuit .
�— 77 —
R E C A PITU L A T IO N DES EXAMENS
SUBIS DEVANT L A FACULTE
A. — Etudiants de la Faculté
1940
(toutes sessions)
Baccalauréat 1" p a r t ie ..........
Baccalauréat 2e p a r t ie ..........
Certificat d’Etudes P. C. B. ...
Certificats d’Etudes Sup........
Ingénieur - Docteur ...............
Diplômes d'Etudes Supérieures
Brevets d’Electrioité Industrielle
et de Chimie In d u strielle___
Diplôme de Chimiste et d’ ingé
nieur C h im iste.....................
Diplôme de Mécanique des
Fluides .................................
Doctorat. d 'U n iv e rsité .............
Doctorat ès-scieneos...............
2.205
1.311 3.516 (a)
1941
(1o session sculem.)
1.524
995 2.519 (a)
6
218
472“
—
4
5
14
190
406
—
8
5 (b)
1
1
617
4.133
—
1
714
3.233
(a) non compris la session spéciale de février 1941 (v. p. 12).
(b) diplôme de Chimiste seulement.
�T
EXAM ENS —
i™ Session de 1941
NOMBRE
DBS CAN1UÜAT3
N ATU RE DES ACTES
MENTIONS OBTENUES
PÜOPORTltffl
deî Admis
EXAKIfâ
ADMIS
très bien
bien
ass.-bien passable
Baccalauréat :
1" partie (Série B1....................
1" Session.
1.524
3S8
25%
»
10
79
299
2“* partie (Malhémaliquis)...............
1" Session.
995
360
36%
\
21
92
246
Certificat d'Etudes P. C. B............ 1” Session.
218
112
51%
2
16
39
50
Certitlcats d’Etudes Super*" (Licenci).
1** Session..
•172
177
38%
0
26
58
37
Diplômes d'Etudes Supérieures...........................
4
\
100%
2
2
»
•
Brevetd’Eleclricité Industrielle___
1 " Session..
C
1
17%
»
»
»
1
Brevet de Chimie In dustrielle... . 1" Session..
8
2
25%
»
»
»
2
Diplôme de Chimiste...........................................
Diplôme de Mécanique des Fluides.................
Doctorat d’Universilô...........................................
Ingénieur-Docteur................................................
Doctorat ès-Sciences (Etal) ..............................
5
»
»
5
»
»
100%
»
»
»
»
»
»
»
»
»
5
»
»
1
1
100%
T o t a i ......
3.238
%
%
très honorable, avec félicitations.
�Détail des Certificats d’ Etudes Supérieures (Sciences)
I" S ession de 1941
NOHBR
DE CA OIDATS
N A TU HK DKS CERTIFICATS
Calcul différentiel et in té gra l.........
Mécanique rationnelle.....................
Mécanique des fluides....................
Astronomie approfondie.................
Mathématiques générales..............
M. P. C ...........................................
Physique générale...........................
Phvsique industrielle......................
Chimie générale.................... ..........
Chimie industrielle.........................
S. P . C. N ......................................
Botanique....... .................................
G é o lo g ie ..........................................
Z o o lo g ie ..........................................
Physiologie générale......................
' Torr“ * .....
Eliminés
Ad-nis
32
53
K
9
13
7
2
2
toi
19
12
•14
17
55
10
27
32
15
17
25
472
23
B
23
10
17
9
10
12
477
Proportion
■in
28%
25%
88%
100%
19%
35%
52%
37%
42%
50%
37%
53%
60%
59%
48%
38%
OBSERVATIONS
��TRAVAUX PUBLIÉS PAR 1ES MEMBRES
DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
pendant l’année scolaire 1940-1941
I.
— SCIENCES MATHÉMATIQUES
N E AN T
II.
— SCIENCES PHYSIQUES
LAB O RATO IR E DE PH YS IQ U E GENERALE
M. B uisson, Professeur. — M. R ocard, Chef de travaux. —
AI. Martin , f. f. d'Assistant. — M. A xgeli, Préparateur tcmpoM. R oi ard , Chef de travaux :
S u r un phénomène optique se produisant dans les couches
métalliques très minces. (Cahiers de Physique, Cah. N ° 1,
p. 25, juin 19-11).
M. P errot, Chercheur :
Sur les propriétés optiques du chrome en lame» très m in
ces. (C. R. de l’Acad. des Sciences, t. 213, p. 238, 11 août 1941).
LAB O RATO IR E DE CH IM IE GENERALE
M. A. T ian, Professeur. — M. Calvct, Chargé de Conféren
ce*?. — Mlle L agarde, Assistante. — Mme A ubanel, née V ian
Aide-technique. — M. Gano, Boursier de recherches.
M. T ian , Professeur :
Dissociation des bicarbonates (en collaboration avec Mlle
Corrikras et M"« Cacarde). (C. R. des travaux de la Faculté
des Sciences de M arseille 1, (1'’» série), 1, 1911).
M. Cai.vet , Chargé de Conférences :
1. — Effets thermiques produits au cours de l'a bsorption
d'acétone par les nitrocelluloses. (C. R. Ac. des Sciences 213,
126, 1911).
2. - - Effets thermiques produits an cours de l'absorption
d'acétone par les nitrocelluloses. (Ann. de la Faculté des Scien
ces de M arseille 15, (2e série), 13, 1941).
3. — Influence de la température sur la vitesse moyenne de
propagation de l'onde explosive dans un explosif chauffé.
�(Ann. de la Faculté des Sciences de Marseille /;», (2e série),
3, 1941).
En collaboration avec M. H. I zac :
1. — Elude calorimétrique de Vadsorption d'acélone par les
nitrocelluloses. (C. R. Ac. des Sciences, 212, 5-42, 1941).
2. — Elude calorimétrique de Vadsorption d'acétone par \es
nitrocelluloses. (C. R. des travaux de la Faculté des Sciences
de M arseille 1, (1"* série), 4, 1941).
M. E. Gand, boursier de recherches :
1. — Méthode de dosage de l'h um id ité contenue dans les
halogénures d’alcoyle et autres liquides organiques. (C.. R. des
travaux de la Faculté des Sciences de Marseille /, ( l r* série),
3, 1941).
2. — Influence de. l'effet tampon sur ta conductivité des
solutions aqueuses d'iodure d’éthyle. (C. R. des travaux de
la Faculté des Sciences de Marseille 1, ( l rt série), 17. 1941).
3. — Recherches sur la dissociation ionique des halogénures
alcooliques en solution aqueuse : Etude critique de la conduc
tivité des solutions aqueuses d'iodure d'éthyle. (Ann. de la
Faculté des Sciences de M arseille 1!>. (2e eérie), 29, 1941).
LAB O RATO IR E DE CH IM IE IN D U S TR IE L L E
M. Margaillas, Professeur. — M. Carrière, Assistant.
M. L. Margaillas. Professeur :
Les problèmes des corps gras et du savon en Algérie. (Con
férence faite à la Chambre de Commerce d’Alger, eu novembre
1940).
M. L. Margaillas et J. Rosskfoi :
Etudes sur l'u tilisation des coques de Palmiste. (C. R. trav.
F. S. Marseille. L. 1, 1941, p. 7).
M. L. Margaillas .et Mu« G. Vaugoÿeau :
L'h u ile de foie de carcharodus Carcliarias. (C. R. trav. F.
S. Marseille, L. 1, 1941, p. 8).
M. J. Boxnefoi :
Epuisement à l ’alcool des graines de ricin . (Mens. Dipl. Et.
Sup. Marseille 1941).
LAB O RATO IR E DE CH IM IE P. C. B.
M. Raymond, Professeur. — M"** Saixt-Bauzel, M. Ci.araz,
Préparateurs. — M. Savary , Aide-technique.
M. R aymond, Professeur :
1.
— .Yote à l’Office des Carburants sur : l'e m ploi de l ’alcool
mélhylique comme carburant. (Novembre 1940).
�2. — Rapport au Ministère de la P roduction Industrielle et
du Travail, Direction Générale des Industries Chimiques sur ;
Les possibilités de production de thérébentine et de colophane
dans la région provençale. (Février 19-il).
3. — .En collaboration avec le Docteur R imattei , Professeur
à la Faculté de Médecine :
Rapport à M. l'A dm inistrateur de la Ville de Marseille sur :
Les utilisations du lignite de Provence.
III.
-
SCIENCES NATURELLES
LAB O RATO IR E DE BOTANIQUE GENERALE
M. Choux, Professeur. — M. Gaïfier, Chef de travaux. —
M. David, Assistant. — M lle Mahcelli, Préparatrice. — M. L au
rent , Maître de Conférences honoraire. — M. Malcuit, Chargé
d'un Cours libre.
. R. David, Assistant :
1. — Contribution à l ’ étude du genre Pleclaneia. L'anatomie
foliaire du Pleclaneia claslica de Madagascar. (Avec M. M ai.cuit ). Revue Scientifique. 1940, N ° 7 à 12. (4 fig. dans le texte).
2. — Les effets biologiques de l'éosine sur les végétaux, son
influence photosensibilisatrice. (C. 11. des travaux de la Fac.
des Sc. de Marseille), l * série, t. 1, fasc. 1, pp. 10 à 13.
3. — Contribution à l'étude du genre Pleclaneia. L ’anatomie
foliaire du Pleclaneia B oivini. (Avec M. G. Malcuit). (Bulletin
du Muséum d'H istoire Naturelle de M arseille. 1941, t. 1, N 0 2,
(avril), (3 fig. dans le texte).
4. — Contribution à l’étude du genre Pleclaneia.
I.
— L ’anatomie foliaire du Pleetancia Thouarsii, R. et S.
II. — L ’anatomie foliaire du Pleetancia slenophylla, Jum.
III . — L ’anatomie foliaire du Pleclaneia m icrophylla, Jurn.
et Pcrr.
IV . — L'anatomie foliaire du Plectaneiu isalensis, Jum.
(avec M. G. Malcuit ). (C. II. des travaux de la Faculté des Sc.
de M arseille, 1941, 1™ série, t. 1, fasc. I I et III).
5. — Contribution à l ’ étude du genre Plectaneiu. I/anatomie foliaire du Plecla neia macrocarpa, Jum. (Avec M. G.
M alcuit ). (Bulletin du Muséum d'H istoirc Naturelle de M ar
seille. 1941, N® 3, pp. 24X à 254). (3 fig. dans le texte).
M. G. Malcuit, Chargé d'un cours libre :
1. — Contribution à l ’étude du genre Pleclaneia. L'anatomie
foliaire du Pleetancia. claslica de Madagascar. (Avec M. R.
D avid). (Revue Scientifique. 1940, N u* 7 à 12). (4 fig. dans le
texte).
2. — Contribution h l'étude du genre Pleetancia. L ’anatomie
�foliaire du Plectaneia B oivini. (Avec M. R. David). (Bulletin
du M uséum d'Histoire Naturelle de Marseille. 19-41, t. 1, N'° 2).
(3 fig. don6 le texte).
3.
I.
II.
III .
—
—
—
—
Contribution à l’étude du genre Plectaneia.
L'anatomie foliaire du Plectaneia Thouarsii, R. et S.
L'anatomie foliaire du Plectaneia slenophylla, Juni.
L'anatomie foliaire du Plectaneia microphylla, Jum. et
Perre.
IV. — L'anatomie foliaire du Plectaneia isalensis, Jum.
(avec M. R. David). (C. H. des travaux de la Faculté des Scien
ces de M arseille, 1941, l * série, t. 1, fasc. I I et. III).
4. — Contribution à l'étude du genre Plectaneia. L'anatomie
foliaire du Plectaneia macrocarpa, Jum, (avec M. R. David).
(B ulletin du Muséum d'H istoire Naturelle de M arseille. 1941,
N » 3). (3 fig. dans le texte).
M. L. L aurent, Maître de Conférences honoraire :
Catalogue raisonné de la F lore des Basses-Alpes. T. Il,
2* partie. 200 pages, 3?2 espèces appartenant aux familles des
Caprifoliacées, Ruhiacées, Dipsacées, Vnlérianacéos et Compo
sées, ainsi que les Addenda nu tonie I.
LAB O RATO IRE DE GEOLOGIE
E T LAB O RA TO IR E DE CARTO G RAPH IE GEOLOGIQUE
D'ENDOUME
M. G. ConnoY, Professeur. — M. Desizot, Chargé de Confé
rences. — M lle F abrf., Chargée des Exercices Pratiques. —
M lle Catzigras, Aide-technique.
M. G. Corroy, Professeur :
1. — Révision de la feuille « A ix ». au 1/30.000*. (C. R. des
Collaborateurs de la Carte Géologique de la France pour la
campagne 1939).
2. — Trois tempêtes méditerranéennes au cours des temps
tertiaires : Les Pyrénées. (Centre Universitaire Méditerranéen
de Nice, 22 février 1941).
a — La Provence (id. 8 mars 1911).
4. — Les Alpes (id. 15 avril 1941).
5. — Le Callovien de Seplfimes ( B.-du-Rh.). (C. R. des Trav.
de la Faculté des Se. de Marseille, I, fasc. IT, p. 24, 1941).
En collaboration avec P. de Brun.
6. — La Sainte-Baume. H istoire Géologique Som maire du
Massif avec Itinéraires d'Excursions. M ai 1941.
7. — Analyse de la Thèse de S. F abrf. : « Le Crétacé Supé
rieur de 1a ,lassc-Provcnee Occidentale ». (Bihliogr. des Scicn-
�-
85 —
M. G. Denizot, Chargé de Conférences :
1. — L a théorie isostatique devant la Géologie. (Conférence
fuite à la Société Scientifique et Industrielle de Marseille.
2. — A propos de la viorphologie du Thim erais. (Bul. Assoc.
Géographes français, N ° 128-9, p. 35-6).
3. — Pliocène et Quaternaire du Bas-Rhône. (Bul. Carte
géol. Fr. N 6 203, pp. 163-171).
4. — La form ation géologique du delta du Rhône. (Revue
d'Arles, N° 3, pp. 75-8).
5. — Le Slam pien de la Région parisienne et le classement
de l'Oligocène. (Bul. Soc. géol. Fr. 5-X, pp. 25-47).
6. — Nouvelles observations sur les environs de Ponlc■Leccia (Corse). (Commun, adressée ù la Société géologique).
M lle S. Fabre, Docteur ès-Scicnces, Chargée des Travaux
Pratiques :
1. — Le Crétacé supérieur de la Basse-Provence Occiden
tale : 1. Cénomanien et Turonien. (Thèse de Doctorat). (Ann.
Fae. Sc. de M arseille ; t. X IV, 355 p., 10 pl. 1940).
2. — Les rivages de la M éditerranée Occidentale au Crétacé
Supérieur. (Soc. Linnéenne de Provence, 16 janv. 1941).
3. — Constitution géologique de la Pointe de Portissol, près
Sanary (V ar). (C. R. des Trav. de la Faculté des Sc. de Mar
seille, L, fasc. II, p. 26, 19-41).
Mn° F. Catzigras, Aide-technique :
Caractères particuliers de la mer aquitanienne de Carryle-Rouet. (C. B. des Trav. de la Faculté des Sc. de Marseille,
1, fasc. II, p. 28, 1941).
M. G. Goi.vbrnet, D.E.S. :
Constitution Géologique de la P ointe de Portissol, près
Sanary (Var), (en collaboration avec S. F abre).
Mlle D. Moxgin, D.E.S. :
1. — Le Golfe burdigalien iCIstres-Marligues. (C. R. des
Trav. de la Faculté des Sciences de Marseille, L, fasc. LL,
p. 31, 1941).
2. — Les Lamellibranches du Burdigalien
(Dipl. d’Etudcs Supérieures, juin 1941).
de Provence.
LAB ORATO IRE DE ZOOLOGIE GENERALE
ET LAB O RATO IR E M ARION
M. Koij.maw, Professeur. — M. T imon-David, Chef de tra
vaux. — M. P érès, Préparateur.
M. T imon-David, Chef de travaux pratiques :
Fragments de Biochim ie cntom ologiqur. Hormones et milieu
in térieu r chez les insectes. (Ann. Fac. Sc. Marseille, série 2,
t. X III, pp. 237-308).
�— 86 —
2. — Fragments de B iochim ie entomologique.
II. Pigments - Aliments et digestion - Vitamines. (Ann. Fac.
Sc. Marseille, T. X V „ p. 45-165, IG fig.).
M. J. P érès, Préparateur :
Les cellules à pigm ent orangé de la Ciona. (C. R. Trav.
Fac. Sc. Marseille, N * 4).
LAB O RATO IR E
DE P H YS IO LO G IE GENERALE
M. Bierry, Professeur. — M. Gouzox, Assistant.
M. Bierry :
1. — S u r le dosage et la constitution du sucre protéidique
du sang. (Bull. Soc. Chim. biol. t. 23, 1941, p. 1174).
MM. Bierry et Gûuzon :
2. — Application de la méthode spectrale à la détection des
poisons des curares. (Bull. Soc. Chim. biol. t. 23, 19-41, p. 1022).
MM. B ikr Ry et Goi'ZON :
3. — C ontribution A l'étude chim ique et pharmacodynami
que des curares. (C. R. des Travaux de la B'uculté des Sciences
de Marseille, l r* série, t. 1, fasc. I I et I I I , 1941, p. 34).
MM. B ierry, Gouzon et A ndrac, Chercheur :
4. — Comportement des réagincs et des hémolysines vis-àvis de certaines globulines sériques. (C. R. des Travaux de la
Faculté des Sciences de M arseille, t. 1, fasc. IV , 1941.
LAB O RATO IR E DE BIOLOGIE A N IM A L E
E T S TA TIO N M AR IN E DEND O UM E
M. G. P etit, Maître de Conférences. — M. Y. F rançois, Pré
parateur. — Mlle H. Poussel, Aide-technique.
M. G. P etit, Maître de Conférences :
1. — F. A. M arion (184G-I900). — (Bull. Mus. ll i s t Nat. Mar
seille, N ° 1, jan vier 1941, pp. 5-12).
2. — S u r la morphologie crânienne de deux poissons caver
nicoles aveugles : Typhleolris madagascariensis G. P etit et
Caecobarbus Geertsi Blgr. ( C. R. Trav. Fac. Sc. Marseille,
l " série, t. 1, fasc. I l et III , 1941, pp. 3G-40).
3. — La Basse-Provence Occidentale au début du Crétacé
supérieur, (Paléo-biologie et Paléo-océanographie), d'après une
thèse récente de Mile S. F abre. (Chronique). (Bull. Mus. Ilist.
Nat. Marseille, N ° 3, juillet 19-41, pp. 255-258).
4. — Sur les dents cutanées jumelées d'H em iscyllium ocellatum (Bonn.). (Bull. Mus. Hist. Nat. Marseille, N ° 1, jan vier
1941, pp. 41-47, 1 fig. (avec H. P oussel).
5. — Exopkthalmie expérimentale chez les Poissons. (Note
prélim inaire). (C. R. Trav. Fac. Sc. Marseille, l r® série, t. 1,
fasc. 1, 1941, pp. 13-16 (avec D. Schachter).
�6. — Les civelles de VHuveawie en 1940*1941. (Bull. Mus.
Hist. Nat. Marseille, N ° 2, avril 19-41, pp. 93-106 (avec D.
Schachter et H. P oussel).
7. — L ’Histologie du Typhlops braminus (Daudin), d'après
un travail récent de S. Aota. (Bull. Hist. Nat. M arseille, N® 2,
avril 1941, pp. 149-152). (Avec D. Schachter).
8. — Introduction d 'étude des corrélations endocrino-végétàlivcs dans le phénomène de l'h ibernation. (Bull. Mus. Hist.
Nai. Marseille, N ° 3, ju illet 1941, pp. 204-226). (Avec D. Schachter).
M. Y. F rançois, Préparateur :
E volution de la thyroïde chez tes civelles (note préliminaire).
(C. R. Trav. Fac. Sc. Mrseille, 1 " série, t. 1, fasc. IV , 1941).
M lle H. P oussel, Aide-technique : V oir : G. P etit (4 et 6).
J. Germa :
S u r la présence de La treü lia clegaJis Roux, au large des gol
fes de Eos et des Saintes-ilarics. (Bull. Mus. Hist. Nat. M ar
seille, N ° 4, octobre 1941). (Avec Mm* D. SCHACHTER).
Voir : G. P e t it (5, 6, 7, 8) et J. Germa.
Mme D. Schachter :
LAB O RA TO IR E POUR L ’ETUDE BIOLOGIQUE
DE L A CAMARGUE (C.N.R.S.)
M. G. P etit , Maître de Conférences. — M ®0 H. P oussei.,
Aide-teclmique.— MM. L. Gonx, P. Gavaudan et M“ c Schachter
Chercheurs.
M. G. P etit, Maître de Conférences, Chef du Laboratoire :
1. — Contributions à l'étude biologique de la Camargue.Introduction. (Bull. Mus. Hist. Nat. Marseille, N ° 3, juillet
1941, pp. 188-189)..
2. — Id. (E cologie 1. Le comportement de Carabiques, d'A nnélides et de Gastéropodes aquatiques des plages du Vaccu
rés. (Bull. Mus. Hiet. Nat. Marseille, N ° 3, juillet 1941, pp. 190196 (avec D. Schachter).
L. Goux, Agrégé des Sciences Naturelles :
Id. Zoologie 1. Description d'u n Rhizœcus nouveau et de sa
larve néonate. (Bull. Mus. Hist. Nat. Marseille, N u 3, juillet
1941, pp. 197-203, 2 fig.).
E. P. Deleurance, Aide-technique ::
Id. (E cologie I I , Ethologie I . Obsercations enlomologiques.
(Bull. Mus. Ilist. Nat. Marseille, N® 4, octobre 1941).
P. Gavaudan, Chargé de Recherches du C.N.R.S. :
1. — La pathologie expérimentale de la caryocinèse et de
la cytodiérèse. (Bull. Mus. Hist. Nat. Marseille, N® 1, jan vier
1941, pp. 13-40, 6 fig.).
�— 88 —
2. — Action du 1, 2, 4, 5, letromélh ylbenzinc sur la caryocinèse, la cytodiérèse et la croissance végétale. (C. R. Trav. Fac.
Sc. Marseille, 1™ série, t. 1, fasc. I I et III , 1941, pp. 40-42).
V o ir : G. P et it (2).
Mme D. Sciiachteh :
LAB O RA TO IR E DE BIO LOGIE VEGETALE
M. P hat , Maître de Conférences. — Mlle Gaud, Préparatrice.
M. P rat Henri, Maître de Conférences :
1. — P o tir relever la France, 144 p. 8 fig. (Imp. Chopin).
2. — Aid£-mémoire de Biologie générale el de Biologie végé
tale. (P.C.B. et licence) l w fascicule, Centre de Documentation
universitaire, Paris, 96 pages, 21 figures.
3. — Notes sur l'extension du clim at méditerranéen dans la
haute vallée de la Durance. (C. R Soc. Biogéographie, 1940,
p. 24, 3 pages).
4. — S u r les peuplements de lu n iperu s Ihurifera de la haute
vallée de la Durance et leur signification écologique. (Bull.
Soc. Bot. Fr. 1940, p. 141, 8 pages).
5. — Les enseignements de l'expérience de biologie humaine
des Jncas. (Les études philosophiques, juin 1941. p. 20, 4 pages)
6. — Aide-m émoire de Biologie générale et Biologie végétale
(P.C.B. et licence) 2e fascicule : Reproduction et anatomie de3
végétaux chlorophylliens. (Centre de Documentation universi
taire, Paris, 60 pages, 25 figures).
7. — Observations bionomiques sur les rivages atlantiques
de l'Am érique du N ord el les îles voisines. (Mémoires de la
Société de Biogéographie, volume V II).
�R A P PO R T SUR LE FO NCTIO NNEM ENT
DE L ’ IN S T IT U T TEOHNIQUE
pendant l'année scolaire 1940-1941
Le personnel mobilisé nous étant revenu des le mois deseptembre l'Institut Technique a fonctionné cette année aussi
normalement que le permettaient les circonstances maté
rielles, fonctionnement difficile en raison de la pénurie des
matières premières, produits et matériel, nécessaires à nos
travaux, de l’incompréhension absolue des organes réparti
teurs, et de l ’inertie de nos fournisseurs locaux.
,|
•3,n, année
2m* année
l ,e année
S. Prof.
_
_
12
IG
6
7
19
80
7
1
1
Observations
ECOLE DE CH IM IE
Devant l'afflu x des candidats désirant entrer k l'Ecole de
Chimie, et la limitation du nombre des places dont nous
pouvons disposer même exceptionnellement, l'admission en
l r« année s’est faite par voie de concours. De la sorte nous
avons eu un excellent recrutement comportant 30 élèves dont
29 bacheliers ; parmi eux figurent un certain nombre de réfu
giés de la zone occupée.
Cette promotion a donné toute satisfaction, et, d’accordi
avec le Doyen de la Faculté des Sciences, nous avons été
d’avis de conserver ce mode de recrutement au concours,,
le concours servant au surplus d’ examen en vue de l'attri
bution des bourses.
En 2"** et 3“ ® années auraient du s’ intégrer des jeunes gens
mobilisés, mais 5 d'entre eux, faisant partie de l ’armée
d’armistice, n’ont pu rejoindre l ’école. Voici au surplus com
ment se répartissent nos élèves.
|
f
5
2
IG
30
3
5
5
5 chimistes 2 mobil.
15 j l i
3 mobil.
27 23 + (3)
1 élim.
!
* -!
7 5 7 7
La 3“ * année nous a déçus par son inertie. Certes les
élèves ont obtenu leur diplôme de chimiste, mais dans des
conditions insuffisantes pour leur permettre de passer -en
octobre leur diplôme d ’Ingénieur-Chimlste. Tenant compte
�OU —
des circonstances, nous avons cru devoir autoriser ces jeunes
gens à travailler pendant les vacances pour tenter un réta
blissement qui leur perm ettrait d’am éliorer leur moyenne
et de présenter par la suite leur projet d’ ingénieur.
Il faut que les jeunes sachent que les diplômes sont la
sanction d'études sérieuses et constatant des aptitudes réelles
et non le temps passé à regarder courir les heures.
PER SO NNE L DE L ’ ECOLE DE CH IM IE
M. Carrière , assistant de la Faculté, a assuré avec un
dévouement qui ne s’est jam ais démenti, les travaux pratiques
des élèves de 3ro« année, et passe scs vacances au Laboratoire
à continuer à les diriger.
M. B audart ancien élève de l’ Ecole, Ingénieur-Chimiste,
assure plus particulièrement les travaux pratiques de seconde
année.
M. Din a r assurait la conduite de la l re année et de la section
professionnelle aidé de M*1" D rii .let.
M. B im aR atteint par la limite d âge, doit cesser le 1er octobre
ses fonctions de Chef de Travaux à la Faculté. Nous ne
savons pas encore qui le remplacera. M u* Drillet nous quitte
pour aller dans l ’industrie, nous nous sommes assuré pour
la remplacer le concours de M** Saint Bauzel, préparatrice
au service du P. C. B., ancienne élève de la section profes
sionnelle. M“ Saint Bauzel aura l'autorité pour assurer les
fonctions de monitrice à la section professionnelle avec les
conseils de M. Din a r , M. D inar résirant garder certaines
fonctions dans l’Institut Technique, et en particulier ses cours
à la section professionnelle.
11 y a lieu de prévoir à la rentrée d’octobre une trentaine
d’élèves en
année. Cela pose une question de locaux. Etant
donnée la dispersion des laboratoires cela entraino la néces
sité d’ un personnel plus nombreux car il faut absolument
une personne responsable par laboratoire. Nous ne pouvons
prendre une décision que lorsque le ministère aura nommé
le successeur de M. Dina r à la Faculté, et lorsque nous saurons
désirs du nouvel arrivant.
A cet accroissement du nombre d’élèves correspond aussi
un accroissement de nos besoins en matériel (balances, fours,
étuves, pompes a vide) verrerie et produits chimiques.
Il importe de savoir si le gouvernement veut favoriser
l ’effort que nous tentons pour renforcer noire enseignement
des Sciences appliquées en nous procurant l'indispensable et
en nous aidant à aller de l’avant.
Mes collaborateurs et moi même n’avons jam ais marchandé
et continuerons h ne pas marchander nos efforts pour relever
notre paye, encore faut-il que nous ne soyons pas paralysés
dans no$ initiatives par de coupables inerties.
�LAB O RATO IR E D 'ESSAIS
Le travail est toujours irrégulier. I l semblerait cependant
qu'avec l'ère des grands travaux notre laboratoire soit dési
gné pour contrôleur les matériaux à employer. M. F lajssier
s’emploie à faire aboutir des relations avec le Service des
Grands travaux de la ville. M. Bimar a de même obtenu des
Services des Ponts et Chaussés l'assurance que nous serions
chargés des essais, en particulier des essai de terrains ce
qui nous demandera évidemment certaines dépenses en vue
de réaliser le matériel particulièrement nécessaire à ces
travaux.
P a r ailleurs, nous avons été habilités pour le contrôle des
peintures en zone libre.
Enfin le laboratoire a donné l’ hospitalité à divers cher
cheurs qui y poursuivent des recherches concernant leurs
industries personnelles.
LAB O RA TO IR E N A T IO N A L DES M AT IE R E S GRASSES
Le blocage des matières grasses et la pénurie d'essence
d’extraction et de tous autres solvants rendent extrêmement
difficile la poursuite de certaines recherches.
Néanmoins en liaison avec certains industriels nous avons
poursuivi des recherches, notamment sur la récupération de
la lanoline et incidemment des études sur les huiles de tour
nesol et de ricin.
Plusieurs chercheurs sont venus travailler au Laboratoire
sur les huiles d'animaux marins, de tournesol, de ricin, sur
l'hydrolyse acide et la déglycérination préalable.
Certains de ces travaux ont fait l'objet de publications
et môme de thèses, de diplômes d’études ou de Doctorat
d’Université.
SERVICES GENERAUX
En raison des décrets relatifs à la nationalité française,
M. P adova a dû résilier ses fonctions de bibliothécaire. II a
été remplacé provisoirement par M. N audet, Ingénieur-Chi
miste, qui a su communiquer à cet organe une vitalité
nouvelle. Malheureusement M. N audet doit nous quitter en
octobre. L a découverte de son successeur s ’avère difficile.
Il y a peu de gens au courant de la chimie et ayant une
connaissance suffisante en allemand et en anglais, condi
tions indispensables à la fonction.
Au secrétariat, M1*0 Marracino a été remplacée avantageu
sement par Mn* Girard . M11* L allaz a remplacé provisoirement
M u" G irard dans les fonctions qu’ elle occupait auparavent.
�— 92 —
QUESTIONS BUDGETAIRES
La Révolution Nationale laisse subsister pour nous la
question budgétaire.
Pour pallier à l’ augmentation des prix des appareils et
produits nécessaires à notre fonctionnement, nous avons dû
procéder à un relèvement des droits de scolarité de nos nou
veaux élèves, ainsi que des tarifs du Laboratoire d’Essaia.
P arm i les travaux de recherches poursuivis dans nos La
boratoires, et dont quelques uns ont donné lieu à des publi
cations signalées ailleurs et certaines à des mémoires en vue
de thèses citons : des recherches
sur les huiles de foie d’animaux marins de la méditerranée ;
sur les graines et huiles de tournesol récoltées en Provence ;
sur l ’extraction de l'huile de ricin par l’alcool ;
sur la récupération de la lanoline des peaux de mouton ;
sur la pyrogénation des coques de palmiste ;
sur l’extraction de la digitaline de certaines variétés de
digitale ;
6ur l’analyse des savons actuels ;
sur l ’hydrolyse et la déglycérination des corps gras :
sur les graines de caroubes, etc...
On voit par cette énumération d’ ailleurs incomplète que
nos chercheurs ne sont pas restés inactifs.
23 septembre 1911.
Le Directeur de l'In stitu t Technique,
L. M A R G A IL L A N
�-
93 —
IN S T IT U T DE MECANIQUE DES FLU ID ES
DE L 'U N IV E R S IT E D’AIX-M AR SEILLE
Année scolaire 1940-1941
Rapport de M. T H IR Y , Directeur
PER SO NNE L E T ENSEIG NEM ENT
L ’année scolaire 1940-1941 a été marquée par le fait que.
M. Valensi, atteint par les dispositions du statut des Israélites
a dû cesser son enseignement à la date du 18 décembre 19*10.
L ’Institut perdait ainsi un collaborateur précieux qui nous
avait rendu de signalés services depuis la création de l'Ins
titut, dont le développement était, en grande partie, son
œuvre. Très sensible sur le plan de renseignement, cette
perte était du reste beaucoup plus grave, envisagée dans ses
conséquences sur i'achèvement du nouvel Institut, puisque
Tes projets qui eu sont à la base avaient été presque tous
mis nu point par notre collaborateur. J’ai fait différentes
démarchés pour essayer de garder à M, V alensi la'possibilité
de conserver son activité dans le domaine de la recherche.
J’ai bon espoir qu’ une solution pourra être apportée pro
chainement h cette délicate situation. En attendant, M.
V alensi a bien voulu continuer à noii6 accorder son concours
bénévole en ce qui concerne la mise au point et l’achèvement
de nos installations ; je tiens à l’en remercier ici.
L'enseignement du Certificat s’est naturellement ressenti
de cette situation. M. V alensi avait eu le lemps rie faire son
enseignement pendant deux mois et il s’ éiait. arrangé pour
que le cours professé forme un ensemble a peu près complet ;
par la suite, j'en ai inoi-même pris la charge, en en allégeant
légèrement le programme. J'ai confié, d'autre part, à un de
nos anciens étudiants, M. Depraz , le soin de s'occuper des
Travaux Pratiques. Naturellement, cette situation ne pouvait
être que provisoire et la Faculté a demandé, pour remplacer
M. V alensi dans son enseignement, la nomination de mon
ancien assistant de Strasbourg. M. L. Sackmann, qui, du reste,
avait déjà été détaché auprès de notre Institut an cours du
printemps de 1940. Cette nomination a été effectivement faite
à la date du l w octobre 1941, si bien que noue sommes assurés
que, pour la prochaine année scolaire, l’enseignement
reprendra son cours normal.
�—U —
Les étudiants ont été, du reste, particulièrement nombreux,
et plus de 20 ont suivi régulièrement les cours. 8 d'entre eux,
ee sont présentés à l'examen du Certificat, à la session de
juin, 7 ont été reçus ; 5, d'autre part, sc sont inscrits pour
la session d'octobre, i d’ entre eux ont effectivement passé
les épreuves et ont été reçus.
M. F avre a continué, en tant que collaborateur du Service
Technique, d’intéressantes recherches sur l'utilisation sur
un volet de courbure du dispositif hypersustentateur à paroi
mobile, imaginé par lui dans sa thèse, et sur la possibilité
d’utiliser une aile ainsi équipée connue radiateur pour la
dissipation de la chaleur du moteur et comme dispositif de
dégivrage. J'espère, du reste, que la nomination de M.
Sackmans me permettra prochainement de stabiliser la situa
tion de M. F avre à l’Institut, ce qui ne serait qu’une bien
•juste reconnaissance des services qu'il nous a rendus.
Un autre collaborateur du Service Technique, M. V olkom s k y , que les événements avaient amené dans la région
Marseillaise, a également poursuivi chez nous, pendant quel
ques mois, des recherches sur l'utilisation des carburants
de remplacement dans les moteurs à explosion et a mia au
point un carburateur adapté h cet emploi.
Enfin, la Faculté des Sciences a pris l'initiative de créer
un enseignement de Météorologie et de Mécanique de l ’Atmos
phère. Cet enseignement a d'abord eu la forme d'un cours
libre confié à M. F avuk, parliculièremcnt qualifié sur ces
questions ; ce cours a et» un réel succès, tant auprès de nos
étudiants qu’auprés du personnel de la navigation marchande
et des compagnies d’aviation. Ce succès, ainsi que le fait
que l'Office National Météorologique, s'intéressant à notre
création, avait décidé de la subventionner a incité la Faculté
à demander la transformation du cours libre primitivement
prévu en conférences régulières de In Faculté, ainsi que la
création d’un Brevet de Météorologie et d’ un Brevet de Mé
canique de l’ Atmosphère et de Météorologie Supérieure.
CONSTRUCTION E T M A T E R IE L
L ’année scolaire 1040-10*1 a été marquée par l'installation
de l’Institut dans ses nouveaux bâtiments, au début de dé
cembre l«4t». En conséquence, notre activité a été essentielle
ment consacrée à l'aménagement des locaux, au montage
des appareils que nous venions d 'y transporter et à leur
adaptation h leurs nouvelles conditions de fonctionnement.
En même temps, nous avons poursuivi l'étude et la construc
tion des installations propres au nouvel Institut.
Celui-ci dispose, fi présent, de la soufflerie de 30 cm. à
grande vitesse, formant la maquette de la grande soufflerie
telle qu’elle avait été Initialement projetée, et de la soufflerie
�— 95 —
üe 65 cm, provenant, toutes deux, de l'ancien Institut. Le
Service Technique nous ayant demandé de modifier les projets
primitifs et de construire la grande soufflerie avec une veine
elliptique de 3,90 m. x 2,20 m. nous avons également été
amenés à construire une maquette équipée d’un moteur monté
en banc balance, qui constituera un remarquable instrument
d'étude et de démonstration. Enfin, la soufflerie de 85 cm.,
destinée au nouvel Institut, a été terminée et équipée d'une
balance à deux composantes et d ’une girouette. Nous l ’uti
lisons, depuis plusieurs mois, pour des recherches et pour
des essais demandés par diverses Sociétés privées et par les
Sports Aériens. Enfin, la grande soufflerie csl toujours
l'objet de nos préoccupations. Nous avons rencontré, et nous
continuons à rencontrer, les plus grandes difficultés dans
l'approvisionnement en matériaux, surtout au moment de
la mise en service de la monnaie-matière.
La situation financière de l'Institut m’ a donné — et me
donne malheureusement encore — les plus graves soucis.
Tout d'abord, les frais de construction et d’installation dé
passeront de beaucoup les évaluations primitives. De plus,
une subvention, sur laquelle je comptais de lu part île l ’Universilé et que je croyais automatiquement disponible, par
suite d'une mauvaise interprétation de faits antérieurs ù ma
prise de direction de l’ Institut, n'a pu nous être versée. Le
versement primitivement prévu de la Chambre de Commerce
s’est aussi heurté à une opposition de la part du Ministère
de Commerce. Tous ces faits ont eu comme conséquence que
nos crédits se sont trouvés complètement épuisés vers le mois
de juillet, et je me trouvais mèrne eh présence d'engagements
de dépenses que je ne pouvais couvrir.
J’ ai fait tout ce qui dépendait de moi pour que ces circons
tances n’apportent pas un trop grand préjudice à l ’exécution
de nos projets, — qui, malgré tout, se trouvent, de ce fait,
en retard de plusieurs mois —, et j ’ui immédiatement de
mandé au Secrétariat d'Etat à l'Aviation de nous aider à
sortir de ce6 difficultés. J’ai reçu l ’ assurance qu'une , aide
efficace nous sera très prochainement apportée. Mais cette
aide, pour considérable qu’elle soit, puisqu'elle porte sur
une subvention exceptionnelle de 500.000 frs,.se ra à peine
suffisante pour compenser l’augmentation dos frais de cons
truction due aux circonstances actuelles. L ’appui de l'U n iver
sité nous reste toujours aussi nécessaire et j ’ai le ferme
espoir qu'elle aura h cœur de noue aider à terminer l’ œuvre
entreprise en commun, il y a quelques années.
Au milieu de ces difficultés, la tâche du Directeur est assez
ingrate et il lui est pratiquement impossible dé trouver, en
dehors de ses fonctions d’enseignement, le moindre temps
pour se consacrer à la recherche personnelle. J’enlrevois
cependant fi cette situation une amélioration dans un avenir.
�prochain. Nous avons, en effet, l'intention de passer avec le
Groupement Français pour le Développement, des Recherches
Aéronautiques une convention dans laquelle cet organisme
nous chargera de recherches scientifiques l ’ intéressant et
nous donnera, en contre-partie, les moyens d’assurer à l ’Ins
titut une vie moins précaire et digne de son importance
•actuelle.
�FACULTÉ DES LETTRES D’A IX
RAPPO RT A N N U E L
par* M. Et. G R O S , D o yen
M onsieur le R ecteur,
M essieurs ,
J’ai l'honneur de vous présenter mon rapport sur la situation
et l'activité de la Faculté des Lettres pendant l ’année scolaire
1940-1941.
P ER S O N N E L
L a Faculté a été cruellement éprouvée par la mort de M.
Emile Cahex. Ancien élève de l ’Ecole Normale où il était
entré très jeune, ù peine tigé de dix-huit ans, agrégé de 9
Lettres en i$95, il avait été envoyé à l'Ecole d’Athènes où il
demeura trois ans. A son retour, il fut nommé maître de
conférences h la Faculté des Lettres d’Aix : il devait y faire
toute sa carrière.
Chargé de cours en 1928, il devint professeur titulaire en
1931 ; en 1937 il entrait au Conseil de l ’Université. I l laisse,
à tou? ceux qui l’ont connu, un souvenir qui ne s’ effacera pas.
Les générations d’élèves qu’ il a formées évoqueront long
temps ce professeur dont l'érudition si solide et si vivante
les enchantait. J’ai reçu de certains d’entre eux, nu lendemain
de sa. mort., des lettres émouvantes. J,a vigueur de son intel
ligence, l ’admirable loyauté de 6on caractère, son dévouement
et sa bonté faisaient de lui un de ces maîtres qui honorent
l’Université française. Son influence restera féconde.
Sa thèse sur Callimaquc, les deux éditions successives qu’il
a publiées, dans la collection G. Budé, des Hymnes, Epigram mes et Fragments, ses articles, ecs conférences et. ses cours
où il prodiguait la générosité ardente de son avoir, lui ont
donné rang parmi les plus remarquables hellénistes français.
Ce qu 'il était comme ami, j ’ en ai fait l ’ expérience pendant
près de quarante ans: je n ’en ai pas connu de plus fidèle, de
plus sûr, de plus loyal. Ï 1 joignait, à ses qualités d’intelligen
ce, une exlrème délicatesse de sentiments; sa conversation,
��— 99 —
terions organiser de môme une préparation aux agrégations
de lettres et de grammaire, mais ici, c’est le personnel qui
nous manque. Nous n’avons "qu'un seul professeur de litté
rature latine et qu’un seul professeur de littérature grecque :
il nous faudrait tout au moins, dans chacune de ces disci
plines, l’aide d’un maître de conférences.
En ce qui concerne la préparation à la licence, le cours
complémentaire semestriel de philosophie, que nous a accordé
au mois de mars dernier M. le Secrétaire d ’Etat à l'Education
Nationale, a été confié, pour le troisième trimestre, à M.
F onder»:, professeur au Lycée Saint-Charles ; une conférence
hebdomadaire «le psychologie pathologique, créée par la F a
culté, a été confiée à M. le Docteur R égis, Directeur de l’Asile
d’aliénés ; je les remercie l’un et l’ autre du concours qu’ ils
nous ont apporté. M. Second, professeur honoraire, a bien
voulu, pendant le troisième trimestre, faire une série de
conférences d’esthétique : M. S egond a retrouvé, auprès de
ses étudiants et de ses auditeurs, l'accueil chalereux et com
préhensif qu’ils lui ont toujours réservé. Une conférence
annuelle d ’histoire moderne a été confiée à M. L éonard ; une
conférence d eepagnol à M. M ignon ; une conférence d’histoire
de l'Art, pendant le troisième trimestre, à M. L abande. Le
besoin de ce dernier enseignement se faisait sentir depuis
longtemps. Je remercie M. le Secrétoire d'E tat d'a voir bien
voulu nous accorder un cours complémentaire semestriel qui
remplacera heureusement la modeste conférence que nous
avons pu créer. Je dois enfin exprim er la reconnaissance de
la Faculté à M. l’Administrateur et à la Commission Muni
cipale de la Ville de Marseille qui ont fait inscrire au budget
les crédits nécessaires it la création- d’un cours public d’his
toire ancienne et d’ un cours public de littérature grecque.
Comme les années précédentes, les professeurs de la Faculté
des Lettres, tout en participant à l’activité du Centre Uni
versitaire Méditerranéen, ont fait, à Nice, des séries de con
férences préparatoires aux diverses licences et destinées aux
étudiants des Alpes-Maritimes que la difficulté des communi
cations et le coût de la vie empêchent de suivre les cours
de la Faculté. Malgré tout le dévouement dont ces maîtres
font preuve, cette préparation, nécessairement fragmentaire,
ne pouvait, jusqu’à présent, être qu’insuffisante. L a création
d ’ un Institut d ’Etudes Littéraires nous permettra d’organiser
dès cette aimée un enseignement complet dans toutes les
disciplines.
A Nice, encore, des conférences ont été faites, au Centre
Universitaire Méditerranéen, par divers professeurs : MM.
B énévent, Clavel , F arguks, L ote, M ignon, R ipert , Second,
T oussaint .
A Cannes, notre Collège International a pu rouvrir 6es
portes ; mais, comme il était à prévoir, son activité, par suite
�— 100 —
des,circonstances actuelles, a été des plus réduites. En dehors
des auditeurs français, exceptionnellement admis, cette année
encore, à suivre les cours, quelques étudiants espagnols
seulement se sont fait inscrire. Mais il fallait, avant tout,
affirmer l'existence de notre Institut et sa vitalité latente.
M. Maurice M ignon, Directeur, et M. Gauthier , secrétaire du
Collège, s’y sont employés de leur mieux. Je les en remercie.
A Aix, dans l'amphithéâtre de la Faculté, M. Louis P iéimrd
a fait, en février, devant un très nombreux auditoire, une
conférence sur « L ’empire de la langue française ». M. Albert
Grenier , professeur au Collège de France, nous a donné, en
mai, une double série de conférences du plus rare intérêt sur
<« Les Celtes en Gaule et en Europe » et sur « Les villes
romaines de la Gaule sous le Haut-Empire ». Nous souhaitons
qu'il nous revienne l'an prochain.
LOCAUX E T M A T E R IE L
Il m'est très agréable de remercier la nouvelle Municipalité
aixoise des travaux qu’elle a fait exécuter, avec le concours
dû Conseil de l ’Université, dans les salles do travail des étu
diants et dans le grand Ainphitéâtre. I.e grand Amphithéâtre,
en particulier, aura perdu, grâce à elle, son aspect de décré
pitude et cessera enfin de nous inspirer cette 6ortc de gène
que nous éprouvions quand nous recevions dos conférenciers
étrangers. Sans doute est-il bien loin encore, par son amé
nagement vétuste, de répondre à nos besoins actuels : les
étudiants continueront â écrire sur leurs genoux, faute de
tables ! mais, du moins, il sera clair et propre. Avec les crédits
limités dont elle disposait, la Municipalité a fait du mieux
qu’elle a pu. Je souhaite qu’elle persévère dans la voie où
elle s’est si heureusement engagée et qu'en attendant l'achè
vement (assez lointain, sans doute) des nouvelles Facultés,
elle rajeunisse et modernise, sans rien lui ôter de son charme,
notre vieille maison.
E TU D IAN T S
L'effectif des étudiants a été, cette année, de 1302 (575 l'an
passé), dont
étudiants et CGO étudiantes (324 l'an passe).
Cet accroissement est dû, en partie, aux étudiants réfugiés
ou repliés. Mais il n’en marque pas moins un accroissement
peut-être excessif par rapport à l’effectif des années précé
dentes. Trop do jeunes gens et de jeunes filles — il faut avoir
le courage de le leur dire — sont en quête du diplôme de
licencié. Ils sc leurrent eux-mômes en s’imaginant que la
licence leur ouvrira, par elle seule, une carrière que ne peut
leur assurer, en réalité, que l’ agrégation. Il était temps qu’on
opposât une barrière à cet envahissement des établissements
d'enseignement supérieur qui n’aboutissait trop souvent qu’à
faire des mécontents et des aigris — ou des malheureux — .
�—
101
—
L'institution d'un examen d’entrée remédiera au mal. Il aura,
de plus, l’ avantage — surtout s’il est précédé d’ une année de
préparation en première supérieure — de relever le niveau
des études et de ne donner accès dans les Facultés qu’aux
étudiants qui peuvent tirer profit de l’enseignement qu’ils y
reçoivent.
P a r discipline, les étudiants et étudiantes se répartissent
de la façon suivante : Lettres 322 (208) ; Histoire et Géographie
200 (11?>) ; Philosophie 1-10 (67) ; Anglais 193 (124) ; Allemand
33 (12) ; Italien 32 (41). Le nombre des étudiants étrangers
s’ est élevé à 51 dont : 2 Albanais, 4 Allemands, 1 Anglais, 3
Autrichiens, 2 neiges, 8 Egyptiens, 2 Grecs, 1 Hollandais,
1 Hongrois, 4 Italiens, 1 Luxembourgeois, 2 Moraves, 3 P o
lonais, 6 Russes, 5 Suisses, 2 Tchécoslovaques, 3 Turcs. Un
étudiant nous est venu d'Asie Mineure ; 13 nous venaient des
Colonies françaises ou des Protectorats.
C E RTIFICATS
I.c chiffre des certificats pour lesquels les étudianls se sont
fait inscrire est, naturellement, en augmentation par rapport
à l’un passé : 1874 (1402). Ils se répartissent ainsi :
Lettres classiques 629 (400) ; Anglais 302 (278) ; Histoire et
Géogruphio 317 (191) ; Philosophie 243 (130) ; Italien 82 (105) ;
Allemand 64 (28) ; Esthétique 19 (3) ; Histoire de Provence
6 (2) ; Etudes littéraires classiques 212 (167).
DIPLO M ES
D’ETUDES S U PER IE U R ES
Le nombre des candidats aux diplômes d'Etudes Supé
rieures est en augmentation lui aussi : 61 (58). Ont obtenu
pour leur mémoire :
Session de Novembre 1940
Philosophie : mention bien : M. de Gaudemar. — le ttres
classiques : mention très b ien : M. P arques, M. Stéfani.ni ;
mention bien*: M. Chrétien, M. Dugoin ; mention assez bien :
M11* B arbaroux, M,le V idal : mention passable : M,to Ja r r y .
M. Jaffubl. — Histoire et .Géographie : mention très bien :
M. Maunier ; mention bien: M 110 P radel, M, L agrêze. — Anglais:
mention bien : M. Chrétien, M. I ricoin ; mention assez bien :
M,to P eretti, M. F ourcade ; mention passable : M 118 T rucchi. —
Ita lie n : mention assez bien : M. Simon. — Allemand : mention
assez bien : M. M albrunot.
Session de Juin 1941
Philosophie : mention très bien : M. Hanne ; mention bien :
MUe Bérard, M. E stève, M. A mado ; mention assez bien : M.
A mbacuer, Miu> Gastaud, M. Korer, M. Zulke. — Langues
classiques : mention très bien : M. Carpentier, M. Maxtoux.
MUe Mouton ; mention bien : M. Baer, M®* Bouvard, M®* F our-
�— 102 —
iu t , M. Fournier, MUo Guyot, M. Jouas, M"° P euegms, M.
P ourreau ; mention assez bien : M. Barbière, M°® Berh, M”
Chevron, Mn® L efèvre, M"® Mermet, M. Mermet, M. Salles,
M"* Valus ; mention passable : M. Miquel. — Histoire et Géo
graphie : mention très bien : M. Roubaud, M. L esage ; mention
bien : M. A mado, M. Dksanti. — Anglais : mention très bien :
M. Couteli.e ; mention bien : M. Mag.naschi ; mention assez
bien : M. A ndrieu, M“® Bonfante, M. Dupuis, Mn® L anne, M.
R evklli, M"® Hielx, M11* Vanderpoi., M. Moisret ; mention
passable : M11® André, Mu® Voisin. — Italien : mention bien :
M"® Martin, M11® Meysaud, M. T oscan ; mention assez bien :
M. Bonavita. — A llem and': mention assez bien : M. Monod.
DOCTORAT D’U N IV E R S IT E
M. Maurice R icord a soutenu devant la Faculté, une thèse
intitulée : « De Salammbô h Saint-Augustin. L a Provence et
l'Afrique dans l’œuvre de Louis Bertrand ».
Mu® E lsofper, une thèse intitulée : « La vie et les œuvres
de l’Abbé Coyer ».
Le Jury a décerné à M. R icord la mention « Très Hono
rable » ; à Mn® E lsoffer, la mention » Honorable ».
DOCTORAT D ’E TA T
M. Seznkc, agrégé des Lettres, a soutenu devant la Faculté
des thèses en vue du doctorat. d’Etat. La thèse complé
mentaire avait pour litre : « Les sources de l ’épisode
des (lieux dans la Tentation (le Saint-Antoine de Flaubert » ;
la thèse principale : « I.a survivance des dieux antiques. Essai
sur le rôle de la tradition inylhologique dans l’humanisme et
dans l'art de la Renaissance ». Le jury, composé de : M. le
Doyen honoraire B ourrilly , président, MM. le Doyen Gros,
les Professeurs Gustave Cohes, L ote, M ignon, a décerne à M.
S kznec la mention « Très Honorable ».
M. B ercer a soutenu devant la Faculté des thèses en vue
du doctorat d’Etat. La thèse complémentaire avait pour titre :
« Le Cogito dans la philosophie de Hu6serl » ; la thèse prin
cipale : « Recherches sur les conditions de la connaissance ».
Le Jury était composé de : M. le Doyen Gros , Président ;
MM. les professeurs Maurice Blondel, J. Segond, L aciiièze-R ey .
P aliard et Michel. Après une très brillante soutenance, M.
B erger a été reçu docteur avec In mention « Très Honorable ».
P RI X
L cr prix dont dispose la Faculté ont été attribués :
I.e P r ix Cézanne-Voltard' (prix réservé en 1940) h M. Stkfanixi ; prix 1941 : M. F argues.
Le P rix Janbernat : M"* T amPOS-Lajaïuette.
I.e P rix du Conseil Général : M. R aybaud.
I.e P rix M arcel Paybaud : M. I I anne.
�BACCALAUREAT
Lu marée continue à monter. La session d’octobre vient à
peine de prendre lin ; le nombre des candidats examinés s’ eel
élevé à 2471. Il était en juillet de 4,683. Soit un total de 7154
(6.749) l ’on passé. Augmentation : 405. En juillet, les candidats
examinés se répartissoient :
Série A : 847 (admis 350) ; Série A P rim e : 1835 (admis 638) ;
Série Philosophie .- 2001 (admis 866).
Il y a beaucoup trop de bacheliers en France, et beaucoup
trop de candidats au baccalauréat. Le niveau reste bas. (En
juillet, une seule mention « très bien » a pu être décernée dans
la série A). Et ni les candidats ni leurs parents ne veulent
admettre cette faiblesse, que confirment pourtant, dans la plu
part des cas, les livrets scolaires. Beaucoup s’indignent des
notes obtenues et adressent au Recteur ou au Doyen des
demandée toujours plus nombreuses de révision de copies ;
et ces demandes, quand elles émanent des candidats euxmêmes, (ce qui, en soi, est d'ailleurs inadmissible), sont
parfois constellées de fautes d’orthographe !
La réforme du baccalauréat, consécutive à l'heureuse
réforme de l'enseignement secondaire, relèvera sans doute
le niveau des épreuves. Mais, il serait grand temps de mettre
un terme aux réclamations que les échecs motivent. Des
réclamations semblables ne sont admises pour aucune autre
examen : elles ne sévissent que pour le baccalauréat. Neuf
fois sur dix, elles ne reposent sur rien et ne modifient en
rien le résultat proclamé. Au point de vue moral, par la men
talité qu’ elles révèlent et parfois par les intrigues dont elles
essaient de s’entourer, elles doivent être formellement
condamnées.
��TRAVAUX DE MM. LES PROFESSEURS
Année Scolaire 1940-1941
M. B ourrim .y .
Comptes-rendus dans les Annales de la Faculté des Lettres.
Les origines de la in fo rm e en Provence : les Y<wdois, dans
les « Etudes de théologie et d'action évangéliques ».
M. Bnux.
En préparation : Le préromantisme en Provence.
La France dialectale et Vunité française.
M. F argues.
Deux articles sur les « Tristes » et les « Politiques » d’Ovide,
dans la Bevue des Cours et Conférences.
En préparation : Etudes sur tes Odes d'Horace.
M. L atzarus .
Publications périodiques :
n) Un personnage de l'Im m ortel (Croix, 29-30 décembre 1940)
b) Le véritable héros de Vhnm ortel (Croix, 23-21 mars 1941)
c) Une enfance pieuse : Chateaubriand (Croix, 6 sept. 1941)
d) Saint Grégoire de X'ysse (L a Vie spirituelle, l"r oct. 1941).
Sociétés savantes :
a) Communications à l ’Académie de Nîmes.
Plutarque historien ; L'h istoire N tnnism atique'de Monsieur
le Comte de Chambord, par M. Henry F ouqu ier ; Compte
rendu des travaux de l’Académie en 1940.
b) Conférence à l'Ecole Antique de Nîmes. Les dieux
d'E gypte à Ntmes. .
M. L éonard.
Histoire ecclésiastique des réformés français au X V IIP
siècle. (1 vol., Paris, Fieclibacher, 1940).
nécessité et directives d'une conception nouvelle de l'h is
toire de l'Eglise. (Etudes de théologie et d’action évangéliques,
1941, 2,u# fascicule).
�M. L otie.
En préparation : Histoire du vers français. I ; Moyen-Age
t{2 volumes).
M. P alanque.
Praefeclns llly r ic i cl G alliarum. Contribution au problème
■de l'H istoire Auguste. (Revue (les Etudes anciennes, Tome
X L II, 1040, Mélanges Radet).
S u r l'emplacement de ta cathédrale tVAix-en-Provence
avant, le X I I e siècle. (Revue d'H istoire rie l'Eglise de France,
tome X X V II, 1011).
Saint Ambroise et la civilisation de son temps. (L a vie spi
rituelle, 2û jan vier 1041).
Pa ulin de Pella. (La vie spirituelle, 1er juillet 1041).
Comptes-rendus dans la Revue d’H istoire Ecclesiastique,
la Revue d:Histoire de l'E glise de France, la Revue des Etudes
Anciennes, etc...
M. Paliard.
N ote sur ta poésie bergsonienne dans Bergson. (L a Ba•connière, Genève).
La connaissance pur idée et la connaissance par sentiment
chez Malebranche. (Etudes Philosophiques, juin 1041).
M. P aolantonacci.
L ’harmonie apollinienne dans « Maïa » de G. d'Annunzio.
(Etudes italiennes, année 104041, numéro unique).
M. R ipert.
Ovide : L 'A r t d'aim er. Les Amours; traduction nouvelle avec
introduction et notes. (Paris, Garnier).
Conférences sur le message mistralien du Maréchal Pétain
au Centre Universitaire Méditerranéen de Nice, à Vence,
Grasse, Avignon, Orange, Valence, Lyon, Rodez, Toulouse,
Montpellier, Vichy, Ajaccio, Bastia.
Conférences et articles sur le Père X avier de Fourvières,
sur l'Amiral de Rochegaude et les Troubadours.
M. Segond.
Schématisme bergsonien et schématisme kantien, [in H enri
Bergson, Essais et témoignages inédits. (L a Baconuière, Neu
châtel, Suisse).
H enri Bergson (Eludes Philosophiques. (Juin 1941).
Traité .d’esthétique (P rêt pour l'impression).
�— 107 —
R AP PO RT SUR L ’AC TI VI TE
DU CENTRE UNI VER SI TAI RE M EDI TERRANEEN
pendant l'année scolaire 1940-1941
a)
E NSEIG N EM EN T S U PER IE U R
ET DES SCIENCES
DES LE TTRE S
En 1939-1940, 90 étudiants s’étaient inscrits au Centre Uni
versitaire pour y préparer des certificats d'études supérieures
de Lettres ou de Sciences.
Durant l ’année scolaire écoulée, nous avons eu 248 inscrip
tions, qui se décomposaient ainsi :
Lettres classiques, 52 ; Anglais, 37 ; Philosophie, 38 ; His
toire, 38 ; Italien, 22 ; Allemand, 19 ; Sciences, 13 (pour le 6
certificats de mathématiques générales et de mécanique ra
tionnelle et appliquée) ; Auditeurs libres, 29.
Los cours ont été donnée de novembre 1940 à mai 1941, par
les professeurs de la Faculté des Lettres d'A ix et de la Faculté
des Sciences de Marseille, assistés pour les cours de L a tin .
par M. Henri G haillot, professeur honoraire â la Faculté des
Lettres de Toulouse, et pour les cours d'Allemand, par M.
Irénée Davoink, professeur agrégé au Lycée de Nice.
b)
BIB LIO TH E Q UE SCOLAIRE
•En inai 1940, nous avons eu la possibilité de fonder une
bibliothèque scolaire destinée aux étudiants niçois, grâce à
un legs important que la Municipalité de Nice nous a con
sacré. Une somme d'environ 30.000 fr. a été dépensée pour
l ’achat des manuels indispensables, des ouvrages techniques
et des dictionnaires les plus importants pour la préparation
des certificats de licence.
c)
SECTION D’ ETUDES FRANCO-ETRANGERES
1® Cours de français pour étrangers. Ces cours ont eu lieu
de novembre 1940 à juin 1941. Nous avons eu 41 inscriptions
d'étudiants étrangers (contre 115 pendant l'année scolaire
1939-1940) de nationalité suivantes, par ordre d’importance :
Ex-autrichiens et ex-ullemands, 17 ;PoIonais, 5 ; Hongrois
et Tchèques, 3 + 3 ; Belges, 2 ; Danois, 2 ; Français, 2 ; Russes,
2; Lichsten 6tcinois, 2; Anglais, Hollandais, Norvégien, 1 + 1 + 1.
Il y a eu deux sessions d’examen pour la délivrance du
Dilpôme de Lettres et Civilisation françaises et du Certificat
de Langue et Littérature françaises :
Session de mars 1941 : Diplômes, 4 ; Certificat, 1.
Session de juin 1941 : Diplômes, 5 ; Certificat, 2.
�— 108 —
2° Cours de langues étrangères. 251 élèves se sont inscrits
pou rsuivre les cours de longues étrangères (contre 77 pendant
l’année colôire 1939-1940).
• Ces inscriptions se répartissent ainsi : Anglais, 110 ; Alle
mand, 40 : Espagnol, 46 ; Italien, 29 ; Arabe, 20.
d)
GRANDES CONFERENCES
I.a séance inaugurale des grandes conférences eut lieu le
lundi 2 décembre 1940. M. Maurice M ignon lut un rapport
sur l’activité intellectuelle du Centre durant Tannée scolaire
écoulée, puis M. Louis Bertrand, de l ’Académie Française,
fit une conférence sur: « Lamartine, fils de famille ». Au cours
de l’h iver dernier, 118 conférences furent organisées et atti
rèrent dans notre amphitéûtre une grande affluence.
Nous avions prévu des cycles de conférences sur différents
sujets d’actualité :
fl) Cycle Mistralien, avec des conférences de MM. Emile
R ipert et René Gillouix ;
b) Cycle de l'Empire, avec des conférences de MM. Maurice
R icokd, Z immermann et M“ * Claire Charles-GÉNiAux ;
c) Cycle de hautes études générales, avec des conférences
faites par des professeurs des diverses Facultés des Univer
sités d'Aix-Marseille, Montpellier, etc., avec le concours
d ’hommes de lettres éminents.
d) Une mention spéciale doit être réservée aux conférences
sur l’ Urbanisme (fondées au Centre par la Renaissance des
Cités) avec le concours de MM. Octobox, André B onnet, P euriaux et T homas .
e)
A C T IV IT E IN T E R N A TIO N A L E
Malgré toutes sortes de difficultés, le Centre Universitaire
a poursuivi ses efforts de liaison avec les Universités étran
gères, et les différentes chaires fondées par les pays étrangers
ont maintenu et développé leur activité :
a)
Chaire Michel Emixbsco (Roumanie), conférences de M.
Alain Guillbrmou , sur la Littérature Roumaine ;
b) Chaire P étofi (Hongrie) cycle de conférences de M. Louis
V il i .at. professeur à la Faculté des Lettres de Toulouse, sur
l’ histoire contemporaine de la Hongrie ;
c) Chaire Léonard de V inci (Italie), conférences de MM.
Auguste V alensin et Maurice M ignon ;
d) Chaire Camûens (Portugal), cycle de conférences de MM.
A quaron'E, directeur de l'Institut d’ études portugaises de la
Faculté des Lettres de Montpellier et Raymond W arnier ,
directeur de l'Institut Français au Portugal. Le Centre Uni
versitaire a été honoré de la visite officielle de M. M enues
Correa , professeur à l'Université et Maire de Porto, qui a
�— 109 —
fait, sous les auspices de la Chaire Camoens, une remarquable
conférence sur l’Anthropologie du Portugal ;
e)
Lectures dantesques. Connue les années précédentes, sous
l'im pulsion du Père Auguste V aeksik, des réunions se sont
tenues dans les salons du Centre pour commenter la Divine
Comédie. Elles ont attiré un grand nombre d'auditeurs.
f)
P R E P A R A T IO N , EN F IN D’A N N E E SCOLAIRE,
d’UX PROGRAM ME E LAR G I DE INACTIVITE CU LTU RE LLE
DU CENTRE U N IV E R S IT A IR E
A la suite de la nomination du nouvel administrateur, M.
Marcel L ucaix, un programme d’extension de l’activité cul
turelle a été élaboré et immédiatement mis en œuvre :
a) Améliorations matérielles : libération des salons, où se
tenaient certains cours, et préparation du transfert de ces
cours dans des locaux voisins, en attendant l ’achèvement de
l’Institut des Lettres, dont les plans et travaux on été sans
cesse plus poussés : achèvement de la bibliothèque scolaire
du C. U. M., du fichier et des catalogues, des dossiers indi
viduels d'étudiants, des archives, etc.; création d'un cabinetsalon pour les visiteurs de marque, professeurs, etc., désireux
de travailler sur place ; réorganisation des services, des
cabinets du directeur et du secrétaire-général : achèvement
du salon des Actes et de la bibliothèque qui y figurera.
b) Préparation et vote d'un budget additionnel ; subventions
nouvelles obtenues (Œuvres Françaises à l'Etranger, etc.);
création d ’une Chaire d’ Empire eu collaboration avec les
Résidents et Gouverneurs Généraux ; création d’une Chaire
de Nice et de la région ; création d’une Chaire- Mistral, avec
cours de provençal e de niçois ; création de nouveaux cycles
avec cours publics (Nietszche et l’Europe nouvelle, etc.) ;
classification des conférences selon un plan de grandes ques
tions culturelles, régionales, artistiques, sociales ; cours sur
l'H istoire de l ’Art, en liaison avec l ’installation de l'Académie
de France à Nice ; création d’un cycle do conférences et cours
sur la Corse ; préparation d'échanges universitaires, bourse©
musulmanes, etc,; création d’une chaire Louis Lumière,
fondée par le Centre artistique des jeunes du Cinéma ; rap
ports avec le© protectorats et colonies pour des échanges
culturels, des conférences, une collection de projections et
films de documentation.
��OBSERVATOIRE DE M ARSEILLE
RAPPO RT
de M. Jean BOSLER, Directeur de l'Observatoire.
PER SO NNE L
Au l ar novembre 1941, le personnel régulier de l'Observa
toire comprenait :
M. Jean BoSi.er , Directeur ;
■Mlto O. Jasse, Aide-astronome ;
MM. G. Guigay, Aide-astronome stagiaire ;
J.
Gallerox, Assistant et mécanicien ;
M11* M.-L. A ciiard , Assistante.
A cette liste il convient d'ajouter trois employés temporaire»,,
rémunérés sur les fonds propres de l'Observatoire :
M. S. Burronj, Agent de service ;
M®* L. R ollé, Femme de service ;
M. Jean P aul, Apprenti mécanicien.
M. I). B ki.o r i /.k y , Docteur ès-Scienoes mathématiques,
Lauréat de l’ Institut, figurait dans nos rapports précédents
comme Astronome-adjoint. Atteint par la loi du 3 octobre 1940
sur les statut des Israélites, il a dû cesser ses fonctions le20 décembre 1940 et n'a pas été remplacé.
M. Henri R oure, Docteur ès-Sciences mathématiques et
Lauréat de l'Institut également, chargé de recherches par le
Service Central de la Recherche Scientifique, a, ccttc année
comme les précédentes, fréquenté librement mais assidûment
l'Observatoire, où il poursuit ses recherches de Mécanique
céleste.
M. Robert Jonckheere, Lauréat de l'Institut, ancien Directeur
de l ’Observatoire de Lille, dont nous avons déjà parlé l'an
dernier, a, durant toute l'année, constamment travaillé à
l'Observatoire tous les soirs de beau temps. Nous avions,
avant la guerre, un aide-technique de la Recherche Scienti
fique, M. X avier H ahn. M. H ahx avant été mobilisé dans
l ’aviation — sur sa demande d'ailleurs — et ayant par lasuite disparu, nous avons obtenu que l'indemnité qu’ il perce
vait fût allouée à M, Jonckheere, en attendant que la situation,
de celui-ci soit régularisée d'une manière répondant à ses.
mérites scientifiques.
�M. Ch. F ehrenbach, Agrégé des Sciences Physiques, tra
vaillait avant la guerre à l’Observatoire de Strasbourg, où il
devait entrer bientôt comme aide-astronome. Mobilisé en 1930,
puis replié dans le Midi et nommé en 1040-41 Professeur au
Lycée St-Charles de Marseille, il a, à l'Observatoire, consacré
tous les instants qu'il avait de libres à une Thèse de Doctorat
d'Astronomie, dont il poursuit actuellement ici la mise sur
pied. Nous venons d’ apprendre la nomination, à dater du l or
octobre 1041, de M. F ehrenbach comme Aide-astronome à
l’ Observatoire de Strasbourg. C’est à M arseille que, tant que
durera la guerre, M. Fehrexbach sera provisoirement affecté :
il n’en sera que mieux à même de terminer son travail. Nous
aurons l’occasion de reparler de ce jeune chercheur, particu
lièrement bien doué pour l ’investigation scientifique.
M. Victor M aître , Aide-astronome à l'Observatoire de Besan
çon, avait été évacué sur M arseille lors de l’avance allemande :
il a passé toute cette année #> l ’Observatoire de Marseille, où
il s’occupe, lui aussi, d ’une Thèse de Doctorat d’Astronomie.
Notre rapport précédent mentionnait encore M. François
H exrote.au, ancien astronome ii l ’Observatoire canadien
d'Ottawa, qui, surpris en Belgique par l’invasion, s'était réfu
gié à Marseille. Après avoir travaillé ici en septembre et
octobre 1940 (ainsi que nous l ’avons dit l'an dernier), M. H enrote \u , ayant obtenu ses passeports pour le Canada, nous a
quittés à la fin de novembre 1040 ; nous le reverrons sans
doute quelque jour, que nous espérons pas trop éloigné.......
On le voit : la situation tragique où sc trouve présentement
notre pays a amené à l ’Observatoire de Marseille plusieurs
collaborateurs occasionnels particulièrement qualifiés. Quel
que soit l'avenir qui nous est réservé, il est vraisemblable que
l'Etablissement retirera de leur activité un bénéfice durable
dont profitera naturellement aussi le renom de notre Univer
sité.
T R A V A U X THEORIQUES E T CALCULS
M. Bosler a étudié diverses questions concernant la théo
rie de la Relativité et en particulier l ’identité de principe
quelque peu énigmatique paraissant exister entre les deux
définitions de la masse : par l ’inertie et par la gravitation.
11 a pu ainsi mettre en évidence le rôle assez, inattendu joué
ici par la Troisième loi de Kepler.
M. Bf.i.orizky a poursuivi ses recherches mathématiques
(en cours de publication) sur le Problème des Trois Corps.
Celles-ci tendent à établir l ’impossibilité, dans le cas général,
de la « régularisation » si longtemps cherchée du célèbre
problème : il nous faut donc renoncer A tout espoir de voir
résoudre ce dernier, au sens habituel que l’on donne à ce mol.
M. R o i rf. a étudié les perturbations générales de la petite
planète (33) Polymnie, è la fois sous l’action de Jupiter et
�— na —
sous celle de Saturne. I l s'est également occupé de la théorie
de Pluton. E nfin il a entrepris d’étendre•les résultats de sa
Thèse concernant les perturbations des Petites Planètes aux
cas où les inclinaisons doivent être prises en considération.
M. Joxckheeue a compulsé, dans les publications astronomi
ques, les statistiques d ’étoiles doubles comprises entre 3 " et
5" de séparation, tirées à simple vue par certains auteurs des
catalogues photographiques, et il a montré que cette méthqjle
expéditive est en réalité décevante : elle laisse échapper beau
coup de couples et en recense d'illusoires. Seule l ’observation
visuelle directe peut conduire à des conclusions ayant une
valeur statistique.
M. G uigay a étudié, grâce aux observations faites en diver
ses localités, l'orbite autour du Soleil d’un bolide remarqua
ble apparu le 30 novembre 1940. 11 a également continué ses
recherches théoriques sur les courants météoriques issus d’une
même comète et sur la répartition des trajectoires dans l’es
pace.
Enfin M. Maître a poursuivi toute cette année à Marseille
les recherches commencées par lui à Besançon les années
précédentes et relatives à la distribution réelle dans l’Univers
des étoiles des deux premiers types spectraux, ainsi qu’à leurs
éclats absolus. Ces recherches doivent, constituer une Thèse
de Doctorat, à peu près achevée maintenant.
OBSERVATIONS E T TR A V A U X DE LAB O RATO IRE
Les travaux théoriques n ’exigent que de l ’encre et du papier.
Les observations et les recherches de laboratoire nécessitent
par contre un entretien constant des appareils et l'exécution
matérielle de dispositifs instrumentaux variés : la situation
générale du pays, la pénurie de matières premières, de pla
ques photographiques et d’objets de toute nature rendent tout
cela, en ce moment, particulièrement malaisé.
&I. B ei.ohizky a pris au Prisme-Objectif des photographies
du spectre de y Cassiopée, spectre qui, on le sait, varie
euxâcusement avec le temps, i l s’est beaucoup occupé, pour
M. Jonceheere, de l'argenture du m iroir de 0 m. 80 de notre
Télescope Foucault ; cette argenture est, vu les dimensions de
la pièce, loin d’être une opération facile — surtout actuelle
ment.
M. R. Jonc.khkkrk a continué, à l ’Equatorial de 0 m. 26, les
recherches d ’étoiles doubles nouvelles auxquelles il s’est
depuis longtemps consacré ; 272 couples ont été ainsi décou
verts par lui ; chaque couple a été observé plusieurs nuits et
soigneusement identifié avec les étoiles des catalogues publiés.
M. Joxckiieere a également mis à profit dans le môme but
la grande puissance lumineuse du Télescope Foucault de
0 m. 80. A cet effet, une série d’importantes modifications a été
8
�apportée à l’ instrument par le Directeur, par M. Jonckheere
lui-même et par M. Gai.i.er» k. L ’appareil avait été construit
il y a trois quarts de siècle en vue de l'observation visuelle
et ne convenait pas à la photographie, aujourd’hui presque
exclusivement employée en Astronomie : il s’est révélé parti
culièrement approprié à un travail d’exploration directe du
Ciel et. les résultats obtenus ont dépassé les prévisions les plus
optimistes : 188 nouveaux couples ont été découverts en quel
ques mois. Mais ce succès n’a pu être obtenu que grâce à
la persévérante activité de M. Jonckheere qui, le plus souvent,
a passé, à l ’oculaire de son instrument, la nuit entière, du
coucher du Soleil à son lever.
M. Jonckheere espère, par ces recherches systématiques
d'étoiles doubles, compléter, pour la région du Ciel située au
Sud de l’équateur, les zones déjà examinées pur lui au cours
des 36 dernières années et parvenir ainsi à dresser une vaste
statistique des étoiles doubles, qui nous renseignera sans doute
Utilement sur la nature réelle et sur l’origine de ces astres
mystérieux.
M. F eurekbach s’est proposé le problème difficile de per
fectionner les mesures, trop souvent incertaines, des vitesses
radiales des corps célestes, effectuées au moyen du PrismeObjectif. I l a étudié à cet effet, au laboratoire, la raie d'ab
sorption du Chloure de Néodyme, préconisée comme point de
repère. Notre grand réseau concave de Rowland lui a permis
de photographier, de ce composé, des spectres à grande
dispersion, susceptibles d'être examinés en détail au microphotomètre enregistreur de Moll. Les diverses causes de variation
de la longueur d'onde ont ainsi pu être reconnues et un pro
grès important a été réalisé. Des essais sur le Ciel, à notre
Prisme-Objectif, ont été entrepris et seront, bien entendu,
poursuivis. Il s’agit là d ’un travail de longue haleine — une
Thèse de Doctorat — auquel M. F ehrenbach a déjà consacré
des efforts considérables (pour ne rien dire des savants
étrangers qui l’ont vainement abordé) et qu'un physicien
consommé peut seul mener à bien.
M. Guigay a exécuté, à l’Equatorial, des mesures de m agni
tudes photographiques des comètes et M. Maître, au photo
mètre à œil-de-chat de M. Danton, des mesures d'étoiles varia
bles à éclipses.
Nous ne mentionnerons ici que pour mémoire une série de
séances d’observations qui, durant les mois d ’été, ont été
consacrées par nous soit à dos étudiants, soit à des élèves des
lycées, soit à diverses catégories de visiteurs.
METEOROLOGIE E T SISMOLOGIE
Les observations météorologiques quotidiennes, le relevé et
la surveillance des enregistreurs ont été. cette année comme
les précédentes, régulièrement, assurés: M. Gaijæron, • M11*
Ja Sse et M11* Achard s’eu sont tous trois occupés, M. Galleron
�étant plus spécialement chargé de l’entretien mécanique des
appareils. M"® Achahd s'est aussi acquittée du service des ren
seignement» météorologiques à fournir aux administrations
ou au public, dans la mesure, bien entendu, où la communi
cation de ces informations se trouvait être uutorisée par les
instructions reçues du gouvernement.
Les anémomètres électromagnétique» Papillon, ù Indications
instantanées, ont continué à nous donner toute satisfaction.
MUe Achahd a assuré, sous la direction de M"8 Jasse, la
rédaction du Bulletin Météorologique mensuel de l'Observa
toire et celle, plu» importante, du Bulletin annuel de la
Commission Météorologique des Bouches-du-Rhône, dont
M. Bosler est le Président. Ces Bulletins n’ont cependant pas
encore pu être effectivement distribués aux particuliers — en
raison d’ordre» impératifs émanant de l’ Office National Météo
rologique : la distribution sera naturellement reprise dès que
la situation générale sera redevenue plus normale.
Les tremblements de terre — assez nombreux cette année
— et les divers mouvements du sol de la région provençale
ont été enregistrés comme auparavant par notre sismographe
Mainlca, MUo Jassk étant chargée de la surveillance de cet
appareil et M. Galucron des petites réparations qu’il peut, de
temps ù autre, exiger. Les diagrammes intéressants sont, on
le sait, envoyés par nous, quand il y a lieu, à l'Institut de
Physique du Globe de Clermont-Ferrand, qui a mission de les
centraliser.
Le» émissions de signaux horaires ayant subi au cours de
l’année, par suite de circonstances variées, d’assez nombreux
changements, nous avons dû — non sans difficulté — faire
'm odifier nos appareil» de réception de façon à pouvoir capter
indifféremment les ondes des divers postes susceptibles de
nous intéresser.
« JO URNAL DES OBSERVATEURS »
Le « Journul des Observateurs », dont Mu# Jasse s’occupe
principalement et auquel elle consacre toujours la plus grande
partie du temps que lui laisse le Secrétariat de l’Observa
toire — et l'on sait assez à quel point notre administration
s’ est compliquée dans ces derniers temps ! — le « Journal des
Observateurs », disons-nous, publie en 1941 son X XIV e volume,
correspondant à la 27* année de sa parution, parution que les
difficultés de tontes sortes, née» de la guerre, n'ont pas réussi
à interrompre. Le volume de 1941 aura 148 pages in-4°, soit
12 pages par numéro, comme en 1940, contre 16 ou 20 les
années précédentes. Cette réduction nous n été imposée par
ordre supérieur : elle a atteint, on le sait, toute la presse
périodique française et tire son origine do la pénurie actuelle
de papier.
Nous étions accoutumés dans ie passé à accueillir de nom-
�—
110 —
breux articles (le savants étranger?, de paye généralement
amis de la- France — de pays de l ’Europe centrale, par
exemple. Est-il besoin de dire que l’on dernier cette source
d'articles .s'est, hélas, tarie ? Noue avons en conséquence dû
nous borner à publier des travaux français. Rappelons ici au
surplus que les tirages à part de notre journal forment, une
fois réunis, les volumes de « Travaux » publiés par différents
Observatoires, notamment par celui d’ Alger.
L ’ importance scientifique du « Journal des Observateurs •»
s’est d'ailleuns beaucoup accrue du fait des conditions difficiles
imposées par les événements à notre pays : il constitue un
des rares périodiques de ce genre qui soit publié en ^one libre
et, p ar suite, qui soit facilement accessible aux lecteurs aussi
bien qu’aux auteurs. C'est là, croyons-nous, une raison de
plus, pour notre Université, de s'intéresser à une publication
répandue dans le monde entier — jusqu’aux antipodes — et
qui tient, depuis 2fi ans, une place extrêmement honorable
dans la vie intellectuelle de Marseille, de la Provence et
même (le la France.
T R A V A U X PER S O N N E LS P U B L IE S
Nous devons signaler ici que la séparation du territoire en
deux zones a, cette armée, rendu fort difficile la publication
des travaux scientifiques, beaucoup de périodiques — notam
ment les Comptes rendus de VAcadémie des Sciences — étant
imprimés en pays occupé. Cette remarque faite, les travaux
scientifiques, mémoires et articles publiés par les membres
de l'Observatoire au coure de l’ année universitaire 1940-41 ont
été les enivan ts :
M. J. B osler.
La masse inertique, la masse gravidique et la Troisième loi
de Kepler. (Journal des Observateurs, vol. XXIV , 1941, p. 57).
M. D. B elorizky.
Su r le spectre de y Cassiopciae. (Journal des Observateurs,
vol. X XILI, 1940, p. 139).
Mesure de l'o rthogonalité des réseaux. (Journal des Obser
vations, vol. X XIV, 1941, p. 25).
L'a rgen iu re des m irois. (Journal des Observateurs, vol.
X XIV, 1941, p. 77).
M. G. Guigay .
Le bolide du 5 aoilt 1940. (Journal des Observateurs, voL
X XIV, 3941, p. .73).
Le bolide du 30 novembre 1940. (Journal des Observateurs,
voL X XIV, 1941, p. 10G).
�— 117 —
M. H. R oure.
Théorie de (33) Polym nie. (Journal des Observateurs, vol.
XXIV, 1941, p. 1).
M. R. JONCKIIEERE.
Listes d'étoiles doubles nouvelles découvertes à l'Observa
toire de Marseille.
Prem ière liste : Equat. Eichens de 0 rn. 36 : 97 couples. (Jour
n al des Observateurs, vol. X XIV , 1941, p. 21).
Deuxième liste : Equat. Eichens de 0 m. 2G : 133 couples.
(Journal des Observateurs, vol. X X IV , 1941, p. 69).
Troisième liste*: Equat. Eichens de 9 m. 26 : 12 couples ;
Télescope Foucault de 0 m. 80 : 90 couples. (Journal des Obser
vateurs, vol. X XIV, 1941, p. 93).
Quatrième liste : Télescope Foucault : 98 couples. (Journal
des Observateurs, vol. XXIV , 1941, p. 114).
��BIBLIOTHÈQUE DE L’ UNIVERSITÉ
S ctliM d’Aix et Sectloas de Marseille
RAPPO RT
do
M. de T O U R N A D R E
Bibliothécaire en Ohef
Monsieur le R ecteur,
Messieurs,
J'ai l'honneur île vous présenter mon rapport sur le foncHonni-inent de lu Bibliothèque Universitaire pendant l ’année
1940-1941.
L'activité de la Bibliothèque avait été forcément réduite
pendant l’année 1939-1940. Le public était moins nombreux
et, d'autre part, la mise ô l'ab ri d'un grand nombre d’ou
vrages privait les lecteurs de documents précieux. Actuelle
ment, tous les'livres évacués ont réintégré leurs dépôts.
Le caractère essentiel de l'année 1940-1941 est une affluence
considérable de lecteurs qui dépasse toutes les prévisions. La
tâche des bibliothécaires et des employés a été, de ce fait,
très pénible. Ajoutons que la Bibliothèque est restée ouverte
quatre heures par jour, durant les grandes vacances, en
application de la circulaire ministérielle du 2G juin 1941, afin
de permettre le travail des étudiants inscrits aux cours de
vacances. De la sorte, les congés du personnel ont dû être
écourtés.
Ce surcroît de besogne a été courageusement accepté par
■fous, chacun accomplissant son devoir en dépit de conditions
de travail souvent défavorables.
Cette affluence, du reste, ne se limite pas à notre Bibliothè
que, ninis s'étend à toutes les Bibliothèques Universitaires et
Municipales. Il est heureux de constater que lu lecture et
l'étude ne sont pas dédaignées et se trouvent même recher
chées au milieu des angoisses et des difficultés de l'heure
présente.
�— 120 —
PER SO NNE L
A Aix, M. Gre, garçon de bibliothèque, a été promu à l'an
cienneté de la 5* à la 4** classe par arrête rectoral du 31 janvier
1941, avec effet du 1" janvier 1940.
L a fréquentation intense de la Bibliothèque a démontré que
le service ne pouvait être assuré, d'une façon parfaite, avec
deux employés. De l’avis de tous, la présence d'un troisième
garçon s’imposait. Les crédits n’ont pas permis de réaliser
cette mesure en cours d'année. Ce n'est qu’après le vote du
budget additionnel, en juin, que les sommes nécessaires à cet
effet ont été obtenues. M. Gf.rmanet a pu ainsi être embauché,
à titre d'auxiliaire. Il est entré à la Bibliothèque au mois de
juillet et a mis à profit la période d’été, qui comportait un
service plus réduit, pour sc mettre au courant. Nous espérons
donc qu’il secondera utilement ses collègues au cours de la
prochaine année scolaire.
A la Section des Sciences, YU nir'a ide des Travailleurs In te l
lectuels ayant suspendu ses paiements, MD® F ixe, aide-biblio
thécaire a dû. être rémunérée sqr le budget de la Bibliothèque.
Le personnel de la Section de Médecine et de Pharmacie n’a
subi aucun changement, si ce n’est que M11®*George, Bibliothé
caire, est devenue M®0 PÉROt.
CATALOGUES
A Aix,
Gleizes a continué le dépouillement des collec
tions et ouvrages en plusieurs volumes. Des séries très inté
ressantes ont été révisées parmi lesquelles le Répertoire du
Théâtre Français qui comprend 213 volumes et a nécessité
l’établissement d’un m illier de fiches. Le dépouillement de
cdtte publication a demandé beaucoup de temps, car les nome
d’ auteurs étaient souvent des pseudonymes et il a fallu iden
tifier le nom véritable. Ce travail a déjà été apprécié comme
il convient par les professeurs de littérature et leurs étudiants
qui éviteront de longues recherches sur les rayons.
Une heureuse innovation doit être signalée à propos des
catalogues. Quelques étudiants des Facultés de D roit et des
Lettres ont commencé le dépouillement dos articles de revues
comportant la rédaction' des fiches alphabétiques d’auteurs et
de matières. Us constituent une équipe de bibliographie faisant
partie des équipes de jeunesse et travaillent sous la direction
du bibliothécaire en chef: L ’ importance de cette entreprise
est évidente, car les articles de revues échappent, la plupart
du temps, à la connaissance du public. Les étudiants qui
s’astreignent bénévolement à cette besogne accomplissent
véritablement une œuvre utile. Toutefois, celle-ci est à peine
amorcée et demandera plusieurs années (le travail appliqué
et continu pour être menée à bien.
A la Section des Sciences, le classement du legs Dessalle' qui
�— 121 —
comprenait un grand .nombre d'ouvrages et de brochures a été
achevé et M11* F ine a continué la réfection des catalogues
alphabétiques d’auteurs et d ematières.
A la Section de Médecine et de Pharmacie, M0* P errin a
poursuivi la rédaction du catalogue d’auteurs des thèses de
médecine ; il reste encore h établir les fiches des thèses sou
tenues à P aris de 1819 à 1884. Le catalogue des ouvrages grand
format a été refait ainsi que celui des ouvrages moyen formai
jusqu’au N ° 20.506. Les fiche© alphabétiques des périodiques
ont été terminées. Enfin, pendant le mois d'août, M ,u P errin a
procédé à l'élaboration d’nne bibliographie de l’histoire de la
médecine à M arseille et en Provence, d’après le dépouillement
de périodiques régionaux : Mareeille-Médical, Actes du Comité.
Médical des Bouches-du-Rhône, Provence Médicale, etc.
A la Pharmacie, les fiches des ouvrages petit format ont
été refaites jusqu’au N ° 5.471 et les fiches analytiques des
thèses sont presque terminées.
FREQ U EN TATIO N
Elle n’a jam ais été aussi intense que cette année. 100:403
volumes ont été communiqués, soit une augmentation de
39.68-4 sur l’an dernier. 31.659 volumes furent prêtés, ce qui
représente une augmentation de 5.139.
Cette affluence provient d ’abord de l'augmentation toujours
croissante du nombre des etudiants. Les circonstances actuel
les ont, d’autre pari, amené en zone libre de nombreux
étudiants de la zone occupée. Enfin, il y a une catégorie
importante do réfugiés français et étrangers : professeurs,
hommes de Lettres, érudits, etc., dont l ’étude constitue parfois
la seule distraction et que nous avons accueillis de notre
mieux.
La communication do tous les livres demandés n 'a pu être
assurée que gréce au dévouement du personnel. On no saurait
trop le répéter. Ala Section d'Alx, notamment, les deux em
ployés ont été littéralement submergés.
Une mesure très heureuse a été prise par le Conseil de
l’Université dans la séance du 27 mars 1941, sur la propo
sition du bibliothécaire en chef. Jusqu’ à présent, les per
sonnes n’ayant aucune attache avec l’Université devaient se
faire im matriculer dans une Faculté pour avoir le droit
de fréquenter la Bibliothèque. Bans certains cas, le Recteur
pouvait accorder la gratuité. On voit l ’ inconvénient de ces
deux solutions : l'immatriculation était trop onéreuse et peu
rationnelle pour ceux qui n’ assistaient, pas aux cours et la
gratuité était incompatible avec la nature de la Bibliothèque
qui n’est pas publique. Le Conseil a adopté une solution
moyenne qui consiste à exiger seulement le paiement des
droits de bibliothèque, soit 90 fr. par an. Ce régim e existe,
d ’ailleurs, depuis longtemps, dans plusieurs Bibliothèques
Universitaires.
�-
122
-
LOCAUX
A la Section d'A ix, un nouvel aménagement des salles de
lecture effectué pendant les vacances de Pâques améliore
.sensiblement la situation.
De nos deux salles celle qui contenait les catalogues et le
bureau de prêt des employés était la plus petite. Elle com
muniquait avec la grande salle des actes de la Faculté de
Droit dont nous disposons depuis quelques années et affectée
spécialement aux étudiantes. Mais celle-ci était parfois
reprise par la Faculté pour les cours et les soutenances de
thèses, de sorte qu'elle ne pouvait être organisée définiti
vement en salle de bibliothèque et ne constituait qu’un acces
soire. Il ne restait alors que la plus petite salle de lecture
où la masse des lecteurs provoquait, à certaines heures, un
•embouteillage lamentable.
Consciente de ce déplorable état de choses, la Fnculté a
bien voulu renoncer à cette salle en l'abandonnant complè
tement à la Bibliothèque. Elle devient donc la salle princi
pale dans laquelle on a transporté les catalogues et le bureau
des employés. Nous avons maintenant, deux salles d'une
superficie totale de 210 m2.
Il ressort, d ’autre part, de cet aménagement, une très
grande amélioration du catalogue alphabétique d'auteurs.
L ’ ancien système- défectueux de tiroirs superposés les uns
sur les autres, dans un espace restreint a été abandonné ; il
ne permettait la consultation des fiches qu’ à un très petit
nombre de lecteurs à la fois. Lu place n’étant plus mesurée,
le catalogue se présente maintenant de la façon suivante :
deux rangs de tiroirs, à découvert, sont fixés sur une grande
table, de chaque côté. La longueur du catalogue est de 6 m.
et les lecteurs ne sont nullement gênés.
Nous remercions bien vivement M. le Doyen et MM. les
Professeurs de la Faculté de Droit qui ont placé l'intérêt de
la Bibliothèque au-dessus de toute autre considération.
Ce n'est pas tout de loger lee lecteurs, les livres aussi eont
exigeants. L a place faisant totalement défaut, nous avons dû
■recourir au procédé suivant : les livres du grand magasin de
la Faculté des Lettres ont été ressérés sur tous les rayons, ce
qu i a amené un refoulement général et a dégagé deux épis. Ce
•eystème dont l’effet est essentiellement provisoire présente, en
outre, un inconvénient, car il rend plus difficile l ’intercalation
des suites à leurs numéros respectifs. Il faut souhaiter l'accé
lération des constructions des nouvelles Facultés et de la
Bibliothèque dont les fondations seules apparaissent pour le
.moment.
A la Section des Sciences, la salle de lecture a été nettement
insuffisante cette année ; la construction de la nouvelle biblio
thèque s’ impose donc de plus en plus.
�— 123 Les locaux de la Section de Médecine sont suffisants pour
l ’instant. Nous avons fait l'acquisition de 40 chaises pour la
salle de lecture des étudiants.
CRED ITS - ACQ UISITIO NS
Le budget s’est élevé, cette année, à la somme de 786.212 fr.
51 c., mais il faut tenir compte d’ un reliquat très important de
sommes non dépensées qui atteint 224.755 fr. Abstraction faite
dë ce reliquat, le total des crédits est donc de 561.457 fr. 51 c.,
ce qui représente une augmentation de 125.510 fr. 70 sur le
budget précédent. Celle-ci est surtout causée p ar le produit
plus élevé des droits de bibliothèque dû au nombre des étu
diants. D’autre part, les subventions que le Conseil de l ’ Uni
versité accorde généreusement à la Bibliothèque ont été
majorées.
Le reliquat provient de l ’ arrêt des abonnements allemands
et il disparaîtra complètement lorsque ceux-ci seront repris.
Les circonstances ne le permettent pas encore, mais il faut
souhaiter la fin de cette situation préjudiciable à tous les
chercheurs. P ar contre, l ’assouplissement do la ligne de
démarcation nous a valu un plus grand nombre de revues
françaises, d’ouvrages et de suites et on a môme réalisé
quelques compléments de collections. De nombreux traités
et manuels en plusieurs exemplaires destinés aux étudiants et
des ouvrages récemment parus ont constitué les principales
acquisitions. Après la stagnation de l ’an dernier, il est heureux
de constater cette reprise d’activité, mais le rythme des achats
est pourtant bien inférieur à celui d’avant-guerre. La pro
duction scientifique et littéraire est forcément ralentie et,
d’ailleurs, en dehors des publications américaines, les livres
étrangers sont presque impossibles û obtenir.
L a pénurie de matières premières a entravé considérable
ment le travaux de reliure. La conservation des collections,
notamment des fascicules de périodiques, se trouve ainsi gra
vement compromise. Une demande de déblocage a été adressée
ii la Préfecture des Bouches-du-Rhône pour obtenir les peaux
et toiles nécessaires, mais elle n’ a pas encore reçu satisfaction.
Ce manque de marchandises n’uffecte pas seulement la
reliure. Les opérations les plus simples sans lesquelles aucun
-service n ’est possible vont bientôt devenir un problème. La
ficelle pour al confection des paquets, la colle pour la pose
des étiquettes de livres se-font rares, le papier doit être éco
nomisé strictement et on ne trouve plue de carton. Or, l ’emploi
du bristol p ou r'la rédaction des fiches est obligatoire. Nou6
avons heureusement constitué un stock de fiches important,
mais qui n'est pas inépuisable.
�— 124 —
DONS
Le nombre des ouvrages donnés est inférieur, dans l'en
semble des Sections, à celui des années précédentes et cette
diminution s’ explique surtout par l'a rrê t des envois habituels
de l’ étranger et des villes situées actuellement en zone occupée.
Un certain nombre d’institutions, d ’Académios et d'U nivcrsitcs
françaises et étrangères ont dû, en effet, suspendre le service
de leurs publications.
P a r contre, les dons des particuliers se sont à peu près main
tenus. Citons, à Aix, M. le Doyen Raynaud, MM. les Professeurs
Clavel, Dumas, Durand, L atzarus, Marcy, Second, MM. Bells
et Marcel P rovence qui nous ont offert quelques volumes. M.
Bourkilly, Doyen honoraire de 1 a Faculté des Lettres, a mis
à notre disposition une cinquantaine d’ouvrages littéraires et
historiques.
A la Section des Sciences ; il convient de signaler un don
remarquable de M. P adova comprenant un grand nombre d’ou
vrages fondamentaux de mathématiques, de physique et de
chimie. Mentionnons également MM. les Professeurs Buisson
et T raînard, Mn®Cerisola, M. Grosse.
A la Section de Médecine, M. le Doyen Cornu, a donné une
dizaine de livres ou brochures.
Aux uns et aux autres, nous adressons de bien sincères
remerciements.
S TA TISTIQ U E AU 1“ OCTOBRE 1941
Crédits. — Achats de livres et de périodiques :
Budget o rd in a ire ................................................
Budget ad d ition nel............................................
260.900 »
3-17.89751
Relieu r e ............................................................
Dépenses diverse© .............................................
608.797 51
55.000 >>
122.415 »
Total général............
Volumes :
Section d 'A i x ....................................................
Section de M arseille
(S cien ces)...............
Section de M arseille (Médecine et Pharmacie)
786.212 51
100.712 »
52.978 »
58.033 »
211.723 »
Thèses :
Section d 'A i x ....................................................
Section de Marseille (Sciences) ...................
Section de Marseille (Médecine et Pharmacie)
89.833 »
49.710 »
95.008 »
234.551 »
�-
125 -
Volumes communiqués :
Section d 'A i x ........................ ...........................
Section de Marseille (Sciences)......................
Section de M arseille (Médecine et Pharmacie)
16.-405 »
20.568 »
33.320 »
100.103 »>
Volumes prêtes :
Section d’A i x ....................................................
Section de Marseille (Sciences) ......................
Section de Marseille (Médecine et Pharmacie)
25.574 »>
31.062 »
3.023 »
31.650 »
Les ouvrages usuels mis il la disposition du public dans la
salle do lecture ne sont pas compris clans cette statistique.
Le service des prêts entre bibliothèques universitaires a
consisté dans l’ envoi et la réception de 307 et de 188 volumes.
CONFERENCES DE BIB LIO G R A PH IE
Interrompues par la guerre, les conférences de bibliographie
faites par M. de T ournadre, Bibliothécaire en chef, aux étu
diants de la Faculté des Lettres ont repris, cette année. La
conférence d'introduction, purement théorique, définit le but
de la bibliographie et ses principales divisions ; elle fut suivie
de sept conférences pratiques consistant à mettre sous les yeux
des étudiants, en les détaillant, les bibliographies, grandes
collections, manuels, dictionnaires et périodiques, intéressant
les diverses disciplines : Lettres, Histoire et Géographie, Lan
gues vivantes, Philosophie. La nécessité de ces conférences est
indiscutable, car les étudiants ne discernent pas toujours à
la Bibliothèque les ouvruges utiles à leurs études ou ne savent
pas s’ en servir.
TRAVAUX
DU
PER SO NNE L
Mu® R uyssen, Bibliothécaire à la Faculté des Sciences.
R ijysskn (Yvonne).
L a Bibliothèque du Muséum d'H istoire Naturelle de Marseille
Bull. Mus. H i s t . Nat. Marseille, T. I, N ° 1, jan vier 1911,
pp. 81-91.
��Imp. Marseillaise, 39, rue Sainte — Marseille
���*awwB»
�
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/313/RES-51001-A_Rapports-annuels_1941-1942.pdf
a46ae26e900c4185bf19f6ccf7719829
PDF Text
Text
WP si
1941-1942
�WP si
�WP si
��UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
ANNÉE SCOLAIRE 1941-1942
C O N S E IL DE L 'U N IV E R S IT É
R A P P O R T S ANNUELS
sur l’activité
de l’Université et des Facultés
INSTITUTS — OBSERVATOIRE
BIBLIOTHÈQUE
UNIVERSITAIRE
MARSEILLE
IMPRIMERIE MARSEILLAIS!
Rue Sainte, 30
1943
��Conseil de l’U niv ersité
MM. MARTINO, # , 0 1 , * Recteur ;
RAYNAUD, # , O I, Doyen de la Faculté de Droit ;
CORNIL, # , O I, Doyen de la Faculté de Médecine
et de Pharm acie ;
CORROY, 5 , 0 1, Doyen de la Faculté des Sciences;
GROS, 5> #» 0 L Doyen de la Faculté des Lettres,
vice-président ;
BOSLER, # , O I, D irecteur de l’Observatoire ;
DUMAS, O I, Professeur à la Faculté de Droit,
assesseur du Doyen ;
BR Y, # , 5» O I, Professeur à la Faculté de Droit ;
MERCIER, O I, Professeur à la Faculté de Méde
cine, assesseur du Doyen ;
AUDIBERT, # , O I, P rofesseur à la Faculté de
Médecine ;
TI AN, # , O I, Professeur à la Faculté des Sciences,
assesseur du Doyen ;
TRAYNARD, C. # , 5 , 0 1, P rofesseur a la Faculté
des Sciences ;
BENEVENT, O I, P rofesseur à la Faculté des
Lettres, assesseur du Doyen ;
BRUN, O 1, Professeur à la Faculté des Lettres.
Membres non Universitaires
MM. BOUISSON, O. * , Députe des Bouches-du-Rhône,
ancien président de la Cham bre des Députés ;
HONNORAT, O. # , Sénateur des Basses-Alpes,
ancien m inistre de l’Instruction publique ;
PRAX, O. # , Président honoraire de la Chambre
de Commerce de Marseille.
��RAPPORT GÉNÉRAL
SUR LA
SITUATION DE L’UNIVERSITÉ D’AIX-M ARSEILLE
p ré s e n té p a r M . A . B R U N
« la Faculté des Lettres d’Aix
Monsieur le Ministre ,
Au nom du Conseil de l’Université d’Aix-Marseille, j’ai
l’honneur de vous présenter le rapport général sur la situa
tion de cette Université pendant l’année scolaire 1941-1042.
C’est la seconde année, depuis la signature de l’armistice.
I.a précédente avait été un essai de remise en ordre de tout
ce que la guerre avait troublé. Celle-ci a débuté par une céré
monie solennelle, sous la présidence de M. le Secrétaire d’Etat
Carcopino , où le titre de doctor honoris causa a été conféré
à M. E ugéxio n'Ons, l’illustre écrivain d’Espagne, et à M. le
Professeur L ugkon, de Lausanne. Une fois achevée, elle laisse
une impression de relative stabilité, cl l’on aperçoit, en lisant
les rapports des Doyens, un double effort, effort pour subsis
ter au milieu des difficultés, effort aussi, malgré ces difficul
tés, pour préparer le renouveau, quand seront revenus des
temps moins sombres.
Mais avant d’envisager ce présent et cet avenir, qu’il nous
soit permis d’évoquer un moment le passé, en rappelant les
noms de ceux que la mort nous a enlevés.
C’est la Faculté des Sciences qui a été la plus éprouvée.
Elle a perdu le professeur Albert Vayssiére , Félix Chancel,
chargé de cours complémentaire d’électricité, qui, tous deux,
tenaient à elle par les liens de l’honorariat, et un collabora
teur, Jean P aoli, ancien chargé de cours de mathématiques.
Le professeur Albert Vayssière était un des plus anciens maî
tres de notre Université. 11 avait débuté comme préparateuradjoint en 1873, et il avait pris sa retraite, en 1924, après
cinquante années de services, comme professeur de Zoologie
générale. Nombreux, dans noire région, sont ceux qui furent
les bénéficiaires de son enseignement ou les témoins de son
activité scientifique. Ses travaux, ses publications de natu
raliste lui valurent non seulement la croix de la Légion
d’honneur, mais encore d’étre choisi comme directeur du
Muséum d’Histoire Naturelle, ù Marseille, directeur du Labo-
�—
6—
ratoirc Marion, membre correspondant de l’Académie des
Sciences. Quand l’heure fut venue d’abandonner sa chaire,
il ne cessa de poursuivre ses recherches, ni de s’intéresser
à la maison où il avait passé sa vie, exemple discret et pro
longé des plus nobles vertus universitaires, labeur, droiture
et bonté.
Plus jeune que lui de dix ans, Félix Chancbl, tour à tour
docteur ès-sciences physiques, ingénieur des Arts et Manu
factures, préparateur puis conservateur «les Collections de
Chimie, chargé de cours d’électricité, a été, pendant trente
ans associé aux travaux de la Faculté et un prix fondé par
lui y perpétuera son nom.
Les Facultés d’Aix ont perdu un de leurs vieux serviteurs,
Adrien Tbrlibk, secrétaire honoraire des Lettres et du Droit.
11 était là, depuis 1899. Jusqu’au dernier moment il a vécu
parmi nous, ayant accepté, depuis sa mise à la retraite, de
diriger la bibliothèque et les salles de travail réservées aux
étudiants. Il était un de ces commis qui par leur expérience,
leur dévouement, leur conscience, deviennent mieux que les
auxiliaires, les conseillers de ceux qu’ils servent.
L’image de ces disparus se lie, dans nos esprits, aux sou
venirs d’un passé désormais aboli. Mais le présent nous
presse, beaucoup plus rude. 11 n’échappe à personne que les
événements et leurs incidences sont de nature à gêner, à
paralyser même la vie des Universités. Qu’ils soient d’ordre
matériel ou d’ordre intellectuel, les problèmes à résoudre se
multiplient. 11 y avait déjà celui des locaux : les construc
tions entreprises à Aix avancent, mais lentement ; d’autres
projets restent en suspens. Il y a maintenant le problème du
chauffage en hiver, celui du logement et de l’alimentation
pour notre jeunesse étudiante, celui des transports, particu
lièrement grave dans une Université bi-céphale. 11 y a encore
celui des appareils et des produits pour les laboratoires, celui
des animaux dits (Inexpérience. Il y a celui des livres, celui
du papier. D’autre part, les périodiques ou recueils intéres
sant les diverses spécialités sont interrompus ; ceux qui n’ont
pas cessé de paraître parviennent irrégulièrement ; les rela
tions avec les Universités étrangères sont rendues impossi
bles par l’état de belligérance mondiale. Chacun de nous, dans
sa discipline, doit s’ingénier pour être informé et au courant.
11 faut avoir présentes à la pensée, ces conditions, si défavora
bles à la libre et sereine recherche, pour mesurer le mérite
qu’on a simplement à maintenir et ne pas déchoir.
PERSONNEL ENSEIGNANT
Si beaucoup de choses changent autour de nous, — pour
ce qui est des chaires et du personnel, il y a peu de mouve
ment à enregistrer.
�La composition du Conseil de l’Université n’a pas été modi
fiée. Un siège de membre non universitaire a été attribué par
M. le Secrétaire d’Etat, à M. Jean Médecin , sénateur-maire de
Nice, à la diligence tenace de qui lu capitale de la Côte d’Azur
doit son rccenl essor universitaire. Il représentera parmi
nous, avec sa haute compétence d’administrateur et son éner
gie créatrice, la portion orientale de notre ressort académi
que.
A la Faculté de Droit, M. Geouffre dp. la P radelle, revenu
de captivité, a été affecté à la Commission franco-italienne
d’armistice de Turin. M. Cabrillac a été nommé professeur
ce droit civil M. B ertrand a été nommé chargé de cours
(droit commercial cl droit civil). M. C harm :n a remplacé
M. R euter pour le droit international et le droit aérien.
A la Faculté de médecine, M. le professeur C hevallier, a
été mis à la disposition du Secrétaire d’Etat à la Famille et
à la Santé, pour assurer les fonctions de Directeur de l’Insti
tut national d’hygiène. M. le professeur R oche a été élu mem
bre correspondant de l’Académie de Médecine de Paris.
Ont été nommés professeurs sans chaire : MM. Pounsixp.s,
D ubouloz et Sautet. M. Balansard, agrégé, a été chargé du
service de la chaire d’histoire naturelle. MM. Don. R ecordieh ,
Salmox, agrégés institués, ont été nommés agrégés.
A la Faculté des Sciences, M. P etit , maître de conférences
de biologie animale, a été nommé professeur sans chaire.
M. B lanc, professeur au Lycée de Toulon, a suppléé, pour les
mathématiques générales, M. Roger, prisonnier de guerre.
M. Sackmanx assure le service de la maîtrise de conférences
pour la mécanique des fluides.
A la Faculté des Lettres, M. L a tza ru s , maître de conféren
ces, a été nommé professeur de langue et littérature grecques.
M. Mignon a été adm is à faire valoir scs d roits à une pen
sion de retraite.
Ce n’est pas sans de vifs regrets que la Faculté des Lettres
voit partir M. Maurice Mignon, atteint par la limite d’âge,
alors que rien en lui ne dément cette ardeur juvénile et cct
allant irrésistible que chacun lui reconnaît. Les services qu’il
a rendus à la Faculté des Lettres et à l’Université sont de
deux sortes : il a été le premier spécialiste et le véritable
instaurateur des études italiennes parmi nous. Mais il a
fait plus. Avant lui, notre influence ne s’exerçait guère sur la
Côte d’Azur. Par une action de présence continue, il a
étendu, de ce côté-là, notre rayonnement. 11 a créé des
cycles de conférences, a organisé un Collège international à
Cannes, cl il est devenu l’animateur d’un mouvement qui
aboutit à ces fondations désormais vivaces : Centre Univer
sitaire Méditerranéen, Institut Juridique, Institut d’études
�littéraires. De ce dernier il conservera la direction, et
d’ailleurs nul, parmi nous, n’imagine que la retraite de
Maurice Mignon sera faite d'immobile oisiveté.
ETUDIANTS
Si les cadres de notre enseignement sont demeurés, en
grande partie, ce qu’ils étaient l’an dernier, il n’y a rien de
renouvelé dans la vie générale des étudiants. Mais avant d’en
venir à ceux qui sont avec nous, rejoignons, par la pensée,
les autres, les absents, ceux qui sont retenus là-bas, en cap
tivité, une captivité qui sc prolonge douloureusement. Les
lettres que nous leur envoyons, les colis de livres, leur prou
vent notre attachement, et notre sollicitude, active. Plus heu
reuse que nous, la Faculté «le médecine peut sc féliciter
d’avoir vu revenir les siens. Et pendant ce temps, ici, la vie
qu’on appelle estudiantine n’a plus les agréments de jadis.
Les Doyens se sont employés à aider ces jeunes gens pour
leur subsistance. A Aix, on a mis à leur disposition les ré
fectoires et les dortoirs vacants des Ecoles Normales, on a
pu ouvrir un restaurant à prix modique qui leur est réservé,
et un autre à Marseille, grâce à l’initiative de M. Pnsx, prési
dent du Secours National. D’autre part, l’insuffisance des
transports en commun impose aux étudiants marseillais qui
vont à Aix des voyages qui sont devenus lents, aléatoires et
fatigants, d’où perte de temps et fléchissement de l’assiduité.
Malgré ces traverses, les effectifs restent élevés.
Légère augmentation au Droit et aux Sciences, légère dimi
nution en Médecine et aux Lettres.
Droit .............................. 1862 au lieu de 1816 l’an dernier
Médecine ........................ 1542
»
1585
»
Sciences ......................... 1113
»
1011
»
Lettres .......................... 1245
»
1302
»
Soit un total de 5.7(30 au lieu de 5.714.
EXAMENS
Et voici, pour les examens, quelques relevés statistiques.
Faculté de Droit : 1.635 c a n d id ats pour les trois années de
licence, sur lesquels 520 reçus ; 364 en capacité, dont 140
reçus ; 177 diplôm es d ’études su périeures ; 12 soutenances
de thèse.
Faculté de Médecine : 1.477 c a n d id ats examinés, 1.045 ad
mis en m édecine ; 745 examinés, 499 adm is en pharm acie ;
166 exam inés, 117 adm is en c h iru rg ie dentaire ; sages-fem
mes, 147 exam inées, 105 adm ises ; d o ctorats : 26 soutenances
en m édecine, 5 en pharm acie.
Faculté des Sciences : P.C.B., 305 candidats, 183 adm is ;
certificats de licence. 791 candidats, 333 adm is ; diplômes
d ’études supérieures, 9, do n t 8 avec m ention très bien ; doc-
�loral dTniversité, 1 ; brevets d’électricilé industrielle lfi ;
brevets de chimie industrielle 5 ; diplômes do chimiste, G ;
diplôme d’ingénieur-docteur 1.
Faculté des Lettres : Certificats d’études supérieures, 853
candidats pour la session d’octobre 1911 ; 847 pour la session
de juin 1942, dont 297 admis. Diplômes d’études supérieures :
58. Doctorats dTniversité : 2.
Dans l’ensemble la proportion des reçus, varie, de Faculté
à Faculté, entre un tiers et la moitié.
Aux divers concours d’Etat plusieurs succès sont à enre
gistrer :
Faculté des Sciences : Ecole militaire de Santé de Lyon, 3
candidats reçus ; Ecole Normale Supérieure, 1 reçu ; Certi
ficat d’aptitude au professorat, 1 reçu ; au Concours «les Col
lèges récemment institué. 5 reçus pour les Mathématiques, 1
pour les Sciences physiques et naturelles. Dans ces deux
séries, le major de la promotion appartient à la Faculté. Aux
diverses agrégations, 9 candidats admissibles parmi les hom
mes, 4 parmi les dames, dont deux ont été définitivement
reçues.
Faculté des Lettres : A l'agrégation d’italien, les deux places
mises au concours ont été attribuées à deux étudiants de la
Faculté. A l’agrégatioii d’anglais. 3 admissibles ; au Concours
des collèges pour l’anglais, cinq étudiantes cl un étudiant
ont été admissibles, quatre d’entre eux ont été définitivement
reçus. Au Certificat d’aptitude à l’Enseignement secondaire,
deux candidats admis.
BACCALAUREAT
Cet examen appellerait toutes sortes de considérations.
Cette année, comme les précédentes, la marée des candidats,
suivant une formule qui devient rituelle, continue à monter.
L’an passé, la Faculté des Lettres a inscrit 7.151 candidats
pour les deux sessions, celte année 7.GG3 ; les Sciences, l'an
dernier 3.933, celte année 4.542,
augmentation globale
d’un millier, et à me’sure que croit le nombre des impétrants,
le niveau des épreuves fléchit, phénomène normal. Ce qu’il
faudrait dès maintenant envisager, c’est l’avenir de cet exa
men. Déjà par une suite d’innovations partielles, il change
graduellement de caractère. On multiplie les matières à
option, on multiplie les matières facultatives et quelques-unes
échappent à la compétence «le nos Facultés. Il semble bien
que le baccalauréat a cessé d’être le diynus intrare, de l’en
seignement supérieur pour devenir, comme écrit M. le Doyen
Gros , une sanction de toutes les activités, — intellectuelles,
physiques, artistiques et même ménagères — des candidats,
un couronnement général et du reste assez vague du cycle
de l’adolescence. La création d’un examen spécial «l’entrée
pour la Faculté des Lettres reconnaît et consacre cet état de
�— 10 —
fait. Ceux de nos collègues qui participent aux opérations,
ont le sentiment d’accomplir une besogne administrative
plutôt qu’ils n’exercent un contrôle effectif des valeurs. Ils
se demandent alors si leur présence se justifie désormais par
autre chose qu’une raison historique, et s’il n’y a pas lieu
de reprendre et de reconsidérer le statut même du bacca
lauréat.
VIE INTERIEURE DES FACULTES
La cruauté de nos temps a pu entraver mais non paralyser
l’activité universitaire, et notre attitude n’est pas celle du
repliement sur soi ou de l’expectative. Une visite rapide à
travers les Facultés et Instituts en fournira la preuve.
La Faculté de Droit a poursuivi l’organisation des confé
rences prévues par la loi du 3 octobre 1940 (travaux pra
tiques). Les professeurs ont continué l’enseignement qu’ils
donnaient à Marseille, à l'Institut juridique de Nice, lequel
comptait cette année 570 étudiants, au lieu de 385 l’an passé,
et aussi aux écoles de cadres et de chefs, d’Uriage, du Lavandou.
A la Faculté de Médecine, la collaboration des professeurs
aux œuvres, services et institutions d’hygiène ou de santé
publiques ne saurait faire l’objet de dénombrements. M. le
Doyen Cohnil, dans son rapport, omettant le détail, se borne
à évoquer en toute modestie les initiatives et les dévouements
de scs collègues, fidèles aux consignes formulées par le
Maréchal.
‘A la Faculté des Sciences, un cours de mécanique de l’at
mosphère, confié à M. Favre, a été créé. Une série de confé
rences sur l’Océanographie a été donnée par le Corfiniandanl
Rouen, et suivie par un auditoire nombreux et passionnné :
l’on peut espérer que cette discipline aura désormais sa
place à la Faculté. Un laboratoire d’Agronomie, créé dès le
début de l’année 1941 sous la direction de M. le Professeur
Cerigiirli.1, travaille désormais en liaison avec les établis
sements et les associations agricoles de la région. Les pro
fesseurs ont fait des cours à l’Ecole de l’Air de Salon.
La station marine d’Kndoume affirme particulièrement sa
vitalité. Elle a reçu la visite de plusieurs savants, parmi les
quels le professeur Lugeon, de Lausanne, le commandant
R ouch , le médecin général P elletier . Le docteur Jean T ho
mas, de l’Institut Pasteur de Paris, M. Roche , chargé de mis
sion par l’Instruction publique du Maroc, y sont venus pour
suivre leurs recherches. Pour initier le grand public à ses
travaux et à ses ressources, elle a organisé une exposition
très réussie. La station a amorcé dès cette année, l’étude
physique et faunistique de l’Etang de Berro.
La Faculté des Lettres, a pu réaliser scs vœux de voir
créer quelques enseignements qui lui manquaient, et élar-
�- 11 —
gir ceux qui étaient insuffisamment pourvus : un cours
annuel de philosophie a été confié à M. B erger, docteur
ès-lctlres, dont la soutenance avait révélé la maîtrise ; un
cours semestriel d’histoire de l’art a été confié à M. L abandk.
docteur ès-lettres ; un cours complémentaire d’anglais a été
confié à M. F luciière ; M. Second , professeur honoraire a
bien voulu donner une suite de conférences. A Marseille créa
tion de deux cours publics
histoire ancienne, littérature
grecque. Un cours de littérature hispano-américaine sera
inauguré celte année.
M. Pierre Montet, professeur à l’UniversUé de Strasbourg,
a donné des conférences d’égyptologic sur les fouilles de
Tanis. D’autre part, nos collègues, MM. U ipert et P alanque
ont été appelés au Maroc pour un cycle de conférences.
M. Bknévent en a fait à Marseille sur les Itichesses de l'Em
pire. Divers professeurs en ont fait à l'Ecole Saint-Cyr.
Le fait capital a clé la mise en marche de l’Institut d’Etudes
littéraires, à Nice, sous la direction de M. Maurice Mignon .
Sans doute, au cours des années précédentes, nos collègues
se déplaçaient pour aller dispenser leur enseignement aux
étudiants niçois. Désormais, ce qui était fragmentaire et occa
sionnel fait place à un établissement régulier, qui a pu être
institué grâce aux efforts conjugués de M. le Préfet des AlpesMaritimes, de M. Jean Médecin , maire de Nice, de nos Doyens,
et de M. Mignon. Dès ce premier exercice, 275 étudiants ont
suivi les cours, 188 se sont présentés aux divers certificats.
Ce succès de l'année inaugurale était à prévoir et il est plein
de promesse pour le développement ultérieur de cet Institut.
Instituts
L'Institut de médecine, et de pharmacie coloniales subit de
diverses manières les répercussions du conflit mondial : le
recrutement des malades exotiques se trouve gêné ; la rareté
«le nos relations avec les colonies empêche les jeunes méde
cins ou pharmaciens de s’y rendre, et de s’y créer une situa
tion. Aussi le nombre des assistants a-t-il légèrement fléchi :
48 ont suivi les travaux, 41 diplômes ont été décernés.
L’Institut méditerranéen d’hygiène a rassemblé autant d’au
diteurs que l’nn dernier : 40 ont obtenu le diplôme. Dans les
laboratoires» on s’est attaché aux.recherches sur la stérilisa
tion des eaux de boisson et sur le typhus.
L’Institut de puériculture dont l'utilité présente est incon
testable, a délivré 12 certificats : une session en décembre,
a été réservée aux étudiants et aux docteurs déjà installés
dans la ville ; une autre, en juin, aux infirmières et aux
sages-femmes.
.1 l'Institut régional d'éducation physique, on a compté
1(>8 inscrits. Dans la section du professorat, renseignement
a été remanié et confié à de jeunes professeurs sortant de
�— 12 —
l'Ecole Normale d'Education Physique. Les résultats ont été
satisfaisants : 6 élèves reçus à l’Ecole Nationale de Paris ;
5 à la première partie du professorat. Succès nombreux dans
les compétitions sportives. Pour les différents concours
d'Etat, plusieurs professeurs ont été choisis comme membre
du jury.
L’Institut de mécanique des fluides a vu améliorer, cette
année, sa situation financière et, par suite, son fonctionne
ment. Grâce à une subvention importante de l’Université, à
une subvention extraordinaire du Secrétariat d’Etat à l'Avia
tion, grâce au Centre National de la Recherche Scientifique,
grâce â une convention passée avec le groupement français
«les Recherches aéronautiques, le Directeur, M. T iiiry , dispose
d’un budget rassurant pour le présent et l’avenir. On a pu
créer un poste de chef de travaux ; on a pu activer les tra
vaux de construction pour la grande soufflerie, on a pu
étendre et remanier â la fois l’enseignement cl les certificats
qui le consacrent ; le nombre des étudiants s’est accru et
aussi le nombre des candidats aux divers examens. Le per
sonnel a désormais les moyens de se livrer à de fécondes
recherches. L’exercice se clôt sur les espoirs les plus opti
mistes.
Observatoire. — L’activité scientifique de cet établissement
se manifeste, cette année, par les recherches et les travaux
de MM. R ouïie , J oxckiiehk , F eiirrnbacii, Belviuzky, et de
leur directeur, M. Bosleii. On ne saurait entrer dans le détail,
mais on signalera la découverte faite par M. J oxckebrb d’une
étoile rouge, la plus rouge du ciel, qui, pour cette raison avait
échappé à la photographie. Les observations faites en matière
de météorologie et de sismologie sont nombreuses et impor
tantes ; et l’on a pu imprimer pour l’année 1942, le xxvc
volume du Journal des Observateurs.
Centre universitaire méditerranéen. — Le Centre universi
taire méditerranéen qui a déjà essaimé, puisque de lui sont
issus les deux Instituts «le Droit cl de Lettres,
outre qu’il
assure la préparation â plusieurs Certificats de licence scien
tifique, — est de «leux manières un foyer de rayonnement,
«l’abord par sa section d’études franco-étrangères, ensuite
par son programme de grandes conférences. Les cours «le
français pour étrangers ont réuni 73 étudiants, — 13 diplô
mes délivrés, 4 certificats. Les cours de langue étrangère ont
eu 317 auditeurs, en sensible progrès sur l’an dernier. Dans
le grand amphithéâtre, près de 100 conférences ont attiré
un public assidu, conférences groupées en cycles, cycle aus
tralien, cycle de l’Empire, cycle de l’urbanisme, cycle «le
Nice et région. Parmi les conférenciers, on citera, outre
nos collègues des Universités, Mgr R émond, évêque «le Nice,
M. H autkcœur, secrétaire général des Beaux-Arts, M. Louis
Gillet , de l’Académie française, Maurice Martin du Gard .
�Les chaires dédiées aux grandes gloires des Littératures
étrangères, avec le concours de MM. Guillkrmou , Valensïn ,
AQUAnoxE, F riedrich , S penlé , K rakmer et Mignon , ont per
mis de maintenir le contact avec les différents types de
culture européenne. Ce mode original d’interpénétration in
tellectuelle sera développé. On nous promet une chaire hel
vétique. Une chaire Mistral est. d’autre part, prévue, comme
il sied dans une ville dite cap de Protwenço.
BIBLIOTHEQUE
La Bibliothèque, elle aussi, est victime des événements. Il
a fait très froid, cet hiver, dans les salles de lecture, et il
était prescrit «l’économiser l'éclairage. Si l’affluence des étu
diants n’a qu’à peine décru, les conditions peu confortables
du travail ont mis à l’épreuve leur endurance. De plus, on
est à i’étroit, et il faut renoncer pour longtemps à l’espoir
de s’installer dans de nouveaux locaux, moins exigus et
moins incommodes. Puis les thèses de la zone occupée ne
franchissent pas la ligne de démarcation ; les échanges inter
nationaux sont arrêtés ainsi que la plupart des périodiques.
Enfin l’acquisition même des livres devient une affaire qui
n’csl pas simple.
Malgré tout, la Bibliothèque a pu rendre les services qu’on
atlcnd d’elle : volumes communiqués, 1.00.000 environ ; volu
mes prêtés, environ 30.000. Elle a alimenté en livres les jurys
«l’agrégation qui ont siégé à la Faculté des Lettres en novem
bre 1941 et en août 1942. Le dépouillement «les grandes collec
tions et des périodiques s’est poursuivi, en vue de compléter
ou d’améliorer le catalogue. Divers aménagements ont été
opérés pour tirer le meilleur parti des dép«>ls et «les magasins.
Pour les achats, on s'est tenu au courant «le la production
française. Le fonds s’est enrichi de plusieurs dons et d’ou
vrages à nous attribués par le Ministère. Le résultat de l’exer
cice, c’est l’accroissement du budget ad«lilionnel, constitué
par le reliquat «les sommes que l’étal du marché n’a pas
permis d’utiliser.
Je plie en ne romps pas, telle pourrait être la conclusion
de cet exposé. Les convulsions d’aujourd’hui créent un cli
mat peu propice à l’investigation scientifique et aux médita
tions désintéressées. Pourtant nous avons tenu devant le
désastre ; malgré les vents contraires, après deux ans écoulés,
l’Université d’Aix-Marseille, loin de restreindre son action,
parvient à étendre son rayonnement. Elle ne perd pas «le
vue la mission qui lui revient par sa position géographique ;
elle se prépare et elle s’équipe, autant qu’il se peut, pour
être digue, dans un monde pacifié et renouvelé, du rôle qui
doit être le sien, Université provençale, Université mcdilcrranéenne, Université solidaire de notre Empire Colonial.
�I
�FACULTÉ DE DROIT D’AIX
RA PPO RT
de M. B arthélem y RAYNAUD
D oyen
d e
la
F a c u lté
d e
D r o it
Monsieur le R ecteur .
Messieurs ,
L'année scolaire 1941-1942 ressemble beaucoup, hélas,
comme nouvelle année de guerre, a la précédente : elle est
marquée â la fois par les suites et les conséquences de la
défaite, et par un elïort vers une vie normale qui n’a pas
été et ne pouvait être réalisée.
La continuation de la réfection des locaux de la Faculté
s’est heureusement poursuivie, grâce nu bienveillant concours
île la Municipalité soutenue celle année par une subvention de
l’Université. Cet été, on a procédé A la réfection des halls
et des couloirs de la Faculté.
Du côté du chauffage, les résultats attendus de la transfor
mation de l’appareil de chauffage central, sont loin d’être
parfaits, et une sérieuse mise au point devient nécessaire.
Le secrétariat de la Faculté n été gravement désorganisé par
la maladie de M. D elaporte, secrétaire, et la situation ne
s’améliore que lentement et difficilement.
Le personnel des Professeurs a poursuivi son service
rendu encore plus lourd par l’augmentation des cours à
Nice.
M. Cabrillac, agrégé, a été nommé professeur de Droit
Civil au 31 décem bre 1941.
M. Paul de Geouffre de la P radelle, a été élevé s'i la 3*
classe par arrêté du 17 mars 1942.
M. Rertrand nous est revenu comme chargé de cours avec
l’enseignement de Droit Commercial, 3* année, et de Droit
Civil, Capacité.
M. CiiARi.iF.n a remplacé M. R euter pour les cours de Droit
International, licence, et de Droit aérien.
L’assiduité des étudiants a été, dans l’ensemble, bonne.
Un restaurant universitaire a commencé de fonctionner assez
�— Ni —
tard il est vrai, dans l’année scolaire et c’est environ chaque
jour 75 à 80 repas au prix modeste de 12 francs. Des appels,
malheureusement insuffisamment entendus, ont été adressés
aux étudiants pour le service civique rural.
Le régime des conférences obligatoires prévu par la loi
du 3 octobre 1040, a continué à fonctionner après quelques
modifications de détails. Cinq chargés de conférence ont
apporté dans ce service à la Faculté un précieux concours,
en même temps que beaucoup de conférences étaient faites
par les professeurs eux-mêmes.
Les professeurs d’Aix ont continué leur collaboration en
donnant divers enseignements ù Marseille, en même temps
qu’ils poursuivaient une activité accrue à l’Institut d’Etudcs
Juridiques de Nice. Ce dernier est\toujours en progrès avec
570 étudiants cette année contre 385 l'année dernière. Enfin,
plusieurs de nos collègues ont donné des conférences aux
centres de chefs d’Uurhigc cl du Lavandou.
M. H e n r y , professeur à la Faculté de Droit de Nancy a
regagné sa Faculté d’origine où il a repris son service ; je
lui adresse ici de vifs remerciements pour sa précieuse colla
boration.
M. Paul i>e Geouffre DF. la P radeli.e , prisonnier en Alle
magne, a été heureusement libéré, pour être aft'ecté, comme
professeur à la Commission d’Armisticc franco-italienne de
Turin. La Faculté a été heureuse d’apprendre celle libération
et celte affectation.
Les dém arches pour obtenir la lib ération de notre collègue
Alfred J auffiiet n ’ont, p a r con tre, m alheureusem ent pas
encore abouti.
Avec la volonté de tous, p rofesseurs et élèves, l’année
scolaire 1941-1942 m arque une étape favorable d a n s je s des
tinées de la Faculté.
INSCRIPTIONS 1941-1942
Elles s’élèvent à 4.586 (au lieu de 4.621).
Il y a eu 3.648 in scrip tio n s d ans le p rem ier sem estre (au
lieu de 4.184) el 987 dans le second sem estre (au lieu de 137).
En voici le détail :
Licence 1" année ............................
»
2* année ...........................
»
3* année ...........................
Doctorat .............................................
Capacité .............................................
Certificats .........................................
Total
1.940
876
440
580
772
38
4.586
�Ces 4.586 inscriptions oui été p rises p a r 1.189 étudiants
(au lieu de 1.261).
Il y a eu 239 étudiantes (au lieu de 340).
L’immatriculation a été prise par 372 étudiants (au lieu
de 291).
301 élèves de la Faculté Libre de Droit de Marseille ont
passé des examens.
Au total 1.862 étudiants ont fait acte de scolarité (au lieu
de 1.816).
ETUDIANTS ETRANGERS
Leur nombre a été de 63 (au lieu de 51), savoir : Allema
gne 3, Amérique 1, Angleterre 1. Belgique 1, Egypte 1, Espa
gne 2, Grèce 2. Hollande 1, Italie 6. Liban 2, Monaco 15, Polo
gne 9, Portugal 1, Roumanie 4, Russie 2, Suisse 1, Tchécos
lovaquie 4, Tunisie 1, Turquie 1, Yougoslavie 3, Coloniaux 2.
EXAMENS
Octobre, Novembre 1941 - Mai et Juin 1942
(Séries complémentaires comprises)
La Faculté a fait passer 2.792 examens (au lieu de 2.82î>)
en 1941-42, dont 951 en octobre-novembre (au lieu de 592 ;
42 en janvier 1942 ; 211 en mai 1942 ; 1.553 en juin 1942 au
lieu de 1.073 en juin 1941.
Licence 1" année : Compositions écrites : octobre 250,
mai 11, juin 543 ; épreuves orales : octobre 72, mai 17, juin
(toutes séries) 259.
Licence 2* année : Compositions écrites : octobre 153, dé
cembre 7, juin (toutes séries) 300 ; épreuves orales : mai 5,
juin (toutes séries) 183.
Licence 3° année : Compositions écrites : octobre 83, mai 4,
juin (toutes séries) 139 ; épreuves orales : octobre G9, mai 3,
juin 95.
Diplômes d’Etudes Supérieures : 177 ; Thèses : 12.
Capacité 1'* année : Compositions écrites : octobre 55,
juin 176 ; épreuves orales : octobre 31, juin 109.
Capacité 2f année : Compositions écrites : octobre 26, juin
60 ; épreuves orales : octobre 13, juin 34.
Certificats spéciaux : Droit pénal : mai 22 ; Sciences admi
nistratives et financières : juin 24.
Voici le résultat des examens :
L icence 1" Année
Octobre: 1° compositions écrites: 250 ; admissibles 72
(28,8 %) ; 2° succès complet 48 (19,2 %).
Anciens admissibles 65 ; admis 37.
�»— 18
Mai : 1" com positions écrites : 11 ; adm issibles 7 (63 r/t>) ;
2 “ succès com plet 3 (27,3 %).
Juin-Juillet : 1® com positions écrites : 543 ; adm issibles
259 (47,6 Vc) ; 2° succès complet : 157 (28,9 Vc).
Total : 869 étudiants ont p ris part à l’examen de 1” année;
245 ont été définitivem ent reçus.
L icence 2® Année
O ctobre : 1“ com positions écrites : 153 ; adm issibles 107
(09,9 %) ; 2 ” succès complet : 58 (32,9 Vc).
A nciens adm issibles : 65 ; adm is : 37.
Mai : com positions écrites : 7 ; adm issibles : 5 (71,1 %) ;
2® succès complet : 1 (14 Vc).
Ju in -Ju ille t: 1" com positions é c rite s : 3 0 0 ; ad m issibles:
183 (61 Vc) ; 2® succès com plet : 123 (41 Vc).
Total : 525 étudiants ont p ris p a rt à l'exam en de 2' année,
219 ont été définitivem ent reçus.
L icence 3' Année
O ctobre : 1 com positions écrites : 83 ; adm issibles : 69
(82,1 Vf ) ; 2® succès com plet : 45 (54,2 Vc).
Anciens adm issibles : 15 ; adm is : 15.
Mai : 1" com positions écrites : 4 ; adm issibles : 3 (75 Vo) ;
2" succès complot : 1 (25 Vc).
Ju in-Juillet : 1° com positions écrites : 139 ; adm issibles :
95 (68.3 Vi ) ; 2" succès com plet : 65 (46,7 %).
A nciens adm issibles : 3 ; adm is : 2.
Total : 241 étu d ian ts ont p ris p art à l'exam en de 3* année ;
126 ont été définitivem ent reçus.
Capacité 1" Année
O ctobre : 1" com positions écrites : 55 ; adm issibles : 31
(56,2 Vc) ; 2 “ succès com plet : 15 (27,2 Vc).
A nciens adm issibles : 30 ; adm is : 15.
Ju in : 1' com positions écrites : 176 ; - adm issibles : 109
(61,9 V() ; 2® succès com plet : 53 (30 Vc).
T otal : 201 étudiants ont p ris p a rt à l’examen de 1” année ;
83 ont été définitivem ent reçus.
Capacité 2® Année
O etobre : 1® com positions écrites : 26 ; adm issibles : 13
(50 Vc) ; 2® succès com plet : 13 (50 Vc).
Anciens adm issibles : 17 ; adm is : 17.
Juin : 1" com positions écrites : 60 ; adm issibles : 34
(56,6 Vc) ; 2° succès com plet : 27 (45 %).
T otal : 103 étudiants ont pris p art à l'exam en de 2* année :
57 ont été définitivem ent reçus.
Certificats S péciaux
22 candidats ; 21 adm is.
�-
10 —
TR A V A U X D E M M . LES P R O FESSE U R S
A n n é e S c o la ir e 1 9 4 0 -1 9 4 1
M. R àyn ac’d , Doyen.
1 Cours d’Economic Politique, 2* année de licence, cours
polycopié. A. Guien, 12, rue Nazareth, Aix.
2" L'Art de passer tes examens. Une brochure polycopiée.
A. Guien.
3 “ Collaboration au Sémaphore.
M.
��FACULTÉ MIXTE DE MÉDECINE
G E N E R A LE ET C O LO N IA LE
ET DE PHARMACIE
DE M A R S E ILL E
RAPPORT
de M Lucien OORNIL. Doyen de la Faculté
Monsieur le R ecteur ,
Me s s i e u r s ,
Si Tannée scolaire 1940-41 a été une année de travail
intense où notre Faculté a repris d’une façon ù peu près nor
male son activité scientifique interrompue par les hostilités,
on peut, en outre, caractériser l’année scolaire 1941-42 par
une réorganisation matérielle nécessitée par les circonstances
économiques cl une orientation morale et intellectuelle
conforme aux directives données par M. le Maréchal P é t a in ,
Chef de l'Etat.
La guerre en effet, après avoir profondément modifié les
conditions d’existence des collectivités, du commerce et de
l’industrie, devait fatalement atteindre un jour les Etablis
sements cTEnseignenient et, en particulier, les Facultés scien
tifiques. Nos laboratoires de recherches et de travaux prati
ques ainsi que nos cliniques, utilisant en temps de paix de
nombreux appareils et une quantité énorme de produits et
de matières premières devenus pour la plupart extrêmement
rares ou ayant même complètement disparu, ont du réorga
niser leurs méthodes de travail afin de pouvoir continuer
leur activité scientifique et leurs enseignements.
Le fait que malgré des difficultés de tous ordres, nos cher
cheurs et nos étudiants peuvent travailler comme autrefois,
représente à lui seul un immense effort d’ingéniosité et de
labeur. Les stocks amenuisés, les appareils détériorés ou hors
d’usage ont été renouvelés ou réparés avec des moyens de
fortune qui témoignent de la volonté ardente de maintenir,
malgré tout, la valeur de renseignement et de la précision
indispensable à la recherche. Ce n’est que par une politique
�d'économies massives et une judicieuse répartition de tout
ce qui était utilisable que notre Faculté a pu surmonter, non
sans peines, cette période particulièrement critique. Cepen
dant, si dans les jours qui vont suivre, l'Administration Cen
trale ne nous délivre pas rapidement les « bons matières s>
indispensables que nous réclamons depuis longtemps déjà,
tous nos efforts resteront vains : il est en effet «les répara
tions ou des transformations que nos seuls moyens ne per
mettent plus de réaliser. J ’espère que notre appel sera enfin
entendu et que d’inutiles formalités administratives ne nous
empêcheront pas de-poursuivre, a l'avenir, nos travaux.
Dès le début de l'année scolaire, nous avons eu la joie de
voir revenir la plupart de nos étudiants prisonniers. Malgré
les dures épreuves de leur captivité, ces jeunes gens ont pu,
grâce aux mesures spéciales prises à leur égard, reprendre
immédiatement leurs études el sont tous animés du meil
leur esprit.
Ce n’est d’ailleurs jamais en vain que l’on fait appel aux
sentiments de notre jeunesse estudiantine el ceux qui ont eu
le bonheur d'échapper à la tourmente ne sont pas restés
indifférents aux innombrables misères qui les entourent.
C’est ainsi qu’une somme de 30.000 francs, résultat d’une
collecte faite parmi le Personnel et les Etudiants a pu être
remise au Secours National el que plus de 300 livres el une
somme de 8 353 francs ont pu être envoyés nu Comité de
la Croix-Ho,ige Française pour le « Livre «lu Prisonnier ».
Nous m- pouvons donc que nous féliciler «le l’esprit de
solidarité «lotit nos étudiants oui ainsi fait preuve à l’égard
«le leurs camarades malheureux. Enfin, grâce à la généreuse
intervention de M. Pn.\x, Président du Secours National, que
je tiens à remercier une fois encore bien vivement, nos étu
diants nécessiteux ont pu bénéficier, pour un prix très modi«pie, «lu « plat national » dans un restaurant situé au centre
«le la ville.
Il semble inutile d’insister sur la haute valeur morale de
notre personnel enseignant. Sans attendre que les directives
officielles leurs soient données, nos Professeurs ont tenu à
rappeler à leurs jeunes élèves la grandeur de la tâche qui
leur incombait dans la France «le demain.
Cependant, le personnel enseignant subalterne (chefs de
travaux, assistants, préparateurs) reste en nombre très insuf
fisant el continue à percevoir des indemnités annuelles déri
soires («1e 2.200 fr. à 15.000 fr.). Alors que leurs collègues
des autres Facultés ont vu leurs efforts récompenses par
des titularisations et «les promotions, ces collaborateurs si
précieux pour la recherche el l’enseignement, voient, faute
d’un statut du Personnel que nous réclamons depuis 1930,
leur situation fortement compromise. Les hauts salaires pra
�tiques par le* Commerce et l'Industrie attirent de plus en plus
nos jeunes intellectuels et il est à craindre que dans un avenir
très prochain, le recrutement de ces fonctionnaires, déjà si
diflicilc, devienne impossible, compromettant ainsi la vie
même «le notre Faculté.
Il en est d'ailleurs de même pour notre Personnel de Service
dont le dévouement et le travail sont dignes d’éloges. Rece
vant encore après plus de dix ans de services, des indemnités
de journaliers inférieures pour la plupart, au salaire mini
mum vital fixé par la Commission Départementale, leur titula
risation «lans des emplois où ils donnent depuis si longtemps
entière satisfaction à leurs chefs, serait à la fois un acte
d’équité et une juste récompense.
Lors de la cérémonie si émouvante du « Salut aux. Cou
leurs » le 11 novembre, en présence de nos collègues et de
nos étudiants rassemblés, j’ai voulu moi-même, par des
paroles d’espoir et de foi dans l’impérissable destin de notre
Patrie, citer à nouveau la phrase «le notre grand Chef, le
Maréchal P é ta in : « Nous saurons tirer la leçon des batailles
perdues *. Devant nos trois couleurs, nous avons fait le
serment solennel d’agir pour que, dans la vie de labeur et
de dévouement que nous avons choisie, plus belle que jamais
dans la douleur, plus noble encore dans son deuil, fidèle enfin
à ses glorieux souvenirs, éternellement, vive la France.
Ainsi, malgré des difficultés qui auraient pu paraître
insurmontables cl malgré les douloureux événements qui ont
suivi les hostilités, la Faculté de Mé«lecinc et «le Pharmacie
de Marseille a, grâce à une volonté farouche, pu continuer à
vivre et à travailler. Son activité grandissante et le noble
esprit dont sont animés ses maîtres et ses élèves sont, quoi
qu’il arrive, les plus sûrs garants d’un brillant avenir dont
nous serons tous justement fiers d’avoir été les modestes
artisans.
ADMINISTRATION ET ENSEIGNEMENT
Pen«Iant l’année scolaire 19-11-12, M. Ic Professeur Lucien
ConxiL. a assuré les fonctions de Doyen, M. le Professeur
F. Mercier ayant assuré les fonctions d’Assesseur.
La Faculté a été représentée au Conseil «le l’Université par
MM. les Professeur A c d iu e r t et F. M e r c ie r ; au Conseil Aca
d é m iq u e par M. le Professeur R im a t t e i .
NOMINATIONS
Par arrêté ministériel du G décembre 1941 :
1' Sont chargés, pour l’année scolaire 1941-42, des cours
complémentaires ci-après :
Pharm acologie et C him iothérapie : M. DEI.PHAUT.
Embryologie : M. R o m ie u .
Chimie Générale : M. Anxoux.
�Toxicologie : M. Guillot.
C linique C hirurgicale : M. I mbert .
Chimie Biologique : M. D errien .
Clinique des m aladies contagieuses : M. P rriot .
Clinique Gynécologique : M. F igarella.
Médecine Opératoire : M. Don.
2° Sont chargés, à dater du l*r octobre 1941, des enseigne
ments ou travaux pratiques ci-après, les Agrégés ci-dessous
désignés :
A) E n s eig n em en ts
Physique aux Pharmaciens et Electro-Radiologie aux Méde
cins : M. D ubouloz (agrégé pérennisé).
Matière Médicale et Zoologie : M. Balansaru.
Pathologie Externe : M. J. Don.
Pathologie Interne : M. Audier .
Pathologie Générale : M. Braiiic .
B) T ravaux P ratiques
Parasitologie : M. Sautet, (agrégé pérennisé).
Anatomie Pathologique : M.
P a illa s .
P harm acodynam ie : M. D elphaut.
3° M. D umazbrt est nommé chef de Travaux pratiques de
Chimie Biologique.
4° MM. les docteurs J ullibn et Roux sont nommes chargé
des fonctions de chef de travaux d’Histologie et de Physique
Biologique.
5" M. le Docteur D ehrien est nommé chargé des fonctions
d’Agrégé de Chimie Médicale.
Par arrêté du 4 décembre 1941, M. le docteur J. D or , Agrégé
institué, est nommé Agrégé à compter du l*r octobre 1941, en
remplacement de M. Moinoun nommé Professeur.
Par arrêté du 4 décembre 1941, M. le Docteur Maurice
Rbcordibr , Agrégé institué, est nommé Agrégé à compter «lu
l*r octobre 1941, en remplacement de M. P oinso , nommé
Professeur.
M. BEConniEn est délégué pour l’année scolaire 1941-1942,
dans les fonctions «le Chef de Travaux du Laboratoire d’Hygiinec de la Faculté.
Par arrêté du 19 décembre 1941, M. Sai.mon, institué agrégé,
est nommé Agrégé à compter du 1" octobre 1941, en rempla
cement de M. J ayle, nommé Professeur, et chargé de rensei
gnement de l'Anatomie.
M. le Professeur Agrégé P oursines, détache à la Faculté
française de Médecine do Beyrouth pour y exercer les fonc
tions de Professeur d’Histologic et d’Anntomie Pathologique,
est réintégré dans ses fonctions d’Agrégé à la Faculté de Méde
cine de Marseille, à la date du l*r janvier 1942.
�Par arreté du 13 janvier 1942, Mlle Manuel, Assistante sta
giaire au Laboratoire de Physique Biologique de la Faculté,
est titularisée dans ses fonctions à compter du 1" novembre
1941.
Par arrêté du 27 janvier 1942, M. Marcel M o u r g u e , bour
sier de recherches, est nommé Préparateur non appointé au
Laboratoire de Biochimie comparée dirigé par M. le Profes
seur R o c h e à la Faculté de Médecine de Marseille.
M. Yves Derrien , Chargé de recherches nu Centre National
de la Recherche Scientifique, est nommé Chef de travaux non
appointé nu Laboratoire de Biochimie comparée dirigé par
M. le Professeur R ociie à la Faculté de Médecine de Mar
seille.
Par arrêté du 31 janvier 1942, est nommé Professeur sans
Chaire à la Faculté, M. P ouiwinbs , Agrégé, ù compter du l*r
janvier 1942.
Par arrêté du 13 février 1942, M. le Docteur D on net. Assis
tant délégué au Laboratoire de Physiologie de la Faculté, est
délégué dans les fonctions d’Agrégé de Physiologie, à comp
ter du 1*' octobre 1941.
Par arrêté du 11 mars 1942, M. L évy-Valensi, ancien Pro
fesseur à la Faculté de Médecine de l’Université de Paris, est
réintégré flans ses fonctions à compter du 20 décembre 1910
Cl affecté provisoirement à la Faculté de Médecine et de Phar
macie de l'Université d’Aix-Marseille.
Par arrête du 28 mars 1942, M. Balansahd. Agrégé, est
chargé, à compter du 5 février 1942, du service de la Chaire
d’Histoiro Naturelle de cette Faculté (dernier titulaire, M. Ga
briel ).
Par arrêté du 15 avril 1942, M. P ieri. Agrégé, est chargé à
nouveau pour l’année scolaire 1941-1942 de l’enseignement
de I’IIydrologie climatique et thérapeutique à la Faculté de
Médecine de Marseille.
Par arrêté du 22 avril 1942, Mlle P errin , titulaire du
diplôme technique de Bibliothécaire, est déléguée, à titre pro
visoire, au plus tard jusqu’au 1er mars 1913, dans les fonc
tions de Bibliothécaire à l’Université d’Aix-Marseille (Section
Médecine et Pharmacie) en remplacement de Mme P krol,
en congé pour convenances personnelles.
Par arrêté du 27 mars 1942, M. Chevallier. Professeur à
la Faculté Mixte de Médecine et de Pharmacie de l’Université
d’Aix-Marseille, est mis, pour line période d’une année à la
disposition du Secrétaire d’Etat à la Famille et à la Santé
pour exercer les fonctions de Directeur de l’Institut Nation**
d’Hygiène.
Par arréie du 3 août 1942, Mlle Manuel, Assistante à la
Faculté Mixte de Médecine et de Pharmacie de l’Université
�— 26 —
d’Aix-Marseille, csl détachée auprès du Secrétaire d’Etat A
la Santé pour être alïcctée à l’Institut National d'IIygiène.
P ar arrêté du 11 août 1942, M. P ellissier , Assistant de la
Chaire d’Histoire Naturelle, est nommé Chef de Travaux do
Micrographie à dater du 1°' octobre 1942.
_ Par arrêté du 2G août 1942, M. D uboui.oz, Agrégé pérénnisé et M.'Sautet, Agrégé pérénnisé, sont nommés Professeurs
sans chaire à compter du l*r octobre 1942.
M. Balansard, Agrégé, est chargé A compter du 5 février
1942 du service de la chaire d'IIisloire Naturelle (dernier
titulaire M. GAnniEL).
PROMOTIONS
Mme P érou, Bibliothécaire, est promue de la 6' à la 5"
classe à dater du l tr janvier 1941.
M. Moiroud , Professeur de Pathologie Chirurgicale, est
promu de la 4* à la 3* classe à compter du 1" octobre 1941.
M. Malmbjac, Professeur de Physiologie, est promu à la 4e
classe, A compter du l " octobre 1941.
M. Audirert, Professeur de Clinique Médicale, est promu
de la 2* à la 1"* classe, à compter du l “r janvier 1942.
M. Chauvin, Professeur de Clinique Urologique, est promu
de la 2' à la 1,Dclasse, à compter du l*r janvier 1942.
M. Bourde , Professeur de Clinique Chirurgicale, est promu
de la 3" à la 2" classe, à compter du l*r janvier 1942.
Mme C hambokt, Assistante d’IIistologie, est promue de la
5* à la 4* classe, à compter du I" janvier 1942.
RETRAITES
M. Bri.trami, Professeur sans chaire, est admis à compter
du 1" octobre 1911 à faire valoir scs droits A une pension de
retraite proportionnelle, en vertu des arrêtés du 21 novembre
1911 portant démission d’ofllce des membres de l’Enseigne
ment Supérieur.
M. Gaiiimkl, Professeur d’IIisloire Naturelle, est suspendu
de ses fonctions à dater du 5 février 1942, vu les listes des
dignitaires et olïicicrs publiées au Journal Officiel de l’Etal
Français, et déclaré démissionnaire d’office de ses fonc
tions.
DECES
M. Artufel, Garçon d’Anatomic, est décédé le 2 juillet 1942,
à l’Age de 47 ans, après une courte maladie.
Pendant les vacances universitaires nous avons eu égale
ment à déplorer le décès d’un de nos plus anciens Agents de
l’Ecole et de la Faculté, M. F rezf.t , dont la disparition, a été
unanimement regrettée de tous ceux qui avaient connu cet
employé fidèle, zélé et dévoué.
�DISTINCTIONS HONORIFIQUES
M. le Professeur R oche a été nommé :
Membre correspondant de l'Académie de Médecine ;
Membre Associé de la Société de Biologie de Paris ;
Membre Correspondant de la Société Royale des Sciences
de Liège (Belgique).
CONCOURS ET PRIX
Ont obtenu une récompense aux concours de fin d'année :
Médecine : 1'® année :
1" Prix : Mlle Gariubr.
2' P rix : Mlle Couderc, M. F leury .
l ,r M ention : M. Comiti .
Mention honorable : MM. Choux, Berry , II iely .
2* année :
l*r Prix : M. Simonin.
2" Prix : M. R o u sse l .
Mention
3"
V ' P rix
2® Prix
: M. Massendari .
année :
: M. P eli.f.grin .
: M. Scarbouciii.
Mention : M. Bernheim.
5* année :
l*r P rix : M. II oenig .
2* Prix : M. Girault.
Mention : M. Hociiu .
Pharmacie : 4® année — Mention : Mlle Clouvez.
Sages-Femmes : 1" année :
r r P rix : Mlle Z wirnn .
2"
Prix : Mlle
N o v e l l i.
M ention : Mlles N ovaro , D blhumeau, Coste .
2* année :
1*' P rix : Mlle L abat.
M ention : Mlles Belfort , Stokel , Ben Haim . Hamel.
Prix J eanbbrnat : M. S knrz.
Médaille d’Or des Professeurs :
Médecine : M. J ean.
P harm acie : M. Morel .
Prix de Thèse :
1" Médecine : Médaille d’Argenf : M. S ansot.
Médaille de Bronze : MM. Calas et R iiomer .
2° Chirurgie : Médaille (l’Argent : M. Claustiik .
Médaille de Bronze : M. H enry .
3" Pharmacie : Médaille d’Argcnt : M. Nargeolkt.
Médaille de Bronze : M. F abre.
4® Biologie : Médaille d’Argent : Mme Martin-Poogi.
Médaille de Bronze : Mlles Moutte et S imonot
�— 2b —
Voici l’cfTcctif des étudiants de la Faculté pendant les dif
férentes années scolaires :
1931-32 .............................................
1932-33 .............................................
193334
193435
1935- 36
1936- 37
193738
1938- 39
1939- 40
1940-41
1941- 42
ETUDIANTS ETRANGERS
1* Médecine :
Angleterre ..................................
Bulgarie ........................................
Egypte .........................................
Grèce .............................................
Hongrie ........................................
Italie .............................................
Irak ................. *............................
Etats-Unis ......................................
Pologne ........................................
Roumanie ......................................
Tchécoslovaquie ..........................
Yougoslavie ..................................
Total . . .
2° Pharmacie :
Pologne .........................................
Russie ...........................................
Total ...
ETUDIANTS COLONIAUX
1° Médecine :
Indochine ......................................
Maroc ............. ..............................
Tunisie .........................................
Total ..
2° Pharmacie :
Cochinchine ..................................
Tonkin ............................................
Tunisie .........................................
Total . . .
632
1.186
1.218
1.264
1.178
1.317
1.312
1.279
1.223
1.585
1.540
3
3
3
�-
29 —
Les examens de la session d’octobre n'ayant pas encore
commencé il nous est impossible de fournir actuellement le
pourcentage des ajournés pour la présente année scolaire.
�I.
— E tudiants
1940-194 1941-1941
1° Etudiants ayant pris des inscriplions :
Doctoral en M édecine............... *
Pharmacie ....................................
Diplôme universitaire de Docteur
en Pharmacie ...........................
720
359
660
311
11
11
Tl
28
113
26
21
9
21
9
54
22
1G3
118
89
113
24
21
Médecine .......................................
Pharmacie ....................................
29
8
33
15
T otaux . . . .
1.520
1.540
2" Etudiants immatriculés sans prise
d’inscriptions :
Sages-Femmes ..............................
Herboristes ..............................
En suspension de scolarité :
Médecine .......................................
Pharmacie ................................
!
3* Etudiants ayant seulement subi des
examens :
Médecine ......................................
Pharmacie ....................................
Validation de stage : Pharmacie .
ChirurgieDentaire ..
4° Etudiants n’ayant fait aucun acte
de scolarité mais dont la Faculté
possède des dossiers avec scolarité non périmée :
j
1
�Institut de Puériculture
L’Inslitut de Puériculture créé nu mois de mai 1931 à la
Facullé de Médecine cl «le Pharmacie de Marseille, se pro
pose les buts suivants : 1“ Diffuser très largement les notions
de puériculture au moyen de cours ouverts à toutes les per
sonnes pouvant s’intéresser à la Puériculture : infirmières.
sagcs-femmo$, mères de famille. — 2° Créer un corps de
médecins spécialises dont les éludes et les stages seront sanc
tionnés par un examen et qui pourront obtenir un Certificat
leur permettant d’avoir droit de priorité lors de certaines
nominations à intervenir. De nouveaux règlements en effet,
prévoient qu’un certificat de Pédiatrie sera exigé ou demandé
de préférence lorsqu’il s’agira de nommer à certains postes
de Médecin-Inspecteur de l’Enfance. — 3" Organiser un
centre de recherches portant sur la médecine du premier âge
et permettant d’améliorer dans l’avenir les résultats de l’éle
vage des nourrissons soit isolés dans leur famille, soit groupés
dans des collectivités : crèclics, pouponnières, etc...
En dehors d'un intérêt scientifique qui a existé de tout
temps, le fonctionnement de cet institut présente donc un
intérêt actuel de tout premier plan. Il est un des moyens
à mettre en œuvre pour favoriser la diminution de la mor
talité infantile et d’intéresser les médecins et les mères de
famille à la lutte contre la dénatalité qui reste à juste litre
une des préoccupations essentielles de nos gouvernants.
Fonctionnement au cours de l’année 1941-1942
Dès sa création l’Institut a délivré dou/.e certificats de
Puériculture aux Infirmières et aux Monitrices des services
de Puériculture de la Conception et du Foyer des Pupilles
à Saint-Joseph du Canot.
La session réservée aux docteurs et aux étudiants de la
Faculté de Médecine, session qui s’est ouverte le 1"r octobre
et s’est terminée fin décembre a groupé une soixantaine
d’étudiants. La plupart de ces étudiants étaient des docteurs
installés dans noire ville cl nos banlieues qui ont été heureux
de pouvoir se perfectionner dans cette branche si importante
de leur activité. Dix-huit d’entre eux ont brillamment obtenu
la mention « Très bien », quinze la mention « Bien » et
seize la mention « Assez bien ».
La session de juin 1942, réservée aux infirmières et sagesfemmes a groupé trente-quatre candidates dont trente-deux
ont obtenu le Certificat de Puériculture : 3 avec la mention
« Très bien », 12 avec la mention « Bien », 3 avec la mention
�— 32 —
« Assez bien ». D'autre part quinze élèves ont obtenu le
« Certificat d’Assirluité » aux cours et stages de l’Institut >.
L’assiduité des élèves au cours de l’année a été parfaite.
Au cours de la dernière session l’amphithéâtre de la Concep
tion s’est trouvé trop étroit pour contenir toutes les infir
mières et sages-femmes ainsi que les mères de famille et
les futures mères de famille intéressées par les cours. Il a
fallu demander le grand amphithéâtre de la Faculté de Phar
macie qui à son tour s’est trouvé complètement occupé.
RECHERCHES. — Des recherches sont en cours sur les
maladies des nourrissons et sur la prophylaxie de la pre
mière enfance. Des docteurs particulièrement intéressés par
leurs études à l’Institut ont demandé l’autorisation de conti
nuer â titre de travailleurs libres les recherches et les études
dans les laboratoires.
Les circonstances actuelles nous ont grandement gênés
pour la réalisation de notre outillage de laboratoire mais
cependant les résultats encourageants que nous avons cons
tatés nous font envisager comme nécessaire le développement
de l’Institut de Puériculture, tant au point de vue de rensei
gnement que de la recherche.
�- 33 —
RAPPOR T SUR LE FONCTIONNEMENT
DE L’INSTITUT DE MEDECINE
ET DE PHARM ACIES COLONIALES
pendant l'année 1941-1942
L’Institut de Médecine et de Pharmacie Coloniales a
compté, pour sa session, 48 élèves, dont 37 médecins et
Il pharmaciens; 41 diplômes ont été délivrés : 30 de médecin
colonial et 11 de pharmacien eolonial. Bien que ce nombre
soit moins élevé que celui de l’an dernier, où il était de 84,
il se présente encore comme très honorable eu égard aux
circonstances actuelles. Il faut tenir compte, en cITcl, que
les situations de médecin et de pharmacien aux colonies, déjà
assez difficiles à obtenir avant cette guerre, sont maintenant
absolument inaccessibles.
Nous avons comme élèves des jeunes gens désireux d’ac
quérir notre diplôme, en attendant que des circonstances plus
favorables leur permettent d’exercer dans nos possessions
d’outre - mer. D’autres, parfois assez âgés, cherchent dans
notre enseignement un complément à leur instruction médi
cale, estimant a juste titre que la pathologie tropicale ne
saurait être ignorée du praticien, même s’il doit demeurer
en France. Les pharmaciens trouvent également, en suivant
nos cours et travaux pratiques, l’occasion de parfaire et de
compléter leurs connaissances professionnelles.
En dehors de cette session annuelle, nos laboratoires ont
été fréquentés par 10 élèves qui y ont accompli un stage,
étudiant divers sujets de médecine, de pharmacie coloniales,
de parasitologie médicale ou vétérinaire : biologie de mous
tiques, coccidiose des animaux domestiques, etc...
Comme tous les ans, il a été fait des cours et travaux pra
tiques préparatoires au Diplôme d’Hygiène. En outre, les
infirmières de la section coloniale ont reçu, pour la première
fois, à notre Institut, un enseignement théorique ou pratique
en rapport avec leur future carrière.
Le Directeur de l’Institut appelé en mission par l’Institut
Pasteur du Maroc, a séjourné deux mois (avril-mai) dans cc
pays. Il y a étudié quelques maladies parasitaires de l’homme
et des animaux : bilharzioses humaine et bovine et surtout la
broncho-pneumonie vermineuse des ovins qui cause d’appré
ciables dégâts dans le cheptel marocain et dont l’épidémio
logie locale a pu être éclaircie.
L’Institut de Médecine et de Pharmacie coloniales, comme
tous les établissements scientifiques, rencontre les plus gran-
�— 34 —
des difficultés pour assurer son fonctionnement. Le ralen
tissement <lti mouvement du;port rend plus malaisé le recru
tement des malades exotiques, les produits et appareils sont
de plus en plus difficiles à se procurer, l’achat et la nour
riture des animaux d’expériences deviennent un problème
complexe à résoudre. La plupart des revues étrangères aux
quelles nous étions abonnés font defaut cl les échanges de
tirés à part avec les laboratoires extérieurs sont suspendus.
Il en résulte forcément une baisse de l’activité scientifique
et la raréfaction des travaux cl publications.
Nous avons le devoir de remercier les généraux donateurs
qui s’intéressent à notre œuvre : Conseil général des Bouchesdu-Rhône, ville de Marseille, Ministère des Colonies, Chambre
de commerce. Université, Grâce aux subventions reçues,
nous arrivons à subsister, en raison de la grande réduction
de nos achats. Il est certain qu’après la guerre, il y aura
lieu de les réajuster aux nouveaux barèmes des prix. La
reprise des abonnements étrangers, notamment, chargera
notre budget de façon appréciable.
Ce rapide aperçu permet de constater, que l’activité de
nolrc_ Institut ne sc ralentit pas. malgré les énormes diffi
cultés de l’heure présente. Nous avons le ferme espoir
qu'apres la guerre, son champ d’action s’accroîtra, en for
mant de nombreux médecins et pharmaciens, destinés à
l’œuvre d’assainissement de notre empire colonial.
Ch. J oyeux et J.-G. Baer : Le cycle évolutif de Szidatia
joyeuxi (Hugues, 1929), trématode Strlgeida. Archives de
l'Institut Pasteur de Tunis. XXX (3-1), pp. 279-289, dé
cembre 1941.
Ch. J oyeux et J.-C. Baf.r : Recherches sur l’évolution de la
Ligule intestinale. Bull. Mus. Hist. Natur. de Marseille,
II (I), 32 p., 2 pl., 1942.
Professeur agrégé J. Sautet : Contribution à l’étude de l'im
munité cl de l’hypersensibilité dans les maladies à trépo
nèmes. Archives Médecine générale et Coloniale, X, p. 106,
1941. — Essai sur la transmission du typhus murin par
Triatoma infestons (en collaboration avec M. Viollb et
M. R aynaud), Marseille Médical, 78, p. 795, 1941. — Quel
ques détails sur l’anophélisme au Soudan français. Med.
Tropicale. II, p. 21, 1912. — Vue d’ensemble sur les typhus
et les hôtes intermédiaires, Archives Médecine générale et
coloniale, XI, p. 83, 1942.
�I n s t i t u t R é g io n a l d ’E d u c a tio n P h y s iq u e
RAPPORT SUR LE FONCTIONNEMENT DE L’INSTITUT
an cours de l’année 1941-1942
présenté par M. le Professeur ROMIÉU, Directeur
L’année scolaire 1941-1942 a été caractérisée coniinc la
précédente par le très grand nombre des étudiants inscrits.
Si nous n’avons pas atteint le chiffre de 240 réalisé l’an der
nier, nous avons compté cependant 1G8 élèves, ce qui repré
sente plus du double de la moyenne constatée à l’Institut
depuis sa fondation en 1929.
Ces 108 étudiants se décomposaient «le la façon suivante :
1" Candidats au Diplôme d’Etudes Médicales spéciales
d'Education Physique : 48 dont 44 jeunes gens et 4 jeunes
filles.
2" Candidats au Certificat d'Etudes Supérieures d’Educa
tion Physique de l’Université et à ta l w partie du Professorat :
82 dont 31 jeunes gens et âl jeunes filles.
3° Candidats au Certificat Elémentaire de {‘Université et an
Concours de Moniteurs d’Etat : 38 dont 18 jeunes gens et 20
jeunes filles.
De l’examen de ces chiffres il résulte qu’il y a eu pendant
cette année scolaire augmentation notable des candidats
médecins (48 au lieu de 29) et des candidats au Professorat
(82 au lieu de 77). La diminution a porté surtout sur la section
du Cerliifcat Elémentaire, ce qui s’explique par la suppression
annoncée officiellement du Degré Elémentaire qui fut, du
reste, rétabli inopinément quelques jours avant le Concours
du Professorat.
Comme l’année précédente les étudiants ont été répartis
en trois sections nettement séparées sans enseignements
communs. La section médicale a bénéficié en dehors des
conférences théoriques du Dr DAncouivr, d’un enseignement
clinique dirigé par le Dr Bouyala dans le service de Physio
thérapie et «le rééducation fonctionnelle annexé à la ('Unique
chirurgicale infantile, complété par des séances d’Educalion
Physique et de sports dirigés par M. Louvet, professeur au
Lycée Tliiers.
Les seuls changements de personnel à signaler ont porté
sur la section du Professorat et de préparation des Moniteurs
dont l’enseignement a été confié sur le conseil de M. k Com
missaire Général aux Sports à de jeunes professeurs sortant
de l’Ecole Normale d’Education Physique de Paris : Mme
�— 36 —
Veyssière , Professeur à l’E.P.S. Anatole France, M. J assaud,
Professeur à l’E.P.S. Pierre Puget et M. Veyssière , Professeur
au Lycée Thicrs. Deux d’cnlre eux sont d’anciens élèves de
l’Institut qui avaient été admis dans des conditions particu
lièrement brillantes à l'Ecole Normale (N0 1).
En outre, conformément aux nouveaux programmes du Pro
fessorat, l’Enseignement «le la gymnastique rythmique a été
développé et confié à Mlle B ertrand , Professeur au Lycée
Longchnmp, celui des assouplissements et danses folkloriques
à Mlle GniMAun, Professeur de danses classiques et folklori
ques, ancienne élève de l’Institut. En outre, et à titre d’essai,
un enseignement du chant choral a été organisé au Conserva
toire pour les élèves de l’Institut sous la direction de M. L acour et sous le contrôle de M. A udoli, Directeur du Conser
vatoire.
M. II enriet , Inspecteur de l’enseignement primaire, chargé
du cours théorique de pédagogie, a été nommé dans le courant
de l’année scolaire Directeur départemental de l’Education
Physique et des Sports. Malgré ses absorbantes occupations,
il a bien voulu conserver l’enseignement si apprécié qu’il fait
à nos élèves.
Les autres enseignements théoriques ont été assurés par
des professeurs ou chargés de cours de la Faculté de Médecine
et par des professeurs de Lycée qui ont été les mêmes que
pendant la précédente année scolaire.
Nous avons organisé un cours de vacances pour la prépa
ration du Concours «l’Admission à l’année préparatoire et du
Concours de Moniteurs pendant le mois d’août et le mois de
septembre 1942. M. Ivan Bbltrami, ancien élève de l’Institut,
admis a l’Ecole Normale d’Education Physique, a bien voulu
se charger de ce cours.
Les résultats obtenus dans les concours et examens «l’Etat
ont été, comme les années précédentes, des plus honorables.
Au concours de l’Ecole Nationale d’Education Physique de
Paris et du Professorat nous avons eu une proportion d’ad
missible qui a atteint cinquante pour cent alors que celle des
autres Instituts n ’n pas dépassé trente pour cent. Six de nos
élèves ont été définitivement admis à l’Ecole Nationale :
Mlles Onr.iAs, Guii .hot, Sourdes et P aeile. MM. Brémond, L ascoune. En outre, Mlles L ion , K uentz, Matal, B run et
M. Aguiulon ont été admis à la P* partie du Professorat.
l-e Commissariat Général de l’Education Générale et des
Sports avait bien voulu accorder à huit de nos candidates
des bourses d’études oscillant entre 1.000 et 2.500 francs, ce
qui les a aidées très heureusement dans la préparation du
Professorat où la plupart d’entre elles ont réussi.
En ce qui concerne les examens «l’Université, à la session
de juin du Diplôme d’Etudes Medicales «l’Education Physique,
�il y a eu 16 candidats sur lesquels 13 ont été admis. Trois
(l’entre eux ont obtenu les félicitations du jury.
Au Certificat d’Etudcs Supérieures, il y a eu 12 candidats,
10 jeunes filles et 2 jeunes gens sur lesquels 8 ont été admis
dont 3 avec félicitations.
Au Certificat d’Etudes Elémentaires il y a eu 13 candidats,
7 jeunes filles et 6 jeunes gens sur lesquels 9 ont été admis.
L'Institut, comme les années précédentes a obtenu des suc
cès sportifs qui font honneur à l'entrainement de ses élèves
et au zèle de ses professeurs, zèle d’autant plus méritoire que
leur rémunération déjà très modeste lors de la fondation de
Mnstitut en 1929 n’a subi aucune augmentation depuis cette
époque alors que les conditions de vie se sont considérable
ment modifiées, fl en est de même du reste, en ce qui con
cerne le taux des conférences théoriques. Antérieurement
chamnion de France universitaire de Cross-country, l'Institut
Régional d’Educution Physique a remporté le 2(5 mai 1942
à Villeurbanne le Championnat de France d e. gymnastique
artistique pour la z.n.o. dans trois catégories : jeunes filles
seniors où Mlle K ubntz s’est classée première : jeunes gens
seniors où M. L ascombk s’est également classé premier et catév
gorie jeunes filles juniors où ce fut le cas de Mlle Le P ogam.
Le 7 décembre 1941 l’Institut, au challenge du nombre orga
nisé par le S.M.IJ.C., a battu en cross l’Ecole de Commerce
par 40 à 24.
Au Championnat d’Académic d’athlétisme l’Institut a rem
porté le 800 m. où Lhbn a été classé premier en 2’10”4/10, le
1.500 m. où Boiron a gagne en 4’2C”, le 1.200 m. steeple, que
C iiiaroxi s’est adjugé en 4’24”, le saut en hauteur gagné par
T adak, le lancement du disque où Gardeil a fait 27 m. 50. En
catégorie junior Casanova a remporté le 400 m. en 54’’ 6/10
et Gueydan le 800 ni. en 2’8”4/5. Cette dernière performance
est particulièrement digne d’être notée, d’autant que le même
athlète a réalisé au lancement <lu poids 9 m. 79. Ainsi, dans
presque toutes les catégories où ils ont concouru nos élèves
ont remporté la première place.
L’Institut, comme les années précédentes, a fourni des juges
pour les examens du degré élémentaire, du concours de Moni
teurs et pour celui du Professorat. M. le Ministre Secrétaire
d’Etat à l’Education Nationale et à la Jeunesse a bien voulu
désigner Mlle Bertrand et le Directeur «le l’Institut pour sié
ger au Concours de l’Ecole Nationale d’E. P. et Sportive à
Vichv et ù Clermont-Ferrand en juin et juillet 1942.
Comme par le passé, l’Institut o mis à la disposition des
Société sportives son matériel et ses locaux. Nous citerons
en particulier le cours de Derfectionncment des moniteurs des
Sociétés sportives organise avec un plein succès par le Com
mandant Vehdier , Directeur régional de l’Education Générale
�cl des Sports. Le Commandant Vrrdirr avait bien voulu nous
demander de faire la conférence inaugurale de ce cours. Kllc
a eu fieu le à mars dans le grand amphithéâtre de l’ancienne
Faculté des Sciences obligeamment prêté par M. le Doyen.
Le sujet traité a été : « Le mécanisme des mouvements et les
leviers dans l’organisme ». L’Institut a donné asile non seule
ment à ce cours de perfectionnement mais aux séances d’en
traînement du Rayon sportif féminin massilicn ainsi qu'aux
séances d’Educalion Physique «les Agents des P.T.T. dirigées
p a r M. Kamewt.
Bien que par suite «les circonstances actuelles et faute de
l’attribution des matériaux nécessaires, l’Institut n'ait pu réa
liser encore la construction du laboratoire «le biométrie pro
jeté, des recherches ont néanmoins pu y être poursuivies, bien
que dans «les conditions difficiles, sur le contrôle médical des
sports. Files se sont manifestées par la publication de deux
mémoires signés par le Directeur de l’Institut publiés tous
deux dans Marscillc-Médicnl. L'un est une élude sur la brady
cardie d’entrainement des sportifs ; l’autre apporte une série
d’observations nouvelles portant principalement sur la tension
sanguine au cours des efforts surprolongés. Il est intitulé :
Observations $ar des coureurs de grand fond.
On voit par l’exposé ci-dessus que l’Institut d’Ivducation
Physique de Marseille s’est montré très actif. Il a eu des résul
tats fort honorables dans la préparation du Professorat et
atteint la proportion de cinquante pour cent d’admissibles au
difficile concours de l’Hcole Nationale d’Education Physique
de Paris. Ces succès nous paraissent devoir être particulière
ment soulignés au moment où va se réaliser le projet qui con
siste â conférer à d’autres organismes que les Instituts «l’Uni
versité le soin de préparer les futurs professeurs d’Rducation
Physique des établissements publics de l’Etat.
�39 —
INSTITUT MEDITERRANEEN D’HYGIENE
Professeur VIOLI-K
Dircclcur de l’Institut Méditerranéen d’Hygiène
L’enseignement en vue de l'obtention du Diplôme d’Hygiène
s’est poursuivi cette année comme les années précédentes. -10
auditeurs, parmi lesquels des médecins militaires, ont suivi
les cours ; 30 se sont présentés à l’examen, 2(i ont obtenu le
Diplôme d’Hygiène (20 candidats et 6 candidates). Il a été
d é c e rn é :
1 mention bien.
4 mentions assez bien.
21 mentions passables.
Les inscriptions n’indiquaient aucun pharmacien. La raison
semble tenir au fait (pie les pharmaciens ayant subi avec
succès l’examen n’obtiennent qu’un « Certificat d’Hygiène »
alors que les docteurs, après un examen équivalent obtien
nent un « Diplôme d’Hygiène ». Ce dernier Diplôme donne
droit à l’accès de certaines situations officielles d’Hygiène,
soit directement, soit après concours passés au Secrétariat
d’Etat à la Santé Publique.
Nous avons, comme les années précédentes, continué avec
nos collaborateurs et avec l’Inspection départementale d’Hy
giène à faire des cours destinés aux Infirmières en vue du
Diplôme d’Etat (Diplôme d’infirmière Hospitalière et Diplôme
d’Assistante Sociale) dont les sessions orales se sont tenues
dans les locaux de l’Institut.
Soit comme Conseiller Technique Départemental, soit
comme Conseiller Technique Régional désigne par le Secré
tariat d’Etat à la Famille et à la Santé, nous avons procédé
à diverses enquêtes et fait différents rapports ayant trait h
la Santé Publique.
Dans fiotre laboratoire, nous avons poursuivi des recher
ches sur la stérilisation des eaux de boisson, continué des
investigations sur le virus de typhus murin.
line épidémie de typhus étant survenue dans les prisons,
nous nous sommes attachés ô déterminer la nature de ce virus
et à reconnaître que ce typhus était du typhus exanthématique
murin (transmis par les parasites (puces) du rat à l’homme)
et non du typhus exanthématique humain (typhus épidémi
que) transmis par les poux de l'homme malade à l'homme
sain. Avec la collaboration de M. le Professeur agrégé Rbcobiuiîh et de M. le Docteur Raynaud, chef de clinique, nous
avons publié des notes à ce sujet.
Divers travaux ont été effectués par la Section de Bactério
logie et (l’Epidémiologie du Centre Marseillais de l’Institut
National de Recherches d’Hygiène (investigations sur les qua
�lités des eaux de consommation de la ville de Marseille el qui
ont donné lieu à un rapport très détaillé sur cette question).
Dans ce même laboratoire a été commencé, avec la colla
boration de Monsieur le Docteur Nabonne, une enquête très
approfondie sur les qualités des laits délivrés à la population
marseillaise.
H. V ioler et M. Raynaud. — Les procédés de vaccination
contre le tyi>hus exanthématique. (Archives de Médecine
Générale et Coloniale. Mai-Juin 1912).
H. Violle, A.-M. R ecordie » et M. R aynaud. — Sur la nature
de l’épidémie de typhus exanthématique des prisons. (Archi
ves de Médecine Générale et Coloniale. Mai-Juin 1942).
H. Violle , M. Raynaud et J. I runbeiuvy. — Rapport sur les
eaux consommées à Marseille.
H. Violle , M. Raynaud et Mlle P hudhomme. — De la vita
lité du B. typhique et du B. Golé dans l’eau de mer. (Société de
Biologie de Marseille, séance du 10 juillet 1942).
�FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
RA PPO RT
de M. OORROY, Doyen
Monsieur le R ecteur ,
Messieurs .
J’ai l’honneur de vous présenter mon Rapport sur le fonc
tionnement et les travaux de la Faculté, pendant l’année
scolaire 1941-1912.
C’est avec le plus grand esprit de discipline, de sérieux
et de travail, que les études et les recherches ont été effec
tuées dans tous les laboratoires. Nos étudiants et étudiantes,
au chiffre toujours élevé
plus «le onze cents — ont donné
un bel exemple que nous sommes heureux «le constater, loin
«les intrigues et des compromissions.
La rentrée solennelle a été marquée, pour la Faculté, par
la réception du Professeur Maurice LUOEON, de l’Université
de Lausanne, à qui M. le Recteur a remis les insignes de
Docteur Honoris Causa de notre Université.
Présenté, déjà, la veille de la solennité, par le Doyen, dans
le cadre accueillant de la Station Marine «l’Endoume. le célè
bre naturaliste se plut à évoquer, devant les Professeurs et
leurs familles, bien des souvenirs qui rattachent aux géolo
gues provençaux et à la Provence.
Le lcmlemain, en présence de M. le Ministre et des auto
rités de la région, le Doyen exposa les titres du Professeur
L ugeox. qui le tirent désigner, par le Conseil de la Faculté,
pour la présentation nu Doctorat Honoris Causa. Français,
de sang par sa mère, d’esprit par son père, sculpteur «les
œuvres d’art de plusieurs de nos cathédrales, Maurice Lugbon
a consacré la plus grande partie de son temps à «les travaux
géologiques français. Dans le «lomainc de la science pure
(étude de la Chaîne Alpine), comme dans celui de la science
appliquée (études des tunnels et surtout des barrages), il a
excellé et s’est révélé le Maître indiscuté que l’Académie des
Sciences appelait dans son sein et à qui le Gouvernement
remettait la plaque «le Grand Officier de la Légion d’Honncur.
Dans sa réponse, simple et spirituelle, le Professeur «le
Lausanne révéla à son auditoire surpris, comment, en réalité,
�« il s'était amuse tpute sa vie », car tout travail est amuse
ment. toute nouvelle occupation est un changement «te jeu...
Un hommage aux travaux de Géologie appliquée française
«levait terminer cette improvisation, sans oublier — en ces
temps troublés — la Patrie cllc-mèmc ■* dont l'humanité ne
saurait se passer ! »
NECROLOGIE
Le 13 janvier, décédait, à Marseille, M. le Professeur Hono
raire Albert Vayssiêre, Membre-Correspondant de l'Institut,
Chevalier de la Légion «l'Honneur. Les obsèques eurent lieu,
le 15, suivies par un long cortège d'amis, de professeurs et
d’étudiants. Devant son cercueil, le Doyen rappela les «lifférentes étapes de la vie du Maître, orientée, tout entière,
par un haut sentiment du devoir.
Provençal d’origine, puisque né en Avignon, le 8 juillet
1854, Albert V ay ssiêr e , a accompli toute sa carrière à la
Faculté des Sciences de Marseille. Voici 69 ans, en effet, qu’il
franchissait le seuil de notre maison comme préparateuradjoint des Sciences Naturelles, en novembre 1873. Trois
années plus tard, il acquérait la licence pour devenir prépa
rateur «le Zoologie, et travaillait à sa thèse de Doctorat qu’il
devait bientôt soutenir à Paris (1882).
En février 1884, il est chargé de conférences «l'Anatomie
comparée, puis nommé successivement Maitre «le Conféren
ces (1885), Professeur-adjoint (1895), Professeur titulaire de
Zoologie agricole (1898).
A la mort du Professeur Darboux, il était transféré* le
l ‘f décembre 1921, dans la chaire «le Zoologie générale et
devenait Directeur du Laboratoire Marion à notre future Sta
tion Marine d'Endoume. Ainsi, après 50 années de services
dans l’Université, il prenait sa retraite le l"r octobre 1924.
Pendant cette longue carrière, jamais il n'eut une pensée
pour lui-même ; sa simplicité ne demandait rien, mais la
valeur «le l’homme et du savant le firent désigner maintes
fois. Lauréat de l’Institut de France en 1880 et en 1889, il
entrait à l’Académie «les Sciences de Paris, comme Membre
Correspondant, en 1918. il fut aussi Directeur du Muséum
«('Histoire Naturelle «le la Ville de Marseille et Assesseur du
Doyen par «leux fois. Le 1" août 1922, il recevait la Croix de
Chevalier de la Légion «l’Honneur.
Les recherches et l’enseignement lui étaient chers par
dessus tout. Ce sont d’abord des études anatomiques et zoologiques sur les Gastéropodes, puis, sur In faune du golfe de
Marseille, à la suite de son illustre Maître Marion . M. Vayssière a collaboré à la publication des résultats de plusieurs
expéditions scien|illques en se chargeant de l’étude zoologique et anatomique d’animaux recueillis par « le Travailleur >
et le <s Talisman » en 1902, et celle de l’expédition Antar-
�— 43 —
liquc du Dr Ciiarcot , en 1906. Citons encore l’étude «les
Mollusques récoltés pondant les nombreuses expéditions du
Prince de Monaco, dans la luxueuse publication consacrée
aux résultats scientifiques de ses voyages.
Parallèlement, le naturaliste a poursuivi d’autres travaux
sur les Insectes cl les Vers nuisibles à l’agriculture, au point
de vue zoologie appliquée.
Quant à son enseignement, voulant faciliter les études des
élèves des Universités se préparant à la licence ès-sciences
naturelles et au P.C.B., M. Vayssièrb conçut l’idée de publier
un atlas d’Anatomie comparée, accompagné d’un texte expli
catif pour CO planches in-U. Cet atlas, il aimait en faire don
lui-même aux meilleurs naturalistes de chaque promotion.
La retraite, p our Albert Vayssièrb , com me pour tous ceux
qui ont beaucoup travaillé et beaucoup aim é leur œuvre, ne
fut pas un repos.
Ce collègue fut, jusqu’à sa dernière heure, un des plus
assidus à se rendre à son petit laboratoire de la Faculté, à
participer à tous nos Conseils, comme à toutes nos réunions
scientifiques ou familiales.
Le jeune Doyen inexpérimenté qui, voici quatre ans, dut
prendre l’administration de la Faculté, sait à quel point
M. Vayssièrb n’épargna, pour lui, ni ses démarches, ni scs
peines. Plus d’une orientation, notamment dans le réveil de
la Station Marine d’Endoume et du Muséum d’IIistoirc Natu
relle, fut entrevue grâce à lui, et, devant le succès remporté,
son visage émacié s'illuminait, pareil à ces figures quasi
immatérielles, éclairées en dedans par l’ardeur de la pensée
et le désir d’aboutir, que traduisent les tableaux des Maîtres
du xv* siècle, lorsqu’ils tentaient de nous représenter les
Sous l’enveloppe frêle cl comme transparente de son corps,
on devinait, en effet, une âme simple et bonne, que nous
saluons avec respect dans la pleine lumière !
La Faculté des Sciences de Marseille n’oubliera pas cc
qu’elle doit au Professeur V a y ssièr b .
M. Félix Chancei., Fondateur d’un «le nos Prix qui porte
son nom, est mort, à Toulon, le 1-1 janvier. Né le 18 avril 1864,
à Briançon, M. C hancei, devenait Elu<liant «le la Faculté en
1890. Licencié, puis bientôt Docteur ès-Sciences Physiques,
il était aussi Ingénieur «les Arts et Manufactures. Préparateur,
le 21 mars 1891, Conservateur des Collections de Chimie, le
8 décembre 1899, il recevait la charge «l’un cours complémen
taire d’Electricité à la suite d’une création, le l ,r janvier 1906.
Le 1” novembre 1920, M. C hancei. prenait sa retraite et «Jcvenait chargé de Cours Honoraire, après trente années écou
lées à la Faculté «les Sciences de Marseille.
�Le souvenir <lc son aménité, de son talent, de sa grande
modestie, et, surtout de sa charité sans limite, nous fait
regretter la disparition de ce Mécène et de ce collègue char
mant, qui savait si bien nous accueillir dans sa propriété de
Maraveire, en portant allègrement le poids de la scplanlaine.
— M. Jean P aoi.i , ancien Charge de Cours de Mathémati
ques. est décédé également, le 15 avril. L’enseignement que
M. P aoli a si généreusement donné à nos étudiants nous fait
un devoir de saluer ici sa mémoire avec une sincère recon
naissance.
PERSONNEL ENSEIGNANT
M. P etit , Maître de Conférences de Biologie Animale.
Directeur du Muséum de la Ville de Marseille, a été nommé
Professeur sans chaire. La valeur scientifique de notre col
lègue, son ardeur, son activité
notamment dans la restau
ration de la Station Marine d’Endoume — sont trop connues
pour ne pas nous réjouir grandement de cette nomination qui
nous attache un Biologiste distingué.
Nous avons été très heureux de l’arrivée de deux Docteurs
«ÿ-scicnces chargés de service :
M. B lanc, Professeur agrégé au Lycée de Toulon, pour les
Mathématiques Générales, suppléant M. R oger, prisonnier de
guerre ;
M. Sackmann. Assistant à la Fatuité des Sciences de Stras
bourg, pour la Mécanique des Fluides expérimentale, demeu
rée sans Mailrc de Conférences A la suite du départ de
M. Valensi.
M. P RAT, Maître de Conférences de Biologie Végétale, a été
promu de la 3' à la 2P classe.
CHEFS DE TRAVAUX
M. R icard , Chef de Travaux de Chimie (Université), a été
nommé Chef de Travaux de Chimie (Etal), eu remplacement
de M. B imar, admis à la retraite.
M. Calas, Docteur ès-sciences. Préparateur temporaire à la
Faculté des Sciences de Montpellier, a été nommé Chef de
Travaux de Chimie, en remplacement de M. R icard .
M. C o n s ig n y , Chef de Travaux réfugié de la Faculté des
Sciences de Nancy, a rejoint son poste le 1" avril.
ASSISTANTS
Mlle F a b r e , Docteur ès-sciences, Préparatrice temporaire,
a été chargée des fonctions d’Assistantc de Cartographie et
Océanographie à la Station Marine d’Endoume.
M- Genot, Licencié ès-sciences, a succédé à M. R ua, qui, luimême, avait remplacé M. Martin comme Assistant auxiliaire
de Physique Générale.
�— 45 —
Oui etc promus : Mme Cotton, Assistante de Physique, de
la 4' à la 3* classe (choix) ;
M. David, Assistant de Botanique, de la 6' à la 5' classe
(choix) ;
Mlle Lagardb, Assistante de Chimie, de la (P à la 5* classe.
M. Mf.rigoux, Assistant réfugié de la Faculté des Sciences
de Besançon, a rejoint son poste le 1*T novembre.
PREPARATEURS TEMPORAIRES
Ont été nommés Préparateurs temporaires :
Physique Industrielle : M. E scursan, en remplacement de
M. Bar m ;
Physique P.C.H. : M. Martin , en remplacement de Mme MaChimic P.C.H. : Mlle T abusse, en rem placem ent de Mme SaixtBauzrl ;
Chimie P.C.H. : Mlle de Carvalho, en rem placem ent de M.
Biologie Vcgctale : Mlle EvMEnic. en rem placem ent de Mlle
Gaud ;
Physiologie : M. Aubert , en rem placem ent de Mlle F abre.
AIDES-TECHNIQUES
Mlle Cerisola a remplacé Mlle Besson auprès de M. Ceri(Laboratoire d’Agronomie).
PERSONNEL DE SERVICE
M. Maestroni a été nommé Garçon auxiliaire à la Station
Marine d’Endoutne.
M. Cavaim .e , Garçon de laboratoire, a été promu de la 5*
à la 4' classe.
M. Nicolas, Mécanicien, a obtenu un congé pour raisons
de s iii .I c, rlu p r au 30 septembre 1941, et du 23 février au 27
mars 1942.
M. Arnaud, Garçon de laboratoire, a été mis en congé,
pour le même motif, du 13 janvier au 10 février.
ghelli
DISTINCTIONS HONORIFIQUES
M. Joseph P érès , Professeur à la Sorbonne et Professeur
Honoraire à la Faculté, Directeur Honoraire de l’Institut de
Mécanique des Fluides, a été élu Membre de l’Académie des
Sciences. La personnalité de notre collègue, qui entre à l’Ins
titut avec une brillante majorité à l'Age où d’autres commen
cent à publier leurs premières oeuvres mûries, est une des
gloires de l’Universitc Provençale. Ses travaux d’analyse et
de mécanique ont été appréciés depuis longtemps, en effet,
en France comme à l’Etranger. Cette élection, porte à huit le
nombre des Membres ou Correspondants de l’Institut à la
Faculté des Sciences.
�— 46 —
Le Doyen a été nommé :
Directeur de la Section Sanitaire â l'Institut de Recherches
d’Hygiène (Centre de Marseille) ;
Membre du Comité de « l’American Friends Service » ;
Membre de l’Action Intellectuelle de Provence ;
Membre du Comité de l’Œuvre Antituberculeuse des Bou
ches-du-Rhône ;
Membre d’Honneur de la Société de Philosophie.
M. C houx, Professeur de Botanique, Directeur ries Cours
Coloniaux, a été nommé Membre du Conseil (l’Administra
tion de l’Institut Colonial de Marseille.
M. Cerigiieli.i , Professeur réfugié de la Faculté des Scien
ces de Nancy, a été chargé de l'organisation d’un Bureau de
Documentation et de Coordination des Recherches Scientifi
ques Coloniales.
Ont été désignés :
SlM. T rayxard et T hiry , Professeurs, examinateurs à
l’Ecole Navale et à l’Ecole de l’Air (M. T rayxard, comme
Vice-Président de la commission de classement pour cette
dernière) ;
M. Tiiiry, examinateur à l’Ecole Polytechnique ;
M. Blanc, Maître de Conférences, examinateur au Concours
de l’Ecole des Mines de Sl-Elienne ;
M. R ocard , Chef de Travaux, examinateur au Concours
d'Admission à l’Ecole Spéciale Militaire (Saint-Cyr) ;
MM. Blanc et Cakribrr, membres du Jury pour le recrute
ment d’ingénieurs de la Ville de Marseille.
ACTIVITE UNIVERSITAIRE
Grâce au bienveillant concours de l’Office National Météo
rologique, un cours complémentaire de Mécanique de l'Atmos
phère et de Météorologie, c o n fié à M. F a v r e , Docteur ès-sciences, a pu être créé.
A la séance inaugurale, M. T iiiry put développer, devant un
auditoire composé surtout de personnalités de l’Aéronautique et du Port de Marseille, le but scientifique poursuivi par
l'Institut de Mécanique.
De plus, le Ministère a autorisé la création de deux Bre
vets, l’un de Météorologie, l’autre de Mécanique de l’Atmos
phère et de Météorologie Supérieure, brevets intéressant, au
premier chef, les Elèves de l’Ecole Nationale de Navigation
maritime, le personnel de la Compagnie « Air-France » et des
services aéronautiques.
Cn cycle d’Enscigncmcnl Océanographique a été organisé
en mars. Les Conférences qui ont attiré de nombreuses per
sonnalités du monde industriel, maritime et colonial, ont été
données par le Commandant Rouen, Professeur à l’Institut
�Océanographique de Paris. La première, faite sous la prési
dence de M. le Recteur, a permis au Doyen d'évoquer la figure
des grands Océanographes, Maîtres ou Pairs du Professeur
Rouen : le Professeur T houlkt, le Docteur Hichakd, le Com
mandant Charcot.
Disons que la Chambre de Commerce de Marseille — inté
ressée par un tel enseignement — a généreusement offert de
subventionner un cours semestriel d’Océanographic. La
Faculté a été heureuse, une fois de plus, d'accepter semblable
proposition, et remercie û nouveau la Chambre en la per
sonne de son distingué Président, M. R é g is , ancien étudiant
de la Faculté.
Créé, au début de l’année 1941, par le Professeur Ckrighelli, replié de la Faculté «les Sciences de Nancy, un Labo
ratoire d’Agronomie a été institué dans les locaux de l’Ins
titut Technique, gracieusement mis à notre disposition par le
Directeur, L. Margaillan. Ce laboratoire s'est immédiatement
mis en rapport avec les Services du Ministère de l’Agriculture,
les Stations agronomiques d’Antibes cl d’Avignon et les gran
des associations agricoles de la région. Des analyses et essais
agricoles ont été faits pour le public, cl des recherches entre
prises sur les sols provençaux, les plantes marines, la ger
mination cl la microbiologie. M. Crrigiiki.t.i a donné un ensei
gnement public d’agronomie et il a été chargé officiellement
d’un enseignement aux Elèves-Maîtres des Ecoles Normales,
en stage à l’Ecole d’Agriculture de Valabre.
Un certificat d’Etudes Supérieures de « Chimie Biologi
que », ardemment désiré par la Faculté et par de nombreux
étudiants, a été créé également. Les cours et travaux pratiques
commenceront à la rentrée scolaire 1942-43.
MM. T raynaro, T iiiry cl J alssbran ont assuré différents
cours à l’Ecole de l’Air de Salon, sur la proposition de M. le
Secrétaire d’Etat à l’Aviation.
Le Doyen a été appelé, une nouvelle fois, par la Ville de
Marseille, è prendre la direction du Concours en vue du
recrutement de Pcscurs-Jurés de Commerce. Divers membres
du personnel son! entrés dans le Jury de ce concours.
A Nice, la Faculté a collaboré à l’activité du Centre Univer
sitaire Méditerranéen ; outre les séances de directions assu
rées. pour les Sciences Mathématiques, par MM. T ra y n a ro ,
T iiir y et B lanc , des conférences ont été données par :
M. C okkoy, « l’Eurasie au cours des temps houillers »,
« Histoire d’une lagune houillère », « les Bassins houillers
M. T iiiry , « Historique de l’Aviation. 1. La période du
moteur » ;
M. P e t i t , « La Camargue Biologique » ;
�— 48 —
M. P iiat, « L’emploi des végétaux et la naissance des Civi
lisations ». « Climats, végétation et vie humaine dans la région
méditerranéenne ».
Une réunion géologique a groupé, en mai, dans le Massif de
la Sainte-Baume, les laboratoires de Géologie des Facultés de
Montpellier, Toulouse, Marseille, sous la conduite de M. Drnizot et de Mlle F abre et la présidence du Doyen. Plusieurs col
lègues naturalistes se sont joints à la caravane.
A Marseille, des conférences ont été données :
10 pour la Quinzaine Impériale, par M. Cehiuhklli : le
« Savant Colonial », et M. P etit : « La Camargue » ;
2" pour les Officiers de la Garnison, par M. MAnc.Aii.i-AN :
« Les Carburants de remplacement ». et par M. Dexizot :
« Les Pétroles ».
M. B r il l â t , Conseiller Commercial au Ministère de l’Eco
nomie Nationale, et M. Biconn, au nom de la Ligue Maritime
et Coloniale, ont également pris lu parole devant nos étu
diants.
STATION MARINE D’ENDOUME
Les laboratoires de la Station Marine d’Iîndoume, n’ont pas
seulement maintenu l’activité générale déjà signalée ; ils se
sont ouverts de nouveaux champs d’action. En effet, tout en
continuant la prospection de la Camargue, conduite par le
laboratoire créé par le Centre National de la Recherche Scien
tifique pour l’étude biologique de cette région, la Station a
commencé l’étude physique et faunistique de l’Etang de Berre.
Dès qu'elle a été amorcée, cette élude a suscité le plus grand
intérêt auprès du Commandant Rouen et du Docteur P or
t ier . professeurs à l’Institut Océanographique de Paris, avec
lesquels nous restons en relations constantes. Un local
modeste, annexe de la Station, a été loué aux Martigues ; il
constitue une amorce «le laboratoire où peuvent loger les
travailleurs.
D’autre part, l’Union ovine de France a demandé à M. le
Professeur P etit d’entreprendre l'étude biologique des para
sites «les ovins, parasites qui causent des pertes importantes
au cheptel de Crau et de Camargue. Cela représente une
organisation très spéciale, une entreprise de longue haleine,
mais les premiers résultats obtenus sont fort encourageants.
Outre le personnel préparant des thèses de Doctorat
(MM. P eu r s , F r a n ç o is , B o u c h e . Mme S c h a c îit r r ), des étu
diants ont terminé ou comnicnsé des Diplômes d’Etudes Supé
rieures, sur des sujets d’histologie et de biologie marine.
La Station a eu le grand plaisir d’accueillir dos travail
leurs étrangers à l’Université d’Aix-Marseille. I-c Docteur
Jean T homas, de l’Institut Pasteur de Paris, a pu continuer
ses recherches sur la chromatine de l’œuf d’oursin ; M. VlL-
�49 —**
a poursuivi ses travaux su r la polorisation pigm entaire
chez les poissons.
M. R oche, en mission de l’Instruction Publique du Maroc,
ter
a entrepris des recherches sur les variations diurnes de la
salinité et du pli en Méditerranée, et commencé des mesures
de transparence.
I.a Station, à qui l'Administration municipale porte tou
jours un grand intérêt, a reçu, en vue d’améliorations, la
visite de M. Ciiabaxxe, Directeur des Services Techniques.
Plie a accueilli également plusieurs savants parmi lesquels :
M. Marchand, Recteur, et L ugeox, Professeur à l’Université
de Lausanne, les Professeurs Bkessou , Directeur Général des
Réserves «le la Société (l’Acclimatation, B rlmpt . Membre de
l’Institut, J eannel, du Muséum, Rouen, de l’Institut Océano
graphique, UnnAix, Directeur du Parc Zoologique du Bois
de Vinconncs, Castbras et D olique, de Montpellier, P ruvost ,
de Lille, Rémy, de Nancy...
Notons encore les visites du Médecin général P elletier ,
de Professeurs de l'Ecole d’Applicalion du Service de Santé
des Troupes Coloniales.
Les Laboratoires ont dû répondre à de nombreuses deman
des de renseignements sur l’exploitai ion de la faune et de
la flore marine.
La Station a organisé à l’Aquarium, une exposition : « le
rôle colonial du naturaliste », dont l’inauguration a été prési
dée par M. R ipert , President du Conseil Municipal, en pré
sence des Professeurs de la Faculté.
Cette exposition a été consacrée aux grandes expéditions
scientifiques maritimes et aux explorations géologiques.
Enfin, nous avons été sollicités par M. le Préfet Barraud,
pour être représentés au Stand : « L’Administration munici
pale au service des Marseillais », el par l’Agence Economi
que des Colonies (Paris), pour collaborer à ^'organisation du
Stand sur la pèche coloniale. L’un el l’autre Stands ont figuré
à la Foire Internationale de Marseille.
PUBLICATIONS
Malgré les difficultés matérielles, les « Annales de la
Faculté » ont continué à paraître : Le tome xv (3 fascicules)
renferme des travaux de MM. Cai.vet, Gaxd, T imon-D aVid ,
Corroy , Dexizot et Laurent .
Quant aux « Comptes-rendus Sommaires des Travaux des
Laboratoires *>, les fascicules iv, v el vi contiennent 17 notes
originales de nos chercheurs.
PRIX
Le Prix Chancbl a été décerné, à l'unanimité, à Mlle Su
zanne F aure , Assistante à la Faculté.
�50 —
Mlle F abre a présente, devant la Faculté, un mémoire sur
le « Crétacé Supérieur en Basse-Provence », en vue du Doc
torat d’Etat ès-sciences Naturelles. Ce travail, «le 350 pages,
(qui comprend plus de 50 figures, croquis, cartes et 10 plan
ches in-8°), a valu à l’auteur la mention Très Honorable et
les félicitations du Jury.
Le Prix et la Médaille de la Fondation Louis et Jules J eanb erk a t -B a rt h é l b m y de FEnnARï-DoniA. ont été décernés à
M. Edouard E s pit a i . if. r e t le Prix de la Faculté, à M. Raymond
P r u d iio m m e .
DONS ET LEGS
M. Pierre de Brun , géologue et archéologue, fondateur du
Musée de Saint-Rémy-de-Provence, décédait le 4 août 1941.
En mourant, il léguait toutes ses collections géologiques
(meubles, vitrines, roches et fossiles) nu Laboratoire de Géo
logie de ia Faculté de Marseille, afin que son ami, le titulaire,
de la chaire, puisse en assurer la sauvegarde et la présen
tation.
Richesse considérable pour la Faculté ; les collections de
Brun renferment environ huit mille échantillons, déterminés
et étiquetés, du Massif Central, «lu Languedoc, de la Vallée
du Rhône et de la Provence. Elles ont pris place dans une
« Salle Pierre de Brun », et leur classement a été commencé
en vue d’ofi'rir rapidement un moyen de travail puissant aux
chercheurs naturalistes. La Faculté a salué avec émotion la
mémoire de ce savant, aussi modeste qu’éclairé, et a témoigné
à Mme oe Brun toute sa respectueuse et vive gratitude. En
outre, le Doyen a présidé la cérémonie «1e pose d’une plaque
commémorative dans le Musée de Saint-Rémy, le 4 août
dernier.
ETUDIANTS
Le Maréchal de France, Chef de l’Etat, ayant tenu à rece
voir à Vichy, pendant les vacances «1e Pâques, une délégation
des Etudiants de France, Mlle Moullaru et M. Stiki.gès ont
représenté les Etudiants de la Faculté, accompagnés par
Mlle F adre. Directrice de la « Page des Sciences » dans
« l’Echo des Etudiants ».
Un centre d’entr’aide aux F'tudiants prisonniers a fonc
tionné normalement, pendant toute l’année, pour assurer
l’envoi des livres et colis en Allemagne. De plus, «les quêtes
effectuées par le Secours National ont rapporté la somme de
4.800 francs.
Un service, de médecine préventive a été organisé, dès l«‘
début de l’année, pour tous les Etudinnts, sous la direction
avisée do M. le Professeur agrégé BüHTHiKn. Un certain nom
bre de jeunes gens et jeunes filles (420 sur 1.113), ont profilé
de cette création si urgente ; mais tous n’ont pas encore com
pris son importance. Il est heureux de penser que la visite
médicale sera rendue obligatoire dès l’année qui s’ouvre.
�— 51 —
Le nombre de nos Etudiants a encore augmenté, mais dans
des proportions moindres que l’an dernier : de 1.011, il n'est
en effet, passé qu'à 1.113, au lieu de 581 à 1.011.
Ces 1.113 étudiants (800 hommes et 313 femmes) — au lieu
île 1.011 (730 hommes et 281 femmes), l’année dernière —
se répartissent ainsi :
H
F
Total
Certificat d’Etudes P. C. B.................... 103
Certificat d'EtudesSupérieures (Licence) 300
Ingénieur-Docteur ..................................
G
5
Diplômes d'Etudes Supérieures ..........
Diplômes ou Certificats universitaires.. 47
2
Doctorat ès-sciences ............................
Agrégations et C. A. de l'Enseignement
9
secondaire ..........................................
Sans rechercher ni grade, ni diplôme .. 201
1
4
1
235
507
G.
0
51
3
11
24
20
225
201
799
314 1.113
Le nombre des inscriptions prises a été de 1.574 (2.002
l’année dernière) dont 1.191 ont été pa> ees il*1 383 gratuites.
La proportion des gratuités a donc été de 24 %, comme l’an
née passée.
KTUDIANTS ETRANGERS
Le nombre des étudiants étrangers a légèrement diminué.
De 53. dont 5 dames, il est passé à 51, dont 1 dames (1 Egyp
tienne, 1 Grecque et 2 Russes).
Ces 51 étudiants se répartissent ainsi : Albanie, 1 ; Armé
nie. 1 ; Autriche, 2 ; Belgique, 5 ; Cochinchine, 1 ; Egypte, 1 ;
Espagne, 1 ; Maroc. 1 : Bologne, 14 ; Roumanie, 4 ; Russie,
5 ; Suisse, 1 ; Syrie. 1 ; Tchécoslovaquie, 4 ; Togo, 1 ; Tur
quie, 1 ; Yougoslavie, 2 ; Apatrides, 1.
Les résultats iigurant dans le présent rapport concernent
toute l’année scolaire 1941-1942, soit la 2'' session de 1041
et la 1" session de 1942.
Il faut y ajouter, pour les examens propres à la Faculté,
la série complémentaire de janvier 1942, réservée à certaines
catégories d’étudiants démobilisés ou maintenus sous les dra
peaux (D. M. du 14 novembre 1941). Cette série n'a d’ailleurs
groupé que 3 candidats dont 2 pour la licence et 1 pour le
Certificat d’Etudes P. C. B.
I. — Baccalauréat
La Faculté a compté :
A. — A la 2r session de 1941 : Pour la l ” partie, série B.,
850 candidats dont 2GC ont été admis, soit une proportion de
31
;
�— 52 —
Pour la 2* partie, série M., 548 candidats dont 138 admis,
soit une proportion de 25 % ;
B. — A la 1” session de. 19-12 : Pour la 1" partie, série B.,
018 admis sur 1.919 candidats, soit 32 % ;
Pour la 2e partie, série M., -108 admis sur 1.078 présentés,
soit 38 %.
II. — Certificats d'Etudes P. C. II.
Sur 104 candidats présentés à la 2* session de 1941, et à
la série complémentaire de janvier 1942, 53 ont été admis,
soit une proportion de 51 %.
La 1'" session de 1912 a réuni 201 candidats ; 130 ont été
admis, soit une proportion de 05 C
U.
III. — Préparation à l’Ecole de Santé Militaire de Lyon
Ivn raison des circonstances, aucune préparation n’avait été
organisée, en 1911, à la Faculté. Le concours d’entrée ayant
eu lieu, un de nos bons étudiants, M. Georges B i.a q u iè r e , a
été admis.
La Faculté compte 3 reçus au concours de 1942 : M. Lapkyrk, 9" ; M. F rançois , 23' ; et M. Cîuiliiot , 30*, sur 34.
IV. — Certificats d'Eludes Supérieures de Licence
Lu 2Wsession de 1941 et la série complémentaire de janvier
ont groupé 304 candidats dont 100 ont été reçus ; soit une
proportion de 35 r/o.
Sur les 304 certificats postulés, 173 étaient relatifs aux
Sciences Mathématiques, 50 ont été délivrés, soit 29 % ;
pour les Sciences Physiques, postulés 78, délivrés 32, soit
41 % ; pour les Sciences Naturelles, postulés 53. délivrés 24,
soit -15 7o.
Pour la 1" session de 1942, ces chiffres sont respectivement
les suivants : candidats, 487, admis, 229 ; proportion. 47 %,
se répartissanl ainsi : Sciences Mathématiques, 212, 73,
31 c/c ; Sciences Physiques. 193, 114, 59 % ; Sciences Natu
relles, 82, 42, 51 r/c.
A la suilj^ de ces examens, 08 étudiants ont obtenu le
diplôme de licencié, dont 25 dames ou jeunes filles.
V. — Diplômes d'Etudes Supérieures
9 diplômes d’études supérieures ont été délivrés, savoir :
1 p o u r les Sciences M athématiques, à M. Mf.rmoz (très bien).
3 p o u r les Sciences Physiques, à Mlle Coutelle (très bien,
avec félicitations du Jury) ; à MM. Maurizot et R ua (très bien).
5 pour les Sciences Naturelles, à Mlles Duvf.roer . R ouler ,
MM. F rançois , Spada (très bien), et à Mlle Masini (bien).
�— 53 —
VI.
— Brevets
Il a été postulé, en tout, 16 Brevets d’Electricitc Indus
trielle (2 admis) et 5 Brevets de Chimie Industrielle (1 admis).
Pour la 1" fois, 23 candidats sc sont présentés au Bre
vet de Météorologie et ü, à celui de Mécanique de l'Atmos
phère et Météorologie Supérieure, Brevets récemment ins
titués (arrêté du 5 mars 1942), ainsi qu’il est dit plus haut.
19 postulants ont été reçus au premier de ces Brevets et
6. au second.
VII.
— Diplôme de Chimiste
Il a été postulé 16 Diplômes de Chimiste (16 admis).
VIII.
— Diplôme d’Ingénieur-Chimiste
Aucun diplôme d’Ingénicur-Chimiste n’a été présenté en
novembre 1941.
IX.
— Doctorat d ’Université
M. André Capillaire , étudiant à la Faculté, licencié èssciences, a soutenu une thèse sur les « Essais de synthèse
biologique de lipides en présence rie pulpe d’olive ».
La m ention très honorable a été décernée à M. Capillaire.
X.
— Ingénieur-Docteur
M. Raoul C oullet, étudiant à la Faculté, licencié ès-sciences
et ingénieur-chimiste, a soutenu une thèse sur « le ferrite
de cuivre, ses conditions de formation dans l'industrie et
les moyens de le décomposer ».
La mention très honorable a été aussi décernée à M.
Coullet .
Devant un jury préside par M. Gault, Professeur à la Sor
bonne, assisté de MM. Maroaillax et P etit , Professeurs à notre
Faculté, Mlle Lyse Dai.troff , étudiante à la Faculté des
Sciences de Paris, repliée à Marseille, a soutenu une thèse
de « Chimie organique » en vue également d’obtenir le titre
d’Ingénieur-Docteur.
Ce titre lui a été conféré avec la mention très honorable
et les félicitations du Jury.
XI.
— Concours <VAdmission à l’E. N. S.
Le seul candidat présenté par la Faculté, M. Catala, a été
admis définitivement avec le N° 12 sur 24.
�XII.
— C. A. au Professoral des E. P. S.
En 1941, M. «Baric et Mlle T iiolozan ont été admis, cl
Mlle P hibur , cette année (3* su r 5).
XIII.
— C. A. à VEnseignement dans les collèges
Ce concours, institué par le décret du 28 décembre 1941,
a eu lieu cette année, pour la 1" fois.
Dans la section des Sciences Mathématiques et Physiques,
5 de nos étudiants et 1 de nos étudiantes ont été admissibles ;
5 ont été reçus définitivement :
a) Hommes. — M. T ihhy , fils de notre collègue, M. T hiry ,
Professeur de Mécanique à la Faculté et Directeur de l'Ins
titut de Mécanique des Fluides, a été reçu avec le X° 1 ;
MM. Crbbbly et Martin , tous deux avec le X* 8. M. A mbrosini, avec le N* 11, sur 15 ;
1») Dames. — Mlle Ci.f.tte , avec le N° 10 sur 17.
Dans la section Sciences Physiques et Naturelles, M. P equionat a été reçu avec le N° 1, sur 6.
XIV. — Agrégations de l'Enseignement Secondaire
En 1941, la Faculté a eu simplement un étudiant admissi
ble à l’agrégation «les Sciences Mathématiques et 4, en Scien
ces Physiques.
Plus favorisée en Sciences Naturelles, elle a vu 4 «le ses
étudiants admis définitivement : M. Marmet (N‘ 2), Mme
Mathieu , née Maudhuit (N° 3), MM. F ischbalch (N* 8) et
H byhaui» (N' 9).
Cette année, «lu côté hommes, 4 étudiants ont été admissi
bles en Sciences Mathématiques et 2, en Sciences Naturelles ;
aucun n’a clé reçu définitivement.
Il en a été de même en Sciences Physiques, avec 4 admis
sibles. Mais ici, la Faculté a eu le plaisir d’enregistrer le bril
lant succès obtenu p a r le fils de notre collègue, M. T ràynard,
Professeur «le Calcul Différentiel et Intégral à la Faculté,
élève de l’Ecole Normale Supérieure, qui a été reçu avec le
Du côté dames, il y a eu une admissibilité en Sciences Phy
siques et 3. en Sciences Mathématiques. Deux de ces dernières
ont été admises définitivement : Mlle R a ibau d , 3*, et Mlle
S era f in o, 6', sur 11.
Dans l’ensemble, les résultats sont «lonc «les plus encou
rageants et font honneur aux Etudiants et à leurs dévoués
Professeurs.
�RECAPITULATION DES EXAMENS SUBIS
DEVANT LA FACULTE
PENDANT L’ANNEE SCOLAIRE 1941-1942
Baccalauréat, 1" partie ................................
Baccalauréat, 2e partie ................................
2.769
1.026
Certificats d’Eludes P. C. B............................
Certificats d’Etudes Supérieures ................
Diplômes d’Etudes S upérieures.....................
Brevets d’Elcctricité Industrielle et de Chimie
Industrielle ..............................................
Brevet de Météorologie...................................
Brevets de Mécanique de l’Atmosphère et
Météorologie Supérieure .........................
Diplôme de Mécanique des F lu id e s..............
Diplômes de Chimiste et d’Ingénieur-Cbimiste
Doctoral d’Universitc ........................
Ingénieur-Docteur ..........................................
Doctorat ès-sciences........................................
305
791
9
4.395
21
23
6
—
10
1
1
—
1.173
5.568
�DÉTA IL
DES
C ER T IFIC A TS
A nnée S c o la ire
D 'É T U D E S
2" Session
de 1041
NATURE DES CERTIFICATS
Nombre des
candidats
Examines j
; C:ilcul différentiel cl intégral .................
Mécanique rationnelle ............................
Mécanique «les fluides ..........................
Astronomie approfondie ......................
Mathématiques générales .........................
M. P. C.....................................................
Physique générale ......................
Physique industrielle ...............................
(.himie générale ......................................
Chimie industrielle..................................
S. P. C. X................................
Botanique ....................................
néologie ...........................................
Zoologie ..............................
Physiologie g én é rale................................
Totaux ............................
4H
1
3
74
24
27
G
32
fi
7
20
9
10
14
304
Admis
8
14
4
0
18
G
12
11
SUPÉR IE UR E S
1 9 4 1 -1 9 4 2
l" 1 Session
de 1342
Proportion
des
admis
32%
33 %
25 Vo
44 Vc
Nombre des
candidats
fiaminés
42
44
10
G
84
2(5
38
25
70
33
14
33 Vo
23 Vo
70 %
33 Vo
32 Vo
50 Vo
03 %
10
27
13
24
IG
41
17
16
33 %
29 Vo
35 %
5
C
G0 7o
14
20
23
8
12
10
12
106
35 %
487
229
G
du
Admis
2
2
7
27
19
PROPORTION
Admis
64 %
59 Vc
59 Vo
42 %
80 Vc
38 Vc
52 Vo
47 %
OBSERVA
TIONS
pour la série
�EXAMENS.
(A nnée Scolaire 1941-1942)
SESSIONS
NATURE DES ACTES
Nombre des
— candidats
EXAMINES
baccalauréat de l’Enseignement Secon
daire :
a) 1" partie, Série B............................
b) 2* partie, Série M............................
Certificat d’Etudes P. C. B........................
Certificats d’Etudes Supérieures
(licence)
..............
Brevet d’Electricité in dustrielle.............
Brevet de Chimie industrielle.................
Brevet de Météorologie............................
Brevet de Mécanique de l’atmosphère et
Météorologie supérieure...................
Diplôme de Mécanique des fluides..........
Diplôme de Chimiste ............................
ADMIS
• de 1941
r* de 1942
• de 1941
" de. 1942
" de 1941
'• de 1942
» de 1941
'• de 1942
• de 1941
r* «le 1942
• de 1941
r* de 1942
’ de 1941
r* de 1912
• de 1941
,e de 1942
de 1941
• de 1942
PROPORTION|
MENTIONS OBTENUES
d« admis très bien]
bien
lass. bien
31 %
32 %
25 %
38 %
0%
18 %
20 %
D iplôm e d ’Ingénicur-Chim istc ...............
Diplômes d’Etudes S upérieures.............
Doctorat d’Univcrsité ............................
Ingénieur-Docteur ..................................
Doctorat ès-Sciences (E ta t)...................
Totaux ...............................
a) dont V pour 1
b) dont 2 pool <
C) Mlle Daltroff.
compte»
compté»!
ü de
très honorable
très honorable
Janvier 1942. Ce candlda'
repliée A Marseille, (Pour mémoire.
��TRAYAUX PUBLIÉS PAR LES MEMBRES
DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE M ARSEILLE
pendant l’année scolaire 1941-1942
I. — SCIENCES MATHEMATIQUES
LABORATOIRE HIC MECANIQUE DES FLUIDES
M. T hiry , Professeur.
M. Sackmaxx, M aître de conféren
ces. — M. F avre , Chargé de conférences. — M. P arigi, Aidetechnique.
M. Sackmann, Maître de conférences :
1" Sur un nouveau stroboscope de laboratoire. Décharges
électriques commandées par un tube thyratron. (C. R., t. 213,
décembre 1911, pp. 860-808).
2“ Expériences sur l’écoulement de l’air autour de maquet
tes d'ailes ou d’avions, étudié par un procédé de visualisation.
(Publications scientifiques et techniques du Secrétariat d'Etat
à l’Aviation. Note technique N° 2. Gauthier-Villars, septem
bre 1942).
II.
— SCIENCES PHYSIQUES
LABORATOIRE DE PHYSIQUE GENERALE
M. B uisson , Professeur. — M. R ocard , Chef de travaux.
M. Cotton , Assistant. — M. Martin, f. f. d'Assistnnt.
Mlle
Lalement, Préparatrice temporaire. - M. Mp.rigoux, Assis
tant à la Faculté des Sciences de Besançon, replié à Marseille.
M. Rouard , Chef de Iravaux :
1* Traduction de : « Applied Acouslics », par Oison et
Massa, publiée par les soins du Centre National de la Recher
che.
2" Variations de phase par réflexion normale sur les cou
ches très minces obtenues par projection cathodique, ù partir
d'-une cathode de chrome. (C. R. de l’Académie des Sciences,
1942).
M. Meiuuoux, A ssistant à Besançon, replié à Marseille :
Tourbillonnements en tores et adhésion dans le choc d’une
goutte de liquide contre un plan Solide. (Cahiers de Physique.
1941. cahier N° 4, p. 10).
�— CO —
LABORATOIRE DE PHYSIQUE P.C.B.
M. J a u s sera n , Maître de conférences ; Mme C o t t o n , née
M a u c iie r a t , Assistante f. f. de Chef de travaux ; M. Gexot,
Préparateur temporaire ; M. R ua, Aide-technique.
Mme C o t t o n » Assistante :
Une méthode pour recoller les cuves et les prismes à liquide
en verre. (Bulletin de PUnion des Physiciens, 1940, 34* année,
p. 164).
M. R ua, Aide-technique :
Superposition de deux impressions lumineuses d'intensités
et de durées très differentes. (C. R. des Travaux de la Faculté
des Sciences de Marseille, l r* série. T. 1, 1942, p. 81).
LABORATOIRE DE CHIMIE GENERALE
M. A. T ia n , Professeur ; M. E. C a lv et , Chargé de Conféren
ces ; M. R. C ala s , Chef de Travaux ; M. E. G a n d , Chargé de
recherches ; Mlle L. L aga rd e , Assistante ; Mme S. A uuanel ,
née V ia n , Aide-technique.
M. A. T ia n , Professeur :
1° (en collaboration avec Mme S. Aubanrl). Sur la prépa
ration de l’acide suif hydrique pur. (En voie d’impression
dans les C. R. de la Faculté des Sciences, manuscrit déposé
le 28 avril 1942).
2" (en collaborai ion avec M. R oche. Précis de Chimie
P.C.B., 3' édition. 1942. (En cours d’impression chez Masson
et Cic, Paris).
M. E. C alv et , Charge de Conférences :
1° Gélatinisation des nitrocclluloscs. Chaleur d'absorption
de l’acétone par des fibres cl des films de nilrocelluloses.
R. de l’Acad. des Sciences, 214, 71G, 1942).
2“ Brisance des explosifs. Essais nouveaux de détermina
tion pratique de la brisance. (Ann. Fac. des Sciences de Mar
seille. 2, 16, fasc. 1, 1942).
3e Gélatinisation des nilrocelluloses. Chaleurs d’absorption
(Ann. Fac. des Sciences de Marseille, 2, 16. fasc. 1, 1942).
4' (en collaboration avec M. Maurizot ). Effets thermiques
produits au cours de l'absorption de l'acétone par le lelranitrate de B. Mélhylylucose et l’heptanitrate de B. Méthylcellobiose.
5° (en collaboration uvec Mlle C o u t e l l e ). Etude calori
métrique de la gélatinisation des nitrocelluloscs par, le nitrate
de méthyle. (Ces deux derniers mémoires en cours d'impres
sion dans les C. R. des travaux de la Faculté des Sciences de
Marseille).
M. E. Gand, Chargé de recherches :
l g Mesures de conductivité des solutions d’iodure d'éthyle
<>n milieu tamponné (manuscrit déposé le 29 mai 1942).
�— 61 —
2* Mesures de conductivité des solutions d’iodure d’éthyle
dans les solutions aqueuses de glycocolle (manuscrit déposé
.c 1" juin 1942).
(Ces deux mémoires sont en cours d’impression dans les
C. R. de la Faculté des Sciences de Marseille).
LABORATOIRE DE CHIMIE INDUSTRIELLE
M- Margaii.lan, Professeur ; M. R icard, Chef de travaux ;
M. Cahuieri-:, Assistant.
M. Calas, Chef de travaux de chimie générale :
1° Spectres Raman de dérivés cyclanlques trisubstitués.
<Bul. Soc. Chim., 1942, 8, p. 241).
2" Obtention des 3-méthylcyclohexylamincs cis et trans.
(en collaboration avec Mlles Cauquil et C lizard ; Ibid. p. 252).
3“ Spectres Roman d’esters en série cyclanique. (En col
laboration avec Mlle Cauquil ; Ibid. p. 242).
A'> Sur lu bromuration et l’obtention de Vèthylanaphtylcitone. (En collaboration avec Mlle Cauquii. ; Ibid. p. 252).
5° Un homologue de Vèphèdrine dans la série du tétrahydoruphlalène ; Ibid. p. 251).
M. Carrière, Assistant, et M. Coullier :
L’huile de Bércff du Sénégal. (C. R. des Trav. de la Faculté
des Sciences de Marseille, VI, 83).
M. P. Baudaht, Assistant à l’Ecole de Chimie :
1u Composition des acides gros insolubles de l’huile de foie
de Curcharodon Carcharias. (C. R. des Trav. de la Faculté des
Sciences de Marseille, V, 79).
2" Sur les acides gras potyéthyléniques de l’huile de foie
ue Curcharodon Carcharias (Ibid. VI, p. 86).
M. R. Capillaire, Etudiant :
Synthèse biologique de lipides (thèse de Doctorat de l’Université d'Aix-Marseille, 1941).
M. R. Coullxt, Etudiant :
1• Etudes sur le ferrite de cuivre. (C. R. des Travaux de la
Vacuité des Sciences de Marseille, IV. 52).
2° Etude du ferrite de cuivre. (Thèse d’Ingénieur-Doctcur,
Faculté des Sciences de Marseille, Avignon Rnllièrc, 1941).
III. — SCIENCES NATURELLES
LABORATOIRE DE BOTANIQUE GENERALE
M. Choux, Professeur ; M. Ga ffier . Chef de Travaux ;
VI. D avid , Assistant ; Mlle Marcelli, Préparatrice ; M. L auI ent . Mailro de Conférences honoraire ; M. Malcuit , Chargé
i ’un cours libre.
M. R. David , Assistant :
�— 62 —
1“ Nouvelles recherches sur la germination dans l'eau pure.
«.
Expériences préliminaires. (En collaboration avec R.
Cbrigiielli). (C. R. des Travaux de la Faculté des Sciences de
Marseille, 1941, 1" série, t. 1. fascicule 4, pp. 55-58).
2" La printanisation des semences•; son importance scien'ifique et agricole. (Echo des Etudiants, 17 janv. 1942).
3® Contribution à l'étude du genre « Plectaneia ». L'anulomie du * Plectaneia rhombotdalis » Jum. et Perr. (En colla
boration avec (î. Mai.cuit ). (Bull, du Muséum d’Hisloire Natu
relle de Marseille. 1942, t. 2, N" 1. pp. 55-63. 4 fig. dans le
V:xtc).
4“ Influence du calcium sur la germination des graines à
rotglédons épigés. (En coll. avec R. Cerighelli). (Bull, de la
Sté Linéennc de Provence, 1942. t. 13, n" 1, p. 45).
5° L'anatomie foliaire du « Plectaneia firingnalavensis »
Jum Apocynacée de Madagascar. (En coll. avec G. Malcuit ).
1942, 1” strie, t. 1. fasc. 4, pp. 88-90).
6° Nouvelles recherches sur la germination dans l'eau pure.
II. — Préparation de l’eau. (En coll. avec B. Cbrigrki.li ).
(Travaux des membres de la Sté de Chimie biologique, 1942,
24, N“ 1, pp. 1085-1089, 2 photographies).
7® Influence du calcium sur la germination. Comportement
des graines à germination épigée. (En coll. avec R. CkriGHELLi). (Revue scientifique 1942, pp. 134-136, 2 photos).
M. (î. Malcuit , Chargé d’un cours libre :
£n collaboration avec M. David. (V. ci-dessus, n'1" 3 et 5).
M. R. D ugiii. Etudiant :
l w I)e la purasttmbiosc à la symbiose. (C. R. des Trnv. de
la Faculté fies Sciences de Marseille, 1 série, l. 1, fasc. IV,
pp 58-61, 1941).
,>n Sur la « réaction à l'iode » de thalle des Phycolichcns.
(C. R. des Trav. de la Fac. des Sciences de Marseille, l r' série,
t. 1, fasc. VI, pp. 90-93, 1942).
M. L. Laurent, Maître de Conférences honoraire.
1" Catalogne raisonné de la Flore des liasses-Alpes. (1911)
(t. II, 2° partie, pages 159-357, familles des Caprifoliacées aux
Composées (indus).
2° La forêt de la Sainte-Paume : son passe, son présent,
son avenir. (Annales de la Faculté des Sciences de Marseille,
1942, tome XV, fasc- III).
8° Comment faire un herbier ? (Echo «les Etudiants, 6 juin
cl 4 juillet 1942).
LABORATOIRE D’AGRONOMIE
M. R. Cbkighblli, Professeur à la Faculté des Sciences de
Nancy, Directeur «le l'Institut Agricole et Colonial de Nancy,
replié à Marseille ; M. E. Gand, Attaché au Laboratoire (Tra-
�— 63 —
vaux Chimiques) ; Mlle J. Cerisola , Aide-Technique ; MM.
David , Assistant <le Botanique Générale, et D rouinbau , Direc
teur de la Station d’Agrononiic d’Antibes, collaborateurs scien
tifiques.
M. R. Cbriohelli. Professeur :
1" L avoisier , Agriculteur. (Echo des Etudiants, 19 juillet
1941).
2° Instructions pour le prélèvement des terres. (Réveil
Agricole, 15 nov. 1941).
3° En collaboration avec M. David. (V. ci-dessus, au Labo
ratoire de Botanique générale, n*" 1. 4, 6 et 7).
LABORATOIRE DE GEOLOGIE
ET LABORATOIRE DE CARTOGRAPHIE
DI-: LA STATION MARINE D’ENDOUME
M. G. Connov, Professeur ; M. (î. Denizot, Chargé de Confé
rences ; Mlle S. F a iir e , Assistante, Chargée des Exercices Pra
tiques ; Mlle F. C atzigras , Aide-Technique.
M. G. C o h r o y , Professeur :
1" Itévision de lu feuille « Aix » au 1/50.000 (C. R. des
collaborateurs de la carte géologique de la France pour la
campagne 1940).
2" L’Eurasie au cours des temps Houillers. (Centre Univer
sitaire méditerranéen de Nice, 20 février 1942).
3° Histoire d’une Lagune Houillère, (id. 21 mars 1942).
4° Les Bassins houillers français, (id. 17 avril 1942).
5° Présentation des litres de M. le Professeur l.irr.Kox, pour
•tr Doctoral « Honoris Causa » de l'Université d'Aix-Marseille.
1° novembre 1941. (Imp. Marseillaise, 1942).
7" Pierre de Brun. Son Œuvre Géologique. (Ann. de la
Faculté des Sciences de Marseille, t. XV, faso. III, 1942).
8° Promenade Archéologique dans les ruines de Glanum,
yrès Sainl-Itémg-de-Provence. Œuvre posthume d’après les
notes de P. de Brun, préfacée par J. sauteI, (Marseille, 1942).
M. G. D e n iz o t , Chargé de Conférences :
1“ Feuille 10S c Hlois », de la carte Géologique détaillée de
ta France au 1/80.000'.
2" Feuille 109 « Gien », de la carte Géologique détaillée de
la France nu 1/80.000*.
3° Pierre de Brun, Son œuvre archéologique. (Ann. de la
Faculté des Sciences de Marseille, t. XV, fase. III, 1942).
Mlle S. F a m ie , Assistante, Chargée des Exercices Pratiques :
1“ L'Histoire de la Méditerranée. (Echo des Etudiants, 25
janvier 1942).
2° Catalogue des types de la collection Philippe Mal héron.
(Première partie : Rudistes. Bull, du Muséum d’il. N., n° 2,
p. 121, 1942).
�3 Les Glauconies turoniennes des bords sud de l'Etang de
lierre. (Bull. Soc. Linéenne de Provence, t. XIII, n" 2, octobre
1942).
4° Compte rendu de l'Excursion géologique du Muséum
dans le Massif d’Allauch. (Bull, du Muséum d’H. N., n° 2,
p. 159. 1942).
Mlle F. Catzigras, Aide-Technique.
1° L’Aquitanicn marin de Currg-le-Rouet (B.D.R.). (Soc.
Linéenne de Provence, 19 mars 1942).
2* (En collaboration avec Mlle D. Mongin , voir ci-dessous)
Mlle D. Monoin , D.K.S. :
Sur une nouvelle variété de Protomu proto Iiastcrot, trou
vée dans le Miocène de Carrg-le-Rouct. (Bull, du Muséum d’H.
N., n 3, p. 196, 1942).
M. C. Gouvernet, D.E.S., admissible à l’Agrégation :
La terminaison occidentale du pli du Bcausset (Var). (Soc.
Linnéenne de Provence, 18 juin 1942).
Mlle L. K ohler , Etudiante :
Comparaison entre le Jurassique moyen de la vallée du
Rhône et le Jurassique moyen des chaînes du pourtour de
Marseille. (Dipl. d’Etudes Supérieures, juin 1942).
M. M. Spada. Etudiant :
Esquisse Géologique de la Monlagnelle, près Avignon.
(Diplôme d’Etudes Supérieures, juin 1942).
LABORATOIRE DE ZOOLOGIE GENERALE
ET LABORATOIRE MARION
M. K o u .mann, Professeur ; M. T imon -David , Chef de Tra
vaux ; M. P érès, Préparateur.
M. T imon-David, Chef de Travaux :
1° Fragments de Biochimie cnlornologique. II. Pigments.
Aliments et digestion. Vitamines. (An. Fac. Sciences de Mar
seille, t. XV’, pp. 48-165).
2° Migrations tfOdonatcs à Planter. (Soc. Linnéenne de
Provence, 21 mai 1942).
3° Sur les insectes fossiles des Camoins. (C. R., Trav. Fac.
Sciences de Marseille).
4“ Un procédé d’observation et de conservation des Insec
tes fossiles. (C. R. Trav. Fac. Sc. de Marseille).
/
M. J.-M. P érès . Préparateur :
1“ La tunique de « Ilalocynthia papillosa ». (Bull. Mus.
Hist. Nat. Marseille, II, n “ 1, pp. 51-54).
2* Note préliminaire sur un organe nouveau de * Ciona
inteslinalis ». (Bull. Inst. Oeéanogr., n* 828, pp. 1-6).
�— 65 —
3° Note préliminaire sur l'origine des éléments sanguins
chez les Ascidies. (Bull. Mus. Hist. Nat. Marseille, II, n" 3,
pp. 191-195).
Mlle D uverger, Etudiante :
Etude de la glande stomacale de l'Ecrevisse. (Diplôme
d’Etudes Supérieures de Zoologie).
LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE GENERALE
M. B ieriiy , Professeur ; M. Govzok, Assistant ;
M.'B ierry , Professeur :
l n Recherches sur les euglolmlines du sérum sanguin.
(Bull. Soc. Gain. biol. t. 24, 1942, p. 1.027).
MM. Bierry et Gouzon :
2° Dosage de la Vitamine D\ dans quelques produits ali
mentaires. (C. R. Soc. Biol. : en cours d'impression).
3" Sur l'action physiologique d’une curarinc extraite d’un
curare genre Ticuna. (C. R. Soc. Biol. : en cours d'impres
sion).
MM. Bierry, Gouzon et Duong-IIuu-Thoi, Chercheur :
4" Sur le dosage de la Vitamine /il et ses applications. (En
cours d'impression).
LABORATOIRE DE BIOLOGIE ANIMALE
ET STATION MARINE D’ENDOUME
M. G. P etit , Professeur ; M. Y. F rançois , Préparateur ;
M. E. P. D eleurancb , Aide-technique.
M. G. P etit . Professeur :
1® Le Laboratoire pour Vélude biologique de la Camargue
et l’étude parasitologiquc des Ovins. (L’Union ovine, n" 6,
1942, pp. 87-88).
2“ Les Muséums d'Histoire Naturelle et le régionalisme.
(L’Echo des Etudiants, n° 60, 14 mars 1942).
3° La Camargue biologique. (Centre Universitaire Méditer
ranéen, Nice, février 1942).
M. Y. F rançois, Préparateur :
Recherches sur la thyroïde des civelles. (Diplôme d’Etudes
supérieures de Sciences Naturelles).
Mlle M. Masini, Etudiante :
Contribution à l'étude des barbillons el des tentacules de
quelques Poissons Tèléostèens. (Diplôme d’Etudes Supérieures
de Sciences Naturelles).
M. L. Goux, Agrégé des Sciences Naturelles :
a
1° Notes sur les Coccides de la France (33* note). Descrip
tion (fun € Phenococcus > el d’un « Rhizcecus » nouveaux.
�— GG (Bull. Mus. Hisl. Nat. Marseille, t. II. 1942, n* 1, pp. 35-45,
4 fig.). ^
2“ Contribution à l’étude des Aleurodes (Hem. Aleyrodidac'!
III. Description d’un c Aleurolobus » et d ’un « Alcurotrachelus » nouveaux. (Bull. Mus. Hisl. Nat. Marseille, T. II, 1942,
n" 2, pp. 141-148, 2 fig.).
M. P aulus, Préparateur au Muséum d’Histoire Naturelle «le
Marseille :
Contributions à l’élude faunistique du Golfe du Lion. T.
Soles sur le <t Duccinum (Madu), « humphresianum Bennet ».
(Bull. Mus. Hisl. Nat. Marseille, t. II, 1942, n” 1, pp. 64-68
(avec J. Germa et D. S chaciitkr).
M ine D. SciiACiiTEn ( v o ir : M. P au l u s ).
.1. Germa (voir : M. Paulus).
LABORATOIRE POUR L’ETUDE BIOLOGIQUE
DE LA CAMARGUE (C.N.R.S.)
M. G. P etit. Professeur ; M. E. P. Deleurancb, Aide-tech
nique.
M. P. Gavaudan, Chargé de Recherches du C.N.R.S. :
Narcose des Batraciens et inhibition du clivage de Vocuf
d’Oursin sous l’influence des hydrocarbures cycliques modi
ficateurs de la caryocinèsc et de la cytodiérèse végétales. (C.
R. Soc. biol., t. CXXXVI, 1942. n " 3-4, pp. 237-239 (avec Mme N.
Gavaudan).
M. Paulus, Préparateur au Muséum d’Histoire Naturelle de
Marseille :
Contributions à l’élude biologique de la Camargue : Zoolo
gie H. Etudes sur la faunule mulacologique de l’embouchure
du Petit Rhône. (Bull. Mus. Hist- Nat. Marseille. 1, II, 1942,
n- 3).
LABORATOIRE DE BIOLOGIE VEGETALE
M. II. P rat, Maître de Conférences ; Mlle Eymeric, Prépa
rateur.
M. P ilât, Maître de Conférences :
1° Aide-mémoire de Biologie végétale, 3" Fascicule, Physio
logie des végétaux chlorophylliens. (Centre de documentation
universitaire, Paris. 1941, 120 pages, 30 fig.).
2* Recherches sur la respiration des organismes submer
gés. (Bull, de l'Institut Océanographique de Monaco, mai
1942, n - 824, 36 pages, 7 fig.).
3° Participation à l'ouvrage : Les idées modernes sur le
mécanisme de la Photosynthèse, publié en collaboration par
le groupe « Phytohiologia ». (Edition des actualités scienti
fiques, Hermann, n“ 894).
�M. Henri Kakuffer. Licencié ês-sciences :
T L'utilisation de l'énergie solaire pour le chauffage en
profondeur de terres de. culture. (Publ. « Insol », avril 1912).
2" Rapport préliminaire sur des expériences de culture sur
milieux liquides. (Travail interrompu par le décès de M. B.
K akuffer ).
M. Duono-Huu-Thoi, Diplômé d’Etudes supérieures :
Recherches sur lu structure et le mode, de croissance de
quelques riz d'Indo-Chine et d’Italie. (En cours de publica
tion, aux Annales du Musée Colonial de Marseille).
��R ap p o rt de M. THIRY,
Directeur de l’INSTITUT de MECANIQUE des FLUIDES
sur le fonctionnement de l'Institut
au cours de l'année 1941-1942
PERSONNEL
A la date du l ' r octobre 1941, M. L. S ac km an n. Assistant
1c la Faculté des Sciences de Strasbourg, a été chargé des
fonctions de Maître de Conférences de Mécanique des Fluides
Expérimentale, en remplacement de M. Valensi, atteint par
les dispositions du statut des Israélites. J’ai été heureux d’ac
cueillir à Marseille mon ancien collaborateur de Strasbourg
dont, au cours de huit années de travail en commun, j'avais
pu apprécier les qualités de conscience et de dévouement.
Cette satisfaction était naturellement mêlée aux regrets
que j’éprouvais de devoir me priver de l’enseignement donné,
également avec compétence et dévouement, par M. Valensi.
Celui-ci a, du reste, continué à nous apporter son aide bé
névole pour la construction de la grande soufflerie ; je liens
à l’en remercier à nouveau.
Un important événement de l’année scolaire a été la signa
ture d’un avenant à la convention passée entre l’Université
et le Secrétariat d’Etat à l'Aviation, avenant majorant la sub
vention annuelle que ce dernier verse à l’Université du mon
tant du traitement d’un Chef de Travaux de 1" classe. Celte
disposition nous a permis de demander la création d’un poste
de Chef de Travaux de Mécanique des Fluides ; actuellement
un décret portant autorisation de créer le poste est à la si
gnature du Ministre des Finances et la nomination du nou
veau Chef de Travaux pourra certainement avoir lieu pro
chainement. La situation de M. F avre , qui remplit eu fait
ces fonctions depuis septembre 1940, se trouvera ainsi régu
larisée, et le personnel scientifique de l’Institut sera heureu
sement complété.
SITUATION FINANCIERE
Au cours de l’année, la situation financière s’est très nota
blement améliorée. Mon précédent rapport faisait mention
des soucis que me causaient le manque de certaines subven
tions primitivement escomptées et, surtout, l’augmentation,
de jour en jour plus considérable, des dépenses de construc
tion et d’installation, toutes choses qui rendaient manifeste
ment insuffisants les crédits dont nous disposions encore pour
achever l’Institut. Je me suis donc tourné de différents côtes
�- 70 —
pour obtenir des compléments de subvention nous mettant
en mesure de mener à bien, malgré les circonstances, une œu
vre qui est vraiment d’intérêt national. Ces appels ont été
tous favorablement accueillis et la situation actuelle est bien
meilleure qu'il y a un an.
Tout d’abord, Plfniversité a bien voulu nous accorder une
subvention de 180.000 francs. Le Secrétariat d’Etat à l’Avia
tion nous a accordé une subvention complémentaire et extra
ordinaire (te 500.000 francs. Le Ministère de l’Education Na
tionale nous a promis une subvention de 500.000 francs éga
lement, dont une notable partie pourra être versée sur l'exer
cice 1012. Enfin, le Centre National de la Recherche Scien
tifique, ne disposant pas de crédits susceptibles de s'appliquer
à des constructions nouvelles, s’est oITert à payer certains
appareils scientifiques dont nous pouvons avoir besoin.
D'autre part, nous avons passé avec le Groupement Fran
çais pour le Développement des Recherches Aéronautiques
(G. R. A.) une convention qui a pris effet du 1" janvier 1042
dans laquelle cet organisme s’engage à nous confier des tra
vaux de recherches pour un montant minimum annuel de
2(10.000 francs, tout en prenant à sa charge les frais de maté
riels spéciaux entraînés par ces recherches. Celle convention,
tout en nous procurant la possibilité de faire des recherches
intéressantes, donnera à l'Institut un budget de fonctionne
ment lui assurant une vie un peu moins précaire.
ENSEIGNEMENT
Nos enseignements ont été donnés dans les mêmes condi
tions que l’année précédente et suivis par des étudiants nom
breux et assidus. Quatre se sont présentés, à la 2* session <!»
1041, au Certificat de Mécanique des Fluides, tous ont été
reçus ; 10, à .la l 1" session de 1942, 7 ont été admis.
Les Conférences de Météorologie et de Mécanique de
l'Atmosphère ont eu également beaucoup de succès. Les Hrevels sanctionnant cet enseignement et dont nous avions de
mandé la création l’ont été effectivement, et, à la session de
juin, 23 candidats se sont présentés au Brevet de Météoro
logie, dont 19 ont été admis, et 0, au Brevet de Mécanique de
l’Atmosphère et Météorologie Supérieure, qui, tous, ont été
reçus.
Devant cette augmentation du nombre de nos étudiants,
nous avons pensé qu’il était bon d’étendre nos enseigne
ments et de modifier un peu leur cadre. Le Certificat de Mé
caniquc des Fluides a un programme un peu trop chargé
pour qu'on puisse traiter à fond toutes ses parties. La Faculté
dos Sciences a donc demandé la création d’un Certificat d’Etudes Supérieures (l'Hydrodynamique et Aérodynamique Supé
rieures (équivalent au Diplôme d’Etudes Supérieures de Ma-
�— 71 —
thématiques), qui nous permettra, d’une part, d’alléger le
programme du Certificat de base et d’y traiter de plus nom
breuses applications, et, d'autre part, de présenter à nos étu
diants des exposés de théories nouvelles, tant dans le do
maine théorique que dans le domaine expérimental. Ce Cer
tificat nouveau comprendrait également, dans son programme,
les Conférences de Mécanique de l’Atmosphère qui trouve
ront ainsi un cadre digne de leur niveau élevé.
Enfin, nos travaux pratiques ont également été étendus et
remaniés.
MATERIEL
Notre effort a surtout porté sur la construction de la
grande soufflerie, nu milieu de difficultés incessantes résultant
des circonstances actuelles. Nous avons la satisfaction de voir
l'œuvre en bonne voie, quoique très en retard sur nos prévi
sions. Le tube arrière est monté, le moteur va être posé et,
dans quelques mois, nous en envisageons la mise en service.
Nous avons également remonté la petite soufflerie de üO cm,
provenant des installations de Strasbourg qui avaient été
transférées à Marseille. J ’ai personnellement revu avec plai-1
sir ce modeste petit instrument de recherche, qui nous avait
autrefois rendu tant de services ef qui, j’en suis sûr, nous en
rendra encore.
RECHERCHES
Pendant ce temps, le personnel a continué à sc livrer à la
recherche. M. Sac.kmann n poursuivi ses belles études sur le
décollement le long des pales d’hélices, en collaboration, sur
certains points, avec la Société Nationale de Constructions
Aeronautiques du Sud-Est. M. Favrr a étudié les applica
tions du principe île l’aile à paroi mobile à un volet de cour
bure. Il a également abordé des recherches nouvelles dans
le domaine de la Mécanique de l’Atmosphère. MM. Valbnsi
et P amoi ont effectué différentes recherches dans la souf
flerie de 85 cm. Un «le nos anciens étudiants, M. Samuri .,
poursuit des recherches sur la viscosité.
En résumé, sur tous ces points, l’année écoulée se présente
sous un aspect plutôt favorable et, bien qu’il ne faille pas se
dissimuler que nous aurons encore de nombreuses difficultés
à surmonter, j’ai l’impression qu’elle marque le terme des an
nées de tâtonnement et que l’année scolaire qui s’ouvre verra
enfin l’Institut entrer dans une période de travail régulier et
fécond.
��FACULTÉ DES LETTRES D’AIX
RA PPO RT A N N U EL
p a r M. E t. G R O S , D o y e n
Monsieur le R ecteur ,
Me s s i e u r s .
J’ai l’honneur de vous adresser mon rapport sur la situa
tion et l’activité de la Faculté des Lettres pendant l'année
scolaire 1941-1042.
La reprise des cours a eu lieu au début de novembre,
immédiatement après la 2' session des examens de licence.
La cérémonie du lancer des couleurs s’est déroulée a la ren
trée de janvier, en présence de M. le Hccteur de l’Académie,
du Général commandant les Ecoles militaires et de son Etatmajor, d’une délégation de la Légion, des Doyens, des pro
fesseurs et des étudiants des Facultés «le Droit et des Lettres.
Des allocutions ont été prononcées par le Doyen de la
Faculté des Lettres et le Chef communal de la Légion.
NECROLOGIE
La Faculté a déploré la mort de M. Adrien T erlier, Secré
taire honoraire des Facultés des Lettres et de Droit. Arrivé
à Aix le 1er juin 1999, comme commis au Secrétariat, il avait
été nommé Secrétaire adjoint en 1913. Appelé, après l’armis
tice, à remplir les fonctions de Secrétaire à la Faculté des
Lettres de Strasbourg, il nous était revenu comme Secrétaire
titulaire et, depuis lors, n’avait plus quitté nos Facultés. Il
avait été chargé, après sa mise à la relraitc, de la direction
de la Bibliothèque des Etudiants et de la surveillance des
salles de travail.’ Il laisse le souvenir d’un fonctionnaire
exact et consciencieux, qui avait su obtenir, par son dévoue
ment et par sa haute probité, l’estime et l’aft'ection des cinq
doyens successifs, sous les ordres desquels il a va il exercé
ses fonctions.
PERSONNEL ENSEIGNANT
M. Maurice Mic.non . maître de conférences de langues et
littératures de l’Europe méridionale, a été admis, à la date
�— 74 —
«lu 30 septembre, à faire valoir ses droits à la retraite. Je n’ai
pas besoin de dire à quel point son départ est regretté par
ses collègues. M. Maurice Mignon avait été nommé, en 1022,
chargé de cours à la Faculté des Lettres. Il nous apportait,
avec sa haute culture et sa parfaite connaissance des langues
et littératures de l’Italie et de l’Espagne, son entrain et son
activité. Non content d'exercer, avec l’autorité que chacun
se plait à lui reconnaître, ses fonctions de professeur, il a
crée successivement les conférences d’enseignement supé
rieur de Cannes, Menton, Toulon, Antibes et surtout les
conférences de Nice, qui furent à l’origine du Centre Uni
versitaire Méditerranéen, son œuvre maîtresse. C'est à lui
également que reviennent la création du Collège international
de Cannes et l’idée de fonder, à Nice, un Institut d’Etudes
littéraires. Je lui exprime la reconnaissance de la Faculté.
Nous n’avons pas voulu d’ailleurs qu’il nous quitte tout à
fait. M. Maurice Mignon continuera à nous prêter sa précieuse
collaboration, puisqu’il reste chargé, à la demande unanime
de ses collègues, des conférences de langue et littérature
espagnoles et d’une conférence complémentaire d’italien. Il
continuera à assurer à Marseille le cours public de Litté
rature espagnole et, à Nice, la direction de l’Institut d’Etudes
littéraires. Nous sommes heureux qu’à ces divers titres il
reste parmi nous.
NOMINATIONS ET PROMOTIONS
M. Latzarus, maître de conférences, a été nommé pro
fesseur de Langue et Littérature grecques.
M. A rrigiii, docteur ès-lcttres, professeur agrégé au Lycée
St-Charlcs, a été nommé, à dater du 1*' octobre 1912, maître
de conférences de Langue et Littérature italiennes.
M. Bénbvent a été promu de la 2* à la 1»* classe ; M. L éo
nard , de la 3e à la 2° ; MM. F argues et P ai.anqur, de la 4"
à la 3*.
En dehors de ces nominations et promotions, la Faculté a
obtenu du Ministère la création de trois cours complémen
taires : un cours annuel de Philosophie, conilé à M. Berger,
docteur ès-lettres, dont la Faculté n'a pas oublié la brillante
soutenance, en mai 1941, et dont l’enseignement, d’une si
rare qualité, a déjà porté ses fruits ; un cours annuel d’an
glais confié à M. F luciière , professeur agrégé au Lycée
Thiers ; un cours semestriel d'histoire de l’art, confié à
M. L abande. docteur ès-letlrcs. On verra plus loin quelle
aide féconde M. F j.uciiére a apporté à M. Clavel dans la
préparation à l’agrégation d'anglais ; on ne saurait trop
apprécier, d’autre part, la valeur de l’enseignement donne
par M. Labande, dans une discipline si longtemps négligée
et pourtant essentielle, puisqu’elle est le complément indis
�pensable des conférences d’esthétique, d’histoire et de litté
rature françaises.
Sur les fonds de la Faculté, diverses conférences ont été
crées ; M. Médan, notre collaborateur depuis de longues
années, a été chargé, en dehors de sa conférence de latin,
d’une conférence d’histoire de la musique ; une conférence
complémentaire d’anglais a été attribuée à M. C lavel ; le
Docteur F hey a remplacé, pour la conférence de psychologie
expérimentale, M. le Docteur Béais, que les charges de son
service à l’Asile d’aliénés ont obligé à notre grand regret
de renoncer a ses fonctions ; M. Cassioli a été nommé lecteur
d’italien.
M. D elaporte, notre Secrétaire, a du demander un congé
pour raisons de santé. Je souhaite qu’un complet rétablisse
ment lui permette de reprendre bientôt son activité.
ACTIVITE UNIVERSITAIRE
Le nombre des conférences préparatoires à l’agrégation
d’histoire et géographie a été accru ; elles ont été faites,
comme l’an passé, par MM. Bourkilly , L éonard , P alanque.
Bkxévext. La préparation à l’agrégation d’allemand a été
assurée par MM. Michel , Drijard et P izakij, et par M. Sagavf,
lecteur. (îràcc nu dévouement de MM. Mignon et P aolantacci,
et de M. Gassioli, lecteur, nous avons pu organiser une pré
paration à l’agrégation d’italien. Elle a donné un résultat
remarquable : deux places étaient mises au concours ; elles
ont été attribuées toutes les deux à «les étudiants de la
Faculté, MM. Ait iiie r et Miquel. Un résultat analogue a été
obtenu, en anglais, aux divers concours de renseignement
secondaire : trois étudiantes ont été admissibles è l’agréga
tion (Mlles E nthessangi.b, Dutsciiler et Monnaoi») ; cinq
étudiantes et un étudiant ont été admissibles au certificat
d’aptitude à l’enseignement dans les Collèges (Mme Badiou
de Mouiuiuiis, Mme Gautiip. rix , Mlles Moxxakd, Dutsciiler ,
M. Coutei.lb) ; quatre d’entre eux ont été définitivement reçus
(Mme Badiou de MouncuBS (2'), Mme Gautherin , M. Gautiiehin , Mlle Monnard ) ; enfin, deux étudiants (Mlle A icardi et
M. Deli'I ian) ont été admissibles et reçus au Certificat «l'ap
titude à renseignement secondaire. Ce résultat qui couronne
si brillamment notre première année de préparation, fait
le plus grand honneur à nos étudiants et à leurs maîtres,
MM. Clavel et F luchére , que seconde Mlle P helan, lectrice
d’anglais. Nous souhaitons que le Ministère en tienne compte
et qu’il réserve aux candidats reçus au Concours des Collèges
et au Certificat d’aptitude, et désireux «le se préparer l’an
prochain à l’agrégation, les postes qui se trouveront vacants
dans l'Académie d’Aix. Nous espérons toujours pouvoir orga
niser, dans les années qui viendront, une préparation aux
agrégations de lettres et de grammaire. Mais ici le per-
�— 76 —
sonnel nous manque. Je ne puis que répéter ce que j’écrivais
il y n un an : nous n’avons, dans une Faculté qui compte
plus de 1.200 étudiants, qu’un seul professeur de Littérature
latine, qu’un seul professeur de Littérature grecque ; il nous
faudrait, tout au moins, «tans chacune de ces disciplines,
l’aide d’un maître de conférences. Je joins à ce vœu, que
j’exprime encore une fois, celui «le nous voir attribuer, dans
le moindre délai possibll, la maîtrise de conférences «le phi
losophie et la chaire d’allemand que nous avons demandées
et dont le Ministère a bien voulu nous laisser entrevoir la
création. I.’eft'cctif des étudiants a plus que triplé depuis
1914. Or. à cette époque, la Faculté des Lettres d’Aix possé
dait douze chaires et une maîtrise de conférences !
En ce qui concerne la préparation à la licence, renseigne
ment de la philosophie a été heureusement complété par une
série de conférences faites par M. S econd : elles ont obtenu,
auprès des étudiants et «lu public, le même succès que l’an
passé. Dans les autres disciplines, l’enseignement a fonc
tionné normalement.
Des conférences ont été faites à l’Ecole spéciale militaire
(Sl-Cyr) par MM. Bouhhili.y, B énévent, R ii -hut ; à l’Ecole
des cadres du Lavandou par MM. R ipert et Bbiiger.
A Marseille, les cours publics d’histoire ancienne et de
Littérature grecque, fondés l’an passé par la municipalité,
ont été confiés à M. P alaNQue et à M. L atzarus. Un cours de
Littérature Hispano-Américaine aura lieu à partir «le cette
année. Je remercie M. le Préfet-délégué, le Président et les
membres du Conseil Mupnicipal, d’en avoir décidé la créa
tion.
A Nice, l’Institut d'Eludcs Littéraires, créé par arreté en
date du 22 décembre 1941, a ouvert scs portes en janvier.
M. Mignon a été nommé directeur, M. Modini, secrétaire.
L’enseignement a été assuré par les professeurs de la Faculté,
secondés par six assistants, choisis parmi les professeurs
agrégés du Lycée de Nice. Deux cent soixante-quinze étu
diants, parmi lesquels 12 étudiants étrangers, ont été ins
crits ; cent quatre-vingt-huit se sont présentés aux divers
certificats de licence. Ce m’est un très agréable devoir de
remercier, au nom «le la Faculté des Lettres, M. le Préfet «les
Alpes-Maritimes et la Commission départementale, M. le
Maire et la Municipalité de Nice «le l’aide qu’ils nous ont
apportée. C’est grâce à eux — à M. Jean Médecin , en parti
culier, - que nous avons pu réaliser une création dont la
nécessité s’imposait chaque année davantage. L’enseignement,
encore un peu fragmentaire l’an passé, sera complété cette
année. Nous nous efforcerons de lui donner une continuité
plus grande cl de procurer à nos étudiants niçois, par la
constitution d’une bibliothèque mieux fournie, par l’instal
lation «l’une salle de travail plus commode, — et, si possible,
�par des conférences plus fréquentes
tous les avantages
dont jouissent leurs camarades aixois.
A Cannes, notre Collège International a fonctionné dans
des conditions analogues à celles de l’an passé. Son activité
a été nécessairement réduite, et pour les mêmes raisons.
Grâce pourtant à l'intelligente activité de M. Mignon, Direc
teur, cl de M. GAUTiEn, Secrétaire général, nous avons pu
obtenir du gouvernement espagnol qu’il nous envoie 14
boursiers.
M. François P iétri , Ambassadeur de France à Madrid,
M. Eugénio d'Ors . Secrétaire perpétuel de l’Institut d’Espa
gne, M. Gaston Blanc, proviseur du Lycée français de Madrid,
nous ont apporté un concours dont je les remercie cl que je
leur demande de nous conserver. Joint à l’intérêt que M. le
Ministre de l’Education nationale porte à notre Collège —
intérêt dont il a bien voulu m’informer — il nous permet
d’espérer que notre Institut retrouvera en partie, l’an pro
chain,
et, qui sait ? dans des circonstances peut-être plus
favorables,
le succès qu'il connaissait avant la guerre.
MM. Ripert et P alanque ont fait, au Maroc, une série de
conférences ; M. Bénévent a fait à Marseille, à l’Opéra, pen
dant la Quinzaine Impériale, une conférence sur les Richesses
de l'Empire.
A Aix, dans le grand amphithéâtre de la Faciüté, M. Pierre
Moxtiît, professeur â ^Université de Strasbourg, a donné,
en mars, deux conférences sur les fouilles qu’il a dirigées à
Tunis et la découverte qu’il a faite de nouvelles nécropoles
royales. Ces conférences, vivantes, pittoresques, et illustrées
de très nombreuses et intéressantes projections, ont obtenu
le plus grand succès.
ETUDIANTS
Au moment d’ouvrir cette rubrique traditionnelle, j'adresse
notre souvenir fidèle à ceux de nos étudiants qui sont encore
prisonniers. L'envoi de livres que leur ont faits, à deux
reprises, leurs professeurs et leurs camarades leur a prouvé
que nous ne les oublions pas. Nous souhaitons tous qu’ils
reprennent, le plus tôt possible, leur place au milieu de nous.
L’effectif scolaire a été, celte année, au total de 1.215 étu
diants (dont 588 jeunes gens et 057 jeunes filles). Il marque
un léger recul sur l’année précédente (1.302, dont 642 jeunes
gens et 660 jeunes filles). La raison en est duc, sans doute,
au retour en zone occupée d’un certain nombre d’étudiants
réfugiés. Par disciplines, les étudiants et étudiantes se répar
tissent ainsi : Lettres, 322 ; Histoire et Géographie, 200 ; Phi
losophie, Ï7î> ; Anglais, 103 ; Italien, 32 ; Allemand, 35 ; Etu
des littéraires classiques, 225 ; Esthétique, 27 ; Histoire de
Provence, 14 ; Etudes françaises, 5.
�— 78 —
Le nombre (l’étudiants étrangers s’est élevé à 49 (51 l’année
précédente), dont : 3 Allemands, 2 Américains, 5 Autrichiens,
2 Belges, 2 Egyptiens, 1 Ecspagnol, 3 Grecs, 1 Iranien,
9 Polonais, 2 Roumains, 3 Russes, 2 Suisses, G Tchéco-Slovaques, 8 Yougoslaves. Neuf étudiants nous venaient des Colo
nies françaises ou des Protectorats.
CERTIFICATS
Les certificats, en vue desquels les étudiants se sont fait
inscrire, se répartissent de la façon suivante :
Session de juin : Lettres classiques, 391 ; Anglais, 243 ;
Histoire et Géographie, 218 ; Philosophie, 172 ; Italien, 79 ;
Allemand, 74 ; Etudes littéraires classiques, 115 ; Esthétique,
12 ; Histoire de Provence, 12. Soit nu total : 1.353.
Session d’octobre (1941) : Lettres classiques, 272 ; Anglais,
132 ; Histoire et Géographie, 151 ; Philosophie, 106 ; Italien,
37 ; Allemand, 39 ; Etudes littéraires classiques, 99 ; Esthé
tique, 7 ; Histoire de Provence, 5 ; Littérature Provençale, 1 ;
Etudes françaises, 4. Soit au total : 853.
Le résultat des examens, pour la l rC session (juin 1942),
a été el suivant :
NATURE des CERTIFICATS
Lettres
Etudes Litt. class...................
Philosophie ..........................
Histoire et Géographie . . . .
Anglais ..................................
Italien ...................................
Allemand ..............................
1 Esthétique ...........................
i Histoire de Provence ..........
Littérature P rovençale........
Diplômes d’Etudcs françaises
Candi
dats
inscrits
275
90
104
151
133
37
40
7
5
1
4
Ajournés
Admis
éliminés
00
31
48
82
38
7
19
3
4
1
4
195
59
56
|
69
95
!
30
21
4• I
1
4
Le tableau est suggestif : trop de candidats sc présentent
aux Certificats sans préparation suffisante. Il y a d’ailleurs
trop d’étudiants dans nos Facultés des Lettres. Une sélection
s’impose. Sans doute convient-il de favoriser les études désin
téressées ; mais il est nécessaire, dans leur intérêt même.
�— 70 —
d’écarter de l’Enseignement Supérieur beaucoup de « jeunes »
qui ne peuvent y trouver que des déboires, des déceptions,
cl qui encombrent, sans aucun profit pour eux-mèmes et
sans aucun espoir d’avenir, les salles de cours et d’examens,
CERTIFICATS D’ETUDES SUPERIEURES
Le nombre des candidats aux Diplômes d’Etudcs Supérieu
res a clé de 58. Us se répartissent ainsi (Session de novem
bre 19-11 et de juin 1942) :
Lettres, 22 ; Philosophie, 7 ; Histoire et Géographie, 16 ;
Anglais, 9 ; Italien, 2 ; Allemand, 2.
Ici, le résultat est bien meilleur ; la sélection s’est faite,
en quelque sorte d’ellc-même. Les mentions Très-bien et Bien
sont assez nombreuses ; très peu de candidats n’ont obtenu
que la mention passable.
DOCTORAT D’UNIVERSITE
Mme BnEGMAN a soutenu devant la Faculté une thèse inti
tulée : « L’art de la suggestion dans l'œuvre de Villiers de
L’Isle-Adam > ; M. E vdokimokp une thèse intitulée : « Dostoiewsky et le problème du mal » : M. Saiiiu I' ahmi une thèse
intitulée : « L’œuvre de Paul Hcrvieu ».
Le jury a décerné à Mme Bitogmak et ft M. E vdokimoff la
mention « Très honorable » ; à M. F ahmi la mention « Hono
rable ».
CONCOURS DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
Italien :
Agrégation : Admissibles, 2 ; reçus, 2.
Histoire :
Agrégation : Admissible, 1.
Antfiais :
Agrégation : Admissibles, 3 ; reçue, 1 (Mlle Entrf.ss' anui.k).
Concours des Collèges : Admissibles, 6 ; reçus, 4.
Certificat d’aptitude à l’enseignement secondaire : Admissi
bles, 2 ; reçus, 2 (1).
PRIX
Les prix dont dispose la Faculté ont été attribués :
Le Prix Cczannc-Vollard : Mlle Paulette Coun.
(1) Je ne puis om ettre de signaler, d ans cette rub riq u e, le suc
cès rem porté par M. André Fargues, notre ancien étu d ian t, deux
fois lauréat de la Faculté, reçu 4* (ù- 21 a n s) ù l’agrégation des
Lettres. Je lui adresse, ain si qu’à son père, mes plus cordiales fé
licitations.
�— 80 -
Le Prix Jambernat : M. Delherba.
Le Prix du Conseil général : Mlle P annequin .
Le Prix Marcel-Raybaud : Mlle T ard y.
BACCALAUREAT
Le nombre des candidats inscrits s’est élevé pour la session
de juin-juillet à 5.418 ; le nombre des candidats examinés
à 4.459. Pour la session de septembre-octobre (inscrits) à
2-245. Soit au total (inscrits) 7.(503.
En juin, les candidats examinés se répartissaient ainsi :
Série A, 901 ; série A’, 1.850 ; série P, 1.898. La proportion
des candidats admis a été la suivante : série A, 424 (soit
47 %) ; série .V, 549 (soit 29,6 %) ; série P, 578 (soit 40 %).
Deux épreuves nouvelles figurent, depuis cette année, à
l'examen : l’épreuve de dessin et l'épreuve de musique. Elles
sont facultatives toutes les deux. Les candidats ont été, en
général, peu nombreux à la seconde, assez nombreux à la pre
mière. Mais ceci appelle diverses remarques : il est légitime,
sans doute, que les arts d’agrément figurent au programme
du baccalauréat, comme il est utile, sans doute, qu’y figure
la gymnastique. Mais encore faut-il que ces épreuves n’enlè
vent pas au baccalauréat son caractère véritable. Le bacca
lauréat est un examen de fin d’études secondaires : il faut
qu’il reste ce qu’il est. Or, il est évident que, par la multipli
cation des matières facultatives et des matières 5 option,
au lieu d’être un examen uniforme et commun à tous, il tend
à devenir un examen particulier à chacun cl comme un
assemblage de cas d’espèce ; qu’il aboutit à une complexité
croissante, alors qu’une simplification serait à souhaiter. Et
il est bien évident encore que, par celte même multiplication,
il tend à perdre son caractère de contrôle des études secon
daires et à devenir une sanction de toutes les activités —
intellectuelles, physiques, artistiques (et même ménagères) —
des candidats, un couronnement général — et du reste assez
vague — du cycle de l’adolescence. En elle-même, sans
doute, cette conception n’a rien de choquant. Mais alors, il
faut que les épreuves nouvelles qu’on ajoute aux épreuves
anciennes soient prises au sérieux par les candidats et que
(comme l’épreuve de gymnastique du reste) elles ne soient
pas, à leurs yeux, un moyen commode de parer h une prépa
ration déficiente. J’ai pu constater par moi-même avec
quelle conscience, les épreuves de dessin ont été jugées et
notées ; mais cette conscience, on ne la retrouve pas toujours
chez les candidats. A Bastia, par exemple, il a fallu interdire
la salle de composition û un nombre assez imposant de jeu
nes gens, qui n’étaient pas inscrits sur la liste d’appel, mais
qui s’étaient avisés, à la dernière minute, qu’il ne leur coû
terait rien de courir leur chance ; parmi ceux même qui se
�— 81 —
présentaient régulièrement, plusieurs n’avaient pas l’ombre
d’une vocation, et rien ne semblait les destiner à subir une
épreuve semblable. La même constatation a été faite dans
divers centres, à propos de l'épreuve de musique. Il faut, à
tout prix, — serait-ce, au besoin, par une note éliminatoire,
— éviter ces pratiques, (qui, même au point de vue moral,
sont déplorables) si l’on veut que le baccalauréat garde le peu
de prestige qui lui reste.
Dans l’ensemble, le niveau de l'examen a été faible. Je
pourrais reprendre, à ce point de vue, sans y rien changer,
les remarques que j’ai faites dans mes précédents rapports.
Trop de candidats se présentent sans aucune chance de suc
cès. Je tiens compte des inévitables « accidents > ; mais, en
réalité, ces « accidents » sont rares, et, dans la plupart des
cas, les livrets scolaires confirment les notes et les appré
ciations sévères des correcteurs : combien des candidats
s’étonnent de leur échec
et s’indignent d’ailleurs des notes
qu’on leur attribue - qui, pendant toute l’année, n’ont pas
obtenu des notes meilleures cl ne sont pas. une seule fois,
arrivés à la moyenne. Il faut réveiller la conscience des élè
ves
et de leurs parents ; — il faut « désencombrer » le
baccalauréat qui, en France, menace de devenir un fléau. H
est entendu que tout jeune Français a le devoir d’être bache
lier ; mais encore faut-il qu’il mérite de l’être. On ne peut
empêcher personne de se présenter au baccalauréat ; mais
peut-être conviendrait-il, tout au moins, compte tenu de
livret scolaire, d’interdire la deuxième session aux candidats
qui iront pas obtenu, à la première, un nombre de points
déterminé. Etant donné le peu d’intervalle qui sépare actuel
lement cette deuxième session de la première, il est impos
sible qu’un élève acquière, de l’une à l’autre, les connaissan
ces et le savoir-faire qui lui manquaient.
I.e « bachotage > intensif des mois d’été diminuerait, et la
santé des jeunes Français y gagnerait.
�TRAVAUX DE M M
LES PR O FESSEU R S
Année Scolaire 1940 1941
M. Gaston Berger :
Recherches sur les Conditions de la connaissance. 1. vol.
in-8". Paris. 1941. Les presses universitaires (Bibliothèque de
Philosophie contemporaine).
Le eoglto dans la philosophie de Husserl. 1 vol. in-8' . Paris.
1941. F. Aubier. (Collection : Philosophie de l’Esprit).
Le propres de la réflexion chez Bergson et chez Husserl.
Dans le volume d’hommage à Bergson, publié par les soins
d’Albert Béguin et Pierre Thévenaz. 1 vol. in-84. Neuchâtel
(Suisse). La Baconnière. 1941.
M. Bourrilly :
Les protestants de Provence pendant les guerres de reti.
gion. (Revue de théologie cl d’action évangéliques, année
1942).
M. Brun :
Le Préromantisme en Provence (non imprimé).
Le baron d’Eckslcin, journaliste à Marseille (non imprimé).
Les origines de la pastorale marseillaise, (non imprimé).
M. Clavf.i. :
Mise au point d’une théorie nouvelle sur les rapports de la
versification anglaise et de la versification française. (En pré
paration).
M. F argues ;
Rapport sur l’Education générale dans la Grèce antique.
présenté au Congrès de la Fédération des Associations de
Parents d’Elèves des Lycées, présidé par le Ministre de
l’Education Nationale (Lyon, 14 décembre 1941).
M. F luciiére :
Laurence Sterne, Contribution à l’étude du roman anglais
au XVIII* siècle. (En préparation).
William Combe, imitateur de Sterne. (En préparation).
M. Labandc. Léon-Honoré Labunde. (Bibl. de l’Ecole des
Chartes. 1941).
�83 —
M. L atzarus :
a) Saint Grégoire de Nysse (La vie Spirituelle, 1*' octobre
1941). '
Une. enfance pieuse : Chateaubriand (La Croix, 6 septem
bre 1941).
Utilité de Montesquieu (La Croix, 25-29 octobre 1941).
Le romancier de la Passion : Madame Reynis-SIonlaur (La
Croix, 2 avril 1942).
Victor Hugo traducteur d'Hérodote (Chronique Mondaine,
28 février 1942).
L'Empereur Hadrien (Mémoires de l'Ecole antique de
Nimes, Session de 1941-1942).
b) Allocutions présidentielles et communications diverses à
l'Académie de Nimes, notamment : Une traduction de
Boece : L’Œuvre d’Ernest Daudet ; Le baron Ernest
Seilliérc, historien de la vie spirituelle ; Les prélimi
naires du rattachement de l'Autriche à l’Allemagne ;
Louis XIV et l’Académie de Nimes ; Le centenaire d'Al
phonse Daudet ; Plutarque historien. (Bulletin des
Séances de l’Académie de Nimes).
M. L eonard :
Le problème du mariage civil et les protestants français
au XVIII* siècle (dans la Revue de théologie et d’action évan
géliques, juillet 1942 et tirage à part, Paris, Fischbncher,
1942).
Histoire de Normandie (Paris, Presses Universitaires, 1942)
Visages de Provence (Paris, Horizons de France. 1942. Vo
lume en collaboration avec MM. J. d’Arbaud, F. Benoit, B.
Durand).
Histoire du vers français. 1. Le Moyen-Age. (3 volumes en
instance de publication).
Histoire «lu vers français. If. Le 10* et le 17' siècles (en
cours de rédaction).
M. P alanqur :
« Pracfeetus lllyrici cl Galliarum ». Contribution au pro
blème de l'Histoire Auguste (Mélanges Badet, 1940, p. 194).
Sur l'emplacement de la cathédrale d'Ai.v-en-Provence
avant le XII’ siècle (Revue d’Histoire de l'Kglisc de France, t.
XXVII, 1941, p. 20).
La Rome antique à l’apogée de sa splendeur (Temps nou
veau, 2' année, n* 0, p. 3).
�Saint Léon le Grand et la barbarie de son temps (La vie
spirituelle, t. LXVI, n° 1, janvier 1942, p. 58).
La collaboration des chrétiens à Vhistoire (Rencontres, n*
4, s. (I. (mars 1942)( p. 145).
La Méditerranée dans l’histoire du monde antique (confé
rence au Centre Universitaire méditerranéen et à l’Institut
«les Hautes-Etudes Marocaines, mars 1942 : sous presse dans
le Bulletin de l'Instruction publique du Maroc). Comptes ren
dus critiques dans la Revue d’histoire de l’Eglise de France.
M. R ipert :
Ovide : Les Amours - L’Art d’aimer - Traduction nouvelle
avec introduction et notes. (Librairie Garnier. Paris).
Le Retour à Fontoicille, poèmes pour Alphonse Daudet.
(Librairie théâtrale, Paris).
Louis Bertrand et la Révolution Nationale. (Revue de la
Légion. Février 1942).
L’énigme de Rochegudes (Revue de Paris, novembre 1941).
Poème pour Albi (ibid. - avril 1942).
Articles dans le Petit Marseillais ; l’Eclaireur de Nice ; etc.
M. Second :
Etude critique sur les « Recherches > de Gaston Berger
< sur les conditions de la connaissance > (Etudes Philosophi
ques, décembre 1911).
L’Inspiration artistique (Profil littéraire de la France, n° 8,
janvier 1942).
La sincérité de l’homme de pensée (réponse à une enquête
sur la sincérité, Fusées, août-septembre 1942).
La vocation platonicienne de Stéphane Mallarmé [Fontaine.
novembre 1942).
M. T oussaint :
L’amure littéraire des prophètes d’Israël (Revue des Cours
et Conférences).
La Gnose (Contribution à l’histoire des origines du Chris
tianisme, éditions Ricdcr).
�— 85 —
R A P P O R T S U R L ’A C T IV IT E
D U C E N T R E U N IV E R S IT A IR E M E D IT E R R A N E E N
pendant l’année scolaire 1941-1942
a) ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DES LETTRES
ET DES SCIENCES
1e Le Secrétariat du Centre Universitaire a assuré, au début
de l’année scolaire, les inscriptions de 274 étudiants «le lettres
désirant préparer «les certificats d’études supérieures. Les
cours ont été donnés dans les locaux de l’Institut d’études
littéraires, qui a été créé par décret ministériel du 22 «lécenibre 1941. En attendant le fonctionnement du secrétariat de
cet Institut, qui n’a pu être organisé qu’à partir du l*r mars
1942, ce sont les services du Centre qui ont assuré cette
charge.
Les 274 inscriptions prises se répartissent ainsi :
Allemand ......................................... 20
Anglais ............................................. G1
Histoire et géographie ................. 37
Italien .............................................. 30
Lettres classiques........................... 74
Philosophie ...................................... 52
2 ‘ Les directions d’études pour la préparation aux certifi
cats de mathématiques générales, de mécanique rationnelle
et appliquée, de calcul différentiel et intégral ont été assu
rées par MM. T haynard et T hiry , Professeurs à la Faculté
des Sciences «le Marseille, assisté par M. Blanc, Maître de
conférences. 15 étudiants ont suivi régulièrement ces cours
appelés à avoir un développement plus grand au cours de
la prochaine année scolaire.
b) BIBLIOTHEQUE SCOLAIRE ET OFFICE
DE DOCUMENTATION
La bibliothèque scolaire, destinée aux étudiants, que la
Municipalité de Nice avait placée au Centre Universitaire, a
été transférée au nouvel Institut de Lettres. Le Centre a pu
développer les bibliothèques des chaires fondées récemment
et, eu particulier celle de la chaire de l’Empire français. Un
important don de l’Institut des Hautes Etudes marocaines
de Rabat est venu enrichir cette bibliothèque destinée aux
étudiants qui préparent des carrières coloniales.
La bibliothèque de la Chaire de Nice et de sa région a
inscrit à son fichier un lot important cl précieux de clichés
photographiques de Nice pris entre 13(52 et 18(55.
�80 c) SECTION D’ETUDES FRANCO-ETRANGERES
1° Cours de français pour étrangers.
Ces cours ont eu lieu de novembre 1941 à juin 1942.
75 étudiants étrangers se sont inscrits pour les suivre: 50 pour
le cours supérieur et 23 pour les cours élémentaire et
moyen.
Il y a eu deux sessions d’examens pour la délivrance du
Diplôme de lettres et civilisation françaises et du Certifient
de langue cl littérature françaises.
Session de février 1942 : Diplômes : 5. — Certificats : 2
Session de juin 1942 : Diplômes : 8. — Certificats : 2
2° Cours de langues étrangères.
Ces cours de perfectionnement obtiennent un très grand
succès : 317 élèves se sont inscrits contre 251 l’an dernier.
Les inscriptions se répartissent ainsi :
Allemand ......................................
84
Anglais .......................................... 134
Arabe ..............................................
10
Espagnol ........................................
62
Italien ...........................................
27
d) GRANDES CONFERENCES
La séance solennelle de rentrée du Centre Universitaire a
eu lieu le lundi 8 décembre 1941, sous la présidence effec
tive de M. le Secrétaire Général à l’Education Nationale.
M. Marcel L ucaik, Administrateur, prononça une allocution
qui fut suivie de la lecture du rapport annuel par M. Maurice
Mignon . M. T ehhachek, qui représentait M. Jérôme Carcopino , Secrétaire d’Etat à l’Education Nationale et à la Jeu
nesse. prononça un discours. M. le Duc de i .a F orce, de l’Aca
démie Française, fil une conférence sur « La France Immor
telle ».
Près de 100 conférences ont été données dans le grand
amphithéâtre du Centre où elles attirèrent une grande
affluence. Des cycles de conférences sur des sujets d’actualité
avaient été prévus :
1" Cvcle mistralien, avec des conférences de M. Emile
R ipert .
2° Cycle de l’Empire, avec un cours public de M. Pierre
Deloncuî et des conférences de MM. Morard , Gratien
i>ace , Maurice Martin nu Gard , Bernard F ranck et de
Monseigneur R émond, Evêque de Nice.
Can-
S. G.
3° Cycle de hautes éludes générales, avec des conférences
faites par les professeurs des diverses facultés des Universités
d’Aix-Marseille, Grenoble, Lyon, Montpellier, Paris, et avec
le concours d’hommes de lettres éminents.
�— 8? —
4° La Chaire de l’Urbanisme (Fondation de la Renaissance
des Cités) a organisé au ('entre un cycle de conférences,
faites par MM. H autecœur, Secrétaire général des BeauxArts, Louis Gillet , de l’Académie Française et L. André
Bonnet .
O6 La Chaire de Nice et de sa région, inaugurée au cours
de l’hiver dernier, a dressé un programme «le cours publics
faits par le Commandant O ctobon et M. D or de la SoucuènE.
Des conférences sur la géographie urbaine de Nice ont été
données, dans notre grand amphithéâtre, par M. P ekiiiaux,
sous les auspices de cette chaire.
7“ Chaire d’histoire de l’art et d’esthétique. Un cours
public sur les arts plastiques a été fait par M. S egoxd, pro
fesseur honoraire à la Faculté des Lettres de l’Université
d’Aix-Marseille.
8" La Chaire Louis L umière , fondation du Centre artis
tique et technique des Jeunes du Cinéma, a été inaugurée en
février dernier. Des conférences ont été faites par MM.
Alexandre Arnoux et Maurice Cloche.
9° Une liaison intellectuelle a été établie avec le Centre
régional Corse d'Ftudes supérieures, créé l’an dernier à
Ajaccio. Une série de conférences sur les problèmes actuels
intéressant la Corse a été arrêtée et cette série a été inau
gurée par une conférence de S. (i. Monseigneur Llosa, Evêque
d’Ajaccio.
e) ACTIVITE INTERNATIONALE
En dépit des circonstances actuelles, le Centre Universi
taire a pu poursuivre son effort de liaison avec les Univer
sités étrangères et développer son activité intellectuelle
internationale. Une nouvelle chaire étrangère a été créée
(Chaire Cervantes), une chaire Helvétique est à l’étude et
sera vraisemblablement inaugurée en décembre prochain.
Les différentes chaires déjà fondées par les gouvernements
étrangers ont maintenu et développé leur activité.
1.
— Chaire Michel E minsco (Roumanie), conférence de
M. Alain Guillermou , sur la poésie populaire roumaine.
2.
— Chaire Léonard de V inci (Italie), conférence de M.
Maurice Mignon, sur Pirandello et le Pirandellisme. Commen
taires de la * Divine Comédie », par M. Aug. Valensin, pro
fesseur honoraire aux Facultés catholiques de Lyon (série
des Lectures Dantesques).
3.
— Chaire Camoens (Portugal), cycle de conférences sur :
« La grande aventure océane : En mer, avec les gens d’Henri
le Navigateur » (avec projections), par M. J.-B. Aquarone.
Directeur de l’Institut d’Eludes portugaises de lu Faculté
des Lettres de Montpellier.
�4. — Chaire P f.tofi (Hongrie). 11 n’a pas été possible au
C. U. M. d’organiser cet hiver des conférences sous les aus
pices de cette chaire.
5.
— Chaire G u ît iie (Allemagne), conférence par M. F r ie
d r ic h . professeur à l’Université de Fribourg en Brisgau, sur :
« L’Allemagne et le classicisme français ». La Chaire Gœthe
a été inaugurée par un cours public de M. Spbn’LE, Recteur
honoraire de l’Académie de Dijon, sur : « Gœthe, Richard
Wagner et Nietzsche devant le problème européen ». Le lec
teur d’allemand, M. le Prof. K ra k m er , fit des cours de langue
et de civilisation allemandes à la Section d’Etudcs FrancoEtrangères.
6. — Chaire Cervantès (Espagne), séance inaugurale le
31 mars 1942, par une conférence de M. Maurice Mignon ,
Directeur du Centre Universitaire, sur : « L’Espagne contem
poraine : Eugenio d’O rs ». M. Eugcnio d'O rs , Secrétaire
perpétuel de l’Institut d’Espagne, prononça une magnifique
allocution.
�OBSERVATOIRE DE MARSEILLE
RA PPO RT
d e M . J e a n B O S L E R , D i r e c t e u r d e l 'O b s e r v a t o i r e
PERSONNEL
Au l*r novembre 1942, le personnel régulier de l’Observa
toire comprenait :
M. Jean B osler , Directeur
Mlle O. J asse , Aidc-aslronomc
MM. G. Guigay, Aide-astronome stagiaire
J. Gai.i.rron, Assistant et mécanicien
Mlle M.-L. Aciiaho, Assistante.
A cette liste il convient d’ajouter trois employés tempo
raires, rémunérés sur les fonds propres de l’Observatoire :
M. S. B ir r o n i , Agent de service
Mme L. R ollé, Femme de service
M. A ndré Mestre , A pprenti m écanicien.
M. Henri Hou RE, Docteur ès-sciences mathématiques et
Lauréat «le l’Institut, Chargé de Recherches par le Service
Central de la Recherche Scientifique, a. cette année comme
les précédentes, fréquenté librement mais assidûment l’Observatoire, où il poursuit scs difficiles recherches de Mécanique
Céleste avec une inlassable activité.
M. Robert J oxckheere, Lauréat de l’Inslitut, ancien Direc
teur de l’Observatoire de Lille a, cette année encore, cons
tamment travaillé à l’Observatoire, où, tous les soirs de beau
temps, il met à profit pour ses recherches l’un ou l’autre de
nos instruments. Depuis longtemps sa situation à l’Observa
toire ne répondait ni à son passé ni à ses talents scientifi
ques ni à sa puissance de travail. Elle vient d’être régularisée
par l’attribution, très honorable pour lui, d’un poste de Maî
tre de Recherches qui lui a été confié par le Service Central
de la Recherche Scientiliquc à compter du 1“ octobre 1942.
�— 90
M. Ch. F e h k bx b a c h , Agrégé des Sciences Physiques, Aide*
astronome à l’Observatoire de Strasbourg, provisoirement
affecté à l’Observatoire de Marseille tant que la situation nor
male ne sera pas rétablie en Alsace-Lorraine, était déjà des
nôtres l’an dernier. Il poursuit ici, nous nous bornons à le
rappeler, l’étude d’une Thèse de Doctorat d’Astrophysique
qu’il avait commencée à Strasbourg et sur laquelle nous
reviendrons.
M. Victor Ma ît r e , Aide-astronome à l’Observatoire de
Besançon, se trouvait au début de l’année dans une situation
très analogue à celle de M. F eiirb x b a c h : temporairement
affecté a Marseille, il y continuait lui aussi la mise sur pied
de sa Thèse. L’Observatoire de Besançon ayant, au cours de
l’été, repris son activité et récupéré la plus grande partie de
son personnel, M. Victor M a ît r e y a été rappelé par ordre
supérieur, à compter du 1" octobre 1912 et nous a quittés
à la mi-septembre.
Le jeune Jean P a u l , apprenti mécanicien, a dû partir le
31 juillet pour un camp de jeunesse. 11 vient de s’engager
dans la Marine comme mécanicien pour 3 ans. Nous n’avons
eu qu’à nous louer de son intelligence, de ses services et de
sa bonne volonté. Tl a été remplacé le 1"- août 1942 par le
jeune André M e s t r e .
Mentionnons enfin pour mémoire que M. David B e i .o r i /.ky ,
Docteur ès-Sciences, Lauréat de l’Institut, Astronome adjoint,
qui avait été atteint par la loi du 3 octobre 1940. sur le statut
des Israélites et avait dû, de ce chef, cesser ses fonctions, a
continué, conformément à la loi susvisée, à toucher à l’Obser
vatoire son traitement jusqu'au 20 octobre 1942.
L’Observatoire a eu à déplorer le 24 février dernier la mort
de M. Paul Ma ît r e , Astronome adjoint honoraire, qui a par
couru toute sa carrière à l’Observatoire de Marseille, où il
était entré en 1877. Il avait pris sa retraite en 1927. Durant
un demi-siècle, il fut pour K. S t e p h a n , H. B o u r g e t et nousmème, ses directeurs successifs, le plus dévoue des collabo
rateurs. De nombreuses observations méridiennes ou équato
riales. une volumineuse série de calculs d’éphemérides de
petites planètes et de comètes ont occupé son activité. Père
de six enfants, dont l’un est astronome, il a laissé à tous le
souvenir «l'un savant modeste et laborieux, d’une parfaite
dignité de vie.
TRAVAUX THEORIQUES ET CALCULS
M. B o s i .e r a é tu d ié d iv e r s p r o b lè m e s r e la tif s a u r a y o n n e
m e n t n o ir d e s c o r p s c é le ste s d e b a sse te m p é r a tu r e , p ro b lè m e s
q u i lu i o n t é té s u g g é ré s à la s u ite d e la d é c o u v e rte , r e la té e
c i-a p r è s , p a r M. .To n c k m eer e d ’u n e é to ile e x c e p tio n n e lle m e n t
ro u g e . — Il s ’est é g a le m e n t o c c u p é d e r e c h e r c h e s d ’u n to u t
�autre ordre — non encore publiées — touchant le rfile, par
fois imprévu, joué dans l’Ecriture Sainte par certaines chutes
de météorites.
M. I). Belorizky a envisagé à fond, dans tous ses détails,
la très difficile question des chocs — réels et imaginaires —
dans le Problème des Trois Corps. Il est arrivé, dans cet
ordre d’idées, à des conclusions du plus haut intérêt théori
que qui avaient échappé à d'illustres mathématiciens. Un
important mémoire résumant ces beaux travaux est à l’im
pression.
M. Roune a poursuivi le calcul des perturbations de la
petite planète (33) Polymnie, sous l’action de Jupiter, de
Saturne, d’Uranus et de Neptune. Il a également étudié dans
les mêmes conditions, les perturbations de Pluton. Il a enfin
calculé des Tables permettant de traiter le problème des per
turbations générales des Petites Planètes d’une manière par
ticulièrement expéditive.
Outre ces études d’Astronomie théorique, M. Roure a éga
lement dirigé son attention vers certaines hautes questions
de mathématiques pures. C’est ainsi qu’il est parvenu cette
année à construire des classes nouvelles intéressantes de
fonctions hyperabéliennes et fuchsiennes, ainsi qu’à ramener
aux fonctions eulériennes plusieurs types généraux d'intégra
les simples et multiples.
M. R. JoNCKiiP.ERK a rassem blé toutes les m esures faites en
France et à l’étran g er su r les 1.319 étoiles doubles décou
vertes par lui avant lu publication de son catalogue de 1917.
Il y a là un travail considérable de recherches bibliographi
ques devant se rv ir de préface à celui que M. J onckmp.rrr
envisage, de m esurer à nouveau toutes ces étoiles de façon
à m ettre à pro fit leur déplacem ent orbital depuis les pre
m ières observations.
M. J onckheere n aussi étudié la relation « masse-lum ino
sité » de toutes les étoiles doubles d ’o rbites connues en 19-10.
en vue d ’obtenir em piriquem ent les parallaxes de nouveaux
couples.
M. G. Guigay a étudié la répartition des orbites des météo
res individuels dans l’essaim des Perséides, en se fondant
sur les observations de Denning et d’autres spécialistes. —
Il a par ailleurs consacré de grands efforts à la préparation
d’un exposé, aux trois quarts terminé, des études modernes
•sur la question à l’ordre du jour des vitesses hyperboliques
des météores sporadiques.
Enfin M. V. Ma ît r e a continué, cette année encore, ses
recherches statistiques concernant les étoiles des deux pre
miers types spectraux (étoiles à hélium et étoiles blanches),
au double point de vue des éclats absolus et de la répartition
réelle dans PUnivc**. Cette recherche constitue le sujet de
�-
92 -
sa Thèse. — Il a egalement mis au point une méthode de
calcul des masses, diamètres et densités des étoiles au moyen
des indices de couleur et des magnitudes absolues.
OBSERVATIONS ET TRAVAUX DE LABORATOIRE
M. J o n c k iie e r e a observé toute l’année, avec l’Equntorial
Lichens de 0 m. 26, puis avec le grand Télescope Foucault
de 0 m. 80, sans que les grands froids de l’hiver aient pu
ralentir son ardeur. Plus de 500 couples nouveaux ont été
ainsi découverts par lui cette année, dont la plus grande
partie avec le Télescope.
Il a également découvert une étoile très remarquable, qui
est de beaucoup la plus rouge du Ciel entier et qui, juste
ment pour cette raison, avait échappé à la photographie.
Cette étoile, suivie avec soin, a présenté au cours de l’année
de grandes variations d’éclat et de couleur. Elle a été signa
lée par câble aux Observatoires américains.
Un autre objet singulier a été mis en évidence par M. J onck iir b h e : une petite étoile entourée d’une faible nébulosité,
qui est actuellement en cours d’observation — peut-être une
ancienne « nova »...
M. Ch. F e ii ren d ACH s’est occupé, soit dans nos laboratoires
soit dans ceux de la Faculté des Sciences, d’étudier expéri
mentalement les contours de la raie du Néodvmc utilisée par
fois pour la mesure des vitesses radiales au Prisme-Objec
tif — vaste problème dont il a fait l’objet de sa Thèse. De
nombreux clichés d’étoiles et de planètes ont été â ce propos
pris par lui avec notre prisme-objectif.
M. F rhren' üacii s’est rendu à plusieurs reprises, et notam
ment durant les mois de septembre et d’octobre 1912, à la
station d’Astrophysique de Forcalquier pour y exécuter des
clichés spectrographiques d’étoiles à raies brillantes ou â
hélium, ainsi que d’étoiles manifestant des raies du calcium
interstellaire. Il a pu prendre ainsi, au cours de celte cam
pagne, environ 200 clichés, dont l’étude détaillée sera pour
suivie l'Iiivêr prochain, à Marseille, au moyen de notre
micropholomètrc enregistreur. Les clichés originaux ont été
obtenus au moyen d'un spectrographe à 2 prismes que
M. T hemulot avait spécialement fait construire à Strasbourg
pour le télescope de Forcalquier et dont M. F ehrrnbacii a dû
assurer préalablement la mise en place assez délicate et le
réglage définitifs.
M. F k h riîn ra cii s’est aussi intéressé à l’étoile rouge décou
verte par M. J o n c k iie e r e et en a mesuré avec précision la
magnitude photo-visuelle, la magnitude photographique et
l'indice de couleur à de nombreuses reprises. 11 a été aidé
dans ces opérations par M. G cigay .
M. Guigay a elTcclué cette année, outre le travail dont nous
venons de parler, diverses observations visuelles de bolides,
�ainsi que des recherches, visuelles egalement, sur la fré
quence des étoiles filantes.
Enfin M. V. Maître a utilisé notre photomètre à œil de chat
de M. Danjon pour des observations d’étoiles variables que
nous ne ferons ici que mentionner : elles nous ont en effet
conduits à faire retoucher les deux prismes de cet appareil
pour en améliorer la précision.
Un perfectionnement pratique, bien modeste en apparence,
mais en réalité très sérieux, a pu être apporté cette année
au Télescope «le F oucault. Alors que partout ailleurs les
astronomes sont obligés d’argenter eux-mêmes leurs grands
miroirs, ce qui, vu leurs dimensions et leurs poids, n'est pas
toujours facile — surtout m aintenait — nous avons réussi
à faire exécuter ce travail à forfait par un miroitier «le Mar
seille, dans des conditions très acceptables. Un progrès consi
dérable résultera sans aucun doute à l’avenir «le cette facilité,
notamment pour M. J onckiieere , car le miroir en question
se ternit assez souvent.
METEOKOLOGIE ET SISMOLOGIE
Les observations météorologiques quoi Miennes, le relevé
et la surveillance des enregistreurs ont été, cette année
comme les précédentes, régulièrement assurés. M. Gallerox,
Mlle J asse et Mlle Aciiard s’en sont tous trois occupés,
M. Gallerox étant plus spécialement chargé de l’entretien
mécanique des appareils. Mlle Aciiard s’est aussi acquittée
du service «les renseignements météorologiques à fournir aux
administrations ou au public, dans la mesure, bien entendu,
où la communication «le ces informations se trouvait être
autorisée par lt*s instructions reçues «lu gouvernement.
Les anémomètres électromagnétiques Papillon à indica
tions instantanées, ont continué à nous donner toute satis
faction.
Mlle Aciiard a assuré, sous la direction «le Mlle J asse , la
rédaction du Bulletin Météorologique mensuel de l’Obser
vatoire et celle, plus considérable, «lu Bulletin annuel de la
Commission Météorologique des Bouclies-<lu-Hhône «lont
M. Bosler est le Président. Le Bulletin pour l’année 1941 a
l’importance «le celui de 1940 : le nombre des pages est
cependant moindre qu’avant-guerre, en raison de la pénurie
de papier ; mais les informations essentielles ont pu être
maintenues. Pas plus «pie le précédent, ce Bulletin ne sera
distribué aux particuliers, au moins tant que l’Office Natio
nal Météorologique ne nous aura pas autorisés à le faire.
Les tremblements de terre oui élé celte année assez nom
breux et quelques-uns, d’épicenlres fort éloignés, très vio
lents. Mlle J asse est toujours chargée «le la surveillance du
sismographe Mainka et M. Gallerox «les petites réparations
qu’il peut, de temps à autres, exiger. Les diagrammes sismi-
�— 94 —
ques intéressants sont, rappelons-Ic, envoyés par nous, quand
il y a lieu, à l’Institut de Physique du Globe de ClermontFerrand, qui a mission de les centraliser.
En dehors des tremblements de terre proprement dits, nos
apareils enregistrent aussi certains mouvements du sol —
sortes d’éboulements souterrains — dans les mines de houille
de la région provençale : ce sont les « coups de toit ». Des
accidents de personnes les accompagnent souvent et lors
qu’il se produit de ces coups de toit, ce qui est arrivé l’an der
nier à plusieurs reprises, nous les signalons au Service des
Mines.
Nous avons continué, en 1941-1942. comme par le passé,
à surveiller de temps à autre l’exactitude des indications de
la Pendule parlante de l’Hôtel des Postes de Marseille.
JOURNAL DES OBSERVATEURS
Le « Journal des Observateurs », dont Mlle J asse s’occupe
principalement (et auquel elle consacre toujours la plus
grande partie du temps que lui laisse le Secrétariat, de plus
en plus absorbant, de l’Observatoire) publie en 1942 son XXVe
volume, correspondant à la 2g' année de sa parution, parution
que les difficultés de toutes sortes, nées de la guerre, n’ont
pas réussi à interrompre. Le volume de 1942 aura 144 pages,
soit 12 par numéro comme en 1941, contre 16 ou 20 qu’il
avait les années précédentes, ('.elle réduction nous a été
imposée par ordre supérieur. Elle atteint, on le sait, toute la
presse périodique française et tire son origine de la pénurie
actuelle de papier.
Notre journal publiait autrefois de très nombreux articles
de savants étrangers, «le pays généralement amis de la France
— de pays de l’Europe centrale par exemple, de Hollande,
de Russie. d’Amérique du Sud. de Chine, etc... F.st-il besoin
de «lire que cette source d’articles s’est, hélas, tarie ? Sa dis
parition a cependant été compensée par un plus grand nom
bre de travaux français, provenant de ce que la séparation
de la France en deux zones rend difficile l’accès de beau
coup de revues scientifiques parisiennes, à commencer par
les Comptes Rendus de l’Académie des Sciences. Rappelons
ici, pour mémoire, que les tirages à part de notre Journal,
réunis ensemble, constituent les volumes de « Travaux »
publiés par différents Observatoires, notamment ceux d’Alger
et «le Besançon.
L’importance scientifique du « Journal «les Observateurs »
n’a donc nullement diminué, bien au contraire, du fait des
circonstances tragiques que traversent la France et l’Europe.
C’est là, croyons-nous, une raison de plus pour notre Uni
versité de s’intéresser à une publication répandue dans le
monde entier — jusqu’aux antipodes — justement appréciée
partout et qui tient depuis 27 ans une place infiniment hono-
�— 95 —
rable dans la vie intellectuelle non seulement de Marseille
et de la Provence, mais encore de la France.
TRAVAUX PERSONNELS PUBLIES
Les difficultés auxquelles nous faisons allusion ci-dessus
ont. bien entendu, beaucoup entravé l’an dernier la publi
cation des travaux personnels, en particulier dans les
« Comptes Rendus » : on verra plus loin quelles ont cepen
dant pu parfois être surmontées. — Nous pouvons citer :
M. D. B e l o r iz k y :
Chocs d’une nouvelle espèce dans le Problème des Trois
Corps (Comptes rendus de l’Académie des Sciences, vol. 213,
1941, p. 558).
M. H. R ouhb :
Théorie de (33) Polymnie
Suite du calcul des perturba
tions dues à l’action de Jupiter (Journal des Observateurs,
vol. XXIV, 1941, p. 132 et vol. XXV, 1942, pp. 20 et 48).
Sur le calcul des Perturbations Générales des Petites Pla
nètes (Journal des Observateurs, vol. XXV, 1942, p. 71).
M. R. J oxckiieerp. :
Résultats d'une recherche d'étoiles doubles nouvelles
(Comptes rendus de l’Académie des Sciences, vol. 214. 1942,
p. 153).
Observation d’une étoile brun rouge J 2001 (Journal des
Observateurs, vol. XXV, 1942, p. 9).
H'toiles doubles nouvelles découvertes « l’Observatoire de
Marseille - Cinquième liste (Journal des Observateurs, vol.
XXV, 1912, p. 11).
Mesures d’étoiles doubles faites « l’Observatoire de Lillô.
(Journal des Observateurs, vol. XXV, 1942, p. 15).
Etoiles rouges et étoiles doubles nouvelles découvertes à
l’Observatoire de Marseille - Sixième liste (Journal des Obser
vateurs, vol. XXV, 1942, p. 25).
Etoiles doubles nouvelles - Septième liste (Journal des Ob
servateurs, vol. XXV, 1942, p. 78).
M. Ch. F eh r e n r a c h :
L’indice de couleur de l’étoile rouge J. 2001 (Journal des
Observateurs, vol. XXV, 1942, p. 9).
L'étoile rouge J. 2001 (en collaboration avec M. G. Guioay)
(Journal des Observateurs, vol. XXV. 1942, p. 70).
M. G. Guioay :
L’étoile rouge J. 2001 (en coll. avec M. Ch. F eArknbacii).
Voir ci-dessus.
La publication d’un certain nombre de travaux de 1941-42
a dû, par suite de circonstances diverses, être différée. Ces
travaux paraîtront au début de 1943 et figureront au Rapport
de l’an prochain.
�-
96
STATISTIQUE DES EXAMENS DU BACCALAUREAT
Session de Juillet 1942
Propor
tion des
admis
pour 100
examiRefusés
Exami
Inscrits
à l'écrit à l'oral Admis
nés
A
1.515
901
388
89
424
47 %
A*
1.908
1.850
1.182
119
549
29,6 %
P
1.995
1.898
830
288
'578
40 %
5.418
4.G49
2.400
496
1.551
�BIBLIOTHÈQUE DE L'UNIVERSITÉ
Section d ’A Ix e t S e c tio n s de M arse ille
RA PPO RT
de
M. d e T O U R N A D R E
Bibliothécaire en Ohef
MoNsiEun le Recteur ,
Messieurs ,
J ’ai l'honneur de vous présenter inon rapport sur le fonc
tionnement «le la Bibliothèque Universitaire pendant l’année
scolaire 1941-1942.
Au cours de cette année, la deuxième depuis l’armistice, la
Bibliothèque a fait preuve d’activité continuant, toutefois, à
subir les lourdes conséquences de la défaite et de la prolon
gation «le la guerre. Les achats, les échanges et les dons ont
été ralentis au préjudice des chercheurs et des étudiants. La
reliure, indispensable pour la conservation des collections,
est devenue très difficile. Le manque de charbon et la réduc
tion de l’éclairage électrique ont rendu pénibles les conditions
de travail. La Bibliothèque n’a été chauffée que médiocrement
et pemlant les plus grands froids : en janvier, notamment,
le baromètre de la salle de lecture d’Aix marquait parfois 5* 1
De rigoureuses économies ont été pratiquées pour l’éclairage
et. à Marseille, les heures des séances de l’après-midi ont dû
être avancées. A côté «le ces difficultés communes aux autres
bibliothèques, la grave question des locaux sc pose toujours
pour la nôtre d’une façon pressante, mais il est douteux que
les projets de construction aboutissent avant la signature de
la paix.
Une autre conséquence de la guerre a été le passage en
province des examens oraux d’agrégation pour les candidats
de la zone libre. Aix a été ainsi désigné comme centre des
agrégations de philosophie, lettres et grammaire en novembre
1941 et de l’agrégation de philosophie en août 1942. La Biblio
thèque a contribué au bon fonctionnement de ces examens
en mettant à la disposition des jurys un grand nombre d’ou
vrages pour les explications «le textes et les leçons des can
didats.
�En raison des circonstances, la Bibliothèque est restée ou
verte pendant les mois d’aoùt et de septembre 3 jours par
semaine durant 3 heures, mais il y a eu, à cette époque, fort
peu de lecteurs.
Enfin, il convient de signaler une heureuse amélioration
des heures d’ouverture de la Section de Pharmacie, rue Pei
nard. Cette bibliothèque qui n’était ouverte que l’après-midi
est accessible au public le matin, de 10 h. à midi, depuis le
1"octobre 1941.
PERSONNEL
La Section d’Aix a bénéficié, cette année, d’un 3® employé,
M. Germanet, rétribué comme auxiliaire sur les fonds de
l’Université, ce qui a bien facilité la communication et le
prêt des ouvrages. Cette amélioration si nécessaire pour la
satisfaction du public était réclamée depuis longtemps.
A la Section des Sciences, le « Service du Chômage Fémi
nin 3> a placé Mlle Campaxa et en assume entièrement la rétri
bution. Entrée en fonctions depuis le mois de janvier 1942,
elle est chargée principalement de la copie des fiches desti
nées au catalogue alphabétique de matières.
A la Section de Médecine, Mme P eroi., Bibliothécaire, a
obtenu un congé d'un an pour convenances personnelles à
partir du 1®' mars 1942, par arrêté ministériel du 22 avril
1942. A la meme date, Mlle PnnniN, auxiliaire pourvue «lu
diplôme technique, a été déléguée dans les fonctions de biblio
thécaire en remplacement de Mme P ekol par arrêté minis
tériel du 22 avril 1942. Mlle P p.rrin attachée à la Bibliothèque
depuis 1939 en connaît parfaitement le service et se trouve
donc tout à fait désignée pour celte délégation.
CATALOGUES
Les différents travaux de catalogues ont été continués dans,
toutes les Sections.
A Aix, le dépouillement des collections et «les ouvrages en
plusieurs volumes a été poursuivi, dans une mesure apprécia
ble. Il ne reste plus, actuellement, que 7.009 numéros à réviser
sur 29.000 dans la série des petits formats, et le dépouillement
des séries des moyens et grands formats sera plus rapide,
celles-ci ne comportant que 5.300 numéros.
A la Section des Sciences, Mlle F ine , aide-bibliothécaire, a
continué l’œuvre de réfection des catalogues, secondée, cette
année, par Mlle Cajihana. Parmi les nombreuses collections
dépouillées, citons celle des Actualités scientifiques et indus
trielles. Le catalogue des périodiques se poursuit simultané
ment. Signalons, ô ce sujet, le classement, la mise en ordre
sur les rayons et le dépouillement général sur fiches de deux
grandes collections de périodiques, le Muséum de Humbxmrg
�c*l le Département des mines du Canada. Enfin, un grand
nombre de brochures de provenances diverses restées en souf
france depuis longtemps ont pu être classées.
A la Section de Médecine, tes catalogues alphabétiques
d'auteurs et de matières des ouvrages moyen format ont été
établis jusqu'au n® 21.370. Le catalogue d’auteurs des thèses
de Paris ayant été terminé, le catalogue général des thèses
est ainsi complètement à jour.
A la Pharmacie, les catalogues alphabétiques «fauteurs et
de matières des ouvrages petit format ont été poursuivis jus
qu’au n° 0.057. Le classement de l’importante bibliothèque
«lu docteur Cîe z e , offerte par M. le Doyen de la Faculté de
Médecine, a été continué.
FREQUENTATION
Les chiffres des volumes communiqués et prêtés accusent
une très légère diminution dans l'ensemble des Sections, mais
on ne peut en conclure que la fréquentation est moins intense.
Il faut seulement constater que l’affluence considérable signa
lée l’an dernier ne s’est pas accentuée du fait, évidemment,
que les étudiants furent un peu moins nombreux dans les
Facultés.
Par contre, il existe une catégorie de lecteurs qui a sensi
blement augmenté, celle des personnes autorisées n’apparte
nant pas à l’Université. Cela provient de l’heureuse mesure
signalée dans un rapport précédent qui consiste à n’exiger
d’elles que le paiement des droits de bibliothèque. On ne
refuse jamais d’acquitter 90 fr. par an, alors que le prix «le
l’immatriculation rebute souvent. Il en résulte un double
profit : d’une part, de nombreux travailleurs dignes «l’intérêt
sont désormais pourvus d’une carte de lecteur et ne sc voient
plus refuser l’accès de la Bibliothèque ; d’autre part, les
ressources de celle-ci se trouvent augmentées du produit
des «Iroits ainsi versés.
LOCAUX
A Aix, la place disponible pour les acquisitions se rétrécit
chaque jour davantage sans que, en compensation, un progrès
«pielconque puisse être noté dans la construction du nouveau
bâtiment projetée depuis 1936. Celle-ci est pourtant indis
pensable et si la réalisation de ce projet est impossible ou
même lointaine, il faut trouver une autre solution fatalement
précaire et provisoire. On devra alors se résigner à trans
porter une partie des collections, choisies parmi les moins
consultées, dans un autre local situé, de préférence, à proxi
mité de la Bibliothèque et présentant des garanties nécessaires
à la conservation «les livres. Beaucoup de désagréments résul
teraient de celte solution que nous espérons éviter.
Le sort «les lecteurs cause un peu moins de soucis que
celui des ouvrages, car depuis l’abandon «le ln salle des actçs
par la Faculté de Droit, la Bibliothèque dispose de «leux
�— 100 —
grandes salles pour les lecteurs qui sont toujours assurés
do trouver une place. Ils n’avaient pas, autrefois, cette certi
tude et — fait déplorable — plusieurs devaient renoncer à
utiliser la Bibliothèque. Ajoutons, pourtant, qu’aux heures
d'affluence les deux salles sont combles ; c’est dire qu’elles
sont bien nécessaires.
L’installation de la Faculté libre de Droit de Marseille dans
une partie de l’immeuble occupé par la Section des Sciences
a entraîné une modification importante des locaux, lin effet,
un échange de salles a eu lieu entre cette Faculté et la Biblio
thèque.
Celle-ci a dû abandonner, au rez-de-chaussée, la salle des
périodiques non classés, en attente, et celle des ouvrages
grand format. Les deux petites salles attenantes contenant
les dernières années des thèses étrangères restent en notre
possession, mais sont soumises a une servitude puisque leur
accès est impossible pendant tes cours de droit. lin revan
che, la Bibliothèque s’agrandit de plusieurs pièces au
2* étage, comprenant : 1° une petite salle communiquant
directement avec le grand magasin des périodiques (aile
ouest du bâtiment) ; 2° trois petites salles en enfilade donnant
sur le palier (côté est) et précédemment occupées par le
Secrétariat du Marseille-Midical.
Le déménagement des rayonnages et des livres du rez-dechaussée au 2* étage, les travaux de maçonnerie, de peinture
et l'installation électrique des. nouvelles salles ont été effec
tués. Il reste, à présent, à transformer ces salles en magasins
de livres par la pose des rayonnages. Tous ces travaux sont
pris en charge par la ville de Marseille.
Il résulte de cet échange quelques avantages se traduisant
surtout par'un léger dégagement des périodiques très embou
teillés du côté est. D’autre part, la totalilé du 2* étage est
maintenant occupée par les magasins, ce qui facilitera le
service. Quant aux ouvrages grand format du rez-de-chaussée,
ils pourront aisément prendre place dans les anciennes salles
d u Marseillc-Medical.
Par contre, il faut déplorer l’exiguïté de la salle de lecture
des étudiants qu’il n'est pas possible d’agrandir et qui devient
nettement insuffisante.
Les locaux de la Section de Médecine et de Pharmacie n’ont
subi aucun changement.
CREDITS - ACQUISITIONS
Le total des crédits a été, celte année, de 985.046 fr. (budget
ordinaire : 383.7°0 fr. ; additionnel : 522.246 fr. ; extraordi
naire : 80.000 fr.). Le budget ordinaire est sensiblement le
même que le précédent ; le budget additionnel est constitue
par des reliquats accumulés depuis la guerre «les sommes
�— 101
non dépensées, spécialement par suite de l'arrêt des publica
tions étrangères ; le budget extraordinaire comprend la
subvention que le Conseil de l’Université accorde toujours
généreusement à la Bibliothèque et qui était l'an dernier de
70.000 fr.
En regard de ces crédits, quelles ont été les dépenses ? La
Bibliothèque a acheté beaucoup d’ouvrages français : publi
cations récentes, traités et manuels eu plusieurs exemplaires
pour les étudiants, etc... A la Section d’Aix, on s’est efforcé
d’acquérir, en littérature, les oeuvres complètes de plusieurs
auteurs. En ce qui concerne les abonnements, un grand
nombre de périodiques français ne paraissent plus et cette
situation menace de s‘aggraver, mais il faut, d’autre part,
se réjouir de la reprise de toutes lespuhlications allemandes,
revues et suites. Tout ce qui a paru depuis le début de la
guerre, dans ce domaine, a été envoyé à la Bibliothèque.
C’est dire qeu le reliquat mentionné plus haut va disparaître,
au moins partiellement, puisque l’arriéré dû à la Librairie
Lorcntz de Leipzig s’élève à la somme de 300.000 fr. environ.
A cela, il faut ajouter les dépenses courantes des publications
allemandes, car rien ne s’oppose plus maintenant à l’achat
de grandes collections cl traités qui paraissent actuellement.
Depuis longtemps, nous ne recevons plus les revues anglaises
et américaines, mais clics sont gardées précieusement par
les éditeurs pour nous les fournir après la guerre, quand
leur transport se fera sans danger. Ainsi que pour les pério
diques allemands, il faut, dès maintenant, réserver des
sommes pour payer l’arriéré de ces collections. Enfin, aucun
périodique italien ne parvient plus malgré plusieurs tentati
ves pour faire cesser cette situation. Il s’agit, paraît-il, d’une
mesure générale qui interdit toute exportation de livres.
A côté des achats qui se maintiennent à peu près, il faut
regretter l’arrêt des échanges français et internationaux dù
aux circonstances. Ainsi, les thèses ne passent pas la ligne
de démarcation, ce qui prive la zone libre de toutes les thèses
de Paris soutenues depuis l’armistice.
Les dépenses de reliure, papeterie, matériel, etc... n’ont
pas été très considérables par suite de la rareté des mar
chandises. Pour la reliure, notamment, la situation est
angoissante : les ouvrages et les fascicules de revues s’accu
mulent et une très faible partie seulement peut être reliée.
Les nombreuses démarches faites auprès du « Comité d’Orga
nisation des Industries et du Commerce du Livre » n’ont
abouti jusqu’à présent à aucun résultat : on nous laisse, il
est vrai, de l’espoir. Là aussi, il faudra prévoir des sommes
importantes le jour où les matières premières permettront
de reprendre la reliure. Il est heureux que nous possédions
quelques stocks d’imprimés et de fiches, car le réapprovision-
�—
102
—
ncincnl en ces matières offre tant «le lenteurs et «le difficultés
qu'il devient presque impossible.
DONS
Avant la guerre, nous recevions régulièrement, à titre
d’cchange et souvent même gratuitement, un assez grand
nombre de publications envoyées par les diverses Académies.
Universités, Sociétés Savantes, grands établissements et ins
titutions français et étrangers. Depuis l’armistice, on ne reçoit
plus de dons de la zone occupée et ceux provenant des
Colonies et de l’étranger deviennent plus rares par suite de
l'extension du conflit.
A la Section d’Aix, les envois de cette nature se sont limités
au Gouvernement Général de Madagascar et à la Dotation
Carnegie. Heureusement, les dons des particuliers n’ont pas
fait défaut. A coté des volumes offerts par M. le Doyen Ray
naud, MM. les Professeurs D umas et Latzarus, M. Martin .
Doyen de la Faculté des Lettres «le Genève, Mme Blooi,
MM. Bailhaciie , Deleage, F ubter, Cancre . I sarlo , Mantoux.
il convient de mentionner tout spécialement Mme Janny May
et M. Guglielmo F errer » de la Société îles Amis de Léo
Ferrcro, qui ont donné à la Bibliothèque les ouvrages de
Léo F errero , dont on se rappelle la disparition prématurée.
L’Institution du Prix « Léo Ferrero » destiné à récompenser
la meilleure étude sur cet auteur rend indispensable dans
les bibliothèques la présence de scs œuvres.
La Section des Sciences a reçu quelques ouvrages et deux
collections de périodiques «le M. le Professeur Buisson , quel
ques dons ép ars de Mlle Cerisola , MM. R iez et S imons et un
grand nombre d'ouvrages de physique et de chimie donnés par
M. P adova dont la riche bibliothèque a déjà beaucoup con
tribué à garnir nos rayons. Signalons aussi ries envois de
l’Université de Neuchâtel, «le l’Ecole Polytechnique de Zurich
et un don de la Société de Géographie de Marseille.
A la Section de Médecine, M. le Doyen C ornii. a «tonné
plusieurs «lictionnaires français, latins et d’ancien français
et un certain nombre d’ouvrages allemands très importants.
Le Ministère a envoyé, cette année, une centaine de volumes.
A tous ceux qui s’intéressent à notre Bibliothèque, nous
adressons de bien vifs remerciements.
STATISTIQUE AU 1" OCTOBRE 1942
Crédits. — Admis de livres et de. périodiques :
Budget ordinaire .............................................
Budget additionnel ..........................................
285.900
502.240
788.146
�— 103 —
Dépenses diverses ....................................
Heliure .......................................................
Total g én éral.
162.800
35.000
985.946
Volumes :
Section d’Aix ................................................... 102.961
Section de Marseille (Sciences) .....................
54.131
Section de Marseille (Médecine et Pharmacie) 58.263
215.355
Thèses :
Section d’Aix ...................................................
Section de Marseille (Sciences) .....................
Section de Marseille (Médecine et Pharmacie)
90.085
49.746
95.467
235.298
Volumes communiqués :
Section d’Aix ...................................................
Section de Marseille (Sciences) .....................
Section de Marseille (Médecine et Pharmacie)
42.689
21.726
31.232
95.647
Volumes prêtées :
Section d’Aix ...................................................
Section de Marseille (Sciences) .....................
Section de Marseille (Médecine et Pharmacie)
24.375
3.362
3.385
31.122
Les ouvrages usuels mis à la disposition du public dans la
salle de lecture ne sont pas compris dans cette statistique.
Le service des prêts entre bibliothèques universitaires a
consisté dans l’envoi et la réception de 478 et de 187 volumes.
���
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/313/RES-51001-A_Rapports-annuels_1942-1943.pdf
136a5623323e74953627a0df33a3ae1d
PDF Text
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UNIVERSITE D'AIX· MARSEILLE
-
>-
ANNEE SCOLAIRE 1942-1943
CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ
-
,.-
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité
de l'Université et des Facultés
1942-1943
INSTITUTS BIBLIOTHÈQUE
OBSERVATOIRE
UNIVERSITAIRE
, n,
MARSEILLE
IMPRIMERIE MARSEIlLAISE
Rue Sainte, S9
�UNIVERSITE D'AIX· MARSEILLE
-
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ANNEE SCOLAIRE 1942-1943
CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ
-
,.-
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité
de l'Université et des Facultés
INSTITUTS BIBLIOTHÈQUE
OBSERVATOIRE
UNIVERSITAIRE
, n,
MARSEILLE
IMPRIMERIE MARSEIlLAISE
Rue Sainte, S9
�· ,
�UNIVERSITE D'AIX· MARSEILLE
ANNli'
SCOLAIItE 1942· 1943
CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ
- -,-
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité·
de l'Université et des Facultés
INSTITUTS BIBLIOTHÈQ UE
OBSERVATOIRE
UNIVERSIT4.IRE
•
MARSEILLE
IMPRIMERIE MARSEIIl.AJSE
Rue Sainte, 39
•
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Conseil de
rUniversité
MM. MARTINO, *,.0 l , ffi Recteu r;
RAYNAUD,
0 l , Doyen de la Faculté de Droit;
CORNIL,
0 l, Doyen d e la F aculté de Médecine
et de Pharmacie ;
CORROY, i, 0 1, Doyen de la Faculté des Sciences;
GROS, i,
0 l , Doyen de la Faculté des Lettres,
uice-préside'nt ;
BOSLER,
0 l , Directeu r de l'Observatoir e ;
DUMAS, 0 l , Professeu r à la Faculté d e Droit,
assesse,u r du Doyen ;
. BRY,
i, 0 l, Professeur à la Fac ulté d~ Droit ;
MERCIER, 0 l , Professeur à la Faculté de Médecine, assesseur du Doyen ;
0 ,l, Professeur à la Faculté de
AUDIBERT ,
Méd ecine ;
0 l, P rofesseur à la Facu lté des Sciences,
TIAN,
assesseur d u Doyen ; ,
TRA YNARD, C.
il , 01 , Professeur à la Faculté
des Sciences ;
BENEVENT, 0 l, Professeur à la Faculté des Lettres, assesseur d u Doyen ;
BRUN, 0 l , Professeur à la Faculté des Leu,·es.
*
*,
*,
*,
*,
*,
*,
*,
Membres non Universitaires
*,
*,
MM. BOUISSON, O.
Député dés Bouches-du-Rhône,
ancien présiden t de la Ch ambre des Députés ;
HONNORAT, O.
Sénateur . des Basses-A,lpes,
ancien ministre de l'Instruction publique ;
PRAX, O.
P r ésident honoraire d e la Chambre
de Commerce de Mar seille.
*,
,
.
,
�•
•
�RAPPORT GENERAL
SUR LA
SITUATION DE L'UNIVERSITÉ D'AIX-MARSEILLE
pendant l'année scolaire 1942-1943
présenté par M. BRY
Professeur à fa Faculté de Droit.
MONSIEUR LE MINISTRE,
Au nom du Conseil d~ l'Université d'Aix-Marseille, j'ai
l'honneur de VOllS .présenter le rapport général sur la situation de cette Université pendant l'année 1942-1943.
Le Conseil a eu le regret, à la fin de J' année universitaire, de voir partir son président : M. le recteur ?tiARTINO
trouvera ici l'assurance que le Conseil de l'Université garde
le meilleur souvenir de la période pendant laquelle il a travaillé sous sa haute . direction et que les vœux ainsi que la
déférente sympathie de tous ses meJllbres l'accompagnent
dans le nouveau poste q.ui lui a été confié. Le- Conseil a été,
d'autre part, très heureux de souhaiter la bienvenue à M. le
recteur GAU qu'il se félicite d e revoir à la tête de l'Université d'Aix-Marseille. CeBe-ci n'a pas eu le temps de l'ou-r;,lier :
c'est donc en touté connaissance de cause et non l?ar l'octroi
forcé d'un crédit de pure forme que le Conseil lui exprime
ses sentiments de satisfaction et l'assure respectueusement de
sa confiance.
:.
Plusieurs de mes prédécesseurs à cette place et dans
ce rôle, . voulant donner une idée aussi exacte que possible,
de l'activité de l'UnÎversité. distinguaient fort judicieusement
sa vie intérieure et son action au dehors et décrivaient ensuite avec soin les diverses manifesta Lions de l'une et de
l'autre.
Ce qui marque, en temps normal, l'adion extérieure de
l'Université, c'est sa participation aux Congrès nationaux ou
in ternationaux, aux commémorations d'événements ou de
savants notoires ; ce sont les missions dont sont chargés ses
membres, leurs voyages d'étude, leurs tournées de conférences : il va de soi que, dans les circonstances actuelles,
tout es ces choses, par lesqueBes, d'ordinaire, s'enrichit la vie
•
�-
6
scientifique de ' l'Universite et s'accroît aussi son rayonnement, sont devenues impossibl~s.
Notre vie intérieure, par contre, ne s'cst pa~ ralentie.
Repliée forcément sur eHe-même. mais attentive el laborieuse, notre Un~versité a eu le souci d'accomplir plus fidèlement que jamais la tâche qui est la sienne dans une France _
« qui n'a plus comme richesse :t , ainsi que l'a dit le Maréchal, « que le travail de ses enfants :t . Elle a ainsi poursuivi,
dans des conditions souvent difficiles, son activité scientifique ct sa mission d'enseignementJe n'insisterai pas beaucoup sur ces conditions difficiles
qui sont connues de tous. Je tiens cependant il rappeler les
difficultés auxquelles se sont heurtés nos étudiants pour leurs
déplacements, pour leurs communications avec leurs familles,
pour leur logement, pour leur alimentation. L'Université, qui
entend avec inquiétude et souvent avec angoisse, mais toujours avec sympathie le C' primo v/vere :) de la jeunesse d'aujourd'hui, s'est efforcée de venir à son secours par des allocations d'urgence, des prêts, par l'organisation de restaurants universitaires. Elle a été aidée dans cet effort par
maints concours et elle voudrait pouvoir dire sa gratitude à
tous ceux qui ont fait bénéficier nos étudiants de leurs initiatives, de leur dévouement, de leurs générosités. Il est difficile
de le faire dans ce bref ,rapport. Je m'en voudrais néanmoins
d e ne pas saluer au passage l'œuvre du ·Secours national.
Dans un ordre de choses tout différe nt. je signalerai les
doléances qu'inspirent à M. le Bibliothécaire en chef l'interruption du trafic avec la plupart des pays et le manque de
marchandises de toutes . sortes : ces faits influent fâcheusement sur la marche du service, car ils limitent les achats,
retardent le service '"des abonnem ents et co mpromettent la
conservation des livres. D'autre part, les possibilités de travail ou du moins la facilité des rr.cherches ont été grandem ent entravées par la mise à l'abri d es livres rares et, pour
la section d e médecine, par des déménagements hâtivement
et péniblement réalisés qui on~ porté sur plus de 200.000
volumes·
En raison des mêmes circonstances, certaines activités
scientifiques ont été gênées d'une manière sensible. ou même
totalem ent arrêtées. C'est ainsi que l'ordre d'évacuation de
l'H ôtel-Dieu a entraîné le déplacement dans des conditions
difficil es' de"" plusieurs services de cliniqu e de la Faculté de
médecine. Les recherches poursuivies à l'Institut de médecirie et de pharmacie coloniales ont été r endues fort malaisées par le manque à peu pres total de mat é r~el, de produits,
de nourriture pour les animaux, par la difficult~s des
dépouillements bibliographiques, par l'impossibilité d'accéder à certaines collectioI1S et de correspondre avec les collègues étrangers. Il en est de .même à l'Institut méditerranéen
�d'hygiène. Le directeur de l'Observatoire déplore égal ement
l'interruption des r elations postales avec la plupart des nations civilisées qui laisse cet établissement scientifique d a ns
J' ignora n ce d es r echerches qui se poursuivent a u-delà de no s
frontièr es. Sig nalons aussi que les sorties en mer et les dra gages r éguli ers de la station marine d' Endoume ont dû cesser. Enfin, pour tous l es établissements de l'Univer sité, s'est
posé le problème du papier : c'est au début d e celte ann ée
scolaire 1942-1943 qu'ont été distribuées pour la première fo is
les car tes de rationn em ent pour cet objet de première n écessité.
Tell es sont les. principales difficultés auxquelles a dû
faire f ace le p er sonnel de ·l'Université dont je dois ma intenant r ésumer brièvement l'histoire au cours d e l'a nn ée
écoulée.
PERSONNEL
Faculté de Droit. - .M. CabrilIac, professe ur de procédur e
civile, a été tra nsfér é à la F aculté de Droit d e Montpellier.
Not re Faculté de Droit l'a vu partir avec bea ucoup de r egrets.
M. J a uffr~ t, prisonnier en Allemagne, a été promu de la 2- à
la 1ère classe: l e Conseil saisit volontier s cette occasio n pour
envoyer l'express ion d e sa vive sympa thi e à M. JAUFERET
qui est le seul professeur de l'U niver sité d'Aix-Mar seill e encore en captivité. M. MARCY, agrégé d'Economi e p olitique, a
été titul ar)sé da ns la chaire a ntéri eurement occupée p ar feu .
M. SAUVAIRE-JOURDAN. M· DUMAS a été désign é pour faire
parti e du jury du concours - d'agrégation des F acult és d e
Droit, secti on d'Hi stoire' du Droit et d e Droit Romain. l\fl] e
YVETTE LODIN, docteur en Droit, a été chargée du cours d e
Procédure civile destin é aux étudiants préparant l'exam en d e
capacité. Signalons enfin, avec un e grande sati sf action, l a
création d' une cha ire de Droit colonial qui a été attribuée à
M. RE UTER, agrégé de Droit public.
Faculté d e Méd ecine. - La Faculté a été éprouvée par
le décès, surve nu le 5 mai 1943, de M. le pr ofesseur CO RSY.
L'U niversité e nti ère, par la px:ésence de nombreux professeurs et agr égés d e toutes les Facultés aux obsèques' qui ont
eu lieu il Ai x, a m a nifesté à la Faculté de Médecine et à la
fa mil1 e du dérunt sa symp athie et ses r egre ts· La F aculté
déplor e également l e décès du docteur BO UYSSON, cher d e
cl i nique médi cale, tombé victime d'un attenta t. Le docteur
Ma lmejac, professeur de physiologie, a été t.ran sfér é à la Fac ult é de Méd eci ne d~Alger et r emplacé à Marseille p a r le d octeu.r MORI N, agrégé près la Faculté de Méd ecine el d e Phar- •
macie d e L yon. MM. l e professeurs HECKENROTH, MATTEI,
MONGES, MOIR OUD, GIRAUD, ROUSLACROIX et Mo SINGER ont
bénéfi c ié d' un e promotion de classe. M. le doyen CORNIL a
été nomm é membre du Conseil supérieur d'hygiène social e
et du Comité permanent de la médecine du travail. M. le pro-
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8-
1
fessenT FlOLLE a été élu membre correspondant de l'Académie de Médecine. La Croix de guerre a été décernée à. M. le
professeur agr~gé RECOROrER, par urie décision de la Corn.
mission des récompenses pour la guerre 1939-1940·
Faculté des Sciences. - La mémoire de FREDERIC MARTY '
maitre de conférences de mathématiques, mort pour l~
France en 1940, a été honorée à la Faculté des Sciences. le
Il novembre 1942, par une cérémonie au cours de laquelle a
été inauguré, dans l'amphithéâtre qui porte son nom, un médaillon à son effigie. M. REPELlN, professeur honoraire, est
décédé le 31 août 1942 et M. VAN GA.VER, maUre de conférences honoraires, le 22 février 1943 : le Conseil de l'Université s'associe- aux deuils qui ont ainsi frappé la Faculté des
Sciences. M. le doyen CORROY, professeur de géologie, a été
promu de la 2" à la 1ère classe. M. PRAT, maître de conférences de biologie végétale, a été nommé professeur sous
chaire. MM. PETIT, professeur sans, chaire de biologie animale, JAUSSERAN, maître de conférences de physique, ROUARD
GAFFIER et TUION-DAVlD, chefs de travaux, GOUZON et CARRlERE, assistants, ont béne!icié d'une promotion de classe. M.
ROUAnD, chef de travaux de physique, a été char~ d'un enseignement à l'Université de Clermont et a été remplacé par
M. MERIGOUX, docteur ès sciences, assistant à la Faculté de
Besançon. M. FAVRE, docteur ès sciences, a été nommé chef
de travaux de mécanique des fluides (emploi créé). M. TIHRY,
professeur de mécanique, a été nommé examinateur à l'Ecole
Polytechnique et M. BLANC, maître de conférences, examinateur pour le concours de l'Ecole des Mines- Deux enseignements nouveaux ont marqué la reprise des cours et conférences : l'enseignement d'aérodynamique et d'hydrodynamique et l'enseignement de chimie biologique.
•
Faculté des Lettres. - M. CLAVEL, professeur de langue
et de littérature anglaises, a été promu de la 3" à la 2" classe.
M. MréHEL: maître de conférences à la Faculté de Nancy, a été
nommé professeur sans chaire à notre Faculté où il enseigne
la langue et la littérature allemandes. M. BENOIT, chargé de
conférences d'archéologie médiévale, a été nommé directeur '
du Musée Borély, à Mars eille. M· MIGNON, maître de co,nférences honoraire, a été nommé professeur d'histoire de l'art
à l'Ecole des Beaux-Arts de Marseille. M. P AOLANTONACCI,
chargé de conférences d'italien, a été reçu docteur ès leUres
avec la mention très honorable. Une maîtrise de conférences
de géographie coloniale vient d'être créée à la Faculté et
attribuée à M. 'VEULERSSE. docteur ès lettres.
Observatoire. - M. FEHRENBACIf. agrégé des sciences
physiques et aide astronome à PObservatoire de Strasbourg,
détaché ,à Marseille, a été Dom.mé sous-directeur de l'Observatoire de Haute-Provence à Saint-Michel, dans le d"épartement des Basses-Alpes. M. GUIGAY, stagiaire, a été nommé
�-
9
aide-astronome. M. GALLERON, assistant et ~rue
assistante, ont bénéficié d'une promotion de classe.
ACHARD,
a
Instituts. - Rien signaler en ce qui concerne le persoDne) des divers instituts, où les enseignements spéciaux ont
été dODnés et les certificats ou diplômes délivrés dans des
conditions tout à fail analogues à celles de l'année précédente. Pour le Centre Universitairè Méditerranéen, il importe
cependant de noter l'inauguration de quatre chaires nouvelles qui sont, dans l'ordre, chronologique des inaugurations :
]a chaire d'Histoire du théâtre, la chaire d'Histoire de la musique, ]a chaire du Maroc el la chaire Frédéric Mistral.
Bibliotpèque. - Mme GLEIZES, aide-bibliothécaire depuis
1937, a été nommée bibliolhécàire à l'Université de Grenoble
et remplacée par Mlle PERRIN. :Mlle RUYSSEN, bibliothécaire à
la section des sciences, a bénéficié d'une promotion de
classe. M. LAsSERRE, garçon de bibliothèque à Aix, a été
nomme chevalier de la Legion d'bonneur au titre militaire.
Le Conseil s'associe très volontiers aux remerciements que
M. le Bibliothecaire en cbef a adresses à M. CASTELLA, secrétaire à la Faculte des Sciences, qui, au moment de prendre sa
retraite, a fait à la Bibliothèque universitaire un don de
3.000 francs destiné à des achats de livres.
ETUDIANTS ET EXAMENS
Le nombre total des étudiants des quatre Facultés a eté de
4.937 (contre 5.067 en 1941-1942). Dans. ce nombre sont compris, 130 étrangers.
L'accroissement est sensible à la Faculté de Droit ou
l'effectif des étudiants a passé de 1.189 à 1.326, dont 492 au
lieu de 385 pour l'Institut d'Etudes Juridiques de Nice. Les
étudiantes sont au nombre de 307 au lieu de 239.
C'est au contraire une diminution que l'on constate à la
Faculté de Médecine ou l'on compte 1.169 étudiants 'a u lieu
de 1.520 pour l'année précédente.
Même constatation à la Faculté des Sciences ou la diminution est d'ailleurs- très I~gère : 1.105 étudiants (dont 259
jeunes filles) contre 1.113 l'an dernier.
Sensible augmentation au contraire à la Faculté des Lettres où l'effectif total est de 1.337 (539 jeunes gens, 798 jeunes filles,) contre 1.245. Dans ce total figurent les 344 étudiants inscrits à l'Jnstitut d'Etudes Littéraires de Nice.
A l'insHtut de Médecine et de Pharmacie coloniales, 19
médecins et 6 pharmaciens ont suivi les cours. 36 étudiants
se sont inscrits à }'Institut Méditerranéen d 'Hygiène. Quant
au nombre des étudiants de l'Institut Régional d'Education
Physique, il s'est maintenu à un taux nettement supérieur à
la moyenne d'avant-guerre : il a été de 144 au total, dont
59 femmes ou jeunes filles.
�-10li ne saurait être question de répéter dans ce rapport
général tous les renseignements statistiques, relatifs aux eX3mens, certificats ou diplômes, que contiennent les rapports
de MM. les Doyens. Notons cependa nt qu'à la Faculté de Droit
les élhninations ont été sérieuses aux examens de licence et,
de capacité: sur 1.751 examens il y a eu seulement 731 succès définitifs.
.
'Sept thèses "d e doctorat o~t été soutenues devant la Faculté ; je tiens à signaler celle qui a été classée la première
au concours de thèses : il s'agit en effet d'un important travail qui a été consacré par un de nos m eilleurs étudiants,
M. J ean-Marc DAVID, à l'histoire de l'Amirauté de Provence
et des mers du Levant.
A la Faculté des Sciences, M. le Doyen souligne le relèvement du pourcentage des admissions au x examens de licence, le nombre relativement élevé des thèses de doctorat
(5) dont trois, celles de MM. CARRrERE, PERROT ct TUSQUES
ont obtenu la mention très honora ble, et enfin l'admission
définitive à l'agrégation de trois étudiants de la 'F aculté.
M· le Doyen de la Faculté des Lettres signale les résultats très satisfaisants des examens pour les diplômes d'Etudes supérieures, où, sur 53 examens, 13 mentions tres-bien
ont pu êlre décernées, ct le succès de troi s étudiants de la
Faculté aux agrégations d'allemand ct d'anglais. Il formul e
une fois de plus le vœu qu'une maîtrise de conférence d e philosophie et une maîtrise de conférence de philologie classique soient créées à )a Faculté afin que les licenciés classiqu es -e t les licenciés de philosophie puissent préparer à Aix
les agrégations d e grammaire et de philosophie.
Signalons enfin qu e l'activité de l'Observatoire ne s'est
pas ralentie, nos savants collègues poursuivant leurs travaux
théoriques et leurs calculs, leurs observations et leurs recherches de laboratoire, leurs études de m étéorologie et de
sismologie, M. Je directeur BOSLER se félicite avec raison du
résultat de ces travaux, des découvertes faites au cours de
l'année et aussi de la survie du Journal des Observateurs, publié par l'Observatoire de l\Iarseille, journal qui n'est pas
sans souffrir des restrictions, mais qui a néanmoins conservé
son importance scientifique .
.'.
L'impression qui se dégage de cet ensemble de renseignements et de statistiques et aussi de la longue liste des
travaux publiés au cours de l'a nnée par nos collègues, c~est
que, ainsi que je le notais au début de ce rapport, L!activ-ité
scientifique et la mission d'enseign ement de notre Université
se sont inlassablement poursuivies en dépit de difficultés
constamment accrues: Qu'il me soit permis d'ajouter que
notre Université, tout en s'attachant principalement à la for-
1
�-
11-
malion scientifique et professionnelle d es étudiants dont elle
a la charge, ne néglige pas pour autant une autre mission qui ,
appartie nt. me semble-l-il, il chacune de nos Universités fran servir les intér êts ~piritu e] s et maçaises ; ell e cherche à
tériels de la province à laquelle ell e est incorporée :t .
A coup sûr et pou r bien des ra iso ns, le chauv ini sme régio nal e t l'esprit d e clocher lui sont to talement étrangers ;
elle sait d'a illeurs qu e l es donn ées d e l'hi stoire, de la géographie el d e )a science économique ont plus de val eur pour un e
technique du r égionalisme que l es r és urrections facti ces et
les enthousiasmes hérités. Mais elle sait aussi qu e, comme le
disait BAn nEs, « l'esprit de c haqu e p eti te p atrie est, p our ses
fil s, instr ument d'édu cation ct de v ie :t .
J e faisais ces r éfl exions en constata nt, par exemple, que
d'un en seignem ent donné à la Faculté de Droit et co nsacré
depuis qu elques années aux institutions de l'ancie nne Provence son t sortis plusieurs trava ux fo rt es timabl es et notamment l'excell ent e thése que je signal ais to.ut à l'heure sur
l' h ist oire d e l'Amira uté de Provence j en constatan t aussi,
grâce a u rapport d e M. le Doyen CO RROY, qu e l e Prix Cha ncel
a été d écerné à M· Cla ud e GOUVER NET, a ut eur d e plusieurs lever s de ca rtes de Pro ve nce a u 1/ 20.0000 ' qu 'accom pagnent d es
observa ti o ns sy n thétiques et des coupes géologiques de première val eur, qu e, d'au tre pa rt, la Sta ti on marin e d'Endo ume
s'attach e à J'étu de de l'éta ng de Berre et qu'un l ab oratoire
spécial a été équip é p ou r l'étud e b iologique de la Ca marg ue. E nfin, pour négli ge r d'autres man ifes ta tion s moins importantes, je r appeller ai ]a cr éa ti o n au Ce ntre univer sita ir e
méditerra née n de la ch a ire d e Ni ce et de sa région ou MM.
LATO UC HE et LEO N AR D o nt fa il cett e a nn ée un e séri e d e cours.
On n e p eut que se r éjouir de tout ce qui donnera ainsi au r égionalisme un contenù solide, f ondé sur des obser vation s
co nscien cieuses et impartiales, ou ne sont négligées ni les
ex{gences de l' heure n i les leço ns du passé .
«
...
J e term i nerai. p ar Quelques r em arqu es sur le b accalaur éat. Le no mbre des ca nd idats exam ines a l égè rement d iminué. A la sessio n de juin 1943, il s'esf élevé cepe nd a nt à plus
de 4.000 pour la 1re pa r ti e, à près de 3·000 pour la de uxièm e.
Le p our ce ntage des adm issions définiti ves varie b eaucoup
d'tun e série à l'autre : l e po urcenta ge Je plus bas a été co nstaté
da ns la série C ou il es t d e 30 p . 100 et le pourcentage le plus
élevé da ns la sé rie philo-sciences où il est de 71 p. 100.
L a suppression provisoire des épr euves orales a donn é
à l'exame n une physionomie toute nouvelI e. P our la 1re parti e, ri en n'avai t été ajouté au progra mme nor mal de l'écrit ;
par c ontre, un e épreuve d'hi stoire ava it été a joutée aux
épreuves ha bi tuelles d e la deuxième p arti e. En septembr e,
cett e épreuve a donné des r ésultats fort sati sfaisants, très s u-
�-12 périeurs il ceux qu'clle avait donnés au mois de juin. L'épreu_
ve facultative de couture proposée aux jeunes. filles n'a pas eu
beaucoup de s uccès : sur 1:874 candidates, 230 seulement s'y
sont risquées- Notons enfin que les jurys déplorent la faiblesse
des compositions françaises où l'on ne trouve que fort rarement un effort de < composition >. le souci de traiter le
sujet donné, le respect de la syntaxe el de l'orthographe.
Ces données numériques et ces remarques de détail ne "
suffisent pas évidemment à donner une idée exacte de cequ'est actueIJement le baccalâuréat. li faudrait décrire l'ambiance dans laquelle se déroulent les épreuves el essayer de
dire dans quelles dispositions morales les candidats abordent l'examen, ce qui nous conduirait à d'i nquiétantes constatations. S'il est vrai qu' « il y a une poesie lyrique qui naît
des obstacles que les faits opposent aux désirs et aux rêves
du poète ;) , nous souhaiterions que les faits d'aujourd' hui
poussent nos étudiants à s"évader d'un trop étouffant matérialisme pour chanter leurs espérances et leur foi ; mais
nous voudrions aussi que le laisser-aller général les incHne
à une tenue plus jalousement surveillée, et, surtout, que
l'immoralité ambiante leur inspire le goût de la stricte honnêteté et de la 'loyauté scrupuleuse. ijélas ! Le Conseil de
l'Université ne peut que déplorer la fréquence des réunions
de sa Comniission disciplinaire. Au demeurant, il est bien
décidé à ne pas ralentir sa vigilance et à ne pas adoucir sa
sévérité. Désireux de ne pas laisser le travail consciencieux
sans récompense, il ne laissera pas l'indiscipline sans blàme,
ni la fraude sans sanction. Si elle a surtout un rôle d'instruciion, notre Université a en effet le souci de participer également à l'œuvre plus large et plus haute d e l'éducation natio-
nalc.
�•
FACULTÉ DE DROIT D'AIX
RAPPORT
de M. Barthélemy RAYNAUD
Doyen
de ta
Faculté
de
Droit
MONSIEUR LE RECTEUR,
MESSIEURS, .
L'année scolaire 42-43 a. hélas, avec la continuation de
la guerre, beaucoup ressemblé il ses devancières : les co nséquences de la guerre ont continué de se faire cruellement sentir, et par suite la vie normale de la Faculté n'a pu être reprise.
L'effectif de nos étudiants a été de 1.326 au lieu d e
1.189, dont 492 au lieu de 385 pour l'Institut d'Etu(ies Juridiques de Nice. Il y a donc une aug~cntation notable. ~
Personnel.
Il n'y a pas eu grand changement dans ' le personnel, ,le
seul fait particulièrement important il relever est le départ de
M· CABRILLAC, titulaire d'une chaire de Droit Civil, transféré
d'Aix à Montpellier. Attaché depuis quelques années il la Faculté de Droit d'Aix, M. GABRILL.o\C s'y était montré professeur
exceptionnel, e t avait eu le plus grand succès auprès de ses
étudiants. La Faculté de Droit le voit partir avec le plus vif
regret, sachant quel collègue de choix elle perd ; elle assure
M. CABRILLAC de l'excell ent souvenir qu'il sera gardé de lui
et lui souhaite, dans sa nouvelle Faculté, la continuation
d'une brillante carrière.
.
1.[ JAUFFRET a été nommé de la deuxième à la première
classe. Notre collègue, toujours prisonnier, obtient ainsi le témoignage d e reconnaissance des Pouvoirs publics pour sa
belle conduite miHtaire, ses qualités professorales et l'effort
remarquable qu'il a fourni pour assurer renseignement en
Allemagne, dans les camps de prisonni ers.
La Faculté attend toujours son retour avec la plus vive
impatience.
Pour les enseignements en Capacité, Mlle Yvette LOBIN
a éte nommée professeur de Procédure et de voies d'Exécution. Son enseignement a eu un très légitime succès, et ]a
Faculté est très heureuse de sa collaboration.
�·
.
-14 Une cha ire de Droit colo nial a ét é c reee à )a Faculté de
Droit d'Aix. Une note parue penda nt les vacances annonce le
fon c tionn ement de ]a dite chaire pour le le'r octobre.
M. MAR CY, agrégé d'Economi e politique, a été titularisé
dan s la deuxième chaire d'Economie politique de cette Faculté, ]a chai re du regr etté professeur SAUVA IRE-JOU RDAN. La
F aculté est h eure use de voir ainsi se r esserrer l es liens qu'eUe
a a vec un collègue qui a donné d e nombreuses preuves de sa
scien ce et de ses qualités pédagogiques.
M. D UMAS, professeur d'histoire du Droit à cette Faculté,
a é té app elé à faire partie du jury pour l e Concours d'grégati o n, secti on d' histoire du Droit. La F aclùté es t heureuse de
cett e di stin ction a ccordée à un d e ses professe urs.
•
M. Paul D E G E O U FFRE D E LA P RADELLE, p rofesseur de Droit
i ntern a tional à c ett e F a culté. vien t œ être libér é d e ses fonct ion s à la Co mmission d'a r m isti ce d e Turin, re ndu à ]a vi e
un iversita ire : il pour ra ainsi r ep r endre l'enseignement du
Droit pu blic. à la 'F aculté de Dro it d'A b;:. pour l a p rochaine
a nnée scolaire, La F acult é est heureuse d e son relour, et son
doye n lui souha ite à nouveau la bi envenue p our J'a nn ée scolaire qui com m e n c~ .
E n ce qui concern e les étu d ian ts, on pe ul no ter q ue lqu es
priso nni er s r ap at r iés. et. I e dépa r t d' un assez grand nombre
d'c ntre eux pour le Ser vice du Trava il Obligato ire.
Le « Restaurant Un iver sitaire ' 1> a con tinué de foncti o nne r he ureusem ent, et r endu les, p) us gra'nds servI ces \à ceux
des étudi a nts qui n' habitent pas ]a vill e d'Ai x.
Les confére nces obligatoires ont continué d e fon c tionner
norma lcme nt. Des exercices ont été maintenus à Marseille,
po ur ce u;' des étudi a nts h abita nt cette vill e ou la r ég ion.
Mal él' i el.
L'e ntreti en d es lo ca ux s'est p ours ui vi, da ns la mes ure
des possibilités techniques e t fin a ncièr es; o n a a insi pu opercp un nettoyage su ffi san t d es h alls et co ul oi rs de la F a culté.
La pr ochaine an née scola ire s'a nn once diffi cile, a vec de
nom breux vi des dûs a u S. T. O.• et l es diffi cultés a1im enta ires
qui pe rs istent e t s'aggravent.
INSCRIPTIONS 1942-1 943
E lles s'élèvent à 5.304 <au lie u d e 4.586).
Il Y a eu 2.971 inscripti ons da ns le premi er semes tre (au
Heu d e ,3.648) et dan s .le second semestre 2.333 (au lieu de
987).
E n vo ici le d étail :
2.160 "
Licence 1'· année
872
l>
2<> année
768
:.
3· année
�-15 Doctoral
Cipacité
436
, 1.068
Total .,. . . . ..
5.304
Ces 5.304 inscriptions ont été prises par 1.326 étudiants
au lieu de 1.186 étudiants.
Il y a eu 307 étudiantes (au lieu <ie 239).
L'immatr:iculation a été prise par 439 étudiants (au lieu
de 291).
355 élèves de la Faculté Libre de Droit de Marseille ont
passé des examens.
Au total, 1.6Si étudiants ont Cait acte de scolarité (au lieu
de 1.068).
ETUDIANTS ETRANGERS
Leur nombre a été de 20 (au lieu de 63), savoir: Allemagne 1 ; Arménie 1 ; Belgique 2 ; Rep. Dominicaine 2 :
Egypte, 1 ; Hongrie. 1 ; Li_bait, 1 ; Portugal, 1 ; Pologne, 1 ;
Roumanie. 3 ; Russie, 2 ; Tchécoslovaquie, 2 ; Yougoslavie, 2.
EXAMENS
•
Octobre. Novembre 1942 -- Mars, Mai et Juin 1943
(Séries complémentaires comprises)
La Faculté· a fait passer 2.230 cf'amens (au Îieu de 2.792)
en 1941-42, ilont 707 en octobre 1942, 60 en mars 1943, 1.947
en juin 1943, toutes séries (au lieu de 1.553 en juillet 1942).
Licence 1" année. Compositions écrites : octobre,
230 ; mars, 27 ; juin, 521. Epreuves orales : octobre, 172 ;
mars, 14.
Licence 2' année. ~ Compositions écrites: oClobre, 160;
mars. 9 ; juin, toules séries, 271. Epreuves orales: octobre, 77.
Licence 3' année. - Compositions écrites: octopre, 46;
mars, 4 j juin, toules séries ~ 124. Epreuves orales : octobre, 58.
.
Diplôme d'études supédeures : 140 ; thèses: 7.
Capacité 1 re année. - Compositions écrites : oelobre, 17;
mai, 117.
Certificats speciaux. - Droit pénal : juin, 11. Sciences
administratives et financières : juin, 1. Sciences économiques et commerciales : juin, 2.
Certificats libres, 2.
Voici le résultat des examens
LICENCE 1 r, ANNÉE
Oelobre. 1 Candidats : 230; adlllIssibl~s
(70,4 %). 2' Succes complet: 109 (40,7 0/0),
0
172
�,
-16 Anciens admissibles : 96 ; admis : 82.
Mars. - Candidats : . 27 ; admissibles : H (56 %).
2' Succès complet: 13 (40,8 %).
Juin. Session speciale: candidats, 12; admis. 3
(25 %).
Juin. - Session normale : candidats, 509 ; admis, 124
(20 %).
Total: 824 étudiants ont pris part à l'examen de ln année ; 311 ont été définitivement reçus.
LICENCE
2-
ANNÉE ..
Octobre. l' Candidats : 116; admissibles
77
(60,6 %). 2 ' Succès complet: 49 (40,2 %).
Mars. - Session spéciale : 1· Candidats, 9 ; admissibles, 6 (33 %).
Juin. Session spéciale
1" Candidats, 14 ; 2" Admis, 3 (20,8 %).
Juin. - Session ordinaire
1" Candidats, 2~7. 2" Succès complet, 82 (30 %).
Total : 396 étudiants ont pris part à l'examen de 2" aonée; 140 ont été définitivement reçus.
LICENCE 3- ANNÉE
Octobre. - l ' Candidats: 46 ; admissiblès : 40 (80,6 %).
2' Succès complet: 28 (60 %).
Mars. - 1 <1 Candidats : " ; admissible : 1 (25 %) .
2' Succès complet: 1 (25 %).
Juin. 1" Candidats: 173. 2° Succès complet: 124
(70,1 %).
Total : 223 étudiants ont pris part à l'examen de 3' année; 153 ont été définitivement reçus.
CAPACITE 1 q ANNÉE
Octobre. - l ' Candidats : 20 ; admissibles 15 (70,5 %).
2 Succès complet: 11 (50 %) ; anciens admissibles: 17 ;
admis: 11.
Mai. - l '· Candidats: H9 ; admis: 64 (50,8 %).
Total : 156 étudiants ont pris part à j'examen de r ' annee ; 86 ont été définitivement reçus.
0
CAPACITÉ 2' ANNÉE
Anciens admissibles : 6 ; admis : 4.
Juin. - Candidats: 96 ; admis: 37 (30,8 % ).
Total : 102 étudiants ont pris part à l'examen de 2' annee ; 41 ont été définitivement reçus.
CERTIFICATS SPÉCIAUX
Dix-neuf candidats ; 14 admis.
. ,
•
�-
17 -
TRAVAUX DE MM. LES PROFESSEURS
MM. le Doyen
L'Economie Nationale et l'Economie Internationale à travers ['Histoire
des Doctrines Economiques (Cours po-
RAYNAUD. -
lycopié. -
Guien, Aix).
Collaboration
au Sémaphore.
J.
Un document sur la vie administrative en Provence au XVlIl" siècle :
Le Livre de Raison de Claude-François
BRY. -
de Théas (Annales de la Faculté d e Droit
d'Aix, nouvelle série, n ° 35).
L.
Elements de Droit public et
administratif. 4'" éd., 1 vol. in-16, 292 p')
Paris 1943 (Librairie Gle de Droit et de
Juri sp rudence).
Précis de science et législation financière. 7" éd., l vol. in-32. 456 p. Paris 1942. (Librair,e Dalloz).
TROTABA S . -
P. KAYSER. -
La condition de la dot mobi-
lière dans le régime dotal depuis la loi
du 22 septembre 1942 (article à p a raître
dans la Revue trimestrielle de Droit
Civil).
Le salaire lié à i~actiuité.de
l'entreprise in Travail et Salaire, Col:lection Rencontres 1943.
La famille , la propriété et 'l'Elat
chez Marx el Engels in Economie el
Humanisme. numéros 9 et 10.
M. MARcy. -
R.-E. CHARLIER. Collaboration à la
Semaine Juridique. Article de doctrine
sur Je statut d es fonctionnaires civils
de l'ELat.
Collaboration au Répertoire Commaille. Note d e jurisprudence sur certaines conséquences en Droit pénal de
l'occupation du territoire français par
une autorité militaire étrangère.
Conférence a u Centre Universitaire
'Méditerranéen de Nice sur Le Droit de
l'Urbanisme.
�•
�FACULTÉ MIXTE DE MÉDECINE
G ~ NER A LE
ET COLONIALE
ET DE PHARMACIE
,
DE MARSEILLE
RAPPORT
de M. Lucien CORNIL , Doyen de la F a cult é
(Année Scolaire 1942.1943)
){ONSIEUR LE RECTEUR ,.
M ESSIEÛ R S,
C'est dans une at mos phèr e to ute di fféqmte de cen e de
'l 'a nn ée d er nièr e que la re nl r é($ de nove mbre 1942 s'est effectuée dans notre Facu lté. En ~ffet, dès le 11 novembre, les
troup es d'opéra tion allema nd es se présen taien t à la section
Médecine et occup aient plusieurs pièces du Palais du Pharo.
Aucun e ma nifestati o n n' eut li eu ce jour -là d eva nt la plaqu e
commémo ra ti ve de D OS morts des d eux gue rres et, cependa nt,
tout e no tr e p e nsée était pour n os ch er s di sparus et pour ceux
qu i éta ient r etenus en t erre étra ngè re. C'est avec ,un calme el
un e dignité d ignes d'eIoges que notre personnel et nos étudiants s'adaptèr ent aux nouvelles co nditions d e vie qui allai ent nous être imposées.
Des instructions offi cielles no us précisai ent alors qu e
les cours ct trava ux-pra tiques devai ent être terminés à 17 heures 30 au pl us tar d, et ce n' est pas sa ns 'p ei ne qu e nous avons
pu bloquer DOS ense ignement s p our satisfa ir e il ces ordres.
Dès ce tte époque (novembre 1942) des n;l esur es de précaut ion indis pensables fur ent prises ta nt p our protéger nos
élèves et notre perso n nel contre l'éventualité de bomba rdemen ts a éri ens que pou r. m ettre il l'abri l' i nest imable trésor d e
no s collection s et de nos app ar eils d e trava il. Les abris, tant
au Pharo qu 'à la section Pharmacie, fur ent amén agés et d es
consign es précises furent donn ées en cas d'al erte. Dès le débu t de l'an née scolaire nos labo r atoires d u Pharo évacu èrent,
�•
-
/
20-
sur des locaux de repli, les objets les plus précieux tout en
continuau.t d'assurer normalement les enseignements réglementairesEnfin, le 28 mars 1943, les locaux "de notre bibliothèque
étaient réquisitionnés. Dans un laps de temps extrêmement
court, il fallut trouver un local pour abriter les 220.000 volumes de notre principal instrument de travail. Ce n'est qu'à la
suite d 'innombrables démarches que nous avons pu obtenir
un petit bâtiment de l'Asile d'aliénés, boulevard Baille, et que
grâce à la compréhension et à l'amabilité de M. le Dr GOULLEY, directeur de la Santé, les livres d'usage courant pure nt
être installés 66, rue Saint-Sébastien. Peu après, fonctionnait
à nouveau une bibliothèque, réduite certes, mais indispensable à nos étudiants et à nos chercheurs. J e dois ici les artisans de ce véritable c sauvetage:. de notre si riche bibliothque : les autorités françai ses qui permirent un e évacuation
si rapide, et Mme PEROI., bibliothécaire, qui s'est dépensée
avec son personnel sans ménager sa peine.
Nos services cJiniques ne furent pas eux non plus épargnes. L'ordre d'évacuation de l'Hôtel-Dieu obligea deux de
nos services de Clinique médicale, un service de Clinique
çhirurgicale, les Cliniques neurologique, ophtalmologique, à
chercher asile soit à l'Hôpital de la Conception, soit au Ceo-·
tre d'hygiène menlale. 1
Cependa nt, malgré ces difficultés; la Faculté de Médecine et d e Pharmacie de 'Marseille a fonctionné normalement,
prouvant ainsi qu'aucun obstacle n'est infranchissable lorsque l'on veut aboutir. D'ail1eurs, l'organisation et r exéclltion
de ce trava il matériel considérable, e n ·pleine année scolaire,
ne devaient constituer notre seul souci· La raison d'être d e
notre Faculté réside, en effet, dans l'enseignement et l'aide
matérielle et morale qu e nous devons à nos étudiants. Cette
année scolaire 1942-1943 fut partic ulièreme nt difficile à ce
double po\n t de vue. Nos étudiants appelés dans les Chantiers
de Jeunes'se ou par le Service Obligatoire du Travail, ou enfin
par la r elève de nos médecins e.t pharmacie ns prisonniers, se
trouvai ent pour la plupart dans une situation d es plus pénibles.
Nos élèves originaires des Colonies ct de 1'.A rrique du
Nord étaient coupés de toute communicatioQ. avec leurs familles et r estaient sa ns r essources. D'innombrables détresses
et misères devaient immédia tement être soulagées. Prêt d'honneur , bourses, exonérations d e droit furent largement et justement accordés. Le resta ura nt univer.s itaire ouvrait ses portes aux plus malh..eureux que le Secours National aidait matériellement.
Enfin, un enseignement spécial était institué pendant le
mois de juillet pour permettre à nos étudiants appelés en
1
A
\
�-
21-
•
Allemagne d'être affectés dans le Service sanitaire des Camps
d e travailleurs français.
Grâ.ce il la Croix-Rouge Française et il l'inlassable dévouement de DOS médecins phtysiologues, tous nos élèves subirent un double examen radiophotographique et médical
qui permit, en nous donnant les indications précises .sur
l'étal de sanlé de nos étudiant.,s. de dépister les suspects et de
leur donner des soins indispensables.
Tout cela se fit sans heurt, sans incident, sans aucune
plainte même. Tout le monde, personnel et étudiants, fut à
la hauteur de sa tâche et accomplit son devoir sans un instant de défaillance- Il semblait que les difficultés, en s'accumulant ainsi, stimulaient l'ardeUr de chacun, et cette année
scolaire, qui fut si pénible pour tous, finit dans un grand
élan d'union et de solidarité dans le malheur.
•
Je ne veux ' pas terminer cet exposé sans rendre hommage à un de nos meilleurs collaborateurs, .M. le professeur
CORSY, que nous avons eu la douleur de voit s'éteindre, après
une longue maladie, le 5 mai dernier ; dans son domaine du
« Jas de Bouffan ::. . Se.s obsèques ont eu lieu il Aix le 7 mai.
U ne nombreuse assistance de professeurs et agrégés des FacuIté de Médecine, des Sciences, des Lettres et d e Droit, une
foule de médecins, d'amis, d'élèves entourait la famille.
Après l'absoute, un suprême adieu fut adressé il notre
regretté collègue par M. le professeur agrégé SALMON, au nom
de ses élèves et des collaborateurs du Laboratoire d'Anatomie ; M. le professeur :MATTEI, au nom de ses amis~ et moimême au nom de l'Université" et de la Faculté de Médecine,
retraçant la valeur de son enseignement et les brillantes étapes de sa carrière scientifique dont les travaux et les découverles anatomiques ont passé nos frontières et souvent , entretenu, outre-mer, le renom de la c~1ture et du génie français, exprimant les regrets douloureux de voir disparaître
prématurément le c Patron > qui savait guiger et encourage['
ses élèves et ses jeunes collaborateurs, dont le cœur sensible,
sous une apparente froideur, se trahissait par des attentions
délicates envers son eu.t ourage, l'Ami que nous pleurons et
qui fut pour ses camarades un modèle, pour ses maîtres un
sujet cfe satisfaction et d'espoir, car ils avaient reconnu en
lui un esprit d'élite, et l'avaient accueilli comme un disciple
·de prédilection, le désignant plus encore à l'estime affectueuse de ses camarades et de ses .amis.
Parmi nous, il avait imposé une sympathie fraternelle.
Déjà profondément atteint par le mal, qui malgré les efforls chirurgicaux de ses amis, nos collègues CHAUVIN et MOIRœUD, poursuivant sa marche implacable, nous avions tous "
ressenti l'inquiétude qu'il dissimulait derrière une appa·
rence de joie discrète, extériorisee précisément pour ne trou-
�-22bler aucune de DOS pensées attentives. Nous avions SUIVI, en
effet, les multiples peripéties des épreuves physiques qu'avait
subis cet homme actif, si heureux de vivre. et qui, par de
douloureuses étapes teintées tour à tour d'espérance et de
crainte, ont abouti en quelques mois à la fin prématurée qui
nOli S accable. ~
A son fils André, élève de> notre .Faculté, qu'il chérissait
et sur lequel il avait par surcroît r eporté l'affection d'une
compagne d'élite trop tôt disparue. A tous les siens, j'exprime
au nom . de l'Université et. de la Faculté de Médecine et de
Pharmacie, notre compassion la plus compréhensive et notre
douloureuse émotion.
,.
ADMINISTRATION ET ENSEIGNEMENT
Pendant l'année scolaire 1942-1943, M. le Professeur
COHNIL a assuré les fonctions de Doyen ; M. le Professeur
MERCIER ayan t assuré les fonctions d'Assesseu r .
La F aculté a .é té représentée au Conseil de l'Université
par :MM. les Professeurs AUOIDERT et MERCIER. au Conseil
Académique par M. le Professeur RlMATTEI .
NOMINATION
Par arrêté en dat e du 12 septembre 1942, M. Mt;\UIEJAC,
Professeur d e Phy~idlogie, a été transféré, à compter du
1er octobre 1942, à la Faculté de Méd eci ne d'Alger, en r emplacement d e r.'1. le Professeur TOURN AD E appelé à d'autres
foncLi ons.
En date du 19 oelobre, M. Jean PIERI, agrégé, est chargé
à nouveau à dater du 1er octobre 1942 et au plus tard , jusqu 'à la fin de l'année scolaire 1942-1943, de l'e nse ig nement .
de l'hydrologie clinique et thé-rapeutjque à cette même
Faculté.
Par arrèté m inistériel du 19 octobre 1942 :
1 " Sont chargis, pour l'année scolaire 1942 - 1943, des
cours compl éme ntair~s ci-apres :
Pharmacodynamie (Pbarillacie) :. M. DELPHAuT.
Embryologie : M. ROMIEU.
Chimie minérale : M. ARNOUX.
Toxicologie : M. GUILLOT.
Clinique chirurgicale infant.ile : M. btB E RT.
Cryptogamie : M. PELLISSIER:
.Chimie organique : M. DUMAZERT.
Cliriiqùe des maladies contagieuses: M. PERlOT'
Clinique gynécologique : M. FIGARELLA.
Médecine opératoire : M. DOR.
1
�-2:J.. 2 0 Sont chargés des fonctions suivantes il dater du 1er
octobre 1942, et au plus tard jusqu'à la fin de l'année scolaire
1942-1943: .
.
(A
ENSEIGNEMENTS
Matière médicale et zoologie : M. BALAN SARD.
Pathologie interne : M. AUDIER.
Pathologie externe : M. J. DOR.
Pathologie générale : M. J. BRAHIC.
B)
TRAVAUX PRATIQUES
Anatomie" pathologique : M. J. PAILLAs.
Pharmacologie: M. J. DELPHAUT.
Parmacie çhimique : M. J. DELPHAUT.
Hygiène : M. RECORDIER·
C) CHARGES DES FONCTIONS D'AGREGES
. Chimie biologique, : M. DERRIEN.
Physiologie : M. DONNET.
D) CHEFS DE TRAVAUX PRATrQUES
Chimie biologique : M.
DUMAZERT.
E) CHARGES DES FONCTIONS DE CHEF DE TRAVAUX
Histologie : M. JULLIEN.
Physique biologique : 1\1. Roux.
Par leUre ministérielle en date du 12 novembre 1942.
MM. GUILLOT, DUiliAZERT, PELLISSIER et Roux sont désignés
pour faire partie des jurys de Médecine et de Pharmacie pendant l'année scolaire 1942-1943·
Par arrêté en date du 19 décembre 1942, MUe HEDDE
Marie-France est nommée assistante stagiaire du Laboratoire
de Physique biologique en remplacement de :Mlle MANUEL.
détachée au Centre National d'Hygiène à Pa~is.
Par arrêté ministériel en date du 28 décembre, l'indemnité de M. ,JULLIEN, chargé des fonctions de Chef de Travaux
d'Histologie est portée il 33.000 francs (traitement de la derni'ère classe de Chef de Travaux).
Par arrêté ministériel en date du 7 janvier 1943, M. Roux
délégué dans les fonctions de Chef de Travaux de Physique
biologique, est chargé, à titre provisoire. à dater du 1er octobre 1942 et au plus tard pour l'année scolaire 1942-1943, des
fonctions d'Agrég,é à la Faculté. Il recevra à ' ce titre une
indemnité annuelle de 33.000 francs.
En date du 1er décembre 1942, M. le Recteur approuvela création d'un cours complémentaire de physique industrielle, confié cette- année à M. Roux.
Par arrêté en date du 28 décembre 1942, -la' chaire de
Physiologie de la Faculté de Médecine est déclarée vacante.
�-24Par arrêté en date do 8 février, M· BALANSARD, Agrégé,
est pérennisé dans ses. fonctions à dater du 1 er oclobre 1942.
M. MORIN, Agrégé près de la Faculté de Médeci ne et de
Pharmacie de Lyon. est nommé Professeur de Physiologie à
la Faculté de Médecine de Marseille, par arrêté ministériel en
dat e du 13 avril 1943.
Par arrêté recloral-en date du 30 juiJ]el 1943, M. Jacques
MERCIER, titulaire du diplôme -de Pharmacien, délégué dans
Jes Conctions d'assistant du Service de Matière Médicale, est
nomm é, à dat er du 1er août 1943, assIstant ~tagiaire du dit
service.
PROMOTIONS
Ont été promus : de la 2e il la
M. Je Professeur
HECKENROTH,
M ONGES.
r '" classe : M. le Professeur
:M ATTEI, -
M. le Professeur
De la 3'" à la ~ c1asse : M. le Professeur
Professeur GIRAUD.
De la 4- à la
se classe:
MOIRO UD ,
MM. ies Professeurs
M. le
ROUSLACROIX,
MOSI NGER·
RETRAI:r:ES
Néa nt.
DECES
Nous avons eu à déplorer la mort d'un de nos plus brillant s Professeurs, M. CORSY, Professeur d'Anatomie décédé le
5 mai 1943 en sa propriété du Jas-du-Bouffan, ap rès une longue et douloureuse maladie.
Le Docteur BOUYSSON, cher de Clinique médicale, ch ef
adjoint de la Milice Française, victime d'un attentat le
mai 1943.
DISTINCTIONS HONORIFIQUES
M. le Doyen CORNIL ~ été nommé membre du Conseil
Supérieur d'Hygiène sociale et membre du Comité permanent
de ]a Médeci ne ,du Travail.
.
M. le Doyen a été désigné pour r empl acer M. l e Recteur,~
en tant que membre délégué au Secrétariat d'Etat à l'Education Nationale et à la Jeunesse, au sein 'du Comité régional
d e Protection de l'Enfance.
M. le Professeur FIOLLE a été élu membre correspondant
l'Académie de Médecine de Paris.
M. le Professeur agrégé RECORDIER a obtenu la Croix
Guerre et a été cifé à l'ordre du Régiment (décision de
Commission des Récompenses pour la guerré 1939-1940,
date du 30 octobre 1942).
/
de
de
la
en
�-25 CONCOURS ET PRIX
Ont obtenu une rçcompe nse aux concours de fin d'an_
née :
Médecine: 1 '" année:
••• Prix : M· SOBREPERE.
2" Prix : M. HERITIER.
Mentions honorables : "Mlle RAYNAUD, MM. GERARD,
MURATORE. MONZAT.
2- ann ée :
1'" Prix :M.
CO'ITIN.
2- Prix : r.ffie COU1?ERC.
1"' Me ntion : Mlle IMBERT DE LA TOUCHE.
Mentions honorables : MM. FLEURY et HrELY.
Pharmacie : 2<' année :
M'é olion honorable : ·M. POITRASSON.
4- année:
1'. Prix: l\-flle CASSA..."/'·
2- Prix : M. MARCELET.
Sages-Femmes : 1'. année :
Mention honorable : MMIe
ANTO N lOTTI.
Me ntion : Mlle GRASSI.
2- ann ée:
2 e Prix : ?tflle ARTUFEL.
Mentions honorables : Mlle ARIF ON, Mm e
Mention: ?trues NOVARRO e t ZWIRN.
NOVBLLI.
Prix Imbert: M. GUIRAL.
Prix Jeanbernat : Mlle SEILLON ••
Médaille cfor des Professeurs :
Pharmacie : l\f.le SALICETTr.
Médecine: l\flle- SEILLON.
Prix de Thèse :
1 Médecin e : Médaille d' Argent: M· RANQUE.
Médaille d e bronze : MM. K E U N DJIAN el
REVOL, Mme DES ANT I.
2<> Biologie
Médaille d'Argent : Mlle BESSE DE LARO0
•
lHGUIERE.
Médaille de Bro nz e : Mm e D E SANTI et
Mll e VEIL.
Mention honorable : ~nl e HEliON».
3" Pharmacie :' Doctorat d' Etat : M. GREAC' H .
Médaille d'Arge nt: Mlle MACARY.
Médaille de Bronze : M. RAZIMB AUD, Mme
RIVIERE-SESTlER.
•
�-26 Les élèves de la Facultés se so nt parti culièrement distin- .
gués aux co ncours qui viennent d'avoir lieu en vue d e l'admiSsion aux Ecoles du Service de Santé d e Lyon el de Bor·deaux, le major a été reçu à Lyon et Bordeaux, sur treize
candidats dix ont été admis.
ETUDIANTS ETRANGERS
10) Médecin e :
. Angleterre ... .... . '. ' . , . .. ... . . . .
Bulga ri e .. . . . . .. ; . .
Egypte . . . ... . ..... 0..... . ..... .
Grèce ... .. . . ..
Hongrie ... . . . ".. . " . .". .. . .. . . . . .. .
ltalie . . ... . ...
Ira k
E tals-Unis ..... .. . . " . . . .. . . . •. . " . .
:Monaco· ..... . . . . . . .... . .. " ' . . , . .
P ologne ..... .. ..
Pays-Bas . .. . . ... 0. . .. . 0... .. .. .
Roum anie . . .- . . .. .. , . . .. . , . . . . . .
Russie .... . . . .. ..... . , . . .. . . . . .. .\
Tc hécoslovaquie .... . , . . .. . .. . .. .
Yougoslavie ... ....... . . . ... . . . . .
Turquie ...... . .... . .. ..... .. ...
0
0
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0
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0
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•
•
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0
0
•
•
•
0
.
0
•
••
.
•
•
•
1
1
5
3
3
•
0
.
.
Total . . ..
4
1
1
3
2
4
1
29
2 - Pharmacie:
Russie .. .. . . . . . ... .. . ... . .... . . .
ltalie ... . .
Suisse .. . .. . . .. . .. . .. . . , . . ,... . . .
Per se .. . . . . . ... . . . .. . . ... . . . . . . .
Ar mé nie .. .. .. .... . . . , . .. . . . .. . .
Autriche ......
0
•
••
0
•
0
•
•••••
•
0
•••
•
•
•
••
•
••
•
0
..
••••••
•
.
.
••
;rotaI ... .
ETUDIANTS COLONIAUX
.1 Médecin e :
Cochin chine . ...... . .. . .... , .. . .
Tonkin .. ... .... . . . . ........ . . . .
Tunisie . ... . ..... ... . . . , . .... . . .
2
1
1
"1
1
1
7
0
5
1
6
Total . .. .
. 2 Pharmacie :
Cochinchine ....... . . . . .... . .... .
Tonkin ......... .. . . . .. . . . . . . ...
Tunisie ... , .... , . . .. . " ... . . .. . ,
12
Total .. o.
6
0
2
1
3
1
�'Statistique de 'l'année scolaire 1942·1943
1. ' -
Etudiants
1941 -4 2
1942-43
1· Etudiants ayant pris des inscri plions :
Doctorat en Médecine
Pharmacie . . .. . . ... .. . ...... . .
Diplôme universitaire de Docteur
en Phar m acie .. .. . .. . .. . . . . .
660
311
556
11
26
113
26
127
213
2 0 Etudiants immatriculés sans prise
d' inscriptions :
Sage,!!-Femmes .. . .. .. . ... . . ... .
Herboristes . . ... ... .... . ... . . .
En suspension de scolarité:
~é d ecine ._ . . .. ... .. .. . .... .. . .
Pharmacie ... . . .. .. . . . . . ... . . .
21
9'
39
30
3· Etudiants ayant seulement subi des
examens:
Médecine ... . . . . .. .. .... .. . .. .
Pharmacie . . , 1 • • • • • • • • • • • • • • • • •
Validation d e stage: Pharmacie
ChirurgieDentair e . .
89
113
15
8
80
21
18
33
15
39
18
1.540
1.169
118
4° Etudiants n'ayant fait aucun acte
de scolarité mais do n t la Faculté
possède des dossiers avec scolarité n on périmée : .
Méd ecine " "" " , .. , ' .' ",' . ..
Pharmacie "" " , .. ,. """ ",
T OTAUX " "
�1
•
�-
29 -
,
TRAVAUX PERSONNELS
DES
)I~MBRES
DU CORPS ENSEIGNANT
Dans les Laboratoires ~ et Services Cliniques
de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de'Marseilie
(ANNÉE SCOLAIRE 1941-1942)
CHAIRE D'ANATOMIE
Professeur: F.
CORSY
Agrégé: M. SALMON
Clief de Travaux: M. SALMON
1· - Introduction à l'etude du système nerveux central
(F. CORSY). Archives de Médecine Générale et Coloniale
n' 5.104.
2° - Complication tumorale monstrueuse de fracture du
maxil1aire (G. BELTRAlU et M. SALMON). Sur Médical et Chirurgical. Septembre 1941.
3" - Ostéomyélite aiguë"du cubitus chez un jeune enfant (M. SALMON). Bull. et Mem. de la Soc. de Chir. de ~e.
Tome XIV, n " 7-8-9. 1941. Seance du 6 octobre. p. 205-208.
4" - Splénomégalie primitive. Splénectomie. (P. GIRAUD
et M. SALMON). Bull. et Mem. de la Soc. de Chir. de ~me. Tome
XIV, n" 7-8-9. 1941. Seance du 6 octobre. p. 208-210.
5' - Maladie de Madelung. Osteotomie du radius (M.
S32ff c). Bull. et Mem. de la Soc. de Chir. de Mlle. Tome
XIV, n " 7-89. 1941. Séance du 13 octobre. p. 219.
5' - Tbyroïdectomie sub-totale (M. SALMON). Bull. et
Mém. de la Soc. de Chir. de ~m e. Tome XIV, n" 7-8-9. 1941.
Seance du 13 octobre. p. 220.
7· - Mégacolon sigmoïde chez un enfant. Résection.
Guerison. (M. SALMON). Bull. et Mem. de la Soc. de Cbir. de
Mlle. Tome XIV, n O- 7-8-9. 1941. Séance du 27 octobre. pp.
223-225.
8'; - Anévrisme de l'artere p ôplitée chez un enfant (M.
SALMON). Bull. et Mem. de la Soc. de Chir. d e ~me. Tome XIV.
n " 7-8-9. 1941. Seance du 27 octobre. pp. 228-231.
9 - Volvulus partiel du grêle chez un nouveau-né (MM.
HENRY et DœULANGARD . Rapport de M. SALMoN). Bull. et Mém.
de l a Soc. d e Chjr. de Mlle. Tome XIV, n" 7-8-9.1941. Seance
du 18 novembre. pp. 241-244 .
•
,
�-
30-
10° - Les artères des nerfs (M. SALMON). Bull. et Mém.
de la Soc. de Chir. de lime. Tome XIV, n" 7·8:9 1941. Séance
du 24 novembre. pp. 254·257.
11
Torsion de l'Hydatide de Morgagni chez une filletle (MM. HENRY et GRISOLI. Rapport de M. SALMON). Bull. et
Mém. de la Soc. de Chir. de Mlle. Tome XIV, n O' 7·8-9 1941.
Séance du 22 décembre, pp. 281-282.
12 ° - A propos de la technique de la Parathyroïdectonie
dans le rhumatisme chronique (1\1. SAUlON). Journée du rhumatisme de Marseille.
13 ° - Polyarthrite ankylosante. Intervention parathyroidienne (MM. P. GIRAUD et M. SAL~ION). Journées du rhumatisme de Marseille.
14 ° - Malformations chirurgicales. Ce qu'un médecin
\doit savoir (M. ' SALMON) . Marseille-Médical" 1er avril 1942.
pp. 207-228.
15 ° - La perfusion veineuse. NotiOiis pratiques (M. SALMON). Marseille-Médical, 1er avril 1942. pp. 191-206.
16 ° - A propos des voies de découverts de l'articulation
d.e la hanche (M. SALMON). Marseille-Médical, 1er avril 1942.
pp. 181·190. 9 figures.
17 ° - A propos de la technique de la par'athyroïdestonie
(M. SALMON). Bull. et Mém. de la Soc. de Chir. de Mlle. Tome
XV. 1942. Séance du 16 mars 1942. pp. 103-106.
18 ° - Arthrite purulente de la hanche chez un nourrisson. Drainage pal' voie sous-péritonéale (MM. BOCCA, SALMON
et A. VALLETTE). Bull. el Mém, de la Soc. d e Chir. de ~me.
Tome XV. 1942. Séance du 2 mars 1942. pp . 87-90.
19 ° - Insensibilisation des plaies opératoires (a.~. SAL'ION(. Bull. et Mém. de la Soc. de Chir. de ~me. Tome 'f..V.
1942. Séance du 13 avril 1942. pp. 111-114.
20° - Kyste hydatique du rein chez un enfant. Pyélograpme cinq ans après l'intervention conservatrice (M. SALMON).·
Bull. e l lIIém. de la Soc. de Chic. de ~me. Tome XV. 1942.
"21 0 - Butée de hanche. Présentation de clichés (M. SALMON). Bull. et Méru. de la Soc. de Chir. de Mlle. Tome XV.
1942.
22 ° - Trois observations de greffe cutanée chez des enfanl s (M. SALMON). Bull. et Méru. de la Soc. de Chir. de ?lme.
Tome XV. 1942.
23 ° - Sub-luxation congénitale de l'épaule chez un enfanl (M. SALMO N). Bull. el Mém. de la Soc,. d e Chir. de Mlle.
Tome XV. 1942.'
'
24 ° - La perfusion veineuse en . chirurgie infanti11! (M.
SALMON). Bull. et Mém. de la Soc. de Chir. de Mlle. Tome
XV. 1942.
0
-
..
�-
31-
These inspirée : Les Artères de la Glande Mammaire
(M. GRISOLI). Marseille. 1942.
Nomination : M. SALMON. Institué' agrégé, est nommé
agrégé, chargé de l'enseignement de l'Anatomie è n remplacement de M. JAYLE. nommé professeur de Clinique ophtalmologique à la date du 1er oclobre 1941.
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CHAIRE D'ANATOMIE PATHOLOGIQUE
Professeur: L. CORNIL (Doyen)
J.-E. PAILLAS, Professeur agrégé, Chef d e travaux.
Les méningo-myélites nécrotiques lombaires apres inj ection intra-rachidienne de sulfapyridine (693), étude anatomoFlinique.
Soc. Neurol. 10 juillet 1941 , in Revue Neurol. 1941 , p.
647-60.
SlÙfamides et système nerveux (Les méningo-myélites
nécrotiques apres injections rachidiennes de (693).
Marseille-Médical N ' 13, 1er oclobre 1941 , p. 636-44.
(Avec H . ROGER, L. CORNIL e t FOURNIER)
Goinme syphilitique du cerveau. Opération. Guérison.
Soc. Neurol. 4 mai 1940 in Revue Neurol. 1941, p. 634-37.
(Avec H. ROGER, L. CORNIL el M. ARNAUD) .
Sclérodermie généralisee à marche rapide avec sclerose
viscérale diffuse.
Comité Méd . des B.-du-Rh., 20 juin 1941, in MarseilleMéd., 15 octobre 1941, p. 710-14.
(Avec H. ROGER 'e t BOUDOURESQUE) .
Les formes neurologiques du danger p~lmonaire.
Marseill e Méd. 15 juillet 1942, p. 421 -36.
(Avec H. ROGER el P. LAVAL).
L'œdème cë~ébral.
Marseille-Médical, 79· annee N' 4,15 mars 1942, p. 140-160.
Les kystes méningés traumatiques avec porencéphali e.
Marseille-Médical, 78- année N ° 5. p. 213-230.
Le s ~ formes métastatiques p~éval e ntes du cancer du poumODo
Sud Médical et Chirur., 30 avril 1942.
(Ayec P. L.'VAL).
�-32-
CHAIRE DE CHIMIE ANALYTIQUE
ET HYDROLOGIE
M. F.
RIM~TTEI,
Professeur
M. J . ARNOUX, Agrégé (Chef de travaux)
Mme L.
\
GRI~AUD,
Assistante
F. RIMATTEI, L. GRIMAUD, P. FABRE. - Sur les propriétés
physiques de l'eau de la Source c Pauline :.. An. IDst. Hydr.,
Paris, T. XII.
F. RIMATTEI. - Bases biologiques et physico-chimiques
des cures thermales . Conf. Soc. Méd. Marseille 10-6-42.
F. RIMATTEI et M. NIBOYET. Sur la législation des eaux
minérales. Corn. Soc. d'Hydro. de Paris. (Réun. de Pâques
F. RIMATTEI, L GRIMAUD, P. FABRE. - Sur les propriétés
chimiques de l'eau dil Peslrin. An. fnst. d'Hydr. Paris, T. XIII.
cation de la nouvelle loi sur la Pharmacie. Corn. du 3-4-42
3';l Conseil régional des Pharmaciens (Marseille).
F. RnrATTEI. - L'Hydrologie, son importance. ses grandes division. c Echo des Etudiants :t.
ces thermales et hydrominérales de la Corse. Rapport au Comité natioQal d'organisation des industries thermales (memoire dactylographié de 26 pages).
THESES ELABOREES DANS LE LABORATOIRE
P. TREDEZ. - Contribution à l'étude des eaux de Digne.
Gréoux el Aix-en-Provence et spectrographie des eaux mineraies. (Sous presse).
J. GRISCELLI. - Propriétés physico-chimiques des eaux
de Montmirail, Girondas et Montbrun et Analyse des gaz.
(Sous presse).
1
Mme MOURGUE-PAOLI. - Contribution à l'étude physicochimique et clinique des eaux de Lamalou-les-Bains. (Sous.
presse).
M. F.
RIMATTEI,
Professeur
F. RIMATTEI. Sur les variations des propriétés physicochimiques des eaux minérales. (Communication à la Societe
d' Hydrologie de Paris, réunion de Pâques, avril 19(3).
F. RIM:ATTEr. - Sur l'élude des gaz dissous dans les eaux
minérales. (Communication à l'Académie de Médecine, · avril
1943).
�-33 -
F. RlMATTEI. - Rapport de m ission hydrologique effectuée en juillet, en août et septembre 1943 aux stations thermales de Brides-Les-Bains, Salins-Moutiers, Uriage. (En preparation).
~,
M. ARNOUX. · Rapport de mission hydrologique ef/ee-tuée en août 1943 aux soùrces de Thonon-les-Bains. (En préparation).
J. GRISCELLI. - Rapport de mission hydrologique effectuée en août 1943 à la station de Châtel-Guyon. (En préparation).
L. GAMERRE. - Sur l'alimentation en eau potable de la
ville de Nice. Thèse de Doctorat en Pharmacie. (Diplôme
d' Etal). (Sous presse).
CHAIRE DE CHIMIE BIOLOGIQUE
J.'
ROCHE,
Professeur
Y. DERRIEN, Chargé des fonctions d' Agrégé
C.
DUMAZERT,
Chef de travaux
A. - BIOCHIMlE DES PROTÉINES
J. ROCHE et Y. DERRIEN. - Spécificité, composition en
acides aminés et poids moléculaire des myoglobines. C. R.
J. RœcHE, Y. DERRIEN et H. VIEiL. - Recherches sur la
composition et la spécificité des myoglobines (hémoglobines
musculaires). Bull. Soc. Cbiru. Biol. 1942, T. XXIV, 1.016-1.026.
H. VIEIL. - Recherche§ sur les myoglobines (hémoglobines musculaires). Tbèse Doct. Pharmacie, 1942. 1 vol. Deciume éd., Lons-le-Saunier, 80 p.
J. RocfJE et Y. DERRIEN. - Solubilité et caractères spécifiques des hémoglobines des mammifères. C. R. Soc. Biol.
1942, T. CXXXVI, 41.
J. ROCHE, C. DUbfAZERT, Y. E:!oroND et M. ROGER . - Pl'Otéolyse et dislocation sélective des protéines musculaires et
hépaliqùes au cours du jeûne protéique. C. R. Soc. Biol. 1942.
T. CXXXVI, 326.
J. ROCHE, C. DUMAZERT, Y . E~toND et M. ROGER. - Protéolyse et dislocation sélective des protéines musculaires el
hépatiques au cours du jeÙfie protéique. Bull. Soc. Chim. Biol.
1942. T. XXIV, 1.196-1.200.
Y. E~[QND. - Protéolyse et dislocation sélective des protéines musculaires et hépatiques au cours du jeûne protéique.
nier, 1942.
�-
34 -
R. F R I ZET . - Sur la nature d e l'hum eur aqueus e. Essai
d'extension a zu; équilibres h ém o-hydriques {je la loi h émohydriques d e la loi hémorachidienne d e Derr ien. Thèse Doel.
Pharm. 1 vol., 100 p. Declume édit., Lon s-I e-~ a uni e r . 1942.
G.-E . J AY.LE, Y. DERRIEN et A.-G. Û UR GA UD. Recherch es sur les con stit uants protéiqu es du crislallin . J . Ophtalmo,
19 42, T. l , 3-1 3.
B. -
BIOCtIIM\E D E L ' O SSI F I CAT IO N
J . ROC HE et M.-T. SnIONO T. - , A ctivit é phosphatasique
des os et mécan ism e de produ ction du rachitisme exp érim ental. Bull . Acad. Méd. 1941 , T. CXXV, 272-275.
J . RO CH E et R. MARTIN-POGGI. - R ec herch es sur l'ossification. R ôle de la vitamin e C eila phos phatase dans la fonction d e la su bstan ce osseuse , en particulier dan s les cas de
f r acture. Bull. Soc. Chim. Biol. 1941 , T. XXIII, 1535-1 545.
J . ROCHE et R • .M.A RTI K- POGGI. - R ech erch es sur l'ossification. X. Car en ce en acid e asco rliq ue et réparaUon d es
fract ures osseuses. Bu]!. Soc. Ch im . Biol. 1941 , R. XXIII, 15451554.
J. ROC HE et R . M ARTI N-P OGGI . - Sur les r ôles d e la vitam in e C el de la phosphatase dan s la form ation d e la subslan ce osseuse au niveau d es cals d e fra cture. e. R. Acad. Sc.
1941, T . CCXIII, 668.
,
J. RO CHE et R. :r.URTIN-POGGI. - Etude biochimique de
l'action de la vitamin e C ou la r éparation d es fraclures osseuses expérimentales: Bun. Aead. Méd. 1942, T. exxVI, 16.
J. R OCHE et MO U RG UE . - Prem ieres étapes d e la classification d es d ents et r ôle physiologique d e la phosphalase.
C. R. Soc. Biol. 1942. T. CXXXVI, 325.
J. R OCHE et .M. l\fOURGUE. - R ech erch es sur l'ossification . X. Premières étapes d e la calcification du s quelette et
rôle de la phosphalase dan s ' ["oss ification . Bull. Soc. ,Chim.
Biol. 1942. T.XXIV, 1186-1195.
C. - BIOCHIMIE D E S ENZ'\'MES ET D ES GL UCIDES
J. RO CHE, S. DE LAROMIG UlÈRE 15 A. LA UR ENS . - Sur
les activateurs et les inhibiteurs d e l'adénylpyrophosphatase.
' Co R. Soc. Biol. 1942. T. CXXXV, 1532.
J. ROCHE et S. B ULLINGE.R . - S ur le systèm e phosphatasique des h ématies. ·Journ. Pharm. et Cbjm. 1942, 3e série,
T. 1. 617-627.
NG UYEN-VAN-THOAI. -
Phosph om on oeslérases el pyso-
phosphatases des Basidiof1lycètes . C. R. Ac.d. Sc. 1942. T.
CCXIV, 643.
�-35NGUYEN-VAN-THOAI. --;- Recherches sur les phosphalases
végétales. III .. Caractères et stabilité des préparations enzymaliques de Basidiomycètes. Bull. Soc. Chim. Biol. 1942. T.
XXIV, 1077-1084.
C. DUMAZERT et H. LEHR. - Microdosage iodométrique
de /a g/ucosomine . Bull. Soc. Chim. Biol. 1942. T. XXVI,
1047-1054.
C. DUMAZERT et CL. MEMMI. - Sur le rôle physiologique
des glucides combinés du plasm a sanguin libérades par ac~
to/yse. C. R. Soc. Biol. 1941. T. CXXXV, 1228.
CHAIRE DE CUNIQUE CHIRURGICALE
. DE L'HOTEL-DIEU
Professeur :
Yves BOURDES
Chefs de Cltnique : Gilbert
•
1 -
et Jean
ARNAUD
LAMY
Les inconnues fondamentales du problème chirurgical c L'Echo des Etudiants > ; 18 octobre. 25 octobre,
1er novembre, 8, novembre 1941.
2 -
Fractu re de jambe traitée par double embrochage pldtré (Y. BOURDE et G. ARNAUD). Soc. Chir. Marseille 17 novembre 1941.
3 - L'appendiculo-annexite. Mar seille Médical .....:... 15 novembre 1941.
4 - Maladie de N icolas-Favre étendue a tout le · colon gauche. Soc. Chir. Marseille - 24 novembre 1941.
5 ~ Ostéo-chondrome de la hanche. (Y. BOURDE et J. llA.MY).
Soc. Chir . Marseille 1er décembre 1941
6
Constatations physiologiques au cours des anesthésies
actuelles "en chirurgie gastrique.
Le Sud Médical et Chirurgical - 30 janvier 1942
7 - Su"r l'anesthésie péri-durale (Y. BOURDE et G. ARNAUD)
Soc. Chir. Marseille - 23 février 1942
8 - Sur l'identification pu-opératoire des parathyroïdes
par le microscope. (Y. BOURDE et l.AVAL).
Soc. Chir. Marseille ~ 16 Mars 1942
9 - Rhumatisme ankylosant et ch irurgie paralhyroïdienne.
Jour née d u Rhumatisme - 21 · Mars 1942
10 - Considérations sur le proiùpsus vaginal lolal .
Soc. Chir. Marseille - 18 mai 1942
11 - Contr ibution a l'élude de la ch irurgie .IJarathyroïd.fenne.
Soc. Chir. Marseille - 1er juin 1942
�-
12 13
14 -
15 -
36 -
Conionclivome de la cui$$e.
Soc. Chir. Marseille - 8 juin 1942
Quatre cas d'osleochondromalose articulaire.
(Y. BOURDE et J. LAMY) .
Soc. Chir. Marseille - 22 juin 1942
Notes sur le traitement des fraclures du col (Y. BOURDE
et GRINDA).
La sulfamidothérapie intra-périton éale est-elle toujours sans danger? (Y. BOURDE, J. D UNAN et J . LAMY) •
. Acad. Chir. - 8 juillet 1942
TRAVAUX DU SERVICE DE CUNIQUE MEDICALE
Ch. MATTE!. - Feuillets cliniques. 1 vol um e, 925 pages,
224 figures. :Masson et Cie, Editeurs, P aris, 1942.
Ch. MATTEI , J. SARRADON , J . S T EP HA."{OPOLI DE COM N ÈNE.
- _. Un cas d'h éppto-néphrite éberthienne. Société de Mè decine, 1941.
,.
, Ch. l\lA'ITEI, J. SARRADON, TRI STAN I. Abcès pulmonaire.. rapidement amélioré par l'Em étin e. Société de , Médecine, 1941.
Ch. MATTEr. Données critiques, radiologiques et anatomiques sur la Maladie .d e Fallot. (Exposé mensuel de Mé·
decin e pratique, Soc. de Médecine, déceJl)bre, 1941).
Ch . MATTEI , J. S TEPHAN OPOLI DE COMNÈNE, J. CRISTOFAR I.
- Can cer primitif du foi e en amande dans le lobe droit, n odulaire dans le lobe.gauche. Société de Médecine, 1942.
Ch. ~IATTEI , P . SARRADON, J. STEPHANOPOLI DE COMNÈNE.
- Syndrome médiaslinal el cancer pleura-pulmonaire. Soc.
de Médecine, 1942.
C h. :M ATTEI, P. SARRADON, E. D ESAN TI. Kystes hydatiques suppurés multiples du foie. Kyste hydatique du rein
gauch e et du pancréas. Société de Médecine, 1942.
Ch . MATTEI. Docwnenls radiographiqu es sur ['image
radiologique du cœur mitral. Société de Médecine, 1942.
.
CHAIRE
Professeur : J .
Chefs
d~
CLINIQUE MEDICALE
~fONGES
Clinique: J .
Agrégé : A.-M.
VAGUE
et E.
RECORDIER
GAS CARD
Sur un abces amibien du poumon (J. MONGES, M.-M. REet P. MOUR E N) . Corn. Méd. des B.-du-Rh., 5 décembre 1941. '
CORDIER
"-
�-
37 -
Paralysie UIlilalérale du sympathique cervical et des
d!!rniers nerfs craniens par propagation à la base du crâne
d'une tumeur de l'amygdale (J. MONGES, RECORDIER et RAyNAUD) Com. Méd. des B.·du·Rh., 5 d écembre 41.
Leucémie lymphoïde. à forme splénomégalique (J. MONGES, RECORDmR, BUISSON et GASCARD) COll). Méd. des B.-duRb., 19 décembre 1941.
Ulcus peptique latant avec fistule gaslro-jejuno-coliqut!
(J. MONGES, RECORDIER et RAYNAUD} Corn. Méd. des B.-du-Rb.,
9 janvier 1942.
A propos des paralysies gastriques aiguës (J. MONGES et
H. MONGES J Soc. de Gastroentérologie du Littoral Méditerranéen, janvier 1942.
A propos d'une polysérite bac illaire (J. MONGES, ~COR
DIER, RAYNAUD et P. MOUREN) Corn. Méd .. des B.-du-Rh.,
9 janvier 1942.
.
Oedeme cérébral lors de la reprise de la diurese dans
une néphrite aiguë (J. MONGES, RECORDIER et J. ROGER) Corn.
Méd. des B.-du-Rb., 1er mai 1942.
Syn(lrome malin li lype hémorragique au d écours · d'une _
fièvre typhoïde (J. MONGES, VAGUE e t RAYNAun) Corn. Méd.
des B.-du-Rh., 3 juille t 1942.
.
Maladie polykystique des reins avec kyste aérien du poumon el h ernie diaphragmatique congénilct1e. (J. MO NGES, RECORDIER et J. ROGER) Corn . !>réd. des B.-du-Rh., 3 juillet 1942.
Un cas de conlagion h os pilalière d e fièvre typhoïde _eJ.
MONGES, VAGUE et RAYNAUD ) Corn. Méd. des B.-du-Rh. , 3 juillet 1942.
Considérations évolutives et thérapeutiques sur la colite
h émorragique action rapidement efficace de la Vitamine A.
(J. VAGUE), Marseille Médical, mai 19"42.
KALA -A ZAR chez une femme de cc ans; inlol; rance du
néostibosane. Guérison par le diam édinodiphénoxypentwIe.
Petits troubles rénaux en fin de traitement (J. VAGUE) Corn • .
Méd. des B.-du-Rb., 5 juin 1942.
Rétréc issement pulm onaire co ngénital, brièv eté cervicale, constitution hypothyroïdienne: (GASCARD en collaboration avec M. AUDIER) , Corn. Méd. des B.-du-Rh., 6 février
1942.
Les troubles cardiaques de la puberté (GASCARD en collaboration avec M. AUDIER), Sud Médical et Chirurgical
(sous presse). _
THESES
Y.
KEUNDJIAN,
-
Contribution à l' étude du volume du sang
circu'lant en clinique - Novembre ,1941.
.~,
�-38 Y. P. GRESLE
-
F. FREZET
Mme E.
Epreuve du retentissement crara et abdom·ino-brachial dans la " mesure d e la
pression veineuse - Avril .42.
Cardiopathies c ongénitales e~ malformations asso_ciées. Maladie d'A pert - Ju in
1942.
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P ELLET -
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TRAVAUX SCIENTIFIQUES
DE LA CHAIRE DE CUNIQUE NEUROLOGIQUE
H.
ROGER,
J.-E.
Professeur.
PAILLAS,
~ . ALLIEZ,
Professeur agrége . .
Chargé de cou["s de Psyc hi âllie.
M . A RNAUD, Chargé-de co u["s de Neuro-chiru["gie.
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CHAIRE DE CLINIQUE MEDICALE INFANTILE
Professeur : Paul GIRÂUD
Chef d e Cliniqu e : Dr Mauri ce SANSOT
Troub les grdves d e la conduc tion au riculo ventriculaire
avec périod es de Luciani-Wen cHebaclz au co urs d' un s yndrom e malin tardi f de la dipht érie (e n colJabor ation avec J.
SENEZ et A. ORSINI). Soc. Méd. des Hôp . de P a ris. 12 décembre 1941.
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Polyarthrit e ankylosante. Int ervention paralhyroïdienne.
(e n collaboration avec' l e Dr. Salmon ). Journée du Rhumatism e ci Marseille. Avril 19~2 t
L e traitem enl du Kala Azar par un produit n on stibié,
le dirunidin o-diphén oxypentaJ1.e. (En coll abora ti on avec les
Dr. R ené BER.t."ARD et REVOL). Soc. Méd. des Hôp. d e P a ri s,
13 février 1942.
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A propos d' un cas de myopath ie aiI'ophiqll e anl élioré
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ROB ERT et FrAsTRE) . Com ité m èdical B.-du-Rh., 6 févr ier
1942 et Marseille Médical, 15 ma i 1942.
Rhum atisme chronique déformant ch ez un enfant d e
lrois an s (e n collaboration avec Re né BERNA HO et M. SA:\'SOT) . J ournée du Rhumatisme à Ma r seille, Avr il 1942•. i n
Marse ille ~I édical . 15 mai 1942.
THESES INSPIREES
Contribution ir l'étude du K ala Awr m éditerran éen.
BONNEL, thèse de Marseille 194 2.
Contribution ci l'étude d es s yn dromes se·c o ndaires et
tardi fs .mrvenant au co urs d es di phtéries communes.
Mme D ESA~TI , Thèse de Marseille 1942.
Co ntribution il l'élude du K ala azar autoc hton e par d e
n ouveaux composés stibiés et non stibiés.
REVOL, thèse de Ma rseille 1942.
Un cours complément aire de n euro psyc hi atri e infantil e
a ve c app lication médico-pédagogique a été fait p enpant le '
premier semestre 'de 1942 à l' usage des candidats aux fonctions de mé decin . cÇ>ntrôleur des Ecoles.
�i
-
1
43-
CHAIRE D'OBSTETRIQUE
,
Professeur: E.
Agrégé : J.
VAYSSIERE.
CHOSSON.
TRAVAUX DU SERVICE
E. VAYSSIERE. A propos de l'évolution jusqu'au VOlSlnage du terme de quatre grosses.ses e~tra-utérine. Happürt
presenté à la séance commune à la Societé de CWrurgie et il
la Société d'Obstétrique et Gynécologie dr Marseille, le
4 mai 1942.
E. VAYSSIERE. - Fœtus monstrueux li double visage. Société d'Obstétrique et de Gynécologie de Marseille. Séance du
23 juin 1942.
. .
.
.f;. VAYSSIERE. - Refonte complète des articles: Avortement," dans l'Encyclopédie Médico-chirurgicale (obstétrique).
Avortement; Avortement criminel; Avortement accidentel;
Avortement thérapeutique (sous presse).
J. CHAUSSON. A propos de l'anesthésie épidurale en
obstétrique. Société d'Obstétrique et Gynécologie de Marseille.
Séance du 18 février 1942.
J . CHAUSSON. - Sciatique el ,rétroversion utérine. Société
d'Obs tétrique et Gynécologie de Marseille. Séance du
23 juin 1942.
J. CHAUSSON et CAPEL. Influence des restrictions alimentaires sur l'aP.litude au nourrissage. Sud Médical et Chirurgi- .
ca], numéro special consacré à l'obstétrique, octobre 1942.
F. GAVAUDAN. - Torsion axiale de. l'utérus gravide il la
suite d'une version par manœuvres exlernes. Comm. à la
Société d'Obsté'trique et Gynécologie de Marseille. Séance du
19 novembre 1941, in C.R. de la Société, page 27.
F. GAVAUDAN et CAPEL. - Rupture ulérine insidieuse au
courS' du travail, tissu cicatriciel au niveau de la rupture. Curettage antérieur. Comm. à la Société d'Obstétrique et Gynécologie de MarseiJJe, séance du 19 novembre 1941, in C. R. de
la Société, page 29.
F. GAVAUDA....'1. Procidence du cordon traitée par la
méthode de Afetzger. Comm. à la Société d ' Obstétrique et
Gynécologie de Marseille, séance du 18 février 1942.
J. RASTIT. - Quelles sonl les conséquences de la sousalimentation de la femme enceinte dans le développement dll
fœlus . Sud Médical et Chirurgical, numéro spécial consacré il
l'obstétrique, octobre 1942.
.
THESES
Henr i DIEUDONNE. - Contribution il l'étude de l'anesthésie épidurale sacro-coccygienne dans la pratique obstétricale.
�Albert Ko u LICHE. t étanos post-abortum .
Joseph FERRAND. -
44-
Considération sur le traitem ent du
Contribution iL {' élude du prolapsus
génital après hystérectomie.
Louis PERRAM,OND. Contribution iL ['élude cliniqu e el
thérapeutique des grossesses interstitielles.
Mlle Frida CŒN. La réduction de la masse ovarienne
et ses conséquences.
CHARGE DE COURS
DE CLINIQUE GYNECOLOGIQUE
/
(Hôtel-Dieu)
Charge de cours : M. Jean FIGARELLA, Professeur agregc
de chirurgie., Chirurgien des hôpitaux.
'ARTICLES ET COMMUNICATIONS DU CHE F DE SEHVICE
1
A propos du volvull,ls iléo pelvien (J. FIGARELLA et
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Séance du 27 ja nvier 1941, page 32.
3° Horm on oth érapie gonadotrope dan s l'amenorrh ée primitive (à propos de ,cinq "cas) (J. FIGARELLA) . Marseille Méd ical, 15 févrie l' 1941 , page 11 2.
"4° A propos de l'horm ollOth érapie mâle dans les mastopathies (J. FIGARELLA) . Archives de l\'l é decirie génér ale ct
" coloniale janvier-févri er . Comptes rendus de la Société d e
Méde cine qe Marseille. Séa nce du 11 d écembre 1940.
5° La transfusion du sang conservé en Chirurgie (JUGE,
SAL?alO:S. IMBERT, CHOSSO N ct FIGARELLA). Rapport sm' qu eslio n à l'ordre du jour de la Soc iété de chir urgie de Marseille.
Séance du 21 avril, page 113.
6° A propos des kysles Iule iniques (J. FIG:\.RELLA) . Comptes rendus de la Société" de gynécologie et obstétrique de
Marseille. Séa nce du 6 mai 1941, page 12.
7° La place de la Sulfamidolh érapie en gyn écologie.
(J. FIGARELLA) . Marseille Médi cal, 1er octobre 1941', p age 656.
8° La ligamentopexie dile « bras crois és >. Quelques
détails de technique (J. FIGARE LLA). Société de chirurgie de
Marseille. Séance du 27 oc tobre 1941, page 232.
go Double foyer abdominal de cellulile gangréne use
m ortelle sans porle d'entrée apparente ( FIGARELLA et JEA N).
Société de c hirurgi e de Marseille. Séance du 3 novembr e 194 1,
page 232.
'
.
0
�-
45-
10· Un cas d'inversion utérine en dehors de la grossesse (J. FIGARELLA). Comptes rendus de la Société de gynécologie et d'obstétrique de Marseille. Séance du 19 novembre
1941, page 32.
•
11" Gynécologie et .sulfamidothérapie (1. FIGARBLLA). Archives de Médecine générale et coloniale, décembre 1941,
page 296.
12° Iléite terminale p'e rforée en péritoine libre, opération, gûérison (J. F _IGARELLA). Société de chirurgie de Marseille. Séance du 15 décembre 1941, page 273.
13° Perforation d'ulcère duodénal. .Gastrectomie, guérison (J. FIGARELLA). Société de chirurgie de Marseille. Séance
du 2 février 1941, page 150.
14° Vo l umineux calcul extirpé par iléoslomie au courl
d: llIl iléus biliaire (J. FIGARELLA). Présentation de p ièce à la
Société de Chirurgie de Marseille. Séance du 17 avril t941.
15° Les accidents par injections inlra utérines dans un
bill abortif (J. FIGARELLA). Le Sud médical et chirurgical,
31 juillet 1942, page 461.
'
16° A propos des torsions annexielles (J. FIGARELLA et
V. DONNET). Le Sud médical et chirurgical, 31 juiUet 1942,
page 465. 17° Les troubles vésicaux urétraux dans les prolapsus
génitaux (J. FIGARELLA et JEAN). Le Sud médical et chirurg ical, 31 juillet 1942, page 473.
'
THESES INSPIREES DANS LE SERVICE
,
18° Les manifeslalions vésicales et urétrales dans les
prolapsus génitaux (JEA...>i) •.
19° Trailement des mastopalhies bénignes subaigues par
l'hormone gonadotrope ~(FoGAccI).
20" L'opération de Gobell-Frangheim-Stockel (Mlle RouxI . . oussENQ) .
2P Les kystes lutéiniques (DE SOLLIERS).
22° Contribution il: l'étude de l'inversion utérine en dehors de la grossesse (FISCHMA.."Œ).
23" Les accidents par injection inlra utérine dans un
bllt abortif (BEHAR).
24 " Contribution il: l'étude du prolapsus après hystérectomie (FERnAND). Marseille 1942.
25" Les conséquences de Fovareclomie unilatérale (COEN).
Marseille 1942.
'
TRAVAUX ·DES COLLABORATEURS DU SERVICE
26" R. BOUILLON, Chef de clinique: Un cas de gl'ossesse
cngulaire rompue .
•
�1
-
•
~6-
V. DONNET, Assistant, ex-chef de clinique :
'27° A propos des lorsipns annexielles (FIGARELLI et DONNET) . Le Sud médical et chirurgical. 31 juille t 1942, page 165.
28" Technique .d'enregistre1l!ent . au cours de l'insufflalion tubaire kymographique (V. DONNET). Compte rendu Société obstétrique et gynécologique, 6 mai 1941, page 9.
29° Au sujet de la' réduction de -la masse ovarienne (V..
DONNET). Compte rendu Soc. obstétriqu e et gynécol. , 10 juillet 1941, page 22.
30° Salpingotomie lin éaire lolale. Résultat el con trôle
par insufflation tubaire kymographique (V. DONNET) . C. R.
Soc. Gyn. et Obstétr., 17 décembre 1941, page 43.
31 <> L'insufflation' tubaire kymographique dans le problème de la stérilité. Sur une technique personnelle d'enregistrement (V. DONNET). Marseille MédicaJ, n° 12, 15 septembre 1941, page 561.
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32 ° Motilité et perméabilité tubaires. Etude physio-pathologique de la stérilité (V. DONNET). Marseille Médical, 15
janvier 1942. n O 1. pages 20-31.
33 0 Au sujet de la réduction de la masse ovarienne (V.
DONNET). Marseille Médical, n° 11, 15 août 1942.
CHAIRE D'HISTOLOGIE
M.
ROMIEU,
Professeur.
N... , agrégé.
G.
JULLIEN,
Chef de travaux délégué.
TRAVAUX SUR LE THYMUS
ET LES ORGANES LYMPHOIDES
l. -
ROMIEU M. et JULLIEN G. Sur les rapports du thymus
avec le tissu lymph oïde du rein chez un Té léostéen. Lebistes
re/iculalus (Pèters). C. R. Soc. de Biol., t. CXXXV, pp. 1.6741.677, 1941.
ROMIEU M. et JULLIEN G. Sur l'existence d'~ne formation lymph oïde dans l'épiphyse des Gallinacés. C. R. Soc.
de Biol., t. CXXXV1, 1942.
JULLIEN G. Sur le thymus des Poissons osseux. Bull.
du Muséum d'His!. Nat. de ~,arseille , tome II, n° 1, 1942.
II.
~
TRAVAUX SUR L'EPIPHYSE
ROMIEU M. et JULLIEN G. Caractères histolotiques et
histophy'5iologiques des vésicules op iphysaires des Gallinacés. C. R. Soc. de Biol., !. CXXXV1, 1942.
�\
-
47 --'-
ROMIEU M. et J U LLI EN G. Ev olution et valeur m orph ologique d es vés icules closes de la glande pinéale d es Oiseaux:
C. R. Soc. de Biol., t. CXXXVI, 1942.
ROMIEU M. et J ULLIEN G. Observations sur l'anat omie
microscopique de la glande pinéale du nouveau-né humain.
C. R. Soc. de Biol., t : CXXXVI, 1942.
ROMIEU M. et J U LLIEN G. Structure histologique et cylologie d e l'épiphyse du n ouveau-n é. C. R. Soc. de Biologie,
tome CXXXVI, 1942.
J ULLIE N G. Sur l'origine et la formation des vésicules
closes dan s l'épiphyse d es Gallinacés. C. R. Soc. de Biol.;
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1Il. -
TRAVAUX SUR L'EDUCATION PHYSIQUE
M. La brady cardie d' entrairremenl d es sporlifs. Marseille Médical, n 18, 15 décembr e 1941, pp. 869-877.
ROM IEU M. Observations sur des coureurs d e grandfond. Marse ille-Médical, n O 18, ~5 décembre 1941 , pp. 879-883.
ROMIEU. Analyses d'ouvrages et rapports relatifs à
l'Education, physique.
R O MIEU
IV. -
DIVERS
G. L e l obule pulm ona ire. Archives de Méd ec ine gén ér a le et colonial es, n ° 4, 1942. .
J ULLIEN
CH~RE
D'HYGIENE
Professeur:
VIOLLE •
. . Chef d e travaux (fais a nt fonction de) : M.
RECO R DIER
H. VIOLLE et 1\'1. R.-\ YN A UD. Les procédés d.e vaccination contre le typhus exanthématique. Archives d e Méd ecine
Génér ale et Coloniale. Mai-juin 1942.
H . VI OLLE: A.-i\1. R ECO RDIER el M. RAYNAUD. Sur la
nature de l'épidémie d e typhus exanthématique d es prisons.
Archives de Médecine ,Générale et Coloniale. Mai-juin 1942.
H. VIOLLE, M. RAYNAUD et J. IR UNBERRY. - R apport sur
les eaux con sommées à Marseille.
H. VIOLLE, M. R AYNAU D et MUe PRU DH OMME. De la
vitalit é du B. typhique et d u B. Coli dans l'eau de m er. Soc.
d ~ Biologie de Marseill e, séa nce du 10 juillet 1942 .
•
�-
48 -
TRAVAUX SCIENTIFIQUES DU LABORATOIRE
DE PARASITOLOGIE
Ch.
~ i)YEUX,
Professeur.
J. SAUTET, Agrégé.
Ch. JOYEUX el J.-G. BAER. - Le cycle évoluti( de Sizdalia joyeuxi (Hugues, 1929), Trémalode Strigeida. Arch. de
l'Institut Pasteur* de Tunis, XXX, 3-4, pp. 279-286, décembre 1941.
Ch. JOYEUX et J.-G. BAER. - Recherches sur l'évolution
de la Ligule intestinale. Bull. Muséum Hist. Nat. de Marseille, II (1), pp. 1-32, 2 pl., 1942.
J. SAUTET. - Contribution à l'élude de ['immunité el de
l'h y persensibilité dans les maladies à tréponèmes. Arch. Méd.
Gén. el Col., X, p. 166, 1941.
J. SAUTET. - Quelques détails sur l'anophélisme au Soudan (rançais . Méd. tropical e, II, p. 21, 1942.
J. SAUTET. - Vue d'ensemble sur les typhus et les hôtes
inlerm!diaires. Arch. Méd. Gén. e l Col., XI, p . 83, 1942.
H. VlOLLE, J. SAUTET et M. RAYNAUD. Essai sur la
transmissil)n du typhus marin par TriaToma infestans. Marseille lIIédical, 78, p. 795, 1941.
CHAIRE DE PATHOLOGIE CHIRURGICALE
M.
MOIROUD,
Professeur
A propos de l'assèchement de la cavité abdominale à
l'aspirateur. Académie de Chirurgie, 11 janvier 1943.
La synoveclom ie ut-elle justifiée dans certains cas de
corps é tranger!~ articulaires de nature traumatique ? Académie de Chirurgie, 11 mars 1942.
Amputation tardive du pied après d ésarticulation temporaire pour tuberculose du tarse. Société de chirurgie de
Marseille, Bull. n · 5-6, 1941.
Tétanos après opération abdominales. Soc. de Chirurgie
de Marseille, ]]0 5-6, 1941.
Résultats éloignés des opérations pour cancer du sein.
Soc. de Chirurgie de Marseille, Bull. nO 5-6, 1941.
L'anesthésie péridurale segmentair e. Soc. de Chirurgie
de Marseil1e, seance du 16 février 1942.
Ostéorbordrite disséquante du genou. Soc. de Chir. Mars.
Sce du 21-6-42.
l;;lernie transmésentérique. Soc. de Chirurgie de Marseille. Sce du 21-6-42 .
•
�-
49-
Epiphysite vertébrale de croissance. Journée marseillaise du rhumatisme. Février 1942.
. TRAVAUX SCIENTIFIQUES DE LA CHAIRE
DE PHARMACODYNAMIE ET MA'IJERE MEDICALE
Fernand
MERCIER,
J.
BALANSARD,
J.
DELPHAUT,
Professeur .
Agrégé.
Agrégé, Chef des Travaux.
1
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l'Adonis vernalis. Mémoire présenté au Bulletin des Sciences
pharmacologiques (en cours de publication).
F. MERCIER, J. DELPHAUT 'et P. JOUFFRET. Action de
certains médicaments sur la fixation expérimentale du salicylaie de soude dans le cœur. C. R. Soc. de Biologie, 1941,
t. 135, p. 1.061.
F. MERCIER, J . DELPHAUT et P. JOUFFRET. Sur ['influence exercée par certaines associations médicamenteuses
sur la toxicité expérimentale du salicylale de soude . . C. R.
Soc. de Biologie 1941, 1. ' 135, p. 1.664.
F. MERCIER et Mlle S. ~1ACARY. - Spartéine el modificatcurs du parasympathique. influences réciproques sur les
enolraclions de l'intestin isolé. Corn. Soc. pc Biologie de
Marseille, juin 1942.
J. BALAN SARD et J. DELPHAUT. Sur les propriétés
pharmacodynamiques du nénuphar : Nympllca alba. C. R.
d. la Soc. de Biologie, 1941,1. 135, p , 1.665.
J . BALANSARD et J. DELPHAUT. - Sur les propriétés spasmol!ltiques el sédatives du nénuphar. C. R. de ]a Soc. de
Biologie, 1941, 1. 135, p. 1.667.
Nitrate de polasse et
J. BAI.ANSARD et J. DELPHAUT. diurèse. Bulletin de la chaire d'histoire naturelle de la Faculté d€: Médecine et de Pharmacie de Marseille, 1942, n ° 2.
THESES
J. BALA..... SARD. Contribution ci: l'étude de quelques
diurétiques hépalo-rénaux. Thèse Doctorat en Médecine.
, Marseille, 1941.
Recherches expérimentales sur la 'ÎXa. P. JOUFFRET. lion et la toxicité du salicylate de soude. Thèse.. Doctorat en
Pharmacie, Marseil1e, 1941.
Suzanne MACARY. Action expérimentale de la .;p,1I
léine el de ses sels sur l'intestin isolé. Thèse Doctorat en
Pharmacie, Marseille, 1942.
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L. GOURDO N . Conlr ibf.ltio n à l'élude p harmaco l og :que
des esters d'amino-alcools doués d e propriétés antispasm odiques. Thèse Doctoral cn Pharmacie, Mar seille, 1942',
CHAIRE DE PHARMACIE
M. L.
VIGNO LI ,
Professeur.
M. J.
GUILLOT,
Chef de travaux.
L. VIG N ŒLI et LIEUTIER. - Indices de préci pitation eau
e! alcool des exlraÏts fluides du Cod ex 1937.
L. VIG N OL! et J. SIeE. - Détermination du d egré alcoo-
liqu e des préparations galén iques.
L. VIGNOU et J . SIeE. An tigene d e Vern es . Préparation el réactions de floculation .
~
L. V IGNOLI el J . SIeE. - Elud e d e quelques d érivés de
la para-imino-ph ényl-sulfamide .
Monographie des tr avau x du laboratoir e.
. CHAIRE DE PHYSIOLOGIE
MALMEJAC,
Professeur.
V.
D .ONNET.
Chargé des fon c tions d'Agrégé.
E.
D E SANTI,
Assistant.
A.
C'\PE L,
Prép ar a teur .
J. M ALM:EJAC et E . D ESANTI . Importan ce capitaLe du
{acteur te mpéra/ure dml s les réguLarisations vaso-motrices
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méd ullaire d orsal . Marseille Médical, 1941, 15, 7.1 7.
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leur seuil d'apparition . :Mar seille Médical, 1941, 15, 733.
J. ~iALMEJAC, V. D ONNET et A~ CAPEL. Elude exp érimentale des m odi{ication.s d e la sécrétion urinaire au cours
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Soc. Biol., !!laTS 1942.
J. ?fALMEJAC • . V. DONNET et A. CAPEL. Mécanisme de
production des modifications de la sécrétion urinaire au
cours de la d épression barométrique. C. R. Soc. Biologie,
en
mars 1942.
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Marseille, 17 mars 1942.
J. MALMEJAC. V . DONNET et . A. CAPEL. Multiplicité el
complexité des {acteurs qui interviennent au cours de la dépression barométrique pour m odifier la diurèse. Soc. :Méd.
Marseille, juillet 1942.
V. DO NNET. L'insufflation tubaire kymographique
dans le problème 'de la stérilité. Sur une technique personnelle d'enregistl'emenl. Marseill e Médical, 1941, 12, 561.
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physio-pathologique de la stérilité. Mars. Medical, 1942, 1, 20.
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Elude des mécanismes nerveux centraux. Thèse Médecine,
Marseille, 1942.
CHAIRE DE PHYSI9UE
A.
CHEVALLIER,
P.
D UBOULOZ,
Professeur.
Agrégé,
.
. H. Roux, Chef. de travaux.
.
Sur l a teneur normale du sang humain en vitamine A.
(A.
S. :M ANUEL). Travaux des membres de la
Biologique, t. XXIII, n ° 2, 2 avril-juin 1941.
Sur le dosage de la vitamine A dans les huiles (A. CHEVALLIER, S. MANUEL et P. FA UBERT) . Travaux des membres de la
Société de Chimie Biologique, t. XXIII, nO 4, décembre 1941.
CHEVALLIER et
~ocié lé de Chimie
Sur la pr,é sence de substances anti-oxygèl)es dans les tissus animaux (P. D UBOULOZ et M.-F. HEDDE). Travaux des
membres de ]a Société de Chimie Biologique. Soc. Chimie
Biologique, t. XXIV.
Sur une nouvelle m éthode de d osage de la vitamin e BI
(H. Roux). Travaux des membres de la Société de Chimie
Biologique. Soc. Chimie Biol., t. XXIV.
�-
52 -
CHAIRE DE CUMQUE DERMATOLOGIQUE
.
.
Tuberculose verruqueuse de la langue chez un syphilitique ancien (J. BONNET et J. RANQUE). Société de DermaloVénéréologie du Litt. Méd., 23 nov embre 1941.
Urticaire pigmentaire (P. VIGNE). Société de DermatoVénér.éologie du Litt. Mérl., 23 novembre 1941.
Chan cre syphilitique anal (J. BONNET et J: CALVET). Sté
de Dermato-Vé nér éologie du Litt. Mérl., 23 novembre 1941.
Erysipéloide de Rosembach (A. VIDAL et i.. RA NQUEJ. Sté
de D erm ~ to-Vénér éologie du Litt. Méd ., 23 novembr e 1941.
R étrécissement du rectum (J. BON NET). Sté de DernialoVénéréologie du Litt. Mérl., 25 novembre 1941.
Syphilis tertiaire (richophylo'ide des bourses (J. CALVET).
Sté de Dermato-Vénéréologie du Litt,. Méd., 23 nov. 1941.
Sarcomatose d e Kaposi (J. BAN QUE et E. CALAS) . Sté de
Dermato-Vénéreologie du Litt. Med., 15 avril 1942 .
.4m élioration notable d'une Sarcomalose de Kaposi au.
cours d'un trail em ent spéc ifique (P. VIG NE et A. F OUR N ŒR ).
Ste de Dermato-Vé néréologi e du Litt . Méd., 15 avril 1942.
Névrodermite rebelle des aisselles et du pubis (Mal'.ldie .
de Fox-Fordyce) (P. VIG NE et J. BON N ET). Sté d e Derm atoVener éologie du Litt. Méd., 15 avril 1942.
Epilh éliom a bilatéral des sein s envahissŒlt la peau du
mamelon el simulant une maladie de Pagel (P. VIG NE et H.-L.
LOMBARD) . Société de Derma to-Vén éréologic du Litt. Méd. ,
15 avril 1942.
Eryth ème n oueux ch ez un e hansénienne (J. CALVE'r rt
E. C.UAS). Société de Dermato-Vénéreologic du Litt. Médit.,
15 avril 1942.
Ps oriasis palmaire pon ctué et ps orias is rupioïde carné
d e la jambe (J. CALVET et S . CHIRON ) . Sté d e Dermato-Vcl1éreo logie d u Litt. Méd. , 15 avril 1942. .
Lich en plan alrophique d'origine au.r ique ? Lichen plan
jugal (J. CALYET) . Sté de Dermato-Vén éréologie du Litt. Méd.;
15 avril 1942 .
A propos du statul d e la spécialisation d ermato-vén ér éologique. N omination d'un e Commission d'étude. Projet parisien de Diplôme d e Sp écialiste d erma to-vén éréologiste (P. VIGNE) . Sté de Dermato-Vé nér éologie du Litt. Méd., 15 avril 42 .
Vari celles contractées au conlact de z onateux (à prop oR
de deu x cas n ouv eaux) . (J. BO NNET, J . BANQUE et LUCOHES I).
Sté de Dermato·VénéréoJ ogie du Litt. Méd. , 15 avril 1942.
Epithélioma pigmenté d es lèvres (P. VIGNE et R. hIDERT ) .
Sté de Dermato-Vénéréologie d u Litt. Méd., 15 avril 1942.
�-
53-
M élwlOdermie genéralisée (J. CALVET et E. CALAs ) . Ste de
Derma lo-Vén ér éologie du Litt. Méd ., 15 avril 1942.
Rectites el ulcérations rectales de la Maladie de N icolasFaOre (P. VIGNE et J . B ONNET) . Sté de Dermato-Vénéréologie
d u Lill. Méd ., 15 a vril 1942.
Les vitamin es en d ermatologie (J. BONNET). Le Sud Mé di·
c al et Chir. , p. 269, n ' du 28 février 1942.
L es toxicomanies el leurs expressions cutanées (J. CALLe Sud ~f é dical et Chir., p . 278, n ' du 28 février 1942 .
.4 propos' du séro-diagnoslic de la s yph ilis (J. BANQUE) .
Le Sud Médical et Chir ., p. 282, n ° du 28 février 194 2.
"L'éryth èm e n oueux (E. CALAS). Le Sud Médi cal el Chir.,
p . 290, n ' du 28 février 1942.
l'orokéralose de Mibe lli. Trois cas familiau x, transforma-
VET) .
l ion n éo plas ique chez
l'UIl
d'eux (P. VIGNE). Annales de D er-
tn~tolo gi e
et de Sy phili graPh.!-e, p. 5, n ° 1, janvier 1942.
Contribution à l'etude d e la maladie d e Sch amberg
(Ed. CALAS). Thèsë de Marseille, 1941, 2' prix de thèse.
Le Docteur Jean B ONNET, Chef de Cliniaue titùlairc de
la Faculté de Médecine, a été no mmé, après con cours, en
juillet 1942, Dermatologiste des hôpitaux d e Marseille.
TRAVAUX DE L'ANNEE 1941·42
1 ° L e rhum.atism e dystrophique oUgo-articulaire. A propos d' une observation (Traitement par les eaux d e BourbonLancy el d'A ix -les-Bains) . J ournée de là Li gue Française du
Rhum a tis me. Ma rseille, 21 mars 1942.
2° Introduction au numéro spécial de Provence Médic ale : Quelles form es de rh umatisme soigne-t-on dans les stat ions th ermales? Provence Médi cale, m a i-juin 1942, p . 5.
3° Traitem ent des asphyx ies accidentelles. A propos de
quatre cas ; Comité Mé dical des B.-du-Rh., 19 juin 1942. Marseille Médical.
.
4 ° Erosion des corps vert ébraux par an él:rysme latent
chez un jeune sujet. E n collaborati on avec L"-PE YRE. Co mité
Médical des B.-du-Rh., 15 mai 1942.
•
5 ° Tltèse CLAUSADE,. Sur le traitem ent d e la Douve du
foie, novembre 1941.
6° L es R icrests ions. Conférence à l'Institut d' h yg iène,
16 avril 1942.
7° Influen ce sur la path ologie. Conféren ce à l'Institut
(~' hygièD e J 23 a vril 1942.
•
��-
55-
TRAVAUX PERSONNELS
DES MEMBRES DU CORPS ENSEIG NANT
ANNtE SCOLAIRE (1942-1943)
CHAIRE D'ANATOMIE
Professeur: F. CORSY
(décédé le 5 mai 1943)
Chef de travaux : J .
Agregé :. M.
SALM ON
GRIS OLI
1 0 P h ylogén èse et Ontogénèse du Rh omben céphale (MM.
CORSY et GASTAUT) . Archives de Médec in e gé n é rale e t c olo- j
niole, N" 3, 1943, p . 89/ 101.
2W Un cours du Professeur Co nsy : Le Cervelet. Archives de Méd ecine gé nér ale et coloniale, N ° 4, 1943.
3° L es zones artérielles dangereuses (M. SAUlON) . Archi- '
. ves d,é Médecine généra le et coloniale, N ° 3, 1943, p . 102/ 114 .
4° Le pli ileo-appendiculaire CM. SALM ON ) . Arc h ives d e
Médeci ne générale et coloniale, N ° 3, 1943, p. 129/ 144 .
5° Anastom oses transmédianes d es arfères m emngées
(MM. SALMON el DALLAS). Arch ives d e Méd ecin e gén ér a le et
coloniale, N ° 4, 194ft
. 6 ° Les Parathyroïdes. Quelques points d'anatomie chir urgicale (MM. SAL M ON et G AUJO UX). Archives de Méd ecine
générale et coloniale, N ° 4, 1943.
.
7° Sur l' h islogén èse nerveuse et la classification d es tum eurs cérébrales (MM. P AIL LA.S et G ASTAUT) . Ar chives d e Medecine génér ale et colonial e, N" 3, 1943, p . 11 5/ 128.
8° R ech erches S UI' l'anatomie d es Parath yroïd es (MM.
DOR et GRI SOLl). Archives de Méd ecine générale et colo niale,
N° 4, 1943.
9 ° Appareil h y oïdien ossifié (J . G R I S OLI) . Archives d e
~'1édecine générale et colo ni ale, N ° 4, 1943.
10 ° L e n erf du tenseur du Fascia Lata (M. H EN RY). Arch ives de "Médecine gé nér ale et coloniale, N ° 4, 1943.
11 ° L e cardia-œso phage. Anatomie m édico-chirurgicale
(J. PO U CEL). Arcnives d e Médecine gén ér ale et colon iale, N ° 4,
1943.
12° ~L a perfusion ve ineuse en ,ch irurgie infantile (M. SALMO N) . Sté d e Chir. de Mar seille, séan ce du 19 oc lobre 1942, in
Bull. et Mém. t. XV, NO. 7-8-9, 1942, p . 207/ 210.
..
�-56 13 <1 Blocage de la circulation veineuse du membre infé. rieur gauche. Infiltration lombaire~ Guérison. (MM. SALMOJ'o"
. et SAUVIGNE). Sté de Chir. de Marseille. Seance du '26 oclobre
1942, in Bull. et Mém. t. XV, N°' 7-8-9, 1942. p. 216/ 218.
14 ° Un cas de luxation traumatique de l'épaule chez ren~
fant (Rapport de M. SALMON sur un travail de MM. BOURRE,..
et BELLON). St" de Chir. de Marseille, séance du 18 janvier
1943. in Bull. et Mém. t. XVI, 1943, W' 1-2, p . 25/26.
15 ° A propos du decubilus ventral dans certains syndromes abdominaux CM. SALMON). Sté de Chir. de Marseille, séance du 18 janvier H143, in Ilull. et Mém., t. XVI, N°' 1-2 1943,
p. 26/ 28.
16 ° Tro is cas de parotideclomie . tolale avec conservatioJl
intégrale du nerf facial (Rapport de M. SALMON sur un travail
de M. LETAC). Sté de Chir. de Marseille, séance du 8 février
1943, in Bull. et Mém., t. XVI, N°' 1-2 1943, p. 47/ 52.
.
17 ° Volumineux tératome présacré chez un enfant de
seize mois (M. SALMON). Sté de Cbir. de Marseille, séance du
8 février 19·t 3, in Btùl. et Mém., t. XVI, N U 1-2 1943, p. 54.
18 Parotidectomie tolale (1\31. PAOLI, SALMON, CARREfiA
et GONNET). Sté de Chir. de Marse illf>, séance du 22 févri er
1943, in Bull. et Mém. t. XVI, W ' 1-2, 1943, p. 79 / 80.
19 A propos des plâtres circ ulaires dans les fractur es
ferme<s (M. SALMON). Sté de Chir. de Marseille, séance du 22
fév rier 1943.
20 Périco lit e sténosanle de l'angle gauche (MM. SALMO ~
e l DOR). Sté de Chir. de Marseille, séance du 1er mars 1943,
in Bull . et Mém., t. XVI, 1943.
21 Accourcissement du fémur (M. SALMON). Sté de Chir.
de Marse ilJ e, séance du 8 mars 1943~ in Bull. et Méru., t. XVI ,
1943.
22 A prop os d'une butée de hanche dans un cas de.
luxation congénitale chez une jeune enfant (M. SALMON). Sté
de Chir. de Marse ille, séauce du 8 mars 1943, in Bull. et Mém.,
t. XVI, 1943.
.
23 Sténose hypertrophique du pylore (M. SALMON). Sté
de Chir. de MarseiJIe, séauce du 8 mar-s 1943, in Bull. e t Mém. ,
t. XVI, 1943.
24 Calcinose chez une enfant. Parathyroïdeclomie . Résultnts après trois ans et d emi (MM. GIRAUD, SALMON el SENEZ) . Sté de Chir. de Marseille, séance du 8 mars 1943, in Bull .
et Mém ., t. XVI, 1943.
25 Myosit e oss ifian/e. Para/hyroïdec/omie. (MM. SALMON el FO URNIER). Sté de Chir. de Marseille, séance du 8 mars
1943, in Bull. et Méru., t. XVI, 1943.
26 0 Un cas d e scoliose congénitale pris pour un mal de
Poil (Rapport de M. SALMON sur un travail de MM. BOURRET
0
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�-
57-
et BELLON) . Sté de Chir. de Marseille, séa nce du 15 mars 1943,
in Bull. et Mém., t. XVI, 1943.
27° Une pseudarthrose du col du fémur de diagnostic
délicat CM. SALMON). Sté de- Chir. de Marseille, séance du 22
mars 1943, in Bull. et Mém., t. XVI, 1943.
28° Pseudarthrose du tibia chez lllt enfant après résection pour ostéomyélite grave. Greffe. (M. SALMON). Sté de
Chir. de Marseille, seance du 29 mars 1943, in Bull. el Méru.,
t. XVI, 1943.
29° !,lail.! par balle de revolver de l'espace sOlls-paroti. dien postérieur, avec blessures vasculaires et nerveuses (Rappart de M. SALMON sur un travail de Mi\L CARREGA c t GONNET).
Sté de Chir. de Marseille, séance d,u 5 avril 1943, in Bull. et
Mém., t. XVI, 1943.
30° Néphrite azolémique chez une enfant. Décapslliation
bilatérale. Résultais. (MM. GIRAUD, SAUlON et ROBERT). Sté de
Chir. de Marseille, séance du 17 mai 1943, in Bull. et Mém.,
t. XVI, 1943.
31 Fracture ouverie de jambe. Retard de consolidation.
Action décisive de l'antelobin_e int.ra~focale. (Rapport de M.
SALllON sur une travail de P. GRANJON). Sté de Cbir. de Marseille, séance du 31 mai 1943, in Bull. et Mém., t. XVI, 1943.
32 Perforation intestinale .typhoïdique chez une enfant
diagnostiquée au stade préperforatif. Intervention. Gu érison.
(MM. SALMON, J. RAYBAUD et Mme TEYCHENE- DINARD). Sté de
Chir. de Marseille, séance du 31 mai 1943, in Bull. et Méru.,
t. XVI, 1943.
33 0 Butée de hanche (M. SAUlON). Sté d e Chir. de Marseille, séance du 21 juin 1943, in Bull. et Mém., 1. XVI, 1943.
34 A ,propos de greffes culanées chez les enfants atteints de nom a CM. SAUlON). Sté de Chir. d e Marseille, séance
du 28 juin 1943, in BulL et Mém., t. XVI, 1943.
35 Complication rare après appendicectomie (MM. S.u.;lION et BOURRET) . Sté de Chir. de 'MaI"seille, séance du 28 juin
1943, in Bull . et Mém., t. XVI, 1943.
36 Maladie de Gau cher. Splénecto mie. Résultats après
18 ·mois. (M. SALMON). Sté de Chir. de Marse i11 e, séance du
5 juillet 1943, in Bull. et Mém., t. XVI, 1943.
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0
37 Thèses inspirées
Jean GRISOLI : Recherches anatomiques sur les artères de
la glande mammaire chez la femme. L\'larseille, 1943.
Jacques BEYNET : Contribution ci l'élude du traitement
chirurgical de la maladie de Gall chel'. Marse ille, 1943.
0
Nominations
Le professeur agI"égé SALMON", chirurgien d es hôpitaux,
a été nommé chiruI"gien-cbef à la dat e du 1er avril 1943,
•
�-
58-
M. GRISOLI, prosecteur, a été proposé pour le poste de
chef de travaux.
MM. POUCEL, DALMAS, GAUJOUX, ont été nommés, après
eoncours, prosecteurs titulaires.
MM. BOURRET a été nommé prosecteur adjoint.
TRAVAUX DE LA CHAIRE D'ANATOMIE
PATHOLOGIE ET PATHOLOGIE EXPERIMENTALE
M. Luci en CORNIL,. Professeur (Doyen).
M. Yves
M. Jean
Pr?fesseur sans Chaire
Agrégé, Chef de Travaux.
POURSINES,
PAII,.LAS,
1°. Eluàe biologique du terrain dans l es étals précancé-
reux
(L. COR NIL)., Diagnostics et Traitements N ° 3.
2" Facteurs alimentaires el carcinogénèse (L. C fi c(2).
Diagnostic et Traitements N " 3.
3° Foie el cancer. Le rô le hépatique dans la carcinogénese (L. CORNIT) . Revue du foie 1943, N° 6.
4" Le Cœur des hépatiques (L. CORNIL). Revue du foie
1943, N ° 6.
'
'
5\V Diagnostic sérologique du cancer par la réaction de
A rOll. (N ° spécial, sous la direction de M. CORNIL, du 4:: Sud
Médical el Chirurgicale >, 31 juillel 1943. P. 271 / 45.
66 ° Sur les effets hépato-spléniques d'une seule in,jection
intraveineuse d'encre de chine au cobaye. (L. CORNIL, Y.
POURSINES et Mme DUMON-LEGRE) . Sté de biologie de "Marseille,
26 janvier 1943. In C. R. Slô biologie.
7° Action de la 'splénectomie sur l'épaUte du cobaye
provoquée par injection intracarcineuse d'encre de chine (L.
CORNIL, Y . POURSINES et Mme DUMON-LEGRE). Sté de biologie
de Marseille, 26 janvier 1943. In C. R. Sté biologie).
g o Lésions hépato-spléniques obtenues chez le cobaye
par l'acétate de cobalt (L. CORNIL, Y. POURSINES et Mme DuKON-LEGRE). Sté de biologie de Marseille, décembre 1942. ln
C. R. Sté biologie.
.
9° Action de la splénectomie sur l'hépatite du cobaye
par l'acétate de cobalt (L. CORNIL, Y. POURSINES et Mme pu1I0N-LEGRE). Sté de biologie de Mar seille, décembre 1942. In
C. 'R. Sté biologie).
10 Sur les lésions histologiques de la peste eXpérimenlaie du cobaye et du rat blanc. (L. CORNIL, Y. POURSINES et G.
MOUSTARDJER). C. R. Sté de biologie. Juin 1943. '
•
,
11 Le domaine et les limites de l'insuffisan ce h épatique
(L. CORNIL et J. VAGUE). Vicby Médical 1943, N° 4•
0
0
•
�-59 -
L
Sur la spécificité d'action des produits utilisés pour
l'étude expérimentale des hépatites (L. CORNIL, Y. POURSINES
et Mme DUMON-LEGRE). Mémoire à paraître dans la « Bevue
du Foie :.. t. XVI, novembre 1943.
12 ° Bergson et la conception dynamique de l'aphasie (L.
CORNIL). Revue d'études philosophiques n ° 6. 1943.
13° Hippocrate médecin et philosop'he. Conférence il la
Sté d'études philosophiques de Marseille, décembre 1942.
14° L'Unité française el la jeunesse. Conférence Université Jeune-France. mai 1943.
1'5° La sélection professionnelle des éludes médicales.
Rapport à 'la Commission interministérielle de reform e des
Eludes médicales, Paris, février 1943.
16- Notices nécrOlogiques
-
A. HOLLWECK (Cahiers de ·Physique. décembre
1942).
•
-
Elie FAURE (Les Cahiers du Sud N ' 2, 1943) .
-
F. CORSY (Archives de Médecine générale et
coloniale N ' 43) .
Professeur Agrégé : J.-E.
PAILLAS
(Chef de Travaux)
. Compression de la moelle par sarcome épidural élendu
de D-6 à L-l chez un enfanl de 4 an ~ el .demi.
Comité médical des B.-du-Rh., 18 décembre 1942, in Marseille Médical N' 6, 15 mai 1943, p. 287 / 290.
(Avec P . GIRAUD et J. MARCO~ELLES).
,Considérations analomiques et pathogéniques sur les hémalomes sous-duraux chroniques.
Marseille Médical, 15 mai 1943, p. 258/ 269.
(Avec M. GAUIOUX).
Sur deux cas de crâniopharyingiome opérés avec sucees.
Société de Chirurgie de :M arseiIle, 30 novembre 1942.
(Avec P. GUILLOT).
Sur l' histogénèse nerveuse et la classification des lumeurs
cérébrales.
Archives de Médecine générale et coloniale, mai-juin
1943, p. 115/ 123.
(Avec H. GASTAUT) .
.
'
•
�-60 -
CHAIRE DE CHIMIE BIOLOGIQUE
Professeur: Jean ROCHE
Charge des fonctions d'Agrégé: Yves DERRIEN
..
Chef des Travaux : Christian Du MAZER
1. -
1 Sur l'activation et ['inhibition des phaospatoses par
l'io magnésium (J. ROCHE et Nguyeo-van THOAI). C. R. Académie des Sciences, t. CCXIV, 1016, 1942.
2° Sur les phosphatases des hématies actives en milieu
acide (J. ROCHE, Nguyen-van THOAl et J. BAUDOIN). C. R. Académie des Sciences, t. CCXV, 386, 1942.
3° Recherches sur les pyrophosphalases. J. Caractères
différentiels et classification des pyrophosphatases (J. ROCHE,
Nguyen-van THOAI et J. DURAND). C. R. Académie des Sciences, 1943 (sous presse) .
4 Recherches sur les pyrophosphalases. II. Différenciation des pyrophosphatases et des phosphomonoeslérases al~
caUnes (J. RO~HE, Nguyen-van THOAI et J. ' DURAND). C. ~R.
Académie des Sciences, 1943 (sous presse).
50 Sur le système phosphatasique de la muqueuse intestinale (J. ROCHE, S. de LAROMIGUlERE et A. LAURENS). C. R.
Académie des Sciences,. 1942, t. CCXV, 295.
6 0 Action complète de la cystéine el de l'ion ferreux sur
les phosphatas es (J.. ROCHE, Nguyen-van THOAI et O. MILHAU).
C. R. Société de Biologie, 1943 (sous presse).
7 0 Sur les pho~phatases végétales. IV. Caractères des préparations enzymatiques du Soja et de l'Amande douce
(Nguyen-van THOAI). Bull. Société de Chimie biologique, 1942,
t. XXIV, 1369-1377.
8 0 Phosphomonoeslérases et pyrophosphatases acides
isodynames (J. ROCHE, Nguy en-van THOAI et J. BAUDOIN).
Bull. Société de Chimie biologique, t. XXIV, 1247-1258, 1942.
9 0 Sur le systeme phosphatasique , de l'intestin, ses activateurs el ses inhibiteurs (J. ROCHE, S. de LAROMIGUIRE et A.
LAURENS). Bull. Société de Chimie biologique, t. XXV, 10191030.
10 0 Sur la diversité d es phosphatases alcaUnes dans les
organes animaux (J. ROCHE, S. de LAROMIGUIERE et A. LAURENS). Bull. Soc. de Chimie biologique, t. XXV, 1157-1165,
1943.
11 0 De l'action des ions metalliques sur les phosphatases
(J. ROCHE, Nguyen-van THOAI et J. DURAND). Bull. Société de
Chimie biologique, t. XXV, 1166·1175.
12 0 Sur les phosphatases du foie actives au pH opti0
..
TRAVAUX SUR LA CHIMIE DES ENZYMES
0
�,
.-
mum 5,5 (J.
ROCHE et J.
t. CXXXVII, 245, 1943.
n. -
61-
BAUDOIN).
C. R. Société de biologie,
'
TRAVAUX SUR LA CHIMIE DE L'OSSIFICATION
13° Premières étapes de l'ossification dans les os em-
bryonnaires et rôle de la phosphafase (J. ROCHE et M. MOURGUE). C. R. Académie des Sciences, t. CCXIV, 809, 1942.
14 ° Sur le mécanisme biochimique de l'ossification et le
rôle physiologique de la phosphatase des os (J. ROCHE et G.H. DELToun). C. R. Académie des Sciences, 1943 (sous p.resse).
15° Mécanisme de la calcification osseuse el théorie des
fixateurs du calcium (J. ROCHE et G.-H. DELTOUR). Bull. Académie de Médecine, 1943 (sous presse).
16 ° Recherches sur l'ossification. XIII. (J. ROCHE et G.-H.
DELTOUR). Bull. Société de Chimie hiologique, t. XXV, 1943
(sous presse) .
.. III. -
TRAVAUX SUR LA CHIMIE DES GLUCIDES
ET DES PROTIDES
17(1 Action de la soude sur l'amidon. Consolidation des
liaisons osidiques intramoléculaires (C. DUMAZERT et R. MICH~L). C. R. Académie des Sciences, t. CCXIV, 645, 1942.
18(1 Contribution à l'étude de l'action de la soude sur
l'amido'n (C. DUMAZERT et R. MICflEL). Bull. Société de Chimie
hiologique, t. XXIV, 1291-1296, 1§42.
19(1 Contribution à l'étude de l'action de la soude sur le
glycogène (C. DUMAZERT et R. MICHEL). Bull. Société de Chimie biologique, t. XXV, 1121-1127, 1943.
20(1 Sur la formation d'acide oxalique à partir d'acides ·
aminés (M. MOURGUE et M. ROGER). Bull. Société de Chimie
biologique, t. XXIV, 1291-1296, 194~.
'
21 (1 Action de l'acide phosphotungstique sur les hydroly.ais protéiques et dosage des diacides monoaminés (M. Mo URGUE et M. ROGER). Bull. Société de Chimie biologique, t. XXV,
1110-1112, 1943.
22 (1 Sur la combinaison du dérivé bisulfitique de l'aldéhyde formique à l'arginine, aux acides aminés et à leurs dérivés (J. ROCHE, H. LEHR et E. RIEss). Bull. Société de Chimie biologique, t. XXV, 1062-1072, 1943.
'
. 23 (1 Teneur en phénylalanine et spécificité des pigments
respiratoires (J. ROCHE, R. MICHEL et M. MOUTTEI. C. R. Société de biologie, 1943 (sous presse).
24" Microdosage de l'acide lactique"(C. DUMAZERT). Bull.
Société de Chimie biologique, t. XXV, 1112-1114, 1943:
�62 -
IV. -
THESES DE DOCTORAT EN PHARMAClE
25° Le systeme phosphalasique de {'intestin (S. de LARDThèse Doet. Pharm. U nÎv., Marse ill e, 1 vol., 108 p.,
Declume éd., Lons-le-Saunier, 1942.
26° Sur les activateurs et les inhibiteurs des phosphalases animales alcalines CA. LAURENS) . Thèse ODet. Pharm.
Univ., Marseille, 1 vol., 11 p., Declume éd:, Lods-le-Saunier,
1942 . .
27° Sur les phosphalases animales acides. Contribution
. KIGUIERE).
il l'élude du systeme phosphatasique des h ématies (J.
BAU-
DOIN) .. Thèse Doel. Pharm. Etat, Marse ille, 1 vol., 106 p., Declume éd., .Lons-le-Saunier, 1943.
228"' Recherches sur le mécanisme biochiinique de l'ossification in vitro (G.-H. DELTOU R). Thèse ODet. Pharm. Univ .• .
Marseille, 1 vol., 98 p. Declume éd., LODs-le-Saunier , 1943.
V. -
TRAVAUX
DIDACTIQUES
A. Chimie (Collection du P. ·C. B.), (A. TIAN et J. ROCHE).
Troisième édition, 1 vol., 986 p., Masson et Cie éd. Paris,
1942.
B. Elémenls de biochimie médicale (M. POLONOVOSKI. P.
BOULANGER, P . CRISTOL, G. FLORENCE, A. GIBERTON, M. MACHEBŒUF, H. ROBERT, J. ROCHE et C. SON NIE) , 1 vol., 694 p .
. Masson et Cie éd., Paris, 1942. Deuxième édition.
C. Biochimie des phosphatases (J. ROCHE et J . COURTOIS) ,
sous presse, in Exposés ann,u els de Biochimi e 'médicale, t. IV,
1943.
D. La phosphatase des os (J. ROCHE), pp. 251-269, in
Exposés annuels de Biochimie médicale, t. III, 1 vol., . 296 p.,
Masson el Cie éd., Paris, 1942.
E. Vitamine C et système osseux (os el denls) (J. ROCHE),
pp. 18-29, in Exposés annuels de Biochimie médicale, t. HI,
1 vol. 296 p., Masson et Cie éd., Paris, 1942.
CLINIQUE CHIRURGICALE
Yves
BO URDES ,
Professeur.
_ Diagnostics chirurgicaux (tère série). Re cueil de cinq
leçons cliniques. E,d itions de c Marseille Médi cal ».
_ R éflexions sur la condition c hirurgicale. MarseiUe
Médical 15 février 1943.
_ Dëtails tef hniques sur l'enclouage du col du fémur.
Marseille Médical, 15 avril 1943.
_ Fistule broncho-pariétale. Gu érison par suture d tho raco plastie. Société Chirurgie, 15 février 1943.
�-
63-
- Arlhrodese tibis-larsienne antérieure. Soc. Chifurgie,
MarseilJe el Lyon, 14 m,ai 1943.
- Un cas de d ilatation gastrique aiguë sponlanée. Rap port sur un travail de Picaud, Gaujoux et Ferrand. Soc. Cbir.
Marseille, 21 juin 1943.
---L Deux cas de dilatation aiguë spontanée d e l'estomac::.
Bul1. Soc. ChiT. Marseil1e (sous presse).
- Sur le trailement des plais de guerl'e .• Bull etins Soc.
Chir. Marseille (sous presse).
TRAVAUX SCIENTIF1QUES
DE LA CHAIRE DE CLINIQUE NEUROLOGIQUE
H. ROGER,
P.rofesseur.
---'- Les complications neurologiques de la maladie de P .
et SAINTON. A propos d'une algpparésie unilatérale du
plexus cervical et des quatre derniers nerfs crâniens QU ·
cours d'une dysosfose cléido-crânienne. Marsei1le Médical,
n" 12, 15 septembre 1943, P. 548-554 .
- Lentoginose centro-faciale avec étal neurodysraphique, hydrocéph alie, crises comitiales el quadriplégie. Comité
Médical Bouches-du-Rhône, 5 juin 1942, in 1\'1arsciIJe Médical,
n ° 13, 15 octobre 1942, P. 591-593. (avec J. BOUDOURESQUES
el .M. TRISTANI)
- Syringomyélie à form e scapalo-humérale et li début
algique. - Association avec un dolich ocolon sigmoï.de. Co- .
mité Médical Bouches-du-Rhône, 5 juin 1942, in Marseille
Médical, n " 13, 15 octobre 1942, P. 593-594. (avec J. BOUDOURESQUES et P . MOUREN)
- Les anévrismes inlra-crâniens. Marseille Médical,
n " 14,15 novembre 1942, P. 608-626.
- La méningoencéphalite fi torulà. - Contribution à
l'élude des mycoses des centres nerveux. Marseille Médical,
nO 1, 15 Janvier 1942, P. 24-42 .(avec Professeur Y. POURSINES)
_ S ignes discrets d'hématomyélie cJrvicale après pendaison. - ' Comité Médical Bouches-du-Rhône,. 20 novembre
1942, in Marseille. Medical, n " 2, 15 février 1943, P. 95-98.
(avec J. BouDouREsQuEs)
- Forme! cliniques de la n évralgie du ylosso-pharyngien (à propos de 7 observations personnelles). Marseil1e Médical n" 5,15 avril 1943, P. 201-208. (avec Pr. Ag. J.-E. PAIL- .
.MARlE
LAS)
_ Compression de la moëlle par sarcome épidural'
étendu de D-6 à L-1 chez un enfant de • ans et demi. Comité
•
�-64 Mé"dical Bouches-du-Rhône, 18 décembre 1942, in Marseille
Médical, n ° 6, 15 mai 1943, P. 287-290. (avec P. G IRAUD, J .-E.
PAILLAS et J. MARCORELLES)
- La cyslicercose cérébrale : son traitem ent n eura-chirurgical. Mars eille Mé dical, n ° 7, 15 juin 1943.
- Syndrôme de la queue de c h eval rév élateur d 'un réticula-sarcome sacra-iliaque. Comité Médical Bouches-du·
Rhône, 5 févri er 1943, in Ma rseille. Médical n " 10, 15 août
1943, P. 475. (avec P. GIRAUD, M. A RNAUD et SAN SOT)
- Neurogliomatose d e Recklingausen à la {ois m édullaire (compression au cours de ia 2ème e nfance) et cérébrale
(méningiome sphénoïdal avec écoulement du L. C. R.). Comité Médi cal B.du-Rh., 5 févri er 1943, in Marseille Médical,
n ° 10, 15 août 1943, P. 475. (avec J.-E. PAILLAS)
- Tumeur d e l'acous tiqu e h éréditaire au co urs de trois
gén érations : ( orm e cérébrale de n euro-fibromatose de R eck·
lingausen . Comite Medical B.-du-Rh., 22 janvier 1943, in. Marseille Médical, n ° 10, 15 août 1943, P. 474-475. (avéc J. Bo uDO UR ESQUES et P. MO UR EN)
.
- Chorée de Huntington. Co mité Medical d es B.-du-Rh.,
2 av ril 1943, in Ma rseille Médical, n I> 10, 15 se p1emb te 1943,
P. -519-520. (avec J. VID AL )
- Névrite optique séqu elles d'une spiroch étose ict érohémorragique. Comité Médi cal d es B.-du -Rb., 2 av ril 1943,
in Ma rseille Médi cal, n 10, 15 septe mbr e 1943, P. 528. (avec
P. G UJ L LOT et J.-E . PAIu...>\S)
- Cystice rcos e relanniqtl e il form e d' épilepsie jacks onienne. - Interv ention. Sociéte Médi cale cf. P a ri s, 16 avril
1943, in Bulletin, T . 59, n O 15-16, P. 177-1 78. (avec M. ARNAU D
et P ITOT)
.
- S yringomyélie, malformations rach idiennes et stalus
dysra phicus. Presse Médi cale, n I> 51 , 28 novembre 1942. P.
723. (avec ~Lo\R CO R E LLES )
. - S équelles h ématomyéliques curieuses d' une drôle d e
pendaison. Presse Médi cal e. n I> 22, 12 juin 1943, P. 307.
- L es syndrômes infandibulo-tubériens. Gaze tte des Hôpitaux nI>· 32 et 33, 10 octobre et 1er novembre 1942, P. 393397 et 409-411.
- L es sciatiques chirurgicoles . Gazette des Hôpita ux
n° 7, 1er avril 1943, P. 101-105.
- Le neuro-oxycarb onisme aigü. Gazette d es Hôpitaux
n ° 17, 1er septembre 1943, P . 261-264. (avec Y. PO UR SI NES
e! B UGARD) .
- Un cas d e cénurose d e la fo sse cé rébrale p ost é r~eure .
Société Neurologique, Paris 12 novembre 1942, in Revue Neurologique, T. 14, n ° 11-1 2, novembre-décembre 1942, P . 319320. (avec J . SAUTET et J .-E. PAI LL.s) • .
•
�-65 - Etude anato m o-clinique d'une mén ingo-en céphalile li
torula li: form e d'h ypertension in lra-c rânienne aiguë. Société
N eurologique, Paris 3 décembr e 1942, in Revue Neur ologiqu e,
1': 74, n ' 11-12, ,novembre-décembre 1942, P . 333-334. (avec
PO UR S I N ES, PITOT et TEMPIER).
- Ba forme lombo-sacr ée de la s yringomyélie. ParisMédi cal, n ° 4, 30 janvier 1943, ·P. 21-24. (avec J. l\IARCOR E LLES) .
- ' Pal'kinson el lobes. Paris-Médical, n ° 26, 10 juillet
1943, P . 174-176. (avec J. Bo u D ouREsQu Es et P . M OU R EN ).
- A propos d e quelques cas de dien cé phalopathie familiale. Bulletin Médi cal n ' 16, 15 août 1943, P. 241-242.
- Contrib ution ci: l'é lude des itévrit es posturales : les
algo-parés ies pos1urales du sciattque poplité extern e. Archi ves s uisses de Neurologie et P s ychiâtri e, T. XLIX, 1942, P .
21 9:23 1. (a vec M. S CHA CHT ER et A. BRO CHART).
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- L es sciatiques par fracture du pédicule vertébral. Rc'vu c du rh umati sme n ° 7, juillet 1943, P. ï 3-ï 4. (avec M.
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- L es olgo-parésies sciatiques co nsécutives aux injecti ons m éd icam en teuses intra-fessières (sels d e quinine, huile
bismlhique, sillfapyridine, hllillt , eucaly pto-gai"aco-phéniqll ée) . Sud Méd. et Chir., 31 mai 1943, P . 188-198. (a vec J.-E.
PA ILLAS ).
- Les tétan ies ncurogèn es d'origin e encép halique. Sud
Méd . et Chir ., 31 m ai 1943, P . 211 -219. (a vec P. MouREN).
- L es pertu rbations m étaboliques au co urs de l' hyper ostose frontale in/une (syn drôm e d e Morgagn i-Morel) . .Jour na) d e Médecin e d e Lyo n, 5 mar s 1943, P . 129-1 32. (avec
S CHA CHTER) •
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- Les arachnoidite s c râniennes traumatiques. Co ngrès
des ali éni stes et neurolog istes, ' h'ro nt pellier , octo bre 1942.
(avec M. AR NAU D, J .-E. PAILLAS et P. G U ILLOT) .
- Les ép icondyloses épitro chIeennes. Ile sea nce a nnuell e d e la Soc. Médi e. d'Aix-Ies-Bains, 20 juin 1943 (avec
P.
MO U R EN) .
- Syrin gom y élie et m alformations lombo-sacrées.
lournée annu elle d u Rh mnaJ;isme, Lyo n, mai 1943. (avec J.
M."RCORELLES ).
1
3
�-
66 -
J.-E. PAILLAS, PROFESSEUR AGREGE
- A blation d'une cicatrice épileptogène ch ez un traumatisé crân ien par fracture ouverle du fr ontal. Société de
. Chirurgie d e Mar seille, 18 ja nvi er 1943. (a vec M. ARNAUD ).
- Considérations anatomiques el pathogéniques sur le.s
hématom es sous-dUl'aux ch roniques. Mar seille Méd ical, 15
mai 1943, P . 258-269. (avec M. GAUJOUX) .
- Sur l'év olution d~lln membre fantôm e ch ez un amp uté porteur ,de n évrose du moign on . A propos de l'image
d e soi. Comité Médi cal des B.-du-Rh., 18 décembre 1942, in
Mar seille Médi cal, 15 ma i 1943. (avec GALL.US) .
- A ngiomalose encéphalo-lrigéminée av ec h émiparés ie
et épilepsie. Ligature d e la carotide primitive. Am élioration.
Marseille Médi cal , 15 septembre 1943, P . 496-504. (avec P.
GU ILLOT et J. G ALLIA N) .
- Sur deux cas d e c rdniopharyngiom e op érés avec succes. Société d e Chirurgie de Mar seiHe, 30 novembre 1942.
(avec P. G UILL OT) .
- - S ur l' histogén ese n erveusè el la classification d es tum eurs cérébrales. Arc hiv ~~ de Mé decine gé nér ale et col ol1ia1e,
mai-juin 1943, P.115-128 . (avec H. G ASTAUT).
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Epidu,rit e lombaire avec m éningit e aiguë et paraplégie. Laminecl omie : gu érison . Société de Chir urgie de Mar seille
(Lyon, ma i 1943). (avec RE CO RDIER) .
- Formes n eurologiqu es d es staphylococcies: les parapl égi~s par spondyliles, épid uriles el myélites; P a ri s-~f é di ca l ,
20 juin 1943, P . 159-163.
- A pro pos de d eux paraplégies pm' spon dylit e staphylococcique. 11 0 séan ce annu ell e d e la Société l\Iedical e d'Ai xl es-Bains, 20 juin 1943. (avec M. R ECORDIER) .
Mar cel
AR NAU D,
Char gé de Cou rs de
Ne uro ~ Chirllr g i e
- Rapport sur Ull lravail d e M. J . P A IL LA S el P. G UI LL OT,
$ur d eux cas de crânio-pharyngiom es opérés avec s,-!ccès. Société de Chirurgie de Marseille, 30 nove mbre 194 2.
.- A propos d es tub erclIlo m es d e l'en cé phale. Société de
Chirurgie de Marse ille, 14 décembre 1942. (avec H. R OGE R e t
J. PAI L J~AS ).
_ A blation d'une cicatrice épileptogene ch ez un traum atisé ancien par fraclw 'e Oll vert e du frontal. Société de Chi r urgie de Marseille, 18 janvier 1943. (avec J . PAILLAS ) .
- Con sidérations analom o-cliniques et th érapeutiques
$ur les' suit es d es plaies d es n erfs consécutives allX pless ures
d e gu erre. Chirurgie, avril-septembre 1942 ~
_ Quadr ip légie au co urs d' un e m aladie d e R ecklillghall - .
�-
67-
sen .. opération ; guérison. Société de Médecine du Puy·deDôme, décembre 1942. (avec WARTHER).
-.....' Compressions radiculaires, [ombalbies el sciatiques ;
section de la racine douloureuse. Société de Médecine de Puyde-Dôme, janvier 1943. (avec BARRE).
- Les abcès du cerveau. Leçon Service d~ Clinique du
Professeur ROGER, 13 mars 1943.
-
Aperçu neuro-chirurgical sur les abcès du cerveau.
Société des Sciences Médi~les du Gard, 3 avril 1943.
- A propos des indications thérapeutiques dans les
lraumatismes crâniens. Congrès des neurologistes c't aliénistes de langue française, Montpellier, octobre 1942.
- A propos des séguelles parencéphaliques des ' traumatismes crâniell-s ouverts. Congrès des neurologistes et; aliénistes de langue fran çaise, l\IontpeJlier, octobre 1942. (avec J.
PAILLAS).
J. ALLIEZ, Charge de Cours de Psychiâtrie
- Délire cohéren"t el régressif à thèmes multiples chez
un jeune schizoïde. Stade terminal obsessionnel. Essai d'int erprétation nosologiql!-e. Sociéte de Medecin~ de Marseille,
séance du 27 mai 1942. Archives de Médecine générale e t
coloniale, novembre 1942, P. 298-302. (avec M. DIATKINE) •
..:..- Orientation professionnelle et troubles nerveux. Sociéte de Médecine de Marseille, 25 novembrè 1942. Archives
de Médecine générale et colQniale, 1943. (avec Mlle .J. JAUR).
- Evolution pseudo-démentielle d'une intoxication oxycarbonée. Comite Médical des B.-du-Rh., seance du 6 novembre 1942. Marseille Medical, 15 janvier 1943, P. 50-52. (avec
M. DIATKINE).
- Manifestations initiales de la démence précoce. Provence Médicale, décembre 1942 et janvier 1943. (avec M. DIATKINE).
- Apropos de deux cas d'obsessions atypiques. Schizophrénie ou psychasthénie. Communication au Congrès des
aliénistes et neurologistes de Montpellier, octobre 1942. (avec
M. DIATKINE).
- Névralgie du glossQ-pharyngien à forme" otitique d'aldure essentielle. Comité Médical des B.-du-Rh., 20 novembre
1942. Marseille Medical. (avec M. ApPAIX).
- Hallucinations olfactives et gustatives et interprétation délirante. Comité Méd"ical des B.-du-Rh., séance du 19
mars 1943.
- Délire mystique parliculier avec attitudes mahométanes symptomatique d'une schizophrénie. Echec de l'insulinothérapie. Guérison par le cardiazol. Comité Médical des B.du-Rh., séance du 21 mai 1943. (avec M. OLLlVIER).
..
�\
-
68-
Un cas de !Jyndrôme paranoïde. D édoublement de la
personnalité. Comité Médical d es B.-du-Rh., séance du 22
janvier 1943. Marseille Médicàl, 15 juillet 1943, P ." 430-432 . .
(avec DIATKINE).
THESES DE LA CLINIQUE NEUROLOGIQUE
"
J. CA.Ri>ANETTI. - Les sacro-coccygodynies post-traumatiques. (Marseille 1942).
J. MARROT. - Les narcolepsies familiales. (Marseille
1942).
H. RockE. - Les en céphalites orogènes Ilon suppuratives. (Marseille 1943).
G. ROSTA I NGS . - L es tumeurs médullaires chez l' enta!}l
<1 l'adglescenl. (Montpellier 1943).
CHAIRE DE CLINIQUE MEDICALE
Professeur: J.
MONGES
Chefs de Clinique : J.
H. MONGES
Agrégé : A.-M. HECORDIER
E . GA S CARn ,
VAG UE,
et M.
HAY N' AUD
Tumeur malign e épithéliale du m édiastin d'ol'lgine p robablement. hépatique (J. MONGES, PO U RSI N E S , HECOHDIER el J.
ROGER). Comité Médical des B.-du-Rh., 16 qécembre 1942. Sarcôme l'éticulo-lymphoblaslique de la queue du pâ,n créas (J. MONGES, BOURDE, PO URSI N ES ct HECORDIJ;,R) . Comité
Médical des B.-du-Rh., 5 févri er 1943.
Réflexions SUl' la pathogénie
l'ulcus gasfl'o-duodénal
(J. MO NGES) . Sud Médical et Chirurgical, Mars 1943.
Sur les n éoplas ies de la queue du puncl·éas. Les possibiniés du diagn ostic '(J. MONGES et HECORDlEn). Sud Médical et
Chirurgical, Mars 1943.
Les manifestations rectales- ' d'origine génitale chez la
femme (J. MONGES e t VAGUE). Sud Médical et Chirurgical,
H ar s 1943.
Mort rapide par kyste aérien du poumon (J, MONGES, RE·
CORDIER, PAILLo\S ee J. ROGER). Marsei lle Médical, 15 avril
1943.
Abces du 'poumon el tuber culose pulmonaire au cours du
diabele (J. MONGES, ,PO UR SINES, RECORDIER e t J. ROGER). Marseille Médi cal, 15 juin 1943.
Métastase crânienne d'Ull cancer d e..}' esto mac (J. MONGES, POURSINES, RECORDIER et ,:J. ROGER). Marseille Médical,
15 août 1943.
L'insulinothérapie du diabèt e en pratique m édicale (RECORDIER). Société de Médecine de Marseille, Mars 1943.
de
,
•
�-
69 -
Staphylococcémie év oluant depuis 20 an.s. Epidurile l ombaire avec' m éningite aigu ë et paraplégie. L aminect omie (PA1LLAS et H ECORDIER) . Societé d e Chirurgie de Marseille, :Mai
1943.
Sulfamidolh érapie ch ez les diab étiques. Elude de la réserve alcalin e (RECO RDIER, Mll e MARTI N et J. ROGER). Marseill e Médi cal, 15 juin 1943.
A propos d e d eux paraplégies par spondylile staphyloc occiqu e (R ECORDIE R et PA I~~AS) . Xl" seance sc ien tifique annûelle de la Soc iété Médicale, Aix-l es-Bains, 20 juin 1943.
Elude éledro cardiograph iqlle du t yph us d es prisons d e
Uars eille ( R EC ORDIEH , BtJIss o:-l et n AYNAUD ) . Ma rseiIJ e Médical , 15 juill et 1943.
Sur la desq uamation au cour',') du t yphlls des prisons d e
Jlarse ille (AGUZZ I). Thèse de Mar seille 1942-1943, inspirée p ar
le Docte ur R ECORDIER.
Le d ésé quilibre ionique de l' organ isme. Son int érêt a c~
luel (VAGUE, D UNA~ et G EYER ) . :Mar seiUe Médi cal, 15 novembre 1943 .
.
Kal o ~ A za r ch ez un e femme d e 66 ans . Intoléran ce el ré!âslan ce au n éostib osan e. Gu ériso n par .le dia midino -diph é~
noxy-pentane . PeUl s troubles r énaux au cours d u traitem en t
(J. V AGUE) . Comité m édical des B.-d l1-Rh. , 29 m a i 1943.
Cons idé rations év olutives et th érape utiques SLll' la reel ocolile hém orragique. Action rapidem ent efficace de la Vitam ine K (J. VAGUE) . Mar seille Médi ca1, 15 mai 1943.
Carence,,, alimentaires èt cardio patllies . Diagn ostic el
traitem ent (A . JO UVE et J. VAGUE) . Ma i 1943.
La reelo-colite h ém o1'l'agiqu e (J. V AGUE). Gaze lle des Hôpita px, 10 août 1943.
1..a percllti r éaction tub erculinique en milieu scolaire
( GASCARO) . Comité Médi cal des ·B.-dl1-Rh., 16 ma i 194 3, in
Marseille Médical (a p ar aître) .
CHAIRE DE CLINIQUE MEDICALE INFANTILE
Professe ur : Paul GIRAU D
Chefs de Cliniques : Dr. M. SANSOT
Dr. P. R OB E nT D r . J : SENEZ
L es l'lll.lmatism es c hroniques ch ez l'enfant en d ehors du
syndr6'm e d e Chauffard S till (P. GJR.~ U D et J . S EN EZ). Archives de rhumatologie. Juillet 1942.
-Remar ques sur.le diagn ostic des car4iopathies congénilaie... ch ez l' enfant, fj.' après 84 observations (P. GIRAUD et
J O U VE). Marseille Médical n ° 13,15 oc tobre 1942.
�-70 Dissociation IransitoiI'e des oreillelles au cours d'unt:
diphtérie maligne (P. GIRÀUD, JOUVE et J. SENEZ).. Soc. de
cardiologie de Paris. 18 octobre 1942.
Un cas de maladie d'Oppenheim. Poliomyélite chronique
diffuse de la première enfance (P. GIRAUD, et J. SENEZ) . Comité Médical, 6 novembre 1942, et Marseille Médical, 15 fé~ri er 1943.
A propos de l'otile aiguë du nourrisson. Considérations
étiologiques (P. GIRAUD et P. BERGIER). Comité Médical, 6 novembre 1942, et Marseille Médical, 15 février 1943.
Deux cas de maladies de Gaucher traités par l a splénectomie (P. GIRAUD, R. BERNARD et M. SANSOT). Soc. de Pédiatric de Paris, 15 décembre 1942.
Compression de la moelle par sarcome épidural étendu
de D6 à L1 chez un enfant de 4 ans (P. ROGER, P. GIRAUD,
PAILLAS et MARCORELLES). Comite Médical, 18 décembre 1942
et Marseille Médical, 15 mai 1943.
Syndrôme de la queue de ch eval par réticulo-sarconle
sacro-iliaque (Pr. ROGER, P. GIRAUD, ARNAUD et SANSOT). Comilé Médical, 5 février..l943.
Calcinose chez une enfant. Parathyrofdectomie. Résultats apres 3 ans et demi (P. GIRAtJ1'), M. SALMON et J. SENEZ) .
Soc. de chirurgie de .M arseille, séance du 8 mars 1942, in
BlÙI. et Méru .. t. XVI.
La ponction de ia veine fémorale (P. GIRAUD et J. SENEZ).
Presse Médicale, 8 mai 1943.
Néphrite azotémique chez une enfant. Décapsulation bilatérale. Résultats. (P. GrnAuD, M. SALMON, P. ROBERT). Soc.
de Chirurgie de Marseille, séance du 17 mai 194'3, in Bull. êt
Méru., t. XVI .
Quelques données récenles sur le traitement du KalaAzar (P. GIRAUD et P. REVOL). Presse Médicale n O 21, 5 juin
1943. P. 28î.
A propos du pronostic des diphtéries malignes (P. GIRAUQ. J. SENEZ et MARCORELLES). Soc. de Pédiatrie de Paris,
15 juin 1943.
Dissociation auriculo-l}eniriclliaire isorylhmique découverte fortuitement (P . GIRAUD, JOUVE, MOCKERS et SENEZ) .
Marseille-Médical, 15 juillet 1943.
Regression d'un ~yndrôm e diphlérique secondaire avec
bloc de branches et hyperazotémie (P. GIRAUD, J. , SENEZ et
l\IAncoRELLES). Marseille Médical, 15 juillet 1943.
A propos d'an cas d'encéphalomyélite vaccinale (P. GrRAUD, R. BERNARD, SANSOT et i\fOURE N ~. Marseille Médical,
15 juillet 1943.
•
Paralysie sciatique consécutive à une injection inlrafes-
�-71
sière de sol~dagénan (P. GIRAUD et J. SENEZ). Marseille Médical, 15 septembre 1943.
THESE INSPIREE
Des variations de la prolidémie chez l'enfant en fonction
de l'alimentation (~nle X. STRENNA). Thèse de Marseille, 1943.
LABORATOIRE DE PARASITOLOGIE
L'activité du laboratoire de Parasitologie se confond
avec celle de l' Institut de Médecine et de Pharmacie coloniales, les étudiants en Médecine ct en Pharmacie utilisant
les locaux et le matériel de ce derni er. 11 s'ensuit que l'enseignement de la Faculté souffre des difficultés inhérentes à
la situation actuelle, que nous avon s exposées dans le rapport annuel de l'InstHut : manque- de produits, d' instruments,
etc. Nous espérons qu'après la guerre ]a Faculté pourra nous
aider à acquérir ce qui sera nécessaire au bon fonctionnement de notre laboratoire.
CHAIRE DE PARASITOLOGIE
Professeurs
Ch. JOYEUX
J.
Chef de Tra vaux: J.
SA UTET
SA UTET
Comment certains insectes transm ettent des maladies observées en ' pratiques ' quotidienne (Ch. JOYE UX). Arch. l\"léd.
génér. · el colon., 10 (7), p. 316-319, 1941.
Sur un ver probablement pselldo-paras ite. (Ch . JOYEUX
et J.-G. BAER). Marseille médical , tome 79, n ° 15, p. 676-690,
1942.
.
SUI' quelques h elminthes du Maro c .. Note préliminaire.
(Ch, JO YEUS et J. ~ G. BAER). Bull. Soc. path. exot., tome
xxxvr, p . 86-88, 1943.
La plleum onie verm in euse des 9vins au Maroc. Note préliminaire , (Ch. JOYEUX et J. GAUO) . Bun . Soc. path. exot.,
séance du 14 avr il 1943.
Rec hel'ches helminlhologiqll es marocaines (Ch. JOYEUX
et J. GA u n ). Arch. de l'Institut Pasteur du Maroc (pour paraitrè ult éri eurem ent) .
Sur quelqlles cys tice l'co fde s d e Gammarus pu/ex L. (Ch .
JOYEUX et J..-G. B.-\ER). Société suisse d e .Micl·obiologic, juin
1943.
,
Vu e d'ensemble S lll' les typh/ls et les hôles' inlermédiair~s. (J. SA UTET). Arch. Méd. gé né r, ct col o n., XI, p. 83, 1942.
/
•
�-
72 -
D u danger d e la transplantation massive de collectivités
paludéenn es en pays palustre (J SA UTET) . Mar seille méd.,
lome 79, p . l , 1942.
Faible immunité produite par le .fpiroch ele d e la fié vre récurren te libaito-syrienne. (J. SA UTET) . .Méd. trop . II
1942.
'
,
Longue survie du spil'och éte de la filwl'e réc urrente libano-s y rien ne. (J. SAUTET) . .Med . trop., II, 1942.
Contrib ution li l'exo philie de divers Anophèles vecteurs
dll paludisme au L iban et au Soudan. français . (J. SA UTET et
H. MA RNE FFE). Bu ll. Soc. path. exot., séan ce du 10 mars
1943.
Qllelq ues pOÎli ts de la biologie de l'A . CM.) gambiae dans
l a vallée m oy enne du Niger. (J. SAUTET, H. MARNEFFE et J.
RANQUE). Bull . Soc. path. exot., séance du 10 ma rs 1943.
Présence d ' ûrnithodoru s errali cus au Soudan fran çaü•.
(J. SA UTET, H. MA.R NE F FE et M. 'VITKOWS KI ) . Bull. Soc. P a th.
exot.
.
Quelques points partic uliers d e la biologie d es poux .
(J. SAUTET c t M. 'VIT KOWS KI ) . Bul1. Acad . Méd.
\
CHAIRE D'HISTOIRE NATURELLE
:professeur a gr égé : .1.
Chef de trava ux : F .
B ALA NSA RD
PELLISS lEn
1 ° R ech erch es sur les Saponines du Sapil1d lls Muklll'osii Gael'l. J. ~ Séparation d es deux saponines , (p al' J.
B ALANSARD et E. BOUYETIER). Travaux des membres de .Ia
Société de Chimie Biologique T . XXIV p. 1.340, n ° 1942.
2- R ech erch es sur les sapo nines d u Sapindw; Ml.lkl1rosU Gaeri. II. - .4.ction d'un e sapo nine d il Sap indus MukurisU Gaerl sur la germinatio n d ll hlr. (p ar .1. B AL-\NSARD) .
Trav. des Membres de la Soc. de Ch. de Ch. Biol T XXIV
p. 1.342, n° 1942.
3- Le rôle d e l'heler o-aux in e dans la co nservation des
fe uilles au co urs d u boulu rage é pi ph ylie. (pa r J. R-\LA NS ARD
et F . P EI. LISS TER) Trav. des Mem b. de la Soc. d e Ch, Biol. T.
XXIV l'. 1.347, n ° 3, 1942.
4 ° Action d e la Saponine du Qll illay a sur la ge rmi nation d u hie. (par .1. R..u.....-\NSA.RD et F, P ELLT SSIE R) . C. R. Soc.
Biol. t. CXXXVII 1943, p . 246.
.
5° Action de la sapo nine du 'Quillaya sur le p O Il VO{1' ab s orban t d es graines de Pisllm. (par J . BA LANSARn et F. PE LLISS IER) . Soc. de Biol. Marseill e, séan ce du 24 février 1943.
6° Action de d iverses sa ponines sllr le boutll rage é pi-
�-
ï3-
phylle de quelques Begoniacées. (par J. BAJ..ANSARD et F . PELSoc. de Biol. Marseille, séance du 24 février 1943.
7° Recherches Pharmacologiques sur II! Nen.uphar blanc
(Nymphoea alba 1) (par J. DELPHAUT el J. BALANSARD). Revue de Phytothérapie 7· année, n° 43, p. 83, 1943.
8° Action sur les germes de blé i30lés de la 3uponine· du
Qllillaya. (par J. BALANsARn et F. PELLISSIER). Soc. Biol.
.MaI:seille, séance du 24 mars 1943.
go Les saponines du Quillaya et Pol.ygala agents de prolifération cellulaire. (par J. BALANSARD
F. PELLISSIEn).
Soc. Biol. Marseille, séance du 19 mai 1943. •
LISSIER).
et
CHAIRE D'HISTOLOGIE
M.
Professeur.
JULLIEN, Chargé des fonctions de chef de travaux.
ROMIEU M. Caractères cytologiques des pinéocytes
chez quelqlÎes mammifères. C. R. Soc. de Biologie, t. 137,
1943.
ROMIEU M. Sur la fonte holocrine des pinéocytes eL la
formation des lacunes -et des vésicules dans la glande piIléale des mammifères. C. R. Soc. de Biologie, 1. 137, 1943.
ROMIEU 1.1 .ct JULLIEN G. Sur l'existence d'hémorragies
capillaires et de phénomènes d' hémocrinie dans la glande
pinéale du nouveau-né. C. R. Soc. de Biologie, t. 137, 1943,
p. 249.
ROMIEU M. ct JULLIEN G. Observations sur l'anatomie microscopique de la glande pinéale du nouveau-né humain . . C.
R. Soc. de Biologie, t. 136, 1942, p. 691.
ROMIEU et J ULLIEN G. Structure histologique et cytologique de l'épiphyse du nouveau-né. C. R. Soc. de Biologie, t.
136, 1942, p. 692.
.
ROMIEU et JULLIEN G. Cul-de-sac terminal du recessus et
hydrencéphalocrinie «ans la glande pinéale. C. R. Soc. de
Biologie, 1. 137, 1943.
ROllUEU M. et JULLIEN G. Sur la présence de la · microglie dans la glande pinéale. C. R. Soc. de Biologie, t. 137,
1943.
•
ROMIEU M. et JULLIEN G. Morphologie des pinéocytes ou
cellules parenchymateuses de l'épiphyse des Gallinacés. C.
R. Soc. de Biologie, t. 137, 1943.
J ULLIEN G. Le lobule pulmonaire. Archi vcs de Médecine
generale et coloniale n ° 5, 1942 pp. 239-256.
JULLIEN G. Sur les for.m alions vésiculaires de lez glande
pinéale dès oiseaux. Bull. Muséum d'Hi st. nat. Marseille, t. 2,
n" 3, pp. 163-170, 1942.
ROMIEU ,
�-74 "
. ..
CHAIRE D 'HYGIENE
ProCesse ur : H. VIOLLE
Chef de Travaux : Dr RECORD 1ER
Morlaliié infantile par gastro-entérite d: Mars eille : (H.
VIOLLE et A. · NABON NE). Archives de Médecine Générale et
Coloniale. mai 1943.
Rôle des éléments organo-minéraux du sérum sanguin
dans la transfusion sanguine expérim entale : (H. V IOLLE) .
Académie des Sciences 1943 - en cours d'impression.
A propos d'une épidéprie d e fi èvre typhoïde d an s le d épartem ent des Bouèh es-dll-Rhône : (H. V lp LLE) . Acad émi e
d e Médeci ne, 1943 - e n · cours d'impressio n.
Su r lIn milieu d e c ulture solide au plomb p OUf le d épistage d es bacilles produ.cteurs d'h ydrogèn e sulfuré. (H.
VIOLLE. A. NABONN E et Mlle A. PRU DHOMME) - en cours d'impression.
CHAIRE DE PATHOLOGIE CHIRURGICALE
. 1° ACADEMIE DE CHIR URGIE
- Les résultats éloignés d es op érations conservatrices pour tub erculose ostéo-artic ulaire du pied (décembre 1942) .
.
2° SOCIETE DE CHIRURGIE DE MARSE ILLE :
,
- "Oc clusion aiguës el s ubaiguës du gl'êle d e /lature
inflammatoire (d écembre 1942).
- L' iliostomie pr imitive est 1I11 pis aller ou une fOlli e
-
(avri l 194 3) .
Considérations cliniqu es et radiologiques SUl' l'ulcere du du odénum odh érent à la vés ic ule biliaire
et au pancréas (juin 1943). "
3 ° PRESSE MEDICALE :
- Considérations cliniques sur le diagnostic d es kystes d e l'ovaire à fo rm e ascitiqu e (ju in 1943).
4 °' MARSEILLE MEDICAL:
- Arthrite chronique et d éform ante d e la hanch e. An. l ériorit é du " gonocoqu e (j a nvi er 1943).
- T orsion d'un kyste d e -l' ovaire c hez un e oclogégénaire. Co nsidérations cliniques (févri er 1943) .
- Kys te hydalique du foie ouvert d ans les v oies biliaius (mal's 1943) .
~ -Mastite puerpérale.
R év eil spontan é d 'un foyer
d'os téomyélite du fémur, éteint depuis plusieurs
années (septembre 1943) .
�-75 -
CHAIRE DE PHYSIOLOGIE
Professeur : M.
MORIN
Agrégé : (faisan t fonction) : M. DONNET
Thermogenèse d e rechallffemen t ell l'absence de l'adrénuUno-sécrétion ch ez le' chien (G. MORIN) . C. R. de la Soc.
de Biol. t. 136, p. 543, 1942.
A ction adrénalino-secrélrice du froid chez le chien. (G.
MORIN, J. VIAL et J. GUYOSAT). C. R. d e la Soc. de Biol., t.
136, p. 593, 1942.
Actiod de Cadrénaline Sllr la lhermogénèse du ch ien
« sans moelle >'. (G. MORIN). H. C. d e la Soc. d e Biol. t . 136,
p. 811, 1942:
'
T empérature ex térieure et ac tion calorigime d e l'adrénaline. (G. MORI N) . C. R. de la Soc. de Biol., Lyon 22 mars
1943.
L es nerfs thermiques existenl-ils ? (G. :M ORIN) . Lyon Méd ical, t. 167, pp. 269-279 et pp. 289-295.
La question des centres th ermiques (G. MORIN). Lyon
Médical, t . 168, pp. 329-337 et 349-355.
Physiologie de l'inn ervation m otrice et in hibitrice gastra-intestinale (G. MORlx) . Biologie Medicale, t. 33" p p. 1-38,
1943.
NO t A. - La chaire de Physiologie est demeurée sans
t itulaire jusqu'au !er m ai 1943, Monsieur MORIN , Agrégé de
":physiologie près la Faculté de Médecine d e Lyon 'n'y ayant
été nommé qu' à cette date'. Monsieur DONNET dut ass ur,e r à
l ui seul le servi ce de r enseignement théorique et pra tique
pour les deux premières années de médecine.
CHAIRE DE THERAJ>EUTIQUE
Professeur: Robert
POIN SO
1 0 Nouvelle observation de purpura rhum atoïde au COUl'S
d'une réinfection tuberculeuse ch ez un enfant d e 7 ans et
d em i (avec Mlle PIOLLE). Soc. de Médecine de Marseille,
25 novembr" 1942.
2° Anévrisme pariétal du cœul' consé'culif à un in farctus
dum y ocarde (avec J. PIERRON). Soc. ' de Médeci ne de Marseille, 25 novembre 1942.
3° Endocardite rh umatismaÎe chez une fillelle d e 3 ans
e.t d emi (avec H. MO NGES, E . D ESANT I ct MUe CLEMENT). Corn.
Méd . des B.-du-Rh., 16 avril 1943.
�-76 4° Tuberculose miliaire chez un nourrisson (avec P. LAet E .. DESANTI). Corn. Med. des B.-du-Rb., 16 avril 1943.
5· Kyste aérien du poumon. Sém éiologie cardiaque (avec
P. ALLIES cl H. METRAS). Corn. Méd. des B.-du-Rh., 16 avril
1943.
6· Encéphalite malacique el endocardite maligne végétante d'oriRine septicémique chez un enfant de 3 ans (avec
M. RSCŒRDIER, J.-E. PAILLAS et LUlUBROSO). Corn. Méd. d es
B.-du-Rh., 7 mai 1943.
7· Splénomégalie el urticail'e. Splén ectomie. Gu éris on
durable. Com. Méd. des B.-du-Rh .) 7 Illai 1943..
'
S· Hémoptysies récidivantes (petite c1inïque), Marseille
Médical n ° 6, 15 mai 1943.
9° Vitiligo el syphilis. Corn. Méd. des B.-du-Rh., 21 mai
1943.
10 · Manifestation s tuberculeuses ci évoluliell lenle m ais
fa lale après biopsie ganglionnaire. Corn . Med. des B.-du-Rh.,
21 mai 1943.
11 - Diphtérie maligne et aUeinte cardiaque m ortelle
(avec DESANTI, HEURTEllATTE et PAY;\N) . Soc. de Médecine de
Marseille., 23 juin 1943.
12 - Syphilis virulente dll n ouveau-né (avec LAVAL et DES ANTI) . Soc. de Médecin e de :M ârseille, 23 juin 1943.
13 - Th èses faites dans le service:
J ea n GlllAULT. Contribution â ['étude d e l'as ystolie
œ d émateuse des aortites alhéromaleuses. (Mars 1943).
Robert CABA SS ON. - Vitesse de sédimentation globulaire
et pronostic ..de la lubel'culose pulmonaire in fa ntile. (Juin
1943).
Raymond VUICHARD. - Contribution âl' étude d u cancer
primitif du poum on ch e:: l'enfant. (Juin 1943).
VAL
•
CHAIRE DE MEDECINE LEGALE
Y.
PO URSINES,
Chargé du Service de
la
Chaire
Méningiome cortico-rolandiqlle opéré et gllhi (M. ARet Y. PO UR SINES ) . Communication avec présentation de
malade, à la Re union médico-chirurgicale de la ve Rég io n
milit~ire. Mars 1942.
Sylldrôm e alterne bllibo-protubérantiei par tuberClllom e
(Y. PO URSIN ES et DEZEST). · Communication avec présell tation
de malade à ]a Réunion médico-c hirurgicale de ]a XV" Région
m ilitaire, Janvier 1942.
Technique' histologique rapide appliquée au diagnostic
N AU D
.l
�-77histologique d e l'hépatite amarile (Y. POURSINES et DRZEST).
-Méd ecine Tropicale n ° 1, 1942.
Elude anatom o-clinique d'une méningo-encéphalite à 10rula, à f orme d' hyperten s ion intra-crânienne aiguë (H. RO GE R,
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Paris, séa nce du 3 décembre 1942. Revu e Neurologique, T . 7,( ,
N· 11-12, déce mbre 1942, pages -333-334_
Elude anatomiqu e et histologique d'un cas de sprue (Y.
POURSINES ct J. DUBARRY). Marseille Médical n ° 15, d écembre
1942, p ages 705 à 725_
Tum eur m aligne épithéliale du m édiastin d'origine h épatique probable (présentation de pièces) , (J. MO NGES, Y. P OU RSI NES, A.-M. RECOR D IER et J . ROG En). Communica ti o n a u Comité Médical des B.-du: Rh. , 18 dé cem bre 1942.
Hy perplas ie du pWlcréas endocrin e à type de micro polyn és ie langérhansienne dans un cas d e malad ie d'Addison.
R emarqu es SUI' l'hyperglycé mie de l'insu fRsance surrénale
(Y. P OURS lNES, BERGERET ' et E . CAUIET) . Com muni ca ti o n au.
Com ité Médical des B.-d u-Rh ., séan ce du 19 avril 1943 et Médecine T rop icale 0 ° 1, 1943, pages 46-51.
La m éningo-en cé phalile à lorula. Co ntribution à l'élud e
d es m ycoses d es centres n erveux (H. ROGER et Y . POURSINES).
Mar seill e :Médi cal n ° 1, 15 janvier 1943, p ages 24 à 44 .
L e tr y'panosomiase E vans i (so urce s y rienne) expér im entale c h ez le ch eval. Elude analomo- palhologi que (Y . POURSINES et L. P1 GOU RY) Ma rseille .Médical n ° 3, 15 mars 1943,
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1942 _ Mar seille m edi cal 0 ° 5, 15 avril 1943, pages 246-24-8_
Try panosm ose exp ér'im enlale du ch eval (T . EVANS l , so uche' syrie nne, E tud e clinique (Y. P OURSINES, L. PIGOURY, H.
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235-2 44_
Try pan oso m ose expérim en tale du ch eval (T. Evan si
so uche syrienneJ. II. Etu de sérologique et h ématologique (Y.
POU RSINES et L. PIGOURY). Communi catio n- à la Société d e
Path ologie exoti q ue, séan ce d u 10 m ars 194 3. Bul1 etiri d e
la Société de P a th ologie ex otique, T. 36, N° 7-8, 1943, p ages
244-255_
Cancer ell ja nte à n oy au m ulti ples d e l'attac he m ésan teroint estin ale d u grêle, chron ologiquemenl seco ndaire il une tum eur pancréatiqlle ch ez un e Anamile du T onkin (L. PALES,
Y. P OURS INES, R. B AR BET, M. MORAN,? et C. CI-IWA UX) . Méd eci ne T ropical e n O 3, 1943, pages· 211-222.
Essa,i d'appréciation d e l'importan ce quantitative du pa-:
�-
78-
rasitisme intestinal anibien à Beyrouth (Y. POURSHfBS, P. Lys
et G. BROUNST). Medecine Tropicale n° 3,1943, pages 222-226
Un cas de mal de Pott postérieur avec quadriplégie. Etude anatomo-clinique el radiologique (Y. POURSINES, S. BORY
et DEZEST). Communication et présentation de piE~ces au Comité Médical des B.-du-Rh., séance du 20 octobre 1943.
Le mal vertébral postérieur. Revue critique. A propos
d' un cas anatomo-clinique chez un Arabe (Y. POURSINES, S.
BORY et DEZEST). Marseille Médical nl) 6, 15 mai 1943, pages
270-281.
. Abcès du poumon el tuberculose pulmonaire ci propos
d'une observation anutama-clinique (J. MONGES ; Y. POURSINES, A.-l\L RECORDIER el J. ROGER). Communication au Comité Médical des B.-du-Rh'J séance du 8 janvier 1943. Marseille Médical n ° 7, 15 juin 1943, pages 340-345.
Etude anatomo-clinique d'un nouveWl cas de poliomyélite
antérieure subaiguë (Y. POURSINES). Sud Médical et Chirurgical, 31 mai 1943, pages 201-211.
Sarcôme réticulo-Iymphoblastique d e la queue du pancréas (J. MONGES, Y. BOURDES, Y. POURSINES et A.-M. REcORDIER). Communication au Comité Médical des B.-du-Rhône,
séance du '5 février 1943. Marseille Médical nO lOt 1.5 août
1943, p. 475.
Metastase crânienne d'un cancer de l'estomac (J. MONGES,
Y. POURSINES, A.-M. RECORDIER et J. ROGER). Communication
au Comité Médical des B.-du-Rh., séance du 19 février 1943.
Marseille Médical n° 10, 15 août 1943, pages 477-480. ·
La neuro-oxycarbonisme aigu (H. ROGER, Y. POURSINES
et BUGARD). Gazette des Hôpitaux n ° 17. 1er septembre 1943,
pages 261-264.
Méningite cérébro-spinale à diplococcus Crassus, Guéri" .~on par sulfamides (Y. POURSINES , H. ACCOYER et DEZEST) .
Communication au Comité Médical des B.-du-Rh., séance du
4 décembre 1942.
Contribution à l'élude de l'action pathogène du diplococcus Crassus. A propos d'une m éningite grave à forme psychosique initiale rapidement guérie par le Dagénan (Y. POURS"INES, H. ACCOYER et DEZEST). Marseille Médical n ° 11, 15 septembre 1943, pages 481-491.
Sur la nature. anatomique du coma oxycarboné et sur la
palhogénie des séquelles nerveuses (Y. POURSINES, H. ROGER
et BUGARD). Communication au Comité Médical des B.-du-Rh.,
séance du 18 juin 1943. Marseille Médical, 15 novembr~ 1943.
Sur les lésions histologiques du système nerveux central
dans la trypanosomiase expérimentale (T. Evansi, souche sy·
rien ne chez le rat. cobaye, chien et cheval) , (Y. POURSINES et
P. DARDENNE). Communication à la Société de Biologie de
�-79 lIarseille. séance de janvier t 943. (A pa ra ître dans les comptes rendus de la Société de Biologie).
Les d éterminations n erveuses de la trypanosomose Evan'si souche syrienne expérimentale. Comparaison avec les d élam inations nerveuses d e la maladie du sommeil chez
l' homme (Y. PO UR SI N E S, P. DARDENNE et MUe CHOUQUET) . Mémoire à para ître dans les Archives d e Méd ecine générale et
coloniale.
Sur les réactions h ématologiques d e la trypanosomose
Evans i expérimentale (souch e syrienne ) chez le c heval (Y.
POURSIN E S et L. P IGO U RY). Communi cation à la Soc iété d è
Biologie d e Mar seille, séa nce de févri er 1943.
L es lés ions gén itales du lapin mâle dans la trypanosom ose
ex périmentale (T . Evansi, souche s y rienn e), L eur h istogénese
(Y. POURSINES et L. PIGO URY). (A par aître dans Marseille Mé'd i cal).
Discussion du rapporl sur les trallmalismes crâniens, au
Congres d es aliénistes el neurologisles d e langue fran çaise.
(44' Session, lIIontpellier, 1942).
A propos d'uri nouveau cas ana/ om o-clin ique d e poliomyélite anlér"ieure subaiguë (Y. PO UR SI NES ) . Communication
au Congrès des aliénis tes de langue fr a nçaise (44" Sess ion,
Mon tpellier, 1942). A p a raître dans les com ptes r endu s du
Congrès (sous presse).
Sur l' év olution électrocardiographique d e la myocardite
expérim entale diphlériqu e du c obaye (Y. PO URSI N ES, P. GAL-"
LA IS et J. RANQuE). Communication à la Société de Biologie .
de Marseille, séa nce de juin 1943. (A p a raître sur les Comptes
Rendus d e la Société d e Bio1ogie).
Uv éite recidivanle. Elude anatom o-clinique. R emarqu es
sur l' histogénèse de la m embrane d e cyclite (Y. PO URS I NES,
M. ROCHE et G. FARNARIE) . Comul.unicatio n à la Réunio n de
]a Société d'Ophtamologie du Mid i. Marseill e, 16 ju in 1943.
(A paraître dans Je Jou r na,l d'OphtamoJ ogie) .
L e faisceau d e R iss ch ez le cobay e. Sa mise en éviden ce
sur co upes histologiqu es . S es carcicl èr,es m orphologiqu es (Y.
P OURSINES) . Archives de Médecine gé nérale et coloniale (N °
con sacré à la mémoir e du Professeur CORSY), N ° 4, 1943.
HYDROLOGIE CLINIQUE ET THERAPEUTIQUE
Professeur Agr égé : J . P TE RI
SUI' un traitement Ih erm o-m in éJoal d e la maladie d e Ba·
sed ow . Com ité Médical d es B.-du-Rh., 4 décembre 1942. 1.iarseill e Medica l, n ° 5, 15 av ril 1943, p. 219,
�-
80-
Syndrôme de Guillain et Buué d'évolution mortelle (l>Œ,1\1, PAILLAS et BOUDOURESQUE). Congrès de Neurologie, Montpellier, Octobre 1942.
,
Les complications nerveuses du typhus (PIER! et SCHACHTER). Annales de Médecine générale et coloniale n 2, p. 58-78.
Brucelloses. c Diagnostics el Tra itements ' . Mars-Avril
1942, p. 183.
A propos des parasitoses viscérales mécollllues. Soc. de
lléd. de' Marseille, 18 juin 1943. Archives Méd. générale et
coloniale (à paraître).
Les indications créno-climatiques en pathologie cololiiale. Provence Médicale, Octobre 1943.
ft
y
ENSEIGNEMENT
du professeur agrégé Jean FIGARELL.o\
chargé de la clinique gynéco}ogique
Chirurgien des hôpitaux
Articles et communications.
1- Tentatives abortives et grossesse extra utérine (J.
et GOYR..o\ND). Société de Chir. Marseille, 5 octobre
1942.
2" Place de l'interposition vésico-vaginale de l'utérus
'\ dans le traitement du prolapsus utérin (J. FIGARELLA). Soc.
Chir. Marseille, 9 novembre 1942.
3° Kyste hydotique de l'utérus (J. F1GARELLA). Soc. gynécol. et Obst. Marseille, 18 novembre 1942.
4° A propos d'un Infarctus du grêle guéri par résection
p. FmARELLA et JEA...'i). Soc. Chirurgie Marseille, 21 déc. 1942.
5° Fistule vésico-vaginale. guérie par voie transpéritoIléale. Opération de Legneu (J. FIGARELLA et BOUILLON). Soc.
Chirurgie Marseille, 11 janvier 1943'.
6° Le drainage en gynécologie par colpotomie per-opératoire (J. FIGARELLA). Soc. chÏr. Marseille, 15 février 1943.
7° Appendice géant (J. FIGARELLA et DALMAS). Société
de chirurgie de Marseille, 8 mars 1943.
8° Ilens biliaire (AUDIER, J. FIGARELLA et CAlRE). Société de chirurgie de Marseille, 22 mars 1943.
9° Enorme neurinomie de l'estomac (J. FIGARELLA). Société de chirurgie de Marseille; 12 avril 1943.
10° La suspension pulienne du col vésical dans l'incontinence d'urines chez la lemme (à propos de 4 cas). Société
de cbirurgie de Lyon, 14 mai 1943.
FIGARELLA
�-
81 -
11- No uveau cas d'Infarctus intestinal d iagnostiqué avant
l'intervention el guéri par résection intestinale (J. FIGARELLA
AUBANEL)-. Société de chirurgie de Marseille, 21 juin 1943.
12 - L'h ystérectomie avec conservation des annexes des bords
latéraux utérins el de la vascularisation utérine (J . FIGARELL.\ ).
Société de gynécologie et d'Obstétrique de Marseille, 22 juin
1943.
13- Conser.vation d e la vascularisation utérine dan s
l'hllllérectomie (J. FIGARELLA) . Société de chirurgie de Marseille, 5 juillet 1943.
.
14° Gross esse extra-utérine el manœuvres ab ortives (J .
F IGARELLAJ", Marseille Médical, 15 août 1943.
15 - La cr ise inlermenslrllelle (J. FIGARELLAJ. Le Sud médical et ch ir urgical, sep tembre 1943.
16- A propos d e l'(/ens biliaire (J. FIGARELLA). Marseille
Médical, octobre 1943.
et
THESES INSPIREES.
1 - OLLIVI ER. 2 - MUESTI. 3-
GERMO ).' . -
Colpolomit; p er-op ératoire.
Avorlement et grossesse extra-u térine.
Crise in termenstr uelle.
CHARGE DE COURS DE CLINIQUE
CHIRURGICALE INFANTILE
Professeur a grégé : R.
IM BERT
L'avenir d es fr actures supra-condyliennes du co ude chez
!'enfanl. Sud Médical et Chi r urgicaJ , août 194 2.
Les radio-nécroses tardives dans le trait em ent du cancer des lèvl·es. J our nal de médec ine de Mo naco, décembr e
1942.
A propos des paralysies obsléll"icales du flex lls brachial
chez l'enfant. Description d'une v oie d'abord pour l' ostélomie de d érolation. Sud Médi cal et Chirurgic al , m ai 1943.
Que penser du cizrage ganglionnaire prophylactique dans
le traitem ent du cancer des lèvres ? Sud Médical et Chirurgical, juillet 1943.
A. propos du can cer des lèvr es. Communication à 1' Académie de chirurgie, juillet 1943. M. BARBIER. rapporteur.
\
•
1
�-82 -
,.
INSTITUT DE PUERICULTURE
METROPOLITAINE ET COLONIALE
RAPPORT SUR L'ACTIVITE DE L'INSTITUT
AU COURS DE L'Al'1NEE SCOLAIRE 1942-1943
La vic de l'Institut d~ puériculture a été plus âctive que
jamais malgré les difficultés matérielles actuelles.
,
.
J;.. ·cnseignement a été très suivi. Soixante étudiants ou docteurs en médecine se sont inscrits aux cours et stages et cinquante-quatre d'entre eux se sont présentés à l'examen en
vue de l'obtention du Certificat de Puériclùturc. Sur ce nombre quarante-sep t ont été admis et sept ont été ajournés. L'un
d p. ces ajo urnés a réparé son ' échec à la session de juin, ce
qui porte à quarante-huit le nombre de Certificats délivrés
il cette catégorie d'élèves.
Pour les infirmières et sages-femmes ayant suivi les
cours faits à leur usage de janvier à avril, trent e-cinq se
sont prése ntées et trente-deux ont été admises.
Da ns l'ensemble l'assiduité aux cours et stages a été très
bonne et on ne p eut que se féliciter de l'intér êt suscité par
cette diffusion de la puériculture dans tous . les milieux.
De nombreuses jeunes filles bénévol es ont subi la mêm e
formation sans pouvoir se présenter à l'examen el ont r eç u
se ul ement un « Certificat d'assiduité ,. .
Les r echerches ont été très actives, aussi en dépit des
difficultés de toutes sortes que 1'011 r en co ntre pour l'installation et le foncti onnement d' un labor.atoire à l'heure actu elle.
On a étudié spécialement : l'~ndémicité diphtérique dan s
les milieux de la Pouponnière de l'Hospice des e nfants ass istes.
La Protidémie des enfants comme test de carence alimenta ire a fait aussi l'objet d' une e nquête très séri euse qui
a aboutit à la r édaction de la thèse d e Mlle S T RENNA.
Enfin Jes otites et stomaloïdites d e nourrisson o nt fai t
('objet de travaux encore en cours de r éalisation.
La vie d e J'Institut a donc été très intense pendant cette
an née scolaire et J'on p eut espérer qu'elle prendra so n plè in
essor lorsque les circonstances seront red eve nu es normales.
�-
83
TRAVAUX DU SERVICE
DE MEDECINE INFANTILE DES HOPITAUX
Professeur : Robert
-
POINSO .
R éfl exions sur une cirrhâse syphilitique (avec Mi\{.
:MOUREN et REVOL). Marseille Médical n ° 1, 15 ja nvier 1942.
-
Can cer primitif de la bron ch e souche (av ec MM.
et L APEYRE )., MarseiUe Médical n ° 3, 15 février 1942.
- Deux cas d e pneumonie chez le n ourrisson (avec R.
L.<SSAVE) . Marseille Médical n ° 7, 15 mai 1942.
- Radiculo-névrite aigu ë c urable (syndrom e d e Guillain et Barré ) chez une fill ette de 10 ans (avec A. L UMBR OSO) .
Ma rseill e Médi cal n ° 8, 15 juin 1942 .
. - En céphalite vac cinale à form e m éningée .. gu érison
rap ide sans se quelles (avec R . LASSAVE) . Marseille Médical
fi 0 8, 15 juin 1942.
- Encéphalite infectieuse aiguë avec Jtémiparésie gauche d'origine pneumococoique ch ez une illlelte d e 7 mois 1/ 2;
amélioration considérable (avec R. LA SSAVE) . Marseille Médical n " 10, 15 juillet 1942.
- Paraplégie spasm odique r égressive (myélile ci v €rus
n eurotrope probable) chez une fillette d e 12 ans (avec A.
LUMBR OSO). Marséille Médi cal n ° 10, 15 juillet 1942.
- Ostéochondromatose bilatérale des hanches ( .lVCC .1.
F O RESTIE R). Journée Marseillaise du rhumatism e, 21 mars
1942.
- Abcès cérébral aigu par otite catarrhale (av'ec J. PAILLAS et J . BO UDO UR ESQUES ), séance de n euro-çhirurgi e il l'Hôtel-Dieu de Marseill e, 23 mars 1942.
- Prono,çUc fatal... et guérison rapide (un e fau sse m én ingite tuberculeuse) , p e tit ~ c1in ique, Marseill e Médica l n ° 6,
15 avril 1942.
.
- Can cel' pl'Îmitif du poumon (é pithéliom a ci petites
cellules) chez un enfant d e 3 ans et 1 0 m ois (avec P. LAVAL
el Jl.. LA SSAVE). Soc. Méd. des Hôpitaux de Paris, 1er mai 1942.
-- Détermination h épathique el ictérique au cours d' une
m aladie de Hodgkin. Conrité Médi cal d es B.-d u-Rh. 3 juillet
1942.
'
- Hépato-n éphrite aiguë à. colibacilles (avec J. BRAHIC,
.M O URE N et B Ol5SQUET) . Co mité Médi cal des B.-du-Rh. 3 juillet 194 2.
- Con.siderations sur les . can ceI'S primitifs du poumon
ch ez l' en.fant (avec P. LAVAL et R. L >\SSAVE) . Soc. de Médecine de Mar seille, 8' Juill et 1942.
- Maladie de Roger chez un n 9urrisson d'un mois (avec
M OU REN
•
�/
-84 H. MO N GES et R. L:o\SSAVE). Soc. de Médecine de Marseille,
8 juillet 1942.
- Œdème aigu du poumon m or tel comme terminais on
d' une endocardite rhumatismale ch ez une fiUette de moin.s
d e 3 ans (avec H. MO NGES et R. LAS SAVE). Soc. de Médecine
de MarseiIJ e, 8 Juillet 1942.
- Hyp ertension art érielle sans signes rénaux chez une
fill elle de 19 m ois .. Atteinte surrénale probable (avec R.
L.\ SS.\VE) . Soc. d e p édiâtri e de Paris, 21 avr il 1942.
- Septicémie li: bacilles d e Pfeiffer li: localisation m éningée préd ominante ch ez un e f illell e de 2 ans 1 / 2 (avec lfM.
CZA UDO, H. M ONGES et R. LAS SAVE) . Soc. de pédiâtrie de Pari s, 21 avr il 1942.
- E ndocardit e mitrale et manifestations pulmonaiu$
pl'imitives d'origin e rhumatismale chez un e fillelL e d e 2 ans
10 mois (avec H. MO N GES . et R . LASSAVE) . Soc. de p édiâtri e.
d e Paris, 16 juin 1942.
- Forme h épatique m ortelle (a type d e subisLere graue. )
(Hl d éco urs d'un e fië ure typhoïde (avec P : LAVAL et R. LA SSAVE) . Soc. de p édi â tri e de P ari s, 16 juin 194 2.
•
/
•
�•
RAPPORT sur te fonctionnement
de l'Institut RélJionlil d' Education Physique
prése nte par M. le Professeur Ro:uIE u. Dir ecteur'
Sa ns a Ltein dre des chiffres a ussi élevés qu e l'a n d ernier , le no mbre d es étudiants de J'In s titut s'cst m a intenu ,
maJgr c dés conditions assez défavora bles r és ulta nt, p our
Marse ille. du transfert d es h ostilités dan s le bassin occide ntal de la Médi ter ra née, à un tau x nett emen t s up érieur à la
moyenn e d'avan t-guerr e, qui était de 50. Il a été d e 144 étudi an ts inscrits, qui se décomp osaie nt de ]a ra ç o~ sui va nt e :
1 0 Candidats au D ipl ôQl e d' Ellldt!s Médical es d 'E duca-
lio n Physique .' 33 do nt 25 do cteurs ~ o u étud ian ts c t S doctoresses. L e chiffre d es candidats au Diplôme Méd ical est e n
légèr e augmentat io n sur l'an dern ier .
2 ° Cand idats au Ce;rtific at d' E tud es S upér ieures de l'Universit é el à la 1 .... partie du Pl'o fessorat " 33 jeunes f ill es et
38 jeunes ge ns.
3" Candidats au Certificat d'Eludes Elém elli aires d e
l'Univers ité et {l U Cel'Iifieat d' Aptitude cl l'Edll cation Physiqu e " 40 do nt 18 jeunes fill es et 22 jeun es gens,
Un fai t est à noter à propos d e la s ta tistiqu e des é lud ian ts, et qu e nous co ns ta to ns po ur la p remière fois dep uis
J'an née 1929, dat e de la fo nd a tion de l' I nst itut , c'es t qu e le
nom bre des jeunes gens a d ép assé tr ès nett eme nt ce tte année ce lui d es jeu nes fill es alo rs qu ' il lui éta it autrefois t oujours infér ie ut' : 85 étudi a nts .con tr e 49 étudia nt es., Ce ch a ngeme nt no us p a l'ait êtr e e n r apport avec l'améliorati on ap portée a u tra itemen t des professeurs d'éd ucat io n physiqu e,
qu i o nt été très jus tement assimilés aux professeurs licenciés. L es traitement s ant érieurem ent att ribués ~ ta i ent co nsidérés com me insuffi san ts par les ca nd ida ts d u _ sexe masculin.
Il n'y a p as eu celt e an née de ch a nge ment très no table
da ns le person nel enseignant et adm in istra tif d e l' Instit ut. A signa ler seuleme nt qu e M. le Professeur MORIN e t M. le
P r ofesseur SA UTEl' on t é té nommés p a r M. l e Rec teur, memb res d u Co nseil d'Admini stration d e l' I ns titut, sur la p ro positio n du Co nseil de la Faculté d e Méd ecin e, e n r em placeme nl d e M, le Professeur MALMEJAC . nomm é à Alge r, et d e
M. le P rofesse ur CORSY, décédé, qui' o nl été p our nous des
col1 abor ateur s précieux et particulièreme nt regr ett és. E n ce
qu i co ncerne le p ersonnel enseigna nt, M. le P r ofesseur agrégé
�-
86-
DOR a été remplacé sur sa demande dans ses fonctions de
chargé de conférences d'anatomie par M. le Docteur HENRY.
M. le docteur P. BUISSON, médecin des hôpitaux et ' diplômé de l'Institut. a été chargé de conférences sur le COD.frôle médico-sportif. C'est avec peine que nous rappelons ici
la morL tragique du docteur Jean BOUYSSON, tombé mortellement frappé, le 29 mai dans l'après-midi, alors qu'il avait
fait le matin même une conférence d'hygiène à l'Institut.
Que Mme BOUYSSON et ses jeunes enfants trouvent ici l'expression de notre profonde sympathie dans le deuil cruel
qui les a frappés et des regrets que nous éprouvons et qu'ont
éprouvés tous ses élèves de ]a perte d'un si brillant et si
distingué collaborateur, enlevé en pleine jeunesse.
Les résultats obtenus dans les concours et examens
d'Etat ont été, comme les années précédentes, des plus honorables : 17 candidats sur 20 présentés ont été reç us en
juin au Certificat d'Aptitude à l'Education Physique (degré
élémentaire). Six de nos candidats sur 14 ont été définitivement admis aux examens du Professorat (1 partie). Si l'on
lient compte de l'élimination de plusieurs d'entre eux aux
épreuves physiques préliminaires instituées cette année pour
la première fois, la proportion des reçus parmi les candidats
qui sont allés concourir à Paris est particulièrement élevée.
Enfin, l'Institut a eu deux de ses candidats admis au Concours de Moniteurs d'Education · Physique, où un I.rès petit
nombre de ses élèves se sont présentés.
A la session de juin des :examens d'Education Physique" de l'Université, il y a eu 9 candidats, dont 5 ont été
admis. Au Certificat d'Etudes supérieures, il y a eu 11 candidats, dont 10 ont été àdmis. Au Diplôme d'Etudes médicales spéciales, 16 candi.dats se sont présentés et 12 ont été
admis.
Comme les années précédentes, J'Institut a mis ses locaux et son matériel à Ja disposition d' un certain nombre
de collectivités pour aider à la réalisation de la Journée
sportive des "é tudiants. A la Faculté de Médecine et de Pharmacie, Ja journée de plein air a été une réussite complète,
sous l'active impulsion du Professeur SAUTET, chargé de
l'Education générale et des Sports. L'Institut a été mis de
même à ]a disposition des autres Facultés: Faculté des Sciences, Faculté des Lettres et d'autres collectivités comme '
la Police d'Etat, l'Administration des P. T. T. ct le Rayon
Sportif Féminin. L' Institut a également prêté ses locaux et
son matériel pour Je stage d'instituteurs de Marseille ,et pour
celui des Monite.u rs délégués qui a eu lieu du 15 au 28 septembre 1943. Le Directeur de IJInstitut a prêté lui-même "son
concours pour ·deux conférences au stage d'Aix et au stage
des Monite urs délégués de Marseille. Grâce à ses organisations sportives, l'Institut d'Education Physique de Marseil1e ,
r.
•
�,
-8i -
a p ermis à de nombreuses collectivités de développer l'entraîneme nt d e leur personnel et d'obtenir d es r ésulta ts auxquels nous somm es heureux d'app l audi~ e t qui nous font
oublier l' usure d e notre matériel si difficile à rempla cer actueJleme nt et DOS dép enses accr ues d'éclairage et de cha uffage qu e ri en n e vie nt malheureusement compenser.
Nous r egrettons que les conditions - actu elles n e nous
aien t p as encore permis de cr éer les vestiaires et l es douches dont DO US avons projeté la construction, a insi que le
laboratoire de recherches et d e contrôle médical, qu f fa ciliteraient l'examen de nos athlètes et les études d e science
appliquée.
Mal gré ces difficultés matérielles et une install a tion eocore bien insuffi sante, l'Institut d'Education Phys ique a
continue à fa ire preuve, " comme les ann ées précede nt es,
' d'une activité scie ntifiqu e digne d'être souli g née.
Qu'on nou s permette de rapp eler que piusieurs thèses
consacr ées à J'Education ph ysique, et inspirées pa r nos
soins, ont été brillamment soutenues d evant la F aculté' de
Médecine d e Ma r seille depuis sa creation, sa ns co mpter quelqu es th èses où l'Education physique ne constitua it qu' un e
p artie du sujet. Parmi ces thèses, nous c itero ns celles " de
SOYE R sur l'a ptitude à l'effort,
de Guy SIVAN sur l'é tud e
électrocardiographique du cœur des sportifs, et d e FAGGIAN ELLI intitulée : E xe r,c ice physique et r espira tion . Or, sous
]a signa ture d e Mlle DIETERNE, Assistante â l'Ecole d e Médecine de Clermont-Ferra nd, a par u r écemme nt dans "Edllcation Gén érale et Sport-s, orgaQe officiel du Commissa r ia t,
n O VI de 1943. un tableau bib liographique des th èses consacr ées à l'Education physique soutenues da ns les F acuH és
f ran çaises. Ce tableau , qui pou r rait être considéré a priori
comme co mplet, passe complètement sous silence la Faculté
de Médecine de Mar seille, alors que les thèses des autres
F acult és, m ême a nç ie nn es, sont énu mérées. Nous avo ns d ema ndé r ectifi ca ti o n d e cet oubli.
On voit par ce qui précède qu e l'Institut d'Edu cati o n
P hysique d e Ma rseille co nt inue à f a ire preuve d' un e gra nd e
activité, ct qu'au moment m êm e où l'utilité d c ces Institut s
d'U nh'er sité est fort d iscutée, l'Institut d"e Marseille a r endu
Ics meilleur s services, non setùement au x progr ès d e la
scie nce appliqu ée, m a is à la diffusion de l'Edu ca tion Ph ysique et des Sport s.
Qu'il nou s soit p ermis de souhaiter e ll termin a nt que
le ch iffre de nolre budget , par trop mod este, soit a ugmenté.
La légè re majo,ra ti o n des dro its scol aires, volée ce tte a nn ee
p ar Ic Co nseil d e l'U niversité, ne viendra 'c n effel compense r qu e fa ib leme nt J'augmen tation des dépe nses. Souhaitons
aussi qu e le Commi ssariat à" l'Educatio n gé néral e e t . aux
�-
88
Sports realise la promesse qu'il a faite depuis plusieurs années d'unifier les diplômes médicaux d'Education physique
délivrés par les diverses Universités. -TI importe, en effet,
que tous ces diplômes aient rigoureusement le même programme et la même appellation.
,
, .
,
�-
89-
INSTITUT MEDITERRANEEN D'HYGIENE
Rapport annuel pour 1943.
presc'oté par M. le Professeur VIOLLE.
Comme les années précédentes, l'Institut a pu donner
aux Médecins el Etudiants de 5" année, dans les locaux du
du Pharo, un e nseignement de trois mois en vue de l'obtention du Diplôme d'Hygien e : 36 étudiants étaient inscrits à
l'ouverture des cours ; 32 se sont présentés à l'examen et
22 ont été reçus. 11 a été décerné, en particulier, une mention assez bien et 21 mentions passables.
Cette année; comme la précédente. au cu n pharmacien
ne s' est fait inscrire, sans do ute pour la même raison- (obtention d'un Certificat au lieu d'un Diplôme d élivré pour les
méd ecins). .
.
L'activité .scientifique du laboratoire a été sensiblem ent réduite par les difficultés toujours plus grandes rencontrées pour l'expérimentation. En effe t, les instruments
importants ne peuvent -s'obtenir que c:o ntre remise de bons
monnaie-matière et, d' un autre côté, les établissements d emand ent toujours u n délai de livraison très long. De même,
il es t de plus en plus difficile de se procurer, soit des animaux nécessaires a ux expériences (rats, cobayes, lapins),
soit leur no urriture. La publication de no s travaux est r endue également malaisée ; cependa nt, plusieurs notes ont pu
être publiées, dont nous donnons la li ste ci-dessous. Nous
avons poursuivi des recherches notamment sur le lait, sur
la toxicité du be nzène, sur le t yp hus murin, etc. Nous avons
repris nos investigations sur les composés organo-mineraux
d es serum s et nous avons obtenu d es r éslùtats intéressa nt s
chez le chie n, qui s urvit à des hémorragies mortelles lor squ 'o n r em place l a quantité de sa ng perd ue par une même
qu a ntité d e ces serums. Une note est en cours d'impress ion
à ce sujet.
Par suite des circo nstances, nou s avons pris certaines
m esur es afin de meUre il l'abri la plu s grande partie possib le du matériel du- labora toire et, avec l'autor isation d u
Conseil d'Admini stration, nous avons effectue le déménagem ent d e ]a partie esse nlieJle des inst ruments, des livres et
de quelqu es meubles qui ont a insi éte transportés dans les
locaux mi s à notre disposition par M. le Directeur Régiona],
66, rue Saint-Sébastien.
Nous tenons à remercier les organisations. qui nOliS ont
temoigne leur bie n v e il~ance en no us accorda nt des subven-
•
�-
90 -
tians permettant de perfectionner l' jnstallation du laboratoire. Le Département des Bouches-du-Rhôn e, l'Université et
la Vill e de Ma rseille ont mis ain si certain es sommes il notre
disposition. Nous espérons que, lorsque les circonstances
seront redevenues normales et qu e tout sera stabilisé, il
sera procédé à un r éajustement de ces subve ntions.
P UBLICATIONS:
H.
VIOLLE:
De la valeuf physiol ogiqu e d es éléments
organo-lnlÎnérau.t: du sérum , prése nté par M. PORTIER (Ac. des Sc.).,
H.
VIOLLE :
H.
V IOLL E
A prop os d'ull e épidémie d e fi èvre typhoïde
dans le départem ent des B ouch es-du-Rhône , présenté
pa r M. LEMIERRE (Ac. d e ~l é d e cin e) . .
et Fm c KER " Sur un indice d e co ntamination
d es eaux , prése nté p ar M . VI N CENT (Ac. des Sc.) .
•
•
�-
91 -
RAPPORT SUR LE FONCTIONNEMENT
DE L'INSTITUT DE MEDECINE
ET DE PHARMACIES COLONIALES
(penda nt l'année 1942-1943)
En rai son d es circonstances, l'activité d e not-r e Institut
a considérablem ent dim inué au co urs de cette a nnée scolaire. Le nombre de nos çtudi ants a été d e .25. do nt 19 médecins el 6 pharmaciens. Nou s avons deIiv ré 13 diplôm es
de Mêd eciri colonial e t 4 ,de Pharma cien colo nial. La cé rémonie d e r emi se d es diplô mes n'a pas eu lieu.
L'Institut a do nné, comme les a n nées précéden tes. u n
enseignement préparatoire au diplôme d ' Hygiène. Des confére nces, suivies de trava ux p rat iques, on t été faites aux
infirmières se destinant à la carrière coloniale.
D'autre part, les tr avai lleurs libres o'ont pu fréq uenter
nos laboratoires a vec autan t d'assiduité que précédemment;
nous en avons a ccueilli 4 seulement; pl usieurs ont dû .inter rompre leurs r echerches par s uite des événements.
Tout en déplora nt ce' regrettable é tat d e choses, nou s
ne cherchons pas a l'atténuer en recrutant des travailleurs,
car il coïncide avec un manque à peu p r ès total de matéri el, de produi ts, de nourriture pour a nimaux. Il est p r at iqu ement impossible d'entreprendre actu ellement des recherches t an t soit peu compliquées. Nous en sommes r éduits à
vivre au ral enti en atte nda nt des jours meill eurs qu i per mettront à l'Institut de prendre un nouvel essor. Cette situation
nous oblige à présenter . des budgets p aradoxaux. par ~ u it e
de l'aécumulation d e crédits qui devra ient être dépe nsés
dans d es circonstan ces norm ales, s'il était possible de se
p rocur er ce qui est nécessaire à nos études. .
En dépit de c es con ditions défavorables, divers travaux
on t pu être menés à bien dan s nos laboratoires. M. l e Professeur SAUTET a étudié 1es matériaux récoltés par lui, e n
collaboration avec le Médecin-Colonel MARN EFFE, au cours
d'une missiori a ya nt parcouru la vallée du Niger depuis Bamako, avec retour par l e Sahâra et le Sud algérien. L'épidém iologie du pal u ~ i sme a pu être précisée dans ces r égions : établ~ss emen t de l'indice endémique, récolte d'anophèles dont les espèces so nt identiques à celles d e l'Office
du Niger , détermination d es hôtes par la réaction des précipi ti nes. Une race dlOrnithodorus orraticus suscc.p tible d e
t ransmett r e la fièvre récurrente a été découverte. d e mê me
que des mollusques naturellement infestés de bilha rziose.
\
�-, 92
Des cha mpign o ns occasio nnant les t eignes du cuir chevelu
sont en cours d' identifi cation. E nfin. des piec e~ d'enseig nement ont été rapport ées en abondance .
D'autres travaux d e nos élèves sont cn cours: ils se
rapp ortent à la biologie des moustiques, à celle d es P édiculidés, à la coccidiose, à l'actio n du cal cium , b iologique et
peut-être thér ap eutiqu e, sur les h elminth es extra-intestinaux.
J 'a i pu achever mes é tudes s ur ]a p athologie de la p neum onie vermineuse du ch eptel ovin , que j'avai s été obser ve!:"
au Mar oc l'an dernier. Cette m ala die est du e à plusieurs
p arasites plus ou moi ns confondus jusqu'à prese nt. · Son épidémiologie est conditionn ée p ar les espèces el les mœ urs
des mollusqu es terrestres transmetteurs. Ces d ernier s étan t,
au moi ns dan s le Sud, d' habitud es tres sédenta ires, un e prophylaxie d e l' affection p ourrait être env isagée en partant d e
ce fait. D'autre part, des r ecoltes de parasites ma rocai ns ont
p ermis la déco uverte d'espèces no uvell es et la rectification
d'ancienn es description s erron ées.
Du p oint de vue biologiq ue, n ous avo ns ent repris des
rech er ches comparatives su r des f ormes l ar vai r es d'eau
douce, d'une p a r t aux environs d e Ncuchâtel, étudiées par
mon col1 abora teur le P r ofesseur B,tER, d'autre p art da ns
l'Alli er, p ar mo i-même. Nous · avons égal ement précisé la
biologie et l'évol ution d e p seud o-par asites in tes ti naux .
L'exécution de tou s ces travaux ex ige d es rechcrches
bibliograp h iqu cs qu e l'on ne p eut guère fa ire mai ntenant,
a insi · que l'·e xame n de p ièces de colJ cction inaccessibles
da ns les circo nsta nces p rése nt cs. Le m anqu e de p ériod iques,
]a diffi culté d e corresp o ndre avec n os collègues é tra ngers,
e ntrave nt considérablemen t no tre act ivité.
E n r ésumé, les temps sont peu p ropices à la rech erch e
scientîfiqu e, e t nous ne po uvo ns que sou ha iter u'ne reprise
rapide des ' co nditions no r mal es.
Com me chaq ue a nnée, no us r emer cions b ien vivement
Je Ministèr e d es Coloni es, le Co nseil Général des Bouch es-duRh ô ne, la Vil1 e de Ma r seill e, l a Cha mbre d e Comm er ce,
l'Université d'Aix-Mar seille d e l'aide gé néreu se qu'ils Teulent ' hi cn n o us apport cr. Après la . guer re. il sera p rohablement nécessairc de l'en visager sur d 'a utres b ases, en rapport avec les nouveaux prix. Nous somm es cCJ' ta ins que nos
génér eux don atcu.rs auront à cœur de nous a ider dans notre
œuvre et de co ntribuer ainsi au r elèyement intellectuel du
pays.
P UBLICATIONS
d e J' Institut de Médecine et d e Pha rmacie Coloniales
Ch.
Le Paludisme: extension et régrcssion: 1 "Vol.
97 p ages. Neuchâtel 1942.
JOYEUX. -
�,
Ch.
93-
Comment certains insectes transmettent d es
mala di es Observées en pratique quot idie nne. Arch. Méd.
génér. e/ colon., 10 (7) ; p. 316-319.
Ch. JO YEUX et J.-G. BAER.- Sur un ver probablement pscudoparasite. Marseille Médical, 79 (15), p. 676-690.
Sur quelques helmin th es du
Ch. JOYEUX et J.-G. R.\ER. Maroc. NoJes préliminaires. Bull. Soc. de Pa/ho exot.,
XXXVI, p . 86-88, 1943.
Ch . JOYEUX et J. GAUD. La pneumonie vermine use des
ovins {l U Maroc. Note prélimina ire. Bull. Soc. de Paill.
. :tol. XXXVI, p. 232-235, 1943.
Ch. J QYEUX ct J. GAUD. ----:- Recherches h elminthologiqllcs
marocaines. Arch. de l'Institut Pasteur du Maroc (pour
paraître lùlér ieur emenl).
Ch. JOYEUX et J .-G. B.~ER. - Sur quelques cysUcercoïdes de
GammaI'us pule."t L. Société Suisse de Microbiologie.
Juin 1943.
J. SA UTET. - Vue d'ensemble sur les typhu s e t les hôtes intermédiaires. Arch . Méd. Générale el Col oniale, XI.
p. 83, 1942 .
J. SAUTET. - Du dan ger de la tran splantation massive de
collectivités paludéennes en pays palustre. Marseille !tl éd.,
79, p . L., 1942.
'
J. SAUTET. - Faible immunité produite par le s pirochète de
la fièvre r écurrente libano-syrien ne. Méd. Trop. , 11 , 1942
J. SAUTET. - Lon g ue sur vie du spirochèt e de ]a fiè\T C reCUlTc ntc libano-sy rienne. j~léd . Trop., II, 1942.
J. SAUTET et H. MARNEFFE . - Contribution à l'exophilie C{C
divers a nophèles ·vecteurs du paludisme au Liban et au
Soudan français. Bull. Soc. Pa/ho exol., XXXVI, p. 226- ,
229, 1943.
J. SAUTET. H . MARNEFFE et J. BANQUE, - Quelques points de
la Biologie de J'A. (M.) Gambial dans la vallée moyenne
du Niger. Bl1l1. Soc. Pa/h o exo/., XXXVI, pp. 223-226, 194 3:
J. S.o\.UTET, H. M .UL'l/EFFE et 1\1. WITKOWSKI. - Presence d'Ornit/radoTus erraliclls au Soudan fran çais. Bull. Soc.
JOYEUX . -
Pa/ho exot.
J. SAUTET et M. \VITKOWSKI. - Quelques points particuliers
de la biologie des poux. Bull. Acad. Méd.
��FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
RAPPORT
de M. OORROY, Doy en
MON S IEU R I.E R ECTE UR ,
MESSIEURS,
• de vo us prese nt er m on r apport sur le
J 'ai l'honneur
fonctionn ement et les travau:" de la Faculté, p end ant J'an.née
scolaire 1942·1943.
c C'est avec le plus grand. esprit d e disci pline, de serieux
ct de -trava il. que les etudes ont été effectuées dans tou s les
labor a toires JI ecrivais-j e l'an passé. Cette a nn ée, l'exemple a
été p ersévéra nt et je dois louer ici le zèle soutenu de ch a cun,
personn el et étudiants.
Les œuvres de charité est udia ntin es o nt été mullipliées
vis-a-vis de nos chers priso nn iers et · des jeun es gens mal ades, affaiblis, nécessiteux, ou d ésemparés ; la p lupart de ces
ges tes fur~nt a ccomplis' avec le don to ta l d e beaucoup, et qu e
Je Doye n fut seul à connaître.
J e remer cie profond éme nt tout es ces générosités s po nt anées, tous ces élan s presqu e a non ym es, qui s'ajoutèrent aux
interventions d u « Secours Na tio nal , et d e son président, M.
P R.U , en particuli er.
L e travail' intense s' uni t à "la cha ude solida ri té : j'en
prends pour témoi g nage les r ésultat s d es exa mens :
à l a Lice nce : 49 % d'ad mis (au lieu de 41 % il la d ernière session) ;
au concours du p . C. B. : 89 % (a u lieu d e 55" % ) .
A signa ler seuleme nt un e a ugm entation du nombre d'é tu diants ( + 47) et un e dimi n ution d e celui des étudi antes (- 55).
COMMEMORAISON
•
Le 11 novem bre, en p résence de tou s l es Professe urs, du
Personnel, et des E tudiants, a été inauguré un m édaillon, dû
au maître-scwpteur SERV1AN, et qui rapp elle. da ns J'amphithéâtre qui lui fu t dédié, les traits d e Frédéric MARTY, Maître
de Conférences d e Mathématiqu es, mort au champ d' ho nn eur
en 1940.
�-96 Le "Doyen a salué la mémoire du jeune héros. Puis, V. le
professeur TRAYNARD a montré en exemple les différents
aspects du caractère de l'homme et du mathématicien.
NECROLOGIE
Le lundi, 31 août 1942, décédait à Serres (Hautes-Alpes),
M. le professeur hO.D oraire Joseph REPELIN. En raison des
vacances, nul, parmi ses pairs, ne put assi ster à ses obsèques;
mais son successeur dans la chaire de géologie a rédigé TIne
notice nécro~ogique parue dans les Anna1,es de l a Faculté. ~
Né, le 13 septclnbre 1862, à Evian-Ies-Bains, J. REPELIN fit
tout es ses éludes secondaires au Lycee de Tournon. Aspirantrepétiteur il Chambéry, puis au p etit Lycée d e la Bell e-dcMai, à Marseille, en 1881, il était nommé- profes'seur au Collège de Manosque, en 1883. rrois ans après, J. REPELI N revenait à Marseille comme répétiteur au L ycée Thiers, dans le
but de préparer une licence.
II entrait doqc à la FacLÙté . des Sciences, comme étudiant, en 1886, et devait appartenir à l' Univ er sité provençale
pendant 56 ans.
Licencié ès Sciences naturelles, e n juillet 1888, puis ès
Scie nces physiques. en novembre 1890, l e. jeu ne naturaliste
fut mis en congé, &ur sa demanae, le 22 décembre 1891 , pour
aller recueillir en Algérie les éléments d' une thèse d e doctor a t, en qualité d' a ttaché au Service de la Cart e Géologique
d'Algérie.
De retour à Marseille, REPELl N était nommé préparateur
du professe ui' MARION, le 1er nov embre 1894 , et rédigea alors
sa thè se qu' il devait souteni r en Sorbonn e, le 26 décembre
1895.
Collaborateur au Service de la Carte Géolqgique de la
France, il étai t autor:isé, le 3 janvier 1897, à fa ire un cours
lib re de géographie-phys ique et de géologie appliquée à la
Faculté des Sciences de Marseille, et deve na it préparateur de
son ancien maître, Gaston VASSEUR, le 8 juin 1904. Dès lors,
il ne d evait plus quitter le Lahoratoire d e Géologie dans l equel il fut successivement : chargé d e co nférences pour le
S. P. C· N. (1911 ) ; chargé de cours, à la mort d e VASSEUR
(1 915) ; professeur titulaire (1919) ; professeur honoraire
(1932 ) .
Officier d'Académie (1901 ), Offic iel' de l' fnstruction publique . (1908), lauréat de la Société de Géographie d e Paris
(t917)~ de la Société Géologique de Fran ce (1920), d e l'Académie d es Sciences (1932), J. REPELIN éta it nomm é Chevalier
de la Légion d' honneur, lors de la Promotion Pasteur.
Membre d' une dizaine de sociétés savantes, i1 faisait "égalemenl partie de la Commission de Météorol og ie des Bo uches-du-Rh ône, d u Bureau d'Hygiène m ilitaire de la ville de
�-
97-
Marseille, de l'Académie des Sciences, Lettres et Arts de Mar,seille.
Conservateur de G é ologi~ au ~{uséum d' Histoire naturelle
de Marseille. p endant de longues années, il y a en trepris- la
classification m éthodique d es belles collections dont dispose
cel ~tabljssement. el, plus specialement, de la collection Matberon.
L'œ uvre scie ntifique de notre r egrett é collègue est diver se. A ]a suite de sa thèse sur la géologie de la région
comprise entre Orléansville et l'Ouarsenis, en Algérie, il se
consacra principalement à l'élude du Tertiaire du Bassin
d'Aquitaine, d'abord èn collaboration avec VA SSEUR, puis
seu l.
Parallèlement à ces recherches e n Aquitaine, R EPELIN
explora la Provence· li prit une part active aux; discussions
tpcton iqties s ur )a structure de la Basse-Provence, qui faisait
alors J'objet des études de Marcel BERTRAND et de HA UG. Son
œuvre paléontologique comporte essentiellement plusieurs
mémoires s ur les Mammifères du Sud-Ouest d e la France, et
sur les faunes sa umâtres et d'eau douce du Crétacé superieur de nos cégions. A ces ouvrages principaux, il y a lieu
d'ajouter un e description géologique succincte des Bouchesdu-Rbône et des notes d'Hydrologie, de Physique du Globe cl
ct' Archéologie.
.
J. REPELI N a honoré notre Université non seulement par
ses recherches scientifiques, mais aussi par la dignité d e sa
vie. Il fut l' homme simple, qui trouvait, dans le travail p ersonnel et dan s ]a recherche solitaire, la source de sa mo destie.
M· F. VA N GAVER, maître de ' conférences honoraire est
mort, à Sainte-Marth~, le 2·2 février 1943.
F. VAN GAVER, fil s d'un médecin, professeur à l'a nci enne
Ecole de médecine de Marseille, Docteur en méd ecine luim ême, appartenait à la Facilité des Sciences de Marseille
depuis près d e 40 ans. Son goût naturel, p eut-être aussi
l'exempl e de ses aînés, l'avaient d'abord porté vers la carrière des a rmes, mais, par suite de circonstances indépendantes de sa volonté, il dût y renoncer .
. C'est alors qu'il se tourna vers l'U niversité. TI fut d'abord
préparateur de Darboux, puis assistant d e Vayssière, jusqu'à la retraite de ce dernier. C'est p endant cette période
qu'il publia un certain nombre de travaux scie ntifiques
(Zoo logie et Anatomie comparée) et qu'il acquit les grades
de . Docteur ...en médecine, puis celui d e Docteur ès sciences
(1923).
P eu après, les fonctions de chef d e travaux de zoologie
lui furent confiées et c'est également lui qui, peu d'a nnées
après, fut chargé d'enseigner, pour la pJ:emière fois, la biologie animale du P.C.B. Il était-, en même temps, chargé de
4
�-
98-
·c onférences de zoologie agricole et reçut, enfin. le t itr e d e
maître de conferences-adjoint.
Quand il nous · quitta, avec l e tit re de maUre de confér e nces honoraire, il con tinua à collaborer à la vie de )a Faclùté qu 'il a abandonnée se ulement à la liITtite de ses .forcesVA...V G A V E R S~ fa isait une h a ut e idée du d evoir en gén éral, particuli èremen t du devoi r fam ilial et du d evoir de
l'éducateur ; o n pe ut le considérer comme un père d e fam ille adm irable et lin un iversit aire modè le.
.
A ses obsèq ues, 1\'Of. l es professeurs K OLLMANN ct CO TTE
p rononcèrent un éloge funèb r e, au qu el l e doye n ajouta le
merci d e l'Université.
PERSONNEL ENSEIGNANT
M. PRAT, maître d e confére nces d e biologie végé tale, a
été nommé professeur sans chaire. Nous sommes ' h eure ux
de ce tt e nom ina tio n q ui no us a ttache un excell ent professeur e t un b ota ni st e de qualité.
1\1. CORROY, professe ur d e géolog ie. a été prom u de la
2e Ù ]a r classe (choix) . M. P ETIT, p rofesseur sa ns chaire de
b iologie anim ale. a été promu à l a 1 re classe des maltr es d e
confére nces (choix). M. J AUSSERAN, maître de co nférences
de ph ysique. a été pro mu de la ge à la 2" cla~sc·
•
CHEF DE TRAVAUX
1\L Ro uAnD, ch ef de trava ux de physique, nous a quitté
pou r assurer u n ense ignement à l'U n iversi té de Cl crlllontF er ran d . T out en r egre tt a nt v ivement ce départ. n O li S nous
réjouissons de ce t ava ncemen t- qu i r écompense le tal ent et
le dévoueme nt d e M. RO UAnD. Celu i-ci a été remp lacé par
M. MER IGOUX, docteur ès scien ces, ass ista nt à la F acult é des
scien ces de Besanço n, q ui n'était p as un i nco ~ n u p our nous.
P ar décre t en date d u 4 févr ier , il a été créé un em ploi
de chef de t ravaux d e méca n ique d es fl uides: :.\1. F AVRE, docteur ès scien ces, ancien étudia nt de la F aculté, a é té no mm é
il cet empl o i.
M. RO UARD, c hef d e travaux de physique, a été p rom u
de la ge à l a 2" classe (ch o ix) ; M. GAFFIER, ch ef de t ravaux
d e botanique, et 11· T HION-DAVID, ch ef de t ravaux de zoo.Jog ie, de la 2- à ~ a 1 re class e.
ASSISTANTS
M. R UA, li ce ncié ès sciences, s uccède à 1\1. G ENOT. com me
ass ista nt auxiliaire de physique gé néral e.
M. GO UZON, as si stanl d e p hys iologie. a été prom\1 de la
..- à la 3° classe ; M. C ARRIÈ R J;:, assIsta nt de ch imi e, d e la
5- à la 4- classe.
�-99 PREPARATIONS TEMPORAIRES
Ont été nommés préparateurs temporaires
Physique générale : AnIe ClAIS, en remplacement de
MUe
Physiqu e industrielle : M.
LALEMEN,T "
GAIRARD,
en rempl aceme nt de
M. RO SSI ;
1\[ BAnnIÈRE, puis .àflle G· FABRE, en remplaceme nt de
M.
ESCURSAN
Phys iqu e P.C .B. ; M.
DAUPHIN,
MARTIN;
cn remplaceme nt de M.
.
Chimie P. C. B. : M. COLONNA, en remplacement d e l\llle
d e CARVALHO ;
M·
LAGARDE,
TABU S SE ;
en remplacement de AnIe
B otan iqlle : 1\'1. PEGUILHAN, en r emplaceme nt de à'lUe
:MARCELLI ;
TRON, en remplacemenl de ~L PÉRÈS ;
Biologie an imale : Mlle FAURE, cn r emplaceme nt de M.
Zoologie :
~nle
FRANÇOIS;
Physiologie: Mlle COSTA, en rempl acement de M.
AUBERT.
AIDES-TECHNIQUES
AnIe GRAS a succédé à Mme A U BAXEL, auprès de M. Tu..':\.{
(Chimie général e)
l\Ule KaHLER, à Mlle CATZIGRAS, aupres de M. CORROT
(Géologie) ;
1\f11e Du VERGER, à l\D le CERISOLA, auprès d e M. CERIGHELLI
(Agronomie).
PERSONNEL DE SERVICE
M· QUILlcr a été nommé 'gar çon auxiliaire à la station
marine d 'E ndoume, en remplacement de M. :MAESTRONl.
promotions :
M. BR UN, concierge. et M. PÉRITTONI, gar çon, d e la 2à la 1 re classe ;
M. :MARTIN, garçon. de la 3e à la 2e classe
1\1. OLMO , garçon, de la 4e à la 3 e classe ;
M. AREsE, garçon, de la 8e à la 7e classe;
Congés:
M. NICOLAS, mécanicien,
M. Ouro, garçon, du 14
M. CAVAILLE, garçon, du
M. ARNAUD, garçon, du
du 4 au 18 mars
au 28 décembre;
8 janvier au 4 mars
21 octobre au 5 nov em.bre.
�-
100 -
•
DISTINCTIONS HONORIFIQUES
L'Académie des sciences a décerné le c Prix Plumey :.
à M. J. PÉRÈs, membre de l'Institut, professeur il la Sorbonne
et professeur honoraire il la Faculté, pour ses travaux sur la
navigation aérienne.
Elle a également décerné le « Prix Le Conte :) il M. E.
VESSIOT, directeur honoraire de l'E.N.S. et ancien chargé
de cours de mathématiques à la Faculté.
Nos chaleureuses félicitations vont il ces deux maîtres
qui honorent grandement l'Université provençale.
Les pouvoirs du doyen ont été prorogés le 1er janvier·
En outre, il a été nommé : membre du Conseil départemental d'hygiène du Var; membre du jury du concours pour
Je recrutement de professeur à l'Ecole des Beaux-Arts de
•
lfarseille.
M. CHOUX, professeur de botanique, a été élu membre
titulaire de l'Académie des Sciences, Lettres cl Arts de :M arseille et nommé membre du jury du concours pour le recrutement d'ingénieurs des services horticoles .
M. PETIT, professeur, et l\file FABRE, assistante, ont été
nommés professeurs aux cours coloniaux de la Chambre
de commerce.
M. TIMON-DAVID, chef de travaux, a succédé à M. VAN
GAVER, comme chargé de conférences de zoologie agricole.
Mlf. CARRIÈRE et COTTON ont été nommés maîtres d'éducation générale.
Ont été désignés :
M. THIRY, p~ofesseur de mécanique, examinateur à
l'Ecole polytechnique ; M. BLANC, maître de conférences,
examinateur au concours de l'Ecole des mines.
Mlle FABRE, assistante, a reçu le Prix « J oseph-LAuRENT >, de l'Académie de Marseille, pour ses travaux paléoocéanographiques de Provence.
ACTIVITE UNIVERSITAIRE
Deux enseignements nouveaux ont marqué la reprise
des cours et conférences :
1°) L'enseignement d' c: Aérodynamique et Hydrodynamique supérieures :t , dans lequel ont é té exposées, devant une
vingtaine d'étudiants, certaines recherches théoriques modernes, des questions intéressant la mécanique des milieux
continus, en particulier, la physique des Uquides et la mécanique de l'atmosphère, science toute récente ;
2°) L'Enseignement de « Chimi~ biologique " qui a
orienté un nombreux auditoire clÙtivé, vers les études des
glucides, des fermentations, des enzymes, des hormones et
des vitamines.
�-101M. le commandant ROUCH. professeur à l'Institut océanographique de Paris, n'a pu, cette annce, pour des raisons
matérielles particulières, poursuivre l'enseignement d'oceanographie, qu'il avait organisé, l'an passé, grâce à une subvention de la Chambre de Commerce. Nous espérons qu'il
pourra reprendre son cours au printemps de 1944.
Le Centre national de la Recherche scientifique a chargé.
de mission M. DAVID. assistant, afin de procéder à la mise
en route de recherches sur la vernalisation au Laboratoire
de physiologie du froid de Meudon.
A Nice, la Faculté a collaboré. comme chaque année,
à l'activité du C.U·M. Des 'seances de direction ont été asSllrées, pour les sciences mathématiques, par MM. TRAYN'ARD,
TH1RY el BLANC.
•
En outre, l e doyen a inauguré la chaire du Maroc, le
13 janvier, par un cours sur « Le Maroc: son histoire géologique et ses richesses minérales ::. .
Des conférences on t eté données par :
.M. CORROY : c Les Océans au cours dès temps primaires,
se'condaires et tertiaires ::. ;
M. THIRY
c Le Cinéma dans ses applications scientifiques ;
.M. PETIT : « La Pêch-e dans les colonies françaises , .
Un cycle de « ,C onférences scientifiques >, organisées
par la Chambre de commerce, en accord avec le doyen de
la Faculté, ont été données, avec grand succès, dans la salle
des conférences de la. Chambre. MM, THIRY, BOSLER , TIAN,
ROCHE, CA~AC, CHOUX, PETIT, DENIZOT, y ont collaboré activement.
STATION MARINE D'ENDOUME
Les circons tances ont entravé certaines activités de l a
Station marine d'Eodoume : les sorties en mer, comprenant
des dragages réguliers, oot dû notamment cesser.
Cependant, le personnel de la station et les chercheurs,
étrangers à l'Université, qu'eHe a accueillis, ont pu conti:.
nuer leurs travaux.
~me FAURE, préparatrice, a présenté un diplôme d'études supérieures, qui a apporté des données originales sur la
morphologie de l'appareîl olfactif des Téléostéens, en relation avec le genre de vie des espèces considérées (mention tres bien; félicitations du jury). M. V. VILTER a poursuivi ses recherches sur le déterminisme de la métamorphose
des civelles, grâce à un matériel important.
M. Ch. THmAuLT a mené à bien une étude expérimentale
fort délicate sur le déterminisme des bandes d'assombrissement post-opératoire ' apparaissant dans les nageoires des Gobiidés. Ces recherches lui ont fourni l e sujet d'un important
•
�-
102" -
diplôme d'études s upér ieures (mention très bien ; félicitations d u jury).
M. J. PÉRÈS, préparateur de zoo logie général e, après
"a voir acpevé sa thèse de docto rat ès s cie nces, actuellement
e n cours d'impression. a ét é nommé sous-directcur-adjojnt
au Musée océanographique de Monaco.
La Station a, par con tr e, cu le p lai sir d ' accueillir Je
Dr J . T USQUES . spécialisé da ns les r echerches d 'Histologie
fine, qui a p oursuivi des r ech erch es sur le sjrmpa lhiqu e termi naI. Il a pu ai nsi achever une thèse de docto ral, comme ncée il P ari s, a u Laboratoire d'Histo log ie de la Facult é d e Méd ecine (professeur CH A~IP Y) . Cett e th èse a été brillam m ent
so u te nue, à )a F a culté d es Sc iences, le 12 juin d ern ier. Le
j ury était composé d e M. le Doyen CO RROY, président, assisté
d es professeurs KOLLMANN, MORlN, de la Facult é de Méd ecin e,
et G. PETIT (mention très hono rabl e, félicit ations du jury) .
Le Dr J . THOMAS, de l'Institut Pasteur d e Paris, qui fut
l' hôte d e la Statio n e n 1942, a donné aux comptes rendus d'e
l a Société de Biologie d e Paris, l es r ésult ats d es r echerch es
m enées à bien à Marseill e (cf. publica tions) .
La Sta tion a domlé a sile à un Ja bors.t toir e d e l' Office
scien tifiqu e et technique des P êches maritimes. M. F URNESTIN, ch ef de ce Labo r ato ire, a co ntinu é ses trava ux s ur la
hiol ogi e d es sardines atl a ntiques, qui doiv ent fair e l' objet
d ' un e t hèse de d o ctora t ès-scien ces.
.
L 'étu de d e l'étan g de Berre a été d éfin itivement comprise d a n s le programm e d e la Slation mar in e d 'Endourn e.
,Le p etit laboratoire a nn exé aux Martigues a vu son équip emen t co m pl été. M. l' ingénieur E s c uDmR p r ocèd e à l'étude
des coura n ts dans le can al de Caron te, au m oyen d e l'app ar eil I dra i. A p artir d e juill et 1943, la r ep rise d e la pêch e
d an s c'c ca nal 'va p erm ettre d 'établir des stati on s po ur prise
d'eau et de tem pérature et pour l'é tude d es migr ations d es
poissons.
Le Lab o rato ire p our l' étud e bi ologique de la CamaI':'"
gue, m al gré les diffi cultés accru es d e d é pl a cem e n t et d e s éjour sur le terra in, a été très a ct if. Le C· N . R. S. a b ien
V01.ÙU lui attribu er un seco nd aid e-tech ni q u e, M. L OMONT, d emelirant en p erm an e nce sur la R ése r ve. Grâce à lui, .d es prélèvem en ts réguli er s d e pl a n cto n, d 'ea ux p o ur anal yse, in di s;,
.p en sables aux r ech erch es d 'écologie en cours, on t pu être
r éali sés pOUl" la premièr e rois .
E n a ttendant l'organi sati o n d ' un pos te mét éorologiqu e
complet, L'acqui s ition d ' un p sy chomè tre et d 'un th ermomètre
maximu m et minimum a p ermis à M. LO),IONT d es observations quotidi ennes.
M. DELEu RANcE, a ide-technique; a poursu iv i ses r~ cher
ch es su r le bois d es R ièges. Ses récoltes offrent un tr ès gr an d
intér êt du po int d e vue faunî tique et biologiqu e. Ses t r a-
•
�-
103 -
vaux, ainsi qu e ceux entrepris sur la faune 'd es eaux tcp-tp oraires, vont m ettre, p o ur ]a premièr e fo is, en r eli e'f "les ca ractères r emarquables d e la faune de Camargue.
La secti on d e parasit ologie, s ubve ntion née par l',Union
ov in e de· F r ance, a co ntinué ses investiga t ions sur "les p a ra sites des ovin s et les hôtes in terméd iaires de ces p arasites.
M· le p rofesseu r POU RS I NE, de la Faculté de Médecin e de Ma rseille, a b ien vOldu apporte r sa contribut ion précieuse il
l'étu de de la tr embla nte d u mo uton.
La Station a reçu de nombreuses visiles. Nous citer on s
cell es de M. B R ES S OU , directe ur gén éra l des Rése rves de la
Société d'Accl imata tion ; de M. LE D AN OIS, directeur de l' Office scie ntifi qu e e t techn ique des Pêches mar it imes ;. de M.
VI VIER, d irect eur d u Laboratoi re central d'Hydrob iologie appli q uée ; du docteur PICHON, du Laboratoire de Parasit ol ogie
de l'Ecole nationale vét ér inaire d'Alfort.
·BATIMENTS
,Le cha uffa ge de la Faculté a été assur é cet h ivér par l es
soins de la Société GILLY, 10, L a Can ebière, grâce à des brll l eurs. spécialement am énagés en m' ant des fo yers du chauffage central, pour la c om busti on des gra ins de li gnites (E xp loitatio ns de s Bo uc hes-du-Rhône) .
Un contra t de chauffage à forfait, p assé l e 10 juin 1942,
av ec la Société d es Charbonnages et la Société GILLY, nous
assure .un tel fonctionn ement pour un e durée de 6 a ns.
P UBLICATIONS
Malgré Ja persistance de nombreuses d ifficultés, les
« Annales d e la Faculté ~ ont con tinué à p araître : le T oqle
XVI renfer m e, en un fascicule, deux travau x d e M. CALVET.
Vn second fascic ule p o r te les noms de Mlle C OU TE LLE ,
AL'L CORROY, C E RlGHELLI, G,-\..:."D, CALVET, M AU RlZOT et DELEU IL·
• Qua nt aux « Comptes r en d us Sommaires d es Trava ux des
L ab oratoires :) , les fascicul es VI et VII cont iennent 14 notes
or,i gi nales de nos c herch eurs.
PRIX
L e Prix Cha ncel a été décern é, il l' un a nimité, il M. CHHIde G OUVER N ET , d iplômé d'Et udes s upéri eures, ad missible il
l'agrégati on.
M. G OUVER NET est l'auteur d e plusieurs levers d e cartes
provença ux au 1/ 20.000· qu'accompa gnent des obser vat ions
sy n~h é tiqu es et des co upes géologiques de. première valeur.
Le Prix et la Médaille de la Fonda tion Louis et Jul es
J eanbernat-Barth éJem y de Ferrari-Doria ont été décern és à
:AiUe i\ larie-Louise FAURE; le Prix de la F aculté, il :M. Geor-
.
�----------------------------------------------------------- ~
,
-104 -
ges COSTE j enfin le Prix de l'Association des anciens élèves
et amis du Laboratoire de Géologie, à M. Fernand TEIS SIE R .
Mentionnons, en outre, que la Société d e Géographie a
décerné deux de ses Prix à deux étudiants d e la Faculté : le
Prix Gyptis, à Mlle Solange DEPIEDS . el le Prix Pythéas, à M.
Charles TmAuLT.
~
E T UDIANTS
Le Centre d'Ent r'aide a ux Etudia nt s priso nni ers a co ntinu é de fonctionner normal ement p endant to ul e l'année· De
plus, des quêtes effectuées pour l'Œuvre antitubercu leuse d es
Bouches-du-Rhô ne, ont r apporté 3.500 francs.
Dès janvier , grâce a u conco urs du Secours Na tional et
du Comité Mi xte d'E ntr'a ide, un restaura nt a foncti o nù é
pour les E tudi a nts d e la Fac ulté, 125. La Ca nebière.
Le Service de Médeci ne préven ti ve, orga ni se dès te d ébu t de J'a n née 1941, a fo nc tio nn é obligatoirem ent et a pe rmi s, grâce surto ut aux r adio-photos, de déceler plusieurs cas
intér essants.
Le nombre de nos étud ia nts a très l égèrement diminu é :
de 1.113, il est r eve nu à 1.1 05. La di minution p orte uni quelllent s ur l'éléme nt féminin (259 contre 314), car l' élém ent
m âsculin, au contraire, a a ugmenté de 47 unités ; elle s'est
s urto ut fait sentir : au Certificat d'E ludes P. C. B. (203 au
l ie u d e 235), d'un e part, en raison sa ns dout e, des m es ur es
ann o ncées p our limiter le nomb re des adm issio ns en l è pe
année de Médecin e ; p ar m i les aud iteurs libres, d' autre pa rt
(18 6 a u lieu de 225).
P ar contre, le nombr e des é tudia nts en li ce nce, en p arti culi er, est passe de 567 à 591 · .
Ces 1.105 étudiants (846 homm es e t 259 femmes) au li eu
de 1.11 3 (799 h o mm es ct 314 femm es) , l'année dernière - se
r ép a rti sse nt ain si :
Tot.l ·
H
F
Certifi cat d' E tu des P . C. B. .. . . . .. .. .
Certificat d'Etud es ~up é ri e ur es (L ice nce)
In gé ni eur-Docteur . .. .... . . . .. . . .. . .
Di plômes d 'Etudes Supér ieures .... . .
Dipl ômes ou Certifi c.ts u·niversit. ires. .
Doctorat ès-sciences ......... .. .... .
Agr éga ti o ns ct C. A. il l'E nseignemen t
seco ndaird . .. .. ... . . . . . .. . . . ... . .
Sa ns recherc her ni grade, ni d iplô me ..
168
407
6
6
71
5
35
184
2b3
591
7
3
2
6
13
74
7
12
-,
?"
13
170
·16
18.6
846
259
1.1 05
Le nombre des inscriptions p r ises a été de 1.771 (1.574.
l'année dernière) dont 1.490 ont été payées et 281 gratuites.
�-105 -
I.. a proportion des gra tuités a donc été de 16 % (24 % , l'année
passée).
ETUDIANTS ETRANGERS
Le nombre d es étudiants étrangers a diminué, lui , dans
des proportions plus notables. De 51, il est passé à 42, dont
3 dames (1 Arménienne, 1 Russe et 1 Turque), et cela ne saurait surprendre en raison des événements.
Ces 42 étudiants se répartissent ainsi : AJbanie, 1 ; Arménie, 2 ; Autriche, 1 ; Belgique, 3 ; Cochinchine, 3 ; Grèce,
3 ; Hongrie. 4 ; Italie, 1 ; Liban, 1 ; Madagascar, 1 ; Monaco,
1 ; Pologne, 9 ; Roumanie, 3 j Russie, 4 ; Suisse, 1 ; Syrie, 1 ;
Turquie, 1 ; Yougoslavie, 2.
EXAMENS
Les résultats figurant dans le présent rapport ·concernent
toute l'année scolaire 1942-1943, soit la 2- session de 1942 et la
1ère session, de 1943.
Il faut y ajouter, pour les examens propres à la Faculté,
la session spéciale de mars 1943, réservée à certaines catégories d'étudiants, mobilisés au cours de la guerre 19.39-1940
(Decret du 28 août 1942).
Par ailleurs, il y a lieu de signaler :
- La · création, ainsi qu'il a çté déjà mentionné plus haut.
de deux nouveaux Certificats d'Etudes Supérieures, celui de
Chimie biologique, institué par l'arrêté du 1er juin 1942, et
celui d'Aérodynamique et Hydrodynamique supérieures, par
l:arrêté du 18 janvier 1943 ;
- La mise en application du nouveau régime du baccalauréat de l'enseignements secondaire;
- La suppression, en raison des circonstances, des épreuves orales pour ce dernier examen.
1. -
Baccalauréat
La Faculté a compté :
1 °) _ A la 2' session de 1942 : Pour la 1 re partie, serie
B, 1.045 candidats dont 328 oQt été admis; soit une proportion de 31 % ;
Pour la 2e partie, série M, 590 candidats dont 263 admis,
soit une proportion de 45 0/0 .
2°) - A la r ' session de 1943 : Pour la 1 .... partie, série
moderne, 1.878 candidats dont 664 ont été admis, soit une
proportion de 35 % ;
.
Pour la 2e partie, série M, 1.003 candidats dont 480 admis,
soit une proportion de 48 %.
�"
-
Il. -
106 -
Certificat d'Etudes P. C. B.
Su[" 71 candidats présentés il la 2- session de 1942. 39 ont
été admis, soit une proportion de 55 0/0 .
D e u ~ étudia.ots ont pris part à la session spéciale de
mars. Aucun n'a été reçuA la r" -session de 1943, presque tous les étudiants du
P . C. B. (131 sur 139) ont demandé à participer à l'examenconcours institué par le décret du 4 février 1943, et destiné
à permettre d"arrêter la liste des admissions en 1 ra année de
la Faculté de Médecine. 117 ont été r eçus, soit une proportion de ' ~9 'Ïo .
Parmi les 8 candidats au P. C. B. ordinaire. 3 présentaicnt le P. C. B. à 70 points, 1 une partie seul ement de l'examen en vue d e l'agrégation de Philosophie ; un cinquième,
candidat DlêiIheureux à la session spéciale de mars, d emandait à bénéficier encore des d isposiÜo ns prév ues en faveur
des .étudiants ·de sa catégorie.
Sur ces 8 caudidat~. 4 onl été reçus, tous avec menÙon~
soit une pl'oportion de 50 % .
lIL -:-: Préparation à l'Ecole de Sanfé Militaire de Lyon
En raison des circonstances, la préparation au concours
d'entrée à l'Ecole de Santé Militaire de Lyon n'a pu être organisée :que très tardiv emen~ (derniers jours de mars) .
Déùx étudiants de ]a Faculté, M1\L AUBRESPY el TAN-TOT
ont été ' cependan t admiss ibles; ma is, seul, M. TA~TOT a été
'r eçu définitivement r avec le n " 1 sur 38" ce qui es t tout à
J'h onneur de l'étudiant et de ses maîtres.
IV. -
Certificats d'Eludes Sllp érieures de Licence
La 2", sessio n de 1942 a groupé 268 candidats dont 111
Ont été admis, soit une pr,pportion de 41 %.
Sur les 268 oertificats postulés, 151 étaient relatifs aux
Sciences Mathématique,s , 61 ont été dClivrés, soit 40 % ; pour
les Sciences Physiques, postulés : 75, délivrés : 2ï, soit 36 % ;
pour les Sciences Naturelles, postulés : 42, délivrés : 23, soit
55 '!'o .
Pour la 1 r .. session de 1943, ces chiffres sont respectivement les suivan ts : candidats 453. admi s 223 ; proportion
49 %' ; Sciences Mathématiques 198, 75, 38 % ; Sciences
Physiq ues 198, 122, 62 % ; Sciences. Naturelles 57, 26, 46 %.
t6 ' candidats ont pris part à la session speciale . - de
m.ars, dont Il pour les Sciences Mathémaliq ues (4 reçus) et
5' po.ur les Sciences Physiques (1 r eçu).
!A l'a"su it e de ces examens, 75 étudiants, don t 23 dam es ou
jeun es filles, ont obtenu le diplôl,l le de li cencie_
�-107 V. - Diplôme sd'Eludes Sup~rieures .
diplômes d'études supérieures ont été délivrés, savoir
pour les Sciences Mathématiques, à M. ESCURSAN (très
;
pour les Sciences Physiques, à Mlle LALEMENT, :M. S,-\.MUEL (Irès bien) ;
5 pour les Sci ences Naturelles, à Mlle FAURE, M. THffiAU LT
(très bien, avec fé licit~tions du jury), MM. FABRE, PEG UILHAN,
~me TRON (tres bien).
·VI. - Brevets
TI a été postulé, en toul, 7 Brevets d'Electricité Industrielle (4 admis) et 2 Brevets de Chimie Industrielle (1 admis).
En outrc, 1 candidat s'est' présenté, au premier de ces
Brevets, à la session spéciale de mars 1943 et a été reçu.
8
1
bien)
2
VII. - Brevet de Météorologie
39 candidats se sont présentés au Brevet de Météorologie ; 31 ont été reçus.
VIII. -
Bl'evel de Mécanique d e l'Atm osphère
et Météorologie Supérieure
4 candidats se sont présentés à ce Brevet. Tous ont été
admis.
IX. ~ Diplôme de Chimiste
Il a été postulé 19 Dipl~ mes de Chimiste et 18 ont Clé
délivrés.
X. - Diplôme d'Ingénieur-Chimiste
A la session d'octobre 1942, 14 candidats se sont présentés; 10 ont été re çus. Pour la session de juillet 1943, ces nombres sont respectivement de 16 et de 12·
XI. "- Doctol'at d'Universit é
Aucun e thèse n'a été soutenue, cette année.
XII. - Inr;énieur-Docteur
Le 22 décembre 1942, M. Luc de CAMIRAN, étudiant à la
Faculté, â soutenu une thèse en vue du litrç d'ingénieurdocteur, sur le c Développement et l e tirage des film s cinématographiques :. .
Le jury qui comprenait M. Charles FABRY, professeur à la
Sorbonne, membre d e l'Institut, président, et MM. BUISSO N,
SEVE et JAUSSERAN, a décerné à M. de Co} ~IIRAN ]a mention
très honorable.
XIII. -
Doctorat d'Etat
5 thèses (nombre particulièrement élevé~ ont été soutenues en vue du grade de docteur, et toutes par des étudiants
de la Faculte·
,
'
�108
2 en Sciences Physiques:
a) M. CARRIERE Maurice. c: le soufflage des huiles. Oxydation et Polymérisation " ; jury : l\{M. BUISSON, TIAN, MARGAILLON ; mention très honorable.
.
h) M. PERROT Marcel, c Etude sur c~rtaines propriétés
optiques de couches très minces de chrome déposées, sur des
lames de verte, soit par projection thermique, soit" par projection cathodique" ; jury: MM. FABRY) BUISSON, TUN; mention très honorable.
3 en Sciences "Naturelles :
a) Mme HUSSET-BlERRY Madeleine, « Recherches sur ]a
nature et le dosage des glucides du lait de femme ~ ; jury :
MM. KOLLMANN, CHOUX, ROCHE, DENIZOT ; mention honorable.
h) 1\(, PADOVANI Jean, c Contribution à 1'étude de la croissance dysharmonique chez les Orthoptères " ; jury : ~fM·
CORROY, BUISSON, KOLLMANN ; mention honorable.
c) M. TUSQUES Jean. « Recherches histologiqu es sur le
sympathique terminal : l'innervation des mélanocytes > ;
jury : MM. CORROY. KOLLMANN, PETIT, ROCHE ; mention très
honorable avec félicitations du jury.
XIV. -
Agr;galions de l'Enseignement Secondaire
En ce qui concerne 1es agrégations masculin es, la Faculté a compté deux admissibi1ités, mais une seule admission
définitive dans chaque section :
a) Sciences Mathématiques. - MM. BABOT et PAINTANDRE
(ce dernie.r, reçu avec le n O 9 sur 15) ;
b) Sciences Physiques. - l\fM. DEVIEN NE et PANNETIER
(ce dernier, reçu avec le n ° 8 sur 14) ;
c) Scierlces Naturelles. _ MM, OZENDA et RICCI (le premier, reçu avec le n ° 3 sur 10) .
La Faculté a été moins favorisée du côté féminin : une
admi ssibilité seulement dans chacun des d eux ordres d' agrégation : Mlle GRANGlER (Sciences Mathématiques) et Mll e CouTELLE (Sciences Physiques).
XV. - C. A. a l'Enseignement" dans les Colleges
Dans la section des Sciences Mathé matiques el Physiques, 3 de DOS étudiants ont été reç us définitivement :
a) [{ommes. - à-fM. GAIRARD , 3e , el MERMOZ, 15e sur 15.
h) Femmes. - l\flle DAVID , 5e sur 8,
Même s uccès dans la section d es Scie nces Physiques et
Naturelles :
Femm es. _ l\nle Ey'MERIC, 4 e, l\fÎle HO N ORE et 'M me MANlGAULT, née COTTON, 8e ex œquo, sur' 9.
Par contre, Mlle BURA U D n'a été qu'admissible à la section des Sciences Mathématiques et Physiques.
�RÉCAPITULATION DES EXAMENS SUBIS DEVANT LA FACULTÉ
.
EXAMENS
ANNEES SCOLAIRES
1941-1942
Bacca la uréa t, 1 re p ar ti e . .. . ... . . .... , ...... ... ... ... ...
Baccalatiréal, 2 p a rti e ..... . ..... . ....... . ...... • .... . ..
Certifi ca t d 'Etudes P. C. B. · . ... . . . . . ...... . .. . . .. . ... . .
Certifi ca ts d' ELudes Supcri eur es de Li cence .... , ... . .. . . .
Diplômes d'Etud es Supéri eures .......... . . " ..... . ....
Breve ts d'E lec tricité Industrie lle et de Chimi e lnds ut l'ielle ..
Breve t de Météorol og ie . . . .. . . . .... , .. , ......... .......
Breve t d e Méca niqu e d e l'A tm osphèr e et de :Météoro]ogie
sup éri eure .. .... . ..... .. .. . -.. . . .. .. .... . .. . .. .. .. ...
Diplômes de Chimiste et d' Ingéni eur- Ch imisle . .. . , .. . .. ,.
Dipl ôme de Mécanique des F luides ...... .. . .. .. . . , ' .... .
DoctoraL d 'Université . . " , . " " " , .. , .. . .. . ,., .. . . , . . "
Ingé nieul'-Do cteul' .. , ... . '".. , " , . " ..... , .... , ........
Doctora t d'Eta t . .... . . ... . .. • . . . .... . . .. .. . . . ........ . .
2.769
1.626
305
791
9
21
23
G
•
,.
,
,
,
,
6
16
4.395
•
•
4.516
,
4
49
-
1
1
-
2.923
1.593
,212
737
8
10
39
-
,
1942-1943
1.173
5.568
1
5
1.065
5.581
Il Y fi donc ClI , cette a nn ée, 121 ca ndid a ts en plus a u baccalauréa t. et 108. en m oins, pour les divers
exam e ns préparés à la F aculté .
• Com me on le vo it. ]a di m inuti on fi surtout p ort é sur le Certifi cat d'Etud es P. C. B.
�DETA IL DES CERTIFICATS D'ÉTUDES SUPÉRIEURES (Sciences)
A nn é e
Scola Ire 1942 - 194 3
2' SESSION DE 1942 11"
NATURE DES CERTIFICATS
E~n- 1 A(~I ~~
Il
•
Nombre des
candidats
_____
Calcul difl'ércll'liel ct in tégral .. . .. . ' 1
Mécanique rationnelle ..
....
Mécanique des Fluides
..
Aérodynam ique et Hydrodynamique
supérieures ........ . ............
Astronomie approrondie
Mathémat iques générales
M. P. C.
Physique générale
Physiq ue indus t.riell e
Chimie générale
Chimie industrielle
Chimie biologique
S. P. C. N.
.
.. . . . . .. .
Botanique
. . . . .... . .. . . , . . . . . . .
Géologie.... . . . ... . ......... .. .. ... ..
Zoologiç
Physiologie générale
.. .. . . .. .. .
Totaux
30
39
5
:.
6
58
13
19
7
28
17
:.
4
11
3
15
13
268
PI'OP.
des
admi s
___
2
33 %
15 0/0
40 o/c
•
83
10
(j
5
30
8
10
2
9
6
>
o
6
3
8
6
111
>
%
SESSION DE 1943 1 SESSION
SPECIALE
DE MARS
1943
Nombre des
cand idats
-'- - - - ---
32
55
100
53
46
%
9',
Nombre des
;:;andidatt:i
-
Ü %
13
9
4
4
100 %
6
4
3
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5
~ %
~ %
~ %
00 %
41
18
19
55
29
35
M %
15
26
16
46 %
25
9
16
00 %
00 %
62 %
6
A %
9
3
15
6
5
2
4
2
2
•
1
=
~
des
dm'
~
ft
15
40 0/0
25 0/0
o%
2
1
50 %
50 0/0
1
»
0 %
16
5
31 %
U %
~ %
%
%
17
11
M %
41 %
453
223
49 %
Z
c
Prop.
M %
26
16
32 %
•
0%
des
33
91
27
32
35 %
l'Op.
E~n- 1 A~- admi s E~a- 1 A~~~ - mlnés ~
52 %
62 %
53 %
29 0/0
p
V>
~
Il
�E X AME N:S,
SESSIONS
NAT URE DES ACT ES
Baccal auréa t de l'E nseig nement sccond uire :
a) 1" parli ~, Serie 13
.1
l " parti e, Séri e Modern e .. . . . . . .
.
\
b ) 2° pa rti e, Ser ie MHth é mal iqu cs '· · ··f
2' de
p e de
2' d e
r ed e
2' d e
\ 1" de
Certifi cat d'E tu des P. C. n.
. / Ma rs
, 2' de
CCl'liflca[ d'E Lud es Sup éri eur es (lice nce) .. \ 1 TC de
(
Brove L d'E lcctl'icité indu str ielle
Br evet ci e Chimi e ind us ll'i ell c
..\
/
1
'l
\
Brevet de l\'Ié téo l' ologie
Breve t de l\'léca niquc de l'A tlllosphère ~l l
M'étéol'ologie s upérie ur e
.)
Diplôme de Méca niqu c dcs F lu ides '
Diplôme de Ch im iste
Diplôme d'ln gé nicur-C hi mis,c
Diplômes d'E tud es s upérieur es
Doctorat d'Universi té
ln gé llieul'-Docleur . . . . . ...
Doctorat ès Sciences (E Lat) . .. .
~ Année
.!
.. . , J
.. ~
i
~'hu's
1942
194 3
1942
1943
1942
1943
1Q43
1942
1943
1943
1942
1043
lil43
1942
I943
1942
1943
1942
1943
2' de
1 r~ d e
Mars
2' de
l " de
2' de
1" de
2' de
l " de
2' de 1942
l " de 1943
.Jui n' 1943
Oct. 1942
Juil. 1943
. ..... . . • .
Totaux
»
'117,
.
Ill.
e) POUl' le P. C. 13. ol'dln a tl'c . CUlClll C'. l.
Nonlbre d es
ca ndidats
PROPORTION·
EXAMIN~S I ~
dn admis
1.045
1.878
590
1..003
71
139 a
2
2G8
453
lG
5
2
1
o
2
1
38
1
3
o
o
19
14
IG
8
328
GG4
2G3
480 .
39
121 b
o
III
223
5
2
2
1
;1.
1
5
5.581
d e .Médecin e.
31
35
45
·18
55
87
0
41
49
31
40
très bien
%
%
%
%
%
%
%
0/0
1
bien
1
5
lass. bien
2
40
7
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2
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C
6
l, e
12
31
28
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o/c
1
~
100 %
100 0/0
50 %
100 %
18
10
8
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71 %
75 0/0
100 %
1
5
100 %
100 0/0
12
MENTIONS OBTENUES
0/0
1
1
30
1
3
>
Il) don t 131, pOUl' l'exumen- con cours d'u tl mlsslon cn 1'" ann ée
b)
:ScolaIre Ilf4Z-llf43)
79 %
100 %
100 0/0
3
8
1
6
1
1
1
12
2
8
1
8
1
Très honorable
(3 mcntions 'très h o nornblea,
don t 1 avec f éU citatiolla du
j ury. 2 melltlollil h o norables) .
�\
�TRAVAUX PUBLIÉS PAR LES MEMBRES
DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
.t'endant l'annee scolaire 1942-1943
I. -
SCIENCES MATHEMATIQUES
LABORATOIRE DE MECANIQUE DES FLUIDES
M. THIRY, Professeur ; M. SACK1tlANN. Maître de conférences ; M. FAVRE, Chef de Travaux, Chargé de conférences ; M. PARIGI. Aide-Tech~ i que.
M. SACKMANN, Maître de conférences.
1. - AÉRODYNAMIQUE :
Contribution a l'élude de l'hélice propulsive.
Détection d~ sillages sur les pales (C.R., Mars 1943).
2. -
AÉRODYNAMIQUE :
Contribution à l'élude de l'hélice propulsive.
Corré lation entre le rendement et le décollement
(C. R. Juin 1943).
MATHEMATIQUES
M. BLANC, Maitre de conférences . .
Les ensembles Sllrconvexes plans (Annales de l'Ecole
Normale Sup.).
Il. -
SCIENCES PHYSIQUES
LABORATOIRE DE PHYSIQUE GENERALE
M. BUISSON , Professeur;
M. ROVARD et M. MERlGOUX,
Chefs de Travaux j M. COTTON, Assistant; M. RUA, r.i. d'As·
sistant ; Mlles LALEMENT et -CIAIS, Préparat rices temporaires.
M. ROUARD, Chef de Travaux.
Etude sur les facteurs de réflexion et de transmission
de lames ires minces obtenues; par projection cathodique.
il partir d'une cathode de chrome. (Cahiers de Physique,
n ' 13, mars 1943) '.M. MERIGO UX, Chef de Travaux.
Les 'tourbillons en tores microscopiques dans l'écrase·
ment des gouttes et des fileis liquides contre un' plan solide.
(Journal de Physique, décembre 1942, p. 209).
�114 --
M. PERROT, Chercheur.
I. - Propriétés optiques de lames ires minces de
chl'ome obtenues par projection thermique. (C. R. de l'Académie des Sciences, T. 216. p. 38, 4 Janvier 1943) .
2. - Variations de phase par réflexion fiprmale sur des
COll cnes de chrome Ires minces obtenues par vaporisation
thermique. (C. R. de l'Académie des Sciences, t. -216, p. 150,
18 Janvier 1943).
LABORATOIRE DE PHYSIQUE P. C. B.
M.
JAUSSERAN,
Maitre de conférences; Mme COTTON, née
MAUCHERAT, Assistante. f. f. de Chef d e travaux ; !\.L DA UPHIN,
Préparateur temporaire.
M~
JAUSSERAN,
1. -
Maitre de conférences.
.4nomalies . phologl'aphiques
el
développ em ent.
(Cah!ers de Physique, n ° 13, 1943, p. 78.). (Communication
à ]a section Méd iterranée d e la Société fr a nçaise de Ph ysiqu e, 16 janvier 1943).
2. ~ Note complémentaire à la communication précé d enle. (Cahiers de P hysique, n ' 14, 1943) .
3. ~ Effet d 'une basse températllre sur l'évolution de.
l'image lal enle (Sc. et Ind. Phot. II. T. 13, 1942, n ' 11-12, Octobre 1943).
•
LABORATOIRE CHIMIE GENERALE
M. A. TIA K, Professeur j M. E. CALVET. Chargé de confére nces ; 1\flle LAGARDE, Assistante ; M . E. GAND, Boursie r
de recherches ; Mlle GRAS, Aide-tech n iêp.H'..
M. A. TIAN Professeur.
1. ~ Calorimétrie pal' compensation
niicl'ocalorim étre à effet Peltier. (Cahiers de ph ysi qu e. n ° 13, p. 7ï. mars
1943).
2. ~ S/lr le pariage de l'oxyde d'é thyle entre l'acide
slllful'ique el le lél l'ac hloroél hylène. (Communication à la Soc iété Chimique de France, sec ti o n de Marseille, seance du
8 avr il ·1943).
M. E. C.-\LVET, Chargé de çonférences.
1. ~ Effets thermiqlles prodllits au COllrs de l'absorp-
tion d 'acélon e pal' le tétranitrale de {3 méthylglllcosid.e et
[' h eptanitrate de {3 méthylcellobioside. (Ann al es Fac. des Sc.
de Marseill e, XVI, 2, fasc. II, 1943, en collaboration avec
~lII e J . CO UTELLE).
�,
-
115
2. - Elude calorimétrique de la gélalinisation . des ni.
lrocelluloscs par le n itrate de méthyle. (Ann. Fac. Sc. de
Marseille, XVI (2), fasc. II, 1943 (en collabor. avec Mlle J.
COUTELLE) .
'
3.- Elude calorimétrique de la gélalinisation des nitrocelluloses par le nitrate de méthyle et le nitrale d'éthyle.
(C.R. de j'Acad. des Sc. 21 5 , 138, 1943 (en collabor. avec Mlle
COUTELLE).
4.- Etude calorimétrique de l'absorption d'acé tone par
lé nitrale de {J m élhylglucose el l'heptcmilrate. de
méthy/cel/obiose. (C.R. de l'Acad. des Sc. 2 16, 51, 1943 (en
coUabor. avec M. l\bURIZOT) .
5. - Etude calorimétrique de la dissolution. (Cahiers de
Physique, n " .14, 1943).
6. - G é {a tinisat~o n d es nitrocellu loses par les esters
acétiques. (BlùleLin ùe la Soc. Chimique, 1943, en cours d 'impression) .
7. - Elude calorimé trique de la gélalinisation d es ni·
lroeeilaloses par les esters acétiques. (Annales de la Fac.
des Sc. Marseille, en cours d'impression).
Mll e L . LAGARDE, assistante.
Recherches sur la solubilité du carbonate de lithium. (Note transmise par .M. FABRY à l'Acad. des Sc., en
cours d'i mpression).
'2. - Sur l'existence du bicarbonate d e lithium . (Note
transmise par M. FABRY à }' Acad. des Sc., en cours d'impression) .
3. - SUI' la solubilité du gaz carbonique dans les solulions contenant du sulfatel de lithium. (Communication à la .
Soc. Chimique de France, séance du 8 mai 1943).
1. -
M. E:
boursier de Recherehes.
1. - Mesures de conductivité des solutions d' iodure
d'é thyl'e, en milieu tamponné; stabilité du pH (C. R. des
trav. de I~ Fac. des Sc. de ~'la r seille, 1re série, I. VIT, 1942).
2. - Mesures d e conductivité d es solutions d' iodure
d'éthyle dans les solution.s aqueuses d e glycocolle (C. R. des
trav. de' la Fac. des Sc. d e Marsci11e, I, VII, 1942, 1re série).
3. - Nouvelle méthode d e purification d e l'io'Clure
d'éthyle et de s iodures d'alcoyles. (En cours d'impression au
Bull. de la Soc. Chimique de France).
4. - Usage du calcium m étallique pour la conservation
de l'iodure d'é thyle pur. (Communication faite à la Soc. Chi- .
mique de France, section de Marseille, séance du 8 mai 1943
et memoire en cours d'impression aux C. R. des travaux d e
la Faculté des Sciences de Marseille) .
GA)l'D.
•
�'.
-116 LABORATOIRE DE CHIMIE INDUSTRIELLE
ET LABORATOIRES ANNEXES
(Ecole de Chimie - Malieres grasses)
M.
M. MARGAILLAN. professeur ; M. CALAS, chef de travaux
CARRIERE. assistant à la Faculté ; 1\1. BAUDART, assistant
à J'Ecole de Chimie
NOVV,
j
MM.
BONNEFOI, GUEN lOT,
ARNOUX,
IvA-
chercheurs.
M.
MARGAILLAN, professeur.
Les graines el les huiles de .tàurnesol de Provence.
(Comm. Soc. Chim. Mai, 19(3).
M. CALAS . chef de tr3;vaux.
Nouveaux alllinoaicoois du type éphédrine il noyau bicyclique. (Thèse doct. Etat Pharmacie Montpellier. Juin 1943).
assistant à la Faculté des Sciences.
L'indice d'iode des huiles soufflées. (Comm. Soc.
Chim., Mai 1943). ·
2. - L e soufflage des huiles: Oxydations el polymérisations. (Thèse doc!. Fac. Sc. Marseille, Juillet 1943).
M.
CARRIERE.
1. -
BAUDART, assistant à l'Ecole de Chimie.
Sur les acides gras polyélhyléniques de l' huile de foie de
Carcharodon Carcharias :
,
1. et Il . .-:: Séparation et constitutiç>n de l'acide clupano.
<ionique. (Bull. Soc. Chim. 1942-9733)
III. - S éparation et constitution de l'acide arachidonique. (Ibid. 919).
IV. - Sépal'ation et constitution des acides eicosadiéIl oique et docosadiénoique. (Ibid. 922).
V. - Séparation et constitution des acides eicosatrién oiques et docosatriénoiques. (Ibid, sous presse).
VI. - Séparation et constitution de l'acide doc osatriénoique. (Ibid, sous presse).
1\1. P.
•
M. J. BO NNEFOI, chercheur .
Obténtion d'hydrocarbures il. partir des matières grasses: Cas du palmier il. huile. (Bull. Mat. Gras. - IDSt. Colon.
:Ma rseille).
M. GUENJOT, chercheur.
L' hydrolyse lIes m atières grasses au m oyen de l'acide
phosph C} riq~Le. (Bull. :Ma ti. Gras. - Inst. Colon. Marseille).
M. ARNOUX, ,chercheur.
Constitlltion li l'étude de la transformation des gr aisses
el des huiles de poissons en hydrocarbures. (An. Musee Colon.
Marseille).
�117M. IVANovv, ch ercheur.
L'huile d e Néo u. (Soc. Chim. Juillet 1943).
LABORATOIRE DE CHIMIE P. C. B.
p I:ofesseur ; MM. C OLONNA et L \ GARDE, préparateurs ; M. S AVARY, aid e- t ech ~ique .
M. RAya,ro ND, professeur.
Es ters du glycol el d es acides grC$ supérieurs. (Communication il la Société Chimique de F rance, section de Marseille, séance du 12 avril 1943. Mémoire en cours de publication au Bulletin de ]a Société Chimique de France) .
M.
R"-YMO N D
III. -
SCIENCES NATURELLES
LABORATOIRE DE BOTANIQUE GENERALE
M. CHO UX. ProCesse ur "; M. GA FFJER, Chef de Trava ux
M.
DAVID, Assista nt ; M. PEGUILHAN, Préparateur ; M. LAURENT, Maitre de conférences honora ir e ; M. MALCUIT, Chargé
d' un cours libre.
M. P. CH OUX, Professeur.
(En col~ a bora ti o n a vec M. G. DELEUl L ). Remarques slir '
la végétation d e la bordure m éridionale du bassin ·de Cuges .
(Bull. Soc . Linn. de Provence, t. XIV , n ° 2, Oct. 19.42).
M. DAVro, Assistant.
1. - -: Influence du calcium sur la germinat(on . Comportement des grain es li: germination épigée. (E n collabor .. avec
R. CERIGHE LLI ) (Rev ue Scientifique, 1942, F asc. 3, p . 134-136).
2. - L e gradient ax ial embryonnaire d es végétaux sup érieurs (Bull. Soc. Linn. de Provence. 1942, t. 13, pp. 13-18).
3. A rbres et arbustes de Pro v en ce. L eur ctéterminalion par les feuilles. (En collab or a tion av ec L. L AU RENT).
(Soc. Foresti èr e « Le Chê ne :. , 100 p ages, 9 pla nches, 11 3 figures, 1942) .
4. - La printanisation d es sem"en ees de moutarde blanche (Sinap is alba ). (Bun. d u Musé um d'Ri s t. nat. d e Ma rseille, 1942, pp. 242-249 ).
5. - Co ntribution ci l'étude d e la cr oissan ce et du (/éve loppement d es v égétaux s up érieurs. (Bull. Soc. Linn . d e P ro·
vence, 1943, t. 14, p p. 4·9).
6. - L'anatomie foliaire du Pleclaneia inutilis Jum. et
Perr. de Madagascar. (En collab. avec G. M ALCUlT) . (C. R.
des Trav. de la F ac. d es"Sc. de Ma r seille, 1'" sér ., t. J, rasc. 7.
pp. 103-106, 1942).
7. - Horm on es v égétales el leurs rapports avec la physiologie an imale. (Conf. faite à Ma rseille, le 5 mars 194 3. devant l e Comité m édi cal des B.-du-Rh.) .
�-118 8. Su pplément à la Flore d es Arbres el Arbustes d e
Prove nce. (En collab. avec L. LAU R ENT) . (Trop. Ged, Mar. seille, 1943) .
9. -
Sur les hormones de reproduction d e Sinapis alba.
(A l' impression, dans les C. R. de la Soc. d e Biol. d e Marseille, Mai 1943).
10. - A propos de l'hyp othèse d es h orm ones de fl oraison. (A l'impression., dan s les C. R. de la Soc. d e Biol.
de Marseille, Juin 1943) .
M. S.
PEGUILHAN,
Préparateur.
Enrichissement en lipides du riz soumis à l'étuvage.
(Diplôme d'Eludes supéri eures de Scien ces N aturelles. d écembre 1942) .
.M. G. D ELEUIL . Aide-techn ique .
1. - (En collabora tion avec M. ClIOUX). R em arques Sll r
la végé tation cie la bordure ,m éridionale d u bass in d e Cuges.
(Bull. Soc. Linn. de Pr ovence, t. XIII, n ° 2, oct. 1942) .
2. Les Pelouses cl Brachypodium ram osum dans le
bassin d'A ix-en-Proven ce (L eur gen ese el leur élJolution ),
(iù., t. XIV, 0 " 1, Janv. 1943, pp. 10-18) .
3. - ' Un e es pèce nouvelle p our la flore d es Bouch es-duRhône : Ajuga genelJensis L. fl emarque sur sa ré partition
Cil Prov ence (id., t. XIV, 0 " 2, Avril 194 3) .
4. - Contribution il: l'étude d e la Flore Prov en çale. L ocalités n ouvelles de plantes rares ou intéressantes -et préc is ion s sur certaines lo calités déja connues. (Ann. Fac. Sc.
Mar seille, sér. II, t. XVI, 1943).
M. G. 1\1.'t..LCUIT, Chargé d'un eours -libre.
1. - (E n collaboration Flvec M. DAVro). L'Anatomie du
Pleclaneia inutilis Jum. et P erl'. d e Madagascar. (C. R. des
Trav. d e ]a Fac. des Sc. de Ma r seill e, r · sér., t. l, rase. 7,
pp. 103-106, 1942).
.
2. - L e ThymeJœ a Tarton-Raira en Corse. (Bull. Soc.
Lino. de Proveo ce, t. XIII, 0 " 1, 194 2, pp. 5-7 ).
3. - eUne es pec e n ouv elle pour la Corse, l'lpom aea sagi/aefolia (id., t. XIV, janv. 1943, pp. 18'20) .
1\1. L. LAUR ENT, Maître d e co nfér ences 11Onor a ire.
1. - L e Pin d'Alep. (Echo d es E tud ia nts, 23 Oct. 1942).
2. - L es Ch ênes. (Echo d es Etudiants. n O' 99-100, 19 et
26 d écembre 1942).
3. - L es A"bres et Al'bustes d e Pl'ov en ce. L eur détermination par les feuilles. (1 vo1. de 100 p. et 9 p1., ave c la
coll. d e Roger DAVID~ Editions du « Chêne », Imp. Ged, Marseille, 1943).
�-119 4. A propos de quelques especes nouvelles (1) des
. Basses-Alpes. Critique d'un article de :MM. CAllUS et COUGEROT. (B ull. Soc. Linn. de Prôvence, t. XIV, n° 2, avril 1943).
5. - Supplément a la Flore: Arbres et Arbustes de Provence (7 pages, Editions du c Chêne >, Imprimerie Ged,
Marseille 1943).
M. R. DUGHI, Et udiant, Boursier de Recherches :
1. - Sur les relations, la position systématique et l' extension du genre Dendriscocaulon. (13 p., 2 phot. - A p araître dans les Ann. de Ja Fae. Sc. Marseille).
2. Une nouvelle céphalodie fruticuleuse d e Ricasolia. Le Dendriscocaulon Lesdainei, nov. sP (5 p., 2 phot. -A paraître dans les Ann. Fae. Sc. Marseille).
LABORATOIRE D'AGRONOMIE
M. CERTGHELLI, Professeur à la Faculté des Sciences de
. Nancy, Directeur de l'Institut Agricol e et Colonial à Nancy,
délégué il Marseille ; 1\1. E. GA)/D, Attaché au Laboratoire
(Travaux Chimiques) ; Mlle Du VERGER, Aide-techn ique.
M. CERIGI-JELLI, Professenr.
1. Applicalions . de la m éthode f!1icrobiologique lie
lVinogradsky u l'étud e physiologique des Bactéries nitreuses. (Communication il l'Académie des Sc., C. R. 216, 1943,
pp. 133·135. Bull. Soc.Linn . Provence, 14, 1943, pp. 1'4).
2. &lr la détermination du nombre de Bactéries nitreuses des sols pUJ' la méthode de Winogr·adsk y. (Bull. Soc.
Linn. P rovence, 14, 1943, pp. 2428).
3. - Sur l'analyse m écaniqu e des sols d'alluvions de la
Cam argu e. (En commun avec E . GAND ) . (Ann. Fac. Sc. Marseille, 16, 1943, 61·67. Ann . Agron., 13, 1943, pp. 30·35) .
4. - SUI' l'ex istenc e d'un co mplexe lmmo-calcaire dans·
les sols. d'alluvions calcaires et son influence s ur le dosage
du calcaire aelif. (En commun avec E. GA NO). (Comm. il la
Soc. Chim. de France, Héunion de Mars eille, Mai 1!}43).
LABORATOIRE DE GEOLOGIE ET LABORATOIRE
DE CARTOGRAPHIE
,
DE LA STATION MARINE- D'ENDOU~IE
M. G. CORROY, Professeur; M. G. DEN IZOT, Chargé de
Conférences; ~nl e S. FABRE. Assistante, Chargée des Exercices Pratiques ; Mlle KaHLER, Aide-t echniqu e.
M. G. CORROY, Professeur.
1. Joseph REPELIN, 11;olice n écl·ologique. (AllO. F ac.
Sc. iIIarseille, t. XVI, fasc. II, 1943).
2. - Révision de la [ellille « Aix . all 1/ 50.000 (C. R .
des Collaborateurs de la Carte Géologique de la France pour
la campagne 1941) . .
�3. -
120-
La couverture sédimentaire du soçle hercynien des
Maures. (Soc. Linn. de Provence, 18 mars 1943).
4. - Le Maroc: son histoire géologique. (Inauguration
de la Chaire du Maroc, à Nice, 14 janvier 1943).
5. - Les Océans au cours des temps primaires. (Centre
Universitaire Méditerranéen de Nice, 13 février 1943) '6. Les Océans au cours de temps secondaires (id.~
fi m.ars 1943).
7. Les Océans au cours des temps tertiaires. (id.,
16 avril 1943).
•
8. - Les Plis couchés de Provence. en face de la théorie de l'écoulement par gravité. (C. R. Soc. GéoI. de France,
n' 16, p. 207, 1942).
M. G. DENIZOT, Chargé de Conférences.
1. - Nouvelles observations sur les environs tle PonleLeccia (Corse). (C. R. som. Soc. GéaI. France, 2 Nov. 1942,
pp. 46-47).
2. - Sur l'oligocène de la Région parisienne, en réponse
à MM. MORELLET et ~RARD (Id., 16 Nov., pp. 169-171).
3. - Sur la stratigraphie de Sain/-Floren/ (Corse). (Id.,
15 février, 43, pp. 35-37).
4. - Sur la Tectonique de Saint-Florent (Corse). (Id.,
1" mars 1943).
5. - Sur l'Oligocène de la Région Parisienne, en réponse à },flle AL1MEN. (Id., 17 mai 1943, pp. 111-3).
6. - La Tectonique corse e.t le problème des Schistes
lus/rés. (Id., 7 juin 1943).
7. - Carte géologique de la France au 1/80.000*. Feuilles Arles et Montpellier. Terrains quaternaires et pliocènes.
MUe Suzanne FABRE. Assistante, et M. C. GOUVERNET,
D. E. S.
1. - Le Crétacé supérieur de la région de Brignoles.
(Soc. Linn. de Provence. 18 mars 1943).
2. - Présence et extension du Cénomanien dans la région Sud de Brignoles. tC. R. Académie des Sc.; janvier 1943).
Mlle fiON, Préparatrice.
- Etude du fadè·s Urgonien dans le Sud-Est de la
France. (Diplôme d'Etudes Supérieures, juin 1943).
LABORATOIRE DE ZOOLOGIE GENERALE
ET LABORATOIRE MARION
M. KOLLMANN, Professeur ; M. TIMON-DAVID, Chef de
Travaux, Chargé de Conférences ; M. PERES, Préparateur.
�-
121
M. KOLLMANN, Professeur.
Sur le processus d'établissement des moulUres dans
l'Océan et dans la Méditerranée. (C. R. Trav. Fac. Sc. Marseille, fase. VII, 1942).
M. TIMON-DAVID. Chef d-e Trayaux', Charge de Confe-
rences.
~. Camoins.
Les Insectes fossiles de l'Olig.ocène inférieur des
(C. R. Trav. Fac. Sc. Marseil1e, t. 1, Case. VTT.
pp. 111-112) .
2. Note préliminaire sur les Insectes fossiles oligocenes du bassin de Marseille. (C. R. Acad. Sc., 29 mars 1943).
3. - Vne remarquable station d'Hyménopteres : la plage
de Fos. (Bull. Muséum His!. Nat. Marse ille, III, p. 28-31, 1943).
4. - Contribution ci: l'étude biologique de la Camargue.
Parasitologie. - 1. - Sur la présence en Camargue el le d éveloppement expérimental de Coty/urus Cornulus (Rud).
(Tr éma/ode Sirigéidé) . (Bull. Muséum Hist. Nat. Marseille,
Ill, pp. 17-21, 1943).
5. - Contribution ci l'élude biologique d e la Camargue.
Parasitologie. Il. - Sur un Trémalode de la Couleuvre ci
collier (TrQpidollolus nalrix L .). (Bu]l. Musé um His t. Nat.
Marsei ll e, III, pp. 41-42, 1943).
M. PERES, Préparateur.
1. Recherches sur le sang et les organes neuraux des.
Tuni~ iers. (Anc. Inst. Océaoogr., 1943. Thè~e).
2. - - ! Recherches sur R h opaléa neapolilana Philip. (Bull.
Iost. Océanogr., n° 844, 21 juin 1943).
....
M . RICCI, Chercheur.
•
Quelques remarques sur la sexualité chez la Mou le. (Mytilus gallo prpvincialis Sunk). (Bull. Soc. Linn. Provence,
t. XIV; 1943).
LABOR(\TOIRE DE BIOLOGIE ANIMALE
ET STATION MARINE D'ENDO UME
M. G.
MM.
PETIT,
DELE URA N CE
Professeur; :àflIe FAURE, Préparateur
e t LOMONT, Aides techniques.
à ) LABORATOIRE
~L
DE BIOLOGIE AN IMALE.
Goux, Agrégé des Sciences Naturelles.
1.- Notes sur les Coccides (Hem. Cocc.) de la France
(33 e note). Nouvelle contribution ci l'élude des Parilrhizoecus.
:qvec description de deux espèces nouvelles et de leur larve
n éonate. (Bull. Mus. Hist. Nat. Marse ille, n °S 2-3. avril-juillet 1943).
�-
122 -
2. - Sur les m étam or ph oses et le dim orph ism e d es m âles
et des fem elles ch ez les Margarodes. (C. R . Soc. Biol. Mar se ill e, mars 1943).
3. - Hiv ernation et d iapause h ivernale ch ez les Coccid es. (·Bull.
Soc. Lin. Provence, 1943, n O 2).
.
.
1\L E . Ph . DELEURANCE, Aide-Tech n iq ue.
•
Quelques obser vations sur les prédat eul's d e la région
d e Montignac ' (Dordogn e). (Bul l. ~fll s . Hist. Nat. ; Marseille,
N ' 2, 3 - Avril - Ju illet 1943).
h ) STATIO N I\iAnINE D ' ENDO UliE.
I. -
Laboratoi re de l'Aquarium .
M. G. PETIT, P r ofesseur.
1. - SUl" un Ophioceplwlus d' Indo chine el le comportem enl qui lu i est atl l'ibué. (Bull. ::\fus. R ist. Na t. )'Iar seille. n ° 4,
Oc tobre 1943) .
.
2. - La pêch e dans les colon ies français es . (Co nférence
au Centre Unive rsitaire ::\Iéd iterra nee n, Nice, 5 :\Iar s 1943).
M. J . Andre THO MAS, Chef de Laboratoire à l'In stitut
P as teu r (Paris) .
1. - Action comparée d e quelques slllf.amides , ~ a=oiqlles el sulfon es, sur le blocage d e la segm en tation lIe l' œ uf
,d'oursin. (C. R. Soc. Biol. 136, 1942, n ' 23-24, pp. 789-791).
2. - Evollltion Hucléaire de l'œuf d'ou l'sin CIl segm entalion, apl'ès blocage de la mitose par la 4-oxy-4' aminodiph énysulfon e, - (98 g .) "(e. R. Soc. Biol. 137, 1943, N " 1, 2,
pp. 12-13) .
3 ......J Essais Sllr le m écanism e d e l'action m itodasiql1e
des s ulfo n ides el des sûlfones , ch ez l' œ llf d' ou rs in en segm entation. Evolution de la sensibilité des larve.. au co urs du
d éveloppem ent. (C. R. Soc. Biol. 137, 1943, .n' 12, pp. 3830).
4. - S llr l' ex ogastrulation et l'inhibitio.n d u développem ent d e la cilialure larvaire, ch ez l' ours in, so us l'influence
d'lin azoïqlle sulfoné (corp s 95 C). (C. H. Soc. Biol, 137, 194.,
n' 3-4, pp . 72-73).
M. V . VILTER, Chercheur.
1. - 'Rech erches 'Slll" la physiologie pigm entaire de l'A ngu ille. II - Détermin isme ph y.s iologique d e la p igmentation larvaire et Anguille vulgaris - (B ul l. Musé um H ist. N'at.
Mar seill e, 1942, n ' 4, 19(3).
2. - III - Evolution d e la d ynamique p igm enta ir~ 'dan s
la rétin e ch ez les Civelles en m étam orphose. (Id. 1943, n e 1.
p . 1-16, par. 1-3).
�-
123 -
. 3. - Le T'ôle de l'hypoph yse dans le dé terminisme de la
métamorphose des Civelle,s . (C. R. Soc. Biol. Réunion de
~arseille. seance du 24 mars 1943).
Dr J. Tu sQuEs.
Rech erch es hist·ologiques sur le symphatique terminal.
L 'innervation des m éla/lOcyles . (Thèse du Doctorat soutenue
deva nt la Facullé des Sc. Mars eille, 12 Juin 1943).
M. Ch. TnmAuLT, Etudiant.
L e déterminism e des bandes (l'assombrissement p ostopératoire chez les Gobiidés. (D. E. S.).
~rue M. L. FAURE, Etudiante.
Contriblltion à: l'élude m orph ologique de l'appareil 01fa cUf chez quelques Téléostéen s. (D . E. S.).
II. ~f.
G.
Labo ratoire. pour l'étude biologique
de la Camargue
PETIT,
Directeur .
1. - Une sOlls-espice de Diaplomus ingens , en Camargue (avec D. SCHACHTER). (Bull. Mus. Hist. Nat. l\'larseille, n ° 4,
Octobre 1943).
.
.
'
2.- Assechement des eaux temporaires el faun e d e r em placem ent en Camw·glle. (C. R. Trav. Fac. Sc. Marseille, 1943),
(avec D. SCHACHTER).
M. J . T HoroN-DAvID, Chef de Travaux, Chargé de confér ences.
1. - Sur. la présen ce, en Camargue, et le d éve.loppement
e.'tpérim ental d e Cotylurus cOl'1wlus (rap) (Trématode. Stl'igéidé). (Id ., n° 1, p. 17-21, 1 fig.) .
2. - SUl' un parasite de la couleuvre à collier, en Camargue. (BlÙl. ~I u sé u m His t. NaL :MarseilIc, n °· 2, 3 - A,'ri1Juillet 1943).
M. H. LOMONT, Aide-tech nique (Camargue) .
1. - Le Vaccarès et le séjour estival d es oiseaux aquatiques en Camargue. (C. R . Trav. Fae. Sc .. Marseille, 1942 ,
p . 108-111).
2.- Un oiseau nouveau pour la Camargue : Ere.m ophila
alpestris flava (Gm elin) . Bull. Mus. H ist. Nat. Marseille, n °S
2, 3 Avril·Juillet 1943) .
. LABORATOIRE DE BIOLOGIE VEGETALE
M. H.
M. H.
PRAT,
PRAT,
Professeur; MU e
Professeur.
EVMERIC,
Préparateur.
Sur la n otion de gradient et ses applications en ·biologie végétale. (C. R . Académie des Scienc~s, t. 216, p . \253, Février 1943) .
�-
M. DUONG Huu
THOl.
124-
Etudiant.
Eludes sur l'histologie. l'anatomie et la croissance de
quelques Riz d'lndo-Chine et d'Italie. (Ann. du Musee Colonial de Marseille, 49° année, 5° série, go volume, 1941, paru
en 1943 ; 2° rase. : 60 pages, 7 planches).
M.
FABRE,
Etudiant.
Elude phylosociologique el phytogéographiqu e sur les
collines calcaires de la région de Toulon et sur la bordure
siliceuse des Maures. (Diplôme d'études superieures de
Sciences Naturelles, 18 Décembre 1942).
�Rapport de M. THIRY,
Directeur de l'INSTITUT de MECANIQUE des FLUIDES
sur l'activité de l'Institut pendant l'année scolaire 1942-43
Au cours de l'année scola'i re_1942-43, le personnel enseignant de l'Institut n'a pas subi de modificaLion de personnes, mais la situation ùe certaines œentre elles s'est trouvée
heureusement modifiée. D.ans mon précédent rapport, j'ai
signalé la signature d'un avenant n ° 1 à la convention passée enlre le Ministere de l'Air et l'Université donnant à
celle-ci les moyens de créer une Chefferie de Travaux rétribuée s ur le Budget de l'Institut. Les démarches pour obtenir
cette creation ont été assez longues, mais le poste a néanmo ins é té créé au début de ~943 . et M. FAVRE qui, malgré les
longues années qu'il avait passées au service de l'Institut,
n'avait qu'une situation précaire, a été nommé Chef de Travaux le 4 février dernier.
De plus, devant le succès remporté par les c'o nférences
de Météoro]ogie et de Mécanique de l'Atmosphère, le Secrétariat d'Etat a l'Aviation, appuyé par l'Office Nalional ~'1é
téorologique, nous a proposé de transformer ]a Chefferie de
Travaux nouvellement créée en une Maîtrise de Conférences
et, par un avenant n ° 4, a donné à notre budget les ressources pour faire cette transformation au bénéfice de ~L FAVRE.
Avec l'agrément du Conseil d'Admi n istration, j'ai donc
l'intention de saisir dès maintenant ]e Conseil de la Faculté
et le Conseil de l'Un iversité d' une proposition tendant à ]a
trans formation de la Chefferie de Travaux en une Maîtrise
de Conférences d'Université de Mécanique des Fluides ExpériQlentale (Météorologie et Mécanique de l'Atmosphère).
On peut fa ire à cette proposition l'objection que l'In ~li
tut n'aura plus de Chef de Travaux, mais, même avee le régime actuel, il nous était indispensable d'adjoindre au Chef
de Travaux un Assistant ou quelqu' un en fa isant fonction .
Il suffira que nous continuions à fa ire de m ême, et l e mieux
sera sans doute que, sur ses ressources, l'Institut puisse
s'attacher un étudiant remplissant ces fonctions et poursuivant pendant quelques années des recherches dans n,os labora toires, dans le but d'y préparer une Thèse de Doctorat par exempl e.
- Un changement est par contre intervenu dans le personnel administratif de l'Institut. Depuis le 31 mai 1930. le
poste de Secrétaire etait assuré par M. CASTELLA, Secrétaire
de la Faculté des Sciences, avec I~ très modeste indemni té
1
,
�-
126 -
,
annuelle de 2.000 francs. Cette solution ne pouvait être que
provisoire j l'extension qu'a pri se l' Institut, la multiplicité
des charges ca usees par la construction des nouv ea ux bâtim ents el leur aménagement. le tout gravement compliqué
par les circonstances et par le fait que les Se rvi ces Administra tifs de l'U niversité dont l'Institut dépend directe ment,
~ont à Aix. ont çausé à M. CASTELLA une surcharge d'occupations que, malgré son inép uisable dévouem ent, nous n e
pouvions plus laisser sur ses épauJes. M. le Doyen de la
Faculté des Sciences et moi-même avons reconnu l'absolue
nécessité de donner à l'Institut un Secrétariat qui lui appartienne en propre. J 'ai déjà effleuré cette question d evant
vous à noire séance du 22 mai dernier et, depuis l e 1-' oct ob r e, j'ai pris à l'essai, comme Secrétair e sténo-da-ctylo, el
dans des conditions pécuniaires que je précise d'au tre part
dans mon rapport sur le projet de budget, une jeune fille
sortant de l'Ecole Supérieure de Commerce, et je l'ai mise
p rovisoirement SOliS la direction de M. PARIGI qui, au
1'" juillet 1943, date de l'arrêt des fonctions de M. CASTELL.",
a été nomt~é Régisseur de l'Institut.
Je tiens à exprimer à M. CASTELLA, au moment où il
quitte l'Cnstitut, toute la reconnaissance que nou s lui gardons
p.our treize années d'un dévouement inlassable à dém êler ,
avec une inaltérable bonne volonté et une parfaite égalité ·
d'humeur el de jugement, les situatio ns les plus embrouillées, et je suis sûr que le Conseil d'Administration voudra
bien m'autoriser à transmettr e en son nom ses r emerciements à M. CASTELLA que, du reste, je s uis heureux d'avoir
encore comme un conseiller précieux dans les cas ép ineux.
Je me f éli ci te aussi, à cette occasion, d'avoir e u il. ma
d isposition en ces circonstançes M. PARIGI, Ingénieut' Civif
de l'Aéronautique, attaché à l'Insti tut comme Aide-Technique par le Centre National de la Recherche Scientifique, qui
m'a déjà été d'un énorme secours lorsque j'ai été privé des ,
.services de M. VALENS l, et qui est une des chevilles ouvrièl'es de l'Institut.
.
Enfin, nous avons appris avec peine la mort de M. J ean
NARBONNE qui, dans le poste modeste de garçon de courses
et de laboratoire, fut un d es ouvriers de la première h eure
et qui, jusq u'au moment où la vieillesse ne lu i a plus permis
d e servir utilem ent, fut tqut dé\"o ué à l'Institut, auquel il
est resté a ttaché jusqu'à sa mort.
ENSEIGNEMENT.
Les enseignements de l' Institut ont été donnés comme
par le passé. Les co urs de Mécanique d es Fluides on t vu un e
légè r e d imi nution du nombre des auditeurs, que la .seul e
mention d es circonstances actuelles suffit à expliquer. Sur
un e diz a ine d'auditeurs, 4 se sont présentés à la session de
�-12ï -
juin dù Certificat et ont été reçtîs. 2 se sont présentés à -la
session d'octobre, dont 1 a été reçu.
Les cours d'Aérodynamique et Hydrod.y namique Supérieures. qui fonctionnai ent cette année pour la première fois,
ont eu le succès qu e nous Cil attendions. Désireux d e leur
maintenir un niveau élevé, nou s nous attachons plus à la
valeur de nos é tudi a nt s qu'à leur nombre, et nous avo ns eu
cette ann ée mi excell ent noyau d'e nviron 8 auditeurs. Six
cand idats sc sont présentés à la session de juin, sur l esqu els 4 ont été reçus ; 4 se sont prése ntés à la sess ion d 'octobre, sur lesq uels 2 ont été re çus (dont un avec la mention
Il'ès bien).
Les Conférences de Météorologie et de Mécanique d e
J'A tm osphère o nt continué à avoir b eaucoup de succès. Alors
que nous pensions que fa flluence initiale ép uiserait un peu'
les cercles susceptibles d'être intéressés, nous avons co nsta té avec p laisir que notre clientèle continuait à se renouveler, malgré la diminution très sensible des élèves adm is
actu ell ement à l'Ecole cie Navigation Maritime et à l'Ecole
d'Ingénieurs.
RECHERCHES
Le p ersonnel a continué à mener de front avec ses obligations d'enseignement de n om breuses recherches personnelles, autour desqueUes sont ven us se gr ouper un certain
nombre d'étudiants. C'est ainsi que travaillent sous ]a d ircc tion de ~f. SACK~L\NN: Mlle SERAFINO, q ui a en vue une
:hèse de Doctorat; M. H UGUES, qui, titulaire d'une bouïse
d'Ingénieur-Docteur du Centre National de la Recher che
Scientifiqu e, poursuit d'cs travau x s ur la perméabilité et )a
sédimentation des terres susceptibles d'intéresser les Services de FAgriculture ; M. ESPlTALIEll., Ingénieur des Travaux
Pllblics de la Ville de MarseiJle, dont les travaux en vue
d' une thèse d'Ingénieur-Docteur nous permcttent d'envisage r
une coHaboration util e et féconde avec la Société des Eaux
de Marseille. Sous la" direction de ::\1. FAVRE, M. FRANCESCHI,
ancien Polytechnici en; s'oriente en vue d' un e thèse de Doctorat vers des recherches de Mécanique de l'Atmosphère.
Enfin, M. PAlUGI a poursuivi des études sur ]a lubrificatio n
des ~ous si n e t s et sur les conditions optima que doit r emplir l'association d'un e huile d e graissage et du métal antifriction du coussinet.
La plupart d e ces' travaux sont faits dans le cadre de la
convention qui nous lie avec le Groupem ent Français pour
le Développement des Recherches Aéronautiques.
MATERIEL ET INSTALLATION
Nous avonti d'autre part continué l'aménagement géner ai d e l'Ins titut, qui se poursuit l en tement. La cause de cette
ienteur est, évidemment, dans l es circonstances actuelles qui
•
�-
128-
nous amènent il chaque instant des difficultés imprévues,
tant en ce qui concerne les matières premières que la maind'œuvre.
(
,
Quoi qu'il en soit, le coUecleur de la soufflerie est actuellement terminé avec son mtre, le moteur est posé. les
chambres d'aspiration et de refoulement sont munies de
leurs cloisons perforées, la balance est cn cours d'étude et
so n plateau-support de maqu ette avec le té oscillant est en '
voie d'achèvement. Le rhéostat qui doit équiper le moteur
nOli S a causé des retards considérables, par suite d'abord
du manque de matières premières et de ma in-d'œuvre, puis
de la ferm eture de certaines usines de fonderie de la région parisienne. J'ai reçu enfin tout dernièrement l'avis
qil'il éta it terminé, mais qu'une suspension générale des expéditions en grande et petite vitesses en em pôchait l'envoi.
J'espère cependant obtenir un bon de transport particulier
et le recevoir prochainement. Le moy eu d e l'hélice est aussi
en retard sur nos previsions, pour des raisons analogues, ct
ne doit être livré que dans le courant de janvier. Les pales
du ventilateur sOnt en bonne voie de construction.
Nous avons continué il équiper nos laboratoires de recherches d'appareils variés ; en particulier, une subvention
de ]'{)niversité nous a p ermis l'achat d'une balance de préc ision ; du matériel de radio-électricitc, destiné aux recherches de M. FAVRE, nous a été prêté par l'Office National Météorologique. Il reste encore fort à faire, et nous aurions en
particulier bien besoin d'un bon microscop e et d'un bon appare il de lecture po.ur les micro-films, dont l'emploi se généralise de plus en plus. Malheureusement, les appareils atte ignent des prix astronoiniques, et souvent même leur poss ibilité d'achat est soumise à des conditions très restrictives.
SITUATION FINANCIERE
éeci m'amène tout naturellement à parl er de la situation financière de l'Institut, qui continue à être ex trèmement
serrée. Nous portons touj ours le poid~ du manque inftial de
crédits qui. pour un devis est.imatif arrêté par le Ministre
à 3.725.000 francs, se limitaient à 3.000.000 francs, par suite
de la non-percep tion , pour des raisons que je vous ai déjà
exposées, des subventions de 300.000 et de 200.000 francs
'respectivement escomptées de l'Université et de la Chambre
de Commerce. Ce déficit n'a pas été comblé par les deux
subventions mass ives de 500.000 franc~ qu e j'ai obtenues de
l'Education Nationale et du Secrétariat d'Etat à l'Aviation,
car ces subventions avaient pour rôle de tenir compté des
besoins nouveaux créés par les circonstances de guerre et
par certaines modifications de nos" projets, et non de compenser le dtÙicit initial. Il y a toujours là une situation -assez
critique, car le .manque de dispo'nibilités à une époque don-
�-'- 129 -
nee "entraîne fatalement des ret~rds da ns les commandes et
les livraisons, et à leur tour ces retards, par s uite des hausses de certains prix. entraînent un appel de crédits plus
élevés.
Il y a cependant un point SUT lequel notre situation
s'est nettement améliorée. Le personnel ens eigna nt de l'Ins_
titut - à part le Directeu r - es t ré tribué sur la subvention
annuelle du Secrétariat d'Etat à l'Avia tion, subvention qui ,
initialement, ne faisait entrer en li gne de comp te ni l'i'ndemnite de résidence ni les indem nités du code d e famille.
Un avenant 11 "- ' 2 du 7 septembre 1942 avait déjà majoré la subvention de l'indemnité de fonctions, et un avenant n ° 3 du 9 février 1943 nous assUI"C maintenant Je rembourse ment des som mes versées par )'I nstitut au titre
- du supplément fami li al de traitement;
de l'indemnité d e résidence familial e
- des allocations du code de la famille.
Nou s sommes très r eco nnaissants au Secrétariat d'Etat il
l'Aviation de celle nouyelle ct importante .contribution, qui
met en fin, en ce qui concerne les Inlilements du personnel
enseignant, notre budget S ll~ des bases absolum ent saines.
TI ne me reste. pour c10re ce rapport, qu'à exprimer mon
espoir et ma convic tio n person nell e qu'avec de la bon:nc volonté et de la t énacité nOLIs viendrons à bout de toutes nos
difficultés.
5
�•
�FACULTÉ DES LETTRES D'AIX
R~PORT
ANNUEL
par M . Et. GROS, Doyen
MONSIEUR LE RECTEUR,
MESSIEURS ,
J'ai · FboDncur d e VOllS presenter mon rapport sur la situation et l'activité de la Faculte des Lettres p endant l'aaaée scolaire 1942-1943.
PERSONNEL ENSEIGNANT
:M. Clavel, professeur de Langue et Littérature anglaises,
a été promu de la 3èrne à la 2ème classe.
M. Fluchèr c, charge d'un COUl'S complémentaire d'aR,lais, a été nommé assistant.
Le cours complémentaire d'anglais, tran sformé en co urs
complémentaire d'italien, a été confié i! M. Paolantonacci.
M. l\HcheI, maître de confér ences à la Faculté de Nancy.
professeur sans chaire, a été nommé, dans les mêmes fonctions, â la Faculté des Lettres d'Aix (maîtrise de conféren'ces créée) . :M. Michel se trouvait parmi ' nous depui:; trois
an s. Il nous ava it .apporté, dès so n arrivée, le concours
le plus efficace et le plus précieux, en réorgan isant l'enseignement de l'Allemand pour la licence et en organisant une
préparation à l'Agrégation qui a déjà donné ses fruits. Toute
]a Faculté se réjouit avec moi de l e voir définitivement att aché il notre Faculté.
M. Maurice Mignon, professeur honoraire, a été nommé
professeur d 'histoire de l'art il l'Ecole des Beaux-Arts, il Marseille. La chaire d'lris!oire ~e l'art, occupée naguère par 'M.
Michel Clerc et par M. Em ile Cahen, revient ainsi à la Faculté. Je remercie M. le préfet délégué à l'administration de
la Ville, le Conseil muniCipal et son président d'avoir aidé
et r endu possible ce retour.
M. Benoît, chargé de conférences d'archéologie médiévale, a été nommé directeur de· la 10· r égion archéologique
et directeur du Musée Bor.ély il Marseille. Ceci e ncore marque un heureux retour à la tradition.
�-
132-
Un e maîtr ise de confér ences de géQgraph i e coloniale a
a été attribuée à notre Facult é. Le titulaire ser a désign é i ncessamment.
Je m e fais enfin un plaisir de sign al er qu e M. Paolanto nacci a souten u, d eva nt la F aculté des L ettres d e Grenoble.
ses thèses p our le Doctorat ès leUres et qu'après u ne remarquabl e soutena nce, il a été "r eçu Docteur ·avec la mention
Tres h on ora ble. J e joi ns mes féli citat ions il ce ll es qu e lui
ont décernées les memb r es d e son jur y.
HONORIFIQUES
~I. Reboul, concierge ft la F aculté, a été Dominé cheva-
lier de la Légion d'honneur au titre militaire. Cette distincti on est la juste récompense du courage dont il a fait preuve
pendant la guerre de 1914-1918 . Aux yeux du doyen, elle
récompense ég~lement un fonctionnaire dévoué.
ACTIVITE UNIVERSITAIRE
Les conférences préparatoires à l'agrégation et aux divers concours de l'enseignement secondaire ont été faites
par les mêmes p \'ofesseurs que l'an dernier. En h istoire et
géographie (professeurs : MM. Bénévent, Léonard, Palanq:l,1e,
Bourrilly) un candidat (:.1. Livet) et une candidate OIlle
:'Iussot) ont été admissible à l'agrégation ; deux candidats
et une candidate ont él~ reçus a u certificat d'aptitude à l'enseignement dans les collèges (1\1. Raybaud 1er ; M. Marchisiot 3ème ; 1\111e Laville 3ème) . En Italien (professeurs : ~fi\I.
Arrighi, Paolanlonacci ; lecteur : M. Cassioli), au certificat
d'ap titude des collèges, une de nos étudian tes (MIle Giraud)
a brillamment en levé l a seule place mise au concou r s ; lI111e
Cohen a été admissible au certiijcat d'aptitude (ancien réginie). En Allemand (professeurs : ~fi\f. :Mich el, Pizar-d., Drijard), un cand idat (i\!. Sagave) a ét~ reçu 3èrne à l'agrégation;
un candidat et une candid'a te ont été reçus au certificat d'ap t itude (:.1. Blacke, 5ème ; ~Hle BourdoÎl'e, 5ème). En Anglais
enfin (professeurs : 1\1:;\1. Clavel, Fluchère ; lectrice : Miss
P helan), ce tt e année comllle J'année précédente, les résultats ont été brillants : (OUS nos candidats au Concours des
Collèges ont été admis définit i"ement (:\fl le Sochet de Pitt ar é. 1èr e, :Mme Can)oin 5ème ; ) Ille Dclah aye 7ème ; Mme
Hib on 10ème ; 1\1. Tard ivat , 5ème) . Au certifica t d'aptitud e
(an cien r égime) de ux cand i da ts (MM. Aberl en ct Mlle Dub et
on t été a dmissibles ; 1\1. Aberl e n a été r eçu (5èmc) ; à l' agrégation, quatre cand ida ts on t été admissibles ('MM. Gau chcron
et Tardivat ; Mlles Dutschl er ct Sochet d e Piltar é) ; de ux
ont é té r eçus : (1\1. Ga ucbe r on 6ème ; Mlle de Pittar é , 5èllle) .
J ' insis te il d essein. Il y a d eux an s il p ein e q ue l!l Fac~Ilté des
L ettr es a organ isé un e prépara tion à ces divers conco urs.
Les r ésulta ts ob ten us font honn eur aux é tu diants et à leurs
maîtr es ;. ils méri te nt d' être signalés. No us ne demandons
1
•
�-133 d'aill eu r s qu'à étendre notre activité: Nos licenciés class iqu es el DOS licenciés de philosophie se pl~jgn ê nl ·chaque
année de ne pouvoir préparer chez nous J'agrégation. Ds
émigrent à co ntre- cœ U!' vers des Fac lùtés 'plus fa vo r isées· ;
il arrive qu'ils soient r eçus après quelques moi s de prépara tion. Le jour où l'on reconnaîtra qu ' un senl professe ur de
littérature latine. qu'un seul professeur d e littéra ture grecqu e,
qu' un seul professeur de ph ilosophie ne peuvent suffire dan s
un e F acu lté qui a compté, ces deux dernières années, plus
de 1.250 étudiants, nou s préparerons à l'agrégation de philosophi e, lij.Jx- agréagations de Lett r es et de .Grammaire, et
nous n'aurons plus de regret de voir partir, malgré eux et
malgré nous, DOS meill eu rs élèves, au moment où nOLIS pourrions sans dO~lte. parce que nous les connaissons d epuis troi s
ans et les suivons depu is trois ans da ns leurs études, leur
être particulièrement utiles. Le minis tère nous a accordé,
cett e annéc, une maîtrise de confér e nces d'alle mand et une
ma iri se de confere nces de géograph ie. Il a droit à notre gratitude et nous savons qu'il lui est diftïcUc, actuellement, d e
nous accorder davanta gc1" Mais nOLIS espéron s qu e, da ns des
temps meilleurs, il voud r a bien crécr la maîtrise de confér ences de p hilosoph ic et la maîtri se de conférences de philologie classique qui nous so nt nécessaires pour que notre ,
Faculté plli s,se prendre décidément son essor et r endre tous
les serv ices qu'on est en droit d' attendre d' cli c.
En ce qui concern e la pr éparati on il la licence. l'enseig nement de la p hilosop hie a été, ce tt e année encor e, heureuseme nt co mp lété par un c série d e confé r ences faites p a l'
M. Segond . Dans les. autres di sciplines, l'enseigncment a
fonctionn é normalement.
A :\larsciJle, le cours public de Littératur c Hisp a no-Américain e, fo nd é' l'an passé par la :.'\IlIoicipaJité, a été confié
il ::\I. Mignon . D'aut res co urs publics o nt été faits, comme
chaque a nnée, du début d e décembre à la fin févr ier. M. Fa r gues a fait porter son cours sur la Plwrsale.. de Luca in, M.
Bénévent sur la Russie, l\[. Arrighi s ur les Poètes du troisième romantisme italien, ~1. Drijard SUI' Novalis; M. Berger a
traité des « val eurs morales » ; M. ·Clavel de la versificatio n
anglaise, M. Latzarus de· Plutarque, M. Ripert de la techniques poet ique de :\fislral ct des poëles prov'ençaux , M. Mig non de l'œ uvre d'Eugé nio d'Ors et de celI~ de Ruben Dario, 1\'1. Léo nard de la Heine Jeanne, M. Palanque de SainlAmbrois~ e t de son temp s, M. Gros de divers écrivains et
poètes du XVII" et XIX'" siècles.
A Ni ce, l' Institut d'Etudes Littéraires a VlI s'accroître
le nomb,"c de ses étudi ants : 344 étudiants se sont Cait inscrire (146 jeunes gens, ct 198 jeun es filles) ; 317 sc sont présentes aux divers certificats ; 147 ont éte admissibles, 132
admis.
�- 1 34 L'enseignement a été assuré, dans leurs disciplines respectives, par les professeur;; de' la,. Faculté . Je les rem erci e,
du dévouement qu'ils ont montré, c n faisant chaque mois, e n
dépit de la difficulté des communications et des in commodités du séjour. et parfois dcùx fois par mois, le d éplacem ent d'Aix à Nice. Le d éveloppement qu'a pris no tre Institut et les résultats obte nus aux examens de fin d'année
sont la preuve que c e dévouement n'a pas é té vain. Sa ns
doute, l'organisation matérielle de notre annexe nicoise
l a isse-l-elle e ncore à désirer. La bibliothèque est bien 'p a uvre, quand on la compare à n os bibliothèques universitair es ;
les salles .de confér ences et la salle d e t ravail ne so nt p a s
j>arfa itement aménagées ; ' le chauffage est ins uffi sant.. . ou
inexistant. Nous nous efforce ron s, avec le concours de la
municip aJite de Nice, de r emedier à ces in convéni ent s, de
co mbler ces lacunes et d e donner à nos etudi a nts niçois t Ollles les fac ilités de t.ravail auxquelles ils ont le droi t de prétendre.
A CaRnes, cette a nnce encore. no tre Collège internati onal a fon ctionne au r p,lenti. L'esséniiel est qu'il a it pu o uvrir ses portes. Nous avons compte 9 étudi a nts etra nger s
(4 Belges, 2 Turcs, 3 Italiens) auxquels se sont joints 14 etudiants fran çais et 18 auditeurs libres. Les conferences o nt
éte faites par MM. Clavel, 'p rofesseur à la FacultC d es lettres, ( << Le ryUmle d e la poésie fr a nçai se expliqué par la m étriqu e ancienne et par la ve rsification nordiqu e » , Ma ur ice Mig non (Musset, Paul Valér y, J . Renard), Guérin, professeur au lycée de Clermont-Ferra nd (L'idéal classique ; la
p hil osop hie fran çaise a u XIX" siècle) ; Cha ix-Ruy, professeu r ab Lycèe d e Nice (Stendhal ; P. Bourge t), Musso ( << Les
g randes idées > ~ t l'influence du siècl e d es lumières).
A Aix, dans le g ra nd am p hithéâtre de la Faculté, M. Cornae rt, professeur au Collège de F rance, a fait, d eva nt un a uditoire de choix, une confére nce sur « les corpor a tio ns en
F ran ce a van t 1789 > . Il a obtenu le plus fl a tteur des s uccès.
E T U DIANTS
Plusieurs d e nos étud ia nts SO'nt encore prisonnier s
beaucou p d'a ut r es . nous ont quitt és, appelés e n All emagne
par le S.O.T. J 'adresse aux uns et a ux a utres no tre sou'venir. Nous no us efforcerons, co mm e l'a n passé, d'adou c ir leur
exil par d es e nvo is de livres, e n souh a itant qu' ils r eprenne nt
bientôt leur place parmi nous.
L'effectif universitaire a été, cette ann ée, d e 1.337 é tudiants (539 jeunes ge ns et 798 jeunes fill es). Il marque une
augmentation assez sensiblè s ur les deux anné es précédentes (1.302 en 1940-41 , dont 642 jeun es gens et 660 jeunes filles; 1.245 en 1941-42, dont 588 jeunes gens et 657 jeunes
�-
135-
filles). Il est la preuve de la vitalité grandissante de notre
Faculté. Par discipline les étudiants et étudiantes se répartissent ainsi
Lettres: 358 (322 en 1941-42).
Eludes littéraires classiques: 244 (225 en 1941 -42).
Philosophie: 183 (179 en 1941-42). '
Histoire et géographie: ' Hl (200 en 1941-42),
Anglais: 228 (r93 en 1941-42).
Allemand: 38 (35 en 1941-42).
Italien : 36 (32 en 1941-42).
Esthétique: 21 (27 en 1941-42).
Littérature provençale: 13 (l0 en 1941-42).
Histoire de Provence: 22 (14 en 1941-42).
Diplômes d 'études françaises: 3 (5 en 19'41-42) .
ETUDIANTS ETRANGERS
o
Les étudiants étrangers étaient, dans ce total, au nombre
de 32 (49 l'année précédente). On comptait parmi eux:
Albanais 2, Allema nds 2, Belges 3, Espagnols 2. Grecs 3,
Italiens l , Polonais 6, Roumains 3. Russe s -i, Suédois 1,
Tchécoslovaques 2, Yougoslaves 1, Turcs 2.
Trois étudiants DOUS venaient en outre de l'Annam.
CERTIFICATS
Les certificats, en vue desquels les étudiants se sont fait
inscrire, se répartissent de la façon suivante (session · de
juin) :
LICENC E SESSION DE JUIN 1943
mURE DES CERTIFICATS
Lettres ............ .......
Etudes littérair.es classiques
Philosophie .. . ..... . .....
Histoire ........ . ........
Anglais .. ......... .......
Italien ..... . .. . . . . . .....
Allemand ...... ... .. . ....
Esthétique .......... ....
Histoire de Provence ......
.Diplôme d'éludes française
.~
-"
333
103
160
193
246
93
67
~5
10
1
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178
73
61
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83 162
28
64
24
13
7
8
5
5
1
3 · 29
•
15 37
2 12
6
8 17
1
6
4 12
2
3
5
1
~
71
26 .
42
73
51
21
8
2
5
�-
136 -
Je reprends ma remarque de l'a n passé trop d'étudiants
se présentent sans préparation suffisante (l ettres, anglai s) ;
. trop d'cntre eux, du reste, recherchent d es certificats éll'angers à la licence qu'ils préparent et disp ersent ain si inuti lement leurs efforts; trop d'cntre eux enfin négligent, dan s sa
prépara tion, le certificat d'é tud es littéraires. Ce certifkat.
certain s préconisent sa sl1 ppres~ion. A mon avi s, elle serait
r egrettab le. Le certificat d'études litt~raires que les étudian ts
d'histoire el d e philosophie bonnissent parce qu' il représen te
pOlir eux une cinquième épreuve alors q ue les autres disciplines n 'en comportent que quatre, a l'avan tage de les as~
treindre à une culture littéraire et de compléter leur formation in tell ectuelle. Il leur permet, quand, une fo is licenciés,
ils dem andent un poste, de l'obtenir plus aisémen t, grâce à
la culture géné ra le qu'il impli que et a ux aptitudes qu'il s uppose. JI ne deviendra inutile que quand l'examen d'en trée
existera.
DrPLOMES D'ETUDES SUPERIEURES
Lc nombre des candidats au d iplôme d'étud es supérieure s s'est élevé à a3. Il s se répartissent a insi ,:
SESSIO N DE JUIN 1943 : Langues clas'Siq ues : 16 (quatre
(quatrc men ti ons trés-bienJ ; 6 mentions bien ; 2 me nti ons
assez-bien; 1 ment ion passable) ; Histoire : 2 (deux me ntions bien) ; Gé oGl'aphie : 2 (deux menlions tl'ès-bien) .
S ESSION DE JUIN 1943 : LUllgues classiques: 16 (qua tre
mentions très-bien ; huit mentions 'bien ; quatre mentions
assez-bicn ) ; Philo~ophi e : 4 (une mc"nti o n très-bien ; une
mention bien; une m ention assez-bien) ; Histoire : 5 (UIl C
m enti on lrès'-bien ; une mentio n bien; d elix m enti ons ass e= bien ; une men tion passable) ; Géographie- : 2 (un e m en ti o n
bien ; une mention as'se=-bien ) ; Anglais : 4 (une menti o n
très-bien; une me ntion bien ; deux m ention s assez-bien)
Es th étiqu e : 1 (assez-bien) ; Italien : 3 (un e mention bien ;
deux mentions assez-biep) ,
Les résultats, comme on le voit par le nombr e des m entions dé cc rnées. so nt ici fort satisfaisa nt s. Certains mémoires
on t été particulièrement rema rqués. Le Diplôm e d'Etud es
Supérieures, qui permet aux candidats de [aire œuvre p erso nnell e et de donner leur mes ure tout autrement que dans
]cs exercices scola ires qui conduise nt aux div ers certifï'cats,
est une épreuve dOlÙ l'utilité est in déniablc. Il constitue
beaucoup plus qu'eux - il est le seul, e n réalité, qui constit ue un exa men d'ense ignemen t s upérieur.
DOCTORAT ES-LETTRES
•
:M. BEAU FILS, professe ur au Lycée Pasteur (Paris) , ,a SC;IUt enu , devant la F aculté, des thèses int~tulées : Pal' la llwsique vers l'obscur (thèse principale)
Schumann (thèse com-
�\
-
13ï-
plémentaire) (1) ; M. CIL\IX-RuY, professeur au Lycée de
. Nice, d es thèses intitulées : I,..a formation de la pensée philosophique de G.-B. Vico (thèse principale) ; Ln vie de G.-B .
VicQ, écr ite par lui-m ême (thèse complémentaire).
Le Jury a déce rn é à ces deux candida ts, dont l es soutenances ont été brillantes, la mention Très-honorable .
CONCOURS DE L'ENSEIG1\'EMENT SECONDAIRE
ANGLAIS:
Agrégation : Admissibles, 4 ; reçus, 2.
Concours d es Gollèges : Admissibles, 5 ; reçus, 5.
Certificat d'aptitude (ancien régime) : Admi ssibles, 2
'reçu, 1.
mSTOIRE
Agrégation : Admissibles, 2.
Concours des Collèges: Admissibles, 3
ALLEMAND:
.Agrégation : Adm issible, 1 ; reç u, L
Certifi cat d'aptitude (ancien r ég ime)
r eçus, 2.
reçus, 3.
Adm issibl es, 2
ITALIEN
Concours des Collèges : Admissible, 1 ; r eçu, 1.
Cert ifi cat d 'aptitude (anci en régime)
Admissible, 1.
PRIX
Les pri x dont dispose la Faculté des Lettres ont été attribués :
Le Prix Cézanne-Vollard: Mlle TA.MPON-LAJARIETTE .
Le Prix Jantbernal : ~nle BRE~OT .
Le PI"ix du Conseil Général : Mlle DELLERY.
Le Prix Marcel-Raybaud : M. GRJ).NAI.
BACCALAUREAT
POlir la session d e juin . Iè ·n ombre des ca ndi dats inscrits s'est élevé à 4.644 ; le nombre des candidats examinés, à 4.416 ; pour ]a session de septembre (inscrits), à 2.217
et (examinés) à 2.008. Soit, au total : inscrits, 6.881 ; examinés, 6.424.
E n juin, les candidats examinés se répartissent ains i
Série . A, 779 ; série B, 955 ; série C, 821 ; P. Letlres, 1.550
•
(1) Etude antérieurement publi ee .
t
�•
138
P. Sciences, 311. En septem~re : Série A, 381 ; série B, 540 ;
série C, 373 ; P. Lettres •. 637 ; P. Sciences, 78.
On constate, par rapport à l'an passé, une diminution '
assez sensible du nombre d es c andidats. Elle est due, sans
doute, en partie, au fait qu'un certain nombre d'enlre eux
ont rejoint. leur centre d·origine.~
L'examen ne comportait, celte .année, que des é preuves
écrites. Les jurys, tenant compte de cette innovation, due
aux circonstances exceptionnelles que nous traversons, se
sont montrés plus que jamais soucieux d'équité el de compréhension. Les résultats onl été assez 'satisfaisants dans la
série A (46 % des candidats a dmis) ; plus faibles dans la
série B (34 % ) et dans la série C (30 %) ; satisfaisa nts dans
la série P,. Lettres (51 % ) ; très satisfaisants d a ns la serie
P. Sciences (71 % ) (1).
Une épreuve d'histoire avait été ajoutée aux é preuves
de la 2" partie ; une épreuve facultative de couture était ouvcrte aux je.unes filles.
L'épreuve de couture n' a compté qu'un nombre r estreint
de candidates (230 sur 1.874 candidates inscrites e n l u et 2. parties). L'épreuve d'histoire a é té assez décevante. n se peut
que ,certains correcteurs (bien qu'on ait remis à .cha cun d'eux
une copie de 1. circulaire ministérielle qui indiquait dan s
quel eSl'rit l'épreuve devait être comprise) se soie nt montrés
trop exigeants. Mais les présid ents des jurys se sont efforces
de remédier à toute séverité excessive ; et les no tes, dans
l'ensemBle, ont eté trop souvent 'm édiocres ou ma uvaises.
Quoi qu ' en pease M. Paul Val éry, l'histoire est un e science
nécessaire ; elle l'est, aujourd'hui plus que jamais, pour les
jeunes Français. Peut-être sera-t-il bon de maint enir cette
épreuve écrite au baccalauréat, d'autant plus que la faibl esse
constatée "dans les copies co rrespo nd à la fa iblesse si souvent constalée des int errogation s, dans ' les sess io ns ant éri eures (l).
Dans l'e nsemble, le niveau de l'ex"a men a " été asse z bas,
cn composition française en parti culicr. J ' ai te nu ft lire et
il. corrigel' moi-même un certa in nombre d e di sse rtations.
J ' ai remarque une foi s de plus qu e les candidats n'ont auc un e idée - c t aucun souci, d' aill eurs - de la co mposition,
q u{ils ne 'savent pas écrire, qu ' ils font d es fa utes d'orth ographe cl d. es fautes de fran çai s grossières j enfin - et c'es t
1
( 1) En se plembr e, la pro portion des admi s a ét é l::l suivanle : s6l'Îe A, 3& % ; séri e B, 24- % ; serie C, 39 % ; p . Lettres , S3 ,.. ; P. Sciences, 40 % .
( 1) II faudrait pourtant m odifi e r le coefficie nt de" l'épreuve,
de faç on à ne pa"s lui donncr unc importance excess Î\-e e t à laisser
à l'examen s on caractère vérita bl e. •
�1
- 139 èeci sur tout q ui me par aît 'grave - qu'ils n e 'tienn en t a ucun
compte de la qu estion qu'on leur pose ~ t du sujet qU'lm l eur
dema nde d e traiter. Ils jux taposent au h asa rd des développem ents app ri ~J des c: topos:. qui traîn ent p artout, des b an aHtés ou d es erreurs centenaires (dont notre e nseignem ent
s e m ~l e d u r este avoir il cœ ur d'assurer la p érennité),
ils
écrivent, avec un e sér énit é déconcerta nte, des é normités ;
mais qu a nt à tra iter le suje t (ce suj et qu'ils tran scrive nt sagement en t ête de leurs cop ies), quant à composer , qu a nt à
écrire, ils n 'cn o nt cure. Cette insouc ian ce ne dat e p as d'hi er :
nous ]a co nstatons chaqu e an née ch ez l es étudiants qui ar rive nt à l a Faculté e l, cha que ann ée, c'es t une ,é du cation à
ra ire. J 'attire tout p ar ticuli èremen t sur ce p oint l'attenti on
d es p rofesseurs de l'enseigneme nt secondaire : ils o nt leur
part de respo nsabilité. TI faut qu' ils r éagissent, qu'ils appr ennen t à l eurs élèves que le sujet existe et qu' il con vient avan t
tout de le t raiter ; que le nom bre d e pages impo rte p eu, m a is
qu'en revanche il importe essenti elleme nt de réfl échi r ava nt
d 'écrire, qu 'il i mp ort e d e comprendre le suje t, de le <tIélimi1er , de n'en p as sort ir , de présen ter enfi n un travail qui soit ,
ou du mo ins (ca r il faut être , accommodant) qui -s'effo rce
d 'être un e com position fra nçaise. L'exer cice scolaire qui se
prévaut de ce nom est un exer cice utile ; il tend à cultiver
chez nos enfa nts d es qu alités émi nemm ent fra n çaises ; mais
il es t inutile, il n'a plus au cun intérêt, du 'm oment qu'il d evien t un e simple compila tion, u n salmigo ndis d'opinions apprises et déballées a u h asard , sa ns ordre, sans r éflexion et
à prop os de n'imp orte q uel sujet. TI existe un arl de l a composi tion fr ançaise. Il est temps que les jeunes Fran çais s'en
rend ent compte, et qu'ils en prennent - et qu'on Jeur en
donne - le goût.
P ar suite de la difficulté des communi ca tions, les examens, il Aj accio et il Bastia, o nt été o rganisés sur place. Ce
m'es.t un agréable devoir de r emercier ~. le Vice-Recteur
de ]a Cor se du soi n qu 'il a apporté. à cette o rganisati on .
TRAVAUX DE MM . LES PROFESSEURS
Année Scolaire 194.2 -1943
M . A R R I GH I :
Un e grande journée romaine d e d'A nnunzio (Mélanges
Gabrielle d'Annunzio, p ubliée p ar les Etudes ltalienne$ d e
Paris ) .
Cenlenaire et jeunesse d e Colomba (confér ence faite au
Centre Univer sita ire m éditerranée n de Nice et il D r agui gnan).
�;
-140 M.
BENEVENT :
La France méditerran éen n e (1 vol. en préparation),
Comp tes l'cndus dans le Bulletin d e la Société de géographie
de Marseille).
M ... BENOIT:
Soc. Nationale des Antiquaires d e Frànce : (communications) : Marbres antiqu es de Provence - Recherch es sur
leur iden tifica ti on et leur classification (étude des matériaux
de la statuaire an lique) .
Inscription grecque trouvée aux e nvirons d'Aix (Coll.
, Cosle).
Les vases des « jardins d 'Adoni s :. (élude sur d es p lats
d 'époque romaine servant au rit e d es jardins d'Adoni s) .
Académie des I nsc l:iptiollS et Belles Lettres:
Statuaire celti que d'Entremont.
Programme d es fouill es du Vieux-Port à Marseill e.
S ociété d e Folklore français :
Hagiographie corporative. Enquête su r les p atron s de
co nfréries dans l e Midi.
Ed. des Horizons de F"ance : La Provence.
Collaboration : l'Art en Provence (époque antiqu e et médicvale jusqu'à ]a Papaute d'Avignon) .
Collection de Synlhese .: (coll. dirigée par A. Grenier et
Varagnac) :
L 'outillage ru ral (His l6ire de l'o~lillage agricole el art isanal depuis l'époque antique).
Revue : Préh istoire : (à paraître en 1944). R echerches
sur l'arl el la s ymbolique funéraire d e la vallée du Rhône
(~tude de l'art préhistorique de la vall ée du Rhône à l'époqu e
Gallo-Grecque).
Chantiers de fouill es : ouv erture du ch a nti er de G]andeves (B.-Alpes) sur le s ite a ntique d e cette civitas bas-alpine;
du cha n ti er d e Cimiez ; fouilles des nécropoles chréliennes
d e ,Saint-Vi ctor et des Aliscamps d 'Arles.
Comp tes rendus des fouilles e n Provence à GaUia.
M. BERGER:
Connaissance d e la !luit (communication à ]a Société
d'Etudes Philosophiqu es de Marseille, G mars 1943). Contribution à la nouvelle éd iti on du lTocabulail'e philosophique de
M. Lalande.
M. BOURRILLY :
Les gue l'l'es de religion el les proteslants de Provence
(deux articles, dans : R evue de th éologie et d'act ion évangé. liques 1942, numéros 3 et 4).
�-
141 -
Hwnanisme et réforme; la jeunesse et la formation de
Calvin (même Revue, 1943) .
Histoire de Provence (collection, « Que sais-je ? > , e~
collaboration avec ,M. Busquet).
M. BRUN :
Fenelon et l e Pere Daniel (non imprimë).
Michelel et le Tabl eau de ~ la Fran ce (1 . Comment Michelet a vu le Midi. 2. A travers le Tableau. La p ersonnalité de
Mi ch elet. 3. Notes sur le texte et les sources). (nol1 imprimé).
Au F ort Montrouge d'Alphonse Daudet. Noies en marge
d ' un récit (non imprimé) .
M. CLAVEL:
Vers la r~n d'ull malentendu séculaire. Le rythme de la
poésie française et celui de la poésie ânglallse expliqués l'ull
par l'autre. (m . s.) .
M. FLUCI-IERE :
Sterne: La vie et l' œ uvre (Thèse pour le Doctorat èsL ettres (en preparation).
Le thème de la m ort dmlt le drame d e la Renaissance
(thèse complémentaire, en préparat ion ).
Présentation de Shakespeare :
M. LOTE:
Cou rs d' histoire de la langue Ir·ançaise. P r emière partie,
Ph onétique hislorique. Les. voyelles. (Edition :polycopiée,
Guien, Aix).
.
Napoléon el le romantisme Irml çais . Edition -polycopiée,
Gu icn, Aix. (Ce volume sera publié prochainement dan s les
Anna les d e la Faculté des Lettres d'Aix).
Les vers français iL l'é poque romantique. (Ed ition polycopiée, Guien, Aix).
M ~ L.\..TZARU S :
L' hïsloire iconographique d e Monsieur le Comte de
Chambord, d'apl'es l' ouvrage el la colleclion de Mons ielll'
Henry Ballqllier. (Ximes, Imprimeri e Chastavier , 1943).
Louix XIV et l'Académie de Nimes (Mémo ires de l'Académie de Nimes).
La vie et l'œuvre d'Ernest Dau det (Ibid.).
L e baron Seillière, historien de la vie spiriluelle (Ibid .).
Un m onument d'orgueil: les confessions de J.-J. R ousseau. (Demain, ' 14 février 1943).
Les Mar'ionnèttes d'A lphonse Daudel. (Ibid., G juin, 20
juin et 1er août 1943).
�-
142 -
Le 'C entenaire de Mgr. Miollis : Un Evêque, héros de
roman, (La Croix, 26-27 juin 1943).
De Mgr. de M ... à Mgr. Myriel (Ibid. 14-15 août 1943).
M . PALANQUE:
La Méditerranée dans l' histoire du monde antique. (BuIlelin de l'Instruction publique du Maroc, octobre-décembre
1942).
Le Christianisme ~t la {in du monde antique (1 vol. in 12,
aux éditions de l'Abeille. En collaboration avec H. Davereson,
P. Fabre, S. de Plinval, etc.).
Co-direction de la Revue d'Histoire de l'Eglise de France,
et divers comptes rendus critiques dans cette Revue.
M.
LEONARD
Histoire de Normandie. (Paris, Presses U.niversitaires,
1943, un voL).
Origines et nature de la Réforme en France (Revue de
théologie, et d'action évangéliques, Aix , N· d'octobre 1943).
M.
PALIARD :
L'âme de Saint-Jean-de-la-Croix (Editions des R. P. Carmes du Petit Castelet) .
M.
PAOLANTONACCI :
Doctrine et poésie dans Maia, livre premier des
« Laudi ;) de Gabriel d'Annunzio. (1 vol.).
Textes des origines de la poésie lyrique italienne. (1 vol.)
M.
RIPERT :
Vers et prose. Pour Alphonse Daudet (Edition de la
France Nouvelle).
L'Amiral de Rochebude. (Revue du Tarn).
Divers articles sur la reforme de l'enseignement (Le
Petit Provençal et l'Eclaireur de Nice).
M. SEGOND :
La Signification de la Tragédie (1 vol. grand in-B, Les
Belles Lettres : Bibliothèque de l'Université d'Aix-Marseille).
Joachim de Flore et l'Evangile éternel (Le mois Suisse,
1943).
Les Visages multiples d'Ernest Renan ·(Existences, N 29, 1943).
Commémoration de Bergson (Les Etudes Philosophiques,
fascicule de 1942, paru en 1943).
Valeurs de la Prière (sous ' presse). 1 vol. in-12, éditions
de La Baconnière, Neufchatel.
M. TOUSSAINT:
Histoire du Prophétisme hébreux (sous presse).
L'activité réformatrice des prophètes (en préparation) .
•
�\
\
lapPDri sur rActititt du Ceatre Universitaire Mediterraneen
Année scolaire 1942-1943
a)
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DÈS SCIENCES
En attendant la c réation d' un Institut de Sciences à
Nice, le Centre Universitaire a organisé, comme les années
précéde ntes, des. directions d'études, pour la préparatio.
aux certificats d e mathématiques générales, de mécanique rationnelle cl appliquée et de calcul différentiel et intégral.
101. THIRY et TRAYNARD, Professeurs il Ja Faculté des Sciences, assistés par M. BLANC, maître de conférences, son t venus
régulièrement assurer cet enseignement.
L'an dernier, 15 étudiants seulement suivaient ces cours.
La presente année scolaire a vu -croître cet effectif: 48 étudiants sc so nt inscrits. Cette augmentatioI;1 très importante
fait bicn augurer. du développement que prendront à Nice
les études scientifiques lorsque l'Institut de Sci~nc es aura
ete créé.
b) BIBLIOTHEQUE SCOLAIRE
ET OFFICE DE DOCUMENTATION
Les bibliothèqu-es des chaires étrangères ont reçu des
dons importants (en particulier une collection de classiques
roumains a été donnée il la bibliothèque de la chaire Michel EmÎnsc0l.. Une vingtaine de conférences failes cet hiver ont . été dactylographiées et brochées pour être mises il
la disposition du public. Cette coUection, sous le litre « Archives du Centre Universitaire Médi terranéen :) . compre nd
maintenant 85 titres: ce sont les conférences les p lus représentatives faites dans le grand Amphithéâtre du Centre depuis 1934.
c)
SECTION D'ETUDES FRANCO-ETRANGERES
le Cours de fran çais pour étrangers.
Ces cours ont eu lieu de nombre 1942 à juin 1943. En
dépit des circonstancc& actuelles, peu favorables au recrutem e nt d' un effectif sc?lairc étranger, 58 étudian ts se so nt
inscrits. Les effectifs ont varié comme suit :
Novembre 1942 . . . .. . . . . .. . . . . .
30 étudian ts
Décembre
.... .. .. ..... .. . . ..
32
>
Janvier 1943 ......... . ... . . . :...
34
,
27
>
Février
10
>
Mars
10
>
Avri l
Mai
.... ... ......... . : . . . ...... .
16
>
�-
144-
. Au point d e v ue de la na ti onalité e t d u sexe, ces élèves
se r ép ar tissaient ain si :
Etudiants Etudiantes
Améri cains . . . . . . . . . . . . . .
2
Apatrides ... . ... . .... . ...
2
1
Ex-Autrich iens .. . .........
1
Belges . .. .... . ..... .. . • ...
1
2
Espagnols . .. .... .. .... . ..
1
Estboni G.lls
. .. . ~ . • . . . . . . .
2
Français
..... . ... .. . _. . .
3
5
Hongrois . .. .. . . .... . ... .
1
Iraniens ..... . ...... . ..•.. "
'1
Italiens ..... ~ . . . . . . .. . .. .
1
2
Polona is . . ... . ......... .. ..
2
8
Rou m a ins ....... • . .. . ....
1
1.
Ru sses . .. ... ', . . • . . • . . • . .
2
fi
Su isses ... . ... . . _ . . . . . . . .
1
1
Sy ri ens ..... .. ...........
2
Tchécoslovaques ...... .• ..
1
2'
All cmands . ..... . ... •. . • . .
5
1
TOTAL .......... . ... .
23
35
Ra ppelons que l'effectif scola ir e pour . l'année 1940-1941
avait été d e 41 inscrits ct celui de 1941-42 de 72.
Il Y a cu deux sess ions d 'examen s pO llf la' délivrance du
Diplôme de Lettres et Civilisation fran çaises et du Certificat
de Langu c ct de Littér ature françaises. La session de février
1943 a été p r és id ée p ar M. MICHEL, Professeur il la Faculté
.des Lcttres d'Aix: Dipl ômes: 3 - Certificats: 3.
2° COUl'S de langlles étl'angeres.
Ces cours d e perfectionnement il J' élude d es litt ér atures
et civilisations étrangères obtiennent toujours un très grand
succès. Chaque année o n note un e progress ion très nette
Annee 1940-1941
251 inscriptions
•
1941-1942
317
»
»
1942-1943
341
»
Ces i nscriptions se r epartissaient ainsi
Allemand .. . .... . ....
68
An glais . . . . . . . . . . . . . .
138
Arabe ........... .. .
9
Espagnol .....•. .. . . •
70
Italien . .... . .. . . . .. .
34
22
R usse . . ... . . .. ....
- ,
341
�-
145 -
dl GRANDES CONFERENCES
La séance solennelle de r entrée du· C. U.l\'l. a cu lieu l e
lundi 7 décembre 1942, sous la prés idence de ~1 . Pi erre ftU RT I N G, Recteur de l'U niversité d'Aix-Ma rseille . .M. Maurice AII~
GNON, Di recteur, lut le rapport a nn uel sur J'activité du Centre ct M. E. S PENLE, Adminis trateur, fit ens uit e un e conféren ce sur : « Le r ôle de l'U ni ver sité fran cai se a' tra ver s les
âges ~ . 137 conférences ont été organ isées -de décembre 1942
à m ai 1 9~ 3 ; elles ont attiré u ne gr ande affluen ce.
Il y a lieu d e r elever i ci Je s uccès des co urs p ubli cs
établi s cette ann ée, p our la prem ière fo is, d' une ma n ière pl us
l arge, a vec des Clémen ts de tout p rem ier ordre. Le Centr e
a réa1i sé p a r l à le vœ u, plus d' une fo is form ulé, de don ner
un e g rande place a ux séries de leçons consac rées à un sujet déterm iné.
'1
1-
La Chaire Frédéric .ilh STRAJ. a été inaugurée le 15 janvi er 1943 pa r une co nfére n ce de M. Ch arles MAU RR.4.S, de
1'Âcadémie fran çaise, sur « ?tlislra l ~ , s uiyie de leçon s faites pa r ~IM . Em ile RIPEnT, P r ofesseUl' à ]a Faculté des Lettres d'Aix et Gabriel BOIS SY.
2° La Cha ire du MAROC, fo ndée et di r igée pa r M~ Léopold D OR, a été in augurée l e 14 ja nvier 1943, par un e co nfér E?n ce de M. CORROY, Doye n de la Faculté d es Sciences de
Mar seill e. l\l~ L éopold Dœn fit app el a u concours d u Docteur
J OYEUX, Professeur à la Faculté de Médecine de ~farse ill e ,
et d onna l ui-même deux captiva ntes confér en ces ill ust r ées
de projections inédites.
3° Po ur la Chaire d e l'EMPIRE F RANÇAIS, i naugurée
l'an de r nier, lin progra m me exceptionnel avait été ét abli.
Une vi ngtai ne de co nférences, faites par d'éminen ts spécialis tes, ont été co nsacrées a ux qu es tions coloniales.
4 La Chaire de l'URBANISME, fond a tion de la Renaissa nce des Cites, a Ol'ga n ~sé un e remarquable exposition de
p lan s ct d ocuments sur c L a Vall ée du Maréch a l » .
5· Sous les au spices de l a CHAIllE DE NICE ET DE
SA RE GION, MM. LATO UCHE, P rofesseur à la F aculté d es Lett r es de Greno ble et LÉONARD, Professeur à la Facult é des
L ettr es d'Aix, fir e nt un e série d e cours.
6· Po ur la Chaire d'HISTOIRE DE L'ART cl d'ESTHETIQ UE, M. SEGO ND, P r ofesse ur h onora ir e à la Fac ulté des
Lettres d'Ai x, don na un co urs p ublic s ur l' in téressan t suje t :
« Les arts de la ' parole , .
7· La Cha ire d'fj: ISTOIRE DE LA MUSIQUE a été inaugur ée en décembre 1942 par M. Léo n V ALLLA S, docteur ès l et'tres, prés ident d e la Société fr a nçai se d e 'Musicolog ie. Les
d eux sé ries de Jeço ns qu' il fit d an s le Grand Am phithéâtr e
su r: c C n d e l~lÎ -s i è cl e d e mu siqu e f ran çaise, 1889-1939 :& et
0
�-
146 -
sur : « La Musique européenne au début du XVIII siècle >,
obtinrent un très vif succès.
8" La Chaire d'HISTOIRE DU THEATRE a été inaugur ée au début de l'année scolaire par un cours public de
. M. SAINT GEORGES DE BOUHELIER sur : « Le Théâtre et la
Nation >. Cette intéressa nte séri e de leço ns éta it accompa,née d'aud itions de M. Robert VID ALI-N, de ]a Comédie française.
.
9 " P our le cycle d e co nfér ences sur LES HAUTES ETUDES GENERALES, le Ce ntre fit appel aux professeurs d es
Universités d'Aix-Ma rseille, Grenobl e, Lyo n, Mo ntpellier ,
P a ris et au concours d' hommes de lett res fra n ça is el étra ncer s.
e) ACTIVITE INTERNATIONA LE
E n dép it de difficultés presqu e insurmo ntabl es, le Centre Univers itaire a poursuivi qu an d. même son effort d e l ia iso n avec "les Unive rsités étrangères.
Quelques ch ai r es fo n dées p ar les gou vernements etrant er s Qnt maintenu leur activité.
1 ° L a Cha ire Mi ch el E~IINE SCO (Rouma nie) a fait, en fév rier 1943, u ne br ill an te r éouvert ure de ses cours avec un e
confér ence de M. Ala in Gu rLLER?ilOU, do nn ée en prese nce d e
hautes p erson nalités ro un'i a in es.
2° La Chaire Léo nard DE V I XCI (Itali e) fut illustr ée par
u n cours pub li c de l\'l. Ma urice MIGXON, s ur: c: La v ie et l'œu'fre d e Léo nard de Vin c i :. (avec projectio ns inédit es) .
M:\f .. CARACClO et Pierre RONZY, Professe urs à la Faculté
des L ettr es d e Grenoble, donnerent plusi clIT's confér ences. 11.
Augus te VALENS IN, Professe ur! hono rair e aux Facultès de
L yon, cont inua ses comme ntair es de la D ivine Comédie (séri e de Lec tures .dantesqu es (toujours sui vis avec plaisir p a r
d e nomb reux au d iteurs. .
.
3° Pour la Chaire CA MOENS (Portu gal) , M. J .-B. ACQuA- '
RONE, Directeur d e l'I ns ti tut d'Etudes , P or tugais:es de la F ac ult é d es Lettr es de MontpeUier , fit u n co urs public sur :
« La gra nde av en ture occa ne : avec les éclaireurs de Vasco
de Gama :. (avec projecti ons). Cett e sé ri e de co urs obtint le
plus vi f s ucces.
4° So us les a uspices d e la Chaire GOET HE (Allemagne) ,
l I. SPENLE, Ad mini strateur, fit une série d e co nfére nces.
5 ° Chaire CERVANTES (Espagne) : confér ence de M. Ma urice MIGNON, ' Directeur.
�OBSERVATOIRE DE MARSEILLE
RAPPORT
de M. Jean BOSLER , Directeur de l 'Observatoire
Au l H novembre 1943, le personnel régulier de l'Obscrcomprenait :
~ atoire
l\t
Jean BO S LER, Directeur
Mlle O. JASSE, Aid e-Astronome
MM. G. GUIGAY, Aide-Astronome
.J. GALLERQN, Assistant et mécanicien
Mlle M.-L. ACHARD, Assistante.
A cette l~ste, if convient d'ajouter trois employés temporaux, rémunérés sur les londs propres de l'Observatoire
M.
S. BURRQNI, Agent de service
Mm e L. ROLLÉ, Femme de service
M.
André llESTRE, Appren ti mecanicien.
1\{. Henri RQURE. Docte ur ès sciences mathématiques et
lauréat de l'Institut, chargé de r echerches par le Scr,'ice
Central ç.l e la Recherche Scientifiqu e, a, cette année comme
les precédentes, fr équenté librement et assidûment. l'Observatoire, où il poursuit ses travaux de mécanique céleste et
aussi de mathématiques pures avec un e inlassable · ardeur.
Cette activité ne correspondait pas à la modeste allocation
que r ecevait M. RO URE de la Recherche Scientifique : l'a11o. cation en question, après avoir été l'objet d e plusieurs relèvements au cours de l'année, a été enfin portée au taux annuel moyen attribué aux chercheurs de cette catégorie, taux
dont bénéficiera désormais M. ROURE il partir du t er octobre
1943 et qui sera pour lui un encouragel!1ent précieux.
M. Robert JONCKHEERE, lauréat de l' Institut et ancien directeur d e l'Observatoire de Lille a. cette année encore, mis
à profit. toutes les soirées de beau temps en vue de compléter
ses recherches sur les étoil es doubles. Déjà a ttaché à l'Observatoi re de Marseille en qualité de Maitre de Recherches en
1.942-43, il a vu son poste prorogé par le Service de la Re-
�-
148 -
che"rche Scientifique pour l'annee 1943-44. Au 'cours d e l'éte.
M. JO NCKHEE RE a été l'objet d'une mission d e\ ce Service à
J'effet d'exécuter, à l'équatori al de 0 ID. 38' de l'Observatoire
de Nice, une série d e m esures de couples stellaires p articulièr em ent diffi ciles qui échappaient à la puissan ce de nos instr um ents. Cett e mission, à laquelle M. G. FAYET, directeur de
l'Obser vatoire Nice a b ie n voulu accorder so n appui , s'est
p ours uivie à Nice du 15 juin a u 15 septembre, et en d épit des
condition s diffi ciles de toute n ature qu e DOUS valent les circonstances actu elles, elle a été cou rOI;m ée d'un p lein succes .
. Nous avio ns dep uis quelques années le plai sir de comp ter
par mi nous M. Ch . FE lffiENBACH , agrégé des Scie nces physiq ues ct ai de a stronome à l'O bserva toire de Strasbou rg. provisoirement détaché à Mar seille. M. FEHREN B ACH nous a q uiltés le 1er juin 1943 : à cette date, il a été nomm é sous-directeur de l'Obse rvatoire de Haute Pr~ov ence à Saint-Michel
(Basses-Alpes), où il avait au co ur s de l'a nnée d éjà r empli
plusielll's missions sci entifiques. Nous ne dou ton s pas qu'il
n e tro uve dans ce mag nifiqu e établissement, tou t récemm en t
pourvu d' instruments m oder nes, les r essources qu e ses t al ents et son "C xpéri ence sa uron t mettre à p rofi t.
M. G. G UTGAY, stagiaire de pu is de longues an nées, et q ue l a
guer r e n'av a it pas p erm is de titul a r iser, a vu sa situation r é- ,
gularisee : il a été nomm é aide-astr o nom e à l a fi n d e 1942,
pour p r endre ra ng du 1er m a i 1940, et promu ens uite d e la
6" à la 5~ classe, à comp ter du 1er janvier 1943.
M. J . G ALLE HO N . a ssista n t, a été promu de la 1re classe d e
so n empl oi à la « h or s c1 asse » , à co mp ter du 1er ja nvier
1942, par av is du 7 janvier 1943.
\llle M.-L. ACHARD. a ssi stante, a été pro mue, p a!- le m ême
'avis, de la 4" d asse à la 3" classe, égal ement à compter du
1er janvier 1942.
Nous saisissons ici l'occasion d'attirer une fois de plus l'atte ntion sur la situat ion r egrettable r és ultant d e la non-attribution a ux a ssist ants de ]' 4: Indem nité de foncli o nS,l) accordée au x aides-astronomes, a ux ast ro nom es adjoints et au x di recte urs, comme au p erso n nel enseignant des Facultés. Les
d ifficlùtés de l'existence actuelle 060 nt a ssurément e nco r e p lu s
d ur eme nt r essen ties par ces agent s n'ayant pour v ivre qu e
de pelits tra itements : il s'agil don c là d'un e vér ita ble injustice qui a d'ailIeurs été déplorée, à la dernière r éun io n de l a
Comm issio n des Obser vatoires, par tous nos collègu es et qui ,
esp ér ons-le, ne tar der a p as à être répa r ée.
TRAVAUX THEORIQUES ET CALCULS
La guerre a amené, dans le travail d es établi sse l11 e n~s ·scientifiqu es et en p arti culi er dan s celui des ObservatOires, un
trouble ind irect très grave qui se fa it de plus en plus se ntir à
�149 . mesure que le temps s'écoule. Nous recevions autre fois de
nombr euses r evues .ct p ublica tions p ér iodiques étra ngèr es,
~a n s p arl er des mémoires isolés qu e nous ad r essaient n os
co nCrères de tous l es p ays. L'interruption, devenue peu à
peu compl ète,_ des relat io ns p ostales avec l a plupar t des -nat i ons civilisées nous a privés d es informations précieuses qui J
nO LI s par vena ien t du d eho rs. No us ignorons a insi totalement
les recherches qui se poursuivent a u delà de nos frontières
et notamm en t en Angleterre, en Allemagne et en Amériqu e,
pa ys dont la p roduction astronom iqu e constituait une p ortion très important e d e ceBe du mond e entier. Nombre d e
travaux n e peuve nt par suite, ici mêm e et p our cette r aison,
être amenés il leur ter me. Ces r éser ves so nt, bélas, de p ortée
très gén érale .
.M. BOSLER a ét udié diver ses q uestion s en rela tion avec la
théor ie d'Einstein et, dans un o rdre d' idées tout différent ,
s'est occupé d u r ôle des c hutes météoriques a ux temp s bibliqu es, ai ns i (lue d es phé nomènes de ce tte nature rel a tés par
les an nal es chinoises.
M. D. BELORIZKY avai t commencé l' a n d ern ier d e sava ntes r ech erches math ématiqu es co ncernant les ch ocs da ns le
Problème des 3 corps e t l eur influence sur ]a convergence
des sér ies. Il a , cett e année, ter m iné l'ét ude de cette très difficile question et l'i mpor ta nt mémoire q ui en est résulté a p ar u
dan s le « J ournal d es Observateurs » .
M. RO URE a continué le calcul détail1 é amorcé l'an der nier
des p erturbation s de la peti te p la nète 33 Poly mnie. sous l'a ction de Jupiter, de Saturne. d'U ranu s et de Neptune. Il a également étud ié da ns les m êmes co nd itions les p erturbations d e
Pluton .
M. RO URE a obtenu une intér essante gén éralisation de la
form ule de Lagra nge po ur le ca s de plusieurs var iables et appl iqué cen e-ci au développement d e la fonctio n perturbatri ce.
Enfin , il a mis sur pied u ne th éo rie no uvelle d es mo uvem ent s
des grosses planètes, th éorie qui a fait l'objet de no tes à l'Académ ie d es Sciences.
:\1. R . J ONCKHEERE a p o ursuivi l'établissemen t de so n gr and
catalogue d'étoiles douhles, trayail de lo ngue haleine com p r enanl toutes les mesur es, au nombre d e plus d e 10.000, faites
su r les cou ples d écouverts pal' lui dep uis 1906.
::\1. G. GUIGAY a termi né l'étude de la constit uti on de l'essaim
météorique des P erséi des. Il avait déj à tr ava illé l'an derni er
à un e large mjse a u p oint d u problème des vitesses d es météores spo r adi qu es. Cette qu esti o n n'a jama is été tra itée enco re dan s sa géné ral ité : seuls d es trava ux fort incomplets,
où les démonstra ti o ns man quent le plus sou ve nt, ônt été publiés. C'est ai nsi qu e M. GUIGAY a donné la t héorie des fo r m es
des trajecHo ns appar en tes des mé téores quand o n les r egarde
�-150 par réflexion dans le miroir en mouvement conique employé
16rs de l'expédition américaine de l'Arizona en 1931-32.
M. Ch. FEHRENBACR a étudié, au point de vue critique, cerlaines tentatives publiées à l'étranger en vue de mesurer les
vitesses radiales des nébuleuses spirales et en a conclu que la
méthode préconisée repose sur une faute de raisonnement.
Une note paraîtra bientôt sur ce sujet.
OBSERVATIONS ET TRAVAUX DE LABORATOIRE
•.
M. R. JONCKH~RE a observé presque toute l'année avec le
grand télescope Foucault de 0 ID. 80. qu'il a continué à améliorer par l'adjonction de dispositifs nouveaux, ne s'étant absenté de Marseille que 3 mois. ainsi que nous l'avons dit, pOlir
aller travaiJler à l'Observatoire de Nice avec l'équatorial de
o ffi. 38.
Au cours de l'année, il a découvert 508 étoiles doubles et
mesuré 300 couples dont certains, fort difficiles, à Nice.
Il a étudié les variations de magnitude et de coweur de son
étoile rouge J 2001, aujourd'hui connue comme l'étoile la
plus rouge du Ciel : 45 nuits d'observation ont donné une
amplitude de 2,5 magnitudes, pour une période de l'ordre de
450 jours. TI a aussi suivi son étoile nébuleuse J 2401 et découvert une grande nébuleuse non encore recensée.
Enfin, dans la nuit du 9 au 10 novembre 1942, à 4 heures
du matin, M. JONCKHEERE a été assez heureux pour découvrir,
dans la constellation du Navire, une belle nova galactique,
qu'il a pu saisir près de son maximum d'éclat. Cette nova est,
avec N Aquilre et N Persei, la plus brillante qui ait été vue d epuis 1604.
Résumant une expérience de 35 ans des mesures d'étoiles
doubles. M. J ONCKHEERE a rédigé et publié un mémoire sur
c Le Micromètre à étoiles doubles ') , mémoires où abondent
les renseign ements pratiques précieux et iné9its concernant
la construction de cet organe si important des instruments astronomiques.
M. Ch. FEHRENBACH a mesuré à Marseille envi ron 200 spectres stellaires obtenus durant l'été de 1942 avec le télescope
de 0 ml 80 de Forcalquier. Il a aussi déterminé un certain
nombre de vitesses radiales d'étoiles particwièrement intéressantes.
Au printemps de 1943, il a prIS ICI une quinzaine de spectres de la comète V{hipple-Fedtke. Enfin. il a mis au point
une méthode de recherche des étoiles rouges, qu'il a appliquée cet été avec le télescope de 1 ID. 20 de l'Observatoire
de Haute-Provence.
M. G. GUIGAY a également travaillé aux observations photographiques et spectrographiques de la comète Whipple-
,
�Fedtke et aux observations photographiques de l'étoile rouge
.
J 2001.
METEOROLOGIE ET SISMOLOGIE
Les observations météorologiques quotidiennes, le relevé
et la surveillance . des enregistreurs ont été, cette ann ée comme les precédent es, régulièrement assurés. M. GALLERO N, MUe
JASSE et Mlle ACHARD s'en sont tous trois occupés, M. GALLERON étant plus spécialement chargé de l'e ntretien m écanique
des appareils. Mlle ACHARD s'acquittait ·autrefois du Service
des renseignements météorologiques à fournir aux administrations et au public, r enseignements d'aill eurs fort nombreux et porta nt le plus souvent sur les conditions m étéorologiques (pluie, vent, etc ...) qui, à. une époque p assée d o nnée,
avaie nt prévalu dan s la région de Marseill e. Au co urs d e l'année écoulée, d es ôrdres nous sont venu s, à div er ses r eprises
ct de p lus e n plus ri goureux, de l'Office Natio nal Météorologiqu e, nous enjoi gna nt de ne plus fournir en auc un cas de semblabl es r enseign ements sans en avoir préalabl ement r éfér é ù
P a ris. Cette interdiction émane des autorités militaires d'occ upa ti on , qui ont aujourd'hui entièrement pris e n mains la
direction d e l'Office Na tional Météorologique de P aris : il va
d e soi que nous nous y sommes scrupuleusement conform és.
On co nçoit sa ns p eine que ce nouvel état d e c hoses, s'il t end ù
. r aréfi er les informations à fournir, complique sin glùièr emen t
par a illeurs le tr a ,~ ail administratif n écessité par c hacun e
d'elles.
Lés a n émo mètres électromagnétiqu es Papillon à indi cation
i nst a ntanée ont continué, sauf un léger a ccide nt bientôt réJl ar é, à n ous donn er tout e satisfaction,
Mlle ACHARD a assuré, sous la direction d e 1tfl le JA ~ SE, la
rédaction du BuIJ etin Météorologique m ensu el - no n p ubli é
actuellemen t - d e l'Observatoire et celle, plus considérable,
du Bulletin annu el de la Commission Météorologique d ~s
Bouch es-du':Rh ône, dont M. BOSLER est le président. Le Bul_letin de 1942 a, à peu de chose près, l'importa nce de celui de
1941. P as plus que le précédent, il ne sera distribu é aux p articuli er s : nous a tt endrons p our cela qu ~ l'Offi ce Nati o nal
nO liS en d onn e l'autori sati on.
Les trembl ement s d e t erre ont été cett e a nnée, comme l'a n
derni er du r esle, a ssez nombreu x . MU e J ASS E est toujo urs
ch ar gée d e la surv eillance du sismograph e Ma ink a et M. GALLERON des p etites réparations qu'il p eut exige r. Les d iagramm es intér essants sont toujours envoyés, quand il y a lieu , à
l'Institut de Physique du Globe de Clermont-Ferra nd, qui a
mission d e les centraliser. .
En dehors des tremblements de terre propreme nt dits, nos
appareils enregistrent aussi les « coups de toit " , sortes
d'éboul ements qui se produisent dans les mines d e charbon
�-
152 -
de ]a région ; ces mouvements du sol sont, l e cas éch éan t,
signal és a u Ser vice des Mi nes.
Nou s av ons con tin ué e n 1942-43, comme par l e p assé, il surveill er de temp s à autre l ~s in d ica tio ns de la P endul e de
. l'Hôtel des Postes d e Mar seille.
JOUR.'1AL DES OBSERVATEURS
« Le Journal des Observateurs ». d ont Mlle J ASSE s'occupe
p r inc ipalem en t et a uqu el ell e co nsacre toujo urs la pll!s g ra nde p arti e d u t emps q ue lui la isse libre Je secrétariat, d e plus
en plus absorbant, de l'Obs ervatoire, p ubli e en 1943 son
XXVIe vol ume, correspond a nt à la 29c a nn ée de sa p aru tio n,
p a ru tion q ue les d ifficulté s de toutes sortes, nées d e la guerre
et qui vo nt sans cesse s'aggravan t, n'ont p as r cussi à inter r om pT'c. Le volume de 1943 aura 112 pages i n-4 0 J r éparties en
12 numéros : nous a urons do nc 9 ou 10 pages par ftum éro,
contre 12· l'an dern ier et 16 ou 20 avant la g uerre aclttell e.
Cett e rcd ucti on est, hélas, u ne conséq uence imposée de la
c rise du papier : elle fr appe, comme on sait, to ute la presse
p ério d iq ue f ran çaise.
Notre journal publiait autrefois de très no mb r eu x articles
d e savan ts ctran gers, d e p ays génera lement ami s de l a Fra nce. Est-il beso in de dire que cette so urce d'a rticl es est aujourd'hui com plètement tarie ? No us espérons cepe nda nt la
'v o ir re naitre un jour ; ma is pour cela il faut d'abord d urer.
C'es t ce qu e nou s nous efforçon s de faire, gr âce à l'a bondan ce accru e d es a rticl es frança is : nos as tr onomes n'on t, en
effet, plus à l eur d isposit ion, pour la p u blicatio n de leurs r e.c her ches, les nomb l'eux pér iodiqves do nt ils d isp osaient naguèr e j les qu elq ues journaux quiJ comm e le n ôtre, o nt r éuss i
à survi v re, tro uve nt don c là une compe nsatio n appréciable à
la disparit ion temporai re des travau.x é ll'a nger s.
L'im por ta nce scientifi qu e d u « Journal d es Obser vateurs ,.
n'a donc n ulleme nt di mi n ué , bie n au contraire, d u fait des
cir cons tances tragiq ues que nOliS tra ver sons to us. C'est là ,
croyons- nou s. un e r aison de plus, po ur notre Un iversi té, de
s'in téresse r à une publi ca ti o n répan-due en t emps normal dan s
l e m o nde enti er et qui, depui s 28 ans, ti ent une p lace des plus
h o norables dan s la vi e intell ectuell e, no n se uleme nt de Ma rseille et de la Provence, ma is auss i de tout l'E mp ire fran çais.
TRAVA ÙX P E RSONNELS PUBLI ES
"
L es di fficultés donL nous venons de p arler ont naturell em ent beauco up entr avé - ct cett e a n née plus encor e que: l' a n
der nier - la p ublication d es travaux per so nn els, nota mmen t
dans les « Com ptes R endu s :., q u i ne pa raisse nt plus q ue d e
lon gs mo is après la présen tat ion des notes p ar leurs auteur s.
�-
153 \
C'est ce qui expliq ue que, parfois, nos r éCeren ces bibl iogr ap hi qu es n e peuvent être aussi com plètes q ue par le passé.
Nou s citerons :
M. J can B OS LE R :
Sur un e averKe d e m étéorit es m entionnée dans la Bible
( Compt es - l' en d ~l s de l'A cadémi e des Sc iences, séance du
3 mai 1943).
:\f. D.
BELORlZKY :
L es ch ocs ll'iples imagi nai res et la ré glliar i sat i on des i nlé-
grales dan s le Problèm e des tro is corps (J ourn a l des Obser va teu r s, vol. XXV, n !) B 10, 11 , 12, 1942, pp. 81 et 55.) .
M. H. R OURE :
SU I' une gé n éralisation de la fo rm ule de L agran ge (Comptes-re ndus d e l'Académi e des Sciences, t. 21 6. 1943, p . 332).
Application d e la généralisalion l)l'écéd ente Dll déve.loppem erit d e la fonction perturb atrice (Comp tes-rendu s de
l'A cadémi e des Sciences) .
Su r une théorie n ouvelle d es grosses plan ètes d u systeme
solaire (Co mpLes- rendu s de l'Académie des Sci ences, deux
note s) .
M. R. JO N CKHEERE :
Obsel'ualioll d'un e brillant e n ova galaclique J 2301 (Journ a l des Obse rvateurs, \'0 1. X:RVI 194à, p. 26).
Deux n ouvelles nébuleuses .J 2401 -250 1 (J o urn al des Observat eurs, vol. ll.'lVI 1943, p. 27).
Eloiles d oubles nouvelles (J our na l des Obser vateurs,
volume XXVI 1943, p. 28) .
MicJ'omètre à élo iles d oub les de faibl e éclat (Journ al des
Observateurs, vol. XXVI 1943, p. 53) .
Magnitudes et cou.leul's de l' étoile J 2001 (Jour nal des Obt ervat eurs, vol. XXVI 1943, p. 60).
Sur un e nouvelle n ova galactiqu e (Comptes-r endus d e
l'Académie des Sciences) .
M. Victor 2IIA ITRE :
Calcnl d e masses, d iamètl'es el den sités d'é toiles. par les
indices d e couleul' el les maglûludes absolues (Journal des
Obser vat eurs, vol. XXVI 1943, pp. 1-73) .
_ Travail fai t à "M arseill e, avant le d épart de M. V. MA ITRE
pOU l' Besan çon .
M. Ch . FEHREl\o'lJACH :
a plusieurs travaux en cours d'impression au moment où
no us\ écrivo ns. Ce sont :
�-
154 -
Le spectre de la Comète lVhipple-Fedlke, à paraître dans
Je Journa1 ~es Observateurs ;
Les spectres cométaires, à paraître daQs J'Astronomie;
L'impossibilité de détermiI}-er les vitesses radiales des
nébuleuses spirales par des mesures de ' longueurs d'ondes
effectives, à paraître dans les Annales d'Astrophysique;
Une méthode de recherches d'éloiles à fort indice de
couleur, à paraître dans les Annales d'Astrophysique.
\
�RAPPORT
de
M . de TOURN ADRE
Bib liothécaire en Ohef
M ONS IE UR LE RECTEU R ,
M ESS IE UR S.
J 'ai l'honneur de Y OllS présent er m on rapp or t s ur le
fon ctio nn em ent de ]a Biblio thèqu e Uni ver sitaire p endant
J'ann ée scolai re 1942-194 3.
La Biblidthèque, p enda nt ce tt e qu a trièm e a nn ée de
guerre, a continue à souffrir d es difi cuHés sign a lées dans
Je rapport précédent. L'interrupti on du trafic avec )a plupart
d es p ays belligéra nts limite cO l}sidér ablement les acha ts, le
manque de m ar ch a nd ises d e to ule s sortes a d es r ép ercussions
fâ cheuses sur la bo nn e m ar ch e du ser vice ct compromet, notamm ent, la r eli ure d es valu'm es. Il est toujours impossibl e
d'ob tenir, dans l es ci rcon stan ces a ctuelles, un e amélioratio n
des loca ux el il ne faut p as co mpter proch ainem ent sur l es
. nouvelles con stru c tion s qui éta ient d éjà si nécessaires avant
l a guerre.
1
Au co ntl'a ire, ces loca ux sonL constam ment m enacés d epuis l'occup ation d e la zone libre par l es Allemands en novembre 1942. Il Y a, en effet, les ri sques de r équisition e t ceux
des b ombard ements aéri ens.' Sous ce rapport, la Bibliothèque
U niversita ire d'Aix-Ma rseille avec ses nombreux loca ux, di sp er sés 'et m al situés, n'est guère fa vori sée. La Sectio n de
médecine, att einte p a r la réquisition, a dû déménager dans
d es c irco nsta nces très dures. D'autr e p art, l a crainte , d es
bo mba rd ements no us a obligés à mettre il l'abri un cert ain
nombre de li vr es précieux. La r ése rve d e la médecine comprena nt plusieurs ce nta in es de manuscrits et d '0l!vra ges rares
des XVP et xvne siècles a été tra nsportée e n lieu sûr. Ces
collections avai ent d éjà été évacuées en 1939.
PERSONNEL
La situa ti on . .du personnel auxilia ir e d e l'Université,
parmi lequel fi gure celui de la Bibl io thèque, a été g randement améliorée grâce il son assimilation aux agents au xilia ires de l'Etat. Les salaires régionaux fixés par arrêté du préfet d es Bouches-du-Rhône so nt mai ntena nt accordés aux b i-
�J
-
15G -
bliothécaÎ l' cs et employés auxiliaires qui sont, en outre, classés selon leurs titres et fonctions dans des catégories distinctes et ont, dans certains ca s, la possibilité d'ava n cer par
échelons. Le rappel d es trait ement s a été effectuc à p artir du
1er mai 1942. C'est là un e excellen te m esur pri se p a r l e Conseil de l'Uni ve rsité et qui corrigt! ['insuffi sance et l' inégalité
des sala ires p erçus jusqu'à present par les a uxiliaires.
Le per so nnel a subi, d a ns so n ensemble, de nom breuses
modifi ca tio ns.
A Aix, Mm e GLEIZES , aide-b ibliothécaire dep uis 1937. a
été n O,mm ée b iblIo th écaire il l'Un iver sité de Grenoble, p ar
an1êté du 2 février 1943, à p artir d u 1er ma rs 1943. La conscience avec la q uelle elle a ccomplissa it son trava il ct l'in térêt
qu'elle port ait à la Biblio thèqu e nous font r egrett er viveme nt
ce dépar t. Elle a ét é r emplacée dès le 1er mars par :\lIIe P ERRIX, p ou rvue du diplôme tech niqu e ct d éléguée à la Secl.io n
de médeci ne. Les t rav aux de catalogue si b ien ent repris pa r
::'lIme GLEIZES seron t donc co nti nués dans les meilleures co ndit ions.
:\f . GRE, ga r çon de bibli othèq ue, a été promu à l'a ncie nne té de la 4° à la 3 classe p ar arr êté min istér iel du 3 fé vr ier
.
1943 avec effet du 1er janvier 1943.
A la Section des sciences, ::'IUle R UYS SEX, biblioth écaire,
a été pro mue au choix de la Ge fi la 5e classe par ar rêté ministé riel du 19 févr ier 1943 il paI·tir du 1 cr janvi er 1943. Il fa ut
regretter le dépar t, au mois de novembre 1942, <le Mll e CAMP:\:\, A rétri buée par le « Serv ice du Chômage F émi n in ) et à
laqu elle étai t con fi ée la co.p ie des- fi ches.
Enfin , à la Section d e médecine, i\Ime P ER OL, hibli othécaire, en congé depuis un a n pou r convenances per so n nelles,
a rejoin t so n posle Je 1er mars 1943, ce qu i a permis le dépa rt à Aix d e ::'I Ule P ERRI:-" , déléguée.
Mm e J ean E YSSERIC el :\1. An d ré EYSSERIC, employés
a uxiliaires, on t quitté la Bi bliothèqu e le 1er n ovembre 1942 et
o nt été r emp lacés par Mlle NONDEREli à cette da te et p ar ~f.
DUFOUR lc 1er décembr e 1942. Ap rès ur~e com·le apparitio n,
ce d erni er est pa r ti le 1er mars 1943. 1\1. LOHlErt lu i a s uccédé
le 21 mars, ma is aya nt tro uvé un autr e emploi en août 1943,
la r ech er che d' un nouyel employé s'impose de no uv eau. Nous
déploro ns ce bo uleversemc nt da ns le p ersonnel d ' une sec tion
côm plèteme nt d ésorga ni sée à la suite d e son démé nagem ent.
10
Distinction h onorifique.
M. LASSE RRE, garçon de bibliothèque il Aix, a été prom u
chevalier d e la Légion d' honn eur; à titre militai re. par 31· rèté ministériel du 6 mars 1943. La r emise de ]a déco.ration
par M. AUDI NET, capitaine de r éserve, professe ur à la F aculté
de Droit, le 17 mai 1943. à la Bibliothèque et en présence
�-
15ï -
du p ersonnel de l' Un ive rsité, a d on né li eu à une ce r emonie
inti me au cou rs d e laqu ell e nous avons exp r imé à M. LA SSERRE
nos s incères félicitations.
CATALOG UES
A Aix, à cô té d u cl ass eme n t courant d es a cq uisi ti o ns, il
a fal lu éta bl ir " les fi c hes alphabét iques d' aute urs et de mat ièr es d' un gran d nornlll'c d e thèses é tran gères reç ues e n d écemb re 1942 et co n cernant les a nn ées 1938, 1939 et 1940" C'est Je
p remier euvo i d e thèses é tra ngères q ui no us pan'ient dep uis
l'armis tice, Ce travail a pris beaucoilp de tem ps. mais n'a cep e ndant pas empêc hé la conti n uation du d ép ouillement des
ouvrages et coll ections petit format gui approche d e sa fi n, ..
A la Section des sciences, Je tr ava il d e r efonl e des catalog ues se p oursuit, mai s s'acco mp lit le n tement fau te d' un personnel techniqu e suffi sant. En effel, :MlIe FINE, aide-biblio théca ire, cha rgée p r incipa lem ent ùe cette besogne, n'est rét ribu ée que pour une d em Hourn ée. Cepe nda nt, d 'impor tantes
collections on t été d é pou ill ées, parm i lesquelles citons le
J/ ém ol'iill d es Sciences Mathématiques, le Mémo rial des Scie nces Physiqll es, la Co llection d e m on ographies sur la th éorie
des fonctions, les Pll blications techniques d u t1[inistere de
l'A. il'.
A la Section de médecine et d e pharmacie, rien n'a p u
ê tre fa it au P haro cp r a ison d u démé nagem ent , m ais à l a rue
Hcinard, ~U1 c GUIGOU, aidc·bibliothétaire, a termi né le caialoglfc d es o uvrages j il reste encor e à étahlir le cata logue d e
mat ières d es thè ses qui est déjà amorcé.
FREQUE:\TAT IO X
La fréqu entation es t toujo urs très i ntens e, bie n que le
nom bre des volumes communiqués et prêtés soit inférieur à
celu i de l'a n dernier, Cette diminution est s urtou t se nsibl e à
la Section d e médecin e et s'ex pliq ue par la d ésorga n isation
de la Bibliothèque, Il faut noter égalelnent que l' extr ao r dinaire affluence des IeclcUl's co ns tatee imm édiatement apr ès
l'a rm istice n e s'est p as ma in ten ue. u n gr and no mbre de réfug iés fr a nçais et étrangers ayan t q uitt é no tr e région . Enfin, la
sup p ression d e la zo ne de d émarcatio n a per mis le départ de
plusie urs ét ud ia nts en zone Nord .
LOCAUX
A Aix, le manque d e p la ce d i spon ible po ur les nouvell es
acquisitions com m en çait il devenir j~q u i étant. Dans l'imposs ibiJi té d e changer d e local et d ' agran dir l es magasins, nOlis
avo ns dû procéd er à u n amé nageme nt intéri eur en r esserra nt
sur les r ayons t ous les volu m es d e la séri e des ouvr ages. Un
refo ul ement génér al a a ins i é té effectué d' un bo ut à l'autre d e
�-158 la Bibliothèque, travail long et fatigant puisqu'il a porté sur
25.000 volumes environ, mais qui a p ermis d e dégager près
de 2 épis. Ce n'est, pourtant, qu' un expédient qui ne sera pas
r enouvelé pour les ouvrages, la limite actuelle de compression
deS volumes ne pouvant être dépassée sans nuire à l'intercalation des suites. D'autre part, les séries des périodiques et
des thès es déjà sensiblement bloquées ne p euvent supporter
)a même opération.
A la Section des sciences, il faut signaler l'aménagement
des nouvell es salles du deuxième éta ge obte nues en compensation de celles du rez-de-chaussée cédées à la Faculté Libre
de Droit. La petite pièce au-dessus du bureau d e la bibliothécaire, communiquant avec le m agasin principal des périodiques, a été p ourvue de rayonnages neufs fournis et installés
p a r la vill e d e Marseille, ce qui a permis l e dégagement d'une
tre ntaine d e collections embouteillées. D'a utre part, les rayonnages d es" pièces du rez-de-chaussée ont été pla cés dans les
an cienn es sall es du « Mar seille-Méd,ical > e t ont r eçu les ouTrages grand format.
Ce deuxième étage a failli être r équi sitionné le 22 jui .
1943 par] a c: Défense Passive >, déjà install ée d a ns l es soussols du bâtime nt. Elle devait y mettre ses burea ux. La Bibliothèqu e ser a it devenue inutilisable. L'affa ire s'est heureusement a rran gée en quelques, jours à la suit e d e protestations
énergiques.
,
'
Les locaux de la Section de médecine no us donnèrent de
gra nds soucis. Depuis l'occupation alle mande, on s'est préoccup é de mettre à l'abri les collections du Pharo. bâtiment situ é à l'entrée du Vieux-Port et très exposé. La r éserve des
li vr es r ar es fut d'abord évacuée dan s le local d e la Section
dcs sciences offrant plus de sécurité, puis tran sf érée hors de
Marseille. En outre, un démé nageme nt p a rtiel s'effectua à la
fin d e l'ann ée 1942. Les ouvrages usuels, les publications r éce ntes et un certain nombre de périodiqu es courant s depuis
1939 fll re nt tra nsportés au siège du « Service régional de la
Sa nté >, 66, ru e Saint-Sébastie n, où d eux sall es fure nt m ises à
n otre disposition, constituant ainsi Une biblio th èque très réduit e, mais r enfermant l'essentie1.
Cepend ant, l'ensemble de la Bibliothèqu e r est a it au
Pharo et son déménagement, sérieu sement e nvisagé, était diffi cile à réaliser, car il fallait tro uver un local convenable et
d es moyens de tra n sports. Or, ce d ém énagement s'est accompli par la force d~s choses. Le 21 mai 1943, un ordre de réquisition fut lancé par les autorités oc cupantes qui devaient
s'emparer d e tout le premier étage du Pharo où se trouvait la
Bibliothèque. Le délai, qui expirait Je 25 ma i, fut prOlongé
grâ ce aux démarches de M., CORNIL, Doyen de la Faculté de
Médecine.
�-
159 -
Après plusieurs tentatives infructueuses auprès de diver~
ses compagnies de déménagement. une entreprise générale de
camionnage a bien voulu se charger du transport. Enire
. temps~ M. le Doyen CORNIL avait obtenu la cession du bâtiment de la Timone situé au « Centre d'hygiène mentalê :) du
boulevard Baille. On y transporta deux cent mille volumes
environ du ~6 mai au 2 juin. Une telle opération ne put être
menée à bien en si peu de temps que grâce à l'activité et au
dévouement du personnel de la Bibliothèque auquel s'était
jointe une partie de celui de la Faculté. Cependant, alors que
'le déménagement était terminé, le 2 juin au soir, l'ordre de
réquisition était levé !
'
Tous les livres ne furent pas transportés à la Timone.
li. le docteur GOULLEY, directeur du c: Service régional dè la
Santé>, ayant eu l'obligeance de nous céder une troisième ,
,aIle rue Saint-Sébastien, on y transp'orta les thèses depuis
HJ35 et toutes les revues auxquelles la Bibliothèque est abonRée depuis -cette date. Grâce à cette petite bibliothèque qui
comprend un magasin de livres, une salle de lecture et le bureau de la bibliothécaire. tout travail n'est pas complètement
arrêté.
Il n'en est pas moins vrai que la situation actuelle de la
Section de médecine et de pharmacie est déplorable. Les 8/ 10
environ de la Bibliothèque sont inutilisables et, malgré toutes
les précautions pris ~ s, les livres déposés en vrac au rez-decbaussée du bâtiment de la Timone doivent être surveillés
constamment si l'on tient à en assurer la conservation.
CREDITS -
ACQUISITIONS
Les crédits ont atteint la somme de 1.133.196 francs, alors
que, l'an dernier, ils s'élevaient à 985.946 francs . Le budget
ordinaire, qui passe de 383.700 francs à 365.300 francs, a peu
varié. L'augmentation porte donc essentiellement sur le budget additionnel composé du reliquat de l'exercice précédent,
des excédents de droits de bibliothèque et d~s sommes allouées par le Conseil de l'Université. Celui-ci nous a encore
accordé. cette année, une subvention de 75.000 francs. Ce reliquat des sommes non dépensées accumulé depuis la guerre
-s'élève, en 1943, à 409.941 francs.
Ces chiffres ne doivent pourtant pas faire illusion sur 1",
prospérité de la Bibliothèque, car les dépenses courantes sont
forcément réduites du fait. des circonstances. Les achats se
limitent aux publications· françaises et allemandes. Tous les
abonnements et les suites ont été maintenus, mais le nombre
des revues françaises paraissant encore est infime et cel,n i des
périodiques allemands également très réduit. La Bibliothèq~e
achète la plupart des ouvrages français récents et essentiels,
entre autres les manuels pour les étudiants, mais la produc-
�•
- 1 60 ti on d im inue de p lus en plus. TI en est d e même d es o uvrages
a llema nds. On s'efforce a ussi de compléter des collectio ns,
mais bea ucou p d 'cditions an cienn es sont épuisées et impossibles à t ro uver .
.
D'autre part. depuis 1940, ]a Biblioth èque ne r eçoi t p lus
a ucun p eriodique ni aucun ouvrage anglais, a méricain, itaHen, belge, etc ... Après la guerre, un r etar d co nsidér able d evra être ra ttrapé, car la Bibliothèqu e est abo nn ée à un gr and
. nomb r e de rev ues a ngla ises et a méri caines qu e les édi teurs
ont, d u r este, mises de cô té p our no us les fournir ultér ie ur ement. Leur pai ement entr aî nera un e très grosse dép ense et
i l est in d ispensable de r éser ver. dès m ain tenant, l es som mes
nécessaires.
La reliure des volum es s ub it a ussi un temps d'ar rêt.
J../uWi sa tion de la p eau éta nt défendue, il rauL se co ntenter
d' un e toile précaire e t· rar e pour évit er la p erte de cer tains
l ivres. Là a ussi, des crédits imp ortants sero n t obl iga toires
pour mett r e â JO U i la reliu re de ]a Bibli othèque qui , dé jù,
ava nt Ja guer re, était i nsuffisa nte.
Ai nsi, de lourdes char ges app a ra isse nt en persp ectiye .
a uxq uell es le budge t a ctuel ne saura it suffire . Il faut donc
se réjou ir de la récente meSlll'C co ncel'llan l les droits de b ibli oth èq ue q ui seront portés de 90 fr. â 200 fr . à p artir de
l'a nnée scolaire 1943-1944 .
Sign alons, enfin, une am élio ra tio n 1 da ns le service d es
écha nges qui nous a p ermis d e r ecevo Îl', o utre les t hèses
étra ngères déjà signal ées, les thèses de Pa ri s a ttendu es imp ati emment depui s troi s ans.
DONS
A Ai x, les dons d es gr and s é tabHsse menl s fr a nçais ct
é tra nger s, dont bénéficiait large ment la Bibliothèqu e ava nt la
guer re, se so nt limités, cette a nnée, aux Un ive rsités de Lausa nne, Barcelone, Madrid, Saragosse.
Les professeurs qui continuent à s'intér esse r à la Biblioth èque nous on t d onné plusieurs o uvrages. Cito ns M. LEOS ARD , à qu i nous devons un gra nd nombre de brochures, M'M.
BRY, D URAND, LATZARUS, L OTE . Me ntio n no ns a ussi qu elques
part iculier s, tels que l e docteur SALeUES, prés ide nt de la Fonda ti on SaJ gues de Brignol es ; M. ASTIER, procureur général d e
la Co ur d'appel d'Aix; M. VERD UN, préside nt de Chambre;
MM. BEfu~A RD . BOVERAT, DECROU X.
A la Section d es sciences, M. •P A DOVA a continué à nou s
donner des ouvrages intéressants d e sa bibliothèque: Nous
avon s également reçu de M. LAURENT , professe ur honoraire
à la F acul té d es Scie nce's, un lot co nsidérable d'ouvrages et
d e broc hures concernant la botanique et la paléobotal!ique.
Plusieurs de ces ouvrages sont rares et il es t très heureux
qu'ils figurent désormais à la BibHothèque.
�-161 -
)
Signalons enfin la générosité de M. CASTELLA, secrétaire
]a Faculté des Sciences. qui s'est manifestée par le legs
d'une somme de 3.000 fT. destinée à des achats de livres. Cet
argent a été utilement employé ·à l'acquisition d'ouvrages de
technique industrielle remplaçant les vieux traités démodés
et d'ouvrages récents de physique, chimie et sciences naturelles. M. CASTELLA a tenu, au moment de prendre sa retraite, à
marquer l'intérêt qu ' il portait à la Bibliothèque dont il comprend parfaitement les besoins. Nous le remercions tout particulièrement "'de cette .délicate attention.
A ces divers donateur s, nous exprimons notre b ien v ive
reconnaissance.
Le Ministère a envoyé, cette année, un e · centaine de volumes qui ont été répartis dans les différentes sections.
~
STATISTIQUE AU 1" OCTOBRE 1943
Crédits. - Achals de livres et de périodiques:
Budget ordinaire .... . .................. .
Budget additionnel .. . ............ . .. .. . . .
268.200
686.963
-955.163
Dépenses diverses ... . ...... .. ...... . .... .
Reliure ..... ... . . / ' . . . .... . .... . .......... .
148.033
30.000
- - -
Total général ... . . . .... 1.133.196
Vo lumes:
Section d'Aix .............. . ............. 103.93 4
Sectio~ de Marseille (Sciences) .. . .... ...
55.602
Section de Marsei lle (Médecine et Pharmacie) 59.278
218.814
Thèses:
Section d'Aix .................... .. ...... .
Section ' de Marseille (Sciences) ...... . .... .
Section de Marseille (Médecine et Pharmacie)
91.067
49.899
96.012
236.978
Volumes communiqués
Section d'Aix . . . . ... . . .. .. . ..... ... ... .. .
Section de l\larsei1le (Sciences) ..... . ..... .
Section de Marseille (Médecine et Pharmacie)
41.266
18.753
8.655
68.674
6
�-
162 -
Volum .. prêtés :
Section œAix
Section de Marseille (Sciences) ........... .
Section de Marseille (Médecine et Pharmacie)
23.629
2.95~
1.797
28.378
Les ouvrages usuels mis à ]a disposition du public dans
la-salle de lecture ne sont pas compris dans cé1:te statistique.
Le service des prêts entre bibliothèques universitaires a
consisté dans l'envoi et la réception de 476 et de 149 volumes.
�RAPPORT sur les Concours de fin d'annte
de la faculté de Droit d'Aix-en-Provence
Année scolaire 1941-42
(1)
Monsieur le Recteur, :\{onsicuf le Doyen, Messieurs,
Voici, conformement à J'usage, le Rapport sur les concours
de fin d'année de la Faculté de Droit d'Aix pour l'année
universitaire écoulée. Je me réjouis d'cn avoir été chargé,
-conmlC dernier arrivé dans cette Faculté, puisque cela me
fournit J'occasion, à cette séance de rentrée, de dire ma reconnaissance du bienveillant et cordial accueil que j'ai
trouvé ici âupres de Illes chefs et de mes collègues .
.'.
Ce rapport va essayer de confr onter ce qu.c l'on pouvait
espérer de· ces concours et ce que J'on en a obtenu en cette
année 1941-1942.
Que pouvait-on en espérer, tout d'abord? Cela amène à
se demander : « Quelle signification et quelle valeur faut-il
attacher, actuellement et ici, à ce genre d'exercices et de
sanctio ns que sont nos concours traditionnels ? ;) Ce sont
là des questions qu'il faut tous les ans se poser à nouveau.
Car on ne saurait se contenter de suivre machinalement 1'01'"nière. Surtout maintenant 1 A cette époque de reconstruction,
les coutumes doivent être r epensées, et lê legs du passé doit
faire l'objet d'un tri, d'un choix critique. Il ne saurait s'agir,
certes, sous prétexte de rénô vation, de répudier tout Je passé
de sacrifier l'essence et les principes en même temps que la
cOfl"uption, et, comme on l'a dit, de « jeter l'enfant avec
l'eau du bain ;) Mais il ne saurait s'agir non plus, sous prétexte de co ntinuité historjque, de persevérance dans l'être et
de fidélité, de s'en tenir à une collection de traditions oblitérées, r eçues sans discernement, rituellement suivies et transmises j si l'on veut conserver les traditions, il faut pouvoir
les conserver neuves ; quand elles ont été fondées, elles valajent par des raisons d'être actuelles j nous l es trahirions
en les gardant à l'état de vieilleries j elles ne peuvent survivre fraîches et vives qu e si elles on t aujourd'hui des raisons d'être actuelles ; de l'héritage du passé, ce qui se révélerait aujourd'hui , perimé, il fant le rejeter ; les lacunes qui
se révéleraient, il f~ut les combler ; les erreurs qui se r évé(1) L' insertion de ce Rapport avait été omise ~par erreUr
la brochure dc l'année précédentc .
•
d~,
�•
-
164-
1eraient, il faut y remédier. ; c'~st par cette révision et cette
fusion de J'ancien conservé ct ' du nouveau injecté que tout
à la fois on rajeunit et on perpétue, que l'on fait de la véritable et utile révolution.
On voit dès lors que] problème pose cette simple constata·
tion initiale du caractère traditionnel de DOS concours !
)fais il faut se hâter d'ajouter que l'institution ainsi soumise à l'examen et à l'essai se montre vivante, active, et
même pleine d'avenir ; son rôle et ses produits la justifient
dans le present et incitent pour le futur à la maintenir et à
la développer.
Quelle est en effet sa fonction? "Et comment s'en acquittet-elle ?
Il y a, on va le voir, bien de la variété dans les conditions et épreuves et dans les récompenses dont le palmarès
va être donné. Mais un trait visible leur est commun : on
y voit toujom"s la Faculté, pour attribuer des prix et mentions, opérer des classements entre ses étudiants, les ranger
en certains ordres, selon des éloges et des reproches qu'çlle
leur dispense paternellement et magistralement.
De là plusieurs interprétations possibles : Faut-il voir là
une survivance d'une méthode pédagogique qui, pour vérifier
ou susciter les qualités scolaires de nos élèves, ferait appel
chez eux à l'ambition d'acquérir des avantages et de l'emporter sur des rivaux ? Ou bien' ces compétitions sont-elles une
préfiguration, un apprentissage, un commencement même,
d'une impitoyable lutte pour l'existence, dont devrait être
faite la vie entière de nos jeunes gens? Ou bien encore
faut-il y voir une application de cette sélection méthodique
des plus aptes aux postes de service, qu'une société ordonnée
se propose à juste titre ?
Certainement, chacune de ces vues contient une part de
vérité. Mais aucune d'elles ne tient ni ne rend parfaitement
compte de Ja nature réelle de ces épreuves. _
Nos concours demeurent un simple épisode de la vie scolaire. Ils ne préparent ni ne réalisent, par eux-mêmes et spécialement, aucune forme quelconque de vie publique. et sociale, ni bataille ni distr1l,>ution. Ils ne sont pas les éliminatoires d'un grand match vital, ni un début d'orientation et
de recrutement professionnel et fonctionnel, ni une discrimination des élites sociales. Ds ne contribuent à la vie publique et sociale que dans la mesure et de la manière selon
lesquelles y contribue l'ensemble de nos travaux. Ils n'ont
pas, à cet égard, de rôle propre et direct à jouer ne
serait-ce que parce qu'au moment où ils ont lieu -la formation de nos jeunes gens n'est pas achevée et parcë que les
conditions de _ces épreuves sont différentes de celles de leur
existence.
•
�-165 -
1
Mais s'ils demeurent ainsi enfermés dans le cadre universitaire, DOS co néo urs y occupent leur place à part. Tous
DOS étudiants sont invites à y participer, mais seuls ceu.x
qui le veulent se rendent à cette invitation. Et, en fait, la
ferveur et l'affluence ne sont pas très grandes. D'ailleurs, le
concours diffère de l'examen, qui demeure, dans l'esprit de
nos élèves, la sanction décisive et le but principal de leu rs
études : il met en œuvre d'autres qualités, comporte d'autres facteurs et d'autres critères "de la réussite ou de l'échec.
De plus, le bénéfice matériel et le lustre que le co ncurrent
peut attendre de son succès demeurent assez modestes. S'il
fa]]ait analyser le mobile sur lequel on table dans l'organisation de ces concours, il s'y trouverait donc au moins autant un certain goût esthétique et sportif de l'acte gratuit
et facultatif que l'intérêt du gain et l'envie de bri11er.
Mais ce qu'il faut surtout observer, c'est que l'on se tromperait fort si l'on croyait que le classement des co ncu rrents
les uns par rapport aux autres est J'âme des concours. II n'en
es t que la procédure. De même la distribution d'éloges ou de
reproches. Et celle de récompenses, tangibles ou honorifiques.
De même la limitation de l'épreuve à un écrit unique ou à
une moyenne de notes obtenues dans telle partie du cours
des études suivies chez nous. Tout cela, ce ne sont que des
signes ou des instruments.
Qu'est-ce qui est essentiel, dans le concours ?
.. Certes, et c'est sa définition négative, par opposition, il ne
s'agit pas dans le concours de comparer le candidat à un
idéal préétabli ou à un niveau prédéterminé, CGmme à l'examen. Nous nous interdisons, dans l'examen comm e dans l'enseignement, de sta ndardiser nos élèves, de les astreindre à
un conformisme, de produire en série, mais nous leur demandons cepe ndant, à l'examen comme dans leur travail quotidien, de satisfaire et de correspondre à certains types et degrés de connaissa nces et de maniement de l'esprj,t. Dans le
concours, au contraire, il n'y a aucune référence à un e
échelle de valeurs absolues, extérieure au candidat et au sujet
de la composition et fixée selon les besoins d'une société donnée, les consignes actuelles d'un système p édagogique, selon
l'étape acquise de la capitalisation du savoir, selon le moment atteint de la civilisation juridique. Le conèours es t plus
libre, plus souple que J'examen ; il est affranchi des attaches
scolaires et sociales qui lient l'examen .
.Mais, il faut le redire, dans le concours il ne s'agit pas
non plus, malgré les apparences, d'une relation en,tre les concurrents. Qu'ils veuillent bien s'en souvenir quand, dans un
instant, on en lira les résultats ! Le classement que le jury
établit entre eux est un simple moyen ; le but de l'institution, c'est une double relation qui s'établit :
•
,
�-
-
166 -
entre l'étudiant et lui-même, d'une part
- entre lui et la question soumise à son travail, d'autre
part.
Et c'est par ces deux côtes que le concours est ~ la fois
une excellente ' formation et un test fort utile.
Dans le concours, d'abo rd, l'étudiant est libre de venir, de
rester, de composer. C'est do nc de so n plein gre qu'il se soumet aux conditions de l'épreuve. Et elles sont particulièrement sévères, car il ne saurait se contenter d'affleurer à un
certain niveau, comme dans J'e xam en ; il lui faut do nner son
maximum, I"éclamer .encore et e ncore plus de lui-même. Bref.
les deux lois du concours sont celle d u plus grand effort et
celle de la domina'tion de so i-même.
Et sa lâche n'cst pas de satisfaire à une inter rogati on touf e
faite par u ne r éponse tou te fa ite. On lui demand e de traiter
selo n sa perso nnailté propre un s uj et, qui, par aill eurs, a ses
do nnées e t ses exigences pa rti culiè res. Il lui fa ut à la foi s
révéler son o riginalité ct se so ume ttre à l'objet : tr ouve r l'accord e ntre so n gé nie et la diffi culté p roposée. Chaque concours est enfermé dans un e épreuve d'un genre défini , d'un e
durée limitée ; l'étudia nt s'y plie à la discipline d' un e forme
choisie, circonscrite, reheUe ; il lu i fa ut comp ter avec· la montre et a vec les possibilités réduit es de l'uniqu e moye n d'ex pr essio n auquel il est astrein t.
.Ma is ce temps, c e mode d'express io n, qui sem blent étroitem ent bornés, so nt encore très lar gement ouvert s ; le jeune
trava illeur peut encombrer sa copie de digressi'o ns, de bavarda ges ; les he ures longues, les mots multiples, les idées nu ageuses o nt le urs tenta tions. Il faut, pour éviter ces écueils,
de solides qualités de discern ement, de sobriété et de probité i ntellectu elles. L'écriture doit être transp aren te et l a
pensée efficace ; à travers l es mots, on doit voir très. nettement les idées, et seulemen t des idées vigoureuses, qui t raduisent des fa its o u co nd uisent à des ' actes. E t ces faits e t
actes eux-mêmes doivent être choisis selon des tables de valeurs pr:éalab leme nt a doptées. Ainsi il ne s'agit pas se ul ement
de mémoire ni d 'éloqu ence, mais ava nt tout de volo nté. Encor e ne fa ut-il" pas confo nd re, avec la volonté, un certain
arbitraire. Le se ntime nt des valeurs et leur c ulte ne co nsistent pas à pra tiquer n'import e q uelle coupe dans le r éel ou
da ns l'idéaL La véritab le maîlrise s uppose une a ttentio n complète à toutes les do nnées var iées des problèmes, un e possession complète de toutes les richesses de l'esprit.
Ces co ncours sont donc final ement des exercices de maturité pour nos élèves. Ils s'éch elonnent au cours de ces · âges ,
d'inquiète adolescenpe intellectuelle où l'on doute tetriblement de soi, où l'o n paraît se battre avec· le milieu, avec les
génératio ns a nt érieures, <:!vec ses contemporains, parce qu'au
�-
167 -
fond l'o n sc ba t avec s oi-même, parce que l'on ~' interro ge .
Ils so nt des occasions de
vaincre soi-même, de s'expliquer à soi-mêm e, de faire la paix avec soi-même, p OUT p OU,'oir pre ndre possess ion du monde. Ils contribuent à cette
ma tura ti on et jls la denotent. Bien entendu, cette maturit é n'a
rien d e commun avec la satisfaction d e ' soi-même que l'o n
trouve chez l'apathique dont l'esprit ignore l'an xieté el chez
le fa l qui ignore ses ,i ns uffisances.
Ainsi do nc, en lisant l es copies des concurrent s, nous atd ons d e chacun d'eux qu 'il nous montre qu'il a su à la
foi s ga rder les qualités de la veritabl e jeun esse, c?esl-à-dir e
conserver intactes toules les possibilités d e l'existe nce huma ine, toute sa disponibilité, toute sa fa culté de r echer che,
et, en même temps, d épasser le stade puéril et surmonter, non
pas appar emm ent et p ar un e affectatio n d 'assuran ce fanfar o nne, mais r éellement , profondément, tranquill ement, les
m aladi es d e cr oissance de l'esprit, les a n goisses d e l' intellige nce, s es découragem en1s, ses inse nsibilisatio ns ou ses 'V an ités.
se
...
Ayant ai nsi vu ce qu e l'on peut a ttendre d es concours et ce
qui les légitime dans leur principe, demandons-nous maintena nt. ce qu'ils nous ont donné eri 1941-1942 et jugeons-lés à
leurs fruits.
Ici, le p rése nt Rapport va se borner il r eproduir e l es indicati ons des Commissions de professeurs c hargees de la corr ection et d ont la F aculté a adopté les p r opositio ns.
:.
E n premièr e ann ée d e li ce nce, se dér oul a it d'abo rd un
concours d e Droit romain. Le sujet était : « Les co nséquences du princip e : Superficies solo cedit :t . On pe u t envisager
de di,fférentes façons l'espace sur lequel s 'étendent les droits
du p rop ri étaire fo ncier : ch ez les Romains, la p roprié té fo ncièr e é tait sans d oute limitée par des b or nes placées il la surface du sol, m ais elle se prolon geait p erpendicul aire ment à
l'aire a insi délim it ée, d e so r te que l e p ropriétaire du sol l'était
également du sous-sol et d e tout ce Qui pOllvait s'élever s ur
le sol. E n un m ot, les Romains pratiquaient un sys tème de
Üniita tion ver t icale d e b. propriété : à ]a différ ence d e certai ns p euples a nciens et aussi d es modern es, ils r épugnaient
à admettre un e superposition de propriétés par couch es h orizontales. C'es t de ce tte conception romaine que d éco ule la
r ègl e Superfi cies solo cedit. Elle présente l'avantage d' être
s imple et cla ire, mais aboutit parfois 4. des conséquences injus tes ou incommodes. Au cours des siècles, les Romains ont
s u y apporter des r emèdes. Telle ~tait ]a question qu'il s'agissait de traiter. Un seul concurrent s'est présenté : M. Andr,é
�168 CcHard. Cette composition n'embrasse pas le sujet dans toute
\
son ampleur. Il fallait en effet envisager deux situations assez
différentes. II y a d'abord l'hypothèse de l'individu qui plante
-ou construit sur le sol d'autrui sans l'agrément du propriétaire. C'est précisément à ce propos que Gaius formule notre
règle: plantations et bâtisses deviennent la p~opriété du
maître du sol. Cependant, une pensee d'équité a conduit les
Romains à venir au secours de celui qui a utilise de bonne
foi un 50] qui n'était pas le sicn : il pourra obtenir le montant de ses impenses grâce à une exception de dol qu'il opposera il l'action en revendication du propriétaire j et si
la construction s'effondre, il pourra reprendre les matériaux
en exerçant l'action ad exhibendum, et m~me l'action en revendication, dan$ le dernier état du Droit. M. Cellard n'a pas
examiné cette. situation. Il s'est borné à étudier la seconde
hypothèse : celle de l'indiv'i du qui utilise le sol d'autrui après
accord avec le propriétaire et qui obtient ainsi un droit de
superficie moyennant le paiement d'une redevance dite sola. rium. La composition comprend une description assez claire
de ce droit de superficie, passant en revue les droits du propriétaire et ceux du superficiaire. Mais ce plan, plus dOgInatique qù'historique, laisse dans l'ombre une curieuse évolution. Les Romains, respectueux des principes, ont d'abord
soutenu que le' propriétaire du sol était propriétaire de la
construction : la convention de superficie, analysée soit
comme une vente soit comme un louage, ne pouvait faire
naître qu'un simple droit de créance au profit du superficiaire. Un premier ~progrès fut accompli avec la création
d'un interdit de superficie qui assurait au superficiaire une
possession protégée de façon assez efficace. Finalement, les
compilateurs, par voie d'interpolation, parvinren tà munir le
superficiaire d'une action réelle très voisine de l'action en
revendication : c'était lm reconnaître un droit réel, et même
une sorte de propriété, qui pouvait être cédée, léguée, grevée
de servitudes ou d'hypothèques. Sous l'influence des conceptions orientales, Justinien parvenait ainsi à admettre, contrairement au dogme romain de la propriété verticale, la
possibilité de superposer les propriétés. La composition de
M. C~lIard présente de trop graves lacunes pour valoir à son
auteur un premier prix : le second prix lui est décerné.'
Les étudiants de première année avaient également un concours de Droit constitutionnel. Le sujet était : « 'Le premier
principe de communauté donné par le Maréchal Pétain :
L'homme tieI.ll de la nalure ses droits fondamentaux. Mais ils
ne lui sont garantis que par les communaulés qui l'enlourent : la famille qui l'élève, la profession qui le nourrit, la
nation· qui le prolège ». Ce sujet devait montrer comment des
étudi.a nts en Qroit, au terme de leur première année de Licence, et forts de leur cours de Droit constitutionnel, étaient
�-169 en mesure de comprendre el d'analyser ce premier principe
par lequel le Chef de l'Etat a fixe les bases de ]a nouvelle
communauté française. On attendait d'eux, non la simple
dilution de ce principe, ou son dcveloppement politique, mais
son analyse juridique, dégageant la double part faite à Ja
personne, avec la proclamation de ses droits fondamenta ux ,
génératrice de lib erté, et à la communauté, avec · J'affirmation
de sa garantie, génératrice d'autorité.
C'est dans la recherche et la mise au point de cet équilibre entre les droits de la personne et les pouvoirs de la
communauté que les mérites des concurrents devaient s'affirmer. Sur neuf compositions remises, la Faculté en a r etenu
quatre, sans pouvoir décerner un prix, car le sujet n'a été
traité par aucun des concurrents dans les termes attendus. Ce
n'est pas à dire, toutefois, que les compositions primées manquent de mérite. Une première mention a été décernée à
cene de .M. Richard. Cette composition se détachait nettement par sa rédaction directe, une certaine largeur de vues,
un sens précis de la chaîne de la pensée politique depuis
l'antiquité jusqu'aux plus récents auteurs. Le jugement sympathique que suscitait par là ce travail a été malheureusement révisé sur Je fond du sujet, l'auteur n'ayant guère retenu ,
du principe proposé, que son élément conununautaire. En négligeant la donnée personnaliste, il a commis une mutilation
partiene du principe, qui ne permettait pas d'honorer cette
composition du prix que méritaien~ ses qualités générales.
La composition de M. Sola obtient ex requo la même première mention. Cette composition révèle moins de personnalité et moins de culture générale que la précédente, mais
une connaissance plus complète des écrits du Maréchal. Peutêtre même cette connaissance a-t-elle desservi l'auteur, qui a ·
été conduit, par la multiplicité des citations, à la simple p araphrase du principe. L 'analyse et la construction personnelle font. de ce fait, défaut Il était ainsi impossible de consacrer d'un prix, malgré des mérites certains, une composition qui ne révélait pas les connaissances précises de son
auteur en Droit constitutionnel ni sa culture juridique. La
composition de M. André Cellard a obtenu une seconde mention. Celle-ci récompense surtout l'effort de présentation et
de plan. L'auteur a bien vu que Je principe de communauté
contenait en r éalité deux idées : l'origine naturelle et la garantie communautaire ' des droits fond a mentaux de l'homme.
:Malheureusement, ces deux idées sont réunies dans une même
partie, et l'auteur n'a pas su donner la construction synthétique qui lui aurait aisément valu un meilleur rang. Enfin,
M. Pierre Descomps obtient au :plême rang une seconde mention. Cette composition témoigne de bonnes connaissances
générales, et sa rédaction est vivante - sauf un début trop
théâtral. Mais, ici encore. il s'agit surtout d'un commentaire.
""'-
�,
-
170 -
En deuxième année de Licence, les étudiants se voyaient
d'abo rd co nviés à un concours de Droit civil. C'est la théorie
des r isques tout entière, avec les diffic ultés classiques qu'ell e
compor te, Que mettait en jeu, malgré son aspect particulier .·
Je suj et « Les r isques da ns la ve nte:t. Il s'agissait en effet
de retrouver à propos du co ntra t de ven le les différ ents aspects de la th éorie des r isques. Po rla nt s ur U IT corps certain,
la vente P9se la questi o n des risques da ns l es con tra ts translatifs de propriét é et appelle ainsi l'applica tion de la règle
donn ée po ur ces co ntr ats par l'ar ticle 1.138 d u Code civil.
P or tan t a u con traire s ur des choses de gc nre, la ven te pose
]a Questio n des risques dans les con trats autres que les co ntra t:; t ranslatifs de pr opriété, contrats. pour iesquels aucun e
règle génér ale n'es t do n née par l e Code c ivil, et o ù l es auteurs moder nes s'entendent à faire applica tio n de ridée d'interd épenda nce des obligations des parties da ns les contra ts
synall agm a tiques. Les candidats avai ent a insi œune part à
recberch er l'origine historique, le sens exact et la valeur de
la règle donnée par l'article 1.138, d'autre part à dégager la
régie applicable en deh ors du domain e d' application de ce
texte. Ils pouvaien t ai nsi s'élever na turell eme nt de la notion
assez simple de r isques de la chose, expr imée p ar l'adage
Res perit domi no, à la notion plus complexe de ri sque du
cOllll'at, au jourd'hui exprimée p ar l'adage Res peri t de bitori.
Sur les t reize compositions prése ntées, qu a tre seulement on t
été retenues, parce q ue seules ell es traitaient le sujet d 'une
ma ni ère exacte et complète. M. Riou ob tient un premier prix
p our avo ir s u bien poser la qu es ti o n ct la tra iter a vec am pleu r, e xacti tu de et pr écision . L es développements so nt ab onda nts, bien construits et ordonn és. Ils se termine nt p ar des
aperçus critiques qui dénotent de l'ori ginalité et de la for ce
dia lectique. La com pos ition ser ait sans défaut si le plan avait
été meilleur et la la ngue plus sûre. M. Br uno Estrangin '
aoit un deuxième prix à des qu alités assez différe ntes : l e
s uj et est egaleme nt trait'é d'une ma nière lar ge et précise, mais
ce qui fai l s ur tout le mérite de cette composi tio n, c'est qu'elle
est écrite da ns une la ngue claire, précise et co r recte. Le pla n
manque malheureusement de r igueur, e t J'ord re des développements u'est pas t oujours marqué d' une manièr e assez sensible. i\f. Rousset ob tj~ nt une première me ntion pour des q uali tés assez comparables, mais sensiblement mo ins marquées.
Les développeme nts se déroulent d'une ma nière h eureuse et
les notions de risq ue d u contra t e t de r isq ue de la chose ont
été bien mi ses en lumière e t bie n di s tinguées, mais le s ujet
est tr aité d'u ne ma nière beaucoup moi ns la rge que dans les
deux compositio ns précédentes. E nfin, M. Bellemi;1 -No ël
reçoit u ne deuxième men tio n pour un lra\ 'ail honorable, où
les différents aspects du sujet ont été prése ntés. Les conséq uences pratiques de la règle Res per it domino ont été p ar-
�-171ticuIièrement bien dégagées. Mais, par contre, ]a compositi0n présente le grave défaut de manquer d'aperçus critiques, el l'orthographe même ·s 'y trouve quelquefois malmcJ;lé.
En deuxième année, il y avait aussi un concours de Droit
romain. Les concurrents avaient à traiter du r ôle de ]a fiducie dans l'évolution des contrats et des sùrelés réelles.
Ce - sujet ~ effrayé les étudiants de seco nde année. La Faculté ne peut que Je déplorer. Et sans doute est-il un peu
vain de prétendre montrer aujourd'hui combien ces craintes étaient peu justifiées. On nous permettra cependant d e
rappeler la célébrité dont jouit ]a fiducie chez les romanistes. EUe lui vient des conditions dans lesquelles furent retrouvés la plupart des Lex tes qui ont permis d'en reconstituer
les r ègles et l'histoire. II ne saurait évidemment être question de retr acer ici cette découverte, qui ne fut pas à vrai
dire une trouvaille de textes ignorés, mais la reco nstHution,
dans leur forme première, de textes depuis long temps connus, dont Leuel put démontrer l'altération systéma tique.
C'est ainsi que put être tirée du Digeste toute une documentation relative à la fiducie et jusqu'alors inaperçue, qui 'compIétait fort utilement les renseignements venant d'autres
sources. On sait assez bien maintenant comment évolua
flducie, d'abord simple pacte joint à une mancipation, puis
convention judiciairement sanctionnée et véritable contrat
réel; o n sait aussi avec quelle ampleur cette insti tution était
utilisée par les Romains et le rôle important qu'cHe jouait
dans leur vie juridique, qu'il s'agisse des rapports de famille ou des rapports d'affa ires. La {iducia manumissionis
est en effet le rouage à défaut duquel ne fonctionneraient,
dans le D.roit ancien ou classique, ni l'adoption, ni l'éma ncipation, ni la coemptio ; et la fiducia c um amico apparaît
comme l'ancêtre des contrats de dépôt et de commodo, de
même que la fiducia Cllln creditore précède le contrat de gage
dans la ]ignée des sûretés réelles. Pouvons-n ous c roire que
toutes ces choses soient ignorées de nos étudiants de deuxième a nnée, du moin s ' de ceux qui suivent nos cours et qui
travaillent ? Et cependant il faut nous résigner à ne décerner qu'une seule r écompe nse, un second prix, qui est attribué à 1\1. Bruno Estrangin. Son t rav-a il révèle une connaissance très suffisante du s ujet et le louable souci de le r eplacer, avant d'e n étudier les détails, dans le cadre gé néral
de l'bisto ire des contrats. L 'auteur expose, dan s un style simple et clair, le mécanisme de la mancipation fiduciaire j
il en én umè re les principales applications, ainsi que les institutions. ërui en sont dérivées ou qui l'ont remplacée. Mals
s'il fan ait ainsi, étant donné le libellé du sujet, marquer surtout les rapports logiques et historiques existant entre la
fiduci e, d'une part, les contrats r éels et les sûretés réelles,
d'autre part, on ne pouvait guère se dispènser de rappeler,
au moin s d1ans un e introduction , l'évolution interne de la
la
�-172 -
fiducie et aussi les particularités signalées plus haut en . ce
qui concerne les sources. M. Bruno Estran gin a omis, de le
faire. C'es t en raison de cette lacune, et de certaines malad resses de composition et d'expositio n, .que la Faculté a
décidé de ne lui décerner qu'un second prix.
E n deuxième année de Lice nce également , une bienfa isa nte fonda tion particulière appelle les étud iants à concourir en Droit criminef : c'est le Prix Pitti-Ferra ndi. Sous
un e apparence anodine; le suj et p résenta it un ce rtain nombre de difficultés. Traiter « de la ter minaiso n et du l endema in des sa nc tions privatives de liberté » convi ait l'étudiant
à emprunter des idées et des r enseignements à mai nts endroits du Cours ou du Traité, o u mieux encore à ses lectu- ·
res et à ses réflexions p er so nnelles, et à les fondre e t ordo nner e n un exposé synthétique. Il fallait a rriver à dominer une question complexe. Sans doute éta it-il désira ble e t
rationnel de renverser l'ordre ch ronologique et d 'étudier
d'a bord le lendemain de la sa nction. Le libér é -se h eur te à
des o bstacles. Son c asier judiciaire, le fai t q u'il vie nt de
s ubir une peine, les déchéances et priva tions de droits qui
s'a ttach ent à lui, comme la dégradatio n civiq ue, l'interdictio n de séjour, le marquent, en fo nt un individ u de seconde
zone. Re fusé en bien des endroits, il peul être p lus ou m oins
découragé et déçu. Bien souve nt la p rison a r ompu, ou pou r
le moi ns sensiblement distend u, ses a ttach es de travail, mais
aussi de famille et d'affecti on. Peut-être le milieu p éniten tiaire l'a-l-il a igri et corrompu. Les sollicita tio ns ma uvaise_s,
notamment du milieu, ri squ ent de le r eprendre. Il y a là des
jours q ui décident de toute une des tin ée. Le l iQér é se r eclasse, ou s'enfonce peut-êtr~ à tout jamais da ns le c rime Si
bie n q ue cc problème r este l'un des plus pratiques et des
p lus a igus de toute la science pénitentiaire. Or, il n'est peutê tre pas r ésolu en Droit fra nça is actuel avec tout le soin q u'il
mér ite. On pouvait notamme nt le mo ntrer s ur le pla n du patro nage des libérés. Da ns l'intérêt de la défe nse sociale, il
conviendrait sans doute de s'y a ttach er dava ntage. Bea uco up
plus de pays qu'on ne pense généralement en F r a nce son t
entrés dans cette voie. On y co nnaît des œuvres de r eclassemen t, des Offices de r éadaptation sociale. 1\lail1 ts d'enl re eux
son t remarqua blemen t orga nisés et tres acti fs, On aide
l'homme à se tirer d'a ffaü'e, à t rouve r n'n emploi, à se reclasse r . On l'assiste par des conseils, on contrôle son activi té. A bie n voir, tout ceci ne peul guère être efficace q ue
si l'o n fait appel à un e institu tio n q ue nous co nn aisso ns théor iquemen t mais dont nous nous servo ns trop peu : la libéra tio n ·c o nditio nnelle. L'h omm e est r emis en lib er t é ~ avant
la date fixée par la condam natio n. On po urrait le reprend r e:
On co nserve le d roit de le contrôler, de le s urveiller, de lui
don ner des directives, d'exiger un effor t co r rect et sé ri eux
de réadapta ti o n ' sociale, à défaut duquel on le r emettrait en
�-173 prison. La libération conditionnelle devient la terminaison
même de la peine conçue et réalisée en vue de preparer le
passage de la vic pénitentiaire il la vie en liberté. Dans plusieurs pays étrangers, notamment en Finlande, en Norvège,
on tire un merveilleux parti de pareils procédés. Ils font par- .
tie intégrante, essentielle, de conceptions pénitentiaires rati6nnelles. Dans les régimes progressi fs, ils constituent l'abou ~
tissement normal de la peine. Sur tous ces points, on devait
r~re du Droit comparé et évoquer les expériences étrangères. Mais ne convie'ndrait-il point d'aller plus loin ? On
. trouve des solutions h ardies et plus complètes encore dans
les mesures de sûreté. Celles-ci sont neuves, .certes, mais déjà
largement pratiquées dans quantité de pays, voire en France
depuis quelques mois. On les connaît en Belgique, dans plusleurs pays nordiques. L'Allemagne pratique l'interneme nt de
sûretC; la maison de travail. La Suisse les accueill e franchement dans so n récent et si remarquable Code pénal fédéra!.
Sans parler de notre projet de Code pénal français qui leur
fait aussi -largement place. Le problème de la réi ntegration
sociale des détenus se trouve alors d'autant mieu.-x résolu
qu'on ne r emet ceux-ci dans le milieu social que s'ilS paraissent susceptibles de se réintegrer correctement ou à peu
près correctement. C'est alors le système de la sanction io/ détermin ee, de l'examen périodique des internés (par exemple tous les deux ans, tous les cinq ans)~ et des libérations à
l'essai, puis définitives de ceux qui paraissent pouvoir y être
soumis. Ces PJincÏpes, assurément nouveaux, ne sauraient
effrayer personne. Ainsi, aux Etats-Unis d'Amérique, presque
toutes les peines, en Droit ou en fait, sont plus ou moins indéterminees. La Belgique et la Suisse 'Connaissent de pareilles solutio ns. Tout arbitraires qu'el1es soient, elles demeurent plus soucieus es des libertés individuelles que notre relégatio n française, en principe rigoureusement perpetuelle. et
dont nOLIS nous servons de plus en plus. M. Bruno Estrangin vient e n tête du classement aveç une copie un p eu brève
parfois, ou pour le moins assez concise. Peut-être eût-il mieux
fait de traiter d'abord du « lendemain :. et ensuite de ' la
« terminaison :. de la privation de liberté. Cependant, on ne
doit p as exagérer l'importance de cette critique. L'auteur a
le me rite d'avoir bien compris le problème. Les divers éléments de ses développemen ts sont bien lies au sujet. Ils présentent des vues assez larges et conve nablement documentées
sur les expériences étrangères. Malheureusement. cette copie
intelligente ne traite Que des peines privatives de liberté.
Elle reste muette sur les mesures de sûreté ! Le sujet visait
pourtant de la manière la moins équivoque les « sanctions l>
privatives de lib erté, ce qui comprenait les unes e t les autres. Nous avons été ainsi certainement privés d'aperçus intéressants. Cette lacu ne a conduit d'autre part à ne <lecerner
à M. Bruno Estrangin qu'un second prix. Une 'première men-
..
�174 -
ti on est attribuée à la ,copie de M. P ier r e Bredeau, qui r este
p leine de défauts. Elle contient u n nombre invraisemblable
de dével0Itpements h or s du suj et. La t erminaison de la peine
y est confondue avec l'ex tinction de celle-ci. Il en résulte
des pages entièr es sur l'amnistie, la grâce, ]a prescriptio n,
voire mème sur" le sursis. L'auteur s'é tend aussi avec COID·plaisa nce sur les travaux forcés coloniaux ct le sort des
libérés de Guya ne, q ui ne présentait pourtant qu' un asp ect
très par ti culi er et plutôt « hors série » des prOblèmes ~tu
diés. To ute u ne p artie du suj et est ainsi entrevu e ou indiquée
p lut ô t que véritablement traité,c . Ce rtaines notatio ns précises so nt cependant données s ur la libérati on conditionnelle.
On relévc, Don sa ns surprise, i ci da ns une « remarque » et
là dans ,u ne 0: conclusion », les ch oses les plus importantes :
le principe des mesures de s ûreté i ndétermi nées, et quelque
peu de Droit comparé. Si bien que le s ujet, assez mal traité
da ns le ron d et dans la forme, a été tout de même ap erç u
sous ses di vers aspects. C'es t le plus grand ,mérite de cet étudiant. , E nfi n, deux t roisièmes me nti ons o nt été accordées encore à l\I;\L Bellemin-Noël e t Seligma nn. Le premi er traite,
lui aussi, trop longuement des lib ér és des b agnes coloniau..x.
Il o ubli e les mesures de s ùreté ct p resq ue tout le Droit
compa ré. Le second abo nde e n h ors-d'œuvre. Il res te assez
superficiel. Il n'a ni p rofondément compris le sujet ni constr uit son étude. Des indica tio ns s uccessives génér alement
exactes ne sont nullem ent liées e ntre çl1 es, ni a quelque idée
central e. Cependa nt, l'un et l'aut re o nt fait preuve de quelC(u,Cs ca nnaissances.
En trois ième année de Licence, les étudi a nts étai e nt d'abord
appelés à un concours ·de Dro it civil. lis a vaien t à dé terminer
c l' influence tIe la loi du 18 févri er 1938 s ur les différe nts r égimes ma trimon iaux », a \'ant la nouvelJe loi d u 22 septembre 1942. La lâche n 'était p as facile, car le législateur de 1938
s'il avait r econnu à la femm é ma ri ée le plein exercice de sa
capacité civile, a,'ait p ar ailleurs ma intenu , $;lns la plus légore modificatio n, tous les tex tes r ela tirs au.~ régimes matrimon iaux. Des lors, p our d égager la r épercuss ion de la loi
de 1938 s ur l es r apport s p écunia ires e ntre époux, il falla it
-combi ner le principe nouveau de la cap acité gé néral e de la
femme avec des dispositions légales qu i r eposa ient sur ]a
conception traditionnelle de la dép enda nce juridique de
l'épouse et qui impliquaient son i ncapacité. L a co ncili ation
n'étai t pas possible pour les actes que la fe mm e n'avait pas
le pouvoir d'accomplir parce qu e, d' apres le r égime matrimonial adopté, ce pouvoir appartenait au mari seul ; ces actes-là lui demeuraient ce r tainemen t i nterdits. E n reva nche,
les ac tes que jadis' ell e ne pouvait accomplir seule parce q u'incapable, doive nt depuis 1938 lui être p er m is. Il fallait donc
d istinguer entre les cas où la femme ne pouvait pas agir
pa rce qu'elle n'en avait pas le pouvo ir et ceux où autrefois
�-
175-
elle ne pouvait pas agir parce qu'elle n'cn avait pas la capacité. Dans les régimes de commqoauté, cela conduisait à décider que la femme commune en biens, encore
qu'clIe soit devenue, capable, ne pouvait pas plus depuis 1938
qu'avant administrer ses biens propres, ni en disposer seule
pour la pleine propriété. Tout au plus, et c'était la seule
conséquence de la loi de 1938, avait-elle la possibilité d'en
aliéner et d'en engager la nue-propriété sans l'autorisation
de son mari. Sous l ~s régimes séparatistes, où la femme a
des pouvoirs d'adminis tration et même de dispos ition de certains éléments de so n patrimoine, la reconnaissa nce de sa
capacité doit éte ndre ses pouvoirs, limités jusqu 'en 1938 par
so n incapacité. Deven ue capable, la femme séparée de biens
peut actueUement d isposer de son mobilier sa ns aucune limitation. E ll e ne pouvait toutefois, entre 1938 e t 1942: en
r aison du maintien de la disposition prohibitive de l'article 1.449, ali néa 3, aliéner seule ses immeubles. A cet égard,
sa situa ti on n'éta it pas changée par la loi de 1938, par plus
d'ailleurs qu e ceBe de la femme dotale en ce qui corrcerne
les biens dotaux s ur lesquels elle n~avai t aucun pouvoir.
Quant aux biens pa raphernaux do nt elle a J'administration
et la jouissance, la Ques tion , jusqu'à la . loi de 1942, r es tait
contr oversée, de savoir si elle avait sur eux les mêmes p ouvoirs que la fcm me séparée de biens ou si, ou contraire, les
termes inch angés de l'ar ti cle 1.576, alinéa 2, ne lui interdisaient pas d'cn disposer seul e; comme par le passé. Toutes
ces d ifficultés ont été dégagees et prése ntées ' avec plus ou
mo ins de bon heul' par quatre des concurrents sur sept qui
ont pris part ù ce concours. Après quelque h és itatio n, c'cst
ù la copie de ~L Roger Sénés q ue le jury s'es t décidé il
accorder le premier prix. Sa cOl;nposition, soUdeme nt construite e t heureusement menée, p ose et résout, sans lacune·
importante ni erreur grave (sinon une erreur qui p araît être
de plume) les nombreuses questions que soulevait J'application de la loi de 1938 a ux régimes matrimoniaux. Elle est, de
plus, écrite dans une langue claire. et un s tyle agréable, auquel on pounait reprocher seul ement d'ètre parfois celui
de « l'avocat;) plus que de « vrai juriste ;). Egalement bien
rédigé et hab ilement condui t es t le travail de M. Roger
Picard, qui a obtenu le second p rix. I l r évèle même plus
' de per so nnal ité et plus de rigu eur juridique dans la pensée
et dans l'exi)ression que le précédent. Il eût certainement
emporté la première récom pense, s'il n'avait par trop n égligé la discuss ion technique de cer tain es solutions et s'il
n'avait été par ailleurs si· lapidaire sur le régime de la sépa r a ti on de biens. ~l. André Lesage, à Qui a été décernée
la première mcntion, a fait une composition très complète. Il
a traité avec une science et une conscience parfaites de toutes les difficuHés nées de l'application du principe nouveau
de la capacité de la femme aux régimes séparatistes puis aux
�-176 -
/
•
Tégimes de communauté. Mais il l'a fail d'une façon trop
aride et souvent trop scolaire, et c'est pourquoi il n'a pu
être mieux classé. La deuxième mention a été attribuée à la
composition de M. Marc Lalil. L'incidence de la loi de 1938
sur . les différents régimes et en particulier sur l e rëgime de
la communauté légale y est trop sommairement étudiée, et
c~est d;atYant plus regrettable que la copie contenait des
considérations générales et" des idées intéressantes qui auraient pu valoir à son auteur une plus haute distinction.
Un concours de Droit international privé etait également
ouvert aux étudiants de troisième a nnée de Licence. Ils
avaient à traiter « de ]a nationalité de la femme mariée ::t.
Ce sujet classique a fail ]'opjet d'interventions législatives
de date encore récente, parmi lesquelles l a plus importante·
est la loi du 10 août 1927. Son intérêt d'actualité n'es t pas
cependant épuisé, car il n'est pas certain que notre Droit
soit parvenu, à cet égard, à un e stabilité définitive. Pour uri
individu quelconque, le problème essentiel en matière de
nationalité est de savoir si le lien politique le rattachant à
un Etat déterminé va dépendre de l'origine de sa famille ou
d'éléments territoriaux tels que le lieu de naissance ou même
le domicile. Pour la femme mariée, la questio n est a utre. Elle
se rapporte à l'influence que la nationalité du mari est ou
Don susceptible d'avoir sur celle de so n épouse. La femme,
en se mariant, conserve-t-elle sa nationalité propre ou la
perd-elle pour prendre celle de son mari? Y aura-t-il dualité ou unité de nationalité dans le ménage ? Pendant longtemps a régné chez nous la règle de l'unité de nation alité
dans le mariage, la femme prena nt la nationalité: de son
mari. Divers pays étrangers, cependant, se sont écart és de
ce principe, notamment.. les Etats-Unis d'Amérique. Sous
l'influence de co nsidéra tions démographiques et aussi d'ordre sentimental, auxquelles la guerre de 1914-1918 n'a pas
été étr"a ogère, la~ France a suivi cet exemple. La loi du
10 août 1927 a décidé que, dorénavant, la femme ne prend
pas nécessairemen t la nationalité de so n mari, et un déeretloi du 12 novembre 1938 a accentué le mouvement, en r endant, en particulier, plus diffi cile l'acquisition de notre nationalité par uoe étrangère épousant un Français: Le sujet
se présentant ains i, son étude pouvait être condiI.i.t~ suivant
divers pla ns" On pouvait consacrer une première partie aux
'c onsidérations historiques et d'ordre législatif, a insi qu'au
Droit comparé, en se plaçant dans une d euxièm~ partie au
point de vue du Droit positif français, la conclusion étant
consacrée à un e appréciation critique des deux systèmes en
présence et aux perspectives d'avenir. On pouvait aussi faire
passer dan s l'introduction les co nsidérations d'ordre général,
le. corps du sujet étant uniqu ement co nstitu é par l'exposé du
Droit fr ançais actueUement en vigueur, · di visé en deux ~ar
ties (acquisition, puis perte de la nationalité français e par
�-
177-
l'effet du mariage), C'est cette méthode qui a été généralement suivie par ·les concurrents. M. Roger Sénès obtient le
premier prix. Son travail dénote des connaissances abondantes et détaillées, mais il a une tendance à se perdre dans
le détail, et son plan n'est pas de proportions très équilibrées. Un deuxième prix est décerné à M. André Lesage. Ses
idées sont nettes, mais certains points ont été traités sommairement. M. Marc LatH obtient enfin une première mention. Sa composition serait meilleure, s'il avait !Dieux mis en
valeur les réformes du décret-loi du 12 novembre 1938.
Enfin. une généreuse initiative privée, l e Prix LaurentFilho], ouvre aux étudiants de troisième année de Licence
un concours de Droit commercial. Ce concours a eu pour
s uj et : « La co ndition du créancier .chirographaire à travers les institutions du Droit commercial :.. Ce suje t, il la
fois de synthèse et de technique juridique, mit aux pt'ises
quatre concurrents. Si tous n'ont pas pu être couronnés, le
règlement du concours e n est la seule raison, - car tous
quatre auraient pu, ep d'autres circonstances, mérite r le titre
de lauréat. Il s'agissait de montrer, à travers les institutions
du Droit commercial, comment le créancier chirographaire
change le plus souvent de condition, en ce sens que souvent
les institutions commerciales le métamorphosent en un
créancier titulaire de sûretés, réelles ou perso nnelles. Ainsi
le Droit commercial, en présenèe d'une pluralité de débiteurs, multiplie les cas de solidarité passive. A côté du débiteur prinçipal, de véritables cautions solidaires sont obligées. T~l est le Droit de change ; telles sont ~certaines règles
' importantes du Droit des Sociétés, que la législation récente
n'a fait qu'accentuer. D'autres fois, la pluralité de créanciers
va' imposer des règles d'organisation collective, comp ortant
une mainmise sur Je patrimoine du débiteur, · au moins un
contrôle de ses actes. Ces 'l'ègles, établies pour assurer l'égalijé entre les créanciers chirographaires et éviter la fraude
du débiteur, e ntraînent un dessaisissem ent réel de celui-ci,
au point que la condition des créanciers a cessé d'être chirographaire. Déjà, le fonds de comme rc e pouvait être l'occasion de s ignaler cette tra nsformation dans la condition des
cré.a nciers : les droits d'opposition e t de s urenchère ne
sont-ils pas .une manière de droit de suite ? Mais avec le
décret-loi de 1935 sur les obligataires d'un même emprunt,
émis par une société. le créancier chirographaire n'est plus
\Ta iment un ayant cause à titre universel, il est un tiers auquel les actes du débiteur ne sont pas toujours opposabJes.
L'institutio n de la faillite montre enfin avec évidence que le
créancier chirographaire est un tiers, titulaire d'un droit
réel, au même titre qu'un créancier hypothécaire qui a satisf.ait aux formalités de publicité. Le sujet ainsi compris
était difficile. Il fallait éviter de traiter davantage de la
protection du créancier chirographair~ que de sa condition.
�178 Il fallait encore choisir, parmi . les nomb reuses règles qui
p ourraient servir à la démonstra tio n proposée, celles qui.
p ar leur particularisme, montraient davan lage Ja conditi on
préférable du cr éancier chirographaire en Droit commercia1.. La F aculté aurait désiré récomp enser au moins les de u:"<.
premières copies. A défaut de pouvoir partager le prix, et
puisqu'il fallait ch oisir , le travail de :M. Escallier a été préféré. L'excellence de la constructi on et la , parfaite compréh ensio n du suj et ont permis d'excuser quelques faiblesses de
forme. Peul-être aussi aurait-o n aimé des développemen ts pIns
importa nts sur la propriété de la provisio n et l'inopposabilité des exceptions, en matièr e de lettre de change. Mais
l'ampleur du sujet n'imposait-elle pas de choisir parmi les
i nstitutions commerciales qui amélioren t la situa tion du
créancier et peu t-être ch angent sa co ndition ? Par la manière dont il a co nd ui t son exposé, M . Escallier a montre
que les etudes de Droit commercial avaient été pour lui le
couronnement de trois années de culture juridique poursuivie avec la plus grande conscience aidée par une jeune intelligen ce.
Ii
La tran sition enlre la Licence et . le Doctorat nous est fournie , par le Prix Vermont. Création de Mme Vermont en souvenir de son mari, qui professa le Droil r omain pendan t
plus de quarante ans dans cette maiso n, ce Prix couro nne
un conco Ul'S de D roit romain organisé chaque année entre
tdus les ét udia nts inscrits à ]a FacuHé, que cc soit en Licence ou en Doctorat. Le prix é tait cette année grossi . du
mon ta nt de celui qu i n'a pas été décer né l'ari passé. Le
co nco urs n'a cependant attiré que trois compétiteurs. Ils
avaient à étudier « l'histoire db divorce à Rome :). Au momen t où la Révolution nationale s'applique à e ndiguer le divorce, il n'est pas sans intérêt de connaître les mesures que
le peuple romain , le p lus réputé pour son habilité jurIdique,
avait imaginées en vue de corriger les abus auxquels cette
instituti on, chez lui aussi, avaJt donné lieu. A la véri té, l a
s ituation était à Rome assez différente de celle que nous
connaissons chez nous. Dans notre Droit, le divorce nécessite un e décision judiciaire 'et se trouve ainsi facilement sou- '
mis au contrôle de l'autor ité publique. A Rome, au contraire,
l'Etat répugnant à se mêler des affaires de famille, l e divorce, comme le mariage, était un acte purement privé : il
r ésultai t de la simple volon té des époux. Pendant l ongtemps,
la liberté de di vorcer n'était limitée que par ]a crainte de provoquer u ne réactio n h os tile de l'op inion publiqu e, qu i pouvait
parfois se concr étiser SQus la forme d'un blâme des censeurs.
Tant que les mœurs conservèrent leur primi tiv.e aus térité.. les
divorces restèren t rares : mais à l a ' fi n de la République .les
Romains se mettent à divorcer avec une déconcerta nte facilité.
Dès le règne d'August'e une r éaction se dessi ne, m ais assez timide. Le législateur se conten te de pun ir les époux fautifs :
�-179 q ui divorcent par caprice, ceux qui provoquent le divorce
par leur mauvaise co nd uite. Un effort beaucoup plus sérieu x
appara ît avec les emp ereurs chrétiens : on est encore très
Join du principe de l'indissolubilité du mari age, mais les constitl,ltions impérüiles dresse nt des listes de ca uses de divorce
en deh or s desquelles il u'es! pas permis de mettre fin a l'union
conjuga le par volonté unilat éral e. La réglementation la plus
complexe en ce tte matièr e fuL celle q u'imagina Justi ni en ; il
alla même jusqu'à interdire le divorce pa r co nsenteme nt mutuel q ue les Romains avaient touj our s co nsidér é comme tout
il fait licite ; cette disposition, trop r évo lutionn aire , [ut rap portée pa r so n successeur. E n somme, l 'eff ort accompli par l es
emp ereurs ne r empor ta qù'un méd iocre succès. Celte co nst atati on ne doit pas décourager les juris tes modernes. D'abord ,
. les abus que les empereurs avaient à cor r iger étaie nt beaucoup plus gra",'es que ceux qu e nou s avo ns jamais CO llnus ch ez
nous. Par a illeurs, l'action des empereurs s'es t touj ours trouvée limitée p a l' le fa it q u'e n Droit romain le divorce éta it res té
un âcte p ri vé s ur lequel l'a ut or ité p u bliq ue avait difficilement
p rise. Enfin la bonne volon té des empereurs s'est h eurtée à
des habitud es de divorce trop profondémen t impla ntées ch ez
leurs suj ets. Ce .n'est pas un effet du hasard si l'Eglise cath olique a r éussi plus complètement q ue l'Eglise orthodoxe à
faire prévaloir le principe de l'indissolubilité du maî-ia ge : les
mauvaises habitudes contractées p ar les Romains p urent être
corrigées plus r adi calement 'en Occident qu'en Or ient, p arce
q u'e n Occid ent le christianis me a tr ouvé, après les invasio ns.
un mo nd e complètement bouleversé. Le s uj e t proposé au
concours offr ait a ux . co nc urrents l'occasion, no n se ulement de
mo nh'er leur co nn aissance du Droit r omain, mais a ussi de
s'élever il de larges co nsidérations d'ordre historique, m oral
et socia l. )'Ialheureusement a ucun des lra vaux remis ne réunit ces deux sortes de qu alité : l'un e des compositio ns, p ortant
la devise « Cette petite fJamme, l'esp éran ce " , ne manqu e pas
. d'id ées gé néra les exp r imées a vec éléga nce, mais ne contient
guère de co nn a issances p récises : ]a législa tio n du Bas-Empire
sur le divorce es t ind iqu ée somm airement, la r églementatio n
imagin ée par J ustinien à fa ire esqui sse r: ce so nt là de bien
graves lacun es. SU I' l'a utre composit ion , la d evi se « Quod
fl on ascelldam » (don t le latin est bien cb a ncela nt), r ecouv r e un travai l qui ne contient gu ère de çonsid éra tio ns gé nérales ma is fait preuve de co nnaissances solides. On p eut
r egre tter un e co nfu sio n mal heureuse en tre le d ivo r ce p a r
co n's e nteme nt mutu el el le divo rtium bona gratia : à p a r l
cette er reu r les p récisions ' apport ées pa r l'autem' son t exactes
et exposées avec méthode e t clârté. Ces qualités p lacent ainsi
cette composition neUement en tète et p ermettent d'attr ibuer
le prix à so n auteur, M , Georges Boisson. P our les étudia nts
qui r edoutent d'être mis e n compéti ti on avec des camarades
pl us ava nces qu'eux dan s l'étude d u D roit, ce succès es t très
CCll.' t
�-180 'encouragea nt. M. Boisson est, en effet, un étudiant de première année de Licence, et au surplus élève de l'E cole co
loniale.
Puis viennent les récompenses particulières au Doctorat .
La médaille Louis Amin ard doit aller à l'étudiant qui a obtenu les meilleures noles au Diplôme d'é tudes supérieures de
Droil privé. Elle est attr ibuée à M. Jea n Monard.
La méd aille Gabriel D e Bonnecorse va à l'étudiant qui a
obte nu les meilleures Dot es au Diplôme d'études supérieures
de Droit r omain et de Droit privé. Elle es t décernée à M. Pierre
Tampon-Lajarriette.
Le prix Gabriel De Bonnecorse est a ttribué à l'étudiant qui,
après avoir accompli toutes ses études à ]a F aculté de Droit
d'Aix, a obtenu les meilleures notes à ses examens de Licence
et de Doctora t. Il échoit à 1\L H enri Masson.
Le prix Jules et Louis J eanbernat doit être dévolu au docteur' e n Droit qtÙ a obtenu les m eilleuces notes pour ses examens et sa thèse. Il va à M. Michel Fabre.
Enfin vi ent un con cours de t/leses, pour l'attribution des
médailles d e la Ville d' Aix .
La médaille de vermeil est a ttribuée à M. Michel Fabre,
pour sa thèse L e serm ent politique (é lude constitutionnelle,
1789-1941). L'auteur s'es t attaché à étudier une institution qui
ava it disparu en Droit public français depuis l'avènement de
la HIe Républiqu e, et que le nouveau r égime de l'Etat fr a nçais
vient de r établir. Le serment politique es t étudié par lui dans
l'his toire constitutionnelle française depuis 1789 jusqu'en "1941.
ce qui lui perm et de présenter les applications nombreuses
de cette institution, en di stingua nt le serment du Che f d'Etat,
c'e Jui du fo nctionnaire public et celui du citoyen M. Fabre
est amené pa r ce tte étude histo rique à consta ter l'échec du
serment politique, plus spécialèment du serment personnel,
et à expliquer cet échec da ns l e cadre du Droit constitutionnel moderne, reposa nt, à travers tous les r égimes sur la conception étatique de 1789. OJte' cette conception change, dit-il en
tet'mina nt, qu 'une l'évolutio n co nstitutio nnelle maj eure s'accomplisse, et la formule du se rment p oli tique à carac tère personnel peut au contraire se légitimer dans une no uvelle conception étatique. C'es t ce que l'avenir nous apprendra. Cetle étude
historique est présentée dan s ulle forme aler te et sûre où la
Faculté a été heureuse de r etrouver les qualités d'un de ses
plus brilla nts étudiants : mention très bien et parfois éloges
à chacun de ses exalnens (stJ,uf une seul e menti on inférieure) ,
1er prix de Droit c ivil en ~ a nn ée de Lice nce, 2' p ~ix de
Dro it civil et prix Laurent Filhol en 3" année, prix de Bonneéorse couron nant les études de Licence et de D ocLor at. Le
forid de la thèse, malheureusement; n'es t pas a u ~ni vea u de ces
glori eux an técéde nts, qui renda ient d'ailleurs le jury parti-
�,
181 culièrement exigea nt. Au p oint de vue historique, notamment,
bien des er reurs et des insuffisances ont été mises à jour il
Iasoutenancc. Mais l'auleur avait droit à une sp éciale indulgence. Entre les brilla nts « états de ser vice > universitaires
qui viennent d'ê tre r appelés et cette thèse s'inscrivent de br illants états -de service uùlitaires : Par ti au fr ont dès les premiers jours· de la guerre, M. F abre comba ttait aux derniers,
et il es't de ceux qui ont sauvé l'honneur. Décor é de l a Croix
de guerre endeuillée, blessé, prisonnier, libér é, il es t revenu
à la FaclÙté dès sa démobilisation. Trop vi te, peut-êtr e, et pour
travailler trop vite ? Mais la F aculté n'a p as vomu lui tenir
rigueur de cet empressement, et elle lui a décerné la méda ille
de vermeil.
.
Celle d'ar gent es t a ttribuée à M. P ierre Za rk a, pour sa thèse
sur L a r es ponsabilité des baillellrs d e fond s d e commer ce envers les cr éanciers d~ lell rs localaires. L'auteur apporte une
utile contribution à 1 étude d'un problèm e juridique particulièrement controversé. L a richesse des sources de doctrine et
de jurisprudence, la finesse e t la p récision des analyses. l e
souci de p r oceder à l'exame n critique d e toutes les solutio ns
prop osees revèlent de serieuses qualites de juris te et une jus te
conscience du trava il scie ntifique, que la Faculté se devait
d'honorer. M. Zarka a ·su mo ntrer toutes les difficultés et tous
les. intérêts pra tiques du problème, en les éclairant par de
judicieuses analyses de jurisprudence. Mais, p a r sa r ech erche
d' un fondement à la r espo nsab ilité du _p ropriétaire, il a été
a mené à mettre en ca use des nolions générales telles que celle
d'enrichissemen t sans cau se, d'en:eur commune ou d'appare nce,
. à touch er égalemen t a u problème de la na ture jur idique du
fond s de commerce i et il a su confronter a vec h abileté des
ma tériaux esse ntiels que lui proposait la doctrine moderne.
Il co nclut par un app el au législateur, en proposant dès solutions sages et équItables pour tous les intérêts en présence.
Son ouvrage se recomma nde ai nsi fa nt pa r l'i ntér êt du sujet
traité qu e par les sérieuses qualités do nt il témo ig ne.
La méda ille de bronze r evi ent à M. Jean Alberti p our sa
t hèse s ur La r es ponsabilité civile d es instit uteurs. Apr ès avoir
retracé le r égime antérieur à 1937 (la p rés omption de f a ute
édictée par l'a rticle 1384, alin éa 4 du Code civil, et la substitution de la responsabili té de l'Eta t à celle des membres de
l'enseign eméilt- public pa r l a loi du 20 juillet 1899), e l
les nombreux projets et proposi tion s de loi des tinés à aH éger
encore davantage la r esponsabilité des ins ti tuteurs pu blics,
l'auteur s'est a ttaché principaleme nt à l'étude de ]a r éfor me
réa lisée p ar la loi du 5 avri11937. Il cn a envisagé tout d'a bord
l'inn ovatio n la plus générale~ celle qui in'iéresse à la fo is les
ins tituteurs publics et privés et qui co nsiste dans ]a supp ressio n de la présomptio n de fau te. C'est ens uite à la parUe de
la ré forme co ncernant uniquement les ins tituteurs publics, et
•
�182 -
substituant très largement ci la responsabilité de ces derniers
celle de l'Etat, qu'il a consacré d'a mples e t substanti els développements avant de tr ~ it c r enfin du r ecours de l'E t,a t contre
l'instituteur ou le liers responsable. Bref, toutes l es question s
que soulève l'application de la loi nouvell e ont été posées et
heureusement rés olues soit à l'aide des travaux préparatoires
soit surtout ci la lumièr e de la jurisprudence la p lus récente,
a naly&ée avec soin. Il est à regrette r seulement que' cette thèse
<l it été un peu trop conçue et traitée il la ma nière d'un comme ntaire, - d'aill eurs excellent, - de la l oi de 1937, e t qu'elle
a il négli gé presque complè teme nt l'as pect administra tif du p roblème au r egard des instituteurs publics qui, en leur qualité
de fon ctionnaires, doivent être en principe soumis aux r ègles
de la r esponsabilité du Droit administra tif. De ces qu elques .
imperfect io ns et lacunes o n ne p eut toulefois faire un gri ef
excessif à l'autem' lorsqu'on ·sait les conditio ns pa rticulièrement méritoires dans lesquelles il l'a composéê. C'es t en ex erça nt la rô nction, toujours absor bante, parfois même p énible,
d'instituteur, en travaillant seul pendant ses heures de loisir
et surtout la nuit, que M. Alberti a r édi gé sa thèse, co mme il
a vait auparavant préparé ses exam ens de Licence et de D octorat. E n lui attribuant la médaille de bro nze, la Faculté n'a
pas voulu seulement r écompense r la val eur de son tr avail,
eUe a tenu aussi à rendre à son mé rite p erson nel l'hommage
qui lui était. dû.
Et un e mention honorable vient final ement r écompenser la
thèse de 1If. Mon a r d, Des conditions du contredil ell matiere
d'Qrdre judiciaire el des règles particulières li celle procédure.
L'a uteu r a eu le mérite de renouveler un sujet de pure tech:
nique et de nous donn er .une b o nne monographie, à la fois
précise ct co mpl è te, qui se ra consult ée avec profit aussi bien
par les pra ticie ns que pa l' les juristes .
. Voilà clos le palmarès. Les « résultats techniques ;) qui
viennent d'êt re r elatés justifient J'institutio n des concours et
perm ettent de féliciter co rdial ement de leurs efforts et de l eur
talent nos lauréa ts et de concevoir de séri eux espoirs p our
demain. Toute rois ils n'autorisent pas il se conte nter de c es
congratul a tions. Ils co nduisent aussi à éle" er quelques doléa nces et il formuler quelques conclusions.'
D'ab ord no s co ncours n'attirent qu'un nombre trop restreint
dé candidats. C e rl e s~ les « médioères ::p et les « mauvais > les
e ngorger aient inutilement. Ne doivent se présenter ' que les
t bons :.. ~lai s o n peut souhaiter que tous les « bons :. se
présentent. Et on peut r éclamer aussi qu'il y ait désôrmais
davantage de vraiPnent « bons :. qu'on n'en compte actu ellement, non selÙement dans ces co ncours, mais même dan s nos
examens, aux erfectifs pléthoriques parce qu'e ncombrés de
1.
f
�-
183 -
non-valeurs. Une plus gra nde affl uence aux concours alourdir ait, il est vr ai, la besogne de professeurs déj à littéralemen t
surch argés. E lle l'aggraver ait cependant moins peut-être q u'il
ne semble à première vue, car le relèvement du niveau par
·la m ultiplication des' concur rents de talent décourager ait -et
- éliminerait plus sûrement les nOD-valeurs qui actuellement
t entent leur chance: .Mais même s'il devait résulter, d'une augmenta ti on de la fréquentation, un alourdissement de la tâche
des correcteurs, ce tte augme ntation est souh aitab le. S'il est
à craindre que nous soyons trop peu nombreux et insuffisammen t outillés pour les multiples miss ions qu~ l'on nous confie,
le remède n'est pas de renoncer à les voir assu,rer, et de rcslreindtc a insi les moyens de formation des jeunes génér ations
de ' juristes ; ie remède' est d'accroître nos effectifs et nos
mpyens d'action.
On p eut aussi form uler le vœu que ceux de nos candida ts
qui présentcnt des mérites certains puissent être mieux récompensés qu'ils ne l e sont actuellement. Mis il part l es prix dûs
aux initiatives particulières de quelqu es généreux fondateurs, .
a uxquels va notre reconnaissance, les avantages que nous of- .
frons à nos l auréats sont 'assez maigres. Nous l e r egrettons . .
Non seulement parce que, en fai t, l'accroissement de ces avantages s tümù erait peut-être la faveur et ]a fréquent a tion , mais
a ussi parce que, en bonne morale, il est justç qu e celôl qui a
bien agi soit bien récompe nsé : car nos U niversités n'ont pas
po ur programme de copie r l a vie réelle jusque d ~lI1s les iniquités qu'elle presente parfois.
Trop peu de concurrents de qualité, t r op peu de primes au
mérite, sont-ce là les seules leçons générales de nos concours?
Il s"en dégage aussi quelques-unes de la lecture mêmc des copies et des appréciations de leuÎ's juges dans leur ensemble.
A côté de toutes les he'ureuses Qualités relevées ici, on peut,
en effet, faire qu elques observations sur les imperfections
l es plus fréqu entes et les plus remarquables chez les Ctudiants,
indiquant les points s ur lesquels, defaçon sys Lématiqu e, ils
on t à faire portel" leurs efforts d'améli oration.
C'est ainsi que trop souvent leurs œuvres témoignen t d'une
pensée trop superficielle. Par exemple, mauvaise compréhe nsion de la question même qtÙ leur est proposée, de ses fr o ntières, de ses r essources ; jugements h âtifs . L'e ffort de r éflexion, d'invest igation, de liaiso n et de construction, p arfois
Olème l'effort de l11émo~rc, ne sont pas assez poussés.
C'est ainsi encore que trop souvent nos jeunes gens font
p reuve d'une insuffisante ferm eté intellectuelle : les uns
avouent leur timidité en. s'en tena nt trop strictement à repro- ·
duire ce qu'ils .ont lu ou entendu et manquent ainsi à l'œuvre
personnelle que l'o n attend d'eux ; les autres, par r éaction
con tre cette défiance de soi qu i les ronge eux a ussi, a ffecte nt
•
�•
-
184 -
l'autorité des faibl~ sJ l'audace des indécis et visent outrancièr ement à l'originalité ; ces défauts opp oses appellent, en
surface, des p alliatifs opposés: plus d e vigueur chez ce ux-là ,
plus de pondél"a tion che z ceux-ci ; mais pr océda nt tous de la
m,ème cause profonde ils réclam ent le même traitement en
p rofondeur : à savoir l'accr oissement d e la force inte rne,'
r éelle et ser eine.
.
E t quant a u la nga ge, qui est à la fois l'outil et l'objet de
nos travaux, puisqu' une science es t un e la ngue bien faite et
que le Droit es t le langage d u pouvoir social, trop so uvent
nos jeunes ge ns Je manient encore avec gaucherie, ou bien,
a u co ntraire, ver sant d'un excès dans l'aut re, cèdent à cc que
l'o n appelle parfois la magie des mo ts et qu'il fa ut appeler
leur malédic tion ; ils s'aba ndonnent à lem' f1 u x~ à leurs prestiges, et passe nt a insi d u balbutiement au verbiage, et au p sitta cisme p arfois,
•
Mais, pour conclure, ces défa uts, so nt-ce seul ement ceux de
tel ou tel co nc urrent? Ce so nt , e n p arti e, ceux de l eur âge ;
no to ns-le pour les aider à le dépasser . E t a ussi, pour partie,
ce so nt ceux de l'époque. Tous nos jeunes jur istes vivent déjà
et vont enco re vivre un temps où p lus que jamais des p érils
opposés m enacent : celui de l'indifférence, celui de l a dispersion et celui de l'idée fi xe; le da nger du doute des tr ucteur et
celui d'un e ass ura nce trop confiante et touj ours déçue ; le
danger du tâton nement et celui de la rouline. Cette corresp onda nce entre' les problèmes biologiques et p sych ologiques
d' un âge de l'évolution in dividuelle et les problèmes hi storiq ues d' un siècle tourmenté do nne tout leur sens aux appels
<lu e l'on lance à la jeunesse, a ux admones tations qu 'o n doi t lui.
a d resser aussi, et aux secours qu'elle est e n droit d e r éclame r.
P uissent donc nos jeun es ge ns, ~ ce sera là notre vœu ter- .
mi naI, - triompha nt à la fois des ser vitudes de leur inexp éri ence et des em bûches des circonsta nces con ectives~ r éaliser
en eux et autour d'eu x l'équil ibre et la synthèse: C'es t ce que
leur souhaitent el à quoi voud raie nt sa ns cesse les aider leurs
professeurs .
R.-E. CHARLIER
Novembre 1942.
.,
�RAPPORT sur les Concours de fin d'année
de la faculté de Droit d'Aix-en-Provence
Année scolaire 1942-43
Monsieur Je Recteur, Monsieur le Doyen, Messieurs,
• J'ai l'ho nn eur de vous présenter le rapport d 'usage sur les
concours organ isës il la fin d e l'année universitaire 1942-1943
entre les étudiants de li cence et de doctoral de la Faculté de
Droit d 'Aix.
.
C'est un véritable privil ège pour un simple chargé de cours
de droit civil de capacité que d'avoir été investi de c~tte
agréable mission, el, en remerciant °la Faclùt é de cette nouvelle marque de bienve il1 ance envers le Lorrain déraciné
qu'elle a bien voulu accueiBir dans son sei n, je tiens à lui
dire combien - ayant eu, de par mes fonctions de chargé
de conférences, accès auprès des étudiants des trois années
de licence - j'ai été heureux de pouvoir, grâce à ce petit
tr:avail amplem ent facilité par les rapporteurs des différenls
prix, conserver le contact avec la jeun esse studi euse, au
cours d'un trimestre de vac.a nces dont j'oublierai volontairement les ombres pour ne penser qu'à ses rayons .
.'.
/
Après notre collègue M. Charlier, qui l es a si bien indiquées
l'an d ernier, il serait malséant de redire la signification e t
l'utilité de nos concours traditionnels.
Ce ne sont poinl là s imple~ jeux d e l'esp rit. TI s'agit d'or ganiser un e véritable sélection parmi les étudiants, de discerner entre eux ceux qui, de simples et passifs auditeurs, sont
en mesure de se hausser à ]a qualité d'auteurs originaux,
d'inve nteurs, de créateurs de nouveauté : nouveauté dans
l"expression, dans la constructio~, dans ]a méthode, dans l'interprétation.
Le concours éliminera impitoyablement les phraseurs,
ceux qui écrivent, comme d'autres parlent, pour ne rien dire.
Ici, le travail écrit ne permet que difficil ement cette « resquille ., parfois permise, dans les oraux, à certains candidats
habil es.
Seules ,les « têt es bien faites ., pourront r emporter la
palme.
.
.
•
�,
-186
Cert es. à notre .êpoque, il est de b on ton de médire des
intellectu els. Et, de fait, l' intellectuel LSC sent s usp ect du fait
qu e, évoluant d ans l e mond e des idées, jl se meut, a ux yeux
de trop d e na tures craintives, dan s une sort e d'enfer. L égion
sont ceux qui ont peur de se compromettre en aussi mauva ise comp agnie.
1
Or, p ersévér er longtemps da ns un c, teUe me ntalité aboutira it à faire p erdre, en p eu de temps, à la Fra nce, le prestige
do nt, avant cette guerre, ell e jou issait (J ans le m o nd e, à lui
fa ire p erdr e tout rayonnement· Il en es t (lu e cett e tris te p erspectiv e n· é m e.u ~ pas : mais l'on p eut n e p as être d'accord avec
eux s ur cett e façon d'appliqu er l e système de l'autarci e au
doma in e d e l'esprit fran çais, à un esprit, qui, du mê me COUp.
'Se tro uvera it d'~ ill e ur s réduit à sa plus simple e xpression.
Une co ncep ti o n ab solume nt fausse de l' id ée co m mù nauta ire, actuell em ent en vogue. sembl e frappe r d'os tracisme
tou t in d ividual isme, sans distinguer. e ntre celui qui n'est
queu n o di eux synonym e de l'égoïsme, et celui qui façon ne,
pour l e bien d e tout e la cité, l es personnaJitéls accusées. De
ce fa it, l'intell ectuel - en prena nt ce mo t, no n p as m ême
da ns le sen s p rimaire et puéril qu' OIl lui do nn e parfois en
certains lieux, mais bien dans celui que lui a ttribue le d icti o nn a ire fran çai s - devient un bouc émj ssaire.
Ceux qu i professent d es id ées a ussi sim plis tes n e se r endcnt-ils p as compte qu' une commun auté digne de l a France,
qu'une commun auté de cara ctère fr a nçais, sans ri en de comm un avec certaines formules gr égaires ad mises à l'é tranger ,
ne se p eut développer qu'à la conditi on d'être compo sée
d' unités, d'individus; de personnalités forteme nt a rm ées intell ectuellement, et capables non se ul emen t de comprendre,
ma is de discuter afin d e n'adme tt re q ue ce qui sati sfa it
l'esprit ?
C'es t p ar là que l es co ncours, p lus en core (lll C les exa mens,
jouent un r ôle in tér essa nt. Il s p ermettent d' iden tifier l es cervea ux clairs et les jugem ent s sû rs.
11 ne s'agit pas i ci d e fa ir.e l'apologie d es « b êtes à
concours :t , a lito ur desquell es la mal ignité des b adauds multi pl ie les anecdotes piquantes, m ais il n e s' agit pas n on plus
de choisi r , en cacha nt so n ma nque d e courage sous un facile mcpris, Ja soh itio n p aresseuse ni de dén igrer avec p artipris un sy~tème permetta nt t out de même de mettre, d' un f!
faço n gé nérale, à la tête de la cité, les meilleurs e t l es plus
sérieux, p lu tôt qu e des favoris d'occasio n n 'ayant a ucune des
q ualités r equises pour leur emploi.
Déjà l es exam ens constitue nt un ba rrage : eL Dieu sâ it le
ma l qu e se donne "l'U niversité p our en interdire le fra,pchis:sement à de véritables analphab ètes qui prétendent à ses
diplônies.
•
,
�-'-- 187 -
.Mais les coûcaurs ont une fonction infiniment plus discrimi nalrice. Et si no us trouvons avanta geux p our la coHect ivé les concours utilita ires qui ouvrent la p o rt e à certaines
carr iè res, ne devons-nous pas favoriser aussi ces concours
désintér essés qui s'instaurent entre l es étudiants d es Facultés
. et notamm ent d e notre Faculté de Droit ?
Nous devons félicit er ceux d e nos jeuh es auditeurs qui
n 'ont p as cr aint de s'affro nter en ces co mpétitio ns p a cifiqu es : leur m érit e est d'autant plus grand ce tte a nné e, qu e
]a s uppress ion deS ora ux et leur r emplacem ent p ar des épreuves écrites s uppl émenta ires ont fait h és iter et r ecul er trop
d 'excellent s suj ets, qui on t craint de sa crifi er u ne o u deux
journ ées d e leur prép a ra tion d'exam en : ils o nt ma nqu é, disons-le, un e beJl e occasion de faire, préci sémen t, la mi se au
p oi nt -d e leu r s conna issances.
E t, d e plus, ils se so nt p rivés d' une véri table sa ti sfac tion :
celle, e n qu elque sor te, qu e procu re l 'accompHssem ent s pont ané d'une obliga ti o n natu relle. Car , a ux y eux d e tout etudiant d ig ne de ce · no m, le conç.ours d evra it être co nsi dér é
comm e une obliga ti o n. Si Gctte obligat ion est dépourvue de
sa nc ti o n, elle n'es t, en tous cas, p as dépo urvu e d 'ava ntages :
ces ava nt ages sont les pri x et les 'mé da illes do nt nous aHon s
ma intenant citer à l'ordre de la F aculté les h eur eux titula ires.
P Rm n ERE ANNEE DE LICE:-<CE
Les -étudia nts de première année qui se son,t presenté s au
conCO l1rs d e droit romain avaient à trait er Je sujet s uivan t :
« Le Préteur - Pourquoi et comm ent il a git sur J' évoluti o n
d u Droi t Roma in. »
Ces q uestion s, qui nc p ouva ient s urpr endre p erso nn e, n'o nt
te nté q ue cinq co ncurrents p a rmi lesque.J s trois seul eme nt
p euvent êtr e r écompensés. Nos étudia nts ont-ils eté inquiétés par l'ampl eur du suj et ? On n e l eur dema nd aH cep endan t p as d e décrire, dans tout l e détail d e ses m a nifeslalions, l'activité des préteurs de Rome, n i d'analyse r d an s
son ens em bl e to nt le contenu d u droit qu ' il s él abora ient. Il
s'agissa it d'ind iq uer ce qui r end p ossibl e et ce q ui justifie
l'i nter vention de ces m agis trats à côté d es o rga nes nor mal ement chargés à Rome d e c réer le d roit, d e d ire les motifs
qui les guid ent, les buts qu'il s v isen t, les moye ns tech ni qu es
qu'il s emploien t pour atteindre ces' buts.
1
Ce der n ier point a é té assez bien vu p a r 1\'1. He nri Lenzini
qui obtie nt , po ur cette raison , I.e premier prix. Sa co mposition r évèle, en effet, des connaissances assez nombreuses et
a ssez précises. L'auteur n'ignore pas que Je préteur a su' r ecourir, avec b eaucoup d'ingéniosité, à des procé d·és. très divers ; il décrit certains d'entre eu?,- avec une exa.chtude satisfaisante et fournit, pour expliquer leur fonchonnement,
�-
188 -
des exemples bien choisis. li est fâcheux cep endant qu'il ne
Casse, tout à la fin de sa composition, qu'une brève allusion
à l'esprit du droit prétorien, se Dornant à signaler les préoccupa tions d 'équité et le souci de satisfa ir e aux besoins nou-
veaux.
La composition de M. Rom a.in Ri card, à qui est a ttribué
le d eux iem e prix n'est pas très inférieure à celle d e M. Henri
Lenzini. Elle est claire et bien ordonnée. L'auteur s'efforce,
au d ébut de son travail, de pr ésenter à so n lecteur le magistra t dont il avait à expliquer l e rôl e, et il essai e de m ettre
en lumiè re, trop sommaireme nt d'ailleurs, l'importa nce de ce
rôl e. Mais dès qu'il s'agit d e d écrire les procédés prétoriens
ct d e donn er un aperçu des r ésultats obtenu s, l'auteur ne retrou ve que d es souvenirs imprécis et ses co nn aissances appara isse nt peu s ûres. Il s'est bi en ra ppelé l'adage « De minimis no n curat praetor >, puisqu' il l'a inscrit , comme de
v ise , en tête de sa composition, mais cet a dage ne lui a malh eure use ment pas rapllelé la « restituti o in integrum > .
E nfin un e premiere mention est acco rd ée à Mlle Mi ch elle
P in atel qui paraît aussi bien avoir com pris le rôl e d u préteur
et l a portée des initiatives prétori enn es. Ma is so n ex posé est
déparé p ar un certain nombre d 'inexactitud es intér essant
sur tout l'histoire et la chronologie .
.'.
Le second concours ' auqu el les étudia nts d e premrere ann ée éta ient invités il participer , p ortait sur le droit constitulionn el. Il s'agissait de commenter celte pbrase : « (La constitution à venir) ne doit pas se borner à être un ensemble d e
règles précises et sèches ; elle doit être · cohér ente, convaincante, éducative ; eUe doit avoir un e vertu d 'e nsei gnement
qui est le cara ctère distinctif des b o nn es lois >.
C'était, pour l es concurrents, J'occasio n d' étudi er le côté
mor al, p ers uas if e t préventif, du droit en gé né ra l et du droit
constitutionn el en particulier. Dans l a m esure où les dispositio ns du droit public ne sont p as seul e ment l'enregistrement
d e la r éalité et prétendent la diriger , elles n e peuvent pas ·
touj ours compter sur la contrainte pour "sa nctionner leur
inobservation par leurs destinataires, car ce ux-ci sont parfois d es pouvoirs souverains, et p arfois tout un p eupl e. Elles
doivent alors rechercher l e principe de leur effica cité dans
le conse ntement de leurs sujets. Même quand il n'en est pas
a insi, la sa nction est toujours un pis-aller et l'observation
spontanée est toujours préférable. Mais parfois il semble y
avoir antagonisme entre cet appel aux consciences, qui implique que la règle soit intel~igible à tous les intére&sés et
emporte leur adhésion, et la technicité qui tend à plus de
correction et de rigoureuse netteté dans l és solutions, par
�-
189-
l'emploi d'un langage spécial et de procédés particuliers
d'élaboration et d'application. Est-il possible de réso~dre cet
antagonisme et de concevoir un droit techniqueme nt satisfaisant et en même temps aisément accessible aux non-initiés et tout d'abord à ses propres sujets ?
.
li fallait donc poser , à la fois sur l e plan théorique et su r
l'examen des données de l'histoire et du droit comparé, la
question de la nature du texte. constitutionnel : exp ression
du fait , ou profession de foi, ou pédagogie civique, ou impérati( assorti d'un appareil coercitif de mise en œuvre, Olt
syntbèse entre ces différentes conceptions.
Et il fallait appliquer ces vues d'ensemble à la situation
constitutionnelle de la France.
Sur trois copies remises; une seule a suffisamment aperçu
. et traité ces problèmes pour mériter une récompense : celle
de M. Paul-François Ryziger. Passant de la nature et du sens
de la loi aux qualités de la constitution, cette copie prouve
en effe t des qualités de réflexion p erso nn elIe et de cons truction, mais les faiblesses et incorrections d e SaD style et de ses
développemen ts ne permettent de lui attribuer qu'une premiére mention.
.
.
DEUXIEME ANNEE DE LICENCE
En deuxième ' année, le sujet du concours d e droit civil
avait pour titre : « Montrez comment ]e législateur a cherché à co ncilier les intérêts contraires des parties dans ]a
th éorie d es vices du consentement » .
La volonté est l'élément essen'tiel de l'acte juridi'q u e et,
plus spécialement, des contra~s· Mais, pour qu 'clle soit pleinement efficace, il faut que cette volonté soit vraimerit éclairée et libre et, par consé9.:?ent, pure de toute erreur et libér ée de toute contrainte. Si rune des parties n'a contracté
qu'en se trompant spontanément ou en étant trompée par
les manœuvres dolosives emanées d'autrui, ou sous l'em_
pire de ]a c rainte qu e lpi a inspîrée l'exercice d'une violence
illégitime, son consentement est vicié ..
Dans un système juridique qui, comme le nôtre, a répudié,
en principe, le formalisme, et attacbé une importance capitale à la volonté interne, faut-il , en pareil cas, maintenir le
contrat ou, au contraire, détruire une conv.ention qui n'est
pas conforme à ce qui aurait été véritabl eme nt voulu par la
partie, dont le consentement a été vicié, si elle avait agi en
connaissance de cause et en toute liberté ?
Une annulation du contrat est certainement conforme à
son intérêt. Mais, si on l'admet, sans limitation ni réserve, du
seul fait que l'intégrité de son consentement n'a pas été
assurée, ne fait-on pas trop bon marché des intérêts de l'au-
�-190 -
tre contractant, qui verra aneantir une convention sur l'exéc~tion de laquelle il comptait? N'est-ce pas une solution trop
rIgoureuse, surtout lorsqu'aucun r ep roche ne peut être adressé
à ce contractant? Dès lors, ne doit-on pas s ubordonner l'annuJation du contrat à des conditions dont la nécessité perm ettra de réaliser un équilibre entre des exige nces contradictoires ?
Le droit romain, ne se d égageant que p eu à peu de l'influ ence du formalisme, a considéré le dol et fa violence comme des procédés déloyaux dont il a fait d es délits prétoriens
et dont il a cherché à accorder r éparation à la vic time par
l es moye ns dont ]e préteur a s u liser avec tant d'habileté. Mais
il n'a admis que peu à p eu la nullité pour erreur spontanée '
et dans les cas les plus graves.
Not r e droit, tout en envisageant nettement l e problème du
point de vue des vices du consentement, a dosé l'influence
d e ces vices sur l e contrat, de manière à e p. éviter une trop
facil e annulation, en conservant comme conditions certaines
solutions romaines, 'et en disti nguan t, par une sorte de gradation, l'erreur spon tanée, l'erreu r provoquée par dol , et la
contra i nt~ résultant de l a violence.
Préciser l es conditions auxqu elles est, dans chacun de
ces vices, subor.donnée l'annulation de la convention, les r approcher, en montrer les nuances et la souplesse: telle était la
tâ ch e qu'avaient à r em plir les concurrents. Us s'en sont consciencieusement acquittés, mais d'une manière un p eu scolaire·
M. Albert Lemoyne se voit décerner un , premier px:ix. TI a
. co mpris ,le suj et, mais a ajouté, aux développements nécessair es, d'autres développements, qui ~' impo s aient moins, su r
l es effets de la nullité pour vices du conse ntement, sans faire
par là œuvre , ' raiment h eureuse. D e plus, sa term inologie
juridique manque parfois de fermeté et il lui arrive, à cert ains moments, de con fondre ie dol dans la conclu$io n du
contrat, qui était seul en cause, ct le dol dan s l'exécution d es
obligations qui en découlent, dont il n'y avait p as à parler .
M. André CeHard le suit d e très près, obtenant un secon d
prix . Son trava il est assez personnel et so n introduction d'u ne
certaine ampleur. Mais, peut-être pour suivre un plan plus
con'cis et plus vigoureux. il a traité simultanémen t du dol
et de la violence, ce qui l'a amen é à ne ,pas meUre suffisamment en relief les conditions particulières au do1. 'E n outre, il
a inséré dans ses développemen ts sur l'erreur t o ut un pâSsage sur la lésion qui permet de p'e nse r qu ' il ramène purem ent el simpl emen t l'une à l'autr e~ ce qui es t, pour Je moins,
di scutabl e.
C'est la même « erreur », allais-je dire, qui a été cOlTIR1ise
p ar M. Jacques Emptoz : o utre la manière con tes table dont
il a assimilé la lésion à un vice du co nsen tement, son travail
�-
191 -
procède beaucoup trop par voi e d'énumér ation s et pèch e par
un manque d'effort dan s la composition, qui n'a pas p ermi s
de lui attribuer plus qu'une première me nt io~ .
.'.
Le d r'oit crim in el ava it été désig né par le sarl comme mati ère du seco nd concours en d eux ièm e année de lice nce. La
m ême cprcuve d eva it p erm ettre l'attribution du P rix Pitti Ferrand i en vertu de la fonda t ion fa ite par un a ncien professe ur de d ro it criminel d e cett e F acuHé· ,
Les étudiants avai ent à trai te r de « fEv olulioll' des amend es • .
On po urra it être tenté d e d ire qu 'il s'agissait ià d' une question de cours plutôt qu e d' un sujet de concours. Mais la ma. tièr e d es am e ndes vient de s ubir d e profondes tran sformaIions. Elle a ga gné en importan ce sous b ien des influences. On
co nnaît mi eux aujourd'hui - du moins théoriquement - les
inconvénients, voire l es dangers qu e présentent les peines
pl·ivat ives de lib erté dont on s'était engoué au débu t du 19
siècl e. Ceux-ci sont devenus plus graves avec l'encombrement
insolite de nos lo caux p é nitentiaires et les difficultés qu 'y
r enco ntre l'organi sa tion du travail ou simplement l'alimentation d es ·détenu s.
L es a mend es ont vu, du m ême coup, leur cham p d 'appli cat ion s'élargir . On n'en voüdra pour preuve qu e l'empl o i
qu'en ont fa it les r écentes lois r elatives aux prix, a u ravitaillement, aux r épartitions des produits, a u march é noir. Les
a mendes ont été r elevées dans leur chiffre. On les cal cule sur
des bases plu s souples 'et souvent imprégnées d e considéra ti ons réell es, com me le mouvem ent d es affaires ou le mo nta nt des val eurs fr audées. Il n'est p as jU,s qu'a leU!' nature p rofonde, ex trêmem ent originale déjà s ur le p lan des fameu ses
a mend es fiscal es, qui ne le devi enne dava nt age sur celui d es
am endes qu'on p ourrait qualifier d ~ (t qu asi-fiscal es l> ~ t sur
celui des « amendes a dministratives l> . Ces trois derniers
typ es, de pl us en plus imprégnés p ar le droit d e transaction ,
perm ettent d'exercer un e politique criminelle plus vigoureuse
et p er suasive·
bien qu'une pareille matière était assez touffue . et
c omplexe pour êtr e proposee a ux r éflexion s de nos m eilleur s
élèves. Ceux-ci d evai ent en écarter b eau coup de choses,
c'est-il-dire choisir. ·D'autre p art, hs· devaient ordon ner leurs
développements p our p r ésenter une vu e p ersonnelle d e l'éyolu tion réalisée.
Le premier lil'ix a été a ttribué à un étudiant qui eut le rare
mérit e, tant aux compositions écri tes obliga toires, fa.i tes pen dant l'a nnée, q u'a ses concours et examens, d 'être toui~urs
égâl à lui-même : M. Albert Lemoyn e. Cet excellent candl da t
abor de le sujet p ar u ne introduction large,. où il montre que
6
Sr
�-192 ~--
les amendes du Code Pénal, tout en étant tres attach ées à
l'idée d'un e p eine, ont fait aussi une place, cha que jo ur plus
gra nde, à l'idée d ' une r ép aration, qu'elles t endent à notre
époque à glisser du terrain des p eines propr ement dites vers
celui des mesures de sûreté, que cette doubl e évolution va d e
p air avec un développement du champ d'applicati on d e la
sa nction envisagée. Il signale en passant la t end a nce il moins
u ser , dans ce tte matière, d es circon stanèes a tté nu antes, voire
même souvent à les exclure.
M. Lemoy ne su plier ses développe ments à ces idées directrjc es. C'est dans ce· cadre qu'il a envisagé, à côté des
ame nd es p énal es, les amendes fi scales et a dministratives,
do nt il a for! bien dégagé les caractèr es ; qu' il a montré les
chiffres et les bases des amendes nouvelles ; qu'il a souligné
les diffi cultés de r ecouvrer les condam nations p écuniaires.
TI a eu soin de mettre en parallèle avec nos solutions fr a nçaises maintes di spositions législatives étra ngèr es, notamm ent.le
sy.s tème d es « jours-amendes > p our le calcul du m ontant d e
la san c tion.
On r egrette un peu cependant que l'auteur a it o mi s d e me ntionn er un e dispositions singulièr ement s~ggestiv e du droit
s uisse. D'après le récent et très r emarquable Code p énal fédér aI : « Si le délinquant a agi avec cupidité, le juge, accessoirem ent à la p eine privative de liberté, pourra Je condamner à
un e ame nd e >. (Art· 50, al. 1) .
E t d' autre part : « Si le délinquant a agi avec cupidite,
le juge ne ser a pas lié par le maximum [ qui est normalement
d e 20.000 francs ] > . (Art. 48, al. 1 et 2). Si loin qu'aill e nt parfoi s nos lois fran çaises, enes n'ont pas encore d e pareilles
vigueur et efficacité. Cette indication de droit comparé eût
p ermi s, d ans une composition par a i11 eurs excellent e, de renfo rce r encore l es conclusions s uivant lesqu ell es l'am end e doit
tendre à s'individualiser et se calculer san s fa ibl esse ; elle
doit rtussi glisser du plan judiciaire sur celui de la mesure
d e sûreté.
U n second prix a été décerné à M. André Cellard dont la
copie, m oins richement développ ée qu e celle d e M. Lemoy ne
est p arfoi s un p eu sommaire, et présente même quelques err eurs. Mai s soI} auteur r este toujours dans le cœ ur du s ujet.
n en a tta que vi goureusement les asp ects neufs. L es passages
qui trait ent des amendes administratives so nt parmi les
mieux venues. Intel1igente' dans sa- conception et dans son
age ncement, l'étude a le mérite d'être assez personnel1e.
Deux premières mentions ex requo vo nt à MM. Edouard
Bern assau et Albert Loustaunau. La composition de M. Berna ssau demeure l'une des ' plus importantes de c elles qui
fi gurent à ce concours. Elle atteste une sérieure connaissance
du sujet. Mais l'enchainement de ses divér ses parties est laborieux. Les idées directrices ont parfois un relief insuffi~
a
�-
193 -
sa nt. E l s ur tout jJ n'y es t p oint tra ité des am endes admin istratives, ce qui déflore complètement ce tte élud e, s ur certa ins p oints assez brill an te. En s'a ttachan t aux a spects les
plus neufs d es amendes ct en s' imposa n t d e suivr e un pla n
plu ri go ureux, l'a ut eur eût mérité sans doute un e plus haute
récompense.
M. Albert Louslaunau qui obtient l'autre prem ièr e m ention ex requo prese nte une com position moins com plète que
celle ' qu'o n vient d'an alyser. Ma is il n'o rn el pas de trait er
d es am end es adm inistratives qui sont à l'heure ac tuelle l'un
des asp ects les plus impo rt a nt s des a mend es e t partic uli èr ement de leur évolu tion· Il en tra ite m ême fort conve nablement.
Une il'oisièm e menlion a été décernée à M. J ean Ségur qui
d onn e un nombre s uffisa nt de bo nn es ind ications. Malheureu,se ment l'auteur m an qu e un p eu de m aîtrise. ,Son œ uvre procède p a r d évelo ppement s successifs, no n en ch aîn és e ntre
e ux .p ar des idées directri ces s uiv ies. Ce so nt là ,des défa uts
qU'ail corri ge a vec de la p er sévé ra nce ct du tra va il. Que le
jeun e h omm e do nt le père prematurément disparu a la issé
da ns c ette Faculté le 'plus sympathique sou ve nir, veuille bien
prendre note de ces qu elques conseils très b ienveilla nts.
TROTSIEME ANNEE DE LICENCE
C'est l a prohibition célèbr e d es p a ctes s ur succession 'future qui éta it le suj e t du concours de droit civil d e 3ème a nnec. Celle prohibition es t traditionnell e puisqu'ellc a son
origine da ns le droit rom a in, a été conse r vée dan s notre ancie n droit et f inal ement consa cree par plusieurs textes du
Code civil. Elle n'en a p as moins un ca ractère actuel, ca r
elle a été appliquee par la jurisprude nce à un certa in nombre de clauses imaginées par la pr a tique no tari ale pour assurer certa ins intér êts fam iliau x. C'es t, po ur n e citer qu e
l es princ ipales, la clause dc_ r eno nc ia tion de l'asce ndant dona teur à un droit de retour en faveur du conjoint s urvivan t,
qui a pour but d'améliore r la situa ti on d e ce co nj oint. C'est
surto ut, à l'heure actuell e, la cla use d ite comm erciale, agricole ou industri elle, qt1i a .p o ur but de tran smettre a u
conjoint survivant le fond s de commerce, l'exploita tion agricole ou in d ustri elle, qui appartenai ent au co njoint prédécédé.
Le Fôle d es can d idats é ta it en particuli er d'anal yser · cette
jurisprudence et de l'apprécier. Il s devai ent se demand er si
la prohibition trad i1ionnell e n'aura it pas p u être ma intenu e
sa ns qu e so ient com p romis les intér êts légitimes qu e la pratique no ta riale avait cher ch é à assurer pa r ces cla uses. Ils
devaient chercher à résoudre à propos d e la qu estio n particulière qui leur éta it posée le p r oblème géne ral de l'adapta tion des règl es ancienn es aux situations nouvell es.
�\;;.~~
194 -
"
Hillt cao.dicta ts ~euI em e nt se sorit mes urés avec ce suj et et
sur ces hml candlda ts deux ont été élimines parce qu ' ils le
conn aissaient m al ou qu'ils on t commis des erreurs g ra ves .
.M. Boude obtient u n premier prix p our 'un ex posé qui se
di stingu e par une co nn aissan ce très séri euse du sujet, un plan
h eureux. et ulle g ra nde a isan ce dans Je mani ement d es idées.
On p eut se ul ement r egrett er qu e cett e aisa nce tour ne qu el9-uefois à la fac ilité et qu'ell e e ntrain e l'a uteur à qu elques
m cxactitud es. Mais c e so nt là les ombres légèr es de belles
qualités qui justifi ent largement l'a ttributio n de la premi èr e
r écompense.
Un deux ième prix es t attribué à M: R iou. Sa composition
dé no le également une co nnaissan ce se r ieuse du s uj et et se
déroule dan s un ordre sa tisfaisant. Les formules employées
sont exactes et précises, et p a rfois d'une frapp e heureu se.
Mais les exceptio ns à la prohibiti on des p a ctes sur succession future so nt mal connuesUne premiere m ention es t déce rn ée à M. Estra ngin p our
un bo.Q. expose écrit dan s un e la ngue très c orrecte. Mais les
développeme nt s sont moins abo nd a nt s ct moins perso nn els
qu e ce ux des premie rs candid a ts.
Enfin, MM. Boye r, Colin et Ta bat o ni obtienn ent r esp ecti vem ent un e deu x ieme. trois ièm e el quatrièm e m ention pour
des t rava ux h onorables, ma is moins di stin gues qu e les précédents.
Le suj et propose aux etu9iants de troisième ann ée p our le
co ncours de droit commel'cial (matièr e ti rée au so rt) et pour
l'attribution du Prix Laurenl-Filhol était celui-ci : ' c Comme ntez e t appréciez la propositio n s uivant e : les institu tions
de droit commer cial, nées de la p ra tiqu e, tend ent il s'enfermer dan s des r ègles ri go ureuses. » Il était précisé que le
problème à débattre était celui du fOl'lualisme en droit commercia l.
La Commissio n avait p ensé que ce s uj et permettrait aux
co ncurre nts de mettre en œ uvre la connais sa nce de l'e nsemble du droit commercial et de dégager l'un des tra its les p lus
no ta bles et les plus actuels de son évolution. Il p ouvai t ètre
ab ordé d ans une large introduction p ar l'opposition histor i, qu e .suivant Jaquelle la naissan ce de l'institution d e droit
commercial procèd e d e l'usage, c'es t-il-dire d' un e libre or ganisat io n qui ne co nn a it d'autre r èg ne qu e la meilJeul'e utilitè
let la me illeure p r ot ectio n in d ivi du ell e, la ndis qu 'à l'inverse
la structure définiti ve qui do nn e il cet usage la consécra tion
de la loi, l'enferm e d a ns d es fo r mes im pérati ves. On a .. pa rlé à
d'autres propos de la re naissa nce du formalisme. N'est-ce pas
l'évolution no rm ale des insti tutjon s commer cia les comme,
p ar exemple, l'évolution d e la Jettre d e ch a nge qui , très r api-
�-
'"demen t,
195
et l'une des premieres, a subi la rigueur formali ste
sans cesse aggravée par le législateur ?
Il semble que les commerçants aient trouvé dans la forme
la certitude, la sécurité essentÎ{~lles à leurs rapports juridiques. C'est spontanément que la forme s'impose aux princi·
pales institutions . commerciales. Elle supprime toute ambiguité sur le contenu juridique, el sa ti sfait par là cet autre besoin essentiel au commerce, la rapidité. Une première partie
pouvait êtr e l'illustration de cette idée. )Iais notre époque voit
apparaître des règles « formelles» que les commerçants
n'onl pas eux-mêmes créées "et que le législateur ' impose souvent contre le désir des commerçants dont il en trave la liberté économique. Suivant l'expression du Doyen Ripert. un
Ordre économique est né. Il trouve aussi sa satisfaction dans
un nouveau formalisme : il ne s'agit plus de sécurité individuelle et de certitude dans les rapports juridiques, mais de
sécurilé publique e"t d'ordre "public. Se rattachent â ces préoccupations l'institution du Registre du Commerce. t outes les
règles de forme imposées depuis peu au commerçant pour
exercer le commerce non plus librement, mais dans une organisation corporative : par exemple. la carte professionnelle.
les autorisati ons administratives. certaines règles des sociétés.
d'autres encore.
On pouvait. enfin. dans une large synthèse, donner une appréciation critique.
Trois copies ont été remises. Elles sont d'inégale valeur,
mais tou tes ont été jugpes dignes d'une récompense.
Le premier prix a été a ttribu é à Mlle Renée de Tryon de
Montale~bert. Sa compos ition. excell ente en de nombreux
passages. montre une grande étendue de connaissances. Elle
les rattache heureusement aux idées générales qui commandent le sujet. Apprécian t l'évolution toute récente, elle montre que le formalisme en d roit cmillnercial est destiné. e n
outre des intérêts privés, â" protéger les intérêts professionnels. sans sacr ifier cependa nt la rapidité e l la liberté nécessaires au commerce. Son plan, toutefois. n'est pas sans défauts. et il semble qu'elle Jlurait dû insister davantage sur le
formalisme inhérent par tradition à cette insti tution essentielle Qu'est la l ettre' de cha~nge.
Mlle de Montalembert obtient encore. pour ce même trava il, le Prix Laurenl-Filhol, fondation due â l a générosité
d'un ancien étudiant de la Faculté d'Aix.
La composition de M. Frédéric Boude obtient le deuxième
prix. EUe suit de très pres la première. M. Boude. dans des
passages remarqu és pal" la Conunission, s'est attaché à dégager les caractères, du fo rmalisme en dl"oit commercial. par
des comparaisons heureuses avec celui de la procédure civile. Mais il a commis une lacune assez grave, _négligeant à
•
�-
196 -
p eu près complètement le form a lis me des institutions bancaires. En fin , cc n'cst qu'en co nclu sio n qu ' il a .ab ord é les
for mes no uve ll ement imp osces da ns l'or ga nisa ti on de la profess ion com mercia le.
1'L Bredc3 u vi ent assez lo in 'd errière ses co ncu rr ents. Il a
fa it un trava il conscie ncieux ma is trop so uven t descriptif. Son
s tyle es t qu elquefois négli gé e t so n étud e ma nque (~ e p énétrati o n cl de rigueur dans l'analyse juridique. Il mérit ait cep endant une r écompense. 11 a obte nu un e dellXième m ent ion.
Une génércus'e fondation de l\lme Verma nd , veuve du regre tt é professeur de Droit romain à celle F aculté, permet,
to us les a ns, d'oi'gani ser cn tre tous les étudi a nt s de lice nce
et de doctoral un co ncours po rta nt sur ce tte ma ti ère.
Cett e a nnée, les co ncurre nts d u Prix Verm ond ava ie nt à
répondre il la questio n suiva nle : c Es t-il exact d e prétendre que le droit de propriété il Rome a it eu un caractère
s tri ctement individua lis te? :t
On l'a, en effet, prétend'lI et o n le sout ie nt e nco re. En face
_ '{je no tre actu el droi t de proprié té, si discuté par les sociologue, si att aqué pa r les · p olitiques, s i limité par les lois, si
enta mé pa r le fi sc "q u'îl semble parfoi's co nda mn é à disp araî tre, on d resse volontiers co'mme un e viva nte antithèse mais
auss i comme une justification pour certa ins, comme un reproche pour d'autres, l'image de la proprié té romain e, exalté e par ccux-c i, déc riée par ceux-là, parce qu'ell e était de
l'a vis des uns ct des autres, un droit abso lu, e xclusif, pe r pétuel. Les hi s tori ens du droit romain es time nt que la r éali té ne
co rr espo nd ait pas à notre image co nve nti o nn ell e, dessinée,
d'aill eurs, sa ns aucun souci des trans forma tio ns que l'institut io n a subi es au "c ours des âges ,
Le propri étaire rom ain qui , dès l'époque des XII Tables,
deva it entretenir la voie publique deva nt sa propriété, qui
deva it aussi ---:- pour respe"cter les r ègles sur l'ambilus et le
co nf inium - s'a bstenir de pla nt er, de bflt ir ou de creuser
a ux abords immédi ats des lim ites de so n fo nd , qui a dû subir
auss i certa ines empri ses de l'Eta t ·o u des cités da ns l'i ntérêt
des ser vices publics, qui a vu e nsuit e le législa teur lui in terd ire de démolir sa mai son san s au to..ri sati o n et fo rmul er des
règlement s sur la hau teur è t Je typ e des ha bita ti ons urbai nes,
qu i a même fini par voir l' impôt fo ncier a tt eindre jusqu'a ux
fo nds ita liques et l'Etat confisqu er les terres e n friches, - le
propriétai re ro main devait être mo ins co nva in cu qu e cer ta ins commentateurs modernes d u ca ractè re absolu et excl usif de so n d r oit. Il importe aussi de ne pas oublier l es ves tiges longtemps apparents de la propr iété fa miliale, la f réqu ence des cas de copropriété, la multiplication des jura in
,
�-
197 - ,
re aliena. Ces traits donnen t à la physionomie, parfois trop
simplifiée de l'institutio n romaine, un caractère de complexité
que ne peuvent pas négliger ceux qui la veulent décrire avec
exactitude.
M. CeUard, à qui est a ttribué le Prix Vermand, a bien
aperçu ~'iDtérêt du problème, et il cn connaît de façon satisfaisante les principales données. Dans ses trois paragraphes,
consacrés, le premier à une histoire sommaire du droit de
propriété à Rome, le second aux caracteres individualistes cie
ce droit, le troi s ième aux- limitations que ces caractères romportent, il fait preuve de co nnaissances étendues et de réeJles
qualités d'exposition.
On doit féliciter cet étu-Want de deuxième année pour les
souvenirs précis qu'il a conservés d e l'enseignement reçu en
première ann ée, et aussi pour le souci qu ' il manifeste de ne
pas s'en tenir à ces connaissa'nces ct d'y avoir voulu joindre
qu elques r éflexions personnelles ou rapprochements ingéni eux . Il est fâcheux sans doute que M. Cella rd ait négligé
certains aspects du probl ème, ou ail sciemment passé so us
.s ilence les limitations anciennes ou récentes imposées au
droit d e propriété. dans l'intérêt publiç. Mais la Faculté a estim é que ces lacunes éta ient compensées par les qualités
tresprit que nous venons de signaler, et eIle est heureuse de
.récompenser le travail de M. Cellard par l'attribution du
Prix dû à la libéralité de M. Vermond.
DOCTORAT
Un certain nombre d'e récompenses sont -spéciales au Doctorat (aspirants au doctorat, ou docteurs). Elles consistent en
prix ou médailles dues à ]a générosité, soit de personnes privées, soit d e la Ville d 'Aix.
Notons que ]a MédailJ e Gabriel de Bonnecorse, décern ée à .
l'étudiant qui, au cours de l'année scolaire, a obtenu les meilleures notes aux examens du dipl ôme de droit romain et
d'histoire du droit, ét que la Médaille LouiS' Aninard, d écernée à celui qui a obtenu les meilleures notes en droit civil
aux examens du diplôme de droit privé, n'ont pas été attribuees cette année.
Le Prix Gabriel de Bonnecorse, institue p our perpétu er le
souvenir d'un étudiant en doctorat décédé tandi s qu'il prtparait sa thèse, est donn é à. l'aspirant au doctorat qui a obtenu
les meilleures notes à ses exame ns de licen ce et à ses diplômes d'études supérieures, compte tenu aussi des succès
obtenus par ce t étudiant da ns les concours d e licence : la
Facult é a déce rné ce prix à M. Pierr e Tampon-Lajariette.
Le prix qui porte le nom des deux frèr es Jeanbernal va
chaque année au docteur en droit qui a obtenu les m eilleu'r es notes pour sès exame ns et sa thèse : M. Marc David, dont
�•
-
198 -
nbus al10ns in cessamment a nalyser le travail, a été jugé digne d e cette r écompense, qui s'ajoulc, po ur lui, à la méd a ill e
d'or de la Ville d'Aix.
Aux meille ures thèses soutenues pendan t l'année académ i• que écoul ée, son t e n effet att rib uées des méda illes d e la Vill e
d 'Aix. Cette a nn ée, la Facult é n'a pas éprOlH'é la lllo indre
difficulté pour classer les travaux ùe ses nou vea ux d octeurs.
T rois d'e ntre eu x, en effct, sc présenten t, comme neUeme nt
supérieu rs au x autres : il s 'agit d es th èses d e ~f. Jean-Ma r c
David, d e' 'Mlle Re née Coira rd eL de M. J ea n Marquet qui,
seules, ont pa ru dignes d'un e r écompense.
L a p remière place' a é té donnée, sans , discussion, à M. David pour so n ét ud e s ur ~ L'Am irallL~ de Provence et des me rs
du Leva nt :).
Ce volumine ux travail de près d e 500 pages· cons titue u ne
co ntributio n vra iment il11 p o rt an t ~ à l' his toire des ins titu:tions d e l'ancie nn e P rovence. L'a u teur r etrace, da ns u oc p remière pa rti e, J'h istoire de l'amiral et d e l'am irauté de Provence jusqu'à la s upp ression de l' amiral en 1631. Dan s la
d euxi ème partie, d e beauco up l a plus importan te, il éttuj.i e
l'or ga ni sa ti on et les a ttri b utio ns des s ièges d'amirauté.
L'ou vrage es t comp lété par d e copieux appe ndices où fig ur ent des listes d 'officiers et d'intéressan tes p ièces justifiçatives. ;\'1. David a ain si me né à bien un e t âche co nsid ér a ble
vers laq uelle so n présiden t de thès'e se félicit e hau tem en t de
l'avoir d ir igé. Ce tte t;\che, il était le premi er à l'en treprend re?
quelques études somma ÎI'es ou r echer ches d e d éta il a ntérieureme nt fa iles n'avaIent pas d éfl or é l e s ujet. M. David n'a oublié a ucune d e ces pu blications a n térieures, mais c'es t le dépouill emen t mi n u tie ux d es ar chives· laissées à l'Ami r a ut é de
Ma r se ill e qlii lui a fo u r n i p r esqu e to us les ma thia ux d e so n
ou vrage. Il n'a ri en négli gé d'a il1 eurs ni les a ut res fo nds
d'ar chi ves publiques, ni même certaines archi ves privées qu'il
a r éussi il se faire ouv ri r.
On peut évidemm ent ex pr imer le regret comme le Ca it
Pauteur da ns son ava nt -propos - q ue les circo nsta nces (liffic iles d ans lesqu elles so n tr a va il a été pou rsui vi et achev p ne
lui aien t ' pas p'ermi ~ d e po usse r encor e p lus à fond l'expl o ratio n des dépôts nationaux' et p rov inc ia u x.
Au demeu ran t, teJle q u'il l'a réuss ie, sa docu menta tion es t
a mple et solid e. On ne p eut que ' féliciter égal emen t M. Davi d
pour la mani ère dont il a mi s en œ u vre cette masse d e d ocume nt s. Il est possible qu 'un- j uge d iffi cile découvr e qu elques
traces cttuDe inexp érience bien excusable dans la rédac tio n ùes
p r emiers p aragr aph es se r apporta nt à la période la plus a ncienn e de l'amira uté prove nçale. Mais on ava nce ensuite, avec
un senti me nt de parfaite sécurifé, à traycrs une séri e d e chapitres pleins d e s ubstance et clairem ent o r do nn és, où se r é-
�-
199 -
vêlen t, a côté de l'informa tion et de la conscience de l'bistorien, la pr écision et la s ubtilité du juriste. La Faculté, qui n'a
p as ·souvent l'occasion de récompense r des travaux de <:e tte
valeur, est he ureuse de décerner ]a m édaille d'o r à la thèse
de M. Jean-l\'I arc Davi d.
La m édaille (J'argen t de la viU e d 'Aix a été attribuée à
Mlle Renée Calrar d pour sa thèse co nsacr ée à t: L'apport des
catholiques sociaux à la politique fa miliale fra nçai.s e ».
Ce t ouvrage sc distin gue tout d'a bord pat de gra ndes quali tés de style e t d'exposition, un e p récisio n de pensée assez
-ra re chez unc femme. Da ns une in tr oduction, l'auteur p r ésenle les ca tholiques sociaux et les Semaines sociales et la
position des cat holiques sociaux à l'égard de l a fa mill e. Une
première partie es t consacr ée à l'apport des ca tholiques sociaux dans la politiqu e d e r estauratio n fam ilia le : on montr e
COml1lEmt ils ont contrib ué à améliorer les conditions de vie
de ]a famille e t à étend re ses droits da ns la cité. Dans un e
seconde part.ie, l'aute ur étudie l'aspect économique et fin a ncier du problème fam ilial e t r apport des catholiques 'sociaux
en celte ma tière. L'ouvrage eût été excellent si les diver s
points abordés ava ient tous été étudi és avec le même soin ;
malheureuseme nt., certa ins développeme nts ' so nt insuffi sa nts
et pas touj ours a u co uran t de la législation la plus r éce nt e.
La m édaille de bronze a été altribuée à la thèse de M. J eanCha rl es Marquet intitulée c Essai sur la 'structure économique
de la p rincipauté de Mo naco , . La structure éco nomique de
la pr incipauté de Monaco n'avait fait jusqu'ici l'obj et d'aucune é tude d'e:nsemble, et il faut savoir gr é à l'auteur de
Pavoir tentée : il n'a pu malheur euseme nt tout dire à ca use
des intérê ts en jeu, et malgré un travail consciencieux et sérieusement ,mené ne sa tisfait p as pleineme nt l e lecteur .
•*.
Tels so nt les rés ultats des concours de 1943.
Tous les co ncur re nts n'o nt p as été !·écompensés. 'Que ce uxlà ne se décoUl'agc nt p as. Et que ceux qui 'se sont abstenus
,cette a nn ée ne craignent pas de ten te;' leur cha nce l'a n prochain. Qu'ils ne se dise nt pas : « Seul l'immédia t, c'est-àdi re l'examen, compte >. Ou bien : « Si je ne remporte p as
de prix à ce concours, j'aura i simplemen t perd u six h eures. :t
Cert es, n ous ,a utres F ra nçais, nous sommes des impatients,
Ce n'est p as un F I'a nçais qui a d it : « Je n'ai pas besoin d'espérer pour en t rcpl'end re~ n i de réuss ir p our persevérer >.
Chers étudia nts, donnez libre cours à vo tre temp ér ament
fran çais : aucun de vos professe urs ne vo us en blâmera. Soyez
des impatients ! :t'dais tournez à la fra nçaise la célèbre formu1 e du Taciturne. N'h ésitez pas à' esp érer : ce qui vous per-
�200 -
mettra d'entreprendre. Et, pour persévérer, n'attendez pas de
réussÎr.
Avec uue telle maxime devant les yeux, vous réussirez
certainement, et pas seulement aux concours de fin d'année.
mais dans toutes les entreprises que le pays attend de sa jeu-
nesse 1
./
•
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https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/313/RES-51001-A_Rapports-annuels_1943-1944.pdf
94bef354f1249e7585e3c702d728a17b
PDF Text
Text
5 ioo:i. 14
~
·~
UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
ANNtt SCOLAIRE i943-t9H
CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité
de l'Université et des Facultés
1943-1944
OBSl-:RVATOl R ~:
INST ITUTS lllUl.IOTll E;QUE
UNI VRHSl'l'Al ltE
MARSEI LLE
IMPA ~M IRI E MAR:SZILLAISI'
l~u•
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k lnl • ;tlt
1''1,$
--®
�5 ioo:i. 14
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UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
ANNtt SCOLAIRE i943-t9H
CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité
de l'Université et des Facultés
OBSl-:RVATOl R ~:
INST ITUTS lllUl.IOTll E;QUE
UNI VRHSl'l'Al ltE
MARSEI LLE
IMPA ~M IRI E MAR:SZILLAISI'
l~u•
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--®
��UNIVERSITE D'AIX - MARSEU.LE
ANNtE SCOLAilE 19U..19-U
C0N SEIL DE L'UNIVERSITÉ
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité.
de l'Université et des Facultés
OBSERVATOIRE
INSTITUTS UIBLIOTH.tQUE
UNIVERSITAIRE
MARSEI LLE
P,\leS•lllte,ae
1945
��Cons eil de l'Université
*·
0 I, ~. Recteur. Président.
i· >}I, 0 1. Doyen de hi Fncullé il e Droit.
BllY,
i. (E) , 0 1, Doyen de ht Fa cu lté de
CORNIL,
Médecine e t de Phar macie.
~Of. GAU,
*·'
*·
TRAYN.A RD.
Sciences.
GROS,
*·i·
*· i·
0 1, Doy en de 1.-i F 1m1lté des
0 f, Doyen de la Facu lté des Lcttrc:i,
\'it':c-Pr4!~idc nt.
'*·
0 1, Directeu r de l'Obscrn1loirc.
DOSLER,
0 1, "{'i, Prufesseur il ln F:icu llé de
CRE~llEU,
Droit, Asseu eur du Do~'cn.
*·
AVOJ:O-' ET,
Droit.
*· i· 0
l. P rofesse ur ô. ln 1'"11cu ll é de
ROOHE, 0 ,\, P rofesseur à la Faculté de ~fédcclnc,
A ssc!'scur du Doyen·
OLM l.;;il,
ci nc,
'*· 0 l, Profes seur:\
fa F nculté li e Méde-
*·
i · 0 I, Professeur à fa Facult~ des
CHOUX,
Stienccs, Assesseur du Doye n·
RA YMO:-.ID.' 0 A , P rofesseur à ln Faculté des
Sciences.
FARGt.:F.S, 0 J, Professeur à la Fncullé des Leltrcs, A uc~se ur du Doyen.
BRUN, 0 1, P rofesseur à la Fn.cullé des Lett res.
��RAPPORT GÉNÉRAL
SU R LA
SITUATION DE I.'UNIVERSITÉ D'AIX-MARSBILLB
p r 6sen té par M. C. E . T R A YNARD
Pr<;/,ut11r de Calcul diffb~ntid el irrUgral
11 lei f'acultt dts Sdcncrs dt Alarsdlle
Mn"'l!lltl'A u: Mnns TRE,
Au nom du Constil .de l 'l'niversilé d'Aix-'.\larsellle, i'•i
l 'ho11ntur de vous p rhtnlcr le n p porl génér-al sur b 1iluation d e Cf'llt' Universil~. ptndao1 l'annëc 1943·19.U.
l.es hénemt'nlJ: q ui n sont s uea d e, ~ od anl celle année
scolalrt , 1ont Hsex lmportan ls t>I assn varih pou r néccs·
suer 11n brl'r h lslorlqut.
L'année a débuté dl'lns un e atmosphèr e q u 'on finissait p:ar
considér-tr c:ontmt normale maJgrt la présence toujours plus
accudc de l'occupant . Celui-ci clemandn·i l blen!ôt l'envol
en Allcmngnc, au titre du S.T.O., de tons lt's jeunes gens
fie IA closse IU42, m11ls 11ccordnit cependt1nl, en général, 110
sursis à ceux c1ul Ctaie nt en cours de prépa ration d'ex1m1('n,
p rétexte fort ulilc à beaucoup pou r éviter un départ rl"•lou té. Au mois de févr ier, h1 Faculté de :Médecine é\'acunlt les
locaux du Pharo. Rn ce m~me mois, l'aut orité occupante
cxlgeail l a fl'rmelure iles Facullfs pour le 1"' mars et la di11·
pculon dtt tludllu1ts. Les trforts d e M. le neclcur permlre111
d'organit('r une r111>lde s«sion de ltccnce jusqu'au 15 mars
et, a celle da tr, IH ~ludianls se dispersèrent ; ce11x qui $C
~entaient menac(s 1>urco1, en génfral, st' mellre IÎ l'a br i
dans du uslnH ou à la campagne ; cer ains partir<"nt d•ns
les organiullon1 de rhisl a nce ; nous ne de\•Îoos les r C\·oir
qu"ll 111 l.i~ralion. D'ailleur s. malgr é celle mHure brutale,
la vie unlvtrsltalr e n'• pas Hé complHemenl inl<"rrompue.
Nous • '-"Ons Orf!:ul~ imssitôt des cours par correspondance;
nous avons pu ouvrir h1 bibliothèque deux jours par semaine et, en dépit des inl,rdictiOnl, nous 8\'0n:s, pl us ou moins
clandeslinemenl, lait passer d 's eiamen s a ux Etudients
que lh tit 1>ar 1ro11 c'tle fermetu re inattendue et inexplicable.
J.t"s laboratolre:i rcstèr cnl l'l!i1lemen1 ouver1s ~ux tra\'111!leurs ; la liste d es truv.aux publiils allesle que hl r echerchç
ne s'y CRI 1•u re.lcntle. El la vie a cont inué ainsi jusqu'AU
~una u l tic la Lihéralio n ; des membres du p ersonnel. <les
��7-
-
El T DIANTS
Le n ombre du éludiants a Rosiblt'mco t flecbi , c elle U•
nee, p1r ro pport à 1'1nnét d er o ii-r e. Voici IC"s c hiffres dHa.illb pu J~ acull é :
194$-1944
1942-1!143
Faculté de Dreil .. ... .
Faculté ile Mtdtcl nc
Faculté des Sciences
1.681
1.420
1.106
1.337
J<'a culté d es T.tllrll:.i
1.512
1.389
659
9 18
4.478
5.543
dimlnulion globale .!m r !e s chHf r('s rie l'au
So il 19,(1 "; ~ l e
der nier.
1-ts nlso ns d 'un e telle diminulion sont ladies à donner :
incertit ude d t l temps, c r ainte d'opêration s dc guerre, lraUMC.-les d e l'aulorUé occupante.
En oulrt', il la Faculté des S<:ieo cu, s'e~t ajoultt pour
celle unêe, la crh llon ê phêmére de l'A. P . li. qui a f-11
p -sser à la ltéded ne 13 2 candidats du tr a d itionn el P. C. B.
Au baccalt urèa t, même ba.i:ue, comm e le mont re nt lts cbif·
Ires suivaol1 :
I" 1943
Sér ie A .
Série B .
S ~ri <'
C . . .. . . . . . . . .
ser ie MoM rnc
ng
95 5
821
L878
-
'4.433
P remièr e parue
• , . . 1.550
Ph..ilo-Lellr ts . .
331
Philo-Sciences , . . . .
Mathématiqut1 . . . . . . . . 1.003
-
2 · 1943
1· 1944
381
. MO
373
8G6
630
909
55G
1.381
2.160
637
78
Hl
J.·Hl5
1.198
23 4
707
-
-
-
-
2 • 1944
275
4'7
227
002
-
1.651
420
70
289
-
779
2.139
1.156
2.884
DtuxJCme partie , . .
Soit 25,9 ~ dt d imi nt11ion pour les d eux seu ions aur Ju
nombr ts d e l 'an d er nier.
PERSONNEL
Fac11IU de Droil. - La Facullê li élé he ur e use d e voir r en ·
t.rr r d e caplivilé le Proreu e ur JA\:FFRJ?T,
M. TIRUTllR a été n ommé il la Chaire de Dro it Colonial.
M. C l\EMIBV a élé rélnl~grt dans la Ch3ire lie D~oit Civil.
Pacultt de N Muî11e, - M. le Professeur AUDIDEl\T a êt6
admis /\ ln rclrnilc, Il n·a lt jou i! un r ôle i mporta.ni lors d e la
tra nsforma lloll de )'.Ecole de MM ceine e n Faculté.
�·-
M. BALA:..~ARO, agrig:ê. a été chart:é du service ri e I• Ch a in
d 'Hislolre Nat urelle. d no mmé Pro rt'sseur .sa ns cha ire ,
~f~f. lu
Prores.seurs
O u u n. G.ui1t1zr., B111.T1u.M1, CAR CAs·
SONsa, ont été rélolêgrês dirns Jeur s r onclions.
M. le Prof eneur FwL1..1.: a été élu me mbre corrHpo ndant
d e l'Acadé mie d e Méd ecine.
M. ·le Prorc-s.seur Bou no 1: 11: élt'.- nommé présid en t du Comité
mCcllcsi l li e lrt l~ibéntiou.
1\1, le Profo u c ur ;\(ATTl! I a obtenu le 11rix Gu erchin , (lôll :'
ses • Feuillets cliniques '·
Fac •tlté du Scltru:es. - La 1-~acult ë a perdu lrob de JJC$
Pr ofesseur, honoraires : MM. Du1sso~. Ho vu.av1av11. DaCftUC"-
M. Bu 1s~oi.- a\'ltlt appartenu .f.2 •ns il la Fa cultC, il <"SI mor l
le G jU\'ltr t ~U ; le soir mlme, o n den.il fête r son jubilé.
JI a vait 1rnb lié d rs l rav:1ux d 'Opliq ue fort estimh , e n c ollaboralio n A\ 't'C l i. Charle s f'~AlrnY ; il ét:tiit corrf'spond t1nl d e
l'l oslil ut.
M. Louis llouu.av1ci,;a fut Proresseur à Yarnillf' d t 1904
il 1933 ; il :11 jo ui d f' sa r el ra ile pen dant li u s. JI s'H a lt •cquh:
une riputa llon 8$Jf'Z gnndf' comme vulgarisateur et chro ni -
que ur sclenllnque.
M. Eli<.- OttcnocK 11rrh·l:, lui aussi, à Marseille l'n 1004, êln·ll
à la r et ra ite d epuis 1937. Il a l:té ense veli l e 6 jui n, au rnlllt u
d es victi mes d u bom bardement, ,Pa rmi lesq uelles s'est tr ouvê
Stanislu P1011 1LttAN, assi stan t d e Botanique.
Une no11velle 11111.l trl sc dl' confér ences n ét é c réée it la Fa·
cull ê, sur la dema nd e du Comité des Coql~ Gnu; qu i en n pris
l n ch.11rgc Rna nclére : e lle 11 élé confiée à M. nti~ "IJ!l1.1.gs.
M. Das NU&t.1.llS a obtenu le p rix Enzymologi11..
Facullt du l. t:ltru . - La Faculté a ~ rdu plusieurs de au
colla bora tt u n, not1t111mu1 Henri PrZAsrn qui Nait cha rgé de
confêr encts d'allemand. lln ri P1ZARD a ét é blessé mortelle·
ment pendant les opér:lltions de l ibération , il laisse lnache,.~es d es l hbts qui s':tiono nç:rient comme d u traYa tlX l rb
im1>0rt an ts.
&f. W&UUIR.$$1 a été n ommé Maît re d e Coo (ére ncu d e Géograp hie Coloniale (poste cr ée par l e Ministère d es Colonies}.
OBSEH.VATOI HE
M . JoNCKHE.111\tl a continué ses reche rches sur les ~ lotie s
douhlu : il a o btenu le prix Becquerel ; M. JONCKElll\R 11 :!Il·
{IRa lé p lui; de 3.000 l\.lo iles doubles.
M. BELOlllZKV, astronome-adjoint, releve de sc1 f on ction , ,
a été réilllégrê, Il 11 p u contin ue r d'intér ess11nlc1 r ech erchei;
sur des sp cctrts stellaires à l'Obscr\·atoire d e Haute P rovence.
�-·-
Lc-s appareils n'ont pas souffert des évfnemenls , à J'es
cepllon de l'• nl> momêlre de Io Chambre de Commerce,
mb à
l'abri s.ous lu con1bles d e la Bouue et df:lrnlt pa r
un incen die.
BIBLIOTHE QUE
Us seclions dl!' 111 Bibliol h~ue on! eu leur 'lie brusqueme
nt
arrNêc p a r fa fermc lurc d e l'Univcrsi!C le 15 mars.
La See.
l ion dl'S Lcllres et du Dro it a mis lt profll l'absen
ce d e$ !cc·
teurs pour procéder i d es regrouptnu~nls qui ont
donné un
pen de la pl•ce qui commence ~ hli manquer.
Les demt sections tic Mnrs<'illt c nt subi de nombreuses
aventures.
Aux Sciences une bombe a railll dëtrulrc tout l'immeuble
rnnix les dégàls ont été bt'oucoup moins grnvcs qu 'on
pu le crolndrc : ICI r;llyoonages ont pu tire rdevbn':rn roit
et les
\•olumPS remis en place gn\ce au pusonncl t't à
des volonlairts, à'sslsltrnts cl étudlanls fournis par la. F
acullé des
Science$. Penda nt les opérn1ions de Libérlltion
1111 obu1 a
atteint le toit dans la parlit ép:arg11êc par le bomba
Lts livres n'ont pas subi d f' gr.mds dommlgt's, m rdcmt nt.
als ils ttl·
tnicnl CXllOsb à la 11hûc cl le rîsquC s'est rêvélt grnve
lors d es
iwcrscs abondantes d'octobre ; les t.légilts ont pu
Ure limités
i une seule collectio n qui pourra sans dOUlt'
ètre nmp)u:~c.
n (11111 rendre hommai;:c au iële déployé pl\r la Dibllothécai
r<',
Mll e H ün"~ N. pen dil ul toute cette période.
Après des Mcisions en sens oppos.ês, 13 Biblioth~qu
e des
Sciences devra quiller son local qui ne peut f.trc
répare.
A la MMccinl', li. Bibliot hèque avait é té d~mCn11gèe
en
m~i 1943 ; Il restail au Pharo ctr1a incs
collcelions qu'il fallut
cV1cuer, les Allemands occupant tout Je b6lin1ent
et y inshl·
lanl 111.'s explosifs; on a pu :u1ss i enlever li• phis grnn1I(·
1u•rlil'
de1. rayons. sans pOU\'Oir 111ller jusqu'au bou i, l es
Allcmantls
qualifi:ant cc déméoagem cnt d'acte de sabolagc.
Pour ce qui concerne Je pe rsonnel nous nvon.s e u
rer Io perle de Mlle fflATl~J•.1.1, bibliothéca ire odJoln il. <161110·
gée de la St'clioo d e l\têdecine ; les circunsls n«>s tc, char·
qucllu est urh·ê ce dkês, pendant la semaine dt- da ns ll's·
Libération
de Marselll" · nlor.s que la population ne 1iom·a1t
pour uin ~i
dire 1111s c1ul!lcr les ca,•es, l'ont rendu cn care plus
d oulou·
INSTITUTS
L' lnsfil11t de llidccinc tt Pharmocfc colon ia,~.
"1l d(tura11tc11 II'lly(liên e n'ont eu qu'une n.clivité l'fnsrttut
r«!dulle ;
instilillés tous deux a11 Pharo ils ont soulfert ma
térielleme nt
.311 cours de 11 Llbéralion : ma ls les dégllts $0Dl
rtpimablei
c l ll"S Jostituts pourront bicnlàt reprendre leor
activil~.
�-
10 -
Vlmti lut d' Eciucatlon Physlqut t'I., mo.lgr-é les évêne men ts,
gr o11p é 53 é l èw~.i> ; 0 ont (ltê a dmi.ujbtes :i ln 11• pa rtie d u pro.
fHsora t (examen 111.10 ter mi né).
L'êquipe féminine de B•sket a remporté le clumpionnal
de I'Acadêmie.
lllle LOCBET a b:11tu le record du monde fêminin du relai11 3 x 800 m.
lA>s b:il iments ont pnrliculièrcmenl .souffcrt.a )ant Clé tr:rnsform és en réduit fort ifié ; l'ex1>losîon des réurves de muni·
lions allemondcs du Parc Cha nol d a ns ht .soirêe d u 21 aotlt
!c.1> a gr avemen t nlleln ts.
Deux n ouveaux Instituts ressorti ssant à la FacultC de Médc·
cine o nt êté créfa1 : Jrutilul de lllomtlrft h umaim: et d'orlcntolfon pro/nsionndtc ; Jndîtut de ,lf;dulrrc de travafl.
IA frrmC"lure de l'Cnh•cnitê n'a p as ~rmi.s il CC$ Iostiluh
d'a,·oir une act h·ité extêrieure. ils vont fonclioonC' r normalement d ans l'annCe qui s'ouvre.
/11 $tltut Tu hnlf11u. - Le uom!Jre d'Ctudlt'l.nb a été p resqu e
normal et si hm\ lts étudianls n'ont ]>n~ t lé 1m'.-se nh ju s·
qu' ou 15 ma rs, ils ont pu complHcr le ur scoh1r ité par cor res·
1H>ndance et par une rentrée avrincée.
I.e nombre des élU ·
lndilut de Ufranlq11e dei Fluîdu.
àjanls a Hê com1>1rablc i celui du annhs prkédenlcs. En
ooverobre 19-43, l'entoilage de l:l grande sou rncrie • c omplè·
lcmcnt b.-âlé a la suite d'un c ourt.circuit. Ce$1 unt avnie
qui pourrt'I. facilemen t être r é-parée.
Centre Unl ucrsltalu itl i'dit~rranü11 . - l.'o.ctivité du Centre
a continué à s'exercer dons le& dîffér~nlts branche~ qni exi~
litirnt p e ndanl la p récédente annét , cl dans des br:i.nehcs
no11\•rlles ; pour ne cller 'ltH" celles-ci : Il" IG fCvrier 19H :1
comme ncé à fon cllonner unt école de prép1ration d e proresuurs d e f r.nçais li l'ét ranger qui a réuni 28 éléves ; le 5 rnai
19-H a élé lnau~rée u ne chaire 11ispano-amérlca ine q ui s"cllot
tiJoutée aux. d lffércnles chaires étran gèr es d éj!i existantes, ofl
<in! été don nées d es confére nces pa r d 'éminents p rofeS.!leUrs
françai s spé cialistes de l ittérature compnrée.
A ~lce, éJtalemcnt. les Instituts d'Eludu Juridique s et
d'Etudes Littérair<'1 on t fonctionn é normalem ent. MalvC
l'l'Xlrème d ifllcullê du commu nications, ll's Professeurs
des deux Facultés d'AJx onl assuré l'enseignement suivant
l'h oraire fixé. avec un d~\·ouemcnl a uquel Il convient d e
rendr e hommage.
Et a insi se compl~le le tab leau d'une Universilê qui sem·
b ic prhcn ter un doublQ visage : l'un tourné vcr.s la France,
,•ers les Hudianls qui lui orrivent de loua l es c.oinl!. de Pro·
11cnce, nu xqurls l!Uc d ispen se l't>nselgn~mcnt lrad ilio nnel
�::
��FACULTÉ DE DROIT D'AIX
RAPPORT
d e M. B•rt bélemy RAYNAUD
Ooyen do t a
F"açu\té d e
Dro i t
M0Ns11vn UI RaCTBUR,
M at.'HI RIJRS,
Tout à la joie cle I• lib~l"atioo , il nou.s faut rev, nir 1ur
1111 d u re année scolaire 1943-1944 qui fu t la dern lhe • nnêe
de l'occupation. JI est facile de souligner qu'elle tsl m arquée
pu les con stqucn ces de la guer re. Celles-ci se traduisent par
deux faita sailla nts : la dimi nutio n de nos cff'edifs scolairu
e l les conRquencu de la fer meture de l'U11 lvenl1é en mus
19H o rdon née pu- les autor ilé!; allemandes.
L:I tllml nullon de nos t'ffcclifs est cruell ement rna.rquêe
pal"' la st1tlsllc1ue de l'année scola ir e. Le nombre de nos
êtud ianta a été de 915 au lieu de 1.326 l'année précédente.
Oa n1 Ct' total il fa ut signaler la diminution, ICgérc U est
vra i, du no mbre des jcunn filles. Ccllcs-d sont ou nombre
de 289 u 1 lie u de $07. L<>s nécessités d u tr n.vAll obllgo.tolre,
les dirrlcullés des transports me pa't'oissent les cnnses prlnt.'Î(lales de la diminution 5inaléc qui est cxnctcment de 411.
La fe rmeture d e l'Uni,·crsité .a éli: ordonn ée e n mors J9U .
Une aeulon préc ipitée et très r êduile q uan.t a ux 1>rogrammes a pu avoir lieu en man. Cepe11dant et no n sans pei ne
la F.acullé CSI l' a rvenue à pallier d a ns une faib le mesure,
les constque nccs de cette fr rmeture : i 'ouverl ure de l a
Biblio lh~ q ue deux fois par semaine pour l'empr u nt d es
livrcs, un stssioo de Docto~t. une session supplfmenla lrc
en ju in t9U , l'o rg-'iisalion des d e,•oil"S pa r corre.5pon dan ce,
ont all f n ~ huerewement la mesur e prise. Tout le possible
a élé tenté e n ce se ns par le Recteur et le Doyen. Enfln un
sy1 t~me de devoirs par correspondance Il Hé org Hlsé en
m ai-juin : du pl ans sur les matièr l"s r rsta nt b. ftud ltr d:i·ns
cha que année, d es sujets d e devoirs el les cor rlgh d es
devoirs o n\ élè, no n sans dlfOcultés postales ou de tnnsmission, ad r cssh 11.ux i'ntéressés. Je me pl111ls /'I r ehwcr ltbon esvrlt des éludicmts qui ont com pri5 que to ut e n s' lncll·
na nt 1>ur f orce dcvont l'o r dre donné , il fttUnlt t out f:i;lr e
pour conllnucr les Ctudcs : un gra nd nombrl! d'~lèv es r eç u'
�-14-
S. b .st'ssion <Il' mus 19.U ont 1out dt> mime voulu compM·
ll'r lt>nr in~lruelion l'o p a rlicipanl à ces de\·oirs.
PEl\SO:S:SEl.
Le retour clt' '.\I. J \l.:FFRET au cours dt> l'itnntt' scolaJrc lul
P<'rmil dt" r e11rrndrf .St's enseîgneme nh dt' l icnce. Le Do~ en
1:1 la Facu lté tout enliiPr<' ont ÇtC h curt"ux de r el?'OU\'Cr un
colli>~ut• c1ui :wail tnn l fait p our as surer l'cnst'igntment lhtns
les CllUIJ):i dt: prisonnier s. '.\I. J At-Ff'R ET a t'l é chnrg~ d e s'oc·
cuper, a\'('C iil . m: l..A PRADJ'.LLI!, d es p r isonn ier s <' I nnciens
pri son n i('rs.
M. lllnrn:11, no1nmé à hl c haire il e Droit Colon lal, créée
~ 111 tla de ln <lrrnière a nnée scolairr. n h eur eusement siuu·
ré l'tn~l'lGnt'mt'nt colon ial en 3' année de l ict>n ct.
'.\I. K.\\'Slm a été promu de la 4" à ln 3" claue, ) t . DvnAsn
dt' la 3' à 111 Sl't'on tlt' c lasse. Le- Do,·c n et l:t Facultt sont
heurt'u:c de leur rt'nouvl'ln lent'li fi liêita tions pour cet avan·
("t'mt'nl.
M. Louis C,.•,m:u ~ iPt é riinkgrC dans la ehairt dt Dr eil
Ci\·il qu'il ot:t:up•il dans noire Fa.euJte jllSqU'en dêctmbr~
19-UI et dont l'....ail d epossëdé la lêgÎs1ali on :tlors tn vlgut>ur; la to'•cullé s'HI étroitement associée u1x éprtuves
subies par '.\f. CP1Dt111u tl tsl heur euse de rel rou\'tr en lui
le collégut ai mé cl apprécié q u'il a tou fo11rs été.
ETl"DIA:STS
J.~.~ prêocc1111t1lion s d u ln \•ail obligatoire et d'un tlêparl
é vt>ntuet en Allt maMne o nt considi>ra blemenl pesé sur le
lra\'a il d(' nos H udî onts. Qu t·lt1ues-11 ns tl'C'n lr e eu x éta icnl
rnlrtl~ tians lt'S orgonlsnti ons tic rt\sistane(' el se sonl \'ftÎI•
lamm ent ba ltus lors d es op ërations mil itair es d e ll bt'-r" lloi1.
I l sen ll'nll compte de ces s ilualions ind ivldu rllrs q u i ont
entrné ltur priPp 11m l ion {t J't>x umen par un!" p lus grande
i 111Julgt'nCt' à IA srsslon d'octobre JOH.
LH conffr cnecs oblixaloirt's ont fié heureusemrnt .suhlts
J)ar un asst'i. grnn d nombre d'êludianls, malgré lt'S difflcullts
de trauport t'I d"horairt'.
l1ATERJEL
En rai50n de la gut'rrt'. et s au f l'e nt retien nêceuaJrt, J~
tunwc dt' rHt'cllon dH din rs amphithHtrH ont dl) ~I re
l>Uipendm;. I.e' plus gr a ndes d ifflcultês on t suhslstê pour le
cha11trage.
P ROJ ETS PO L'"R 944-45
Ln rt'prist dt'-' 1~ances de PTe.stage à lrt Fac11lcé (ellH
:ivAi cnt NI l!cu dtJ>uls mar s 1944 nu Pala is d e lu.slicc d'Aix)
r st prQchol ne.
J.11 F ue11llé Ctutllt' un p ro jet d ' lmtilu l d e Com1>la bllitl!.
�- 15îN"S CRI PIOXS 19-tl-19.f.-t
Elles s'~lhent à 3.660 ( au lieu de 5.31M ),
Il y a eu 1.302 ln5eription.s d a ns le pr emier .semest re (lu
lîeu de 2.97 1) et d a ns le· second t.8S8 (au l ieu de 2.333).
En voici le détail :
1.830
Li cen ce première an m:e.
602
Licence tleuxil:m e année
31.2
l.l cencr t roi1ième a nnée. . . . . . . . .
30.f.
Oootorin .. . . . . . . . .. .. . . . . . . . .
612
. .. . .
Capacité
3.600
Cn. 3.6GO in.!!:cl'i1,tlom onl êlè 11rises 1111r !llG HudlanU
(au lieu de 1.326).
Il y a eu :.t8D ~t ullianl rs (11.u lieu de 307).
L'immatriculation a tté p r ise p.ar 345 Ctudianhi (au lieu
d e 0 9).
252 ~tudianl s de la Faculté Libre de Oroil df' ~larselHe
o nt passê des eumens.
Au total 1.512 ~ludianls ont rait acle de scolarité (au lieu
de l .G81).
ET UDlANTS
ETI\.l.KG ERS
l.r ur nombre a Hé d e 23 au lieu de 20, sa voir : Arménie,
1 : llelgi<1u e, 1 ; BrCsll. 1 ; République Domin icaine, 1 ;
Espagn e, 1 ; Itali e, 3 ; Liban, 1 ; :\fonaco, 5 ; Polo141u:, 3 ;
Subs.e, 1 ; S~ ru\ 1 ; Tchécoslovaquie, 2 ; Youj.losh\vl~. 2.
EXAMENS
NO\'Cmbrc 1943. Ma rs {session de jul n anllclpéc) et .session complémentaire de juin 194.f. .
J.. a f aculté a fait paner l.Gi4 examens au lie u ùc 2.230
e n 19~ 2-1943, do nt 519 en octobre 1943, L077 t n mars et
74 en juin Ioule• ~ri u.
no,-embrc,
Licence 1.. anntt. - Compositio ns êcrîles
227 : mire, 464 : juin, 22.
Lkcnce 2' an nêf'. - Composilions êcrilcs : no,·cmbre,
101 ; man, 2~3 ; Jui n. 3.
Compositions êcrite.i : novembre, 43 ;
Licence 3 1nnëe,
mars,. 123 ; juin, 7.
nip16mu d 'Etlldl'S Supérieure~ : 34 ; Thbr.s : 3.
Capadlê l" annêc. - Compositions écrites : novembre,
59 ; mars, 176 ; juin, 8 .
Cnpncll6 1 2" nnnCe. - No\·.embre, 40 ; mars, 71.
�-
16 -
Scieo cn admioislnlives el Fi·
Certinc•h sp~i•ux. n ancihes : nove1nbre, 1 ; Scieoces tconomiqucs el com·
merci•les : IUJN, 2 ; Certificats librc.s, J.
Void lc rtsuHat dts examens :
L1c&.~cE 1" AN~tF.
Novembre : Caodid«ls.. 227 ; .ad mis, 71 (30, I ?f).
Mors el juin : 486 ca ndidats, a dmis 249 (50,1 ~).
Tota l : 713 étudiant s o nt pris part â l't'trn1cn de l" ann~e ; 320 on t lité re~-1n.
L ICENCH 2 ' ASNIÎ.E
NO\'t'mb11e : Candhlats, 101 ; admis, 31.i 130, l "k ),
Man et juin : cand id ats, 24 3 ; admis, 169 (60,9 %),
Tola ] : 345 l:l mllants o nt p ris part à l'examt'n de 2· année;
205 onl été reçus.
l ..ICB:'\CI!. l" Asstll
Nonmbrc : Candidats, 43 ; admis, 20 (40,6 ~).
Yar~·JUl n : Candidals, 123 ; admis, 109 (80,9 ':').
T ola l : I GG étudianb ont p r is p ari i l'e:u1111c11 d e la 3' an·
ntt : 12!1 ont été reçus.
ÙPACITf: 1,. A:-;si:a
Novembre : cand id als, 59 ; admis, 8 (10,3 'JO).
Mars-juin : candidal5, 17G ; adrui~. 132 (70,.5 % ).
Toh1I : 235 f: tudianls ont pris part à l'examc-n d e , .. Bn·
n ée ; 1'4 0 ont été t l'Ç\1$,
C .u•.\CITR 2• Mnlft:
Novemhre : c.indldats, 42 ; a d niis, 12 (30 ?'o).
Mars.juin : cnndldRlll, 71 ; mi mis, 57 (80 %).
Tol a! : 1 1 l:ludhmh onl p ris part Il l'examen de 2' a nnêe;
G9 ont ttê reçus.
f.llftTJ PICATS SPilCLUllt
4 Canditlats, 3 admis.
l>n•LÙMSS o 'êttoES StJ'Pé.RIRURRS
J>roil Publie, Cerit : cand id • ls. O ; admis~ovembre.
slblct., 7 (70,7 ~) ; or a l : and îdals, 7 ; admis dtnnllhcmenl, 5 (70,1 %). Droit privé, écrit : candidats, if ; admissiblrs, 3 (70,5 9'>) ; or•I : candidats, 3 ; •dmis dén nlllvement
3 (100 '}G.}. Conj111JuC A, écrit : can ~idnls, 3 : admis,lbles,
S ; oral, 5 ; admis définitivemen t, 5 (10Cl %). F..conomic
Politique, écrit : candhJa ts, 12 ; a dmissibles, 3 (20,.5 '!.) ;
oral : eandldnls, 3 ; reçus d(-linilivement, 3 (100 %). Ancien
rél{imc : 1 cAndl 1lat ; 1 r eçu. Total : 34 C..'111 d i1l î11IS 0111 pris
pari amt examens pour l'obte ntion de diplômes IJ'Etudes
Su périeure&, 17 ont (:t ~ admis.
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��FACULTÉ MIXTE DE MÉDECINE
GENERALE ET COLONIALE
ET DE PHARMACIE
DE MARSEILLE
RAPPORT
de M. Luolen CORNIL, Doyen de la Fa.oulté
( Année! Scolaire : 1943-1944)
~f OSS llll' H LE R ECTM H,
~l:SSll!l'l\5,
Lorsq u e l ei. lroupn all emandes occup èrent en piu l i l' lr 'I
loc1rnx de Ill Fu cull é de ~fédeci ne , a u Palai s d u Pharo, le
J 1 110\ll'lllbr{' 1042, nou s llt' pe nsio m1 p as qur d e p ins rmlC'I
Cprcu,·es po11rr11knt 11011s atlt>i ndrc cl nous espérions t1ue,
malgré les dlfflcu lth de lous o r dres que nous avions à su r·
montt'r, l'ncth•ilé tic notre Faculté J)ourrail cc1>cnd ant se
po11rs11h·re.
HClas, la rCqui ~illon ne d eva it pas noir pour seule conséqucnu l'hac11• l iun dt' notre mal(nifiq ue bibli ot h~que don!
l es 200.000 \'OIUlllt'S rurt'DI t ra nsférés. t'D ju in 1943, f UC
le
Sai nt-S~b1utien ri a u CC'nlre d'HygiPne 3.lentale ; dh
dl bu t de ja n,·ier 19.U , l'ord rl' d'éo,·acual ion totale de no ir e
c Sf.clion .\ Hdecine • éolait a lll'n du cl, le 15 fh rltr, to u!i
nos loca ux d u Pha ro deva ient Cire défi nl livt'ment •ban·
donn~s.
Do ls-Je rap peler q ul'. depu is 1896 noire '' ieille Ecolt de
:\.fMtci ne c l Pharmacie. pui s. il. par li r de 1930, n oi re jeu ne
F:.c ult'° , R\':tlt'n t obtenu d l' la Ville de llaruille que l'ancien
ch:\te :m d e l'lmp~ro.trice Eugénie soit consac ré H l 'enstl·
gnement médicnl e t q u<', d !'p uis prh de qua ra n lc an s, du
lrnvoux lncf'U Ol'Jb ovaicnt contribué 11 l':iménal(cmcnt f'I ;iu
pcrfcclionn emenl Ill' nos laboratoires, pour sou lil(ncr l'Qmple11r ile celte évncuntlon el la protonile lf'i!~~ssc q ui : '~ 11~
JHlr:t de nous lorsqu'il rarlu quiller le Phuo ?
�-
20 -
Pourrions-nous continuer a usurer l'cnscigncmeot à 001
Eludlants et poursuivre nOs recherches de l•bonitolres t
Duu quelles conditions matérielles de lravall alllons· nou
nous lrouver après ce transfert précipité t
Il semblait qu'un véritable défi nous était jeté, mals notre
Facullé se devait de le relever.
Male:~ les dirflcuJth de transport, nos htboratolru s' installérent 1.bns de nouveaux locaux, Le.s scrvlces d'An#lllDmic, An 11lon1ic Palhologiquc et Médecine Légole occu1>trenl
un blltlnient du Centre d'Hygiêne Mentale ; les l ohora lolrc~
de Physiologie et d'Histologie furent aimablement accueillis par Ill Pacult é d u Scîc nces ; le la boratoire de Bactêrio-loe:l e s'lnslalla dans une école de la rue Gilibert.
A1irts réfection de l'immeubl e ,p rêté par l'Aulsta nce Publique, rue Mlsslon-dc-Fra ncc, on pu y tran&rêrtr les ser·
vices gfoéraQx. Le Secrétariat rejoignit la Bibliothèque, ruc
Salnl·S"basllen, 66.
Les cours et T. P. furent assur-és pour l'A. P. M.. i la Faculté des Science1. pour les autres annl:es cte Médecine d ans
les grand et pet it amphithU.trts de l'ancienne Faculté des
Sciences, alltts Uon-Gambell:t.
Certu nos strviccs étaîcnt a insi ép arpillés d u s toute 11
Ville, mai.s la continuité d e l'e nseignement était u s urée ;
noire but ; lrtniller malgré tout, éta it alleint et Il semblait
qu e l'ellort de tout le Penonnel 911a it être r ~compensê t n
mcn arit b. bon turne celle année scolaire si durement commencée.
C'ut Alon qu'un ordre brutal des aulorlth all emand..-s
fe rma notre Univ crsilé. GrÏlce à \'OUS, Mon!licur le Rechwr,
à \/Oire inlusablc lénncilé, nous obtenions qu 'un tl ~ln i de
15 jour.1 nous soit accordé pour organiser du 1.. au 15 mus,
une session d'examens qui, en temps normal, 1'élend sur
cinq A six semai nes. Nos étudiants d éjà durement rrappés
par lt$ mesures de l'enneomi. furent admis l valider leur
année d'éludes réduite à un seme:otre ; et la Faculté de
MMeclne ferma 5C5 portes dans l'ordre cl la dlselpllne que
ces douloureuses circonstances exigeaient tant du Penon·
nel que de nos Etudîanb.
Heureu.semenl nos laboratoires dt r~herthes et nos cll·
niques pouvaient conliouer il fonctionocr cl les trauux de
nos Collègues et de leurs collaborateurs ainii que le nombre
de l hbu soutenues par nos élhcs attestent lc labeu r qui
fut poursuivi lantlis que l'enseignement fi ait com pl~t tme nt
arrèl~.
Un accident parti c uli ~ rement grave el pènible devait 11'11 il·
leurs douloureusement frapper un de nos uslstan ts, M.
Ll8U TllU\ qui, ~u cours de recherches rut trèi> ,;rlhcmcnt
bless~ nux yeux par l'explosion sponta née d'un hAllOn de
verre dons le labor:1tolre de pharmacie, pendant ltt p6rlod e
�- 21
~
qui, en temps uorm 11I constitue le~ \'lleanccs universita ires,
IUlll)flmCes celle annCe peur notre Personnel.
Enfin, pendant celle annf;e scolair e, un d e nos plus éminent.a colJCguts, W. le Profcf.Uur Aul'.Ha&RT, ~ l ait admis :\
la relraite, ayant a tteint la limite d'l,ic fi.de par la loi. Je
ne puis malheureuument pas ici r et racer complètement 13
vie uni versitaire d e M. le Prore~ur AvotHftT qu.l, grAce à
son énergie et sa- téucill:, rut l'artisan de la t raoslormat!on
de r amclennc Ecole de Mldeçine et d e Pha rmacie de Marscllle, en FacultC et qui n e compte que du, omis et des edm irotcurs tan! parmi stl C.Ollègues que parmi le Corps '.\fédica.t
Hospilalier et ses Elèves. Son dé part est uniani.memenl r egrett~ e t oous lui souhallons ici d e pouvoir cn.Bn goOter un
repos bien gagné aprts une longue vie d e labeur et d 'abnégation.
Lts récents événements, d'une importance c.apilale pour
noir e cher Pays, en anicn1nt la libé ration de noire territoire et le retour de nos umées victorieu ses, elTacenl heu·
reuscm ent les Jours 11ombres que nous 11von1 tr:.vcrs(:s penda nt cette .année scolaire 1943- Hl'4 qui complcra pa rmi
une d ts plus dou1ourCU$eS etc la l·ie de notre jeune F11cu11.;.
Cependant nous ne dc,·ons pas oublier que nos. épre uves
n e sont hébs pas lcnninéu, que beaucoup de nos éludianls
sont encore p risonniers ou dfporth en Allcmagoc et que
ceux qui restent sont oppelh ~ co nlr ibu:r Il la ..-îctoire
ftnal e rm faisant le ucriftce d e leur vie el. si l'espoir est
revenu dans n os eœur s, n oi re trava il el l'or d':nl désir de
servir notre Patrie meurtrie el de contribuer :\ son relèvement tloiYcnt nous enco11r11ger à de nouveaux efforts.
Ce n'est qu'à ce prix que nous aurons Il' dro it d'être flcn
de notre F aculté et de gardfr notre place d a ns l'Université
l'ranç.aise.
ADlllNISnlATlO:-J ET ENSEIG:-:EllE.'llT
Pen dant 'année scolaire 1943-1944. ~I. le Profuseur Lu·
elcn C9R:rn, a assuré les fonctions de Doye n, Y. le Proresscnr 1-·. MERCIER ayant a.ssuré les fonctions d'osseueur .
La F aculté a été rc11rëscnléc :iu Conseil de l'Université
pu les Professeurs A VDIU l!RT et M11nr.1l!R ; au Conseil Académique par l\f. le Professeur JlrKATTEI.
1'\0lU NATIOSS
Lo Ch•i rc d'Analomle est déclarée ncanlc à compter du
G octob re 19.13.
1'f. BAU:SSARD, AMrt\fJC pérénnisl:, esl cha rljé pr°';isoiremcot e t au plus tard jusqu'à la fin de l'a nnée scolaire 1943·
44 , d u Se n.·ice de la Cll11ire d 'Histoirc Na turdlc en r empl:l.·
cernent d e M. GAnm•t.. (Arrêté du 2' novembre 1943).
�-22 M. Gn1s nu t'd chorgi. â l ilre pro,·isoir P Pl au plus lard
ju squ'à 111 fl11 tif' l'ann4'e scolair e HH3·44. des trava ux prt1·
l iqups d'Analomit> iil la Fa<'ullé de lfedecine, en retllJ)lacl'm r nl dr li. S>.Uofo,, dimissionnairr. (.\rrêlé du 9 d él't mbrt
J9-13J.
M. SAL)lll;>., Agr tlgil. t sl nommê provisoiremrnl, !t complcr
du 1•• j:ul\'lt'r 1944, Profe.ss<"ur d 'A na lomle r n remp!BCNl)('QI
de li. COHn-. 1ltlrf.lfê, (Arr ête du 30 <1l'cl'mbre 11>43).
Mll. SJGll <"! )flc m:L sont rc:.pt'ctivemrn1 nommés. pour
un 1111, :hsl~t:i nts de Ph11rma<,Îe et <Il' Chlm fe Olologl(j llt'.
( 1\rrêt t~ 1l u Hi nmrs 1944),
M. P111THASS<1:-: fi Ctl< dt'olegue dans lrs fonctions d'A;S~i~·
t a n1 4lt> 01imlt> An111lytique, en rt>mplacrmcnt de Mlle Cour>111n, 1lfmls,ion1mirl'. (Arrèté rrclornl d n 15 mai 1944).
li. H11'1n\' UI déll-A:uê li litre p ro\•isoire, a dall'r du 1'' jan\'Îrr 19H dans l n fonclio11~ dl' Cher de Tra,·aux d' .... n11110111ie.
(Arrilé du 26 :lll'ril 194 0.
:\1. (iRl~Ol I Ut ch11rgi: a l il re p ro\·i soire, dl'S fonetiOn\
d 'Agr4'gt' d 'An:11lomk (.\rrl·t~ du 11 mal 11'4.t). •
1•
,\Ji}\ic;i,,
c;H \ Rr.Rs n'ES'SEIGS'DL'"T :
P•l holouic lnll'rne : l f. Aun11:R.
Palhologle exlernl' : li. f ' mARELU..
Palholo1<1ic jilénêrnlc : ~I. BRAHIC.
H~~lro!of.(it' cllnlqu(• l'i 11u:raJH' uliq1.1e : li. Prn1u.
J>h nr11rndc c him1<1u c : ll. D E1. 1•HA1JT.
:?' Â(IR~Gts CllA11r.iis Oil TRA \'AUX J>l~ATIQl'RS
Phnrma cologic : M. DHLJ•HAL"T.
Anntomlr pnl hologique : ~!. P,uLI_.\s .
Hygitnc : :\(, Rsco1m11:tt.
3 • CIUt F D& T RA\"Al"X PR.\TfQl'BS
Chimie biologique : M. D1."MAZEHT.
4
CH--'RGfa DES FOS'CTTOXS o ':\GJU!Gts
: ~r. DERR1cy.
li. Do!'l..,E'I.
ChimlP m~dlcale
Ph~·lilOIOAÎc :
Ph}1i1111P biologique : ~I. Rot:x.
r.•
C:tJA.IU11\\ n11,; l'OXCTIOXS PE CHEF Dl!. TRAVAUX
,
Hlstologlt : lf. J u1.1.111.s .
Pl'r Mrt'tê r n d ate 1h1 1" septembre 1!143, liOnt rcnou.,.t'lh
n in si ((U'il sui!, pour l'flnnl·c liCOla ire 19411-44, Irs coun corn.
plt'lmt'ntnlrc·' dans la Faculté d e Mé-d écinc et de Pharmt cle :
1
�-23Pharm acodynamie a ux Phum1cicns : :'Il. Dt:LPHAUT.
Embr yologie : l!il. Ro1nBu.
Chimie mi n ~r:i.11" : :'Il. ARNOUX.
Tox icologie : M. GUILLOT.
C!ini<(U C chirurgicale lnfllntl!c : M. hftll!UT,
Cry ptog111nic : M. P11.Lu ss1Bn.
Chimie org:m iq ue : M. O ullu.llnT.
Clinique des maladies cont1gieuse1 : M. PERIOT.
Accouchements : :'Il. C11ossoN.
Pathologie chirurgicale : li. Don.
PHOltOTIOSS
Par arrêté en date du 3 ju in lDH , M. BALANSARD, Ag rég.!:
pérén nlsé, n été nommé Prc.fcSileur san s chaire, il compter
du t•• jnnvler 1944.
Par n rrè tC du 24 juin 1944 , M. Ans oux, AgrCgé, a été ])éren.
nisé dans ses fonct ions à com1iter du 1" ja nvi er 19U.
Par arrèl6 du 13 ja illel 1944 , :'lfM. les Professeurs DAR·
wu:u.1 e t l\tlfATTBI ont été promus de la 2· U la 1.. clt1.ss1".
Par a rriti d u .( octobre 19U, M.M. lu Profeueurs OU1•n.
Gabrif·I, RELTRUU et :\1. le J>octcur C:u!.CA.SSOS.SL Al(~l{é,
ont été rlintégrês d ans Jeurs fonetlons.
Pu arrt-té du 1"' S(ptembre 19~3 on t ét~ renDuve1és d ans
leun fonclions, à dalcr du I " octobre et a u plus lard jus·
qu'il ln Un de l 'annh scolaire 1913·4 I.
DIST INCTIONS HO:\'OHIFIQl'ES ET PRIX
).(. le P rore,seu r FmLu: a é h\ élu membre corresponfl anl
de l'A.c1tt.émie de Médl'cî ne.
M. le Proresseur Bou ROf. a été désigné comme Hesponsa·
ble du Comitê ).lédical de la Tiési5la nce, et nommé Prhidenl
d u Comllê :'11&.llcal de la Llbénllon.
(}Académ ie dl" llêd eclnc a dé,erné le Pr ix GcERET1s
(1943-19U) aux • Feuilld• Clinique• > de M. le ProfeSS(!Ur
MATl'tl. (690 pages, 224 tlgurea, Mauon et Cil", Edileu ra,
Paris, 11'42).
co~corns
ET PR IX
Les con co urs de fin d'annêe n'ont pas eu lieu à cause de
l u fermeture prémat ur ée d e no tre Faculté.
I.e~ prix su ivants ont été attrlbub :
~HmKC:l~f. : ll"lln ROBERT,
.1Udntrlt tl'Or tin Pro(.ti.tn•r•.
Ph armnei.t. : M. Jacques :\IEncœn.
Prl;r J. ri L. Jeonbun at : Docteur Jea n G1usoL1.
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�Statlstlqne de l'année scolaire 1943·1944
1. -
EtudfantS
1 1942-43
t • Etudiants a11ant p!'ls dts 1nscrip-I
tions
Doctor:it en Médecine
Pharmacie
•... . ... .... . .. . ..
f 1943-<4
668
308
64.3
243
Dos~!~rat ~~ _P·h·a·r·~~~~~ .~·~~i.~~r:)
12
7
Doctorat en Pharmacie d'Etat . · 1
2• Btudlanls immatricidis sans prise
d'irucriptioru :
Sages·Femmes.
. . . . . . ...... . .
97
'" 1
En 1ua1Hnslon de 1colarlté :
Médecine
Ph armacie
Dive rs.
28
19
6
11
Etra ngers
3• Btudiant.s yanl
su~i
seulemt td du
.1
Méd ecine.
11
14
tO
Dentaire ..
En vertu d'inseri1)tions prises a u
5:1
•
.,
d ehors (Chirurg ie De ntaire) . .
58
70
~:~i~:~:i: ~~ ·~1~~~- .:. Ph~~~~-c~~I
-
-
13i
123
Chi rurg:Ie·
4 ' Etudiants n' a.gant fait aucun acft
.scolaire mais dont la Faculté
pou éde le douier a~c scolarite
n on fdrimie , ;
?loféde cine.
Phacm• cie .
..•.
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"1
15
TOTAU X •• • • - - : : ; ; -
21
7
~
�-26TRAVAUX DU LABORATOIRE
D'ANATOMIE PAllfOLOGIQUE
ll.
Proru:seur CORNIL
(Profes.ieur u ns chnir e)
POUHSJ~ES
SI.
PAILU.S (Agrégé)
S11r tu léaiom h11tologiq11rs de la peste ezphlmentale du
robt1y t t l <lu rat blanc. lJ),f. L. CORNI L, Y. Pm.111s 1N11S el G.
Mo u:mu011 !l.H. Communicolion à ln Société de Hi ologie d e
~forsellle, stnnce d e jui n 1943. Comptes rendus de la Société
rie Hiolog!c 1943, lome cxxxvu, pages 536...597.
$11r la fplclflcité d'action du prod1tll$ 11tlll1é• pour
Ntt1de trpfrlmMtale du hépâtirs. MM. L. CORNIL, Y. Pov11-
SINllS et Mme l>vxox-LEORE, Re\•ue du foie.
La ~dt i'rplrlmt11"''e du cobaye d d u rat blanr. '.l.11\f. 1••
Co"s1L. Y. PovRSINES e t G. MollSTARDIEft. c :\téd cci ne Tropicale >. Tome 4, n • 2, p a ge:s ltl â 129, J9.a4 .
La ntinlngo~nctphalite Q Torula. Contribution d l'itude
d e• myco.us dt1 eentus ntrrJt ux. l!M. ff. RooRR d Y. Pout1·
51SP.8. M:unllle Mfd ica.I n • J, 1$-1--.o&3, Plfl('s 22.44.
/..a tryponoaomla.u crxmsi (sonchc S)'riennc) tzplrlmcn·
tole f'ht: lt chtual. Etudt anatomo-.-pathologlq11t. ~01. Y.
POUkltlSY.ll et L. P1GOURY. l.111rsellle Médieal, n• 3, 15-3·43,
pagu 10l·l23 .
.llb tln9lomc de la /a11x. du ct rvtau. r.P..f. H. ROOIŒ el Y.
P OUl\S ISR!i. (Coromunkution avec préscnt alion de p!Cccs "u
Comll ê J.tédk11I dt's Bouclit's-du-Hhônt). Marseille Médical
n • ."i, 15·4-43, p oges 246-248 .
1·rypr111oiomo1e ex1JCrlmt11lale du cheval (T. f:vAnsl, souche syrl t nnc). Bt11dr c li11lqur. En collaboration Avec M~1. Y.
P(lURlllNec;, L. P 1oo u1w . R. BonvE et Y. B1ms..um. CommuniCfll!on à ln Soci~tè dt' Pathologie Exotique, s hnce d u 10
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to me 38, n • 7..3, pages 235-244,
Trf1/Hmo1omoic ezplrlmndafe du cheval (T, Evtnsl, souc he syrlnnt). If. Etudes iir<Xoglquc et Mmatologlqat. MM.
\ . P(JUR4'1SU et 1•. PtoouRv. Communica tion li I• Sodé1ê de
Palllologle Bxolique. stance du 10-3-43. Bulletin d t' la Soclé1e
dt Pa1 holog~ Exoliqu t', tome 36, n • 7-8. P•«es 244-255.
Canrer tn jante d noyau.r midtlples de rattacht m taentt roinlutlnalt du g rilt, chronologiquem ent secondaire fl Ultt
t11mn1r pnnrriatfq11t ch tz 1111 annamilc du Tonkin. )t)f, Y.
Cllll'.AUX.
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EiJt1I t''a1;11rülatlrm rie l'imporlu11ce . q1mnlitall11t (fll nora·
dllsmt f11lt8lill11l Qmfl!ictl 1l Otyra11fh. l lM. Y. POURS INRS,
P . J,ys cl G. DnOv:"isT.
222·226.
Ml~ùccine
T ropicale n ' 3, IQ<l3, p nges
�-27~
l 'n ea.r dt mtll de Pott poslirieur ovte quadrlpltglt. Bl1tde
annlom().('l/nlque et radiologique. }fll. Y. Po u RSISKS. !). ll<HW
tt llD:V.'oT. Communicalion t'I prisentation dt 1•i!ct.s aiu
t..omil! }Jfdlclll des Bouche.s-du-Rh 6ne, ~anct du 20- IO-i 3.
l.t mal otrUbral posliritur. Rtvut eriliq11t• ..t. 11ro1ws tl'rm
ca$ a1wtomo-f'llnlq11e cht: 1111 arabt. :\li\I. Y. PovttSl'.'dls. S.
Bony e t Pf.1.F''iT. M.u.seill c }lMical n • 6, 15-5-43, p, 270-281.
A beis d11 po11111011 el luberr11lt;$t p11fmo nalrt. A /JrOflOs
d'1111e obiu111.tli-Or1 a11at-Omo·clilli<1w~. :'ID!. :'llosc.1ts, \', Pm.:n -
s1ss:._o;, A.-M. Rl!con urnl\ et J . R ocam. Comm1111lcnt1011 cw
Comlti' :\ICdlcal dt'~ Bouchl's-d u-Hhônt, ser111c<- du 8-1- 13.
:lltl.rseille l!Ctlleal a ' ï , 15- C.·43, pagt"s; :U0-345.
l:.'t11de tmalomu cti11iq11e d '1111 1wu11tm1 <'as clt /lOffomy~Utt'
01111-rlturt subaigu~. Sml l l Mical el Chirurgical, 31-5-43,
pagh 201-211.
Sar('Omt r/ti('u/o-l1Jmplwbltuliq11t dt fa qut11r '111 J>atl·
('f'/al. '.\!)[ J. l losG&.'\, \', 80llFmE.S, Y. P ot:n.'\1sr.s t'I A.•:11.
Rac0Rn11u1. Communicailion a u Comilé :\IMlt'al d<-s Oouc ht's·
du-Rht\nc, shnct du 19-2-4 3. lfarsC'Îllf' :\lfd lcal n• 10, IS·S·
43, pogcs -ti7--4 1SO.
l~e 11C'1u•t>-<M"1JC'arbuni.m1r ui911. )Dl. H. HO<:Eft, \', Pocnusu t'l 8 1,;caru.1. G ut'ltt' du llOp itaux n l i, 1.9.,.3, pogcs
2Gl-2G4,
Jlhilngltt ('tf'tbro~t>inate a diplococc111 uauus, g11lrl11011
par IC'1 111ll/amfdr1. M:\I. \'. l'OL'RSISF.S. Il. .-\CCO\'l!H. e t 0 UE5'r.
Communieallon 1rn r.omilé llédic:tl d es Boud1cs·dt1·Rh6nc,
.sêttncc du 4-12-42.
Cu11lrib11tior1 tl l'ilmle d t l'action path ogh1c 1/11 dlplo1·01·0
c 1tl
«
/Ol'tllt' 1uy·
rrrww.•. A propos d'unl' menîn9ite grave
Mf1Ïdt m e11I 9111-ri c t>ar fr Dug<'mut. M:\1. \',
cflo1((111t~ folffo(r
Pot111Sl:.lll~. Il. ACC!•V.:11 C'\ I JEZF.ST. llarseillc !IJMlcol Il " 11.
15-9-43, p ngcs 4Sl -49 1.
S11r ta nat11rt anatomique du coma u.ry<'ffrbotrt tl s11r fo
pathogfoit dt.r 1~q11tftC'1 ntrtitU.UJ, :\Of. H. ROGl:!H., Y. PotitS1sltS t'I OuGAnD. Communica tion au Comitl· "fêdical dei.
Bouchcs-du.nh6nc, 11êancc du 13-6--43. Marstillt'-llêdical,
15-11-43.
S11r lt.r Usions hfllologiq11rs du sysUm,. nuutuz ctnlrol
dans la lrlJpanosomltue rzplrimtnl«I,. (T. Evansi, souche
syrl~nnt) t hr: lrs rat,robuye, c hien rt c heval. MM. \'. P OVft•
s1"'r." et P. llARORXN'F.. Communication i la Soeîétt dt' Bl ologit' d ~ l larstlllt. l 9.t3.
l ri tntermlnaflons nervemrs dt ln lrypa1101omosr t1Jat1sl
1011cht 1yrltt1nt t.r:Jifrlmtnlalt. Compamlso nt a11u lt$ d~·
lrr111lrwU0111 11er111'n1t1 dt la mal<1dlt d11 so mmt ll chn
l'hommr. ~fM. Y. PouKSINt:s, P. DARDENN& t'I M lle J. Cuou.
QUMT. Arclilvu d e M~th·cin~ Gênérale el Colonia ll'. tlJH.
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28'-
Su.r l u f"i.(J(!tfOn• hlmalologiqut:s dt: la tr vpomuomo•t
tfXllUI t %pÜ(mt nialc (souche syritnnd t:ht!t lt C/t<tlal. aol1f.
Y. P OUKSINIS et L. P IGOllftY. Commun icalion l la Soclt 16 d e
Biolo gie de Marseille, seance de ft vr ie r 1943.
Lt1 Usions gi n/tales du lapin mdlt dam là lr11panosom01t
t:rplf'lmtntalt (T, tl·a nsi, souche syrienn e). Uu. r h f1t0(/t•
n lst. MM . Y. Po v n mnts t l L. PJGOUJ\Y. Ma rseill e M~d ical,
1943, n• 15 m ars, p p. I0 1·1 23.
D/scusdon du rappo rt sur lt$ l raumatl1m e1 c:ronltns a:1
congr ta dts a!U nlstt:s et n curologfstu de lang11c fra11çalst
(43" Sessio n Montpellier, 1942). M. Y. Pot1ns1Nn.
A pr opo. d'1m nouut au cas onatomo--clinique d e la polfomv éUte a11ltrlc11rt .Jt1ba lgui . (Re ma rqu es b lr>to log lques).
Com mu nlcalio n au Co11grès de$ aliénistes e t ne urologiste$
d e langue rra nç.-iise (43'" Session Montpellie r 1942). M. Y.
P OURSINl?il.
Sur l'tllf)[ullon tlt clrocord iographlque dt ra m!JOCOrd lle
t :rplrlnm1tale dlphltrlqu.e du c:oba11e. Ml.I . Y. POURSJ1'1tS, P .
G.u.u.1s et J , RAl"QU&. Commun icatio n à la Sociéll! de IJlolo-l le d e ll.,.nillc-, sé.uce de- juin 43.
Uoé fte ri ddltJan lt. Elud e analomo-clinîqut:. Rtmarqut:1
' ur rhl1lO~niat: dt: la m t:mbrone de C{lclilt . MM. Jtoc us,
Y. Poun.srxes e t G. PAA.".u m;11. Communic a tion a la r éun ion
d e la Société d 'Ophtalmolog.ic d u Mid i, Maucill e 1 ~6--43.
Jo urnal d'Op h h:iJmologie.
/,e /ulscecm de /Jiu c h ez le co bagt. S a ml'e en éuld tnct
Jur co11pt1 'hl stologfq11cs. S t:J caract t r c.s m orp/10/Qglqut .J.
Archives d e Médecine Générale Cl C oloniale (numéro consacré t\ 111 mémo ire du p r o!eS$CUr Consv ), n• 4, 1943. M. Y.
Pou11s t1'1tS.
l ..t1 i laptl cgto-h ormo11alu d t: la muq ut uae uUrlnt: t z poûe m.1ll'!c 11rojec/1Qn d ta 1~anct comacr~ à l'étude endocrin o.
9 i nllttl,. (petit congrès a n nu el) en /11in 1944 de la S ociété dt
midt:clne dt Morstllft . M. Y. P OURSl Nti.
Co nlrlburlon d rll11de dt: la leptospiroit t z ptrlmtntale
lt'liro Mm orroglqut du cobayt. Valeur de la volt: sou,-c:onJ<m clloalc oc11lalre comme pour rinoc:ulatlon d u virus. MM.
Y. Pou "''"~ t l J . R.ANQUE. Communi cation l la Société de
Biologie d e :\la ruillc-. Juin 1944.
l ..es r tllculo-hfstioc11tMt:s su boîguls mallgnt.1 (6 p r opos
d'une for me i dtbut cl li p rêdomin• nee n odula ire cutanl:e).
MM. Il. Pon<tso, Y. PouR s1NES et A. D11LP1N. Conunuolcellon
1111 Comité Méd ical du Douch ts·d u-RMnc. l !)H.
Co 11lrfb11tfo11 d l'll11dt clinique tt hidol oglq u t des n odutes
d t Jlt yiu l d(ln1 le rhumatism e. MM. Il. P o1Nso, Y. r oumu·
NJ3:S et J. i\fAnco1rnLLEs, Communication 1m Comité MMlcal
d es B.-d u·Rh. 7 -7-44.
�-
29 -
Documtnl' onotom o-<"linlqut' et radiologiquts d'11n COl'l('U
du poumon rlWll par unt mëtoslo.tt clribdltuit. MM. H.
ROGER. J. BIRTJllU, Y. POt;RSINES t l P. L\vAL. Communlc•tion • u Comllt Mtdical <ks B.-du~R.h. l9H.
Sur lu U'tons endocrfnrs conitotü.s cM: unt dlobttlque
ancitnne (documents hispa1bologiques). MM. Y. POtlR! INl!S,
~I. R.1COR0 1.111. et Il. PAYAN. Commuoicalion au Comilt Mtdlc;al du B .•du·Rh. 2• -11- u.
Pntumontclomle pour maladie ky.stiqut du poumon (prt·
scntation de plku et d<t radio et de documents histologiquts), MM. V, Au1111nT, R. Po1N$O, Y, Pounsrs11s Cl H. M&TllA'I,
Cornnmnlcatlon au Comllé Médical des 8 .-du-Rh. 7-7-'4.
S11pp11rallon dtronlqnt du poumon â forme h/,tologlq11e
productlDe i t prtscntant comme un volnmintt1r 11loplosm e
d11 po1tmon. n tcouuule dt 'a nat11re mgcosiqut por l'trt.1·
mtn hldologlque (prhent•llon de pièces). MM. L. r-'l.lllltrr
el J m .r11s11. Communlc1tlon au Cornil~ Médie•! df'S 8 .-du·Rh.
10.11 .......
Foie d filurc t11pholdc. A propcn d'une obsuvalion dt
/orme ltlpathiquc dt la maladie. MM. P OlNSO, Y. POUJ\$1,..IS
et J. MAl!.COJ'lll.LCS. Communication au Comile llediul dts
B.·du. Rh. 15·12-44.
THESES
Contrlb111fon d l'ttude dti troublu nerveux de l'lntozfra·
fion oxgcarbontt. colloboratiôn li 'la. thbe d e Léon D.-M.M.0·
c112,
Montpcfücr J9,3.
·
Co11lrlbutfo11 d l't.l11dt cllnlqut ci histologlq11t dt1 nodultl
rh11mati1manh dt /tle11ncl. collaboration â Io thèse dt G.
A!(OILOU. Maueillc J 9H.
W '!l'•dromt paratrlgomclnaf du fympalhiquc orulttlrc,
coll•borallon à I• thhc de M•rsellle 19'4.
La ad;nopalhlu dan' le rhumatiimc rhronlqut ln/te·
lieux, collaboNlion 6 la th~t de Rocnu (en pr t para tlon),
Marseille 1945.
L'enûphalitc lf1pho1diquc, ilude de pathologit humttinc
tt txphfotentolt, coll1 bora tîon Îil la 1hesc de GASTAUO, en
prtparallon. Marseille 1945.
L es modflcatfons du liuu tymph-Oldc dans lu rhumatl1mc1 chronlq11u ln(Utltu:r d dans la moladft dt <"ha11f(ordJtitt, collaborallon A la thèse de Hoc11v,
�INSTITUT DE MEDECINE
ET PHARMACIE COLONIALES
Rapport annutt 1ur l'ucliulté dt: rlnllitut
a11 co11r1 dt: l'utwfr univeniluirt: 19 .. 3- 194.f
Au cours de l'année 1943-19~4, l'Institut de lttd('clnc et
de Phôlrmacl<' colon inles a été os.set ép rom·l·. Etl rnbon d es
clrconMnncc~ Io sts~ion d'1rnseign('menl n'a pu R\'Olr liC'u.
Maigre lu moyens trh restreint:; donl nou"' disposions. nous
avont. accuc-llli deux tra,·ailll'urs : un étudlnnt prCµ aramt sa
thh e sur 111 biologie de ce-rlains ecto1l8rasltcs et un Jeune
!Jlêdl'cin e8)lllit'n qui 9.\'IÏl entrepris des rcchcrChh sur la
prop hylnxlc de la bilharziosf.'.
En 1>rC\•isio11 dea ~\·ltn enu.•nls qui dC\'ll itnl :.t• produlN·· le
ma tüicl dt l'lnlllitul auit (:tç mis en grande pulir ~lvn~ le
iOUS·SOI du bllllmt'nt d ont la solidilC n:nait d'ètre 'érifii>c
pu le~ ins~ct eu rs (le I• DHense 1>assln- et qui •. tn effet.
parfalltmenl rhh.tê. L'n mur p:trc-klat ~ uail ètC construit.
D'autres objets ont ~tt· transportn a11 Cenlrt d'Eludts ~nt~ ·
giènc. CG. rut St·Stb:ut icn.
Au l·ours de co111lub de libération le biili111cnt • HC tou·
ché. Toules les ,·itres sont brisits, ainsi que beaucoup tle
ch::usî~ cl de stor es. Cf'r lains plafonds, notamment au 11rc·
mier ëhtl(I.", U la bihlioth Cqut', â l'amphithéâtre ont êtê dCfon.
cés par les pr ojccliles. En cle nombreux endroits les murs
sonl plul> ou moinio cndonunogés, la toitur e P nunl un 11eu
souffert. :\lui:> nous 11\'0ns l<t s"alisfaction de con stfllér que
\Oui Sl' borne t'1 de:. tll•!(Ùls matériels. Aucun membre du per·
sonnel n·.- élé 1tltei11t ; les colkclions e t les tlocume11ts de
]11 biblioth~quc impossihks à remplnct'r, sont heurcu:>cmcnt
inlacb. Il ne reste donc qu'à cffE'Clul'r ll's rèp11rnlions nl·crss.irH dons le plus brrr d élai pour que l'Institut 1rniuc
reprendre son fonc-tlonnement normal.
Malgré lts circonslances defnorables quelques trna ux
ont é lê publiés i l'Jnslilul de }fiodecinc tl dt Pharmacie
t'Oloniales.
TNJtHJtU drt OlrtC"ftur. Proftsseur Ch. Joyaçx :
Pri-cis de Médecine coloniale. Troisi~we êdilion. 1 l'OI.
1.0S~ p. l l asson, Paris.
f.'~pidém lologie de la distomalose hép:itif1ue à F11#clQl11
h~paUra, Rtvue du Foie. It (6). p. 362-370.
Rhultats compa rh tles palpations de r•les faites dons les
r égions so11d111111iscs et de Haute-Guinée. Bull. Soc. Pntb. exo·
tique, l9·H .
r:11c1111Ul\!IOn des Jl3r:'lsites :tnimMIX il l'Homme. Biologie
mMlcale (sous 1iruse).
���TRAVAUX PERSONNELS
DES MEMBRES DU CORPS ENSEIGNANT
Dans les laboratoires et Services Clinique.
de Io Faculté de Médecine et de PharmacledeManellle
(ANNtg SCOLAIJU$ 19'3-1944)
TRAVAUX DU LABORATOIRE
DE CHIMIE BIOLOGIQUE
ProftJJeur : 1. R OCH:!:
Chargt du foncllott1 d'Agrigi : Y . Dl!rum~!f.
Chef d t Travauz : C. D U·
Atd1tanl : R . MtCHtU..
J. - Bnutgnemtnt tn ddors de la Faculti (Pr. J. Rocue)
a) Conrlrt ncc l la Sorbonne (Sociêtê Phîlomalh ique).
b) Conf lrencu i la F• culli de llêdecinc d e Paris (Bnsei·
gn cmcnl et Perlccllonnement de Chimie Biologique) .
c) Conrértncc-s 11ux Facullb des Sciences et Phlllrmacle
de Montpellier.
11. - Trmxwx d11 laboratoire
A. - Hechcrchcs .sur les ent)'ntl'S
Acllo11 du prolû11wrs et ronptmenls guatildiques
c com blnts • du protU11H, J, Roc1111 et C. VtALA.TTS, C.
R. Soc. Blol. 1943. T. CX.XXVJI, 543.
I. -
Actlo11 du couplt •t11/U11t-{u 1ur lt1 puropho1phal<Ut•, J1
ROcna. Nocns VAs-TnoA1 et O. ~llLHAU. Bull. Soc. Chimie
1211-1226.
T.
Bio!.
nu.
x.xv.
Dt l'aclion dt1 lotu mitalliqut• •ur lti pho•pho/Olti Il, J .
Rocu& et NoUY&S VA:-i-TnoAL Bull. Soc. Chimie Diol. 1943.
T. XXV, t3GS-13i3.
A ction dt dlutn ion• mltalliquts •ur lts pho•pha.lau1 olca·
linei (pho1phQmOnot1lb't1 et pgropho1phatrut1, J . Ro·
CHI! cl Nouns VAs·THOAI. c. R. Soc. Riol.. 1944, T,
CXXX\'111, 49.
1'oltmtnt tl crl1taftf1rdlon dt la phoaphomonotslüatt alenllnt du rtfo, J. Rocmo:, NotiYRN VAN-THOA.! et L . SARTORI.
c. n. soc. Diol., 1944. T. cx.xxvm, 47.
Action du acfdt1 amln~• mr la phosphalmt (l/oaffnt (p ho1°
phomon ot1tl.r mt), J . lllJCllE. Oui!. Soc. Chimie Dlol., 1944.
T, X.X\'1, 1047-I OM.
�- 34 -
Af(inlti dti prottlnt.f pour l e. mtlaur d no lton dt 1110 d
d t d t m l1t11:11nlt, NGUYSN V&:so-T H0A1, C. H. Soc. Diol., 1944,
T . CXX.."<Vll, 767.
Sur la c holtlli rini•t du 11frum, N°GUYll:S VAs-T u o.u. C. R.
Soc;. Blol., 1943, T . CXX.X\'11, 467.
B. - Hr c:herehts sur l'ossification
Calt'l/fratlon fn vllto tl mod(/lcatioru t :rpü lmtnlalti dt
ros /l()llf' ltl /()n1 P1J4 d Ca. J. RO CllE et G. H. 08LTOVR.
C. Il. So c. Hlol., 1!143. T. CXXXVll, 531.
fttcll t rrM11 411r l'Qul/lcatfon XIII. - R6le dt ra plto~phatau:
tau dan• la calcf/lcatlon in vitro d lhtorit dt• " /l:rolcun
tl11 cnlcl11111 >. J, nocH& Bu11. Soc. Ch imi e Diol., 1043. T.
XX\', 1260- 1273.
,Utecmlune dt la calcl/icalion m•tu•t d IMorle dt• " fixnlt 1trJ du calcium, J, RocHE et G.-H. D.111.TOUl'I. Bull. Aca d .
'.\fed., UH3. T . CXX\'11, 488-492.
Lt • pho•plwltastJ, J . Rocm; ~l J. Cou Rro1s. l n Expoits Ann.
Bi0<:hlm. Mt d., 1944 , T. IV, PP. 219-284. 1 vol. 234 pa ges ;
'.\Io.n o n tt Cir , Mit., P aris.
Rt<herches sur la biochimie des proltlne.s
C.
f'ruclion11cmcnt des acides amints par l'acidt phoaphotung.r·
Jlq11t tl d cnoge du diacide• mono.taminb , M. MouROua et
M. nooen. Bull. Soc. Chîm. Bîol., t!l4S. T. XXV, 1112· 115.
Rtlargaf}f /Ktr ICI 1olutlons Jatint s con ctnlr~e• el .tolubllllt
tl rlluer• Pli du proltint.t crislalinitnne1, Y. l)P.nl\n!s, G.E. JAv1..>: et A. Ou noAun. C. n. Soc. Hiol., 1943. T. çxxxv11,
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Ttnfllf' ttl pht nylaltmlnt et .1ptcl/icili du plgmenl.t re• plratolf't •, J. Roç1111, Il, MIC HBL et M. !lt Ot:TTB. C. Il, Soc. Diol.,
194 8. T'. CXXXVIT, 532.
S11r ft dcnagt ~olorlm;1rtq11e d e Io pMngtalanlne tl «ppUca·
/Ion a11r p r oli lnu, J. Hoc11B, R. lhcll•L e l M. !dOU'f'Tfl. Bull.
Soc. Chlm. Hlol., 1943. T . XXV, 1316-1323.
Chrom oproUldu, J . llocu L Pha.r macie et Prod. Pharm., 1943.
T. 1., 298·303.
Stlf' la ltnt 11r en phtnyfalanint d e• proltlne1 mu1culalre.t d
h lpatlq11t1 tl .fUr ft.f rt.ftrot.s m olle_. du / oit, H. lhCHl.L
t'I ~t. ~101..:TTIL C . R. ~. Biol., 1943. T. CX.XXVll, 765.
Snr la ten eur en leucine et en rxilln des prottlnt1, J, flocn•
~{n~~~,~~~~l~~ ~-c~\:.~~~: ~~~~'.: ~;~~'. ~- i~~~~~43:~:4o
Action de Io papalne d d e la ptf"ine 111r let tlal.ron.r ptplfdlq11e1 a11xq11tllt1 participent la le:1ch~ t:t la valine dan.r
lu protUnu, J. HOCHE d M. MouncuE. Bull. Soc. Chhn.
Diol., 1949. ·1'. XXV, 1347-1357.
�-
35 -
Su,. ln llbl,.ation de la lt udnt d d t ta volim au cours st'd
rhy d l'OllJSt d ts pro tlinu d sur la position dt eu acfdt1
amlnb dans la mollc11lt prottlqut , J. Rocm!: et M . Mot:Ro u t:. Bull. Soc. Chlm. Olol.. 1944. T. XXVI, t 010 ·J02 1.
Action c onip<rrlt d ts dlutrses proldncuu 1ur lu rombl11t1l ·
1on1 dt la lt11dn t d dt la 1Jali tU! dam la molicu(,. J>rb·
Ulq11t , J. llOCllK et MOURGUIE. Bull. Soc. Chim. Blol. T .
XX\fl , 1022· 103 1.
1).
Hec hcrc hcs irnr lt>s glucides
Sur la tr-rh11fqrrt d11 mlcrodosage d t racldt l<Jr:t/1111t , C. Du-
Hull. Soc. Chim. Biol., 19 .f:J. T. XX\', 11IO· l 112.
Gly rolyu i>t f em1tnlation d11 l(Hl!J lOtal dei 1uiel1 m1rmmtr
tl dlnl tlquu, C. DUMAtERT cl Y. L. DETt l!t:X, Bull. SO<'.
Chim. Diol .. 1943. T. XXV. 1282-1289.
S ur fa nntt1rt d 11 c 11tc:re faibfrmtnt c ombini • au pltti mn
n m g11/n , C. D l'MAZERT r i li . LA\'\'. Bull. Soc. Chl m. Hiol..
194 3. T . XXV. 12H- 123t
Note 1ur tn prl PQro.llon d u C'hlorgdralt dt g lucrnamlnt a
partit' dt1 c anrpaC'ts dt c rwtacis, C. D UMAtikT e l H. l .t1:Htt.
Bull . Soc. Chi m. Diol., 1943. T. XXV, 1326.
S ur la digradallon dt la g{ucfaumim:, C. Du>1u:1tRT t l J. MÂP.·
QIJ&T. Bull . Soc. Chlm. Biot. 1943. T. XXV, 1409· 141 6.
Sur lt r~lt titi • m cJV 1ang11l11 (ufblemcat combiné >, C. OC·
HAZl?nT c l l'll. lhnnu , Bull. Soc. Chim. Biol., 1943, T. XXV,
1416-1420.
JIAz>:11T,
E. 1) Dr;ct-0nil
Thèses
t ! ·Scîrnces
Contrlbulfon a la blochimit de f(l Lt11cine et d t la 1Jallne,
M. MmJMUR, T hhc Doct. Scicnet:s !-\• tur elles, 1 vol., 139
'
pagu, Declume, Mit., A Lons -lc.S• ulnier.
Contrlb11tlon d r llude dei tifucides uzngu1°11s llbrt1 tt rom ·
bln la, M. U vv. T hht' Doçl. Sc.iences, Unlvtrsitê l.)on,
l.fO p . (ma nuscrit}.
I l) Docto rat .tn Pharmacie d'Btat
Rtcht rC'hts sllr la blochimit: d t la phênylala nine, R . M'IC H2 1T hèse l>oct. Pha m 1. d 'Etat, 19 H. 1 vol., 90 p., Otclume,
édit., T.ons·le-Sau lnlr r.
· Ru herche1 11rr le blsoln a:oti dt riparatlon, C. 1'1t0w.,~.
Thèse Doel. J.'h11rm, Eh.Ill, 1944, 122 p. (ma nuscrit) ,
11 1) D octorats en Pharmaci e d'Unfuudté
Contrllwlloa a la biochimie de la gluco~am tn e et tt l'étude
de11 glutldt1 comblnls d11 sang, J. ~l"l\QIJF.'f. Thhc Doct.
Plurm., 1943, 1 vol., 9G p., De-clume, édit., r...ons·l e-Sa unltr.
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lt sang total, M. l•. OETIF.\iX. T11 ~sc Doel. P hann., 1044,
\ vol,, 80 p., Dcclumc, édit., l.ons--le-Saunicr.
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S. :\fAN01u.•• Thèse Doel. Pharm., Ht44, 109 p. {manu&crill.
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foylq11 e, J. 1.lAHCl:!LET. Tlièsc Doct. Phnrm., 1944, 03 p. (mn·
nu,,cr lt).
Conlrfb11llon tt l'tll1dt ·d t la con1lll11/lon du pho• phatasu,
l>oclcur l h c 1111.t.-Lll.A. Th!sc Doel. Pharm., 1044, 104' p.
Cm•nuscrll),
Rrchtrehc1 1ur Io prlparation tt la crislalllsallon dt /(1 11ho1·
11ht1tt1u ulcalinl', L. SARTORI. T hès(' Doc.!. Pharm .. 19"4, 8 7
J>•RC• (m.uuscr lO.
CHAIRE DE CHIMIE ANALYTIQUE
ET HYDROLOGIE
Profl'sscur :
F . Rt)l,\TTEI
..\grégê : lf. Amwux
Ass1s1a ntc : :\flic GRUUUD
l'illdfct ''' trnlrllfou dl'I eaux 111lf11rewus , F , RIMU"Tltl , Com.
Il ln Soc. d'Jly drologle de Pari.11 ( RCun ion 1lt.' P1;11~1cs 194 4).
Uaclion ,frs uxyd(W/8 cl des rtd11ctfon1 sur l'lndlf'r d t 1111·
triliot1 dts tWl.t' mfllfrall'$, 1'', Hrn.1.TTR1. Com . t. l'Ac1Hl ~mi c
clc Médecine (15 janvier 1944) .
I.e rl'pfraqe ütctrl<111c du m l!d icaml'nl c eau mlniralt • au
cour... rit sa con1trucrtlot1 t n bo11tl'illt, du d etc/c11r SRM"'xN,
""' lldpftaux d~ Paris, F. 8nu.TTE1. ~umho conucre à
l'Hydrolo11lc, 194' (X.X• année, p. 37).
L 'hydrologie 1cltnll{lqut au ll'rviu dt la Crinothüaple, P.
1\1!.IATT&I. Jour nal llédical et Chirurgical du Sud-l!sl. AM.
dt fo nd du numéro coniacrë i l'Hydrologic et a la Thér a·
pcullque (sous presse).
CHAI.RE
DE CLINIQUE CHIRURGICALE
Proh'~seur t M. Jean
F10L1.E. -
Agr~se
:
~. D01'!
Arliclu et communications à : l'Académie de Médeci n e,
l'Acatlémic de Chirurg i_e, la Société de (;hlrurgle tle "lar-SC'iJIC, le Progr~• Jüdlcal, le Sud ,IUdieal,
�-37-
CHAIRE DE CLINIQUE CIURURGICALE
f>rofustur : y ,·es Bonwa
Agrlgt : !'... -
C heh d e Clinique : Jean UMV, FIAT
t • Uornm1 et 1.-1.\T : !l.'o/ e s11r une caiue d"ich tc da111 ranutM1lt pirldllrtlft. Soe1Hé de Chirurgie ltarseîlle, 1t octo-
bre llN3.
2 • Hot.mnit ~t Bmtn : SeJJtîctmre à sfnJJhyioeoq11u oubl e
par tralltml'trl (<J(fo·811f{mM<lt . Société de C h irursle M:-ir.selne,
G décembre HH3.
3 • MONOP..S, BO\:'t\IHI, PouRslfn:s et Hi;coRDJitR : Sarcome
rfrlelflo-lgmfJhobla.1llqm: dt fa queue d11 JllUICttra. c Ma r ·
~1Mica1 >, 15 dtt<'llllJre 194:3, 1>. 681.
.f. • BoutDB : C1111ctr d11 rtd11m propa9i au vagin. Optrat îori par uolt busse avec con1truatlon dit sphlm:.ftr. Cure de
la {ilfult rtcl<rvoginalt con1écuUve par opüalfon1 mulllple1 Cauu prluntation de ropirid. Société de Chirurcle
seille
Marseille, 17 jln\'ler 194.f.
s•
Bo1: 1uu: et LOA IOT : .A vorlt ment mortel nvec lcllrt htSodH~ de C hirurgie Maruill e, 31 janvier 194.f.
8• DouttOK : P111rpne11mothorax Mkylfi et ffslult. Gufrf.
ion par th1.1racopla1Ut8 1ucct,,(ut8. Socié té de Chirurgie
Marsellle, 8 nnl 194.f.
molyliqtu.
7 " Bouuui e l FIAT : Sy11hllome de ta co11ltt dt l vni8'taux
fé111 orm1.r nuec vlJflUra/(vn flrlfr i dlt . Socii:t ê d l! Chirurs ic
Marseilh·, 22 mui Hl.f.t.
8 • Bounotc : Sur 14:. traltcmcr11 des {ruct11rcs du col du ftmur. c Murscillc Médkal , , 15 juillet lOH.
9• Bou nntt : Stmtiologlc Chirurgicale tltmrntalu. Un ou·
\'Ug<' d e
3~0
pagt'I, cher G, l>oi n (sou s prcJi:se>.
CHAJRE DE CLINIQUE EXOTIQUE
Pcofrnt>ur : li. H ECK.ESROTU
Chd de Clinique : li. A cBANEL
Qllt>lq1u.1 a1pe<Ct1 dri comport ement tn lndochint J.' r anrat1c
d t fa mlnfn!Jllt r.trlb ro.111lnalt d mlnlgocoqut, au co11r1,
dt l'l plrUmlt mamllnlt dt H13U-HNO, F. Hl!CKF.NR01'11. c ~for
seillc Ml!dlenl, n • 6, 1•. 245-260, Hl44.
Un r ram /)O!Jllt (/t vacdnallon anllmin tngococctq11e tt1 l n dathlnt Pr<wçnl1e, F . l!RCRB SROTH. c Sud Médicale et Chi·
ru rgicnl >, 19U (l\ l'lmpr~uion).
�-3&-
CHAIRE DE CLINIQUE MEDICALE
Proftueur : )loxoss -
Agréa:é : RteuRUUU1
1• ~M. J. MosGt:S d G"5SIN : Ulcire dt: la fnrt />01ttrfr11·
r e dt l'ttlomac associé 4 un canctr dt l'atllrt P1Jlorlqr1r.
Comité Méd ical dt$ Uoucheli-Ou-Rhônt, .f févr ltr 19H.
2· M'M. J, MONGBS el E. HAwTtORS : lir11tdatlor1 c olique!
abondantt t'h.t: 1111 clrrhotique aot ci1w1ffl :mnc.t cardlaq11r.
Comité ;\lédlca.I des Bouches-du· Ahône. 18 février HIH .
3 • MM. J . MoNCH!I, !,:;. IIA\\'TllOn s et J. ;\fAtH:lllUU,f.U : Gru~·
u 1Jtlno.tt /l1Jlorfq1jt (1 manifestation~ cf111lq 11e1 lr~a atttlwfra.
Comité Médi cal des Bouches-du-Hhône, 31 mars IDH.
4 • MM. J, Mosc.i:s, HECORllli:K t't ll ru:11u : Paral111lt grutrl·
que hlg11i 0 11 eours d'u11e 1li1wu du pglore. Coinitê Mê d icid
lits DouchH-d u-Hh6nc. 28 a vril J9U.
5 • Mlt. J . Mosoas el • 1 V2RsF,,ml'J. : n 111S:lnt1ft du cardia
rite: 11n ga1trutoml1i. Société de )ft!decine de ;\hrst'llle, 17
m•i 19•4 .
a· l t J. Mol'loas : Alhfrysme a s11mpto mott'llo9ir œsopha·
gltnne. c lloru illt' llMic•I >, 15 juin 19.f.f.
"'°
THESES
B uis : Conlrlb11lfo n â N l 11dr dt Ier dlarr hit rian t lt:1 ant·
mies tl in ilata C(JrtnUels.
HA)IKI. : CMtlrib11tfon d t'Uude drs diarrhl-tit t"ht: ltA drrh.0U<111t1.
GY.YIHl : Contrlb11tlo11 <i ril udt d u d~li<1t1lllbrr f0nlqm:
d11111 l'f1rganl1mt tf de us formt1 acl11t llt·•·
CHAIRE DE CLINIQUE MElDICALE
Proksseur : Ch.
liATTE1 -
lj:rfg~
:
l f. .o\UDlll l\
T ltA\'At:X Ai'.\'XUE LS Dt; SEJ\VICf-:
Profru.e ur Ch. llATTEI :
P l.'Ae&Mmle de Mêd ecine • d écern ê le P rix Guerelin
(1943-1944) aux c Ftuillels cliniques :a-, Cii. :\fAnt.::1. 890 pa·
ges, 224 flgurts, Mauoa et Cie, Edite urs, Paris. 1942.
2• Donn h.s Ndlologique$ pratiq11rs 1111' lei /Jronr.h.u:ltult•.
Ch. MATTll. SocWê th MCdeci ne de Marseille, 2~ juin 19·13.
3• 1'rol1 cas d'a11imle grave w ogrea1ive 1wtc d lglobirtilff·
lfo11 ltitt:111e d d ü irr, lrts amtliorb par un nouutart pr()d11îl
"11r;tMMplqut Mpa!iq11t (présenlallon tle malades). Ch.
MA1"l'RI, D &1olt, GénAnD el 01!..'iA!'OTI. Société dr lf~decin P tic
:\lar.srllle, 8 d~ccmbrc l!H3.
�- 39~
4 • Hlmatomcs lraumatiques intrac_üibral, •atu durai d
utra durai, d iaoluflan 1ubaigul. Opiratlan. Guhi1an, Ch.
MATTEI, J. PAllL\"· Sociflf de Mfdccinc de Marseille, 12 jaa·
..,
vier 1144.
5• Prînclpo11:e llJpt• de rhumaflamu chronique• (p riun ta·
lion de m ;iladH). Ch. MATTl1.I, L. ISEMEIS, P. SAR.ftAOON' et P.
Ructt uJ, Socltlf dt Médecine d e Mar.scille, 26 avril 19 44.
5 • A propo1 d'une (.lpttrfU. thoracique arrondie n ~opla•l·
q11e (pr~umtntl on de r:uliogr:iphies), Ch. MATT•U et M. Au·
DIER. Société de Médecine de Marsei.!Je, 28 juin 19 4.f. .
7 " Un ulflt Mq11t clll1lqut pour le diagnodlc radiologiqu e
dt certalnCI opacltb thoraciques animüs de battemt11/1,
Ch. MATTE cl M. A UDl&R. Socièlë d e Yêdecinc de Marsclllc,
28 juin 1944 .
Prorcucur Art'gê l i . AuontR ·
J • La prallquc dn mldlcallons cardi e>vcur11laircs, ),1, AC·
DIER, u n \Ol umt\ 2~ pages. G. Doin, êdîl., Puis, juin 1944.
2 • A propos du rlgimc allmcnlolrc du ulcillard . M. AUDllA.
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Exposês Prallqucg ;\l ensm:ls de la Sociét é dl' :MMttlne de
llarscillc,23rtvrlcr 1944.
9" /..a uil' profcufonndll' du CardiDqnl', l t. AcnntA. Soc!ilt
dl' llfilttine d u Trnail df' Pro\·cnce, 9 m:id 1944 .
10• A propOI d'11nc 01.aclU t horoâque arrondie 11foplt1·
iiqul' (prtuntatlon de rndiogrnphies), Ch . MATTl!I et li. AU·
D!En. SociMé d e llédecine d e :\(arscîUc, 28 juin 1944.
11 " Un 11tlle d17nt clinique pour lt dfa{Jtluslfc rodlologlq11e
cle cutninu apar.ltt& thoraclquc.s anlmüs de ball11mc11I&,
Ch. ~IATrHI cl M. Auourn. Socl\?t~ de Médecînc 1!e MorsciJlc,
28j uin 1944 ,
�-40~
PROGRAM'Mf.'11' HE800'.\IADAI RE DE L'E."SEICiNE.\fE:\'T
DANS LA CHAIRE DE CLIXIQUE MF'..DICAL F.
du Professeur YATTEI
Lundi. - 8 h . 30, Dr BATTBSTI : Exercices clinique&, élu·
diants 2 11.nnée).
8 h, 30, Dr SAsTrNr : Séméiologie de l'app11rcll clrculntolre,
1·· année, série A.
8 li. 30, Dr 1uLL111.:s : Séméiologie de l'appareil dlgcslit,
t•• 1innéc, série B.
0 h. 30, J}r(lfe5,5cur U~Amc : Séméiologie du rein, glandes
endocrini ennes, sang, I'• annéè, série A.
JO h. SO, Profn:seur MATTE t : Radiologie clinique (louks
annèes).
Jlardf. - 8 h. 30, Proreueur YA'M'tr : Cliniques lndividuel.!.ts (3- i 6· annêe).
8 b. 30, Dr MnRAs : Sêméiologie de l'appareil rHplratolrco,
, .. annte, série A.
a h. 30, Or ST l!Pll.Ula'POLI
culatoire, t •·année, sé rie 8.
:
Séméiologie de l'appareil cir-
9 h. 30, Or STllPHASOPOLI : Séméiologie du tube dlgestir,
I" 1nnêe, série A.
10 h. 30, Profeueur AuoiEn : Electrocardiograp hie pra li·
que (toutes années) .
Atercndl. - 8 h. 30, Professeur MATTB.I : Cllnlquu Individu elle&(3• AG• année>.
8 h. SO, Dr DsSA..'!"TI : Sé méiologie du rein, ft1• endocr..
sang, 1·• o.nnée, série 8 .
9 li, 30, Dr TtUlTANI : Séméiologie du S) 51ème ntn·eu1C,
1" annh, série A.
SI h. 30, Professeur llECORDIER : SèmPiologle du S)'Sl~me
nerveu1C, n· snnte, série B.
a
h ., r roresseur :UATTEI : Cr it ique des CllnlquH
h11dl. ind i•idueMts (~ i 6• année).
8 h. 30, Pratesseur AUDil!ft : Contfre nce sur les petits soin i
(1 ..
et Z- ann ~e).
U h. 30, Professeur '.\lATTEI : Sêance an•lonto·clinlque (ton·
tes années).
l'tndrtdl. -
8 h. 30, Profe$Seur :\lATTEI : Leçon cllnlqu c
(toutes 111onées).
10 h. 30, l)r Al'i'DDAC : oemonstratlons pratiques de JJabontoire (I•• t l 2• a n11Cc).
�-U Samedi. -
8 h. 30, Dr 8.œRADON : Eu reices cllniquu,
êlodi«nlS 2" annh.
8 h . 30, Dr Duacos : Séméiologie dt l'a ppareil re.pir•tolre
a nnée, s(rle 8).
10 h. 30, P. Auxtv.u : Lts u p lor alio ns fo nctionne..'lt s (lo u.
t es années).
Co nsuJto.tion pour les 11uù•dcs exte r nes le land(, 8 heurcg :
(t ..
Docte ur C.·A. MAn sr.
- - --
CHAIRE DE CLINIQUE MEDICALE INFANTILE
Pro!eii~cur : Paul GiRAu D
Chefs de clinique : Dr llonl!RT, Dr BERGlll.R, Dr ORS INI
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Proresseur : H. Rocam
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dical >,JI. 10S-t0û, 2!'.I moi 1\'.144.
�-H ~
J .-E. PAJ UJ.S, profcucur •sr~gé
Anatoailt dt$ ctnlrt,J nuotux. avec Coss'- 1 ,-ol., 460 1>••
~srand, Mlleur, Paris, l 9.f4.
Enctphalllr: malaâque tt endocardite vlgJlunt' d'origine
septictmlqu..r: cht: un tnfonl de 3 aM, avec POIN~O. rlECOR•
DU!R Cl LUl4nflMO. Comité Méd. dt>s B.-du-Rh., 7 111:1! 1943,
ln c :\farselllc·:'lléd. >, n • 15, p. 690~93, 15 décembre Hl43.
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Ht1r.l-1ihllllf' f'rdfow tr:ust sin11soytn' 1t typt dt llJlldromt
(/t f'arlrt rb·lbN1lt m1Uriturc. C11rr fit> lti slm11ltt t'I yrtmd
volet rr(/1tlr:11 'ltwm1iru1if. G11ülso11. Comité Médic11I dts
8.-tl.-Rh., 17 juin 19-13, avec BRtMOSD t>t Rocna, ln « Ma r-
stillt-Médic.I >, n• 2, p. 90, 15 fé\• r itr 1944,
l~t 'Yndromt pyramidal. c. M:irsl"~le-:\ICdicaJ >, n• 3. p.
113-1?9, 15 mus 190.
Lt:s dtbul,J a11111lqun de la srlùwt latlrule am11ulrophlq11c.
'lbncillc-llêdical >, o • 4, p. 169·179, l:i nril 19.U.
J. ALLIEZ, chargë de cours de psychiatrie
Hallt!clnatlon1 olfacttou d gu1lalit1'1 tt lnluprétalitons
d'1ira11tn. Comité Mtdlc21 d es n.-d.-Hh., 7 mal 19"3, in
c Marsel.llc-lledical >, n • 1a, p. 686--690, 15 dl:ctmbrc 19"3.
Dtlfre myatlquc partfc11Uu avtc aftllmlrll 11whomlta11l'.J,
6y1111>0mattq11c d'1mt 1chi:ophrénie gr<wt. F.c!"c dt l'imuli11otMr«tJll', gr1l rfso11 par le cardiazol, :wec Q1.t.1v1&u. (:v·
milC MIMI. d<'s B.-d.-IUt., 4 jui n 1943, in c Marseill e-Mêt!ICH I , .
n• 2, p. 82-~5. 15 ré,•rîcr 19-H.
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Ctu~arn:1ux,
:.ncien eh('f d e cliniqur neurologiqu('
Q11tl<111ta t11,n1 dt vol chc:: t'r:nfant. c ~f11rsclne·ltédlc:i! >,
n• 13-J.4, p. 02G-G3i, 15-30 no,·cmbre 19 ~ 3.
Sur tfe11z •1111dromrs diprr-ulfs tr olt1(1t1/1. 911lrl1 ropldt·
mrnt par Nltctrochoc. Comité MèdicAI d es H.-d.·lth . UI juin
19-13, in c ~lars.-Méd >, n• 2. p. 86, 15 fé\'rl t r 19U.
CHAIRE DE CLINIQUE OBSTETRICALE
AgrégC : J. Cuouos
VAYSSIÈRE -
Profuseur : E.
Chefs de Clinique : RASTIT et D111uw.sOAl\D
A.uotltmtnl crlmintl. Complicaliow; tl l rt1il,111tt1t. U~pr,•·
$i-On. t.ot' tl dtcrr:b. .l/cJuru sodaltJ prfotnJlut,, K \',n-.,,~ 1ll11 a. Encyclo1>l:dit '.\tédico-Chirnrgicale, Obslél ri11ue. tome 1.
Rh11/1<1t1 dt$ opfrafi-011~ 1mur prolapms gh1ila11r, t-:. VAY:\·
siflnv., CoTTAIHlll>.o., F10AnRLL' et Cnœsrns. na1>por1 présent~ Il ~ ... Soc!Né d e Chirurgie de Marseille.
�-45Rapport 1ur une ob1truatlon de V. DnH~ltT. Doublt ptrfo·
ration au cou" d'ut! crruttage. Arraclumtnt dt 1 m. SO du
grl.lt, ré1tclion, guirison, J. Cnossos. Soc. d e Chil"Urgie de
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Lisions t11bt1irl'! et avort(1t11mts a.nlfrlturs, d"aprts l'illld~
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des trompe•, J, Cnono:-i. Soc. Chir. Marseille, 7 re,·rler Hl4_4,
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nel/1!! ml m oue11 d' un e a(gullft à tricolu, J, C11osso~. Soc. 1\e
Chirurgie Ile Marseille, 14 fh·ricr 19H, Bull. et Mém. T. XVII,
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1\nttcldtnl1 ob1lélricau.r, stériliti et listons lubalrc1, J.
Cnosso~. Soc:. Obst. l'i (;ynëc. dt' llarseille, 22 fhril'r 19"4.
Sllilts ob1Wricaru dt' sl.-r: tlgamr.ntoplxl", J. GJ.·ossQ:'N.
Soc. de Chirurg. de Mnncllh:, séance du 13 mnrs 1944.
Traittmtnt du ambtorrhü.1, J. Cnossos. Conf. 11.11 cour111
du cycle de perfectionllement org•nlsC par l'A$SOCi•tion tl..-"
Internes et :\ndens lnlernes.
l]lllîsotion tle l'anes!htsle ipidurah: dam 11n cas <le d ys·
tarie tl11 Col, ll.A:snr. Soc. d'Obstétriquc et Gynl'!cologic ti c
MMseill<!, 2 G ttOÛI 19H.
Jlorl {lPtalc par sectuplt clrculain du cordon, GOJHASI> r-1
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normalt', Bounooxcu:..
Co11trlb11flon d r1>t11dt de la COll(fu(fe â tenir dans les l.:ysll's de f'<Hl(llr t complfq1u111t Niai gm1Jltlo·p11hpéral, H. SERMENT.
Conlrlb11llon à rtlude de Io riartlon dt la blennoroglt par
le ln.rlmtt d'ugotamine. Elude des oarlollons de PH rtrPlcal,
:Mlle Ct:1wmu..
Co11trlbullo11 (t l'il11dt dt la parl11rUfnn chtz fe1 ftmmu
ttyan subi nue liumtntoplale cfo tg/lt sotfris, 1\, E!tMRNAJH>,
A proptJs de trois ob.str11afions dt clsariennts foltt1 so11s
fpldurole, M. FA1v 1u:·u'AACll!R.
CHAIRE D'HISTOIRE NATURELLE
( Seclion Pharmacie)
ProfHseur
HR!.
chaire : J.
Chol de Tr:l\'llUX :
A. -
::\1.
B,u,A~SA!m
r.
8..\U.S5AHD
P RUJSSU!R
NQ).flNATIO~S
a étl· nommé pro!csseur
B.
~nns
c.h nir(',
TRA Vi\UX
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�-
47 -
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6°
J . BALANSARD et
I~. l )l!LISSIER :
s·
Ç. -
t•
THESES
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2• E. Dou\'RTŒR : Sur 1111 nouviri (lpparel/
11/IU,é en chimie ué(IUUk
colo-
f~'extrac,tio111
TRAVAUX DU LABORATOIRE D'HYGIENE
Proft's.scur \'101.l.E
Ors di vers lravaux effectués, l• plupart n"ont pu êlrc
J)Ublih en tab on des dlfl'icultés actuelles.
Il.~ nnt trail ~ ;
- Expérimentation 1mr le typhus murln cher. 111 souris
et Je rat blanc par Instillation i11tra-nasale d e virus,
- Expérimenlallon sur Je b acille ly phiquc murium chu
le cob•yc.
- l!:xpirien ce ch ei les antigèMS glucldo-lipidLqut'S du
B. l )"llh l murium c l leur nt'ulr:tlis:rilion par d ivers sérums
chu le J.ap in .
- Expérienct chu les :mt ig~ncs glucido·ll1,ldlquc du B.
ty1>hi murium et leur pouvoir vacc ina nt chex le r-ohayc.
- f:xpérien cc che1 le chien dt> séru m d<:11rotéinC de cheval ri sa valeu r lhCrapcutlque de tr~ns fuslon.
Expérience en collabora tion a\·cc le Dr Pl...\cu n sur le
it.hfoo comme animal 11roducteur de séru ms aggl utinanls.
- Expfrience en coll1bora lion avtc Je Dr F1uCK1tR s11r 1:.
d ét ermination du pouvoir typh ogi:ne des coux d'alimeolsll on. (Comptes-r endus rlf' l'Academie d<'.s Scien ces).
Nou1 ne parlerons 1111s ici d es nombN'UX !ra vnux (en collnboralion a,·ec le Dr N,\R ONNE ou :wec le Or l"iAnoN:;;c cl
Mlle LAFONT .au Ce ntre de Hech er ch es d'Etudes d'Hygiène)
�-
.C8 -
porta.nt sut l'ép idémiologie de la f ibre typhoîde à Moruille,
sur les anal)'U." d'ea ux d'alimentation de la ré;lon, sur
l'élude d e la d lslribulion des cas de rihre lyp hoide daa1
les dlnrs quartiers d e la ville, sur les J:ilts distributs dan1
la vill r-, sur les uux u~e-s d e a ville d e Marseille, etc••.
TRAVAUX DU LABORATOIRE
DE MEDEONE LEGALE
Professeur Pour1.s1NES
TOX.ICOlOGIE ET INTOXlt':ATlON S
Acllon d11 uenill d'ubelllt1 111r l'acUultl oerm/Jiatlue de
c Z('(l nw111 ,_ ll;\I, L. CoR:<ll L. \'. P OUHSINK" e t Il. 01.l.l\'lli!'.R.
Communie.lion à la Société de Biolosic: de Mar s<'ill<', 15
décembre 190.
Action ,Jt la coichicil1t tn sot1illon acqueuu 111r rartlulté
9uminulfvt des graines 1/e bll. llM. 1.. Con,.· 11.. Y. Pouns1NIS e l H. Owv11tR. Communication ll la SodClê de UloloRie
de Mtrs.eillt". octobre-no\•embre 19.C.C,
St1r lrs uariotions pafhologique1, selon l u dous. 1/e la
dt la division des llOga11x a11 tolfrs de ffolo.rirallon colt'hlcinlque ,/e..s cellules mtrîll~malfq11e~ dr la
rurlne du Ml. Mll. J,, COK:-llL, Y. POlJR.'UNP.8 et Il, 0 1,l,l\'ll!fl.
C. R. h ln SoeiCtC tic Biologie, 19-U , tome CXXlt\'111. )>. 042-6.C3.
.\/0<1fflnrtfons dt la .dructurc des 11-0yaux tf tlr11 d 11è1e1
1trlll'l11rt d
cbtt:mu·.r par le venin tl'abt:illl'S $/Ir l es celfulr~ mfrl1Umt1liq11t!11 dt lrr Nic/ne d e Ni, M'.\1. 1., ConNIL, Y. Po i, 11s1Nr.$ Cl
H. Ott.1\'11m. C. B. l1 la SociCI{: d e Bioloi.tit". 19•8'1, lo mc
623·624,
Lt:~ lh"1n1 hl1!ol ot1ique.r t:.rpfrimrn!ule11 oblet111f1 ch r: la.
11011ri1 bftwr-he par l'fmlium. MM. L, VIOSOLI, \'. POlll\IHNRS.
Il. ÛLLl\'llUI el li. MEmAND. Communicalio11 à la SoclétC de
Biolo.cic de :\far.seille. Juin 194.C.
CXXX \'111, J>llQ:t•.S
THES E
Elttdt: lf>Xfeoioglque de l'indfom. Thhe de Ph:mnaclc
MAnLAso.
~larseille
HH3.
�- ·~ LABORATOIRE DE PARASITOLOGIE
Trauau:r d11 Professeur Ch. Jon:u1 :
Prids dt Mldecine Coloniale. Troisîime édition. 1 •ol.,
1058 p. !ib.uon, Puis.
f.' tpldtmlolog(t dt la dislomalose h tpatl qut à Fast lola
/1tp1.1tlt'11. Jlcvuc du Foie, H (6), p. 362-37{),
R i1 11llals compari1 du patpction• de ratu fa 4tt1 d<rnl)
{l'~ rl(Jlot11 1oml<mal1e d dt J/aule-Guinü. Bull. Soc. de Pnth.
notiquc, t9H.
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PA ltASITOLOGlE
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édition. lgo1 .. fdil., Puis. 1!H 3.
•l brigl 1ft Mlrfrclnt el 1/ygilne drl T l'OvaU, J , S.\ VTft. \'illé<l. ·rrevoil Provt ncl'. l !H.C .
Rap11Ml
got,
~dl!.,
•ur l t rtclauemt11t profl'uionntl, J.
Pa ri1, 19.i..&.
SAUTn.
Soc.
�-50-
CHAIRE
DE PHARMACODYNAMIE ET MATIERE MEDICALE
Fe ro1nd
J,
D11LP11A1:T,
M~RClf:R,
proresseur
Agrégé, Cher
des
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la /iûpau~rltl t 111r l'l n1t$1fn isolr. Com. M la Soc. de Diol. de
Marscllh.•, mal 1944.
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Juin J9U.
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tozlcllt t t la ffzatio11 du salicytatr dt 1011dt. TI1Ù$t Ooct.
n
Phuin1cle, juYll't 19"4, llarseille.
THESES F.T
M E~IOIRES
E..'O COURS
Contributlr,,n d ril11dr p/wirmar:ufogf.
q1u dt qutlt111e1 dfriul1 parosympalhicomtriquts dtl 11rt·
thanr1.
Jacques
MIRCIBI\ :
JacqueJ M11111;11rn : f.t~ dO:Jagrs colorlmrtrique1
• q11rs dt l'mlrhwllne,
d
blolt>Uη
F. l\1 11nr.11m, JncqLH'S M1mc11m H )Ille )fACAtlY : Co11trlb11/1on d rn11(/t pllarmacodynmnîque de q11tlq11e• c 11io-papa·
uh{t1t1 • ~y11lhitlqt1es.
F. llancum l'i J 1cqu('s lhmc1ER : ffude /Jharmncodynamfq11e dt q11tlqur1 dblut1 d e la f)enûdrlnt.
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CHAIRE DE' PHYSIOLOGIE
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grsUl)t:, G. M OJHN, • Vich)··M~di ctl >' 1943, p. 111 -UI. .
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tl t n l'ilb.u n ct dt1 1écrttlon1 m édull1r1urrénalt:1 tl thyr(lldltnntl, G. Mon1N. C, Il. de la Soc. dt Diol. dt l\fArscllk ,
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l'adrinalfnt: •tir t'lrlle1rtn Isolt, G. lloR1:->. C. R. de la S<J.c.
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ar lb ftrtlgur mu1culalre, G. !llORIN, B. Gou:r.os cl P. CoT·
TON, I bid em.
7 • Grodollon dt1 t{ftb cardio1inh ibitr11r1 dt l'ucltatlon
l>a(JO.lt ,,,,. lt Chltn po.r 11"1 o uillations dl" rt'la:rotlon, G. Mo·
ru s, li. DoN:oilt'T et B. Guuzo:s. l bidtm, 26 ovrll HIH.
s • ArrJt a11rlrulairc 1am arret urntrlculairr µor 1"zcltal1011
anlri/119t (/Il t!tr/ l.JO(Jllt, G. MORIN, M. BO:SNt'r cl B. GOUZON,
1Mdt-m .
!J• Inhibition t l /alfgu r: nm sculairr:s. G. Monrn c l B. Goul'O:S . lbitlcm.
JO• ..l cl10 11 (/u 1mc1111w(!Oslrlq11e :wr la cot1ll'aclilitl p11/.
mo11nlrc rhrz la Gnmo11lllr, V. Do:s:-:1:."1'. C. R. d e la Soc. (le
Ulol. (tn cours de 1>ublico.tioo).
11 ° Ttch11lqut: d'tt1rtgistrement dt la 11rruîo11 putr1u1t1<1î·
re par voit cuulcalt', V. Do:s:.:ET. Ibidem.
�- - 52 -
CHAIRE DE P HYSIQUE
Proresst'ur C111vALU1tR, didPclt'ur de l'lnsl ilul National
d'Hygjene, à Pui5.
Pro reueur Duao rLoz, Prol'e-sstur sans c holre.
Chargé de ronctions d'Agr~gi:> et de Chef des Tuu.ux :
Docleur H. Roux.
PUBLJCATfONS
S 11r lt do109t 111tctropholomélriqut dt fo ultamfnt ,\ da11'
lei 11rmlull1 trorfglnt vtgétale , P. D UBOULO:t cl M. I'. ll RT>T>8,
Tr. flts membrN de 111. Soc. de Chimie Biologi<(Ut', n • 1, 194~ .
Prlu ntatlon d'ap11arci11 mor1ochromott11r1 â 11/tra·vfolet
tl d t11mlNe vlilble, P. Dt:oouwz cl n. Hm.tsSRAl'. Cahiers
de Physiq ue. n • 20, p . i , 19H.
S11r la prlunct dt 1ub1tancu anlioxyginu dam lt1 r/11111 animaux. IV. lnltlbltols hydrosolubte1. r . Du•ot1Lo:t et
C. C...so1a. Soc, Çhlmie biologiq_uc, sêanct> de mars 1944.
Action titi antlo.rvgéne1 hydrosolubles d11 /oit'. 111r l'o.ry</ntfon tlt'.1 tf ftr. éthyliqut'-1 dt1 acidt1 ura1 , P . l>t:eOULOJ:,
C. G.\~Qi.;v et G. SB81hLE. Héunion b ioloftîqu e de :\f.useille,
séa nce du 26 juillet 19"4.
l.t>1 n11 Uoxyaeno nalurt{s dt.t h1lilu, P. DuRou1.oz. Con·
fl!renca dCYAlll le Ccnlr<' d'Etudos des Corps Grns de la
Chambre d e C.:0111111crcc ; c n cours de puhlication dflns Corp•
orm r.t SIWilllS.
S 11r l'trlr<1ctio11 de l a vilami11e B, Q partir dtl 1111111 a 11lmtwx et v~gétou.r, H. Ho cx et Y. T .11:vsH rnE. Soc. Bio!.,
~tla n ce du IU fh rlcr l!lH .
S11r lltlt méllw d e de dosage dt ta cor-arboxg1au, H . Hot.rit,
C Cllll\'Al.Lmn et Y. Tn!>SEmE. Soc. Diol .. sNnce du 26-4 -44.
Sur lt do1age de1 forme1 libru et pgropho.iphorylée de la
vitan1î11e BI dari' ltl U11u1 animaux, H. lloL-x N Y. Tn-~·
s1111ut. Soc. Biol., séance du 26 .anil 19.U.
lnfl1'tt1Ct dt l'ibfouisiement prialoble lflr l'adaplation
ritl11ltt1t1t, H. Roll:r. e t Ch.-t-~. Rocm:. Soc. Diol., séance du
16 r~vricr IDH .
I.e laboNllOi r e a enco re part icipé en out re 11wr. t ru11ux
de l'l n'llltut d e Recherches sur les Huiles et Oléagineux ;
iiu conl rôle des mtdica mt nls ; au conseil technique du C. O.
des a.ll mcn ts d u Bélail. (Professeur DunouLOt).
�-$3-
CHAIRE DE THERAPElITlQUE
Professc11r : Hobe.rt POINSO,
J • Suppuration bron<hlquc par Inhalation dt fragment
os•eur . Gutrison aprlt extrocllon bronq,hoscopiqut, a.'•ec
et Bu.MCll.411.P, c lfa rseille·Mldlcal >, o • ?, 15
•
fh rier 1944.
2• Œdimcs dt cau11cc chez im enfant dt lrois ans, av1>c
M. HAWTllORN et Mlle llcnAuo. c Marstille--M6dical >, n • 2,
MM. ÛHHt.GA
15 février 1944,
s• T11btrculasc m({{alrc" type de gram1/fe froide chez IHI
rnfant de quatre ans cl demi, &\•ec MM. JI AWTllQRN cl FA.·
l\RtollL c ltarseil1e-Médlcal >, n • 3, 13 man: 1944.
4• Er11thime no11eur d nod11/c1 sow-cutanb 011 co11r1 d'unt
fgmphogranulomnttac malfgnc. à \'tC Mll. L,\\"AJ.. ( [A\\'THOft)o;
el Dnr1N. c Marselll e-llédical > , n• 3, Hi mars HIH.
G• La primo i nfcctfon pleurale chc: l'u1(a11t. :.r llar.selllc·
Mê-.Jlcat, o• 3 , 15 nrnrii 1944.
o•
A11évrysme.s arlhle/1
éfv.9~$
d ts deux ffmorci-popUUes
chc: trn ulelllard dr 78 lll!S, &\'CC MM. H. MOSGKS ~t CJ.MPA"'"·
des R.-du-llh .. :u j am·icr 1944.
7• S11ndromc dt JJœblus avec malformallon1 digilolcs. avec
MJJ. SALNOS, HA\\'THC>t~}I et HBURTE111A.TTL C:Om. i'iléd. des
DouchH-du-Rh ône, 21 ja1u·irr 1944.
8• SyphW& virute11te cl1t 11011vcau-né, nvc c Ml!. I.•.WAL ri
l>l!'IOASTI. c Paris-Médical » , n • 1, 10 J!tnvicr 1944.
Com.
Med.
9• Pfr6f1tan<'e rlu ca11al urtérfo' cllt: 1rn no111iru11-11é allt i11t
dt myltoâlc d 1/'llydroâ1Jhallr, avec ltM. MARC:ORHLLES et
CmnoN. Com. lli:d. d es B.-du-Jlh .. 23 juin 19H.
10• Ltuclmit algue ci forme hypuspllnomioallque chc::
1111e fillette dt 2 ans 5 moi1, ~,·ec MM. H. Mo:-oES et lL\n·
l:ORKLLES. Corn. Méd. dtt 0.-du-R h .. 23 juin 1944.
11" Pnt11montclomlc pour mallrdlt kydfq1u cl11 voumon,
11vcc ;\IM. AmrnRT, PovnstNIKS et MtTRA'I,
Com. MM.
tics B.-
1111-llh., '1 juillet Hl"4.
12• Co11/r{lmtlon d Nf11dt dfoîq11r e l f111fofoglquc dcJ
n o<fulc• sous-cutaflt& dt Mtyntt. 11\'E'C MM. PoURSIXE'i N MAR•
cu11111,.1.P..';. Gom. Méd, tlu ll.-du-Rh., 7 juillet 1944.
13• l~a rëglc dts onllcldtnti lmmldiat1 dons la pratiqut.
mldlcalt. c ProYt'DCt'-lléd lc:i.lt' •· juin t 9H.
�:';4 -
-
CLINIQUE DERMATOLOCIQUE
Doct eur Pa ul VJGN& Charge dt Cours
Doelrurc Jta o Ou:iiAs ri Je~n CA.1.vET, Ch efs dt Oiniq ue
THi\VA UX SCI E.i.'lTI FIQU ES
Pnul \fn,N~ : l.t problltmt m~dlco-ltgal dt1 tlfrmr1IQ1t:1
/1tofudu1111dft1 rtacl io1uiellt1. Soc. M~d. du Tra\' . 21 rtlttrs H .
Paul Vw~• : /.a mal(ufit dt' llu11itr·Bœck Sch1mma1111.
c St11I Mé<licnl ('I Chiru rgical >, 31 rnnrs 19.U,
P1rnl VmNR c l V.uigs : Manl(utationa corn~l'ntlta tplrMllâlc1 pttttlrmt fa 1al11m froitlt. dan1 un caa d'trylhrtnlermfr•
1ch t1101lf -0rmt d t Ilr1Jcq. SociHé Ophtalmologiqur, Q\·ril 1944.
P aul V1GNR t l lLuu::mu,:1.LES : L t traittmtnt dr lu •v11hlfl1
par lu na1111tu11.r co1111w:rl1 lri1.>altnl1 dt raru11tr. c Ma r11tll·
lr-'.\létJlcal >, 15mal 19H.
Paul Vui,•11 : La 111phlli1, mtdadlr profruionntllt t l t1rel·
drnt d11 lt'lwall. Soc. lftd. du T rav.11.i l, 26 juin UIU. ,
Jun nuu ..~ : EtlalOfJft tl traittmtnl d t1 t>rurlfs tocolf1ts.
c Sutl llkllcal t'I Chirur gical >, 31 mars 19·U,
HYD ROL~ E CLINIQ UE ET THERAPEUTIQUE
M. P1B1u, Agrégé, cl1argé d u cours
L t1 i111llrC11ior15 creno climaflq11n
t
tri
palhalO(Jfe cofo11ialc.
Provence llMJ c:tlt: >, oclobrl' 1943, 1>. 13 c l novembre
Hl4:J, l)Hfit 6.
•
A 11ropM d'1111 Ca& tle maladie d t Kahler avec pr~1t11t,1tlcm
de pli<'tl. Eu collabora tion m•ec M. BENOIT. Comit~ Médi ·
toi dt'I U.-du· llh .. 7 janvier 19"4 ; c Marseille-Médlul , ;
Soc.. MM. des llôp. d e P11ris.
lrldlraflflll crc11ulhtruplqurs en 1KJlhOlogie cardlo-1X1•c11·
lait"t. c Pronnce M~dicale ,, anil .l!JH, p. l -8 el mol 11>H,
11ag(''l U -17.
I.e tralttme11I d'"rgtnc,- lnsuline-gluco1t
dans l'œdlmc
aigu d11 poomatt. Comile MerHca:' d l!'s 8 .-du-Rh., 5 mal 19H ;
c Ma.rstlllt·Mhlical >, n ~ 5, 1944, p. 230-233.
1lnl111lr: btn:C>iique !JffWt. en collaboration avec MM, V1LLA cl B'\VDIUAT. Co mité M~dical d l?$ B.·du-Rh., 7 Juillet 19.-4.
\!11r l/'t'lurmble 111r la mlléoropatholo9/e m odu11t. c Sud
Médical l'l Chlr urgical >, .septembre 19H.
l.d1 lllmbtlau. A1pec:t cfi11ique tt tMrapt11liq11e acl 11tlle,
tll col1:1bornllo11 nvec le Doclcur :\lART1s. c llevuc Méd icale
de Fnince •· n • ~.
\
�FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
RAPPORT
do Ill. CORROY, Doyen
MON~J&UM 1,1! ll.ECTKUR,
Ml!..~SJBIJl\S,
J'ai l'ho nn('ur d<' vous 1)réscntt'r mon Ra pport sur- Il' ronc·
lionnement et les trn1ux d(' 111. FacullC, pt'ndant l'anntc
1iCOb.lr e I D'3-l gH ,
L'Hprlt d e- lrav1il c l d e discipliot, comme Ct'lui de gran de
so.1idarit l!, que jt' s ig nalais dans m H rapporls utérieurs, nt
)'ttt
pu ralenti, et, unt' fois de pltl.h je dois louer 121 perH-
,.éranct' du personnel l'i df'S l!ludianls..
MaUt('Urt'USt'mrnl, 11 f aculté a dù fcrmt'r ses porlH aux
étudhmls, le I~ mar.s, sur ordr• d<'S 11ulorith occupantes.
:\fa is lts travaux de rech erch c.oç se sont p o ursuivis e l n'onl
eté ralentis q t1'à la .suilt du l)ombardem('nt d u 2 7 niai. La
rentrl!e scolafrt' se h•rn h eure usement 1l ans l'air \'h·if!ant
d'une France
llb~rée
1
NECROr..OGIE
l.a Facutt(: a Hé p orlicuhèrement Crapp ~c. celle
t1u11lre deuils ~ u ccHsib : Mlf. les proressC'un
ann ~c. pol'
hono r11l rt' ~
BUIS'iON, HOULl.11\'IOUS, DECRQCK e t )(. P F.OUll.ll/\N, A1dstan1,
lui'. le 27 mal, par le souffle dù à l'écl atement d'une bombe.
M. Henri 8 1.1t.,.,ON, Professeu~ à la Fac ultê det)ltls 42 .ns,
t'll mort a u nullin du G janvi~r. alors qut', Je $0Îr m~mt', 5e"
1ociens élé,·es dt,·alt'nt f~ter son jubilé ! ~é à Paris, le 15
juillt'I 1873. tléve de l'Ecole :\"ormai e Supé rie ure, Boursier
de l'lkole des Jla utts Etudes. H. 8u1ssos acquiut facilcmt'nt
le grade de Licencié es-Sciences Mathémaliques e t P bydquc,,
puis le titre d'agrégé, enOn le grad e de Docteur h-Scien Ct't
physiques en 1901. avec ur1e thhe brinantc mell11nt en relier
r actlon de la lumière .H tr les proprlélés superficielles dts
mêlaux. Le 2 aoOt 1901. LouU LIARD envoyait i\ Marseille,
comme f.hd d e t ravaux de Physique, celui qui dcvoll pren·
cire une de~ p re mières places. 1lll1' côth d es cu... nva, des
FAllt'IY, dei> JU )18LLE. Maitre de c onfér ences, pnls P rotrurur·
adjoint, Henri Bu1s~ON de venait Professeur tllldnlre de Phy·
s ique, lt 7 novembre 1914. Sn collabor.'.\lion prl'mlllre 1im1:
lrayau x de MAClt DE Ltl>ISA.'11 d'abord, de Charles FARRY fl!J•
�-55suite, lui v• lut une reaommêe bie11M1 niondîale. U c Ph)·slque a à Maruille ta.il devenue un ceotre 111elif et attracur,
.irlce 5Urtout a u Jabtur de eu deu:ic hommn : Ch. FABRY el
H. Rmsson, qui, •iltnci eu$ement et modtstcment, par un
lliilbeur d e toute u ne vie, 0111 1>oursuivi et découvert chaque
jour la ,·frllt.
MobiliR 1>endant Ill guerre dt HIJ4, H. 8 ClliSOl<l mêritei t
IR f:roix titi Guerre, le 25 oclobre 1915 ; la Croix de Chev•}for lie Io J.~~ion d'llonncur, ln 11 juiJlct l'Jl 8. Membre cor·
rcipondnnl <le l'ln.slllut, Ofücit:r d e Io. Légion d'Honncur,
il f ut nommê membre du Co1nitt Consultatif de l'lfoseignemt1'11 Supfrieur cl Auesseur d u Doyen en 1932. A Ion~
t sards ,il l't"ll ete le digne Chef de ec!IC Maison, poste c;u'll
rd\lim deux (ois.
Par décret du 31 mars 1937, Il devenait P roresseur tle
cluse excepl ion n('llt et. le S novembre 1943, il prenail p.1a ce
1111rmi les pro fesseur.\ honoraire~. aprh 50 a ns jlc vie scicn·
Ufique.
Pour .ses cheh, llenr i B1,11:01•ms fui le consellltr .i;ûr el
I O)'lil . senltrur a rdrnl de ses convicllons ri ' ' "
s11 tifnirosilf.
Pnur ses collt1boratcurs el S<'S élê\·c~. l' fui le ,,111!1 comprC·
hcnsU. le lllu s conthint d es m11ltres et sn 11implicilé n'avnh
d'i'!J;ale que sa bonne humeur cl son dévoueme nt. t u rechtr•
ch e11 qu'il • failcs, les t rav:mx l•issês 11ar lui, ass11renl à son
nom une 11:11 11vegordc. tont il tst uai qut Io Scirncc est in·
\'t'stic, comme une o.•u\•r c d'nrl, d' une jeu nesse <1uc r icu
Ill!
nClrit.
Ses oh~quts onl é ll cilibrh·s, au ml'ieu d'une anistan~
nombrrusr, le 8 ja1n•lcr. Ls dépouille mortelle du défunt a
e'.:tC i.oluér pnr 1\1. lAV!J~ t: 11.1.N, .~11 nom jlc~ Anciens El è\'CS,
f>:'I"
M. MA1m.rn.1.AS, au nom des Anciens Elèves de \'Ecole
Normale Su~rieurt' ; par le Doytn. •u nom de l'Uninnilé.
l.ouh Hou1.1.R\'lllVI!, Profrucur li •'n Fncult\: Je1m is 30
;ins, disllllraissail, l e 16 nvril, il l'Uie ile 82 a m. 11 nnq uil,
en
efl'el, à Honneur , le. 21 j11nvicr 18G3. Admis â l'Ecole Polyll'chnll)llt. tlh·c de !'Ecole Normale Sup(:1 ieure, il sorl a.gré·
jlé rlrs Scknct's Phy11!1ues rn 18!15 et nommi- Mmmr tel
Professeur au Lycée de Coutances. Trob années plus tar d, U
<'n5l'il(nail au l.ycée de ~fonlpellle r. Doettur ës-Selences en
1893, il pus.li à Lyon comme ~b.ttre de Conférences, puis
à Caen, en 18!15, comme Chartié lie Cours, puis comme Profc.u.:lur titulaire. C'esl sur ln demande, qu'il étail lron$fér~
!. Marseille, le 1•• dtcembre 190... CheYalier de Io
Ugion
~·n o nn eur en 1920. il rut Asstsscur d u Doyen
en I!>?" ; l'ilge
de ln re lra ilc sonnant en 1933, il devena it Professeur hono·
r;i.ire fo 15 Juin.
L<- 1 tr avaux de L. J-lou'I U\'IOU• comportent deux partie\
qui se suc«dent dans le temps : la prt-mlêrc, consacrée aux
études or igln11le1 ; Jo seconde, 6 la vulsarisatioo. JI a tM
�-57-
le premier en France l éluditr les lames minces métaUiqucs
cl il s'e1t alltch~ ensuite à Yulg:arin r , d ans une fou1.e d'or.
tic.les el de livres les ré.$ultats généraux a cquis par la Scicoct . Ses chroniques a11 journ~ • Le Temps ~ é taient des plUJ
a p préciées. Proruse11r remarquable, cla ir et or donn é, Il fui
aoul un conrértncic r de choix el uo anima teur doué d'un e
amabillt~ pufaltc.
Un nomb reux corltge u:~ompagna son ce-rc11eil le 19 ovrll
e t le Doyen lui ad re.u .o u n dernier adieu.
- El le 0.KCFIOCIC, Profeueur honoraire d o Uotanlquo,
s'étclgua lt M so11 lour le 6 juin. Nê l e 28 Août 1868, Il Ball·
kul (Nord), Il était nomme Boursier de licence, •uprb rie
la Facult~ de Liiie. en 18UO. Licencié e n 1892. Chef de Tu.
va ux i la f.'aeulté de ) lontpellier, il dtvenait, pendant sepl
ans. l e eollaborattur du ~bUre d istingue FU.HAUT. Doeteu.r
és.Sclences, Il él•lt nommé Maitre de con fél"toccs d e Bot.nique l la Facullé de l~llle e n 1901, à Ja Faculté dts Seienees
de Marst'llle en 190•. où i.' était t itularisé comme Profes.se11r ,
en 191•. dam, li chai re d e Bob nique agricole.
Ë. Oacnoc• nall, av11nt tout. la p:usioo d r l'rnseignemcnt
que l'on retrOU\'l' 11\ 'CC un .sens p ratique et u n .soiu lrès mar·
quë de la prtciilon dans son 11 Guide pour les t ra,·rrnx pr:i.tiqucs de Botan ique > et sa • Méth ode pratiquée rie l'Ensei ·
gnement de la Botu 1iquc >. En oulr e, la Botan iqu e réglonal e
l'atti re et ses tra vaux 1 W' fa Géolo gie agricole cl rorcst ifre
de la Provence on t opp orté une co nt ributio n à la phytoso·
ciologle moderne.
Chevalier tic 111 Légion d 'Honneur, p rofesseu r hon orai re
en 1937, il d ut quille r ses tr av aux pour se consacrer unique·
rue nt A la compogoe d e sa vie. teI'['îblcmcot a tteinte par ht
m:i.lndit. A St'S obstque1, le 7 jui n, li. C11oux retrata la Cir·
ri ~rr du défunl, l aite dt droiture et de conscie nce profession·
ne Pt.
- Enfin, le bombardr:menl du 27 mal tauchaîl , en J)leine
jeuo rsse, Slanlslu Pmu1!.llAN, Assbtant de Botanique depul"'
quelques mols, e t qui vena it d'i:lrc nommé da ns l es Senlcts
ci•ils d es Colonl o. (;( chercheur iHe posséda i! une luge
culture, disait son Mallr c, et il nait mené avec une réelle
m aitrise les rechueh<'s de chimie végëtalt, qui d evaient lui
C'ont~rer son diplôme d' Eludes Supérieures. All irë vers l'a.lgo ·
logie, il a \•all en trepri s également des t ravaux .sur la vêg~la·
tion de l'Etang de Rerr e.
La Faculté s'incline, i.vec r espect, d e\•ant to u1
de laniiJJe~ si (:prouv~es, et in.sc r il les noms du
dans le Llvrt d 'Or du So uvenir.
cc~ deulllli.
O isparu~
�-
58-
PE.RSOXNEL E.."\SE IGNANT
MY. Bu1ssoH el 81a1"n' ont ét é nommés profeuturs hono.
ralr ts à I• f'•culli:. :'tl•lhtureul("mtnt, M. Bu1:sso s n' a pu jo uir
il e .1on litr e qut pendant trois mois.
~t. C&l'llOlll!LU, Prortsuur a la Facult~ dt'S Sciences d e
Nancy, 11 l:té l ra n sfért tJ11ns la cha ire d'..\gron orn ie Coloniale
nouvtlltmt'nl créée
~
Marseille.
M. l\otJAl10, Charge du !)ervice d e- la Cha ire c!P P hyalque
li ha Fncult~ dt'S Scie-n crs de Clt rmonl-Ftr rand , a é té nomm é Profcucur lilula ir C' de Ph yslque 11 !a Faculté des Scie11·
t es d t Mnr$Clllt', e n r emplac ement d e '.\f, BUISSON, rtlrail~.
M. ;\fo n1s, Prorencur d e Physiolo gie à la F acull l: Mixte de
Médecine et de P ha rmacie de '.l.larsei1h·, est chargé de Cours
dt P hyslologle animale à la Facn'té des Sciences.
La Fac111té Hl heureuse dt compter ces !rois l llltr ts d isti nguts et brillu ts par1nl les sie ns : ~le est ainsi auurl-e
de l'avenir d4:'s l..aborato iru importants qui $0nl confth à
leu r direcllon,
li. SACKMAS~. ch•rgé du Storvî~ d t I• M1ilrbc dt- conff·
rC"nC:H dt l iée.nique d t-s fluidH , a lié nommê ll•ll rt de
conffrcncH <lininrsitO.
l\f. Dll.!ISLllU.U:, Assislanc a la Fa cœté d H Sciences dt l~yon,
est c ha r1i:é du Service d e la. lfaitr ise de Confhence d e Çhl·
mie Biolol(ique et des Corps Gras, d o nt 11 c réation A )farseil1,. • été tltmandée (Jar le Comité Général d'or aainlsallo n d es
Corp's Grais.
Ces d eux 1tf:clslons nous attach ent tleu x excNle nts orgn.un mêca ni cien t"t un ch imh to
11 i11ateun 11lci n11 d ' 11rd eur
bi olo11iste dc 11u11111t.
M. llomm. p rlson nirr de 11ue rre, Maitre ile confércncu d e
Mall1émRtlqllCI Gé n l!ralu , supp.lèè p:ir :\1. 1)1.•o:c, a été no m111l: 1>rofesu:ur tilul• lre à I• Faculté des SciMCts de Uo rd Hux, M. PA11...t.oux, égalcn1ent prison nier dt' guer re, a succèOê à M. Rouafl, sa suppl h ncc Hanl tou jours 11uurl:e l>tr M.
BLANC qut nous rtmt r<"lons vh·emrnt pour tout son dé,·ourlllUI.
M. Ct1:f1 1t:Hl!;l.L1, Prof esseur d 'Agronomie Colonialc, • fit
p romu d t la 3" à la 2' das.u.
M. llAYMf>S D. Pr ofessrur de Chîm ie, a êlê promu. au cholll:,
dt Ja 4' t\ la 3· classr.
C.HEl-'S D E T R.AVAVX
M. lhCAJ\D, Chrf d t Tr avaux, adm is à faire va loir scs d ro its
à la retraltr , a été nommé Maitre d e co n fére nces hono ralrt.
M . CAt..A,, Chd d e Travaux (Univeuitt) , a su.ccédé à M .
JhCA.n o (Ela!) <:I M. CARl\t:flRI!, Assista nt de Chi mie Industridi(', à ) f , CALA S.
�~59-
ASSIST ANTS
)f. 01s120T, Assisi..nt d e Géologie, chargé de Cooftrences.
Ji. été nommé Professeur de Géologie à la Faculté d es Seien·
CH de llontpcllier .
lflle S. fABHll il rt'mplacé li. Dss1zoT comm e Aulstante
( poste d'Elnl) ; elle • Hé rc-m11'acét. â litrt• J)l'Ovisoirc-, 11ar
Mlle Dvnoui..
M. DA\'IU, Asslslant de Botanique, no us .a q t1lt1è 11our d e·
venir As.sistant amc travaux 1>raliques (le Bio logie du 1>. C.
8 ., à l a Sorbonne. Snn po.slc a etê con fl(: à ~t. r 1101111.11"s,
Préparat eur INllJIOralrr.
M. Russ•. l'roft"s.seur d éléguC a u Lycée de Bulla, a &uocêtlé a M. CAIU\ttlllt ll, Auhlanl de Chimie l n<lu1lrielle.
Ylie S111m.u, l.leenciée ês--Scîcnces, a succMé à M. n u"
comme Aulstanl auxiliairt' de Physique. c-t Y. Cn.uu.11~. 1.1cencié ê1-Scirn~•. 11 rtmplaeê l fl.lc Sl!Btl.LE.
)[. LOZA, l.icenclé b&irnces. a été di-légué d ans les fonc·
lions d'A!l.listanl d 'Agrono mit colonialt'.
)Ille KOHLl:IM a été nommée. â titr e provi50IN'. Assi~l;11nte
de Bolaniq u e. en r empl•ceme nt d t' li. PEGl' I Û"AN.
M. Conos, A$$lsfanl de- Phys iq ue, a êli promu, au choix,
dt' la 4• :\Io 3' chus..
PREPAHATF.Ul\S T IDfPOffAIRES
Ont êlé nommh Prépa rateurs tl'mporaire1 :
Ph ydt]ltt :
lUlc CIAlli, en rc11111o.1act'm ent d e M. DAllf'm N" ; ) (. Pow11,
t'n rPmplaccmcnt <le Mlle <::1.1.1s ; ) !Jle G. FABm:, c11 rempl11·
eement de '.\I. G"utA1rn.
CMrillt :
'.\Ille Al'llHSSON·B1u.. puis Mlle AUARD. t'n re mplact'me11I de
LAGARDS : M. 8 ou "o111-. en rempt:actmt'Dl dt' )f, C.:OL<Hf:<l"Biologfe Wgllille :
li. LA\"81\0SI. pui~ M.lle <::œc.u.m, t'n rt'mplacen1ent de
!tf.
Mlle ETIRIUC.
Bolanlque :
Mlle PU.OIT, c-n r r mplace mt'nf dt' M. Pf:OUILHAN ,
Phy1lologle :
:\.Ille .o\1nULL~. en rC'mplacement de Ylk CosTA.
AIDES·T ECHNlQUF.S
lU.~e l.1P.1JTA110 a succ(-dé à lime Duv1m u1m, au prh de l t.
C:t:R10H1n.t.1 (Agronomie Colonial e).
�_.. _
PERSONNEL DE: SERVICE
M. Su::oLA~. Mécankirn, rst dfc~ê le t .. septembre 1943,
M. 1)1u..1i1.u, Garçon , a été odmis à la rct railr.
M. ~llA":O, G11rçon, a étt'> r elevë de su fonctions.
Mll e Aht.:TA, Da rnr-d ac:tylogr aph e, a succédé à Mllt> P.mo\'ANr, au SccrCla riat.
Pro111otlon1 :
:\f. At1~'AVD, C11rçi:>n , de la 2' à la I'' classt'; M. BON.rnoo,
Corçon, !le la 4• M, ~ti. 3' dai;.se.
Cong~•
:
li. 011.u1,o.s, Garçon, du 9 j uin au 29 j uillC"t 1944 ; M. JuMON, Apparllcur, d u 19 juin au 29 juillt't ; ~r. Bnv:t, ConcicrIJt', du 29 juin a u 12 juillet ; '.\I. Vanos, ~récaniclcn pro,•i·
&olrf". 1lu 8 au 27 Aoùt : ~I. AR:sM:D, Gar çon, du 11 a u 25
~tp l embre.
OISTl ~CTIONS
HOXORlt; IQl'l':.'i
l i. VltS ~IOT, Oirt>dt'llr honoraire dt' l'E. ~- S., Ancien Clu1rgio de Cours dr ~itlh#m aliques a la Facullt-, it fié élu utt'mbrc
de l'Af'.adtmle des Sdem::tos. hommage q ui rt'Jallllt sur noire
~foison.
M. D1s~vau.1, Charg~ du Ser\·ice d<' la '.\lailrise de Confê·
rc nct~ de Chimie Ulo.'ogiquc el des Corps Gras, 11 r eçu, d e
la mrmc Aecidémle, Je Pri:c. Enzy ruotouin pou r ses tr:wGux
sur Io rcrment et les sulfur:ues. Toutes nos chnlenrt'uses réli ellAllons'.
Ont Hé nommés :
I.e l)oyeo. \'ice·IH'hidt'nt du Consril d'Admlnht r.allon 1!11
Laboraloirc Nation01l dt>s '.\falières Grasse!! el \llcc-Prhidenl
du Con:sdl d'Admilli:slralion du Centre de RecherchH d'Hygi~lle ;
:M. MAl\GA11.J.A;;:, Prêsîdenl de la Sou!i.·Seclion de Mllriil'illl'
li l • \.ommiuion scienli(lque de l'i. T. 1-:. n. G., et M. f:11oux.
Membre de la Sous-Section ;
l~ I>oytn. ;\1:\1. TRAYl"ARI) et Pn'lT, ) ftmbrH du Conseil
d 'Adminlstration dE' l"lnslitut dE' Biomélrc Humaine tl
d'Oritnlotlon Prof<'nionntUe.
Aprè, a\'is d u Conseil d e la F01cultP, en da te du 1 ' Juin
19H, le Doyen Il citt, a !'Ordre d e la Fa culté, pour leur COD·
duite t'l leur dhouement exemplair es, à la suite du bombartlcn1tnl 1h1 Hmcdl, 27 mai 1!).i4 :
1.
~ P1!R$1)!\'NEL
MM. f.AlllHt\tn~ Mti uricc, Chef de tl'tlvau:t de Chimie gêné·
raie ;
Goczo:~
Bernurd, Assislant de Phy5iolc11le : COTTON
�--. 61 Pierre, Aulsttnt d e P hysique ; Dlil.E1.:1L Ga b riel, Aide-lechnl·
que d e- Bot.n ique gé ~ule.
Il . -
ETl.:DlA!<.'TS
MM. Al.JHNV.S l'1 Çn millt {EcOlf' d e C himif'), DRRTRANn y Ile·
n é (F'.cole de Ch lml l") : Mlles Br..\NC lfireille (Moth émntiquc~
gé nêr>i le!i), C.u•u s Pa ultlte (Ecol e de Chimie), COSSTANTINO
Suzanne (Ch imi e génèrcile) , :\f. HAROUTOUS IAS I::dott11rd (l~O·
le <le Ch imie), Mlle MAHGA1L1..\s :\laric (:\lal h , gCner a le sl,
MM. MA\' NA 111 11n Mnr ccl ( !·: ('oie de Ch imie), l.1rsKY Rolnnd
(Ec<ltc de Chlmll'), S..UNT-:\IARTJS Geo rges (Ecole d e C hl ml('),
ACTIVITE llNl \'ERSl'f AIR E
P1u· décre t e n .dt\IC du 14 no\·embrc 19-U , une Cb•i rc
d ' « Agro nomlc Co/onlalc • cl un po..slc d 'Assistt1nt o nt Clé
cr Uio !I .ta FlltCUl!é. Nul 110111<" que, la guer re lerml nf>f', cdte
cr h tlon im porlanlt' nt M:>ll sui\•ie d'u n dé,·1-loppcmc nt pa rlic nlltrt mtn l b rilla nt.
D':m tr t' pari , Io. crht ion d ' une Maitrise d e <'onréru ets de
c- Chimie Biologique t'I d t's Cor ps Gras i. 3 été d t ma ndê-.i
au M i ni s l~rr 11:1.r Ir Com ite GCnéra l d'O r ganisall on tlu Cori1.s
Gru, que ta Facullé r l'mt'rei f' :i.vf'c e mprrssrmr nt, Cette '.\li.I·
l ri ~t' con111 crera uni venilu irrment l'exi.slrner à '.\larnillr tl u
c I.aborato lre Snllona.•. tles Çorps Gra.s i. et l'cnseis nement
de 1~ c Chl niic Biologi que :t .
A :\'ice, la F:1cl•llé :1 collf!bor é, côrrrnie c haqut a nnée, it
l' ncl ivit l! du Cenlre Un iver s ita ire :\lédilerranéen, légèreme nt
ré duilt à caus~· tir s événc111c11ts. Les séa nce ~ de 11i recllon,
p our l e ~ Sciences :\l11th\•11111tiquc5, on t i'té assurées 1rnr ) l:\f.
T ttAYNA1m. T 11111v, BLA:--c. Plus icUrs conrércnccs on l étt\ ùonnécs 1>11r M. Co 111101·, s.ur le « Problème de s orlgl nf'$ de
l'Homme i. .
l,"n c~· dr tic co nr~ renct'S, orgaoist! pa r l a Sociél C Sc ien ·
tifiquc tic lht1e1lle, a 11c rm is à l nt. T umv. CA~AC, MAROAIL•
LAS, P nAT, $,\ CIUlAs:-..·, d e prêter leur bienveilla nt con court.
STATION MARINE D'ENDOUME
F.n 19.f!S, la Station a \'U r cucrrer, autou r d 'elle, les flls
de rcr ha rbelh e l se multipfü r â son \'Oisinagc l ntme dlat les
Installa tio n' mlli tairn. Le so us·sol a é té occ upe cl lous
les maltrltU !t qui fy t rouvait'nl enlrf'pOsés onl di sparu. En
1944, la Stati on s'e!I t ro uvée englobée dans la vu te o pt r.11·
lion •d 'évacuation qui dcvaî t vid er de se-s habitant& loute li.
poi nte d 'Endoume. De.$ démarches ont ëll! failts :mprh de~
outorités d "occu1>t\t ion . Ell<'s ont p ermis d'obten ir le main·
tie n d e ln St ntlon. l'a utor isation d 'y nccéder, avec 'alsstz•
p asser, pour ci nq lr11.vallleu rs cl le garçon d e labora toi re,
c l d'y deme ure r pour le gard ien t't sa fomille.
�-62:L'nenlr est lié il l'uprop riallon, p ar la \lille de &brM:ille, •u p roRt de la Faculte des Sciences, de la ,·llJa vo laine c Nord-Cap •· L'atr;11ire p a ralt en bonne voie . La station mtrine d'Endoume a r~ris son ttlivlté scienlHlqueo.
li convient de la modernl.ser pour que cette acthiilé u- ma intienne n ec le co ncours d es lravailleur s étungeu à l'Uni nrsitô d'Alx-Mnseill e. L'extension de Ja Sta tion et ceUe ile
l'Aquarlum 11oseronl d es questions d e p ersonnel, snns douti:
plus dlfllcllei li résoudre que la qu estion des c:rédil 1 pour Il:'
malérlcl. li e.st nécessaire d'envi sager 1J n pr é11arnteur ou
un aide-technique et un garçon de labora lolre, p our l'Aqnari uin et ~es 111 nnexes à. crêer •
...
Off: 1943, Je public n'avait p!us acc!s l l'Aquarhm1. Toute
recette t lalt, de ce f a.il, suppr imée. En du temps normaux.
avec rap1>0rt des entrées, et à la condil ion d 'avoir une orgau is.llon modeste, l e- budget d'un laboratoire peul sup portt'r
les frais d'entr et it'n d es anima ux et du fonctionnemen t d e
)'Aquari um (pompa, compresseur , et c.). Actuellemenl , pri\'é
du produit dt'S t'ntrfrs, le budget du laboratoire de !'Aquarium n'y p eul suffire. La tolalité des crbdil.s est a bsorbée
par i>ent ret len d'ua Aquarium i n1produ clif . D'aulre pa rt. la
suppression de !'Aquarium poser ait tle grave1 probl ~m es. Ce
sonl des qutstlons qu'il faudra e nvisage r eprèl la guerr1·
e l b.lre en aorte que le budget de !'Aqua rium et celui jlu
labor.:itolre dont i.I dépend, soient dislinch .
..
l.es mê111t'S 1r11\'ailleurs qtie ra.n dernier ont fréquenlé la
Slntlon : ~!l'e F.nrn B, Préparatrice : .:P,{. Vt LTllH, Cherch eur ;
M. FuttNBSTIN, Chef du Laboratoire d e !'Office Sclenllflquc
l'i Technique des Pk:hes marilim('s ; M. Deu:uHANCI! et :\fme
SCHACHTISH (IAborat oire de la Cama rgue}.
1--tl t ravauii; ont pu 1c poursuh•n:• a\•ec dt'S dlfflcull!s acCl'tles pour se p rocurer du matérit'l. Les recltt"rc ht-s d'ensemble (dragages et étang de Berre) ont dû ~Ire inler rompues. Des expériences d"iêce'ogie ont Hê mis.es rn place,
mals abandon nl:rs en raison des reslriction.s .su r la consomm ation de l'éleelricili.
Lts t ranux su r la biologie des eivel~ts ont Hl: conUn ués ;
lt- m :itériel li dU. èlrc rcchc-rehê il lslrt>s et dans l'élang d e
Derre.
M. FURSl!STIN a achev6 un très hnporlllnt travnll sur la
bioloftle de la Jardine 1f11ntique, 1)résenté c omn1e thhe de
doctornt h-Sclcnce1
...
:'llr.tlg r~ d t! très grand es diflicultés de deplllcemcnt el de
séjou r , ,ln voy;ige.s en Camargue ont pu ê tre- maintenus cc-tic
�-63-
•nnéof'. Y. Dauurusc:a, alde-ttchoiquf', • pounuivi UI rt•
cbf'rchf' t cntomologJques sur ln Bois d t' Riègrs, el Mme
SCHAC:HT•"· us rrcherchts sur la biologie d es uux tempo.
r airts. M. Tu« OS·DAVIO a pu e nt reprendre des rtchc-rcb t'f
parositologlquu. Au l•bor atoir f', le triage des colltcllons
ut achtvè , l.'cn,·oi d ts dinn grou pes une sp~cla4îstes a ~lé
mspndu. Çcptn da nt, M. Ir Pr ofesseur V ANDllL (Toulouse)
a b ien voulu d éterminrr lt'S Dopodn terrestres. Mme
Sc11,\c11Tr.R t11 dCterminC h:s mollusques d 'uu dou ce e t d'enu
saumAlrf'.
En Cnmurguc, M. LOMONT, Aidc-Trchniquc, 11 pu hire
r!!g1.11il-rt'mcn1 les prétèvrmenls en cinq st111ions et les obier·
valions mHtorologlques IJl-quolidîr nn es.
L' l:tudj! blo loe:lqut" de la Camargue est as:sei « va ncée. pour
qu'on 1rni u e e1wluser, pour l'après-guerre, une gra nde excursion intt"r-unh·ersil•irr .
8 •.t.TIMENTS
Lors du bomba r dement du samedi, 27 ma i, deux bombts
Mini tombtts aux abords immédiats d e la Facul!C :
L'unr, sur lt Co ll~,e MOllf'rnf' Victor-Hugo, 6 quelques
mHrcs à pt'int' de l'lnst itul de Physiquf', qui a brite égale·
ment lu Ser vices ad111inistralifs et lf's St'rvict'I des Scltn c•s
~olhémali qucs. et de l'aile droitf' d r l'lnsli1111 de Chimie,
Chimie P.C. B. su rtout ;
•~·autre, il l't11\~I, d t' Cf' dernier Institut, donnant .sur les
rnt>s J-':on·Goih1n et tJe Turenne.
t~n r ab on du dlSJlOSlt lons pri:ses, aucun acchlcnt lie JJCl'o
il. la FocultC me-me s'cn lc.nd, pul 1~<lnn(!) ne s'est produit
qur un t l t> n os Msistants. ~I . PECutLHAS , 0: ma lhcur1n111ement
lrou vC Ir. mort, ru t Snintt - mais ,•es d ég~s m a t~rlcb sont
impo rl anla.
Il \'a S.AM dire que l a dl'uxieme bombe- e sl celle qui a rait
lt p lu s de domm&~f'S. détruisant les trois sallu du La boratol·
rt- d'f.s<;al5 ; inals lt'S effets dr lo. prr mîhc n'u sonl pu
moins consldlrables :
Lcs !oils onl élé crcvés par df's dé bris t'I tle-s éclats de
tonte sortc (60 1)('rlOrations imp0rt1nlf's) ;
L u muri; o nt ttt cr1b<'h pn d i•f'rs pr ojf'clilf's ;
Ilf' nombreuses vll rt>s ont Clé brisêt's (2 ...00 f'n \ti ron) ;
Ors grillH ont ttt arrachées (10), des J)lafonds perlor~s
(1 1), dc.s YOltl.s roulants endomm3gês (80), 6 cloisons tn·
foncéts ;
Iles pnrlr11 r t flts rcnl!lrH, $QUS Je ch oc de la dênaço·
lion, onr~té di sjointes (160) . un escalier l~zardé ;
EnJln de$ ch ~n1u1 x pendent un peu pe.rt-0ut.
A l'undenne Facullë (C11>nf'biére), une bombe p endommagé la hçodc SUtJ du b Îl.ti menl, o fait effond re r le balcon
�-
6f -
d u 1.. ét15e, pui1 • éd1tê 1vaal d 'alleiadre la çour, tn
ë•enlrtnl le mur. De c e fait, la voûte 1oulen1al un 1mphithU1rt el tes ptaocben du l.. e l d u 2" Mage (Blbliot bCque)
''est dêplacêt d'une façon :iol!'wiblc. L' immeuble • énormê·
ment soutrert, le mobilier ~gal'ement , mais, fort heur euttmcnt, •ucunc perte n 'a Hé e nregistrée à I• Blblioth~que d e
la Faculté. Celle-ci po\!rra-t-cne demeurer dans .son local
actuel ? Ou bien la r estaura tion de !'Immeu ble étant JugêP.
impossible, foudrn+ll lui chercher un nouvel asile provi·
a.olre?
Le bo mbardemcut du qunrtier d'Arene, de l a nuit du 1"
a.u 15 il.OÎll, n' a occa$1onnC que des dégàt$ légrrs p1ace Vit·
tor-Hugo (\· ll re1 et éclals sur les totts notamment).
Lli scrnal nr d e bataille, du 21 a u 27 aoùl, a de nouveau
épro1U"è nos bâllme nts, )>1us parlicuHêrement les toits et les
partiu supêrieure,s. U s -dégâts sont dus à la chute d'une
~ombe qui a ravagé plus de 200 m2 de le toiture des Sciences NaturcUes et ;. 4 obus qui ont déterminé des dom magH
irnportanls dans lt5 combles et au bboraloire de Gtolo~e.
où diff'frtnles pitcts de Yu* furrn t allelnlcs. Cu nounlles
dtstrucllons sont allrlbuables i la battrrie allrm1 ndt qui
~lait Jn$11llée, Jwtr ~ c61é, da ns le lcrrain d u R acc1 li.
PUBLICAT IONS
Cette annlie rncorl', maigre les d i!ficu1tès de plus en pl u.1
croluantts, les Annate.r de ta Facufli ont continué à pQrAltre : le tome .XVI r enferme ~e 3'" fascicule.
Quunl aux C. R. aommaires dea Travaux del f,.abor(ltolre•
Ir fnselcule VIII contient les notes originales de nos cher·
cheurs.
Une t able gCnlira.1c d es ma!Lères des dix premirn t omH
de la dcuxltmc serie d u Annale1. relath'c aux annêe1 de
1921 il 1~37, a Clé égaleme nt pubHt e.
PRIX
Le Prix
CKA~Clll..
a été décerné à l'uo1nimité il M.
~l a u
rice CA."rubr;, Che( d e Travau1: à la F aculté. ~- C.\RR l~RK
tsl l'aUltur d'uo e tllhe de Doctora t ês·&iences, $0tllen ue
d evant 11 F acuJté, 5Ur le soufRage drs h uiles.
l....r Prix e l I• Médaille de l a Fondation Louis et Jules J SA.~·
F RllRARl-Donu. on l Hé décernés à
llf:l'ISAT-8 ART11iLU1Y
M. ROCN llU • le Prix de la FACUL'f.Î n '• pu é té dêctrné par
RUit e de IOlnque ,de Fonds ; le Proix <l e l'A550CIAT IOS UB'S
AMClllNS Et.11\'liS ~ A1111i Dll L:\BOf\ATOIRE Oli G itOJ..OGl.11, il
M. TA.YU, prisonnier de guerre.
Mention nons aussi q u e la Société de Géograpble a déccroé
d eux d e ses P rix ô d eux c hercheur3. de la Fi;,eul\6 : 1c. Prix
GvPT1~. à Mlle France Cl.n10HAS ; le Prix PVTmiA!l, à l\l, Jean
a•
FURNRSTIN,
1
�-63ETUOIAXT'S
Six d e .nos êlbes ou •nclens êlhu sont tom~ ht.roTquement au cours du bataiJ.les qui ont abouti à la llWra.tlon
de la région provençale ou .encore dans la ~riode qui Jes a
précMêes et pript.rëts : le capitaine Robert Ron1, Claude
CANAC, Paul Dr LOATO, Constaat in RArTats, J•cques CATAU
l't Geo rses SA1NT-:\fA.nT1s-. La Facul té a vivement 1-csstnti ht
perte de cette belle et géné reuse jeun<esse qui s'est sacrifiée
pour sauver ln Patrir.
EXAME.N'S MEDICAUX ET RAVITAILLEMENT
Le service de :\lédr.cine pré\·enth•e qui roncllonnc d ~uls
le 1"' janvll'r 19.44 , a u.11miné un certain nombre d'CludfantJ.
Mais bc.ucoup de ceux-ci font défaut. Ce sentiment d & tn6-ftance à l."l:gard d'un examen :si utile poW" eux, c:sl inexplicable. Les rhultats sont pourtant là, qui demontrent l'utllllê
de ctlle visite mMicale. Fa udra-Hl avoir rl'cours il. l'article
2 dtt dêcrl'I du 3 1110111 19.C2 pour obliger les éludlanls l se
soumettre à Cl'lle formalité qui n'a rien de vc:xalolrl' cl qui a
Hé. insllluée uniquement dans leur propr e inlér!t '
Un service de di.stribution dl' biscuils casélnh • eu, par
conltt. beaucoup plus de J>uccm. IA a éte org11niU en liaison
:J.\'ec le Secours N'alional qui nous a fourni ce pr~cleux a1imenl. Le m~me organisme a pHmis d e faire .sen•ir aux tlu·
di.:i.nls :sans lamille à 1.Carseille des r epas l rês appréciés.
SC.Ol.Al'UT E
!.'année scolnlrc a N~ J>ratlqut'menl rêduite de: moitié. Par
ordre des l\Utorllé~ d'occupntion. nous nvons dû, cn clTet,
rermr.r I(' 15 m:irs 110.s portes à tous l es étudianh Inscrit&
tn Yne de l'aCC"1uis1Hon d'un dip1ôme. La Faculté n éte au·
toriliée, dan1 fa premiére quinzaine d e mars, A o uvrir une
i;c:nion d'eumen1 afln d e pouvoir consacrl'r 11'4 efforts de
nos Eléves et hlter qu'ils n'aient ainsî perdu une année de
:scolarité.
Us iopreU\'U des «rlifical.:s .:se liODI ainsi c:treclu4'es en
l1ill', à la .surprise des étOOiants qui n'ont pas eu le temp'
de revisu leurs cour s. Toutefois. comme le progumme de
ce-.:s l'Xftmens ne portait que sur le.s m::.l i~res traitées daM
le prtmitr .,emeslre, les résultats obtenus ont élé salbfalaa nb ; -a.ussl la proporllon des rcç~ a·l·el1e été excepll onnellemenl élevée.
AprC!i le 15 mars, ll's lo.boraloirc.:s sont restés OU\'l'rts, Au
personnel unlveNllnlr<! .se sont joints J.m certain nombre
de n os élhes qui, .sans faire acte de scolarité, on l 1u1 ainsi
bénéflcier d'un enseignement pratique orienté \'en 111
c he rche, pn.rtlcull!rement utile pour eux.
�-
66 -
Le nombre d e nos Etudianls • diminué de p rès d
e I• mol·
tie : tle 1.105, au cours d e 1'année 19•2- 1943, U est
de.scendu
À 659.
Celte dîminulion est donc considérab le e l doit !Ire
attri•
buée pri ncipalemen t a ux deux ruîsons sofv.ntes :
1 • Tra osfe rt , d ans ~es Facullh d e Méd«ine, de
l'année
prêparaloîr e orgnisêe, jusqu'it. prisent. dans le-s F
acultés des
Sciences, sous forme d e CertlRC111t d'Etndes P. C.
B. ;
2• Ruplure du relallo ns n ec la Cor se.
Il fa1ll ajouter ê cela :
1• I.e retour, dans la zone No r d, de la plupart
des etu·
dianfs qui 1'uak! nt quilltle l la ~ulte des êvênem'ent.s
de
J940;
3• IAs di1nc111tk de dëpfaccmen t e l d'allmental lon
;
4 ° L'incertitud e des temps qui 111 amené, en particulier
la
fermeture prématurée de Je faculté, à partir du
15 mars.
Lo. tliminutlon a donc porlt sur Je Certificat d'Etutles
P.
c. B. d'abord (8, au lieu de 2()S), 11'1 sur l'élêmll'nt
cnsuJte (4.40 au neu de 846), licence et auditeurs masculin
surtout.
Ce.s 659 étudia nts {UO h ommes et 219 femmes)
au lieu
de 1.105 (1!46 homm•U et 259 fe mmts) l'année derolère,
se
r~partiue nl ainsi :
H.
F.
CerHftcat d'Elud~ P. C. 8. . .
Certlncals d'Etudes Supër. Licence), 26-4
Ingénieur • Docteur. , . ..........
2
DipUlme$ d' Elu{les Supérieure s
7
Dip16mes ou Ctrtlflcata unîver• lt . 71
DocloNt ès Sci en ces.
2
A~g•lfons et c.A. l l'Enselgoem cnt
St'COndair c.
.. . ... . ... . ..
Sa n5 rechert'hll'r ni grade, ni diplùtnll' 85
..
•
-
Total
167
'
1
•
16
23
...
-
431
5
8
75
20
108
HO
659
Le nombre d es inscriplion5 prises t êtë de 555 (1.771
née dernièrt') dont S81 ont été pa)'ée-s et 174 gratuites.l'an·
La
11roporllon des gratuité a donc été de 31 ?-. contre
16 'I'
l':annh passé.
ETUDIANT S ETRANGERS
Le nombre des Etudhlnls ~tra ngcu e diminué,
~l ans des
proportions encore J11us not1blcs. De 42", il est
pan~ à 16,
11001 3 cla mes (1 ll•litnnc et 2 Russes) et, cela
ne saur11t
surprendre en nison des héncmcnti .
�- - 6i -
Cu 16 élüd lanls ~e rép• rtiurnt • i ns i : Albanie, 1 ; Annam, 1 ; Arménie, 3 ; ~1gique. 2 ; Grke, 1 : HOnArie, 2 ;
Italie, 1 ; Pologne, 1 • Russie, 3 : Yougoslavie, 1.
EXAMEKS
J.u ré1ull11ts llgurant dans le présent raJ)port concernent
toute l'année scolaire 1943·190, soit 111 2" session de l!NJ
et 111 I" session d e 190.
En rai son dc.s circonstances, 'les examens de cette dernière
seuion, nus.d IJJe n pour le baccalauréat qu e pour le Ccrliflcat d 'Etudea P. C. 11., le Certifie.a l lVEtudes Supérieures de
~lcence, l<:s Dipl6mct11 et le s Brevets, ont clù Cire ·1nnncés et
ont eu lie u pendant l• première q uinuine d e mars.
En oulre, Um." seH lon complé mentaire a été a utorisée, du
15 a u 30 juin, en ce qui concerne les examens proprh à hi
Faculté, en (ueur des êtttdianls qui n' avalent pu pauer
leurs e u men s, ou 11 lotalite de leurs examens, à la session
de Mars. 9 étudiant. seult'ment )' ont p ri s part. t'I, lous, pour
lt's Certiftcats d'Etudes Supérieures de licuce.
Enfin, ~ y 1 lieu de signaler , toujours e n niiaon de11 eir·
constanets, 11 suppression des épre m•u o r ales • rcumeti
du bacealouréat.
1. -
BACCALAUREAT
La Faculté • complê :
t• A là 2" 11eufon de 19 it3 :
- Po ur li• 1•• par tie, i;érie Moderne, 866 candida ll'I d ont
287 ont élê odmls, soit une 1proporlion de 33 % ;
- Po ur la d(l11xi~me partie. ûrie M, 441 candidats dont
136 •dmi1, 5(111 une pro1>0rtiGn de 31 ~ 2• A lu t•• 1eu/on de 1944 :
- Pour la , .. par1ie, strie Moderne. 1.381 candidats d ont
G71 ont été admis, soil une proportion de 4!> ~ ;
- Pour la 2" partie, sér ie M, 707 caodid.lts do nt 354 admis,
soit une pr oport ion de 47 "'·
\
Il. - CEHTIFfCAT D'ETUDES P. C. B.
A 12 2" session d e 1943, il n'y a eu que 5 candidats dont
2 prhen lalen1 le P . C. B. i 70 points et deux autres, Ulll.'
par tie unlement du P. C. B.. en "·ue de l'Agr égation de Phi·
losophle.
Ce.s deux derniers on l Ht rtçus, ainsi qu'u n deA eondith1h
a u P.C. B. i\ 70 J>OlnU, $Olt une proport ion de 60 ~1c.
Ln 1" session de 19.U n' a gr oupé ê-ga1eine nt que 4 candi·
dais. Un seul, Il' d n tlnD.n t A la méd ecine vétér ln111ire, pré-
�-tl8-
i.enlalt Je P. c. B. o rd inaire, l ts trois autr u, le P. C. B. •
70 pol nu.
Le prtmler et deus de eu derniers ont élt reç.us, ne-c la
rr1enllon asses bien, so it une proportion de 75 ""·
llr. -
PREPARATlON A L"ECOt E DE
MlLITAIRE DE LYON
SA~TE
En r11lson des circonstances, la préparelion nu concoura
d'e nlrte fi !"Ecole de Santé }iilita ire de Lyon n' a pu ~Ire
crg11nl.sét celle nnné~
IV. -
CERTIFICATS D'ETUDES SUPERIEURES
DE LICENCE
l.a 2' seulo n de 19.t3 a groupé 19,. candidats donl 78 ont
lit ad mis, soit une proportion de .. o <;;..
Sur lu 19t cerli6cats po$1Ulb, 9• Ha len! rti'atlfs a ux
Sciences Mathématiques, 32 ont tte d l!linh. soit 34 9'o ;
pour ltt Sciences Physiques, poslul h : 68 ; dflh·r h : 27,
aolt 41 ~ ; pour les Scirnees Naturelles, postulés : 34 ; dtlivrh : m. 50it 51!1 ?D.
Pour la 1•• ses.sion de 19-H , ces chUTres sonl r esri ecllvement les sulvanl s : candidats , 3ï 7 ; admis, 217 : pr o portion,
S8 '7o ; Sciences Mathématiques, 182, 93, 5J '1o ; Sciences
Physiques, 127, 82, 65 % ; Scienee11 ~atureL!tt, 68, 42, 62 % .
9 candida l11 ont pris J)a rt à la seulon ~pécla le de Juin,
dont 2 pour Jea Sciences Mathématiq uu (1 reçu), 3 pour
lu Seltincu Phy11iquu l2 reçus), et 4 pour l u SeiencH
Nalurc11t-s (3 rt-çua).
A I• suite de ees exame ns, 57 étudianll, dont 26 damu
o u Jeunes filles, onl obtenu le d iplôme de Jictnclé.
\". -
DIPLOYES D'ETl.:DE.S SUP EIUEURES
5 dlpldmes d'EtudC"S Supêrieur es ont él! Mlinés. savoir :
4, pour les Sciences Physiques, à li. Gaimu (très bien. avec
félicilolions du Jury). )Ille ùArs t'l ll. Pou.a (lrh bien), M.
CuAftLU fbitD) ; 1, pour les Sciences Na turclln. à 3ie, Juusi-1
(tr b bien, nec ffiic.Halions d u ju ry).
VI. - BHE:VF.TS D'ELECTRICIT E
ET DE Clll MIE INDUSTH!Bt.l.ES
li a été postulC, en 1oul, 1 brevet d'Electrlclt6 Industrielle
1 admh.) et 3 hrl'n•ls de Chlmie Jndustrlellc (2 ndinls).
�VII. -
69-
BREVET DE METEOROLOGIE
42 c.ndi dal1 Ï e >0nl préstnt~s a u Brevtt d t MétWrologie~
S8 ont Hé re~us.
Vlll. -
BREVET DE MECANIQUE DE l~'ATl10SPlfERE
ET METEOROLOGIE SUPERIEURE
il ce Brevet. Tous o nt t té
2 candi1Ja t1 1e Mini prhenlh
admi s.
IX. - DIPLOME DE CHIMISTE
li a Ctê postulé 17 d ip lômes de Chimi ste e t 17 ont élé
déli\·rh .
X. - OIP LmilE D' l!lr:GÉNIEUR-CHIMJST E
A la 2• nuiun de U 43. 1 candidat s'est prtsenté et a élé
r eçu. Pour la 1,. session de 1944, ces nombres sont resp ectl\'emenl de 16 tl de 14.
XI. - OOCTORAT D't:NIYERSITE
Trois thhu ont êtê sou ten ues, a\·ec suc ch, par MM. BON•
tl JOOLli!'f.
Le l)ttmier a p rhtnlé une t hèse sar la c Conlrlb ullon •
l 'ét ude de l'o lih:nllon d u c ombusfi blts s.oli dcs, liquides et
ijazeu x à 1iartir des ma l i~rrs grasses v égétales > . l,e Jury,
compo.d d t M. Tu s , PréKiden t, et d e ~t:\I , M.u ut.\ 11,1..\N e t
C 11ovx, lui Il cl\:ct•rni': Ja me n tion honor able.
1.n t hCse d e ;\I. Co LO:-!NA p ortait sur c ln ro rmu lio11 du B B
dich1or od itth)1i-thC'r >. L e jury (M. T IAN. P rê sit1ent, !IL\!.
JlAYMOND e l C...L\'1IT') Jnl n dl-cl'rné la mentio n Trh honor R•
NllFOI , CoLON S.\
b!e ,
Qu11n1 à M.
Toou~s.
son tr11,·o.i1 sur la c Contribullon à )'étu-
de d e la com position chimique d e l'essen ce de '•vandln >,
lui a ''ah1 li:t mrnlion T rh hon ora blt- et l u fèllclt•tlons d u
jury. Ce d e rn ier comprenait M.
~Anc..uu..., s
, Prësid('nl, ll'M.
CHOL'X el C\LVKT.
XII. -
IX(i t-::..~IE CH
- DOCTECR
..\ucunt thhe n 'a !!lé sou ltn uc celle a nnée.
X III. -
DOCTORAT D'ETAT
''U C du f:lrlltl•·
d e Doclf:tJr, et Ioules 11:1r de s Elud !ants de 1n Faculté : llll c
G\ TZJGRAS, !lf ).f. MouttU \Ji: el Fu11.sESTIN . T ous ont obt('llll l~
mcnlio11 Très ho n-0r11b.lt', e l 1es d eux der niers, en outre, l es
féllci to.tiOn.J d u jury.
Tr ois thhcs tgalcment ont étê s out enues en
�-
i O-
&ftle CATZIORAS • prbenlê une tbhe s ur c l'Aqull•niro
marin d e C.rr)·~t·Roue l >. dev.nl un jur) compoff de M.
Io Ooytn CoHll.OV, Président, de l.0(. KOl.l.lfAN, CHOUX t l
l>SSIZOT ; ·
M. MouRour. . .sur 1, c Contrib utio n i. la biochi mie de ha
lcnclnc et de la valine '· J ur y : M. PE:T 1T, Présldtnt. M ~I.
n ocu&, Mo11.1:.:. D11sNU llLLt: :
Enfin, M. Ful\Nll!ITrs , su r la c Conlri bulio n il l'élud e liiO·
fogique de ICI Sar din e Atlantiqu e (S ardluu pil<" hard u• ( VR1·
bo.um• ,, Jury : M. le Doyen COH ltOY, P rCsidt.> nl, MM, PETIT.
C1tOlJX, LI! DANOIS.
XIV et XV. -
AGREGATIONS DE l.'ENSF.:IGNEM E~"T
SECONDArRE ET C. A. A L'f.SS EIGSE~ ENT
DANS LES COI.LEGES.
En raison des h•énement.s, ces eoncouni n'ont p u encore
a•oir lieu.
�RÉCAPITULATION DES EXAMENS SUBIS DEVANT LA FACULTÉ
&XAMENS
ANNEES SCOLAIRES
1942-1943
ll•ccafauré11.t. t•• parti e
Da.ccalu 1rCal, 2' p arlic .
Certlfical d'Etudcs P . C. B.
2.659
1.504
..,
... . .... . .
Ccrtlficnts d'Etudcs Supéricuru ile J.l ccnec .
Olp l6mcs d'Eludcs Supéricur u ...... .. . ... . ... . . . •
Breveta; d' Elcclrici.tC In dustrielle et d e Chimîc l ndsutrlclh: .
Breve t d e MélCorologic
• . , .. , . . . . . . . , . .
.
Brevet de Mécanique d e l'AlmN p hère et d e Méléorologic
supêrieure .. . . . . . . .. .. . . .. . . • , . . , .. . .. . .
Dlpl6mcs d e Ch imiste cl d'l n3é n leur-Chimisle .
Olpl 6me de Mica.nique du Flul d t~ .
Doctor at d 'Uni•ersHé . . . .. . . .
Ingé nie ur -Docte ur
. . . . . ...
. .. . .......... .. •
Doclorat d 'Etat •.
4.Hi3
1943-1944
2.24 7
1.148
737
8
5
•
"2
10
"
••.•
>
...
.
s
1
5
-
3.395
..,•
212
1.0G4
5.227
-
3
682
-
4.077
Il y a donc eu. cirlte a nn ée, 7G8 ct nd id ats e n moiu 1u bacc1l1urbl. et 382, en mo ins également, pou r les
d ivtrs exame ns p réparés à la F1culté.
Contme on lt "'OÎI, la d iminution est ginérale.
�DETAIL DES CERTIFICATS D'eTUDES SUPÉRIEURES (Sciences)
A nnt.c Scola Ire
1043 • 1044
2< SESSIO!<f DE 19-12 l 1'" SBSSION DE 1'43
du
Nombre
c11111lld1.b
NATUR E DES CERTI FICATS
~-- -
Calcul ditTérenliel et intfgr111o\
.
Mêeanique ra tionnelle. . . . . . . .
.
.
Mécaniq ue clH fluide:i;. . . . . . . . . . •
AérGdyn amiquc el Hydrodyn omlque Sup h ieure.s. . . . . . .
Astronomie u1iprofondic,
Mnth émnlic111 l's j!énénks.
. .
Physique génfrale.
M. P.C. .. . .
Physique lndu.sl r ielle. .
Chimie gfn~r ale. .
Chimie industrielle
Chim~ blologlc1ue.
S. P.C. N. . ..
liolanique.
Géo.l.ogll'.
Zoologie. . . ... . .
Physiologie généralr• .
T OTAUX •
l
ExA·
I'
r o p.
des
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rulmis
du
NombH
ca.ndldll.l•
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:11'10.)1 ~'~
a) st"stlon •Péciale dt
luln 1944
�EXAMEN S. (Année Scolafre 1943-1944)
~c.s
Baccalauréat
daire:
de
l'E
1~i~1P.\Omt!D~ 1 MENTIONS OBTENUES
~ 1~ dtl &d.mh très bien/ bien J•s.1. bien
SESSIONS
NATUHE DES ACTES
·- - 1
1
nsegnement
a) 1' pnrlie, Série Moder ne .. . ....
·
b) 2• partie, Série )bthi:matiques
·I f, ~ee 1~~~
1
\
1
886
1.381
'41
707
2 de l!JO
1· de 1944
2 de
t9H
de 19"3
. .. ,~ 1•
CertîBcat d'F..tudes P.C. B.
Certificat d'Etudcs Supérieures (licence) .. ~
Brenl de Chimie industrie lle
. .. •;
i· ~cc 1 9~~
)
2 do 1943
········i
Brevet de J.fétéoroloHlll
Brev~tH~~r:i'~:rcnl~~~>é~:u~~tmosphCre
Diplôme de lléca11iquo des Fluides
Diplôme de Chimiste
Diplôme
d'J ng~nlair-Chimisle
Diplômes d'Etudes
$U~rleures
19
l' de 194 4
1 2 de 1043
• 1 1• d e t9'4
et!
~. ~ee ~~~~
3S"
671
136
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Docloral d'Unlverslté .. ,
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Doctorat ès Sciences (Etat)
Totaux. ... • .
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Bre,·et d'Eleclrlcilé lndwlrlelle
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1 ~ hoDorab~.
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bou<nbi., ..
��TRAYAUX PUBLitS PAR LES MEMBRES
DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
p endant l'annf:e scolair<I' 194!H9H
SCIENCES MATHEMATIQUES
Laboratoire d e Mfrdnique
d t3
Plli{de•
M. TmMv, Professeur ; '.\S. SACKKASN, Moitre de confêrc n·
Ces ; M, P AvnK, Chtf d e Travaux, Char gè de contl!rcnct's ;
M. Pu1n1, Aldt·T tchniq ul' ; M. HtiauEs, Chargé de Rcchcr·
ch u .
M . SACUIANN :
1• Alrod11no.n1lqnt>. - Contribution à l'Chul e de l'htllcc
propulsln. Oètectloo des siUagcs sur lts J)flles (C. R., Man
1943).
2• Mrodunautique - Coot ribuJîon à l'ttude de l'hflic('
propulsive-. Corrt!.lion entre lt rendemen t et 1e dêcollemenl.
(C. R., juin 1949).
Mnlhimatiqucs Glnbalts
:\f. RIASC, Maitre d e Conftrences.
M. HUN'C:
Ll'.t em:emblc1 s11 rco11vcxts pla11s (Annales d e l 't'A:ole Norm11lc Su 1)frie11re) (3) T. LX, p. 215·24(i),
Il. -
SCIENCES PHYSlQUES
L<tborcAIOlre dt Ph11!ique gJnbale
M. n ouA11D, Prore1.n11r ; M. MF.RJG<>trJ., Chd rle tra vaux ;
M. CnnoN, AUlr•l•nt ; M. POi.GE, P ri-p:irateur ; M. PJIRROT,
Cherc heur.
M R OUARO :
TMdudlon dt c Applltd Acou1tics >, p:i r Oison tl Mas.s3,
Pbll.ctelp hit-, 1034, in-3•. XIV, 430 p., cha p. Ill. (Publications
du c. N. n s .• oc1. Ht43).
MM. ROCARO et Pt:RftOT :
1 • 'Btu rle de lume1 minus obtenue$ por projection calhcr
dlq11e ~ {>llrtlr d'nne cathode de chrome. (C9hicrs de Physl<1u e, t. 13, 190, 10 p.).
2 " S ur 1111e m1omalle ob.strvé~ d qm r ü11de clt11 f1tcltnrs
dt ri/lt.rlon d t. lamu mlncei d'argent. (id.) .
�-76M. M..ERIQOVt. :
Conden.ratlon ~ la vaptul' d'eaJJ. 0 fa 1ur(dct libre 'dt1
huilu . (Commun. 6 la Soc. Fr°'oç. de Physique. Séao.ce du
29 avril t9H, à Marseille).
M. PBR.ROT :
1• Facleurs de ré/ltzlon des lame.r minus. (C..tùe rs d e
Physique, 1. 16, octobr e 1943).
2· Etude Jhtorlque 1ur le.r facUur1 dt réflulon. aou• ln·
cldtnce normale, du couchu tre1 minces. (RcTue d'Optlque,
t•• trimestre l9•S. Publie ea 1944.).
3° Sur lt1 propriété• opUqu.es du chrome en fumes trê.r
minus, Thèse de Doctorat, soutenue, le 23 mai JINS, devant
la FacullC des Sciences de Marseille. (Annales de Physique,
190. Publie en 1944) .
Laboratoire dt Physique P . C. B.
M. JAu:s;uHA...~, Mnllre d e conrérencea ; Mme CoTToN, Assis·
latltt ; Mlle ClA1s. Pr6paf'flteur temporaire ; M. ClLlRLHS,
Assi&taot auxilioire.
M. lA\JSSERA."i:
t • E(/tt d'une baslt tempira.tuu 1ur révolution dt rtmage
talenlt . (Sc. el lnd. Phot. (2), t. 13. Stpt.-oct. UH2. p. 193·
tG?, pub1ié en octobre 1943).
2 ° Action phologNJphique dt dtuz. lmprtulon.s lwnimm1u
.succtniuu. - 1) El'Teb de 11. durh de pose et de rêdaire·
ment. (Sc. et lnd. Phot. (2), t. 14, mal·Juin 194.3, p. 91-10 1,
1>u.bli6 t n avril 1944).
3 • Action photographique de deux impreulon1 lumineu.re1
111cce1ûue1. - 11) C.s où l'une d es impre.ssiOns est faite A
trt.s bt.ssè température. (Sc. e l I nd. Phot. (2) t. 14, à pa raitre,
5 pages).
Labo~tolre de
Chimie Gfotrale
li. A. T1A...,., Profeu eur : M. E. C.uvrr, Chargé d e Conr!rence.; M. C.\fuuè:P.L chef des tr11tYa us: ; Mlle l.AOARDS, AuLI·
tll.nte ; M. E. GA."D• Bour.slcr d e Recherches : Mlle GR.Ml, Alde
Technique.
M. A. TIAN :
t • Action de la force centrifuge 111r lei 10/utlons. (C. R.
d e l'Acad. des Sc., 217, 1943, 295).
2• Sur -le do1agt de rozyde d'éth11te. (C. R. de l'Aced. des
Sç. , 217, Ul43, 350.
3 • Rechcrchu 1ru r acllon d'un cl& untrifuge sur l es
1olutlon.s vrait1. (Bulletin de la Soc. Chimique. Tome 11 (5),
p . S05, 1944).
4 • Rfoctlon dt l'acide 3ulfuriqut et dt l'oxyde d'tlhyle.
(C. R. Acad. Jes Sc., aéanoc du 12 avril 10"4).
�- 77 $• En collabor ation a,.·ec Jllle CA.s.u. : Sur lt dw age alca·
lfmlt rlqu e du pho.1phale ammoniaco--m cwn lsien. (Soc. Chlro.,
ieellon de Marseille, ~ance d u 13 m ai 19H).
M. E. CAt.vn :
1 • Blude catorlmUl'fque de la gllatinliatlon dti nllroctl·
luloui par lu eilers ad tiqu u. (C. R. de l'Acad. des Sc., 217,
f!2, (1943).
2• En collaboration nec M.. PMT :
Sur re défl<l(ltmenl de c haleur manf{u té au cou r-1 d tl pn.
mltu stadu d e /.'hiJdralalion dt• gro.inu . ((:. R. de l'Ac.d.
d es Sc., à J' lmpr tsslon) .
a• Chal t llfl. d'abio rplion, de 1.olvatallon et de dlisolulfon de
corp• trl.1 1ol11blt1. Sg1ll mt phtnol-acétone et diphfoylm~
lhaM-<rtito ne. (S<><:. Française d e Phys., section Médllerran ée, sbnce d u 29 n ril 19 44 ; Al'lmpression).
f • Etude colorlmi trique de la gllatlnisallon d es nilrocd fu .
fous par lti uter1 aciliquu. (Annales d t la Fac. dh Sc.
de Mu sellle ; à l'hupr e.H ioo) .
llUt LA.o,\ P.OS :
Choltur d t formation du blcarbonale dt l.ithillm d l'Uat
diu ow. <C. R. dt l'Acad. d es Sc.. séance d u 8 mai 190 ).
tf. E. G.uoo :
t • Nouuellt mllhodt dt purification des ioduru d'alcoule.
(Bull, de la Soc. Ch.lm., 10 (5"), 414 et 4f5, 19U J.
2 • Usau.e du cal cium mllallique pour ta conuruatton dt
l' iodure d'tthgte p11r. (BuJI. d e la Soc. Chlm ., 10, (S•) if.67,
'
1949 ; à l' lmprcssloo).
s• Cond1ictlvfté dei solutlo.ns• d'iodure d'éth yle dcws le
nltrobtlUlnt. (C. R. des travaux de ~.a F ac, dei Sc.).
f • Conductivité des 1olutio.ns d' iodure d'ü h11le dan• le
nltromtthant. (C. n. des lt'aVllU X de lil Fac. d es Sc.) .
6 • R echuv;ht1 i ur lt1 propri étés d es halogt n uru alcooll·
q ut1 tn 1olutlon ( deux mémoires dan.s 1e BuJI. d e la Soc.
Chlm.):
1) H)'drolyM du iodur es d'a!.coyle el réaetion avec les sels
d'argent.
I l) Rb c lion nec les n b d'argent et de mercure en solu·
lion aqueuse Cl dl.uocia tion ionique,
Laboralolre dt Chimie lndu1trltllt et Laboraloirt1 Anne.rt 1
M. MARGAU.J.•0 1, P rotes.seur ; M. C&us , Chd de Trnaux ;
M. DAVDAAT, Auislant t !'Ecole de Chîmic; MM. Bosl1'1ro1,
IoouN, Chercheun.
M, M Al\OAILLAl'I :
J • Lt a Carb11ranls de r~mplactment. (Conr. à 1n. Soc. Sclen.
tilique d~ Yara:clllc, 29 Janvier 19f 4),
�-78-
2• L'ttnificotlon dt1 mtthodtl d'anal~1e1 dtl Corp1 Gras
d Saoon1. Ln INmaur dt ta Commluion inttrnallonalt.
(Conf. • u Com llf: d 'Org3nl.ution des lndustrlts d es Corps
Cru, MU"seillt, le 10 m~i 1944).
3 • En collaboration avec M. H2u1E et Ylie MosN"oT :
Btudt1 111r les graisses et lwilu d t carthame dt ta rtofon
proutnf alt, (Soc. Cbjm. Fr., Marseille, 11! lS m•i 11)44).
4° Dh•crscs coinm1Jnications au Cornil~ Technique dc ln
Scellon des M• tières Grasses de l'Institut Colonl•I (1. ll. Il.
0). Sur Ici 11111tM1u û parl ir d es acîdelf gras de palme ( :i\•tc
Mlle lvAHOPF),
5• El 1ur te 1or1 de tu glyctrin e danlf l'ncldlflcatlon dc1
Vwllu d e /HA/me tl d~ /)dies de m:utrall1allon (ovcc Mlle
MONNOT). (Cl. Bull. lh1tièru GrassE's lnst. Col., Ma rseille
1044).
M. CA1.o1.s:
J • A ction sur la circulation de nouvum..r am(no-alcoob du
type lphldrime d noyau bkgl'liqut, en collaboration evec
M, J, Grnoux. (Bull. Soc. Phar m. ltontpelllu, 1943-H, T. 2.
p. 40, 47).
2• Rtthtrch e1 sur rlUminalion urinaire dans fts trollemu1t1 lodH1d(amldi1. (Thêse du Doctorat e n mfdecloe.
Quillet, t tJiteur, Mont~lli er 19.t4).
3• S11r Ira trois nouuea11x amino-afcoo(s a noga11 ttaphfa.
Unique. (Comm. à ln séance de Io Soc. Chim. do Fra nce, sec·
l ion de M11rselllt', mai 19-H ).
l\1.
ÇA1u11ii11~
:
1• /,e 1011fflaqt (/U huiles . Corps gras tl Suons, 1944, 2,
•
39.
2· L'I hu({e1 10111/{éts. (Conr. donnée ù to. Cb. de Corn.,
le 10 fêvrlt'r HIH).
3 ° J.ts {m/lrc1 d'imü el de suf(oc.yanogtnt tiaM rttudc
dt• h1tllt1 ~r;dü1. (Soc. Chim., sé ance du 13 mil Ul44J.
4 • Eludt dtl 1011(/lagt de qutlque1 h uiles de folei. c11 collaboration 111\'t'C li. J .•.\PINOUX. (C. R. Trnaux F ae. de Marsclllc l!U3, Fasc. 8).
li. 0\llO\f\T:
1 • Sur tri at'ldrs gras. polylthyléniquts dt rhullt de /oit
dt Carrharodom Carcharîas. (C. R , Tr. Fac. Se. Marni/Je,
l·Vlll, 127).
2• S11r la 8rom11tctîon dt l'arachldonatt d'U.hule. (Soc,.
Ohim. Fr., Moncillt, 13 msi 1944),
M. BON!>il:FOI :
Contrib1llion Q ('bude .de l'-0bttn!ion de1 combu1ll{Jle1 IV·
Wlt:t, Uq11fdt• d gau11r Q partir dts ma!Urt• grâl1t1 v~gr.
lult:t {Thèse Doel. Unlv. lfnrseille, 4 mars 11)H).
�-
79 -
M. loOL&N:
Contrlb11llon d l'élude d e la compo1lt lon
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, 29 juin UIU).
Laborato ire dt Chimie P. C. O.
l\f. RAYMOND, Profe~ur ; MM. COLOS"SA
, 8 0Ul\DUI, Mlle
ALLARD, Prêptra leu rs : ~. S A\'ARY. Aide-Tec
hnique.
Ml(. RAYMOND et S:\VAR'I' :
Lt Dosage .de' acides su/{oniqu.es gras.
{Comm, à la Soc.
Chlm. d e Fra nce, section de Mariieille, d ance
d e Juitlct 1944>.
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Sur la fo rmation du D. B. Dlch(oro dWJtyltl
hcr, <Thhl' Doct.
UniY., M•rullle, mus 19·H).
?Il. - SCIENCES NATUI\ELLES
Laborato ire dt Boloniqu e ginéraft
M. Caon, Profesuu r ; M. GAJ'f'IBR, Chef
P 11ou1LHAN, Assiltaot ; Mlle PIAOllT, Pr~paralde T"HUX. ; M.
M. O&Utuu.. Aide-T echnique ; M. MALCUIT, rlce t empora ire;
Charg~ de Conl!rentts ; li. L.u.IR8!'1'"T , Ma itre de Conf~rtn
ces honorair e ; ~t.
D UOHI, Boursier de llccherçh es.
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Pr!:e~~;.n(a~1~ ;t:::. 't{~~'.'rd: r:;~f:~ê~.t t~\~1:":~u;~0:.~::
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3• Co11trif)u tlon d l'él11dt tie la /lo1·t prournça
le.. Locri!itt .~
mwutllts dt plant~• rar~JI oo #nib-tua
ntes et prh:lsio, u s11r
�-80culolnt• focaJlli• dl.jt} connuu (2" note}. (A•n. Fac. Sc.
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cours d'lmprtuloa dans le Bun. de la Soc. Bolanlque de
France).
Laboratoire d'Agronomie Coionla/e
M. C:.A IOH&U.r, Profuseur ; Mlle MARTT, Alde-Technique ;
M. G,um , CbH•c.hrur.
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avr il 19H).
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( ?")
r:11sc. Il, 19-43 et Ann. asronomlq ues UH3).
2• Sur l'ezbtence d'un complerc humocalclque dans les
sols d'alluulom de la Camargue et son ln/lutnct s•u le do1a·
ge d11 calcfom actif. (C. R. d es Trav. de la Fac. d es Sc. el
Bull. Soc. Chim., 0, S', 415, 19.f.3) ; ô l'impruslon : deux
111r.':1uolrts dans les 1nn11:les de le Fac d es Sc.
3 • Uech rrches sur ln 110Cs d'allmJÎon s d e Camargue :
1. - Tro,•aux onlé ri curs et recherc hes co mp11r~ts 1,a r la
mCthodc de Sch.1œ$1ng.
�- 81 -
Cat11cttrl&tlqun pbyslqun f't holotion du IOb d e
1J1. Cam.argot.
JI. -
Laboralolre de Gtologie d l.a.borotoirt de Cartographl•
de ta Station Marine tl'Bndoume
M. G. COl\J\OY, Proff'sseur ; M. G. DmnzoT, Chargé de Con·
fér cnces ; Mlle S. FABRI, Assistante, Chargée df'S Exerclct•
Pr atique ; Mlle Kouum, Alde-Technique.
M. G. CORROY :
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4• A nolv1t de la thlse de P. Cat.:igrm : c l~'Aquitanlen
dei Rlgfons Prooençales >. {Biliogr. $. GWI•• fé'frler 1944) .
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f llomme. (Ctnt tt Universitaire MMîterrannéen de Nice, 22
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Salnle·Dat1me. (C. R. Soc. Gêol, de France, n• 2, Janvie r
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Mlle S. FABnB :
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décembre 1943).
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(Soc. Linn~cnne de Pro"Yence, juin 19(0.
Laboratoire de Zoologie Gtntrale
M. KOl..l.MANH, Prorcucur ; Af. Timon-Dould. 0 1d de Tran ux, Chargê de Confêrenccs ; Mlle 'I'Rol't, PrêpanlcW' ;
M.lJe CnoAnr, Chcrcbeur.
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�~32-
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D. E. S., ( ta lb.St ance
de souten•ace).
L aboralolrt dt Biologie animait
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M. G. P&TIT, Profosscur ; ~Oie F.w l\a. Préparateur, M~I.
DBLKtlRANCI. Cl L OKONT, Aides·Techniques j MM. Goux . Vu..
TBI\, TllillAU LT. Chercheur s ; ~f. FunNES.Tl!'f, Chef de l .a bora-
toirc de Blolo11ic de l'Ortice Scientifique et T echnique
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c:onc:holdu Gour. ( C. R. Soc. B io!. lb.neille, dk. 1943, puu
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I. - Labo rato ire ù':\quat ium
M. G. PBT1T :
l " Stab1datlon cita d ut:llcJ à l'embouchure d'u11 f~lltlt <111
Golfe d t MaratlUt: hn·ec M. VJLTEJ\). CC. R. shnccs Soc. Olol.
11hrse lll e, avril 1944).
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8" CondlUomumtnl physique du c cordon > du Cfotltts
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9 ° muodallon b lologlqut e l e:;r:pérùntntait du eompltrt
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n. Soc. Diol., Marselllt').
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M. MoJUH, Prore ueur ; M. GoçzoN, Assista nt ; Mlle Aun.u:, Pr!paraleur ; M. BoMNn. Cbe.rcbeur.
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seill e, 22 mar s 194.4).
�1
1
li!
�86 -
-
ECOLE DE CHIMIE DE MARSEILLE
RAPPORT
SUN U: FONCTIONNEMENT DE L'ECOl.E DB Cii/MiE
PE.VDANT L'ANNEE SCOLAIRE 19"3·19<t4
l.'Ecolt dt Chi mie a c ompté 88 élhu tnscr lh sur ses
ca nt rlUt'• ; 61 o nt terminé l'<1nnée scol.,l rl', ll's aulru nyant
interrompu lt'urs élll(l es soi t pour des raisons de fomlllt-,
soit 11 1Tcclés pour le S.T .O. ou rt'c1ui1 en Allemagnf' .
Lu effecll fs se r@p.ulissa ient comm e il suit :
l1Tec11r to\-1
J< A
Ze A.
11 A .
S. P.
1 JruaH
Flllu
"'
"
.
f3
1 1!.tr•nrtn lt:::~~::;~~:,
.,.
17
"
19
10
10
!!
nE1n1
Un ctrlain nombre de <"es jeunes gtn.1 sont arrlvh en
relarf1 llhfrls do Ghan tier s de Jeunessl', soit en suit(' cf<'
sunh, 11011 .. n suilt fie con\'.'l lescenct>.
Un ctrlain nombre d'élêvcs d e l'Ecole d e Chimie n'ont
11ns fnll 11ctc fl l' sc olarité é l ant e n conl'{ê pour rnison de STO,
d e nrnt1ulie ou de fa mille.
C:.J.F.S.T.O. (A.li.)
7
s
Mulat!f~
'
RMso11 dt (<1mlfft
8
Parmi les tlè.wes sortant 17 onl oble nn le d iplôme d t
c himiste et H le d iplô me d 'ingénieur.
Parmi eux lllle FRuGOsJ, Mll . VA:-i W"MBHE et Tnticm
r.'avalf'nl q11t 2 ans d,e scolarit ê entîère, mals •''•lent été
a ulorh.h il enli'er en 3" Année :i l'is.sue d'unt 2" ou d'unl'
t•• •nnf(', )Ille Ftn:oo:o po:ui-dail 7 certifkats d e llc<'nce
(êl•nl lictnclêe d'Eoseignemen t de Ma lh êm• llqucs e l de
Physiq ue). :\J, T l'IVCHI avait dêjâ 10 ans d 'lndusl rle : Ils St
wnt classës pumi lt's p re miers eux examens de sortit'.
r~~ eunitM ti r passage ont lié dans l't'nsemblt t tb snlisfaisanls : 11 tlèvrs de 2' annee on t é!ê •dmls tn 3' 1u10ée
e l 19 elêns tle 1,. année admis en 2• annf.t',
J 'n/011tcrnl qu e dans les certificats d e licence nos élève~
se !Qnt clrusés en b on rang ayant, en p nrllc ulier, rt•nu>ortll
lts prt mè rt's 11!11.ces nux cerlifi.cnls M.P.C., Chimie C:éntlralt!,
�-37~
Cblndc I ndustrielle, Ph)'s ique l ndu.slrielle (3 mentions TT!s
bien)). Entre les 2 seHions de m a rs el d'octobre :
10 élhts ont o btenu le culifie11t de Chimie Générale
Chimie Indust rielle
.,
.,
•
•
13 ,
Physique l nd uslrl elle
13
{dont 3 m enlion1 T .8.)
Ch imie Diologlquc
1 •
M. P.C.
12 •
P .C .8 . à 70 polnls
1 •
1' élèves sur les Hl sortant de 3 ' année sorloient Avec leur
licence, la plupart a\•rc 4 certificats : c'e st un record, 0 sur
11 él6vcs sortant de 2' année obtien nent leur licence anc :J
cerlificah. Ctl11 juge la qualité d es jeunes gens donl l"alti·
ludc morale nous a donné toute satis!aclion.
Pa r ailleurs, il la suite d'un concours inter1coli1ire organisé par- l' lnslilut F~nçals d u Caoutchouc de Paris, 4 de
nos ~lhts, qui se 50nt présentés a ce concourà., ont fié adm is l suivr e IH cours de cet Institut pour l'u ni•e 19U·l!U5,
anc le n • I, 4 , 5 et ; sur 18 c.tndidals classis. Le n• 1.
M. Pu:n, arrivai! 111\'tt une •'·ance imp ressionnanle sur If!
n· 2. L•tn sllhll du Caoulc11ouc nous a d'ailleurs r~llcil é
c pour lai plaœ d e 1"' de M. PtATZ el le buu succès d"en·
R mble de nos élhes , •
La scol11rilé de nos élhes avait ét! Interrompue en m1r1.
mais nous som mes restl-s en contact avec eux ju\11u'en août
en leur envoya nt des textes de problèmes. l.a rentrée n 1m
s'effectuer db Io début d'octobre et nous il\'On~ cm11loyé
~~~1~1~~;;ot;, P~~~~~fl~~11111n~::~r~:, n;~~·~~ê t~~i!: ~~c~:,1:r:
nvrll, mal. Ainsi est rêp aré le pr~udicc cause. l)Or l'inter·
rupllon prémalUrée des en.seigneme nts eu mars.
MalheureU$t'mCnl plu sieurs jeunes gens ont manqué à
l"eppel lors de cette rentrée. Certains s'élalént engtgl·s dans
les forets de libération ou dans l'ar mée réguli~re, mals deux
autres, 1n.1. SA1~n·-~l.\ATll'ô et Co~sTA.."ff'. ont P•>'é de leur.
vie. fuslllh p1r les Allemands l Signes; ou il Va lréas, leur
dhouemnt à la cause de la libêratîon.
l.eur sou\•enir r estera en exemple à leurs jeunts camt ·
rades.
~n ~clion rroCeulonnelle, sur 12 ê-lèns, 12 dont 3 audl·
tenrs se son t pr hentês il l'examen final, 7 dont l r1.udlleur
ont obtenu le certiRca.t d "aidc-chimist e.
��FACULIB DES LETIRES D'AIX
R APPORT ANNUEL
p af" M. Et. GROS, Doyen
"MON$ 18UR LE R BCT8UA,
M essutul\~
l '•i l' honneur de \'OW préJ.enlt>r mon rapport sur la s lhu1·
t ioo el l'aclivitê de I• Fa culté dt>s Lt>llres penda nt l'a nnée
scola ire Hl43-19H.
La Faculté
l eur:i; :
~
NECROLOGIE
déplort I• mort de trois de s« collabora·
M. Pierre Mao... s nait 61€ nommé, dh n a nl la guerre de
1914, chargé de con rt rencts de 13tin. Il n'avait cessé dtpuls
lors de remplir cts lo nclions. l lusicien a \'t>rli et consommé,
il faisait, en outr e, depuis de nomJ>reust's annéH 1111 c(lurs
libre d'histoire de la Musique. qui attirait un nombreux
public. Nou1 avons perdu en lui un colla borliteur distingué,
tient nous avona pu, à maintes reprises, npprfcier le tJh•om.•·
ment,
M. Ct.1sro1.1, lecleu r d'llalie n d epuis deux nns, était un
onci1m étu1U anl d e la f<'acullé. Il exer çait ses fonclloM :w ec
un zéle auquel je tlen1 à rendre hommage. Italien 1l'or l9ine,
il élait França i1 de cœu r • il aimait notre pays, cl &avait,
à chaque occa1lon, en donner la preuve. Lt1 circonstances
tragiques de sa mort t11vh·cnl les regrets que 11ou1 c1u11c u
dispa rition.
li. Henri P1.z.AttO avait eté nommé chargé d e conférences
en 1939. Ancien élhe de l'Ecole Xor malt', agrtgê d'Alle·
mand en 1934, il enseignait depuis 1935 au Lycét- T h ier11.
Après avoir passé un an il l 'I nstitut Français de Be rlin, il
uail élê mobllls': en 1939 cl décoré de la Croix de gut-r rc.
n nous élail revenu, en 1942. comme chugé d'un c<>urs
complémentaire de La n1ue e t Littéra ture Allema11do. Il nt
mort e n aoQt dernier. quelques jours antnt celle dflivr11111cc
qu'il dêsl ralt et t1llcndnit 11ivec fen·cur. mortt'Ucment ntteint
par des Ccl11its d'obus p endant la libêrntion de Mnrscllle. Il
laiu,e p11irml ses 6t11dianls et ses collègues d'11nnnlmes
rl'grcts. Henri PIZARD était d e ces hommes dont on peul dire
qu'ils jolçnent aux plus belles qnalitês d o cœur les plu~
remarquables qualilés d'esp rit. Ses études, sur Jnslt1s M6sllr,
précu rseur du Pange rm ~nisme, d evaient cmhruscr IOllh:
�_,._
l'hilloirc dt l'holutlon des idres en Allcm1sne i l a rln du
:1v11r' 1lkle ; les t hhu de doctorat qu'il d euil en tirer lui
au·nitnt OU• ttt toutts gnindes lu portes de l'Enwi11neruent
Su~rlcur. Il allait être nommé dans uo Lyde de Paris,
qutnd la mort l'a frappé. l\ous nous inclinons avec émotion
d evant la d esllnée tngique d e c e jeun e professeur, d ont b
carrière deva it Hre brillanlt e t que, to us, nous avion s appris
à Hiimer et à aimer.
PEHSOX~EL ENSEIGNA~T
M. 811.vs. Profe ueur de Langues Homancs, a
~té
J>romu
de ln 3" à la deuxième classe ; M. P.tuA" u, Professeur de
PhiloS<1phlc, a ~ l é promu de 111 -''" à la trol1ièm e cluse.
M. B.1uu:"" a è lë nommë Dirl!'cteur·Adjoinl de J'hutilut de
Biométrie Hum1ine. Y. F1..uc11!RJ!: a Clë r c nouv('Jê dan s SH
f onctlon11 1l'Assht a nt d 'Anglais.
Le cours compttmenlair e de Langue ut 1.-illér•lurc
Ang laisH laissé vaunt par l'attribution i lt. F1..cc11tns d'un
poste d'Aui•lanl, a élê tra nsformé en cours compltnient•i re
de Ungue t'I Littêralur" llalit-nDH, t'I •llribué i M . PAOLA.."C·
TO!'IACCI.
Le cour s compltmentairt d ' Histolre d e l'Art, d nec u
vacanl par le dtp:art d e M. LlRANDE, a êlé transformé en
cours complémenl:aire d'ArcbéoJogie Mé di évale t'I conftt à
M. BKNOIT. J'exp ri me à M. BE...-olT l a 11all5hclinn que nous
éprou,•on a à le vuir 'lllla chë d'une !açoo plus ol?lclcllc et
11lus sla ble à n ot re Facaltë ; a M. LAllANnv:, l es r ee:rcl s que
nous il lalués son dëport el l'espoir qu'il obtiendra bien tôt,
d ans 1·1-:niclg ncment Supêrieur, ln chnire :\ lnq\lclle son
mtritc et son savoi r lui donnent d roit.
M. l\IPRl\T A d1), ]>Our raisons d e santé, dt"m1mdcr successive ment d eux congés d e six mois. Il a ê lt\ supplt-é, dans la
ch aire tle l. lltêra lure Provençalt', pu :M. F UZBU.U?.J\.
La maitrise de confêrences de géographie colonl•IC, a llrib11ét', l'fln pané, â nolr t Facullé,. 11 êlé confiée à M. W 1u;URSSR, 11r01'esseur •grigë du cadre de Pari1 et d octeur ès·
lt>tlrH. )1. WKl'L1n1ssE a pauê, comme c h11r11ê d e miuioo.
plusieur& annhs da ns le Proch e Orit'nt. Avec &OD t'Xpérience
des choM"s coloniales. il nou$ ap por te sa je une •ct h·Ué tl
ses rt"mar qu•bks qu•litê-s pê-dagogiqut"s. Je suis ht"ureux de
lu i souh•iter la bicn\'CDUC parmi nous.
M. Swosn, pr ofHseur honora ire,, nous a continut UDt' col ·
h.borallon llrécleuse e ntre toutes. Ses c onfért"nces d 'n lhê·
tique ont été s ~tiYi es par un auditoire a tlenlif et fidèle. Le
Onct"ur FHllY a bien voulu se char gt'r de ta con f~r ence h ebdomadaire cl«! Psychopathologie ~ li. J u1F, directeur dr
!'Ecot~ normnlt' d'lnstitulcurs, de la conr~rc ncc hcbdoma·
1la irr ile Péll DA:OJtic.
...
�-
91-
La F•cullê • eu l'honneur d e compter plusieu N de ses
mtmbrts p•rmi lts p•rlicipanls d e I• Résistuct. J e cite
aTtC p l~isi r le.s noms de MM. LEOS-Ano. PA.LA..'i"QUa, U.TUR"'I,
BIRGORR. PLUCHÀl\I t l SAGA't'L Ils ont obtenu, lts u ns el lu
au lrH, de la juste conftnnce du gouvernement et des Comi·
th d e l.ibérallon, du po.i;les dh·ers que nous nous réjoubsons de Jrur voir occu per : M. PAT~\S-QllE figure p nrml lu
membres de la Déléea lion Municipale d'Aix e l \'le nt d'être
nommê atljoint : M. ,LAT7.ARL'S fait partie du Comlh\ tle
Li bération tle Nlmes : ){. IB111uam n titi nommé DN~guê
Hégional lt l' lnformalion pour le Sud-E.st de IR Frt1nce :
li. FLvc 11f1toi. délégué régional à la Radiodiffusion. A tous,
f a drbse lu f~IJc llalions de leurs Collègues et de leur Doye n.
ACTIVITE UNIVERSITAIRE
l.'Hnéc scolair e a élé écourtê.e ; sur l'absurde et brutale
injoncllon d es autorités a llem<1ndes, la Faculté d u Leltrts,
comme les trois autr es Facultés de l'Uni•rrsîlé d'Aht·Mtr·
seille, :a du b rusquement fcormer RS portes le 15 11111rs. A peine
&\'ODS·nous obtenu, e rice à l"énergiqut initrvt nll on de M.
Ir Recteur G..u,;, un sursis de cinq jours pour hllre p•snr nc-c quelle p réci pitation 1 - u n simulacr e d'ex.mens d~
licence. De no,·emb re à mars, l'enseignemen t, d ans les d l·
verses disciplines, n'e n a pas moins ronctîonné a us:d norm11·
lcn•e nl que poulble. A1)rès la fermet ure de la Faculté, d es
cours p ar correspondance ont êtC orgauisêli. Ils nous ont
11ermis tle rester en to11tact a vec nos i'tudianlil et de leur
témoiMner, t'll d ép it de l'opposition 11llem11ndr, noire sollîcitu dt-.
A lfarscille. des cours publics ont éte faih, comme ch.11quc
o.nnée, de décembre ù mars. M. FARüUKS, ,_ parlé tle l'Eléeit.·
Latine ; rt.I. 8.KNS:\'lt!fT, de l"Amê.riquc du Nord ; M. PAt.Al'I•
Qllll, des lmphl•llsmcs aoliques ; lf. LATZARllS, du Roman
grec dans l'Antlquitê ; li. CIA\""Et.. d es..auteurt de l'Agrégetion d'Angl•i• ; 3.1. M1osos. de Miguel d e Unamuno et de Ruben Darlo ; li. P.u.1-\RD. d e la Vie Spirituelle: M. Annrom,
de Glo't'tnnl Verga : l t. LKOsARD, d e la Société fnnçahe
au lloyen-Age : M. f 'uznuan, du T héltre pro\•ençal : W. Et.
Gnos. d e dlvtrs auteurs des X\·tu • el ux- siéclrs.
A Sice, l'enseign<"mt'nl donné i l'losl ilut d '.El udes Lltlé·
rains a été assuré, dans leur$ disciplines rHptc llves, ptr
les Professeurs de la Pacullé, aldk p ar leurs Assistants. Ma l·
g ré la dlftlcullé de.s communications et gr!cc à leur d6vout-men l à tous. li o toncllonné normalement. l~'dfe('IU des étudianls inscrits t "est élevé à 204 (70 jeunes gens et 11 9 Jeun es filles. auxquel s Il fau t ajouler 15 étudittnls tllr1tngersJ.
Il m 1rq11e, sur l";inn ee précédente. un légt r recul (224 Hu·
dinnls dont 146 jeun t>S gen5 et 198 jeunes filles).
A Cannes, les elrco n5lanccs dans le5qu~lles nous viTIOnit
en juillet et la 11roxlmltë, chaque jour attend ue et esp éré<",
�-
92 -
d'un dt barquemut, nous ont interdit d'ouvrir noire Coll~&e
lnler natlonal. Lu cours. rfticrth en prlnclpt eux ttudi.ut.
6trangu s, ont êl6 nmplads, à la demande el grlce l l'appui de la Munlclpa.litt, par une :;tric de conléreoces d'Eoseignemeot Supf:rieur, qui ont obtenu, malgré mille dif ft.
c uitée d'ors1oi111lion, un succès três honorable. Une clnqu11ntaine d'auditeur•, JKlrmi lesquels 19 6tndlantt français, let
ont suivis fidèlement. Vingt-deux conf6 rcnces ont 616 fait es,
du .fi au 28 .septembre par MM. Maurice ?iflGN'ON, Pierre Gut.
AIN et fÂ)uls F orRRT, Nous espérons que l'étê prochain, notre
Collège, la pa ix rn enue, retrouvem sa prospèrl16 d'anh1n
et que nous verrons de nouveau accourir à nous les cenlcilnes
cl't!lud ianlt élNngt'rs à qui noU.s nous efforcions, chaque année, de faire conna11re et .11imer la Fnnce. ·
...
Us conrérences priparatoires â l'Agref(alion ont êlè failH
par ll'S mtmt's 1>roft'ueurs que l'an dernier ; une prépara·
lion à l'Agr tgallon de phllo$0phie a pu étre orgu l~e grâce
au dhouemtnt de MM. PALlARD el D•RGl!.R. l.ts concouri de
l'Enstlgnt'ment $eec>ndaire ne devanl, « lie année, a,·olr
!leu qu'tn dlumbre, je dols tcourler cette rubrique ; je
.souhaite •lm plement que les brillants r h 111ta1s obtenus depuis demc ans se mainliennent et que lu mt mes succès
apporten t une just e recompt'nsc aux Profe:iost'un et aux can·
didah. Mals pui squ e nous entrons dans une tre nouvelle une be qui doit t:tre celle des réalisalions fécon.J u - j e
rappelle les vœux que je ne me Jane pu de fo rmultr depui1
(jUlllre tins : nous avons besoin, pour que notre EnseîJ!:ne·
mcnl 1>ro11rcmc11t classique prenne toute l'a111pleur dtsl·
ralJle - 11our <fUC nous puissions orgalll.st'r un e préparation
il l'AgriL!j111lio11 .Jes Lettres et it l'AgrêGtttion de Grammaire d'une m nltrisc de conférences de philologie ; nous n'•on1
besoin plus t'ncore - pour que l'enseignement de la. philosophie dc,•icnne cc qu'il doit être dans un e Faculté q11I a gron·
pé, ce• dt'rn iéres anntes, dans celte seule dl$Clpll ne, prh
de 2GO t tudlan11 - d'u ne mailri~ de conrtruces de psy·
chologie el de sociologil'. Ici, il est vrai, nou1 tout'hons
an but : lu subventions que nous onl accordées le ~Plrl e·
ment des Douche1°du·RhOne, la \'ille de M.arst'llle, la Cham·
bre dt' Commerce, le Conseil de l'Université nou• ont permis
de r~unir lt'S sommes necessaircs à celle cr htion ; nous
savons que le nouveau Minislre de l'Educalion N'tlionak,
conscient de nos besoins cl de nos e ft'orls, l'envisage favoublement : nous avons le fer me espoir qu'elle deviendra.
a la rentrée 11rocha ine, une rCal ilé. Ce lte mait rise de con·
férenots, enRn ob ten ue, remp lacera 11,vantagcuscmtnt le cours
complêmcnloirc ncl\11.'1 . El le nous pcrmcllr11<, en Attenda nt
mieux, tic témolgnt'r notre estime au mo.ttre éminent qui,
depuis deux 1111s el pour une rémunération dt rlsolre, a u 11re
li la Fac u ll ~ des Lt'lt rts un seh ·i ce complet et npportt au
�-93 -
titulaire de I• Ch• ire de Philosophie la plus ulile des cOI·
labotallon1.
1.b is no1 'Yœuit ne se borntn t pu li : nous souhallon•
que M. M1c11m.. Proftsstur sans chaire, obtienn e tnfln le
titulariat t titre personntl que la Faculté a malntts fols
demandé pour lui t l q ui nra la julllt compenso.tlon de
l'indift'ér cnce tJont les Ministres précl:denls onl toit preuve
à son égo.rd. Nous souhaitons également que Je cours complt.mentalre d'Archéologic médiévale el d'Archl:ologie antique
soit transform ée, dh qu'il se pourra, en mallrbe de conre.
r ences ; que soli tra nsfcrmée en chaire la mal lrlse de conft!renoes d'italien (1) ; que soiJ créi!, en oulf'E', - et grAce
s'il le faut à des subvenlions locales que nous nous eft'orcerons de trouver, - la maitr ise de conférences d'Anglais dont
la néceutté devient urgente, étant donné le dheloppemenl
qu'a pris et que pundra encore néceualrement l'enseignement de l'Anglals. Je rapelle tnfin que la Faculté a demandé
la créelion d'un cerll ftcal d'His.toire du Chr istianisme et d'un
eertiRcat de Gfographie coloniale. Nous sommts ccrt•in1
que le ~inist!re nous donnera, dans un délai trh bref, ....
lisfacllon sur ce point.
ETliDIANTS
Plusieurs d t nos étud iants so11it encore pr isonniers ; d'autr es se lrouvent en Allemagne, requ.is par le S. T. O. : d'autres. hélas 1 - ceu•-ll parmi nos étudiants juifs, - ont
t1te déportb. J'ai pu, par les con\·ersntions que j'ai eues
avec le peUt nombre d'entr e eux qui ont r éussi à r evenir
o u à 1'Ceba1>per, me faire une idée de ce qu'étnlt lft-blas
l'existence des un8 et des autres. J'adres.se à tous notre souvenir ; Je souha1hi de tout cœur que l'heur e de l n llbéntlon
sonne bientOI pour eux comme elle a sonné pour nous :
je scuhalte qn'lh nous reviennent enfin et · qu'ils r epr('nnent an plus tôt, d1io1 notr e Faculté, la place que notre a rrrcllon leur conscnc. lis y tr ouveront, as1is à lturs c61b et
unill d11ns un m"me Idéal, tous leurs camaradt"s d'antan C«'llX de la rhlstanec passive (car cellc-Jà aunl a eu son
mérild, ceu:c de la rhistance activ«' : tous eu braves petits
gars qui ont 't'Otrlu prounr que la jeunesse intellectuelle
française U\'alt l-lre A la hauteur de $11 tAehe et qui ont, sans
hésiter, abandonnt Jeurs calmes éludes pour aller Il oil 11
était nécessaire el dangueu• de se trou,·«-r. J e pense enfin
à ceu• de nos éludiants, qui , traqués pu la police alkmande,
ont paué, sous des noms d'emprunt, deux aonéu de misère.
Ils ont retrouve le droit d'l!tre eux-mèmes ; eux aussi nous
r eviendront le fron t haut. Notre accueil s'effo rcera, dans Io
joie du retour, de leur faire miblier leurs angoisses.
{!) C:ttte chnlNl t)j,ilt all aghcfoh. Elle "' été tnn1rormk,
19:211, tn rh•lre de Lltt~rature fr:in(ahe cl:i,~lque.
f ll
�!H-
-
l1°efrtcllf universitaire a ê lê , cette année, dt 9 18 êtudlanh
(4 12 Jtunt s 1ens el 506 jeunes flll u). Il mar que une dirnl·
nutlon a.sse1. sensible (el que le.s cir constances explique nt
d'allleun: sutnsamme nl) sur r etre ctif d e !'.anné e 1•ré« d en le
(t.33 7 en 1942-43. don t 539 jeunes ge ns et 748 jeunes nnes1.
Il n'en H l p as moi ns la preuve, dans Jrs te mps Jifflcll cs qu~
nou s avons véc11 1, ile la vitalîtê d e noire Faculté. Pa r Ji sciJlltn e, lu Nucl la nb et élUdiantes se- r êpa r ti ssnie nl ainsi :
Lettres : 24 ~ (358 e n 19"2-43) ; Eh1du lllléra lres clas11iques : 114 (244 en 1942-4 31 ; .P1til oso11hlt! : 1"4 (183 eu
1942-43) ; Hi st oir e e t Géographie : 123 (1'11 en 1942- 43) :
A.nsla ls : 17G (228 en 1942-43) ; Allemand : 31 (38 en 1942-'3) ; Italien : 43 (36 e n 1942-"3) ; Esthét ique : 21 (2 1 en
Ul42- 43) ; Lill b ature pro..,ença1e : 6 (1 3 en 1942-49) ; Histoire de Pronnce : 15 (22 en 1942-0 ) .
ETUOIA:\'T S ETRA:\'GERS
IAI ~ lud l a nl$ élrwon11er.s ê tlienl, dan s ce 1otal, au nombre
dt 32 (32 êgalemenl l'anoêc p rkê de nt e). On com1>t1it p arm i
C'UX :
1 Amtric1in. 3 Belges, 1 Cub1in. 2 ~pag no l s. 3 c.:recs, 1
Hollandais, 1 Hongrois, 7 ltaJiens, 3 ~onêg:asques, 4 Polon1ls, 1 Hu s.se, 2 Suisses. 1 T urc, 1 Tchtcoslovaque. 1 \' ougoslave.
Deux é ludlant.s nouJ sont ve nus en out re d e 1'A11n am .
Nou:i. esp ér o ns que, la paix reve-nue. le n om br e de no.;
étudiants élrangers s'accroitra. La Fac ulté pourra t nvi n·
gcr alor s la possibilité d'organiser pour eux un enseigneme nt plus 11.d 11.plé à leurs bt's.oins que ne l'est noire en sci gneme1\I nelucl. Peu d'entre e ux, en effet, p euvent sul vN
avec fruit des conférences de licence. Or Il lmporlo que
tous les tl udlnnt.s qui viennent â noulil 1tu d eh ors rt ç olvent
leur p art de la culture rrançaise.
CERTIFICATS
Lrs cerllO c.aits en "ue de~quels les ê tudia nh $C sont flil
inscr ire se r épar'lissen t de la façon sui,·a nte :
Session d'Octobre 1943
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Philo
Lettrc1 .
Histoire
Et. lit. cl u..
Anglrt.is .'..
Italien . . .
Alle mand . . .
E11)tétlque . .
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Lettres .
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Histoir e ... . .. . 134
Et. lll, c las• . • • 108
Angfais . .... . . . 180
fla lic-n , ...... .
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Alleman d ,, .. . •
Est h tlfquc . , .
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La ieuion de m ars. je l'1i dil, o 'a Hé et ne pouuil êlrc
qu'u n slnrnlacre d 'u amen. Elle port1it, eo nrormt m enl 1ux
io sl ruc llons mlnlstl:r îellts, sur un pr ogram me restr t lnt.
Nous nr pou•lons, rl'111lre part, c-xigcr de c1ndid als qui n'•·
• •itnt suivi Q O.!I <"ours que- quatr e mois et don t etMalns
mlme, pu sulle d t la d ift'k ulté d t'li commûoic1l ions ent re
lllrselllc et Aix, n'l\'litnt p u assister qu'i d t rares C()n ft.
renc•s, lu mtmcs con n:iiissances et la m~me formation Intel·
lect uelle qu'en temps normal. Xous n ons tlt ind ulge n1 1,
11011s d evions l'être ; nou.s n·a,·io n s pas le droit de tenir
rigueur A nos tludlanls de la mesu re draco nienne et ab surde
que d'au tr e1 avalent pri se .M leur ega rd. Nous leu r ftl&O n~
confia nce. du rtstt. XOU$ savons qu e ceu x qui l 'ont pu ont
contin1ié p~r cux·m êmcs J'ëtude de leur programme en vue
tle l'ac111ellc sculon de licl'nce ; ils. y llnront gngn~ de ~·ha.·
bil uer à l'eft'ort. Quant aux nutres - aux requis en Pranct,
q(l'un travail d(l rorfnt retenait au fond d'un e min~ ou
d a ns un labeur d'u sine haran 1n t - f:e n'est certe s pas v is·
a-vis d'eu x que nous regr ette rons noire indulgence.
DIPLOl fES D'ETUDES SUPEJU EURES
La p remlh t' session de Diplômes d' Et udes Supérlt:ures a
eu lieu dans des cond ilioos • peu p r+s normales. Mais nous
:::~~ ~'::d:. "O.:~ F.:~~·m'~e~:!· ~:~;~~sa~~~n c~·~df~:11;
0
s'nt t!levé à quotoru. Ils u rép:1rtisun1 a insi :
Langues cla.u lquu : 2 (une mentio n Tri• Bien : une men·
lion Bien) : An glaf• : 8 (une men tion Trt1 Bien ; trois me n·
ti on s Bltn ; qualre mtntions A.utz Bien) ; Allemand : 1
(m entio n Trt• Bfrn) ; lllst olre d Gt og raphit : 2 (une mention Tris Bien : une mention Asu: Bfe11) ;· Phito1ophle :
l (menlio n 8 it:11),
Les rê! ulla fl, comme on Je \"Oil 1>:1 r le nomb r <' dt s mc11tio11s th:cernt t s, a étt , <:elle annl·e encore, d r~ plm H l ii.:fnl·
sanh.
�-96DOCTORAT ES-LETnlES
U. de MlftA.MON Frn:-JA1nts a soutenu, del'ant la F aculté.
des 1hhcs intitulées : c Le Comtt dt Alonttoslu (175!>-1893)
,xndant la Riuolutlon tt rEmpirt > (thèse priocipale) ;
c lcttrc1 du Comte de Thtard d: ra /lllt. la duchesse d t Fltzlamt1 Ui90-179S) • (tbese: complémentaire). Le jury lui •
décerné la mention Très Honon.ble.
PRIX
Les prix d C>nt dispose la Faculté dH Lctlrcs ont été attribués : ·
lit Prix Cézanne Vollard : M . TaNNBVll".
Lt Prf:r Jtanbunot : lL DunA:sD.
w Pri:r du Comtll Gln lraJ : Ylie T AVBRNIBR.
Le P rlz Mart:d Ho11ba11d : Y. Cosu.11.
BACCALAUREAT
Pour la session ~le Mars, le n ombre d es ca ndidats ln.lcrits
élevé à 3.687 ; le uombrc des candl d;i.ts examinCs à
3.536. Il s'était i:lcvê rcspcclîvcrucnl, en Ju in 1943, Il 4.(164
(undlda ts ioscrill) cl à 4,U (j (candldals ex.aminés). LM
d iminution esl sensibl e (candidats in1cri11, e n moins : 977 ;
ca ndidats eumioh, eo moins : 8C8) ; mais gardon.s-nou.s
d'en induire qu'aux yeux des jeunes 1-'rançais l'attr ait du
Baccalauréat s'atténue. Elle ne s•espllque que tr op a iKment
par les circonstances el par l'obligation qu'(m n ous .11 impo·
lli-C d'avan cer d e près d e tr o is mois la dnte d es exa mens (1).
Les candidal s ex11:ml né~ se répartissent ainsi :
Série A, 639 ('79 en Juin 43) ; Sé ri e Il, 000 (955 en juin '3);
Série C. 556 (821 en juin Cl) ; Philosophic-Uttr<'s, 11 98
(1550 e n juin C3) ; Phllo5011hie-Sciences, 23C (31 1 en juin C3).
~· es t
:.
Crllr année, comme l'an nér précédente, l'examrn ne tom·
por tait qu e des é1>reuvcs écritrs, et comme l'année précéctenle encore, les jurys se lloot montrés aouci eux d'équité,
etc compréhension - et même, comme Il convenait, du reste ,
d'in clulgence (2). l.p proportion d e11 c a nclltlals admis o i-lé
la SUÎ\'anle : séric A, 46 % : sérîe 8 , 50 7.t ; série C, 50 % ;
s~ri e P. Lettrrs. 63 %> ; série P. ScienctS, G2 %. Elle a.vnlt
(l) P ar i ulte dr1 dUfkulli-1 d'C>l'JC1tnhatl1>n, lit deuxliiM seulon
d• l'aanie 19-J..I • dd flre r.tporlk; a u 10 noumbn , Il m'est Jmposslblc d'co !ai ~ él at d11n 1 te rappôrt,
(2) li va 111111 d ire 1111e cette indultcnce n'a pu fa it Mcroltrt
ln m3rée touj ours monl~ 11lc dt! rfrlnmntlon l et des demandes d o
n h'Ïlion de couin 1 11 &er:1ilt temps qu'on ttt p 1·oir ortlclellemtot
1111111: c.:mdidats rt l lc111'1 p~rc nh que ~• rf.,,111on~ 1ool il!tiale1.
�t,': t.~
~.::;
:H;.: =.:
.2t.~
~ ~~
�-98-
TRAVAU>. DE MM. LES PROPESS EURS
Aonee Scolalre l9U· l9U
M . Anntcm :
Un Parna.ssirn Cor se : Lorrn ro Varo (1865-1890),
M. BaNOIT :
1• A l'imp ression pour para itre en 1945 :
L' ilrt prlm ftf/ mtdllerronün daru la va ll ~t dit Rh6ne
(Sculptnl'(' de !' ~poque prêromaine). Ed. d'Art et d'HUtoire).
Lts Cq111loporliq11rs d'.4.rlrs, 11iwc pl1.ns el r elevé!
(100 1>.) it l)U•llre dans GoUia. IV ou V, 1945.
l~ti Htllquu dt saint Ci1aire d'Arfrs (à ptUltl'lt d1.os
les c F.1Udf'$ chrl:liennu > publi~t>s sous la dir ection d'A.
Grtibar).
Lt1 tlmtlilrt1 chrtlltJU dt '" :\'arbannoist U.rlt1. llor,,mt, .\'arbonnt), lbfd.
Lt ,U1ueon Arlattn (Yt'moranda, Ed. Laurens).
N l mu, Arfu d la Camargue ( Coll.Alp ioa).
La 1c11lpl11u prlromalnt de la basse rJalUt du Rh6nt
(Roq ucpcrtuat, Entr t mont. :'\fourib, etc.). Etudts d'111rcMo-lol(iC el d'histoire dts rellgons pr êr omaints il par aUre dans
Prihldol r t, 1945.
2• Com11111nicalions :
A cnd~mlc <les Inscriptions et Belles T.ettrct;, nov. 1943 ;
J,u Srufpturt11 d'Bntumo11t.
Soclêté natioll:'lle du An1iquaircs de F rance
ln1r.riplion c llrilltnnc d' Air (tn gru).
lnfl11t11ce de motif• iloliquu dam rort pr"mpirlaf de
fa N arbonnalae.
S• Congrh de SJnlbhe {mal 194-4), à pualtr e dHs la
Rtvue de synlh~se bhtorique : c L' h l lli n l1atlon dt la bane
ualUc du RMne tl la conurrsion â la LatlnlU >.
M. Bancr.ft :
t • Traua11x po11riuivis.
Rccherchts dt cnactCrologie. Etabliutment d'un tut
car t1ctêrologlque, ba.sê s11r la classificati on dt> Heymans.
Calcul slallsll que des corrélat ions rdlnnt les principaux
trait s du CQr lctêrt.
Rccherchts sur lts racleur s de ln vie effective. Elude
·
de 213 C'llS In dividuels.
�-
99--
2• Comm1mica lloni à des sociétés sa11u1lle.s :
La Connaluan ct des hommes (Sodéli d'Etudu. J)hilosophiques, 11 d t«mbrc 1943).
Lt-0n llrunschvlc g et fa phlfo1ophit dt l'F.$/lrlt (SociHéd ' Etudes philo.sophlq ues (2i a,·ril 194 .f).
3• PubUcaUon1.
L'a11t11l11rt hunUtllit {Etude pour un recueil sur c
La Phi·
losophîc u.blcnlie lle • , en pr ê:p:tralion :mx Edition1
d e la
X. R.F.}.
L u T hêmt1 prinrlpmu: dt la PMnom étivloglt
strl (Elml u de Métaphysiques et d e mor11le, 19HLdt lluS·
lt. B oURIULLY
li/Moire dt Provence (collection c Que sals-j e '
.) en
collaboratio n anc M. Busquel.
M. 81\UN :
Littérature proutnralt , BlbliosNph îc à para1tre
dan.1 :
Jlanud dt la Rtchucht d ocumentair e en France.
Vu/Jb é F traud, U.ricoyraph e, provençnllsle , il<tlfaniscwt
.
noies sur su mauuscrils.
Jlnrseîllt dans la llttiralure prownçale.
"(. CU.\'ll:L :
En prép11ration : U rMthmt dt ta poi tit franral1e
d
celui dt la poitit anglaise t:xptiquls l'un fJan ('autre.
Po11r comprendr e l'Amirlqur.
),(. FA"OUll$ :
En p r é1larntion : Ovidt:, l'hommt el le poile.
),f, l~toNAJ\D :
(en collnhoralio n) Ca/vite el la niforme t n FranC"t,
(A ix
librairie Dra gon, J9Hl.
La rtint Je.an11t ri te Comli de Nice (l\e\ Ut' ~ice
lli s·
toriquf.', n • de jan,·ier, mars, nril. Juin 194').
Boccace t:I Nuple:s (Annales de la F11c11lté des Lc ttru
d 'Aix,
19-44 tl l ira~ it pari, 1 \'OI., Pi rîs. E. l>ro1. 19-H ).
M. l.on :
0
Cours d'lllllbir~ dt la: langur: françatu • Phontliqu.c
-.
2" pntie (Edition pol)•topih. Gui~n. Aix).
t~a Nasutl1aliot1 des l'c;ytl/fs fmr1raist:1
(Annales de la
fi'a cullê d es l..eltrt"s d 'Aid.
Achèvemen t du 6° ,·olumt (1sr tl X\ 1r sittlcs) de
fUll ·
tolrt du Vt:r$ frariçafs. (Le 11111.nu scrit du l tr \"Olume
est à
l'impruslon ).
0
��OBSERVATOIRE DE MARSEILLE
RAPP ORT
de M. Jean BOSLER, Directeu r de l'Obaerv atoire
PERSONN EL
Au 1.. n ovembre 1944, le penonnel rtgulicr de
l'Obsern·
toirc comprenai t :
M. Jean Bnsu:n, Directeur .
li. D. BaLORIZKY. Aslronome ·2djoiut.
~lie O. JA!llSE, Alde-astro nome.
'.\1. G. Gom.o1.v, Alde-astro nome.
)(. J. G.U.U:RON, Assfal11nl et mêcanicle n.
lJlle M.-L. ACllAJrn, Assht• nle.
A celle ll$lc il con'"ient d'11jo11te r trois
employés temporaires, rémunhis sur les fonds propres de l'Obsenralo
ire :
lf. S. Bu n AoNi, Ascnt de service.
:\J mc L. Rou.t, Femme de seni«.
'M. André MsSTm~. apprenti m~canidcn
.
li. Henri HouR11, Docteur h-scïencu matMm11tl
quc1 et
La.urbi de l'lnstitul, Cbargi; de Reche rcbrs du
trrtl de la Recherche Scic nliflquc e , cette annéeService Ccn·
llrecédc11tes, fréqu<'nlé librcmt"nl mais auldùmencomme le~
t
nttoirc. oû il poursuit ~• tra.uux d e Ml.et.n ique l'Obscr·
cCleste et
aussi d e Malhémali ques pures u·cc une
inl aua ble activité.
Au cours d e l'annëc, l'indoinnit é qu'il rectvtiit
de
la Rcchtr·
che ScientiOqu e - indcmnile bien modique i
cl qui était de 42.000 Ir., • é té légérem<'n l aui;m la vérit6 téc Il tinter du 1..- oclohrc 1044 i\ 45.000 fr, pour entee cl J)Ot'•
l'nnnCe un i·
ver sil:aire 11'44-45.
l1. J\ohcrt JOS"CKll'lllRE, 1.:auriêat de l'Institut
et • ncirn Di·
recl<'llr de l'Obscrvo.t oire d e Li lle a, celte année
e ncore, mis
t. p r ofit tout es les soirées de be11u temps
en \'UC d e corn~
piéter M's
recherches sur les étoiles doubles,
il a consacré la plu$ grande partie d e sa belle sujet auquel
Ire d e recherches du ser vice d e la Recherchecarrière. '.\fa t.
Sdentiftqu c
en 1944, il • vu p roroger sa charge pour 1• période
1944-45.
D. 1)avid Rf!LomzKY, Astronome-11ùjoint, n
ait ëté relevé
d e ses fonctions en vertu d e Io loi du 3 octobre
n•nt les lsra~litc-s et p rivé de toul traitement , 1940 conccr conformém
ent
aux prescriptio ns tic cette loi, à d ater dn 20
oclobre 1942.
�- 102 Lft libCration de 111 majeure partie du terrltnire françoiis
el la chute du Q'OU\'ernement df'J Vlch~ 11 la fln d'août 1944
ayant frap~ de nullltt toutes les lois raci•lt's. M. O. BELO·
RIZ KY a été rélnltgré d1ns se.s fonctions d il a repris a
l'Ob~natolre- une place qu'il n'aurait jamais dû perdre.
En dehor s du cas t rb parliculltr ci·d usus mentionné.
aucune mu tation n 'a eu lieu en 19.-3...u dans la situation
dc notre penonnel.
:\1. H. Jo:-;c1rnRKIUI n reçu en décembre l!H3, dc l'Académie
des Sciences, un Prix Bec querel 11t>ur l'en semble de son
œU\'r(' seientillq11e. Nous sommes heureux de le féliciter ici
d e cetle rtcomprn1e si mê ritée, qui est venue une fois de
plus honoru son zèle et ses talents.
Ajoutons q ue. durant l'oinnée écoulée, l'Obserntoi re 1 reçu trh conatnmment la ,·isite d 'un nouveau c h ercheur, Al.
Th. SoLoxos, ingénieur de l'Institut électrotechnique Mon·
lrflorc- de Liège, qui poursuit à notre hibllothèquc des recherches de :i.ttcanlquc célesle cl <1uc nous O.\•ons occuellli trè3
\'Olont iers.
Nous signalions d éjà l'an der nier lt'I !rouble- très sravc
~i~~o~~u~~:~".~::.~n:~:~;~~t:c~e?h::r.~~~:1;c~~~;1 e1~in:~~~11f;
plup art des 11•}s l11rangers cl m ême parfois a vc-c cerlainn
p1rtiH du territoire f r11nça is. Les journaux scientifiques
ne nous parviennenl plus et depuis 4 ans nous a\'o ns tlê Ai
1>eu près couph de toutes r c llltions avec le r este d u monde
s11.v1111t. A eel11 il fout ajouter l'impm1slhilllC IH'l's4 uc absolue
les pln<111es p hotog raphiq11ci1 spCciales, g~nért·
de
kmcnl alle mandes, nng:IAises 0 11 amblcain l's, utilisées en
répa·
eln1i que la difneul lé cxtri:mc de
re r aucun appareil de 1mt:cision - les ma clûnl's li caleu·
Ier. par exc-m)lle - ou 1m'.'nu· de se 11rocurer Je moindre
objet d'usage courant...
Nous devons tgalemcnl mentionner la gèol· qu'o nt apporté
au lra,·.ttll de jour et de nuit, l'année de rnitrc plus encore
<fUC les pri:ddcntes. les alertes et les mesu res de coll\·r c·
feu, ainsi que lu bomb~rdcmcnls r fTectifs. d'a.vi11lion ou
trom·cr
Astronomie.
faire
~ar!~~!~i~;1 ;1 1~~11~1~~ ~~~~s c~v~~:>PC~~t c~o!é~~~~Î~~~~,·~~I~;.
c l1ance d'échapprr Y. tout dommase dlrt'el t>I son
rst intact.
mah~riel
T RA\IAl.'X TllEOHIQUES ET CALCULS
l i. D. Bnoeuzt.:\', bien qu'otftciellenu·n1 rele,·t'.: de son emp loi, av~il consrrvé j11.s.qu'à la Hb~ritlion, en plein accord
der·
nvec le Directeur, .!.On bureau à \'Observatoire :
nier r a11port u ml!mc fait me ntion l'an pas~C d t' son ·a clivllé.
Celle année, il l'I pounuivi ses. lru•111ux t héoriques aur 111.
con,·crgcnce des sèrlts dans Ir prohlème resl relnt des Troh
notre
�-
103-
Corps, quud les choes ont Hé eulyfiq uemenl rfcularbh
Q.ar des lrrioslormalions appropriées.
lf. H. Rouu 111 conllnué le calcul comnttncé l'•n p..sst dt~
inégalilh de 1111 petite planète (33) Polymnie s.ous l'•ctlon dr
Jupiter, de S:tl1Jrne, d'Ura.ow et de Neptune. Il 111 •uni ca l·
culé les lnègallfé• de Pluton dues a.ui: m~mes pl.nétts tt
relallvcs aux puluances supérieures de:s excenlricJth et lits
inclinaisons.
ll Romut conHcre dc 1mis deui: nns beaucoup il'cfforts
à sa théorie nouvelle tlu grosses planètes du système solaire,
don t les principes •On t été exposés par lui dan5 les Comptes
Rendus de l'Aco.démic des Sciences. Il en a fait l'appllc111lion it Saturne, en cc qui concerne les înégalilés dues ù
Jupiter et proporUonncllcs â la. premi~re pui ssa nce de
l'excentricité et de l'inclinaison.
En Mêcanlqno cèlu tc théorique, il 11 examiné ccltt :in·
née les points singuliers pO$$ibles du probléme des Quatre
Corps et a recht rché une nou,•clle sol ut ion f'X•ctc pul icu·
Jiére des èquallons.
E nfin li. Rovna s 'est occupé de divenes qutsllons de
mathématiques pures. Nous mentionnerons un lravall sur
la rêduction li.Ill fonctions enlérienoes de nombreux types
d'intégrales dèfinles. Il a tgalemeot étudie dans tou1 ses
détails une cl•ste nouvelle de ronctions g:énhalisa nt les fonctions Cuchslr nnes de Poincaré pour plusieurs séries de
\'&riables.
) f . R. Josc1m11Br1c a eçnlinué à lr u·aillcr à son grand c.i lalogue d'êlollcs doubl u. Il s'est livré à une confront:atlon cr itique des précCdents catalogues de ces astres et Il .- 11insl
relevé, clans certolns de ces ou\•rages, pourtant unive rsellemen t connus el esllmh, 1m ~ra nd nombre d'erreurs inconlts·
tnb!es qu'il a rauemblêcs el publiées, pour Il' plus grand
profit del! 11slronomcs ay1rnl à uliliser ces catalogut's.
) f. G. CiUIOAV, poursul\':tnt ses rechercbts théoriques sur
IA constîlullon de l'casal m dPs tlJoiles fi:la nlcs des Persëldts,
11 porté son attention sur la durê:e de l'essaim el sur la dèltrruination pholographlquc du dêplact ml'nl du radia n!.
OBSEJlVATlONS ET TRAVAUX DE L:\BORATOIRE
'.\!. O. BtLOtUtlO' a, durant plusieurs mois de l'hiver 1>nsé,
exécuté divcnrs: étudts de SPt"ctrophotométrie sur l'arc voltaîqne A électrodes metalliques, avec notre reseau Rowland,
1111 laboratoire du Cenlre de Ja Recherche sci entifique ap.
1>liquée de MQrsrlll e, ll bor11toirc spécia.lement O\tlillé pour
lt trav411 en qucsllon, A fui demand é par la Reche rche 1cfcntifique.
A pnrlir de 111 fln de fC,•rfrr 1944, ::\1. D. B ELOIHZKY est allé
lr1wttlll cr à l'Obscrva tolre de Haulc·Provencc, .ù St.Michel
(Basscs·Alp('s) ure le gr..nd ttlcscope de 1 m. 20 de dia-
�-
104 -
mètre. li y a tludié lts spectres dt 8 !toiles de Woll-Uayel,
d e 2 ancit nnts Xovœ (N Aquil~ et P. Cygni), ainsi que d e
Casslopehe. Beau coup de cllc hé.s spectrau x de ces astres,
sur p h11qu es onlin 11ires comme sur p loques panc h roma liques,
ont llM prh el les s11ectrc.s obtenus ont élé l'o hjl'I d'uuc étude
pbotomèl rlque d élalllèc, soit à notre micropholomHrc cnre·
gi.5lreur de Moll, soit it celui que M. O. C1uwso• a insl•llê
à Sainl-Mlchd.
M. R. JONCKtrEERe 111 con.saerë d e nombrC'uses nulls d'observa.tlon a u ltilcscope Fo11cault d e 0 111. 8 0 : elles o nt a m<>n\l
la d écotn•erte d e 300 nouvelles étoiles doubles de moins d e
5" d e 1è 1>a r~ li on, ce qui porte à p lu1 d e 3.000 le nombre
des couples sigoalh par lui.
Il a au"i t rom·é un e iotérusante pelile nè buleuse plané·
ta ire d e 10'' de d ia mètre qui a pu ètre photogra pbiée par
M. Ch. Ft1111:u1sBACH, à l 'Observatolr e de lfaute-.Pro vence.
L'étoile J 20 01, d l:couvt? rle ù. llaue>llle par :\1, SnNCKllE HRR
en 1942 - q ui s'est révëlëe com1ne l'êloilt- la plus rouge
connue flu Ciel - • égaleme nt t l t suivie i St-Mlthl'I par
M. F111t1ML'<BACll : cet astre curif'UX 1>0sKde un spcclrt' d·émis·
sion fort r l'ma rquahlt'.
M. G. GUIGAl" avait m onté, p o ur l'ét ude dl's Perséhles du
10 aotit, pl usleu r$ ap par eils : lt-s événements e xtërleur s l'ont
malhe urtu n menl empêché de les u tlllstr.
llETEOROLOGIE ET SIS~O LOG JE
L u observ11111ions mHforologi ques quotid ienn es. le r ele vé
el la 1urveilla ncc du c nregislrtlura o nt été, celte annee
comme les ))récêde ntes, r éguliër em ent assnrés. M. G.u .LHRON,
Mlle SAS.SE et Mlle ACllAJU> s'en sont tous trois occ upês, M.
GALL&llOl'I é l1.nt plus iJ)éciall'mt-nl charcé d e l'entrctit-n mPcanique dH appareils.
Nous avions p r édd emment un scnice d 'informations mé·
téo rologiqu<'s, car de teh r e nseignemen ts no us êla illnl trh
souvt? nt deman dés par le public ou par les admi nistra.lions.
Lt-s autorités occupan tes q ui, d ès 1940, avaient pratiqu ement
p r is pc»u:uion d e J'OC8ce Na tional MHWrologique, nous ln·
ll'rdirt nt bil!'ntôl Ioul e divulgation, tilt-ce i des Sl'n>ices publics, de données, m~me relatives t un passê tr!s lointain,
eon cern:rnt l'atmosphère, le vent, la pluie ou l'éto.t tl u ciel.
Ces ord res d cvinren l dt1 plu.s en plus i.mp6ra lîh nvec l'OC·
cupalion ()ar les Allemands, e n novembre tv,2. d e l'an·
clenne zone lib re. La libératio n du 23 aoi1t IV44 a mis fi n
Ji cet ttat de choses et nou• non• re prÏ.$ notre llberlé d'ac·
lion. J1 n'est pas superfl u de .souligner i ce p ropot la grand e
ulllltt de c e genre d'informations que l 'Olise>rva~oirl' l!'Sl
seul à pouvoir fournir et qul i nte r viennent fr~qucmmtnt
dans nombre d 'artalre11 Jltigltuiel e n mati ère tic 11av igntio n,
de comm<'rce ou d ' anuranccs.
�- 1 ()5-
Parmi les appareil s dont nous faisons
usage pour cc qui
r rpr dc 1a direction et l'intenslti!: du
les anéinom ètres êltctron1agnêliq uu vent, nous devons ciler
Papillon, A indlealio ns
instanlau ées, du ty~ O. N. M., installés
po.r nous H y :a
quelques anntes i l'Observ alolre. liais
jadi s ll's diagram mes d' un anémom ètrenous utilision s aussi
Dines, élt.bli dans le Port cl ap parlenan hydrop neumatiq ue
l
à
Commer ce. C..ct a ppa reil a m 4lheu reu~mcn la Chambre de
l éll! détruit lors
du bombard e ment de :\larseill c : la Chambr
e de Commerce
l'uail rait dtmonle r et garé 1ous
le.s comble• de la Bourse,
oû un malcnco nlrrux incendie est \'Cnu
lui
porter la coup
de gr~~e . Il est :\ espérer q ue, la poix
rtlablie
, un appare il
analogue sera de nOU\'rau installlC dans
le Pori, d e r.çon à
ser vir de contrôle aux ind iullons rcJe,·ée!
sur IH hauleurs
de l'Obsenatoire.
Mlle Ac1rARO a continue il asimr er, sous
la direction de
Mlle J A:;~E. 13 rédacUo n du Bullelin
de l 'Obsen-• loire el cclll', bHucou pMetéorol ogl'Juc mensuel
plus coosldér •ble, dn
Bullt lin 111 nri.ucl d e Io Commiss io n Météorol
ogique des Bot1ches-d11· flh6ne don! Y . eo~H.t:M est l e
dt 1943 o, à peu de ehost prês. l'imporlaPrbldeo l. J_.c Bullcll n
nce d e celui de 1942.
Les l remblcm enls de terre ont Ctt, cette
ann~e comm<i
l'an dern ier, assez nombreux. Mlle JA'ISJt
csl toujours chargée de ln survcilltl nco du slsmogra 1>he
noN tiCll rêpanlion.s qu'il peu l cxif{er. ~b i nka el M. G.o\u g.
LH
diagra
mm es i nlé·
res~ants sont toujour' eD\'O)és
, quand il y a lieu, à l'Jnslilul
de Physiqu e d u Globe tic Clermon t-Fernan
d qu i o mission
de les cenlralls er - et qui. d'• illeurs,
nous l'es1Jêron s, ne
tardera 1rns it re!ourne r A Slrasbo11rg:
En dehors d n lrt-mble ments de te rre proprem
ent d its, nos
:1;ppareil s enrcgislr e1u aussi l u • cou
ps
de toU •, sorte:t
d' ~ bo ule m e nl s ' lui lit' prodt1ise
nt tl.nns
de la région : ces mounm ents d u sol les mines de houille
sonl, le us k.héanl,
signalés a u -str\•it::c de.s ) lines. l.es explosio
ns coolinut '11CS
de l'l:IC dernîcr - dues nolamme nl
aux mines ayanl délruil
une grande porlie \I ll port el des quuli('r
s vol1ins - ont
l rh souvcnr ll guré sur ces diagrammes
a\•ec d es caractèr es
an11logues.
Xous a\'Ons conlir111é en 1949-H , comme
surveiller de temps :\ autre les indicatio par le pAssli, à
p:1rlante de l'llôtcl des Postes de Marseillns d e la Pendule
t.
JOURNAL Dli:s OBSERVATEURS
· Le • Journal des Obser vateurs , , donl
pri ncipalem ent el auq\lel elle cons.acre Mlle JAs$e s'occupe
la plD$ grande par·
tic d u temps q ue l ui laisse libr e le Sccrélar
iol de l'Obscrn ·
toirc ( lo ujours tle pl us en plus absorba
nt avec Io complica tion croissan te de1 d ivuscs pttscr iplions
pu bli e en 1944 son XXVW volutl"le, corrc11 admlnlstrat i•es)
>ondanl il la 30ann!e de ta parutio11, paru tion q ue
les difflcult h de toute
�-106 ,
iorte nées de !ri guerre, qui vont io ns c euc !/aggravant
n'ont pu rCuu i à Interrompr e.
format
Le vol ume XX \'Il est en six numtros doubles. de
p ar
ln·•· : il r eprbente 106 ptges, soit environ 18 J)tges
la g uernuméro. Certes, ce volume est moins gros qu·avimt
de par e : c'est là une conséquence /mposk delala ppinurie
t1nçaile
f
resse
toute
il,
p ier ; elle frtp ~ , comme on s:ii
Nos llvraiet les Journaux scîentiflqnt"S comme les outres.
temps n or·
s.ons o nt en fa ll, a p eu de c hose p rèl, pa ru en
:
mal. Elles sont actuellement empilêcs dans nos burraux
avec
la suppr rssion quasi-comp lète des rt-l:ilion s 1>0stales
du terri·
11arlies
ccrtnlnes
avec
l'étranger (et mème a ussi
procêde
loirc rrançais) nous a jusqu'à présct'll rm1H:c1tes. cet as1>ccl
der aux expédition s ; mais il nt à pré\'olr que
ftn et
de l a cri~e tles lransports ne va pas larder il 11rendre
que nos abonnés r eet\Tont bientôt sati sfaclloa.
Nous u·ions, 2n nt la guerre, de lr ts nombreux 1-·coUabo·
:
rnnce
t ami.\ dt: la
ra teur~ Ctro.nsers, tle poys gèn éralemen
oum ains, runes, chibelge~, tchèquH, ;yougoslave5 , 11rcc1, r
n
nois. owêricains dn Nord ou d u Sud. etc .... L'nccupatio
ucb;
e nnemie a. bien entendu. ent ran!: ce.1 «hanges intellect
1l u pny'
lei. encore , nous campions bien que ht libèration
a ura sous pt"u de bienfaisant s rh ultats.
auteur
Quoh1uc nous n·a)·ous eu, c elle annèc, qu"un u ulmanqué
étranger (M. S. ARIND . belge), nous n' n on.$ pnsn'ont plu~
de trnaux à publier ; lt>S astronomes fra nçais
ib
auxquels
s
à leur d isposlllon lcs nombreux pèriodlque
le nôtre,
r e-couraicnt n:i.cuërc t'I les journ:mx (IUÎ, comme
1n à
o nt réussi Il 1H1TVÎ\'rt' ont a i nsi trO\l\'C 111\C co111pensatl<
la disette l<'llll>Oraire des memoiru ~lrangcrs..
rs •
L'importa nce scientifique du c Journal d es Observateu fa
fa it de
n'a do nc, dnns J"ensl'mble-. nullcm<'nt diminué d u,1111e
raison
gul'l'rc, bien nu conlrnire. C"ot 1:1, cr<>Jons-no 11s,
9
de plus, pour l'L:oiversilé tl'Aix·)hirM.>ille. de s'iotfr('sser
Il· momie
une 1>ublic:'lllon r Cpnnctue er1 temps normal dans
une 1ilncc dc'i
entier et t111i, depuis 11r ès dt' 30 ans, tient
tic
scuh·111l"nt
non
kclutolle
p lus honora bles dans la \'ie lnll'l
ll11r"°ille, mais ail.Hi tic tonie la Fraotl".
TUA\TAUX PEl\SONNE LS PUBLIES
pari~
Les diflic ullês do nt nous avons lt dh·crst'.s reprises
la publication .
ont. bien e ntend u , eu leur rCptrcusslo n sur
des dl011 cours de l'onuéc é c oulée, de l rnvaux: personneh
s cepenYers collabor ateurs de l'Obscrvato lre : nou1 c.ilc ron
dant les articles :>Ul•11nt s: :
M. Il. fo:<(CKllf:l:l\ t: :
Eloi/es doubles dfrouvtrlts
(Journal du Obsl"r\•altu rs, vol.
Elollts doilhrei dit:otwutrs
(Journnl dct Observoleu rs, vol.
à l'Oburi1t1to irf' de Nice
XXVII, HIU. p. 1),
n fObur11(1/oir~ de Lure
XXV II, 1944. p. 5).
���RAPPO RT
de M. de TOU RNADRE
Btbliotbéoair e eo Chef
Mos:sn:uR LI!.
R2cn:u11.,
M &SSI.SIJJ\S,
J'aj l'honneur de vous pri.stottr mon npport sur le looctiooocmtnl de la Bibliot~que Univu11tairc pendant raa-
oée scoh1lre 19-f S-J9U.
L'Uoi vcnite Q él6 fe rmée. le 15 mars 1044, par ordre de~
autorith a lh:ma ode• :sow prétexte d'un débuquement i mmi.nenl dans le Midi. La. de unlYersitaire a été b rusquemenl
urêtée, les li.lies de la Bîbllothéque se vidbent alors que
le pe.rsonnel restait .:. son poste d celle absence d e l)Ublic
était l ugubre.
Ensuite, le tettible bombardement du 27 mai et les b.a·
i.rn~ d'aoQt pour -1. libération de Marseille atreetêrent
gra·
vcment la Section des Sciences, siluée aux allées LeonGambella. Le 27 ntai, une bombe atteignit la Caçade de
l'immeuble donnanl 1ur !a C.ancblCr c ravage.:mt toute cette
partie du bAtitneot. Les ft nHrts furent compléleme nt d ëmolies, des cloisons s·errondr!rent au t• étage dans les
salles de lecture et le cabinet de la. bîbllothécalre, rendanl
ces pièces Inhabitables. Au 2" étage, dans le magasin dC$
périodique&, le plafo nd tri:s endommagé faillit s'êcroukr.
Cependant, IH murs et les planchers ont tenu el la toiture
a rbislé dans son tnstmhlc. La partie de l'immeuble qui
donne sur lelii allées Gambetta a été épa rgnée. Des Jlvrei p rojetés par le choc .!IC m~lérenl aux décombres, mais beaucoup
aussi re.sté r<!nt sur lts rayon.s, le long des murs. Le.s fichiers,
bien que tr!s bouleve-rsb, demetlttrent lntac ls aJnsi que
les registres el les doniers. Le personnel rHugié dans l'a.lm
a étê sau\•é, mais M, SbAsTI, employé auxiliaire, a é té légèrement blessé au \•ls11ge et a subi une forte com motion l'oblie:unt à s'aliter. Le soir du bombardement el pendant ln
jours suivants, les travaux. de debla.iement ont été menés
activement et avec un enlier d houemeol par le personne-)
de la Bibllolhéque cl celui de la Faculté des Sciences, assistants et Ctudianls, mi s à notre disposition par ll. le f>oyen
CoaMY. Tous les livre& rurent r eplacés ; quelques-uns étaient
ob1mës, mals parfaitement utilisablu. Dans les semaines qui
suivirent, la voûte soutenant le centre du bâtiment a été
étayée et les Ou\•erlures du I"' H11.ge bouchées. mais aucune
réparation sérieuse n'ilvait encore étê faite au 2" étage et a
la toiture quand la Bibliotbêque fut de nouveau atteinte.
�-110En effet, à la fin d'août, un ob us allemand perça 1a loltnre
du c6te dts allée• Gambetta, a1on que celte partie n'avAil
pH encore été touchée, Quaran te mètr es carrês em·i ron de
p lafond sont tombés a u 2- étage dans le magasin des ptlr io·
diques. Les lh•r es n'ont r ien eu, mais le loil ne Jes p rolo\·
cunt plus, il a bUu Jrs mettre à l'abri de l 'e.au e l ils ont
6té lran sportis dans le grend ampllithUlre. Pour complêler
la catastrophe, Je 3 1 août, le plafond de la saUe de lecture
du ter H~ge s'eu effondré à d eux endroits, sous les yeux
de P.m c nu nsu~. bibliothécaire, ent ra1nan t les r.a yonn.a gu
el les \'Olmnes. Le déblaiement ri é té vi te e lfectué, grâce ou
concours des jeunes gens appartenant Aux F.F.I. Enfin, un
dernier malheur est sun·enu au début d'oc.lobre. Iles plulc.s
d'une excepllonnt'llC violence s'a battirent sur la r l:gion d
l'uu pénélunl à trftvt'rs la toilure Insuffisamme nt ré111rtc
ce.un quelques dég~ls aux ptriodiques. Les livres abimh
furcnl aussîMt ven tilés et slchés et, tout compt e fait, nou~
n •a ,·on$ à déplorer que la perte d 'u ne parlle de l' c AmeriCfln Museum of nalura1 hislory >. Dans bien des \'Ol um es
d e ce lle collection Je texte est dét ruit , mols o n pourra san s
doute le~ remplacer facllc mcnl oprh Io 511erre.
Malgr é cet accide nt. dont les conséquences furenl heur eusement HmitCt-s, on t\ ëvllé, aux dt-ux bombar d emènll, JA
d estruction d rs livres. ce d on t 11 faut se r èjouir, c a r notre
b ib liothèqu e seitntlftque est l'une des plus riches de p r <>vince. Il faul , ctpendanl, la conserver. Un e:umen rapide
de l'i mmeu bll' par les servi«S 1echnlquH nous nait lait
espêrer des ~é p arallons suffisantes pour ptrmetlre t.:'lnt b ll'n
que mal l'ulifüatlon d e la Bibliolhèque Jusqu'au jour où la
conslruclion du q11at ril:-me b.:i.limcnt 11rès de la Faculté des
Scien ces, prombe depuis sî longt<'m)'ls pBr la Vill e d e Mur·
srlllc, ser ait enlin réa.lisêe. Cel() n'csl malhcureusemen l p:•i>
pouibl e, car les S('f\•lccs d'architeclnrc Après un exa me n
p l u~ sérieux ont lrouvé le local t rop l'brirnlê et délabré. Sa
rêfeclion coûtrnil dt$ millions et n solidité n e ser-.jt
m~m e pas compl~tement garantie. Un dè mêoagemeot par.t'lll
donc inhitable, mals IH locaux disponlblH sont trh r;11ru
actuellement e t l'lnstallalioo de ln Bibliothèque exige un
minimum de !1(10 m2. Aucune solutio n n'•yant élé trou,•h M
l'<' n\rée de l'hiver, \'11.vtnir de ln Bibliothèque est des 11lu10
inQtliétants et Mlle RovssEx, do nt l'ncHvltê ne s'est J)lllS
rnJenlie df'pul1 l e 27 mai, lll$$Ume une bien lourde tâclie.
Jusqu'à nouvel ordre, pourlut, un ser,·ice de prèl e l de
lecture continue à lonclionntr, dans des cond itions évJdcm·
ment trCs dêfectutuses. de 11 h. à midi. On•· tout de mime,
entrepris qut'lque$ r t p ar;iilions lndispenHbles, notam men t
à la loîlur e, afin que nous puissions tenir jusqu'au d~mén•
gement.
SI la Secti on dos Sciences a 1>a}'é un lourd tribJit la la
guerre, p ar contre les autres Section s o nt t\té éprirgnéea. A
�- 1 11 Aix, d'a illeurs. les comba t s n'ont pas duré 24 h eures
et la
ville éta it libérée le 21 aoQt. Signalons l'a
courageuse
de M. l..\.ssmuu, garçon de bibliolh~que à tlltude
Aix., père de six
e nfants el grand mutilé de la guerr e de 191 4
qui. e nrôlé
dans les F. F. 1., a pris pa rt b. la Julie.
La guure n'est pas terminée, mals, dans la France
déli·
''rée, la "Vie de notre Unin•rslté n rt-prendrc. les
étudianll
reviendron t à la Bibliothèqu e tle m~me que lt's achats
et l es
éch11 nges sero nt facllltés.
PERSOXNE L
Il n'y a. pH f'U de c.bangC'mf'nl à Aix d 01ux
Sciences.
Pa.r contr e, l la Section de !\fédccine ri de Pharmacie.
dèplorer un boulcvcr11e menl compk t ~ta n s l'Acth·ité il faut
du personnel.
En elfet, lime Puo1.., bibllothiocaire tilulaire,
a oblt'OU
jusqu'Hu 31 Jnnvicr 1944 plusieu rs tongl<t s\lcccsslfs
pour
cause d e maternité, En.!luilr, un conué d'un ttn p
our co n\'i"·
nanct•s pcrsonnl'll n lui a été accord e pllr arrè:h.•
mînbIEriel du 3 mars lt>H , à ));tirtir du 1• fhrirr
19.f..t. I A
nomlnntion tl'un d~Ugu~ était donc possible,
n'est que le 15 a\'ril que Mlle ..~RATT CBu.1, llctnciée mais ce
ri pourvue du dipl6me ltchnlque de blbliolhka ire. h·lettr e~
J)l\r arr(!té ministériel du 2 niai 1944, prit J)Ouesslondêlégu~t:
de son
poslr . Or, depuis l e J" mars, )file C.tnaou, aidl'·bibliot
hé·
caire auxiliaire. qui av~ i t <1tule la direction du
sen·lce en
l'absence d e lime PRROL, Hait en congé de maladie.
EUe
rt:prit ~on t rava il lé 15 juin, mais le 12 juillet, :i.me
l~ATI·
CELLI t ombait gr1n·cme>nl ma l11de à M>n lour cl denurndail
un
congé. En septembre, alors qul' la blthtillc
Yar~llle Ha.il
R peine' term inée, nous a\•ons appri~ 11vcc de
une tJouloureu.s
émotion sa mort suncnu e l e 23 août l'i celle tlispurlllon e
<'Il
pleine jeunes.se est profondtrue nt t riste. Mlle
Fn.\TICELLI
an1it rapitlrmrnt gagnê toutes les s)mpathles
p ar su complaisnnec et son conslont dé.sir d e bien f:ilrt-.
mie av.ail
commencé à remettre d e l'ordre dans 111 Bibllothèq~1
rtgrrttons Th·cml'nt d'êtr e privés à i•ruais de .ses ~· t.'l 11011~
t"xcellt"nts
services.
Le pcrstmn cl subalte rne a subi également des
\'Ïcissitu dcs. Mlle N<>~DE.DEU et été llccnciéc le t" m:ai
HH4 et il
ne rt'sta plus que Mll. DAx1~ et BAm'tll.. Ce dernier,
du restt ,
1t quitté Mancllle llJJrès Je bombardem
ent, Je tO Jnln, pour
11e revenir que le I" octobr e. H a ~lé remplacé
prov isoir~
ml'nt p•r Y. l...ulROVS$& emplo)'é au Sec~tarial.
Une pareille siluotion est cx lrêmement ffleheuse a.Ion
que
la llibliothëq ue t.!il désorganisé e du rait d e la
gucrl'e. A C·
h1l'lltmcnt. il ut intpc>ssible d':u!mrer u n senicc
connnahle avec si J)CU de p ersonnel cfans une Srction qu
i compre nd
p l11sit>urs locaux.
(
�-
11:? -
CATAL0Gt:ES
J.a ruelé d~1 11ublic, au cours d e t:e lle année, a facllitC
la conlinuation det tr.n a ux techniques enlrt'pris da.ns les
Sections d'..\b: t'I de Marseill e-Sciences : dépouillemt'Qt des
ou.-uses t'n plusieurs volumes et r Hcclion des catalogues
to u
111lph11b~füJl•e$ et de matièru. A la Section des Scïtnces,
tcfob, le homha r dcmcnt du 27 mai ,, lnlcrrompu tous les
travaux. A la Seclion de MMecine et de' Pharma cie, lfl crist:
catalogues.
du pf'rsonncl n'a pas pt'rm ls de s'occuper des
Il convient ésalcmcnt de sianaler Il Aix le tr avail u4!cutê
par Mll e L oB1N, MM. ).b.11.1.aT et HoitA)ID&nT, chargb de
ConMrences il la FacullC d'e Droil, qui, après ln fermeture
de l'UnivcrsilC, ont CIC privés de leur em11Ioi. Affectés a lon
à la Uibliolh~que l'i ré munl!rés p a r le c Service d'Alde aux
Trnoallleurs Jnlellectucls :J, Ils ont commcnci, en ll\'ril, à
dépoulllrr les articles dt'S revues jorlc.l1ques en redlgeant
des ftchcs alpha bétiques d 'crn leurs el de mnliêres, m:tls Qnl
di) s'a rrHer d ans le couran l de juin p nr suite de !a suppres:i.lon des crédll s. Il raut rtl(Tdlcr la C('SSCltlon d'une 11 utîle
enlrcprist'. Ccpend11nl, li. JlOSAllBERT a bit'n voulu •chever
bénholemt'nt. I~ dé1>0uilltll'ltnt de la • ftc,·uc d'Economie
l'olillquc • qu'il a vail conuncncl, el nous lui en exprimons.
noir(' b ien vive rccon naisstrnce.
4
FHEQl:EN1'ATIOX
Jusqu'au s, mars 19.U, le~ ltcleurs rurcnt asSC'2 nombreux
mal,grê une léi;èrt resression cons lat~e 111r les autres années
duc à l'inslituti on du service de triwnll o!Jli~ulo!rc q~1i tenait plusieurs t>ludianls élolgn b des Facultés. n ·c11uh le 15
mns, date dt' la fl'nnelurc de l'l,;n1\•crsité, les é ludia nl'I
o'e11renl p lus le droit de venir à la Bibliothèq11e qui fui
slrklflmen l r éserYèc aux 1>roreucul'3i. To ulefois, à p arlir d u
tle longues
1~ l!IRI, les aulorlt~s allem:-.ndt's admircnl, a prè.s
n l!goclntions, un scnice tic 11rêt pour les êtudli1nh1 d'Aix,
qui l o nclionna deux jours pa r semaine, le mardi, de 3 h. i
de
consultation
san&
midi el le jeudi. de U h. à 17 h., mais
livrt.s. ,. llarRlllt, $UC'Une autorisation de C't' J(enre ne put
lire obtc11ue. Celte mesure !ut rap port~c immédlatc menl
11prês la libératlon de la réfjlo11 el les sallu cle Jechire furent
il e nom·eau accessibles aux êtudlanls.
Celle silualion :.normale explique le pelH nombre de li"'" communlqub et prl:th en cours d'année. Dt'!>Uls três
Jon111emps, on n'avait cnrtgbtré des chiffres a ussi b:is.
J.OCAUX
A Aix. lts employés proBll:rcnt de l'11b<1t'nce du Hudiants
aur les rayons: lt's ouvrages in--4 •
resserrer
pour regrouper el
et ln·fol.. tra,•1111 MJà exécuté l'an dfornicr pour le" in-s•.
On y a gagné de la place et b eaucoup d 'ordre. J.:i ri:parli-
�113 -
lion il es \'olunH'i> in- .f• et info l. dans lrs. mag111ins était , en
elrct, tr ès i rrèJ{Ulièrc u ec p lu sietl rt: ln lerru1>tion s et ren"olA d ans la numér olotlon, ce q ui rendait les recherches pénibles. Les numéros prtscntenl maintenanl une suite eonUnue. Les salles de lecture ~ant \•id rs ont pu r ecevoir tous
ces lh-~s voluminrux enlel'h db ra)Ons pour être replach d ans un n ou Vf'I ordre.
Celle amélior<1lion n'cmp ècb e ~as, du r este, le main tien
de nos doléa nces à l'égar d d u l ocal trop exigu et dUectuc ux .
Nous avons Mjà slgnell! Je triste sort de Io Sect ion d es
Sclencf'!i et l'état précaire de son bâtiincnl.
l..a Section de Médecine et d e Pl111rm111cle 111 continué â
tlonnu des M>Ucis. Aprh le déménagement 1m~cipilè du m oh
de m11i l!H3, il r estait ucore au Pharo les lhhes étrangères,
le dépôt des eumplalr u du thèses rr111nç•lses et la. collection d u c Jour nal Ofllcicl , app:irten ant au Secréloiriat. En
19.U, les AfümandA 1'lntére"anl de pins en plus a u P har o,
en ritison de sa 5ltuallon strat égiq u e, décidèrent d "occuper
10 111 le b11tim enl central cl de plo.ccr <les ex11losih da n s l e~
so111-sols o ù se trouvaient les collection s précilées. Il fallait
donc les évm:ucr au plus t61 et on ne pou,•oit fluui abandonnrr les monlan ts et les boiseries de la Blbliothêq u~ qui
1\"naient pu ê lre t ransportés avec les liYrts et les rayons
mobiles. L'enlê"·ement de ce matPriel fixé a ux murs e:ii:l1tcail du t emps el l'lnlervent ion d'un menuisier. l falgré
l'cxlrê me difficu lté d e trou\•er rapidrmenl de la main-d"œuvrc et des moyens de IN1n s1wrts, j'ai réussi du 11 an 17 févr ier 11)44 li évacuer loutcs les thhes et 1'. ornciel .. J'ai
pu ti;inlf'mf'nl smn•er lri plus gra nd e pnrll(' des m onllmh,
mnLs j'at d ù !t.uspend rc brusf]ucm ent leur tr:msfe rl par ordre
dn :rnlorilCs allemantlu qui consîdénit>nl C<'l enlèvement
comme un acte de sobot111ge 1
1..f''I tlteses cl le • Journal Officiel , pr1rt'nt place roo'.!
Mls.slon-de-Fn.nceo, prh de la Canebière, d1ns un immeub le 1tmêm1gé pour la Faculté de Médecine. Le sous-sol fut
ltllssé ;\ la Bibliothèque el on y i nstalloi d C's ~pis. Act uelle·
ment, Io u les les thhe& ëtrangèrcs sont l(rOupees sur les
r ayons f)fl.r l'nh ·e rsité el pa r a nnée. les nul eu rs étant ran~ês dons l'ord re nlf1lrnhi'th 1uc. Cc classement ']Ill n'a,,·111l
ja mnis étil fait s"efftclua usti vile , .11.11 mols d'avr il, sou s
la direction de lllle FKATlCllLU, grdce A l'e mploi d e trois
c.h6meuses inlcllectucllt1, Mlles Bb.Ano, .MARIANA e l Tu!<o!,
p ropottes par le c Service d'Alde aux Tr:n·allleurs Jn lclleclllC'h: ,.
J...u mon tants furent cxpldies à la Tlmone, d a ns l e n ou·
veau b iilirnent destiné nu x allê: nés qu i appartient A l 'AS$iS·
tnnce PubHquc. li est inoccup é et compren1t un g ra n d nomh re de cellules d e 1G m2. Plu sieurs d'en tre elles furent misn
:'I nolrc d isposition c l on y en tas~a le matCritl.
�-
114-
Entin, on put déba rrasser le pavillon d'anatomie d e la
Timooe de lOus lu ouvrages incués d u Pharo et d éposês eu
vrac. La Faculté nait besoin de ce pavlllon pour y mellre
son mattrld t"t, d'ltilleurs, IH l ivres o'élaient p as en sécu rité dtns un loca l mal fermé. On les lransporta dans les
cellults du nouvrau bâlimenl qu' on f erma avec dts c a di.'·
n as. lin t riage se l1l l'nlre les ouna.ges, lu llériodlq ues et
ltt t hèses et un peu J 'ordr e rut a insi remh dans la Bibliothèque, I.e dêménogtmcnt comme ncé le 4 mnl !ut i ntcrro1111>u.
fa ute d e camion.Io, par l e bombardement du .27 ma.i e l r e11rit
le 12 juin pour sc termine r le 21 juin. Mlle flnATJCELLI , avant
!lit m11la1lle, mcnn ù b ien ces opfrations avec l 'aid e de$ trois
<hômeu1cs d~Jll signalées qui contribuhcnt nu classement
sommaire du collections.
l .a sltuotion de la Bibl iGthèque est cepe11da n1. l• menlahlt. Il n'est gu~re puuible d e consult er lt's livre~ de la Ti·
mone et li y a li de nombreux périodiqur-s trts i m1>0rtants
tt beaucoup de t hhes qui n"ont 1>u étrr- loçh rue SainlSébastlu. Il t'sl regretlable aussi d e pensr-r q ut tous CH
dë mëna11emcnls trh onéreux t'l nubibk5 pour lr-1 ''Olum('$
ne sont que provi~lrt's. l.a ri-unio n de lou.s lu lronçonl'l de
1:1 Bibllothèqut' tian s un local approp rié conslilue une tlche
urgrnlr-, mais compliquét, d r l'ap ris-guerrt.
0
CIŒD ITS • ACQUISITIONS
t..1 Bibllolhéquc a. dispose. celle a nnée, de créd its trh
a llcigna nt IA somme de 1.833.8&4 tr. alors qu'en 1043,
le totnl é tnlt de 1.133.lOG rr. Le budget ordinaire possc de
36:'1.300 tr. Il 650.ijOO fr. et le budget ad tliti-Onncl de 707.~Uli
frnncJ. Il 1.182.\)IH fr, De plus, une sub11cn lion exlrnorllln nlrè
de 50.000 rr. Cl l-ll· a ccordec au bud(lcl nddilionnel par le
Conseil tic 111 F'a.cullt- dl!' Med('cinc, dans sa séa nce du • m ai
J!)H, pour lt• nOU\'el ;unl'nag('ment de la Bîbllothéquc.
Cette augme ntation considl-rablt' pro,·irn t sur1011t de b.
majora tion des droits de bibl iothèque portés de 90 Ir, lt 200
fr. e l acqub pour l'a nnée r-ntière malgré le d épart du flu.
dianls en ma rs. En outre, lt reliquat des som111cs non déf>tn•
st!es depuis la guerre s'accumuJe. Les crédits alloués par
l'l:niver.sllé n"onl gu~re varié et l'Etat • sup primé sa sub·
' 'ention annuelle de 39.000 fr.
Les d é1>CnSt'S onl êtê très riduiles en l'J44. Elles con,b1t:iicn t prlnclpalemenl. uan t la guerre, en achnts d'o1.wr11gcs,
de périodiques c l de gralldcs collections .tfe la Fronce et
de l'Elrnniccr. Cu acquisilions se bornent maintennnt aux
livres frn.nçn ls dont la parulion est 1>cu .:i.bondanle. Dans cc
domaine-, l"uscutiel 11 etc nchetê, nrni5 l es communlcnl(ons
diUicllcs nvt>c l u éditeurs ne r enùcn.I pas ln IAche l\iséc. A
l'Btrnnçcr. on n e pouvail guèr e compte r que sur les rwl>li·
cotions nllenH1ndu très onérei'iscs el d onl les tinvGis se fi.
rcnt d e plus t'n plus r.arf'S.
~levés
�-
115 -
U mu q~ de marchandises afl"ecta auni lt reliure. A
\ larsellle. d'ailleurs, )a deJOrganisation d e la ville empfch•
tous I~ tuvauit. A All, oo relia les u:sueb et les livres eo
trop mauuis état ainsi que quelques périodiques et thhn.
La peau étant lntrouv.b le, on se contenta de tolle.
Il but attendre la On d e la guerre et u ne plrlode p lus
pros~re qu i perr:ucll ra d'utiliser lar gement les crédits tt
de réapprovisionner nos b lbliothtqucs.
Nous avons r eçu, celte a nnée, très peu de 1hé1es en échange, ce qui s'ex11lique par le fait q ue beaucoup ne sont plus
lmpr lml!cs, m1is simplement dactylograp hiées. Par contre,
nous 11von s cxpl!dlO à la Sorb onne toutes les thèses d e Droit,
Lettres et Sciences soutenues a l'Univer sité d'Aix-!ifnrstllll",
de 19 ' 0 ù 1943 1>011r èl re répulics dans les diverses bl bliolhéqut's de Paris. L'envol a été effectu6 p eu de temps avanl le
d f b arqucment du 6 juin et nous a'\·ons l'assura nce que tout
C"Sl bien nrh·é. L'expédition des t hés.es de ~Mecine c l de
Pham1acle n'a p u se h 1ire par s11lle d u manque d e personnel.
DONS
A ..\.ix. parmi lt'S gnnds êtablîsscmt'ots q ui c nYoy•ltn l ré·
guliêrement leurs 1Jublîcations lt la Bibliothèque, .seule la
Sociélé des ?\ations noos a adrnsi: qut'lqu n b rochures.
No115 non\ reçu d es ouvrai;i~-s dt' M. Connov, Doyen de
1:1 1-~aculté d es Scicnct'S, de lL\f. les Proresseurs 81.0NOllJ.,
B"u:.;, DURAND, KAYs11n cl MARCY. de M. M1csoN", Directeu r
du Centr e Unlvcuitairc Méd ilcrro.néen, de :'\f . l<"AllRlt, clrnrgl!
de Conrércuccs il la f aculté de Droit. M. ARRIG1t1, Professeur
d 'itnlicn i• l• FncullC d e$ Lettres, nous :1 OITt'rl unt' grande
pnrtic d e sc-s ouvri1scs. Mme GuGURLMO·FRtu:umo, M. BAIL•
LAUD, Secrétnlrc génér al de l'I nstitut Colonial de Mar1d:lf'. M. le PrOft'.m~ur l..AJ11110tiu.1.. M. Bo\'l!R. nous ont donné
aussi quelqt1t'1 volumes.
Il con\•lcnt de mtnllonnC'r parlic ul ièrcmt'nt 111 générosité
et la délicates.se d u docteur et de Mada me Roux. hérltlcn
du noyen !ilOHtu.U de la Pacullé de Droit d'Aix. Celul-d
possédait une belle hibliotbéquc non limittc, d·•illcurs, a ux
oun..gcs d e droit cl nous avons été a ntorish à y pulser l•rgemenl. Plusieurs livres de valeur d'éditions anciennes concernan l lu M:ienccs juridique3 cl l'histoire ont ainsi enrichi I• Oibllothéquc Univtnitalre ~• l'lnltilul d'Etudu Jurldil111es de Nice • p r is lt"Ji 01.wr ages que nous possidlon1
déJil. Des gtnérations d 'éludianls bénéftcieront d es llvr cs du
Uoyen M01\l!.AU, Mme R ou,; r éo.lis:'lnt alniil, n ou~ en 'omme:s
ccrla-ins, un des plus cher s désir s de son père 1lont le sou·
venir est encor e $1 vivant d :'lns l'Université et d ans la mémoire d e tons ceux qui l 'ont connu et a p précié. Que le docteur et Mme· noux '\'cuillent bien troU\•er ici l 'cxprculon de
noire bien vlve recon na issauce.
�-
11 6 -
i.. Sullon du Sciences a encore reçu. cette u1o~e. de M.
PADO\'A plusieurs ouvr11ges de physique t t de chlmie . Si·
gnalons a uu i Y. CHoux, Profl."s.se Ur i la Facull' dts Sc ien·
ces, et Mlle T n0Tu1 quJ a do nnt Ulll." vingtaine de livres de
math~m aliquu.
Aux uns et aux aulr es, no us a dresso ns· de bien 1lncèru re.
mcrclemcnts.
Le ltlnlstère • envoyé, cette annt\e, une sob antolnc de
volumes.
STATI STIQUE AU 1" OCT OBRE 1944
Crédill. - Achall de livret et d e pfriodique1 :
Budget ordinaire
Budget 11ddilionncl.
501.300
1.067.464
1.569.261
194.60()
70 .000
Volumt1 :
. . . . . . . .. . . . . . . . .
Section d'Aix
Section de Mu sd lJe (Sciences) . . . . . . . .
Section tle Marseille (Médecine et P ha rmac ie)
'J.'Mse1:
Sec.lion 1l 'Alx . .
Section de Mu scill e (Sciences) ... . . . , . . . . .
Section de Ma r.seille CMl!decin e et Pharmacie)
Volumt1 communiqu~1 :
.. • •
.. .. ..
SttliOR d 'Aix: . ..
..•.
Section de Ma rseille (ScieocC"s) ,
Section d e lfarseille ( MM ecin c et Phumacie)
Vol11mt1 pritt' :
St cllon d 'Aix. . . . . . . . . . . . . . . . . .. .. .
Scellon de M1rst llle ( Scien ces). .
Scellon d e Marseille (l fêd ecine et Phar m11cie)
1.833.864
103.48G
56. I G7
!59.298
220.95-0
91.677
150.165
96.5S7
238.379
17.602
2.765
9.1 IS
29 ...80
12.300
2.4i 6
774
! 5.5!'i0
���R A PPORT & Ur' te t o n ctlo nn o ment
de l'lnsLitut Région' ! d'Education Physique
p r hen lt p111r i\I. le ProfrHr ur ROMIEU, Directeur
L.'annl:c 1colair c 1943-1944 n 'a pas e1é pour no tre I nstit ut
nor male. Elle ai é tl: pr o tondèment lroublêc d'une pu·t pu·
les évè nemen t' de guer r e qui se sont dl:roulés A Ma.r.sclllc
et da ns le bass in médilerranêen, d'aut re pari el surtout pa r
la ferme t ure 1\e l'Uninraitë nr.s Je milieu du mois de mus.
Par suite de cette fe r m eture l'a nnê-e scolaire s'est lrOU\'éC
~duite de lllOllié. La p riparalion aux d ivus concours el en
11arllcuJler au professoral s' en est profond ément reuenlie.
La section ml!dlcale n'a pu fonctionner et l es doct e urs ou
Hudia nls qui s'étalent déjà fait i nscrire d ans celle section
onl dù èlre remboursh des droits u nÎ\·enilalres qu'ils
uaient Ter'$t1.
)falgré ces conditions peu fnora bles le chiffre tics Hu·
d iants a allelnt 53, ce qui repr ,sen te la moJenn e h ab ituelle.
Ces 53 lêtudhlnls u tlt:composaîent de la façon 111h•1mte :
t • Cnndidals Qu Oip!Ame m' d ical : 3.
2° Co.ndldnts au Cc r tillcat d'Et uclr-s su périeu res et au
Prof euornt : 3-0 d ont 23 jeunes f illes et 8 jeunu gen1.
3• Cmndl<lnb ou Certificat cl'Elud es èlénll'nll1i rcs cl Kll
Ccrtiflcal d'a·1)t\111de à l'Ecluc.ation Physiqu e : 14 11011 1 7 jell•
nes fill es et 7 jeunes gen,.
La date du e:u111cn.1 d.'lin i,·crsitê a dû Hrc a 'l"ande. Alors
que Cf'UX•cl se passent normakment en juin, Ils ont eu lieu
le 9 mar, 1944 d A pa rtir de cc momcnl l'lnslllut a ccssë
de ronclionner loul au moins pour son enseignement olflclcl.
A la so~ion de iuan il y a eu 7 candldalS a11 Ctrllflcat
d ' Etud cs éltmcntalr cs sur lesquels 4 ont ê t6 r eçus. Au Ctr·
liflut d'éludts .suptrfrures sur 13 candidats 7 ont étt JHhnis.
En cc qui concerne la pre mi~rc par tie du Pr0Ccssort1I,
malgrt une 1>rtpa ra lion lncomplëtt'· nous avon s eu ocur
• dmisslblu en jui n Hl4.f ; Mllu CIYALl!tto, JAY, KAnroPF.
VERT, lt:\I. ÜICHOl". Bot:ss.-.c, DUPUY, Ru occo-J\SG.\r\I, cc qui
repr t-sentc ph11 tic 50 t;j, d 'a<lmissiblcs a ux dilTicllcs ép rcu\'l'S d'un concours 11ui, 1>ar suite dH ên'.:nC' mcnts d.c "uerre
ne p ourrn Nrc trrmlné <1u 'en no\·embre proch ai n.
l.'équipr de b asket fémi n in de l'Ins tîtul, sou s l'1tc.lh•c
directio n d e Mlle KAl\POPF $'est pa rticulièr em t nl dlst111guée.
Ell e a rt'11111orlé l e championnat d e basket-ba ll fb1lnl 11
��-
121 -
C"hée:a dans nos lt rraiiu de spor l.$, enle,·er lt grillagt mêlalhque du tel'lnls Cl percer dH meurtrières dans notre mur
d'encelott. l."l nstltut ful •insi transformé en redoute fortifiée pour la protection du Parc Chaaol. Il en r hulla un •érl- .
table bouleYersement de nos organisat ions qui nécessitera
des travaux assc1 importa nts pour la remise en étal de
notre terrain.
Mois cc n'est pu toul. I.e 21 QOUt 194.J Yers 8 heures du
soir, il se protlui!lil une terrible explosion au Parc Ch1tnot,
Les Allcmantl.$ fl rtint s:tuler ICLln résen·cs de mines et de
munition" s llni:cs 1fon5 le palais <le l'ameublt•ment M dRns le
palais des machines de la Poire de Marseille. Il en résulte
des dêgllls con.!.hlérablcs pour l' lnstitul qui se trom·e à 150
mètres Il peine du llcu de l'1nc.plosion. 1.es toiturt'~ ont éM
~oul née:s, lc5 1>orlu et les fenêlrts arrachées et presque
toutes les vllrc1 bristes. tiou.s a'·ons tait procéder dans le
plus bref délai l la rêparalion de la lOilure. c'csl-i·dirc à la
mise hors d•eau, n1•ls nous nous hwrlons à des difîicullê.s
considl:rables pour obtenir les bon5 néeeuaires i. I• compl~le remise en étal de l'lnslilut, e n particulier en cc qui
conctrne les vitres dont 200 cnTiron ont êt é briséC's cl nou1
craignons C(\IC' les riparalions ne puissent tire terml ntcs
pour la prochaine rcntttc scola ir e.
On volt 1•ar l"UIH>~ ci-des.su s que, malgré les dlll'lcultés
inhtrentes à l"ét"1t de guerre et malgré la fer m eture de l'Université 11ui n e nous Il permi.!. de donner qu'une partie de
l'rin sclgnemen.t h abituel, J'lnslitut d'Educallon Physi que de
Marsellle a remporlé comme les années pr<:ctdcnlC$ des succh universitaires et sporti fs des plus l1onorables. Il ne nou$
reste en terminant, 11u'à formuler l'espoir qu e la subvenllo11
annuell e:, par lr01l réduite, accordèe à l'ln.slitul pour 1011·
fonction11cment, so it fortement re lev~e sinon doublée, ce qul
est haulemcnt juslillé par l'• ug menta tion de toutes choses
et qu'une import ante subvention lui soit en outre accordée
par l'Etat pour réparer les dommages dus aux l:vtncmcnls
de guerre.
��Ra pport de M . THIRY,
Direcleur de l'INSTIT UT OE .MECAKIQL'E DES F LUIDES
1ur l'aclfvlté de f l nstitut
a11
cour~
de t'annü scolaire t 9.f3-19H
PERSONNEL
Aucun ch angement n•csl intervenu conctrnant le 11enonncl au cours de l'année scohtire écoulée.
&~SEIGSEMEXT
Lt-s enstlanemcnts de l'Institut ont e1e donnés comme p1r
le palÛ', mals, a noire grand regret. ils ont été lnterromput:
prê matu~ ment par la fermelure, im~c par les Autorllh
Allemandes, de la Facullé des Sciences, Les cumens n'ont
donc porté que sur un programn1e réduit e t nous *''Ons rait
de notre mieux pour leur consernr un c:11ncttrc c ohérent.
Le nornbre drs ttudiants fiait comparable à cel ui drs an·
nées précédcntt-s.
Pour le Certincat de Mécaniqu e des Fluid n, 11 candida t'\
it sont présentés à la session :a.nticipte d t mars 1944, 8 ont
é té reçus. Sur le& candidats refusës, 2 se sont prhentb :li
nouveau e o o ctob re l9H et ont étë reç u!I.
Eu Hydrodynamique et Aérodyiiàmique Supérieu res, le
uombrc dei au diteurs régulier s etait de 7 , mais "'ucun ne
fnt cAndldfd ni en mars, ni eo octobre . Ce fait n'ul pas surprenant car U s'agit li. d'un Certificat de niveau élevë, dem1tndant un l rh réel effort qui s'accordait mal li\'CC l'iutcrrupllon prtmitlurie dH cours, alors que l u êludlants
avalent nuul à se préparer d t' façon anticipët' i d'autres
ccrllRcals de llctnce fon d.amenl.aui.:.
Les cours de Météorologie el de Mécanique de !'Atmosphère ont eu leu r suceh habituel, une ctnl.aioe d'aud lleurt en
Yét6oroloak. unt "lnglaine en Mécanique de l 'At mosphërc:
mlilis le milieu du éludia.nt.s qui les frêqut'ntaicnt (ëlbes de
l'école de Nnigation, ortlcius de Marine, Sports atrlens.
etc.) a été li-ès touché par l es différentes mesur es l mpodes
~ar les Allemands au cou n de l'année, ce fllli fait que le
nombrt' dt's ca adidals t'ff cctirs a été réduit. 38 candidats en
mo.rs 19U ou Broct de r,.rétéorologie dont 33 ont été reçu.s.
Aucun cnndldat pour la seislon d' octobre.
4 cnndldo.ts en mars 1944 a u Brevet de Mécanique de l'A~·
mosph be cl de M6tl'orologic Supérieurt, dont 2 onl 61é
reçus. 2 candlda ls se t1ont présentés il 11,, seuion d'octobre,
q ui tous'deux on t étê r eçus.
�-
124-
~ECHERCHF.S
Lt per soonel scienUfique a continué de son mleu.x les r echt r cht1 qu.i fiaient en cours, mais daru; des conditions
prfcalrts et diffkilu. Ces r echerches cooslltuenl i. suite de
ceUes q ue j'aveis sign alées au cours de moo rapport de l'an·
née passée.
MATERIEL ETlNSTALL\TJONS
Les événtmenl s m11rquants de Ill présente annl!-e sont lout
d'abord un accident arrivé en novembre Hl43 au cours du·
quel l'entoilage de ltl grande soufflerie a /:16 enlitremcot dé·
trult pu un Incendie dû .à un court-elrcult au cours de son
revetemtnt de peinture cellulosique.
Vient ensuite le bombardement du 2 7 mai. Bien qu'aucune
bombt ne IOlt lombée directement sur l'Institut, la diuioe
d'entre. elles qui esl tombée dans son ll'Olslnage lmmédiitt
l'a fortement ébranlé. ~s dtgils .se Jimileot à des délérJorations 6 la lolture, au bris de la prHque tot• IU6 du vUru,
de.s Yoleu roulanls, des chassis des fenêtres et des portes,
et .à la dén1ollllon d'un certain nombre de cloison1 lnlé·
rieuru, Le bAUment de la gr ande soufOerie n'a eu que des
MgAts lnslgnlftanls.
Nou1 aurions pu •''oir à déplorer des perle.1 dans le per·
' onnel . t:n l )CU p•r un l1as.ard providenliel, seuls deux élu·
dluts onl ~lé blcuês asse~ grièvement, MM. \1 1cTOM et CJ\o-ZET qui sont actuellement il peu prh rétablis. Je Ue:ns A ren·
drc hommasic A C<'tlc occasion non seulement a u courage
,.lu d eux blessés, mnis ou snng·froid t1U l)eti.On ncl J>tl ndnnt
ce1. ln.itnnts c ritiques.
L'Jn,tllut Il encore eu à souffrir pen(Jant les combats de
ln libtratlon. Dans Je ,·oisincge immédiat de la fameuse bnt·
ter le du Hacatl, il a r eçu un obu s dans la raçade principale
et un ust 1. grand nombre de balles de mll r.ailleuses et
d•tclata d'obus. Les dégâts sont heureusement reslés dans
l'enumble llmllb.
Enfin en septembre. J'hutilul • élé occup6 par une unitl!
dt l'armée 1méricaine, en principe: pour un mols uulement .
Depuis, l'occupation a conlinué et bien que la r~lsltion
111 tif: rtrus«, Je n'ai pas encore pu obteni r Je d~ptrt de
<'elle unl!é. J'essMre que celui·d ne saurait tarder.
Toutes ces condlllons sont peu propices il la reprise normale de nos lravaull e l mi:me de la simple remise en état
de nos locaux. Le probl~me le plus important cal celui du
Yilre1 ; nou s 11\•ons obturé tant bien que mal un certain nom·
bre de nos fenêtres car nos appareils et nos niachlnes cral·
i;nent be:rncoup la poussi!re, mais e.lors nou s souffr ons de
l'absence de lumière et d'autre part, l'approche de l'hiver
dans dts locaux vastn, aux ouvertures mulllplcs, sans cl111rbon flOur lts chauffer, augmente DO!> inq ultltudes.
�-
"
125 -
Ch•cun fe r• cepend••U de son mieux et nous lrouverons
du courq:e dans Ja pcru ee que nos miùrH •ctue-lles sont
~o de choses à tôt! de )'o pprimante e>«upation que )tarsellle • subie pendant d e-ux .ns.
En parti culier nous uons poursuivi I• conslrucllon de
la grande souft'leric, au mil ieu de difricuHt.s .uns no1nbr e.
Le d ilJu.se ur a enf in it6 r era it e n pannea ux d'lsorel. Le rhéostat qni noua a enn n ét! livr é est en place, l:l balance est en
cours tle constr ucti on trh a vancée. Le moye u est A J'équlllbr ngc et les 1l11les du \'enlilaleur sont terminées. Nous J>Ou·
vons csp~rer, si aucun c onltC·tcmps no uveau ne survJenl ,
procéder aux e1uls dnns quelques semai nes.
SITUATIOX F INANCIERE
Elle ut redt'venue nor male, gr.tee a ux subventions q ui
nous ont é lé •ccordhs de difTére-ots c4tés. Le ceotre N1lionaJ de 11 Aeche.rcbe Scientltlqàe nous a accor dé une aub·
venlion de 2~.000 fr. qui tst rau acbëe hors budget tt qui
Stra conncrée à 11 conalrucllon de la balance aérodyn•mi·
que. De JOn côtt l'UnlversU! nous a verst la 1ub•enllon de
300.000 fr. qu"elle tvai l p r imitivem ent envisagée et don t d t
regretlable1 m alenten dus n aitol dift'éré l'altribution. Je re-mtr cie •lvemtnt ces deux or gani.smcs dt l'• idt qu'ils n ous
ont ainsi apportée pour donner l'aiss.nc e à une sltuallon flna nciht dlf11cllt.
En p111rtlcull er ceci m'a perm is de tro uver la poulblllté
de fai re exCeul er ccrla ins INwaux d'urgence concernant la
conserrnllon du l.Jt'l.limen t et sa mise hors d'eau. Il s'agit
111 tm r éalité d e simples 11v11 n ees puisqu e nous c11péron1 que
Je:;; somn1cs engagCts seronl remboursées par l'E tat tout •11
moins dans un certAin rappor t.
Enfin les 1ugmentallons considérables des salaires auront
aussi une rtpercuuion 1enslble sur le budget de l'lnslilut,
mai$ celle répercussion est heureusemtnt limitée par le b it
que les sub,·cntions q ui proviennent dt no1 conventions 8\'l'c
le lllnlst~I'(! dt l'Air cl le G. R. A. sont automallqucmen:
adapléts aux •tri•tlons dt1 traitements et d ts sa.lalrH.
Je t cr min tr.i comme d'h ab itude, par des p:t.rolc1 d'espoi r ;
mai1 alora que, les a nnéea précédentes, nous •ou1ion1 ea~
rer, aujo urd'hui oous Yoyons vraim ent l'au~ dts temps
normaux OO no1.1s pourrons travailler dan.s la joie de Il Il·
berté r etrouvée et dan1 111 confiance en l'avenir.
�-
126 -
INSTITUT MEDITERRANEEN D'HYGIENE
Rapport annud 1ur raclioftt dt rtnltllut au c ours
de l'annle .scolaire 1943-t'J.U
Duran! !'Année universil:iiirr l !HJ-1944, l'I nstitut 3.ttditer·
ranéen d'Hygl~n e n'a prheoté, du rait drs ôYôocmenlt,
qu'un eactlYlté réduite. La Session dt's co urs d'enseignement A\'llll éli': préparée mais il fui impossibl e de la rénliser.
Ccpendllnt des rec herches scienliflqucs fu1·ent poursulYlts
sur le typhus exanU1ématique épidi':mique, recherches rait es
en vue de préparation de vacc in contre cette alrccllon qui
peut suq~ir ù Marseille inopinément, comme cela. se produl·
sil l'année précédente dans les prisons d e la \'Ille.
l"ous IVOlls poursuh·i également des lnvuligalion• sur Jts
toxines de Sahoont'lla t'n îllt' de vaccination chu l u animaux t't cht-i l'homme ; des expériences ont été failts liY«
le Oocleur F1:UCKKR sur l a determinalion du pouvoir typho·
~ne du t:lllUt d'ahmtntation (C. Rtndus de l'Ac.odémlc d l'S
Scit'ncu).
Au moment de la Libération nous fûmes malheureua.erht'nl
conduits à per dre certains drus en sacrifl1 nt du anim aux
inoeulb qui eusu11I pu présenter, en s'échappant, un dangt'r
évcnluel d e contamination. Cette mesure fut prbe ~ bon
escient car noll locaux fun!nl alleî nb. par un obu.' qui dC·
termina tic ffraves Mgils matériels, princi1>a len1cnt dans la
salle de lravaux 11 ratiques. Dans toutes les pitces, les vilres,
stms exception. fur<"nt brisées. De grandes, coOteuses et loni;i11es ré1>l'rll lions sont Il faire ; il en rCsulle que nos ~ r\•lces
u e 11ourron1 se réinstaller dans ces locaux ft\•flnt 1>lu!!lturs
mols. Forl h<'ureusement la majeure pa rtlo du matériel avait
H~ hncute stir la r ue Saint-Sébastien. dans Ica locaux que
M. le Docleur C.ouu.11\', Directeur régional de le Santé, et
nous ne saurions trop le remercier, avait mis li noire d lspo·
sîlion. ~oui. a\•ons toutefois à rdc,·er des pertes ducs soit
à la destruction, soit il la d isparilion ( '!) d'une partie du m:t·
ltriel qui n'avait pu être èvaeuè.
Nous a'·ons commencé, dans notre nouveau strvice, les
expfrie nct'S mist's co tr:tln précMcmnieot ainsi q ue d ts
Jnvcsli«atloos sur l'action dts ultra-sons vis-à..•11 de b ac·
têric' divcrscs tl d e leurs toxines en utilisant l'a ppareU du
Centre des Recherches Sclcntlftquu dirigé par l\1. le Prof t's•
sur Ù NAC.
Nous 11.YOns pris nos di spos itions pour rtirc 11 série de
conf6rcncH r n \'Ur de la prtiparation du Di plôme d'flygihe
de l'Unh·ers11e.
Nous ovons cu À déplorer le decès ile 111. L11.borPnti1ui de
noire Institut, Mme A:<isAs , à la suite d'un e .alîecllon ai~ uë .
Cc ful pour le Service une grnn de perte, car clic fu t toujourS;
1>0ur nous un e cofü1boratrice consciencieuse el d6vouée.
�-127 -
INSTITUT DE BIOMETRIE HUMAINE ET D'O.P.
Rapport aur ractluiti de rJmti lul au caura
de ronnrc scolaire 1943-19"4.
Cr66 pu- décret du ~ avril 1943 (J, O. du 22 avril 194!1),
l'In1tilut de Blorntlrie Humaine et d' Orientatfon Professl<lnnelle de l'Uolvtrillé tl'Aix-Yat.st'11le poursuit trois tAchts
pan.Ut.les :
1• U11e tdche d'Enulgntment (lui aboutit à la rorm11Uon
de c Conselllert d'Orleotatlon prores.sionnellc ~ et de c Mé·
~:~:n: 1~;~;1t1;~:·:~o~ ~~~~~:~n~=ll~~~e~~:r p~~~i;::• >p~é~:;
seconds, aprt& une union (]'Etudes moins longue peuvent
obtenir le c Certlflçat de slagc » pré\"u par la loi. Les pr-6parallons de ces dlplOmts sont -.ssurées pa" des cours, con férences, travaux p rallques, stages, consultations dl...-erses,
\'Îsiles dirigffs. Le peraonnel d'enseignement appartient a
l'Enseignemul supérieur de l'Unh·ersili, au Centre de Recherche• sckn1Hic111es industrielles et mari l imes, à J'E nsti·
gnement technique, au Centre mpartementa l d'Orienla11on
ProJes.sionncllc. En 1944, des ses.sions de formelion ac:dlé·
rée de Co nseillers d'O. P. puis de Médec:îns d'O. P. turent
p rhuu pour le lroisiéme trimeure de l'année scolaire (de
Piques à Julllel). La fermeture des Etablisséments d'Ensclgnement SU))érJeur de Ill région, le 15 mars 1944., ne ptrmlt
pas d e rhllser ce projet dont l'étude fit 11pp11roitre les lncom•énicnts <111'11 y aurait eu j, orga niser des sessions écourttes. En c:onsê11uence, la. session de l'ennée :icolnirc 1944 -~5
sera un e session normale qui s'étendra de nO\'tmbre A Juin .
La session s11éclale réservée aux medeclns ne 1U:buten que
dans les premiers mols de l'année.
2• La Mlnlott d'Orientali(m Profeuionnerre de l'Jnslitut
est assurée llllr l es 1ervices techniques du Centre Déllltl e·
mental d'Oricntation proressionnelle. Cet organlsme privli
depbl1 l tU2, de toult' sulwention {de l'Etat, du Departement,
de la Ville) ou Wntticc du Centre privé d'O. P. qui les rtteYlit !Olllct, ne se trOU\'lil pts en mesorede remplir complètement u mlulon. Malgré l'absence tolale de moyens flaanciers el gràce au concours de la Faculté de Médecine et du
Cenlre de llechtrchts Scienliftqucs Jnduslrirlles cl Maritimes de Maraellle, le Ctntre départemental d' O. r. a pu ctprndanl jouer un r61c utiJe. li a donaé régulièremtnt du
consrib d'O. P. {I tous lrs éltves des Ecoles primaires du
qunrtier arrivant ~ la fin de la seolaritê nor male obllg11tolre,
oinsi qu'A. lous lt11 odolcseents qui se sont présenll:s aux con·
sultallon.s du Centre. Plus de 500 dossiers on t Hl: cxamlnt•
et rait l'objet d'un conseil.
��-129 -
INSTITUT DE MEDECINE OU TRAVAIL
Rappot'f S«f' ('actiuitl de fln.tWut au COU1'
de l'unnh 1colaiu 1943-1944
L'lnstltul de MCdcclne du Tra vail de '.\larseille, créé pu
arrêté en date du 10 janvier 194-1, a vu son nclivllé cnlravéc
très N1pldcmc11t En e!Tel, à peine l'organisatio n du .nouvel
enseignement étaif-elle achevée, que les Allemands interdir ent lollle nclivllé il 1iarlir llu 15 mars. Cependant, cs1>érant
obtenir une dérogation, l'Institut commença-1-11 ses cours Je
1•• tnars, comme p.-Cvu, La leçon inaugurale fut f aite pa('
Je De>cleur MARTINV, reprêseolant le Mi nistre du TNlvsll.
Les confér ences sulvanlcs cureul comme sujel 11 première
pulie du programme, c'est-à-dire c Le Mo nde du Tr-1,•.1111 et
son e>rgao isallon >. A la nn de celle p re mihe pu-lie une
inlcrrogaliao eut lieu, elle cl6lu.r.a malbeure1Uement ce début
de session, l'o rdre de fermeture n'aya nt pu lire lev~.
Signalons que 31 Cludi.nts s"éla~nt bit inscrirt' tl aoient
acquitté leurs drollt qui leur furent remboursés. En r hllté
70 élhes .1u ivirco1 lts cours 2vec l':mtori u lioo du Directeur, les ioscriplion.s devant être régularisèe& par la .suite
au cas oU une dCrogation aurait pu être obtenue pour l'lns·
lilut.
P '.:n1lre port, la réqulsitlo11 du Pharo n'a piu permis a ux
l11bontolre1 de manifester leur aclivité iielon le plan J>rb u.
Aussi la Olrecllon a-t-elle te>uruê se>o effor1 vers l'encoura.·
gem1mt oux t ra.voux épldêmiologiques, législatifs, stallsth1ue.s.
La vita lit6 8'elt IN1dnlle par les communica tion~ lies mem·
bres de l'ln1lltul à diverses sociétés savanles, en 1n1rllco·
lier il la Se>clêlê de Médecine du Travail de Provence. présidée p ar M. le Doyen CORNIL. et p ar des articles dus les
revues spéclallsée1.
Eo6n, sous l'égid e d e l'Institut il a Hê procédé au groupement des quatre lnsliluts du Sud de la Frence (Dordtaux,
MarselUe, Monl~llitr, Toulouse). Us vont patroner la roue
i ntitulée c C.hicrs de Médecine d u Tru·1i1 •, destlnh à former un lien amical enlr e ces qual re éllblissernenls : cttte
r evue sera publiée par la Société de Médttine du Tr:n<1 ll
de Marseille.
Pu bllcatton.s
d
Communicatloru
G. G.t.VTJllllA : llygU:tuJ et .sicurilë d u travailleur., u1u:
d'en1emble du problème. Soc. ~~édec inc TTav. Pro11cnce, 194-1.
Docteur Mll\nv : f,,e probU:me médical de rembnuchaqe. P.
Soc. Méd. Trav, Provence, 1944.
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�R1mn m l'AC!ililt 11 C~1tre Unitersillire Mditmmu
pen.dM t fo nnie ieolaiu 19-43-1944
a)
ENSelGNEMENT SUPERIEUR DES SCI ENCES
Le Cenlre Unlvcnlt•lre
ai.
comme les années précédentes,
org11nh~e des dirtctlon's d' études poi.ir la préparation des ccr -
Uflca ls aulvAnts : mathématiques génfra les, mécanique rationnelle et appliquée cl celcul différentiel d intégral. MM.
TtHRY d 1'MAYMA110, proresscurs à l a Faculté des Sciences,
assi stés par M . Üt.\NC, maltre de conférences, onl as.1uré
régulié re me nt u.s cnselgntments en d épit de• dilflcullés de
communicallon. Du début de l'annte 1colaire jusqu'au 16'
mars 19H, les étudiants du Centre Universitaire ont eu, en
moyenne, huit cours mensuels d1ns chaque discipline.
Nous n•a,.ons recueill i, ctUc année, que 21 fnscrfpUons
seulement. Lts <irconstH ccs ginénilcs ont été pullcull~re
ment dêfnor•bll'I au recrutement scolaire de celle section
du C. U. M., qui oait 11rdupé l'• n dernier •S êtudianll.
La ville de Nice • 11.e heté récemment un mtgnlfiquc dom:1 iot1 da ns le quutier de Sa in t-Philippe pour y installer Je
futur Institut des Sclt'n ccs. L<>rsque la situttion excepllonm~llc que nous subi ssons aura pris fin, les éludes sclcnU·
flquu prendront fi Nice un essor considérable dans cc nou·
vea u domaine spCc lalcme nt :iménagé pour elles.
b ) BIBLIOTHEQUE SCOLAlRE.
ET OFFICE DE DOCUMENTATION
La collection dcJ: • Arc hives du Centre Universitai re Mê·
ditcrranêcn > s'H I enrichie d'une vingtaine d e confêrcnces
el de cours publics. Ces conft renceli, dactyloflNiphlêes et
br ochêes, sont mlus A lt disposition du public. Le uU:l<>1uc
compre nd mt l nlc nut plus de JOO litrn : cc sonl lu con·
fêrcnct'I les ph.11 rcp~senltlhcs fai~s depuis la fond•tlon
du Centre.
t')
SECTION O'ETI.:DES FRANCO-ETRANGERES
1• Co11rs de Franr ai1 p<JUr
~trangu1.
La s:êou-wcrturc de ces cours s'est ctrcclutt le 3 novembre
19•3 ; ils ont eu lieu jusqu'll la fin de fêvrkr tDH. Les c lrconslnnct'I dê{ovorobles qui, les a nnées précédcntu d6}i\,
avll'Îen t restreint la clicnt~lc scolaire étran1tèrc. se sont a gs ravt e• cet hiver. Aussi, notre effectif - qui êtait l'on dernit'r de 72. êlt-wes - est tombé à 2 inscrits.
�-
132 -
'Urfé comme sui!
Novembr e 1943
Dtccmbre J943
J • n•ier 1944
FhrJer 1944
Au poinl de \'ue de 11 naliooalitè et du sexe,
se répartissaient ainsi :
Il
1
17
16
17
17
ces élh u
Btudfanb Bfudionlc1
Améric ains
J~-Autf'ichit'n.'I
Bel ges
Français
Ita liens
Egyptiens
Su ints •.
Tchécoslovaque~
Grec.
Roumains
Tores
Hu.ssH
15
10
Une seule session d'cxamen.'I a éte o rganisée t n février
194.f pour 1111 . d~lluanee du diplôme de- Lettres et de Cl• i·
llH lion fr.i'l'lçalus et du Ctrlific11t de Langue cl LIUl:ra lurt
fr1 m;11i1H . Celle session était prbidée par M. Gcorgea Lon,
Professeur A la Faculté des Lettres d'Aix.
Dlpl6mu : 3 (deux mentions Très Bien et un(l mllntlon
Bien).
A par tir du <!c11X lème seroestrt-, Jc.s ètudlanl s étr angers
i nscr its A ccue section ont tou1 suivi les cours d (l !'Ecole de
pr épantlon des professeurs de Français 6 l 'l!:lr1ni::cr, qui
vc1111t d'~ t re cr l-tt.
2• Court de languu êlr<mgèr u .
Les cours de ptrfedlonoemcnt à l'êtude des Jlu lr1turcs
cl c lvillsal ions ètrang!res attir ent toujours un gnnd no mbre d'tlhu. Ct-t hiver , nous avons eu tSI Inscri ptions qui
se dfco m1>0aen t 1lnsl :
32
Allem and
U
Anglais . . . . .. •.... . .
. . . . . . . •.
E.spagnol
lia li en
Russe . . ...... . . • . . . , .
Afflbe
Il
28
30
15
181
�-1333• Ecole de prlp<Ualion de• Profeuciu·• de Françal1 4
rifNUl!JU.
CÀ'tle branche de raclivité du Centre tsl une nouvr.uté,
puisqu'tlle n'• commencé i fonctionner qut Je J5 février
de eclle unh. Envisagée depuis longtempa déjà, cttte crhtion répondait à un besoin nettement pe.rceplible dans cctti
ville oi1 vivent c61e A côte des étrangers qui y vlenntnt s°fas·
.!:imilcr notre culture, 60uvent dans le dessein ou du moins
avec le désir de 1• rép3ndre ensuite chez eux, et des 1:rançaj1
que le ,·clslnasc d'une Société cosmopolite incitent \'Olontlcrs
!\ envisnger de s"expalrier,
l es diffü:ultéA: ma h!ritlles dues aux circonstonces devaient
Mre compensées par la n~ccssilé qui s'imposait la bceucoup
rit nos hôlcs et de nos compatriotes de se pr~nrcr une carrlêrc accessible. L'êvènement a répondu eux espérances.
:\lalgré les obshtclH rie lous ordres, exode d u étC'• nsers,
nombreux dépuls de Français, évacu91ions partielles, hoNll~s r édulls, !'Ecole • réuni 28 élèves capables. ltbOrleux
t l .u sldus. dont •oici l.11 répartition au point •e ''ue de l a
nalionalilé. el du St:lt' :
Etudlonll Etudlonlt'$
Français
Italiens
12
2
Allemud s
Tchtques
Egyptiens
Américains
~honlcns
Libanala
Turc•
I8
IO
L'enstlgnemcnt donne p1r JPS Professeurs du Lycie, de
l'lnslilut de Fon:nalion PldllGOgique, du Consen·.11tolrc Municipal, comporl•il d ta cours et exercices pratiques d e Ill·
lénture trançalu, de gramm•in moderru et b1atorlquc,
d'histoire t l de c~gnphie de 111 France l'i dt' son Empire
el des principaux pays tlraogers, de civilisation tl dt' pëâagogie fr•nçelsts et élraogères, de diction cl de IHKUt'S
élru11tres.
Cu cours ont pris fin le 17 juin. Il n'a, m•lheurtu1cmcnt,
pu étC pos1lble d'organiser une .ussion d'ex amens pour
l'obtention du 1llpl6me qui de~tit sa nclionntr ces études.
Tout Indique donc que l'Ecole de préparation des Profuscurs de François a l'etra oger est deslint!e la on succès certain et c1u'tllt' peul vivre même dans du circonstances défa~
�-
J3f-
Torabln, pour lt plu.$ gra nd bhl fi« dt la cullun fr•.a:·
çaitt.
d) GRANDF.S CONFERENCES
La séance solcontlle de renlrée du C.U.M. a eu lieu I" mer·
eredi 1" décembre 1943, sous la prt1ldence de M. Barthelemy
~;~~1~ ~c ~i~~Y:~11 1'6 ~~~~~~.~~efi~i~.r~~•:;,t~Jm~~i~~
0
0
1
1ratcur, prononçA une :1llocu llon : M . Maurice MIONON, Directe ur, lul le rapport annuel sur l'acth ilê du Centre, p u l5
Mlle Hélènt VACAJU!sco fit une brillante confbcncc lnaugt1·
raie •ur : c Lemuline , .
De décembre 1913 à mal 190 , 83 conférences ou cours
J)ub!lcs forent oreaois~s. Ils ont •lliré dans la nouYellc HlJe
de confêrencci, que la Chambre de Commerce de Nice a mise
almablemcnl à notre dlsposilion, une gra nde affluence, en
MpH des circooslanus parfois trb dU.vorablu.
1
pu ~u':s~ d~oririn~~r:: ~~~:~~~~
1
1
:;i.m: ~:::~o'!:sd: ::
1
0
éminents collaborateurs.
1• Sous les auspices de la Chaire d'Hîstoire de l'Art d
d'Esthêlique, li. St:aOHD, Professeur honoraire à la Faculté
des Lellrcs d'Aix, fit une très inthessa ote série de le~oos
sur : c L'Eslhl:tique de la Vie >.
2• I.e cours public du Père Auguste VAU:NSUol, Prof<'$1CUr
hnnoralre aux Facullb Ca lholiques de Lyon, sur : c VArt
e l la Pen14!e tic Paul VALllRY 11, obtint un vir 1ucd1.
3• Pour Io Chaire d e l'Empire Frnnçois. un cycle $(1écia1
de confércnc<'s oYaît Hé établi. De nom breux 1ptcl:\!l&t<'1 des
qursllon1 color:ilales déYt loppèrenl des sujets 11clu~l s. M. Yvan,
Proreutnr honoraire à la Fecullé des Lettres d'Alger-, traita
en dix leçons de la c Formation de l'Empire Africain de Ja
France> .
.c• ~I. Uonard ANoni-BONNET donna une série de cours
sur : c L'Archfoloa:le provençale (ane projections) a u ti tre
de la Chaire de l'Urbanis~c, fondation de 1a Renaissance
df's Cills.
5• Commf' lu unies préckfcntes, le cycle de conférences
sur lu Haults ëtudcs gtnfraJcs rut lrailé par les profuseur&
des Uni•ersilés d'Aht-)fuseille, Dijon, Pa ris, et par des hom·
mes de Lclt~s qualilHs.
ft • P.u suife des difficultés de ,·oyage acluelles, le cycle
de conférences prêYu pour kl Chaire du Ma roc IFond•tlon de
M. Uopold Dolli) et pour la Chaire d'Hi stoire de la Musique,
ne put aYo ir lieu.
e) ACTIVITE INTERNAT IONALE
C'est d11ns ce domaine surtout que le Centre Unlvenll111lre
a rencontrê d<'I difficult~s de plus co plus gro.ndu p<inr m11ln·
�-
135 -
lenir i on effor t de liaison avec
les Uni•ersilh etn njlères.
Ceprndant, cer
tai nes chaires etr.n~res ont pu man
ifester
quelque actlYitê.
•
t• Sow lu ausp ices de la Chaire Gœt
aislnteur, nt qualr e confê rences sur he, li. SPI.rH.•, Atlml:
•
L'Allem
a.gne aux
différen tes époques d e i on histo ire
>.
2• La Chaire Lëonard de Vinci
f ut
public trCs suivi d e M. Maurice MIGNONillll$lrê par un cours
sur
: c Léonard de
Vinci > (a.•« projecli ons inCditu)
eonfêre nccs, à Ja Faculté d es Letl res. N. A1uuo m . Mailr e de
d'Aix , donna une confér eo ce 1ur : c Giovanni Verga. romanci
er sicilien >.
le Pêr e •.\uguste VALINSIN co ntinua
ses lntêr eJUnU commenta.ires de la Divi ne Comédie ( Lectur
es dantesqu es).
3• La Chair e HispaDO·Amêricalne fui
i nauguré e le 6 mai
19U, 1ous 1111 pr isldtnce d e MM.
Elienne
Faculté des Lettres d' Aix, et en prCwnc Gn os, Doyto lie hl
e de nombre usu per:.onnlll ilC.s ét rangl!res . M. Maur ice
!i!Jo!'l'ON prononç a l a confé·
rence Inaugur ale t n parlant de : c
Hugo de l'Amér ique d u Sud , {avec Ruben Dario. le Victor111udllions m usicales).
•• La Ct..lre Michel E• 1fl'a.sCO s'honora
d u concours de
Mlle Hélène VACARBSCO. Les circonst
ances n'ont pu permis
i.t M. Mario Roouu, Professe ur au
Collège de France, de nous
donner cet hiver la confére nce qu'il
anit promise au titre
d e celle Chaire.
5 • Chaire Camol'ns : M. J.-8.
l'I nstit ut des Haule& Etudes PortugaACQVARO:rtS, Directeu r de
ise• (Univer
sité de Mont·
pellitr) a Rovoyé • la prochai ne année
confêre nce sur : c La grande uenturescolaire un cycle de
océlne : Vuco de
Gama >. Des diflïcult!s d'ordr e internat
ion111l n' ont p.u pcr·
mis à 'li. MasoES COKR&A, ancien
maire de Porto, P rortaeu r
A r Unlvers ité de Po rto, de no us prèter
le concour s q u'il nous
nall f•lt espêrer.
e• Cha ire 1-lelv ~tiqu e : M. MauriCe M IGNO N, Dir ecteur
du
Centre, • néiiocîé avec W. o • Mo:<TaM
ACH, Attaché lotelltct utl
pr!s la U gation de Suiue, la criation
de cette Chai re. L'i nauguration a ura lieu en Ja nvier 1945.
7• Chaire Shak~pure : L4 présenc
e
tre de repr endre les négociat io ns que des AUiès va permetle Dir ecteur d u Centre
Uoi\·ers ltaire av11 ll entrepr ises n 1938,
auprb d u Foreî1n
Of'rlce et de l'Uni versitC d'Oxfor d, rn
vue de la fondatio n de
celle Chaire.
���
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/313/RES-51001-A_Rapports-annuels_1944-1945.pdf
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PDF Text
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.
"."
UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
ANNÉE SCOLAIRE 1944·1945
CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ
.'
1944-1945
INSTITUTS -
OBSERVATOIRE
IlIBLIOTHÈQUE
UNIVERSITAIRE
1
l,
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~LARSEILLE
1~1PRlMERlE
MARSElllAISF
Hue sainte, 39
~*====================~
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UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
ANNÉE SCOLAIRE 1944·1945
CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ
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INSTITUTS -
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UNIVERSITAIRE
1
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19'6
~LARSEILLE
1~1PRlMERlE
MARSElllAISF
Hue sainte, 39
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�UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
ANNtE -SCOLAIRE 1944-1945
CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ
sur l'activité ,,,U':.T."'
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de l'Université et des Faè~1fe~~: "-'
.~ il;~·
I NSTl TUT~
-
BIBLIOTHÈQUE
~: , ~
OBSERVATOIRE
UNIVERSITAIRE
..
1946
MARSEILLE
IMPRIMERIE MARSIIUAIS I
Rue Salote , 39
"'!"
•
�Conseil de l'Université
*"
*"
MM. GAU,
0 J, ffi, Recteur, Président.
BRY,
i, ffi, 0 J, Doyen de la F ac ulté de Droit.
CORNIL,
i, (E), 0 J, Doyen de la Faculté d e
~1 é decine et de Pharmaci e.
*"
*"
TRAYNARD,
i, 0 J, Doyen de la Faculté d es
Sciences.
GROS,
i, 'O l, Doyen de la Faculte des Lettres,
Vice-Président.
*"
*"
*"
AUDINET, *"
BOSLER,
0 J, Directeur de l'Observatoire.
CREMIEU,
0 J, ffi, Professe ur à la Faculté de
Droit, Assesseur du Doyen.
i, 0 J, Professeur à la Faculté d e
Droit.
ROOHE, 0 A, Professeur à la Faculté de Médecine,
Assesseur du Doyen·
*"
*" .,
0 J, Professeur à la Faculté de MédeOLMER,
ci ne.
CHOUX,
0 J, Professeur à la Faculté des
Sciences, Assesseur du DoyenRAYMOND, 0 A, Professeur à la Faculté des
Sciences.
FARGUES, 0 J, Professeur à la F acu lté des Lettres, Assesseur dù Doyen.
BRUN, 0 J, Professeur à la Fa.culté des Lettres.
�•
�RAPPORT GENERAL
SUR
LA
SITUATION DE L'UNIVERSITÉ D'AIX-MARSEILLE
présenté par M. D. OLMER
Pl'of essew' à la FacuUé de M édecin e
Année S cola;"e 1944/ 1945
l\I o:\sI EU R LE i\ II ~I STRE,
Au nom du Conseil de l' Unive rsité d ' Aix _M arse ille, j'a i
l' h onne ur de vous présen ter le l'a ppor t génér a l s ur la situ ation de cett e Un iversité pendant l'année scolai re 1944/1945,
l' une des plus m émorables q u'il n ou s a it été donné de vivr e.
Quelques semaines à peine après les évé.nements prodigieux
fJ ui venaient de se dér ouler , elle avait débu té da ns l'émotio n
et l'ent hous iasme de la libération ; elle s'est ac hevée da ns la
joie de la vicfojre.
i\L le Recte ur GAU l'a dit éloqu emm ent à la Séance Sole nn elle de R entr ée q ui s'est tenue le 25 Novemb re 1944, à Aix,
dans la salle des Etats_Gé nér au x de l'Hôlel-de- Vill e, en présence des auto rités civi les et mil il aires el des off iciers des
a rmées a lliées: Il Voici que Proft:sse urs et Et udi an ts peuvent
d e nouvea u se renco nt rer dans nos a mphi théâtr es et nos laboratoires, li bres enfin, non seu leme nt de l'occ upation de l'ennem i, mais surto nt dégagés de la cont ra inte de l'e nnem i. Ca r
c'est celte conl rainte, da ns l'o l'dre spirituel, qu i nous fut la
plus doulour euse JI.
Inoubli a ble séance de l'ent rée ou M. M ARTEL, au no m de la
Jeunesse Et udiante, glorifia en termes émou vants ceux qui
furent u nis dans la mor t, où . :M. H enri F LUCT:lERE, dans u n
magnifiq ue d iscours, nous a fait entendre une vo ix nou velle,
nouvelle seul emen t pat·- la form e et pa r l'esp rit, la vo ix d e la
Résistance ; où ).L BERGER a ana lysé en philosop he Il la liberl é ", don t nous ignorions la véritable va leur -lo1'S(lUe nous la possédions sans r ése rve, et dont no us comp r enons
le se ns exact, le prix in-estimable, a près l'avoi r perdu e, -après
avoi r si lo ngtem ps sou flel' t. de son aJbsence.
Professe urs li bl'es, ét udia nts Ub Tes dans une Unjvc l' sité ~
libl'e, to us Se sont l'Cm is r ésolumen t a u tr avail. Puis bientÔt,
la. guel'l'f!! fi ni e, n.ou~ ayons retrouv é et accue illi nos 'prisonnie rs, nos dépo rl és, to us les ràpatTiés qu e nous attendi ons si
.
.
imp at iemment:
�-6 -
{\près des années de destructions et de ruines, de misères
et de d euIls 1 on ne pouvait compte r reprendre d 'embl ée un e
activité norm a l-e, comparable à celle que nous avons connUE"
au temps h eureux de la paix. Nombreux sont les étudiants
que des engagem en ts \iolontaires ou la m obilisation ont éloi·
gnés de nos Facultés, nombreux sont ceux qui ont ét é gênés
da ns leurs études. Des règlements ont été péniblem ent élaborés pour campellser dan s un e certai n e Inesure les retards
qu ' ils ont involonta irement subi s, et il a fa llu les appliquer.
Des facilit és on t été gén él-euse ment accord ées. trop lar gem er
peuLêtre au gré des Maîtres qu e préoccupe pour l'avenir des
professions libéral es le dange r d' un e prépRration sup erfi ciell e
et pal' tl'Op hâtive.
N ECROLOGIe
P endant l'annee 1944·1945, les deuils n'ont pas été épargnés
à no tre Université.
- La Faculté des LeUres a été durement ép rouvée pal' la
dis parition de deux de ses Membres : M. le Doy~n honoraire
BOURIULLY et le Professeur hono raire Touss.uNT.
Pa r so n activité 'bienfaisante à la Facult é des Lettres dont
il a été pendant dix ans Je doye n r especté et aimé, p a r ses
ét udes historiques qui fon t autorit é, par la valeur de son
enseignemen t l par la délicatesse de ses sentim ents, pa r son
inépuisable bo nté, M . BOURRlLLY laisse un sou venir qu e l e
temps n'attén uera pas : ses collègues, ses élè\'es, ses ami s
le conse rveront. précieusem ent dans cette \Faculté d es Lett res
sur laquelle il a veillé avec un e sollicitude de to us les ins'
tan ts, da ns cette Unive rsité dont il a été l' une des plus élll i.
nentes personnali tés,
M, TO USSA INT, P r ofesseul: d'Hi stoire Ancienn e, éta it un
érudit et un sa va nt qui s'efforçait d e mett re à la portée des
étudiants les questions les plus abst raites et les plus com·
plexes. Très dévou é à la Facu lté, il accepla, lorsqu ' il fut mis
à la ret raite, de lui prêter so n concou rs, qu i n e cessa qu 'il
sa mort.
- Lrt. Faculté des Sciences a dé ploré la perte de ::\L Eugène
FABRY, Professeur hOl)ora ire.
es travau x sur la sé rie de
Tay lor et la. part prépondér ant e -qu'i l pri t dan s la création
de re nseignement de l\:Iath ém atiques génér a les r esteront atta·
chés à son nom,
- La Faculté de Médecine a été cruelleln ~ n t frappée par la
disparition des Professeur·s RO USL4.CROIX et BOURD&.
Malgl'é la grave maladie qui le m inait depuis longtemps, le
Professeur R..OUSL.\CROIX a continué jusqu'à l'extrême limit e
de ses forces .sa double activité à la FacuJté où il avait la
charge d'enseign er la Bactériologie, en vîlle où il exerçait la
m édecine. e~ où il se consacrait su rtout à la Cardiologie.
Un acci dent de guerre, un choc sur la tête en apparence
san~ gravité, a u cours d' une intel'vention chirurgicale pen_
da nt la libérat ion. devait entraîner, a près plusieurs mots rt e
�1
-- 7 -
latence, la mort prématurée du Professeur IBOURDE. Ainsi s'est
trouvée brisée en pleine maturité une carrière qui s'annonçait
fécond e. Chirurgien d'élite, BOURDE s'était imposé par l'éclat
de son ense!gnement et par l'originalité de ses travaux. Ils
ne seront pas oubliés, comme restera inscrit dans notre sou·
venir le rôle admirable qu'il n 'a pas hésité à accepter dans
la résistance et au moment des coIIibats de la libération, puis
dans les organismes transitoires chargés de diriger et -d'orienter la profession après la tourmente; partout il s'est acquitté
de ses fonctions avec ce courage, cette droiture, celte franchi.
se, cette autorité que nous admirions chez lui et qui ajoutent
encore à nos regrets. Au même titre qu' un de ses prédécesseurs à la clinique chirurgicale, le Professeur DELANGLADE,
j,ué pendant .la grande guerre, BOURDE est mort pour la France, victime de son dévouement.
A ce pénible exposé de nos deuils, il nous faudrait ajout er
l'é num ération t rop longue hélas, '- de ceux qui ne sont pas
revenus
d éportés et travaiHeurs forcés qui ont succombé
en Allema gne, héros des luttes de la résistance ou des combats de la libération, engagés volontaires tu és en Alsace ou
sur le ,Rhin.
Quelques noms ont déjà été réunis : .à la !Faculté des
Sciences, le Doyen évoque le souvenir du capitaine RO SS I,
allcien directeur des Etudes à l'école de S alol,1, fusillé à
Cuges ; à ses côtés sont tombés SAINT-M.o\RTIN el LES,TRADE ;
CONSTAKT a été fu sillé à Valréas ; CATIlALA, ancien étudiant,
élève .d e l'Ecole Normale, a été tué dans les combats du
maquis; C.o\NAC a été tué à Marseille pendant les combats de
la libé ration.
C'est aussi pendant lea-combals de la libération qu 'o nt été
tués BUSSILLET, CANAVAGGIA, Henry SEDAN, ét.udiants en Méd ecine. FABRE, ét udiant en Pharmacie, KARNOWSKI, étudiant en
:Médecine, s'étaient engagés dans l'a rm ée Leclerc. BOZONVERDURAZ. envoyé en Allemagne pour le tra vail obligatoire,
n 'e n est pas r evenu.
.
Mais 'cette liste est incomplète et les rense ignements recuej) lis sont insuffisants et fragmentaires. Souhaitons que puissent
èlre inscrits dans un Livre d 'Or les noms et les actions héro'i.
qu es de ceux qui ont donrié leur vie ou qui l'ont exposée pour
que la France vive: commémorer leur ' gloire, ce sera aussi
exalter leur exemple et affirmer notre reco nnaissance pour
leur sacrifice . .
LOCAUX
Les locaux de nos établissements d'enseignement supé ri eur
ont. beaucoup souffert à IVlarseilie des évènements de guerre ~A
d es hombal'dements, des - opérations de la libération, des
r éq uisitions.
A la Faculté d~ Sciences, les dégâts ont été de P{!U d 'importance ; les bâtiments ont été peu atteints ~ et seulement
dans les toitures et la vitrerie.
�•
-
8 -
A r~P-!'3tilut. ·d e:.Méca~·üque . d,es Flui des," la prolongation de
l 'occuPD:tjon d ~s lo,eaux. p a r \y ll e un ité de l' Arm ée Am éric a in e
a reta ~il é la r éparation des' dégâts.
Les bâtiments de l a Fac1JJté de Médecin e. tr ès épro uvés,
on t été p OUl' u ne bon ne paIt r endus inuti lisa bles. On a dù
improviser tÙ , pou r assurer tan t bien que mal l'ens eignem ent
CI les .travaux p ra tiques, les d iver s ser vices ont été d ispers és
à t r aver.s la ville, de la ru e Au guste-Bla nqui à la Fac ulté des
Scien ces, de la. r ue .St-Sébasti en et de la r ue !\lission.dc-Fran ce à la r ue Gi liber l., au Centre d ' Hygièn e i\ lent a le et à. la
Conceptio n. Un e pa reill e situ ation ne p eu t se p rolonge r.
D iverses sol utio ns on t: -été étudi ées el, a pr ès bien des dém a)"·
eh es pénib les .et déceva ntes, ell es on t dù être a band on nées :
tels les projets d' installatiou il l'ex-Casa d' Itali a ou a u Coll ège
Moder ne Mich elet.
L e Pala is d u P ham es t libéré et doi t êt re rendu à sa destL
na tio n pr emière. E n attend an t .l a const r uctio n pr év ue <l' ull e
n ou vell e F ac ulté à prox imi té d ' un hôpital des Cliniq ues, il
impor te qu e la i\Iédecine ré intègre sans r eta rd ses anciens
loca ux ; ell e le pou rr a assez d te à .la cO lldition que soiellt
activés les t ravau x de l'enli se en éta t, au ss i bien au P a la is, du
P ha J'o qu' à l' I n stit ut d' Anatomie et qu' à. l' I nstitut d 'H ygi èn e.
La Biblio thèq ue de L'U n ive rs ité d' Ah-i.\'Ia rse ill e a heu reusement été conse rv ée, ma is ell e n e sor t p as ind em ne de la tourm en te. La section des Sc iences bomba rdée a s ubi des dégà1s
et a d ù a bandonn er son bâ tim ent. Cell e de i\l édeci ne se tro uv e
di spersée et ne possède plus -à l' h eu r e a ctuell e de local pe rrneU an t de recevo ir des livres, de les placer s u r des ra yon s et
d e les lllettl'e à la di sposit io n des travailleu rs. Tou te r echerch e
bibl iog ra phiqu e est deye nue im possibl e et î.\ est désirable q u'il
soit b ie ntôt rem éd ié à cette sit u a ti on fâc heu se.
E T UDI ANT S
Le n OtYlb r e des éttulia nts a enco re un pe u fl échi pa r r a pport
à l'an llée dernière 4.462 au total , a u lieu de 4.478.
E n voici le déla.i1 p a r "Faculté
Droit ..... .... . , ., ...... _. ' . .. .. . .
:\'I édeClne et Pharmacie ...\. . . . .
Sciences ... . .. . . .. ... .. _.... . • • . .
Lett r es .. . . . .. . . . " " . .... .. . •• . .
1942-43
1%3-44
1944,45
1.681
1.420
l.485
1.337
1. 512
1. 389
659
918
5.543
4.478
4.462
1.105
1.347
744
• 886
Les 1.347 éiud ia nt s inscr its ~l la F a cu lté de :M é d ec i n ~ et de
Pha l'llùicie se répa r tissent ain si ·: Méd ecin e, 756 ; Pha rni. a cie,
456 j Chirurg ie-denta ir e, 135. 111 thèses o nt ét é sou tenu es.
A la'·' F aculté -des Sciences, 20-2 étudia nts· se son t i nsc rits a u ·
p .e.'B. ,· -ap rès : s uppress ion de l' A.P. lVr:. prépa ré l' a nnée précédente da ns les F ac ult és de Médecine, -
�BACCALAUREAT. fres
s uivan t~
9-
Au baccal a uréat, on relèv e les chif-
:
Sciences. -
DelLxièm e session d e 19>4 :
P œmièl'c partie
601
Zi4 a dmis
36'
287
142
,,'" - '49
Deuxième partie
Session spéciale de févri er 1945 :
Première par tie~
418
103 a dmis
25
65
»
Deuxième partie
134
48
%
%
%
%
Premièr e session de 1945
Premièr e partie ._ ... . .. 1. 604
511 admis
26 %
221
»
30 %
Deuxième part ie .. ... . ..
726
L ettres , - Sessio n de févri er 1945 : 596 candid ats ; 272
admi s.
Session normale d e juin : 3737 candidats j 1.245 admi s. .
S ess"ion. de Fév rier
·Session cie Jui n
Exam. Adm. Pro}>.
Exam . Adm . Prop.
A
B
... ... . .....
.. ......... . .
C .... . .. .. ...
Philo.L.
Philo-S.
126
239
90
124
17
81
91
26
58
16
64%
38%
29 %
47%
94 %
485
578
698
1.780
196
157
153
189
673
73
- ---- -
32%
2&%
27%
25%
37% -
Total
596 272
3.737 1.245
En résumé, la session spécia le a groupé 596 candidats .pour
les Lettres, 552 pour les Sciences; a u total : 1.148 ca ndidats.
-La sessio n normal e de juin a réuni 3.737 ca ndidats ]lOUr les
Lettres, 2. 330 pour les Sciences; a u total: 6.607 candidats.
L a proportion d es admis a été da n s l'ensemble assez fa ible.
Les ra pports de ces derni ères années on t déploré le fléchissement des études second aires. l\1a intenant qu e les conditions
de préparat ion s.ont r edevenues normales, tout retard dans le
r elèvement d u niv ea u des épreuves serail in excusable.
PRIX
A la Faculté de Jl lédecine, les concours de fi n d 'an née ont
donné lieu a ux récomp.enses s uiva ntes :
.
.:\'I édecine. - 1re a nnée : Men tion 'honora ble : MM. ' A NTONINI
ct BACOi'. - 4' a nn ée: 1er prix : ~1'1 . SPITALIER ; ~'I enti o n hono.
r ab le M. CLD.iE1\T.
Fac·u lté des Sciences. - M. CA LVET a obte nu le Prix Clé_
m ent ,Félix de l'Académi e des Sc iences pour ses. t ravaux sur
la Microcalorimét rie.
Le Prix Cha ncel a été décern é à ~'L DELEUIL poui 'ses tr a va ux d e botaniqu e.
Le Prix J eanbern at a été décern é .à M. CHEVALERJ..\ S.
Faculté des Lettres . - Prix Céûmo e-CoJla rd : M. SÙ;NO"RET ;
Prix du Conseil génér a l : Mlle N. GENSBOURGER ; !Prix I\1a rcel
R ayba ud : Mlle TAUZI' .
�' -10 -
PERSONNEL
Faculte de DTOi t. -
M. Barthelém y RAYNAUD, don t l es fonc_
tions décanales ont pris fin le 31 décembre 1944, a été nomm é
Doyen honoraire.
M. Joseph BRY a été nommé Doyen le 14 jttin 1945.
MM. C RÉMIEU et AUDlNET ont été nommés mernbres du
Co nseil de l'Université.
M. JAUFFRET, rentré de captivité, a demandé à. êt r e r a ppelé
sous les drap eaux et a pa rticipé comme officier d 'artiller ie
a ux' d erni ers combats livrés sur le sol de Fra nce ; il a obtenu
u ne belle cita tion deva n t Royan .
M. REUTER a été d étach é au Ca b in et d e M. TEITGEN et son
en seig nem ent a été a ss uré p.endan t son a bsence par M. CHAR"
LIER, qui a été titula ri sé da ns la ch a ire d e Droit Con stitutionnel.
Faculté de Médecine. - M. Lucien CO RNlL a été n ommé
Doyen le 2 janvi er 1945, et M. J. 'R,oCHE, Assesse ur du Doyen ,
à compter du 1nr février 1945.
La F ac uité a été représen tée a u Conseil de l' Université pa r
MM. OLMES et J . ROCHE; a u Conseil Acad émiqu e pa l' M .
RIMAïrEl.
Le titre de Professeur honora ire est co nfér é à M . AUDIBERT,
admi s à la ret raite.
:M. P OU RS IXES a été chargé d e l'enseig n ement de l a M ~d ec in e
Léga le, puis de la Bactéri ologie.
M. M OIROUD a été chargé de l'enseignëme nt de la Clinique
chirurgic a le de l' Hôtel_Dieu.
M. Jean OLMER a été ch a rgé d ~s ronctions d 'Ag régé (Propé- .
deu tique médicale et Patholog ie médical e).
M. OLLlVlER a été cha rgé des fo nct ions de Chef d e Tra vaux
Pra tiques de Méd ec ine Léga le.
M. le Professeur M .-\ïrEI a été élu ::\'lembre co rrespond a nt de
l' Académi e de Médecine.
Fac ulté des Scien ces. - M. TR.O\YNARD a été nomm é Doyen et
1\'1. CHOUX, Assesseur.
Ont été nommés: !Professeur sans cha ire: M. VALEt'Œ I , Ma itr e de Conférences : M. DESNUELLE ; Ma itre de Conférence de
Ma thématiques : M. BLANC, qui suppléait M. PAILLAOUX, nomm é à Grenoble.
M. PADOVA a été nommé Maitre de Conférences honoraire.
Faculté des Lettres. - M. BERGER a été n ommé Maitre de
Conférences de Ph ilosophie.
M.FLUCHÈRE a été r enouvelé dans ses fonction s d' Assistan t.
M. RIPERT, qui a dû,' pour d es ra isons de santé, dema nd er
d eux nouveaux congés, a été suppléé pa r M. COLOTI'E.
MM. 'PAOLANTONACCl (Italien) et BENOIT (Archéôlogie 'médi é,
vale) ont -été renouv e l é ~ dans leurs fonctions de -Chargés de
Cours.
M. MINICONI a été chargé de confér ences de Latin.
�-
11 - .
OBSERVATOIRE
Sous la d irection de M. BO SLER , l'obse rvatoire a présenté
une activité importa nte. Les obse rvations m étéo rologiques
q uotidi enn es ont été régulièrem en t a ssurées i leur communica tion ava it été rigo ureusement in terdite pa r Jes Allema nds;
cette suj étion a pris fin depuis la libéra tion
Des travaux du plus haut intér êt on t été entrepri s ou pu_
bliés
p a l'
MM.
lBo s u.;n,
BELORlZKY ,
RO URE,
JONCKHEERE,
G UIGAY.
Le (( Journ a l des Observateurs
a pa ru sans inte nuptio n
penda nt toute la durée· de la ' guerre et de l'occupation. D€s
diffi cultés ma téri elles on t ralenti cette année son impression ;
il sera sans dou te possi-ble d~ les r ésoudre, dl} continuer la
pub lica t ion du journal et m êm e d 'au gmen ter le nombre de
page de ses livraisons .
)1
.BIBLI01'llEQUE
I.a Biblioth èqu e s'est efforcée de maintenir son rôle, m a is
elle a fonctionné a u ralenti par suite de la nécessité de mettre
les livres à J'abri des bombardem ents ou des déprédations,
d e la dété riora tion de qu elques-uns de ses locaux, de la difficulté des communications et de la rareté des m a r chandises.
3'2.551 volumes on t été communiqués et 23.387 volumes prê.
tés, chiffres très inférieurs à ceux de 1942-43, où il y avait eu
68.674 co mmünication ~ et 28.378 prêts.
On sait qu e la sectio:.;t des Sciences a dû abandonner son
loca l, m ais ses co~le ctions ont pu êtr e sa uvées ; elle a été peu
fréqu entée jusqu' à son installation à la place iVictor-Hugo. La
Bibliothèqu e de la section de Médecine et de Pharma cie a dû
être évacuée du Pharo et t ransfér:ée au Cen tr e d'Hygiè ne Men_
tale puis a u Cen tr e de la Rech erche SCientifi"u e, ru e SaintSébast ien et, pour la plus gra nde partie, da ns un loca~ de la
ru e Missio n-de4"rance : ces dém énagem ents su ccessifs on t
cnt rainé de graves détériorations et, pour long temps sans
dou te, la Bibliothèqu e est inutilisable.
A Aix, les salles de lecture_ n 'étant pas ch auffé~s. furen t
désertées dura n t un e partie de l' hiver .
(
\
INSTI11UTS
I nstitut de M écanique des Flui des. - Tous les efforts on t
été faits pour que les enseignem ents de l'Institut n 'aient pas
. il souffrir des circonstances. Le nombre des étudia nts a été
sensibl ement le même que les années précédentes. .
•
Bien qu e les travaux de r echerches ai ent été ent ravés par
l'occu pation, d 'intére ssa.ntes rech erches ont pu être menées à
bien pa r M . SACKMANN, M. F .-\VRE, MM . PAR IGI , PRU D' HOMME et
H UGUES.
i
�-
12 -
Institut de Médecine et -de Phannacie Coloniales. - Cette
_a nnée e ncore" . l'Institu t n 'a présenté q u' unI} faibl~ act ivit é,
11 mépecins se sont inscrits, 10 ont obtenu le dip}ôme ; 13
ph a l"ma cie ns o nt passé avec succès l' examen fin al.
Le P rofesseur J OYEUX, D ù'ecteul' d ~ J' Inst itut, s'apprêêta n t
à prendre sa r etr a ite, est remp lacé dans ses fon ctions par le
P rofesse ur H ECIŒNROTII.
M. VIOLLE a été, sur sa deman de, r elevé d e ses foncti ons d e
Secrétaire Général et rempla cé . pa l' M. SAillET.
11 fau t lire et m éditer le r a ppo r t qu e le Professeu r JOYE U X
nous p:l'ésen te. son dern ie r r apport , puisque ce :M'a îtl'e émin ent
:ci décidé de p rendre sa J'etra ite, non pas pou r se reposer , ca r
ce g ra nd t ra va illeur n e conna it pas le r epos, mais pou r entr e.
prendre a u loin de n ouvelles l:echcrches. Il y expose ses vu es
su r l'or ientat ion qu'il au rait fa llu do n ner à j" Institut, si l'o n
yeut a tteind re le but qu e s'ét.ait · proposé la Fac ulté lor s de
sa création. JI insiste s ur .la nécessité d'a ss ur er l'a veni r des
jeunes gens m unis de nos diplômes et d 'ent r ep rend r e un e
poli tique de m édecine colonia le pour apporte r les soins m éd icaux 'qui leur fon t défaut a ux popu lations de n os colonies.
~ ·l nstÙ.itt · kÙditer;'anéen d ' H ygi ène. - La s ession scola ire
a ya nt .été ~u ppr.jmée par ~uite de la m obil isa tion d'étu dian ts,
l'a ct..ivÜé de l' Jnstitut a été r éd uite.
I nstitut (l 'Education Physique. - .on a constal.é un léger
ft échi ssenlen t d u nomb re des insc rits : 42, chiffre un p eu'
i~f é rie ur à )a moye nne, qui est d e 50.
L~' ~âlÎl~ en ts, t rès éproU\'és par les événements de gu erre,
ont pu être r éparés dès le débu t de l'ann ée scola ire. Mais,
par :sui te de la pénuri e des .m oye ns de chau ffage, l' I nstit u t
a :dû demand er .pendant l' hiver l' hospitalité du Lycée l\1on tg rarid pOUl' l ~s cours t h éoriques
I ns·til.u t 4/·J),i~1né.trie hurnaine et d ' Orientation prof essionnelle:· "::","", V.our la . première fois , cet I nstit ut a eu un e a ct ivi té
normale. Il a organisé l'enseign ement pour la p répara tion
au diplôme d'Etat d' Ori entation profess ionne)le. 18 candidat s
se sont ) n sc.ri~ s ~ à l 'examen ; 9 o nt été définitivemen t r eçu s
(4 h ommes; 5 femm es).
L '-O ri entation profession nelle a été ass urée pa r l a collabor a _
tio n ét roHe et per man ente de l'I nst itu t et d u Cent re départem ental obligato ire d'Orien tation professionnel le. 1. 290
'enfa ntS 'ont" été conseillés ap rès constit ution d ' un dossi er
complet (599 ga rçons, 691 fi lles) . .E t no us n e r etenons -ici qu e
la pa r tie essen tiell e. de son act ivité.
I nst.iJ.u t
Mé dù i n e du T1"av ail . - !Pour la premiè r e.. fo is,
la vie de ce nouvel I nstitut s 'est m ~ nifesté..! avec · une g r a nd e
activi té. 70 a udite urs ont assisté a ux cours et pris part aux
t ra v-a ux pratiques. '35' âiplôm es d e m édec ins du T ravail on t
été délivrés (de ux a vec men tion t rès bien ).
de
�-
13 -
Centre Universitaire Méditerranéen . - La séa nce solen nelle
de r entrée, présidée par M. le Recteur GAU, a eu lieu le 14
décembl'e 1944. 30 confér ences ont été organisées et ont attiré
un nombreux. public.
Si les cours fran çais pour ét ra ngers n'ont pu fonctionner
en raison des circonstances, si l 'activité internationale a été
à peu près nulle, l'enseignement des la n gues, des lit té ratures
et des civilisatio ns ét ran gè res et l ~ s cours de préparation d e
p rofesseurs de fran çais à l'ét ranger on t g roupé de nombrelL"<
élè\"cs.
L 'ense i gn~ment sup é rieUl' des Sciences pO Ul' la préparation
de d iver s ce rtificats a réuni 33 étudiants.
C'est la dernière a nnée de fonctio nnement de ces cours au
Centre Universitaire. En effet, un Ins titut d'Etudes Scientifiques. rattac hé à, la F aculté des Sciences, a été créé à Nice.
Cet I nstit ut s'ajoutera aux deux Ins tituts '-lui fonction n ent
déj ù il Nice: l 'Institu t d 'Etudes Juridiques (qui a r éuni cette
année 467 étudiants) et [' Institut d"Etudes Littéraires (185
étudia nts en 19-14.45).
Tel est , dans sa sécher esse, L'exposé de l 'activité de J'U niver·
sité· d'Aix·Marsei ll e a u cours de l'année scolaire 1944.45 et
auss i un aper çu des diffi cultés qui sont la conséquence de la
guc rre. Déjà on s'est efforcé de r elever les ruines, de r egrou·
per les services, de régulariser l'enseignem en t. Mais cette
tâche n'est pas ach evée. La remise en état de nos bâ.timen ts
dél ab rés , la r econs titution des div erses sections de la Biblio.
thèque, Jjour n e citer qu e les travaux les pJu s urgents, doiven t rccevoir un e prompte solution.
Un a utre problème m érite tout e notr e attention : c'esi. celui
qüe posent le logement, les r epas, la vie maté ri elle aux étu·
dian ts qui dési ren t s'inscrire dans nos FacuItés. Déj à d ' heu _
r eux résultats on t été obtenus, non sans peine, à Aix et à
Marseil le. Mais il y a mi eux à faire, si l'o n veut ,éviter qu e
les éludiants rebu tés et découragés ch erch ent ailleurs de
meilleures conditi ons d'existence.
LOI: sque le présent aura été assuré, il fa udra songer A l'avenir : l'avenir, c'est sans doute la construction d ' une Faculté
de Médecine et d'un hôpital moderne des C]iniques, d' une
Cité Universitaire à. Marseille, l'achèvement de la Faculté des
Sciences, l'a mp.nage ment de Bibliothèques bien équipées, de
laborato ires bien outillés, le transfert dans d e nouveaux
loca ux des Facultés de Droit et des Lettres dont. on a si sou·
vent déploré l'état misérable, la vétust.é et le délabrement
Toutes ces const ru ctions, tous ces am énagements sont indis.
pensables au développement de l 'Uni versité de Prov ~ nce, ils
dévront être prévus dans le cadre du pl.a n d' ensemb le de J~
Reconst ructinn Française.
•
�- - 14-
Mais cette reconstruction ne soulève pas seuJement des proQlèmes matériels. Elle se pose aussi SUI' le plan intellectueJ et
moral. L' insuffisante préparation des candidats aux examens
a été soulignée au cours de ce rapport et traduit un fléchissement qui ne peut laisser indifférent j et, dans une société en
dérive, la jeunesse désaxée se laisse encore t rop facilement
détourner par de pernicieux exemples. Même si nous dispo_
sions des plus beaux bâtiments, des installations les plus
modernes, notre tâche ser ait hien imparfaite si nous n~ nous
appliquions pas _à relever le niveau des étud~s. à donner le
goût du travail dé_sintéressé, à développ~ r les intelligences
et les caractèr es.
�FACULTÉ DE DROIT D'AIX
RAPPORT
d e M. J o seph BRY
Doyen de la Faculté de Droit
sur l'activité de la Faculté pendant l'année 1944·1945
MONSIEUR LE RECTEUR, .
J 'ai l'honneur de vous présenter mon rapport su r l'activité
de la Faculté pendant l'année scolaire 1944-1945.
Cette année s 'est ouverte deux mois après la libération de
la Provence j elle s'est terminée d~ux mois après la capitula.
tion de l'Allemagne. C'est dire qu ' ~ll e s 'est déroulée dans une
atmosphèr-e qui ne rappelle en rien celle où nous avons péniblement vécu pendant près de cinq ans, puisqu ' ell~ est illuminée par la victoi re. S i toutes difficultés n 'ont pas disparu et
si même il s'en est manifesté de nouvelles, elles Curent
amplement compensées par le sentiment de la .liberté et de
la sécurité reconquises, par l'espoir d'une "paix prochaine et
durable, par le retour de nos ét udiants prisonniers ou
déportés.
Les difficultés a uxquell es je viens, de faire a llusion ont
résulté en p a r ticulier du régime toujours précaire des transports, d.es restrictions alimentaires, de l'étroit e limitation des
possibilités de logemen t pour nos étudiants, de l'absence presque complète des moyens de chauffage pour nos salles de
cours, de la pénurie des livres et des périodiques, de l'élaboration malaisée des j'ustes mesures prises en faveur des étudiants victimes de la guerre. Sur tous ces points d'ailleurs
(sauf peut. être en ce qui concerne Jes livres), nous constatons
en fin d'année des indices très nets d'amélioration.
PERSONNEL
M. Barthélémy RA \"NAUD, don~ les fonction s décanales ont
pris fin le 31 d écembre 1944, a été nommé Doyen honoraire.
La Faculté se réjouit de conserver. comme Professeur le distingué collègue qui a eu la charge de ~l'administ.rer pendant
la période la plus difficile de son histoire.
J 'ai été nommé Doyen le 14 juin 1945 ; MM. CRÉMIEU et AUDI.
Nf;1' ont été nommés membres du Conseil de l'Université, le pre·
miel' étant désigné en outre comme assesseur du Doyen.
.
M. JAUFFRET,. r en tré _d.e captivité l'année précédente, a été,
sur sa demande.. rappelé sous les drapeaux au début de 1945.
Il a parfici'l)é comme officier d'art illerie aux derniers combats
livrés sur le sol de France et a obtenu devant Royan une belle
. citation à l'ordre de la Division.
�_-
16-
M. REUTER a été, d~s ' la li bé ra ti on et jusqu' à . la fin de
l'année scola itè, détaché · au Cabin et de M. TE1TGEN, successi·
vement m inist r e de l'Informa ti on ~t ministre de la Jusf.ice.
En son absen ce, l'ens eignemen t du Droit colon.ial a été assu ré
pa r M . C HARLlER . Celui-ci, p romu de la 4" à la 3", puis à la ~
classe, a été ti tula ri sé dans la cha ire de Droit constitution nel, qui a été créée dans ' not r e F ~c ult é en janvier 1945.
A- ce propos, j' exprime le reg ret, dé jà formul é d ' a illeu rs
par la F ac ult é, qu e IV1. MACQUERON, professeur sans cha ire,
n'ai t pas encor e obtenu la t itul a ri sati on à t itre peJ;son nel qu i
a été dem a nd ée pour lui et ci laqu ell e lui donn en t droit d es
services déj à longs et d' inco ntesta bles m érites.
M. .D UMAS a été dés ign é comm e président d e j ury au Concours d 'Agrégation , section d 'I-lisÎoire du Droit et de Droit
romain.
MM. CHARLIER et DE LA PRADELLE on t été désign és comm e
juges suppléan ts au Concours d ' Ag régation , sect ion du Droit
public.
M. MARCY exerce, depuis la ~ li'b ération, les fon ctions de
Conseiller juridique à la Direct ion régionale d e l'Informatio n
et jl a siégé da n s le jury d' examen pour le diplôme d' Eta t
d 'Orientat ion professionnelle.
M. ROSAMBERT. dont les services ont été très a pp réciés pa r
tous à la F ac ulté, où il a exercé p end a nt deux ans les fon ctions de Cha r gé de confér ences, a été nomm é en novemb re
1944 conseiller à la Cour d ' Appel de Nancy.
Plusieurs de nos coUègues, notamment MM_ TnoT:\6.-\s, DE LA
PRADELLE, MARCY et CHARLIER on t prêté .leur concours comm e
confér en cier s à diverses écoles ou organisations pu bliqu es
ou pri vées 1 civiles ou militaires : Centre Universitaire Méditerranée n. I nsti tu t de Biom étri e, Institut de Médecine du Tra _
vail, Ecol es des Cadres de l 'Infa n terie et de l' Air, Ecole Norm ale .ouvri èr e.
SECRETARIAT - PERSO NNEL DE SERVI CE -
L OCAU X
P end a n t tou te l'année scolaire 1944-1945, le Sec réta riat cJ e
la Faculté a continué à fOl)ctionn er sans secréta ire, grâ ce à
quelques a uxiliaires qui , de leur mi l?: ux , se son t efforcés de
r empl acer les fon ctionnaires a bsen ts_
A ce propos, il ser a p ermi s de faire r emarquer qu 'il y a
tren te ans, à l 'époque .où la F ac u.lté de Droit comptait moins
de 600 étudi a nts et la Faculté d es Lett res moins de 100, il Y
avait à Aix un Secrétaire un Commi s d e S ec rétari at et t rois
Apj.mriteur8. Maintenan t qu 'il y a près de 1.5QO ét udian ts il
la Faculté de Droit et près de 1.000 iJ. la Faculté des . L ettr es,
il n 'y a plus ni Secrétaire, ni Commis de Secr éta ri at, ni
Appariteur.
•
�- .17 Cette fâcheuse situation , qui ne lui est pas imputable, com.
plique beaucoup la tâche de l ' Administrateur ,de la Facu)té
et compromet le bon fonctionnemen t du service public don t
celle-ci a la charge.
Nos locaux s'avèrent de plus en plus insuffisants. L'amphilhéâtre de première année est. beaucoup trop exigü. Le nom.
bre des salles n'est pas assez élevé et r end malaisée un e bonne
organisation des examens. Enfin, il est très difficile d'obten ir
de la Ville d'Aix l 'exécution des travaux indispensables.
ETUDIANTS
Le nombre des étudiants ayant fai t acte de scolarité à légèr ement fl é~h i, passant de 1512 à 1485, Y compris les 457 élu·
dianls inscrits à l ' I nstitut d' Etudes Juridiques de Nice, le
nombre des inscriptions s'élève à 3536 (au lieu de 36ô0) se
décomposant ainsi :
Licence 1re Année .. . ..... . . .. ... . 1742
"
~ Année ..... . ... ' ...... .
540
887
se
Année ......... . .. " .;. '
"
176
Docto rat
191
Ca pacité
3536
Le nombre des étudiantes a passé de 289 à 331.
L'immatriculation a été prise pa r 217 étudiants au lieu
de 345..
2'21 étudiants de la Faculté libre de :Mal'seille ont passé des
examens devant notre Facu lté.
Les étudia n ts ét range rs on t été, comme J' année p récéden te,
au nom bl'C de 20 (2 Belges, 1 Cochinchinois, 2 Egyptiens, 1 Guyanaise, 2 Monégasques, 1 Polon ais, 2 Roumains, 2 Russes,
1 Tchécoslovaque, 2 Tunisiens, 1 Turc, 3 Yougoslaves).
Le léger fl échissement d 'effectif signalé plus hau t s'expliqu e en partie pal' -le fait qu ' un certain nombre de nos étu·
diants se sont engagés .dès le débarquement d es troupes fran.
çaises sur nos côtes et que d 'autres ont été a ppelés ou rappelés sous les drapeaux.
Par contre, au cou r s de l'année, à partir du mois d'avril
surtout, nous avons eu la joie d e voir reveni r nos prison·
niers et nos déportés.
Le retour de ces ch ers absents et le so uci de r épar er les
préjudices subis par d'aut r es catégories d'étudiants ont rendu
nécessaire l 'adoption de toute une série de mesures (sessions
spécia.les, examens abrégés, validation d 'étud es fai tes et
d' exam ens passés en captivité) que nous avons appliquées de
notre mieux en dépit de l'extr ême complication d ~ cette régle_
mentat ion particulière. Des textes nouveau..x r elatifs aux étu.
des et exame ns des ét udian ts victimes de la gueLTe ont paru
a u mois d'aou t 1945 qui seron t appliqu és dès le début de
l'année scolai re 1945·1946.
•
�-18 -
La Faculté a eu à examiner treize dossiers provenant des
Universités de captivité. Ces dossiers que l'on ne saurait
ouvrir et dépouiller sans émotion, montrent que l e~s études
faites dans les camps étaient bien conduites et sérieusement
poursuivies. La Fac ulté est heureuse d'avoir pu en sanction.
ner sans réserve les résultats.
EXAMENS
La stati stique ci-dessous correspond aux sessions normales d'octobre 1944 et de juin.juillet 1945, à la session spéc ial e
qui a e u lieu à Aix en janvier 1945, et à la session que la
Fac ulté a organisée à Ajaccio en mars 1945 sous la présidence
de . _t
B ERTRAND, ag régé.
N .n URE DES EX,HIENS
Lice nce I ~ Ann ée .. .
Licence 2' Année .. .
Licence 3' Année ... .
Capac ité 1" Ann ée · .
Capacité 2' Année · .
Diplômes d' Et ud es Sup.
Histoire du Droii ...
D.E.S. Droit privé ....
D.E.S. Droit public · .
D.E.S. Economie polit
D.E.S. Conjugué A •••
620
366
219
106
86
AD"ns
POURCENTAGI I
D' ADMI SS IO~
274
233
166
72
44 %
63 %
M
6
21
16
4
9
35
12
2
6
.. . .. . . . . . . . . . .
8
2
8
Totaux ....... . .
1485
850
Thèses
1
CANDIDATS
PRÉSENT ÉS
75 %
68 %
74 %
66
43
37
34
100
100
%
%
%
%
"'.,
.f,
57 %
�FACULTÉ MIXTE DE MÉDECINE GÉNÉRALE
ET COLONIALE ET DE PHARMACIE
DE MARSEILLE
Rapport de Monsieur le Doyen
Lucien
CORNIL
pour l'Année Scolaire
J 944- J 945
.
Trois Blois il peine s'étaient écoulés depuis le jour tanl
attendu de la Libération de Marseille, lorsque commença
cette année scolaire 1944-1945, qui devait consacrer la Vic_
toire finale de nos vaillante~ Armées Françaises et Alliées.
Après les terribles épreuves infligées par l'ennemi à notre
chère patrie, toutes nos pensées, en ce jour du 11 Novem bre 1944, pouvaien t enfin li'b rement s'exprimer et appor ter
à nos innombrables victimes de la guelTe, l'hommage recon _
naissant qui leur était dû.
A la joie que nous éprouvions de voir la plus grande partie
de notre territoire enfin libéré, SC mêlait une infinie tristesse,
car, hélas, la Famille 'Universilaire eL nos Eludiants n ' étaient
plus au complet et beaucoup de nos amis et de nos élèves,
parmi tes m eilleurs, manquaient à l'appel, victimes de leur
devoir.
Combattants, pl'iso~niers , déportés, soldats de la Résis ~
tance, victimes innocentes des lois d',exception, c'est à eux
tou s, à leur sublime sacrifice, qu e nous devions cette liberté
qui nous permettalt de reprendre en paix notre labeur. Aussi.
notre première pensée devait aller vers eux en témoignage
de notre admirat ion et de notre reconnaissance.
Notre Faculté, devait en effet durant cette a nnée scolaire,
être. d'abord cruellement frappée par la disparition de deux
de nos collègues: MM. les professeurs ~OUSLACROrx et BOURDE.
Titulaire de la Chaire de !Bactériologie, M. le profess~ur
Alb ert ROUSLACROIX est déc édé le 9 janvier 1945 à la suite d'une
longue et pénibl maladie. Préparateur de Pathologie Interne dè s 1904, M. le professeur ROUSLACROIX a g:ravi succes.
sivement les divers échelons en assurant les fon ctions Ad e
Chef de Laboratoi r e des Cliniques en 1908, chargé de Cours
de Microscopie Clinique en 1.922, chargé de la Chaire de Bactériologie en 19"?9, puis professeur titulaire oe Bacté ri ologie
en 1937.
�-
20 -
,..,.
P rat icien ,éminent, 1\'1. le- professeur ROlJSLACROlX a vO,ulu,
j usqu'à la limite de ses forces assurer son enseignement una n i mem~nt appréc ié de ses élèves.
'
:\'1. le professeur Y\~es BOURDE, t it-ulai r c de- la Chaire d e
Clinique Chir urgicale d ~ l' Hôtel.Di eu est d écédé l e 8 mai
1945, des suites d ' un tra umatism e cl'anien provoqué par u n
choc violent lors des cornbals qui ont précédé la Libération
de Mal'seille.
Int ern e des Hôpitaux en 1919, chirurgien des Hôpitaux
en 19"23, i l était, après un concours imposant sa valeu r,
nommé agrégé des Facultés de l\'I édecine en 1933, puis
dés ig né comrne Professeur Titulaire de la Chaire de Clinique
Ch irUl$ icale de l' Hôtel-Dieu en H)37.
Kos collègues et les étudiants app l"éciaieni to us combien,
a vec l'éléga nce d'une forme impeccable, il savait exposer ce
q(1 ' une ri go ureuse loi déblayait d ' un cas cliniqu e diffi cile, m et·
tant en valeur l'essentiel et oU\Tant l'esprit des élèves sous
le signe du bon sens.
Chirurg ien d 'élite, M. le professeur BOURDE, fa it par tie de _
la noble lig née de ceux qui sanctifièrent de leur existence
sac rifiée la libé ration de la Patrie. Ch ef départemental, responsable de la Résistance des Bouches-du.Rhône, il est mort"
pour la F rance, viclime de son devoir et de son in lassable
dévouement.
\
L'exem ple donné par nos deux éminents collègues disparus:
4'1. le professe ui- RO USLACROlX, qui a voulu, malg ré son état
de santé, assu rer son enseignemen t jusqu 'à l'ex trême limite
de ses forces et ~jI. le professeur BOURDE, mo rt pour la France,
qui a été l'incar nation même du patriotislfle et de la rési s_
tance à L'ennemi, doil rester gravé dans la mémoi r e de no's
jeunes étudi ants qui auront .à cœu r de suivre le c hernin
ainsi tracé par leurs maîtres, en tl'a vailla nt totijours avec
plus d 'a rd el~ 1' pour assu r er la grandeur de leur Patrie,
ADM Il\LSTRATION ET El\SEIGNEMENT
Pendant l'année scolaire 1944-1945, M. l e Professeur Lucien
CORNIL a assuré les fonctiqns de ' Doy~m, M. Je Professeur- J.
Ronn: ayant. assuré les fonctions d ' Assesseur.
.
La Facul té a été représentée au Conseil de l 'U niversité par
les P rofesse urs OUtER et ROCHE ; au Conseil Académique par
M, le' Professeur RIMATIE!.
'
NOM1NATIONS
M. ' le Professeur Lucien CORNIL est nommé Doyen dê laFacu lté de Médecine et de Pharmacie (A rrêté ministériel du
2 janvier 1945) .
�-
21-
'· ~f . le Professeur J. ROCHE est nommé Assesse ur du Doyen
'dé 'la Faculté - de Méd ecine et de Ph a rmaci e à. compter ·du
'1er févri er 1945.
BELTRAi\1I et M. CAR CAS'
Ag régé, so nt réint égrés da ns leurs fonction s depuis la
date :\ la quell e ils ava ienf été fra ppés par les lois «(" excepha n
).D1. l es Pl'of es<;e ul's OLMEn, GABRIEL,
SONE,
Le tit re de Professeu r Honoraire est conféré à M. AunTHn\T
a ncien P ro fesseur de Cl inique Médi cale, admi s à la r etrait e.
)L P OU R Sl ~ E S, Professeur sans Chaires est cha rgé provi soi r elllen t et pour l' ann ée scolaire d e l ' ens eig n em en t d e la Chair e
de Médeci ne légale (Arrêté minisféri el d u 13 octob re 19"-» .
Pa r Ar rêté mini st.éd el du 13 décembre 1944
1°) So nt renou velés dans leurs fo nctions
lair e 1944_1945 :
pO U l ' l ' ~ n né e
A. - Ag régés cha l'gés d ' Enseig n emen t
Au orER, FIGARELLA , BnAHlc .
:'ID'L J ea n PIERJ ,
B. -
Ag régés chargés de Trava nx pra tiques
:'Int
sco-
RECOR -
DIER , PAILLA S, DELPHAUT .
C. R ou x .
D.
LI EN
Chargés des fonctio.Jlls d 'Ag regés : ND!. DERRIEN>et
~
Cha rgés des fo nction s de Chefs j e Tra va ux : :\D1. J UL-
et
HE ~ RY.
Par Arrêté ministéri el du 2 ja m ' ie l' 1945, :'Il. C AR c...l,S S C ~hl. ,
' Ag régé, est ch a rgé de l' E!,!seig ncment de la P a tho logie extern e.
:\.1. P OU RSTh'ES, Professeur sans 'Cha ire est ch a rgé à da ter d u
1er ja nvi er 1945 et j usq u'à Ja fin de l' a nn ée scola ire du Sel'.
vice de la Chaire de Bactériologie (dernier ti tul a ir,e : ~i RousI...-I.CROIX, décéd é) . (Arrêté mini st éri el du l "r mars 1,945). M.
Roux , chargé d es fonctions d ' Ag régé est nomm é, iL tit.re provisoire, à comp ter du Jier janvi'e r , 1945, te hef de Trava ux titu·
lai r~ . (Arrêté mini s téri el du 26 févri ~r ).945).
-
.:\1. HEOEL, est. dél égué dans le>s fonctions d 'Assistant de Ch imi e an a lytique et. tHydrologie pOUl' l'a nnée s cola ire 19-i4.1945.
(Arrêté ministéri el du 26 février 1945) .
.:\'1. J acques LIEUTIER, délég ué dan s les fon ct ions d'Assi s·
ta nt, est nomm é à t itr e exceptionn el à dater du 1er aoû t 1944,
Assistant ti tulaire du La bora toire de Pharm a ci e. (Arrêté mi.nistérie! du 4 mai 1945).
:\f. HEOEL est chargé à da,ter du 1er novembre 194-i et jus _
qu 'à la fin de l'a nn ée scolaire de la ch efferie de t ravau x
praltiques de Chimi e arialyliqu e. (Arrêté '. 'ministéltiel du
15 mai 1945).
�-
22 -
~t'. MOIROUD. Professeur de Pathologie Externe, est chargé à
dater du 1er juin 1945 et jusqu ' à la fin de "année scolaire de
l'enseignement de la Clinique Chirurgicale de l'Hôtel-Dieu.
(Derni er titulaire : M. BOURDE).
Par arrêté ministériel du 2 janvier 1945 :
Sont chargés . . des· fonctions suivantes iL dater du 1er octobre 1944 et au plus lard jusqu'à la fin de l'année scolaire:
M. Jean OUIER, chargé des fonctions d 'Agrégé (Propédeuli.
cIne Médicale et Pathologie Médicale).
M. OLLIVIER, chargé des fonctions de Chef de Travaux pratiques de MédeciI!e légale.
PRmWTlONS
Par Arrêté ministériel du 1er mai 1!).i 5, M. le Professeur
G.4.BRIEL est promu au choix de la ~ à la 11'(' classe au 1e r janvier 1943.
Par arrêté ministériel du 26 juin 1945 sont promus:
M. le Professeur ROCHE de la 2e à la t ere classe à compter
dn 1er janvier 1945.
\1. Je Professeur JAYLE de la 4° il la 3t classe il compter du
lor ja nvi er 1945.
M. GUILLOT, Chef de Travaux oe la 2e li. la l ere classe à
compter du 1e r janvier 1945.
\ I adernoisel)e GRIlI;IAUD, Assistan te, de la Ge il, la 5e classe
it compter du l 'er janviel' 1945.
Pal' Arrêté ministériel du 4 septembre 1945, M. D~HAUT,
:\grégé est pérennisé dans ses fonctions à com pter du 1er jan_
,' ier 1945.
Pal' arrêté rectoral, M. VIA RD, Garçon d~ laboratoire est
,'a.ngé dalls la ge classe de son emploi jl dater du 1er mai 1944,
::l.\'ec une a ncienneté de 2 ans 7 mois et 19 jours.
DISTL'ICTI01\S HONORiFIQUES
,r. le Professeur MATIEI a été élu \:Iemb re co rrespondallt
de l'Académie de Médecine,
CONCOURS ET .PRIX
Les Concours de fin d'année ont 'donné li eu ci. l'attrihution
des récompenses ~i-apTès :
.Uédecine : l er e Année :M ention Honorable : M?L AÏ'll0~IN I
(,~ t BACOT.
4e Année: Premier Prix: M. SPI'I'.<\LIER.
Mention Honorable : M. CLtI\;IENT.
Pharm,Q.cie : Aucun candidat ne s 'est présenté au concours
�-
23 -
ANNEE SCOLAIRE 1944-1945
Nombre d'Etudiants inscrits à la Faculté
l') Médecine : 1re ar;née
185
2- année
3' année
année
5' année
6' année
129
H4
.'
112
124
62
2") Chh'urgie-dentaire : Stage
64
1te allnéa. . . ..
2° année
28
24
19
3' année .. ..
3') Phannaci e : ·Stage ...... 142
1 ~ année
96
2' année
90
3° année
78
50
4' année
Total ... .
756
Total .... ' 135
Total
456
1347
Total.... 111
•
�--
2~ -
INSTITUT DE MEDECINE
ET PHARMACIE COLONIALES
Rapport annuel sur l' activité' de l'Institut
au co urs de l'année universitaire 1944-1945.
CeUe an née encore, l'Institu t de Médecine et de Pharmacie
coloniales n'a présenté qu ' un e faible activité, en r aiso n des
circon stances. Malgré de grosses difficultés, il a ét é possible
d'organiser la session d'enseignement qui a fonctionné d ' une
façon quelque peu défect u euse en.raison de la pénuri e de
malades à montrer aux étudiants. De plus, ces derniers, su rcha rgés de t ravail, il. cause d 'examens en perspective précéda n t leur mobilisation, n 'Qnt pu suiv re les cours, cliniques,
travaux pratiqu es, que p endant un temps t rès restreint, d'où
concentration excessive du programme. Nous avons compté
11 m édecins, dont 10 ont obtenu le diplôme j 13 pharmaciens
ayant passé avec succès l' examen final. Soit, au total, 23 diplô.
mes délivrés.
Nous n'avons pu r ecevoir de travailleurs libres.
:M. le Professeur VIOLLE a été, su r sa demande, relevé de
ses fon ctions de Secrétaire généra} du Conseil d 'Administra·
lion de PInsUtut. Il a été r emplacé par M. le P rofesseur
J. SAUTET. Ce changement a été app rou vé pal' le Conseil
d'Adminislra.'tion en da t e du 10 févr ier 1945.
Le Professeur Ch. JOYEUX , Directeur de l' lnstitu t prenant
sa retraite à pa rti r du 1er jan vier 1946, est r emplacé dans ses
fonctions pal' Je !Professeur F. HECKENTIOTH , Médecin général
Inspecteur des Troupes coloniales en ret raite, qui fu t long ·
t.emps assesseur à notre Institu t. Ses fonctions commencen t
effectivement à partir du 1er novembre 1945, pa r décision de
M. le Recteur de l 'Uni ver sité, en date du 27 jui ll et 1945.
Ainsi qu 'il en a été r endu compte dans le rapport de .l'ann ée
derniè re, le bâtiment abritant l' Institut a été end ommagé au
cours des combats de libération d~l 'été 1944. De pl us, il a étp.
l'équisitionné pal' l'Armée amér icaine qui .y a instaUé le
quat rième laboratoire d 'armée et, pendant quelqu e tem ps, u n
cent re de tr anfusion sa nguin e. L'occupation de nos locaux a
duré à peu près tout l'année scolaire j actuellemenl , ils son t
libres. On avait d' ailleurs laissé quelques pièces à not re
disposition.
Tl importe de bien spécifi er que cette occupation n ' impl iqu e
nul1ement la r éfection complète du bâti m ent. Le servi ce de
santé américain s'est borné à quelques réparations somma-il'es
et provisoires perm etta nt d 'assurer un service temporaire :
r empl acement des vitres brisées par du pa pi er, a justement de
quelques pla nches aux endroits les plus démolis. De notre
�- ' 25-
tôté, nou's avons fait réparer Ja toiture avant l'hiver 1944-45 ;
' ~ l1e
est maintenant en bon état, c'est ce qui nous a semblé
"le ·plus urgent.
Un devis complet de répara tion avait été établi, . dès Je
d ébu t d e l'année scola ire 1944-1945, par MM. BART et HASD!\:GLES, architectes, ei so umis à l'agrément dé i\t lt~ Préfet du
département. IVla lheureusement, d 'autres dégl'adation~ ont
été commises pa r les troupes amé ricaines; les prix ont, en
out rc, notab lement augmen té, de telle sort e qu e de nou vea ux
dè\~ i s sorit nécessaires. Le s ervice de santé américain se mb le
c~nsenti r à r épa r er les dégâts commis pa r son armée.
Avant de quitter mon poste de dil'ecteu r, je crois devoi r
atti rer l'attentio n du Conseil d'Administration S UI' la situation
. a~tue ll e de l'Institut. Notr e budget a été r eman ié vers 19"22,
lors de la réorganisation de l'enseignement médical colonial
à. )'lal'seille. A cette époque, nous n'avions pas de loca l ; les
coJlecUons et la bibliothèq ue étaien t logés à l'ancienne
Faculté des Sciences, allée~ Léon-G ambetta ; elles furent
ultérieurement tr ansportées a u Pha ro. L'enseignement se
donnait da ns ces établissements. Depuis "1937, l'I nstitut a UI!
bâtiment qui lui est propre ; mais il est, de ce fait,
grevé de frais plus considérabl es. En supposant qu e l'aide d e
('E tat lui permette d 'effectuer les r éparations dont il vient
d'être question, il r estera ft l'entretenir. Les dépenses de
chau.ffage et d 'éclairage ont considér ablement augt1lellté. Ji
en sera de même pour les frai s de bibliothèque : les pé r iodi(lues ayant tr ait à la m édecine coloniale paraissent, po ur la
. plupa rt, à l' étran ge r, notamment dans les pays a nglo-sa xons;
les abonnements seront onéreux. Le maté ri el devra êt re en
'parl ie r épar é ou renouvelé, aux nouveaux tarifs. Enfin, les
traitements devra ien t être revisés : ceux du Directeur, des
Conférenciers et Chefs de t ravaux n'ont plus qu 'un e valeur
symbolique. P our ce qui est du personnel subalterne, la laboran.tine a quitt é son emploi, aya nt trouvé un e s it uation plus
luér ative ; la concierge annon ce qu 'elle va probablemen t aussi
s'en a ll er.
Il r ésulte de cet ensemble de faits que }es subven tions
acco rd ées à l'I nstit ut, déjà à peine suffisantes ava nt la guerre,
ne sa uraient plus lui permett r e d e vin·e dans les co nditions
actuelles. Il fau t, ou bien les augmenter not abl ement , ou bien
supp rim er l' In stitut.
Il est à r emarql:ler que, lors de la t r ans form ation de l'ancienne Ecole de .Médecine en Faculté, cette dernière devait
se spécialiser dans l'enseignemen t de pathologie coloniale .
. 'C'était là, disait-on, sa raison d 'être; elle en avait pris
i;engagc ment solen nel. Malheureu semen t, ell e semble avoir _
complètement perdu de vue le but qu 'elle s'était proposé.
·Elle n'a vu, dans l'existence d e notre Institut, (Iu ~ un ingé·
n ié ux moye n de r éaliser des éconorni es su r les crédits accordés
,
�- - 26-
aux chaires de parasitologie et d ' hygiène qui profitent de ses
locaux -et de son matériel (microscopes, instruments de laboratoire, planches murales, etc. ," ). alors qu'eUe aurait dû, au
contraire, nous soutenir et nous a ider . Je ne cesse, depuis
1937, de protester contre cet état de chose qui nous est extrêmement préjudiciable.
Il y a lieu également de s ' inquiéter du sort des jeunes ge1lo''i
munis de nos diplômes. Les situations qu'on .leur propose dans
noo colonies sont à peu près inexistantes. Au cours de ma
carrière, tant à Parîs qu 'à Marseille, je me suis efforcé, mais
toujours sans succès, d'obtenir que des places leur soient
réservées dans nos possessions. L'an derni er encore, nous
a vons adressé un e demande dans ce sens à la Direction ùu
Servi ce de Santé des Colonies. Il nous a été r épo ndu que des
postes de méd eci n con tractuel en Afrique occidentale et équatoriale pourra ient leur êt re att ribu és. Je dout e fort que des
Illédecins de valeur se laissent tenter par de semblables offres.
Il est absolument nécessaire que les facultés entreprennent
une politique de médecine coloniale, se mettent en rapport
avec le service de Santé, les gouverneurs, le ministre, en un
mot se donn en t la pei ne d' étudier sérieusement cette question .
IL faudra bien comprendre que plus de la moitié des habitants
de l'Empire fra nçais sont en dehors de la métropole et ont
besoin, tout. a utant que ceux de la métropole, de soins
médicaux.
En attendant la réalisation de ces vœux, nous nous sommes
efforcés, ]e Professeur J. S AUTET et moi .même, de créer à notre
Jnstitut ' un ce nt,r e de r echerches et d 'études. Nous avons
essayé d 'y attirer les médecins, pharmaciens, vétérinaires
coloniaux s'intéressant au laboratoire: ils sont venus étudjer
les maté riaux scientifiques recueillis pendant leur séjour el
se préparer à de nouvelles investigations. Nous sommes restés,
autant que possible, en correspondance avec eux et nous les
avons guidés et encouragés. Plusi eurs, assez r ares malheu:
r eusement, ont prit goût a u travail scientifique désintéressé
et ce sera ,la consolation de ma retraite d'avoir peut.être
contribué à susciter qu elqu es vocations.
Tl'avaux du Professeur Ch .
JOYEUX:
Les travaux ci·dessous én umérés se rapportent partiellemen t aux ann ées précédents; il§ ont été publi és dans des
_ périodiques étrangers et je n 'en avais pas eu connaissance
par suit.e de l' interruption des communications.
L - (Avec J. -G. BAEn). - Les larves cystice l'coïdes d e qu el.
ques t.énias de la musaraigne d'eau douce Neomy.s lodiens
Scherb (Scweiz. Zeitsch, f . allg. Path_ u. BakI.., (6) p_ 395-399,
1943) .
II- - (Avec J_-G. :BAER). - Réalisation expérimentale d'un
nouvea u cycle évolutif de cestode de la souris blanche (Not e
�-
27 ··
préliminaire). Actes de la Soc. helvétique des Sc. nat. Sils .
. p. 133-134, 1944.
III. - (Avec J. ·G. BAER). - Morphologie, évolution et position systématique d e Caténotaenia pusilla (Goeze, 1iS-2), ceslod e parasite d e rongeurs. Revu e s uis. d e zool. , 52 (2) ;
p. 13-51 , 1945.
.
I V. - Cestodes du Brésil. 1 et. l l. AI·chiv. fô r Zoo logi (Stockholm ). Bd. 57, n o) J, p. 1-8, 1945.
V. - (Avec V. PR.-\DE). - Une lingu at ule évacuée d ans les
seUes. Mœrseill e Médi cal, 8~ ann ée, p. 3"41-346. 194·;).
Tl'u vaux du P rofes.'ieul' J . SAUTET :
1. - (Avec Y. AUDIBERT). - Papill es anales et asph yx i e des
larves de moustiques. C. R. Soc. Biol. 17 janvier 19·i5.
II. - (Avec H. MARNEFF) . - Infestat ion naturelle de Plan OTbis adovensis Bourguignon 1879, par Schistosom a mansoni nu
Soudan fr ançai s. Bull. Soc. P ath. exof., XXXVII, p . 315, 19·\4.
I II. -
(Avec H. l\1ARNEFF). -
I nfestat ion s pol'ozoïtique na l u ·
relI e d'Anoph eles gambiae Gil e6 1 1902, au So udan fran ça is.
BulL Soc. Path. ex of. JGXXVII, p. 320, 1944.
IV. - Eta t act uel du paludisme et d e l' anophéHsme da n s
la r égion m édi tc nan éen ne. Rec. lost. nat. d ' H ygiène,' l ,
p. 176, 1944.
V. -
(Avec Y. AUOIBERT). -
Le r yt hm e ca rdiaque d es l a n 'cs
de moustiqu es en asphyxie. C. R. Soc. Biol. , CXXXVIII ,
p. 679, 1944.
'VI. - (Avec M. -F. O'ORTOLl). - Variations biologiques et
morphologiques d e l' Anoph eles m uc ulip en nl s. C. R. Soc. Biol.
CXXXVI II, p. 680, 1944.
VI I. - L ' unophélisme est-il la caUSe d éterm inant e d e I f L
r épartition du pa ludisme s ur le littoral m éditerranéen fr an çais. Man eW e M edical, LXXXU, p. 345, 1945.
�RAPPORT
sur le fonctionnement
da l'Institut Régionr,l d'Education Physique
au co urs de l'année scolai r e 19·1.4-1945
présen té par M. le Professeur
RO~IIEU ,
Directeur
L'année scolaire 1.944-45 a ét é marqu ée par un lége r fléchissem ent du nombre des Etudia nts inscrits, qui a atteint le
chiffre de 42, un peu inféri eur à la moyenn e, qui est de 50.
Ce chiffre sc décomposait de la façon suiv.ante :
1 0 Candidats au Diplôme médical: 6 dont 4 jeunes gens et
2 jeunes fi lles.
2° ,Candidats au Certificat d ' Etudes superieures et au Professorat : 22 dont 13 jeunes fill es et 9 jeunes gens.
3° Candidats a u Certificat d ' E tudes élémentaires: 14 dont
8 j eunes filles et 6 jeunes gens.
L'examen de ces chiffres m ont re que la diminu tion co nstatée
s ur l'a nnée scola ire précédente est du e il la d im inution du
nombre des candidates au Professorat et des can did ats à la
Sections Médical e. Ce fléchi sscrnent, du reste très lége r, Il eu
sans doute pour cause la difficult é de la vie à Marseille rés ultant de la guerre ~t la mobilisation presque totale du corps
médical qui a coïncidé avec le co mm ence ment de nos cours .
Il y a eu r elativemen t peu de cha ngem ent dans le personnel enseigna nt de l'Institu t. Da ns la Section médicale, M. R.
IMBERT, Professeur agrégé ù. la ·Faculté, a été chargé de l'ense ig n eme nt d'orthopéd ie ei de kinesithe r'apie qu e fa isait antér ieur ement le docteur D ARCOURT, ce dernier ayant dirigé cette
année les seances pratiques de gymnastique m édica l e organisées ù la Clinique ch irurgicale infantile. Ces enseignements
ont étè complétés par des séances d'Educa tion ph ys ique et d e
-Sports confiées à IV1. MARTINET, Professeur au L ycée P éri er
en remplacement de M. LOUVET.
Dans la section du professo rat d'Educ ation ph~· sique.
Mm e GARABEDI.-\N, Professeur détac hé à. la Direction rég ionale,
a pris la place de 'M me VF,YSS IERE à qui son état de santé ne
perm ettait pas de continuer son en seignement. i\'l . le Professeur MORIN, avec le concours diJ Doct eur GASTAUT, a assuré
l'enseignem en t de la physiologie appl iquée à l' E.P. M. Gaston
BERGER a fait quelques .confél'ences de !Psychologie parti culiè~
rement appréciées, le programme du professorat ayant été
notablement étendu dans ce domaine et devant l'êt re plus
•
•
�•
-
29
CIl core dans un avenir procha in. Enfin, le Docteur ~'lOCKER S,
ex-chef de cliniqu e, a été chargé des conférences d ' hygièn e.
en rempi acement du Docteur S . \VE.
Les exarnens d'U niversité ont donn é les r és ult ats suivants:
Au CerlIficat d 'Etudes élémentaires, 3 candidats présentés
on t été reçus. Au Certificat s up érieur, 2 candidats présentés
et 2 r eçus. Au Diplô me m éd ical, les 4 candidats ont été
a dmi s. Le petit nombre des postulan ts au.x deux p r emiers de
ces "exam ens est dû indiscutablement au défaut de sanctions
et .d'avantages donnés aux jeunes gens ef a ux jeunes fill es
pourvus de ces diplômes universitaires, ce q ui est regrettable
à tous égards, d'autanS plus que le programme de ces examen s est le même que cel ui des examens et concours d' E tat.
A ces derni ers, nous :;l.\"OOS e u, en nov embre, des rés ultats
a ssez brillan ts puisqu 'au Concours d'entrée à l'Ecole No rma le
deux de 1100 élèves ont été admis avec le N° 2 dans la section
des jeun es filles connue dan s celle des jeunes gens. P a l' COIll r e,
à la session de juillet, nou s avons eu un e seule élève a dmi se,
L ' Institut, comme les a nn ées précédent es, a prêté ses locaux,
ses terra ins ej. son matér iel à divers gro upern ents et sociétés.
Il a donné asile pendant tou te l'année scolaire au Cours de
perfectionnement des Moniteurs et Monitrices du se rvice de
l'apprentissage, au Rayon s portif fémin in a insi qu'au Lycée
Thiers pour l'après-midi de plein ail'.
Bien qu~ le laborat oi re de cont rôle médical et de r echerch es
de l' Instit ut soit enco r e loin d'être outillé comme nous l'eu ssions sou h aité, faute des crédits nécessai r es, le contrôle de nos
ath lè tes a pu êt r e effectué dans des condit ions satisfaisantes
et une thèse de m édecine y a été élaborée. C'est la thèse du.
Docteur FERRA~'DlDO, intitulée : Considé1'ations SUl' l a lJ1'adycal'die et l es lJTincîlJal es modific ations lJhysi olog iques Tésull(t'nt de l' en tl'aînem,ent che:; les sportifs. Ce travail s 'ajoute à
la liste déjà assez nombreuse des thèses q ui ont été fa ites à
l' Institut depuis sa création.
Nous avons déj à indiqué, dans notre précédent ra ppor t.
combien l' Inst.itu t ava it ét é ép rouvé pa l' les événements <le
g uerre et s pécialement penda nt la période de Libérat ion. La
g rosse explosion d u Parc Chanot, du 21 aoû t 19·i 4. a fa il
d'importants dégâts ù, nos bâtiments don t les toitures ont été
s oulevées, les portes et les fenêt res a rrachées. Nous avons fait
procéder sans délai a ux répara tions nécessai res et nous a vons
même pu obten ir le r emplacement de deux cents vitres environ
hr iséet; par l 'explosio n. Les réparations étaien t terminées dès
le débu t de l'année scôla ire et ont été facilitées pa r l'avance
qu e l'Un iversîté a bien voulu consentir à l' Institu t. Les cours
et confér enc es a urai ent pu avoi r lieu dan s nos locaux si nou s
n'avions été complètement dépourvu s de moyens de chauffage. Aussi avons·nous dû , pendant le sem estre d ' hh-er,
�•
-
30 ·
demander l'hospitalité du Lycée l'dontgfand pOUl' nos cours
théoriques et nouS devons remercier M. l'lnspecteur d ' Acadé.
mie et Mme la Directrice d'avoir bien .voulu mettre le gr and
amphithéâtre du Lycée à notre disposition. Nous serons du
reste très probablement obligés d e r ecourir au même moyen
l'hiver prochain par suite de la pénurie ext rême des moyens
de ch a.uffage.
Une question très grave se po s~ : celle des ressources budgé.
taires de l' Institut pal' trop insuffisantes pour faire face aux
enseignemen ts multiples qu'il doit assurer et aux nombreuses
charges qui pèsent sur lui. Malgré nos d éma rch~, malgré
les promesses ministériell es r épétées, le chiffre d e not r e
budget est r esté sensiblement le même de 1929 à 1944. Ce n'est
que g râce à la bienveillante intervention de M. le Rectet!l'
GAU, qu e la su bvention annuelle de fon ctionnclI'l ent qui nous
est allo uée pa.r le ministère de l'Educat ion nationale a pu
êtr e portée de 75.000 à 100.000 fran cs. Cette subven tio n devrait
êt r e a u moins doubl ée pa r suite de l'augmentation consid é
l'able des émoluments de notre gardien qui absorbent plus de
la mo itié de notre subven tion .. Le ta ux actuel des conférences
et des exercices pratiques qui est respectivem ent de 150 et
75 fra ncs, est notoirement insuffisant. Enfin, J'augmentation
du prix du matériel et d es dépenses d'entretien justifient un e
forte augmentation de la subven tion annuelle sans laqu elle 11
ne sera plus possible d 'assurer le fonctionnem ent nor mal d e
l'Inst itut pendant la proc ha ine 'année scolaire.
4
�-
31 -
INSTITUT MEDITERRANEEN D'HYGIENE
RaplJ01't annueL
au
COUTS
SUl'
L'acti.v it é de l' I n stitut
de l'année scolaiTe 1944·1945
Par suite des dégâts causés pal' la guerre à cet. I nstitut et
pas encore réparés aujourd ' hui, nous n 'avons pu réin tégrer·
ce bâtiment. D'ailleurs, il a, jusqu'à ce jour, ét é réquisitionné par les services de l'Armée améri caine, qui avaient
procédé à des installations de (ortune, insuffisan tes actuellemen t.
C'est ainsi que nous avons été a ppelés à nous réfugi er dans
des locaux mis aimab lement à not re di sposition, r u e SaintSébasti en, par 1\'1. le Directeur région a l de la Sa nt é, ce qui
nous a permis de poursuÎyre diverses r ech el'ches scientifiques.
- Ra pport sur la l i Fièvre de t rois jours dan s la r égion de
Marseill e li (en collaboration avec le Professeur agrégé
RECO RDIER) .
- Trava il 6Ul' une Méthode de prépa l'at.ion ùe vaccins
détoxiqués contre les Fièvres typhoïdes. (Communica ti on h
l'Aca démi e de Médecine).
- Travaux. en cours sur les proprié tés de certaius laits
concentrés sucrés.
- Le Centre de préparation, de récolte et de distrihu tion
de Sér ums ' de Conva lescen ts de Poliomyélite, a été très actif,
par su ite de l' apparition de fo yers de poliom yélit e dan s la
région du S ud·Est.
Ge Centre a pu fonctionner grâce à l'aide très précieuse
apport ée bénévolem ent pa r :M. le Docteur RANQUE .
La s ession scola ire a dû être supprim ée par suit e de la
mobilisa tion d'E tudian ts en Médecine, pa rmi lesquels norma·
lemen t se trouvent des candidat s au Diplôlu é d 'Hygiè ne.
L'activité de l 'Institut, de ce fait , a été r éduite. Mais les
cours en vue de la préparation à ce diplôm e reprendron t
comm e d ' habitude, pour la session de ma rs prochain.
�~
32 -
INSTITUT DE 'BIOMETRIE HUMAINE ET D'O.P.
Rapport SUT L'activ ité de l' I nstitut
au COUTS de L'année scolaire 1944-1945
L'Institut de Biométrie Humaine et d'Orientation Professionnelle de l'Université a eu, pOUl' la première fois depnis ::::1
création, une année d 'activité normale consacr ée à l'enseigne-
ment de la pratique de l'Orientation
IProressionnell~.
A. - Enseignelllcnl. L' instit ut créé par l'a rrêté ministél' iel
ru 15 av ril 1943 a été agréé il donner L'enseignem en t pour la
préparation au Diplôme d' Etat de Conseiller ct"ürienta tion
Professionnelle pal' l'a r rêté ministé ri el du 31 mai 1945.
L' Enseignement a été organisé conformément aux prescriptions de la circulai re ministé rielle N° 96) du 5 décem br e 1944.
Il a commencé le 1e r décem bre 1944, il s ' est terminé le !) juillet 1945. L'examen sanctionn a n L les éLudes a eu lieu les 12 et
13 jui llet (épreuves éc r ites ), 27 el 28 juilleL (épreu ves prati ques) et le 30 juillet (épreuves orales). Dix-huit candid at6
étaient insc rits : 3 ne se sont pas présentés le jour de l'examen, 15 candida ts (7 homm es, 8 femmes) ont subi les épreuves
éc ri tes ; 13' on t été admissibles (6 hommes, 7 femmes) et ont
subi les épreuves pratiques ; 9 ont été admissib les, 9 ont été
l'éfinitivement reçus (4 homrnes, 5 femm es). L' étudiant cie
J'Institut de Biomét rie qu i se classe le mi eux est reçu .150 SU I'
52 avec la m ention Il Bi en )1.
Tous les sujets pr oposés com m e ép reuves éc rites et orales
ont été priS dans le p rog ramm e eL correspondait à d es questions traitées.
-
L 'enseigneme nt relatif tt la Tec hnique des Métiers prévu au
programme a été donné par M. POUI LLOT, Inspecteu r Général
du Tr avail ' et le Directeur de l' Institu t Nat ional d'O. P. de
Pa r is. Il est apparu que cel en seignemen t très spécial n e pouvait être donn é pa r des techni ciens locaux des d ifférents secte urs de l 'activité vr ofessionnelle.
B. - Orientation P rofession1teUe. E lle a été assurée pal' la
collabo ration étroite et p ermanente de l' Institut de Biomét ri e
et du Centre Dépar temental obliga toire d'Orientat ion 'P rofessionnelle. Le Centre de R ech erch es Sciei1tifiques Industriel1es
et Maritimes et le Centr e d'E tudes d' Hygiène on t apporlé leur
appu i à cett e fâche. ·L es chiffres ci·apr ès donnen t le détail de
Ce qui a été rait et de ce qui reste à fai r e dans ce doma ine
lo rsqu e l 'équipeme;nt de :MaJ'seille et d u dépa rtement en organisatio n d 'O. P. se ra complet :
a) Nombr e d'enrants terminan t leu r scola rité obl igatoi r e en
juillet 45 à ~1 arsei1le : 4.300 (dont 2. 100 ga rçons et 2.200
�-
33 -
filles), da ns l'eu sel, nb le des villes de plus d e 5,()(X) habilanls du département : 1.341 (donl 699 gar çons et 642
.filles).
bf Nombre d' en fants effectivement conseillés (avec constitution d' un dossier d'O. P. com plel) : 1.290 (do n t 59~
garço ns, 691 filles) . Nombr e de conseils don nés ap rès
cons tit ution d' un do ssier sommaire : 645 (dont 350 ga rçons et 295 fi lles). l ombre d e demand es de r enseignements ayant fa it l'obj et d 'u ne r éponse: 886.
C. - Eludes et R ec her ches .
a} \ L G. BE RG ER , Directe ur a d joint de l ' I nstit ut, a établi un
test de caractè r e dont il a poursuivi la mise a u point. Il a
éga leme nt commencé u ne séri e' d 'e'n<Iuêtes SU I' l'adaptation
des caractères au x diverses professions.
b) Les étud iants de l'Institut ont ent repris, sous la dir ecqOIl de IV1. l ' Iu!:=pecteur G éné r a l POUILLOT, avec la collabora lion dê M. D ELOM, secr éta ir e général de l' I nslitut, u ne pr emière série d 'études des m étiers sous le t it re géné ra l Il Monograph ies Professionnelles I l . Une série se ra entrep·r isc du rant
la prochaine année scolair e.
c) Un plan d'expé r ience d 'appli cation de la biotypologie à
l'ori entation professionn elle a été établi pa r )1. DELo!\! ; d es
essais d'a pplicalion ont été fa ils su r des groupes d·enfa n ts
des classes les plus élevées des écoles pri.maires ; le développe ment se ra. pours u ivi a vec u ne cr ta ine ample ur da.ns le
mi lieu et les con di ti ons m êm e où l' orien tation professionnel1 e
est ap pelée à fo n ction n er d urant l 'a nnée scolai re.
2
�-
34 -
INSTITUT DE MEDECINE DU TRAVAIL
Ra.pport annuel
au
CO UTS
SUT
l'activité de l' i nstitut
de l'annee 1944-1945
L'année scolaire 1944-1945 a vu la première session r éell e de
l"lnstitu t de .Médecine du Trayail de l'Univers ité d 'Aix.:Ma rseille, la premièr e session théorique ayant été interrompue
par ordre des All emands. L'e nseignemen t a été effectué, pour
les co urS. dans la salle de confér ences du Centre d'Education
Sanitaire, 66. rue Saint-Sébâstien et, pour lesJrava ux pratiques, dans le se l'vi ce de )f. le Professeur VIGSOLI, ru e A.Blanqui.
On t eu lieu; 76 cours sur le Mon de du Travail et so n o rganisation, la :Vlédecine du Travail et les lois 6ociales. Des travaux prat iques d e toxicologie et d' hém atologie, ainsi qu e des
visites d' usin es ou de centres sociaux ont complété l'enseignement théoriclue.
Les professeurs des F acultés de Droit, de LeUres et :Médecine et Pharmacie ainsi que des personnalités du mond e du
Trav'ail ont bien voulu prêter leur concours.
Le s uccès de cette session s'est manifesté pal' la présence de
70 auditeurs: 39 furent adnds aux épreuves pratiques et 35
a ux -ép reuves ora les. Au tota l 35 Diplômes d e IVlédecine du
Travail furent délivrés: d eux avec m ent ion tr ès bien, six a vec
mention bien , quatoI'ze avec ment ion assez bien, les alllrô?.:s
a\-ec m ention passable. Le sujet d e l'éc rit fu t: « Happort ~-,u
chef d 'enh'eprise d'une fabrique d 'ém!"lt:.x p lomr eu.'( de GOO
salari és dont vous êtes le méd ecin, sur les me<:;urcs à prend re
contre le saturnisme II.
Outre cette activité d 'e nseignement, l ' l ns!i ~ u t a c.ol lnbol'é
grandement à. la vie de la Société de Méd ecine du Travail de
Provence, ai ns i qu ' à l'élaboration des Cahiers de Médecin e
du Travail d e Provence.
C'est ainsi que deux thèses impo r ta nt es de M~'1_ QUINQUE el
DEPIEns ont donn é lieu à l'att ribution de deux bourses pal'
l' I n stitut.
P a r ailleurs les professeurs et élèves d e l' Institut ont publ ié
de nomb reux articles sciehtifiques, épidémiologiques, cliniques ou socia u x, dan s les di verses publications.
En un mot, la vie de notr e jeu n e In stitut s'est manifestée
avec un e gran.oe activité, malgré l'a bsence de locaux pour.
fant indispensables_
�FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
.RAPPORT
d e M . TRA YN ARD , D oye n
:M ON S IE UR LE RECfEUR ,
~lE SS IEU R S ,
J 'ai " hon neur de vou s p,"ésen ter n100 ra ppor.t s ur le fo nctionn em ent el les tra vaux de Ja F ac ult~, penda n t l'a onéê
sc ol a ire 1944-"1 945.
La Faculi é a ir a versé sa n s g rand s domm ages les jo ursdiffi cil es d e la Libé ration. L es d égâts m a téri els on t été d e
p eu d' im portance si on considèr e qu e les bâ tim ents sont r es_
tés intacts en gén éral et n'on t souffer t qu e da ns les toit ures
Cl la vitreri e, parti es émineri1m ent fra giJ es de la con stru ction. Un obu s de plein fou et a pénétr é da ns le la bora loi re d e
Géologie mettan t à ma l un fossile assez ra r e.
N ECROLOGIE
Ln li ste déjà b ien longue, dans Je p,"écéd en t rappo r t, des
ancien s pJ'ofesse urs qui nous on t qui ttés s'est a ug mentée d u
no m de 1\'1. Eugè n e FABRY, Professeur ho norai re,
Eu gè ne F .o\BHY, né à Marseille le "16 octobre '1856, y est mo r t.
Je G octob re 1944, à près de 88 ans.
Elèvc de l' E cole Polyt echnique ~n 1874, il entr a da n s l'ad mi n ist ra tio n des Tabacs. Afti r é pa r l'enscign emt: nt et les rc_
cherches ma tliématiques 1 il occupa d 'abord plusieurs postes
da ns l' Enseign emen t s.econda ire avan t d 'êt r e no mm é m a ître
de confér ences à R enn es, puis à Nancy et enfin en 1886 chargé
de cours, pais professeur à Montp elli er . Après a voir pendan t
30 a nn ées donné dan s cette ville \ln en seignement for t appré·
cié, il r e\'ena it en 1920 dans sa ville n a tal e, où il p rena it sa
retra ite en 1926.
Des trav a ux s ur la séri e de Tay"lo r, et la pa r t pré po ndéran te qu 'il prit dans la créat ion de l 'ensei gnem ent des Math é_
m a tiqu es général es resteront aHach és i.t so n nom .
l\Iembre lui -même d' une no mbreu se famill e, Eugène FABRY fi
lui a ussi fai t souche nombreu se et un d e ses gendres s'es l..
fa it un nom dans la Physique.
La Fac ulté a été atteinte dans ]a personne de plusieurs de
ses anci ens élèves par les fusillad es de l'occupant: je citais
da ns le r a pport général de l'année dernière le Capitaine
Ross T, anci en directeur des études f t l' école de Salon, fusilI .!
�-
36
il. Cuges, le 18 Juill et 1944 ; il. ses côtés ~o n t tombés SAINT- .
~L\RTlN et LESTRADE ; CO ~STAKT a été fusil lé à Va lr é a s ; dans
les combats du m a quis a été t ué J acques CATHALA, a ncien étu .
dian t, élève de l'Ecole Nor ma le ; à Mar seille même, à la place
Cas tellane, Cla\lde CAN..'-C a été t ué pendant les co mbats de
la l ibéra tion, en por tan t secours à des Iblessis. J' en passe ce rta inem en t, ca r m a lg ré to us les a ppels les ren seig nemen ts
vienn en t len ts et fragment ai r es. CeUe ard ente jeun esse est
tombée da ns le combat co ntr e l'enva hisseur p OUl' qu e la
Fra nce r enaisse j que les jeunes d 'a uj ourd 'hui s achent r econnaît re leur sacrifice par une a rd eur p lus g ra nd e p OUl' Ja P at ri e renou velée.
La Faculté a été d irectement attein te en la persoc ru: de
so n doyen G. CORROY, arrê té le 1",r 'Septembre 1944 et r elâch é
le 10 F évri er 1945. Il est inutile d'èpilog uer ici sur les circonstanc es de cette a rrestation et de l 'instru ctio n q ui s'en est
s ui vie. Il s era cependant permis au Doyen nouveau de fa ire
rema rqu er qu e c' est seu lemeJ.t le 29 Aoû t 1945 qu e l 'affa ire
a eu son dénou em en t.
~'l . ROUAnD, s]Js pendu pa r a rrêté du 15 Novembr e 1944, a Mé
l'éta bli dans ses fonction s pa r arrêté du 9 Avril 1945.
P E RSO'l NEL E ' SEiGNANT
M.
a été nom mé pro fesseu r sans ch a ire
a été nom mé )'la.'it l'e de con férences.
M. TRAYNARD a été nomm é Doyen .
:\1. CHO UX a été n ommé Assesseur.
:\L PAILLOUX, :Maîtr e de confér ences d e M at h ém atlqu(' ~ 0..
été nomm é ~'I aît r e de conférence s à IGrenoble.
:M. BLANC, qui s upp léa it M. PAILLOUX, a été n OlTIl :lé Mait re
de confér ences de Mathématiqu es.
.
M. PA DOVA a été nomm é Maîtr e d e con férences hono r a ir e.
VALENS!
~L D ESNUELLE
,#
CHEFS DE TRAVAUX
a été pl'om u de la 3 me à la 2 1110 classe.
MM. CALAS et ROSSI, mobilisés au débu t de 1946, on t été
démobilisés en Septembre. Ils ont été rem p lac ~ s H.s pect h-em ent dans leur fo nction p ar Mll es A i\uEL pt ) l iJN \'oT.
1\'1.
CALA S
ASSISTANT S
Mlle LAGARDE a été promue de la 5rne à la. 4UlO classe.
M.-COHEN·SOL AL a été promu de la 3m • à h 2 m f> classe.
M. Loz.. . a été mobilisé du 20 Février ~u 1er Aoû t 19,1.5..
Mlle.Pl 4.GET, assistan te de Botaniqu e généra le, a été nom mée.
adjointe d 'économat.
�-
37 -
PREPARATEURS TEMPORAIRE ';
Ont été n ommés Préparateurs temporai r es :
Ch:irnie :
Mlle (..\ PUS, en r emplacem ent de ~nl e ARDISSON-BEL.
Mll e LAURENT, en r emplac em en t d e )'lU e c.",pus.
~ r. COLONNA, en r empl acem ent de Mlle LA UREr\T .
Biolog ie 1'égétale :
:Mll e BRACHET, en r emplacement d e l\11Ie CECCALDI.
B iolog ie An'i1n al e :
M. AMAR , en r em placem en t d e ~nl e F AURE.
Physiolo gie:
1\'1. AUBERT, en r em placem en t d e NIl le A BEll..LE .
AIDES TECHN I QU E S
M lle BEAUCH.o\!:\I P a été nommée au labor atoi r e d' Agr onomi e
Colon iale.
PER SOl\~.E L
DE SERVICE
CAVAI LLE a été promu de la 4,me à la 31lle classe.
:M. ARESE a été pr om u d e la 7me à la 6me classe.
M.
SECRETARIAT
M.
C..I" STF.:LLA
malg ré sa
a cessé ses fonctions qu 'il avait co ntinu ées
tt la r et rait e et a été r em placé pa r M. LAN-
l~lisc
F R A~ C HI .
Le Doyen, bien qu'il n'a it pas eu à tl'anl iller comm e tel a vec
~ I. C ASTHLA, a cepe~nd ant pu ap pr écier sa compétence et son
dévou emen t, auxq uels il esi en cor e obligé de temps en tem ps
d e fai re ap pel.
DISTINCTIOXS et SERVI CES EXT ERtE URS
Le Prix Cléme n lJF éli x de l'Académi e des Scien ces a été att rî'bué à M. C ALVET pou r ses trav a ux sur ]a m icr ocalor imétrie.
~II. THIR Y a été exam inateur d 'admiss ion à J' Ecole P olytechn ique.
)1. T RAYNAR D, exam inate ur d' admission à. l' Ecole d e l'Air.
:\1:. 'BL..\ ~C, examin ateur d'à dmî ssion à l'école de Saint-Cyr .
M . CHOU X, pr ésiden t du j ury de l' examen de so rtie et p r é_
s ident du jur y du concours d 'en t rée à !'Ecole de Comm erce
d e Ma r seill e.
M. C OH.R O~ a été cha rgé d e m ission par le ~li n istè r e d e la
R eco nst ru ction et de l' Urba n ism e, par Je Min istè re de l'Agr icultu r e et p a r le Co mmi ssair e de la R épubliqu e.
L a F a culté a coll aboré à l'activité du Centre Uni ve rsitai r e
l\léditen a n éen pa r des séances de dir ection de h 'il\ ! U U X assur ées par l'I'!M. THIRY, TRUNARD et BLANC.
M. BLA NC a été d ésig n é cQm me P r és iden t du B u r eau r égion a l
d'E tud es d e la cult ure populai r e. A Ce tit r e, il a OJ'gani sé un
stage les 17 et 18 Octobre au ch â teau d e Belmont.
�-
38
PRIX
Le prix Chancel a été décerné à M. DELEUIL ,pOUl' ses nom_
br eux t ravaux de Botanique. La FacuIté a tenu à mentionner en même temps que les titres scientifiques de ~L DtLE'L"IL,
sa belle co nduite et son d évoue m ent lors' de la libér atio n d e
) 'l a r seille.
Le prix et la m édaill e de l a fon dation Louis et Jules J eanberna t Barthélem y de F erra ri_Dori a ont été d éce rnés il
),1 . CI-IEVALERfAS.
SCOLARITE
L'-a nnée scolairé s'est dé ro ul ée normalement. Le nombre
des ét udi ants a été de 744 (536 homm es et 208 femm es) -au lieu
de 659 (440 hommes et 219 femm es), l' année ,d ernière, se répartissa nt ainsi:
Ce r Iificat d 'él udes P. C. B .
Cer tificats d 'ét udes S upérieur es (Licen ce) . . .... .. . . ... .
00
1ngéni eur_Docteu r .. ...... ..
Diplômes d 'études supé ri eures
Dipl ômes o u .cer tifi cats uni ·
\'c J'si laîtes . . . .............
Doctorat ès sciences . .......
Ag r égatio ns et C. A_ à l'Enseignement secondaire ....
Sa ns r ec hercher ni grad e, ni
diplôm e . . . . . . . . . . . .. . .
Tolal
H
F
17 1
31
20"2
23"2
2
134
1
5
366
3
2
fi
2
63
4
C
10
~
r>Î
6~
1
16
82
19
,
1
8
1
536
208
1
1
1
744
i
L.e nO lnb J'c des inscript ions p ri ses a été de 987 (555 l'année
lI ern ièr e) dont 685 ont été payées et 302" grat u ites. La proporti on des grat ui tés a donc été de 30 %, 31 % l'année passée.
E TU OJ..\:\TS ETRA NG ER S
L e nombre d es ét ud iants ét rangers n 'a pas diminué: 16 en
HH3-1944 et 16 en 1944-45 dont 5 dam es (2 Belges, 2 Ira nienn es
et un e Ru sse).
Ces 16 ét ud iants se r épartiss Émt ain s i : Ann én ie, 1 ; Belg ique, 3 ; Egypte, 1 ; Grèce, 1 ; Iran, 3 ; Italie, 1 ; !Pays-Bas, 1 ;
P o log"ne, 2 ; Roumanie, 1 ; Ru sse, 2.
�-
39 -
EXAMENS
Les rés ul tats com prenn en t la 2111e session l 'e 1944, la sessio n
s péciale de F évri er 1945, rése rvées a ux ét ud ia nts a ya nt. tr availlé de qu elque façon- que ce soit po u r la Résistance, et la
1re session d e 1945.
l .
B .~ C C AU U RE .41 ·
La F ac u lt é a comp té :
1°) ci la 2me session de 19·M , pou r la 1re pa rt ie, série 1\ 10dCl'ne, GO I ca nd idats dont 214 o nt. ét é a d mis, soit un e propo rlion de 36 %.
POUl' la 2me p&sl i e, s éri e Ma t hémat iqu es, 28i can di dat s dont
142 a dmi s so it u ne p ropor ti on d e 49 %.
2°) à l(l, ' Sess ion spéciale d e F év rier 1945, p OUl' la Ife pa r tie,
sé ri e :\lod ern e, 4 18 ca ndidats don ! 103 a d rnis, so it un e propo r ti on de 25- o~ .
Pour la 2"1e pa r t ic, sé ri e )'I aih é ma tiqll e~ , 13·1. cand idats d on l
Gô ad m is: soit un e p r opor tion de 48 %.
3°) ci l a. 11'1; session d e HM.a, pour la p'~ pa r tie, sé rie M.od ern e,
1. 604 ca ndid a ts d ont 511 a dmi s, soU un e pro po rtio n d e 26 %'
P OUl" la 2me parti e, séri e :\lath ém a tiqu es, 726 ca nd idats, don t
?'21 a dmi s, so it un e proportion de 30 %.
On d oi l note r la d im inutio n d es pou rcen tages des adn.. is ;
les ca n d id at s eu accu sen t la d ifficulté d es épl'euves ; les exa.
m inat eu rs rn 'ec r a ison, insis ten t s u r la bai sse du ni vea u d es
ét ud es, C' es!. 1l 11 redressem en t il eff ect uer,
Il . CERTlFl C.H' D'ETU D ES P. C. B.
A la 2"\e sess ion d e 1944, il n 'y a eu qu e 4 ca. nd idats ùon t un
présCJ:ltan i le .P, C. B, à 70 points el 3 a u tr es un e par ti e seulem en l du p, C. B. en n Ie d e l' Ag r éga tio n d e Ph il osop hie.
Ces t ro is d er n iers ont été r eçus, aÜl s i qu e le ca ndid at. a u
,p , C. B. il 70 points, soit u ne pro port ion d e 100 %'
La sess ion s péc ia le d u mo is de .F évri er 1945 a g ro upé 31
can didats dent 28 ont été admis, soi t un e pl'opo r ti on d e 90 %'
A la 1re session d e 1945, 151 can d idats se sont fait insc ri re;
J06 on t été a dmis et 45 a jou r n és, soit un e propo r(;ion d e 70 %.
H [ _ PR EP .4 R.41·W N .~ L ' E'COLE D E SANT E
M 1LIT.41RE I1E L YON
La pl'épa.r atio n au co ncours d ' ent r ée il l' Ecol e d e sa nté m ili
ta ir e d e Lyon n ' a pu être o rganisé(~ cett e an n ée,
I V. - CE RTI F / CA TS
/J ' E 1' UDE~'
SV P /i ll / BUR ES
DE LI CENC E
La 2'"0 session de 1944 a g r oupé 98 cand ida ts do nt 55 o n t ét é
a.d mi s, soit. u ne pl'oportio n d e 56 ~) '
,
S ur les 98 .ceJ'fificats postulés, 53 éta ien t r ela tifs aux Sciences
Ma t hém at iqu es, 32 on t été d éli vr és, soit 60 %. 'P our Jes Scie nces P h ys iq ues, post ulés, 16, déJivl'és Î , soit 43 IX, Pour les
Scienc es Na tu rell es, postu lés 29. d é1ivl'és 16, soit 55 'X .
�-
40 -
A ià sessioil spéciale d u mois de Février 1945, 78 certificats
ont été postulés, 45 éta ient r elatifs aux Sciences Mathématiques, 34 ont été délivrés, soit 70 %". Pour les Sciences P,hysL
ques, post ulés 28, délivrés 26, soit 92 %. Pour les Sciences Na_
tu r-elles 5, déliv rés 4, soit 80 %.
Pour la 1re session de 1945, ces chiffres so nt r espectivement
les s uivants : candidats 319, ad mis 164, proportion 51 %.
Sciences Mat hématiqu es, 151 , 56, 37 % ; Sciences Physi qu es,
112, 74, 66 ?/~ ; Sc iences Naturelles 56, 34, 60 %.
v -
DTPW~.fES
D-ET UDES SU PERIEUIlES
Neuf dip lôm es d 'E ludes Supérieures ont été délivrés, savoir :2; pour les .Sciences Mathématiques, à Mlle :\1ETRAL et
M. HOUMlEU (Très bien ).
Quai r e, pour les Scie nces Ph ys iqu es, ù :\r. DE GORIA IXOFF
(Bien ), Mn1e Lo us, n ée LABETOULLE (Très bien), :\lL MAnET
(Bien), M. CHE VALERHS (Très bien).
Trois, pour les Scien ces Katu rell es, â ~'L DELEURAKCF,;, l'O Ies
D UBOUt el EYMEB.IC (Très bien , a vec les fél icitatio ns du Jury ).
VI - IJHEVETS D' ELE CTRICITE
ET DE Cl-l/JllIE I N DUSTRIELLES
Il a été pos tu lé 2 ·bl' e v ~ts d' Electricité indust ri elle (2 adm is)
ct 5 'brevets de Chimie industri elle (2 admis).
VfI - BREVET DE METEOHOLOGIE
Trente-et-un candidats se 60nt p résent és a u brc ,oet de l'létéo rotog ic ; 20 on t été r eçus.
VIII
BREW,T DB MECANIQUE DE I:'ATMOS PHERE
et METE01l01:0GIE SUPERIEURE
Cinq candidats ont p,-is part à cet exam en et 3 ont été admis.
IX - DIPLOME DE CHIMISTE
Il a été postulé 23 diplômes de Chimi ste et 23 ont été dél i\·r és.
x -
DIPT:OME lJ ' INGEN IEUR-CHIMIS1'E
me
A la 2 session de 1944, 1 candidat s'est présenté et a été
reçu. Pour la 1re session de 1945, 13 candidats se sont présentés et 13 ont été admis.
x _ DO CT01l1lT
d'UNIVERSITE
Aucllne thès e d'Université n ' a été soutenu e .au cours de
l'année scolaire 19.4-1945.
XlI - INGENIE UIl -DO CTE UIl
Néant
�X lII -
41 -
DO C TOR.~T
d ' ETAT
M. LANCELOT a soutenu, d evan t la Faculté d es Scien~es d e
Ma rseille, un e thèse sur (( Les r echer ch es biologiques et océanog ra phiques S Ul' les végétaux marins des côtes françaises
ênt re la Loire et la Gironde );, en vu e du Doc~orat d 'Etat.
:M. LANCELOT a obtenu la mention très honorable e t les félicitations du j ury .
XI V et XV _ AG R EGA TI ONS
/JE L ' ENSEI GNEME N T SECONDA IR E
et C, A, à l'ENSEIG NE ME N T DANS LES COLLEGES
A gl'égat.ions de Mathématiqu.es (H onl1nes)
Concours de 1944 :
) 'li\f. TmRY Cime) , PENCIOL ELLI (t9",e) anci ens êtudian ts.
Con cour s de '1 945 :
MM . D U?IA , (8 me ), E SP1TALLlER (l1 me ),
étudi a nt s ;
(u me), MEALLARES (19me), a nciens étudian ts.
Sl-GU JLY
Agl"éaation de M athém a tiques (F enl1n es)
Concow's de 1945 :
)Ille To\RDY (13me ), anci ~nnc étudi a nte.
Admissih-ili té équfvalen t a u C. A. :
l"rll e LIGNEt:, étudiant e.
Agrégatios de Scienc es Naturelles
ConcouTS de 194.1. :
M. GO UV EIu:cr (&ue)1 a ncien étudian t.
Concours de 1945 :
::\f1l e FAURE (4mc ) , étudi an te ; admissible, M . RICCl .
C. A. , sb' je illathém aliqy.e-Ph'y sique
Concours de 1945 :
Ca ndid ats : i\IM. BARBrl-:RE (4 me), COSTE (Brue), étudian ts.
Candida tes : 1\'l l1 e F AIŒE (gme) , étu diante.
C. A . sé rie ·Phy siq-u e-Hist.oire Naturelle
Concours (le 1944 :
Candidate : l'IIJ e FAURE (3me ), ét udiante.
P rofessorat des E . P. S.
,
Concours de 1944 :
:Mll e FREGARD, étudiante.
Î
�R É CAPITULATION DES EXAMENS SUBIS DEVANT LA FACULTÉ
,, -
.
.._.
---
_..
-_. _.
_.
EXAMENS
Baccalauréat, 11'c partie .... .... .... ..... ...... .. ...... .... .
Baccalauréat, ZZllt3 partie ....... . .... .. .. ... ................
Certificat d'Etudes P,C, B, . . ' .. ... ....... ....... ' ., .. ... ..
Certificats d'Etudes Supérieures de Licence '" _" -, _"" ,
Brevets d'Electricité et de Chimie Industrielles ......... .
Brevet de Mét.éorologie ,,,,,.,,,,,,.,,,,,,,,,,,.,,,,,,,,,,,
Brevet de Mécanique cre l'Atmosphè're et Météorologie su
p érieure ............... ..... ........ ........ ..... " . ....
Diplômes de Chimiste et d'Ingénjeur-Chimiste .. ... . . ....
Doctorat d'U niversité ...... ..... .... ... ............ .....
Ingénieur _ Doct.eur ........ . '.' .... . . . ... . .... . . '" .. •....
Doctorat d'mat ............ .... ....... ... .... ........ ....
Diplômes d' Et ud es Supéri eures .............. ... ...........
Diplôme de Mécan ique des Fluides ... ... . .. ... ~ . .• ... ...
2,247
U48
9
580
3,395
4
42
, 2
.34
,
;j '
.
."
U
5
9
"
a u hfl ccalaurént eL 89
3,770
5
1
1
1
!l82
-
pJUB
2,623
1.147
186
495
7
31
37
4,077
Il Y Il donc eu, cette année, 375 candidats -en
mens préparés à la Facult é.
-1
.........
....,---- - ANNEES SGOLAIRES
1943_1944
1944-1945
en
"
771
4,541
plu s également, pOUl' les divers exa-
�..
,..; .
DETAI L DES CERTIFICATS D'ÉTUDES SUPÉRIEURES (Sciences)
A nné e .S colalre
>
- --
Calcul différentiel et intégl'al . . . .
Mécanique rationnelle ..... . . . ...
Mécanique des fluides ... \: ........
Aérodynamique et Hydrodynamique supérieures ......... _......
Astronomie approfondie ...... . ...
Mathématiques générales ...... ..
M. P. C. ..........................
Physique générale ........ ......
Physique industrielle ..,.. • •........
Chimie général.. . ........ . ........
Chimie industrielle ....... . •.... . ..
Chimie biologiqu e .... ..,.. ..... ..
S. P. C N ............ . ...... . . .. ~
Botanique .. '" .. ........ ........ ..
Géologie · .. . . . . . . . .. . . . . .. .. .. . .
Zoologie · . . .. . . . . . . . . .. . . . . . . . ..
Physiologie' générale . .. . . . . .. .
SESS I ON
DE
9
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2
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21
14
6
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6
1
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100 %
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Pl'OpOI't ion des
AdmLs
3
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1944
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6
2
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0
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Totaux ....•. , ...
~8
55
.
·
2'
Nombre des
candidats
Exam.
Admi s
NATUHE DES CEHTlFICATS
1
\
~
.
"
1
1
1944-194 5
SESSION
Si'. D& FÉvnmn
_ .• J
Nombre des
ca ndidats
Exam.
adm is
---
1945
-
Il.. SESSION DE 1945
A
ProporNombl'e des
tion des
candida1s
admis
Ex.a m.
udrnis
12
7
6
78 %
50 'X,
25
26
»
»
»
10
»
»
»
»
»
»
17 .
7
15
7
5
1
14
1
5
67
17
22
27
32
19
12
12
15
7
6
()
.
7
14
7
\
1
3
"
60 %
82 %
319
16.
51 %
2
1
50 %
»
»
66 %
»
"
56 %
78
64
1
10
%
80
100 %
»
~
28l
28 °0
70 %
\6
82 9{,
100 %
93 %
100 %
»
»
:1
7
7
7
100 %
60 %
30%
64 %
77%
63 %
59 %
74 %.
58 %
58, %
80 %
30 %.
50%
»
»
40 ~: '
--
P'l'oportion des
Admis
»
100 %
3
-
20
11
' 17
17
19
14-
7
7
12
2
�NATURE DES ACTES
Nombre des
cand.idats
SESSIONS
1PRJDPRT/DN
EXAMINEs 1 AD MIS 1 d.. admis
Baccalauréat de l'Enseignement secondaire
2e sess. de 1944
a) 1 r partie, Série Moderne ....... . Févriel' 1945
re
,
,II " ' " -, ,
~) 2' partie, Série Matbématiques ""
1 ses. de 194E
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Février 1945
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Cerhtlc.t d'Etudes p, C, B, ,, __, , , , , , , , , '/ Février 1945
l ro ses, de 1945
2' sess, de 1944
Cer ti ficats d' Etudes Supéri eu l ee (heence), , Février 1945
) 1'-e ses. de 194G
,
"
"
12' sess, de 1941
Brevet d'ElectricIte Indus trIelle
. "( lro ses. de 1945
,
Brevet de Chimie industrielle
l'J· sess, de 194,\
.. . . (\TO ses. de 1945
2' sess, de 1944
, , _, F évri cl' 19., 5
'Lro ses. de 1945
9. sess de 19.\4
Brevet, de Méc~nique ~e l'Atmosphère et Févl'ie'l' 1945
MetéorologlC supérieure
. .. ~rc ses. de 1945
Brevet de Météorologie "" ' ,
,-
,
Diplôme de Mécanique des Fluides
Diplôme de Chimiste ...... ...
Diplôme d'Ingénieur·Chimiste
!
!12'
. . ' :Lresess,
ses. de
de 19H
1945 "
. ... . {2e s'css, de HHt\
,,,,,
sess, de' 19/.5
tiN
Diplômes d'Etudes supérieures ","',',
Doctorat d'Université , .... ' .. " ", .... , .... , .. ", .. ,
Ingénieur.Docteur .. . .. " .. , .......... . . . ... , .... ,.
Doctorat ès Sciences (Etat) " _"""", , , _, , " _, , _: '
Totaux ,, " " "" " "" " " ' " _
,
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TRAVAUX PUBLIÉS PAR LES MEMBRES
DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
Sciences Mathématiques
1-
MATHEMATIQUES GENERALES
M. BLANC,
Maitre de Conférences.
Sur un e générali sation des dou1.aines (l'élJaisseu1' constante
(e. R . Ac. Sc. t. 219 13 décembre 1944) .
SU I' les domaines IJlans appuyables.
(C. R Ac. Sc. 1. 2-20, 19 févri er 1945).
CO I'1'espondance ent re les fl'ontières d'un ensemble et de son
J-l ~
adjo'int. En semb l,es R- cOmlJlém,cntaires.
Cc. R Ac. Sc. 1. 2"20, 8 janvier 1945).
La notion de Tepl'ésage M athémal'ique et la nécessité d'un
donné .
(Conférence à. la Société d'Etud es phil osophiqu es dp
Marseille, Il avril 1945).
:.\1. THIRY, Professeu r ; 1\1. SACKMANN, Maitre de Confél'e~ _
ces; M. FAVRE, Chef de Travaux, Chargé de conférences
1"1. PARIGI, Aide-Tec hniqu e ; :.\1. ,HUGUES, Cherch eur.
:\L SACKM.-\NN :
tn Conll'îbution à ('é lude de l'hélice IJ1'o]Julsive. polaiu
• absolue d' h élices. e.RA.S., 1. 218, 1944, p. 638.
2°) Contribution â l'é t'u de de l' hélice lJropulsive. R endem.ent
1IIU1·gina!. e.R.A.S., t. 218, 1944, p. 825.
3° Sur un banc d' essai pour hélic es aél·iennes . Soc. F ran ç.
de Phlls. (Section Médi terranée), 26 février 1.9-i4.
4° Le pendule Uquüle. Amortissement visqueux. Anal.ogies
l i h y siques. Soc. J'ran ç. d. Ph )'s. (Sect ion Médi ter.ranée), 10 fé.
vrier 1944.
5° Essais contr6lés et 61'ienlés par une ?Iouvelle m éthode
qualUative automati que d'entegü.t-remellt. Cong rès Na:t.
Aviat. Fra nç. 1945.
1\'1M:. ·SACKMAl'\N
et
HUGUES.
la pennéabilité des couches f iltrantes . p en néabilimèlTe
de lJ1'écüion. Jou n l. de Phys. Série VIII, t. VI. 1945, p , 134,
SU I'
M, F AVRE.
1° Ailes d'avion munies d' un vo let hyp er suslentatt!ur ci ·pa·
1'Oi mobile. C.R.A.S., t. 220, 1945, p. 386.
•
2° Une n ouvell e souffl el'ie aüoilynamique ci diffusew' ci
li w 'oi mobile . C.R.A .S., !. 220, 1945, p. 386.
�•
-
46 -
30 ...J.pplication du principe de la paroi mobile au volet de
courbure d'une aile d'av ion. Congrès Nat. Aviat. Franç., 1945
40 AppUcation du p1i ncipe de la lJaroi 11tobi.le au diffuseur
(l'une souffleri.e. Congrès Nat. Aviat. Franç., 1945.
~IJ .
H UGUES.
Sur les anom.alies de décJ'oi.ssance de la lJerméabiUlé des
couches Inû.vérulenles. Contribution à l 'étude de l'effet Tate.
Soc. Fra nç. de P hys. (Section l\'I édi terranée), 29 avril 1944.
?o At;tions capillaiTes dans les sols pul:véTulenls. Soc. F l'allç.
de Ph \'s. (Sect. ~ I éùit~!Tanée), 6. janvier 1945.
}O
1. - SCIENCES P H YS I QUES
I.AJ30RATOl'RE DE 'P H YSIQUE GENERA LE
\L BOUARD. Professeu r ; ~1. ~ I ERIGO UX , Chef de Travaux
~fH. C OHE~- S OL " L et COTrox, Ass isla nts ;MM. ) 'lALE et PERROT,
Chercheurs.
~1.
)h::lUGOUX :
Propriétés de ce rtains e1lSelll.lJles d e }JlL/":i cul es. APtllica l ion
Û U1Ie illlag e d e L'élat liquide. (Communication à la Sociélé
P l·anç. de Ph ys. , séance du 26 ma i 19-i5).
~l.
Cm:lEN 'SoLAL :
matluhftatiq u e de l'effet H erschelL (ScielJ CeS
et industr ie photographiques) {te série, t. 15, p. 5, publ ié en
ll e pré.~ e nlaIiDn
janv ier 1945), (en collabo ration avec H .
BHUOT).
M. ConON:
Elude lhé01'i q"ue des f acteu1'S de 1·éf 1e:ûo1i. el variation de
p hase dans l a l'éf lex' on SUl' 1t'I~e fame COllll)lexe. Al)pLica tiOl~
(Communication ft l a Soc. Franç. de Physique, séance du
:!6 mai 1945).
M. MALE:
Emploi d' u1t ft/Jaque pour la d ét erlllination {{ra /d/ique
t a cl eu 'rs d.e 1'él lf.xion des lames métall iques minces.
( [;-.\1;
(Commun ication à la Société Française de Ph ysique. !iéance du :!6 mai 1946. )
:\'1. PER ROT :
Méthode g1'liph i que de cal cul d es f acteu1'S de 't"éfl exion des
l ames com.p l exes . (Revûe d'optique, t. 22, p. 20, publié en j uil-
le( 1945).
LABORA TOIRE DE P H YS I QUE p.e.B.
J ,\U SSER.-\!oI, :\[altre de conférences ; W'le COTION, Assis_
ta n te, chargée de travaux pr aî.iques ; Mll e C L\.IS, préparatrice;
M . CHARLES, Assistan t auxi li ai r e.
:,,1.
·~·L JAUSSERAN :
10 Action 1J h otog1'aphi que d.e d.eux ill'L1) }'essions lumin t1uses
successives. 1\: Effet du délai elltTl~ l es 1JOses. (Sc. et In d.
PhoL (2), L 15-1944, pp. 129-143).
�~.
47 -
2° Mesure et ell:/"egish'ement d' un iule'J'valle étendu· de de1l-
sUés optiques. Comm. à la Soc. Fse de Physique (Section Méditerranée), 10" février 1.945. (A paraitre aux cahiers de PII:ysique).
LABORATOIRE DE CHIMIE GENERALE
:\'1. TIAN, Professe ur; M. CALVET, Chargé de conférences ,
7\1. CARRIi:RE, Chef de travau~ ; Mll e LAGARDE, Assistante; I\.'1.
GAND. Bou rsier de r echerches; Mlle GRAS, Aid e technique.
:M.
CAlVET :
1 0 NouveLle 1fl. élhode d 'élude de la diffusion dan s l es Liquides. Me sure des coeffi.cients de diffus ion (C. R. Ac. d es Sciences, à l' impression).
2° D i ffusion dans les liquides. Obtention diJ'ecle du l'éseau
tIes ccu'l'h es f (x, c, t) = 0 (C. R. Ac. des Sciences, à l'itnp-res-
sion, et Soc. Fse de
du 2ï av ril 1945).
Phy~ique.
Section "Méditerranée. Séanc t!
3° Chal eu1"S d'a bso'rption, ci e solvatal'ion. et de dissol'ütion
de corps ll'ès sol1l.tJles . Systèmes Phénol.Acétone et Djphénylm éthane-Acétone (J. de Ph)'s. VI, Séri e VIII, p. 39, S, 1945).
4° En collabo ra tion avec i\L PRAT:
SUT le dégagemen t de chaleUl" manif esté au Cou,n des p,'c1Iliers stades de l ' hydJ'alution des graines CC. R. Ac. d es .scien.
ces 220, 117, 1945).
5° SUT l es élém ents des co urbes de lhennogenèse u'tiLisables
lJOUl' cm 'ac téris el' l 'é tat et l es lJropriétés slJécifiques des semences (c. R. Soc. Biol. fil. de :\'Ia l'seille. Séahce du 21. fevri er
1945).
6° I nfluence de la deshydratation préalable de s graines SUT
la thermogenèse de gC1'1nination (C. R. Ac. des ,sciences, 220, _
2?6, 1945).
7° En collaboratio n avec :\'1.
C HEV.<\LERB.S
Elude interfél'oméh'ique de la diffusion du. Phéno L et de
l ' I)rée dans l' eau (Soc. Fse de Physique. Section Méditerran ée. S ~ance du 27 avril 1945).
8° En collaboration avec MM . FRICKER et PRAT :
ObseTvations sur la thermoge1ièse ' des bacté1ies (c. R. Ac.
des Sciences, juin 1945).
:VIlle LAGARD/: :
DissociaUon du bica1'bonale de sodium en pTésence de
so d.ium. Bulletin de la Société Chimique ' (5) 12, nO 4, 5, 6,
p. 405.
SUT l 'exis tence du bi carbonate de lith-i um, Bulletin de la
Société chimique, communication il. la section de Ma rseill e.
Séance du 16 décem bre 1944 (5) 12, n ' 4, 5, 6, p .. 239.
�-
M.
48 -
G AND :
10 R echerches sur Les 1JrOpl' iétés des ha l ogénur es 'd' ,a lco yle
en solution : 1. H ydroLyse des ioduTes d' alcoyLe et réaction
avec les se l.s d' m'gent (Bull. Soc. Ch im. t 5e série ,_t. 11 , N ° 1112, p. 511 ).
20 Rec h enhes SUl' Les pTopriétés des halogénures d ' alcoyle
en solution. : 11. R éaction av ec Les sels d'm'gent et de lnesw 'C
en soluli.on aqueuse et di ssodatio'h ·ionique. (Bul l. Soc. Chi m ..
5' séri e, t . 12, N ° 4, 5, 6, p. 303).
M. C ARRIÈRE :
Cm'actères des graines et huiles de Cam éli'ne de Prove nce.
(C. R. Soc. Chim., mar s 1945).
LABORA..TOIRE DE CHI MIE IND US TRIE LLE
M. MARGAILU.N, P r ofesseur ; ~L CALAS, C h ef d e travaux ; :\L
BAUDART, Assist f!nt à l' E co le d e Ch i mie .
?of. MARGAILLAN (en collabor ation ay ec :\1. H EI.ME el :\'11 le
:\10NNOT) : Cl'aines et huiles de cartham.e de Proven ce (Bull.
Soc. Chim. 1945, t. 12, p . 33)..•
M . i\'I ARGA ILLAN :
C011l3nunicalion au CO'Ini té T echn i que de l a Section des Ma·
Grasses de l ' I nstitut Col onial de Ma1'Se ille (BulL :\l at.
Grasses 1945, p. 4).
ti.èr~ s
M.
BAUDA RT :
Sy'nthèse totale de l ' acide lin oléi.que (Bull . Soc. Clürn. 1944,
II , 331). '
SUT la bl'01n1L l"atiO'lt de l ' a l"ac hidonale d'é th'!} l e (B u lL Soc.
Ch im. 1945, 12, 36).
NouveLLes syn Utèses d'aldéh ydes-esters û chaine 1wnnalc
(Soc. Chim. Ma rs eille, 3 février 1945).
M. IVANOFF :
SUI" l 'estéJ'it icalion des acides gras
~ [ a ti è re s
r ia l'
le glycé rol (Bull.
Grasses 1945, p . 13).
Nouvelles m éthodes de do sage des monog ly cérides dans l es
m élanges te rnaÎ1'es de gly cérides par l e lJé1iodu&e de sodium
(Bu ll. Mat . Grasses 1945, p. 1945).
Action de la chaleuT SU I" l es m,onogly cérides des acides gl'as .
1 bid., p. 5L
:\1. CALA S (mob ilisé en cou rs d 'année) :
1° Am,ino-al cools à noyau naph taLénique.
Influence dlL
noyau SUT la stTuctu're spatiale des substituants dans la chai·
n e LaUwle (C. R. Ac. Sc. 1945, t.' 2'20, p. 49).
2° ObtenUon d' un e (( 9-p hénan t hl'ène éphéd1·i11.e Il (en colla_
bo ration avec M. TRUCHI ) . (Comm uni catron Soc.
F ra nce. J uin 1945).
C him.
de
�\
49 M . C.-\RRIÈRt; :
10 Modifi cations IJ1'oduiles au
COU1:S
du, so"!ftlage.,. des huiles
sicatives (Peintures, :pigments, Verms. F evner 194;:» .
2 0 R ec herc h es analytiques SUT les huiles sou ffl ées (In d. d es
corps gras [à l'impression] ).
30 Soufflage de L'huile d'arachide (I nd. des corps g ra s [à
l' impression]).
40 L 'insalJOnit iable de l ' huile de Ce-ntina Cen~ina (c.n coll a boration avec 1\'1. BONNEMAISON) . ('Bull. Soc. qpm., il. l'im_
1)I·ession).
LABORATOIRE DE GHIMIE P.C.B.
M. R AYl\IOND, Profess eur
1\<1.
RA YMOND
j
M. CO LONNA, Prép arat eur.
(en collabora tion
av~c
1"1.
ALB ANÈSE) :
Préparation des br011l.Ul'eS d' alcoyle . (Communication à la
section marseillaise de la Société Ch imiqu e de :France, séanCE:
du 16 décembre 1944).
1II. - SCIENCES NATURELLES
LABORATOIRE DE BOTANIQUE GENElRALE
. M. CHOUX, Professeur j M, l\fALCUIT, Chargé de confé rences;
M, GAFFIER, Chef de travaux; Mlle KomER, Assistail te ; Mll e
PrAGET, Préparatrice temporaire j M. LA UR ENT,
Maitre de
confér ences honoraire j M. DUGHI, Boursier de recherches ;
M. DELEUJL, Attaché de l'eche,rches.
~<l. CHOUX (avec M. DAVID) :
1° Etude anatomique el miCTochùnique du bulbe d e D ip cadi
Cowanii (Rid l. ). H. P<lrr., Liliacée de ~I adaga.sca r (Ann. d.
Mus. Col. Marseille) 52' ann., ô' série, 2" vol., 1944, 19 p., 7 fig. )
2' Le Professew· Elie Decroch (1868-1944). (Bull. d e la Soc.
Bot. de ;France, t. 91, 1944) n° 7,8, p. 145, avec un po rt rait ).
~'f. MALCUlT:
L es espèces subalpines de la haule vallée d'u
V ecchio
(à
l'impre6sion dans le IB ull. de la Soc. Bot. de France).
1\'1. D UGHI :
Contribution à l ' élude des incl.usions cellulail'es des
Cy anophyc ées (Mémoires de 50 p. à l'impression dans la Rey.
de Cytologie et de Cytç.,f>hys. vég. ).
M . DELEUlL ' :
1° Remarques SlU' l 'absence de Thérophytes dans l es Asso'
ciations à des Romarins (il. l' impression dans le Bull. Soc.
Linn. de ,Provence) .
2° Etude des variations morpho l ogiqu es chez Stell(U'ia
1nédia en f onction d e l ' habit al (à l 'impression dans le Bull.
du Mus. d 'Hist, Nat. de Marseill e) .
�-
50-
LABORATOIRE D'AGRDNOMIE COLONIALE
:\1. CERIGHELLI, Professeur; M. LOZA, Assistant
CHAMP, Aide technique.
j
Mlle BEAU-
publications :
M. CERIGHELLI :
Bernard Palissy, savant et agronome. Ann. de l'Institut
National agronomique (sous presse).
4~BORATOIRE
DE GEOLOGIE
,M. G. C ORROY, Professeur ; Mme TAXy· FABRE, Chargée de
confé re nces ; Mlle DUBOUL, Assistant e ; M. GOUVERNET, Cher-
cheur.
:\1. CORROY:
lncarc él'é pelHla nt six mois à la prison Sa int'Pièrre de
:\farseille, n 'a ri en publié au cours d e l'année scolaire.
10) L e~ Lmn ellibranch es saunl.lÎh'es du Turonien de La "Mède
. (C R S. G . F., Mai 1945).
20) Rév ision de la Feuille (( Aix Il au 1/50.000°. (C. R. des
Collaborateurs de la Carte ·Géologique de la France, pour la
ca mpagn e 1943).
l\I ll e DUBO UL :
La faune saUTll.dt1'e du Carnpanien inlél'ieu;/, de la Basse·
PTOllence Occidentale (D.E.S., 22 Juin 1945).
1\1.
GOUVERNET :
10) Les eaux (le C~l.1·noules et de La Seyn e. (Rapport Géol.
a u Mini sL des T. P., Juillet 1945).
2°) La délimination des Vins de Provence. (Ra pports Géol.
au Mini s!. de l'Agriculture, Avril à Sep!. 1945).
LABORATOIRE DE ZOOLOGIE
GEN~RALE
)1. KOLL:\IANN, Professeur; 1\'1. Tli\ION-DAVID, chéf d e travaux
cha rgé de conférences ;. Mll e TRON, Préparate ur.
:VI .
TIM01Œ.DAVID :
l O) Fragments de Biochimie entomologique. III . Excrétion
et sécrétion. (Ann. Fac. Sc. d~ Marseille, 2Dl e sé r ie, T. XVI ,
fasc. IV, p. 179-2.35, 1945).
2° ) Diptères Dolichopolidès des envü'ons de Marseille. (Bull.
Soc. Entom. de France, T. XLIX, p. 37).
.
3°) In sectes foss-iles de l' Oligocène infél··ieuT des Camoins
(Bassin de Marseille). I L Hyménoptères. (Bull. Soc. Entom.
de France, T. XLIX, p. 40_45, 5 fig. ).
Mlle PrcHENoT, étudiante :
Quelques rcmm'ques SU1' l' hist!ologie de Coccides , (Diplôme
d' Etud es Supérieures de Zoologie).
�-
51 -
LAllORA T OIRE DE PHY SIOLOGlE
M . M ORI N, Prof esseur ; M . G OUZO N,
Assistant ; M . A UBERT,
Prépa rateur.
M . MORIN :
10 ) PneU1 /Lo gas tl'ique et cont'r actiLUé lJul.m.onaÎ1'e ch ez la
GrenouilLe (avec M. DON'ET) (C. oR. Soc. Biol. , t. 138, 1944,
p. 647).
20) Imb "ib'iHon et fati gue 1nuscu l(Û'r e (ayec M . Gouzo;.;') (C. R .
Soc. Biol, t. 138, 1944, p. 648).
30) Don nées -relatives à l' hyp ert ensi o n al·té1' iell~ eXIJ érh~e1i.
; bases physi ologi ques du tr aite11l,ent de l' hY1Jel't.en swn.
C.onfé rence à la Soc}é té de Médecine d e Ma rseille, Juil let 1945.
~al e
4° ) Physio logie du t.J'avait hunta in (1
VO l Ul)1e
Pa ris 1945,
.\l a550 n , édi teur).
M . GOUZON:
1°) L e problèm e de l'alimentation . et l es 1'es l'riclio ll s (Confé-
l'ence à la .société Linnéenne, Marseille, Ma i 10·14).
2°) I m bi bi ti on et fa tigue 1nuscul.aire (avec 1\1. :\'I ORl :\') (C. H .
Soc. Biol. , t. 138, 1944, p. 648).
3° ) Vitesses ~d ~ h érnolyse en milieu fluo r escent. (C. R. Soc.
Biol. Ma rseille, 2 Juin 1945).
4°) JI.appoTt en t1'e la I.en eur en l rro tides et en Vit.amine B I
de qu,elques pTolluits aLimen taiTes et. oléag ineu x (avec M. CAR-
RJt:RE) (en cours de pU1blication).
=vI. A UDERT :
1°) Etude lle l 'b tf luence d'un champ l)ériphérique v al'i able
SUT l a vision centrale. (Trava ux du -Cen t re de R ec her ch es
Scientifiqu es de Marseille)
l.ABORATOIRE DE BIOLOGIE VEGETALE
i\'I . P RAT, professeu r actuell em en t en m iss ion a u Canada.
n'a pas remis de documents sur les tr a va ux de so n labg ratoi r e.
LABORATOIRE DE BIO,LOGIE ANIMALE
ET STATION MARI NE D' E NDOUME
),1. PETIT, Professeur ; M. M 1AR, Prépa rate u,. ; :\i mc Ell ENA
et M. L OMON1', Aides-Tec hniques; Mme S CHACHTER . MM. Goux.
VILTER. Chercheurs ; ?I.'1. FUR!'ŒSTIN, Ch ef de labo ratoire dé
Biologie de l'Office Scientifique et Techniqu e des . P êches
Ma rit imes (Station Ma rin e d 'Endoume).
a) Labol'al oiu de B ï olo(j"ie animale
M. Goux:
1° ) Note SU l' l e l 'ole (lu géotTopism e dans l e d JJ te1'lni nisme"
de I.a lo cali sal.ion SUT son hôte de l a Cocheni ll e OTth e:ia urlicae b (H em ) (C)l. séances Soc. Biol. , 138, 1944, p. 6il-6n ).
�-
52-
20 ) Conll'ibution à Célude de la biolog i e des Eriococc'!ls
(Hem. Coccidae). RégÎ1ne, spécificité aLi~nentai1'e et 1'aces blOlogiques. (Sull. Mus. Hist. Nat. Ma,.. e,lle, 4, 1944, n ' 19·, .,
n' 3-4, p. 135-152).
.
.
30) DesC1'iption d 'un T1'ionymus nO'uv eau et sa la1'v e n eo-
nale el1'em,al'ques SUl" quel.ques espèces nouve lles pOUl' La faune
f'rançaise. (Bull. Mus. Hist. Nat. Marseille, 5, 19-1.5, n O 1-2, p.
30-38, 2 fig. ).
M. DELEURANCE :
Sur l'éthologie d' un Ta ch'ytes chaSSe u.l' de Mani es, Tach y s-
phex Cos!a i Des!. (H ym. Sphegidae). (Bull. Mus. Hi st. Nat.
MarseiU e, 5. 19·15, n O 1-2, p. 25-29).
b) station Mm"ine d'Endoume
î . - L a boratoire 'd e l' Aquarium
M.
VLLTER :
D éveloppement du tractus gastro-intestinal au cours de la
métam,01'pho se de lal'ves d' Angui lles (Civelles). (C. H." Séances
Soc. Biol. 139, 1945, p. 223-224, fig. ).
II. - Labor a toire pour l'ét ude biologique de la Camargue
:M . PETIT :
Note sur la faune lapieUcole lIes bonl_s des étangs , en Camal·gue (a vec D. S CHACHTER et B . SOYER). (Bull. Mus. ' Hist.
Na t. Ma rseill e, 5, 1945, n ' 3).
:M me SCHACHTER :
.
1°) Cont'ribuUon à t' étude biologique de l a Camargue. COl1tl'ibution à l 'étude des Mollusques d'ea~ !.X douces et saumâtTes
de la Camargue. (Bull. l\'I us. His t. Kat. "Marseille, 4, 1944 n °
3-4, p. 119-134, carte).
2 0 ) Cont1"ibution à l ' étude biolog'i que de la Ca:lnm·gue. Un
Copé]Jode nouveau IJow· la Faune fTançaise, Diaptomus
\Yierz ejs kii Richard , en Camargue. (Bull. Mus. Hi st. Nat.
Marseille, 5, 1945, p. 17-21, fig. ).
3 0 ) Nole s~r la faun e lapidicole des bords des étangs el;
Camm·glte . (En collaboration av ec M, PETIT et M. SOYER ) .
(Bull. Mus. Hist. Nat. Marseille, 5, 1945; n' 3. ).
M. V~ 1\DEL:
qontribulion à l 'élude biologi que de 1.a Camm·gue. L es Onis_
COteles (Isopodes Terreslres) de la Camargue. (Bull. Mus H io::t
Na t. Marseille~ 4, 1944, p. 113-118).
.
".
�-
53 -
RAPPORT sur le fonct i onnement
de l 'école de Chimi e
ANNEE SCOLAIRE 1944 - 1945
Le concours d 'entrée à l'Ecole de Chimie d 'oclobr e 1944,
dont les r ésult ats ont été pa rti culièremen t faibles, nous ava it
permis d'admettre à l'Ecole de Chimi e 20 élèves dont 17 sont
effectivemen t entrés immédiatement. L 'Ecole oe Chimie, au
CJ)urs de l'année scolaire 1944-45, a donc compté 7ï ~l èYes se
répartissant com m ~ il suit
Années
Effectif totat
24
H
F
7
2"A
2"1
17
13
1r- A
24
lG
8
s. P.
8
2
6
3e A
17 sont entrés dès te début en suite
8
de~
Etrangers
1 Ilelge
1 a rménien
1 russe
1 turc
2 belges
exa mens r éguJiers.
7 son t en tr és en cours d' a nn ée par sùite de démobilisation
ou de ci rconstances dive:r.:ses éventuellement admis comme
élèves libres, leur situation a été régularisée en cours ou en
fin d 'année à l'occasion d'nne session d'eNamens.
19 ont te rmi né leur scolarité r ég uliè re aya nt fai t un r établis·
sement sérieux et ont fou rni d e bons examens de fin d' a nn ée,
ceux-ci ont donn é les résultats suivants :
Examens de passage de :
De 1re en 2" année ..... . . . . .
) De 2" en se ann ée " . ...... . . .
3e A. Sort ie - Diplômes :
De Chimiste ... .. . ......... .
D'Ingénieurs .............. . .
S.P. Cert. Aide·Chimistes ... .
1re
Candidats
admis
18
21
16
20
23
23
20+ (2)
13 + (2)
5
8
En ou tr e, 13 élèves de
année ont obtenu Je Cert. d 'étud es
supérieurs M.P.-C. ; 13 élèves, de 2" année ont obtenu le Cert. .
de Chimie ·Généra le ; 15 + (3 brevets) ont obtenu l e" ce rtificat
de Chimie !Industrielle; 15 + (2 brevets) élèves de 3e a nnée ont
obtenu le certificat de Ph ysique Industrielle ; 3 élèves Q.I1t
obte,n,u le certificat de Chimie Biologique ; 1 élève a obtenu le
certIfIcat d e Ph ysiqu e -Généra le; 1 élève a obtenu Je certificat
.
de S. P. C. N.
�-5415 élèves ont de ce fait obtenu leur licence ès_Sciences.
Dans l'ensemnle les pl:ofesseurs se sont déclarés satisfaits
du travail de leurs élèves qui comptent parmi les éléments
les plus travailleurs et les plus réguliers de .la Faculté des
Sciences.
Dans l'ensemble les enseignements de l 'Ecole de Chimie ont
eu lieu normalement malgré les difficultés inhérentes ·aux
circonstances.
Au cours de l'année écoulée nous nous sommes h eurtés
avant tout à la pénurie du gaz, dont l'absence souvent abso·
lue nOU6 a obligés à des solutions de fortune, comme ct 'utiliser l'alcool comme moyen de chauffage pour les analyses.
Le manque de produits chimiques et de rnb.tériel de verrerie a été aussi cause de bien d~s difficultés qui ont été sinon
surmonlées du moins tournées grâce au dévouement de certains de mes collaborateurs qui ont su ada pter leurs ensei_
gnements pratiques aux ressources restantes. Je dois une men_
tion toute part iculière .à M. ROSSI et ultérieurement à Mlle
MONNOT qui a bien vouJu remplacer · M. ROSSI à la fin de
l'année.
Du côté personnel tou t .i marché normalement jusqu 'au
moment ou la remobi1isation nous a privé de MM. ROSSI, ÇAU.S
chefs de travaux qui ont été supplées jusqu' à la fin de l'année scolaire pal' Mlles MONNOT et AMIEL.
Seul le cours de techno]Clgie de 2"~ année n'a pas été achevé,
le Professeur M. MOllARD n 'ayant pu terminer ses cours lui
auss i pour des raisons militalres.
-Cette lacune a été réparée en octobre.
Cette année encore un certain nombre de mes élèyes de '5e ànné~ ont a:ffronté les épreuves de l 'Institut Français du
Caoutchouc . Cinq d 'entre eux ont été retenus par cet Inst.itut, dont l' un doit rentrer en octobre directement comme
collaboratèur - malheureusement il ne semble pas que la
carrière coloniale tente ces jeunes gens pourtant en . bonne·
posture - manque d'énergie ou tyranie familiale?
Moralement il y a là un symptôme inquiétant pour nofre
napon.
'.
�FACULTÉ DES LETTRES D'AIX
RAPPORT ANNUEL
d e M , Etienne GROS , Doyen
MONSIEUR LE REctEUR,
MESSIEURS,
J' ai ,'honneur de vous présenter mon rapport sur la situation el L'activité de la Faculté des LeUres pendant l'année
1944·1945.
NEOR-G LOGlE
La Faculté a été durement éprouv ée, cette année, par la
disparition de deux de ses m embres: M. le Doyen hanol'aire
BOURRILLY, M. le Professeur honoraire TOUSSAI1\T.
Ancien élève de J'Ecole Normale Supérieure, agrégé d' Hi s_
loire et de !Géographie en 1896, Docteur ès LeUr es en 1904. M.
L.-V. BOURRILLY avait été successivement proCesseur aux Lycées de f\cvcrs, de Toulon et de Marse îlle. Après avoi r été
appelé il professer un cours libre à la Facu1té l'es Lettres
d'Aix en .1910-1911, puis en 1911-1912, il avait été nommé, en
Février 1913, :Maitl'e de Conférences iL la Faculté des Lettres
de Montpellier. Le l',r iFévl"ier 1914, il rev enai t à la FatuIté
des Lel1 l'es d' Aix en qualité de titulaire de la cha ire c1'Histoir.e
~loderlle et Cont.emporaine. Norruné Doyen le 101" Février 1930,
il fu t reno uvelé dans ses fonctions jusqu'en 194û, époque à
laq uell e il ful admis à faire valoir ses droits à la retraite et.
nommé ProCesseu r et Doyen honoraires. A la demande unanime de ses collègues, il avait accepté de se charger de l'en +
seignement de l'Hisloire de Provence et de nous continuer
11 ne collaboration précieuse entre toutes. Il est resté à. son
posle jusqu'au jour où la mort nous l'a enlevé. J'a i eu rocca. .
sion de dire ici m ême, au moment où il prit sa retraüe, combien nous l'aimions, je voudrais rappeler encore une fois
aujourd'hui Ce qu 'il fut comme historien, comme proCesseur,
comme Doyen, comme ami.
Histori en, :M. BOURRILLY s'intéressa d'abord de l'Histoire
de la R éCor:me. Sa première étude historique, publiée en 189(;
porte SUl' (1 Les 1rréliminaires des guerres de religion ». Mais
c'est à l'époque de François 1er, si importante pour l'apparition .e t le sort des idées nouvelles dans notre pays, que dèS
lors Il se consacra avant tout. Il fut ~ et peut_êt re restera-t-il
d'abord - l'historien des Du Bellay, de Guillaume, auquel il
consnc" a sa thèse principale ('P aris 1905.) que l'Acad émie
�-
56 -
Française honor a du prix Thérouann e; J ean, dont il édita la
corresponda nce ; Martin, dont il joignit les Mémoires à ceux
de Guillaume. :MaÎs il est peu d e personna ges ma rquant alors
da ns les lettr es politiques françaises don t il n e se soit p as
occupé. Il publia des articles sur Montaigne, Ronsa'r d et Ra belais ; il édita les Lett'res écr ites d' Ita lie par celui·ci et Je
précieux (( JOU1"nal d'un. BouTg eois de PaTis
rédigé par un
a no ny m e sous .le r ègne de François 1er •
Mais ce ne fut là qu e la première pha se ùe la ca rriè re scien.
tifique de M. BOURILLY. A cette premièr e phase en s uccéda
un e seconde où il devin t avant tout l'historien de sa province
na tale et le re sta ura teur de l' histoire m édi évale et moderne
de Ja Prove nce. On vi t alor s se succéder sous sa plume : en
1913 une « H'istoiu économique des B ou ches-elu-Rhône l i
(1.i-81-1789), puis, en 1$r22, u n I l Essai SU1' l ' his toÎ1'e lJoliliqu e
de l a Comm.une de Man ei Lle, des or i gin es à La victoil'e de
Chw 'le s d' Anjou li, sans parler de nombr euses et importantes
études pa rues dans l'Encyclop édie D él }(lrl em.enl ale des Bouch es-du-Rhône, plus précisément le tome II su r le Moyen-Age,
qu i obtint le g rand pr ix Gobert de l'Académie des Inscr iptions, et plùsi eurs centaines de pages du tome III (H istoi r e
économi qu e) et IV (l ' i e -et i nstituti ons m unidl}(lles de MarseilleJ. Un petit volume sur L a Proven ce, écrit en collabora...
tion avec M. S USQUET et publié quelqu es mois avan t sa mort,
devait dresser le bilan d 'un e histoire q u'il avait plus qu e
quinconqu e contribué iL renouveler.
Mais, dans cette deuxième pé riod e de sa vte sci entifique, il
a vait fa it un e place également à cette histoire pro testante qui,
au total, l'el1Jpo rte dans son œu vre. Dès 19(6, il s'occupait
do la R évoc a.tion de l'Edit" de Nantes à M an eüle ; il continuait
ses r echerches les années suivan tes et publia it d es articles
S Ul' L es P rot es tants à Mm'seille au XVIllo si.ècle, L es Protest ants de PToven ce et d'Ol'an ge sous Louis X I V , L es P,'ote st ants cle PTov ence et d' Orang e apl'ès la R évocation. Ces dernièr es études, portant en gr a nd e p a r ti~ sur ,le milieu des
g rands 'négociants protesta nts de Ma rseille et de Provence
a van t la Révolution, lui perm ettaienf tl ' unir ses deux p r in ci ~
pales préoccupations historiques, les delLx g rand es lignes de
sa pe nsée historique : le goû t de l'histoire poli tico_religieuse
et le goû t d e l'histoire économ iqu e. Il fu t pa r là l ' un des premie rs histori ens à donner des exemp les solides du c( compl exe économîco_reJigieux, a uquel l'histori og raphie d'aujourd ' hu i porte un si juste in térêt. Cette diversité de poin ts de vu e
était encore a ccrue chez 1\<1. BOURRILLY pa l' une cer tain e attirance pour le d~ tail iconograplJ iqu e et pittoresque, qui fit de
lui l' un des plus savants câLlaborateur s ' du r ecueil consacré
p~ r John Grand-Car teret à l ' H i.stoi1'e, les mœu1'S et l a cUl 'io1) ,
)J
$!té.
So n œu vr e -e st considérable ; elle est di ver se, solide, ath'l.cha nt e. Elle est de celles qu i resteron t. Mais ces quali tés qui
�-
~ 57
-
faisaient la valeu r d e ses écrits, M. BOURRILLY les appor tait
dans 60n enseignement. Il y faisait preuve de la même diver_
sité de points de vue, de la même intelligence, du mêm~ sens
des n uances, de la même ér udition, de la mêrn ~ conSCIence.
Il a Cormé des générations d'étudian ts; aucun d 'e ux ne l'a
oublié, aucun d 'eux n 'a songé à méconnaiire. la forte em-
preinte que son enseignement avait laiss ée en lui. Il n ' en est
pas un, non plus, qui n'ajoute à la reconnaissance qu 'il lui
doit l'éloge de la bo nté, de ]a délicatesse, de la loyau té que
tous avaient appréc iées dan s leur ma'itre, sans parler de la
discrétion qu 'il sayait meU re dans les se r vices qu' il rendai t.
Car c'e'st bien ' là ce (lui d ' abord , pour ceux qui le connais.
~
saient com me je J'ai connu , attirait et atlacha it en l ui: cette
bo nté, cette délicatesse, cet te loyauté, cette modestie - cettE'.
modestie qui n'appartient qu'aux meilleu rs et qu'on ne l'eu:
contre qu e chez les vrais sayants. Il m ' honora it d'un e amitié
qui m'était chère et qui ne s'est jam ais démen tie. J'ai pu,
pendan t les hui t années où, comme assesseur, j'ai collaboré
a vec l ui, connaitre l'homme; j'ai pu apprécie r le dévouement
et la clairvoya nce avec lesquels il exerçait ses fonctions de
Doye n, la digni té qu 'il y appor ta it et. cette loyauté toujours.
à laqu elle tous ses collègues, tous ses élèves, tous ceux q ui
ont été en r apports ayec lui se plai sent à :t.:'ndre hommage. Si
absorbantes que fussent ses occupations, si précieux que fu t
son temps, il rése r vait à tous le rnême acc ueil bienvei llant et
aUenlif, il faisaait s iennes Jes préoccupat ions de ses colla.bo·
rafeul's ,e t de ses élèves, il se dévouait à eu.x comme il se d évouait à sa Faculté. Je puis le dire en leu r no rn ù. tous: pel'.
so nne jamais n'a frappé en vain à sa porte, personne jamais
n'a fait appel en ~ain à son infl uence et .à son appui. 11 laisse
pa rmi nou s toys un souvenir que le temps n'atténue pas :
celui d'un am i aussi sûr qu'il était fidèle, celui d'un maî tr e
que chacun aimait et r espectait, celu i d'un Doyen ·soucieux
de veiller avec une sollicitude de tous les instants SUI' la Fa~
cuUé don t il a vait la charge, - celui d'un homme de bien, au
sens absolu du mot, ch ez qui les qualités de l'esprit n'avaient
d'égales, en définitive, que les q':lalités du cœ ur.
:M. Constant T OUSSAIr-iT était a rrivé à la Faculté des LeUr es
comme chargé de co urs, en 19'2'2. Nommé, en l~29J Pl'ofesseu r
d 'Histoir e Ancienne, il exerça ses fonctions jusqu:.&n 1939,
date..à laquelle il fut a dm is à faire valoir ses droits à la re~
tr aite. Mais, comme M . le Doyen BO URRILLY .. il accepta de
rester parmi nous ~t de co ntinuer à nous prêter sa collabora _
tion. E lle ne cessa, il ya quelques mois, qu'a u ffi.o ment de sa
mo rt.
M. TOUSSAI NT était un érudit. Il s'occupait surt out d 'H is·
toire biblique. Sa t hèse p rincipale, I J H ellé"lt~sm,e el. l 'Ap6!"e
Paul , est à la fois un ta bleau du mon de hellén ique à la fin d e
l'ère chrétien ne et une ét ud e documentée et aver tie" originale
�-
58 -
à l'époque, du pe1'6o!Ulage de St Paul, :\1 . TOUSSAINT a eu le mérite de démontrer que l' Apôtre Paul n 'était pas, comme
l'avaient cru tant d ' historiens avant lui, un pur hébreu, interpréta nt et utilisan t strictement ]a théologie juive, mais qu ' il
apparenait au judaïsme hellénisé de la Diaspora (comme
Philon el. c'o mme Josèphe plus tard), qu ' il r eprése ntai t, parmi
les Apôtres, le g roupe helléniste et qu e sa doctrine, imprégnée d' h ellénisme philosophique et religi eux, révélait une
parenté étroite avec le stoïcisme, CQll1m. e sa mystique des analogies avec les cultes à mystères.
:\1ais l'œ u vre lllaHresse dl" :\'1. TOU SSA I ~T est san s a ucun
dout e so n ét ude S UI' les Origines de la R eligion d' l sTaëL, don t,
mal heureusement, se LÙ le premier lo nl e (L 'a l/ci en Jahvisme)
a paru _ Cest dan s cel ouvrage, écrit au teulps de sa maturité,
'I u'il a donné sa mesul-e. Après avo ir, pa r un exam en criUqu e
des so urces, discüté l'authenticité du p enta teuque, après
l'avoir situé daTLs son cadre (la Palesli ne ayant l' Exode, la
race d ' Is ra i!!, ~e milieu cananéen), il s'efforçait de discerner
les a ffinit és {::t les influences subies, a n alysa it la religion de-s
Pat riarches et s'attachait ;\ mett re en lumière l'ori gine de la
l'eligion mosa.'ique (le Jah,·isme)_ Il la sui vait d'abord dans
son apparition au pays de Canaan, ens ui te dans son développeme nt a u temps 'de DaYid et de Salomon. Se refusant à tenir
co mpt e Il des partis pris et des postulats t héologiques ou autres H , il évoquait. J'éyolution de la religion d' Israë l vers le
monothéism e, en s'aidant des conclusions (l e l' Egy ptologie
d'une par t et., de l'autre, de J'Assy riologi e et de la PalestL
nologie_ On peut discuter ses conclusions. on peut ne pas admettre, peut-être, l'orient at ion de sa pensée et les tendances
qu'ell e révèle, mais on ne saurait mettre en doute la sincérité
d e sa rech erche et la loyauté de son effor t.
Le .professeur en lui ne le cédait pas au sa,·anl. II laisse,
parmi ses étudiants, le souvenh d ' un maHre accuej}lant et dévoué qui s'efforçait de mettre à leur portée les
questions les plus abstraites et les pJu s complexes ; il laisse
pa rmi ses collègues le soyvenir d' un homm e affable, qui savait
joindre à son érudition une cordialité so uri ante et qui ,-olllu1,
en toutes circonstances. manifester son dévouement à la
Faculté don t il faisait partie.
...
PERSON 'ŒL
EN SE I G"IA:-IT
),1. LEO~AnD a été promu de la 2'" à la 1re classe. Qu ' il veuill e
bien accepter, pour cette promotion au choix si bien mé-r:,itée,
les félicitations de son Doyen et de ses collègues.
),1. BERGER a été nornmé maît re de ·Conférences d e Philosophie, ~ous nous sommes tous réjouis d'un e nomination de.
pu is j rop lo ngtemps attendue et qui est la juste }"écompense
�-
59. -
d u d Eh-ouement don t ~l. Berger a fait preuve pendant tro is
a n s conHue cha rgé de COU f S com plémen taire et des se r vices
qu'il a r endus à la Faculte.
M . FLUCHERE a été r enouvelé dans ses ronctions d 'assistallt
ct nommé membre du jury de l'Agrégation d' Angl ais. NOlis
souhaitons qu:il obtienne bientôt la maîtdse d e conférences
il laquell e il a droit.
.M. RIPERT a dü. pOUl' raisons de sa nté, demand er d eux
nouveaux congés de six mois. Il a été supplé dans la Chaire
de Langue et Littératu re Provençales par M. COLO'ITE, pr ofesseur agrégé au Lycée Tbiers. M. COLOITE a fail preu ve, da ns
les fonctions qui lui étaient confiées, d'un dévou ement dont
je tiens à. le remerci er ; la qualité et la valeu r de son enseignem ent lui ont acquis la reconnaissance de ses étudiants
ct l'estime de ses collègues. Nou s souhaitons que ce jeune
maUre, qu i déjà a fait ses preuves, reste attaché à la Fac_ult é.
MM. PAOL.\XTON.-\ CC L (Italien) et BENOIT (Archéologie médié.
vale) ont été reno uv elés dan s leu r s fonctions de chargés de
cours.
M. .:\llNICOCI, professeur agrégé au Lycée Thiers, a secondé
a vec succès, comme cha rgé de confér ence de latin, M. le pro·
feSBeur ·F ARGUES. J e demande enco re un e foi s que le :M inistè rc
nous accorde, pOUl' seconder M. F.-\RGUES, qui assure se ule la
tàche de p lus en plus écrasan te de l 'enseignemen t du latin,
un Assistant, sinon un Maîtr e de Conférences.
•
),1.. SEGOND J Professe ur hono r ai re, a bien vou lu, cc/ie année
co rnm e les années précédentes, nous apporter une collaboration don t cha.cun sait le prix. 1\'1. JAUME, récemment l10mlllé
Inspecteur régional à la culture populaire et M. DEVIVA1SE,
Professeur a u Lycée .M ignet, ont été cha rgés ch ac un d'Lill e
conférence hebdomadaire de philosophie. M. le Docteur FllEY
('t M. J U IF, Directeur de l'Ecole Normalp d' instituteu rs, ont
été cha rgés respecl iyement d ' un e co nférelJce hebdom ada ire de
Psychopathologie et ù'une con férence hebdomadaire de P é·
dagogie.
Mlle DAUTY, professeur au ;Lycée de Jeunes Fill es. a suppléé, avec un e compétence parfait-e et une juyénil e ardel1 r
.Mlle PHEU.N dans s es fonction s de lec tri ce d'an glais,
M. SAGAVE, chargé d' un cou r s complémentaire d'allemand,
a été nomm é Assistan t à la Faculté des Lettres de Strasbourg.
Je le r emercie des services qu 'il nous a r endus depuis tr eize
a ns et je lui souhaile, au début d'une étape nouvell e, la bril _
la nte carrière ft laquelle il semble destiné.
J e signale enfin que 1\'1. FLUCHERE a été élu Conseiller Gén é·
raI des Basses-Alpes. J e lui a dresse m es félicitations .
..•
�60 ACTIVITÉ
UNIVERSITAIRE
La Libération est venue; l'ann,ée scolaire s 'est ouycrte dans
une atmosphère de délivrance, et les cours ont repris leur .
fonctionnemen t normal.
A Aix, la. Faculté a , r etrouvé en partie son activité. Elle
espère la développer dans les années qui von~ venir,. Déjà
la création de deux certificats - un certificat ct 'HistOIre du
ChrIstianisme et un cert ificat de Géogr aphie Coloniale yont nous p enn.eUre d 'orienter nos étudiants vers des études
dont, je le soiihaite, ils comprendront l 'intérêt. Nous espéron s, d'aut re part, que le . Minist.è re nous accord era, cett e
a nnée, la Chaire de Langues et Littérat ures sémitiques qu e
nous a vons demandée et qu e justi fie la situation même de not re Université. La Faculté y trouvera une source féconde
d 'études act uellem en t essentielJes et un ~ possibiJité d'expansion in tellectuelle à laquelle, dans les circonstances présentes,
aucun França is n 'a le droit de r ester ind ifférel}t.
A Ma rseill e, l'ancienn e Faculté des Sciences étant devenu e
inutilisa ble, il nous a fallu trouver un local pour nos cours
pu'blics. J e ' r emercie l' Union Nationale des I nt ellect u els et le
Directeur de l' Ecol e Supéri eure de Commerce d e l'hospitalité
qu 'ils nous ont offer te. Grâce à eux, nos cours ont pu avoir
li eu de ja.nvie r à P âq ues. M . FARGUES a p a rl é des SaUTes d'Horace, M. B ENEVE~T, d ~ la Crau _el de la Ca'l1wrgue, M . PALANQUE,
de la Grèce au I Ve siècl.e avant J. -C. , M. ,CLAVEL, d'Em.eTSon et
ri e Rusli.in, ~L l\lnÙWi\, d 'Unamuno et de Ruben DaTio, 1\f. BERGER, des Problè?nes de caractérologie, M. ARRIGlfl, de Foga: :aro, M. LEO~ARD de l'A 1'Inée Française sous r ancien 1'égime
et l a Révolution,),1. AG.H' E, de l'A llem,agne Nation ale-Socialiste. M. COLOTTE d' Aubanel et de son grou1Je littéraire, M. Et.
GROS, de Flaub ert et de Salammb6.
A Nice, malgré la difficulté pers istante des commun ica tions,
renseignemen t donné à notre Instit ut d 'Etudes Li ttéraires a
fonctionné normalement. L' effec tif des étudiantB s'est élevé à
185 (80 jeunes gens, 105 jeunes fiUes) , parmi lesqu els figu~
raient 6 étudiants ét rang-er s.
Nous espé rions, cet été, r ecevoir à no tre Collège I nterna tional de Cannes un certain n ombre d'étudiants Amé ricains.
Nous r egr ettons qu e les pourparl er s engagés à ce sujet n ' aient
pu abouti r. Di ve rses confér ençes ont néanmoins été faites, en
particulier pal' MM. les Professeurs CLAVEL el l\hGNO~ ; elles
ont affirmé la vita lité de not r e institution, qui r eprendra l'an
prochain, dans une atmosphère rassét'énée, son ac tivit é
d'avan t·gu erre.
La prépa rn.{jon tl l'Agrégation el a ux divers concoursa-de
J'en seignement secondaire a été assurée cett e a nnée pour
l'ang la is par M~'I. CLAVEL e't FLUCHÈRE, a~ ist és de ~1 11 ~ DAuTY ; pour l'ital ien par MM. ARRIGHI, PAOLANTONACCI et :\laurice
!\IIGXOi\ ; pOUl' la géogm phje, par ~nI. BÉ~'ÉHENT et 'VEULERSSE.
�-
61 -
En a nglais 1 quatr e étu dia nts ont ét~ déclarés adm issibl es à
l'agrégation (Mm e DE MOURGUES, Ml le GENSBOURGF.;R, MIVI.
A.BERLEN et P ERm"I). A l 'Dra), Mm e DE MOURGUES a enl evé d e
haute lutte la premièr e place, a rri vant en tête des deux class ements (agr égations masculine et fémi nin e). J e suis h eureux
d'adresser mes féli citations il cette tr ès brilla n te étud ian te
qui a fait toutes ses éludes à la F ac ulté. A l'Ag r égation toujours , un an cien étudi ant d e la Facullé a été reçu Se au
conco urs spécial. Deux étudia n ts ont en outr e été admissibles
a u cer tificat d 'ap titud e a ncien r égim e (M. C A1\"ETfO, .?of m e MER:"IET) ; l 'un d'eux (Mme ~'IERl\ I I:.."T) a été r eçu. Un e étud iante
(Mm e L.\GADEC) a été r eçu e a u concou rs d es Collèges. P OUl'
l'ita lîen, un e candid e.t.e (Mlle MEYNAUD) a été r eçue à l'agré-
gation ; 3 ét ud iants ont été r eçus a u cer tificat d ' aptitu de
(Mlle COHEN avec ' le nO 1, Mlle l\'lf';Y1'i AUD, ·M. GARRUS). En
géog ra phie, enfin, deux étudia nts on t été r eçus à l'agr égation
(M. R.<YBAUD et M. C OURT) ; l' un d 'eux (M. RAYBW D) s'est
classé premier . Da ns l'ensemble, on le voit, les r é~ult ats
obten us sont plus que satis fa i sa n ~. Voici 3 ans à peine que
nous avons organisé, dans ces diver ses disciplines, des confé_
rences prépa r atoires a ux co ncours secondair es. Je ne crois
pas que beaucoup de Facult és de Province puissent en r egistrer , pour un nombre r elativemen t r estrein t de ca ndidats,
des succès aussi nombr eux ou a ussi notoires. Je s uis heu r eu x
d e r endre à mes collègues cet hommage : il leur est dù.
ETUDIAN TS
Nos étudia n ts, priso nni ers ou déportés, nous sont enfin r eve_
nus. Notr e joie a été gr an de de les accueillir et de leur voir
reprendre la place qu e not r e a ffection, d epuis cinq ans, le u r
conservait. D'au tr es, engagés volontaires ou mobilisés, ont
rapporté à la Fa cu lté l'auréole d e leu r j eun e gloi r e. ' D'autr~s, h él ~ ! ne r eviend ron t ~ as. Ils r eposent, ù. pr ésen t, Dieu
salt apr es quelles souffr ance\, dans un coin per du d e l'Alle_
magne. Au nom de leurs professeurs et da leurs camarades,
je leur dis un derni er a di eu.
L'effectif universitaire a. été, cette an née, de 886 ét udi a n ts
(~87 jeun es gens, 499 jeunes filles). P a r di scipl ine, ces étudiants s e répa rtissaien t ainsI:
Lett res : 238 j E tud es Li tt érai res classiques : 109 ; .ph ilo_
sophie : 135 ; H istoire et Géographie : 112 ; Angla is : 183 ;
Allemand : 28 ; Italien :- 39 ; E sthétique : 23 ; LHtér atu r e
provençale : 7 ; Histoir e de Provence ; 12.
ETUDIANTS ETR ANGE RS
Les étudi a n ts étr anger s étaient, dans ce total, au nomb re
de 12. On. comptai.t parmi eux : 2 Belges, 1 Espagnol, 2 Grecs,
1· Hong fOlS, 1 Ita lJen, 1 Polonais, 1 Suisse, 3 Tchécoslovaqu es.
CERTIFICATS
Les certifi cats en vu e desqu els les ét udiants se son t fait
inscrire sè répar tis sen t d e la façon suivant.s :
~
�.- 62 -
S es sion d e Novembre t941
.;-
~
1
'-
!~
1~
!
"'-- -~ ---
.- .. ... .....
56
Lettres ..... .. . ...
Histoire .... ......
Et. Lit. Classiq ...
36
89
52
7{)
Philo
~
Anglais .. . ... ... .
Italien ... . ... . . ..
9"2
38
Allemand ... . .. ..
Esthétiqu e .. ' ....
Hisl. de p rovenc e.
Lit. Provençale
1&
6
52
46
38
49
20
1,1
4
6
G
1
1
20
37
6
3"2
43
18
7
4
7
1
1
29
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39
3
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3
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44
45
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7
11
10
6
12
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1
1
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19
29
34
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2
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1
Session de Janv ier '1945
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::70
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Le tt r es ,_ .. - ... . ..
Philo
His toiTe ••••• • . • 0'
Et. L i l . Classiq . ..
An gl ai s ....... ,Italien ........ _-o.
Allemand ........
Esthétique ..... . .
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18
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11
10
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11
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Session de Juin 194:)
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Philo .... .. . . . . .. 121
Lett res , _.. . , . . , -' 141
Histoire .. - .. -, ... 109
.. . ....... 258
Italien
74
Allem and .. ......
40
El Lit. Classiq ...
74
Esthéti que , . . . . ' ..
8
H ist. de Provence.
5
Anglais
•
••
•••
L
••••
Lit. Provençale
Dip!. E t. Franç. ..
3
1
73 48
5. 87
64 45
113 145
24 50
1> 26
21 53
3
5
.4
2
1
1
i~
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8 65
10 77
9 36
31 114
4
46
7 19
5 48
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1
2
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2
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59
20
16
95
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16
45
1
1
23
2
3
2
1
1
1
.:
2
1
�-
-
63 -
D' une façon générale, le travail de nos étudiants a été satisfaisant maias les résultats, dans certaines disc iplines, ont été
déc-evants. Ce n 'est pas la bonne volonté qui leur manqu e :
c'est la formation inteTIectuelle. Nous constatons trop souvent - en Littérature française, en particulier - que les
étu diants qui nous arrivent ont tout - ou presque tou t. à apprend re. La plupart d 'entr e eux ne savcItt ni composer,
ni écrire; ils manquen t de co nnaissances précises j ils n 'ont.
trop souvent, ri en lu. ,Stendhal est pOU l' eux un inconnu.
Flaubert est un nom; Hugo est l'a uleur de quelq ues poèmes
qui traînent dan s tou s les morceaux choisis, R acine l'au teur
d'Androm,aque, Cor neille l'a uteur du Cid ; B~urelaire lu imêm e n e sembl e plus les attirer. 11 faut · rendre à n ot re jeun esse, avant mêm e qu 'elle arrive dans nos -F acultés, l e goût
e::t le culte des Lett r es frança ises j il 'fau t, au plus tôt, organiser cette a nnée propédeutique dont on parle depuis si lon g'
temps et qui seule nous pe rmettra, à 00$ , de maintenir
notre enseignem ent a u niveau qui doit êt re le sien , et à nos
étud iants d 'en tirer profit,
DWLmlES D'ETUDES SUPERIEURES
Quara nt e·trois cand idats se sont présentés aux div er s
Diplômes d'Etudes Supérieures. Ils se répart issent ainsi :
Session de D éce m.bTe 1944 :
Langues classiques .- 5 (ci nq m enti ons Bien) ; Philo sophie:
2 (une mention B i.en , un e mention .4sse: Bien ) ; H istoire: 2
(Passable ) ; Géographie : 1 (A sse . Bien) ; Anylàis : 4 (un e
mention T" ès Bien, deux men t io ns Bien , une menlion Passa.'
ble).
Session de Juin 1945
Langues classiques
7 (quatre ment ions Bien, d eLL\': men_
tions Assez Bien ) ; Philosophie: 7 (six m entions Tl'ès Bien) :
Histoire: 2 (deux mentions Bien) ; Anglais: 5 (tro is mentions
Tl'ès Bien, deux Assez Bien) ; lIalien : 5 (deux m entions Bien,
trois mentions A ssez Rien) ; Allemand : 3.
DOCTORAT ES·L ETTRES
M.
PALl\IERO
lé~s :
a so utenu, devant la Faculté, des ihèses intitu.
Le l'dle de l' I llusion dans l a conna'issance » (thèse
prInCipale) ; Il Contrib.ulion à la P sy cho-Pédagogie et ù l a
caraclé1'o log ie des enfants al'riél'és f onctionnels )1 (thèse com.
plémen taire). Le jury; lui a décern é la m ention T'l'ès H onoTable.
le
M. CORDEAU a présenté des thèses intitulées : li Etulle SUl'
quelques,.uns des aS1Jects du beau ch ez l!enf ant et l ' adoles.
cent Il Jt hèse principale) ; (( Conf1'ibution à l'élude du dessin
enf anhn )) (thèse complémentaire). Le jury l'a jugé dign e du
grade de Docteur ès-Lettres.
�-64 PRIX
Les prix dont d ispose la Faculté de s Lettr es on L été attribués :
Le prix Cééannc_Vollal'd : 1\1. SIG ~ ORET .
Le prix du Conseil G énér a l : Mlle Nelly' GEKSBOURGER.
L e prix MaFcel-Raybaud : Mlle TAUZIN.
Le prix J ean'b er nat a été réservé.
BACCALAUREAT
P OUl' la session spéciale de Février , le nombre des cand idats examinés s'est élevé à 596 j pour la session normale de
Juin, à 3.735 (3.536 en MarS1944) ; pour la session d'Octob re,
à 2.266. Pour ces diver ses sessions les candid ats se l'épar.
tissaient ainsi
Session de Févl'ier 1945
Exa minés
. ...... ....... . . ..
B
. . ..... .. ,- ..... .
C .. . . . . . . . . . . . . . . . ..
Philo·Left res .... - ...
A
"
Phil o_Sciences
.. -- ..
Tolal. .. .. ...
126
Admi s
239
90
81
91
26
124
53
17
16
590
272
lProportion
64 %
38 %
29
%
47 %
04 %
Session de Juin 1945
Examinés
Admis
A .... .... . .... .. .. ..
B
C
485
157
578.
698
189.
Phi lo-Lettr es ....... .
Philo-Sciences . . .. . .
1.780
190
673
73
Total. .......
3.737
1.245
153
Session d ' Oc/o b"e 1945
Examinés
Admis
A ........ .. .. . ... . .
294
128
B . . . . . .. . . . . . . . . . . - .
401
107
C ... ..... ......... ..
408
118
Philo_Lettres ..' .. . . .
1.046
469
P hilo-Sciences .... ..
U8
39
~
Totnl. . . .... .
2.266
861
P ro portion
32 %
26 %
27 %
25 %
37 %
Proportion
44
%
26 %
29 X,
.4
33
%
%
�-
65 -
La proportion des candidats admis, on le voit, a été normale,
en F évrier , en Philosophie·Lettres, très élevée en Philosophie.
Sciences ; élevée da ns)a série A, fa ible dans les sér ies B et C.
En Juill et, ell e a été faible dans l'ensemble ; fa ible égalem en t
en Octobre. Cette faiblesse s'explique sans dout ~ par les condi.
tians da ns lesqu elles ont vécu, depuis cinq an s, el jravaillé les
candidats. Mais ce qui me parait g rave, c'est qu'ils n e sc
dou tent même pas de leur m édi ocrité. Da ns les le ttr es qu 'ils
s'obstin en t à nous envoyer, A. M. le Recteur -ct à moi, pOUl'
demander la r évision de leUl"6 copies, et qu 'ils pa rsèm en t à
l'envi de fa u tes d'orthographe souvent grossièr es, ils affirm ent
l'excellence d e leurs comp06it ions. E t leurs par ents font cho_
rus; or les no tes obtenues pendant l'ann ée par les candida ts
et qu'attestent leurs livrets scolaires, confirmen t presqu e tou ·
jours le résul tat de l'examen. L'enseignemen t du second deg ré
subit un e crise à laqu elle il est gra nd .temps de r emédi er. Je ne
doute pas du dévouemen t des professeurs. Ma is il fa u t que les
candid ats comprennent que l'effort doit venir d 'eux et qu e le
t ravail , actuellement, est u n devoir qui s'impose à to us les
Français.
Je ne sa urais terminer ce r apport sans adr esser mes r emercièmen ts à M. le Vice_'R ecteur de la Cor se, qui a organisé,
avec les se ules r essources locales, la session de Juin, et don t
l'aide nous a été précieuse pour .l'organis ation maté rielle de
la séss ion d 'Octobre.
.
.
'.
'.
.... -,
.-
.'
..
"
•
'
�-
66 -
TRAVAUX DE MM . LES PROFESSEURS
ANNEE SCOLAIR E 1944-1945
M.
E.
BÉNtVENT :
•
Le Climat des· Alpes-Ma ri Umes, in F ol/dore Rég'Îona L.
-Com ptes.rendus dan s le Bulleti n de la Société de Géog rà phie
d e Marseille.
En prépa r a t ion :
L e Midi Médi te1'1'an éen (Ed itions R ied er).
M. A. BRUN- :
L a n tier (1734-1826) .
H is to'Îre de l a L ittél'atU1"e Prov ençal e au Mo yen-A ge (pou r
les publica tions La r ou sse).
Notice s u r Bela ud de la iBela udière et ext ra its (potll' . Ar ls
et Liv1'es).
)"1. P . C OLOTIE :
T'ravaux pour su ivis:
Rech erc hes sur le félibre Th éodore
Au ban el, en vue d' un Doctorat d'Etat,
Fonda tion d 'un (( Gro upe d es E t udi ants et Amis des E t udjan ts de Langu e et Littérature Provença les Il . C~' é at i on d ' ull
Bull etin de liaison I( P roensa-P rouvenço Il,
Articles, comptes-rendus et notes dans le bu lleti n P roenZ lt
·.
Prouvèn ço ; Un dram,e iné di t de Théo d01'e Aub an el; : Lou P astl'e
et : Les études pl' o ven çal e~ à l a PacuUé des L ettres d' A ix, deux
articles à pa r aitr e da n s A r ts et LiV1'es ,
Lettr e à MM, les professeurs ch a rgés "d' un Groupe de Pro'
ven çal dans les Acti vités Dirigées des Etablissements du second
deg ré (bl"Oc hure).
~1. P. F ARGUES :
Claudien, ŒUV1'CS cmnp lèl.es (Collec tion Guill a um e Bu dé) - .
ouvragp. en 'p réparation ,
:VI. E t. GRO S:
Les 4 C omédi es de Quin a u lt (Ed, cr itiq ue
Société des
Textes fra nça is modernes - en pr épar ation ), '
Fl aubert. et Sal am m h6 (Confér ences .fai tes à Marsei1le).
M . LATZARUS :
Une tragédie rom anesqu e: L ' I on d' Eu rip i de (AnnaleS d e la
_Faculté des LeU r es d 'Aix).
P a rticipation à l 'en seign emen t de l' Ecol e An tique de N îm es,
aux tra va ux de l' Aca démi e de Nimes, du Com ité de l' Art
Chr étien et de la Société des BibliophiJ es Nim ois.
�-
67 --
M. LEONARD :
La part de ta jeunesse dans la restauration du protes tant'isnte français au XVlue siècle (n O d'oclobre-décem bre 1944 de
la R evue de théologie p rotestante d' Aix).
Réflexio1is histo1'iques SUT la.. R ésistance (n o du 5 mai 1945
de j' hebdomadaire B ét onne) .
Nah'e hisloi7'e et les taux palJiers (ibi(lC11t, n O du 30 juin 1945).
Le (( Musée (lu Dése1't. )l et le sens de notTe lristoü'e (i bideTlt,
n O du 15 septembre 1945)
Mistral ami de la science el des savants (d 'après sa corres~
pondance avec Paul Ma yer et Gaston Paris). Un vol. Paris,
Horizons de France, 19-i-5.
La Provence et les Pro ven çaux li la tin du rè gne de Louis XV
d 'après le ellTé de RiLLy-a'UT-Oies (Jean Bardou, a ut eur d e ...
l 'Histohe de Laurent Marcel ), (A ri s 1'1 Liv ,."es, nO 3),
J. -R. PALANQUE:
COllég ial1 lé el partages dans l 'Empu'e R omum. aux I lle el ~
P siècles (R evu e des études anciennes l XLVI, 1944),
/,i-'~~ ' --~ ~
L e ch1'ls l tanisme il{! l'Occident bal'baTe, (Préfac e), 1 vol. in '12,~. -!-_...-,
Paris, Les Editions du Cerf, 1945.
Co.Direction de la Revue d' H isloi?'e de l'Eglise de z;'l·(tnce et
divers comptes-rendu s cl'itiques dans cette Revue, ainsi CJue
dans la Revue ries Etudes anciennes.
M.
" ';,,)
��Rapport de M .. THIRY,
Direcleur de l'INSTITUT DE MECANIQUE DES FLUIDES
POUR L'ANNEE SCOLAIRE 1944-45'
•
L'année scolaire 1944-45 a été marquée par ce qu e nous
espérons être la dernière conséquence de la gu~rre, J .'occup~
tion d es locaux de l'Instit ut par une unité de l' Arm ée Amén·
caine, occupation qui s'est prolongée jusqu'au 10 avril 1945.
Mal<Tré
notre désir de rendre service à une Armée, Alli ée,'
B
nous sommes forcés d e constater que cette occupatlOn, qUl
s'est prolongée bien a u delit de ce qui était primitivement
convenu, a été un e gên e considéra-ble pour la reprise de la .
vie a ctive de l' I nstitut.
Elle a en particulier r etardé la r éparation des dégâts causés
par les opérations de guerre. Heureusement les bâtiments
d es souffl eries sont restés en dehors de l'occupation et
J'aménagement de nos installations techniques s'est poursuivi
de ·façon à peu p rès normal e. L'essentiel de la grande sou ffl erie est maintenant acb evée et c'est. avec un peu d 'émotion
l1ue nous avons mis pour la premjère fois le ventilateur en
marche; le rendement en para ît du r este tout. à fait conforme
aux prévisions. Nol,ls ent r ons maintenant da ns la période des
r églages et de la mise a u poin t et nous espérons qu ' arrivera
très vite la période d'utilisation normal e,
PRRSONNEL
M. J. V,.\LEKS I a été réintégré dans ses fonctions de Maître
ete ·C onférences ; il a été l'objet da n s ce. cadre d'un e IH'omotion de classe et, sur la proposition de la Faculté des Sciences, a. été nommé tout r écemment Professeur sans Chaire.
Nous nous réjouissons des réparations qui lui sont ainsi fai·
t es et nous espé rons pour un avenir très proche son r etour
pa rmi nous, notre Collègu e, toujours mob ilisé, n'ayant pas
encore rejoint Bon poste.
M. S.-\CKMANN, qu i avait succédé à M. VALE~S I comme Ma t_
t re' de Conférences, a été, à la r éintégration de celui-ci, main,
fenu e ~ surnombre et a con tinué, avec la conscience. qui le
ca ractérise~ à assurer l'enseignement. Malheureusement. n otre
·c.ollègue va nous quitter, car il a exprim é le désir, bien légi_
tIme, de retourn er à ·Strasbourg, où il avait pris la plus ..
grande part au d éveloppement du Centre de Mécanique des
Fluides qu e nous avions, lui et moi, cr éé dan s cette Université
avant la guerre,
�70
M. F,ÀVR& a fcorit inué a vec le. m ême s uccès l'enseignement
de la ~1étéorol oirie et de la Méca nique de l'At mosphère. La
proposition faite par la F aculté des Sciences en décemb re
HJ43 de tra nsformer la Chefferie de Tra vaux qu " il occupe
a.ctuellemen t en Ma îtrise de Con fé rences a enfin a bouti e n
j uille t del'nier et la nom ination de n ot re collègue dan s ce
n ouveau poste n e sau rait t.a rd er.
M. PA RIGI a continué à nous donner s o n concour s a ctif pou r
la co nstruction ,et l'équipemen t de l'In stitu t et c' est gnlce a
SOI1 dévou em ent Ci,u e nous pouvons ven ir à hou t des incessa ntes difficultés qu e nous ï ·encon tro ns.
Le se ul changemen t da ns le per so nn el fixe de l' In stitu t est
le dépa rt de. notl'e sec r.éta.ire, Mlle Dijou, devenu e Mme ;\V ellbau m· pa r son ma riage a vec un officier a méricai n , conséqu ence, heureuse celle-là . d e· l'occupa tion de l"I nstit ut. J e
lui r este r econnaissan t du zèle avec leqtlel ell e s ' es t acqu ittée
. pend a nt deux a ns d' u ne tâche souvent d iffi ci le.
E NS EJ G ;\E~I EN T
No us avons fa it to us n os efforts pOU l' <Jue les enseignem ents
de l'Institu t n 'a ien t pas à souffr ir d ... s ci rconstan ces et n ous
pe nsons y a voir r éussi. Ce sont na t urell ement les Trayaux
Pratiqu es que nO li S a vons eu le p lus de p ein e à m aint-enir à
leu r nivea u norm al, a lors qu e n ous n 'avio ns plus à notre
di sposition q ue la moitié d 'un la borat oire. Le n ombr e des
ét. udi a n ts a été -s ens iblemellt le mêm e que les a nn ées précé_
"dentes. Pou r Je Cer tifica t de Mécaniqu e des Fluid es 8 cand ida ls se son t présentés ù la sessio n de· juin (7 r eçus), 2 à
la session d'octobre (2 reç us) ; pour le Cf' t' Iiftent d ' Aérodyn amiq ue et Hyd rod ynamique Supéri eures, 1 ca nd ida t en juin
(reçu) ct 1 candida t en octo bre (r eç u avec ment ion bien ).
P OU l" le Breyet de Mét.éorologie en j uin ( ]"f' çus), en octobre
(
reç us); p Oli r Je Brevet d e ?\'l éca n ique de l' Atmosphère
el Mé té~ rolog j e 'S u!'éri eure
ca n did ats en j ui ll ( r ç.m:).
RECHEH Cl-LES
Les travaux d e r echerches olll , eux a ussi, Clé e u.ra vés par
l'occ upa ti on de l' i nstitut. Heu r eusement cer ta ines r ec her ch es
en étai ent a u stade du dépouillem ent des rés ult ats exp érimen _
ta1:lx et de la rédaction des r appor ts. C'était Je ca s des intér essa ntes r ech erch es de M. SACKl\IANN s ur l'écou lement de l'air
le long des pales d' hél ices et de M. FA VRE su r les ailer ons de
courbu re à cy lindre t ou rn a nt. Ce derni er , qu i pou rsuit en
m ême · lemps d es r echerches sur la tUl'bulenc:" a trouvé au
Cent re Na tiona l de Rech er ches Scien ti fiqu es lndustr iell es e5
Ma l"Ï t. inl es un aoS il(> qu i lui a p er mis de co nti nu er le t r avail
et do nt nous r em ercion s I·e Dir ecteur du r.e lltre, M. CANAC.
M. PARIGI a con tin ué ses r echerch es sur la lu brification, a vec
le concou rs de M. PRUDHOMME et M. H U GU ES a poursuivi leS'
siennes s ur la sédimenta t ion et la perm éabilité des cou ches.
�-
71
SITUATION FINANCIERE
La hausse considérable des salaires· et des prix a naturel·
lement une grosse répercussion sur les travaux d' achève.'
ment de l'Institut. Mais les organismes qui s ' intér essent iL
nous nous ont accordé d 'importantes subventions. Le Mini stère de l'Air nous a promis une subvention de 1.OGO.OOD, payable par tranches. pour l'appareillage scientifique de la souf_
flerie et le Centre National de la Recherche Sc :ent ifiquc no us
a accordé une nouvelle s~bvention de 275.000 francs pour
l'achèvem ent de la balance et l'achat d'un Stroborama. Enfi n
l'Université a accepté de se substituer à l'In~tit.uj pOUl' avancer les somm es destinées aux travaux de répal'ations des
domm ages de guerre. Nous sommes r econn aissants, à tous
ces organismes, de cette a.ide qui , nous l' es pérons, va nous
perm ettre d'achever l'œuvre entreprise,
L e Dh"ectl!ul' de l ' Tnslitut de M écan ique d,es p /-uide i
;
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... .
..;..
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:
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-
�OBSERVATOIRB DE MARSEILLE
RAPPORT
de M . Jean BOSLER, Directeur de l'Observatoire
PERSONNEL
Au 1er novembre 19454 le per sonnel réguH er de l'Observatoire
comprenait :
M. Jean BOSLER, Directeur.
M. D. BELORIZKY, Astronome-adjoint:
Mlle O. JASSE, A.idc.astr émomc.
M. G. GUIGAY,
Aide-astronome.
J. GALLERON~ Assistant et mécanicien.
Mlle M.-L. ACHARD, Assistante.
A cette liste il convient d' ajou ter trois em ployés temporaires,
M.
rémunérés su r les fonds propres de l'Observatoire
M. S. BURRONI, Agent de service.
Mlle Emma ROLLÉ, Femme de service.
:\1. André MESTRE, Apprenti mécanicien.
:\1. Henri ROURE, Docteur ès...sciences mathématiques et Laur éat de l'Institut, Chargé de 'Recherches du Service Central
de la Recherche scientifique, a, cette année cornille les précédentes, fréqu enté librement mais presque quotidjennement
l 'Observatoire,
il poursuit ses travaux de Mécanique céleste,
et aussi de Mathèmatiques pures, avec une inlassable activité.
M. Robert JONCKHŒRE, Lauréat de l'Institut et ancien Directeur de l 'Observatoire de Lille (jadis fond é par lui et à ses
frais) a, cette année encore, mis à profit tou tes les soirées d e
beau temps en vue de compléter ses recherches sur les étoiles
doubles, sujet auquel il a consacré la plus grande partie de
sa vie. :M aître de Recherches du Service de la Recherche
Scientüfque, il a, comme d'ailleurs aussi M. ROURE, vu proro_
ge r sa charge pour la période 1945-1946.
La seule. modification que nous ayons à signaler dans le
personnel en 1944·45 a été le départ, le 1" juillet 1945, de
IVlme Louise ROLLÉ, notre femme de ménage, qui a été r em_
placée par sa sœur, :Mlle Emma Rou.t. Mme Rout avait
67 ans j elle était r estée près de 23 ans sans interruption au
service de l'Observatoire, qui n'a eu qu'à se Joue,r d'eUe, au ..
cours de cette longue période ; sous tous les rapports nous
sommes heureux de lui -dire ici toute la gratitude de l'Etablissement dont elle a assuré si lon~temps , avec dévôuement,
le bon entretien matériel
où
,
.
•
�-74 -
Nous s ignalions dans notre rapport de l'an
d ~ rnier
les trou -
bles occasionnés da liS le fonctionnem ent des Observatoires par
la guerre et encore plus p eut-être par ses co nséquences indir ectes telles que l'interruption des relations postales et la dif·
ficulté extrêm e de se procurer le moindre objet. La libération
de Marseille par les Alliés - 23 août 1944 --:- n'a pas, on le
pense bien, aussitôt mis fin à cet état de chos es, non plus
d ' ailleurs qu 'a u mois de mai suivant la fin de la guerre avec
l'Allemagne ou, au mois d' août, d e celle avec le Japon. - A
l'heure où nous écrivons, ces maux disparaissent peu à peu;
les rel ~t i ons avec l'étranger repr enn en t et nou s pouvons espé.
rel' que, d 'ici quelqu es mois, la situation sera r edevenue plus
norm a le.
TRAVAUX THEO RlQUE S ET CA;LCULS
~1. BOSLER a entr epris cet été toute UDe série de ca~culs pour
révi ser les données numériques publiée~ jadis par SQUAPARELLI
concel'nant les effets de la résistance de l'air sur la vitesse des
bolid~s. Ces données, qui sont r eproduites un peu pariou l,
remontent à plus de quatre-vingts ans et les progrès de la
balistique en ont fait r essor tir l' inexactitude. Les r echerches
en question se ront pubJiées prochainement.
M. D. BELORIZKY s'est livré à une étude critique d ' un t rava il
publié dans le Journal d e Phys ique en 1945, sur la ({ Th éo ri e
corpuscula ir e de la lumièr e ») , travail dont il a pu démon trér
l'inanité.
M. -H enri ROURE a effectué, pour la pet ite planète {33}
Polymn ie l e calcul des coeffici ents des inégalités dues à l' ac -
tion de Saturn e, d'Uranus et de Neptune.
Il a calculé, en Ge qui concerne la Théorie de Pluton, les
inégali tés dépendant des pui ssa nces supérieures des excentri ~
cités et d es inclinais ons et dues à Jupiter, Saturne, Uranus
clfu~~
.
.
Dans la Théo ri e d e Saturne, il a calculé les inégalités cau~
sées pal' Jupiter' et dépend ant également des puissances su pé'
rieures des excentricités et des inclinaisons.
Dans un ordre d 'idées plus purement mathématique, .il a
étudié theoriq uem ent une solution particulière nouvel,le du
problème des quatre corps.
Enfin, en ce qui concerne la théorie originale établie par lu i
des grosses planètes du système solaire, M. ROURE a mis sur
pied un prpcédé simple pour tenir compte de l'action d' une
planète quand on a déj à calculé les inégalités dues à l'in ~
fluence d 'urie Autr e.
M. R. JONCKHEERE a consacré un tem ps et des efforts consL
dérables à la confection de son Catalogue Général de tout es
ses , mesures faites jusqu'à présent, en Europe ou hors d' Eu·
l'ope. sur ses étoiles doubles. L'importa nc e de ce trava il ne
saurait êt're surestimée. Il fera sans aucun doute, lorsqu 'il
sera terminé, autorité dans c·e tte branche de l'Astronomie.
•
�-75 -
Enfin M. G. GUlGAY a pourSUlVI ses rec herches de longue
haleine sur la constitution de l'essainl d 'étoiles filantes des
Perséides. Il a en particulier cherché à vérifier la durée de
l'essaim pa r un e élud e statistique portant sur plusieurs mil·
Iiers de météores tirés du catalogue de Heis.
Il a également beaucoup étudié, au point de VU~ des calculs
t fCectifs, les problèmes classiques souJeYés par la dé te rm ina.
tion des orbites.
OBSERVATIONS ET TRAVAUX DE LABORATOIRE
M. D. BELORJZKY a éi udié, au p ri sme objectif de rObsenation, le spectre de yCassiopeiœ, do nt il a pris de nombreux
clichés. On sait que cette étoile, classée parmi les étoiles il
raies brillantes, a manifesté au co urs de ces dernières ann ées,
Je t rès surprenan ts changements de spect r e qui font d 'elle,
sans contredit, une des plus intéressantes du ciel. Ses vicissitudes ont d'ailleurs été l'objet, de la part de" M. B.li:lORlZKY, d'Ull e
t.:onférence à" la Société de lPhysique (Section Méditerranéen.
n e), à Marseille.
.
M. BELORlzK.Y a ét udi é égalernent, a u microphotomètl'e en re·
gistreur de la Faculté des S ciences, les spectres de plusieu rs
éloiles: de \Volf-.Rayet, astres, par a illeurs très étroitement
. a pparentés à y èassiopeire.
M. R. JONCKHEERE a con tinué, a u Télescope Foucault d e
o m. 80, ses r ech erchea d 'étoiles doubl es nouvelles. Il les a
Il1aintenan t te rm inées. Il a donc commencé à remesurer au
lllicl'omètl'e to us les coupl es découverts par lui depuis 1905,
date de ses premi è res observations. Ces m esures nouvelles, iL
ZO, 30 ou 40 ans d'intervalle, sont évid em ment de nature li
Il"ès bien mettre en évidence les mouvements d~s composantes
ùe ces systèmes et, par là, à faire progr esser g ra nd ement lI OS
L'onnaissa nces sur toute la question. Toutes les belles nui ts
ont été ainsi consacrées par M. JO NCKHEERE à ces' travaux, le
plus souvent <lès la chute du jour et jusqu'à l'aube.
Nous n e citons que pour mémoire les nombreuses séanc es
,l'observations données, au cours de l'a nnée, à diverses cat ~
go ries de visiteurs: étudian ts, élèves des lycé es, amis de
"Ast ronomie .. .
METEOROLOGIE ET SISMOLOGIE
Les .observatio ns météorologiques quotidiennes, Je r elevé et
la surveill ance des enr egistreurs ont été, cette année comme
les précéd entes, l'égu Jièrem en t assurés. M. lG.o\LLERON, Mlle JASSE
et Mlle ACHARD s'en sont tous trois occupés, M. GALLERON étant
plus spécialement chargé de l'entretien des appareils."
Durant l'occupation, ii nous était rigourêusement interdil
- par les Allemands - de fournir à qui que ce fût. des
renseignements météorologiques, m êm e 'rétrospectif~ ~etfe
slljétion a pds fin depuis la libération, et nous avons pu ainsi
�-
-76 -'
donner · à· nombre de se r~ i ces publics, de négocia llts ou de
particuliers toutes sortes de r enseignem ents conce rnant" l 'état
du ciel ou de l'atmosphère, la pluie OU la force du vent. Ces
informati ons, que l' Obse rvatoÎl'e est seul à posséder , interv i e1'l~
n ent fréqu emm en t dans une fo ule d'affa ires litigieuses en
matiè re de navigation, de com mer ce ou d 'a ssurances.
Mll e ACHARD a contin ué à. assurer, sous la di rection de
Mlle JASSE, la r éda ction d u Bulletin m étéorologique men6uel
do l'Observatoir e et celle, beau coup pl us im po rta nte, du Bu lletin annuel de la Com mission de Météo rologie des Bouchesd u-Rhôn e don t M. BO SLER est ]e P r ésident. Le !Bull etin d e 194-i
a, à ' peu de· chose près, l'im por tance de celui de 1943.
Les t renïQlements de terre- ont été, cette a n née com me l 'a n
dern ier, assez nombreux. ?t'llle J ASSE est toujou rs cha rgée de la
survem ance du sismogra phe Ma in ka et M. G ALLER ON des r éparation s qu'il peut exiger. Les di agrammes intéressa n ts ont tou.
jou rs .é ~é envoyés, quan d il y a va it lieu, à l'Institut de P hysi que du Gl obe de Cle rm ont-F er ra nd , qui a mission de cent r aliser les doc urnents de cette nature.
E n deh ors des tr emblements de terre pl'9prement di ts, 110S
app a reils enr egist ren t aussj les I( coups d e toit sortes d 'ébou lem ents qui se prod uisent pa rfois dans les mi n es de houille
de la région ; ces mo u vem en ts du sol so nt, le cas éch éa nt ,
signalés a u Service d e~ l'Hnes.
Nous avons continué en 19.1.1-45, com me a upa ra van t, à
surveiller de temps à a u tr e les indication s d e la pendule par_
lante de l'Hôtel des P ostes de ·M arseille. En vu e d e facilit er
les compa raisons, deu x pendules de pr écision ont été trans ·
por tées de no tre sall e des pendul es da ns la pièce où se t rou.
ven t le téléphon e et l'appareil de T.S.F. Cette opér ation déli.
cate a été exéc utée ~a r NI. R. JONCK HEERE, qui s'est en outrc
chargé le plus souvent du se rvice de surve ill a n ce en question.
JOURNAL DES OBSEJRVATE UR S
)J,
Le 1
<J ourn al des Observateurs Il, dont Mlle JASSE s'occupe
principalem ent (et a uquel elle consacre la plus grande parti e
du temps que lui laisse le s ecrétariat toujours de plu s en
plus a bsorbant de l'Obse rvatoire) en est à son 2se volume, .q ui
correspond à la 3"l e a nn ée de sa publi ca tion.
Il a paru sa ns in terruption p endant toute la durée de la
gu erre . el de l'occupation, malg ré des difficult és de tou t
genre, 4 'impression en a cependa nt été ral entie cette a nn ée
pour les r aisons suivantes :
D' une p a rt, notre imprimeur s'est t rouvé manquer du p erso nnel.qualifié qu' exige la comp06ition de m émoires m ath é.
matiques, ceci par suite de l a retra ite d 'ouvrier s âgés comme
a ussi . d~ dépa rt de jeunes ouvriers qui trouvaient chez les,
Amé n cams des sala ires supérieurs.
�-77D'autre part, les embarras financiers communs .à toutes les
industries ont eu cette conséquence que l'imprimeur n e peut
plus se contenter de paiements trop espacés. Or, cette année,
nous n'avons touché la subvention du Centr e National d~ la
Rec herch e Scientifique (ïO.OOO Ir. ) qu'oo septembre dernier .. .
Nous n'avons donc pas pu publier encore plus de quatre
numé ros sur douze. A l'heure où nous éc ri vons, nous espérons enco re que notre imprimeur pourra r ésoudre ses diffi cultés de personnel et continuer Je tra vail d'impression qu'il ..
n mené à bien. depuis 30 ans. S inon , nQUS serons obligés de
nous ad resser à une autr e maison hors de Marseille: on nous
d 'ailleurs fait des propositions.
Le ({ Journal d es -Observateurs ») avait été' fondé en 1915 par
H e nry BOURGET pour suppléer les (( Astrmonische Nachris_
ten n. A la suite de la guerre qui vienl de finir, les r aisons
qui avaient motivé sa fondation sont, plus que jamais, valables. L'éclipse de l'Allemagn~, que nous souhaitons tou~
durable, laisse. -dans cet ordre d 'idées, un e place à prendre.
Nous comptons bien en profiter, et non seul ~ment continuer
la publication du journal tel qu' il était avant la guerre de
1939-1945, mais bien augmenter le nombre de pages d e ses
livraisons. Les mémoires à publier ne nous manquent pas et
nous voulons espérer que nous rencontrerons, auprès des alltOl'i tés scientifiques compétentes, l'appui qui nous est néces_
saire pour mener à bien cette en treprise dont la Science ·
française ne peut qu e bén éfici er gr and ement.
TRAVAUX PERSONNEL PUBLIES
L a publication des travaux personnels est restée en 19441945 sujette à peu de chose près a ux mêmes difficultés que
l'an dernier: ce n' est d'ailleurs que p ~ u à
peuven t s'att énuer :
No us citerons les articles suivants :
p~u
que celles-ci
~1. D. BELORIZKY :
Sur la théorie corpusculait'e de la lumière de M.
DOLIGEZ. -
Journal de Physique 1945, Vol. 6, série 8, p . 87.
M. R. JOI\CKREERE :
Considé rations SU1' La découverte de 3.200 étoiles doubles. Journal des Observateurs, vol. XXIII, 1945, p. 17.
Etoiles doubles nouvelles découvertes à l'Ob servatoire de
. Marseille. - Journal des Observateu rs , vol. XXVIII, 1945,
p . 26.
Une nou·velle étoile l'ouge (J. 3101). - Journ al des Observa teurs, vol. XXVIII, 1945, p. 40.
Une curieuse observation télescopique. sel'\'ateUl's, vol. XXVIII, 1945, p. 40.
Journal des Ob-
�- 78 -
Observ ations de paran.thélie et parhélie secôndail'es très
remarquables. - Bulletin de la Commission de Météorologie
des Bouches-du-Rhône, 1943.
SUT la découv erte de 3.200 étoiles doubles. - Comptes rendus de l'Académie des Sciences, séance du 7 mai 1945.
M. G. GUlGAY :
Etude photographique des P erséides. - Comptes rendus
d e j'Académie des Sciences, t. 218, 1944, P. 270.
�•
RAPPORT
de M . de T OURNADRE
B iblioth é caire e n Che f
~'10X S I EU R LE
R ECTEliR ,
l\! ESSI EURS ,
J ' ai l ' honneu r cie vo us p résen ter m on rappo ,-t 6 Ul'~ l e fonc.
ti onnem en t de la Biblioth èque Universil a ire pendant I"année
scolaire 1944·1945.
Notre victoire el l a fin des hos til ités dans le monde per met.
tent d'entrevoir le r etou r prog r essif à une vie normale. La
Bibliot hèqu e, pend a n t la du re périod e qu 'ell e vien t de tr a "erser, a tà ché re main leni r son rôle, m a is elle fonctionna it
cependant au r a lenti pal' s uite de la difficulté des communi.
calions et de la r a ret é das ma rc han dises. Souha itons un e
prompte r enaissance de notr e pays qui influer a favorablem en t sur l'activité de la Bibliothèque.
La Bibliothèque de l' Université d 'Aix-L\!Iarseill e a évité le
destin t ragique de bien des biblio thè(jues, ma is ell e ne sor t
pa s. tou t à f ait indemne de la tou r m ente. A Marseille, l a
Section des Sci en ces bomba r dé e a s ubi d es d égâts et a d û
abandonner son bât iment. Cell e de Méd ecine n ' a pas été p lus
favorisée et se tr ouve mainten ant dis pe·l"sée à la s ui te de réqui_
s iti ons fâ cheuses. Elle ne possède plus, à l' heure a ctuë Ue, de
local pen p. ettant de r ecevoir l' ensemble de la Bibliothèq ue et
de placer les livres sur les rayons. "Sit.uation r egretta ble qui
pose de graves- problèm es d' autant plu s urgent s à r ésou d r e
qu e les ét ud iants von t sans doute r eveni r nom breux da n s
les F acultés et dev ron t a voir les qloyens de tra vailler.
Le r etour des liv res précieu x m is à l"a bri par crai n te des
bomba rdem en ts s'est effectu é dans de bonnes conditions.
P ER SONNEL
L 'ensemble du perso nnel a uxilia ir e a été r eclassé confo rmément a u décr et du 22 m a i 1945 et c haqu e ao-ent se tro uve
rnaintena nl placé da ns l 'éch elon correspondant à son a ncienneté.
C'es t ainsi qU 'il Aix, M''' ' PERRIN a ide:biblioth écaire est du
4-e échelon et l\'l . GF. R~IANET, au x ili ~ire de ser vice, du 2e éche_
lon.
�•
•
-
80-
A la Section des Sciences de Marseille, M'" FHŒ, aide-bibliothécaire du 2' échelon qui, jusqu'au rr janvier 1945, n 'accom_
plissait qu 'un demi-service est, 'depuis ceUe date, emp.Ioyée
toute la journée, le Conseil de l'Université ayant bien voulu
accorder les crédits nécessaires à cet effet. ç'est là une mesure
"très heureuse qui a déjà permis à M'" FINE de nous apporter
une aide efficace au cours du déménagement. M. SEBAS:fl,
auxiliaire de service, a été classé dans le 4e échelon, 'E nfin,
M. PADOVA. dont on connaît le dévouement à la Bihliothèque,
a été chargé du service de documentation, à partir du 1er novembre 1944, moyennant une indemnité annuelle payée pal'
l'Université. Il pourr~ mettre ainsi toute sa science et sa
compétence au service des étudiants.
. A la Section de Médecine" et de Pharmacie, M'Ille ,PÉROL,
Bibliothécaire titulaire, a rejoint son poste le 1e r février 1945,
il. l'expiration de son congé d'un an pour convenances personnelles, mais, le 9 avril, elle était obligée de demander un
congé d 'un mois pour raisons de santé qui fut renouvelé
le 10 mai jusqu'au 9 juin. Elle obtint ensuite un congé de
maternité du 10 juin au 9 août, prolongé jusqu'au 10 octobre
1945. Nous déplorons, une fois de plus, l'irrégularité d'un
pareil service qui s'est borné effectivement à 2 mois pendant
cette année scolaire, alors que la situation .lamentable de la
Section maintes fois exposée ici ne permet pas une telle
carence.
l\!ll1e GUIGOU, aide-bibliothécaire, a été r angée dans le 3ll1e
échelon, 'Signalons enfiin, à côté du mai.ntien de MM.
DAVIN et BAREIL, employés, le retour de M=' Jean EVSSERIC,
dont les excellents services rendus autrefois à la Bibliot1;lèque
justifient pleinement la satisfaction que nous éprouvons à la
voir revenir.
CATALOGUES
A Aix, M PERRI~ a terminé le travail de dépouillement des
trois séries d'ouvrages 'petit, moyen et grand format entrepris
en 1942 par Mmll GLEIZE. Grâce aux fich es détaillées établies pour
toua les ouvrages en plusieurs volumes, le lecteur connaît
maintenant le titre de chacun de ces volumes et peut être
servi immédiatement, alors qu'auparavant les employés
devaient lui apport~r toute la collection ou l'accompagner
dans les magasins. D'autre part, les auteurs de chaque
volume, quand ils diffèrent de l'auteur principal de la publication, sont signalés au catalogue par une fiche de renvoi.
Les résultats de ce travail se font sentir chaque jour: accroissement de la docwnentation et simplification des rechercheS
pour le lecteur, économie de temps pour .le personnel.
A la Section des Sciences où la réfection complète des cata_
logues est entreprise depuis plusieurs années, les travaux
ont continué, dans la mesure du possible, malgr.é le déménagement. /
j
..
-
�•
- -81 -
FREQUENTATION
L'an der nier, en raison de la fermeture de l'Universi té le
15 m a r s 1944, les chpïres des volumes commun iqués et prêtés
étaient les plus bas qu 'on n'ait jamais enreg ist rés: 29.480 et
15.550 pOUl' l'ensemble des Section s. Il n ' est donc pas étounant qu'Hs a ient a ugmenté cette ann ée : 32.551 volumes C0 1~ 1 muniqués et 23.387 volumes prêtés. Ils sont pourta nt t r es
inférieurs à ce ux des a ffilées précédentes. E n 1942-1943, llotamment, il y a vait eu 68. 674 communica t ions et 28.378 prêts.
Mais il fa u t, d'abord, t.enir compte de la situ at ion exception n eU e de la Section des Sciences qui, jusqu'à son installation
' place Victo r-Hugo, le 16 mars 1945. fut très peu fréquent ée.
I.e !bâtimen t croula nt des Allées Gambetta n e per mettait
g uèr e une longue consu lt at ion sur place et on se conte nta
d 'un service de prêt et de bibliogra phie. D'au tre part, à Aix,
les salles de lecture n 'étant pas ch a uffées, furent déser tées
duran t un e pa r tie de l' hive r .
D'ailleurs , les étudiants r esta.ien t disper sés pa r s ui te de -la
con tinuation de la gu erre. La situation étant r edevenu e .à peu
près norm a le, on peut prévoir , maint enant, un e fréqu enta tion
beau coup plus intense.
LOCAUX
A Aix, malgré les trava ux de r efoul emen t effectués ces
dernières a nnées, la qu estion de la pla ce l'este toujours
angoissante. Il est, plus qu e jama is, nécessaire qu e les tr avaux de construction aband onn és, à ca use de la guerre,
a boutissent enfin.
La Section des S ciences, à l'enir ée de l'hiver derni er, était
touj ours dans un e situ ation d éplora ble.. Le bâtimen t, déla bré
â la suite du bombardement du 27 mai 1944 et des c'Ombats
,de la libéra tion, a vait été condamn é par les a rchit ectes. Les
collections se trou vaien t donc en p éril, mais on désesp érait
d 'obtenir un local. C'est alors qu ' un e solu tion irréal isable,
a u premier a bord, s 'a véra possible et qu 'on envisagea le
transfert de la Bi'bliothèque à Ja F aculté des -Sciences, place
Victor_Hugo. L'es pace est r estrein t, mais g râce à la compréh en sion du Doyen, des chefs de service et des professeurs de
la tF aculté qui ont bie n voulu con sentir quelques sac rifi ces,
la Bibliothèque put être logée. On u tilisa, pour les ser vices
gén éra UX', les quatre p ièces d' enfila de du deuxième étage
du B âti m en ~ Est : (( Ph ys iqu e-Mat hématiqu es
a u-dessus du
Secrétari at et de la salle des Actes. Elles éta ien t affe,clées
a ux étudi ants d'a grégation, mais un r éaménag emen t d es
ser vices permit de les inisall er a illeurs. La d émolit io n d'un e
cloison fi t d e deux pièces un e se ule qu i constitua la sall e de
lecture d es étudiants. Les deux a utres pièces devinren t la ·
salle d es profes:!e urs et le cabinet de la bibliot hécaire, èelu ici p lacé entre ~ "'S deux aalles précéden tes et communiqua nt
avec elles. Quelques aménagemen t intérieurs furent n éces_
)l,
•
�•
-
82-
saires, notamment dans la salle des professeurs qui était un
amphithéâtre. Un co uloir, utile pour la manipulation, longe
ces pièces; 011 le ferma en élevant un e cloison dans laquelle
fut ouYel'te un e porte de servi ce. Il n'y a donc qU'une ent rée
pour le public. La supe rficie de ces diverses salles est A peu
près la mêlll e que celJe ùes salles correspondan tes dan s l' immeubl e des allées Gambetta. Elles r enferment 'un certai n
nombre de volumes, notamment tous les I ( usuels Il, di:sposé.s
S UI' le pour to ur et dan s le couloir . 'Qua nt aux magasins, ils
sont dans les combles de l'immeuble, au-dessus du deuxième
étage. Ceux-ci, assez vastes, peuvent contenir toute la Bibliothèqu e actuelle et supporter des accroissem ents pendan t
que lque temps, Ils son t très solides, munis d e poutres d e
fer, mais il a fallu , tou fefois, les am énager, isoler par des
cloiso ns les caisses à ea u qui s'y t.rouvent et rc,'iser complètement la toiture,
Le · démén agement- commencé seulement à la fin du ...ll1ois
de février, en r aison du reta rd a.ppo r té par la mairie aux tra yaux d'amén agement, a duré toute l'année scolaire. 1.1 sete1'1n ine actuellement et fu t, o n le conçoit, très pénible. On
t ranspor ta d·abo rd les livres destinés au deuxième étage,
quand celu i_ci fut aménagé, afin qu'un service de prê t et de
lecture p uisse fonctionne r le matin, ce qui eu t lieu à p artir d u
16 !l la rs. Les opé r·a tions s'accolp plirent avec beaucoup de
mét hod e et de soins, Dès que les livres étaien t mis en caisse
par Je per so nn el, avec toutes les précautions possibles, les
monta nts -et les r ayons étaient démontés par M. VACHER, me.
nui sier de la Fac ult é, et r eplacés aussitôt place Victor-Hu go.,
aptes à r ecevoir de nouveau les volum es. lVlanipulati6n des
ouvr ages, dém on tage et réinstallation des r ayons, t ransp.o rt
d'un local ft l'autre de tout .le matér iel, constituaient trois
genres d 'opéra tions dépendan tes les unes des autr es et. exigeant la présence du personnel, du menuisier et des camions.
Il n 'était pas toujours facile de les faire concorder, ce qu i
explique la longue durée du déménagement, mais, du moins,
celui_ci se fi t avec le minimum de dommages po ur les livres
et le mobilier, Le mérite en r evien t à Mn. R UYSSEN~ Bib}iothécai r e, qui, ayant la responsabilité du déménagement,
très
bien organisé, à NIUe FINE, à Ml"!. BRUNE et SEBASTI qui l ' on t
secondée d e leur mieux. Nous félicitons notre personnel pO.UI·
le dévouement qu 'il a manifesté au cours de ce travail, alors
que les autres. services n'étaient m ême pas interrompus et
que le classement des livres et des périodiques a toujours
continué. P }usieurs étudia nts ont également prêté leur concours.
l'a.
Les travaux de l 'instaUation électrique sont en cours à
l'heure actuelle_ La Ville de Marseille se . charge de atout et
assumera la dépense. Les salles de lecture seront éclairées
par des diffuseurs et l'insfaUation faite sous tubes dans les
•
..._--,-
�-83rnaga sins, avec de n omb reux coupe-circuit, présentera un e
sécurité absol u e.
Cett e solut ion est, sans dou te, la se ule, à l" heure actu elle,
qui permett e de-sauver la Bibliothèqu e et présent e l'avantage
pour les professeurs et les ét udiants d 'avoir les ouvrages sur
place, mais elle n 'est pas parfaite. 11 est toujou rs fâcheux de
. mettre les livres d irectement sous le toi t. Dès qu 'on a ura les
ma té riaux , il faudra, p OUl' isoler les volum es d e la to i t ~ r c ,
faire u n r evêtem ent d 'isor el ou de liège. Il est regr ettable qu e
la m u n icipal ité ait r efu sé de fa ire des pla fonds. Les s a ll es
de lectu re sont m édiocres et les m agasins seront vit e insuf_
fisan ts. L' installation présente n' est donc qu e provisoire et
il conv ien t de r a ppeler (fue la Vill e de Ma r5eill e s'est engagée,
a u moment de la constr uct ion de la F acult é, pla ce Victol':Hugo, il. élever à proximit é un quatr ième bâtiment qui deva it
èlre la Bibliot hèqu e. 11 y a plus de " ingt a ns qu e nous atten 4
do ns cette consl r uction d ' un locti'i don t l'a m énagement ra·
lionn el r épond rai t parfaitem ent aux besoi ns d es services ct
des lecteurs.
Sans avoir été sinis trée, la TIibliotltèq ue de la Section de
:\léd ec ine et de Pharm acie est dans un e siluation pire qll ~
cen e des .scien ces. Evacuée du .P haro et déposée en v rac dan s
le P a yilIon d 'ana tomi e de ]a Timone au 11 cent r e d 'Hygi èll c
menf a le " , en 19-1·3, eJl ë avait été un peu remise en ord re Cil
juin 1944, ap rès so n tr ansfert dan s les cell ules du nou veau
hà.ti men t de la Timone, ma is un e nouvell e épr euye l'attend a iL
I.e 3 novem bre 1944, ce local fu t r équisitionn é par l'a rm ée
a mér icain e et les livr es devaient être immédiatement évacués.
Le pers onnel accouru t a ussitô t su r les lieux et con sta ta avec
stupeu r que le démén agem ent était déjù corn men cé par les
t roup es qui a"ai ent pénétr é dans les cell ules a près en a vo ir
fait. sa uter les cadenas. Les colleclions étaient boulever sées
pt les livres en tassés pè le4mêle da ns des camions ·san s a u cun ménagement . Da ns ces conditions, il est impossibl e d' êt re
tenu responsa ble des pertes et dété riorations de vol urnes qu i
ont pu se produire. A la suite de nos réclamations, le dém énagement s' organisa et les livres furent mieux traités. Celui 4
ci dura un e q ui nzain e de jours, le personnel de la IFacu Ité et
de la Qi'bliothèque se joignit a ux Américai ns et accomplit de
son mi eux cette pénible besog ne. Un premier lot, compr enan t
s urtou t des pé r iodiq ues et des t.h èses. fut plac é dans le so ussol du (( Centre de la Rec herche S cientifiq-qe
ru e Sain l4
Séba stien. Le r es te de la Bibliothèque, c' est4à·di r e la plus
gr an de pa r tie, fut transpor.-t é dan s le local de la rue Missio nrt e_F rance, d éjà occupé pal' des se rvices 'de la Faculté. Le
50us 4s01 qu i renferme les th èses étrangè r es de mé decine put
tou t ju s"te recuemir les ouvra ges évacués. Entre temps, le
ma tériel constitué pa r les montants et les r ayon s ava it été
Ill is à. l'abri da ns u ne pièce du I( Pavillon d 'an atomie Il .
1),
&
�- 84 ~
Ces dém énagements successifs accomplis è la hâte ont forcément abimé les livres qui, en outre, ne pourront rester
longtemps dans les sous-sols sans de graves inconvénients.
Enfin , la Bibliothèque est inutilisable, Le personn el s'efforce
bien de f ri el' les collections, mais le manque d~ dégagement
empêche d'obten ir un résultat serieu x. Il fau t donc se COll_
tenter pOUl' l' instant du dépôt de la ru e Saint-Sébastien qui
ne contient qu 'un petit nombre d e livres de médecine: usuels
et dix dern ières années des périodiques et des thèses. Quant
au dépôt de la ru e Auguste-Blanqui, il est limité aux ouvrages de pha rmacie. Il est urgent qu e les livres puissent servir
de nouvea u. La fin de la guerre faci litera peut_être .la r echer che d' un bâtiment pour la Bibliothèque. Toutefoi s, son sort
est lié à celui de la Faculté de Médecine dont les services
sont dispersés à l' heure actuelle. On peut donc hésiter ·à fixer
un lieu définitif à la Bibliothèque, a lors qu 'on ne sait pas
encor e où fonctionnera la Faculté.
CRE DITS, ACQUISITIONS, ETC. ..
L'ensemble du Ibudget de 1944 s 'élevait à 1.833.864 fr. 11. E n
1945, le budget primitif a atteint le chiffre de 625.900 fr. et
le budget additionn el celui de 1.610.290 fI'. GO. Ce total de
2.236. 190 fI'. 60 comprend des subventions de l'Université et
le produit des droits de bibliothèque a uxqu els s 'ajoute un
reliquat très important accumulé durant les exercices précéden ts, constit.ué par les sommes nou dépensées en raison
de la g uerre. A ce tota l, il faut ajo ute r deux subvention s
extrao rdinaires ve rsées en cours d 'année pa l' le rrünistère :
la première, de 235.000 fI'. servira à payer le déménagement
de la Section des Sciences et la ~econde de 700.000 accordée
à titre d'équipement scientifique devr a êtr e affec tée f;L l'achat
de liv r es et de périodiques.
Grelee à . ce budget., la Bibliothèque a pu acheter l'essentiel
de la p rod uction scientifique, toutefois limitée aux ouvrages
fra nçais, de so rt e que les crédits seront loin d 'être épuisés.
Les r elations resten t interrompues avec l'étran ger, nota m·
ment l' Amérique et l'Angleterre qui, avan t la guerre, nous
fourn issaient un grand nombre de périodiques et d'ouvrages.
La fin prochaine de cette s ituation per mettra d'utiliser les
crédits au maximum. Il y a beaucoup de lacunes à combler
dans les périodiques étrangers qu e nous posé dons et on
r egr ette aussi l'absence de revues tr ès important,es.
Une gr ande partie des crédi ts va, d'ailleurs, passer il la
r eliure, car, dans ce domaine, le "retard est impor tant et les
'prix sont très élevés, mais on ne peut lésiner qu and il s!agit
de la conservation de la Bibliothèque. On constate déjà,
cette année, une /amélioration. Le nombr:e de volumes mis à
la r eliure a été considérable, notamment à. la Section des
�-85Sciences où les pél'iodiques - en fascicules acc umulés depuis
1940 étaient menacés de dest ruction. D 'au~re part, les relieurs
ont Q'b tenu de la peau qui rempJacera avantageusement la.toile em ployée, faule de mieux, ces temps derniers. .
Les échanges de nos Annales ont r epris avec les Académies
ct Sociétés savantes de la métr opole; le derni er envoi remonta it à la fin d e 1939. La reprise d es échanges avec l'ét r anger
'ne saurait tarder mainten a nt. Il en est de même pour le
service des thèses qui est à. jour en ce qui conce rne les uni ..
vers ités fra nçaises et nous attendons des inst ru ctions pour
expédi er Jes paquets destinés aux Universités étrangères
Nous avon s pu h eureu sement répondre à l'appel de l'Université de Cacn ct .lui adresser plusieu rs centaines de dou bles
pour reconstituer sa Bibliothèque.
Enfin, en application de la circulaire ministérielle du 25
mai 1945 organisant la collecte des vieux papiers, 840 kgs
ont pu être r écup érés à la Bibliothèq ue et le produit de la
vente a été~ \'e rsé aux Domaines
DONS
La Bibliothèque d ' Ai"\: a r eçu diverses publications de la
Société des Nations, de la Bibliothèque Nati onale, de l ' Institut Colonial de Marseille et des « Services américains d 'in·
formation
de Paris.
:\1. le Doyen RA YNAUD, MM. les Professeu rs BRUN, FABRE,
LEBRET, ·LtONARD, MARCY, -ROSAMBERT, TROTOBA S, M. TONY André
nous ont donné plusieurs de leurs ouvrages. M. de LA CALADE ,
l'érud it a ixois bien connu, a offert .à la Biblioth èqu e un cer tain nombr e d'ouvrages juridiques. Enfin, M. l e bâtonnie r
Alfred JOURDAN, dont le père et le grand-père, celui-ci comme
doyen, ont enseigné jadis à la Faculté de Droit, a donné une
ce nt a ine d 'o uvrages de d roit romain présentant un grand
intérêt pour les spécia}is tes en cette matière.
La Section des Sciences s 'est en richie d ' un nombre importânt de livres scientifiques offerts pa r M. PADov..\..
A tous ceux qui s'intéressent ainsi à notre Bibliothèque,
nous exprimons notre bien vive reconnaissance.
Les envois du Ministèr e se sont élevés, cette année, à une
soixantain e de volumes.
)1
�-
86 -
STATISTIQUE AU 1" OCTOBRE 19·i 5
Crédit s -
:l chat s de livres et de lJé riodiques :
Budget ordinaire . . .... .... ..... . ........... .
Budget additionnel .. .. ..... . .......... . .... .
Su bven,tion exceptionn ell e du Ministère . . . .
436,900,1. 304.290,60
700.000,2.441.190,60
Dép enses diverses .. . ... ~ .. . . . . . . . . .. . . .. ; .. .
Reliure ... . ... . ......... . ...... . ............ .
Tola l gé n é ral
. . ....•..... .. . . ..........
385.000,110.000,2.936.190,60
Volumes .-
Section d' Aix .. .... ............ .. . . . . .. ..... .
Section de Ma rseill e (Scien ces) ... . . .
Section de i\Ia rseilie (Médecin'c et Pha rm ac ie)
106.!l68
56.547
59. 486
223.001
Thè ses :
Section d' A ix .... . .... . .... . . . . ..... . ....... .
91.857
Section de Ma rseille (Sciences) . ...... . ...... .
50.165
97,160
Section de Marseille (Méd ec ine et Pha rmacie)
239.182 '
Volumes commwriqués .-
Section d' Aix ... . ... .... .... . ........ .
Section de Marseille (Sciences) ............. .
Section de Ma rseille (Mêdeci ne et Pha rmacie)
23.183
4.49.
4.874
3"2.551
VoLu m.es 1J1'ê tés :
Sectio n d;Aix . ......... . ....... . .. ... ...... . .
Section de Ma rseille (Sciences) . ............ .
Section de Marseille (Med ecine et Ph a rm ac ie)
' 19.2'7
- 2.()81
1.909
23.387
L es ouvrages usuels mis à la di sposition du public dans la'
salle de lecture ne sont pas compris da ns cett e sta ti sticfUe.
Le service des prêts entre Bibliothèq u es Universit aires a
consisté dans l'envoi et la récepti on de 133 et de 64 vo lumes.
�lapport sur rActivitê
~u
Celtre Universitaire Me~iterraneen
pendant l'année scolaire 1943·1944
a) ENS EI GN DŒ NT SU PEHIE UH DES SCIEN CES
Com me ' tes années précédentes, le Cent l'e U lli vel'sita ire a
organ isé des di rections d' études po ur la prépa ra tion des certi.
ficats suivants
}'1 athémut iques gén ér a les, ca lcuJ di ffél'en tiel
ct intég ral. méca niq ue rationnell e et a pp liqu ée: M. T RAY:': :\RD)
Doye n de la F a culté des Sciences, M. le Professe ur THIRY et
M. Bu~ c . }'Iait re de Conférences, ont donn é ces en seign ements.
li y avai t t r ent e-f ro i s étudiants insc r its q ui su iva ien t h uit
cours mensuels dans chaque discipline. C'était la. dernièr e a nnée de fonctionnemen t de ces co ur s au Centr e UniversitairE:,
En effet. pa r décis ion min isté ri ell e, en daie d u 4 ma rs 1945,
un lnstit u t d ' E t udes Scien tifiq ues, raUaché à la F aculté des
Sciences tI e l' U niv ersit é d ' Aix·)Ial'seille. a été créé à Nice.
Désormais les étud iants n içois qui se des ti nent il l'ense ign emen t supéri eur scientifique a u ront don c un Institut a u ton ome
comme leu rs ca ma r'ad es dù Dro~t et des Lett res.
b) BIBLIO·t H EQU E
La co ll ection des Il Archi ves du C. U. :\1. )) s'es t enri chi e d ' un e
q-uinza ine d e co nfél'en ces donn ées cet h iver dans le g rand
a mp h il héàt l'e. NO LI s l'appelons qu e ces confér ences dactylog r a.
phi ées et br och ées sont mi ses à la ·di s p05ition du pu bl'ic.
c) COU HS DE FR f~)lÇ A LS POUH ETHANGE HS
Ces cours n 'ont pas pu fonctionner du r an t ce tt e a nnée seo·
laire. Les circon sta nces génér a les et .loca les o nt empêch é la
,cli-en tèle scolair e ét ra ngè r e de veni r à Nice et s urto ut d'y
séjourner . On peut néa nmoins espérer qu e ces cours l'ep rendon t dès le début de la p roch a in e ann ée scola ire. d ) COUR S DE LANGUE S ETRANGE RES
Les co ur's de perfect ion nem en t p our l'él ude des litt ératures
et .civf1isa Lion s ét r a ngèr es ont touj ours !bea ucou p de succès.
Nous avons eu , l'h iver derni er, 217 inscript ions q ui se décom posent com m e suit :
Angla is .. ...... _... _... .. ..... . " . . .... .. 130
Ara be . •. . .... . . . , ~ . . . . . . . • • • . • . . . . . . . . . . .
1)Es pagnol , . ... . . .... .. .... . . ... . . . .. . .. . .
14
Ita li en
.. ..... .. .. .... .. ..... . .. .. . .... . 18
Russe . .. .. _.. . .... ... .... .. .... .. .... ...
49
Tota l
21i
\
�-88Il co nvi ent de noter qu ' il n 'a pas été possible d'organiser
cette année des cours d 'allemand faule d 'inscriptions. D!autre
part, on doit souligner le succès des cours d e russe qui ne
comptaient. les années précéden tes que 15 a uditeurs environ
et qui ont vu tri pler leurs' effectifs. Rappelons que ces cours
fonctionnemen t au Centre depuis 1942 j plusieu rs de nos élèves
ont obtenu en juin dernier, auprès de la Fac ulté des Lettres
de Lyon, des certifi cats d' étud es supé ri eures de langue et de
litté ratu r e russes.
el
ECOLE DE PREPARATION DE PROFE'SSEURS
DE FRANÇAIS A L'ETRANGER
Ces co urs ont été suiYis par de nombr eux élèves, bien que
la perspective de trouver une situation à. l'ét.ranger soit encore
lointaine. Cette section a réuni cet hiver 33 él èves, la borieux
et assidus, pour la plupart instituteurs ou étudiants de 1:lnstitut d 'Eud es Littéraires. Voici leur r épartition au point de
vue d e la nationalité et du sexe
Etudiants
Français .......•. .. ...... 5
Américain s ............... .
Belges . ........ . ..... .... .
Esthoniens
Hollandais
1
Italiens ......... . . . ....... .
Roumain s
Turcs ... . .. . .' ......... . ... .
Etudiantes
2(}
1
1
1
2
1
l
Nous n 'avions pas pu organiser, en ju in HJ44, un e session
pOUl' l'obten tion du diplôme de tin d 'études. No us l 'avons
donc r eportée à la fin du premier semestre 'de cette année
scolair e. Cet examen a eu lieu les 1e r et 2 mars, sous la pre_
sidence q,e M. PALA;~QUE, Professeu r à la Fac ult é des Lettres
d'Aix. Hui t candidats s'étaient inscrits; bien qu e "l'examen
ait été sévère, cinq é l~v es furent r eç us ; un e candidate, (lui
/.ltait déjà licenciée ès lettres et diplôm ée d'études s up él'ieures,
obti nt la mention {( très bien Il.
A la fin de l'aJlI~é e sco l ai r~ l'examen régulie r eut lieu
]f'S 14 et 15 juin, sous la prési(Tence de M. Henri GRAILLOT,
Professeur asistant à l'Institut d 'Etudes Littéraires de Nice.
Neuf candidats s'étaient présen tés, six fUl' ent reçus don t -deux
candidates avec la mention (( bien n. Tou t semble indiquer que
les cours de l'Ecole de préparation de professeurs fi. l'p.trange r
sont desUnés à un .succès de plus en plus grand.
�-
89-
f) CONFEHENCES
La séance solennelle de r entrée du Centre a eu lieu le. jeudi
14 décembre 1944, ~ous la prés idence de M. GAU, R ecteur de
l'Université d ' Aix-Marseille. M. Gaston BEIlGER, Professeur il la
Faculté des Lettres d ' Aix ~t Directe ur Régional d e l'Inform a t ion, avait choisi comine s uj et : (( Les co nflits a ffectifs et le
caractère JI .
Pur suit e de c irconstances lo cales, le programme de confé.
rences n ' a pu reprendre normalement qu' a la mi-février 1945
pOUl' se term ine r au début de ma i. Le Cen tr e Universitaire a
pu néanmoins, organiser 30 conférences. Il fa ut soulig ner que
ces cOllférences, en petit nombre par r appor t aux années précédentes, atli rèren t un très nombreux public. A plusi eurs
r e p('Ï ses, et en p:nii culicr pOUl" les conférences du R . P . August e VALE NS I 1'\", s ur Paul C LA UDEL, les g ra dins de !'a'mphithéâ.
tre eta ien t entièrement occupés et bon nombre d'auditeurs
durcut r ester debout. Les conférenciers qu i apportè rent leur
concours a u Centr e ·Uniye rsita ire venaient des Universités
d' Aix-Marseill e, d e Lyon, de Grenoble, de la Sorbonne ou du
Collège de Fra nce
Sous les auspices de la Chaire du )Iaroc (fon dation de Me
Lpopold DOR) une confé l'ence sur (( La vie humain e dan.s le
g ra nd Atlas de Marr akec h )) a été fait e par :.\or. J, \YEULERSSE,
Ma itre de conférences ù la F ac ulté des Lett res trAix.
y ) ACTIVITE I NTI9RNATlO:\'ALE
11 n'a pas été possible, cet hiver,. de maintenir des contacts
" avec les Univ ersités étra ngères et de faire venir à Ni ce des
professeurs ét ra.ngers, §ous les auspices ùes différ en tes chaires
. déjù.. c ,'éées . 11 sera p lus fac il e. au co urs de la prochaine
ann ée sco lai re, de reprend r e cette a ctivité in tell ect uelre internati onale. Signalons, loutefois, la visite, en avril derni er, au
Centre Universitaire, de S. E. M. DUFF ,CO/.?PER, Ambassad eur
de Grande-Br etagne, qui s'est vivem ent intéressé au fonctionn ement du Cenlre et qui a promis de hât er la fondation
d' un e Chairp, Shakespeare.
Emile
MENAGER ,
secrl taü·e .G_én.él'aL du C. U. M .
.-
�,.
�FACULTÉ DE DROIT D'AIX
Rapport des Concours 1945
(pr e.i!!lIté pa r .1/. le Professeur i\IACQ UER OK
ti la. distributio;z svlemlcl!e d es prix de n ovembre 19-151
l\10NSIEUR I.E RECTEUR ..
".\ 1OXSIEt:R LE Do~'"E:\' )
~IES CHER S COLLEGCES,
r
".\IE SDA~IES.J :\ ESDEi\IOIS EIJJ::S.J :.\ fESS iEl"RS.J
La Faculté d'Aix n'a pas tardé, après la libérarion, à r e trOU\'c r
sa physionomi e habitu elle; par bonheur , ses locaux et ses in struments de travail étaÎlnt intacts, son corps en!:ieignant presque
compl et et ses étudiant s re venaient fort nombreux.
Ouverte so us d'heureux auspice s, l'année scolaire s'cs t déroulée dans ' des cond itions, en somme, a ssez normales.
.
En '9-1-4, la fermeture qruta le de la. Faculté, au moi~ de mars,
n'avait pas pf"r mi s d'organiser d ~s épreuves p c concours. Nous
a vion s dû · n ous contenter, pour apprér.i er les m érite!j de - n0 5
étudiant s, de recueillir leurs notes de conférences et d'examens.
Des prix attribués d'une façon aussi anormale n'avaient pas paru
de voir justi~ ierJ l'an passé, un e dî "tributi on sol enn elle.
Cette année, les concou rs ont cu lieu dans leurs formes aC'cou·
tl!mées et· nou s renouons aujourd'hui un e traditio n un moment
interrompue, en procédant, se lon les ; ites, à la distribution des
prix.
Celte prompte repri se de n otre activité est rassuraUle. Après
la gra nd e tourmente des ann éc~ pa ssées, nous vi\'ons des temps
difficiles et pl eins de dangers pour l '3.v .:> nir in te llectuel de nôtre
pays. Les rai sons de réconfort que n ous pouvon s renconll'cr n'e n
sont que plu s précie uses.
11 existe, en effet, il ne faut · pas se le dissimuler, une question
de l a culture fr~nçai se elle cst en danger.
S'agit--il d'une crise passagère sans gravité ? S<t..mmes-nous, au
contraire. en train de perdre, dans le domaine intellectu el, la
primauté que nou s y av ons si longtemps exercé<: ?
Si cette crainte était fond ée. il nou s fau drait réa gir rapidement
et à tout prix. C'est pour la France un e quest>ion vitale
dan s
Je mode nouveau , (lue se partagent de s Etats géants, nôtre
pl ace dépendra moins dl' notre pui ssance maté ri elle, forcément
limit ée , que de nôtre rayonnement spirilue l.
�-
92-
RAISO N S QUI F ON T C RAI N DRE UlŒ CRISE DE CULTURE. - Tout semble act uell eme nt concourir à l'a baissement de
notre niveau intell ectue l. L es conditi on s économiques, ~ iale s et
moral es dan s lesquelles nous vivons, c réent un cl im at h ostil e au
d éveloppement d e notre c ulture.
On pourrait dresser une l ong ue li ste de t outes les bonnes
raison s <lue nous avons de devenir , à bref délai, un peuple de
rus tres.
En réalité, ces raison s n'ont pas toules la même f orce : certa~ ne s SOD t simplem ent te mporaires e t pourraient tout au plus
faire craindre une cri se momentanée; d'autres, malheureusement,
paraiss.ent plus profondes.
1) Le travail intell ectu el se poursuit actuelle ment dans de
mauvaises conditions matérielles. In suffi samment n ou rri s, nos
enfants fournissent avec peine un effort de mauvai s rendement.
~o()u s. l es avo ns vu s, en hivcr, essayer d e travailler dans des pièces
gla cées et, dans certain es villes, lcurs heures d 'études sont entrecoupées d e pannes d'électricité. Mai s t o ut ('"~ ces mi sère s matérielles finiront bien par d·isparai tre.
2) Par ailleurs, combien d'enfa·o ts et de jeunes gen ~, ball ot tés
au gré de la tempê te, ont dû se contente' d 'études interm ittentes
et passer des exam ens sur des programmes restreints. Le s jeunes
gén ération s du temp s de gue rre auron t grand besoin de. compléter
· leur culture : mais en auront-elles le courage, ou- même l e
loi sir ? P en.dant que lque temps nou s auront des classes creuses
dan s notre c ontingent d ' intellectu els.
3) C'est égal ('ment un danger temporaire qu e cel ui qu i résulte
de la crise du paPier les étudian ts arri vent bien difficil ement à
se procurer les o uvrages dont ils ont besoin. Les m aitres , de
leur côté, peuvent difficilement se tenir au courant du mouvement intell ectuel de leur époqu e : beaucou p de revue s s cientifiques ont cessé de paraître. Le s thèses de doctorat , Source de
documentation, n e sont plus im primées ct ont cessé, de ce fai t.
d'êt re di stribuées dans l es Univer si tés.
l'bis nous touchons ici à un problème qui dé passe la crise du
papoier : quand nous auron s du papier cn abonda nce, les revues
scientifiques continueront à paraître au ralenti, et les thè ses
ne seront pas davanta ge im primées, parce que les frais d'édition
sont considérab les. L'augmentat ion des prix en ce domaine risque
d'avoir l es plus gra \,.('s conséquences : les livres se vcndent
très chers ; aus si les Français lisent-il s moins . .
Il est possible que , relativement au.'.: autres produits, le prix
d es li\'res n'a it E.as tellement augmenté : mai s, dans une économie de mi sère comme est actuellemem la nôtre, les parriculiers
qui arrivent pénibl ement déjà à payer le s obj ets· nécessair es .à l eur
existence, hési tent à a cquérir le superflu. Or, la cu lture est
un luxe.
4) C e luxe est sans .doute pour notre pays quelque chose
d'essentiel : ce qu e l'étranger atte nd de n ous, ce sont des objets
�1
[3 -
de luxe, nos vins, nos articles de mod e, mai s all ~s i les ocune5
d e nos artistes, les travau..x de DOS sava nts. U ne détres"Sc éCQnom~
que prolongée n'affecte rait pa s de la même façon ces deux ordres
nos vign obl es continue raient probabl ede production de luxe
ment à fournir de bons vins ; par contre , notre. production
intell ectue ll e d sque ra it bi en de devenir c1 ari rsemée et médiocre.
Car le s art s et les sciences n e prospè re nt pas dans la mi sè re.
Les grandes époqu es d e l'esprit ont été des ép()(IUeS de prospérité matérie ll e: au siècle d'Auguste correspond la Paix Romaine ,
. au siècle de L ou,is XIV, Colb?rt et l 'essor pu oommerce fran çai s
- et le gra nd siècle du progrès scient ifique, le 19we siècle, a été
l'âge d'or du machini sme. Art iste ~ et sa va.nt s peuvent être pa uvres
mais il faut que la société qui les en toure joui sse d' u ne
certaine a'isance. U n peup le harce lé par d 'impérieux besoi n s m,atérie ls n ' a pas le loisir de s'intéresser a ux production s dél icate:;
de l' esprit.
s) L ' éJrorme appa u" ,o ri sscment d ont notre pays souffre du
fait de la guerre - con stitu e pat· conséquent une menace pour
notre culture. Ell e es t encore aggravée par le boul ev crsclIull t
social que provoqu e la situat ion économique . Car, en dé finiti ve ,
ce sont les inte ll ectue ls qui pâ tisse nt le plus durement de la
détresse matérie ll e dcs temps présent s : la rémunérati on de leu r
travai l n'a sui vi que timidement e t de très loin la cou rbe a ~c e n
dante des pr ix Ct des salaires.
A forc~ d'être mal payés, les inte ll ectue ls finir ont par perdre
même la con sidération ~ociale dont il s étai ent naguère ento urés . .
Si ce phénomène devait enc ore s' accentuer, o n p eut se deman de r ce que devi endrait la culture fr an çai se
rares sera ien t l e ~
parent s a ssez déra1sonnabl cs pou r impose r à leurs enfa nts de "
é tudes coûteuses, lo ng u es et pén ible s, q ui ne devraien t conduire
qu 'à des s ituati o n ~ m a l r étribuées et peu con sidérées.
RAISO N S D'ESPERER
Par bonhe ur, ce d a nger n e parait pas imminent : car, pou r
le moment, n os écoles et nos ' facultés, loin d 'être désertées ,
souffrent plutôt d·en combrement. C 'est un fait qui semblc défi er
la l ogiqu e. Ce phénomèn e paradoxal nlest pas .inexpli cabl e.
Il y a san s doute c hez bea ucou p de Françai s, un fond d'optimisme plu s o u m oin s con ~cient : o n espère que tout finira pa l
s'arranger ; on pense que les intell ectue ls, aprh avoir t raversé
un moment difficil e, trouveront d 'un e façon ou de l"autre à ~ e
caser honorablem ent dans l ' organisat-ion s.oci ale nouvell e.
LI faut .surt out tenir compte de s vi eille s t radition s auxqud les ..
beaucoup de famille s frança ises re stent fidèl ement attachée s : des
siècles de culture intellectuelle ent enraciné dans nos cœurs cett e
croyance que les choses de l'esprit som , d' une façon ahs olu ~, a u
sommet de la hiérarc hie des valeurs et qu'elles y demeurent en
dépit. des vici ss itudes choq uant es de notre temps.
�94 La culture française ~era sauvée par les clercs qui ne . rahî ssent pas, parce qu ' ils n'ont pas perdu ia foi.
Nous pouvons encore rencontrer dans n os famill es !les jeun es
qui ne cherchent pas les métiers les plus lucratifs, mais qui d ésire nt consacrer leut vie à la forme d'acti\"ité qui leur paraît la
pl us nob lc.
Un tel désintéressement. un e telle élévation de sentim ent s ne
peuvent se rencontrer que chez une élit~ assez restreinte.
Ces con sidérations nous conduisent à imagin er cette vision
d'avr nir : le flamb eau de la c ul ture française fermement ten\}
par des intellectuels peu nombreux ma is d e haute qualité
EXQUE TE OBJECTIVE.
?o.bis ne nous laisson s pas aller à des anti cipations toujour~
hasardeu ses et revenons au présent.
La culture française est-elle d è~ à présent en baisse ? Q uel
eSt actuell ement le niveau int ell ectue l des jeune s ?
P our l e savoir, i l faudrait procéder à une vaste enquête qui
dépasse nos compétences et nos m oyens. ?\'I ais une enquête ' sur
un secteur limi t~, ...- notre Faculté de Droit, - est déjà s u scep ~
ribl e d 'a pporter que lques indications.
P our nous fa ire une opinion, nou s disposons de deux élém ent s
d'investigation
les examens et les concours.
Le s concl usion s qu'on en peut tirer sont peu concordantes
ce la tient au fait que l es examens n ous mette nt en contact al-CC
la m~sse des.. étudiants, les bon s et les mauvai s, tandi s que ks
concou rs nou s font connaître les meill eu rs.
LES EXAMENS.
Si Pon deva it juger du nil-ea u de culture des jeunes en sc
basant sur les examens, l' imprrss ion se rait plutôt fâcheuse, aussi
tÂen dan s notre F aculté qu'ailleurs.
Il suffit pour s'en convai ncre d'entend re l e~ dol éances des examinateurs de toutes c atégori e~.
On objectera peut-être que les examinateur s se sont toujour",s
lamentés et qu 'il s' agit somme t Lute d' un tic professionn~l.
Malheureusement leur opin ion pessi mi ste se trouve confirm ée
par des documents écrits irréf utab~e s : le .. compo~ îtions d 'e x a~
men s.
Elle s prouvent au moin s une chast' c·est qu e, parmi les jeunes,
bien rares SOnt ceux qui réu ss iss('nt encore à s'exprirre r corr<~c
tement en français. K os grand s-parents aimaient à dorrner un
tour élégant à -leurs moindres billets nos enfant s sont brouillés
avec l' orthographe commr. avec la syntaxe. Leut langu (\ quand
e l1 e n'emprunte rien à rargot, eSt d'une pauvreté désolante : di sposant d'un vocabulaire réduit : il ~ util isent l es termes de la
�-
95-
façon la plus impropre. Cette confusion du langage correspond
à une confusion des idées
beaucoup de candidats sont incapa
bles. de faire un exposé clair et méthodique.
N 'a-t-on pas reproché naguère à resprit françaIs, trop logique
et tiop cartésien, d.e manquer de mystère et de fantaisi e ? Hélas, .
que de mystère et que de fantai sie dan s les compositions d 'examens!
J'ai tout de même peine à croire qu e le génie de la ra ce ait ;l
ce point déserté l'âme de nos enfant s.
Le plus souven t J'obscurité du sty le tend , sans y parvenir, à
dissimuler l'ignorance du candidat
i l ne s'agit pas d'un \'i çe
de l'esprit, mai s d ' une insuffisance de .;onnaissances. Au surplus,
ne perdons pa s de vue que ce sont des ét udiants du temps dr'
g u e rn~, ceux que j'appelai s tout à l'h eure ({ les classes creuses Il.
Et -~-a.r~i ces je.u nes qui ont trava'illé dans des conditions sOu\"ent peu favorables, il existe tout de même de très bon s étudiants : une él ite qui remporte d es menti ons aux examrn s et qu e
nous retrouvon s aux concours.
Ceux-ci dénotent uri niveau de cultu re très convenable, proba·
bl ement pas inférieur à celui des concours d'avant la guerre.
C1est l' impression qui se dégage du rapport que j'ai main tenant l'honneur de vous présenter sur les conçours de fin d'annér.:.
Résultats ,des Concours
1
COKCO U RS DES TROIS A:\KEES DE LICENCE
•
. ' PRE~!IERE ANKEE DE LICE XCE, - DROIT ROMA'" ,
Les concurrents âvaient à traiter d e Il l' évolution de la conditi on
j uridic{uc du mineur de :!j ans )). Il s devaient donc expose r les
:--:
diverses mesures' élaborées par If'_ droit romain en vue de · la protection de s' sui JI/ris) so rtes de tutell e, qui Q'ont pas encore atteint
l'œtas legitima . Mais le HbeHé du suj et devait les - conduire à
étudier surtout l'eHet de ces ll!c surcs sur la condition juridique
du mineur. On sait que , pendant l ôngtemps, la capacité ~ du
mineur n e fut pas atteinte en principe j cependant les in stitution s créées ou utilisées en vue de la protection du minr .ur tendaient forcém ent à restreindre sa capacité : il pe s'agit d'abord
que .œ une restriction de fait, mais, en fin d 'évolution, le mineur
'de 25 ans apparaît bien <:omm e éta nt, en droit , partiellement'
. ' incapal:..le et, dè s lors, sa' condition re~s emble beaucoup à celle
de l ' impubère e n tutelle.
Le problème se po se dès qu'inte rvient. à l'ép oque de Plaute, la
vieille loi Lœtoriit. Mai s' il est surtout lié au problème de l'ori-
"
�-
96 -
gill e de T'extension et de la généralisation de la curateJlc, problè~
me qui n'est pas encore complètement éclai rci. Questions déli·
cates dont l'expost exigea it une ronnaissance approfondie d es
sources et des études critiques dont clles ont fait Pobj~t.
Une seule composition a pu être récompensée, ce lle de :M. Marceau LOXG.. et c'est un p"remi er prix qu' obtient cet excellent étudiant qui devait s'adjuger aussi (nous le verrons tout à l' heure ),
la prix Ve rmond. Son travail n'est pas sans défaut et le contraire
serait étonnant p ui squï! s ' agit d' un étudiant d e Ife a nnéè et qu ' il
a,-aît à trailer un suj et difficife. On peut notamment lui reproch r r quelques lacunes ,dan s le paragra phe con sacré à la loi Lœtoria et constate r qu'il fait preuve d'un e certaine maladresse en
abordant J'histoire: de la curatelle. :\ Iais, dan ~ cc tra vail rédigé
avec soin, la conception d' ensembl e .du sujet est exacte , les dévelo ppem ents sont bien ordonnés et l 'auteur, recouran t non seulement à se:~ -souvenirs, mais aussi, et fort judicieusement, aux
tex lCS mi s à la di sposition des concurrent s, a su rasse mbler un
grand nombre de détail s précis dont certains. son t fort intérc .. sanl s.
HISTOIRE nu DROIT. - L e deuxième cencours pour la premiè re
aunée portait su r l" Hi st oire du Droit, avec le suj et su ivant li La
sowv crf,;neté royale du XIne à la tin a.u xv t siècle li.
Aucune récompense ne se ra attribuée : l es quatre c<;lmpositi ons
(ju Î ont été remi ses ont paru tout à fai t in suffisantes.
," IJEiJXIE~IE A:\l\EE DE UCE :\CE. - DROIT Clm..
es étudiants de seconde année ' eur~nt ~ traite..r, pour le concours
oe droit civil, du (1 rôle du sil enc e dans les coutrats )).
Ce sujet leur posait un problème qui n'est pas mêm e concevable . dans un droit formali ste, où la volonté des individu ~ n 'est
pri se en con~idération que quand e ll e sc manifeste par l'emploi
de certaines solennités.
>
La quest:ion ne peut auss i se poser que sous. forme d'exception.
au princi.pe, -dans un droit des obligations fo nd é sur la décl aration de volonté, -. le droit all emand !"lar exempl e.
Mais dans un droit comm e le nôtre, plu s attaché aux considération s m orales et psychologiques, où c'est la volonté interne de
l'indi,-i du qui est le fond pmen t de l'obligation, on doit se demander dan;; queHe mesure le s ile nce des partje s à uri contrat peut
être pris" en con sidération.
-
.
.
Cette qut:,:stion s.e -pose mê me sous un double- aspect . il faut
5e demander toùt d 'abord · si le si lence peut ~tre considéré comm e
un m ode. d'expression -du consen1 C;1;I('ut4 dans q.uelle p1esure le
droit peut prepdre à son compte le proycrLe : Il Qu~. ne dj.t "mot,
consent ))~
...
- ' ~"
#
,,
1
Il faut se demander également si l e silence, gardé· par l'une
des I?art~es au moment de la fo rmation du contrat, ne peut pas,
dan s certains cas, être con sidéré comme une d e:s. formes du do l
�-97 ct devenir ainsi un e cause de null ité du co ntrat ·c'est. le problème
de la réticence. Il peut dO!lc y 3\'oir uri silence créateur d'obligations et un ~ilence destmcteur d 'obligations_
li semble bien que la jurisprudence réponde en principe négativement à chacurl't: de ces -questions.
:\lai5 il a été apporté à cc principe des excepti ons si impo rtantes, soit par la loi, soit par la juris prudence elle-même, qu 'on
peut se demander aujourd'hui quelle c~t la portée exacte d e ce
principe.
C'était pour les con currents un e d es tàches les p lus importa.ntes, les plus délicates aus si, de faire l'analyse de. cette jurisprudence.
La composition 'lu; a é té classée la premièz:-e, es t ce lle d e
1\1. Pros per 'VEfi.J.. Le5 deux aspect s princ ipaux du suj et so nt
bien dégagé s, les dévelop pement s o rdonnés et judicieux, l'état
exac t d e la ju r isp r udence sur chacune d es . qu estions malheu reuse ment mal co nnu. ~ I ai s le jury n'a pas hésité à déce rner à cc
tra'-ail un premier prix , à cau Se de ses qua li tés d e comj>osition.
Un deu:"ième prix est attribué à ::'oUle :r..-licheline COYE, dont
l'exposé d énote une oonnai ssa nce plu s comp lète de la jurispru dence
mais les (IUalités d e présentation et d e sty le sont moins
marquées que dan s le travail précédent.
Une première mention est décern ée;\ l'Ille Christia ne A UBE ,
qui a bien dégagé les deux aspects principaux d u suj et mai s les
a présentés dan s une· introduction embarrassée et un ]X:u longue .
:.'IL Pierre VAYOÉ obtient enfin une jeuxièmc m ention pour un
travai l qui dénot e d es connai ssances sé rieuses, mai s d on t le plan
n 'est pas heureux ct comprend des .développements hors du su jet.
ECOXOi\IIE POLITIQUE. - / Le d euxième concou rs pour la deuxième année portait sur l'Economie polilique.
Les étudiants eurent à tra iter du Il rôle du Crédit dans l'Economie ;l1 tematiollale ,) - suj et d 'actuali té qui exigeait à la fois des
qualités d'exposition et de composition - et des connai ssar;a.,ces
précises, pour être traité d' une faç on suffi sante.
Il convenai t de rappe ler dans l'introduction le rôle du crédit
dans l"économi c national e- (;t les principales fonne s sous l esquell es il se présente ; puis d ' exposer rapidement qu'il a pris
un essor au moins.,. 3ussi impo rtant dan s. r économie internati onale,
sous des form es appropriées. Ceci cond uisait à constater que,
dans r économÎ(' na t·ionalc comme dan s l'économie internati onale ,
le crédit e st à la fois un facteur d'expansion de l'économie ct un
facteur d'in séc urité ct de fragilit é .
J O Le crédit permet à la foi s l'expan sion du ·commerce inteFnational et l'expansion de la production international e. Expansion d_u c-om merce -international : . non seulement le crédit, par
acce ptation , permet d'intensifier tes échanges internationaux,
•
�-
98 -
m~is_ I:analys.e du lTl,écanisme d\t èhange permettait de montrer
qü"ê le crédit- est susceptible de simplifier les règ lements IDterna·
{jonaux et d'assurer la stabilité des c.hanges, sans laquelle il
ne . saurait y avoir d'échanges importants.
Il convenait d'étudier ici Je mécani sme dlt.S tirages en blan c,
de l a politique du maniement du taux de l'escompte et de l'étalon
de cbange or.
Le crédit fa ci lite également l'expan sion de \a product ion
internationale
les prêt s internationaux ont permi s, à diverses
reprises,
mise en valeur de p~y s neuh. et la m~5 e en état
de pays éprouvés par la guerre Ou la crise.
'20 T ou tefoi s, le crédit introduit dans l'économie intern ationale
des élém ent s de fragilité ct d' insécurité.
Un volume exagéré de crédit conduit lOut droit à l'inflation
de crédit : l'expéri ence généralisée de l'étalon de change or,
après 1914, en est une pn;uvc suffisante . Un mauvai s u sage du
crédit conduit , par ailleurs , à s'en servir pour spéculer sur les
changes, pour assurer la domination économiqu e et politiqu e
des pays prêteurs sur les pays emprunteurs . D'autre part. les
pays prêteurs ont ép rouvé de gra\re s dé5lil1u sio n s avec les créd it s
gel és ou bloqués.
On pouvait montrer en conclusion l ' Qtilité d ' un contrôle
international du cré4it et montrer comment les plans \\iHITE et
KEYl',.'ES, comment Pactc final de la conférence de Bratton W'oods
s'efforçaient de le réali ser.
Sur cinq compositions, une se ul e a été jugée digne d'une
récompense, celle de M. Jacques ACDI~"ET~ et e ncore, n'a-t-il
obtenu qu'une troisième mention.
Il a eu le mérite de comprendre le sujet dan s ses gran dt?s
lignes, encore qu'il n 'ait parlé ni des risques d'inflation de
crédit, ni dc l'étalon de change-or. Par ailleurs, son plan est
- assez artificiel et Fintroduction manquée. Il faut constater, tine foi s de plu s, que les étudiants de licence
travaillent beaucou p moins l'économi e politique que les di sci plines juridiques et ont du mal à traiter convenabl ement les suj tts
qui s'y rapportent.
la
3' ANNEE DE LICENCE
1. -
DROIT Cl"JL.
L e sujet était le suivant : If Dégages et apprécicB lcs principes
qui régissi"ill le règleÎue1ll du pasSif htu}dÎtaire en Droit fran-
çais
Il .
Il fallait faire une synthèse et n on un exposé de la réglem ent ation en vigueur, La difficult~ consistait. ;l .éviter d'~ntre; dan5
les ~é\ ai l s et à se borner à dégagèr. l es principes fondamentaux
·qui sont à la base du. systè!ne françai s.
�-99 -
•
L'intitulé du sujet en iodi.q uait le plan. p~ns . une introduction,
il fallait -rappele( brièvement les ~iverses. ~~ r~tion~ ' q'u~ ' ~om
porte la liqu.idation d'une succession "e t indig~er · que le r~gle
ment du passif héréditaire est l'opération la plus· iD:tporÜintc.
C'es t sur ce point que la législation français~ · prête le p:lus à
di scussion. Les insuffisances proviennent du fait que le législateur s'est basé ~ur une notion traditionnelle, mai s qui n'a plus
de rai son d'être aujourd'hui : la notion romaine de continuat!ion
par l'héritier de la personne du d éfun t.
,
Au système français de la succes.sion à 13l personne s'oppose "
un système consacré par certaines légi slation!i étrangères; n ot.a.m ....
ment par le Droit anglais.
'
Quel est, de ces .deux: systèmes, celui qm mérite de "rallier
les préférences ? Telle était l'idée directrice et ql,le ~evait marquer le pla n .
U ne prE:; mièrc partie devait être consacrée aux principes qui
régissent le règlement du passif héréditaire en Droit françai s.
Troi s principes découlent de la fi cti on de continuation pa r
l'héritier de la personne du défunt :
a ) La confusion des patrimoines, (lU~ a pour conséquence l'obligation indéfini e aux dettes ;
b) La di \' Îsion d e plein droit des créances et des dettes ' i
c) L'absence d 'une' procédure collective"de liquidation analogue
à ce lle de la faillite ou de la liquidation judica iire.
Dans un e deuxième part ie; il fallait apprécier ces principes
en les rapprochant des principes diamétra lement opposés qui
découlent de la notion de succession aux biens, Il fallait montrer
que le sys.tèm e frança1s a plus !l'inconvénients que d ' a.vantages
et que le's palliatifs résultant du bénéfice, dïnventair~ et du
ténéfice de la séparation des patrimoines sont insuffi sant s.
La conclusion était qu ' une refonte d'ensemble est
n~ c('ss air e
en l'inspirant de l'exemple des législations qui ont c9 0 ~ ac ré le
système de la success ion aux biens, qui est fondé Sur la notion
de patrim oine d'affectation,
Onze copies ont été remises. Quatre s.eulement ont é té retenues,
parce que seules ell es contenaient une synthè se et non une 'analyse
des tex,.l:es du Cod e civil.
" "
Le premier prix a été attribué à :\1. Sacha GELL.ER, Le mérite
de cette composi tion e~t que Fauteur a évité ·de sc p~j-(J'rc dan s
les détail s, 11 a su dessiner le sujet et se borner ."à l '~ xposé et
à l'appréciatiob d~ s principes . .Le plan eSjt ~ sa,tisfai~ant', Bons
dé veloppements sur le parallèle entre le système' de la succession
à la personne ct celui de la succession aux biens, ain si ' que sur
la c.ritique de la .notion su r~nné e de continuation par l"h érit ier
<;le:; la personne du défunt. Les insuffisances dû ·. Mnéflc"e (jiihventaire e~ _du bénéfice de !a &éparati on des pa'trünoin'es ont été
bi,c n mi s'es .cn '':Imière, c'ep~ndànt , ont peut' 'relever 'd~'ih'S d Itc
<;0fJ"! JZ't?sition des longu urs en cc
~~n cCr,-?~ ~' effet ~" ci édal"atif
7
quL
~
�Hia ou tran·~ I~t ~f . du . partage qui était hors du &ujct . Par contrr,
l'auteur a été trop breJ sur la divi sion de plcin droit des dettes
ct ' sur l.~ procédure de lîqui"d ation en cas d'acce ptation pure et
simp le, ou ' d'acceptation sou s bénéfice d'inventaire. Dans t'ensemble, la composition de :M. GEI.LER témoigne de ~é ri c u ses . qual.ïté s.
Le deuxième prix a été déccmé à :.\.1. BRETENET. Sa composition
est très voisine de celle de l\I. GELLER. Elle tém oigne des mêm es
qual ités. Le sujet a été bien compri s) clairement exposé, le plan
est rationnel. Les i.déc$. gén érales sont bien dégagées. 11ai5 l'intr oduction est trop brève, dépourvue d'originalité et d'a mpleur.
il fallait, dan s une conclusion, insi ster sur la nécc.:;s ité d ' une
re fonte d'ensemble des textes du Code civil, qui ne sont plus
en harmonie avec la conceptio n mode rne de patrim oin e affect ation et avec les bes oins d c la pratique.
Une première mention a été obten ue par :\1. "LUETTE .
Le
s·uj et a été bi en co mpri s. Le plan est satisfaisant. Les principes
ont été bien dégagés. L'aute ur a su ne pa s entrer dan s les
détail s. Mai ~ on relève dan s sa compos ition d es longueurs au
début, des déve loppements trop brefs Sur les insuffisances du
bénéfi ce d' inve ntaire et du bénéfice de la séparation des. pat rimoines. Il n 'a pas rattaché le système de la succession ~ la
personne à la notion de patrimoine pe rsonnal-ité et le système
de la succession aux bien s à ceHe de patrim9ine aHectation.
Une deuxième mentiûn est attribuée à Mlle SAUVA:'l. Sa composi tion est claire, bien construite. Mai s ~ 'a ut (' u r n'a pas, dès le
début, mi s en opposition le systèm'e de la succession à la personne et celui de la succession aux bi ens. Ces deux systèmes
n'ont pas été rattachés à la notion de ratrimoine-personna l ité
et à cell e de patrimoine-a ff('c'tation . • les troi s principes qui
régi ssent le Droit frança is n'ont pas été mi s suffi samment en
lumiè re
confusion d~ s patrimoines, division de pl ein d YJit
des créances et des dettes , absence d'une procédure coll ective
de liq uitlati on. Des dével oppements trop bref s Sur les insuffisa nces du bénéfice d'inventaire.
II., - DROIT IN1'ERKATIONAL PRlYÉ. - Le suj Ct à traitcr était: Il La
loi · du domicile ~ sa comPétence eu. ma/.ière de conflits de lois n.
Six copies ont été remi ses, Cinq ont été réco mpen sées.
La compétence de la loi du dom ici le en matiè re de confl its
de loi ~ à' ev olué depuis la fin du '3' siècl e jusq u' à nos jours,
en liai s~ n avec les tendances générales du Droi.t international
pri \'é ' territo,:"ia lité ou personnalité des lois.
Cette compétence, qui était très large dan s l ' anci ell Droit français, parce que la loi pe rso nnell e se c(,Jjfondait al'Cc - Ia l oi
du dom,ici.le, <;l 1J1arqué un déclin dan s le courant du 'ge siècle,
so us rInffuenc'e de J'éveil de la not ion de nationalité,. à fa suite
de la Rév:olution de 1789 et de la doctrin e libérale de la personnalité relatiye des lois. La loi du d ~mic ile a été supplantée e n
ma iierc ·d 'état ct dl' capacité des personnes, -pa r la loi nat ional e
•
�~
101 -
de l~ntére ssé. Ell e cst devenue une loi de second plan. Ell~
est appelée "néanmoin s actuellement à remplir un e tripl é fonction:
fon ction prindpal e, fonction suppl étive et fonction ete renforcem ent. On con state, cependant, en France comm e à' l'étranger,
un regain de la compétence de la loi du d omici le sou~ l'influe nce
des besoins de la défense national e qui ont déterminé un retour
à la territoïialité re lative des lois.
Sur la base de œs idées, généra les Je plan p ouvait êtré le
suivant : ) 0 compétence de la loi du domici le dan s l'ancieill
Droit français ; 2 ° sa compétence d' a prè s la juri sprudence française actue lle ; 3° !Sa compétence dan s le s légi slati ons étrangères
qui identifient la loi pçrsonnelle à la loi du domicil e.
Un premier prix a été attribué à 11. C..\RRI..\ S~ qui a fait une
excellente composition . Il est le seul qui a it adopté le pl a n
ci-dessu s indiqué. Il a traité le suj et a vec maîtris.e. Il a su dégager ~e s idées générales, fo rmul er d es appr~ciati on s per~nnelles
qui témoignent d ' une con nai ssance a pprofondie du Droit internationa l privé. Il a nettement di stingué la triple fonction de la
loi du d omicile. 11 n'a. pas ~uffi sa mm e n mis en reli ef, cependant,
la prépondérance qu'il convi ent d 'accorder à la loi nationale
de l' intéres sé, plus qualifiée qu e la loi du domi cile en matièrè
d'état r t de capacité des personnes.
Un deuxi èm e prix a été décerné à :\1. Sacha CELLER, Sa composition tém oigne de sérieuses qualit és r t d'une connaissance
approfondie du Droit internation a.l privé. L e plan ad-opté est
fo ndé Sur la di st inction entre la fon cti on principale de ]a lo i
du domicile et ses fon cti on s secondaires. Ce plan a l'inconvénient de sa crifier l'évol uti on hi st orique, qui e st la partie faib le.
L 'auteur , d'autre pa rt, n 'a pa s donné une place suffisante au
rfi le de la loi du do m icile dans les pays anglo-saxons. La conclusi on est Lonne
la loi na tional e est plu s quàtifi ée que la loi du
dom ic il e pour régir les c onf1it ~ de lois en matière d)état et de
capac ité des personnes. Ct en matière de successions.
U nc première mf" ntion a été obte nue par 1vUle CHJo:NEVliZE- L e
:s uj et a é té bie n compri s. Le rôle d·e la loi du domici le dans l 'an cien Droi t françai s a été bien décrit , a insi que sa lia ison à la
notion de territorialité, L ' auteur a fait, en ce qui concern e lt!
Droit fran çais actuel, la di stinctio n entre Jes trois fonction s
de cette loi. ~Iai s la compétence de la loi du domicile dans les
pays angl o-saxons a été passée sous , silence, ain si que le problèm e du renvoi en matière d ' état et de capacité de personnes.
Les id ées général es sont bien dégagées.
Une deuxième me ntion ex œqu o a été at.:cordée à :M lIe CORRE
et à 1\'1. VIALATTE. La composition de Mlle CORRE témoign e
de connai ssances suffisantes. L'e ssentie l est dit. La triple fonc- "
io n de la loi du domicile a été bien exposée, Mais le plan est
critiquable : l a le rôl e de la loi du domicile en matière d'éta t
ct de capacité des perso nnes ; 2° son rôl e en mat ière de meubles
et de successions mobilière s. L 'évolution n 'a pa é~é dé~Tite d'un <,
�102 faço~ assez nette. Le s développe ments relatifs aux législati ons
anglQ-saxoones et à la matière du ' r envoi, sont trop -brefs. La
co nc~~ s ion est satisfaisante.
M . .yIALATTE, a su dégage r les idées générales. Le plan qu'il
a a.clapté est logÎclue ( 1° rôle de la loi du. domicile dans l'ancien
Droit français j 2° &OD rôle dans le Droit .actuel). Mais les développements relatifs aux pays anglo-saxons e t au problème du
renvoi sont trop brefs. Il a bien distingué la triple fonction dl'
cette loi. -n fait .preuve de personnalité dans ses appréciations. Sa
comp6s'~tron témoigne de connaissances sérieuses. Sa conclusion
cst bien pré!lentée;. On relève, cependant, quelques lacunes,
notamment en ce qui concerne les conflits de lois relatifs aux
meubl es et à l'aptitude des étrangers à avoi r un domicile e n
F rancC',
II
CO N COURS SPECIAUX
PRI X PITTI-FERRA N DI
Po ur le PRIâ DE PITTI-FERRA ~l)J, le ~uj et du co ncour ~ était
{( De la mesure dans laquelle les conception s du sé1lateur
Bérenger ont été adoptée par le Droit crimin el français », Il irn'i tait à: réfl échir de manière personnelle sur la loi "du sursis
et sur les réc id i-\T~es correctionnell es qui ont correspondu à la loi
du 2'6 mars 1891.
Il fallait montrer que, sur les deux terrains, le promoteur de
la loi ne vi sait _qu' un scul but lutter co ntr ~ la récid il-e,
Il avait pu fair e aboutir un e notion de sursis origina le, bi en
différente des concepti ons anglo-américai nes, et dont les grandes
lignes devaient être indiquées_ Il av ai~ rendu llrécise et plus
sc ientifique ~ a {( grande récidive correctionne lle 1', créé le. cas
nou\-eau de la (( petite récid ive correctionnelle 1) et fa it admettre
à son -sujet un e sanction de: caractè re progressi f.
Cepe ndant , son projet, lors de travaux préparatoires t rh laborieux, et qui n'avaient pas duré moins 4e sept années., avait été
fo rtemen t remanié et bouleversé.
D'autre part, la jurisprudence et la récente légis.lation SOnt
i n ten renues à leur tour.
Si bien qu~ n otre Droit présente des insti tutions assez diffé_
rentes d~ c.e lles que Bérenger ava ient préconisées en 1884.
Un ' plan possible consistait à en visage r dans queUe mesure
on ret rouvait les co nceptions du sénateur Bérenger
\ 0 " dan s la
l? i du· 26 mars' I SgI ; 2 ° à l'é poque récente.
1° Relativement au texte de 1891 , il e.üt fa.llu montrer le surs is
a pplitable a.u.x amendes, con traire ment 3\lX vœux du promoteur
de la' ioÎ. · Cependant, on fa it exception pour les 'a mendes fiscales_
�-
103 -
Quant à la (( grande réc idive correctiont;lellc !I, on avait rétrecl
son champ d'application et écarté la _sanction plus sévère qui
avait été proposée. Si la (( petite récidive correctionneUe )).
entraînait la sanction .progress ive e t créait un nouveau cas de
récidive, la jurisprudence n 'appliquait le doublement du maxi.
mum de la peine qu'en des cas exce ptionnels ! Et la loi, d'autre
part, ~n permettan t l'octroi des circonstances a tténua ntes, con t rai.
rement au projet primiti f, dans. l ' un et Fautre cas de récidiv e
correctionnelle, les avait privé s de presque toute leur efficacit é.
On admettait trè s largement l'institut io n indulgente du sursis,
mais on dépouillait de toute sévérité les récidives correcti on.
nelles.
Et la juri sprudence ap pliqua le sursis li bé ral ement , tout en
se servant peu d es récidive~ correc t ion nelles.
2 Q L'évolution récente et si
profonde de vôtre droit a ll ait
encore tran sformer tout ceci.
On devait souligner la multiplica tion de s mesures de sûreté
e t l ' importânce qu'ell es ont prise, le p lus souvent en tant que
peines complémentaires. Comme l e sursis ne s'applique pas à
c{' ll~s-ci , il en est résulté d es solutions d'un assez grand relief Ct
d'un caractère assez nouveau.
Ce n' est plus s.eulement aux amendes fiscales que le sursis
ne s'applique pas ; c'est aussi à quantité d' autres a mend es ,
notamment en matière de ravitaill ement et de contrôle des. prix,
d'après la loi du 14 septembre 1941. La même loi a été jusqu' à
exclure le sursis relativement à toutes les infractions (( d e nature
à nuire à l'unité nationale, à l'Etat ou au peup le français n.
Quant aux récidives co rrect ionnelles, e lles sont ·éclipsées d-ans
la loi et dan s la pratique par les di spos itions a ppliquant la rel égation, parfois sur le seul terrain de l'état dangereux, voire
même par l'interneemnt administratif d es individus dangereux.
Cependant, on rel è \re des re virement~ et des hésitation s : ain si:
;'ordonnan ce du 28 juin 1945 a constaté la nullité de la loi du
q septembre 1941 et de sa large formu le d'exclusion du sursis.
Au total, . le problème est po~é de s avoir si l'on doit, en ce!'
matières, s' attacber) comme faisait l e sé nat ~ ur Bérenger, à des
donn ées surtout indi vi duelles, ou à des tendances sociales.
De s trois copies remises (une à Aix et .d eux à Nice), une seul e
a été retenue
celle d'un Niçois, M . Pros.per \VEILL... qui fait
preuve de connai ssances sérieuses, a le tort e ssentie l de n'avoir
pas traité le ~ujet proposé d 'une manière suffisamment directe.
Que cet excellent étudiant, déj à cité par ailleurs dans notre
palmarès) le sa ch ~ bien : (( Un suj et, c'est un ordre qu'on reç()it Il.
Pour l'avoir oubli é, au lieu d' un prix auquel peut-être il aurait
pu prétendre) il ne lui reviendra qu'u.ne simple . mention.
-
.
�•
- 104 PRIX LAURENT FILHOL
11 est déc€rné, cette année, à ~1. Pierre CARRIAS,I qui a obtenu
aussi le premier prix de Droit international privé. Le s ujet du
conco urs ' était : 1( Le rôle de la publicité Ctl Vroit commercial ))
La composition de )1. C\RRIr\S s'est fait remarquer par sa clarté
et par sa méthode. Les idées généra.les ont été bien dégagées. dan s
l'introduction.
11 a étudi é successivement : Iole rôle de la publicité en Droit
commercial ; 2° les diverses instituti on s qui ont été créées à
cet effet par la législation françai se j 3° les sanction s du défau t
de publicité.
II montre, dans sa conclusion, que tout n'est pas parfait en
cette matière et -il précise les réform cs qui pourraient utilement
être apportées au Droi t commercial français.
Dan s l'ensemb~e J cette compo~ition témoigne de sérieuses
qualités.
PRIX
VER~I()!(D
L e sujet du concours pour le prix Ve rmand était ainsi libellé :
(( L'exécution des jugements aVflllt l'introdllction de la procédure
extraordinaire Il. Les concurrents devaient non seulement connajtre avec précision plusieurs ques tions du programme de Droit
romain de }Jremière annéC' la (1 mauus mjectio ;tldicati " , l'action
CI judicati )), la Il vellditio b0710rutn
il leur fallait aussi fair e
un effort de synthèse pour esquiss er · une é\'olution qui s'est poursuivie à travers les deux systèmes de procédure connus des
Romains avant la procédure extraordinaire.
Les progrès de la procédure ont rendu l'exécution plus satisfaisante pour le demandeur, et m oin s ~évère pour le défendeur.
Sous les antiques Il légis actiolles )), la Il mfl111(ls injectio ", en
dépit de sa sévérité, ne procurait somme toute au demanc!eur
qu'une satis faêtion de remplacem ent, une main-mise Sour le cocps
du défendeur. Cette voie d'exécution ue concernait que les jugement ~ portant sur des sommes d'a rgeJ;l.t : si bien qu'en matière
réelle, il avait fallu user d'expédients, imaginer une précaution
que l'on prenait au début de l'instance pour garantir au demandeur la restitution de la chose à l'issue du procès.
Il était aisé de montrer le!l progrès accomplis avec la procédure
formulaire : le pr~ncipe des condamnations pécuD1aires facilitait
la. mise en œUvre des voies d'exécution. De plu s, en matière
rée lle, la formule arbitraire permettait au juge de faire pre~ s ion
sur le défendeur pour ramener à restituer la chose.
Enfin, avec le (( v inditio bOllorum )l, le prêteur introduisait
une conception nouvelle : l'exécution sur les biens. Il fallait
également signal er les progrès dont le défendeur bénéficia
les
1)
..
�mes~rcs qui
ODt
105
humanisé " Pcxécution el les garanties acco rdées
à la défense.
Dès l'épO<luC des l égis acliOflCS li , La (t mail us injectio ., s'étai t
a"ioucie : on ne vendait plus, on n e tuait plu s les débiteurs. Par
contre, il faut att endre l'introduction de la procédure formulair e
pour voir s' organise r une garanti e .des droit s de la défense d an s
la procédure d 'exécution. Sous les Hlegh actiones )) ct même dprès
la loi Vallia~ il ne fut jamais permi s au déf~nd c ur de s'oppose r
lui-même à la 1( mauus bijectio judicati Il
il lui fallait trou ve r
un homme d e bonne vo lonté pour j oue r le rô le pé rilleux d e
CI 'Vindex lI .
Dans la procédure formu laire , une actio n, Fa-judienti,? s'est
substituée à la 1( manus in jeclio Il . Da ns une procédu re qui ne
connaissa it pas l'appe l , cette action jouait le rôl e d'une sorte
de pourvoi en cassatio n : a u cours de ce second procè!\, le d éfend eu r se trouvait en mesure de contester lu i-mêm e la régu la rit é
du jugement antérieu re ment prononcé. 1\b is il co ura it les ri squ es ,
qui a vai ent été autre fois ceux du (1 vindex n.
Le PRIX VERMOO~D e st décerné à un déhutant, :\1. :\lal ccau
LO;.;'G (dont nous avon s déjà signalé le succès au con cours de
Droit romai n de pre mi ère anné . . ). Au cun e mention ne se ra attribuée aux autre ~ conc urrents, dont les compositions sont tout à
fa it in suffisantes.
Le travail de 1\1. LONG n 'est san s do ute pas s.ans défaut l'évo_
lution , indiquée dan s le préambul e, ne qomine pas assez
l 'exposé g ùnflé de détail s. La question des actions réelles n'a
pas été traitée, le rôle de l'a-judicati n 'est pas mis en relief. On
, peut signal er quelques erreurs et n otamment celle qui consiste
ri prétendre qu'après la loi Vallia , le Il judicatis Il pouvait h.l Îm ême s'qpposer à la (( 11t(l1l1lS illjecti o judicati Il.
Il n 'en deme ure p~ m oin s que :\L LOXG fait preuve de
connai ssances étendues
dans son é tude de la I l vCllditio bOll om m " , il suit avec précision les péripéties compliquées de cette
procédure dont il dég age bien l e caractère coll ectif.
Enfin, :\'1. LOXG a encore utilisé la méthod e qui lui a déjà si
bien réussi
il n'hésite pas à nou s renvoyer aux s ource s. C et
étudiant de 1 re ann ée e st, en effet) capable de Fetrouvcr chez
Gain s ou au Digestc, Ie& texte s dont il a besoin, et de l es citer
a vec discernement. Ce la suppose, dan s le courant de l ' ann ée
scola ire, r empl oi d' une méthode de t ravail que l' on ne sa u ra it
trop <,ucourage r. Ce bon exemple mérite récompense.
(1
PRIX
JEA N - ~[ARC
DAVID
La Faculté est appelée, pour la premi ère foi s, à attribu er le ·
PRIX JEAN-~'IAKC D .o\.VlD... dû à la généreuse libé ralité de M e Marcel
David, et créé pour commémorer ~e souvenir du lieutena nt J ca n)Iarc David, d oc teur et lauréat de notre Faculté, mort gl orieusement au Champ œhonneur, 2. G iromagny, le :21 novembre 194-' .
�106 ~
Ce prix d'h onneur de la li cence es t décerné à l' étudiant fr a nçais qui , au co urs de ses trois a nnées de licence passées 'à la
Faculté d 'Aix, . a donné les résultats les plus sa tisfaisants.
-La gé né rosité du fondateur n o u ~ permet de di st ribuer,
tionnell ement, cette année, deux pri x.
~xcep
Les notes obtenues aux examen s .des trois a nnées de licence
et les succès remportés dans d iffé rents con cours pl acent M. Sacha
GELLER en tête de ce tte comp éti tion en tre nos récents licenciés.
Un des deux prix JK\l'\-l\L-\RC D.<\VID sera décerné à cet excellent
é tu dia nt , qui figure déjà deux fois dans n ot re pa lmarès de la
3e année de licence.
U autre prix est décerné à M. CHASOT. . qui a fait d' excell entes
études en captivité et dont les brillants exa mens ont été validés
par la Faculté d'Ai x.
III
CO~COURS
DE DOCTORAT
Les Prix de Doctorp,t, décernés aux a~ piran ts au doctorat ou
aux docteur s qu i ont obtenu: le .. meilleures n ot~ s au cou rs de
leurs études, sont attribués de la façon SUIvante : .
Le
La
La
Le
Prix Gabriel de BONXECORSE. . à M. F rédéric B O UDl:~
Médaill e Gabrie l de BO,:l;:-iECORSE, à. :M. Gérard GACREf
Médaill e Louis A:\l XARD, à M. H ubert i\L-\RTI N
Prix J E. \XBERX.-\T. . à :M. Gérard SAUTEL.
Les médailles déce rnées par la Vill e d' Aix aux meilleures
thèses de doctor a t soutenues au cours de l'année sco la ire, ont été
attribuées, pa r ordre de mérite, de la façon suivante
CONCOURS DE T HESES
L a Médaille d'or de la Ville d 'Aix est attribuée à 1''1. Géra rd
SAUTEL, pour sa thèse intit u lée : Vue juridiction municipale di:
police sous tancien régim e .- l e bureau de police d'Aix-enProvence.
Sur le conseil de l' un de se maîtres, M. SAUTEL a vait ,· il y a
trois an s, expl oré, aux Archi ves mun icipales d'Aix, la sé rie FF
portant la r ubri que : Ju stice-Police. ·Il a vait con staté qu e la
majeure part ie de!i I SO ~o l ume s consti tuant cette série Sont les
regi stres où les greff ie rs de la vi ll e consig naient le!; dé libérations
�de l'orga nisme mun ici pa l · compétt'nt en matièr-c· de pàlicê et qui ,
à Aix, comme dan s d 'a utres vill es de P rovence, portait le nom
de Bure-qu de police. !vt SAUTEL en tira la matière d'un intéressant m émoire co nsacré à l'activité de cc Bureau pendant le
),.vDIe siècle, mé moire q u'il présenta à la . F aculté· en vue d ~
l'obtention du diplôme d'études supérieurc:i d' Hi stoire du Droit.
Reprenant en suite son travail Sur dcs bases plu!i largt"':s,
M. SA UTEL -entreprit d'étudier dan s son en sembl e l'histoire. du
Bureau de pol ice d' Aix, et sa thèse nou s en r etrace· l'évoluti on
depuis la c réation du Bureau au x vte siècle jusqu ' à la l oi du
3 Brumaire an lV, qui en entraîna la di!lparition.
Ce travail est d.u plu s haut intérêt. Cela tient aux rôles impo1"et très divers que jouait le Bureau de police dans la vi l!
de la cité. Cet organÎ5:me, pourvu à la foi s du ·pouvoir régl r m entaire et du po uvoir judiciaire, exerçait en e ffet ses attribution& dan s de nombreux domaines : police de la sécurité, poli ce
de la salubrité, police de la moralité, police pe là circu lation ,
police économiqu e, taxation d es denrées, police du trava il,
contrôle des Arts et i\'[étiers, etc ... Ses archives permettent de
le suivre au jo ur le joùr, dan s l'exercice de ces multiples attrihl1tions. T out. le Vassé de la vi11e ressuscite ainsi ct (parce que
l'auteur puise aux sources Jes p lus authent iqwcs), ce pa ssé
rcssucite a vec une sin g ulière n etteté de ·contours et avec le ::;
couleurs de la vie.
11 ét~it difficil r de décrire, en donnant des excmple s, unt:
compéten ce aus.si diversifiée, sans courir .le ri sque de tomber
daos l'anecdote et de faire, suivan t la pittoresq u e expression
de Camille J ullian, du Cf commérage rétros pec tif Il. M. S.o\ UTET.
a évité ce risque et, r estant historien et juri ~te, il a ingénieusement défini ct classé ces attributions diverses, étudian t pou r
chacun e d 'e ll c~ I(\s origines, la portée exacte, l a réglementation
particulière et r évolution subi e.
~ants
)1. S .Uf rEr. a eu également le mérite, tout en concCntrant naturcllement la lumière sur son 'S uj et, de ne négliger ni le fond
du tableau, ni le cadre , et de les éclairer, eux aussi, de façon
suffisante. Il connaît bien , en effe.t , la m a ni ère do nt la police
éta it admini strée en France sous l'ancien régime, et il a pri s
soin de retracer l"évo\ution de la législation royal e en la matière;
sur le: plan région al comme sur le pl an loca l, il n'oubl ie pas
les organismes administratifs ou judiciaires à côté desqu el s fonc_
tionnait l'instituti on q1JÎ fait l'objet de son étude. L ' hi stoire
des conflits du BUIeau de police avec les autorités concurrentes
- ce lles du gouverneur, du Parl ement, de la sénéchau ssée, du
l-iguier, de Fintendant - constitue même un des chapitres les plu s
curieux de cette thèse.
..
Intéressante contribution à l'é tude de nos. anci enn es in stitutions judiciaires et administratives, chapitre très neuf ajouté
à l'hi stoire encore fort incomplète de nôtre ville d' Aix : tel e st
Je travail de ::\1. SAUTEL. La Facu lté n'a pas. hésité à l ui attriLu er
�-- )08 l a plus haute récompense dont elle dispose , récompense qui,
par une heureuse rencontre, provient de la libéralité de la Ville
d'Aix.
Ajoutons qu'on ne saurait trOp dépl orer qu'un pareil travail
d emeure ign oré, faute de p ouvoir être envoyé à Pimpression.
La thèse que M. DRELY a écrite sur Les actions prév entives,
obtient la m<:'<Iaille d 'arge.nt.
Cette thèse ,a, - été con sidérée par le jury c omm~ très bonne.
:\1. DRELY a cu le mérite d'affronte r un s:uj et de procédure civile
peu connu et réputé difficile. Les monographies, en effet, S Ont
. rares en ce tt e matière. Il Pa traité a\-Cc conscien ce ct a isan ce.
Sa thè se est claire, bien construite , bien écrite. :\f. DRELY a
d'autant plu s: de mérite qu'il n'es t pas de nationalité française,
mais amé ricaine . Il a fait toutes ses études de Droit à la Fa culté
de Droit d'Aix, où il s'cSt fa it remarquer par son travai l as sidu.
1\'1. DRELY a étudié les actions préventives à deux point s de
vue : dlune part, au point de vue de leur origine e t de leur
évolution hi~ t oriqu e
il a consacré des développements intéressant s aux actions préventives admises en Droit romain et <lans
l'ancien Droit françai s ;. d 'autre part, au point de vu (" de la
légi sla tion fran çai se actuelle il a étudié l'action ((dam1l; ùl/ectill,
l ' action en dén o~ciati o n de nouve l œ uvre, l'action de jac tan ce, etc.
Dans l"en semb le , sa thèse est un e contribution uti le à J'étude
d'une matière intércssante en théorie ct importante en prat iqu e.
La thèse de )f. DEGRA!'\GE avait pour objet
L ' assu ran ce maritim e à .11arseille de l'Ordo1l1tallce de 168 1 au Code d e Comm erce.
Son auteur a eu le mérite de dégager, par des reche rc he ~ hi stol"iques personnelles, l'activité du commerce des a ssurances maritimes à )larseille au XVIIIe siècl c, les luttes d ' influence qui ont
oppo~ é longtemps l es courtiers et les agents du pouvoir roya l ,
l'origine des Compagnies d ' a ssurances. Au po int de vue juridique, l 'auteur a projeté quelque lumière sur la genèse de qu elques-unes des in stitutions les plu s intéressantes de la matière.
Ce travail aurait pu être plu s heureux et mérit ~ r une m eilleure
récompense, s'il n'3\'ait fait apparaître, par ailleurs, des défaut s
de plan et de compo sition irop maj:Ilués, qui obligent le lecteur
à (( con stru ire Il lui-mêm e, par moments, les passages les plus
attachants.
La thè se' de \\ 1.
de la Ville d'Aix,
DEGRANG"E
a ainsi obtenu la médaille de bronze
�-109 T els sont les résultats des concou rs.
On peut regretter que les concurrents, sauf en 3me année, aient
été généralemen t assez peu nombreux . Les rapports des années
précédentes fai saient déjà -l a "même con statation
cette annéc ,
la date peu favorable de.s. concours, entre les écrits et }{'S oraux
des examens d~ l icence, a peut-êt re contribué à accroître le nombre des dé sertions. Kous devrons, à J'avenir, prendre gard e de
n e pas fair e coïncider les concours avec la période d es exam en s.
Mai ne nou s fa isons pa s trop d'illu sion s nous n J auron ~ jamais
une foule d ' étudiants a ux concours
pou r cette s impl e rai son
que les étud iants s usceptibl es d'y fai r e bonn e fi g ure ne SODt
pas tellemen t nombreux.
No us 3 '-ons un e él it e qui att eint \In niveau p lu s que sati sfa isam , mai s c'es t une pet\J:e élite.
.........-:r= "-Tl-l ;~
. Cett e conclusion don nc quel que co nsi stance à la vis ion d·a\'en~e~.\i-(!•.'.. ~:~ ~~}
q ue j'é,·oquais to ut à l' hè me devant vous ; le flambeau d e n o ~\.l ~ "" ,.;;;,
cu lturc est entre les main s d 'un e élite, peu nomLreu se mais
-~
vaill ante.
���,
•
�
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/313/RES-51001-A_Rapports-annuels_1945-1946.pdf
1b53cc415ddd755035ecfb415fe9de97
PDF Text
Text
UNIVERSITE D'AIX· MARSÉILLE
- .-
ANNÉE
, SCOLAiRE 1946-1947
CONSEIL DE L'UNIVERSITE
- .-
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité
de rUniversité et des Facultés
,
1945-1946
INSTITUTS -
OBSERVATOlRE
. BIBLIOTRÈQUE
UNIVERSITAIRE
1 H I
1948
MARSEILLE
IMPRIMERII MARSEIWISI
Rue saInte, 39
. !
�UNIVERSITE D'AIX· MARSÉILLE
- .-
ANNÉE
, SCOLAiRE 1946-1947
CONSEIL DE L'UNIVERSITE
- .-
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité
de rUniversité et des Facultés
,
INSTITUTS -
OBSERVATOlRE
. BIBLIOTRÈQUE
UNIVERSITAIRE
1 H I
1948
MARSEILLE
IMPRIMERII MARSEIWISI
Rue saInte, 39
. !
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=============================*2t
UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
()
ANNEE SCOLAIRE 1945-1946
CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ
-
•
-,-
-
•
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité
de l'Université et des Facultés
INSTITUTS -
OBSERVATOIRE
BIBLIOTH ÈQUE
U NIVERSITAIl\ E
1
1
MARSEILLE
IMPRIMERIE MARSEILLAISE
Rue Salo te, 39
1
~=============================
*
��UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE
- .-
ANNÉE SCOLAIRE 1945·1946
CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ
..-
-
RAPPORTS ANNUELS'
sur l'activité
de l'Université et des Facultés
INSTITUTS -
OBSERVATOIRE
UNIVERSITAIRE
BIBLIOTHÈQUE
1
1
1947
MARSEILLE
IMPRI MERIE MARSEIlLAISI
Rue Sai nte , 39
,
��Conseil de l'Université
*.
*.
MM . GAU.
0 1. ffi. Recteur. Président.
BRY.
i. ffi. 0 J. Doyen de la F'aculté de Droit.
CORNIL.
i. (El . 0 1. Doyen de la Faculté de
Médecine et de Pharmacie.
*.
TRAYNARD.
Sciences.
*. i . 0 1. Doyen de la F aculté des
*.
GROS.
i . 0 1. Doye n d e la Faculté des Lettres
Vice-Président.
*. 0 1. Directeur de l'Observatoire.
CREMIEU. *. 0 1. ffi. Professeur à la Faculté de
Droit. Assesseur du Doyen.
AUDINET. *. i. 0 1. Professeur à la Facullé de
Droit.
BOSLER.
ROCHE. 0 A. Professeur à la Faculté de Médecine.
Assesseur du Doyen-
*. 0 1. Professeur à la Faculté de MédeCHOUX. *. i. 0 1. Professeur à la Faculté de.
OLMER.
cine.
Sciences, Assesseur du Doyen·
RAYMOND. 0 A •. Professeur à la Faculté des
Sciences.
FARGUES. 0 1. Professeur à la F aculté des Lettres. Assesseur du Doyen.
BRUN. 0 1. Professeur à la Faculté des Lettres.
�1
�RAPPORT GENÉRAL
SUR
LA
SITUATION DE L'UNIVERSITÉ D'AIX-MARSEILLE
présenté par M. FARGUES
P l'of esseu r à la Fa culté des L elh"es
A ~ N EE
SCOLAlRE 1945-1946
:'\( OKS TEUR LE :.\rIl\ ISTRE,
Au norn du Conseil de l' Université d' Ai x-:\1a J'seil le . j'ai l' honn eu r de VOLIS all resser le ra ppor t gén ér al SU I' Ja situat ion de
cette Université pen dant l' a nnée scolai re 1945-19·i6.
Sous la p l'ésidence de :.\1. le Recteu r GAU,. M. CO R~'U L , doyen
de la F acu lté de l\'Iédecine et de IPh a l'maci e, exerçant les foncfion s de vice-président 1 le Co nsei l de l' UnivCl'sité s' es t aCl luitté
de son mie ux de sa haute lHehc a dmi nist r ative et disci plinaire.
Au mo men t où je ' 'D US envoie ce l'ap port, il r egr ette vivement
le récent dé pa r t de :.\'1. GAU, nommé r ecte ur de l' Acad émi e
d'Alger , pou r qu i tous les professe urs de nos F acultés a vaien t
la plus profond e sy mpathie. En r evanche, il est t rès heu reux
d'accueilli r son nou vea u p rés id ent, M. le Recteu r B LA CHE, à
qui il adresse ses meilleul's souhaits de biem·enu e. Les membres élus de ce Cons eil on t ét é r enou yelés, cette a nn ée, dans
leu rs fo nct ions.
1.
P ER SONNEL
A. -
EN SE IGNANT
N EC RO LOGIE
Comme to ujou rs. il fa ut débu ter en rappelant d es deuils.
La F acult é de M édecine a perdu , cette a nn ée, le p rofes seur
C ABSOUTE. Spécialiste .de la médecine infa n tile, il s'était a cquis
l'est ime de ses collègues et la r econnaissance des nombreuses
fa milles d e not re r égion qu i av a ien t confié leu rs enfan ts à ses
soins écla irés. Grâce à la haute valeu r de son enseignement
et au dévou ement qu'il a témoig né à ses malades, il laisse à
[\II arsei lle un nom q ui ne se ra pas oublié.
De son côté, la F acult é d e~ Scien ces déplor e la perte de
M. LA UR ENT et de j\'f. c..mR IF:RE. Ancien préparate ur, pu is chef
de travau x de ,Bota ni q ue, M. L .-\ U Ri,:l\T a vait commencé à epseigner à la Faculté en 1898. Il ava it éga lem ent professé aux
Cours colon iau x et il avait été nommé conservateu r du Musée
d 'H istoi re Natu relle, dont il rédi geait les Ann ales. Il faisait
par tie de l' Acad émie de Ma J's eille: Son ac ti on SU l' les ét udian ts
�- 6était considérable et il laisse d'importants ouvrages sur la
géographie botanique et la paléobotanique. M. CARRIERE est
mort dans des ci rconstances tragiques. Grièvement blessé 1 le
11 octobre derni er, au cours d'une expérience dans son laboratoire, il a succombé quelques jours après à de cru cHes
brûlures, à l' âge de 36 ans. La Faculté des Sdences regrette
,-iycment ce jeune maitre, qui avait entrepri s des t rava ux
remarqu ables sur les matières g l'a S6CS, et qui se consacrait à
son enseigncrnent avec le plu ~ en tier dévouem ent.
Enfi n, la F aculté des Let tres a été, cette année, cru ellern ent
éprouvée pa l' Je décès d ' un de ses membres Jes plu s distingués, M. Jacques \ VEULERSSE, Ina jtre d e conférences de géog raphie co loniale depuis 1943, mort au cou rs d'une mission à
Dakar, le 28 août 1946, à l'âge de 41 ans. C'était un professeur r ema rqu abl e et un savant de tout premier ord re. Depuis
19'"28, il avait fa it un g r and nornbJ'e de voyages et d'explora·
tions en Afrique, en Asie Min eure et en Extrême-Orient, et
il la isse une œuvre considérable, comp r enant plusi eurs volumes d ' un e très rich e informa tio n s ur l'Afriqu e noire et la
Sy ri e, et de nombreux articles de va leur parus da ns différ entes revues françaises et étrangèr~s. Le Collège dt Frunce
s· apprêta it à lui ouvrir ses portes. Il possédait les plus hautes
qualilés cL la plus pa rfaite dé li catesse de l'esprit et du cœur.
Son amabilité so uriante et son ext rême obligeance lui aya ient
acquis l'affeclion de ses collègues et d e ses étudiants, qui
ont été prOfo nd ément afflig és pa r sa disparition s ubite ei si
prématurée.
Nous pouvo ns dire à ces morts, toujours vivants dans n ot re
p ensée, que leu r exemple leur su n-i t et que leurs œ uvres les
suivent.
B.
ETAT ET MUTATIONS OU PER S O~NEL
Aucun changement n'est .à sig na ler dan s le personnel
enseignant de la Faculté de DJ"Oit. Notons seulement que
î\'L BRY a été confi rmé dans ses foncti.ons de doyen, et
M. CRÉl\IŒU dans celles d'assesseur.
A la F aculté de M édecine et de Phannacie, M. JOY EUX a
pris sa retraite et c'est avec r eg ret que nous avons vu ce
maître émin ent cesser son enseignement. .NI. HECK E1\ROTH
l 'a r emp lacé il la direction de l' Instit ut d e Médecine et de
Pharmacie colon iales. ~L .M OIROUD, profEsseur de Pathologie
chirurgical e, a été transféré dans la chai re de Clinique chirurgic ale, et M. C.4.RCASSO.'l"NE, agrégé, a été nommé titulaire
de la chaire qu 'i l laissait va ca nte. M. CHEVALLIER, q~ i avait
été détaché ...au Ministère de l a Santé publique, n ous .a q uittés
pour la Faculté de Médecine de Strasbourg . M. POUR SINES et
M. SAUTET sont maintenant titulaires des chaires de Bactériologie et d e Parasitologie . MM. P I ERI et ARNOUX, . agrégés, ont '
obtenu Je titre de professeurs sans chaire.
�MM .
PIERI ,
A UDrER ,
7-
BRAHIC,
DELPH.\ UT ont été r enou velés ou
HECO R DI ER ,
P ATLL tS,
norn lll és ag r ég és
pratiq ues. :'ID!.
Don,
D ERRl E:\,
d'enseignement ou de t ra"au x
D OK'iET, J. OUIER , GRI SOU ont été
c h a rgés
ch a r gés d es fonctio n s
d 'agr égés, et ~ L\'L J CLLIEK, H El\ RY, O LLI VIEH , R Al\QUE, C ASH.UD,
d e celles d e chefs d e trava ux. D'au Ir c pa ri , ::\'li\I. CL-H l\IBOST,
C AR RAZ- B ILLIAT, G ASTAU D, H EDEL, G RÉBUS et :\We P.\H. AL\"T ont éJé
délégués dans les fone/ions d'ass istants.
i\I. C ORX IL a été, de nouyeau, nommé doyen, ct ::\l.
assesseu r.
A l a F acult é des Sciences , :J,l.
VALE~s r
H OUlE
est maint en ant p r o-
fe6seu r titulaire de ::\Iéca niq ue des F lu id es, )1, J AU SSE R AN professeu r sans chai re, M. 11.-\V R[ m aît r e de confér ences.
i\I. P . mc délégu é dans les fonctions d e m aîtr e de confëren ces,
en r em placem ent de ~l. Bu.i\c, q ui n ou s il q uillés pou r la
F ac ulté de Cle rmont.
M. TRl.Y :-.1 AR I) U étê nü rTln1 é doyen, et ::\ 1. CHOUX, u!!scsseul'.
:\Lme Tua~ est ITl<:1 inlenanf assistante lilu la ir c, :\1. .\Lo\ RlL' eL
Mlle CATZIG RAS ass istants auxili a ires, NI. Cno\ RLES et Mll e
SÉBILLE prépa r ateurs.
D ans so n l'a ppo r t an n uel, ),1. le Doy en T RAYNAR[) r end u n
juste hommage a u dé\'ouement qu'a mon1ré ~1. T L\ ~, en dir i.
g eant la tFacul1 é, en sa qual ité d 'a ssesseu l', du t er septembre
1944 au 15 m a i 19·\5.
A la ,Facu lté des Lett r es, :VL l\'I ICHEL , ma il re d e confér en ces,
a été tit ula risé professeu r de La ngue et L itt érature aU emand es, M . BER GER , m a'it l'e ci e confé r ences de !Philosop hie , a été
nomm é p rofes seur il titre p€l'sonncl, ct 1\ L .\RR IGHT , pl'of€sseur
sans chaire. ·M. FLUCHÈRE, assistant d 'Angla is, est I1 lain tenant
m aît r e .<Je confér ences. M. J ean B OUR lU L LY ra r em placé da ns
son poste d 'a ssistant j puis, d étac hé à l' I nstit ut fra nçais de
Cracovie, il a été lu i-même s uppl éé, depu is le l'er avr il, p a r
IVI-lli<l DE ) iO URG UES . M . F OURRTEH a été ch argé d ' un co urs com ·
p lémentail'e d'.AtIeman.<J ..\ 1. COL On"E a été renou\"c lé dans sCs
foncti ons d e cha rgé de COUI'S de Litté r at ure p ro\' ençal e, et
l\BL PAO L\~TO KACCl et B Ei\OlT d an s celles de ch a rgés de co urs
d' Italien et d ' Arch éologie. M. M.li\ICONT, · p OU l' le Lat in.
M . D EV I VAlSE, pour la Philosn phie, i\ f. GUTR .4. I., pOUl' l' His toire,
n ous ont a ppol'té un conco urs précieu x. NIll e P EHi\OUD et
M . PRAT ont f ait a vec succès des co nférences publi qu es, la
pr em iè r e s ur la peintu r e contempora ine, le second sur la
mus iq:ue du moyen âge.
M . GROS a été confirmé clans les fo nct io ns ci e c1 oyen,
i\L FA RGu r s dans celles d'assesseu l'.
et
M. (B ERGER a été promu o fficiel' de la Légio n d' honn eu r,
l\D f. P .o\LASQUE, FLUŒÈRE et B rRGrn on t r eçu la l\Iédaille de la
R és istance.
�-
8-
P a rmi les maît res de nos F acu ltés, u n gr a nd n ombr e ont
fait d' importants t ravaux perso nnels. L e ~ listes des publications de nos collègues, dressées pa r MM. les Doyens, m ont ren t
la r em ar qu a bl e a ctivité scien tifique d e not r e Université.
Quand on ,considère les dilficu ll és d'or dr e ma tériel a uxquelles
elle se heurte souvent, su rtout da n s cer ta ins labo ra toi r es, on
n e peu t s 'em pêc her d'admirer le labeur obsti né de n06 professeurs et des m eille urs d e leurs élèves.
Il. E TUDIAN TS E T EXA MENS
Les cou rs et les exa m ens se sont d éroul és no rma lement
cette an n ée. L es ét ud ia nts .ont r epris leurs ha bitudes d e trava il. Gl'àce à des s essions spéci"a tes, ceux qu i avalent so uffert
de la g uerre ont pu rattrape r en par tie le tem ps qu 'elle leur
av ait fait per dre. Le nomb re de nos élè' ·es a sensiblen lem
a ugm enté dep u is un a n.
La. Fa culté cie Droit, en 1Ù45.11)46. a co ~n p té 1.716 ét ud ia nts
(1. 485 l'a nn ée précéd ente) . Le nombre des insc riptions est
passé de 3.536 ft. 5.346 (2.300 po ur la l r-~ a nnét de Licence,
1.324 pour la ~, 884 pour la 3e, 314 pou r le Doctorat, 4!F? pou r
l' exa men d e Ca paci té, 2/. pour le Cer tifi cat de Droit péna l,
8 pou r le p ré-otage) . :~GO ét udi a nts on t été im ma tr icu lés ct.
5% clc \· es de la Fucullé Libl'e dc Dro it de /\'lDrséille on t passé
des €'"xn Hlens dc \·ant not r c Faculté. :'\ous avons e u 20 é tu dia nt s
étra ngers.
Aux sess ion s normales et s pécial es d 'octobre 1945 et de
j uin 1946, a insi qu'à la session s péciale de février 19.1,6, sur
1.8tJ8 ca nd idats p résentés a ux ll··ois ann ées de Li ce nce, 742 ont
été admis, 127 de n os élèves , S UI' 293, on t été reçus a u x exam ens de Capacit é, 30 étudiant6 se présen ta nt a ux diyers dip lôm es d 'Etud es supér ieures, sur 84. on t réussi, sur 6 ca n didats
au Cer tificat de Droit pénal, 5 on t été a dmis. Enfi n , 1l t hèses
ont été soutenu eB avec su ccès.
D'a ut re pa r t, il y a e u 1. 704 ét udian ts à la Faculté de
M édecin e : 780 d'entre eux ont pris des inscripti ons pou r le
doctor a t en Médecine et 48'2 pour la Pha rmac ie, 38 on t été
immat riculés, 373 ont seul em ent s ubi des exa m ens, 31. pa ti n.
sans a voir fai l d'acte scolaire, conser ven t u ne scolar ité non
pé rimée.
A la sect ion de Méd ecine. SUL 668 candida ts présen tés aux
différen ts exa m ens, 468 ont été r eçus , il cell e de Pha rm acie
il y a eu 293 adm is sur 382, à celle d e ·Chiru rgie dentai re, 87
su r 149, et à la sect ion Il Sages-Femmes JI , 7 s ur 9.
18 étudian ts étrange rs ont s uivi" les cours.
,P en da nt r a nn ée scolai re, la P aculté des Sciences a compté
8ù5 étud ian ts inscrits ou imma tricul és (664 étudiant s et
231 étudiantes) cont r e 744 (536 et 208) j'a n née derniè re. Le
nombr e des i nsc rip tions prises s'élève à 1.33·1. 18 étr angers
et 11 ét udi an ts d e nos colonies ont sui vi les cou rs.
�-
9-
En no,"emb l'e 19·1,5, à la session spéciale de févr ie r ltl.16 et en
ju in 1946, S U I' 271 candida ts examin és, 188 on t été reçus a u
Cer tifi cat d 'éL ud es P.C.B.
A ces trois sessions, il y a. eu, pour l es Cer ti ficat s d'études
s up éri eu res de L icen ce , 560 ca nd idats pr ésentés, do nt 331 ont
été adm i s.
1.1 a été déliv ré 5 d iplômes d ' Etudes supérieures ,
t OU6 a vct.
la m en tion Très Bien, 6 brevets d' Elect r icHé industri elle,
5 de Chim ie indu strielle, 18 de 1-'1 étéo rolog ic, 5 de Mécaniqu e
de l' a tm osphère et ~f é t éoro l og i e supéri eure, 21 dipl ômes de
Chimi ste, 5 diplOmes d ' I ngéni eu r-Chimiste.
i).'I Jl e I v ,\ NOFF et ?\'l LAPONQ'IE ont été r eçus a u d oct or at
d' Uni\"e rsité, i\I TEXKEV IN a ob te nu le grade d ' l n gén ie u r-
p octeur , !\I ll e DA ~ZA S J M M . Jl UGUES,
i\I o RLocK, N GUYEN V AN
Hou x et D ER R I [~ on t été admis au doctoraL d'Eta t,
ap rès avoir so utenu d 'excellen tes thèses.
P lusieu rs étudiants de not r e Faculté des Scienc es ont r éussi
alL-X ag l'égat.ioll6 scientifiqu es de l'enseignemen t secondai r e
(3 en Ma th éma tiques, 4 en Sciences physiqu es), a u Certificat
d 'aptitude à l'enseignement dans les Collèges Cl en Mat hématiqu es-P hysique, 1 en P hysiq ue-Sciences n at urelles) et a u
profE.ssol'ut des Ecoles norm a les (1 en Mathématiqu es et
1'HOAI,
P h y siqu e).
A la Facu lté des L ett res, enfin, nous a vons eu 1.171
ét udia nts cette a n nee. Les étra nge r s dans ce tota l on t été a u
nomb re de 22.
La p répar ation à la -Licence a fonctionn é nor malemen t.
1.678 Cer tifi cats d 'ét udes s upé rieures ont été postulés pOUl" les
tr ois sess ions de novembre 1945, févri er et juin .1946, et 785 ont
été obte nus. D'a ut re part, la !Facult é des LeUres a délivr é
45 diplôn1 es d 'lEtudes 6upéri eures, a près des épreuves en génér a l très satis faisantes (7 m entions (( Très Bien li, 20 mentions
({ Bien li) .
:M . C ORDEAU a été r eç u Docteur ès Lettres.
Signalons, enfin, les brilla n ts s uccès ob ten us par certains
élèves de not re Faculté des Lettres aux concours d'agr égation. En Anglais, sur q uat re can did ats p résen tés, tr oi s ont été
r eç us j en Allema nd un {l e nos étud ian ts a r éussi, et à l' agr égati on d ' Itali en, oû quat r e places étaien t mises au co ncou r s,
. deux de nos ca ndi dats ont été adm is. De plus, cin<1 de nos
élèves ont obtenu le Certificat d' aptitude en ces t roi s matièr es.
C et; r és ult ats fon t le pl us g ra nd honneu r à l'excell ente prépar ation qu 'ass ur en t nos collègues d e langu es vivan tes.
B ACCf\ L AUIiE AT
L e no mbre des insc ription s a u Baccala uréa t ne cesse d 'augmenter . On r este co nfondu devan t l'audace, je d il'ai même
l'impudence de beaucoup de jeun es gens qui ose n t 15e
p ré~en -
�-10 -
ler à cet examen, en ayant pleinement conscience de leur
incura ble paresse et de leu r parfaite igno rance et qui, naturellem ent, ont à l' écri t des n otes r idic ul es. L es candida ts,
assez nombreux, qui ont un total inférieur à lO S Ul' 80 en
juil le t mériteraient, à notl'e av is, une sanction plu s sérieuse
que l' in terd iction de s e r eprésen te r en octobre. En tou t cas,
on souha iterait de pouyoi r endiguer un e par eille marée moniante de ca ndidats.
A la ,Faculté des Le tt res, le nombre des inscrits s't;!s t élevé
à 4.097 (exami nés: 3.956) pour la sessio n de ju in , et ft 1.749
(exam inés : 1.635) pour celle d'octo bre. A la ·Fa culté des
Sciences, il y en a eu, en 1945-19·i-6 : 2. 780 en p remière et 1.305
en deuxième pa rti e.
La propor tion des admis varie suiva nt les s éri es : En juin,
ell e a été de 40 % en A, 31 % en B, 32 % en C, 47 %1 e n PhiJoLett r es, G4; % en Philo-Sciences, 37 % en Moderne, 37 % en
Mathémat iqu es.
•
D'une façon générale, le niveau de l'examen, cette année
encore, a été faible. Cer taines matières, notamment l' Histoire
et la Géogr aph ie, qui ne figuren t qu'à l'ora l, on t été négligées
par bea ucoup de candidats , qui ont fait :preuve d 'une ig nomoce scunda !cuse.
Il r. BATlMENTLS ET MATERIEL
Les deux Facultés d 'Aix continuen t à se sen ti r empriso nn ées da ns les 'bâtiments trop étroits où elles son t logées, Le
Doyen <le la F aculté de Dro it i nsiste, dans so n ra pport, sur
l'ins uffisa nce de ses locaux. IL'exig ui té des salles ne perm et '
plus de recevoi r' tous les étudiants qui désiren t assister au.x
cours. L 'organisation des exa mens pose des problèmes qui,
chaque ann ée, son t plus difficiles à r ésoud re: Il faut r ecourir
il. des locaux exté ri eurs à la Faculté, so uv en t éloignés. Le
Doye n se dema nd e s i des r enl èdes provisoires ne pourrai ent
pas êlt'e trouv és a vec l'ai de d es pouvoirs publics, en a ttendan t l'ac hèvement d es nouvell es Facultés, qui, huit ans après
la pose de la première pierre, parait encore t rès lointain. La
situation est aussi peu brill ante à la F aculté des Lettres, en
dépit des co uches d e pein ture qu i essa ient parfois de Ja
ra jeun i". Les tI'a"aux de détail et d 'ent retien qu'on y ent r epr end de temps en temps ne r emédien t guère ;1 u n t riste ét a t
de dél ab rement.
Cette dernière ann ée n'a pas vu enco re le r eg roup ement des
di" ers s ervi ces de la section (( Médecine )), évacués du P aJais
du Pha ro en fév rier 1944. ,Ce Ibâtimen t, très end ommagé lors.
d e la Libéra tion de Marseill e, n'a pu êt re remis en état et les
t rava ux de réfecti on, commencés s eulemen t en septembre 19·16,
ne seront sans do ute te rm inés qu'en ffiars 1947. L' enseignement a donc été organisé, malgré de grandes diffi cultés, da ns
�-
11-
1er; loca ux que la Faculté a eus à sa disposit ion pendant la
guerre. Les laboratoires de Ph ys iologie et d'Histologie ont
fon ctionné à la Faculté des Sciences, o ù ont eu lieu égalemen t les cou r s de p e et de 28 ann ées. Ceux d'Anatomie pathologiq ue, d' Hygiène et de :parasitologie sont enco re a brités
66, ru e Saint-Sébasti en. Celui de Sactél'iologie a été héber gé
à la section (( Pharmacie Il . Les cou rs de 3e, 4C ,et 5" années ont
été donn és en partie dans l'a mph it héât r e, qu i a dû êt r e aménagé par nos soins. On a fai t les aut res conférences à l'hôpital
de la Conception ou à Ja section « P h a r macie Il.
Le pavillon d'Anatomie a pu heureusemen t être utilisé à
p a rtir du l ll'r mars 194(t
Il est vivement souhaitable qu e le Palai~ du ,P ha ro soit prochainement réparé et que les différents enseignements de la
F aculté de Médecine puissent y .être g roup és de n ouvea u , car
elle a souffert tr op longtemps de la dissémination de s es
labo ratoi res.
lPlus heu reu se est la Faculté des Sciences, dont les localLx
sont r elativement neu fs et spacieux. Ces bâtiments, qui
avaient souffer t des bombardements de 1944: ont r epris un
a spect normal. :Mais il est une autre question matérielle qui
est beaucoup moins satisfaisante. Les crédits de laboratoires
dont cette Faculté dispose sont n otoirement insuffisants , P OU!'
ne pas dire dérisoires. li est extrê mem en t so uh a itable qu'ils
soient majorés sans tarder dans une liHge m esu r e, car le
nombre des séances de travaux pra tiqu es a dû êtr e r éduit de
m oitié, ce qui est très préjudiciabl e à la bonne marche des
étu des. L a situati on exige un redressemen t rapid e. La vie et
l'activi té de la ,F aculté en dépend ent.
IV. ACTIVITE EXTERIEURE .DE L 'UNIVERSITE
L' activité d ' une grande Université ne se born e pas .à assu rer fi. ses étudi ants une solide formation professionn elle. Elle
ne doit pM se contenter d 'enseign er les sciences, elle doit
aussi les promouvoir. No.s mait l'es ont publié des travaux
r ema rquables et i1!:5 ont pris part au x principaux con grès
scientifiques. qui ont eu lieu l 'année de rn iè re. On peut di r e
que notre Uniyersité a su, en de nombreuses circonstances de
la vie intellectuelle n at ionale et internati onale, tenir son rang
et fai re senti r son r ayonnement. On ne s 'éton nera donc pas
qu 'un nombre important de hautes di stincUons aient honoré
certains m embr es de nos quatl'e F acultés.
~iI. SALl\ION .a été él u membre associé national de l'Académie
de Chiru rg ie et membre de la ,société in te rnat ional e de Chil'urgie. M BERGER a été app elé à faire pa r tie de l a Commission
de l'U.N.E.S ..C.O. MM:. CORNIL, MERCIER , ROGER, AUDIER , TROTABA S, lPAU.NQUE ont été élus m embres du Comité Gonsultatif de
l'Enseignement supérieur, et MM. CORNrL et TROTADAS ont été
également élus au 'Conseil supérieur de l'Education nationale.
�-
12 -
MM. CORNIL, MERCIER, J EYlE, ROCH E, ROGER, SA LM OK
ont
fa H
partie des jurys de l 'Agrégation de Médecine, et M. C HARLIEl1
de celui d e J' Ag régation des F ac u ltés à c Droit. :\li\l. THIRY
et TRA YNARO on t été examinateurs ct"a dm iE-sion à l'Ecole P olyt echniqu e et à l ' E cole de L .\ir,- e t 1\'1. i\ IARCY à l' E co le Nation al e d'Ad min ist ra tion.
M. B OSLER a obten u d e r Aca dé m ie des Sciences u n p r Lx d e
15. 000 fra ncs pour l' ensem bl e d e ses t r a vaux, et LVI. VALEKSI
le prix Boileau. IVIM. 'ROCl-1E et MOURGUE ont reçu u n })rix -de
l' Acad émi e d e Médecine p OUl' leurs r ech erch es s ur la biochimie d e l' os sifi ca tion, et M. DEBRIE1\" pour s es ét u des sur le
sérum.
Nomb reux sont les cong rès sc ien tifiques a uxqu els n otre
Université a été représentée et les mission s dont ses m em bres
on t été cha rgés.
MM. CORNIL et ROCHE ont pa rticip é a ux J ourn ées fl'a ncosuisses de Médec ine de 1945. M. S .o\.LMON a a ssisté aux cong rès
de la P énicillin e, de Chirurgie et d'Orthopédi e, .M. l\IIOSINGER
a été cha rgé d ' une nlis5ion b. J' Un i,'e rsité d e Coïmbra,
:M. ROCHf. a fa it des conférences dan s les Uni\'e rsités du
Danem a r K, de l~ Finlande, à e la No rvège et de la Suède. Il a
pris part égalem en t ;i. la R éunion inter na ti ona le de Cambridge, co nsac rée à l'ét ud e des acides nucléiques (j uillet 1946).
Il a au ssi rédi gé les rapp orts prése ntés pal' les savan ts fran çais a ux J ou rné es fra nco-s uisse de Biochi mie, il Bâ le (ma i
19--1:6), ft au Vlle Congl'ès de Chimie Biologiq ue de Liège (oc lobre 1946).
1''1. DERRIEN a été chargé d ' une m ission d 'information dan"
les laboratoi res des UniversitéS s uisses.
M. S .-\ UTET a fa it pa rtie d u Co mité in terall ié d e la Nu t rition
en AJlemagne.
Le Cent re !National de la -Rec herche Scientifique a confi é à
notre labo ratoi re de Chimie biologiqu e le soin d 'assurer un
cycle d'enseignement de haute techn ique ~ ur la B ioc h imie des
a cides a m inés et des protéines. Onze spécialistes, venus de la
Sorbonne. du Coll ège de Fran ce, de l' Ins tit ut Pasteur et de qiv ers la bora toir-es pa risÎens, on t aS::iis lé a ux séances, a uxquelles
l' ensemble de notre p ersonnel enseignant a partici pé.
MM. THIRY et FAVRE ont fait d 'im porta n tes commu nicatio ns
aux Cong rès de l' Air, de l'Associa ti on fran çaise po ur J'ayuncemen t des Sciences et au Cong rès interna tiona l de Mécaüjq ue
a-p pliquee. 1\:1. P RAT a été détaché à l' Université de Mon tréal ,
M. BELORIZKY a été chargé d' une mission à l 'Obser va toire de
Hau te P rovence.
M. BERGEn n. fa it une séri e de conférences s ur la philosop hie
frança ise aux Etats-Unis, IVL F LUCHÈIl E fi été a ppelé à ol'gani5'('1' un Instit l1 l d' Etu des fr an ç'u isés à Oxfor d. :\'I.\\. FMtGUES et
P .\L.-\~QUE ont r eprésenté no ire UnÎyers ite a ux cé rémon ies du
�- 13 -
septième centenaire de la Faculté doo Letires de ?\1ontpellier.
Not re r egretté collègue, :\1. " -EULERSSE a r éo rganisé l"Institut
français de Géogra phie de B ey routh et il a fait. partie de la
Commission internationale chargée d e délim iter la fron tière
ita lo-yougoslave.
La pa r t qu e not r e Univer sité a prise il tant de m a nifestations de la vic scientifique internat ionale, les missions va ri ées
que ses membres on t assumées et les r ap por ts qu'eUe a ent retenus a ycc les Universités fran ça ises et étra ngè res d onnent
un e juste idée de son activité et de la vaJeur d e ses maîtres.
V. ETABLISSEM ENT-' AINN EXES DE L Txl YERSITE
A. BIBLIOTHÈQUE U~ IVEn S!TAIRE
Les SCl'Vlces -de cette im}Jortante Bibliothèqu e ont fonct ionné
d' une façon satisfaisa nte, malg ré l' insuffis a nce r egrettable
de son person nel et de ses locau x. A Aix, il la su ite de la
d élégation de Mlle PERRI~ à la section. de Médecine, M. l e
Bibliothécaire en chef est seul .à s'occuper des · travaux matér iels de c.l assement, el 11 est à souhai te r qu ' il soit aidé bient ôt
dans c.ette tâch e.
Les catalogues ont été tenus à jour, en ce qui concerne les
nouvelles acquisitions. La fréquentation des étudiants a été
n ettem ent supérieur e il. celle des a nn ées précédentes.
A Aix, le proj et de construction de )a nouvelle Bibliothèque
est loin d'être réal isé. On s'efforce de ti r er parti des salles
actuel)es, étroites et délabrées.
Le nouveau local de la section des Sciences, silué da ns la
F ac ulté, a l'avantage de perm ett re aux professeurs et aux
étudiants de travailler sur place, mais Jes m agasins sont très
éloignés des salles de lectu re et les collecli.ons sont logées
dan s les combles, sous un loit qui presente des fi ssures
inquiétan tes.
La s ection de l\!Iédecine est toujours installée, d ' un e façon
très précair e, rue Saint-Sébastien et rU e Blanqui. Il est infiniment souhaitable qu'elle puisse ré in tégrer le plus tôt possibJ e
ses locaux du ·P ha ro.
Le nombre des volumes l.le cesse de s'accroit r e. Gràce à un
reliquat important de sommes non dépensées pendan t la
guerre, la Bibliothèque u niversitaire a ach eté, au cou rs de
l'année, les ouvrages fran çais essen tiels qui ont pa ru récemment dans les diverses disciplin es et elle s'est abonn ée à de
nouvelles r evues.
B.
O BSERVATOIRE
L'Observatoi re d e Ma rseille manifes1e, comme toujDurs,
une grande acii\"ilé scientifique. malgré Jes grayes difficultés
que son di r ecteur r encontre pour se procurer les pér iodiqu es
�-14-
de la plupa rt des pays étranger s, et cela à cause de la réglementation draconienne de l'üffice des Changes.
Les observations météorologiques quotid ien nes ont continu é, à la satisfaction du public marseillais. ILes t remblements
de terre ont été en registrés comme auparavant.
:\'1. BELORIZKY, astronom e adjoint, a pou rsuivi ses r ech erches SUl' le problème des t rois corps et SUl' les couples d'étoiles
doubles. M. GUIGAY, a ide astro nome, a fait d'impo rtantes
études su r les étoiles filantes des P erséides. .M. ROURE et
M. JONCKHEERE, ch argés de rech erches du Ce ntre Nat ional de
la -Rech erche Scientifique, ont pou rsuivi leu r s trava ux de
mécanique céleste.
C. I r\sTITUTs
On ne peut séparer l'enseignement de nos Facultés de celui
de leurs Institu ts. Eux aussi e1e ndent de la façon la plus util e
le rayonnemen t de notr e Univer sité.
L'I nstitut d e M édecine et de Pharma c"ie co loniales n 'a p as
enco re, cette année, r etr ouvé so n activité antérieur e. Ses
locaux, g ravement endommagés par les bombardements de
1944, sont loin d 'êt r e remis en état.
A la dernière session de mai, 5 candid ats ont obtenu le
diplôme de Médecin colonial, 10 celui de Pha rmaci en.
L 'Institut de M édecine du TravaiL a été fréqu enté par un e
cinquantai ne d 'étudiants et 29 d 'e ntre eux ont été déclarés
admis à l'examen qu'on y prépa re. Mais ses laboratoires,
faute de cr édits, travail1ent a u r alenti. Il est à souhaiter qu ' il
reçoive de n ouveau la subven tion du Ministèr e du Travail et
de la Sécu r ité sodate, qui a été supprimée cette année.
L ' I nstitut 1néd itel'ranéen {t 'H ygiène a r epris partiellement,
cette année, son activité d'a va n t la g uerre. 18 étudiants sur
21 ont été r eçu s au diplôme d'Hygiène de l'Université. Malh eureusement , les subventions de L'lEtat, d e la i\'I unicipalité et
ùu Dépa r tement son t nettement insu ffisant es et il est très
r egrettable que le ~linistèr e de la Santé Publique n e soutienne
pa s financièremen t un établissem ent qui pr épare des m éde·
cins a ux: fonction s d'lns péC teurs de la Santé. Ave c les tl 'ès fa i.
hI es créd its dont il a disposé, cel Institut a pu cependa n t fa ire
di verses recherches s cie ntifiques: nola mmenL s ur le typh us
€. x:o n Ulémaliq ue.
L'Institut Téaional d'E ducation lJhysique a fonctionné nor·
malement pendant l'année scolair e 1945-46. Les cours ont été
suivis pal' une soixantaine d'élèves. La section médicale a
été su ppri mée, par s uite de la démiss.ion d u professeur
ROl\IIEU, mais l' Institut a obtenu de brill ants r ésultats au
poi nt de vue sporti f.
L ' Institut de 'M écanique des Fl.uides a poursuivi avec succès
les r echerch es entreprises l'année précédente. M. VALENSI y a
�-
t5-
repris ses cours en mai 1946. En son absence, l'enseignement
a été assuré par 1\'11'1. TmRY et F AVRE. 13 étudiants se sont
présentés a ux Certificats de Mécanique des 1F1uides et d'Aéro.
dynamique et 12 y on t "été admis. La plupart d es dommages
de guerre subiB par cet étabHssemenl ont pu êt r e r éparés,
g ràce à l'aide de l' Université.
L 'E cole de Chimie a fonctionné d 'une manière satisfaisante,
malgré les difficultés qui subsistent pour se pr ocurer le matér iel. Elle a compté, l'année dernière, 77 élèves; 21 d 'entre eux
ont obtenu le diplôm e de Chimiste de l'Univer sité et 17 ont
été a u torisés à présenter le dipl ôme d' I ngénieur.
Les institu ts niçois, qui dépenden t des Œ'acultés d'Aix ,
l'Institut d' E tu(les Jw'idiques et l' Institut d'Etudes L itté1'Ul.TeS , ont vu s 'accro'itl'e sensiblement, ceUe année, leurs effectifs. Le pr emier a compté 491 ét udiants, ]e second 259. Toutes
les discipJines de ces deux lFacultés y ont été r eprésen tées.
Malgré la diffi culté des communications, les professeurs d'Aix
y ont assuré l' enseignemen t avec un dévouement auqu el il
convient de "r endre hommage.
Signalons a ussi un institut qui se r attac he, on peut le di r e,
à notre Université tout entièr e. 11 s'agit de celui qu e constitue
le Cen t1"e Unive1"sitaiu M éditenanéen de Nice. Par suite de
circonstances divers es, il n'a pu r eprendre son p rogramme
qu'en mars 1946. Son éminent a dm inistrateur, M. Mario
ROQUES, membr e de l'Insti tut, qui est ]e digne continua teur
do l'œuvre commencée pal' Paul VALf:RY, a établi UD e séri e
de 32 conférences, qui ont, dans J' ensembl e, atti ré un très
nomb r eu.x pu blic. Les conférencier s appart enaien t aux Unive rsités d 'Aix-Marseille et de 'Grenoble, à la Sorbonne, au
Collège de IFrance ou à l'Académie Française. A côté de ces
hri11antes manifestations li tté raires et scientifiques, le Centr e
Universitaire a organisé des directions d 'études préparant les
Ce rtificats de Mathématiques générales, de Calcul différ entiel
et intégral et de :Mécanique rationnelle et appl iquée (28 ét udi a nts), des co urs de langues ét rangères (187 inscriptions) et
des conférences pour les p rofesseurs de fran çais il l'é tranger
(40 élèves). Enfin, il nous est ag réabl e de signaler. en term ina nt not re r apport, le brillant s uccès obtenu l'éié de rnier par
le Collèg e l"ntenwtional de Cmmes, qui a l'epl'is ses co urs,
interrompus pa r la guerre. Grâce à l'aciivité de son directeur ,
)f. )IaUl'ice l\l l c~o~, il a groupé plus de 200 éiudi a nts. 'de nationalités très diverses et l'on peut dire, qu'à r égal de l'Université de Grenoble, no t re Un iycr silé. pal' ses cou r s de yacanees,
. contri bue très utilem ent il r épand re la cultur e fran çaise dans
les pays ét ranger s.
Ce l'apport a essayé de mon t rer que, malg ré les difficu ltés
de l'heur e présent e, l'Uni versit é d' Aix-l\Iarseille a continué il
te.ni1' dignemen t son r ang pa r mi les Universités de notre
pays et à s'acquitter d e son mieu x des tâch es impol'i31lt es et
�-16 -
variées qui lui r eviennent. En effet, elle n ' est pas seulement
une haute école professionn elle où les étudia nts d e not re
r égion viennent chercher un e formation de carri ère. El1 e se
propose a u ssi d e faire p rogresser les sciences qu'elle enseigne
et d 'initier le grand public intellectuel aux quest.ions les plus
générales qu e posent les dive rses d isciplines, et elle s'efforce
également d' êt re un lien ent re les nations, SUl' le pla n supéri eur de l'esprit. Elle peut se féliciter du trava il q u'e lle a
accompli cette anné e. ::\1ais il y a touj ours u n con traste très
r egr ettable entre sa rich esse morale et sa pauvreté ma téri elle.
No tre Univers ité, tou t. entière a u servi ce· de la p ensé e ' française, il besoin ù'être aidée bien davantage par les pouyoirs
publics et les coll ectivités locales. pou r rempli r complêlement
sa miSSIon. Pour qu'eUe pui sse vivre et se développer encore,
il fau t qu e des s ubv entions plus larges de l'ETat et des organi smes d irigean t la vie régional e lui permettent de fai re face
aux difficult és matérielles, de jour en jour plus r edoutables,
qui ri squent de paralyser son activité, de réùuire le nombre
de scs conférences et d 'arrête r les r echerch es de ses la boratoir es. A cette condition, mais ellc est indispensable, elle. pourra
r egarder résolum ent vers l'avenir et conqu érir la place - une
des premières qui lui revien t pa rmi les UniversHés
fran çaises.
�FACULTÉ DE DROIT D'AIX
RAPPORT
de M . Jos eph B RY
Doye n de la F ACUL TE DE DROIT D'AI X
s ur l'activ ité d e la Fa culté pend a nt l' ann ée 1945-19-1-6
~ IONS I EUR LE R ECTEUR J
J'ai l ' honn eu r d e v ous présen ter mon rapp ort s ur l'activ Îté de
la F ac ul té penda nt l'an née scol aire '945-1946
L es de ux faits caracté ri stiques d e cette an née sont, en premier
lieu, le se nsible accroi sseme n t, ain si q u'on le verra p lus loin, du
n ombre d es étud ian ts ayan t !iu bi chez nous des exa mens et en
se cond l ieu rapplication d es mesures p rise s en fa veur d es étudia nt s vi ct imes de la gu erre. L e prem ier fait a rendu plus apparente q ue jamais l'insu ffisan ce d e notre éq uipement ma téri el (locaux d'enseig n em ent, in stall atioD!l d'exam en s, l ocaux ad minis tra.
tifs, log em en t s pou r é tudiants). Le second f ait a entra îné mai n t es
com plica ti ons (trava il adm in istrati f suppl émen taire rendu ma lai sé
par la grande diver sité d es situati on s e t surtout pa r la multiplici té
d es ar rê t é~ et d es ci rcul aires ; organ isatio n des sess ions spécia les
d 'exa men s et d C"s conférences s pécia le s). Si n ou s signalons ces
co mp lications, Cc n'est pas pour nous en p la ind re, car les mes u res
qui les. ont entrainées sont parfaitem ent justifiées dan s le ur principe et aucu n de n ous ne .sau ra it oubli er le s services rcnd us ou les
maux souffe rts par ceux de n OS étudiants qu i e n bénéfi cien t ; mais
ne p a~ les sig nal er, ce se ra it omett re l a particularité la p lus no t able de l'année !i,col aire écoul ée.
PERSO NN EL
:\1. -TROT.-UH.S a été é lu me mbre d u Comité con sul tatif de r enseigne ment supérieur (secti on du Droit public) c t me mbre suw
p léant du Conse il s upéri eur d e l'Ed uca t ion Nationa le. D ' aut re
pan , il a été n ommé jug e au Tribun a l suprême d e la P ri ncipa uté
de l'oI ona co. .M. MARCY a été appel é à fai re partie du jury du
conco urs d'e ntrée à rEco}e Nation a le d 'Admi" istra tlOn.
1\1. RE UTER a été dé sign é comm e membre du Con se il d'adOli ni s trat ~o n d e l'Eco le Nati ona le d ' Admin ist rat ion . Il est e n ou t re
chargé de mi ssion a u l\finistère d e: la JU !lti cc ct il vient d' être , à
ce titre, n ommé chevali er de la L égion d ' honn eur.
M . CH ARLlER a ét é désign é comme me mbre du j u ry du concours d 'ag.régati on des F a cultés d e Droit, secti on d u D roit P ubli c.
:' D I. DE LA PR.-\ DEUE.. î.\I.Œ CY, C HARi,l ER et R Et:TER ont fait d es
conférenccs a u C l'ntre Un iversitaire !\Iéd iterranéen, à ll nstitu l d e
B iom étric, à l'E cole socia le d e P rovence.
l'DI. DE L-\ P RADF.Ll.F. et ;\ fARCY on t participé à l' cn seignemen t
de cult ure gén éra le d on né à PE cole d e s Ca d res d'Aix et d estiné
aux offi cie rs. de not re no u\-el lc a rmée.
�-
18 -
LOCAUX
rai rappe lé , dès le début d e ce rapport, l'in s uff isance de n O:5
locaux. J e tiens à y insister, car elle est telle que l'a ccompl isse ment de s tâch es diverses qui nous incombent en est sérieusement
gêné. L'exiguité d es sall es n e nous permet plu~ d e recevoir tous
les étudiants qui désirent ass ister aux cours. i....'est ain si, pn exemp le, qu'aux premi ers Jours âe la nouvelle année sco laire, cent
soixante étudi ants se pressent (au sens propre du terme) dan s un
amphith éâ tre qui comporte no rmalement quatre-vingt-dix places.
L'am é nagem em d e' salle s de travail , si utiles pour compléter l' enseign ement magi ~tral et d évelopper des étude s spécialisées, est
imp oss ible , éta nt d onné le pet it nombre de s pièces d ont nous disposon s. L 'organi sa tion des rxamen s devient chaque année plu s
diffi cil e: il n ous faut touj ours recourir à de:. locaux extérieurs à
la Faculté , souvent élOIgnés, ce qui entraine des complications et
d.:!s frai s. Les locaux adlainÎ stratifs sont trop peu nombreux, trop
petit s et mal di sposés ; le personnel du sl.c.rétariat, mal gré sa
compétence ct son dévouement , a d e la peine à a ccomplir correctement, dan s de pareilles condition s, une besogne dont la complexité s'at::croît chaqu e jour. Le D oyen se demande , en présence
de cdtr. fà chcuse situation, ·si des remèdes provi soires ne pourraient pas être trouvés avec l'aide de l'Admmistration, en attendant l' achèvement des nouve Il e::j Facultés qui, hu it ans après la
pose de la première pierrr , parait encore très éloign é. Je tien s à
signaler aussi les difficu ltés auxque lles se heurtent tous ces étudiant s pour assurer leur logement et leu r S ul~"l stanc r , ain si que la
nécessi té devant laquelle nou s nous trouyons de renoncer à recevoir une clientèl e étrangèrr qui voud rait veni r à nous. Qu'il nous
soit donc: permi s de dépl orer l'i mprévoyance de ceux qui, ayant
ad('lpté des me sures propres à a ttirer dan !i, les Universités de s centaines d'étudiant s nouveaux n'ont pas su en calculer les cons équences et n ·ont rien fait notamment pour agrandir ou multiplier
les locaux d'en sdgnen1ent ou d'habitation.
ETUD TAKTS
l.e nombre des étudiants ayant fait a cte de sco larité a augment é de 231, pa s~ant d e 1. 485 à 1.716, Y compri s les 49' étudiants
in scrits à l'Institut d)Etud es Juridiques de N ice.
L e nombre des in scri pti ons ~: e s t é levé à 5.3-1-6 a u lieu d e 3.536
s c déco m posa nt a in si :
Lice nce
"
Il
Ire
a nnée
rue
3 ille
2
2 . 3 00
1.3 2 4
)1
Il
. •. • • . . . • • . .
D oc tora t ................... • .
Capaci té ..... . ....... .
Certificat de Droit P énal .... . .
P ré-stage . ............. .. .. . .
~8 4
3 14
49 2
24
8
�-
19 -
U i mmatricul a tion a été pri se par 360 ét udiants au lieu de 2 1i.
530 étu diants de la Faculté Libre de Droi t de Marseille (a u
lieu de 221) Ont passé des exam ens deva nt notre Faculté.
Les étu diant s étrangers ont été, comme l'année précédente, au
nombre d ~ 20 : 3 Belges, 1 E spagnol, 8 Monégasques, 1 P olonais,
1 Roumain , J T chécoslovaque, :2 Italiens, 1 Tuni sien, 1 Turc, 1
Yougoslave.
Je tiens à signaler le succès d 'un e de n os étudiant es ~u
concours g~ n é r a1 des Facultés de D roit :MUe Christiane At:BE y a
été classée !': cconde, obtenant une première menti on tout de suite
aprè s le concurrent pa risien qui a obtenu le premier prix, et avant
les concurrent s de Bordeaux, de ~Iontpe llier et de N aney.
EXAMENS
La !:jtati stique ci-dessous se rapporte aux sess ions normales et
spécia les d ' octobre 1945 et de juin-juill et 1946, ainsi qu ' à la ses
sion spéciale de février-mar s 1946.
Nature des examen s
Licence 1ro année ..... .. ... .
»
2' an née ..... .. ....
»
3' année ....... . ...
Capacité 11'(' année .... .. .. . .
»
2e Année .. .. . ... . .
Diplômes d'Etudes Supérieures :
n .E. S. Dr oit Romain , H. d u
Droit . . .. .. .. ... ..
»
Droit Privé . . ......
Droit Public . ......
EconornJe Politique.
»
Conjugué A . .......
Certificat de Droit Pénal .. . .
Thèses ...... . . . , . ...........
•
•
Pourcentage
d'adm lsslo n
Candidats
présentés
Admis
967
614
317
221
72
400
216
126
81
46
41 ,3
35
39,7
36,6
63,8
%
%
%
%
%
4
21
12
3
3
6
11
6
4
16
1
5
11
75
28,5
33,3
36,3
33
83,3
100
%
%
%
%
%
%
%
2.292
915
39,9
%
44
�-- 20 -
TRAVAUX DE MM . LES PROFESSEURS
M. Ed. BERfR.UD. - Le p roblème du con trôl e d e la bomb(!
miquc (Aull. de la Fac. de Droit" ' 9~6) .
Jt o-
:M. R,· E. CK-\RLIER. - Contre la (( nég lig enCe clau se Il dans le
tran sport aéri en des personn es (Se maine Ju ridique" 19--l6).
Les problèmes actuel s du Citeja (R e'vue général!! d e
l ' /lir .. ' 9-16).
Le Droit a érien J droit d'a ,·ant-gard c (E spaces; '9-16).
L e statut des aérodr omes (Espaces, '9-16).
L e trans port 2érien dan s la convention d e Varsovie
(Aviation française" 1946) .
L' aérona utique c ivil e dan s les te rrito ires d' outre -iller
(A7!iali on français e, '946).
L'a ss istance a érienne (A viation jrauçaise: 1946) .
L es, insti tuti ons pol itiques tradition ne lles d es indigènes ( Recueil Pcnmlt, 19-tS).
1\ otes d e juris prudence dam. les
l' enant, c t d ans la Semaine jurid;;que.
recue ils S irey e t
M. L . CRÉ:\IIE l". - Kotions g éné ral es su r la profession d 1avo cat.
Le stage ct les obligations quïl co mpone (Aix, Cuieu el
j oly> '946 ).
La nationalité fra nçaise et la conditi o n de s étranger::;
en F rance (I bid. ).
::\f.
J.
::\L-\CQUERO:'\ . Un t estament C( per aes et libram n d'J
Il e siècle a.p. J.-C. (S ociété d' Histoire du Droit" 1946).
:\1. Barthélemy RAYNAt:D. -
L a loi nature lle en E conomie politiqu e. T. III . L es lois naturell es économ iques
les !oÎs
spécial es ( , \'01. , Marseill e, '945 )'
M. P. REt:TER. - L" orga ni sation d e hndu strie cinématographi _
que (D roit So cial, 1946).
Le verdict de Nüremberg (Rec u eil Dallot!" (946) .
Quelques réflexions sur la col on isat ion f rança ise (La
communauté f ranf aise, n " 1).
L' évolution du rôle économiqu e .du bu dget (Annales de
finances publiques comparées).
M . L. TROTARA S. -
Manue l de d roit public e t administratif ,
Se éd. , 1 vo l. in-1 6, 2Iï p. (Lib. Gale de Droit et de fttT is."
Pari s, 1946).
Précis de science et législation fi nancières, ge éd,
1 vol. in-32, 462 p. (D al103" P aris, 1947)'
•
Commentaire de l'Ordo du 15 aOlit ' 9-15 in stituant un
Împôt de soli darit é nation;de (Dallos, 19-15 - L. 261).
�FACULTÉ MIXTE DE MÉDECINE GÉNÉRALE
ET COLONIALE ET DE PHARMACIE
DE MARSEILLE
Rapport de Monsieur le Doyen
Lucien
CORNIL
pour l'année scola ire 1945-19·1-6
Nous a vions espér.é qu e cette année scolai r e ve rrait enfin
Je r egroupem ent de ll OS différents ser vices de la [( Section
Médeci ne
evac ués en février 1944 du Palais du l:>haro. Mais,
ce bâtiment muni cipal, t rès en dommagé pa r les combats qui
ont précédé la Libération de Ma rseille, n'a pu èt l'e rem is en
état et les tr a vaux de réfection , commencé::; seulement en
septembr e 19461 ne seront \Taisemblablement termin és qu'au
printemps 1"947.
.
Il a donc fa llu, mal g ré d es difficultés sans n ombre , o rga )J,
niser not re enseignement dans les locaux mis à not r e disposition pendant la gue rre. Je tiens ici à r emercier bien vivemen t
à n ouvea u, :J.1. le Doyen de la Faculté des Sciences, qui a
consenti, non seulement à héb erg er noS labo..ratoires de Physiologie et d' Histologie, mais aussi à n ous laisser l e libre
accès d'un m agnifiqu e a mphithéâtre pour les cours de F e et
2- année, et :M. le Directeur de l' Asssistance .publique, qui
nous a prêté l 'immeuble s itué 11, rue Missioll-de-France.
Le laboratoire de lBactériologie, don t le matériel avait entr eposé dans un e école communale de la rue Gili'bert, a fonctionné à la section Il 'P harmacie JI, r ue Auguste-Blanqui, en
attend a nt son retour prochain au Pha ro,
lLes laboratoires d 'Anatomi e pathologique et Médecine
expérimentale, d'H ygiène et de Parasitologie sont encore
abrités 66, ru e Saint-Sébastien et les cours de 3", 4° et 5° an née
ont lieu, en partie, dans J'amphithéâtre, dont la salle a vait
ét é am énagée par nos soins.
Les aut r es cours on t pu fonctionner, soit ft la section Pharmacie, soit ft. l'amphitJl éàf re Gué rin -Valmale, à l' hôpital de
la Conception.
Cependant, ci grâce à la compréhension et à l 'activité de
M l ' Archit ecte de la Ville de ~lal'seille, le f( Pavill on d' An atomie JI a vait pu, dans un temps record, être r endu utiJ isable
et, dès le 1er mars, la grande sall e de dissection et deux g ran ds
amphith éât r es on t r eçu nos étudiants de 1re année, pour
�-
22 --
l'enseignement de l' Anatomie, assu ré pendant la guerre au
Pavillon de la Timone (Centre d ' Hygiène Mentale) dans les
conditions les plus difficiles.
Enfin, j ' ai pu obteni r , après de multiples démarches, du
Ministè r e de la Reconstruction, W1 crédit de dix millions, pour
r emettre en état le gr and palais du Pharo, et ainsi (lue je le
di sais a u début de mon r a pporl, après quelques retards
apportés dans les adjudi cations, les t ravaux de r econ struction sont enfi n en bonne voie.
J e tiens, cette année, à limiter mon rapport il celte question de locaux, question primordiale et vHale pour une
F aculté de Médecine. On ne peut, en effet, d'une part concevoir l 'enseignem ent prauque si particuli er pOUl' DOS étudiants,
qu e dans des bâtimen ts spécia"Jement aménagés et équipés, et
il est a bsolu ment nécessaire, d 'a utre part, de groupe r cet
enseignement dans des locaux contigus, afin d'éviter il nos
étudiants des dép.l acements continuels à t ravers la ville.
Nous' avons trop souffert des innombrables incon vénients
qUI ont r ésulté de la dissémination de nos laboratoi res pendant la guerre pour ne pas souhaiter ardemment que la
Faculté de Médecine de Ma rseille, grâce à la haut e auto rité
de ses Maltres, retrouve enfin, dans un avenir prochain,
l' homogén éité indispensable à un labeu r sérieux et fécond
pour les générations lutures.
ADMINISTRATION ET
ENSE I GN DHill~T
P endant l'année scolai re 1945-46, M. le professeu r Lucien
a assu r é les fonctions de Doy"en, 1\'1. Je professeu r Jean
RoCHE, les fonctions d 'assesseur .
L a Faculté a été r eprésentée ' au Conseil de l'Unive rsité par
l'DL les professeurs ROCHE et QUIERt et au Conseil Académique pa r M. le professeur RE\IATIEI.
C ORNIL
DECES
La Faculté de Médecine de Marseille a per du, cette année,
un de ses P rofesseUl'B honoraires, le Professeu r CASSOUTE, qui
a succo mb é après une courte mal a die.
Professeu r hon ora ire à la FacuIlé de Médecine, médeci n
consultant des h6pitaux fond ateur de l'Œuvre des nou rri sso ns, il s 'était a cquis l'estime de ses collègues et la reconnaissance des nombreuses fa mill es qui avaient confi é leurs
enfants à ses soins éclairés. On le lui avait prouvé par les
témoi gnages de sympathie dont il avait été l'objet à l'occasion
do la médaille frappée à son image, lor.!) de son dépar t de la
Faculté et des hôpitaux_
.
P ar la valeur de son enseignem ent et de ses travaux( pa r
les nombreux élèves qu'il a formés dans n ot re Ecole et notre
t
�-
23 -
Faculté et. préparés à l'exe rcic e de la Médecine infantile, par
son dévouement à ses malades, auxquels il s'est consacré
jusqu 'à son dE.l'nicr j our. le Professeur C-\ SSOUTE lab8c dans
notre ville un nom qui
ne
sera pas oublié.
NO MINATIONS
Par arrêté rectoral du 27 juillet 1945, le professeur
titul aire de la chaire d.e Clinique exotique, est
nommé Directeu r de l' Institut de Médecine et de Pharmacie
coloniale, à dater du l >el' novembre 1945, en l'empl aCerrlent de
M. le professeu r JOYEUX, admis .ù faire valoir ses droits il la
r et raite.
P ar ar l'êté recto ral en date du 8 noyembre 1945. 1\1. HEDEL,
pha rmacien, est délégué dans les fonctions d'assistant chargé
des travaux pr atiques de Chimie analytique et Hyd rologie,
à tit r e provisoire, il compter du 1e r octobre 1945 el, au plus
tard, jusqu'à la fin de l'année scolair e.
Par arrêté rectoral en dale du 4 fév rier 1946, 1\'!. le professeur RO;\IIEU est r enouvelé, pour un e période d e t rois ans,
daw3 ses fonct ions de Directeur de l' Institut (l'Education
Ph ysique de l'Unive rsité d'Aix-Marseille.
Par a rrêté r ecto ral en date du l er févri er 1946, ~I. CARRAZBlLLU.T, pha rmacien, est 'délégué dans le~ fonctions d'assis
tan t, chargé des travaux ' pratiques de Chimie a nalytique et
d'Hyd ro logie: à compte r du 1e r janvier 1946 et, au pJus tard,
jusqu'à la fin de l'ann ée scolaire, en r emplacement de
M. HEDEL, démi6sionnaire
Par a rrêté r ectoral en dat.e du 28 mai 1946, IVI. GA STAUT est
délégué dans les fo nctions d'assistant d'Anatomie pathologiq ue.
P a l' arrêté r ed oraI en date du 24 juin 1946, IVIlle PARA ~i'T esl
déléguée dans les fon cti ons d 'assistante du laboratoire de
Pharmacodynamie el Matiè re médicale, en r emplacemen t d e
Mlle MACARY, démi6sionnaire.
Pal' a rrêté r ecto ral en date du 27 juin 1946, M. CHAi\IBOST,
dlldeul' en Médecine, est délégu·é (il compter (lu 1er janvier
19,\.6, et, au plus ta rd, jusqu'A la fin de l'année scolaire 1945-46,
dans les fonctions d'assistant de tParasltologie, il. titre de
suppléant du Dr R_-\XQ UE, appelé à d'autres f.onctions.
HEC I\E~nOTH,
Par ar rêté ministé ri el du 30 octobre 1945, sont renouyC'lés
ou nommés:
10 Agrégés chargés (l'enseignem,ent
MM. PIERI, Thérapeutique el Hydrologie clinique.
AUDTER, Pathologie inte rne.
C:\RCASSO!\NE, Pathologie externe.
�-
24 -
B RAH1 e, P athologie géné r a le.
Don, P athologie chi rurgicale et Médecine opératoire.
2° Agrégés cha rgés de travaux 1H'atiques
M11. RECORDIER, H ygiène.
P AI LLAS, Anatomie pathologiqu e.
DELPHAUT, P har macie chimique.
MM.
3° Ch arges des fondions d 'A (Jl'égés
D ERRl E:\', Chi mie m édicale.
DONNET, P hysi ol og ie.
J. OLl\IER, Propéd eutique médica le et pathologie.
GRISOU, Anatomie.
4° Chargés des f onctions de Chef s de l1'avau x :
:\'D1.
J ULLI EN,
Histologie.
H EN RY, Anatomie.
ÛLLI VŒR, Médeci n e légale.
•
Par décision minis tér ielle, M. le professeur i\'lOSHiGER a été
cha rgé d ' une mission à l'Unive rsité de Coïm bul. (P ortugal),
d u 1er ma i 1944 au F r mai 1946.
Pa r a rrêté du 2 novem'b re 1945, 1V1. MOtROUD, professeur d e
P athologie chiru r g icale, est tr ansféré, à parti r du 1er octob r e,
dans la chair e d e Clin ique ch iru r gicale.
Pa r a rrêté d u 2 n ovembre - 1945, M. POURSHŒS, professeur
sans chai r e, est nommé, à tit r e provisoi r e, ft com p te r du
1er o etobr~ 1945. proft-ssc ur titulaire de la Chaire de: Bactériologie, en r em pl acem ent d e M. ROUSLACR OI X, d écédé.
Par a rrêté du 5 no vem br e 1945, 1\'1. le p r ofesseur JO YEUX
est admis à faire valoir ses dr oits ft une p ension d e r et r a ite,
à compter du l'er ja n vier 1946.
P a r arr êté du 20 n ovembre, 1\"1. le :(lfofesseur CHEVALLIER,
p r oresseur de P hysique biologique à la F aculté de Médecine
et de Pharmacie, est d étaché au Min istère de la San té
Publique.
Pa r a rrêté du 20 novemb r e, M. le professeur OLM ER est
ma intenu en fonct ions.
Par a rrêté du 5 novembre, sont r enouvelés comme s uit,
pour l'a nnée sco la ire 1945-46, les cours complé m en tai res:
1 0 Annu els :
MM. OLLI VIER, Médec ine légale.
D ELPH AUT, P ha rmaco d ynamie aux pha r mac iens.
2 semestriels :
0
i\fM . ROll IIEU, Emb r yologie.
AnKoux, Chimie m iné r ale.
GUILLOT, Toxicologie.
PELLlSSJER, Cry p togamie.
hmERT, Cli ni que chirurgi ca.le infa n ti le.
�-
25 -
D Ul\IAZERT, Chimi e organique.
CHOSSON, Accouchement s.
LAl\'Œ, Pathologie chirurgicale.
LEl\A 1 Trû.\"8ux pl 'a tiq ues de Médecine opé rat oir e.
LUCCIOl\I, Propéde utique chi rurgicale.
FlGAREL LA, Gynécologie.
Par arrêt é du 20 janvier H146, ),1. SAUTET. professeur sans
cha ire, est chal'gé, à compt er du 1er janvier 194,6. jusqu 'ù la
désignation d ' un titulai re, du s ervice de la chaire de P arasitologie.
P a l' arrêt é d u 1er manS 1D46, le tit r e d e professeur hOI1 01'ai r e
est conféré à M. le professeur J OYEUX, ancien professeur,
admi s à la l'et rait e.
Pal' arrêfé du 18 ma r s HHû,
~l.
COR i\ lL est r enouyel é pour
trois a ns, dans ses fonctions d e Doyen de la F aculté mixte
de Méd ecine r t d e Pha rma cie ci e Mare eill e.
~'L
HOULE est nommé assesse ur du .Do ye n pour t rois ans.
Par a rrêté d u 30 av ri l, la chai r e de Clinique obstét r icale
prend Je nom de chaire de Cl inique obstét ri cale et Gyn écologiqu e.
Par a rrêté du 13 m a i 1946, sont n ommés professeurs sa ns
chaire: M. PIER l et 1\11. ARNOUX , agrégé s.
Pal' ; l'rêté du 23 mai 1946, :\l. GR EBUS, pha rmacien, est
d élégi.l da n s les fonctions d'ass ista nt de Bacté riologie, cha rgé des trava ux pratiques, à compte r du 1er octobre 1945 et,
au plus ta r d, jusqu' a la fin de J' année scolair e 1945-46.
P ar a rrêté en date ilu 21 m a rs 1946, M. SAUTET, professeu r
sans chake, est nomm é, à compter du l ier mars 1946, professeur titulair e d e la ch a ire de Parasitologie (derniel' titu lai r e :
M. JOYEUX).
Par a nêté en date du Z1 ma i 1946, M. CHEVALI.IE; R, professe ur à la Fac~ult é de Médecine et de Pha rmacie de "Marseille,
est transféré, à com pter du 1e r janvier 1946, dan s la chaire de
Physique biologique de la Faculté de M éd ecine d e l'Université
de Strasbourg.
Par a rrêté du 14 juin 1946, 1''1. CARCASSONJ::, agrégé , est n ornm é
professeur de pathologie c hirur~ i cal e à !a iFaculté de "Médecine
ct de Pha rma d e de Marseille, ft compier du t er mars 1946, en
remplacement de M. MOIRO UD.
Par a rrêté du 14 juin 1946, le Docteur RANQUE "est délégu é, .à
compte!' du l~r ja nvier 1946, et a u plus tard jusqu 'à la f"in d e
l'an née scolai re 1945/46, dans les fonctions de Ch ef de Travaux
de la Chai r e de Paras"itologie (dernier tit.ulaire M. SAUTET,
n ommé professeur).
�-
26 -
P ar alTêté du 17 juin 194.6, 1e Docteur G AST.-\UD est chargé,
à compter du Fr jandel' ).946, du se r vi ce des hël\'aux pratiques
d'Anatom i e P at hologique et m édecine expérim enta l e.
P a l' a n êêté du 24 juillet 1046" la chaire d e Physiqu e de la.
F aculté est décla l'ée \'acante.
Par arrête dLl 24 Juillet 1\:H6, la chaire de Physi que de fa
d u 1er novembr e a u 30 avril 19·17 est accord é, sur sa demande.
à ),1. 'S lCE, assistant à la Facult é de ~Iéd €-c in e et de Pharmacie
de Marseille.
PRO:\IOTIONS ET DECO R .\ TIONS
Par arr êté ministé r iel en date du 11 juin sont p r omus Il comp-
ter du 1e r janvier 1946 ;
:\1:\1. les professeurs: VAYSSIERE, de la zwe à la Jro cl a sse (à
titre honorifique).
POI ~S OI de 4me à la sm 6 classe.
POURSHŒS, de la 4~le à la 3me classe.
VIGS'OU , de la 3me #1 la 2m B classe.
M OS IS GE R, de la 3 me à la 2111e d asse.
l' d lle M .-\ 1\"UEL, assistante. de la &ne à la 5 '1110 classe, a\"ec un
r epor t de deux mois.
Pal' a n êté recto ra l du 18 m a rs 1046, est pr omu , à. co rn pter du
1er janvier 19.1.6, 1\'1. 'Geor ges VIAllD, agen L d u Cad r e spécial, de
la ()me à la 5mo classe.
AGR EG ATI ON
i\[M. les professe urs CORKI L, i\ IERCIER, J AYLE , R OCHE, HOGER,
S..u.MO~ ont Cait pa rtie des Ju rys d'ag régatio n pou r le concours
des Facullés (!€ i\ rédecinc de 1946.
Ont été déclarés adm issibles: :\IM. GAsn UD, O LLIV I ER,
D U1\L\ZERT.
Ont été nommés ag régés : l'BI. DER RLE~ , GRI SOU , H &~ RYJ
A. LEM, L-\i\IY, J. OLi\IE R, P rc.-\ RD, RAi\Q UE, VAG UE.
E nfin, :\fM . D Ui\lAZERT et PE LLlSST.ER ont été déclar és ad missibJes au concours d'ag régation des lFacultés de Pharmacie.
J OUVE,
MI8SIO NS -
Dl,STI XC TIONS -
CO:"GRES
Le Doyen CO R)i IL et le p rofesse ur R OCJJE, assesseu r, ont par ticip6 aux jou r nées frunco· suisses de ~ I édeci ne en octobre lfH5.
Le Doyen ,CORNlL a été élu membre du Comité cowmltatiI
a insi que :\'{:M les p rofesseu rs l\'lERclEO et R OGER, et le professe ur
agrégé AUDI.ER.
Le Doyen a été él u égale ment m em bre d u Conseil Supéri eur
de l ' Educat ion Nation a le.
�-
27 -
La chair e de Chimie biologique a été pa rticuliè rem ent active.
En dehors de l'enseignem ent universit aire, le Cent re National
de la Rech er che scientifique a cha rgé le labor atoi re d 'assu r er
un cycle d 'enseig nem ent de Haute-Tec hni que s ur la B ioc him ie
des acides aminés et des protéines. Onze biochimites venus de
la Sorbon ne, d u Collège de Fran ce, de l' Institu t P a steu r et des
divers labor atoi res par is iens ont a ssisté aux séances r épa rti es
sur 5 jour s et a uxq uelles l'en sem ble du p ersonnel u n iversitaire
et de recherche a par ticipé.
L e P rofesseur ROCHE , a été cha rgé de m ission par' le Min istèr e
des Affa ires Etra ngè res aupr ès des Universités du Dan em a rk ,
de Finlande, de XOl'vège et de Suèd e (J an vi er à manS 1946).
Des conférences ont été données dan s les Univers ités de Copenhagu e, H elsinki, Oslo, L un d, Gôtebo rg, s tock holm et Upsala a u
cours de cette mi ssion,
Cha rgé de miS5 ion par l e :Millistè re d e l' Education l\'ation ale
a uprès de la Society fo r experim en ta l Biology pour prend r e
pa r t à la R éuni on in te rna tional e de Ca mbridge consacrée à
l'étude d es acid es n ucléiques (juillet 1946).
Cha rgé d u rappo rt p résent é pa r les Ibiochim istes frança is a ux
journées franco-suisses de bioc h imie à B"àle (IVl a i 1946) ei invité
pa r l a suite à donner u ne co nféren ce ,à la F a cul té de Médecine
d e Berne, E t d'u n ,'apport ou VIlDJlB Congrès de chimi e b iologique
de Liège (Oclobl"c 1946).
L e PTofesscw ' agrégé D ERRlE!\, a été cha rgé de mission pa r la
Directio n des R ela tions cul tur elles (mi ssion d 'informat ion dans
les la bor atoi r es de biochimi e des Univers ités su isses (Décem bre 1945), JI a -é té reçu 1Jrenûa au concours d'agrégation de
Ch im ie Biologique des F acult és d e Médecine (:J places au COllcours).
1\'1. Christian D UMAzERT, Chef des 'fI-avaux, après avoi r été
admissible a u co nco urs d'a g régation des Facu ltés de Médeci ne
(section chim ie) 'a été admissible a u concou r s d 'ag régation des
F acult és de Pharmacie (Section d e Chimie gén érale).
M , M OURG UE, cha r gé d e r ech erch es a u C.N. R. S., Docteur ès
Sciences, fi été inscrit su r la lis te d' a ptit ude a ux fonctions de
m aît re de conférences des F acu ltés de P h a r mac ie (section
chimie) .
Enfi n , l\fM. ROCHE et M OUR GUE ont r eçu le Prix P erron de
l'Académie de .M édeci n e, pour leurs t ravaux SUl' Ja Biochimie
de l'ossifica tion, et M. D ERRIEN, l' un des Ja ntzen de l' Académie
de Médecine pOU l' s es tr ava ux sur les protéines du sér um.
Le Professeur SALMON a été élu :
Membre Associé Na tiona l de l 'Académi e de Ch irurgie (Novembre 1945) j
Membr e de la S ociété Internationale de Chirurgi e (Oclobre 1946).
�-
28 -
Il a part icipé aux Congrès: de la P énicill ine,
de Ch ir urgie ,
d'Ort hopédie.
Le P rofesse ur SAUTET a fa it p a r tie du Comité interallié de la
Nut ritio n en Allemagne et effect ué, avec ce Comité, une luission dans les zones a m ér icaine, anglaise et française.
PRIX DECERNES PAR L'ASSEMBLEE DE LA FACULTE
dans sa séance du 3 Janvi er 1946
ANN EE 1943·1944
PRIX JEA :\ BEfu'lAT : BOURRE:!" Pau l
PRI X DES PROFESSEURS : M édecine: BOURR ET Paul ;
Pharmacie : SENEQUn:n. el Luor.
PRIX DE THE SE : Médecin e : FLEURY; M E'A RD , ~l é daill es
de br onze.
Chiru r gie: N éant.
B io log ie: IVlédecin e : Néa nt ; Pha rmaci e : :VlI le D URAl\O .- ::VL<\Il.C[LET, M é d ame~ b l'onze.
Pharmacie: Doctorat El at :
!\IOND,
:\'I ICHEL
SIeE,
Ray-
L\lédailles
d ' a rgen t.
M ERL\ ND, GAM ER E, M lle G AUD,
Méd a illes de bronze.
Doctor at
Univer sité: LIEUMlle M AiŒ EL. Méda illes d'argent.
TIER.
Mll e CULlOLI, B OUV ETlE R, M é-
da illes de bronze.
�-
29-
ANNEE 1944-1945
PRIX JEAi\JlERNAT : PELLEGRIN
PRIX DES PROF ESSEURS: M édecine: GAsnuD ; Ph",.,na-
cie :
POITRA SSO N
P RIX
D~
THE SE: M édedne .-
E:HARJlIN, GASTAUD, H EURTE MATIE,
PAYAN, ROCBU,
Médailles d'argent
Chirurgie : BELLON, BOi'\1\AL, GAUJOUX
Jacques: l\'1éd. d"argent
B i.olo gie .- Médeci ne : Néant j Phal'cie: DZIRI, SENEQUlER,
Méd ail1ès d' a rgent
P hannacie : Doctorat a-E tat
Doctora t
Néa nt.
Xéant
niversité
Le prix {( H en ri (SEDAN )l, de 10.000 francs, fondé pal' les
docteurs J. et S. ISEDAN zn m émoi r e de leur fils mort pour la
F raIlce, a élé attribué à i\ J. PrERRE, Întern € des hôp itaux, 2 blessures, 2 citations, chevalier de la Légion d" Honneur.
Le prLx
«
Léon IMBERT ", à MM.
PELLEGRI N
et DAVIN, a rrivés
Le prix ({ Francine IGARR I ER ) J , il MM. BOUYGUE et FLEURY.
premier s ex œquo au concou rs d'interna t des hôpitaux.
Prix du Conseil
:M . S EXEQUTER.
Supérieur de la Pharmacie
França ise :
�ETUDIANTS
St.'tistique d e a'Ann ée Scolaire 1945-1946
1944-194 5
1944-1945
756
456
780
480
l} Etudian ts ayant pris d es inscrip- _ _ _ __
lions
D octOf'a-! e n î\'féd eci ne . .. .... .
Pharmacie . ... . . ........... .
Pharmacien s up érie ur .. . .
2) Etudia nts immalricuiésJ I$Q Il S
prise d'inscriptions
Sages-femmes ... ... . . .
En slrspension de scolarit é ..
.Médecine .... . .. ........... .
Pha.r macie . .. .. . . .. ..... .. .
D ive rs - Etrangers .. . ...... .
2
5
20
15
9
3
4
150
80
23
200
30
60
18
126
65
13
26
3) Etudianls ayant seulem ent subi
des exam ens
Mb<lecine .... . . ... .. . . . . .. . .
Pharmacie ... . ..... . . .. . . . .
Va!l. sltage - P harm aci·e .. . .. .
Chir. d ent aire . .. .... . .
E n vertu d'inscri pti ons \,"u.res
au-'de hors (Chir. de nt aire .. â
-,
?"
.4 ) Et udian ts
n'ayant fail aucun
acle sco laire mais d ont la Fac ulté possede le d ossi er av ec
scolarité nOll p érim ée
M édeci ne ..... ... .... . .. .. . .
Pharl1la~i e
T OTA UX
1) Section Méd ec in e
1" A n nee · . . . . . . . . . . . . . . . .
.
2e Ann ée . .. . . .. . . . ..... . .. .
.
.
3' Ann ée · . . . . . . . . . . . . . . . .
4' Ann ée · .. .. . ... .... . . .. .
5' Ann!é.e · . . . . . . . . . . . . . . . .
Cl iniqu e M é di ca~e . . . ... . . . ..
Clinique Ch irurgièa le . . . ... .
Clinique Obstétri cale .. ......
Thèse . ....... . ........ . . . ..
Total
7
5
1664
1704
... . .... ..... . • . .
Présenth
151
111
66
106
88
56
32
32
26
668
Ajournés Aiournés %
74
46
21
23
5
3
6
200
49,1
41,5
31,7
21 ,5
25
10,7
9
10,5
199
�2) Section Pharmacie
VaL Siage ... .. ... . . - .... -,.
1" Année · . . . . . . . . . . . . . . . . .
......... ..........
Année · . . . . . . . . . . . . . . . . .
définit i f .. ..............
déifin'itif ........ .. ......
définÎ ': if . ...... .. .... . ...
définitif ....... .. .. .. ....
2' Année
3'
1"
2'
3'
4'
Total
3) Section Chi l 'U rgie-D en l aire
Val. Stage ..................
1" Année . .. .. .............
2' Ann ee · . . . . . - . . . . . . . . . . .
3' Année 1 Part.i e .... - ...
3' Année 2' Partie . . . . . . . . . .
TI
Totall
PrlsenUs
Aiournës Ajournés %
60
12
3
50
18,5
4,5
4
10
24
10,5
382
89
107,5
32
39
26
26
26
24
13
75
7
7
25
,_a
149
62
201
120
66
65
1
17
91
22
11
33,5
42,5
4) Sec tion Sages-Femmes
1" Examen . . . . . . . . . . . . . . . . .
2' Examen .... ... ....... - . .
2
7
.9
Total
2
28,5
2
28,5
- - - ---
RECAPITULATION
PrdstnUs
Médecine ......... . . . ...... .
Pharmacie .... . .. .... . .. . . .
Chirur'g ie-de n"Jaire ... . . .... .
Sages-femmes . .. . ..... . .. .. .
Tot a~
668
382
149
9
200
89
62
1208
353
2
ETUDIANTS ETRANGERS
Année Scolaire 194 5-1946
Mona co ....... .. ... . ... . .. .
Pays-Bas ...... . ..... . .. . ...
Sui,sse ....... .. .............
YOllg.o!)~avi ,c ................
4
1
1
1
............. . .....
4
T c hécosJova quj,c ..... . ......
Ru ssie . . .......... . ........
Roumanje ........ . ... . . . . .
Pologne ....................
3
2
1
1
Al'menœ
Total
Ajournés Ajournh %
18
199
107,5
201
28,5
536
�-
32-
CHAIRE D'ANATOMIE PATHOLOCIQUE
ET DE MEDECINE EXPERIMENTALE
Professeur L. CORi\"II. (Doyen) A grégé.- J. PAILLAS
Ch e! de trm'aux : H . G .-\STA CT
Examen é lectr o·encéphalogra ph ique dans la tétanie neurogène de
l' a dulte. - L. COR.!'IIL c t H . G.-\STAUT.
Com.it é :l/édical des Bouch es.du-Rhône; 16 mars 1945.
Intérêt d e l'examen électro-cncépha lographi{I UC dans le diagnostic d es cri ses n en 'cuses. L. CORXIL.. J. PAILLAS N
H. G.-\STACT.
COJllité Médical des Bouch es-du-Rhône .. 16 mars 194 5.
Contrôle élcctro-cncéphalographique de la th érapeut ique l'ai
électro-choc.
L. CORXIL.. H. GASTA UT; H. OLLIViER ct
J.
C",.
Comité .l/édiClll ties BOlfcltcs-du -Rhôllc, 18 mai 1945.
Intérêt de l'h ypc rnée provoqu ée dans le diagnosti c élccu'o-encéphalographique.
L. CORXIT,.J J. P AILLA S, H. G.-\STAUT ('.
J. CA".
Comité M édical des B cuehes-du -Rhôn e:; ,er juin 194 5.
Apracto-gnosic vis.uell t! et inversion d e l'ori entation droite-gauche
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H. G ..\ STAliT.
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et H . GASTAUT.
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Analyse de l"ampl ituae et des fré quences d es tracés électro-encéphalographiq ues au cours de la th érapeutique par élecro-c hoc.
- L. COR:\'lL.. H . GAST.-\UT et J. C AIX.
S emaine des Hôp. de Paris - No consacré à la Fac . de Méà-: ·
ci lle de Mars eille; n O 16 - 28 avri l 1946 _ PP. 686-689.
Sta tistique des cas de maladi e de H odgki n s, t raités au centrt.!
anticancé reux d<: :\Iarseille pendant les quin ze d erniè res
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H ém ihypertrop hie facia le av ec h ype rp~gm c ntarion mé la nÏilu c.
E tude cliniq ue, p.$.ycho logique .e t électro-encéphalographique.
- L. CORi\"I}; H . GASTAUT et 1'1. S CHACHTh'R.
S ociété d e Neu rologie d e jurin 1946.
A propos d 'un cas per sonnel. - L. CORl'in, et H . GAST.un.
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Con sîd éra lion s sur l ' histogénè se des nphrobl astomes d e l'enfan" .
L. CORNIL et H. G .-\ STAUT.
Comité j1fedieai . - Séance du 21 juin 1946.
Ostéopsthyrose chez un e jume ll e bi-vitelline profil biotyp olowique
et élcctro-encéphalographique. - L. CORr\IL, H . GASTAUT e~
AL SCHACHTER.
Sociélé de Neurologie. - Ju illet 1946.
Les tumeurs du plexus c horoïdes. - L. COR~lL , J. P AII~AS et
H. GAST.HiT.
C om.. inscrite à la X Li Va session du Cougrès des AI éd ecills
Aliénistes el N eu rologist es de France et des P ays d~
Langue Française - Genève-Lausanne, 22-27 juillet 1946.
L'électro-cncéphalogramm e pendant la narco-anal yse par. les barbituriques récent~ . - L. COR:.'I"IL.. H. GASTAUT.. H. OLLIVIER
et J. CAIN.
Com.. inscrite à la X LiVe session du C01lgrès d es Médecins
Aliénistes et N eurologistes d e France et des Pays de
Langue Française - Genè'l.'e-Lausaulle, 22-27 juillet 19-t{·.
E tude statistique de la glycém ie dan s les cancers. - L C ORNE,
H. GASTAUT... J. CH.-\RPl i\" et H. PAY.-\!\".
Le Sud A/édical.. nO 2.2 77 , 30 avril 1946.
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L. COR:\IL.. H. GASTAliT e ;
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Le Sud Médical .. n O 2.27ï, 30 a vril '946.
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L C!j: L ipom es
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Le Sud .1Iédical.J nO 2.2ïï , 30 anil ' 946.
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D égénérescence cérébrale comp lexe inté ressa nt pa rtic ulièrem en t
les co mm issures chez un id iot para pl égique. - R. POI;\"SO..
Y . PO CSI;\"t:S et H. G ..\ST:\ l:T.
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tcur œ ad én ome cort ico-surréna lien , avec g la ndes s.urréna les
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Ag r égé : J . GRISOLI
Ag r égé, Ch ef d e T r a va u x : M. E . H E NRY
1°) An a tomi e des P a r athyroïdes (MM . GRISOU el HENRY).
T rava il o rig ina l de 125 pages et 15 fig ures. l n An nales de l' ] nstitut d 'Anatomie, de la F ac ulté de iVl édecin e de :Ma r seille,
P. 1/125, 19«>.
2°) E tud e Anato mie des pédi cules bron cho-vascula ir es en vu e
d es r ésections pulmonai r es s egme nta ires (:\'ll\ f HENRY et
METR AS ) . Mémoi r e original, 20 pages, 6 fig ur es, ,In Ann a les de
l ' I nstitu t d'Ana fom ie de la ·F aculté de Médecine de Ma r seille,
P . 126/144, 19«>.
3°) Rec hel'ch es sur les h ydat ides de l 'a pp areil épidid ymotesticulaire (MM. H L\'RY et GRISOLI). Mémci re ori ginal in Annales de l' Instit ut d'An atomie de la F aculté de Médecine de Mar seille, P. 145/ 147, 19«>.
4°) Nouvelles considé ra tions S UI' les voie-s a nastom otiq ues
a r tér ielles des m embres (M, :HENRY). l\'lémoire o rigi nal, 16 pages, in Ann a les de l ' Institu t d ' An alomi e de la F ac uIté de )Iéctecine de Ma rseille, P. 148/ 163, 1V«>.
5°) Note su r les n erfs de l'articu latio n scapulo-ln unéra le
(.M. GRISOLI). l\;l émoire or iginal 7 pages. In Annales de l' I nstitu t
d' Anatomie de la Faculté de ~lédecine de ~1 arseille, P. 16-4/ 170,
~9«>.
6°) Vei n e r énale ret ro-ao r tiqu e (i\H"I. GnrsoLI et HE~nY). :\Iémoire originale 12 pages, in Annales de l'Instit.ut d' Anatomi e
d e la F ac ulté de Médecine de ;'fm's eille, P . 1iI /18Z, 191.0.
7°) L'évol ution du t ub e n eural penda n t les pr em ières semaines (M1\!. HENR Y et GAsTAun). i\'(é m.oire or,iginal, 10 pages, in
Annales de l'Institut d ' Anatomie de la Faculté de I\'I édecine de
Marseil le, P . 183/ 192, 19«>.
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r adiologique (1\oIM. HESHY et GRIsou). MémoI r e O~'lg ll~al ln
An nales de l'Ins titu t d ' Anatomie de la F acu lfé de !\Iedecllle de
Marseille, P. 193/196, I V·\6.
gO)
Kote s ur les anastol1l oe es artérielles int ra_pa riètales a u
n iveau da co€co-a ppend ice (:.\1. HEKny) . ?I.'I émoi re or igin a l in
An nales de l ' I nstitut d'Anatomie de la F aculté d e 2\ledecine de
Marse ille,. P. 197 /199, 1946.
100) Les anastomosp intra-p ariétal es des a r t ères d es colons
(~fYL' H E;\RY et IGRISOU). :\Iémoire original in Annal es d e l' In s-
t itut d' An atomie de la Faculté de ):lédeci n e de Marseille. P,
1!'» Notes su r les al'tèTes des nerfs (i\L H D"ny). i\Iémoire
original, in Annales de l' Institut œAnatomie de la F acu lté de
Médecine de 'Vl a rsei lle, P. 204/ 208, 1946.
12°) Kotes su r l'apon èYrose du carré pr onateu r ( ~D:I. GRISOLI et HE1\R Y) . :\H moi rc or igin a l de 12 pages, in Annales d e
l ' Instit ut d ' An afomie de la- Faculté de ~l éd eci ne de Marse ille,
P. 209, 1i).1Q.
130) Quelq ues anomalies du système a rt éri el des membres
in férieurs (:\DI. GR ISOU ci. H E~ RY) . :\l émoi l'e o ri g inal in Ann a les
d e l'Institu t d'Anatomi e d e la F aculté ù e Médeci ne de Mars eUle, ,P. 210/221, 19.\6.
14°) Notes su r la direction de l'ar tè re iliaque extern e (l\',[M.
HEKRY et GRI SOU ) . Mémo ire original in Ann a les de l' In stitut
d' Anat omie de la F acu lt é de Médecine d e ·~l'1ar seille. P . 22"2/ZZ5,
1946.
15°) Trois an ornali es du vent r e antél"ieur du digastrique (l\'IM.
ApPAIX, HE.'iR Y, G RISOU ) . Mémoire .origi nal in Ann ales de l'Institu t d ' Anat om ie de la Facu lt é d e Médeci ne d e Ma rseille,
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16°) Anuri e ch ez un enfant de onze ans. P yèlostomi e, décap sulation, guér ison. (Auteurs : ~nL GIRAUD, S AU,IO N, G RI SOU ).
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Bu ll. el ~l ém . T. XVIII, P. 1?-2.
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18°) Sur une fo nne inhabi t uelle d'h y po spadi as (hypospadias
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Chirurg Ie de Ma rseille, séance du 2"1 janvier 194-6, in Bull. et.
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19°) U ne affection du tibia de di a gnosti c d iffic ile (MM.
SALMON, GRISOU et BauRnET) , Soci été de Chirurgie de ~I ar's eille ,
s éance du 28 janvier 1946, in Bull. et ~'I é m.
20°) All ongelne n t du fénlu r pOUl' raccou rclssemeni consécutif
à. un fractu re ouverte ouverte conuninutive C~DI. SA LMON et
•
�-
38 -
HENRY), Société de C hirurg ie de
1946, in Bull. et Mém .
~'I arscille,
s éanc e du 4 février
21 °) Plaie d e la hanche par balle d e r evolver chez un enfant
de trois ans, r etentissement sur le déve loppement du col du
fémur et de la tête fém orale (M)'f. SALMON, J ean ,PIERI et
Gmso u ), Société de Chir urgie .de Mar seill~, séance du 11 févri er
1946, in Bull. ct Mém.
2'"2°) Histoire d' une cheville osseuse int ra-m édullair e (MM .
S.U.MON et HENRY), Société de Chirurgie d e "Ma r seille, séance du
11 mars 1946, in Bull. et i\1 ém.
200j203, 1946.
23°) Luxation congénitale de la ro tule opérée par le procédé
d' Ali-Krogius (MM. SALi\IQr-i ct H E.,'.;ny ), Société de Chirurg ie d e
Marseille, séance du 1.1 mars 1946, in Bull. et Mém.
24°) A propos de faux maux de (P ott, deux cas de ma1forrnations yerlébral es (MJ\'I. SALMOX, HENRY et. D ALi\I~\ S). Société d e
Chirurgie d e :\1al'seille, s éa nce du 25 mars 1946, in Bull. et
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25°) Volvulus de l'appenàice chez un nourrisson, inter vention, gué r ison p ni. SALMON , H EXRY et RODE), Société d e Chirurgie de :\Iarseille,séance du 25 lnars 19·i 6, in Bull. et Mém.
26° ) Luxation congénitale de la ro tule opé r ée su ivant le procédé d 'Al i-Krogius (M,M. ISA Ll\lOt\ et H ENRY ), ISociété de Chirurgi e
d e Ma rse ill e, séa nce du J.er avril 1946, in Bull. et. Mém.
27°) La P erfusion Veineuse (M. S ALMOX), ) fémoire ori ginal
de 48 pages, in Mm·seille-Médica.l, 83èma aliée, n O 4, 15 avril
1946. 28°) Ap lasie pa r tiell e de l'i ntestin g r êle chez un nouveau -né
(i.\'I. ALI\ION). Société d e Chirurgie de !\'I arseille, séance du
6 m ai 1946, in Bull. et Mém.
29°) Tu meur embryonnaire du r ein chez un nourrisson (MM.
SALMON et ORSINI) , Société d e Chi r urgie de lVla l'seille, séance du
6 mai 1946, in Bull. et Mém .
29° ) Coude :'t r esso rt bi.latér al, présentation du malad e (:\fM.
SALl\ION ct HENR Y), Société d e Chiru r gie d ~ Marseille, séance du
13 mai 194G, in Bull. et Mém.
3~ 0) OBtéïte éberthi en ne de l' omoplate, survenue plus d e neuf
ans ap rès un e fièv r e typ hoïde (M. S ERU' L'lO, rappor teur
M. SALl\tor\), Société d e Chirurgie de Marseille, séance d u 13
m ai 19·16, Ül Bull. et Mém.
3'"2°) Sndrôme de Volkm an n. R ésultat tardif (1\'1. SALMON),
Société d e Chi r urgie de :Ma rseille, séaiice du 20 mai l046, in
Bull. et Mém.
33()) Tumeu r d ' Ewing du péron é chez un enfant (Mi\I. SALMON,
GRISOLl et GASTAUT), Société d e Chirurg ie de ~1 a r seille, séa nce
du 20 ma i 1946, in Bull . et Mém.
�-
39 -
34°) Osléo-chondrîle vertébrale (:\nf. S ADI ON et GRIsou ),
Société de Chirurgie de Marseille, séanc e du 27 mai 1946, in
Bull . et Mém.
35°) Ligne de r éflexion de l a synov iale du genou (,M. HENRY,
r a ppor teur :'IL SADIOK), Société de Chirurgie de :.\Iarseille,
séance du 27 mai 1946, in J3ull. et :'l'léuL
36°) Fracture ' de Mont eggia avec luxation ra di ale exposée,
r ésultats ta rdifs (l\Il\1. SALi'iO~ ct GRISOU) , Soc ié té de Chirurgie
de ::\Ia rseille, séance du 27 mai 1946, in Bull et l\Iém.
37°) Allongement du fém ur (:\D1. SALMON et I-ID' RY), S0ciétf>
de Chirurgie de Marseille, séance du 27 m ai .1.94-6, in Bull.
et :Mém.
38 °) E trangl em ent de l'intest in g rêle à tr ave rs un orifice
m ésentér ique congé nital P E\!. GRI SO U et H EXRY, rapporteur
M. SAUlON), Sociét é de Chirurgie de Ma rseille, s éan ce du
10 juin 1946.
39°) ~P a l'oti d ect omi e totale avec conservaÎÎ on int égral e du
nerf fa cial pOUl' tum eur mix te. R ésultat éloigné (1\'1. S..tlr.ION),
Société de Chirurgie de Ma rseille , séance d'u ).7 juin l n4G, in
Bull. et l\Iéru .
40°) H y pospadias péno-scrotal opér é suivan t le procédé de
Leveu f (M. SALMON), Société de Chir u rgi e de Ma rseill e, séance
du 24 juin 10->6, in Bull. et )Iém
CHAIRE DE C.HIMIE ANALYTIQUE ET HYDROLOGIE
Professeu r: F. RgI ATTE I
Prof€6se u r san s chaire : :.\'1. ARNOUX.
Asaistante : )lIIe GRDIAUD.
Chargé d es fonctions d e ch ef û e t rava ux . CAH.RA ZB TLLIA·T.
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THESES EN PREPARATION
O. GAUD. - 2ème t hèse, Docto rat d 'E tat: Et ude des r ela tions
existant ent re l'état sanitaire .des villes et leu r a limentation
en eau potab le
S. A~TIGNA C. - Contribution à l'étu de des richesse6 thermales
et hydrominérales du Maroc
Mme BArrEsTI. - Cont ribut ion il l'él ud e de l'ea u ferrugineuse
d 'Orezza.
TRAVAUX DE LA BORATOI RE
CHA IRE DE CHIMIE BIOLOG IQUE
Professeur : Jean ROCHE.
Professeur agrégé : Yves DERR I EN.
Chef des travaux: Christian DUMAZERT.
Assi stan t R a yrno nd M1CHEL.
Ch a rgés de r echerch es : Ma rcel MoOURGUE, docteur
ès sciences et Nguyen. van THOAI, doc teu r ès
sciences.
1. -
Th èses de Doctoral ès Sciences .
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Spécifité des enzymes , ap erçu cri tique sur la conception
actuelle de la spécilité dans le domain e de l'enzymologie , suivi
d' un exposé de r echerches sur la biochi mi e des phosphatases
(Ngu yen -vaJl THOAI l. T hèse Dod. Sc. nal., Ma rs eille, 1496,
1 vol.\ 182 p., Decl um e, éd., Lon s·le-Saulnier.
Il . -
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�Ill. -
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T hèses de Do ctorat en Médecine.
7.
Sur la r echerche d ' un test biologi q ue de l'activité des
médicam ents antîanémiques (C. Dl)'l\ IAZERT), ·~'Iars e m e . 19·W, manuscrit, 145 p.
V. ~I\.
Noies et mémoires .
TT avaux SUT la biochimie des enzymes.
8. -
Sur l'action synthétisante de l'émulsine des ama ndes
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9. - Inactivation et r éactivation totales oe la phospi1omonoootél'ase alcaline (intestin) et interchangeabilité des mé:au.x
actifs (J . ROCH~, Nguyen-van THoA! et M. ROGER), C. Il. Acad.
Sc., 1. CCXXII, p. 246, 1946.
10. - Sur l' inversion de l'activation de ]a phosphaiase a lcaline du sérum chez de nombreux cancéreux (J. ROCHE, Nguyen_
THO.H, J . MARCELL!', G. DES RmSSEAUX et S. DURAND) , Bult. Acad.
M éd., 1. CXXX, p. 294-297, 9!m.
11. - Sur l'act ivation de la synthèse enzy matiqu e oes esters
phosphoriques par les acides aminés et les pept id es (J. ROCHE,
Nguyen-van THOAI et E. DANZA S), C. R. Soc. BioL., 1. CX XXIX,
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B. -
Trav au x
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amiltés.
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La psychose de Korsakoff d 'o rigine thyphoïdique : ses rapports avec l 'encéphalite végétat ive p e la fiè.v re iyphoïde, avec
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Les aspects en céphalo-graphiques de la dém t;!flce précoce.
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PROFESSEJUH AGREGE PAILLA S
Chœrgé du cOU'rs de New'o-Chi-rnrgi e
Diagnostic pratique de s twneurs cétêbrales. Indications
thér apeu tique.s et résultats. Exposé pratique mensuel de la
Soc. de .Méd. de Ma rseille, 27 mars 1946, in Arch, de Mrdecine
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CHAIRE DE CLINIQUE MEDICALE
(Hôpital-Hosp ice Timone)
P r ofesseur: Charles MATIE!
Agr égé : ::\'Ial'ius A uni ER
'Chets de clinique, de novemo re 145 à ma rs 1946 :
T itu lai r es : Dr
STEPHA~OPOL I
DI::
COMNEKE;
Dr
TRI STANI ;
A djoints: Dr JULIEN ; Dr D ESANTI.
De mars 194<\ iL juillet 194<\
Titulaires: Dr TRISTAN! ; Dr R oc.n u ; Ad joints
Dr
JULIEN;
Dr SANTIN1.
TR AV.4UX SCIEN TIF IQUE S -
COM M UNI CA TIONS
Notions gén ér a les sur la pénic il lin e et son u ti lisation thé·
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et A. Barbe. Soc. ~e llI écl. de Ma-rseille, 24 octobr e 19·i-5
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Gu érÎso n par. ferm etu r e de la brèche m éningée et n ouv eau
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Pierre ROCIru.
A propos de quelqu es difficultés de dia.gnostic d e~ emboli es
arté r ielles des Ill eulbl'cs. J uJes-:\Ia ri e L\UH E ~T.
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Le trait ement des suppurat ions pu lmonai r es par les instillations d e P éni cilline endo bronchiq ue. André
BARBE.
24 cas de staphilococcies malignes de la face t raitées pa r la
Pénicilline. Ange tRAFFAELLI
La P énicillin e et son emploi th ér apeu tiqu e. Guy JO UVE.
CHAIRE DE CLINIQUE MEDICALE INFANTILE
Professeur; P a ul GIRAUD
Membre de la -Commission S cientifique du Centre National de
Coordination d es Etud es
SU I'
la Nutrition et l'Alimentation.
Chevalier de la Santé Publique
Consultant R égional de P édiatrie
Chefs de Clinique ; üd ROBERT, Dr BERGIER, Dr ORSINI, D". HEU RTEMATTE, Dr GASSIN.
iMyopsyc hie familiale. Ill. GmAuD.. J. AllIEZ et Elie
ABIG~OLl )
MaTseiUe Médica! N' 2, page 91. 1945.
A propos de deux observations de mort en s éri e de nouveaunés. Survie après des tr aitements de grossesse ~P . GIRAUD et
-g-d. HAWTHORN) . P édiat r ie. J a n vier..,Fév. 1946, P.. 50.
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Le traitement act uel du kala aza r (P . rGIRAUD et R. B ERNARD). A l'Ï1npTession pow' l a PTesse Médi cale.
A propos d'un cas de scarlatine gJ:ave. Incide nce$ diagnostiqu es, évoLutives et thérap eutiques. (P. GIRA UD, R . BERKAR D
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BE RNARD et HOUSSEL) . Contité Médical des Bouche8-du-R hdne.
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ESPINA SSE.
ThèS e de Mar-
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P ro fesseur : G. :MO RIN.
Chargé d' ugi'égatio n
V. DONNET.
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CHAIRE DE CLINIQUE MEDICALE THERAPEUTIQUE
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3. Large nœv us thoraco-bl'achial avec h yp Ç!rtrop hie du J11embre supé rieur (6 . de Parkcs.-\V eber) (H. POH;' SO, i\L\RCOREU.ES
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M édecine d e Mane'W c, 10 aVl'il ).046.
5. Infarctus du m yocarde suh'i d' a névrisme a pexi en Il en
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G. Foie et fièvre ty phoïde (R. POINSO, POURSINES et l\hncoRELLEOJ , Revue du fo'ie, N° ;), sept. -octobre l.945.
7. Purpura fulminan s m éningococciq ue, associé ft une m éning ite cérébrospinale ft m éningocoques. Sulfamidothérapie
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( V IG~'OLI,
R. POINSO,
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CHAIRE DE DERMATOLOGIE
Docteur Paul VIGNE, Cha rgé de COUl'S
Docteur Jean CALVET, Chef d e Clinique
Docteur Edmond CALAS, Chef de Clinique
T1'uvaux sci entif iques
Paul VIGNE, E. CALAS ct H.
GA STAUT.
Premiè res imp r essions
sur les r ésultats irnméf}-iats de la pénicillothérapi e au cours d e
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THESES
L'enqu ête ép idémiologiqu e. M. CONTE-DEVOLX.
'Trai tem ent de la sy philis pa r les a rsénon es :Mm e COXTEDE VOLX .
La sédiln en fa tion gl ob ulaire en derm atologie
H ADDAi\I.
Chanc l'eJIe el mycothé r a pie. M. GI.>\COl\fOl\1.
~'L
DJELLO UL
�-
56 -
CHAIRE DE CL,INIQUE OBSTETRICALE
ET GYNECOLOGIQUE
Professeur :
V AYSSIE RE -
'Agrégé : CI'IOSSON
Ch efs d e -Ci n ique : BASTIT
et
DIEULANGARD
Un cas de célos omie abd omina le. (Présentation de p ièce) .
ES:\!EXARD, R . MAR SANG) . Contitê
(E. V.n' s s IER E, H . PAYAN , R.
M édical d es B ouches-du-R h6ne, 21 j u in 1946.
Diagnostic de l' Anencép halie pa r la r adiogr aphie. (E. VAYSJ. RovnŒKI. H . PAYA~) . Co/nifé M édical des B ouches·-d,u Rh6ne, 21 j u in 1946.
Kyste végéta nt de l'ovai re et grossesse. (E. VAY~S LER E, J .
ROVII\S KI, H . P AYA N}. Société d'ObstétTique et Gynécologie de
M,ar sei Lle, 25 juin 1946.
Erreur de diagn ostic r ad iologiqu e da ns un cas de grossesse
gem ellaire (J . CI:I 0550:'<l). S ociété d'Ob stétrique et Gy nècologie
de MarseiUe , 23 octobre 1945.
Utijisation de l'anesthésie ' épid u rale ha ute p a r voie sacr ée
da ns les césariennes abdominares. R éflexio ns à propos de
27 observa tions. (J. CHOSSOK, J. R ASTlT). Bulletin m. édical,
21 avril 1046
Avo r temen t th érapeutique po ur n e u r o r étinite a iguë. (J.
C BO SSON, J . SEnAN, H . S ERMEKT). Société d'Obstétrlque et Gy né~
cologü; de Marseille,. 19 févri er 1946.
Note sur l'influence du tart.rate "d 'e rgotamine sur l e pH des
glair es cer vicales. (J. 'C HOSSON, Mlle C ERISOLA) . Société d'O b s~
lé trique et Gynéc ologie d e Mm's eille, 19 fév ri er .1946.
Avortemen t lrigeme)laire constitué p a r deux œufs d'âge
di ffér e nt. (J. C H O SS O ~ , G.-\..5TAUD. :M ll e ·GA RROUSTE). Socié té
d' Ob stétrique et Gynécologie de Mar seille, 25 j u in 1946.
P articipation a u Cong rès des Gyn écologu es et Obstétricien s
de langu e fra nçaise tenu à Par is, du 3 a u 5 octobr e 1946 et
envoi .d ' un r apport sur la sit u at ion r égion al e de l'obstétr ique
pour ser vir à l'étu d e de l"o l'ga nisation ae l'obs tétr iq ue en
Fra nce, question mise A l'ord re d u jour a u Congrès.
SlERE,
(J. CHOSSON).
R eprésenté le professeur VAYSSIERE au Comité consultatif
pour la la lu tte con tr e la SLérl lit·é involonta ir e (séa!lce du
7 octobre â P aTis, au ~fini sl è re de la Santé ). (J. C HO S S O ~ ) .
R éveil d ' une infection génitale à l'occasion d ' une grossesse
tubaire. (J. RA STIT). So ciété d' Ob stétr ique et Gynéc ologie de
.11arseille, 19 Cévri er 1946.
A p ropos d'un cas d e rup ture uté rine. (J. RASTIT). sociéÏë
d'Ob st.étrique et Gy nécologie d e Marseille, 25 ju in 1946.
Di latatio n bimanuelle BOUS anest h ésie épid uralé (J . RA STIT).
S ociété d'Ob stél'ri que et Gynécologie d e NaT seille , 25 juin 1946.
�-
57 -
MOURGUES P ie rre - Con tr. à l'ètude des h émorragies tardives
des suites de couches.
NAVARRO J oseph - Con tI'. à l'étude de l 'i nfluence des r est ri ctions aHm enlai res S UI' l' aptitude a u nourriBsage.
MILErrO Simone, née ?\IoNTAGUT - Cont1'. {l l'étude de l 'h émorr agi e fœ tal e comme [acteu r de mortalité infantile dans
l" insel'tion basse du placenta.
(Thèses inspi r ées pal' J. CHDSSON, agrégé)
CHAIRE D'HISTOIRE NATURELLE
Professeur tit ulair e : C. GAJ3RIlEL
Professeur san:;; cha ire : 13ALA\NSARD
Chef d e Travaux : F. PELLFSSIER
l - BAL-\KSARD (J. ) - Contribution à l'étu d e chimique d u bulbe
de Dipcadi Cowanû (Ridl. ) H. P en.
2 - B.UANSARD (J.) - Sur le principe aphrogèn e du marron
d' Inde (Aesculus Hippocastanulll L. ) - Bull. Soc. Pharm.
M on/p. 1945, t. IV, p. 2"29.
(J.) et IFLA NDRI~ (P. ) - Les Hétérosides du Lierre
(R edera helix L. ) - M édecine T1'Opicale, 1945, n' 2, p . 164.
4 - BALANSARD (.r. l et DUPHAUT (J.) - Préparation d e la s aponine du P etit-Houx (Ru sc us acul eatus L. ). - M édecine
T1'01Jical, 1945 n O 2, p. 170.
3-
B ALAJ.'iS.-\RD
5 - BALANSARD (J. ) et FLANDRIN W. ) - Nouv elle m éthode d e préparation des saponi nes de Quillaya Saponaria ~ t Sapona ria officinalis. - B-ull. Soc. Chim. bioL., 19-16, t. XXII,
p. 620.
7 - BAUNSARD (J. ) et FLANDRIN (P.) - Préparation de la saponin e de Polygala - llIédecine Tropicale , 1945, n ° 3, p. 237.
8 - BALANS ARD (J. ) et IPELLISS IER (F.) - SaponInes et cr oissance
chez SolanU1n ly coper sicU1n L. - C. B'. Soc. biol . 1945,
t. CXXXIX, ]l. 1098.
9 - 'B,U.ANSARD (J.) et DELPHAUT (J. ) _ .sur l'Aném one Pulsatille.
R evue de Phy tothérapie, 1.946, n ° 60, p. in.
10 - BALAN SARD (J. ), PELLISSlER (F. ) et CORNIL (S.) - Action d es
saponines de Quillaya et de "Sapindus s ur le pouvoir
absorbant la germination et la croissance de Zea m.aïs
L . - C. R. ' Soc. bio!. 1946, t. CXXXX, p. 140.
Il - BUNSARD (J.) et FLANDRIN (P .) - R ech er ch es sur les saponines. Justification de la méihode employée. _ C. R. Soc.
Chi",. biol. , 1946, t . X:l\VIlI, n " 4 et 6, p. 40S-418.
�-
58 -
CHAIRE DE PARASITOLOGIE
Professe u r : J. SAUTET
Ag r égé, Chef des Trayaux : J . RA~QUE
L'anophélisme est-il la cause détel'minant e d e la répa rution d u pa ludism e S Ul' le li tto ral m édi te rranée n. (J. SAUTET).
Marseille , LXXX Il , 7, 345, 19·15.
Les P o r teu r s de kystes amibeens ù MarsejJle, (J. S,\GTET, S.
ASSEO et R. ·CA HM1 ) . M a r seille-J1 édic al , LXXX IIf p . 143, 1946.
E Lud es b1.ologÎque6 et mOll)hologiqu es SU l' ce rtain es la r ves
. do moustiques en vue d 'applications pratiques pour leur destru ction. (J. SAUTET et Y. A UDlBERT) . Hull. Soc. Pafh. ];no.
XxxIx, p. 43 et p. 137, "W'1î.
Sur la. thel'mogénèse des P œc ilothe rm es tE. CHA1\IBOST et E.
CAL '"ET}. C. R. S. A ca,!. Sciences. CC XX III p. 51, 19·16.
Elude cli niqu e et épid émiol ogiqu e du Bouto n d' Orien t. (J.
R,"Q UE). Jlarseille JUdiea!. L XXX lll , 194<>.
LABORATOIRE DE PHARCODYNAMIE
ET DE MATIERE MEDICALE
Professe ur : Fe rnand :\l ER Cl ER
Chefs des Travau x p ratiques : J, DE LPJ-1 AUT , Agrégé
Assistant: Jacques MER C1ER
F er nan d M ERCIER et Jacques MER Ci ER., S ur l'action
(( spa r féinique Il expérim ental e des sels de di éfhy laminoéthanot. C. -R. Soc . Biol. 1946, t. 140, p. 144.
2 - F er nand :M ERCJER et Suzann e MACAR Y, Action de la spa rtéine su r l ' intestin isolé du poulet. G.-11, Soc. Biol. 19{6,
p. 140, p . 301.
3 - F ernand M ER CI ER ei Jacqu es :\1ERCIER. Action expérimentale de la spartéine su r l' uté ru s isolé. C.-R . Soc . Biol.,
l -
1946, t. 140, p. 303.
4 - Jacques MERCIEn et Simone PAn A ~T, Aclio n diurétique
expérimentale du cam pho-sulfonaie de st ron tium racém ique. Conww:ni ccdion Soc. B iol. cle J/ nl"seille, mai 1946.
5 - E, L EVY-SOLAL, F . :\I EnCJER eL' A. HE1I 1L1};GER. Etude ph a r l1Hl.Cologique et clinique d'ulle nom'ell e associâliO.,n ocytocique-an algésiqu e_ Jlénwire 711"ésenté à l a Société
d' .-l n esthésie et d ' Analgésie , séance de nwi 1D46 (ën
cours de publication)
6 - A. LES PAG1\OL, F. L\lERcTER et J acques ~IERcu:n. Quelques
Acquisitions récent es d an~ le domain e des succédanés
synthétiques àe la Jl1Orphine_ Mémoire lnésenlé au
�-
7-
B9-
10 -
59-
Congl'ès de 1'.4ssociation Française pour l'.4vancem.ent
des Sciences.. l'\ice, septembre 1946.
Fernand MERCIER. A propos d'une noU\,eUe utilisatio n
thérapeutique de la spartéine. llémoire lJrésenté au
CongTes de Nice, septembre ,1946.
J. BAU.NSARD et J. DELPHAUT. Un purgatif oublié: la globulaire. "M énwil'e lJTésen té au Congl'es de Nice, septemb re 1916.
J. J)ELPlL\UT et Y. CULlOLl. De l'influence des vitamines
BI et C S Ul' la toxicité et la fixation cardiaque du salicylate de soude. J1énwire pré senté au tongl'ès de Nice,
septelUbr~ 1946.
J. B.n.ANsAuO. E tud e crit ique sur un procédé de préparation des saponosides. 1l1 énwire lJ1'ésenté au CongTes de
Nice, septernbre )946.
Thèses et Mémoires en
COUTS
de lJublication
Jacques MERCIER. E tud.e pha rmacologiqu e des combinaisons
métalliques de l'acide campho-sulfonique racémique de
HEWALD.
l 'hëse àe D oclo·.,.at tl' Etat de P harmacie (1 re
Thèse).
Jacques MERCIEIl. Sur les dosages colorimétrique~ et biologiques de l'ad rénaline (2me Thèse).
M. BROUILLOT. Contributi on ù l'étude pharmacologique des
parasympathicomimétiqu es déri,-és des uréthanes. Th ëse
de D octorat d'Un;iversilé .
Contribution à l'étude pharm acologique des néopapavé rines synthétiques. T hese D ocloTat tl' Université
(Phannacie).
P . RJCH.·\UDè 13:t ud e expérimentale des àériv és h yd rogénés de
la papavérine. Th èse D oclol·at à,'Uliiversité (Pharmacie).
Y. DELETR.-\Z.
CHAIRE DE PHYSIQUE
IProfesseur CHEVALLIER, délégu é à la Direction de l ' Institut National d ' Hygiène • .à Paris.
Professeu r DlYBOULOZ, Professeur sans chaire, chargé 4e
la chai r e.
Chef de Tra\"aux chargé de~ fonctio ns d 'agr égé: Dr RO UX.
Action de l'esté rification et du tocophérol sur la mise en
reser ve de la vita mi ne A ch ez le Ra t. P. DUDO ULOZ eu C. GASCUY). Communication à la Société de B iolog7e, Marseille,
avril 1946.
Sur les propriétés analytiques de la thiofluorescéine (P.
D UROULOZ et M . F. H EDDE) . Comm:unication à la Société Chi'nique de FTance. Marseille 1946.
�-
60 -
SUI' l'ox y dation photochimiqu e de la tltiofl uor escéine (P .
D UBOULOZ et M. F. HEDDE) . Comnw. nication li la Socï été (l'an-
çaise de Physique, s.ection Jl éclit erl'anée . janvi er 1946.
Su r l'action h y poglycém iante che z l' a nim a l d e l'est er pyrophos phoriqu e de l'an eu rin e. (H . Roux et Y. TEYSSEIRE) C. B .
Société de B iologie, 140, 312, 1946.
Sur l 'act ion hypoglycém ian te de l'este l' pyrophosphorique
de l'an eurin e chez .les diabét iques. (H. Ho ux, RECO RDIER et P.
ACGIER ).
C. R
Société de B io logie, 140, 314, 1046.
Sur une nouyclle m éthode spectrophotom ét rique de dosage
de l'an eurille et de ses este rs, et son ap pJicat ion à la mIse en
évidence d' un n ouvel ester actif. (H. Ro ux). Thè se d e Scienc es,
Ma rseille, 19116.
Contribution à l'ét ud e de l'a daptation r éti n ienn e. (H . Ro ux)
Thi:se c01nplèmenlaü'e de Scien ces, l\1 a ns eille 1946.
THERAPEUTIQUE ET HYDROLOGIE CLINIQUE
P rofesseUl' : J. P JE1U
Goutte et trait ement ther mal. Sud Méd ica l, et Chinugic"at
septembre 1945, P. 41.3-415.
Syphilis gas tri que à forme n éoplasique. C01lî:ité M éd, des
B .-du·llh., 1-er mars 10-i6. Jl al'Seille llléd'i cat.
Indications cr eno thérap iques dans les aff ections gynécologiques. R evue D1 éd. de F ran ce 19.i5, n ° 6 p. 673-688
Uss at·le.s-Bains et son action dans les états dysthyroïdiens.
Ga;:;ette M édicale de F 1"ance. Cahie rs d' hyd1"o logie, ma i 1946,
u' 9 p. 235-238.
Diabète, acidose et h ydrologie. Sud. lll éd. et Ch i1"w'gical,
31 juillet 1946, p. 1%-200.
- --
CHAIRE DE GYNECOLOGIE
Professeu r Agr égé : J ean F I GAHELLA
1) Traité de Gyn éco logie pratiqu e. 'Volum e de 490 pages,
éd ité chez Dain et Cie, 8, place d e l'Od éon, à Paris, I llustré
de 135 gravu res dont 40 hors textes . (R eproduction. s d e ul."Îc,"ophotograp hi es et d ' hy sléro graphi es).
2) Les hém orragies d'o rigine folliculaire. Rappo rt au lome
Congr ès français de gynécologie con sac ré à l'ovulation. LYQn
31 ma i/ 2 juin 19·1..6. l \'olume édité pal' l' Expansion Scientifique
F1'ançaise. 23, r ue Chel'che':\lidi.
3) Les lI eites termin ales. En collaboration avec André J ean.
Volume de 91 pages, éd ité ch ez D oir], et Cie - PaTis
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61
4) L'Association préanesthésie et rachianest h ésie en chirurgie gynécologiq u e. P aru dans le Journal (( La Gynécologie n.
5) Le traitem en t chirurgical du p rolapsus u té rin. (R éfl exions
tactiques ft propos de il cu res opél'at ul'es) pa ru dans « Gyné.
co logie et Obstétrique) .
6) Quelques réflexions à. propos de Il impJantations d ' hormon es génitales chez la femme . .Pa r u dans les .- lnnales cL'Endocl'inol.o(]le.
CHAIRE DE CLINIQUE CHIRURGICALE INFANTILE
Professeul' Agrégé H. H IlBERT, Chargé de la Chaire
Rôle de l' In te rvention ch irurgicale dans les rractures de
l 'extrémité supé ri eu r e du radius ch ez l'enfant. Société de Chirurg ie de Jlarseille, novembre 1945.
L'infilt ratio n du ner f obtu r ateur - Tec hniqu e et Indications.
SucJ...Médical et Chirw'!J'Îcal, novembre 1945.
A propos des arthrites défo rmantes de la hanche. Société de
Chirurgie cie J[(tTSeille. déce mbre 1945.
Etude cl iniqu e des fractu res du crâne ch ez le no uveau-né .
P édial1"ie , mars-avril 1946.
Ch irurgie du nouveau-né (en collaborati on avec le Dr GUILLEi\IIKET, L yon ) 1 yo lum e, il par aître.
Eludes expérimen tales $ UI' le r ôle d u cartilage de con jugaison (en pl'épal'alionl.
Professeu r Ag régé: J ean ERABl e
Tu rricéphalie - Présentation de mala de (J. BRA,HIC, MURATORE et GUIDICELL I). Comite 11iédical des B ouches-du-Rhône.
21 décembre 1045.
Volumineuse ca verne tuoercu leuse apicale. (J. BRAHIC, ~ [ u
RATORE el -LO:\IBARDI ) . llIcl1"se iUe Médica l 194-6. ).l" 0 7, P. 338.
P a roxysm es a igues à form e suffocante au coû rs d' une bronchectas ie chez un e di abétique. (J. BRAHIC, MUR.-\TORE el LOMB.'Œ DI). Couûtè M édical des Bouches-mi"-R lîône, 21. a n 'i l 1946.
Initiation à la génétiq Ll e. L a F rance Médica le 19;\6 N° 8 P. 3-S
Docteur A.·Mau rice RE CORDIER
Professeur Agrégé d e Mêd ecine
Notion s gén érales sur la P énicilline et son utilisation therap e u ti que (P l'
A Tchive~
i\fATIEI, A.-~ I. REcoRDlER,
F. SIG:\IER, G. J OUVE).
d e lIl édecine Gén érale et Co!olüale. N ° 1 janvierfévr ier 1946.
�-
62 -
Note sur 300 cas t r a ités par la Pénicilli ne au Cen tre -R égional d e Marseill e (Pr MATI'El , A. -M. RECORDIER, G. JOUVE et A.
B ARBE). l bî dem .
Essai de t ra itemen t des suppu r ations pulmona ires par des
instillati ons endobronchiques de P énic illin e( Pr i\'I AITEI, A. -l\'I.
R ECORDl ER , H . :METRAS
et
A. BAR BE) .
Iziden/'.
Un a n de P enicillot h éra ph ie à Ma r seille (Pl' MAITEI et A. -I\I .
R ECORDJER). Comité M édicaL des B. -du-R h., l.er février ,1946.
Un an de P eni cilloth ér apie à iVla r seille (PT MAlTE! et A.-,~II.
RECORO IER) Société de M édeci ne de M m'se iUe, l3 févri er 19·i6.
Un a n de P enicilloth éra pie à Ma r seille (PT MATTEI et A.·:\I.
R ECORDJER ). Académie de M édecine, 2 avril 1946.
Essai de tr a item ent des suppurations pulmona ires par instillatio ns end obl'onch iques de P enicill in e (Pl' MATIEr, A . -:~I'l .
R ECOROIER,1H. METRAS et A. B.-\RBE) . Bu lletins et Mém..oh'es de
l a Société M édical e des J-l ôlJUaUX de P aTi, 1946 p. 37.
Essai de tra ite men t d es s u ppu rations pulmonai res par il1fi·
tillations endob ronchiques de P enicilline (Pl' MATTEr, A. -M.
R ECORDIER, H . METRAS et A. )3,\RBE) . Con(jl'ès de l a P éniciLli ne '
Par i s. Avl'il 1946.
Traitemen t des suppu rat ions pulmonai res pa r des ins tillations endobronchiques de P éni cill ine (Pl' .MATTE I, A.-M. RECOR·
DIER, M. TRISTANI, H. :\'IJ:.'TRAS, A. IBARBE). Cong'1'ès de la P én icilline Pa P al'i.s, avr il 1940.
La local isa tion des abcès pulmonai res et leur fI'aitement pa r
la P énicill ine (P l' MATTEI, A. -M. R ECORDlER , M . T RI STANI, H .
METR.,\ S et A. BARBE) . Socié té de M édecin e de M aneille ,
8 mai 19-i6.
Le traitemen t des abcès pulmonai res pn r d es instillations
endo'bronchiques de P énici1line (P r MATTEr, A. -M . RECORDI ER,
M. T RI STANI , H. :M ETRAS et A. BARBE) , A cadém.i e de M édecin e,
9 juillet 1946.
La fièvre à p hlebotomes dans la r égion m a rseillaise (Pl'
VIOLlET, A .-M. R ECORDIER et M ATI:IE), Presse M édi.cale, N ° 28,
15 juin 1946 .
Le rh wnatisme typhoïdiqu e (Pl' P OL\'SO et A.-M. R ECOR Dl EU ).
R evu e du R hu m ati sme, N° 3 m ar s 1946.
�-
63
INSTITUT DE MEDECINE
ET PHARMACIE COLONIALES
PAR F. HECKE:\ROTH
Directeur
1. - Etat d'Il'va ncem en t des t ra-vau .~· de réParatio ns. - L'In stitut de ~lédecinc et Pharmacie co lonia les n' a pas enco re cette
année retr('lu \'é sa stabi lisation n i son acti ,-ité antérieure. L es
bombardements de l' épO<l uC de gue rre et les explosions d'aprè!".
gu erre r ont été lels qu 1il ne sc relè\'c q ue lentement de Jlépreu\'c
subie ct n'y pan'ie ndra qu 'après la remise en état de ses locaux
gravement end ommagés.
Le rappo rt de l 'ann ée précé dente a s igna~é qu'un d evi s estimatif de s répara tion s à y eff ectuer dressé au d ébut d e l'année
scolaire ' 944-1945 et agréé par l'Autorité préfectorale ne carrespOlldait plus aux dégàts rée ls e n raison de nouvell es d épradatioD.s
commi ses par l es troupes américaines occupantes ct que Pétablissement d 'un de uxième devis s' impo ~ ait , Celu i-ci , ccnfié à :.\1. l ' arch itecte BART, en fin 1945, a fait ressortir s urtout que les premières constatations n 'avaient pu 'être complètes par suite de la gène
apportée pa r nos alliés au relevé exa ct d es métrages et par leur
matériel encombrant qui ne permettait pas un accè~ a isé aux:
différent" locaux: de l'immeuble. Le devis fixe à uu million quatrevingt-quiuze mille cinq cent quatre-""ingt-dollze t rallcs le montant
des réparatjons à fai r e à l"ln stitut .
Après contrôle du Sen-ice Régional d e la Reconstructi on, il
a été agréé sauf un e légè re a mputation. L 'adjudication d es travaux, après a ppel d'offres, est revcnu e à la (l.·oPérati",'c Ouvnt1re
d'Ent reprises .'liarseillaises (C. O.D.E.AI .). qui a ouv ert le chantier en avril '9-1-6. On aurait pu croire q~ e la remi se en état d cs
l ocau x s'effectuera it promptement (l ' archit ecte et l' entrepreneur
estimai ent à trois m ois la durée des trava ux) ; en fait, au
Ter n ovembre 1946, les réparat ions, quoi qUe bien avancées, ne
permettent encore l'occupation que d e deux saHes du bâtiment,
d ont les ouvertures ne s,ont du reste pa s vitrées. Si to us les traValLX d e maçonn erie et d e serrurerie sont pratiquement a che \'és,
il res te enco re à. pose r les yi tres d e toutes les ouvertures de I"In sritut, bri sées au cours d es bombardements, et d"abord à obtenir
leur dé bl ocage auprès des S ervi ces d e la Produ ctio n I ndustri elle.
En l"absence d'un ou v rier spécia li sé les volets roulant s de Pimm euble, d étério rés pour la p r esque totalité, n'o nt pa s encore été
démo nté~ p uur appréciation d es dégâts, réparations ou réfecti ons
et remise en place, taule besogne qui doit précéd er la po:;e des
\"itrcs. Enfi n quelques paillasses en dommagées dan s le s laboratoire s so nt à recoU\'rir, par plac·'!:', de carreaux de grès ve rni ssés
que l'entrepreneur ne pa rvien t pas à obtenir. Au x instances répé-
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64
tées du directeur de 1'1. 1'1. P . C.. l'architecte et l'entrep reneur
oppo se nt les obstacle s .admini stratifs auxqu els ils $.e heurtent et
leur impuissance à les surm onter.
Il cst regrettab le que les réparations de l' I. l\I. P .C. soient
momen tanément a n êtée s alors qu' il n'y aurait plu s, CD somme,
que quelqu es j ournées ùe travai l à faire si les matériaux con ti ngentés étai ent li vrés .
T ant que la réoccu pati on des locaux ne d evi en dTa pas effective et total e, t Out travail original de recherches cs t impossible
d ans l'In stit ut et le.'; que lqu es publications. produites c n cours
d'anné e par :or. le Professeur S.-\UTET et ses collaborateurs son t le
résultat d 'expérÎ l'nccs condu ites da ns les l ocaux m is à l eur disposition par le Directeur de la Santé Publique.
li convient cependant de di re qu'en raison de l'avancement
de s réparati ons dans d eux sall es du l aboratoire de pa rasit ologie,
les travaux pratiques et l.es co ur s préparatoires à l'obten tion des
Diplôm es d~ Médecine (ou de Pha rmacie) colon ia le ont pu avoi r
lieu en 1946 dans les locaux de l ' I n stitut, aux environs d e
P à qu es. Cette périod e avait été préci sément fix ée pou r que, avec
la réappar ition d' un temps plu s dément, l es candidats n ' aient
pas à souffrir trop du m anque de vitres a ux fenêtres et de l'absence de chau ffage.
Il importait de bien marquer par cette repri se de possession,
la volonté d e 1' 1. M. P. C. d e surv iHe.
Gr5.cc à ce même a ménagement partie l, l'Institut a pu d onn f" r a sil e temporairement à la ch aire d e bacté riol ogie d e la Faculté, qui va se ré in stall er dan s quelques semain es dan s ~es anciens locaux du Pala is du Pharo presqu'entièrement r emis en
état à ce jour.
VI. :M, P. C. reprendra it lui-mêm e son fonctionnement n ormal à bref délai si l'ent reprise C. O. D. E. M. réus sis!iait à obteDir l e d ébl.ocage de v itres, d e carreaux de grés et la venue sur
plac e d'u n ouvrie r spécialisé dan s la fabricati on d es vol ets roul ants.
I I. - L'enseignement de l' In stitut. - L 'enseignement préparat oire à l'obtenti on de s diplôm es de l\Iédecin cÛ'lonial et de
Ph a rm ac ien co lonia l a été d onné a ) pour la b ranche médical e du
tr mars 1946 au 4 mai (examen 13 et 14 mai ); h) pour la branI
che pharmaceutique du 1er avril au, 11 mai (examen 13 et 14 m ai).
S'étaient in scri ts pour la session : 5 m édecin s qui ont 'suiv i
irrégu li èreme nt les confé rences mais tous ont été adm is.
14 pharmaci ens d on t
concou rs et on t été admi s,
la seulement se
sont
pré~e nté s
-au
L'imprt'ss ion que le Direct eur d e l 'In stitut a personn ellement
recuei llie d e la valeur des candidats et de l eurs conna issances
�-
6li -
gé nérales en Médecine t ropicale imp li que, devan t l e pourcentage
d es succès en fin d'épreuves, une générosité ext rê me des examin ateurs.
D 'aut re part, le fai ble nombre d ïn scription s à la· session dernière, d u moins en ce qui concerne les m édecins, lui a fai t recherche r les mot ifs susceptibles de l'ex pliquer. E t t out d 'abord il
importe de faire le po int pa r ra p por t à la situat ion des ann ées_
précédentes.. Nous avons été ai nsi conduit à re lever, année pa r
année, le nomb re des élèves l\'l édecins o u Ph armacien s fra nçais
in scrits à rln stitut, prése nts à l~' exam e n pou r l'obte ntion du d ip lôme e t reç us à cet examen.
Il s -figur ent a ux
tableaux su ivants intéressant
les a nnée.\
1903 à 1904 inclu.
TAB L EAU A
PERIODE '9°3- ' 922
.::
.:
1903
1904
1905
1906
"1907 "
1908
1909
1910
1911
1912
1913
1914
1915
~ §
~S
1
1
1
2
2
2
1
1
2
2
2
1
",s
~1
- ~
"
2
4
8
5
6
3
1
5
7
3
2
1
2
4
8
5
6
3
1
5
7
3
2
1
2
4
8
5
6
3
1
5
7
3
2
1
~
"s
P as de session.
du fa it d es événemen ts.
Pas d e session
du fait des événements.
1916
1917
1918
1919
1920
1921
1922
éch ecs el, absences
1
1
1
1
1
1
1
1
2
3
8
4
4
8
4
4
8
3
4
6
64
64
61
P as de session
1
2
------ ------3
�-
66-
TABLEAU A (Suite)
PERIODE '9'3-'942 :
échecs et absences
1923
1924
1925
1926
1927
1928
1929
1930
1931
1932
1933
1934
1935
1936
1937
1938
1939
1940
1941
1942
12
12
12
11
7
11
7
11
7
19
19
19
17
2
20
21
10
14
2
22
~
23
24
2
2
2
2
2
2
9
9
14
20
19
21
14
13
17
13
2
7
7
6
2
17
25
16
13
20
8
2
1
1
1
1
1
1
1
8
4
24
8
4
4
34
42
34
38
34
33
6
6
6
51
37
46
31
36
30
395
365
322
1 absence
2 absences et 1 échec
1 abS€nce
2 absences et 2 échecs
4 absences et 2 échecs
3 absences et 8 échecs
1 échec
1 absence et 3 échecs
1 absence et 3 échecs
4 a bsences et 5 échecs
5 absences et 10 échecs
6 absences et 1 échec
PERIOD E ' 943-' 945 :
1943
1944
1945
6 absences
19
13
13
Pas de session du fait des événements.
1
11
10
10
1 absence
1
30
23
23
L'examen de ce tableau fait ressortir qu'il n'y a pas eu de
session en '9'5, ' 9 16, '9'9, '944 et qu'en 42 ans) F I. :\1. P. C. a
vu sï nscrirt! 489 médecins ca ndidats au dipl ôme de Médecin colo_
nial ; que 452 seulement se sont présentés aux épreuves probatoires et 406 y ont satisfait.
On a donc enregistré :
(489-452) 37 absenc (' ~ à l'examen d ôturant les sessions =
ct sur le:: candidats restants : (45 2-406) 46 échecs
T ota l des succès
�-
67 -
P our les trois périodes envisagées dans les tabl eaux, les pourcentages sont :
P our les 2{' premières années :
3 années san s session ;
6-l candidats in scrit s et présentés
3 échecs
4,6
61 succès
95,3
P our les 20 année s sui vantes :
395 in scr its, s ur lesquel s seul em en t 365 sc présent ent à l'examen, soit (395-365) = 30 absences
et sur k.s candidats restants (365-322) = 43 échecs
T otal : 32 2 ~uçcès
P our les a nnées 43 et 45 :
30 cand idats inscrits, 7 absences aux épreuves
= 23,3
100
et su r 23 candidats, 23 succès
%
%
%
%
C' est aussi l e pourcentage d es succès en 1946, pourcentage
qui semble bien marquer un relâchement dan s la sévérité d'appréciati on des épreuve s. Un redre&sement est à ce point de vue
n écessa i Te.
Il était intéressant par aille urs de rec hercher l'im portance
du n ombre dJé lève~ orig inaires de nos territ oires d 'ou tre-mer ou
étrangers et leurs pays d'origine,
C'est ce que fait resso rtir le tabl ea u B, muet cependant sur
la période 193 1- 1937, le renseignement recherché n'ayant pas été
mentionné ~u r les archives,
�-
68 -
T A BLEA U B
PlI'
c1'o rji ~ 1
Togo .... ....
An tilles . ....
Réunion . .. ..
Mad agasca r
Nlle-Caléd.
.. ..
. ....
. ..
, .
Luxembour g.
Sarre '" ....
Algérie '
Tunisie
Indochine
Belgique ..
Piriod. ie 1903
i lan 1911 inclu.
3
4
3
4
2
1
1
Piriade de laÎD
lUi i 1911
P as de
r enseignemen h
pour cette
période
sauf pour
l'Indochine
5
P alatinat ...
Italie . .. . .. .
Au tr iche
Hongrie
P ologne
Russie .. .. ..
Roumanie
TChécoslovaq.
Turquie
Sy r ie
1
1
....
P anama
H aït i
. ..
2
2
24
5
To tal
1
3
1
1
6
9
2
4
2
1
1
1
1
2
26
5
12
2
1
1
1
1
1
1
1
10
u. S. A . . . . .
N orvège
....
11144
1
. ..... .
Océanie
Au stTalie
ggypte
Maur ice
PiriGdt i l
an i
95
4
4
1
10
9
9
5
3
1
1
1
1
2
26
6
12
1
2
1
1
1
1
1
1
1
12
2
124
-Sur ce n ombre inférieur à la réalité, du fait du peu de renseignements relatt fs aux années '93' à 1937, on comptai t 42 sujets
fran çais et 82 suj ets étrangers. Vinolcafion relevée est rn a, lgré
t out à retenir pui squ'clle souligne, quoique bien fai blement encore) un courant plus marqué des origi nai res de l ' Union ve rs
notre In ~titut : 1 6 en 28 an s ( u)03-1930) et 20 en 1 tans
(1937-..J4 ). la c réation des Ecoles ou Facultés de ~:réd ecine locales dan s no s Co1on ir s a éca rté de notre Université quelques-uns
des sujets qu i aura ient pu s'y faire admett re.
P our cc qui est du n ombre de candidats Etran gers à notre
Diplôm el il a été particu lièrem ent él evé depui s 1939, certains
sujets (israélites surtout ) ayant c herché refuge dans notre In stitut.
Aucu n ét rang er nla prétendu au Dipl ôme en 1946.
�-
69 -
Ill. - Raisons POll'L"il11t exPl iquer III désaff ection d es candidats m éd ecins pour le DiPlôme cn 19-46. - La chute du nombre d es inscriptions à la session de mars 19-46 de 1' 1. l\1. P. C. est
indiscutabl e
5 candidats seulement. Il n' y a pas ~\ le co mpare r
aux c hiffres des années de guerre particu li èrement élevés grâce
à l'apport ét ranger qui yient d'être expliqué, mai s aux années
normal es de la période de ' 928 -1938 où Fon compte de 1; à 20
candida ts en moyenne av ec, parfois cependant, un abais sement de b courbe 7 in scription s en '925 et 1933 ; 8 et 6 en 1936
cr I9.N; 4 en 1937. On retr ouve là le chiffre des 20 premières
années; or, le nombre des él udiants àMarsei lI e dont certains -so nt
autor isés a s'Jnscrire C~t en progrc s51on. Comment ex!>lîquer le
peu d 'attrail!- qu ' a eu PI. 1\1. P . C. en 1946 pour les médecins ?
l'en vois dt::s raison s possibles dan s:
.0
Les é vénements dont
déroul<.:nt actu e llement dans
et découragent les quelques
autre m otif a vaient orientés
outre-m er.
on n e peut ni er la gravité, qui se
la plupa rt de nos terres d ' Empire
médecins que leu rs goûts ou t out
vers l' exercice de le ur profession
2 ° Le retOl1f dan s le.ur pays d'origi ne de médecins étrangers
réfugié s à :\hrseil le.
3° L ' ouverture, à titres divers, de 3 conCour s dïnternat successifs dans la mêm e année par lA. P. qui n'a qu e tardivement
fait connaitre la da te des épreuve s et f ixé au mois d 'avril 1946,
époque habituellem ent libre de tout examen hospitalier, celu i
auquel allait ~ ïnscrire la soixantaine de can d idats parmi l esquel s se recrutaient d 'ordinaire l a majeure partie de ::; élèves de
l' I nstitut. Or ccs candidats à l'internat se devaif'nt entièremen t
à la. préparation de leur concours.
4° La créati on p.ématurée dOun foyer parmi l es étudiants en
Médecine qui che rche nt à se procurer, en dehors de leurs obl igat ions sco laires q uel q ues re ssources néccssa ires à l'e ntreti ep de
leur petit '! fam ille.
5° L'insuffisancc du traitement des interne s pour qui les
droits d'in scription à 1'1. :\1. P . C., ma lgré l"abattem€nt consent i,
sont tro p él e ...·és.
6° Enfin et 5u n out, la c réation d 'aut res I nstituts. d' Université (Hygiène, :\l édccine du Travail ) dont les dipl ômes se doublent d'avant ages matériels immédiats Ct même, aVt"c l'organisati on de la :\fédecine socia lc, de situ a tions définitives que PL M.
P_ C. se trou\-e h or s_ d'état d' ass urer.
D 'une manière ou de Fautrc, ces diverses rai sons intervi enn ent san s aucu n doute pour éloigner de nore Etablisscment la
"atégorie de médecin s qui jadis se se ra it orientée de so n côté .
�--· 70 TABLEAU C
Phar mac iens
.
..
l
"
" --------- ----~
.li
!
- .~
1913
1920
1
1
1921
1922
1923
Pas de session.
~s
1
1
1
1
1
1
0
1
1
1
2
1
1
1
1
3
3
3
1 échec et 1 succès pour
le même candidat.
1 échec (le même candidat aux 2 sessions )
1924
1925
1926
1927
1928
1929
1930
1931
1932
1933
1934
1935
1936
1937
1938
1939
1940
1941
1942
1943
194,\
1945
P as de session.
1
1
2
2
1
2
1
1
1
5
6
6
7
1
1
1
5
6
6
7
1
1
1
3
6
6
3
1
2 échecs
4 échecs
P as de session.
2
1
1
1
1
1
1
1
1
1
2
2
1
6
11
14
3
24
11
6
2
2
1
6
11
13
3
21
11
4
2
2
1
6
11
13
3
21
11
4
1
13
13
13
----.
127
121
Don t 1 a près échec
1 absence
3 absences
2 absences
Pas de session du fait d es événements.
113
On note dan s ce tabl eau que le dip lôme de pharmacien co loni al peu couru à l'époque où il a été institu é est au contraire de
plu s en plus recherché dceuis une dizaine d 'a nnées. Il n e s'ag it
null ement chez les candidats pha rmacien s d'une orientation colona le mais d'un désir de perfectionnement en parasitologie et en
bac tério logie qu'i ls trouvent dans les confé rences et les T. P.
du programme de l'Institut grâce à leur caractère essentiellem ent ~
pratiques et auxqu els ils portent, au moment où ils achèvent le urs
études, un indéniable intérêt. L e pourcenta ge de leurs succès à.
Fexarnen est de 93.3 %, celui des échecs d e 6 )6 %, celui des
ab~c nces aux épreu" es probatoires ( 12ï-121 ) 6 = de 4,ï %.
�-- 71 - -
On ne com pte prat iquem ent pas de sujet s .coloniaux ou
d 'ét rangers pa rmi les. pharm aciens inscrit s pour le d ip lô me ca lo·
niaI : 6 Algériens, -l Tunisi ens, 2 I nd ochinois, 1 Russe.
Les condition.)- de l' enseignement. - Les tableaux qui précè.
dent, rapproc hés de l' exposé qu e n om aVOll s fait de la situation d e
l'In st itut cn '946, mon trent l'e ff ort con sidérabl e que celui-ci doit
fournir pou r re trouv er sa pl ace . Effort surt out matériel, avon sn ous d it , ct c"es t exact en ce qui concerne l a remise en état de
l'établi ss ement ; mais il y a plu s. D u fait des conditi ons. cPi nst a lIati on actue ll es d u laboratoi re de bactério logie, les souches de la
p lupa rt des germes d on t l'étude est prévue da n s le p r ogramme d e
l'I. :'f.P.c., ont di sparu et la collection en est à peu prè s entièrement ~\ reconstituer. De mêm e fo nt défaut en parasitol og ie certain s matérie ls de tra'-ail courant (lames de sang de spirochétose;,
de palud isme) se ll es e l urines parasitées de ma lades co loniaux ,
etc_ .. , qu e nos é lèves -d oivent pouvoi r manipul er i la reprise d e
contac ts avec les co lonies va permettre, so uhaiton s-le, le réap provisionn ement. i\! a is d'autres diffic ultés se sont présen tées pour
l'exéc uti on du programm e d 'enseign e ment en '946 : rareté à la
C linique ex otique et à l ) Hôpita l Michel Lévy de~ mal ades attein ts
d 'affections colon ia les, pa r suite de l' a rrêt des rapatriements ;
abscnce d u p rofesseur de bactériologie ; ab:i,ence du conférencier
habituel d 'anatomie pat ho logie en m ission et qu'i l a fall u re mpl acer au pied !c' -é par un médecin heureusement qualifi é mai s déj à
fort occupé ; réduction importante du préc ie ux COll cours du person ne l enseignant de Jl E cole d'Ap pl ication d u Service de San té
co lonial (médec ins et chimi stes) que les événe ments de guerre ont
con sidé rablem ent a men uisé.
T o ute~ ces diff icultés n e peuvent être regard ées com me S UTmontées cn ' 947. II convien d ra de les ré soudre et la -D irect ion de
l ' I nstitut ni ' ~ e fait aucune illusion sur la sévérité de la tâche qui
l'atte nd,
TTa'l-·aU.l' scientifiq ues de l'I nstitu t
L'a ll ophélùme est-il la cal/se détermiuante de l a répa rti~
lion du paludisme Slfr le littoral m éditerranéen CI. S..I. liTET)_ Marseille )Iédi : al LXXX JI ,ï.3-1-5.19..i5.
- Les porteu rs de J.:ystes amibien s à Ma rseille (J - SAUTET.. S.
ASSEQ et R . C.-\H)U). :.'I J' arseilie Médical , L XXXII I, p. Q 3, ' 946.
- Etudes biologiq ues et m orphologiqu es sur certaines larves
d e moustiques fil ,,'ue d'applicatious p1'lltiques pour leur destniCtion (J. SAUTET et Y. A CDIIJERT). Bull. Soc. P ath. exot., p. 43 et
IL ' 37, ' 9-1 6 .
- Sur la tltermogéu èsc d es Poecilothermes (E . CH . HmoST et
E. CALVET). CRS Acad . Sciences, CCXX II r, p. 51, 1946- Etude clinique et éPidé miologique d u Bouton d' Ori elit (J.
R -\1\Ql- E). ::\ f arseill e ::\f éd ica l, LX XX III , J9-16.
F. HECKEl\ROTH.
�72 -
RAPPORT
sur le fonctlonnerTIent
de l'Institut Régional d'Education Physique
au cours de l'ann ée scol ai re ''}45 -1946
L ' Institut Régi ona l d'Edu ca ti on Physiqu e a fonctionné norm alement au cours de l'a il née scolaire 1945-1946.
PERSO:\ NEL
::'\' ous avons eu le regret de constater le départ de :.\'1. le Profe !;'sc ur l\larc Roml:: v~ directeur de l' Institut, qui a démissionné
po ur ra ison de santé au 1er mars '9-1-6. M. RO:\UE!; a ~su rait sa n s
interrupti on la direction de l'Institut depuis sa créati on.
:'1. :.\rARTIi\"ET ~ professe ur d'Education Physique, a été chargé
de la direct ion tec hnique.
I N SCRIPTI OKS
Le:> in "ic ription s se son t main ten ue.'> au niveau d rs années
précédentes.
,0 Deuxièm e pa rtie du Professo rat d'Edu ca ti on Physique
t roi s in sc ript ions dont un can didat ct deux can didat es.
2° Première partie du Prof{'sso rat d'Edu cation Physique
vingt-six in scriptions, dont d ouze jeunes gen s ct quat orze j eun es
fill es.
.
3° PremièTe partie du Diplôme de ~ [ aitre : trente
ti a ns, d ont vingt jeunes gens et dix j eunes fill es.
Ce qui porte le total de~ é lèves à cinquante-neuf.
in scrip~
FREQUENTATION
Un appel régulier a été fait dè s le début de s cours pour permettre de contrô ler l'assiduité des é lèves. Un cah ier spéci:ll a
été tenu pour enregi strer les note s des élèves et sun'ciller la
bonn e marche de le ur entraînement . Ce procédé a créé une bonne
é mulati o: 1 e ntre les candidats.
RESU LTATS
Onze se sont présentés ~\ la première pa rti e du Professorat.
Hui t ont été admiss ibles cinq jeune s gen s et trois jeun es fi ll es.
Trois ont été admis à l' E. N. E. P .S. Ce sont
1\,f M. BRÉMOND,
L ABR CXIE et ~ l lIe P ARCOOLl.ET.
Trois se sont présentés à la deux ième parti e du Professorat :
deux admi s, 1\1. F ÉR AC Uy :M lle JAY.
Dipl ôme de i\ Jaitre : quatre can didat s ont été admis à sc
présent er aux épreuves final es à Paris le 22 août 1946. Deux ont
été admi ~ définitiv ement
i\O r. L An L et :.\[.ESCITI NO. T ous deux
rentren t au Collège N ati onal, LATIL ::\ \·cc le rang de quatrième.
�-
73 -·
Une: se ss ion de repêchage a eu lieu à Paris pour l es jeune~
fill es. Aucu ne circulaire offiCielle ne nous est parvenue pour
n ous avertir d e cet examen supplémen taire qui aurait pu intéresser deux jeunes filles partculièremcnt suscep t ible ~ d'y êt re
r eçues.
SECTIO:\' MEDI CA LE
Du fa it de la démission du P rofesseur R m IlEv.l D irecteur de
rIn st itu t , au mom ent où s 'organisait normalement la sect ion
médi cale , cctte dernière a dù être supprimée.
SPO RT S
L ' In stitut d'Education P hysiqu e s'cst particulièrement distingué au po int de vue sportif malgré beaucoup d'obstacles qu i
n'ont pas permis d'ass uTt'Ï' un entraîn ement su ivi (manque de
temps, cours principaux fixé s le jeud i, jour réservé aux compétit ion s sco laires).
RESUL TATS
I.R.E.P .. champion d e France par éq u ipe de cross-country:
44 point s, devant la F aculté de i\'I édeci ne de T ou louse. T ro is
sé lectionnés pou r le Championnat de F rance d 'Athlét isme à
P ari:-.
Equipe masc ulin e finali ste d u Championn at de H a nd -ba ll
contre les Ar ts et Méti e:rs d' Aix.
L 'équ ipe fémi n ine . de Baskett; bri ll ammen t emmen ée pa r
lïntern ationale Germain e C3I(S ( di , est a ll ée jusq u'à la finale du
Champi on nat de France contre l'éq uipe correspond a nte de l ' E cole
N orm ale Supérieure de Paris. 1\o1atch perd u pa r un p oin t.
L 'équipe avait été ha ndicapée pa r un voyage l ong ct fa tigant.
Deux jeunes fill es ont été sélection nées pour le Cham pion nat
de France d'Athlétisme à P aris.
MAT E RIEL , TE'R RAI N S
L e matériel mobi le a été répa ré et d on ne satisfaction . Les
terra ins on t beaucoup souffert du fait de l 'occu pation i en ce
m oment, il s son t com plètem ent délai ssés et di spa r ais sent sous l e
gazon. U n projet d'amélio ration inscrit au cha pi tre des domm a ges. de guerre a été soumis à Pétude du Service de la Reconstruction.
Un deuxième do ,>s Îcr concernan t le rembou rsem ent de s avances -faites par l 'Univers ité pour le s réparations d ' urgence a été
agréé par les mêm es services .
L es c rédi ts n c pcrmett E'nt pa s d'a ss urer comme il conviend ra it
l'enseignement réguli er surtout au point de vue théoriqu e . •
D'autre part, il fa ut dépl orer qu e nos étudiants n'aient pas
l a p0 5s ibili té de s'entrain" r l ' hiver pOlIT la natati on , çc qui les
hand icape fo rtement au m oment des examens, les épreu ves se
�-
74 -
rapportant à ce sport étant éliminatoires, 11 es t regrettabl e de
constater que Marseille, deuxième ville de France n'ait pas de
pi scin e cha'lffée.
Si les crédits le permettaient il sera it souhaitable que l'In stitut devienne un véritable centre de recherches scient ifi(lues se
rapportant à l' Education Physique ct aux Sports.
Les résultat s démontrent qu e l'année sco laire '945-46 a été
bonne dans l'ensembl e et que si les pouvoirs publics vou laient
vraiment s'intéresser aux In s titut~ régionaux, nOl.1S pourrions
envisager un avenir plus fécond .
�-
75 -
INSTITUT MEDITERRANEEN D'UYGIENE
RAPPORT Al\ N UEL
su r Facti,- ité de l' In stitu t pendan t l 'année scolaire 1945-1946
L'I nstit ut d'H ygiène en cette ann ée scolaire 1945 -46 a r epds
pa rti ell emen t son activité d ' an tan .
L e fait essentiel résid e dans la réou ve rture d es. co ur s d e
Pl nsti tu t p réparant à l' obtenti on du D iplôme d 'Hysiène VUl versitai re, d ipl ôme -intéressa nt, pa r ~ui te des conn a issances qui y sont
d eman dées, les m édecins qui veul ent u ltérieurement a voir u ne
in structi on m édicale général e plu s f orte en ce qui concerne l' hy_
giène pub lique, l' hygiène social e et la m édecine préventive et,
-d'autre part, les médecin s qui désirent fa ire l eur carrière au
l\II inistère de la Santé Publiq ue et qui, pour êt re adm is comme
Méd ec ins insp ecteurs de la Sa nté d oiven t pa sser un concours a u
Ministère de la Santé Publique, mais qui doivent n écessairement,
comme candida ts, être d octeurs en médecine et diplômé s d 'Hyg iène de \'Univ e r ~ it é .
Nou s a von s reç u, cette an née, 27 inscriptions : 2 l candi dats
Sc sont prése ntés, 18 ont été reçus . Il est à remarq uer q ue l eur
a ssidu ité aux cours et leur va leur aux examens ont été n etterr>ent
s up é l~ieur es à celles des cand idats des sessions an térieures.
N ous avon s trouvé a uprès des conférenciers le m êm e dévou ement et malgré leurs tâches trè s absorban tes, ils ont con senti à
fai re des co urs qui ont été parfa itement adaptés à l eur auditoire
et ont été d' une va l eur s.c ientifique et technique é levée. Ils ont
été très, a ppréciés. Il est r egrettabl e , à ce point de vue. que les
ind em nités qu e l 'I nst itut d' H ygiène leur all oue soi ent si fa ibles.
N ous a b ord o n ~ ain si un problème trè s grave : c'est celu i des
resso urces proven ant de l'E tat, de l 'U niversité, de la ,M u ni cipali_
té, du Département. T outes réunies sont, en périod e normal e, à
peine suffisant es p our perm ettre à cet o'rganism e de fon ctionn er.
Actuell em ent , par suite de l"aug m entation des dépenses du es à
l ' augmentati on du coût d e la vi e, et paradoxal ement par s.uite de
l a d iminution de certai ns créd its, l' I n stitu t est en in stance de ne
pouvoir continuer son a ctivit é. Fai t ét range, i l n 'est pas sou tenu
par le l'vlinistère de la Santé Publi q ue, q uo iqu 'i l prépare des
m édecins aux fon cti ons d'In spect eur de la Santé pour le d it
-r...l inÎ stère.
n 'autre part, une E cole N ational e d ' H'ygiène a été créée
par le IV1inistère de la Santé P ublique pour le recrutement et la
f onction de se.$, in specteurs de la Santé et nou s ign orons pa rfaitement d e ce fai t q uell e se ra la position des Inst itut s d'H ygièn e
de l'U n ive rsité eu égard à cette E col e Nationale d 'Hygiène:
Avec les trè s faibles crédi ts que nous aVDn s, i l nous a été
cependan t poss ible de faire certai n s travaux s,cientifiques et poursu iv re diverses recher ches
�-
76 -
- Enq uête ct recherche de labo ratoire sur une épidémie de
typhu s exant hématique épidémiqu e aya nt a pparu à l'hôpital des
p ri sonniers all emands. Cc travail a été fait en co llabo ration avec
le docteu r C.UlIET, direct eur du labo ratoi re d e bacté ri ologie d e
l'Hôpital :\Ii lira irc. Il a se n"i de base à une communi cation à
l'Académ ie d e :\IédecÎnc. L e l\Iinistère d es Arm ée s, par un e d éc ision du 28 mars 1946, m'a acco rdé un fi témoignage d e sati sfaction pour la contributi on qu'il a apporté à la lutt e contre l 'épid émi e de typ hu s qui s'est déclarée en novemb re et dé cembre '9-45
dan s certain s dépôts de P . G. A. de la XV e Région Mili ta ire n.
- Dive rs trava ux ont été faits dan s l e laboratoire
a nalyses
dive rses d' cau, d e lait, demandées par l' I nspection de la Santé
l a its frais, la it s de conserre
cond en sés, en poudre; etc ...
- Etude de questions diverse s pour l e Co nseil départ emental
d ' Hygi èn e'.
- Rapp o rts divers pour la :\Iunici pa li té : dans les méth odes
de d~ r atisatiO n à employer , etc., etc.
- ElUde de l'action sur din'rs mic rorganismes des ultrasons, etc ...
- Line d ' H ygiène (( S0\15 pre sse Il (Librairie Flammarion ).
�-77-
INSTITUT DE MEDECINE DU TRAVAIL
Rapport annuel
au
COUTS
SUl-
l 'act ivité d e L'I n stitut
d e L'année scolaire 194-i-1945
Sur le pl an de l'ense ignement, l'ann ée sco laire fut a ssez brillant e qu ant au nombre des candid ats sur SI in sc rits, 41 sc so nt
présentés à l"exa men j 34 furent admiss ibles à l'écri t e t 3 1 aux
éprcl,ves r~ra t i ques j fi na lem ent, 29 fur ent déclads a~roi s a près
les épreuves oIT.les. Il co nvient d e signa ler Id diffi culté de l' examen q u i d onn e à n otre Diplollle un. valeur part iculière.
Mal gré o::ette appa re nce de vitalité, la vic c e n n:.tit ut est préc l.ire c t cela p our deux ra ison s principal es. Tout d'abord les difficult és que co nnaît la F aculté de Médecin e et de Pharma cie tant
au point de vue de ~es loc3lLx Tenc'Jre non lécup érés en majeure
pan ie), que de son 1.:udget, n'ont p"'as permi s aux htbo rato ires de
mani frs ter une bien g ra nd e ac ti vité en médecin e d u tra vai l ; en
secon d h eu la suppressio n de la subventi on du ~ lini st ère du Trava il ct de la Sécurité Soc ial e ne nou:- p ~ rmet plus d' aider les laboratoires d ' une "faço n suffis ante et g t.ne beaucoup no tre enseignem ent ; au ssi les travaux publiés cette année sont-ils peu nombreux
et se rapporte nt-il s surtout à des observations m édicale s et à des
é t ude ~ sociales.
Signalons que 1946 a vu la paf'IHOn régulière des (( Cahiers
de Thl édecine au travail Il, ainsi que la pr-cmière grande journée de
lVlédccîne du Trava il, le 8 févri er 1946, sous la présidence effecti vc de ),1. CROlz.n ... mini stre du Travail e t de la Sél.urité Socia k .
TRAVAUX
L. CORNIL. -
La Société de Médecine au Travail de Provence.
Caltiers d e llféd . Trav ., V, 1946.
Ch". !\lArfEI (avec R. SDIOI\lN) . - D eux obse rvat ion s de pn eumoconi ose. Coll . i1féd . Trav ... Il, 1946.
),1. l\H:RY. -
La )'lédecine du Travail dans la rég ion proven çale
vu'.! par un médecin In specteur du T ravail. Calt . M éd.
Tm .) V, 1946.
(avec l'Illet A NDRÉ et BARTOLI). - Qu elques réfl exions
s,l!r l'o rganisation des se rvices inter-ent reprises pour les
entrepr ises de moins de 50 salariés. Cah.. A/éd . T rav .) I V,
19-1 6 .
(avec GAt.:nuER). Tra D.) IV, 1946.
Tour isme et
tr av~ùl.
Colt. ./!'l éd..
L. l\lOLI'·OO. - La C la sse o uvri ~re deva nt r é ,"olutio n sociale. Calt.
A/I-d. Tra v. J II, 1946.
�-
78 -
L. }[ORTTER. - A propos de deux signes fréquents mais p eu
connu s de l'arcenicisme chronique. Cah. il/éd. Trav ." II,
'94 6 .
La méd ecine du travail dans la région provençale vue
par un m édecin d'us.ine. Calt. Méd. Trav., V, '9-\6.
(avec J. Sm.-\N e t R. S:\~GUI;';ETII ) . - Les accidents
oculaires du s aux vapeurs de polysulfure d'éthylène au
cours de la fabrication du caoutchQuc synthétique. Colt.
,lUi. Tral,.· ... IV, H)-46.
H. OUIVU.."R (avec Ch. V1O.-\1.). - Utilité de la d étermiI1 ation d es
gfflupes sangu in s dans le personne l d e la police. Calt.
Méd. Trav ." IV, 1946.
J.
SA UTET. - L'In s titut de ?\fédecine du Travail de Marseille.
euh . ilféd. Trav.) V , 46.
L.
VI G~OLI
et Y. PO URSINES. - C ontributi on à l' étude expen m entaIr: par le tellure par voie digestive. Ca-h. Mid. Trav.)
II, 1946.
�FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
RAPPORT
d e M . T RA YNARD, Doy en
i\IOSSlEt:R LE RECTET....R ..
MESSIEUR S...
rai l'honne ur de vous présenter mon rappo rt sur le fon ction·
nement et les travaux de la Faculté pendant Pannée scolaire 19-1-5'94 6.
NEC ROLOGIE
La Faculté a été frappée pendant cette année par deux deuils
d'un caractère bien différent .
Le 22 janvie r 1946 est mort LOU1 S L..\.URF2'ÎT, ancien chef de
travaux. L ouis LUJRE.NT, né le 13 décembre 1873. prit tous ses
gracies à la Faculté ct devint préparateur de Botanique en 18g8.
Nommé chef de travaux de Botanique en mars 1914. il fut chargé
œun cours de P a léontologie en '923. En 1928 il prenait le cours de
Botanique P . C. B. qu '.il devait garder jusqu'à sa retraite survenue le 1 er octobre 1936. En dehors de ces foncti ons à la F aculté,
LAuREr",. profe ssait aux cours col oniaux et il avait été n ommé
conservateur du Musée d'Histoire Naturelle. A ce titre, il dirigeait
les Annal es d e ce Mu~ée . Il a fait parti e de PAcadémie de Marseille. Son action sur les étudiants a été con sidérable par se s
diver s ense ignements, par les travaux pratiques et les excursions
qu ' il a dirigés. Ses travaux personn els ont porté particulièrement
Sur la Géographie botanique et !lur la pal éobotaniqu e. Il nous est
resté ~ttaché par les liens de l'h onorariat et, même après sa mort,
il a tenu à légue r à la Bibliothèque de la Faculté sa collection
personnelle qui comprend nombre de tirés à part formant un
ensemble très important. II a été sal ué devant sa tombe par M. le
Professeur CHOUX au nom de ses élèves, par le Doyen au nom
de l'Université.
Alors que Loui s LA URENT avait vu sc dérouler sans incidents
n otables une longue vie univers itaire, le 18 octobre 1946 mourait
à la fleur de l'âge Maurice CARRltRE, chef de travaux de Chimie
industrielle.
Maurice C ..\RRltRE, né le 20 ju in ' 910, a pris lui au ssi tous
ses grades à la Faculté ct ne Fa pas qui ttée depui s le Ter novem-
�-
80
bre 1935, date de sa nomination comm e assistan t délégué. Suc.ees·
si \'cment a ssistant titulair.e, pui s chef de travaux, il ava it entamé
des travaux scientifiques qu i le classaient d a ns la spéc i alit~ des
matières grasses. Le I I octobre, f explosion d;un ballon de toluène le couvrait de flammes devant ses élèves interdits par la catastrophe et, en quelques secondes, CARRIÈRE, brû lé sur tout le
corps, n'était plu s qu'un grand blessé qui résista une semain e,
s an~ sou ffranc es appareptes excessives, mais sans aucun espoir
de guéri son. La F aculté entoure autant qu'il sc peut ::\lm~ Carrière et son jeune fil s pour leur épargner Ic-s soucis matériels, mais
ri en ne peut remplacer l'ép oux et le père prématurément disparu.
Il serait à désirer que cette mon tragique fût un argu ment
de plu ~ pour la création à :.\Iarseille, co mme da n s le s centres f o r~
tement i ndustri alisés, d'u n centre spéc ial isé pour le traitem ent
des gra nd s brûlés.
BATI ME N TS
Grâce à la vigi!ance des ser vices techniq ues municipaux, les
bâ timents ont repris un a spect normal , les dernières traces d :!.;
bombardem ents s'effacent peu à peu; la saHe de BR UN, cn Géol ogie, qui a va it été saccagée, a été remi se en état, meubl es et co llect ions,. Les bâtimen ts communaux no us fo nt espére r un e rem ise
en état complète, intéri eure et extérie ure.
A la S tat ion i\ Iarin e d 'En doum.e, les bâtiments abritent de
nouveau des travailleurs, mais FAquarium a besoin d'une réfect ion complète pour recevoir les hôtes nouveau x qui attirero nt de
nouveau le public. La Sta . . ion vient de s'augme nter d'un ~ magn ifique v illa adjacente destinée au loge men t des che rche urs; en
outre, le jardin et une serre pourront abriter des animaux et des
poissons exotiques.
Nous ne sa uri ons trop remerci er la vill e de Marseille pour
l 'achat de cet imm euble c t p ou r ks réparations qu'e lle envisage
dan s la Faculté.
FI N ANCES
La question financière a pris une telle amp leur et une telle
importance que je dois en d ire quelq ues mots dans ce ra pport.
C' est d'abord le point de v ue traitement s du personne: qu i
d oit être exam iné.
Le Gouvernement a reco nn u la nécessité d ' un recl assement
de la fonction ens.e ignante et n ous devons lui en être reconnaIssants. 11 e st inuti le d 'in siste r su r les raisons de oe reclassement
dont la prin ci pale est l 'aband on de la fon ction en seign ante par
les candidats. Il est symptomatiqu e qu e le personnel de l'Ensei gnement S upérieur a it songé aux moyen s extrêmes pour obten ir
satisfaction.
Un autre point de vue non moins im portant est cdui dcs cré ~
dits de laborat oirc. Les dépenses augment en t dan s la proport ion
�-- 81 que chacu n peut imaginer ; les ressource s restent stationna.ires ou
m êm e diminuen t , p uisque les fr ais généraux de la Faculté ne
peuvent être réglés que pa r un pré lèvement sur les droits payés
par le s étud ia nts, pra tique ém inemment regrettab le et dom la
régu larité est douteuse. La situatio n e.,<Î ge un r edre~s c me n t ra pide,
la vie de la Faculté en dépend.
11 me se ra sa ns doute pe rmi s ici de signaler la complexité
crois sa n te du trava il dO admi n is.trat ion de la F aculté ; les difficu l·
tés financiè res ne so nt pas pou r l' a ll éger.
L e Doye n est main tc n:'ln t à m êm e d ' apprécier p le inement le
d évoueme nt don t a fait p reuve M . l' assesseur T IAX pe nda nt la période d u 1 er Sept embre 1944 a u 15 Ma i 1945 où il a assu ré l'int eTim d u décana t. Qu' il ve uil le bicn trouver ici r exp rcs~ i o n de la
recon naiss ance de la F acu lté.
PERSO NNEL EN SEIG N AN T
l\L Br.AXC, Maitre de conférence s, a été n omm é P ro fesseur à
la F acult é des Sciences de Cle rm ont-Ferrand à date r du . tr octobre J946. Il a été r emplacé par NI. PAUC, dél égué dans les fonction s de Ma ître de con fé rences.
M. V ALr.,N'sI a été nom mé Profes!'ieur de Méca nique de s Fluides a vec effet du leT juillet 1944.
M . ]AUSSSSERA.N a été n omm é professeur ~a ns chaire avec
effet du 1er janvier 1946.
M. FAVRE a été nommé ma ître de conférence s de IVlécaniqu c
des Flu ides avec effet du 1 er août '945.
M. MARGAILLAN a t:té promu de la 2m~ à la 11'0 cl asse avec
effet du , el' janvier 1946.
M . TR.H 'NARD a été confirm é dans les fonct ion s de doyen et
1"-'1. CHO UX da ns ceUes d·a sse~se ur.
M. PRAT a été détaché à l'Unive rsité d e Mo nt réa l avec e ffet
du leT août 1946.
ASSISTANTS
Mme TAXY a été titulari sée.
CATZIGRAS a été no mmée assistante auxiliaire avec effei.
octobre 1946.
M ilo
du
1 er
1\1. ROSSI, a ssistant de Ch imie, a été nomm é
Lycée de Lyon .
pro fe ~s eur
au
1\'1. :.\IARET a été n omm é assistant auxiliaire en remplacem ent
de hl. CHARLES.
PREPARAT E URS TE MPORAIRES
î\,[ lIo
M me
SEnIU .E a été no m mée prépa ratrice en remplace mer:t de
CO R DOX~IER .
�:.\L C H.~RU:S
iV[lle S EBILLE.
82 -
a é té nomm é prépa rat eur en remp lace men t de
PERSO:\" ŒL
DE
SERVICE
), DI. C.J,. XAC ct F I:\EL on t été affectés a u cadre spécia l e t ran gés
tous d eux dans la 2 e cl asse a vec e ffet d u ter ja n vier 1944 .
DISTI NCTIO N S
M. BOSLER, directeur d e l' Ob&er vat oire, a obtenu de l' Acad émi e des Soiences un prix de 15.000 francs s ur la fo ndati on C uzn a! ,
pour l'ensemb le de ses travaux.
M. VALE:'\'SI, profe sseur de Mécani que des Fluides, a obtenu
"le p rix Boil ea u pour se s tr a\'aux sur la th éorie de l'h élice.
SERVICES DIVERS
}f. THiRY a été examinateur d 'ad m ission à l'Ecole P olytechnique.
1\-1. TRAYNARD a été examinateur d'admi ssi on à l'E cole de l'Air.
A N ice, la Faculté a coll aboré à l ' a ctivité du Centre Un iver-
sitaire Médite rranéen.
Les mathématiciens ont donné des séances de direc ti on de
trava ux.
A Ma rseill e, :M. MERIGOliX a donné à la Socié té 1ndus.trieHe
une confé rence sur les spectres de R ayons X.
:M. RO UARD a donné une conférence sur l' énerg ie atomique.
M. CORROY a été n ommé collaborateur principa l (k la Carte
Géologique ct M me TAXY collabo-rateur adj oint.
PRIX
Le pri x Chancel a été décern é à i\l l1e LAGARDE; assistante à la
Faculté pour sa thè=ie de doctorat sur Ci Contribution à l ' é tud ( ~d es
bicarbonates alcalin s JI .
Le prix et la médaille de la fondati on Louis et Jul es J eanbemat Barthélemy de Ferrari - Doria ont été décern és à
!\L AGO)'IAN.
Le prix Decrock a été décern é à 1\'llle FOURMENT.
La Société de Géographie a décerné le prix Gypti s d
Mlie KOHLER et le prix Pyth éas à M. BON~""ET Georges.
SCOLARITE
Les cou r s et examens se sont déroulés normal ement pour la
première f ois depui&. plusieurs ann ées. Les étudiants ont repris.
leurs habitud es de travail. Des sess ion s &péciales ont permi s ;\
ceux qui a vaient so uffert de la guerre de rattraper en pa rtie le
temps perdu pa r suite des événemen ts.
�-
83 -
P endant l"année scolaire, la Faculté a compté 895 étud iants
in scrits ou immatriculés (664 étudiants et 231 étudiantes) contre
7-1--1. (536 et 208) l'année dernière. L e ur répartiti on est la suivante:
Certificat d 'études p. C. B .... . .... .
Certificats d 'études supérieu res (Iic:ence) .... . ... . .. . . . .... .. ..... .
I ngénhmr-Docteur . . . . . .. .. . .. ... . .
Diplômes d'Etudes supér ieures .... .
Diplômes ou Certificats u n iversitair es ....... .. .. ' ,' .... . ........ ' .
Doctorat ès-Sciences . ...... .. .. . . .
Agrégation et C. A . pour l'enseign ement secondaire .. . . .. .. ....... .
S an s r echercher ni grade n i diplô-
mes ...... . .... . . ..... ...... .. . .
H
F
Total
206
55
261
309
141
1
5
4
450
1
9
32
12
"•
39
3
15
fi
11
93
16
109
664
231
395
L e nombre des inscriptioD& prises a été de I.334 (987 l 'an née
dernière) dont 91 r ont été payées et 423 gratuites. La proportion
des gratu ités a donc été de 46 %, 30 % l'année pa ssée. Un certa in
nomt:.re de ces in sc r iptions g ratu ites sont accordées. a ux vict imes
de la gue rre.
ET U DIAN T S E TRA N GERS
Le nombre des ét udiants étranger s n' a pas d imi n ué: 16 en
1944-45 et 18 e n 194 5.46,' do nt 4 dames ( 1 H ongroise, 1 P olon aise ,
1 R usse , 1 Iranienne).
Ces 18 étuaian ts se réparti ssent ai nsi :
Arménie , 2 ; Autrich e, 2 j Grècc, 2 j Iran , 1 ; H o ngrie, 2 j Italie, 2;
i\'[onaco ( Principauté ), 1 ; P ologne, 2 ; Roumanie, 1; R ussie, 3.
ET U DIA N TS COLON IAUX
Onze étudiants coloniaux (8 hommes et 3 dames) se répar tissant a in s.i: :\hdagasca r, 4 j :M a roc, 3 ; Martinique, 1 ; T onk in, 1 j
Tu nisie, 2.
EXAM EN S
Les résu ltats fig urant dans le présent r apport concernen t
t oute Pa nn ée sco la ire 1945 - 1946 soit la dcu.x ième session de 1945 ,
la session spéci al e de févrie r 1946, rés.ervée aux étu d iants victimes .de la guerre, et la première ses s40n de 1946.
1. -
Baccalauréat
La Faculté a compté:
A la deuxième sessio ll d e 1945, pou r la première partie,· série
:\Iodernc, 9 ' 3 cand idat s dont 231 ont été admis, soit une proportion de 26 %.
�-
84-
P our la d euxième part ie, série ) Ia thémati que~J 474 cand idat s
dont J58 admi s, soit une proportion de 33 %.
A la session sPédale de maTS 19-1.6, pour la première partie,
séri e :\roclcrne, 122 candidats dont 59 admis, soi t une proportion
de -19
%.
P our la deuxième partie, séri e :'Iathématiques, 55 cand idats
dont _p admis, ~oit une proportion de 76 %.
A /a première session d e 19-!6, pour la première partie, série
:' Ioderne. J 7-15 candidats dont 654 admis, soit une prop ortion d e
37
%.
P ou r la deuxième partie, sé rie l\fathématiqucs , 776 ca ndidats
dont :91 admis: so it un e pro porti on d e 37 %.
II. -
C'rlljiwt d ' études P. C. B .
A la deuxième scs~ion d e '945, y compris l a sess ion spéciale,
su r 47 ca ndidats présentés, 30 ont été .reçus d ont 1 au P .C. B. à
330 poin ts, soit une proportion de 64 %'
La sess ion spéciale de févrie r 1946 a groupé 35 candidats d ont
23 ont été reçus, soit u ne proportion d e 66 %.
A la première session de 1946, 189 candi dat 'i sc sont présentés;
'35 o nt été admis, so it une proportion d e 71 %'
III. ....:.... PréParation à l'Ecole de Santé Militaire de Lyon
La prép a rat ion a u concou rs d 'ent rée à rEcole de San té Mili·
tai re d e L yon n'a pas ét~ o rganisép. cette a n née.
IV. -
Certificats d'études supérieu res de licence
L a deux iè me session de 1945, y compris la &ession spéciale,
a groupé 144 candidats dont 68 ont été reçus, soit une propo rti on
d e 4ï ')i, .
Sur les 144 certificats postulés, 6i étaient re latifs aux Sciences :M athématiques j 2i ont été délivrés, soit 40 %' Pour l es
S ciences Physiques, postulés 58, délivrés 26, soit 45 %. P ou r les
Sciences Nature ll es, postulés 19, délivrés, 15, soit i l %'
A la session s pécial e de févri er 1946, iO certificat s ont été
post ulés, 23 étaient relat ifs aux S ciences i\-Iat hématiques, 16 ont
été délivrés, soit 70 %' ou r les S ciences Phys iq ues, 38 postulé s,
33 délinés , soit 87 %' P our le s Sciences Natu re ll es 9, délivrés 7,
soit 78 %.
P ou r l a première sess ion de 1946, CC~ chiffres sont respecti·
vement l e~ sui yants
Sciences Mathématiques, candidats 143,
admis 70, proportio n .19 %. Sciences Physiques, cand idats 165,
admis) Lt, proportion 69 %' Sci ences KaturclJes, candidats 38,
a dmis 23, pro porti on 60 %.
�V. -
85 -
Diplômes d'études supérieures
Cinq diplômes d'Etudes s.upérieures om été délivrés, savo ir :
Un pour les Science s ~Iath éma tiques , à :\1. ~ r.4.RT L"O-G ..\ UCHl
(très bien).
Un pour les Scien ces Ph ysique s et Chimiq ues, à l\I lIe G.-\XD {trè s
bic!' ).
TrClis pou r les Sciences ::\aturell es à 1\ [ ;\1. B..\ILLY) 5TREITA
(très bie n et les félicitations du jury), :\ ple PICHF.:'\OT (très bien ).
VI. -
Brevets d 'électricité ct de chimie industrielles
li a été postu lé sept brents d ' E lcctricité in dustri elle (6 adm is)
c t 9 brevets de chi mie indu strielle (5 ad mi s).
VII. - Brc'i'ct de météorologie et Brevet de 1Iléctmiquc
de l'at mosPhère cl météorologie supérieure
Vingt-cl eux candidats se sont pré:s.en tés au Brevet de météorologie: 18 ont été admis. P our l e Brevet de mécanique de l'atm osphère et mé téorologie supérieure, 6 candi dats sc sont présentés,
5 ont été reçus.
VII I. -
DiPlôm e de ch imiste
Il a été postul é 2 1 diplôme s de chimi ste et 2 1 on été dél ivré!. .
I X. - Diplômes d'ingénieu r-ch imiste
A la deuxième session d e 19-1 5, 2 ca ndida ts sc sont présent és
ct ont été reçu s. Pour la session spécia le de févri er 19-16, 1 candid at prése nté, l reç u. A la première ~ess i o n de 19-16, sur 2 cand idat s présentés, 2 ont été reçu s.
X. -
Doc torat d' Université
:Mlle I\" A ~OFF Nina, étudiante à la Faculté, a sou ten u avec
succès une thèse de doctorat de rUniversité (mention sc iences)
ayant pour objet: Il 'R echerches sur la synthè5;e des glycérides
d'acides gras supérieurs Il . L e jury, co mposé de l\Dl. ::'I L-\RGAlLJ .A~J président, ::\Il\L Rm:.\R D, DEs ;\CELLE, luoi a décerné la menti on honorabl e.
Par a ill eu rs, ::'II, L-\pm,;cH E. Rflymond,; ingéni eur des Arts et
Manufac[Ures, a souten u une tll èse sur CI Déterminat ion de ~ contraintes dans les enveloppes minces H, qu i lui a valu la menti on
très honorable. Le jury comprenait M. le d oyen TRAYMRD, prési-
d {'Dt , l\Or. THIRY et VALE~Sl.
XI. -
Ingén ieur-docteu r
Une thèse dïngénie~r-docteur a été soutenu . :: par 1\1'. T E:'-INE\'~:~
An toine. La thèse de ~L Tt:l\'~F.V I !\" portait su r (( La structure
dJemboutis sage des m étaux usuel s '1. L e jury qui co mprenait
�-
86 -
:\1:.\1. ~J..\RG.ULL.\N ... président, ROUARD et BL.ue, lui a décerné la
mention t rès honorable et les félioitations du jury.
XII. -
D octorat d' Etat
6 thèses ont été s out e nu e~ en vue du i{rade de Docteur avec
succès par :JIlle DA.)iZAS ... l'BI. HUGUES, ~dORLOCK, ~GU'{L'\ Y.-\"i
THOAl, Roux et DERRIEN.
~Ill e DA:\'ZAS Eliane a présenté \.Ille thè se sur : (( Les activateurs de s système s, enzymatiques )), devant un Jury co mposé de
M:Jf. K OLL:\l:\NX... Prési dent; l\'10RIN . . DESNUELLE... ROCHE. IV( lIe DANZAS a obtenu la mention t rè s h onorable ct les félicitations du
Jury.
1\1. Ht:GUES Loui:; sur {( Une étude théorique et eXpé rimentale sur les propriétés hydrodynamiques d' un sol pulvérulent et
les lois de la filtration )1. Jury: MM. TH.my . . Présid ent j Rou,\lU),
CÉRIGHELLI ... S_\CKMAl\"~ (Mention tr ès hon orabl e).
)L MORLOCK Robert su r : (( Les champs de forces superficiel s
de l'étal em ent des liquides Il. Jury: MM. TIAN.. Président j ~MAR
GAILL.-\N" ROUARD, ~'IÊRIGOUX (!\'I ention très honorable et le s féli d tat ion s du Jury).
11. NGUYEN VAN THO.U sur : (( Specificité rie s enzymzes.
Aperç u critique sur la conception actuell e de la spécificité dans
le d omaine de l'e nzymol ogie su ivi d'un e xposé de recherches sur
la chimie des phosphata!l:es li. Jury : l\0'1. CHO UX, P résident :
MOR}N" ROCHE" DE S~UELLE (Mention très hon ,)rable et les félicitation s du Jury).
M. Ro ux H!?nrÎ sur (( Une nouve ll e méth ode spec troph otométr.ique de do sage de l'aneurine et de ses esters et son application à la mi se en évidence d'un nouvel es,ter actif n. Jury: l\fM.
CHOUX" Présid ent; MORL~" DESNUELLE, ROCHE (Mention honorable).
~'f. DERRIEN Yves sur: (( Individu al isation, iso lement et identification es constit'u ant s protéiques solubl es des humeurs et des
tissus par la méthode des courbes de relargage IL Jury : MM.
TIAN" Président; MORIN et ROCHE (Très honorable avec les félicitations du Jury) .
XIII - Agrégations de fEllsûguem eut secondaire
et C. A. à l'Enseignement dans les Collèges
S ession sPéciale de décembre 1945
Agrégation des Sciences Physiques
Sont reçus : :\111. SA\'lN.-\S (nO 6) et BEZAG UET (no 7), anc ients
é tud i ant~.
S ession normale de 19..J.6.
Agrégation des SciellC'C s Math ématiques (H ommes) :
~r.
G l' ELFUCCl, ancien ét udian l.
�-
87 -
Femmes:
Son t reçues :
ét udiante.
Mlle L IG~ÉE.I
étud iante ·et
Agr;gation des Sciences Physiques
Sont r eçus : M. ROSSSI (8e ») assistant
Mllt
j
TARDY.. ancienne
M. 'RIN.U.DI) ancien
étudiant.
A grégatioll des Sciences Naturelles ;
Sont admis sibles: 1\'111" E YMERIC, an cienne étudiante j ])1. R ICCI,
étudiant.
Certificat d' Aptitude à l'E1lseigu cmcllt dans les Collèges:
Section Mathématique-Physique :
E st reçu : M. MARTnio-GAucHI, étudiant.
Section Physique Sciences Naturelles
E st reçue:
Mlle P ICH EKOT...
étudiante.
S ont admissibles : l" l lle. BRACHET" GUE:m.ARDJ M INOZZI.I étudiant e~ .
et
Professorat des Ecoles Normales (aspirantes) Math ématiqu e
:
Phy~ique
Est reçue : Mme
diante.
PLA.II\.- \VERGNE
née R ESCH (4e), ancienne étu -
�RÉ CAPITULATION
DES EXAMENS SUBIS DEVANT LA FAC ULTÉ
-
-
EXAMENS
~
Baccalaur éa t, l r o partie
.. ...... ... , ... .... ...... ..... ... ...
13D.ccoJ a uréat, ~no par Ue ....... . .... . ....... . . ...... o. , • • • • •
Ce rtifi cat d'Elud es P . .,C. B. ... .... ............ .,. ' .'
Cer ti fi cats d'Etud es Supé ri eur es de Licence .. . . .. .. ......
131'evets d'Electricité et de Chimie Industri ell es ..... ... ..
Brevet de Météor ologie ." . .. ... . .. ... . .. . ". "" . . . ".",.
Brevet de Mécaniqu e de l'Atmosphère et Météo ro logie su.
péri eure •••••••••••.•••••• • • • •• ••. •••• •••••••••• • , ••• • o.
Diplômes de Ch îmistc et d 'Ingénieu r-Ch.imiste . .. . ...... .
.......
Doctora t d 'Univer sité
.... , ......... ... ..... .. ..... ....
' "
Ingén ieur _ .Docteur . . .. ...... .. ..... . . ........ ... ........
IJocloral d'E tat .. .. ................ ...... ............ .. ,.
Diplômes d'Etud es Supéri eures ... ............ ..... ......
Diplôme de Mécanique des Fluides ..... • ... : ....... . . ...
AN NEES SCOLA lllES
~
19·\4-1945
2.623
1.147
186
3.770
194 5-19"6
2 . 780
1. 305
2il
060
4·95
7
16
31
22
5
6
37
26
1)
»
1
9
»
4.085
771
4.541
Soit une augmen tati on de 315 po u r le baccalau réa t et de 144 pou r la Fac u lté .
2
1
6
5
»
9t5
5.000
�DETAIL DES CERTIFICATS D' ÉTUDES SUPÉRIEURES
Ann é e
~
y
NATunE DE S CERTIFI CATS
Scola i r e
SESS ION nE 19t1 5
la ~5s1 0n spec lnlC
Propo r.
Nom bre des
t ion des
ca ndid ats
110
2
6
2
1
1
4
1
15
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5
14
7
13
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346
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57 %
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1" S J<:SS ION DE 194:5
y cO ll qu'Js Ill. !ic ssl on sp eci al e
ca ndidat s
Ex a m.
Admi s
12
,
S ESSIO N SP. OE F't~ vnn: H. l Dt\6
Nombre d es
Mécan iCJue r a.tion n ell e .. .. . ... , . . .
l\'lécan iq u e des flu ides . . .. .. . , . . . .
Aél'od yna miqu e et H ydr odynami·
q ue s upé ri ellr es ... . ... . ....... .
Asl ronom ie 3.J)!)J'o(ondi c .... .. .. . .
Math ématiqu es gé nérales .. . . .. . .
M. P. C... . ....... .. ... . ...... . ....
Ph ysiq ue gé néJ' a le .... . .. . ..... .
Physiqu e indust r ielle .. . . ... . ... . . .
Chimi e gé n éral e ..... . .. .... ..... .
Ch imi e indu s tri elle ....... . . . ... .. .
Chimi e biolog iqu e . . .. . ., . ..... ... .
S. P. C. N . ... .. ...... . . . .. ... .... .
Bota ni q ue . . . . ....... . .. .. .. .... . .
Géologie ............ . .... . . . .... . .
Zoologie .. . . .. . ...... . . . ... . .... .
Ph ys iologie gé néra le . . .... . .... ,
1945 -194 6
COlllpr l:i
Calc ul d irférenl.i el ct in tégral .. . .
( S.cienccs )
79
26
26
30
32
17
36
16
21
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to
14
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77
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80 %
GO %
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0'
ln
45 %
51 %
�NATURE DES ACTES
Baccalauréa t
de
l'Ense ignement
SESSIONS
secon·
Nombre des
candidats
EXAMINES I~
91:1
2' sess. de 1945
ùa ir e
a) 1" partie, Série Modern e ... . ... . .... 1946 Sas. SpIC .
1" sess. d e 1 ~ 4 6
122
1.145
2' sess. de 194,
47 4
56
Mars 1 9~6
1) 2c p ar ti e, Sér ie Mathématiques. ...
\ 1" sess. de 1946
2' sess. de I g45
Certifi ca t d'E lud es P. C. B.
. ... . ) Su. ap.e. Févr. 1946
1" sess. de 1946
2" sess. de 1945
CC J'lificais d 'Eludes S upér ieures (licence) .. Sn . •pAc. Fén. 1946
) 1" sess. de 1946
2' sess . de 1045
Breve t d'E lcc lrkit é industrielle
,' . . . . . Su. Ip'C. Fév r. 1946
) ,<0 sess. de H./46
'" 1 1 CI' . . 1 l ' Il
,2' sess . de 194 5
13I,;
VC
(0
Ullll C In(USl'lC e ... . .. , ... ~ 1 .. sess . de l H.W
2' sess. ,le 1945
. . • S 8 ~ . spéc. Ftvr. 1946
Brevcl de l\l étéorologie
1r. sess. de 194G
2' ses" . cie 1945
B,'evel de l\'Jéc3n iquc de l'Atmosphère c t Su. Ipdc. Fhr . Ifl46
l\lé Léo rologie s upérieure ..
. .. l'· sess. de 1946
\2- sess. de 1945
Diplf> me de .M écanique des Fluides
/1 " sess. de 1946
j
1
Dip lô mc de Chimis te .. . . .
!'P'o sess. de 1946
2' se.. . de 1945
Su .• plc. FI ... 1946
1" sess. de 1946
Diplômes d'Etudes supérieures ... .. .. ............. . ... .
Doc torat d'Université .....
. ... .. ... .. . .
Ingénieur-Doc teur .. . ...... .. ... ...... ... . ..... .
Doclorat ès Sciences (Etat) .. ... ....... . ...... .
DiplôlllC ' d'Jn gén ie ul'-C hi mis.'te
Totaux
1
............. .. .. .... .........
231
59
654
158
,I ~
35
29 1
30
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135
144
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2.032
PROPORTION
des admis
MENTIONS OBTENUES
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1
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2
1
2
5
.~
~
�TRAVAUX PUBLIÉS PAR LES MEMBRES
DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
1-
Sciences
MathérT1atique~
LABORATOIRE DE MECANIQUE DES FLUIDES
M . THIRY.} Professeur. _ M. VALEo.'1SI.J Profes seur. - M. FAVRE,
Maitre de Conférences. - M. PARIGI,
M.
VALEI.~SI ...
A~de-Technique .
Professeur
The vortex lines behind an airscrew and thcir utilisation
for cher king the théory, Bulletin 8274, AcrollQutical Research
COUluil" Décembre 1944.
2° Tests on two blades contra propeller&, Janvier 1945, A eronautical Research COU1lcil.J Bulletin 8400.
3° On a simple method for measuring the distribp.tion of the
circu lation along a wing of fiDite span, with a note above appendix by Dr. PRESTON... Aeronautical Research. Council.. Bulletin
8534, 17 Mars J945.
4° Design of open air wind tunnel, and experimenth on a
small scale model, Bulletin 8810, Acronautieal Rcseareh Couneil"
10
J anvi·~ r
1946.
Sur l'u ti lisation d ~ li.gnes des tourbill ons dans le champ
d'une hélice pour la vérification de la théorie t ou rb~ ll onnai re.
(Congrès ptnf.r l'avancement des ScienceS" Septembre 1946).
600 Quelques observations sur l'écoulement à v<Îtesse supersoniq ue autour de profil formant dièdre au bord d'attaque, en collaboration avec F. PRUDEN (68 Congrès I nternational de MécaniqlU APPliquée. Paris, Septembre 1946).
50
M.
FAVRE,
Maitre de Conférences
Aile d'avion, muni~ d'un volet hypersu:;rcntateur à paroi
mobile. C. R. Acad. Sciences" Paris, T. 220, p. 386, 1945.
2° Une nouvelle soufflerie aérodynamique : diffuseu r à paroi
mobile. C. R. Acad. Sciences .. Paris, T . 220, P. 434, 1945.
3° Application du principe de la paroi mobile au volet de
courbure d'une aile d 'avion. C01zgrès National de l'Aviation
Française .. 1945 rapport 151, Paris.
4° Application du principe de la paroi mobile au diffu seur
d,u ne souffleri e aérodynamique. Congrès National de l'Aviation
Française... 1945, rapport 150, ·Paris.
..
5° Appareil s de mesures &tatistiq ues de la corrélation dan s
le temps. Congrès hllernational de Mécanique Appliquée, Paris
1946.
10
�Il. -
Sciences Physiques
LABORATOIRE DE PHYSIQUE GENERALE
.. ' .M. ROUARD.. Profe sse ur. - :\'1. l\IÉRJGOlJx J Chef de travaux.
Ml\I. COHEN-SOL.\L et CO'ITON, Assistants. - M. BLAKe, Préparateur. - M. PERROT, Chargé de recherches. - ~E\'I. ;\1.,uÉ et
MORLOCK.. Che rcheurs .
M. :''lÉRIGOUX, Chef de trava ux
- Re lations entre ce rtaft.n e ~ grandeurs microscopiques ct
moléculaires. C. R. 221,1945, P... 611.
- In,t erprétation de la relation d'Eolvos - Ramsay. C. R. 222,
1946, p. 57·
- Procédé de calcu l de quelques grandeurs moléculaire s.
C. R. 22, 1946, p. 138.
- Statistique de chocs ct équation d' état interne. C. R. 222,
'946, p. 533·
- Applica~Îon s des équation s de structure de l'état liquide.
Soc. Française de Pit ys. Marseille, 19 janvier 1946.
- Sur- un problème de mécanique statistique pouvant intervenir dans l'étude dt! l'état liqu~ de. Soc. Fratlfoise de PAys.
Marseille, 9 Mars 1946.
- Champs superficie ls de certains ensemb les de particule en collaboration avec R. MORLOCK ~ COllgrès de l'A. F . A . S.
Nicc" Septembre 1946.
M.
COR'EN-SO~,
Assistant
- Importance de l'analyse des facteurs intervenant dans
l'effet Herschel: Commullication à la Société Fraufaise de Physique - S ~ction MéditeTTanée,," le 9 Mars 1946.
- Analyse df'S facteurs intervenant dans l'effet Herschel.
Sc. et lnd. Phot. (2 J 1. 16 ... à paraître prochainement).
M.
CO~TON ,
Assi stant
- Etude . ,t héorique d e,s varia.tion s des propriétés optiques
d'une lame mince avec l ' épaisseur
J ournal de Physique, go
série, T. 6, nO 12, Décembre 1945, p. 405 (Communicatioll faite -i
la Société M édite"anéenne de la Société Française de Physique,
le 26 Mai 1945).
l\fM. PERROT et COTTON
- ]l'léthode graphiqu e de détermination rapide des change.
ments de phase à la réflexion sur une lame complexe. Allnales
de Physique, t . 20 ( 1945), p. 585.
l\'I:M. COTIOX
et MORLOCK.
- Extension des huil es à la surface des métaux projetés.
Communications au congrès de l 'A . F. A. S,) II Septembre 1946.
�93 l\f. PERROT
- Méthode graphique de détermination des changements de
phase à la réflexion sur les l a mes complexes, en collabor ation
avec :M. Pier re COTTON. (.4 mwles d e Physique" 20 - ' 945 - 585 ).
_ Méthode g ra ph ique de déterminati on des fac teurs de
tra nsmi ssion d es lam es complexe (Revue Optique, 23 - ' 945
,/85 )·
- Etude de quelques propriétés optiques des la mes min ces
comp lexes. (Congrès de Nice de l' Association Française pour
l'avancement des Sciences. Septembre 1946, sou.:. presse).
- Facteurs de réfl exi on de lames min ces déposées sur un
su pport m étallique (Cahier d e Ph ysique. Sous pl esse).
M . MALE
- Emploi d'un abague pour la détermination grap hique des
facte urs de réflexi on des lame~ métan iques déposées sur un support tran sparen t. /ou rnal de Physique. 12 - 1945 - p . 405.
LAB ORATOIRE DE PH YSIQ UE P. C. B.·
M. JAUSSERAN.. Ma itre de conférences. - Mme. COTl'ON.. Assistante. - MUe. CH.IS.. Préparat rice temporaire. - M. MARET.. Assistant auX'iliaire.
M. C. JAUSSERAl'i
Eclai rage uniforme de documents p la ns de grande sur.
face. (Société F rançaise de Physique - Section Méditerranéenne.
Séance du 8 Juin 1946).
LABRATOIRE DE CHDIIE GE N E RALE
M. TH.N, P mfesseur. - M. CALVET.. Chargé de con férences.
t ravaux. _ M Ue. LAGARDE, Assis-
M . C ALAS et M. CARRIÈRE.. Chefs de
ta nte. _ MUe. GRAS.. Aide-technique.
M. T IAN:
1° ' Acti on de Pacide phosphorique et de l ' a ci de acétique sur
l'oxyde d 'éthyle. (Bull. Soc . Ch imique de France .. F a scicu les 5-6,
p. 407, ' 946).
2° Etude de la nu scibili té de- l'oxyde d'éthyl e a vec quelques
solvants e n présence d' acide sulfurique (Bull. Soc. Chimique de
France : en cours d?i mpres5'Îon).
3° R éactions chimiques entr e les, éther s ct les acides (Commu1Jicati01l à la S oc. Chim ique .. séance du 30 }l a r s 1946).
i\ f.
CALVET
:
1° E. CALVET) J . FRlCKER et H. PRAT: Etude microca1o rimétrique des cu lt ures bactéri.enne5 et de la germination des gqlines
�-94(Soc. Biol . de M ontréal, Séance du 6 Novembre 1945, publié dans
la' rev ue canadienne de Biol, Janvier 1946).
2 ° E . CALVEl' et Georgette StBIllE : Etude calorimetrique de
la gélat inisa tion des Nitrocellu loses par le mélange alcool-éth er
(c. R. Ac. des Sciences 222 , 1946, p. 84).
30 E. CALVET et Claude GAND : Variations des coefficients· de
diffusion da n s les liquides en fonction de la concentration et du
gradient de concentration (Soc . Française de Physique. Sectio"
Méditerranée.. séance du 6 avril 1946).
4° E. CALVET e t Claude GAND: Sur l' équation de la diffusion
dans les liquides (c. R. Ac. des S ciences.. 2 22, 1946, p. 1.285).
5° Marce lle C \LVET. et E . C ALVET : La ca lorimétrie des phénomènr-s l e nt~ (l 'information des Sciences Physiques, n a l, 1946,
p. 9-14 et nO 2, 1946, p. 42-48).
6° E . C.U.\'ET et L. CHAMBOST : Sur la therm og énèse des
Pœkilothe rmes (C. R . Ac. des Sû e,zces" 223, 1946, p . SI ).
7° E. CALVET et Georgette SÉBILI.E : Etude calorimétrique des
système d,iphénol acétone et a cide picrique-acétone. (Bull. Soc.
Cltim . Fil. de Marseille" séance du 22 Juin 1946).
go E. C.U.VET et Georgette SÉBILLE : Sur l 'affiniJé des systèmes comp ortant la fonc tion di phénol p our racétone (Bull . S oc.
Chim." 1946, à l'impression).
9 ° E. CALVET et R. CHEVALERIAS : Nouvelle méthode interférentiell e d'étude de la diffu ~îon dans les liquides. (. Chùn. Pit ys."
43, '94 6, p. 37-53·
10° E. CALVET : Sur la loi de la diffusion dans les liquides
(J. Chim. Phys., 43, ' 946, p . 84-87).
M . CALAs:
1° Sur le d -Homocamphène (en collaboration avec MM. VIAN
et MAYNAOIER) (Soc. Chim., Mai 1946).
2° Sur l'élimination urinaire des sulfamides (Bul . Soc. Pltarm.
Montpellier, 1945-1946).
3° Sur les tra itements iodo-sulfamidés (B u ~. S oc. Pharm ..)
Montpellier, 1945-1946).
1\1.118
LAGARDE :
D osage calorimétrique de l'a midon en présence de glycogè ne
et du glycogène seul (Communicatio1l à la Soc. Chimique, Section de Marseille" séance du 30 mars 1946 (mémoiœ en voi'"!
d'impresSlion).
Dosage de l'humidité dans les es ters (Bul. S oc. Chim:.
12, 1945, p . 842).
2° Solubilité de l'acétylène dans les esters (Bul. S oc. Chim.,
Se s ~rie , 12, 1945, p . 1.058).
1°
st série,
�- 95~
3° Modification s à la méthode de dosage du :alcairc des sols
(Communication à la Soc. CMm. de FTa1lCe~ Section de Marseill,:,
le 22 février J946).
4° Sur le dos age des carbonates (en CO).lrs d limpression).
5° Empl oi du perhydrol dans la méthode de kjil da lh pou r les
sols (Communication à la Soc. Chim. de France , SeclÏo1l de Ma rseille.. le 22 juin 1946).
LABORATOIRE DE CHIMIE P. C. B.
M. RAYMO l\D.. professeur j M. BERTRANDY et ~[lle c.-\su . . pré p a rateurs j Mlle ARGlLAGUET, aide-technique.
M1L E. R-wnoND et ' Y. MOREITI :
Sur la des hydrogénation catalyque des acides gras (Co mptes
re1ulus de l'Académie des Sciences; 8 avril 1946, t. 22 , p. 893)'
LABORATOIRE DE CHIMIE BIOLOGIQUE
M.
1°
DESNUELLE,
Avec M.
maître de conférence& ; l\L NAUDET, assistant.
NAUDET :
Phénomène s de transestérification cntre trig lycérides.
- Formation de glycér.ides mixtes (Bull. Soc . Chim.
1946, <)0).
- Transestérification trioléine/tristéarine et trioléne/d iloomyristine (Bull. Soc. Chim." 1946 (sous presse).
- Etude détalÎlléc de la transestérification IBull. Soc. Chim."
1946 (so us presse).
2° Avec IVI"e Ar.-"'Iœ-nN :
- No uv~lle étude sur l'hydroxylysine. Biochim ica, Biophysica, Acta, 1946 (sous presse).
- Sur l'action du Périodate de Sodiu m ~ur les protéi nes.
~elvétca Cbimi ca "Acta, 1946, 29, 1306, ct comm uni cation fai te
aux jflumées Biochimiques Franco-Suisse d~ Bâle (mai 1946).
3° Avec Mlle MICAELLI et M. NAUDET
- Dos"a ge des mucilages des huiles par le urs propriétés de
surface. Corps Gras, 1946, 2, 240.
--.: Quelques aspects de la neutrali s.ation des huiles d'arachi·
des par les alcalis. Corps Gras, 1946 (sous presse).
4° Avec j\'IUe ROVERY :
- Quelques rema rques sur l'action du cétène sur le s protéin es. Communication fa ite au VIl e Congrès International de Chi·
mie Biolog,iqu e (Liège, octobre 1946).
5° SEUL :
- L'importance des acides gras insatures dans l'alimentation.
Conférence faite au Centre de P erfectionne men t Technique de
la :Maiso n de la Chimie (novembre 1945).
�-
III. -
96 -
Sciences Naturelles
LABORATOIRE DE BOTANIQUE GE NERALE
M . CHOUX, Professeur ; :M . I\IIALCUIT.. Chargé d e Conférences; M . GAFFIER.. C hef de Trava ux; Mlle MARCELlI, Assistante ;
MUe PICHENOT, Préparatrice ; :M"e CONTANDRJOPüULOS... Collabora·
tnce t ec hnique; M. DUGHI... Boursier de Recherches ; M. DELEprr.,
Attaché de recherches.
M .' CHOUX (avec :.\1 , D.-\VlD) :
V IL procédé pratique pour d éceler la présence de graines de
Rosac ées toxiques dans certains produits alimentaires (Ann. Pharmaceutiqu es F rançaises; n O 3-4, juillet-déce mbre 1945, t . II,
p. (49) .
M. DUGm ,
S u r la définition et les affinités du genre Physma (Phyc olichens ). (Bull. Soc. Bot. de France, t. 93, pp. 1 12- 11 4, 1946).
LABORATOIRE D'AGRON OMIE COLON IALE
:M. CF..RIGHEllI.. Professeur
j
M. LOz.-\, As.sistant ; Mlle BEAU-
CH.UIP... A'ide-technique.
M. CERIGHEllI ,
1° (En commun avec R. MrcHAuD et G. DROUlNEAU). Sur les
spectres de rayons X de s argil es extraites des sols m éditerranéens
(c. R. Ac. Sc ... 222, 1946, 94'"95 )'
.
2° Ressources de la Fran ce en pfantes à papier (Rev . I nt.
Bot, Appl. et Agr. Trop., 26, 1946, 10-21).
3° Faculté germinative et con~ervation des gz:aines de Soj,\
(C. R . Ac. Agr., 5 juin (946).
4° L'accli matation ct l 'agriculture m éditerranéenne. Confé.-'
rence du 26 a vril 1946 (Centre Un iversitaire Méditerranéen .. N ice) .
LABORATOIRE DE GEOLOG I E GENERALE
ET DE GEOLOGIE APPLIQUEE
M. G. CORROY.. P rofesseur; Mme S. TAxv-FADRE.. Chargée ne
Conférences; .Mlle S. GUElRARO, Ass istante ; MM. G. GOUVERN'E'l~
E. STRE'ITA.. A. BAll.L\'.. MUe D. MO~GIN.. Chercheurs.
M. G. CORRO Y ,
1 " La Proven ce Occidentale, tome II de ~a le Géologie R égionale 1) de la France (Actua lités Scientifiques et Industrielles),
chez Hermmm, Paris.. 1943, 180 p., 42 fig., 4 pl. (en collaboratioI1
avec G. DENIZOT) .
2 ° Hydrologie de la Crau p.our l'alimentation en eau potable
des com m unes riveraines de l'étang de Berre (!J1i7';stère de la
Reconstruction, 20 octobre et 7 décembre 1945).
•
�-
97 -
3° Révision -de la Feuille 1( Aix)) au 1/50.0008 (C. R. des Collaborateurs de la Carte Géologique de la France POUT la Camp<'/'.
gne 1945).
4° Présence du Valang inien dans le Massif de Sainte-Victoire
près Aix-eu-Provence Cc. R. S. G. F." 5 n ovembre 1945, p. 173)
5° Le Lutétien des environs cPAix-en-Provence (C.R.S.G.F.,
17 décembre 1945, p. 227)·
6° L es brèches de Sainte-Victoire (C.R.S .C.F., 8 avr.il 1946,
p. 28).
7° Précision 5ur l'enracinement du ch!lÎnpn d p Ro~ueforcade
Nans au nord de la Sainte-Baume (C. R. S . G. F ..J 17 j uin 1946,
p. 227, en c? ll aboraton avec S. TAXy-FABRE).
Mme S. TAXV-FABRE :
1° Voir ci-dessus (en
collaboration avec M. G. CORROY) .
M . G. GOUVERl.~ :
1 0 Délimination géologique de l'Aire de Production des Vins
des (( Côtes de Provence Il (Ministère de l ' Agriculture... 1945-46 ).
M . E . STRETIA :
1 0 Etude stratigraphique et tectQnique du Mont Auré lien N
ses abords (D. E. S., juin 1946).
M. A. BAlLLY :
1 0 Description géologique du pli de
juin ' 946).
Concors (D . E. S"
J\,pltl S. GUEIR.-\RD :
J O Etude de l'accident tectonique de Mounot-Croquefigue,
près Signes (S, G. F." mai 1946).
MUe D,
MONGIN :
Etude hydrogéologique d e la Sourc,e Marthe, ·aux PennesMirabeau (I nstitut National d'Hygiène" juin 1946),
(0
LABORATOIRE DE ZOOLOGIE GENERALE
M, KOLL~B.~'"N ... Professeur ; M. TmON-DAvID. . Chef de Travaux, Chargé de Conférences; MUe TRON, Préparateur.
M, TillON-DAVID:
}O Le mllieu in térieur des insectes (Annee Biologique, t. 21,
pp. 133- 154).
2° In sectes foss il es de l'Oligocène inférieur des Camoins
(Bassin de Marseille). III. D escrip tion d' une Douvelle espèce
d'odonate (Bull . Soc. Elltom. de Franc e" t. 51, pp. 94-96, I .fig. ,
1 pl.).
3° Sur un Trématode parasite des Crabes en Méditerranée
(Congrès de l'A F . A. S." Nice, septembre 1946),
�1. -
98-
LABORATOIRE DE L'AQUARIUM
M. PETIT... Professeur j .M. AMAR, Préparateur; M.
Aide-technique j l\l me SCHACHTER.... Chercheur.
LOMONT ...
MM. G. PETIT et R. A}l>\R :
Capture d"un Tetragonurus Cuvieri Ris50, à Saint-Tropez
(Bulletin du Museum d'Histoire Naturelle de Marseille, nO' 1~2,
'946 ).
Contributions à l'étude biologique de PEtang de Berre.
i\'I. G. PETIT et M. PAljLUS :
Présence du Ch lamys g laber, vivant, dans l'Etang de Berre
(A. F. A . S .... Congrès de Nice. Paraîtra fin 1946).
MM. G. Pt.ïlT et R. AMAR
Les oursins nains de l'Etang de Berre (A. F. A. S,) Congrès
de Nice. Paraîtra fin 1946).
M. P. MARS:
Malacologie de l'Etang de Berre (A. F. A. S .... Congrès de
Nice. Paraîtra fin J946).
II. - 'LABORATOIRE POUR L ' ETUDE BIOLOGIQUE
DE LA CAMARGUE
Contribut~ ons
à l'Etude biologique de la Camargu<!.
G. PETIT et D. SCHACHTER :
Notes sur le réflexe d'enfouissement chez Paludestrina acuta
Drap. (c. R . Soc. Biol., avril).
G. PETIT et D. ScHACHTER :
Sur la présence E'n Camargue du genre Eurytemora (A. ,.'.
A. S ... Congrès de Nic e. Paraîtra fin 1946).
G. PETIT et D . SCHACHTER :
Un Copépode nouveau pour la faune française : Diaptoinus
salinus v. Daday en Camargue (A. F. A . S ... Congrès de Nice.
Paraîtra fin 1946).
D. SCHACHTER
Notes sur le plancton des eaux temporaires d€' la Camargue
(A . F . A. S., Con grès de Nice. Paraîtra fin 1946).
H. LOMONT:
L'extension du Merop~ apia ster L. en Camargue (A . F. A. ) ...
Congrès de Nice. Paraîtra fin 1946).
�99 LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE
M. ~fORIN, Professeur; M . GOllZON.. As sistant
Préparateur.
Physiologie du travail humain (G. MORIN),
1
J
M. AUBERT,
vol. Paris .. Mas.
sou" 1946.
:\Iédullo-surrénale et régulation thermique. I. Acti on calor:·
gène de l'adrénaline : démon stration, signHi...:::.tion (G. :'\fORIN).
Revue Canadienn e de Biologie, 1946, t. 5, pp. 121 - 134.
Le3 réaction s de soutien aprè~ destruction unilatérale du
gyru s sigmoïd e chez le chien (G. hlloRIN" H. GASTAUT et J. DUl'LAY). C. R. Société de Biologie" 1946, t. 140, p. 306.
Les réact ion s correctrices posturales et de pré parati on statique après destruction unilatérale du gyrus sigmoïde chez le chien
( G. MORL~ .. H . G.4. STAUT et J. D UPL>\Y). Ibidem.. 1946, t. 140, p. 308.
Caractères de l'épilepsie par électro-choc après d égénérescence des voies pyramidal es chez le chien ( G. MORIN, H . GASTAUT
et J. DUPLAY). C. R . Soc. de Biol.~ 'AfaTseille~ 'Séance du
15 mai 1946.
Répartition du tonus de r epos chez le cbirn privé d'un gyrus
sigm oïde (G. MORIN et H . GASTAUT). C. R. Société de Biologie,
A/arseille, séance du 15 mai 1946.
Démonstration de l'origine réBexe de l a (f rigidité de décortication (G. MORIN et H. GASTAUT). lbidem~ séance du 25 'juin 1946 .
.Modifica tions posturale!.;" statiques et épileptogènes chez le
chien privé d ' un gyrus sigmoïde (G. MORIN, H. GASTAUT) J. D uPLAY et A. CAPEL). Com1Jtunicati01L avec présentation de film à !a
14 8 R éu nion de l'A ssociation des Physiologistes de langue fran <
faise~ Lyoll~ 21-22 mai 1946.
Nouvelle technique d 'enregistrement d e 'la pression artérielle
pulmonaire (G. MORIN et V. DoNl\'''ET), Communication à la 14")
Réunion de l'Associatioll des Physiologistes de la1igue française)
Lyon , ::21-22 mai 1946.
Recherches expérimentales relatives au mécanisme de l:.épilepsie provoquée par l'élcctro-choc (Observations recueillies chf'z
l e chien normal et privé d'un gyrus sigmoïde (G. MORIN) H. GAS_
TAUT et J. CAIN). Congrès pour l'Avancement des Sciençes) Nice,
9-12 septembre 1946.
�100 RAPPORT sur te fo n ctionnement
de l'école de Chimie
PE N DA I T L'ANN EE SCOLAIRE 1945-1946
P our la première foi s depui s 1939 on peut co nsidérer que le
fonctionnement de l'Ecole de Chimie a été norm a l , malgré l es
difficultés q ui subsistent pour se procurer le maté riel e t les pro duit s nécessaires à ren seig nemen t et- aux travaux pratiques.
L'Ecole a compté 77 él èves ayant accompli l eur année entière
se répa rtissant comme il suit
Effectif
don!
Jeunes Filles
Année
tolal
25
22
Année
22
3e Année
21,1
I re
S. P.
8
6
9
6
6
Etrangers
2
(dont 3 candidats
uniquement au
dipl ôm e
d'ingénieur).
En fin d 'ann ée 21 élèves sur 23 ont obtenu le di plôme de ch imiste de l'Univer sité d'Aix-Marseille, 17 ont été a utori sé.$ à présenter le d iplôme d' ingénjeur, en plu s de 3 é lèves a d mis à ces
épreuves aux sessions spécia les. Sur 23 sortants, Il étai ent l icenciés do nt 6 a vec 4 ou 5 cert ificats.
2 1 élèves de 2 t1 année ont été admi s en 3e ann ée, 14 avaient
obtenu le certificat de chimie généra l e, 17 celui de chimie indus;;
tricHe, I l leur licence .
. 20 é lè ves de Ire année ont été admi s en 2 e an née, Il avec le
certificat 1\L P. C. (obtenu en juillet).
L a quali té des élèves s' a vère ainsi excell ente sc ientifiquement
comme m oralement.
La Section professionn elle a compt é 8 é lèves, d ont 6 ont obtenu .le certific at d'aide chimiste.
Au poi nt de vue du pl acement des él èves sortants au cune
difficulté. O n o ffre plu s de situations que n ous n'avons de CJ ndld ats; si cependant quel ques é lèves ne sont pas encore casés, c'est
que ce rt a jn ~ d'entre eux ne veu lent pas quitter Marseill e ( !).
Du côté du person nel ense ign ant, M. BOISRAYO N, ingénieur
de la Marine, a suppl éé M. F ICHE UR comme professe ur de Mécaniqu e a ppl iquée et de résistance des m atériaux pe ndant le rappel
à l'activité de ce .dernier en Afriq ue du N ord. Avec le retour 1u
titulaire, ·M . BOISRAYON d oit nous quitter. Qu 'il trouve ici l'expression de notre g ratitude pour so n dévou ement.
�Rapport de M . THIRY,
Directeur de l'INSTITUT DE MECANIQUE DES· FLUIDES
su r l'activité de l'Institut pendant l ' année scola ire 1945-1946
PERSONNEL
L'anné'.! scolaire écoulée a été marquée par le retour effectif
de M. V.-\LENSl, qui a repri s sa place à l 'Institut à la fin de mai
1946. D'autre part, la proposition de transformation que nous
avions faite en décembre 1945 a été su ivie d'effet et notre Collègu e a été nommé profes !!icur titulaire cn surnombre à la date du
1er juillet 1944. Nous espérons que la présence régulière et perm anente de M. V.-\LE.1';SI à :.\1arseille lui perm ettra de mettre au
point l es derniers détail s du fonctionnement de la grande soufflerie et de faire entrer celle-ci dans sa période d'utilisation
pratique.
~L FAVR E.. Chef de t ravaux à l~ Faculté des Sciences, a enfin,
après des retards dont nous n'avons jamais pu trouver la justifi cation, été nommé avec effet rétroactif à la date du 1 er août 1945,
l'bitre de conférences de Météorologie et Mécanique de l'Atmosphère dans la Maîtrise créée cn juillet 1945.
M. PARIGI a continué à nous prêter son concours dont nous
dés iron s souligner la valeur et l'efficacité. Sa situation s"est du
reste améliorée) car le C. N . R. S. a accepté de le prendre comme
aide technique au tarif ingénieur, tarif auquel ses titres lui donnent du reste plein ement droit.
Comme je le faisais prévoir dans m on dernier rapport,
M. S.UX.MA i\~ nous a quitté pour rejoindre Strasbourg_ J e tiens ·
à lui renouve ler notre reconnaissance et nos remerciements pour
l'action consciencieuse et dévouée qu'il a menée à l 'Institut, pour
les cours originaux et int éressants qU'l i y a professés et pour
hmportante œuvre de remise au point de s travaux pratiques.
E N SEIGN EMENT
En Pabseoce de M. VALENSI , l'enseignement de la Mécanique
des Fluides a été assuré par des cours complémentaires pro.fessés
par M. FAVRE et par moi-même. Nous som mes heureux que le
reto ur de :'II. VALE.i.\'Sr mette fin à ces mesures de fo rtune qui
entrainent toujours des inc o n"énient~ aussi bien pour ren seignem ent lui-même que pour le travai l personnel des professe urs.
La demande de création d"un poste d ' as si stan t q ue nous
a\·ions faite en décembre 19-1-5 n 'a pas encore abouti, l e d ossier
de cette affaire s'étant éga ré dan!l, Its bureaux du min~stèrc de.
l'Education ~r at ionale. En attendant que nous puissions par cette
voie nous a dj oindre un asssitant stable, n ou s avon s confié ces
foncti ons à unè de nos anciennes étudiantes, Mlle CLAR10N, qui
du reste, nous a donné entière satisfaction.
a
�-102 L e nombre des. étudiants a été très normal et leur niveau et
leur travail des plus encourageants. Voici le tésultat des examens des sessions de juin et octobre 1946 :
Candidats
~écanique
des Fluides
Aérody namique et Hydrodynamique supérieure .
Juin
Octobre
Juin
Breve t MétéoTolQgie
Brevet Mécanique
l'Atmosphère
Juin
Octobre
11
néant
2
néant
Reçus
10
néant
2
. néant
15
13
6
5
Octobre
de
Juin
Octobre
RECH E RCHES
L e personnel a continué les recherch es en t re pri ~es paz:., lui
dans différentes directions et ce travail s'e st manifesté par différentes n otes et m émoires ainsi que par d es communication s a ux
Con grès de l'Air, de l' A s~oc iati on França ise pour l'avancement
des S ciences et au Congrès Interna tional de Mécan ique Appliquée. I NSTAL LATIO N S
No us a von s réussi, grâce à raide de P U niversité, à effectue r
dans leur plus grande partie les travaux de réparation des dommages de guerre et nous a vons pour~uivi l'amélioration et le
perfe c tionne~c nt des installations de rInstitut.
SITUATION FINANCIERE
La sit uation finan cière ne se présen te pas sous le signe de
l'aisance . L'a hausse des sa laires · et d es prix nou s condui sent à
demand er d'importants compléments de suLvention aux organismes qui s'intéressent à nous) ma is ma lgré l'accueil fav orable que
ces demandes ont toujours reçu , cçs complément!S, ne sont pas
toujours au niveau de la hausse et, de plus, il s sont trop souvent
versés a vec d ' importants retards qui les rendent malh eureu sement
en pa rtie inopérants.
J e crois d'autre part indispensable de maintenir dans un
I nstit ut d '_En seignemen t Supérieur, un secteur de recherch e libre
alim enté par un mînimum de crédit s. C' est malheureusement ces
derniers qui, final ement, se trouvent amputés cha que fo is que nos
diffi cultés devienn ent plus pressantes.
Le G. R. A. a, d'autre part, été supprimé et remplacé par
un e organi sa tion plus v aste ~: l'Office N ational d'Etudes et
R echerch es Aéronautique'i (O.N.E.R.A.). Nou s aurons donc à
passer avec cet organisme une c onvention rempl açant ce lle qui
nous liait a u G. 'R. A. J'espère que n ous trouveron s da o!S, les termes dl! celle-ci les moyens d'obtenir un peu de cette aisance
finan cière qui nou s manque.
�FACULTÉ DES LETTRES D'AIX
RAPPORT ANNUEL
de M . E tienne G ROS , D oyen
MO:-iSIEUR LE R ECTEUR ,
MESSIEURSJ
J'ai l'honneur de vou s adresser mon rapport sur la situatiqu
et l'activité de la Faculté des Lettres pendan t Pa nn ée 1945-1946.
N ECROLOGIE
La Faculté a ét é dure ment éprouvée, cette année encore, par
la disparition d ' un de ses m embres , M., Jacques WEULERSSE... maître de conférences de g éographie coloniale.
Ancien élève de rEcol e N orma ie Supérieure, Jacques WEUtERSSE a vait été r eçu agrégé en '928. L a uréat, en 1928, de la
bourse de voyage Autour du Al unde .. fondée par l'Université de
Paris, il devint, ,d e 1932 à 1938, membre de l'Institu t Français
de Damas. Professeur au Lycée de Chartres, puis a u Lycée Condorcet, mobilisé en 1939- 194° à PArmée d'Orient, un e brillante
soutenan ce de thèse en Sorbonne lui va lut, en 1941 , le grade de
docteur ès-Lettres (mention très h onorabl e). Il était maître de
conférences à la Faculté d€'6 Lettres depuis 1943.
:Mais son activit é et sa jeune ardeur ne se limitaient pas à
ses fonction s purement universitaires : de 1938 à 1943, il fit, à
l'Eco le Nationa le de la France d'Outre-Mer, une série de conférences sur l'Histoire lQ.digène et la g éogra phie de l'Afrique
noire et, à l'Ecole Libre des Sciences Politiques, des conférences
préparatoires au concours des Affaires Etrangères. De 194 1 à 1943,
à l'Ecole national e d e&, Langues orientales viva ntes, il donnait
une suite de leçon s .sur l'Hi stoire et la Géographie des Etats du
Proche-Orient et, en 1940, à l'Institut d 'Ethnologie de l'Université de Paris, des conférences de Géographie humaine. C etait un
trava ill eur et c' était un savant , un savant qui avait vu et qui
ra ppo rtait de ses randonnées lointaines un e moi!S;son riche et précieuse.
Voyage ur infatigabl e - trop infatiga.ble, hél as ! - il avait
vi sité tour à tour, en 1928 et en '929t le Maroc, l'Afr ique Occidentale fran çaise, la Nïgéria anglai se, le Cam eroun , le Congo
fran ça is et le Ca o go bel g e, la Rh odésia et l"Afrique du Sud. En
1929 et 1930, dan s un e sorte de péripl e a ut our du monde, Ce.ylan ,
les Iles an g la ises, la Mal aisie, le Sia m, l'Indoch ine et la Chine,
le Canad a, les Etat s-Unis. Enfin, les années suivantes, de 1933 à
1937, Plrak, la P a lestin e, la Transjordanie, l'Iran , Chypre et
�•
-
104 -
l'Egypte. En 1945, il organisait à Beyrouth l'Institut Français de
Géographie j en 1946, il faisait partie de la mi$.sion chargée de
dé limit er la frontièr e italo-yougoslave. Il avait demandé, en juin
dernier, dan s son ardeur de sa v~ir, de .constater par lui-même
les progrès accomplis et l'évolution des populations indigènes
qu ' il avait vi sitées naguère, à présider les sessions du baccalauréat à Dakar. Ce "fut pour lui une nouvelle occasion d'exploration s et de recherches. Ses forces l' ont trahi; il est mort à la
tâche, seul, loin des siens, à 41 ans, au mome nt où s'ouvrait
devant lui l'avenir le pl us brillant et où le Collège de France
s'apprêtait à l'accueillir.
Ma is son œU\'re demeure. Ell e est a bondante j elle est auss i
attachante qu 'elle est varié!:', féconde en aperçu s nouveaux et en
révélations précieuses. Elle le place, malgré sa jeunesse, au premier rang des géographes fran çai!i,. Il me faudrait des pages pour
énumé r!:'r simplement les articles quïl a publiés claus les Annales
de Géographi t!~ dans le Bulletin des GéograPhes Frallçais~ dans
la Grande R e'L'u e ~ dan s l'Asie Française, dan!i, la Revue Politique
et Par lem e llÛJire~ - dans tant d'autres en France, à Barcelone,
à B :::yrouth, - sur l'Afrique centrale, équatoriale et au strale, su r
la Birman ie et sur l'Inde, sur la Palestine et l'Irak, sur Antioche,
Damas pt la Syrie, sur Chypre, sur l'Oronte...
.
Ses rapport s, aux divers. Congrès auxquels il assista, étaient
att ~' nclus ar ...·ec impatience et conservé:) avec soin. Mais articles
et rappo'r ts n'étaient que la moindre partie de son œuvre. L'essentiel es t ailleurs) dan s le!i volumes qu'lI a publiés. Dès 1931, 11
avait donné, dans Noirs et Bla1tcs~ une pénétrante vi sion des
divers aspects de la colonisation européenne en Afrique. En 1933,
dans son Afrique Noire (1), puis en 1941 dans. son Pays des
Alaouites (2), sa thèse principale, il présen tait de définitives études de Géographie humaine. Son Œuv re de la Franc e en Syrie
(1945 ) est une remarquable synthèse des résultats du mandat
frança is.
J'e n omets, - et de quelle quaLité ! Le cœur sc serre en pensant aux ouvrages qu'q avait écrits et qu'il n e verra pas paraître
-- ces Paysans de Syrie et du Proche-Orient~ où il apportait une
interprétation si n ouvell e et si personnelle de la mentalité du
Fellah .- et ces deux livres encore qu'il avait en préparation) ce
Proche Orient Arabe où il s'attachait à étud ier~ les réactions de
l'Islam . devant l e~ mandats européens ct le rôl e du Sionisme,
c~tt e E v olutio1t et Problèmes de l'Afrique N oire Française où il
voulait brosser un tableau d'en sembl e de notre domain e africain
et ét ud ier en suite, avec cette précision et cette intelligence qu'i l
mettait dans tous ses écrits, les un ités régionales en formation .. ,
On reste ~tup é fait devant l'errort que révèle un e œuvre si ample,
réali sée en si peu d'années, stupéfait c t désolé de voir ce beau
(0 Couronnée var l 'I ns titut. Une traduction espagnole est en cours
d'impression.
l'lI Couronné pal' l'Académie d es Sciences morales et politiques et pal'
la Société (le Géographie (Prix des Fondations Asiatiques, 1944),
�-
105-
labeur si tôt interrompu, anéanties les promesses qu'il apportait
et perdus les services que cet esprit d'é lite devait rc_n dre à son
pays et à l'Université française.
Avec cel a, c'était le plus mod este des hommes j il fallait le
devin er pour conn aître sa valeur. T ouj ours prêt à rendre service,
son extrême affabilité et sa souriante obligeance lui avaient
a cqui s, dès so n arrivée à Aix, l'a ffection de ses collègues; elle
s'est a ccrue pendant le temps trop court qu'il a passé parmi n ous.
Nous perdons en lui un maître qui fa i!lait honneur à not re F a culté
et un ami que nou ~ n'oublierons pas.
Notre collègue, le professeur FARGUES" a eu la douleur de
perdre son fil s ainé . Son deuil atteint la Faculté tout entière.
André F ARGUES avait été n otre é tudiant. Après des ~tude 3 de
li cence extrêm ement brillantes, il avait soutenu, devant moi, pour
le Diplôme d'Etudes Supérieures, le Mémoire le plus remarquable que, dans ma longue carrière, j 'a!e eu entre les mains. Agrégé
des Let tres à 21 an ~ , il avait été nommé en 1945 professeur au
Lycé.e de N ice. Professeur au Lycée de Chartres, il allait être
promu dan s le cadre de Paris. Il avait devant lui le plus bel
avenir. Il est mort à 25 ans.
..•
PERSONNEL ENSEIGNANT
Le professeur PAL.\NQUE a été promu de la 3e à la 2& classe;
M. ARRIGHI, de la 303 à la 2 03 classe des Maitres de Conférences et
nommé professeur sans chaire. La chaire de Langue et Littérature provençales a été transformée e n chaire de Langue et Littérature Allemandes: M. MICHEL.. maître de conférences, professeur
sans chaire, a été nommé professeur titulaire dans la chaire
transformée. M. Gaston BERGER.. maître de conférences de Philosophie, a été nommé professeur à titre personne l j M. FLUCHERE.I
assistant d'Anglai s, a ét é nommé maître de conférenc es ; M. Jean
BOlJ'"RRILLY, agrégé de l'Université, a remplacé M. FLUCHERE dan s
son poste d'a s.sistant. D étaché à l'Institut français de Cracovie,
il a été lui-mê me suppl éé, depuis le 1 er avril , par Mme de MOURGUES. M. FO URRIER.. professeur au Lycée de N ice, a été chaTgé
d'un cours complémentaire d'Allemand, en remplacement de
M. S.-\GAVE.. nommé assistant à Strasbourg. M. COLOTTE a été
renouvelé dans ses fonctions de chargé de cours de Provençal;
M. PAOLANTONACCl et :M. BENOIT ont été renouvel és dans leurs
fon c tion s de chargés de cours d'Italien et d'Archéologie. M. MINICONl pour le Latin, M. DEVIYAISE pour la Philosophie, M. Gumu
pour PHistoire, nous (lnt apporté, cette année encore, un concours
précieux. Nous espéron s ferm ement que ces jeunes maîtres, tous
trois in s crit ~ sur la li ste d'aptitude à l'ense,ignement supérieur et
doc teurs de demain , seront nommés, dè ~ janvier prochain, a ss is
ta nts à la F aculté des Lettres.
M. le Professeur SEGOKD a bien voulu, cette ann ée comme les
années précédentes et ma lgré un état de santé précaire , faire :l
�-
106 -
Aix, aux ét udiant s de Philosophie, une série de confé~ences d'esthétique ; M. JUIF, directeur de l' Ecol e Normale œ lnstltute urs, et
M. le docteur T USQUES ont été chargés respectivement d'une
conference beb10madaire de Pédagogie et d'une conférence hebdomadaire de Psychopathologie. l'oPio PHEL:\N a repri s ses fonctions
de lectrice d l Anglais ; n ous avons été heureux de la voir reveni r
parmi nous.
Enfin Mue PERNOUD, diplômée de l'Ecole des Charte:; e t docleur ès-Lettres, ct M. J ean PRAT.} professeur agrégé au Lycée
Thi ers , ont fait avec succès"-me série de con férences publiques,
la premiè re sur la peinture contemporaine, le second sur la musiq ue au Moyen-Age.
~.
DlSTINCTIONS HO NO RIFIQUE S
M. Gaston BERGER a été promu Officier de la Légion d'H onneur; MM . PALAt.'\QUE~ FLUCHERE et Gaston BERGER ont été décorés
de la Médaille de la Résistance. Je leur adress.e, pour ces distinc·
lion s qui hon orent, en même temps q u'eux-mêmes, la Faculté,
m es affec tu euses fé licitations.
J e suis heureux d 'annoncer enfin que M. Gaston BERGER
vient d'être nomm é membre de la Co mmi ssion Internationa le de
l'U.N .E.S.C .O.
.'.
ACTIVITE UNIVERSITAIRE
E lle a dépassé, cette année, comme elle dépassera l'an pro•
. chain, le cadre régional. M. Gaston BERGER a fait aux Etats-Unis,
dans les U nive r~i té s Américaines, 'une série de très brillantes
conférences. M. F LUCHERE est parti pour Oxford, où il doit organiser un Institut d'Etudes Françaises. ){me de MOURGUES a été
détach ée à Cambridge.
A Aix, la Facul té a ret rouvé toute son activité. La préparatJ J D à la licence a fon ctionné n.o rmalement. L a plépalation à
PAgrégation et aux divers concours de l'Enseignement du second
degré a é té a ssurée, pour l'Ang!ais, par MM. CLAVEL et FLUCHERE, assistés de M. Jean BOURRILLY ~ de Mme àe MOURGUES et de
M lle PHELAN j pour l'Italien, par MM. A.RRI GHI~ PAOLANTONACCI,
Maurice MIGNON; pour l'Allemand, par MM. !\fICHEL et FOURRIER. Les résultats ont été brillants. En Anglais (Agrégation), sur
quatre ca ndidats présentés, deux ont été reçu<; e n scs,sion nor·
mal e (.M. ABERLEN, :Mile GENSBOURGER )j un a été reçu en session
spéciale (M. GERVAIS) ; deux candidats, sur quatre présentés, ont
été reçus au ce rtificat d'aptitude (MM. FERRIER et CANETrO). En
All eman d, sur deux candidats présentés, un a été r eçu à l'Agrégation (M. HERDNER~ clas·sé 3me ) ; au Certificat d'Aptitude, sur
deux cand idats présp. nt és , deux ont été admissible5 (M. LINDEN?l-rANN~ MUe MOAN) , un a été reçu (Mlle MOAN~ classée 3me) . En
Ttali en , enfin, à l'Agrégation, où quatre pl a ce~ f.t aient mises au
�-
107 -
concou rs, deu..'C d e n os can d ida ts ont été reçu s (i\.1. GARRUS ... 2 111e,
1\'1 . R mou.. 3me ) j a u Certifi cat d ' Aptitude (Jeunes FiI IPs ), pour
quatre places égalem ent, deux de nos cand idats ont été leçus
(M Ue BOULE, 3 me ; MUe ALBERTlNI.. 4me).
A Marsei ll e, nos cours publi cs ont eu li eu, comme l 'a nn ée
précédente, à I?Ecole S upérieure de Commerce. M. FARGuES a
pa rlé d' Ovi de ; M. BÉNÉVENT.. des P ays,ages de la vallée du
Rhône; ?IL PAL.-\NQUE... d e 1'E mpire romain a u 3e 5iècle; M . CLA.
VEL. . de " 7).11iam Blake j 1\:1. M IGNON.. de Miguel d e U n a mun o e t
d e Ruben D aria ; :M. PALIARD, d e (( l'Immuabl e et le Mouvant )l ;
M . ARRIGHI, du R omanvisme social i t a1 i~n j M. LÉONARD, du Pro_
testantisme provençal au XVIIIe si. cIe ; M. M ICH EL... de l ' Hu mani sme de Les!iing, d e "\Viela nd , de Gœth e, de Schiller ; 1\'1. Colotte,
d e J auffré Rudel, Pierre Vid a l, R oumanille, Mistral ; M. E. GROS,
de quelques poètes e t prosateurs du X IX e ; M . RA),mERT, de Marseille sou s la m onarchie abso lue.
A Aix, M. PALIARD a fait , à l a F aculté, un e série de coniérences publiques qui ont obtenu, comme l'année p récédente, le plus
vif su ccès. N otre Gra nd Amphithéâtée, vol onta irem ent fermé pendant l'occ upation, a rouvert ses p or tes. Le publi c a ixois a répondu a vec em pre~se ment à notre a ppel. C 'était justi ce , pu isqu'il s'ag issait de l'Amérique, M . B LAcH.. profe sseu r à l ' U n iv~ r
sité d'H arvard, et M. Gaston BERGER ont vivement inté ress~ un
a uditoi re extrêmement n ombreux pa r deux conférences successives sur un t hèm e unique : ( 1 Qu' est-ce q u'un América in ? ))
.'.
ET U DIAN TS
L'effect if uni versitaire a été , cette année, de 1. 1 71 étudiants
(inscrits à la F aculté
91 2; inscr its à N ice, Institut d ' Etudes
L ittéraires : 259). P a r d isc ipline, ces étudia nts se réparti ssent
ai n ~i :
Lettres: 140j E tudes littéraires classiques : l 60j Phil .sophie : 90 ; H i stoire: 92 ; Géographie: 4S ; Ang lais : 377 ; I ta l;m:
80 j Allemand : 60 ; Histoire de Provence: 2 S j Littérature P rovençal e : 18; Esthétique : 33; H istoire du Christianisme: 6 j Géog raphie C o ~ o niale : 4 ; E&pagn ol: 21 .
ETUDIAN TS ETRANGERS
L es étudiants étrangers étaieD, d an s ce t ota l , a u n ombre de
22. On -comptait pa rmi eux
4 Belges, 3 Ang lai s, 4 I talien c; ,
% L ettons, S Mon éga sques,
1 P olonais, 2 Roumain s, 6 Russes,
1 T chécoslova que, 4 Turcs, 1 Dominicain .
�-
Licence. -
108 -
E X AMEN S
Les rés ultats ont été les sl'ivants
Session de Novembre '945
.-•
Philo .. . ... .. ..
LettJres . ...... .
H ist. et Géog..
Géographie .. ..
Angla is
A lleI1\and .....
Italien . . . . . . . .
Esthét ique . . . .
Litt . Provo
E tudes Litt. ....
72
118
53
12
165
27
53
7
1
65
:
52
49
31
8
71
12
21
1
1
27
20
3
69
7
7
22
4
94
15
28
6
7
4
17
5
1
1
33
38
1
49
42
24
8
89
12
4
3
1
.
18
13
3
5
10
..:
26
26
20
3
79
6
6
3
1
14
4
1
29
4
2
4
2
Session de Fé'vrier 1946
Philo . . ... .• ..
Lettr es . . .. .. ..
Histoire . .. . ...
E t. Litt. Clas. .
Anglais . . .
Italie n ....... .
A llem and .. .. ..
Est hétique . . . .
Géog. Régionale
Géog, Générale
16
13
20
9
22
4
4
2
1
3
-"-6 -2- -8
10
6
15
6
15
2
1
2
1
1
7
2
5
7
3
7
2
3
7
1
1
5
lui"
1946
1
169
158
113
38
351
89
54
9
8
18
2
2
83
86
72
82
55
58
24
14
138 213
40
49
20
34
7
2
7
1
13
5
1.
1
15 88
25
76
7
57
1 24
55 145
11
44
7
20
...;
..
...
.::
;
~-=-- ~
~
2
7
6
16
3
2
6
1
3
1
32
15
5
23
8
4
2
13
1
1
1
-....
.;
Philo ...... ... .
Lettr es . .. .... .
H istoire .. ' _. . .
Géographie ... .
Angla is
lt. lie n . . ... .. .
A llemand . ... .
Espagnol .. .
Hist. de Prov..
Esthétique .. . ..
H ist. du Christ.
Provença l . _, ..
8
6
5
1
2
1
1
2
Sessio u de
4
13
6
5
1
2
4
5
....Q
36
31
37
16
68
26
6
6
5
2·
1
1
1
1
�-
109 -
DIPLOMES D'ETUDES SUPERIEURES
Q.uarante-cinq canëIldats se sont présentés aux divers diplôme s d'Etudes Supérieures.. Il ~ se répartissent de la façon suivante:
SESSION DE DECEMBRE 1945 :
Lmzgues classiques : 6 (2 mentions Très Bien j 3 mentions
Bien j 1 m enti on Assez Bien); PhilosoPhie : 1 (Mention Très
Bien ); Histoire: 1 (As&ez Bien); GéograPhie: 3 ( 1 mention Bien,
t ment ion Assez Bien, 1 mention P assable) j Attglais .' 3 (2 m ention s Bieu i 1 mention Assez Bien).
SESSIO N DE JUI N 1946 :
Langues classiques: 8 ( 1 mention Très Bien j 3 m entions
Bien j 3 m entions Assez Bien j 1 m ention Pa ssabl e) j PhilosoPh ie:
9 ( 1 mention Très Bieo, 5 m enti ons Bien, 3 mentions Assez Bien );
Histoire : 7 (2 mention s Très Bien i 3 m e ntion s Bien j 1 mention
Assez Bien ; J me ntion P assable); GéograPhie .. 3 (2 mentio ns
Bien; 1 m ention Assez Bien ); Anglais : 2 ( 1 mention Bien ; 1
mentio n Assez Bien ) j Allemand : 1 (Passable).
DOCTORAT
M. CORDEAU a soutenu, le 19 juin, ses thèses e n vue du D oct.orat ès L et tres. La thèse principale était intitu lée : Il Etude
sur quelqu es-uns des aspects de la représentation du beau chez
l-'enfant et l 'adolescent Il j la thèse complémentaire : {{ Contribution à l'étude du dessin enfantin H .
11 a été déclaré d igne du gr~de de D octeur ès L ettres.
CE RTIFICAT DE CULTURE GENERALE
Trois candidats ont brigu é en juillet, ce certifica t, cree par
le décret du 4 avril 1946. Il s ont bénéficié d çl'indulgence, peutêtre excessive, du Jury.
:.
PRIX
L es prix d on t dispose la Faculté des Le ttre s ont été att ribués
Le prix Céza nne-Vollard : M. DUPLESSY.
Le_ prix Jeanbernat : M. QUINSAT.
Le prix du Conseil Général M . GUYADAIR.
L e prix Marcel 'R aybaud : M. TABATONI.
BACCALAUREAT
P our la sess ion de j-tin 1946, If' n ombre des can!Idats inscrits s'est élevé à 4·0<)7 (examinés : 3·956 j 3.735 l'an rlt'Tnie r);
pour la sess ion d 'oct obre à t. 749 (examinés: 1.635; 2.226 J'an
�-
110 -
dernier). La diminution du nombre des candidats à la sess ion
d 'octobre par rapport à la session correspo nd ante de I!HS, . e st
due au décret mini stérie l récemment promulgué ( t).
P ou r les deux sess ions, les candidats examinés se ré pdTtissaient ainsi ;
Session de Juin:
Examinés
A
B
C
Phllo-Lettres
Phillo-Sciences
Admis
663
977
638
1. 436
222
269
304 .
205
667
142
Proportion
%
40
31
32
47
64
%
61,80
77,30
81,40
%
%
%
%
%
Session d'Oclobre :
A
B
C
Philo-Lettres
Philo-Sciences
34
65
22
96
8
55
84
27
124
Il
%
72,70 %
D'une façon générale, .l e niveau de l'examen, cette anp.ée encore,
été faible. L es parent~ des candidats in criminent les exam inateurs : c'e st humain. Peut-être pourraient-ils incriminer
a ussi Pignorance, parfois stupéfiante, de leurs enfants. Mais ceci,
ce n'est plus humain du tout ...
a
.'.
J e ne saurais terminer ce rapJXl rt sans remerci er M. le Vice-Recteur de la Cor se de l'aide qu'il nou s apporte depuis deux
ans pou,r l'organi sation, à Aj accio, des examens écrit s de Licence.
Ell e nous est précieuse .
•
(1) Tout candidat n 'ayant pas obtenu , à la session de juin, plus de
points n'était pas autor iSé à se présenter en octobre; ce minimum a
été ramené par la suite, pour l 'année courante, à 22 points.
C'est regrettable.
28
�\
-
111 -
TRAVAUX DE MM . LES PROFESS EURS
(Année 1945-1946)
M. AR.RIGHI : La Corse: Avec composition!i de Suzanne Cornillac.
(u L ' Image Littéraire )), éd. Nice).
jl;fission d'ethnographie ~n Corse pour le compte du
:.\Iusée Nati ona l des Arts et Traditions Populaires.
Organisation en Corse de l'enquête pour le n ouvel Atlas
,Liuf!.uistiquc de la Frat'lCc.
M. B&\'OlT : Académie des In scription s et Relies-Lettres, Fouilles
d'Entremont comm. en août 1946.
L'art primitif méditerranéen de la ValUe du Rhône. Paris, éd. Van Oest, 1945.
Histoire de ["Outillage rural et art isanal (Coll. Connais
ton pays), Paris, T oulouse, Didier, 1946.
L'autel de la place de Lenclte à AfarseiZli!'. Cont-ibution
à l'étud"c de la syrllboZ,que religieu1se romaine~ dans les Me moires de l'Illstilut Historique de Provence" 1946.
Nouvelles fouilles d'Entremont" dans les « Comptes rendu s de ~'Académie de s Inscriptions et Belles-Lettres, Août
194 6 .
M. BERGER : Tit e dijjerent trends of conte.mporary French Phi-
losoPhy. Art. en anglai s in : PhilQsophy and PhenoOltJlologic.al Research n, Re'1le a'tnéricaine de Buffalo, 1946.
M étaphysique et psychologie (Les Etudes Philosophiques,
Janv.-Mars 1946).
L'étabZ,:ssemen.f de la Ph én oménologie (Les Etudes Philosophiques Avril-Juin 1946).
La cohésio" architecturale d e la pen.sle de AIaurice B londel" in « HQOlmage à Maurice Blondel, Broud el Gay, 1946.
Conférences en Amérique (de J anvi er à Mars 1946) sur
les thèmes suivants : The conteroporary French Philosophy j
French problems of to day - The French Resistance. I nitiatives françaises e-n matière d'enseignement.
A l' Unesco (Londres 1946) Rapport sur les propositions
franç aises en matière de P hilQsophie.
Littérature provençale en Provence (pour un recueil
su r la Provence rhodanienne à paraître).
En Provence avec Victor Hugo.
L 'abbé F eraud provençalisant.
Parlers rcgiollau.t: ( Colle~ti o n Connais ton pays).
M . BRUN :
•
�1
-
112 -
M, CLAVEL : L'enseignement suPérieur des Lettres en France.,
son histoire" ses méthodes" Ses problèmes (en préparation
d' après l es cours professés au Collège International de Can_
nes).
Pour prendre goût à la PhilosoPhie anglaise (en préparatio n d'après les cours professés régulièrement à Aix).
M. COLorIE: Recherches en vue de thèses de Doctorat su r Théodore Aubanel et l' édition critique de La Grenade enlr' ouverte.
Articles, notes . et cOO1ptes-rendus dans le Bulletiil
I(
Proensa-Prouvcnço
du Groupe des Etudiants et Amis
des Etudiants de Provençal de la Faculté d'Aix.
Lettre aux Professeurs chargés d'un cours de proven'çal
dan s les act ivi tés dirigées des établ issements du second degré
de l'Académ ie d'Aix-:Marseill e (supplément au n O 3 de ce
Bulletin).
U n drame inédit d'Aubanel If Lou Pastre n. Article dans
( Arts et Lettres )l, nO 4 If La Provence n - 1945.
Les Etudes Proven çales à la Faculté des Lettres d' Air~
article, ibidem.
L e livre provençal illustré : Présentation et Catalogue
pour l'expositiun du Livre !\'I odeme Illustré, MaTseille, JuinJuillet 1946.
)1
M.
! Préparation d'une éditi~n complète de RavaissoD,
proj etée pour le (c Corpus I l des philosophes français : r echerche!' pour l'ouvrage (( de P habitude Il et pour l'article de
DEV:IVAISE
18 40 .
M.
En préparation : Taductioy. avec commentai-r e des
poèmes de Claudien pou r la Collection Guillaume Budé,
3 volumes.
FARGUES :
~L FOURRIER :
Thomas Mann (th èse principale pour le Doctorat
ès lettres. En cours de rédaction).
M. GUIRAL : L es B.ouches du Rhône (en collaboration ~vec Louis
Pierrein, Les Editions françaises nouvelles , Paris, Bordas).
Pour une exposition de peinture provençale (article publié dans Arts et LivTes~ nO 4).
Communicat~ons à l'Institut Historique de P rovence : AutOur du royaume arabe~' l'oppOSition de Prév ost Paradol et d e
certains milieux marseillais.
M. LOTE: La réforme du théâtre à la fin du XIX siècle. La dramaturgie d'Emile Z ola (Revue Méditerranéenne).
Causa et ses dériv és torique du vocabulaire latin (en
Continuation du travail de
latines, d'Ennius à Claudien, et
l\.L MINICO:'<l'I :
Contribution à l'étude hiscours d'impress ion ).
dépouillement des épopées
préparation d ' un (( . Index
�\
-
113 -
des thèmes de la poésie ép iquelatine )l (Cet index doit prendre place dan s la Collection dirigée par ~L J. :\1arouzeau ,
qu i embrassera les Il thèmes)) de la -poésie épique, didacti.
que, amoureuse et élégiaque. Rev. des Et. L at. 1943-1 944,
p. 68-6<)).
M . Maurice l\[IGNON : Etudes de " Littérature Nivernaise: Tixie·
de Ra-visy.r Aug. Berthicr" Adam BilZaut, Cotignotl de la
Charnaye, Iules R enard (Ed, Ophrys, Gap, 1 vol. in-go
I94 6).
Paul Valéry v ivant. (Ed. des Cahiers du Sud" p_ 144- 151 :
Paul Valéry; admùlistrateur du Centre U,ltiversitaire Méditerranéen ).
M.
Deux observations SUT allaglYPhes (Annales de la
Facu1té des Lettres d'Aix, 1944).
La notion d'intelligibilité selon Maurice Blondel (H ommages à :Ma urice B londel, Bloua et Gay).
cc Du Temps et de l'Eternite I l de Louis Lavtlle. Analyse critique (Etudes philosophiques).
Dialectique et prière selon saint Anselme (Dieu V ivant,
V I). .
Sur un mode de perception intellectuelle .- l'esprit et le
rire (Etudes h ilosophiques, II).
Du T emps à l'Eternite (Etudes Carmé litaines _ sous
preSse).
Ouvrages en préparation
Recherches Sur la L ogique de la Perception,. Maurice
Blo1ldel (Collection Témoins .du Spirituel, Ed. J ulliard).
-F .UIARD :
Le Tldâtre de L. Pirandello.
A1ltlwlogie de la poesie de G. d'Amzunzio (adaptation
F rançaise, Vigneau, E diteur, Paris).
M. PAOL.-\.I';TONACCI :
�(
i
�OBSERVATOIRE DE MARSEILLE
.RAPPORT
de M. J ean BOSLER , D irecteur de l' Obser vatoi re
PERSO NNEL
Au 1 er novembre 1946, le personnel régulier de PObservatoire
comprenait
M. J ean BOSLER.. Directeur
M. D. BELORlZKY.. Astron ome adjoint
MUo O. JASSE... Aide-Astronome
M . G. GUIGAY... Aide-Astr onome
M. J. GALLERON, Assistant et Mécaniclen
1\'l 'le M.-L. ACa.ffi.O, Assistante.
A cet te liste il convient d'ajouter troi s employés temporaires,
rémunérés sur les fonds propres de POb~ervatoire :
M. S. BURRONI. . Agent de service
Mue Emma ROLLI:, F emme de se rvice
M. Daniel PELLETIER" Apprenti mécanicien.
M. Henri ROURE. . Docteur ès sciences mathématiques et lauréat de l'Institut, chargé de recherches du Centre National de
la Recherche Scientifique, a, cette année comme les précédentes,
fr équenté librement mais presque quotidiennement l'Observatoire,
où il poursuit ses travaux de Mécanique céleste et aussi de Mathématiques pures, avec une inlassable activité.
M. Robert JONCK.HEERE~ lauréat de PInstitut et ancien Din:!cteur de l'Observatoire de Lille (jadis fondé par lui, à ses fraüü,
~, cette année encore, mis à profit toutes les soirées de beau temps
CD vue de compléter ses recherches sur' les étoi les doubles, sujet
auquel il a consacré la plus grande partie de sa vie. Il est actuellement, comme les années précédentes, Maître de rech erches du
Centre National de la. R echerch e Scientifique.
La 's eule modification que nous ayons à signaler dans le personnel, en '945-46, a été le départ, le 15 avril 1946, du jèune
André MESTRE.. Apprenti mécanicien, qui nou s a quittés pour
occuper dans l'Industrie, ain si qu e le font généralement, après
quelques années passées ici, nos apprentis, un emploi de mécanicien . Nons avon~ gardé un excellent souvenir de lui et nous
n e doutons pas qu'il doive en être de même des maisons qui
auront à l' emp loyer après nou s. A l'Observatoire, André ~'IESTRE ·
a été remplacé par le jeune Daniel PELLETIER, que nous occupons
également le soir, en plus de son travail à Patelier, pour aider
à la manœnvre de ~ coupoles et des instruments.
�-
116 -
Au cours de l'automne, entre ~e 20 septembre et le 29 octo-bre, M. D. B.ElORIZKY est allé, après avoir obten u une mission du
Centre National de la Recherche Scientifique, travailler à l 'Obse rvatoire de Haute-Provence, sis à Saint-:Miche1-l'Obse rvatoire
(Basses-Alpes). Il ya exécuté, en utilisant les grands instruments
modernes dont di spose cet établisse ment, des rec herches de spectroscopie astronomique ~ur lesquelles nou s reviendrons.
- Dans un ordre d'jdées différent, mentionnons enfin que l ' Académie des Sdence3 a accordé, en 1946, à M. J. BOSLER~ Directeur,
un prix Guzman, de 15. 000 francs, pour ses travaux sur les
orages ma gnétiques ct les courants telluriques.
Nou::j, signalions, dans D OS précédents rapports , les inconvén ients graves qui résul taient pour nous de la privation des périodiqu es scientifiques de la plupart des pays étrangers et aus si de
l'impossibilité où n ous étÎons de nou & procurer, dans ces pays,
les ouvrages dont nOlis avions besoin. Les r elati ons postales sont,
aujourd'hui, presque partout rétablies : les difficultés soulevées
à chaque instant par l'Office des Changes ne nous pe,r roettent
cependant pas de faire venir du dehors les revues et les livres en
question. Il est à espérer que cette réglementation draconienne
ne tard ~ ra pas à être a~soup l ie, de façon à cesser d' être un obstacle très sérieux aux progrè s normaux de la Science français e.
TRAVA UX THEORIQUES ET CALCULS
M. D. BELORlZKY a poursuivi ses recherches sur le problème
des trois corps ct a réussi, dans des ca&, il est vrai , très particuliers, à Jlintégrer complètement en termes finis, ce qui, on le
sait, YU la difficulté reconnue de la question, a toujours 50n
prix.
Il a éga lement étudié les cou ples d 'étoiles doubles très di stants au point de vue des parallaxes.
Enfin, il est parvenu, au moyen des intégrales de Laplace, à
une intégration nouvelle du problème classique des de ux: corps.
M. H. ROURE a r epris ses travaux sur les perturbations généJales des petites planètes. II a calculé une table n umériqu e appli cable à une classe étendue de ces astres. Enfin, il s'est occupé de
perfecti onn er la théorie de Saturne, en ce qui concerne l'action
de J upite r.
.
Mentionnons encore, du même auteur, diverses Hudes dont
le détail figure à la liste des publications.
1\'1. R. JONCKHEERE a continué à r édiger son Catalogue généra~ des 3-200 couples nouveaux d 'étoiles doubles qu 'il a découvertes depui s 1906. C'est là un travail considérab le auquel il
consacre la plus grande partie de ses après-roidi,
Il a, d~ plu s, fait, pour la Commission de Météorologie, une
étude sur la grandeur des écarts et les dates moyenne s d'appmition des di'\""ers phénomènes de la faun e et de ~a végétation,
compar és à la ha uteur du Soleil.
�117 Enfin, M. G. GtrlG.-\Y a terminé, crtte année, sa thèse de
Doctorat : ({ Recherches sur la constitution de l'essaim d ' étoiles
filant es des P erséides Il. Ce très important travail, qui a coûté à
son auteur de longues années d'efforts, se ra soumi s sous peu
à la F I\c ulté d es Sciences d e P aris. :'IL GUIGAY a obtenu, sur la
question: des Iés ultats extrêmement intéressants et de grande
})ortée. C'est ainsi qu'il a constaté que les orbites des divers météores de l'essaim viennent sen s ibl em ent se rencontrer en un
même point, situé sur l'orbite de -la comète génératrice - tout
comme si celle-ci, à un e épo<lue passée re lativement récente,
s'était disloquée en un grand nombre de fragments qui consti·
tuent l ' essai m que nous observons aujourd'hui. Nous ne. doutons
pas que ces recherches ne fassent faire à l a Science un progrès
très &érieux, en ce qui concerne notre connais sance de s relations
des comètes avec les étoiles filante s.
OBSERVATIOKS ET TRAVAUX DE LABORATOIRE
1L D. BELORIZKY a suivi, avec notre Prisme-Obj ectif, le
de '"t Cassiopeire, où des modifications fort é nigmatiques
se manifestent depui s quelque temp~. Au cours d' une mi ssion à
rObservatoire de Haute-Provencc, il a exéc:uté un grand n ombre
4e cliché s spectroscopiques œétoiles à raies brillantes et de nébu]euses gazeuse s, qu'il a ensuite étudiés au micro photomètre enregistreur Chalonge, de Saint-Miche l.
M. R . JO NCKHEERE a observé toute l'année, au grand Télescope de a m. 80 de. Marseille. Il a ainsi obtenu un millier de
mesures micrométriques d'étoiles d oubles découvertes par lui à
des époques variées. Ces observations Ont montré q\le certains
couples. de très faible éclat sont animés d'un m ouvement orbital.
Depuis le mois de juin 1946, il est a ssis té, la nuit, par le jeune
Daniel PEU,ETIER.. dans la manœuvre particuHè'rement pénible du
grand instrument et de sa coupole.
M. ]ONCKHE'ERE a également expérimenté, au Laboratoire,
les avantages pouvant résulter, pour la précisi on des m esures
d ' etoiles d oubles:, de rad jonction d' une lentille cylindrique. Il
s'est, par ailleurs, attaché à déterminer, avec exactitude, les
magnitudes des couples étudiés par lui, de façon à soumettre
a l'épreu ve de l'observati on la théo rie des (( magnitudes combinées li, ::tppliquée plu s ou moins correctement par certains astronpmes américains.
1\'{. GUlGAY s'est livré à divers· essais de phot ographie d 'étoiles
filante s et d e spectres d'étoiles brillan tc!i.
Nous ne citons que pour mémoire les n ombreuse s séances
d'observation organi sées au cours de l'ann ée en faveur de différentes catégories de vis.iteurs : étudiants, élèv es des lycées, amis
de l'A stronomie .
~pectre
~ŒTEOROLOGIE
ET
S I S~ [OLOGIE
Les observati on s météorologiques qu otidiennes, le relevé et
Jà surveillance des enregis!reurs, ont été , c(' tte année comm e les
�précédentes,
régulièrement
118 "-
as suTé ~ .
:\1. G.\LLERO ~~
:Mllo JASSE..
Mlle ACH.o\RD et M. Daniel PELLETIER s'en sont t ous quatre occupés,
~1. GALLERON étant plus pécialemcnt chargé de l'entretien des
appareils.
Rappelons que nou s fourni ssons à de nombreux ,serv ices
pub1ics, négociants ou particuliers, toutes sortes de renseignements météorologiqu es concernant, par exemple, l'état du ciel
ou de l'atmosphère, la pluie Ou la force du vent . Ces informations, que l'Observ atoire est à peu près seul à posséder, intervienn ent souvent dan s une fou le d'affaires litigieuses en matière
de navigation, de commerce ou d'assurances.
Milo ACR.\R.D a continué à a~sure r, sous la d irection de
MUe JASSE, la rédaction du BuOetin météorologique mensuel de
l'Observatoire et celle, beaucoup plus im portante, du Bulletin
annue l de la Commission de Météorologie des Bouches-du-Rhône,
dont 1\:1. BOSLER est le Président.
Les Tremblements de Terre om été, cette année, comme l'an
dernier, assez nombreux:. Milo JASSE est touj ours chargée de Id.
surveillance du Si~m og raphe Mainka et M. GALLERON des réparations qu'il peut exiger. - Les di agrammes intéressants ont toujours été envoyés, quand il y avait lieu, à l ' In sti tut df" Physique
du Globe de Strasbourg, qui a mission de centraliser les docu·
ment~ de cette nature.
Nous avons cont inué, en 1945-46, comme au paravant, à surveiJ1 er de temps à ·autre les indica tions de la pendule parlante
de l' Hôtel des Postes de Marseill e et à donner l'heure aux per·
sonnes qui nous la demandaient par téléphone. N os deux pen
dules de précision, contrô lée~ par T. S. F., sur les centres horai ·
res internationaux, nous sont, à cet effet, d·un grand secours.
M. JONCKHEERE s'est le plus souvent chargé d'assurer ce service.
JOUR N AL
DES
OBSERVATEURS
Al or s que le Journal des Observateurs avait paru sans inter·
rupti on durant la guerre dernière - tout comm e il l'avait fal t
d epuis 1915, date de sa fondation - un ralentissement s'est
prod uit dans les premiers mois de l'année 1945 -46. L' c( Impri.
merie Nouvelle de Mars.eille 1), qui l' imprimait depuis trente ans,
s'est vue contrainte, faute de personnel spécialisé, de renoncer.
à la fin de 1945, à notre clientèle. Nous nous S'ammes alors
adressés à l'Imprimerie Bussi ère, de Saint-Amand (Cher),
laq~elleJ après avoir mis en composition un premier n uméro, a
eu a son tour un temps d'arrêt de plusieurs mois. Il n 'y a pas
lieu de s\étonner beaucoup de ces difficul tés: les quelques imprimerie3 qui subsistent !lont actue llement surchargées de besogne,
la plupart des périodiques essayant de rattraper leurs retards de
gue rre. Toutefoi s, nous avon s réussi à terminer le vol. XXVIII
de 1945 ; le 1 er semestre '946 est aussi fort <lvancé, grâce à"
l' effort fourni par la ~1.aison Bussière dans ces derni ers temps,
et tout lai sse prévoir qu'au début de 194-7 nous pourrons faire
paraître les numé ros de notre J ournal aux dates voulues.
�-
119 - -
Notre publicati on conserve le même caractère que par le
passé, ainsi que le même form.:at, in 4°. Nou s publions touj ours
les travaux des Observatoi res français et déjà les étrangers recommencent à n ous envoyer le urs travaux, notamment les calcula ·
teur~ de l'In stitute of Theoretical Astronomy of the Academy of
Sciences oh the U. S. S. R. La disparition, au moins t e mp orair.~,
des. Il Astronom ische N ach ric bte n » allemandes et de bien d'autres
revues, a ussi bien outre-Rhin que dan s les pays autrefoi s alliés
de l'Allemagne, laisse d'aille urs ici une place à prendre d ont
nous comptons bien p rofi ter
nou s a vons, au surplu s, tout lieu
d'e spérer que l'aide du Centre National de la Recherche Scien tifique ne o pus fera pas défaut en ce domaine si étroitement lié à
l'intérêt du rayonnement de la science et de la culture ha 1çaises..
TRAVAUX
PERSO NN ELS
La publication des travaux personnel s
in-ê mes difficultés que l'an dernier, du côté
imprimeries : il s'écoule parfois longtemps
manuscrit e t sa parution effective. Nou~
suivants ;
P UBLIES
rencontre cncor~ les
des journaux et des
entre la remise œun
citerons les articles
Ill. D . . BELORIZKY
Sur l es grmzdes parallaxes et les étoiles doubles à mouvpm ent très l ent. - Comptes rendu s de l 'Académi e des Sciences, t . 2 22 - 1946, p. 863.
Sur deux cas particuliers du problème des trois corps.
- .Comptes r endu s de l'Académie des Sciences, t. 223 - 1946,
p. 193·
SUT les couPles d'étoiles très di,s tants. - ' J ournal des
Observateur!i;, vol. XXVIII - 1945, p. 59.
La sol ution du problèm e d es deux corps par les intégrale ;
de Laplace. - J ournal des Obse rvateurs, vol. XXVIII - 194;,
p. 6 ..
L es changem ents de spectre de )' Cassiopeiœ.
de Physiquc, série 8, vol. 6 - 194; , p. 39 S.
-
J 'J nrn a l
)' Cassiopeice (cn collab oration avec M. Ch. FEHRENBACH) .
Circulaire n O 1.063 _ 7 oct. 1946, de l' (( Union Internationale Il .
M. R.
]ONCKHEERE
M esures d'étoiles dou bles elfectuées avec le. télelscope de
o m 80 de Marseille. - J ourna l des Observateurs, vol. XXIlC,
1946 (à l'impress ion).
Observatio ns climatiques su r les animaur et. ies végetations. - Bulletin annuel de la Commi ss ion de Météorologie
du Département des Bou c he s- du ~ Rhône, 1944 (à l'impression).
�-
120-
M. H. ROURE:
Recherches sur le calcul ~es perturbations générales des
petites Plauètes (suite). - Détermination des constnutes d 'int,
gration. - J ournal des Observateurs, vol. XXIX - 1946, p . 1.
*
Elude des Petites Planètes par groupes) en tenant compte
de la latitude de la planète troublante des ta première
approximation. - J ournal des Observateurs, vol. XXIX 1946 (en composition).
.
ApPlicatioll de la Méthode de Brown aux pzanètes du
système solaire. -- Etude dit cas mi: certaines données initiales seraient entachées d'erreurs. - Journa l des Observateurs,
vol. XXIX - 1946, p. 3.
1
.<
De l'action des étoiles sur l e mouvement des planètes. Action de la matière diffuse réPandue dans ['e.space interPlan étaire. - Journal des Observateurs (à l'impression).
Sur II effet produit paT la rotation d'une masse sPhérique
attractive sur un point de sa surface. - Journal des Observateurs (à l'impression).
Table pour le calcul des perturbations géllérales des petites planètes dont le moye.n mouveme1zt est compris ent' I~ 1 001.;"
et 1100" . - Journal des Observateurs (à l'impression).
Sur la constitution du courant dets Perséides. - Comptes
Ren dus de 1'Académie des Sciences, t . 222 - 1946, p. 8ét<l.
M. Georges GVIG..\. Y :
Marseille, . le 31 octobre 1946.
Le Directeur de rObservatoire de Marseille
Jcan
BOSLER.
,
.,
�RAPPORT
de M . de TOURNADRE
Bibliothécaire en Chef
MO:'{SIEUR LE RECT EUR ...
M ESSIEURS ..
r a i l' honn eur de vous présenter m on rapport su r le fonetionement de la Bibli othèque U niversitaire pendant l'année scolai re J9-1-5-1946.
PERSONNEL
A Aix, :Mlle PERRIN.. Bibliothécaire auxiliaire depui!i le
er ma rs 1943, a été déléguée dans 'es foncti ons de bibliothécaire
à la Section de Médecine par arrêté du 16 avril 1946, à partir du
23 septembre 1945, en remplacement de Mme P ÉROL. . en congé
pour convenances personnelles du 23 septembre 1945 au 30 septembre 1946. L ' arrêté n'étant parvenu qu 'à la fin d'a vri l, ?t,pie PERRIN n ' a pris son s ervice à Mar seille que le 1 er mai. Son départ
· d'Aix laisse le bibliothéca ire e n che f seul avec une trè& lourde
tâche, ayant à s'occuper de la direction générale de toutes les
secti on s ainsi que des trava ux maté rie1s de classement jusqu ' au
jour où un bibfiotbécaire diplômé aura été nommé. Le Minis tère,
d'ailleurs, s'e ~t rendu compte de la nécessité de cette n omination,
à la suite de l a visite de IV1. l' Inspecteur Général :MASSON, au
mois de mai, et a d éc idé, en principe, la création d'un second
poste de bibliothécaire à Aix pour '947. En attendant, il remboursera à l'Université les somm es que celle-ci aura avancées
pour l a rémunérati on de ce bibliothécaire.
.
?vI. GRÉ, garçon de bibliothèque, a été promu à l 'ancienneté,
de la 3e à la 2 e classe, par arrêté du 18 mars 1946, à partir d~l
1 er janvier 1946.
A la Section de !\ Sciences, MUe RUYBSEN, Bibliothécaire, a été
promue, a u choix, de la Se à la 48 classe, par arrêté du 22 mai
1946, avec effe t du 1er janvier 1946.
M. SÉBASTI... employé auxi1iair~~ a dû interromp re son travail
à partir du 1 er m.a;i 1946. Il ne s'était jamais remis complètement
de la commotion r essentie -au cours du 'bombardement de Marseille le 27 mai 1944, Les fatigues du d é m~n a gem e nt ont contribué à aggravf"r son état de santé et un séjour 'p rolongé dan s un
sana torium e st mainten ant nécessaire. Nous gardons tout de
même l ' espoir qu ' il p ourra, a près sa; g uérison , reprendre à l a
Bibliothèque une tâche qui l'intéresse et pour laquelle il possèd e
toutes les qualités requi ses. N ous ne pouvons oubli er tous les
services qu'il a rendus de pui s 1936, date de son entrée à }' Unt_
1
�-
122-
versité, ct le zèle qU'il a. témoigné au cours du déménagement.
Il a~ h eureusement, bénéficié du décœt du 19 avril 1946 concernant les congés de -maladrie dont l'application a été éte ndue aux
auxiliaires de l'Université. Il a don c obten u t rois m ois à plein
traitement P.t trois mois à demi-traitement. En ou tre, le Conseil
de rUnver!iité a bien voulu lui accorder un secou rs dans 1.a limite
du demi-traitement restant à payer, ce qui hlFi donne, en fait) un
congé de s ix moi s avec plcin t raitement.
Il était indis p en sabl e d e remplacer M. SfIlASTI. P end an t le
28 trimestre, M. BONAR.DO.. garçon de laboratoire, a pu eff ectuer
quelques heures sup plémentaires qui ont suffi grâce à son activité e t à la diminution du nombre des l ect e ur~ dura nt cette
période. Il importait, cependant, a la rentrée, de prendre un nouvel auxiliaire accomplissant un travail permanent, a fin de n e pas
obliger les bibliothécaires, Mlle RUYSSEN et Mlle FINE, à assurer
pa rfois le service de la salle. Cette question cst résolue, à l' heure
actuelle, par l'en trée à la Bibliothèque, le 11 octobre, de
M. DIMARIl'\O.. dont les services rendus. au Centre de la Recherche Scientifique, m e Saint-Sébastien , de 1941 à 1946, n ou s sont
une garantie.
A la Section de Médecin e, nous souhaitons que la délégation
de Mlle PERRIN se transform e bientôt en titularisation afin d'assu rer la stabilité du poste après le&. congés successifs de
~1m e PtROL.
M. DAVIN.. . employé, ayant volontairement cessé tout se rvice
à partir du 1 er juin 1946 a été, après a verti sseme nt, rayé des
cadres de la F aculté de Médecine. II a -été remplacé, comuie
auxiliaire, par :M. COLECHIA.. e ntré à la Bibliothèque le 16 juillet '946.
CATALOGUES
Les catalogues on t été tenus à jour en ce qui concerne les
nouvel les acqui sition s.
A la Section des Sciences, le travail courant ayant subi quel_
que retard à cause du déJl;lénagement, ~a réfe ction du catalogue
entreprise depuis plusieurs années n 'a guère avancé. En outre,
le départ de M. SÉDASTI a obligé les bibliothécaiTes à con sacrer
plus de temps au service de lecture et de prêt retardant ainsi le
travail technique.
A la Section de Médecine, rab$.encc d'un bibliothécaire durant
une grande partie de l'année n'a pas perm is de s'occuper de la
révision du cata~ o gu e.
FREQ UEN TATION
La fréquentation a été nett ement supérieure à celle des
années précéden tes à Aix et à la Section des Sciences. La fin de
la guerre qui a e u pour conséq uence la r eprise normale des études en est la principale raison. Le ~h auffage des sa lles, inconnu
pendant l'occupation, n ' a san s doute pas, non plus, été étranger
�à l'affluence des lecteurs qui tend à redevenir ce qu 'elle était
avant la: guerre. C ' est ainsi qu ' il a fallu faire l'acquisition, à Aix,
de cinquante chaises pour la prochaine année scolaire.
Aux Sci eD ce ~, le tran sfert de la Bibliothèque qui se trouve
ma intenant à proximité des salles de cours et des laboratoires
a certainr.ment "amené p lu s d 'étudiants.
A la- Médecine, la fréquentation a augmenté dan s une pro·
porti on plus faible et cela tient à la situation particulière de la
Facul té et de la Bibliothèque qui sont dispersées depui s l'éva cuation du Pharo. L'é loignement des services les uns des autres ne
fa cilite pas aux étudiants l'accès de la Bibliothèque.
A Aix, le projet de construction des Facul tés et de la Bibliothèque est loin d'être réali sé. P OU T éviter l" cmbouteillage des c ol~
lections, on a tiré du local actuel toutes les r essources possibles.
Après l'avis favorabl e de J'architecte, deux é pis ont été pla cés
dans la sa lle 18 qui contient la fin des périodique!i. La Bibliothèq ue s'cst abonnée ces, derniers temps à beaucoup de revues nouvelles qui n 'avaient de place que par terre ou sur les tables avoisinantes: On a donc remis d.e l'ordre dans ce maga!iin et il reste
même assez d e rayons disponibl es pour l'accroissement d es périodiques.
D e plus, dan s la sall e 16, qui est libre au milieu et renferme
sur le pourtour les thèses étrangères, le scrvice des Travaux de
la Mairie a procédé à des sondages qui ont démontré l'existence
de poutres en ôois et en fer, bien conservées et capables de supporter la charge de plusieurs épis. Leur construction sera faite
prochainement e t permettra de dégager sensiblement le magasin
situé au-d esso us (!iall e 12) où se trouvent tou s les ouvrages récents
dont l'accroissement est très rapide.
Enfin, le Servi cc des Travaux !i'est éga lement montré favorable à la mi se e n place d'un épi dans la sall e 4 où se trouvent
entassés, dan s des conditions très défectueuse!i, les périodiques
moyen format .
Un peu d'air va être ain si accordé aux diveI1i,es séries de col lections et l ~aven ir immédiat est envisagé avec mo in.s d'inquiétude. Cependant, ces améliorations sont assez limitées dans le
tem ps et tous les inconv énients du loca l subsistent, not amment la
dispersion et l'éloign emen t des magasins.
Le nouveau local de la Section des Sciences situé dans
la F.aculté a le grand avantage de permettre aux professeurs et
aux étudiants de travai ller !iur place. Il offre, tou tetOls, de
·s érieuses lacun es. Les sa lles de lecture SOnt insuffisantes, car les
lt:.cteurs n?ayant pas à se déplacer sont plu s nombre ux qu 'aux
Allées Gambetta. Les magasins, assez vastes, il . est vrai, pour
loger les coll ections, se trouvent, pourtant, dans les combl es,
directement sous le toit qui pré sente des fissures. L'existence de
caisses à eau es.t encore une menace d ' inondation. D 'autre part,
�~
124
~
l a sécheresse en été est nuisible aux livres. Enfin, les magasins
étant très éloignés des salles de lecture, le ~e rvice est extréro('ment pénible et incommode. L'installation de la Bibliothèque
dans la Faculté était assurément la seule solution immédiate
permettant de " sauver l es livres après la catastrophe du mois
de mai 1944, · mais, il ne faut pas renoncer à obtenir la construction du DQUveaU bâtiment que la Ville nous doit depuis si longtemps. En attendant, il est indispensabl e d 'améliorer le local
actuel en faisant faire un plafond isolant dans les magasins qui
donnera toute sécurité aux livres et un petit monte-ch arge intérieur pour alléger la besogne des. employés, travaux qui doivent
êtœ pris en charge par la municipalité.
Aucun changement n'est à signaler à la Section de Médecine qui fonctionne toujours rue Saint-Sébastien pour la Médecine et rue Auguste-Blanqui pour la Pharmacie. Des démarches
en vue d'obtenir d'autres l ocaux dans lesquels on aurait installé
la Faculté et la Bibliothèque n.'ont pas abouti e t la seule so lution po ss ibl e~ actuellement, est le retour au Pharo. i)lalheureusement, ce transfert u·e st pas immédiatement réalisable, en r aison
de l'état du bâtiment très endommagé par la guerre et la présence de nombreux occupants. Les salles affectées à la Bibliothèque sont inhabitables, les fenêtres n'ont pas de vitres et le pl ancher est crevé à certains endroits. Il est impossible d ' y transpor·
ter les livres, d'autant plus qu 'avec les réparations en cours l e
l ocal est un véritable chantier. L es travaux n'avancent, du re.ste,
pas vite et on ~e heurte dans leur exécution à beaucoup de d ifficultés. En attendant, les ouvrages évacués restent dans les soussols d ~ la rue Saint-Sébastien et de la rue 1\'l ission de France,
demeurent inutili sabl e!i et risquent de s'abîmer. Il est nécessaire
d'activer les réparations du Pharo pour mettre fin à cette déplorable situation. D'ailleurs, le dépôt de la rue Saint-Sébastien sera
bientôt trop exigu pour recevoir les étudiants ainsi que les nou·
velles acqui sition s et tous les périod iqu es anglais et américains
parus depui s la. guerre.
CREDITS - ACQUISITIONS
Le buçJ.get prim itif a atteint cette année, 756.C)OO francs alors
qu1en 1945 il s'élevait à 625-900 francs . Une som me de 2.645. J 13
francs 40 a été rattachée au budget additionnel au lieu de
1.610.290 fr. 60 Pan dernier. A ce total de 3.402.013 fT. 40 constituant le budget ordinaire s'ajoute une subvention de l'Etat .le
I. 100.000 franc!:i, Efle était de 700.000 franc s en 1945,
Cette maj oration de crédits' provie.nt de l'accroi ssement d u
nombre des étudiant s entraînant une augmentation correspondante
des droits de Bibl iothèque. D 'autre part, la Bibliothèque bénéficie
touj ou rs d'un reliquat important de sommes non dépensées pendant la guerre. Toutefoi s, ce reliquat n e tardera pas à être
entamé et on peut même prévoir, un jour, sa dispa rition. Les
ressources d e la Bibliothèque seront a lors réduites à celles d'avant-
i
1
�-
125 -
guerre, époque à laque lle elle avait la plu s grande pein e à
équilibrer son budget.
Que sont, en effet, les chiffres des crédits !ii élevés qu'i ls
paraissent, en regard de la hausse con stante du coût de la vie
et ~es dépenses assumées par la B ibliot hèque ? Celle-ci a a cheté,
au cours de l'année, tous les ouvrages français essentie ls qui ont
paru dans les diverses disciplines et a pri s des abonnements nouveaux. Or, un traité de droit, qu' i l faut souvent acquérir en plusieurs exemplaires, caùte environ 700 francs et l"aoonnernent à
une r t'vue française vaut couramment Ô<X> francs. QuanJ: aux
dépen ses d 'achat à l'étranger, elles ont plus que doublé depuis
la dévaluation du franc au mois de décembre 1945, alors que la
li vre a pa ssé de 200 francs à 480 francs. Les r elations avec la
plupart des pays re prennent no rmalement et la librairie STÉCHERT
vient de nous adresser un grand' nombre de rev ue s anglaises et
américai nes pamcs dcpuis la guerre, auxquelles la Bibliothèque était abonnée. Il y a, toutefois, plusieurs ~acun es , notamment
pour les r e"ues américaines de 1942 à 1945, qui, espérons-le,
seront bientôt comLlées et le total représentera une somme con sidérabl e . Ce sont là pourtant des périodiques indi spensables dont
il faut continuer l"abonnement. Il est nécessaire également d'envisager la reprise des périodiques al lemand s lo rsque ceux-ci reparaîtront, car leur absence gêne sensiblement les r echerches scien tifiques. N ous souhaitons, t outefois, qu'ils puissent être acqui s
au titre des répar~ tions .
L es sommes affectées à l a reliure ont été tripl ées et elle a
porté, cette a n née, sur un très grand nombre de vo l umes, ouvrages, pér.iodiques et thèses. Sauf les thè ses, tous ce~ volumes ont
été reliés en peau que l'on obtient plu s faci lement qu 'autrefo is,
mais dont l e prix a su bi la hau~se de toutes les marchandi ses.
Après avoir fait relier d'abord les usue ls, les ouvrages abîmés et
l eo; périodiq ues courants, on s'est préoccupé de r éduire le retard
signalé dans les rapports précédents. Celui-ci r este encore important, mais des crédits considérables seraient nécessaires pour le
. faire di sparaît rè et, d u res,te, · le nombre de livres !'uscept ibles
d'être m is à la r eliure e!lt limité par la q uest ion de la ma in d'œuvre.
En '945, les échanges des Annales des Facultés avaient repri s
avec les Académ ies et Sociétés savantes françaises. Ils ont été
étendus, cette année, aux établi!lsements étrang er s, à l'exclu sion
de quelques pays de l'E urope Central e. Cependant, nous atten dons toujours des instruction s pour l~expédition de nos tbèses aux
Universités étrangères. Celles-ci ont déjà comm encé à em'o) er
leurs thèses ; notamment les Universités de Copenhague, Groningue, Hel singfors, Lund, Ne uchatel , Utrecht,
DONS
A
AIx~
le Min istère de l ' In fo rmati0!l continue de nous envoyer
réguli ère m~ n t l 'ensemble de seS publications, telles que la R evue
hebdomadatre de la Presse- é tra1lgère~ les Cahiers Français d'in-
�-
126
tormation~ .
etc ... , qui constituent une source de docuIDen~ation de
premier ordre. Il est seulement regrettable qu'elles. parviennent
en feuilles détachées, ce qui en rend le classement assez difficile.
La Société de-s Nations, la Dota:tion Carnegie, la Bibliothèque
Nationale et des Universités Etrangères, nous ont adressé, comme le&, années précédentes, une grande partie de leurs publications.
Nous avons également reçu des ounages de ~L le Doyen
RA'lNAUD, de :\L\1. les Professeurs BRUN.. COLOTTE.. CRÉMIEU,
. D UlL~S,
LATZARL:S, LEBRET.. i\IAR CY-, M ICHEL et de Me Alfred
J Sl:'RDAN.
A la section des Sciences, le regretté Professeur LAURENT nous
a légué un grand nombre d'ouvrages et de tirages à part s,ur
les sciencc!i naturelles, principalement la botanique et la paléobotaniqu ~ . Déjà, àvant sa mort, M. LACRENT nous avait donné
plu sieurs broc hures. S'étant tou jours intéressé à la Bibliothèque
de son vivant, il a voulu que des générations d'étudiant!i puissent
profiter, après lui, de ses collections.
Que l\lme LAUR~NT veuille bien trouver ici l'expression d-e
notre reconnaissance émue.
M. 'e Professeur i\'I oRNJ. . :Ml\f. PAOOVA et RŒTHLISBERGER
nous ont don né "aussi plusieur!i volumes.
D'autre part, nous avons reçu des réponses favorab les à
deux demandes faites par nous à PUniver!iité de Neuchâtel ~t
à}' (( American IvIuseum of Natural History » de New-York, qui
consentent à remplacer des parties importantes de leurs pubF·
cations endommagées dans l'immeuble sinistré des allées Gambetta.
A la Section de Médecine, le Docteur SCHACHTER a fait don à
la Bibliothèque d ' une dizaine d'ouvrage~ ou broch ures.
Aux uns et autres, nous adressons de bien sincères remerciements.
Enfin, les trois sections de la Bibliothèque se sont enrichies
de plusieurs centaines de livres anglais acheté s par le Gouvernement fr:'\n çais et répa rtis entre les bibliothèques françaises par
les so ins du Service des Echanges Internationaux, selon les instruction s reçues de la Direction de!i Bibliothèques. Ces ouvrages
représentent une valeur considérab le dont Pacquisition aurait
lourdement grevé notre budget. Cet envoi est d'autant plus appréciable qu' il s'agit de livres neufs parus en Angleterre pendant
la guerre et qui sont, par conséquent, tout à fait à jour. En ce
qu i concerne les Sciences et la Médec ine, notamment, leur
cons ultation sera trè~ précieuse. II est arrivé aussi un certain
nombre de rev ues, malheureusement à l'état fragmentaire, et il
faut souha iter qu'elles puis sent être complétées et continuél!s
ultérieurement.
�-
127 -
Statistique au 1" octobre 1946
CREDITS.
DIQUES :
ACHATS DE LIVRES ET DE PERIO-
Budget ordinaire . ..
. ............. .
Budget additionnel .... .. .. .... .
Subvention exceptionne ll e du IHinistère
479.<)00 Ir.
1. 887.113 fr. 49
8<)0.000 Ir.
3 .25 7.013 fr . 40
Dépenses d iverses
Reliure ......... .
T ota l général .... _..... •••. • •• . ..
875.000 fr.
370.000 h .
4-5°2013 fr. 40
VOLUMES ..
Section d'Aix .... ....... . .. .. .. . ... .. .. .
Section de Marseille (Sciences)
. .. ... _..
Section de :Marseill e (Médecin e et Pharmacie) ..
107.899 fr.
57.306 Ir.
59.955 fr.
225.160 fr.
THESES ..
Secti on d'Aix .................. . .... .... . .. . .
Section de Marseille (Sciences) ........ .... . . . .
Section de Marseill e (Médeci ne et Pharmacie . .
92.5°5 Cr.
5°.234 fr.
99. 106 Ir.
VOLUMES COM.'dUNIQ U ES :
Section d'Aix ... ..... .............. . ........ .
Sec tion de :Marseil1e (Sciences) . . . .. ... ... ... . .
Section de Marseill e (Médecine et Pharmacie
27. 187 fr.
14.045 fr.
8.086 Ir.
49.318 Ir.
VOLUMES PRETES ..
Section d'Aix . ............ . .... . ........ .
Section de Marseille (Sciences) ... . ...... . . . .. .
Section de :"Iarsei l~ e (Médecine et Pharmacie) ..
15.732 Cr.
3.145 fr.
2.252 fr.
2 1.1 29
fr.
Le s ouvrages usuels mis à la d isposition du "public dan s les
salIes de lecture ne sont pas compri s dans cette statistique.
Le Scyvice des Prêts en t re Bibliothèques Universitaires a été
beaucoup plus actif que l'an dernier :
Volumes envoyés
Volumes reç us:
225 contre 133
179 contre 64
�128 -
Rapport sur rActivité du Centre Universitaire Mcditerranené
pendant l'an née scolaire 1945-46
Enseig1lCme1lt sUpérieur des scie,zces.
Pour la dernière 2.nnéc, le Centre Unive r~itaire a organisé des
directions d ' études pour la préparation des certificats suivants :
mathéma tiques généra les, calcul différentiel et int égral , mécanique rationn eOe et app liquée.
M. TR.~Yi\ARD ) doyen de la Faculté des Sciences, et M. BLANC. .
maître de conférences, ont donné ces ense igne men ts, Il y avait
28 étudiants inscrits ct .qui ont suivi ces cour s.
Le nouvel In stitut d'Etude s sc ientiques, créé par décret en
d a te du 4 ma rs 1945, sera .i nauguré au début de la pro chaine année
sco laire . Son siège sera à la Villa Beau-Si te, quartier S t-Philippe.
A. -
B. -
Bi bli (} j~/l èq 'lfe.
L es arr:bivcs du Centr e Universitaire se 'S ont e nricb i e~ de la
dactyl ographie d'une quinza ine de conférences données cet hiver
dans ~ e grand amphithéâtre.
C. -
Cours de langues étran,gères.
Les l'Ours de perfectionnement pour J'étude des l ittératures et
civilisat ion s étrangères ont connu, comme les années précédentes,
beaucoup de succ~ s . Nous avons eu 187 in scriptions, qui se décomp osent con:..me suit :
Anglais .
liS
Allemand
18
Espagnol
10
Italien
12
Russe ............. . .......... .
32
D. - Cours pour les professeurs de Français à l 'étranger.
C ette section a réuni 40 mves. j cc chiffre marque une nette
progress ion sur l'an dernier. Voici la répartitio n de ces élèves au
p oint de vue de la -nationalité et du se.xe :
Etudiants
Français
Anglais
Esthonien
Italien
Lithuanien
Pol onais
R(lumain
Russe ....... . ...... .
Tchécoslovaque . .. ; • •
Etu diantes
S
2
2
li
�-- 125 A la fin de l'a nnée scolaire a eu lieu la session pour rOJteotion du diplôme de fin d'études. ~lacé sou s la présidence de
M. Maurice MIGXON, directeur de l'In stitut d'Etudes littéraires_.de
Nice, cet examen a eu lieu du 13 au 15 juin. Dix candidats se
sont présentés, "4 .ont été admissibles e t 2 seul ement ont été défini_
tivement reçus. Un seul s'est révélé brillant. Par rapport aux
années précl'! dentes, le jury a constaté que le niveau intellectuel
des élèves avait été faible.
E. -
Cours de Français pour étrangers.
Nous avons pu reprendre, durant l'année scolaire, les cour'!'
de Français' pour étrangers. Bien que les circonstances générales
aient empêché la clientèle scolaire étrangère de venir à. Nice, nous
avons pu organiser pour des étudiants polonais, Gui séjournaient
sur la Côte d'Azur, des c o ur~ spéciaux divisés en deux ~ér ies : élémentaire et moyen. Une quarantaine d ' étudiants étrangers suivil e n~ avec assiduité ce:; ct. urs.
F. -
Con!é renceos.
La séance sol ennelle" de rentrée pour les conférences et cours
publics a eu lieu le mardi 19 mars 1946, · ~ous la présidence de
M. P.-E. GAU, recteur de l'Université d'Aix-"Marseille. Le nouveau
administrateur du Centre Universitaire Méditerranéen, M. Mario
ROQUES.. membre de rlnstitut, a prononcé une allocution, après
que le P ère Augu ste VALENSIN.. professeur hon oraire aux Facultés
Catholiques de Lyon, et M. Emile H.;~'R.I0T.. de PAcadémie Française, eurent fa it l'éloge de Paul VALERY, premier administrateur
du Centre.
Par su ite de c ir constan c e~ dive rses, le C c ntr~ Universitaire
n'a pu reprendre son programme qu 'à la fin · de mars 1946. Il a
néanmoin s organisé 32 conférences. Ces diverses manifestations
ont, dan s l'ensemble, attiré un très nombreux . public. Les conférenciers appartenaie nt aux Un iversités d'Aix-Marseille et de Gren oble, à la Sorbonne, au Collège de France ou à l' Académie Fran- '
çai ~c . La série des confére nces a été clôturée par un très bel
exposé de M. André S IEGFR IED.. de J'Académ ie Française et du Collège de France sur Il Les ca ractères de la civilisation occidentale )). L'Aclministrateur a ouve rt cette séance cn mettant en relief
la haute va leur du conféren cier, l'inté rêt de la question traitée
. et la justr. image qu1elle pom'ait donn er des préoccupation!i géné~
ra ies de 1'enseignement du Centre.
G. -
Acti7'ité internationale.
JI n'a pas encore été possible, cet hiver, de reprendre contact
avec la plupart des pays étra ngers qui , ava nt la guerre, avaien t
fondé au Centre di verses cha ires . Signalons toutefois que le British Couneil a organisé au Centre Universitaire deux con férences :
1\1. 1Iaur ice EOEUfAN"... membre du Parle ment Britannique) fit une
brillante. causerie sur Il Comment fonctionne la démocratie anglai se Il et le poète anglai s très connu) Stephen SPENDER.. entre-
�-
130 - -
tint nos auditeurs de la {( Littérature anglaise contemporaine li .
Nous souhaitons que ces de ux conférences soient l'amor ce d'une
série de cours suivis faits par des universitaires ou hommes de lettres britanniques pour l'hiver prochain.
D'autre part, M. Marston BALCB, chef du Service des Relations <..u lturelles de l"Ambassa de des Eta ts-Unis, répondit, en collaboration avec M. Gaston BERGER .. professeur à la Fac ulté des
Lettres de l'Univer sité d'Aix-Marseille, à la question que Pon sc·
pose souvent : Ct Qu'est-ce qu' un Américain ? Il
Emile MENAGE-R,
S ecrétaire Général du C.U .M.
�FACULTÉ D'E DROIT D'AIX
Ra1\port 'sur les toncours de fin d'Annee
ANN EE SCOLAIRE '945-'946.
par M. LOUIS CRE MIE U
Prof.es.seur à l a F a,c.u lté .d e Droit ..d'Aix
A71cien bâton11ier de l'Ordre d es A v ocats à la C OUT d'Appel d'Aix
As~esscur du D oyen
MONSIEUR LE DO\""EN,
l'lES .CHERS C OLLÈGUES}
M ,ESDEMOJSELLESJ MESSIEUR S J
L'année sco1 a ire qui vient de s' écouler a été une année de
recueill eme nt et au ssi d 'effort, ap r-è ~ la tempête qui , depuis
septembre 1939, s'est déchaînée sur presque tou s les p euples de la
terre . L e tra.vail a repris courageusement à la Faculté, comme il
a repris dans la France e-n tière. C'est p ap le labeur et 'pa r l'union
da ns l' ordre et la discipline que la France retrouve ra sa prosperité et .sa grandeuT.
Si la guer.re, qui .a boule versé le monde, a semé derrièJ".c .elle
des destructions, des souffra nct'& et des deuil s, ell e a a ussi Tenf orcé ,les volontés. Elle a donné plus de poid s à ,des noti ons fondamentales qui, durant .les années bienheureu&es de la pa ix, nous
paraissaient si -normales, si naturelles, que nou s n 'en saisissions ni
le sens profond, ni toute la valeur socia le. NJ()~ les comprenons
mieux, maintenant, p arc~ qu ' elles constituent la base de nos
d v:ilisations et ks facteurs n écessai res du progrès; humain .
N ous aVOns compris, d'abord, que la liberté est, pour nous,
le bien .le plus précieux, parce que c'est elle qui .Jl o u~ perm et de
jouir r n paix du produit de notre t:ravail.
La guerre nous a montré, d 'a utre part, le 9Cns profond qui
s:attache au mot I( famille Il.
Ainsi que 1'.a dit Auguste Comte,
la famille a été,
dans le passé, e t restera, da n s l'a venir, l'école éternelle J e lIa
wie .collective Il. Elle a été le berceau des civ ilisations. E lle tic nt
sa force de de.ux devoirs c&sentiels, qui co.nstituent a ussi la forc :,
des Etats, la discipline coll ective et le sentiment de la so lidarité.
La gu &r~ a fa it appar,a itre., enfin" .la valeur social e do. m ot
[{ travail n. Ainsi que l'on t affi rmé hautement ceux qui ont assu.mé la .noble m.i>sion de .poser les assises d'une paix durable , les
im~n s e.s dét re ~s:es dont les p eu,ples ont souffe rt et dont ils soufI(
•
�-
132-
frent encore, ne pourrait prendre fin que si chacun de n ous a la
conscience de tous les devoirs qui lui incombent. La prospérité
n'est pas une manne cé leste. ElIe est la. dcompense de l'cftort.
Cette pro!ipérité, nous devon s r attendre aussi de la solidarité de
tçms les citoyens et de tous les peuples. Il faut, entre les yeUi)!es,
de même qu 'entre les individus, se connaître pour se compren~
dre et se comprendre pour s'unir
vue du maintien d~ la paix
dans le monde. Ce sont là des vérités essentielles, dont vous, les
. jeunes, vous devez, p.lus que tous autres, VOU!i pénétrer.
Par votre tra.vail, au cours de l'année sco laire qui vient de
s'achever, vous avez montré, d'ailleurs, que vous 3\' eZ compris le
sens et la portée de!i responsabilités que vous avez assumées. Vous
l'avez prouvé non seulement par votre assiduité aux cours et
aux conférences, mais a.u ssi par les succès que vous avez rempoTtés
aux examens et par les récompenses que les plus méritants d'entre
vous ont obtenues aux concours de fin d'année, concours 'lont
je dois maintenant faire le compte rendu.
Ce compte rendu comporte des éloges' que je suis heure 'lx
d'adresser au nom de la Faculté à tous lef lauréats. Mais il
comporte aussi un regret; qui a été exprimé par tous les professeurs qui ont composé les jurys. Les concurrents ont été, en
général, pe':l nombreux: L'émulation a manqué.
en
A. -
CONCOURS DE LICEKCE.
a) En 1"' année, les matières qui ont fait Pobjet des ooncours
"étaient le Droit Romain et le Droit C01lstitutiomul .
1° CONCOURS DE DROIT ·ROMAI N. Les concur.ren'ts avaient à
répondre à la question suivante : CI Quelle situation le Droit
Romain fait-il à celui qui n 'a pa~ encore usucapé la chose qu'il
a acquise de bonne foi de quc;>-lqu'un qui n'était pas propriétaire 1 »
Le sujet devait être conçu ainsi : en attendant de devenir
propriétaire par l'effet de l' usucapion, le possesseur de b..lone
foi jouit de la protection des interdits possess,oires j il dispose
aussi d'une acüon en revendication sous la form e de l ' action
(1
Fublicienne )J,
Le préteur avait pris d'ingénieuses précautions pour que cettt
faveur ne nuise ni au vrai p ropri étaire, ni à certains tiers dignes
"d'intérêts.
Il importait, ~n conséquence, d'examiner la situation de
l'acquéreUr de bonne foi à un double point de vue :
D'abord, à l'égard du vrai propriétaire, dont les droits :.ont
sauvegardés par rexceptio justi domini, qui lui p ermet de
paralyser l'action Publicienne exercée contre lui. Le vrai pro_
priétaire peut, d'autre part, exercer victorieusement l'action en
revendication du droit civi l contre l'acquéreur de bonne foi.
�-
133-
A l'égard des tiers, la ~tuation de l'acquéreur de bonne {ni
n'est pas toujours invulnérable, car il peut se trouver en conBit
aver d'autres acquéreurs également de bonne foi.
Trois concurrents se sont présentéli. Seul e la composi+:ion
de M. Jacques D.UfuNI a été retenue. Il obtient un 2 lDe prix.
2° CONCOliRS DE DROIT CONSTITUTIOÏ'I"NEL. - Les concurrents
avaient à prendr.e pa rti sur un probl ème de brûl ante actuaJ ité :
unité ou dualité des chambres, problème du monocamérali sme o'tf
du bicaméralisme.
Sept copies liculement ont été remises : quatr~ à Aix, trois
à Nice. Quatre compositions ont été jugées dignes de récompense.
Le D,iveau du concours n' a pas permis l'attribution d'un premie:-
prix.
Les compositions, qui ont été retenues, présentent toutes un
mérite commun. Elles ont porté le débat sur le terrarn pratique,
évitant toute spéculat ion idéologique. Mai s e ll es sont également
frappées de faiblesses commune&. : d'abord, aucune d'elles n'a
consenti, malgré rappel qui était fait, à sortir du cadre b'inal
et Impersonnel de la dissertation.
Au point de vue du fond, aucun des concurrents n'a pris le
soin de définir exactement le problème et spécialement l ~!i conditions Cl'exi!itence du bicaméralisme : conditions de recrutement,
attribu tion de la seconde Chambre (compétence complète, rôle
consultatif ou veto plus ou moins suspensif).
Enfin, nulle part le problème n 'a été examiné par rapport
à f organisation con!i,titutionnell e de l'Union française.
M. Jacques DAMIANI obtient un 2 me prix ; 1\'1. Claude CHAllLOI
une I re mention ; M. André H ECKENROTH, une 2 me m entio'l
une 3me m,eQtion est accordée à !\,ple Yvette PHAURE.
b) Concl>urs de 2 me année de Lice-ncc. Les matières étaient
le Droit Ch'il e t le Droit Criminel.
1° CONCOURS DE DROIT CIVIL. _ . Les ooncurrents avaient à
traiter (1 du :rôle de la. faute dan s la responsabilité contract ue lle
et da ns la responsâbilité du dommage illicite cau!ié à autrui )) ..
La faute, que le. législateur n 'a pas définie, est ·une at!:itude·
anormale, morale.ment imputable à la personne à laquelle on
fait grief. Cette faute est-elle n écessaire pour qu'il y ait respon~abilité , soit de l'inexécution ou de l'exécution tardive . d' un
contrat, soit du dommage illicite cau~é à autrui ?
#
Il seJl)b le que la faute n 'ait aucun rôle à jouer dans la
contractuelle et qu'ell e soit, au contraire, un élément essentiel de la responsabilité dél ictue lle. En réalité, le proI;>lème n'est pas aussi simple. Dam, la re-sponsabilité contractuelle;
le créancier dClÎt prouver la fa ute du 'd ébiteur, si ceh.i-ci ~ a
assumé, non pas une obligation de résultat, mais une obh·
gation de moyens, une obligation de prudence et de diligence.
A l'invevsc, il n'est pas exact qu e . la respon sabilité du dom·
~e s ponsabilité
�-134 -
a
mage ilI'i cite causé
àutrui implique toujours la nécessité
de prouver la faut e" de celui que l'onr rend :responsable de" IZe
dommage. Dans certains cas, l a: faute est présumée et,_ .la ns
d 'autres, plus nombreux, OD.· peut dire qu'il y a responsabilité :laD S
faute, pu i:.qu c la preuve de l'absence de faute ne suffit: pas à
exonérer de ce tte responsabilité. T e l était le sujet, n uancé et déli.
c:rt, qu'il fallait étudier.
~ouze copies ont été . remi ses>. Quatre ont obtenu une récompense. Un 1 er prix a été attribué à M. 'M arceau LONG j un .zme
prix est décerné à IVIlle Denise CIAUDO j une Ire m ention à M.
Jean CREMER ; une 2 1lle mention à Mlle Yvo:nnè MILLlAff ..
2(, CONCOù"RS DE DROIT CRIMINEL. Ce concours compte
aussi pour Pattribution du prix de Pitti-Ferrandi.
Le &uj,e t à tra iter était : Il Le principe suivant lequel les
peines sont personnelles )0. Deux concurrents seulement se ..sont
présentés. Leurs deux copies, d'ailleurs,. ont été jug~s dignes de
récompenses. U n l cr prix a été décerné a M. Marceau LONG'. Sa
composition témoigne de sérieuses qualités : dan s une introduction hi&torique, il montre que, sous leur aspect primitif, les pei.
nes n fétaient pas personnelles. Ell e's le sont deveùes à la suite
du mouvement d'idées de l 'époque r évolutionnaire. El'l es le S'o nt
encore dans le Code pénal de 1 8 10. Mais, depuis lor&, maintes
brèch es e t exceptions sc sonf introduites. Ell es traduisent une
force qui firtira, peut-être, par fair e céder le principe. Il ;;'agit
d'abord des- confiscation s. Quant aux fermetùres d'étab li ssem ~nts,
dont le principe avait été condamné ven 1933, enes n e so nt
pas san s avoir repris) depuis- lors, beaucoup d'impot:tance.
La responsabil'ité péna le des personnes morales, qui s' affirme
aujourd'hui sur de nombreux plans, implique une responsabilité
collectiV'e et non plus étroitement limitée à la personne d'un
délinquant. Une jurisprudence bien affi nnée reconnaJ."t au ssi, dans
des cas multip les) une véritable responsabilité pénale pour aut rui ,
notamment dans les matières des ..:.ontrave-ntioDs, des prof-es'5ion s
réglementées, des . obligations mi!:!,cs par la loi à la charge (!e
certaines personnes en raison de leur qu'a lité, pal' exempl e, ' -:Je'
propt:iétaires.
N uHement négli geable, la. deuxièm'e copie, ceBe de 1\'f. H enri
obtient une Il'<J mention.
c) Concours de 3 me année de Licence _ils ont PQrté sur
Droit Civil et le Droit Commercial .
LE..'izINT,
•
1 0 CONCOURS DE DROIT CI'\'IL. Le suj et était : Il La suhrogation rée lle n. II posait aux candida t ~ un prob1ème général de
Droit ci.vil, mais dont les applications les plus importantes se
trouv€nt dans le programme de 3me année.
Il fa:lIait, d'a bo"rd, définir la subroga:tion Féelle, ç'est·à-dire
le remplacement d'un bien par un autre d:a.ns un patrimoine, et
�-
~35 -
~e demander s'if e!it possible d-e Fadmettre en deho r s d'es cas pré·
vus par la loi. On rencontrait ainsi l' opposit ion de ]a dOCtrine
classiq..ue, · portée à r estreindre le doma ine de la subrogati, ,l:;
réerIe con sidérée comme une fiction , et, de la doc t rin e moderne ,
qui propose de l'"étendre parce qu'elle s'a ttacne surtout à l'aff\!c ..
tation des biens ou à robIigation de restitution qui pèse su r (" ux,
Tl farIait, enfin , montrer les intérêts pratiques du problème. I.e
sujet exige ait donc des candid ats, avec un !iens déjà dév-eloppé
d~ la dialec.tique juridiq.ue, des connaissan,ces étendues et F "t=Cl 5eS.
Sur n eu f compositions remises, six ont été ret enues. Le
p rix est décerné à Mlle S uzanne' BRtTh"EAU ; M. J ean V ,\DO N
obtient u n zm6 prix ; une I rel mention est décernée à M .. P 'r os per
WEJL. If faut placer à une certaine distan ce de ees t:Fois lauréats :
M . Pierre I?Ayot , qui obtien t une. zme mention, et: MM. J acq ues
A UDliotTI et P ierre F ILIP... à qui est: décernée une 3 m e . menti on
ex requo, pour des t ravaux qui s'ont encore très honoraLles.
1er
2° Cm"COURS DE DROlT CO;\rMERCIAL. _. Il compte pour l ~ attri
hution du prix Laurent-Fil hol. Les conCUfli€ nts. avaient à traiter
. le sujet suivant : 1( Compa rer les règles sur le statut des gé rants
ou administrateurs et sur la g~ stio n ou administration dans les
divers types de sociétés u.
P OUT bien traiter ce suj et, il fallait, sans d'oute, connaître
le droit positif. Il fallait surtout !ii'en tenir à un para ll èle constant e ntre les divers types de S<lciétés, fai re œuvre de synthèse,
déga ger que lques idées générales.
Cinq cùmposition ont été rem ise!ii. Toutes ont pu être réLompensées.
NQS codes ne contenaien t pr esque rien sur la g estion (sauf
la défense d'imm ixtion des conmmanditaires). Les principes cJassiques (force obligatoire d es contrats, liber té des conventions,
règles. d u mandat) suffisaient. Il fallait montr er comment, d'e Lette
simp li'èité primiri:ve (qui a persisté dans les sociétés par intérêt s),
on est aFrivé (pour la société anonyme notemment), à la rég-Iem entation com plexe actuelle, sous l'in flu ence de circonstan ces
nouvelles : effacement de la notion de contrat, désir de protég er
l' épargne, méfiance envers Pol îgarchie que ' constituent les administ raL:!u Ts d es grandes sociétés, ten dance récente à fa ire pa rticiper le personne l à _ la gestion , infiuen ~ grandissante de ho,
pui ssance publique.
Le classement des trois premiè res composit ions, très proches
l'un e de Pautre, a été difficile. En définitive, 1e premier prix a
été a ttribué à M. P ierre FlL1P ; le 2- prix est décerné à NI. P ierre
IMBERT ; u n'e rl"fl mention à M. P rosper "\VEILL. Les deux comp<r
sitions suivantes sont nettement inférieures aux p récédentes :
M . P ierre VUON obtient une 3- mention ; M . Jacqu es A UDlNEl
une 4- mention.
0
�-136 B. -
PRIX PROVE N ANT DE FO N DATIONS.
a) PRIX DE L ICEr.\'CE. - En · 2 we année, un concours portant
su r le Droit Criminel a été organisé par une fondation de M. de
Pitti-F crronrli, a ncien professeur à la faculté. Il est doté de c1cux
prix. L e premier a été décerné, ainsi qu'il. a été dit, à M. Mar-eau
LONP, le second à M. Henri LE..~zlNl.
En 3m tl année, une fondation de ft/. Laurc1zl Filhol J ancien
élève de la F aculté ,a institué 'un ooncours portant sur le Droit
Com mercial, Il est doté d'un prix unique, qu i a été attribué,
ains i que je l 'a i dit, à M. P ierre Fn.IP.
Le prix fondé par III a,itre AIareel David, notaire à Aix, en
souvenir de son fils, le lieutenant lean-llfarc DavidJ ancien élève
et lauréat de la Faculté, mo rt p our la France sur le front d'AIsace le 21 novembre J9-14, est décerné à M. Pro sper WEIT.... qui , par
l'ensemble de ses n otes, se classe en tête de tous les' étudiants
ayant obtenu le diplôme de licencié en droit au cours de la présente année scolaire.
bl
PRlX DE DOCTORAT
1° Médailles de la Ville d'Aix : La médaille de ve rmeil, qui
est la plus naute récompense des thèse~ de Doctorat, a été dr:cernée à AL Emil e ARRIGHI DE C~ SA.";OVA ... pour une thèse sur ~I la
r espon sabilité médicale H. Cette étude n'a pas le mérite de la .!lO Uv ca u~é, car le déve loppement récent de la r-csponsabilité médica le
a déjà suscité d e~ travaux importants. Mais elle prend une pl ace
de prcmit::r r.ang parmi ces travaux parce qu'e lle comporte une
analyse très approfondie de la juri sprudence de p lus en p lus
abondan te que suscite l'exe rcice de l'art médical. Ell e est conduite, d'autre part, suivant un plan original , qui con siste à envisager, d'aôord, la fa ute médical e - pui s l'exercice, de l'action en
responsabilité contre le médecin.
E lle aboutit a insi à cette conclu sion que la jurisprudence
a brisé le cadre classi que de la distinction des responsabiiltés
contractuelle et dé lictuelle. Elle a mis à la charge des médecins
une responsabilité de caractère professionnel , dont la pl upart des
règles ~ont indépendantes de la volonté du m éd~c in et du m 3.1ade
et ne peuvent être modifiées par elles.
Ce bt::au travail couron ne dignement les études brillantes faites par r auteur à la Faculté de Droit et à la Faculté des L ettres.
Ces études ont été marquées par plu sieurs prix aux concours de
la Faculté ~t par une première menti on au Concours Génér al des
Facultés de Droit.
La m édaill ~ d 'argent a été accordée à M . Georges BtREKGER.
Sa thèse est con sacrée à l'étude de la loi d~ 16 novembre 1940, qui
a exigé p ou!" les mutations immobilières entre vifs une· autori sati on pl éfectoral e. Elle a été éc rite en cap6.vité, c'est-à-dire que
l 'auteur s'est trouvé aux prises avec de m.ultiples difficultés qui
�-
137-
ont augmenté son mérite. Le sujet n'a plu ~, sans doute, aUJour·
d'hui, qu'un intérêt rétrospectif, puisque cette loi a été abplgée,
après la Libération de la France, par l'ordonnance du 2 novembre 1945.
Cette thèse n'en r~ste pas moins une étude instructive relative
à un problème, qui se rattache à la notion d'économie dirigée et
qui a soulevé en jurisprudence de nombreu ses controverses,
notamment pour les pr.omesses uni latérales de vente, pour la
surenchère et pour les baux d ' immeubles supéri eurs à 9 ans.
La médaill e de bronze a été obtenue par M. Henri VIN-VIAL.
Sa thè!i.c traite de la responsabilité du transporteur maritime et de
Z'acconier pour les dommages à la marchandise à t erre.
Cc sujet présente un réel intérêt au point de vu e pratique.
M. VIN-VIAL... avocat au barreau de Marseille, était bien qualifié
pour œscuter les problèmes de responsabilité soulevés par la loi
du z avril 1936. Cette ' loi a prohibé, en matière de transport
maritime, « la négligence . claul:ie " ou clause limitative de la
responsabilité du transporteur. Or il s'agit de savoir si cette i)rohibition reste applicable lorsque la marchandise a é té déchargée par
les 50ius des acconiers et mi&,e à quai. L'auteur a précisé *, ussi
le rôle de s acconiers, qui sont des agents maritimes, spécialisés
dans le&, opérations de chargement et de déchargem ent des na·
vires.
Enfin, la Faculté a accordé une m ention à M. Claude BOU..EI
pour une thèse, très documentée, ' SUT la police de Marseille au
XVllle siècle. Cette étude est une contribution util e à l' histoire
des institutions de la Ville de Marseille sou&, l'ancien régime. '1!:11e
pré~nte d'autant plus d ' intérêt qu'à cette époque l'organi sation
de la police variait suivant les villes. Elle est agrémentée par de
multiples anecdotes, qui en rendent la lecture attrayante .
2 0 Prix Gabriel de Bon"ecorse : Ce prix, -destiné à récompenser . l'aspirant au doctorat en droit, qui a obtenu les meilleures
notes, tant à s~s examens de licence, qu'à ses diplômes d'études
supérieures, a été décerné à M. Marc LATIL.
La- même fondation prévoit l'attribution d 'une médaill e Ga.
briel de BOI'\NECORSE à F étudiant de Doctorat qui a obtenu les
meilleures notes aux examens du diplôme d'études supen eures
de Droit Roma in et d' Hi stoire du Droit, Elle a été déce rn ~e à
M, Césarius POUPON.
30 Prix Jules et Louis jeanb ernat : Ce prix, destiné à récompenser chaque année le docteur en droit qui a obtenu les meilleures. notes pour ses examens et sa thèse, a été attribué il M.
Emile ARRIGHI DE CASANOVA.
.
4 G Alédaille Louis Altimard : Cette récompense, destinée à
l'étudiant qui, au cours de l'année scolaire, a obtenu les meilleures notes de droit civi l aux examens du diplôme d'études supérieures de droit privé, est décernée à M. Albert LEMOYNE,
�- 138'Tels ont été les trés,u ltats ,des concours de fin ,d'.année. A
tous Jes lauréats, j"'adresse d.e :vÎves.et cordiales félicitations.
Je suis beureux aussi, en achevant 1a lecture de ce palmarès,
de renouvel er au nom de la Faculté, les félicitations que M. le
Doyen a ,adressées à Mlle Christiane AUBE.. qui a btillamment COllronné ses études de licence., en \obtena"'J..t :a;u concours général :de.s
Facultés de Droit un~ l n mention.
III me reste, maintenant, à conclure. L'année scolaire 19461947 vient de commencer. A'U seuil '<le nos travaux, nous -devons
nous réjouir de la paix reconquise e t regarder l'avenir avec
confian ce et espoir. Nous devons nous p.énétrer de l'idée que
l'avenir sera p our nous ce que nou~ l'aurons fait. Il ser31 :;('lon
D OS mérites.
Aussi, au moment où la France se -reconstruit, après tant de
ruines ct de deuils, tous n ous devons avoir à cœur de faire notre"
devoir. Mais dans les circonstances actuelles, cette volonté ne roffi t pas. Cbacunde nous, modestement mais -fermement, doit cbercher à faire p lus -que son devoir.
Vous, qui êtes la jeunesse intellectuelle, l'ous qui .inFarnez
l'espoir de la France, vous d~vez donner l'exemple, en accomplissant ponctuellement les deyoirs du bon étudiant. Vous avez,
d'abord, le de voir de bien travailler. Vous avez au ssi Je devoir
d'observe r strictemen t les règles de la di scipline. Une nation ;l'est
forte que si elle -est disciplinée. Vous avez, enfin, le devoir de
vous entr'aider.
En te rminant, nous devons élever notr~ pensée vers ceux .qui
ne som plus. Nous devon s écouter la voix des mort s, de tous les
béros, de tous le&. martyrs, parmi lesquels figurent bien des étudiants, qui ont sacr.ifié .leur vie pour crée:r un ~fQnde meilleur.
Sachons nous montrer .dignes .de la mission qu'il s nous ont
confiée. -Nous h onorerons leur mémoire, en accompl is~an t .,lVec
consc.ience notre ~1.che ~uotidienne,
T ous, nou s devon s avoir lar même volonté E:lt le même i déal :
aide r la France, par notTe dévouement et notre travail, à r.eprendre, dans le concerl des N-ations, son Tang -de 'Grande -Puissance
et faire d' ell e une Patrie toujours plu!i forte, plus rayonnante et
pl us belle.
����
https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/2/313/RES-51001-A_Rapports-annuels_1946-1947.pdf
18e2b7c46a27304155f7835d97c4964a
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Text
UNIVERSITE D'AIX· MARSÉILLE
- .-
ANNÉE
, SCOLAiRE 1946-1947
CONSEIL DE L'UNIVERSITE
- .-
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité
de rUniversité et des Facultés
,
1946-1947
INSTITUTS -
OBSERVATOlRE
. BIBLIOTRÈQUE
UNIVERSITAIRE
1 H I
1948
MARSEILLE
IMPRIMERII MARSEIWISI
Rue saInte, 39
. !
�UNIVERSITE D'AIX· MARSÉILLE
- .-
ANNÉE
, SCOLAiRE 1946-1947
CONSEIL DE L'UNIVERSITE
- .-
RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité
de rUniversité et des Facultés
,
INSTITUTS -
OBSERVATOlRE
. BIBLIOTRÈQUE
UNIVERSITAIRE
1 H I
1948
MARSEILLE
IMPRIMERII MARSEIWISI
Rue saInte, 39
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�)
�UNIVERSITE D'AIX - MARSEILLE .
ANNÉE SCOLAI!Œ 1946-1947
CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ
-
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RAPPORTS ANNUELS
sur l'activité
de l'Université et des Facultés
INSTITUTS BIBLIOTHÈQUE
OBSERVATOIRE
UN IVERSITAIRE
1 ). '
194 8
MARSEILLE
IMPRJ MERIE MARSEILLAISE
Rue Sainte , 39
��•
Conseil de l'Université
*, (:,
*, i, ffi,
*, i ,
*, i ,
*, i,
*, r,
*, ffi,
~L
MM. BLACHE,
BRY,
0 l,
CORNIL,
~'I é d ec in e
R. , 0 l, ffi, Recteur, Président.
Doyen de la F ac ulté de Droit.
(E ), 0 J, Doyen de la Faculté de
et de Pharmacie.
TRAYNARD,
Sciences.
0 J, Doyen de la Faculté des
GROS,
0 l , Doyen d é la Faculté des L ettres
Vice·Président.
BOSLER,
0
Di recteur de l'Observa toire.
CREMIEU,
0 J,
Professeur à la Faculté de
Droit, Assesseur du Doyen.
AUDINET,
Droit.
* ; ~,
0 J, Professeur à la F acult é d e
ROOHE, 0 A, Professeur à là Faculté de Médecine,
Assesseur du D oyen ·
OLMER,
cine.
*,
*,
0 J, Professe ur à la Faculté de Méde-
CHOUX,
i . 0 l , Professeur à la Faculté
Sci ences, Assesseur du Doyen -
de ~
RAYMOND, 0 A, P rofesseu r à la Faculté des
Sciences.
FARGUES, 0 J, Professeur à la Faculté des Lettres, Assesseur du Doyen .
BRUN, 0 J, Professeur à la Facullé d es Lettres.
��RAPPORT GENERAL
SUR
LA
SITUATION DE L'UNIVERSITÉ D'AIX-MARSEILLE
présenté par M . MORI N
Profess eur à la Fac lJll é d e Médecin e
Année scolaire 194G-1947
;\'10 :-;rS IEU R
LE MI,X IS TR E,
J 'ai l'hon neur, au nom du Conseil de l'Un iversité d'AixMar se ille, de vou s adresser le rapp ort gé néral s ur la sHu<.. ti on de cett e Université au cours de J'a nn ée scolaire
194G-1947.
Son activité s'es t exercée sous l'a uLo rit é a dmini strati ve
ct di sci plinaire du Conseil de l'Universite, présidé par
M. le Rec teur J. BLACHE pour le p lus gr an d bi en des mi ss ions
qui lui in combent.
l -
PERSONNEL ENSEIGNANT
Les changements dans la situa ti on du p er so nn el cnseignànt so nt peu nombreux à la Facult é de Droit, où
M. MA CQUE RO N a été nomm é Professe ur 'Sa ns Chail'c à titre
personnel, et où M. KOR'i\PROBST, Docteur en Droit, a eté
cl1a r gé de Travaux pratiques de Droit Civil ct Commercia l _.
La Fac ulté d~ Méd !!c ine se résigne avec pein e à se
se par er de M. D. OC.'IER, Professeur de Clinique médi cale,
ad mi s, après un e juste prolongation , a faire valoir ses dnlÎts
à la retraite; nombreux son t les elèves, dont cer tai ns sont
deve nu s des l\Ia itres, qui lui doivent un e large part de leur
formation profess ionnelle ; le rayonn ement de ses quali tés
scien tifiqu es et morales a valu à sa Clinique un écl at parti culie r . Auc un dc nous ne p eut s'emp êcher de r egretter,
a lor-s qu'il devra\! s'cn r éjouir, Je dépa rt d e M. R OC HE, Professeur de Chimie biologique, nomm é Professe ur au Collège
de France, animateur d'un Centre d e Rech erches do nt ~e
r enom mondial honore la Science fran çais e ; le nombr e I; t
la qualité des collaborateurs et d es élèves qu' il nous laisse
nous donnent l a certitude qu e ceux-ci c ontinueront à rendr e
à notre Univer s,î l é les services éminents qu' elle doit a leur
Maître.
�-- 6 - La titu la ri satio n d e .M. D U I1 0t: LOZ à la Chaire d e Physique médica le, qu' il diri ge depui s le tr ansfert d e
1\1. CHEVALLIER, a consac ré offic i ellement un éta t de fait.
:'.1. D E LPHA UT , Agrége pér énisé a été nommé Professe ur sa ns
Chaire ; 1\1:\1. J . OLMEn , .J OUYE c t VAGGE (Médecine) ; L-\. MY,
LENA (Chirurgie) ; GRI S OU et HE);' RY (Anatom ie) ; DERRIEX
(Chim ie biologique) ; BA NQUE (Parasitol0t,r1e); PICARD (Histologie) ont' été jnstit ues Agrégés près not r e Fac ulté, à la
suit e du Concours d'Agrégati on.
1\1:\L BE LTR.UH , D. OL)Il::R ct ROGER ont ét é pl'omu s Officiers e L M. RO CHE a été nOlllm é Chevalier dan s l'Ordr e de
la L égion d'Honn eur ; la Croi x de Gu erre avec p al m e et la
:\Iédai lle de la Hésista ncc ont été décern ecs à :\1. BE;LTR.-\MI ;
)[\1. VI OLLE cl GIR.AUD ont été Ifaits COlllmandeur et Ch e v a ~
lier de la Sa nt é pub li que ; M. VroLLE a été élu Membre
corr espo ndan t d e l'Académie d e ~[éde c in c.
La Fac ulté des Scien ces ser a privée de l'enseignement
qu'apportait M. ROCHE au Cer tificat de Chimie biologiqu e.
Elle se félicit e d e la pro m otio n d e 2\'1. TIA ~ à la classe excepti o nn cll e et d e la nom ination d e nI. DESNU ELLES , Maître de
Co n fé r en ces, à la Chaire de Chitnie bi ologiqu e ct des corps
gras. ~I. TUIO N-DAVID, Chef des Travaux de Zoologie, est
désorm ais }Iaitrc de Co nféren ces adjoint.
)1. DESNUELLES, nOlllmé Membre du Consei l d 'Administrati o n ù e la Société d e Chimi e biologique et d e la « BiochelIlical Society » a· re ç u la 2\Ié dai lle d 'Or de la Société 1)OUI'
l'en co uragement de l' Indu stri e natio n ale, et 1\1. TI MO K-DAVID
le pl'ix GADEAU DE KERVILLE, pour ses trava ux sur les
lnsectes. La Medaille d e la Rés istan ce a été décern ée à
M. LANFRAKQUI, Secrétaire.
A la Facult é des L ellres, M. RO STAI NG. ap rès un e brilla nte so ut enance d e thèse en Sorbonne, fut n OlU mé Maitre
de Conférences il titre définitif (Lan gue et Litter atur e Pr o"en cale) ct M. I SNABO , Docteur ès-Lettres, :Maître d e ConCéren~es d e Géogr aphi e colo ni ale. M. CARRÈBE a suppl~é
1\1. FLUC HÈRE d ans ses foncti o n s d e Maill'e d e Co nférences
d'An glais; 1\L COLOTTE a été nommé Ass istanl de Lan gues
et Littérature proven çales; M. VJ CARI a rempli les fonction s
de L ecteur d ' lt ali cn; MM. FA URE ct ·PIERH EIN, Professe urs
a ux Lycées Thi ers et Périer, son t chargés r esp ectiveme nt
d'un Cours d'An gla is et de Géo gr 3phi e ; M. l.\'fl:s'ICOXI a coUaboré à la prépa rat ion d es Certifi cats d e Latin, et le Docteur
AXDR É a pro fessé ]a Conférence de P sych o-patholo gie.
L3 Facu1t é :l tiré grand profit du détachem ent à Aix de
2\1. CANT INEAU. Professeur d e La ngues et Littéra ture sémit iques à Al ger, et so uhait e très vivement que so n détachem ent
so it r enouvelé. EUe es 1., par co ntre, tr ès ,a ffectée de 1.8
retrait e du Professe ur SEGON D et d es l'aisons de sanrt é qui
l'o nt m otivée. L'a tt achement d e ses Collègu es et d es étudiants,
plus spécial em ent de ceux qui o nt suivi ce tt e a nn ée encore
ses cours d 'Es thétique, l' a ccompag nera dans sa retrait e.
�7M.
Memb r e assoc ié étranger d e
:P et M. L ÉOKAllD, ) 'l embrc
corresp ond a nt du Comité des Travaux h istor iq ues.
B LONDEL
a été élu
1'« Academi a Nazio nal e dei Lincci
De nombreux mem bres d e l'U n iversi té ont été 1'objet de
p r omotio ns de classe, r elatées dans les rap po r ts de ~ D1. 1('5
Doyens.
II -
E T UDIAXTS ET EXA1!EXS
L'effect if des étudia nt s n e cesse d'a ugmen ter.
A la Fac ullé ,de Droit, il es t mon té de 1.71 6 Ù 1.873. Le
nom bre des inscr ip tio ns f ut de 5.632, don t 4.689 p our la
Licence, 362 pou r le Doctora t, 451 pour la Capaci té, 28 pou r
le Certificat d e Droi t penal, 12 p Ol1r Je prcs ta ge. QuatrO! c Cnt
soixante cinq cl u d ia nl s fur ent immatriculés et 289 élèves de
la F acu lté li bre de Droit ont passé leurs exame n s à Aix. La
Facult é a réu n i 32 étud iants étrangers.
L es sess ions d'examens se son t soldées p ar 1.1 82 adm issions sm' 2.110 can didat s ù la Li ce nce, 187 s ur 323 po ur la
Capacité, 58 s ur 100 pour les Dip lômes d'Eludes s u pér ie ures,
7 sur 7 p our le Certifi ca t de Droi t pé nal. Huit th èses ont
été so ute n ues avec s uccès.
L a Faculte d e Médecine el de Pharmacie accueill it
1. 711 étudia n ts, dont 17 ét r angers, il s a\' oir 1.022 en Médec in e (y compris 76 élèves en Ch irurgie den ta ire c t 6 élèves
Sage-Fe m mcs) ct 689 en P harmacie. Le p ou r ccntag~ des
ajourn ements, plus élevé dans les .p rem ièr es a n nées d'éludes,
a été de 30 % en l\I édecin e, de 33 % en Pharm acie, de 3i %
en Chirlll'gie denlair e, de 45 % pour les ex amens de SagcF em me. La Faculté a dél ivr é 76 d iplômes de Doctorat en
~I édeci n e ct 9 Dipl ômes de Doctorat d'Etat en P har mac ie.
La Facullé d es S cien ces a comp té 983 ét ud iants, dont
21 étra ngers, co ntr e 895 et a r eçu 1.558 inscr ip tions, co ntre
1.334. Le nombre des admis fut d e 186 s ur 303 candidats
a u Cer tHicat P .C.B. et de 304 sur 660 aux Certifica ts de
Li cence. On t ét é dél ivr és: 9 Diplômes d'E t4 des s upérieures;
4 Breve ts d' Elect ri cite ind ustrielle ; 3 de Chimie ind l1s_
h'ielle ; 8 d e I\'Iétéo rologie ; 4 de Méca ni q ue de }' Atmosph èr e
et de ~d é t éo r o'logie s upérie ure; 4 de Math ématiqu e gé nél'ale; 21 Di plômes de Chi miste ct 17 d' In gén ieur- Chi m iste.
Deux th èses de Doctor at d'Un iver sité eL qu atre de Doctorat
d'E ta t ont é té soutenu es avec succes. Une étud iante a été
r eçue p r em ière il J'Agr éga ti on de Sci ences naturelles e t deux
autres ont réussi au Certifica t d'Ap tit ude p our l'enseignement
dan s les Collèges.
l\IilJe tro is cent vin gt·qua tre étudia nts, do nt 42 é tra ngers, o nt fr équ ent é la FaC ilIt é des L ellres, co ntr e 1.171 l'an passé. Sur 2.070 c audid ats aux Certifi ca ts de Lice n ce, 73·1
ont sati sfait aux épreuves ; la Facult é a délivré 42 Di plômes
d'Eludes .s up érie ures ct 10 étud ia nt s étran ger s obtinrent Je
�-
8--
Certificat de Culture générale. Deux th èses de Doctoral
d'Etat et une thè se d'Univ ersit é on t été soutenues. Nos élèves
ont remporté d'importants succès aux concours, p uisque
Irois ont été reçus à l'Agrégation de Lettres et sept au Certificat d'Aptitude p our l'Enseignement secondaire.
Les épreuve s du Baccalalll'éal se sont dérou lées nonllaIcmen t. La Facilité des Lettres a examiné 4.097 ca ndidats à
la session norm ale de Juin; le p ource nt age d'admis a varié
entr e 29 et 69 % , ct le niveau, élevé en Scie nces expérimentales, s'cst avéré faible dans la section B. Les él iminatio ns
furent notablement moins nombreuses en sessions spéciales
La Faculté des Sciences a exami n é 4.1 ï6 ca ndidats. Le pourcentage globa l des reçus, qui a dépassé 60 % en sessions
spécialc-s, est proche de 30 % en sessions normales.
III - BATIM EN TS ET ~IATERIEL
Tout es no s F acult és, génées par l'i ns uffisan ce des crédits
dont elles disp osen t, par l'usurc, la vetuste de leurs équipements, 'se sentent à l'é troit da.ns leurs loca ux , qui ne sont
plus pro po rtionn és au nombre .des élèves.
A Aix, les locaux. demandent extens ion et l'éparation.
Les trava ux d e cons truction des no uvell es· Facult és d e Droit
ct des Lettres sc poursuivent r égulière me nt. Nous csperons
en outre co nserver, am é nager et même agrandir les loca ux
actuellement utilis és pour ·f aire participer les Facultés au
c harm e ct à l'in térêt artistique du vieil Aix. Problème difficile, da ns les circonstances actuelles; niais aj o urner une
r éalisa ti on n'est pas y r enoncer.
A Mar seille, 13 Faclùté de Médecine, gra vement éprouvée
par les destructi o ns du Palais "du Pha ro, est loin d'êtr e
r emise en état ; la section de Médecin e n'a pas encore réintégré en totalit é le Palai s, en d épit des efforts compréh ensifs
de ~'ll\-r. les Archit ectes de la Vi lle. Si le p avillon d'Anatomi e
fonc tionne à p eu pres normalement, seuls les servi ces administratifs, ceux de la Bibliothèque et d e rares La boratoires
y ont trou\'é un ~ bri précaire. Au surplus, la remi-se en état
de ces bâtim ents sera loin de régler les problèmes que pose
J'instru ctio n th éorique et pratique d'élèves chaque ann ée
plux n ombreux; d'autres réali-sations devont être envisagées.
La Faculté d es Sciences n'a pas encore obtenu les t ra·
vaux de r éfe ctio n nécessaires et nos Co"llègues attend en t
toujours la 'cons tructi o n d u quatri ème bâtiment, déc idée dans
Je prin c ip e depuis lon gtem ps.
IV - .ACTIVITE DE L'U NIVERSITE
La vital ité de l'Université s'cst manifes tée p ar de nombreuses publica tions énumérées dans les rapports de MM. les·
Doyen s, par la créa tion d 'e nseig neme nts no uveaux et par la
participation de ses membr es à des missions et à des réun io ns
scientifiques,
�·_. 9 _ ..
Parmi les creations, il convient de retenir : à la F acuHé
de Droit, les co urs de Dro it public el de Droit commercial
approfondis, confiés à ,MM. CHARLIER et BERTRA.1" i D et l'organisation d' un e salle de travail pour l'ét ud e du Droit com p an~
(sous la direction ode M. BERT RAND); à la Faculté des
Sciences, un Ce rtifi cat de Méca nique de l' Atm osphère et de
Méteorol ogie sup erieur e; il la Fac ulté des Lettres, un Certi;fieat d'Etud e pratiques et un Ce ntre d e Philologie espagnole
(sous la direction d e M. i\'1IG ~ON) .
.
Des missions et des ,e nsei,g nements il l't~tranger on t été
assurés p ar Mi\L i\ 'IARCY (Droit); ROCHE, l\I OSINGER, POURSI J\"ES, D EH RI EN (Méde cin e) ; P n ATT, DESNUELLES (Sciences) ;
FLUCHERE, LÉONARD et BER GER (Lett r es).
De nomb reux Collegues o nt pris part il d es Congrès.
1\1. DE LA PRADELLE a participé au Co ngr es Int er natio nal de
Droit d e Lausa nn e. La Fac ult é d e Médecine et d e Pha r mac.ie
a été r ep r ésentée a u Congrès de l'Ins titut d e Chimie de wndres par M. HOCHE; au Con gr es pour l'c hute des m aladies du
foie, par M. Je Doyen COR NIL, MM. GIRAUD et RBIATTE I ; il
divers.e s r éun ions h yd rolog iques, par 1\1. RIMATTEI ; au
Congrès d e Ch ir urgie et d 'Orthopé.d ie, par M. P O I NSO ; au x
act ualités cardiologiques inter na ti onales, par M. J OUVE ; aux
Congrès de :Médecin e légale et d e Psychi a tri e, par M. OLJVIER; à la H. éun ion d es Physiologistes d e langue fran çaise,
par M. MORI N.
MM. MARGAILLAN et C.uvÉ, d e la Faculté d es Scie nces,
on t a ssisté au Congrès de l'Institut d e Chimi e d e Londres;
MM. RO UARD , MERIGO UX 'e t COTTON, au Congrès de Nice pour
l'avancement -des Sciences. La F aculté des Lettres avait délégué à Athè nes M. L.l,.TZAR US pour l es cérém on ies du Cente..
nai re de l'Ecole française; en It ali e, M. BENO IT, a u Congrès
d' études li gures; en Belgiqu e, MM. BERGER · et PALIARD, au
Congrès d es Sociétés- de p h ilosophi e.
v -
ETABLISSE~fENTS
ANNEXES DE L'UNIVERSITE
a) BIBLIOTHÈQUE
L'utiJisatio n judicieuse d es credits et d es don s o nt p ermi s d 'a m éliore r sensib le m ent l'instrument d e travail indisp ensab le que co nstitu e notre b ibJiothèque, p ar l'achat d e
nouveaux ouvra ges, d e nouveaux abonnem en ts et .l e complément d es collections qui m ontra ient encor e d es lacun es. La
fréqu entation Id es . salles de lecture et le nombre des. prêts
ont augmenté, sans atteindre le ni veau d'avan t guer.re;
celui-ci n e tarder a p as il être fortement dépa ssé, quand la
section d e Méde cine aura r ecouvré des conditions de fonctio on.clll ent fa vorables.
Les services d e la Bibliothèque souffr ent d e d eu x cr is es
. conjointes: de p ersonn el et de locaux. La premièr e ép rouve
1
�-- 10 -les Facultés d'Aix et la Faculté des Sciences; la seconde
sévit à la Faculté des Sciences, où <Iivers aménagements
s'imposent, ct surtout au PaJais du Pharo.
b) OBSERVATOIRE
L'activité de l'Observatoire de Marseille est attestée par
personnel a été l'objet, par la
so ufenance brillante d'une thèse de mathématiques par
M. GUIGAY, aide-astronome; 1)31' des travaux théoriques; par
des observalions ' astronomiques du cs à 1\D1. BELOR I ZK I " et'
J ONCKEERE, effec tuées dan s 'les observatoires de j)'larscillc et.
de Haul e-Provence et de Strasbourg; par des observations
météorologiqu es et sismologiques. L'Observatoire a assuré la
publication du 4 Journal des Observat e urs ~, et contin uera
à l'assur er si les moye ns matériels l ui en so nt accor,d és.
l es promotions dont son
c) I :s'STIT UTS
L'Institut de Médecin e el de Pharmacie tropicafes, réinstallé dans ses locaux encore très éprouvés par les d estructions, a néanmoins d écer né les diplômes de médecin ou
d e pharmacie n colonial à tr enl e-trois ca ndidats et eff ectué
d' intéressan tes recherches.
L'Institut de Médecin e du Travail a v u sa clienlëlc
s'élever en flèche à 176 in scr ipti ons; 104 candidat s SUi' 129
exami nes ont .satisfait a ux épreuves. La publication des
« Cah iers de 'M édecine du Travai1 » et des commun ications
il la Société d e Méd ec in e du Trava il d e Proven ce, sont les
fru its d e son c O'ort sc ien tifiqu e.
L'Institut médilerraneen (['Hygiène, qui a réin-tégré le
Pharo, fu t fr équenté par vingt élèves. Tl a publié les r ésultats
de recherch es bactério-Iogi qu es et imll1l1nologiql1es.
L'Insti/ul régional d'Education phusique a été diri gé par
M. ROCHE, en rem placeme nt d e M. ROI\IIE U, démi ssionnaire,
depuis le 1 er Janvier 1947; il obtint d'appréciables succès
a u Professo rat ct au Monitorat d'Education physique. Mat ériel, terrains ct b ibliothèqu e laisse nt à désirer.
La création d'un Certifica t d e Li cence d e :Mécaniq ue d e
l'Atmosphère ct de Météorologie supél'ieure a contribu é il
au~m('l1tel']a fréquentation des étudiants à l'Instilllll de Mécanique d es Fl.uides (43 élèves). Quin ze Diplômes ou Brevet.:.;
o nt été délivrés par ce t Inst itut, où la rech erche a été active.
Des améliorat.ions impo rta ntes ont été ap portés à son équipement sc ientifique.
L'B cole de Chimie a accueilli 77 élèves. La promotiQn
sortante (21 Diplômes d e Chimi ste et 16 autorisations, à 'Présen ter un projet en vue du Diplôme d'Ingénieur-Chimiste),
d' un e b onn e moyenne, compte quelques individualités remarquées.
�-
11 -
L'i n stitut d e Biom étr ie h umain e el d' Orientati on profession nelle a présen té 11 çandida ts, tous r eçus, aux épreuve s
d éfin iti ves p OU l" le Diplô me de Con seiller d' Orien tat io n pr oCessionnelle ; d es enquêtes .et d es recherch es de biométrie,
de sélec tio n cl d' orient at ion o n t été con d uit es so us l'i mpu lsion d e so n Directeu r, ) 1. Je Doye n COR:\ IL.
L e Centl'e UniveJ'sitaire M êdilcnunéen de N ice s'est
a cqu iLté bri Jla nuu enl de sa do u bl e mis sion: ses co urs scola ires, d e langue et de civil isa tion s étrangères et de prép3ration p OU l" les Pro fesseurs de fran ça is à l'étr an ge r , h 'o nt pas
s usci té m o ins de 378 insc riptio ns; un cycle d e q uatre- vin g t
co nférences, in a ugure pa," }[, l'lASS E, de l' Ac ad émie d es Inscri p tions et Belles Lettr es, clô turé p al' :\L J erome THARAU D '
de l'A cad ém ie fran çai se, s' es t déro ulé régulièrement devan t
Un a udi to ire nombreux, grâ ce à la p arti c ipatio n d e ::\'l ell1 brcs
d e l'Acad ém ie fran caise, de Professeurs des Univ cl'sités d'A ixMarsei1l e. Al ger, Grenoble, :.\Iontp el1i er e t St r as bourg, du
Coll ège d e Fra nce. de la Sor bo nn e et au co nco urs' d'h ommes
d e lettr es et d' écrh'ains q ualifiés.
Il r és ult e de ce bref ap er ç u q uc l'Un ivers ité d' Ai x-Mar seille n'a p as ménagé ses effort s pour m ener à b ie n ses
missions d'e n seign ement, ;de r ech erch e !Ct -d'in forhn al ion,
d ans des co nd ition s diffi ciles. L'a n née écoulée se sig na le p lus
spéci alement par le dés ir d' ada pter ses a c tivités .a ux b eso ins
de l"h eur e presente et d e nnilti plier les echanges et les
contacts, nota m me nt avec les Un ivers it és et les OI'g:mÎ slllcs
Scientifiq ues- de l'étra nger . Le bila n -d e l'exer cice 1946-194 i
conduit à envisager l:aven Î-r av ec co nfi a nce el op timi sme
et à la c ertitud e qu e notr e U n ivers ité ne fa ill ira pas à sa
tâch e. si les moyen s ma tériels , d e l'accom pl ir lui so n t
attrib ués.
�1
�1
FACULTÉ DE DROIT D'AIX
RAPPORT
d e M . Joseph B R Y
Doyen de la F ACU LTE DE DROI T D' AIX
M O~ S I EU R LE R ECTEU R,
J'ai 1'J1Onn cur d e vous p l'cse nter mo n r apport sur J' ac Uvit é de la F ac ult é 'p endant J' année scol a ir e 1946-1 94 7.
L'accroisse ment du nom bre de nos étud ia nts_, la. créa ti o n
d'e nsei gn eme nt s n ouv eaux, Je de veloppemcn t de l'acti vité
extéri eur e de la F aculté co ns titu ent ce lte an n ée les fa ils
ca r actéri s tiques qu e je s ign al e dès l'abo rd el s ur les quels je
r evi endrai -après avoir d o nné quelqu es ind ications S UL' Je
p er sonnel d e la Facu lté ·el ses in stallati ons m a téri elles.
P E HSONNEL
id . MACQ UE R ON ,
Professe ur sa n s ch aire a été li lular i.sé à
litre p er so nn el.
M. DE LA PRADELLE a 1)assé de la trois ième à la' d e u x iè me
classe ct 1\'1. REUTER d e l a qu atri ème à la troisième.
M. Ko n"PRo BsT, Docteur en Dr oit , a ét é chargé <l e
trava ux p r a tiqu es pour le Droit civil et Je Droit co mm ercial.
LO CAUX
Nous devon s ad r esse r nos remercie ments à la Ma iri e
d'Aix q ui a fa it, c eBe an née, install er Ull e no uvell e ch au(li ère pour le chauffage centra l et repeindr e la cage d'escaîier, les vestibu les et co uloirs de la FacuJt é.
Nos vieux bfttim ents se ron t ain si p lus avena nts ct p lus
co nfortabl es : mai·s nous en dép lor erons touj ours l'exi g uité
qui r end sou ve nt difficil e l'organisation d e l'e nseignement
et des examens, a insi que le fo n ctionn ement du Secrétaria t.
ENSEIGNE MENT
La F a culté a ùeman dé el obtenu la cr éa ti o n de deux
enseign ements no uveaux : un ·co urs de Droit public général
des tiné aux ét udi a nt.s de 3~ ann ée et u n cours de Droit cOJn- m er cial approfo nd i destin e a ux étudiants q ui préparent.J e
dip lôml d' études s upéri eures de Droit pri vé. Ces cours o nt
été professes, des cett e ann ée, le premier p ar M. ' CHARLIER.
le second pa r M. BERTRA~·m.
�-
14 _
Une sall e de travail co nsacr ée il l'é lude du Droit com·
p are a été inaugurée a u mois de janvier 1947. Au cours de
la sea n ce d'inauguration, :\1. GALL,AGHER, v ice-consul de
Grande-Bretagne, a fail une co nférence sur les so urces du
Droit anglais.
Cette salle de travai l es t dirigée par M. BERTRAND, ass isté
de :Mlle LO BlN t t de de ux étudiants de Doctorat. Faute de
vIa ce à 1a F ac ulté, elle est installée à l'Hôtel de Saporta. Les
eludiants qui y sont inscrits ont commencé à cons tituer un
Hehi er analytique où sont répertoriés lous les ouvrages de
la Bibliothèque Un ivers itaire (livr es, thèses, articles) concernant les h~g l s lations étrangères ainsi que le Droit comparé
proprement dit. Ce travail se ra contm ué pour les autr es
Bibliothèques cl' Aix et de Marseille. D'a utre part, gràc e à des
lions et à quelques acqui·sitio ns. une Bibliot,nèqu"C spécialisée
est en voie de forma tion. Usa nt de ce Ue documentation, p lusicurs étudiants, répart ig, en équ ipes d'après les sp écialités
lin gui stiques, on t entr epris des recherches ct commencé ln
réd.a c tion de 't ra va ux ·c oncernant no tamment le Droit COlllmercial, les systèmes criminologiques ou pénitentiaires et
l'organisation judiciaire. Enfin, p lusieurs co nfére nces ont été
organisées, ponunt lcs un es s ur les institul1011 s ue la 1i.ù::O.:... ..:
soviétique, les a utr es s ur le droit et l'économie de la GrandeBret<lgne.
LE CENTRE D'ETUDES POLITIQUES
ET ADMINISTRATIVES
L'insti tution ,de l'Ecole Nat ionale .d'Administration et Ja
néc essité d'orga ni ser cn provin ce la preparation au concou rs
d'enlrée a amené la création, auprès de plusieurs Universités, de Cenlres d'Eludes Politiques. Notre Faculté a m is
à l'étude dès 1946 la création d' un organisme de ce lle n ature.
Un projet a été ainsi élaboré, qui fut so umi s en juillet dernier
au Conseil de l'Université: approuvé par lè Conseil dans sa
séance du 5 juillet, i l a éte transm is au Ministèr e qui a
donn é, à son tour, so n appro batio n le 11 octobre.
Nous parlerons p lus complètement d e cett e création
n ouvelle l'an proch ain, puisqu'elle ne ·commence à vi vre
qu'avec l'année scolai re 194i-48. Notons pourtant dès a uj o urd'hu i <lue ce Centre d'Etudes n'est ni un Insti tut de Faculté,
ni lin lllstitu t d'U niversité, mais seulement un groupement
d'ensei gnement s assures par des professe urs d e Ja Fac ulté
de DI'oi t, de la Faculté des Lettres et des Lycées de Marseille el d'Aix , M. CHAR LIER en a été nommé Directeur par
arrt!té rectoral -ct iM. BERTHAND , Direc teur adj oint . Les co urs,·
qui so n t donn és à Mar seill e, 35, ru e Sainte-Victoire, dans
les loca ux de l'Ecole Supérieure de Commerce. ont été inaugurés le 3 novembre, par un e con férence de ::\1. le rec teur
BLACHE ,
�15 _
ACTIVITES
E XTERIEURES
:\1. M.-\.R CY a fait, au mois de janvier 194ï, d es confér ences à Neuchâtel ct à la Chaux-de-,F onds pour la Société
d 'Eco nomie politique ct à Zurich sous les auspices de l'Institut d es relations internationales : il a traité des nationalisations en France et du statut de la Banque de France.
1\1. CU.o\RLI.En a donn é une série de cours s ur le Droit
aérien à Paris, a u Centre d'Enseignement sup érieur aérip.n
(Cours de techniqu e d 'E La t-:\Iajor).
M. DE LA PnADELLE a participé au Congrès de Droitlnlcl'national qui s'est tenu à ILausan n e au Illois d 'ao ùl.
Des confér ences ont été raiLes au Cen tre U niv ers itair ~
Méditerranéen de Nice, par .M. AUDI~ET, ,s ur « Les Lois n ou velles intéressant la p aysann er ie franç aj sc » ; M. DURA KD,
s ur « Les Préfets de Napoléon » ; ~1. i\Lu\cY, sur c: Le Problème des nati onal isations » ; M. DE LA PRADELLE, s ur « Les
Etats-Unis du Mond e ;) .
Notre Faculté, après en te nte e l~tre les a utorités m ilitaires
et un ivers itai r es, a accepté d 'assurer à l'Ecole d e l'Air de
Salon l' enseignemen t d es matières juridiques et economiques. Presqu e tous les pl' ofessew's de ]a Faculté o nt p arti cipé
à cet ens eign eme nt, puisqu'il porte s ur les principes, du Droit
civ il, commercial ct 'c riminel, du Droit constitutio nn el, ad mi nistratif el financier, d e l'économ i ~ politique c t soc ial e, d e
la législation du trava il. Des co nférences excepLionnelles s ur
le droit public géné ral , re droit intern atio nal , l'organisation
d e l'Union française ont complété cette imp or tante série
de cours.
E T UDIANT S
Statistique des Etll diant s.
Le nombre d es étudiants aya nt fait ac te de scolarité a
a ugm enté d-e 157, passant de 1.716 il 1.8 73, Y com pris les
497 étudiants inscrits à l'Ins titut d 'Etud es Juridique s de
Nice.
Le nombre d es inscriptions s'est élevé à 5.632 au lieu
d e 5.346, se d écomposan t ainsi:
Licence 1"
»
»
2 1llC
a nn ée
»
»
.,.
3m '
DoctoraL
Capacit e ....... . ............
Cer tifica t de Droi t Pénnl ....
2.385
1. 364
940
362
54 1
28
12
TOTAL. . . • ..
5.632
�-
16_
L'immatri culat ion fi été prise p ar 465 étudiants au lieu
d e 360.
289 étudiant s d e la Faculté 'Libre d e Droit à :.\larseil1e (au lie u d'c 536) on t p assé d es exa.m e ns d eva nt notre
l-ac ulté.
Les élud ianls étra ngers ont été, c omme l'ann ée précédente, au nom bre d e 32 : 4 All em an d s, 1 Bulgar e, 1 E spagnol.
1 Hongrois, 3 Italie ns, 1 Lu xembo urgeo is, 9 i\lonégasqucs,
2 Polonais, 1 Roumain , 3 Russes, 2 Suisses, 1 Yougoslavl',
Chinois, 2 Turcs.
EXAMENS
La s ta ti s tiqu e ci-d essous se rapporte aux sessions nar-males ct sp éciales d'oc lo bre-n ovem bre 1946 et de ju in-ju illet
1947 ain s i qu'à la session spéciale d e févri er-mar s 1947.
i\attlre des examens
Pou rcentage
Candidats
lJrésent cs
AdmIs
d 'adm i ssion
418
398
366
102
85
32,75
48,56
61,20
35,40
63,15
du Droit . ........
2
Droit Privé ..... _. .
40
Droit Public ...... . . 1 6
Economie Politique .
41
Co nju gué A (Dr. privé et Hist. Droit)
7
c Dro it pénal . . ~
7
Certificat dO
Théscs ......... . .........
8
1
31
7
18
50
77,50
43,75
43,90
2.548
1.442
Licence p e année ... .....
2 me an née .. . ~ . . . .
3m ... annee ...... _ .
Capaci te 1 re année........
2 me année ...... _.
983
663
464
209
114
'70
%
%
0/0
%
Diplômes d 'E ludes supéJ"feures :
n.E.S. Droit Rom ain, Histoire
7
7
8
100
100
100
0/0
0/0
0/0
%
%
%
%
56,59 %
THESES DE DOCTORAT
D ocloral d'Etat.
BONNAFFO NS Jean: « La loi d es comp tes sous la R est a uration » .
BOU DES Frédéri c: « La loi <lu 16 mai 1946 s ur les Corniiés
d'Entreprise :. .
Mi chel: « Le droit dit de préemp tion du Trésor dans
les ac tes commutati fs :. .
CAUVIN Roger: « La r éévaluati on des bilans :. . (àrdonnance
du 15 août 1945.)
CACHIA
�-
17 .-
CHAM Pro~
Pierre : « Essa i s ur tro is an cie n s h ôpitaux c t leur
évol u tion VCI' S l' un ité à R o m a ns -s u r- I sè r e ~ .
H UTARD René : « La lég is lat io n fr a n ç a ise d e s<l ll vcga r d e de
la prod uctio n co lo nia le :t .
H uhe rt : « E ssai s ur Jes éc ha nges éco nomiqu es ex tëri eurs de l' Am érique làli ne » .
R E V E R S O -M E J ~ 1E R R o bert: « L es Co mit és d'Entrep ri se :t .
}I AH TI ~
Doct oral d'Uni v ersité.
SIE~IIENT E K - S E :\I1,": X
Dan iel
sociale s d e la Bible , .
« L es
idées
éco no miq ues
et
TRAVAU X DE M M . LES P ROF ESSE UR S
pub liés pend ant l'a n née scolai r e 1946-1 947
J . BRY : « Le du c ci e Tallard et so n du ch é » . (An n ales d e
Ja F ac . d e Dro it 1947.)
R. -E . CH A R LIER : « Les Hn s du Dro it Pu blic m od er n e » (R ev lI <!
du Droi t P ublic 1947, n ° 2). - « Les eff ets d e la h a usse
des prix dan s la r esp o nsab ili té civile ct a d min isli'a ti vc»
(La Sema in e juridiqu e, 1947). - « La r ép r ess ion de l' insti ga ti on cri min elle da ns les mou vements r c"ol ut ionn ail' es co lo niaux » (Rec ueil Pen ant , 1947 ). - 4': L e co m ma nda nt d'aér o nef en Dro it p r ivé > (Re nI e gé n érale d e J'Air,
1947). « Co ns truc tio n du d ro it a tomi qu e» ( Esp aces,
1947). - 4': La lllu tab il ité des s tai uls co lo n ia ux » (Recue iJ
P enant, 1947). - 4': Note SUI' l'arr èt Cie d'e x por tation de
l\f a da g~l sc aI' :' (R ecu eil P enan l, 1947). « Les trava îl IC UI-5 de J'Air et le cor po ra tis me (Es'pa ces, 1947).
L. CR E ~IJ EU : « :Ma nu el de Dro it c h -il il l' usage des étudi ants
d e Cap acit é en Droi t » (2 "01. Gui en el J ol y, édit. Aix).
A. JAU FFRET: «il Ia nu el de n r oH c Olll merc ial », ( P ic ho n N
Dura nd-Au zias. r é dit. 1947). 4': :\Ia nu cl dc p r oc .~
dure ci vile » (P ich o n et DU l'and -Auzias, 3° é d it. 1947).
- « Chro niqu es lég islat ives » · à la Revue d e sci ence crim ine ll e et de d r oi t p énal comparé.
G. M AR CY : « Les cour an ts soc ial is tes co n te m por ains »
(Semai nc soc ia le de Fl'flllce, 1947) . « Gaëtan P ir ou,
hi stori en des th éories éco n o miqu es » (R ev ue d'E c on o l11i ~
p olitiq ue, 194 i ) .
P . D E L A P n.-\ D EL L E : « La p lai nt e de la Pai x » (An nal es d ,~
la F a cult é de Dro it ). - Il Le Procès des gra nds cr imi n els de guerre et le développ emen t d u d r oi t i nt ernati o nal :. (Nou"clle r evue de d ro it i nte rn a t io nal pri vé) . « Le s tatllt des aéro dr om es en d ro it fr a nca is » (Rev ue
gé n éra le d ~ l' Air) . - « La r év ision de la "lo i fr an çaisc
2
�'--- 18 _
du 31 mai 1924 sur la navIgation aérienne (Même revue).
- Chronique au Hecueil Dalloz. - Notes et comptes
r endus dan s la Nouvelle Revue de droit international
privé, la Revue générale de l'Air èt les Annales d e la
Société des amis du C. U. M.
B. HAY NAUD : « Un minimum de .salai res international dans
l'industrie des transports maritimes > . (Annales de la
Faculté d e Droit d'Aix, 1~47).
P . REUTER: « Le Tribunal militaire international de Nuremberg » (Chronique au Dalloz et Vie intellectuelle) . « La Constitution ct l'U nion française > (Chronique ~t::
Dalloz). - « Les francs colonia ux ;) .
« La signifkalion juridique du budget » (Annales de finances comparées).
L. TnoTABAs : « Préc is de scie nce et de législa.t ion financière ;) (g o édit. Paris, Dalloz, 1947).
�FACULTÉ MIXTE DE MÉDECINE GÉN ÉRALE
ET COLONIALE ET DE PH ARMACIE
DE MARSEILLE
Rapport de Monsieu r le Doyen
Lucien
CORNIL
:\I o~S IEUR LE RE CTE UR,
Quoique les h os tilit és soient termi nées dep uis p lus de
deux a nn ées, n Oli s redoulions, dur ant cette un néc encore,
qu e la guerre, a\"cc les désorgan isations matérielles dues aux
des tru ctio ns de nos loca ux, n e porte u n coup mortel à n otre
j e un e F aculté de Méd ecine et de Phar macie.
D epuis sa cr éa tion, en 1930, et malgré une situation
démograph ique n a tiona le illquiCtante, notre Faculté ava it en
effe t Y U ,c haque année le nombre d e ses élèves augmen ter
se nsi bl eme nt, pour atteindre, cn 1939, le chiŒre de 1.223.
Il était à craindre que cet effectif r esle lon gtemps inférie ur
da ns les a nn ées qui s uivraient la guerre. Or, malgré SOIl
évac ua tio n, la dispersion de ses labor atoi r es ct de ses cl iniq ues cl mal gré les moye n s précaires dont no us d isp osio n s,
notre F aculté Mixte a p u i nscrire en 194G-47 : 1.711 êludiants
en Médecin e, Pharmacie et Chirurgie Dentaire.
T oute fois, cette situation q ui aurait d ù nous réjo uir sans
rés erve, n 'est cependant p as sans nous i nqui éter p"ofondém ent, ca r elle nous impose des devoirs impérieux dont le
nouvel a ménage ment de n os locaux n'est pas le moindre.
Alors que les conditions no rmales d'enseignemen t etaient
loi n d e pouvoir ètr e r<~ a lisées c L qu e les conditions m atér ielles de .séjou r de no s Etudiants à Marseille, étaien t devenues ex trêmeme nt diffi ciles à to us p oin ts d e ."UC, n'y a-t-il
pas lieu d'a tt ribuer , p our une large part , cet afrI ux imprévi sib le d'élèves a u renOm déjà bi en établi de notre Faculté et
de ses ~'l a itr es ' dan s l'Un iversité fran çaise?
Grâ ce aux efforts de ~DI. les Architec tes de la Ville de
Marse ill e cl aux cr é(jit s qu e nO lis avons p u ob ten ir de hl
R eco nstru ction, en raison de l'absen ce de crédi ts de l'Educalion Nntiona le, pour la remise cn é lat des bMimcnts, la
section Méd ecine a déj à commencé so n réenménagcment a u
chât ea u du Pharo, aba nd o nn é dep ui s p lus de trois ans du
fait de la guerre. Mais nous ne pouvon s p lus nous co ntent er
d'un e simple r emise en état, d'ai lleurs incom plè te, des lieux.
Nos am phi tl:éâtres s'avèr en t no toire ment ins uffi sa nts, nos
�-
20 -
salles de T. P. trop exiguës et noh'c bibli o thèque éto utré<!
littéralement dans des locaux qu i ne répondent ni p ar lem'
disp osition, ni p ar leurs riimensions, à u ne ins tall ation
rati o nn elle.
:Malgre les cr édit s déri so ires accordés à nos labor ato ires
de r eche rch es el de travaux pratiq ues, la F aculté a ava ncé,
s ur ses cr éüits matériels, les frais de dém énagemen t ct de
r éen mcnageme nt extrêmement onéreux et, si une somme de
800.000 franc·s (Huit cent mille francs) lui a été accordé~
seule ment, en rembourseme nt d' une partie des frais effectués
en 1944, aucune s ubventi on exccphon nell e d u )iin islère oe
l'Education Nati o nale ne nous a été accordée pOUl' nos f rai s
de réinstalla ti on et de r achat de matériel.
La si tuation finan c ière de notre Facult é, déjà séri euse
avant guerre, est m.aintenant deve nu e partic ulièrement gravç
et j' ose espérer, a insi qu e tous nos Collègues, qu e i\f. Je ),'I inistre voudra bien n ous permettre de faire face à nos obUgati ons matéri ell es et d'enseignement en accordant à not re
F aculté évacuée et sinistrée, mais en plein essort, les moyens
financiers ùulis pensablcs qui o n t devenus po ur nous unc
qu estio n imminente de vi e o u de Illort.
En dépit de ces diffic ultés m atérielles, la FacuHé de
lI'Iédecine et de Pharm acie s'est ·efl'orcée de maint enir le
niv ea u de son activité d'enseignemcnt ct de r echerch e. Elle:
nc manquera pas de resscntir Vi\'CLUe nt le dépa rt d e d cux
de ses Membres les plus actifs et qui lui o nt do nné un écla t
tout p artic ulier: 111:\1. les Professeurs OU.IER, à qui nous
devo ns la formation de n ombreuses gé nératio ns de prati c iens
el d'étudiants devenus eli x-mê mes des !\Iaitrcs, qu i cst admis
il fa ire valoir ses droits à la ret raite, et ROCHE, nommé
plofesse ur .au Collcge de Fran ce, dont les r ech erches ont
largemen t dépassé le cadr e de l'U niversité françai se.
ADlI lI NISTRATIO N ET ENSE I GNDIEl\T
P endant l'a nn ée scolaire 194 6-47, M. le Professeur Lucien
'M. le Professe ur
CORNIL a assu r é les fonc ti ons d e Doyen;
J ean HOCHE, les fonctions d'Assesse ur.
La FacuHé a été r eprésen tée a u Conseil de l'Univer sité
par MM. les Professeurs H OCHE cl OL:\IER ct HU Conseil Académiq ue par ~r. le Professeur RD1 ATTE I.
NOMINATIONS
Par arr êté minis tériel du 12 septem bre 1946, M. le Professeur OLMER a été admis il faire valoir ses droits il une p ension
de r etra ite à com pter du 1er Qctobre 1946 (mais il a é to. pcolongé pendant l'a nn ée scolai re 1 94G-4ï, par arrêté minist ériel du 6 mars 1 94ï ).
Par arrêté du 25 s eptembre 1946, ont été renouvelcs
comme s uit les co urs cOln plém ent ai res :
�_
1°) Annl!els
2°} Semes triel s
21 _
Pharmacodynamie aux
Pharmaciens.
)Dr. ROMIE U, Embry ologie.
AR:;\OUX, Chimi e minéral e.
::\1.
DELPHA UT,
G UILLOT, Toxicologie.
PELLI SS IER , Cl'yptogamie.
bll3ERT, Clin iqu e Chirurgicale
Tn-
fanlile.
DUMAZERT, Chimie organique.
PAILLA S, Ncuro-Chirul'gie.
CHO SStOX, Accouchemen t.
L.-UIY, Patholog ie Chirurgicale.
LEK.>\, l\I édccinc opératoire.
L UCCIO X I, Propédeu ti que chirurgicale.
Par arrèlé du 25 octobre 1946 son t r enouv elés comme
s uil dan s le urs fonctions, pOUl' J'a nné e scola ir e 1946 / 4ï
1 °) Agregés chargés d ' Ense ignem en t :
~Df . AUDIER, Pathologie Tnl cl'ne.
BRAHIC,
Pat'hologic Générale.
Don, Pathologie Chir urgicale et
~{ é d ec in e Operatoire.
DERRlEK, Chimi e :\lcdi cale.
GRI SOLI, Anatomie.
J. OUTER , Propéde utiqu e 1I'Iédica le
ct Pathologie.
2°) Agl'égés chargés d es Travaux Pratiqu cs
M:\1. RECORDIEH , H ygiène.
HE XRY, An a tom ie.
3°) Agrégé libre, chargé de cours:
M. BERTI-IlER , Cl inique d c la Tuberculose.
4 ° ) Chergé des fonctions d' Agr égé :
:>1. DO ~:'\ ET, P hysiologie.
5 °) Guargé des fonc ti ons- de Guer d e Travaux
M . OLLI\' IER , Méde cin e L éga le.
Par arrèté d u 25 Octobre 1946, so nt charges, pcndant
l'a nn ée sco la Î1:e 1946 / 47 (il compter du 1er Oclobre 1946) ùu
se rvi ce d es post cs vaca nt s de :
Chargé d'En se ign. d ' An a t. Pathol ogiqu e : M. PAILLAS
(Agr égé) .
Chef de Tra vau x de Ba c teri ologie : l\L GREnu s .
Ch ef de Travaux de Parasitologie: 1\1. BANQUE (Agrégé).
Chef de Travaux d'Anat. P atho logi qu e : M. GASTAUT•
..\ ss istan te de Ph ysi que: Mme LAG,\RDE- GA SQUY.
Chargé de la Chai r e de Méd ec in e Léga le : :.\1. OLLIVIER.
�-
22 _
Pal' décision ministériell e du 28 Octobre 1946, M. Jacques
:MERCIER, Assistant stagiaire, est titularisé d ans ses fo n c tions
à comp ter du 1er Octobre 1946.
P ar dccis io n r ectorale du 30 Octobre 1946, M. VIG NA
a été chargé, po ur six mo is, de la supp léance de 1\L SIeE,
Assistant cn congé p our co n\" (' I1 ~IIlCE'S ucrso nn elles.
PUI' arrêté minis tériel du 4 Noycmbrc 194 6, :JI. DERHIE l\',
in s titué Agrège p a r arr êté du 19 Aoùt 194 6 (Sec ti on IV Chimie :Jlédicale) a été affecté ù com pter du 1er OcLobr e 1946
à la F (;,lc ull é de Médecine ct de Pharmacie de Mar seille.
Par 31'1'êté ministériel du li Décem bre 194 6, M. D unouLoz,
Professe ur sa ns chaire, est nommé, à compter du 1 cr Oc lobre 1946, Professeur titula ir e de la cbaire d e Physiqu e Biologi qu e (d ernier titulai re : )01. CI-IEVALLlEH, trans féré).
Par arrête minis téri el du 27 Décemb r e 1946, )1. PICARD,
Agrégé, a été chargé, à comp ter du 1er Noye mbre 1946, pour
l'année sco laire 1946/ 47, des Travaux Pratiques d'Hi s tologie.
'Par a rrêté min istériel du 31 Decembre 1946, les Agents
de bureau et de service dc la Fac ulté (employés a uxil iaires
temp oraires) sont nommés Agc nt s de bureau et de serv ice
du cadre complémentaire (emploi de l'Elat).
Par d écisiou minisléri e11 e du 9 janvier 1947, M. COY~EL,
Pharmacien , est ch al'gé de la s upplea nce de M. )hCHEL.
P ar arr êté ministériel du 22 Janvier 1947, un co ngé dc
qu a tre moi s, du 1er Février au 31 Mai 1947, p o ur convenances per so nnelles et sa ns traitement es t accordé à
M. .Mrc HEL, Assistant.
P ~lr arr êté r ectoral du 12 F é\' ri er 1947, :\[, GumoNJ, Docteur en ){édccine, Assis ta nt des Hôp itaux, es t chargé d'un
co urs libre d' Anatomie.
Pal' arrèté m inistériel du 20 )fars 1947, le Dr OLLIVIER,
inscr it s ur la lis te d'a ptitud e des ch efs de travaux dan s les
F acult es de l\'Iéde cin e et d e Pha rmac ie, délégué da ns le:::.
fonction s de Chef de Trava ux de :i\'Iédccine Légale, es t titularise dan s ses fonction s.
P ar arr êté ministériel d u 8 Mai 1947, un no uvea u congé
pour convenances perso nn elles, sans trai teme nt, du l e L' ~'[ai
a u 30 Jui n 1947, esl accord é à 1\'1. SICE, Ass istant titulair e.
Pal' anè té rectoral du 27 llIai 19,17, M. CJlALLESS IN
Fran cis, Doc teu r en )lédecill <.', est dClégué da ns les fon ction s d'Ass istant d'His tolog ie.
Pm' arrêté ministériel du "18 Juin 1947, la cha ire d e Cl iniqu e oto-I'hino-Iary ngologiqu e de la Facul.té prend le nom
de c hairc de ClinÎ(ltIe oto-l'hin o-lary ngologi qu c el max illofa ciale.
Par d écrct de :M. le Présidenl du Conseil des )lini·slr'?s,
:..r. P OI)\,SO, Professeur de la ch a ire de Clinique M é di c~lc
�23 _
Thérapel!tique, est transféré. à comp ter du 1er Octobre 1947,
dans la chaire de Clinique médic a le d e la Fac ulté (dernier
titulaire : M. OLJ\IER) .
.
PRmlOTIONS ET DECORATIONS
Par arrêté ministériel du 6 Mars 1947, onl été promus, à
compt er du 1er Janvi er 1947 :
l\DL les Professeurs MORI N ct SAUTEr, de la 4° à la
3" èlasse.
Mme CHAi\tBOST, Assistante, de la 4 0 à la 3e classe.
M. D ELP HA UT, Agrégé p er ennise, est llolllnH~ Professeur
sans chaire .
. M. BUSSIERE, Agen t de service, d e la 4 à la 3' classe.
::\IM. les Professeurs BELTR.UlI, OLllER et ROGER o nt été
promus Offici er de la Légio n d'Honneur.
Et M. le Professeur ROCHE a été nommé Chevalier de la
Légion d'Honn eur.
M. le Professeur BELTRAMI a, en outre, été d écoré de la
Croix de Guerre avec palme pour faits de guerre et de la
Médaille de la Hésislance.
11!M. les Professeurs JroS I:\'GER, P OINSO et SALMON ont
été n ommés Officiers d e l'Inst ru cti o n Publique.
l\fme py (emp loyée au Secrétariat) Officier d'Académie.
Le Professeur VIOLLE a été promu Command eu r de
l'Ordre de . la Santé Publique et a été élu Membre Correspondant d e l'Académie de )'Iédccin e.
1\1. le Profess~ur GIRAUD a· été nommé Chevalier d e la
Santé Publique, Membre de la Commission Sci entifiqu e du
Centre National de Coordination des Etudes sur la Nutr.ition
et l'Alimentation, Consultant Régional de Pédiâ tri e.
M. le Professeur PIÉRI a é lé no mmé Membre d e la Société
de Thérap eutique de Paris .
CONGRES -
MISSIONS
1\1. le Doye n CORNIL a ass isté aux diverse s r éunion s . de
la section perman ente du Conseil supérieur de l'Education
Nationale et notamment à la secti o n permanente du Consefi
de l'Enseig n ement Supérieur.
Il a représent é la Fac ult é ainsi qu e MM. les Professeurs
ROGER -e t MER CIER et le Professeur agrégé AUDIER a u Comitê
Cons ult a tif des Universites.
La ch aire de Chimie Biologique a été partic ulièrem ent
active. ~L le Professeur ROCHE, Assesseur, a été chargé de mission da ns les Universités tch écoslovaques par le Ministère des Affaires étrangères. Il a fai t dès conférences à
l'Univer sité de Londres, en Belgique et en T ch écoslovaquie.
�_ _ 24 __
1\1. le Professe ur agrégé DERHIEX a été cha rge de mission
ù l'In stitu t d e Phys icochi m ie d' Upsa la (Suè d e) e l a fail en
o u Ir e un e co nférence dcnm t la Société d e Chimie de Suèd e
à Stockh olm .
:31. )I! CIIE L, Assista nt, a elé c hargé de m ission au Nationa l ]ns lihüc of the l\l edil'a l Rescnl'c h d e Lond res.
La c ha ir e de Chimi e Biolog iq ue a cl é r cprcscnléc ..Hi
Congrès de l'Inst itut de Chimie de Londres, en .Juillel 194ï,
par ~IM. ROCHE, DE R RI E i\, Dlj:\IAZEnT e t ::\hckE I. e l au Congrès
d e J' I nstitut d e Ph ysi o logie ' ù' Oxford (Jui !Jet 194 7) pal'
:\1. ROCHE.
M. le P rofesse ur HDI.·\TT.E I a r e pre s l'nlé la Faculté il la
r é union de Paris des Professe uI's d'Hydrolog ie ; aux seances
d es E ta ls Généraux du Th cllla li-s lllc, à Pal'Î s, et a u x réuni ons
d'informatio n d e la Ch<llllb rc de Commerce de )Iarseillr,
pl ésidées par le Commi ssail'c géné ral au T ourisme ,
M. le Professeur S .'\J~)IO)I a ass isiC a u Congrès d' Anut om Îc
dc P ar is. à Pùqucs, au x Co ngr ès <1e Ch ir urgie e l d'Orth opedi e d' Oelobre 194 7. Ji ê.l été n Oillme rapporteur du Congrès
ù e Chinu's ic sur la q1l estio n « Traitemcnt de l'Os téo m yél it e »
po ur 1 949.
~L le ProÎesse ur VIOLLE a ass is té au x di ver ses réunions
du Conseil Superieur d'H ygiène à Paris.
î\L le P ro fesseur GmAuD a r eprésent é la Faculté !\U
V" Congrès international de Pédiàlri e de New- Yo rk en
Jui llet 1947_
Il a assisté au XI" Congrès' de P é diàtri e de Lan gue fr a nçaise en Mai 194 7 il )13I'sei lle, au Congrès de l' Associatio n
p'our l'étude des )Ialad ies du Foie d e Vi chy en Septembre
1947 et a u Congrès d e l\'1 édec in e d e Pa r is en Octobre 194. 7,
.M. le Professeur l\I OS I NGER fi été à nouv eau c hargè etc
m ission à )' Oni versi té de Coimbra (Portugal) o ù il a diri gé
l'Institut d'An ato mie Pathologique et exe rcé les fon cti ons
.de Professeur d' An a tomi e Pathologique, d' Hi stologi e et
E mbry ologie.
li a assisté à de n om breux Co ngr ès.
),of. le Professe ur
ci n e de Paris.
P O I NS O
a assisté au Congrès de Mé de-
~'l. le Professe ur JA YLE a part ici p é aux Congrès de kt
Societé belgc d'O phta lmo logie de Bruxelles d'oc tobre 1946 ;
a ux r éunion s de la Société d' Op ht almologie de Bordeaux et
du Sud-Es t d e no vembre 1946 ; a u Co ngrès d ' O. ~ . O. de
Strasbo urg, en nombre 1946 ; a u Co ngr ès de ]a ·Socié té fran~' a i se d' Ophtalmologie d e Pari s, en mai 1947 ; aux réunio!l 3
de la Société d'O phtalmologie du Sud-Es t, à ~'l a r se ill e. cn
juin 194 7; a ux J o urn ées )lédicales )Iéditerra n ée nn es d e
Nice, Cil ma i 194ï.
�-
25 _
La chair e de Physiolog ie a été r eprése ntée aux r éunio ns
de l'Association d es Ph ys io logistes d e langue fran çaise d e
Toulo use, par le Professeu r ~I OR I N et le Docteur DONNET,
chargé d'agrégation.
:M. le Professeur agrégé J . QLMEn a fail un e con féren ce
à la Société Médi cale d es Hôp it aux d'Alger, en m ar s 1947,
et un e aux J Olll' n ees :\Iédicales }[éd it erran ée nn es de Nice,
en mai 1947.
M. le Professeur agrégé J OUVE a part icipé à ' titre d ,~
confér encier aux Actualités lCardiologiQucs l nternatiollu les d e
Paris, en ma i 1946; a u x réunions de la Société Française
de Canliologie d e d écem bre 194û ct mai 194ï, ainsi qu'au
Congrès d e :\léd cci ne d e P aris, octobre 1947.
,
~L le Docteur OLLIVIER a pt.rticipé au Congrès de l\'lédecine léga le de Paris, en octobre 1946; a u Congrès Int ern ational de Médecine légale de juin 1947, à Bruxe ll es et Liège;
au Congrès des ~Iédecins al icnis tès et Neurologistes d e
France et ,d es pays de la n gue française d e juill et 1947, il
Niort. Il :t c!é chargé, par Je 1\'linistère de l'Intéri eUl', d e la
mission d'organ iser le nOllV{!:'1U la'h oratoire d e Pol ice sc ientifique région::1 de Marseill e.
- - ---=---
PRIX DECERNES PAR L'ASSEMBLEE DE LA FACULTE
dans sa séa nce du 21 Février
1" - PRIX DES PROFESSEURS :
M édec in e: M. ROVI NSK Y.
Ph arm acie: :M. FONDAHAI.
2" - PRIX JEANBERNAT: M. CARCOPINO.
MEDECINE :
Section biologie: 1\1. D Uj\IAZE RT, Médaille d'argent.
M. J OBARD, )lédaille de bronze.
3" - PRIX DE THESES :
Section Médecine el Chirurgie:
MM.
BAR BE,
i\ledai1l e d'argent.
HECKE:\'HOTH, l\'l é daille d'arge nt.
FIMBEL, :\Iédaille d'argent.
ESPI:SASSE, Méd a ill e d'argent.
VIDAL, l\féd aiI1e de b ro nz e.
CRISTOFAJU, Méda ille de bronze.
PHARM ACIE.
D oclol'al d'E tat: Néant.
D oclo'l'at d'UniveJ'SNé:
Section Biologie: ){. CHOUAIECH, ),[édaill e d'a rge nt.
1\'I11e D URAND, Médaille de b ro n ze.
�-
26-
Section Pharm a cie : Mll e KOUDRIATZEFF, Méd aille d'ar_
gent.
'M. 1\GUYEN KD[ BAI. ).fédaille d e
bronze.
PRIX
PRIX
PRIX
PRIX
D U x..XV· CONGRES DE MED ECINE: M. PAYAN.
HE NRY-SEDAN : M. I SRAEL Geor ges.
L EOi\-TMBERT: M. CASA ~O "A .
FRANCINE-GARRIER : MM. REDON et CASALO NGA.
PRIX SPECIA : Interna t :
M~L PELLEGRIN, D EVI N,
CASA-
~OVA , BnEi\lOND.
Ext ernat: 1\B1. PR OUST et
CERUTTI-Ailf.-\LRIC .
RES ULTATS DU CONCOUHS DE FIN D'ANNEE
Ont obte nu
1" ann ée
Médecine:
1er prix : -M. RUF.
lHc ntÎon : M. SPITAKIS .
2 m l" année : 2e prix: M. GELLER.
3 me a on ce : 1er prix ex-requo : MM.
4 ru • année : 1 er
prix:
FLORE~S
et
R ENUCCI .
l'pie LABITTE.
1\1. .M ARTI N- LAVAL.
5we ann ée: 1er prix: M. NICOLAI.
:M ention : MM. NGUEN-YAN - YEN
et BOU RDE.
Pharmacie:
3me année : 1er prix : ~'J1 te CASALO NGA .
An n ee scolaire 1946-1947.
�Statistique des
Étudiants en Médecine arrêtée au 31 juillet 1947
ÉTUDIANTS PREPARANT :
A
B'
12
3
8
~
5
6
22
32
2
19
12
9
74
76
TOTA uxl
F ,'ançais
6
Coloniaux
166
143
40
14
2
82
76
72
27
!
26
9
7f
208
108
110
93
2
1
12
8
16
f)
100
89
2
1
1
1
71
76
~~ 3
n
2
1
26
fi
3
2
3
5
,
m l"108l
99/,
1. 033
fi
6'
Il
1
15
~1
6
1
1
E t ,.angè f's
15
58
53
21
17
33
27
20
Diplôme de Sage . Femme
3èm e <Inn ée
Diplôme Universitaire
de Docteur en M édecine
1ère ann ée
~è m e ann ée
3èm e a nn ée
4èm e a nn ée
5èm e ann ée
€è rn c ann ée
C'
B'
- , - ,- 1
Diplôme d'Êtat de Docteur en Médecine
1ère ann ée
193
2ème ann ée
158
3ème année
U6
4èm c ann ée
69
5ème a n née
59
6èmc ann ée
58
Diplôme d'État de Chirurgien. Dentiste
1ère ann ée de stage .
2èm c a nn ée de st.age .
1ère a nn ée scolarilé.
2èmc anruSe scolarité.
3èmc ann ée sco la ri lé.
S EXES ET N ATI ON ALITJ~ S
SIT UATI ON UN IV EIl SIT AIllE
1--;;378212721-11-1- 2-1
1
~3
9~4
13
1
3
3
3.
5
'1
1
5
1.
1
14
1
2
1.033
16
1.023
"
�S tatistique des É tudiants en Pharmaci e Arrêtée au 3 , Juill et '947
SlèXES ET NAT ION ALIT ÉS
Silllatio n Il ll ive rsilail'e
Frun ça is
A
lP
-- - S ~agc .
1CI'C
Diplôme d 'Etat
de Pharmacien
' ; . . . . . . 162
. . . . . '107
Il n nec.
2ûme ann ée . . . . . ' .
3ème ann ée . . . . . .
4è mc ann ée . . . . . .
5èmc ann ée . . . . . .
Doctorat d'Etat
[ En ve rtu des C. E. S.
en Pharmacie
de SCLC nccs. . . . .
90
66
Diplôme universitaire ! 2'
é
1 "
de Pharmacien
cme ann c seo li 1'1 Le •
Doctorat universitaire en Pharmacie. . . . . .
H.
F.
162
158
65
56
38
20
91
95
H.
F.
3
2
1
3
Bt l' oll (J e l' s
Il.
-- - - - -
F.
T OTA UX
85
23
59
I~
U
162
158
105
67
185
23
~
9
8
1
il
1
1,
51
15
1
85
23
6
To ta l
-- -- - -
Colonia ux
105
67
16
16
65
39
41
\
1
1
1
1
1
9
16
7
-- -- -- - - ---- -- -555
li
li26
255
354
10
5
1
1
626
�Statistique de l'année scolaire 1946-47
1 ° EludianJs aywzl pris des, inscl'iptiOl1S:
Doctor at en Méd eci ne ...... .
Pharmacie . ................ .
Pharmacien supérieu r
D octorat d'Eta t (Pharm acie) ..
2° Et ud iants immœtl'icufes sans
pI'ise d' inscription:
Sages-femmes .............. .
En suspension de scolarité .. .
Médecine ......... " ....... . .
Pharmacie ...............
Divers - E trange"rs .......... .
' C'
1945-46
1946-47
780
480
528
2
9
fi
20
4° E tudiants n 'a yant fai l allC/ln
acte scolaire mais dont la
Faclllté possède le d ossier
avec scolarité lWll périmée
Méd ecin e " ,. " ." , ., .. , ... .
Pharm ac ie ... , .. . ..... . , ... .
33
9
•
3° Etudiants ayant seulemen t sllbi
des exam ens:
:Médeci ne .................. '.
P har macie .. .... . . . . .. . .. . . .
Val. Stage Pha rmacie . ...... .
Val. Stage Chirurgie Den tai r e ,
En vert u d 'inscri ptions p rises
a u d ehors (Chi r . Dent ai re) ..
ï3 2
3
9
4
200
30
60
18
179
65
42
26
5
--- 1.704
21
82
34
29
4
--1.711
PrésenUs Ajournés Ajournés%
1 ° Sec tion Médecine:
1 rC an n ée
2 mc an née
3 mc a n née
4 me a n née
tre partie .. , .. , . . ..... . . .. • . ,".
2 mc partie .... , .. , ..... _ .. . .. • .
5 1lle a n née ., .. " ., .. ", .. , .. _ .
Clin ique l\:l éd ica]e .. " .. "., .. . .
Cli nique Chir ur gicale ... ,. , . '
Cl ini qu e Obstétr icale " .... , .• .
Thèses .. , ........ . !• . . . . • . . ' .
259
201
161
11 2
60
lil
43
30
38
45
131
102
59
19
18,50
123
61
34
34
33
6
4
6
27
10
76
T OTAL. , , . , '. ' , ..
1.182
360
Il ,75
17,50
1
.
�PréS8UUs 1 Aiou roéS
2° Sec.tion Pharmacie:
159
200
21 5
Va l. Stage
.. . .. . •.....
1 re a nn ée ... . ........... . • ..
2 me annee
3me ann ée ............... . . . .
1er examen probatoire
2 me exa mcn pro ba toire ..
3me ex. p rob.
1 re p a rt. ..... . . .. .
2me p art. . . .. . . . . . ... .. . ... .
~ Doctorat Uni ver s.
Th èscs { Doc tor a t d'E ta t ..
73
161l
78
91l
927
T O TAL . . . . . .
8
12
364
11 7
89
50
34
1
2 me a nn ée ..... . ............ .
8
11
1.090
T OTAl• . . . . . . • . . .
~~ge:::~~m~~ .: . .. ............ .
1
46
~
44
7
29 6
107
Néant
11
T OTAL . . . . . . . . ..
1.090
296
360
3114
107
11
5
1.182
2.579
1
ETUDIANTS ETRANCERS
Al'lNEE 1946-47
Espagne . . . .. , ...
Grèce ...... . ....
Ho ngrie .. . . . ....
Ita lie .. . ... . .....
Mo naco ... . . . . ..
P ologne ..
Roum a nie .......
U. R. S. S.
Tchécoslovaquie
Sarre . ... , . . . . ..
1
2
1
1
1
2
4
1
TOTAL .. . .. .
17
3
1
51
38
19,50
16
45,50
RECAPITULATION
MEDE CI NE . . ... .......... .
PHARMACIE ..
. ... ,. .. .
CHIH UR GIE DENTAIH E .. .
SAGES-F E MMES ........... .
37,75
115
35
8
35
19
4
3° Chirurgie Den taire :
Va l. Stage ...... . .... '. .•. . •..
1 re a nn ée
. ..... . . ...• ..
2 me ann ée ............. .. ... .
me
3 a nn ée ...... . .........•..
4°
59
130
76
Il
59
15
Ajournés %
836
�-
31
CHAIRE D'ANATOMIE PATHOLOCIQUE
Professeur
,0 Effets
CORNIL.
perceptibl es tardifs des rayon:s X sur la croissan ce de s
p l antules de bl é . C ORNIL, P OlJRSINES, OLLIVIER e t K AHllIAS.
Société de Biologie de !l1arscille , séanc e du 28 juillet 1945 '
Substrat um hist ologique ' des effets percept ibl es t a rdifs des
layons X sur la croissan ce des raci nes de plantu les d e bl é.
COR..\ "lL.. POUR Sl :\"ES.. OLLIVIER e t N AH)flAS. S ociét é de B iologie d e Mars eille.} séance du 28 juillet 1945 .
3° Conduite de r expertise psychitlt riqu e des recrues mi lît<tires au
cours des é preu ves de sé lec tion. CORNIL ct O LLIVI ER . Comm.
à la Sté de i\ l édecine du Tra vail de Provence. Séance du
ï ma i '9 ... 6, in. Cahiers de M édecine du Tra'L'ail , 1946,
Case. VI.
2°
4° Sur l a néccssité
chifl tr iqu e du
V IDAL. Comm.
ce. Séan ce du
d'une sélect ion méd ico-psychologiqu e et psy·
per sonne l de ia pol ice. CORKIL, OLLIVIER et
à la Sté de Médecinc du T rav ail dc P rO'ë.,'eu·
,8 juin '946.
5° La sélecti on m édical e d u personne l de la po lice. COR.I\"1L,
Co mm. à la Sté d e Médecine d u T ravail
de Provence. Séance du ,8 juin 1946.
6° La Cy ro· roxicol ogie. CORNIL et OLLIVIER. 6 je Co ngrès ede
l' A ssociation França ise POUT l' Avancement dC!s Sciences,
K ice, septemb re / 1946.
7° L es effets perceptibl es t a rdifs des r a yo n ~ X sur la croissan ce
des p lan tules d e bl é, leu r su bstratum histol ogiqu e. CORNIL ,
PO t.:RSIi\!:S.. O LLIVIER et N AHllHS. 6jC Congrès d e l' A ssocia.
t ÙJ1l. F ra1lçaise pour l' Av ancemellt d es S ciences, N ice, !iCp ·
tcmbre 1946.
go La sé lecti on médi co. psychologiq ue et psychiâtriqu e des co l·
lecti vités. COR NIL e t OLLIVIER . 6sa Congrès d e l'A ssociation
Frallf'.Iise pour l'Avancem en t d es S cienc es.. N ice , scpt cm ·
bre 1946.
9° Epreu ve de t e5 t ~ co ll ect ifs écr its dïn telligence l ogiqu e,
d'attention et d' adaptation. COR!"\,;lL et O LLIVIER. 6sa Co ngrè;
de l'Association Fran çaise pour t Avancem eut des S cience;
N ice, septembre 1946.
10° Intérêt médico·léga l d e l'électro-encé phalogra phi e. COR ~LL ,
OLLIVIER, G..\STAUD et CAI N. 2 f Congrès de Méde cine L éga.
le, oc~obre) P a ri s, ' 946.
I r O La narco-analysc, poss ibili té s nouvelles en psychiaâtrie infan.
ti le. COR NIL et OLLIVIER. Pu blication du Comité de l'Elltan.
Ce Déficiente dc..s BOliches-du.Rhô ne.. 1946
12 ° Troubles de comportcment d'allure confus-iono-onirique sym p.
tomatiqu e d'un complexe d'Œdipe. OUI\"IER . Publication. du
Comité de rEnta/zee Déficiente des B ouches-du-Rhône 1946.
OLUVIER et VIDAL.
�-
32 _
'3 ° Le comport em,cnt du n oya ll au COU.< ,5 " \ 1 P r:')(" I2 S S U5 cytot oxi·
q ue. CORXIL.. PO UR S I~ E S et QLunER. Co mité M éd ical des
/JOll c!l (!s-dlt-Rh ôll e. Séa nce du 5 décem b re 1946.
q O S ur la ~ é lect io n méd ica-psycho log ique ct ps y ch i ~. tr ique d es
co llect ivités. CORXTL ct O U.I'"IF.R , in U éjen se du i\lédecin ,
j an v ier '9.Ji.
15 ° C onsidé rati ons sur les a p pli cations d e la cytot oxicol og-ic.
CORNIL et O U _t'-Œil. . Comm . à l a St é de M éd ecin e L égale
d e F r,l1lce. Séan ce d u 10 mnrs ' 947.
_6° L es mét hod es cytot oxico log iqu c5. C ORNIL ct OLun ER. Comm .
à la S te d e Méd eciu e L égale de F ra1l ce. Séa nce d u 14 avril
' 94717° Su r un e m éthode d e cytotoxi co log ie
le procédé physio-cy totoxi co logiqu e. COR1\IL et O LLIVIER. CO /JlJII. à l a Sté de
M éd ecine Légale d e F rtlllce . Séa nce du q and 194ï .
,so
Co nduite de l' expertise. psych'i;lt riq ue des contingents mil it ai res . COR:"lL et OLLln~R.
190 Plan d ' interroga t oire et d 'e xa men m é di co~p s y c ho · bi o ·typ o l o
g iqu e et p syc hi ât rique systématique p our la sél ect ion de s
co ll ecri\"ités. COR!\l L Ct OLunf;R .
20 0
Epreuve de tests co llectifs écr its d ' intelligence logiqu e,
d'att ention et d·ada ptati on. COR.\'IL et OLLIV IER, ill. Cah iers
d e Mé decin e du Travail ~ 1946 , fasc. ] 1.
L ' c xam ~n
psychologiq ue et psychi àt riq u c des contingen ts
militai res . COR:.\lL et OLunER . Comm . à la S té .i11édico·
P sych ol ogique. Séance du 1 2 mai ' 9-l7 . in. Amlales M édi·
co ·Psy clzologiqlles~ juin ' 94ï ·
Qu es tionn a irè m éd i':::l-psychologiq ue e l p 3ychià trique pour la
sélecti on des rec rues milita ires. CORi\lL ct OLLIVIER. COlll1/!.
à l a Ste jl1 édi c o~Psy c1LOlog i q ll e . Séan ce d u 12 mai 1947 ~ in.
Annale;:,' M édic~ ~Ps)'c h ologifju es , juin 1947.
Anal yse des effets bio logiqu es des a gents t oxi q ues. COR~ I L et
O Lr.IVIER. Co mm . à la Sté de iljédecin e L égale d e France.
Séance du 12 mai '94ï.
L es cen t rc ~ d 'obsen ation ct d ' experti ses méd ico-léga les et PSy4
chiâtriques. CORNU. çt OLLIVIER. Com m. à la S té d e Méd ecine L égale de Frauce. Séance du 12 m a,i '94 7.
La Cyt.)lC,xic ologie. CORXIL ct OLunER. Comm. à l a S t é de
B iologie de Ma rseille. Séance du 21 mai 1<)47.
L es effets bio log iq ues des agents toxiqu es. CORNIL et O LLl7Ji cr. CO lllm. à la Sté de B iolog ie de M arseille. Séance du
21 ma i 194 7'
P oss ibili té d' un e no uvell e cla ssifi cati on des t oxiqu es basée
sur leurs ctfet s bio logiqu es. CORXIL et OLUVIER. Co mm. à
la Sté tle il/édeâlle L égale de Frauce. Séance dU9juin 1947.
280 L 'épr euve de tests coll ecti fs écrits d'inte lli g ence l ogiqu e,
d 'attentio n ct d 'ad a ptati on de l'In stitut de Bi om étrie
�-
33
Humaine et d'Orientation Professionn ell e de rUnivcrsiré
d'Aix-:\Iarseille. COR.'\TI. ct OLLIViER. P résentatÎon de
l ' éprell've à la Sté de ll1 éd ecillc du Tra1Jail d e Provence.
Séan œ du 1er juillet '9-1i.
La Cyto-t oxi cologie. COR.\IL et OLunER. Rappo rt pré;;elllé au
fiG Congrès International d e M édecin e Légale et S ocialcJ
Bruxelles, Liège, juin 19 ..Jï .
Quelques aspects• de la sélecti on médico- psych ologique et
psychiâtr ique des coll ectivités. CORNiL ct OLLIVIER . Comm .
au fi e Congrès IlltelJwtiouol d e M éd ecill c L égale et Socinl eJ Bruxelles, Liège, juin '9-1ï.
La sélect ion médica-psychologique et psychiâtriqu c des gran d es co ll ectÎ \' ités. COR~IL et OLLlVIF.R. Co mm. à la XLVe
S ession du C ougrès des M édecius Aliénist es et NCUTOlogis.
t es de France et d '!s Pays de Lang u e Fral1 çais e~ N iort,
21 ·26 juillet 19~ïLes Centres d'obser vaü on ct d·experti ses médi co· légal es psyc hi[L[rÎques. COR~IL et OLLlnER. Comm . à la XL Ve S ession
du Cougrès des M édecil1s A l iénistes et N eurologistes d e
France ct des Pays de Lmlgu e Fra ll çaise~ K iort, 21 -2 6 juillet 19U.
33" Sur les possibilités de l'él ectro-encéphal og raph ie en :\:Iédecine
Légale. CORi\IL, OUIVIER et G AS TA.t;D. Co mm. au Ile Congrès
lutemational de M éd ecin e L egal e et Sociale, Bruxelles.
Liège, juin '947·
Le contrôle Ê.E.G. de convu l sothérapie à propos d' une nou velle série de ca~. CORNn.~ GASTA CU ct OLLIVIER. Comm. à
la XLV ~ Session du Congrès des Mé decin s Aliénistes et
N eurologist es de FTilllce et d es Pays de Lang u e Frmlçais e~
N iort, 2J-2 6 juillet 19~ 7·
La sél ecti on des ad ole scent s. CORN[L ct OI.LIVIER. A paraître
in. Su d M édi cal et Ch irllrg ica l~ se pt embre 19~7 .
La pratiqu e systémat iqu e des tes ts coll ec[Îfs d'intelligence
dans les établissement sco JairC's e n vuc d'une sé lect ion
psyc hologique précoce. COR:-ilL c t OLLl\l l::j:. A paraître in.
S u d M edical et ChiTUrgical~ septembre 19~7 '
Sur un e épreuve de tests coll ectifs éc rit s d '·intelligence logique, d'attention et d'adaptation de j' I nstitut de Biométrie
Humaine de l' U niversité d·Aix - ~Iar sci lle . CORi\TI. e t OLU
VII::R. A paraître in. Sud Médical ct Chim rgical, septembre 1 9~ 7.
Rés ultat s d'une exp érience de sélection psychologigu c dans
certains établ isse ment s sco laires de Marsei lle. CORl\"lL et
OU.lVIER. A p araÎ~re in. S'ud M étiicaZ et Chirurr.ical, sep-_
tembre 1947.
De
la valeur des cri tères de robusticité. CORKIL, OLLIVIER et
39'
FRuc rU"s. A paraître in. Sud M édical et Clziru rgical~ septembre 1947,
3
�-
34
40° Con tributio n à l'étab lissem ent de quelques données mométriques en fonction. de }'âge. CORXIL.. Or.U\"IER et FRUCTl,;S. A
para ître in. Sud Médical et Clt irurgica( sept. '9.tï.
4,° Mesure de la' capac ité \'itale ch ez le s élèns du Grand L ycée
de l\'lar seille. COR:\'IL.. OLLI VIER et FRL'Crrs. A paraitr~ in.
Sud Médical et Cftimrgical .. septembre '9-1. 7CHA,~RE
ID' .b.NATOMIE
Professeur
Michel S,\T.:'IWN
Agrégé Chargé d' Ens eign ement .- J ean GR ISOU
Agrégé Chef de Tra vaux: Edm ond HE:\'RY
OUV RAGES E T
JO
2°
3°
4°
50
60
70
8
Q
9'"
100
11 0
~IDWIRES
ORIGI:-JAUX
l e Praticien et l' Orthopédie OS. S:H.l!OS). Con férence faite
à la S ociété d e :.\lédecinc de Marse ill e, le 19 décembr e 19-.+6,
in. Arch. de Médecine Coloniale, t . XXIV, 19H.
RadiograPhie des artèT?s de l'appareil urinaire. Présentation de
films. P L SAL\lO:'.', J. GRISOLI... E. HE~'"RY~ P . GC:IDO:\l.) . Soc.
de .Chir. de Marseille. Séance du '3 janvier 194i, in. Bull.
el 1Ifém . ~ t. XIX ..
Le traitemellt d es CUXtlrtllTies p l. S .-\DfOX). Sud Médical el
Chirurgical. . p. 11-20, n O 2.286, 31 janvier ' 947'
Diagnostic de la lu:mlion congénitale d e la !tanche. Préseutalion d' une série d'arlh rogralllllles ( ~ L S.-\UIO~ ) . Soc . de
Cltir. de Marseille. Séance du 3 févri er ' 94ï, in. Bull. et
Mém., t . XX, ne 1-2.
L es séquellcs lardi7' cs de la luxatio1l cougél1itale de la hanch e.
A proPQ~' de 25 obseT7.!tltio1ls persomteil cs (:.r. SAUlON). Soc.
de Chir. de Marseille. Séance du 17 février ' 9.4ï, in. Bull.
et Além., t. XX , n O 1-2 ·
p uurqu oi et comment illtf'Tveuir dalIs l"oppendici,te cluouique
d e l'eufont (M. SALMOX). 111 arseille-M édical, 84e année ,
n O 4, '5 av ril 1947, pages , 65 -1 76.
La réd1tcti01~ sangla1lte daus la luxation el subl71xatioll congémlales de la !tauche. A propos de dix obser'vatÎous personu ciles P L 5.-\L)'[oX) . SOcl. de C/liT. de Ma neille. Séa,n cc du
30 mai '947, in Bull. et !lfém.~ t . XX , n O' 3-4·
L es el/nuques chintrgicaux. A propos de lîlltCT1.'euti01! chirurgicale pOli r u t opie t es ticulaire bilatérale ( ~ I. SAL\lO;';) .
Fédiatri e, septembre ' 947 ,
La ptlrathyrnidect o1J/Îe quantitative et la pesée pet-opératoire.
A propos d e quimle obser'i.'atiolls pcrso 1tuelles (:'f. SALMO N~
J. DOR, J. GRI S OLI~ E. HE;';"RV ). Communica.tion au C<lflgrè:
de Chirurgie, 1947'
Parathyroidectomie . quantitative et Clârurgie Orth opédique
(:' f. SAUIO«). Congrès d'O rthopéd ie , octobre '94 7·
Anatomie, M édecine et Chirurgie (1\1. SAU IOX). Brochure 1947·
�-
35 _
12 <' l..ft veine sPlénique (P. BarRET), Congrès d 'Anat omie ) '9'+7.
'3° Les PllTlltltJ'Toïd es~ Anatom ie JlIédico.Cftirurgicale et Chirurgie C~>f. S .-\UIOON; J. DOR) J. GRISOU... E. HEXR V) . (Ouvrage
li l'im pression .)
.
I.~ (l La P erfusion Veiucllse p l. S . \L\IOX). (Ouvrage à l'impression.)
15 ° Le technique opératoire dans l e lrailemctlt chirurgical des
ectopie'! testiculaires hllulcs p L S :\ J.MOX Cl P . GUIDOXl ).
(A l'impressi on. )
NO TES ET COilgB IU 'IICATlO XS DIVERSES
A L·ACADE:VI IE DE CHIR U RGIE
A LA SOCIETE DE PE DIATR IE DE PARIS
AUX CONGRES DE PEDIATRIE, DE CHIRURGIE
ET D'O RTHOP ED IE
A LA SOCIETE DE CHIRURG IE DE MARSEILLE, etc ..
16° Maladie de
Friedreich clU3 deux frères (M . S . \UION ct
Comité M édical des B ouch es-du-Rhôn e.
Séance du 8 no\-embre '946.
17° Gangrène du membre supérieur après perfusion chez un 1l0UTTissou . Amputation. Sun'le (i\ I. S AUlO::\ ). Société d e Chir.
de Marseille . Séance du 18 novcmbr:e 19-1.6: in Bull. et Afé m.)
t. X IX, nOS 71 8, p. 247,
18° L tt:t'fltion traumatique du ge1l0U O'f. S~L'JO:X) rapport SU r un
travail de P. Gt;lDOXI)_ Soc. d e Chir. de Marseille. S éance
du 2 décembre [946, in Bull. et lI1hu;) t. XIX, n OI 7-8,
p. 26<).
[9° D ésarticulatiou de la hanch e par le procédé anti-cltoc, sous
perfusion sang uine chez nu homm e de 6; ans. Guérison
(:'.1{. SAI.:\IO~) . S oc. de Ch ir. de Marseill e. S éance du 9 décembre 19-16, ·in Bull. ct il!ém. , t. XIX, n OS 7-8, p. 279,
20° Fracture du calcanéum par enfoncement du thalamu s troisiè111e degré. E ssai d e 1-éduciiou ortho pédique. Echec) greff e)
gué risou (:'1. SAUlO~, G. ")'fONn-ORT). Soc. d e Chir. de Mar.
seille. Séance d u 13 décembre 1946, in Bull. ct M ém.)
t. XIX.
210 Im.:aginatiou intestinale citez un nourriSsolt. Gang rène du boudin. Nésectioll intestinale. Il éoslomie trans-appelldiculocoeco-7.:alvulairc. Gu érison p r. SADIOX). Académi e de Cltimrgie. Séan ce du '; jam'ier [947, in Mé m .) t . LXXlIl ,
n OB 1-2 , p. 36.
220 Téralom e pré-sacré (ncurculérom c) ch ez un uourrisson de seiu
mois. hltervclltioJl. R ~ S1tlt a tJ' après t rois ails (M. SAUi O~)
R. P OQli\"So). A cadémie d e Chimrg ir. Séance du 1; janvier
1947, in Mém. 3 t. LXXrfI . n OS 1-2 , p. 38.
230 A propos d'u n 'iJo[.vulus du coecum (J. L nlY et E. HENRY).
Soc. de Clûr. de Marseille. Séa n ce du 20 janvier '947, in
Bull . ct i11ém.) t. xx.
BOüDOl"Rl-.:5QUE).
�-
36 _
2-J° Extraction par les 'l,'oies naturelles d ' u1le éPingle d e sûreté
25°
26°
27 0
28 0
ouv ert!!... ret enue dans l'estom ac d'tm nourrisso n de quatre
mol)' el demi p l. S :u,:uo~ ) rapport sur un travall de
P. GUIDO:"I). Soc. d e Chir. de Marseille. Séance du 3 février
1947, in Bull . et J1félJl . ~ t, XX, n OI 1-2 .
Essai de traitement de l' incoutill cuce totale d es sPhincters
cOllsécuti'Zle mt sPina-bi fida cl/Cg un e fillette . Coufection
aune néo-v essie cutanée ('vessie kangourou ) Cd . SAUlON ).
Soc. de Chir. de A/arseille. Séance du 3 mars 1947, in Bull.
et Mé11l.~ t. XX) n O S 3-4.
Raideurs incœrcibles du g enou après fracture du fémur ... trai.
tées par traclion sur broche de Kirsclmer. Opération de
Tav emier (:\I. S _-\LUO~). S oc. de Ch ir. de Marseille. S éance
du 3 mars '947, -in Bull. et M ém." t. XX , n O' . 3-4.
Protrusioll acétabulaire double. A propos de deux obseT'vations ( i\1. S .-\I.)IOX), Soc. d e Chir. de Mar'seiUe. Séance du
la m aiS 1947, in Bull . et Mém. , t. XX , nO I 3-4.
A bsellce totale d' u1l segm ent d'hztestÎll grêle chez 'lm no ltv eauné. S lltéro-A llastol1.lGSt!. flé osto1llie. Survie de quinze jours.
(..\'1. SADIOX" TRIFF:\ CT e t Q liINQ t: E). Soc. de Chir. de Ma rséille. Séance du 10 mars 1947, in Bull et Mém ..) t. XX,
n OI 3-4.
290 Troubles n erveux et vasculaires du m embre supérieur déclellcltés par la position d e Tr elldelenburg chez tm sujet porteur d'u ne côte cen'icale C\I. SAUlON.) rapport s ur un travail de P. BOl.iRRET). Soc. d e Chir. de Marseill e. Séance du
14 avril 1947, in Bull. et M ém ..) t . XX , nOS 3-4.
300 A bcès appendiculaire sim ulant un pyo-salpiux . .LAparatomie
m édiane. P éuicillothbaPie ( ~L SAUlON, rapport sur un travai l de P. BOURRET). Soc . d e Cltir. de Marseille. Séance du
'4 avril 1947, in Bull. et Afélll. , t. XX, n OI 3-4·
3' ° A propos de la patll ogénie d e:. ect opies t esticulaires aberrantes p l. SAUIO~ ... rapport sur un travai l d e P . GUlDOi'\I et
TRIFFAUT). Soc. de Chir. de Marseill e. Séance du 28 avril
19.11, in Bull. el: l11ém ..) t. XX , n OI 3-4·
3 2 0 Hernie diaPhragmatique par l'hiatus œsoPhagien (E. HE..'''RY
et P. G l"IDOi'\l) . Soc. d e Chir. de Marseille. Sçance du 19
mai '947, in B ull. et il/ém ..) t. XX.
330 Fibro-rétÎculo-eudothéliôm e de l'abdomen cit es un garçon d e
trois aus et d emi. lulen ... euti01l. Guérison datant d e n euf
aus (P. GIRAUD, M. S.U.\I O~> R . B8RNARD). Congrès de
Péttiâtrie~ Lyon, 222-23-24 mai ' 947.
340 D eux cas de tumeu r malign e du blœstème rénal citez l'eutanï.
/ut ervention. R adi othérapie. Guérisou actu elle de qua.tre et
cùzq ans (P. GIRAUD.) M . . SAD10N, 'R. BER:-JARIJ). Congrès . de
P édiât.rie.) Lyon, 22-23-2 4 mai 1947'
350 Cltordome à développement p elvi-abdom inal citez 1t1l. entant
de deu x aus (P . GIRAUD.) M . SALMOi'\, R. BERNARD). COllgrès
de P ediâttie.) L yon, 22-23-24 mai 1947.
�-
37 _
36° A PPC1Jdicit e ct tYPhlit e tUlll ora le vraies (E. HE:\:"RY, rapp ort
Sur un travail de H . DAUI.-\S ). Soc. de Chir. de Marseille.
Séan ce du 7 juillet 19~7 , in B ull. et J/ ém. " t. XX .
37° Gaugrèuc des extcllscursdu poign et et d es doigts. A nast om ose
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CHAIRE DE CHIMl'E ANALYTIQUE et HYIOROLOGlE
Prof esseur : ),1. RU L\ITEI
P roje J' sc lIT Sfl/ !J C!r,û re : '\ L AR~ OUX
F . RmArrEI. -
F . RL\u.TIEI. -
F.
RUIATfEI. -
F . R m ATl'EI. -
F, RnlATTEI. -
F , ·Rm..\TIEI. -
F. RmATTEI. -
F. RmATTEI.
F . RUtATTEI. F RB.L.\TTEI. -
Sur la réo rg anisatio n des voyages d' étude:j h yd r olog iqu es. Ca m . F ed. Tlu rm . et Clim. de France
logiq ue s. Cam. F éd. The rm . et Clim . de France
(5·,, ·.6).
Ra p port à 1\1. le },'I in'Îst r e d es Travaux Publi cs
s ur la m iss ion confiée à :\'lme et 1\[. le Dr B.-\TI'ESTI
a u suj et d e l a r emise en exploitati on d e la stati on d ' eau ferrugineu se d 'O rezza ( Corse) (8-r 1-47),
Les r elation s du ihermal isme e t du clima ti sm e
avec' le to u r ism e (cam . à l a ré UDon d ' in fo rm ation
d e la Ch amb re d e Com m erce d e :\larseill e, présidée par le Dr I NGR:\XG, C ommissai re g én éral
a u T ou risme - 3O-1 -..j.7 ).
Sur la créat ion des centres coordin ateu rs s.cien tifiqu es dan s les S tations cl im atiq ues (Com. F édér ,
Therm, et Clùn, de F ra.ncc - 7- 12--46).
I n dice d e nutrition et indi ce d e nut r it ion sim plifié des eau x m inéral es (Com. S oc, d'Hydro. A/éd,
de Paris - 25-4--+7)'
N um éro d ' H ydro logie d u Sud M édical et Chiru rg ical ~ n O 2, 289 (30--+--+ 7)'
S ur cie ux p r op riétés élect r ique s d es eau x m inéra
les . Cahias d' Hydrol ogie (Gaz. lIf éd . d e France)
mai 19-+ 7).
L es ch::ti res d 'Hy d ro l ogie des F acul tés de M éd ecin e et d e Ph ar macie, leur rô le et leu r impor tan ce. Sud M édical et Chirurgical, r9..j.7, n O 2.289 ,
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Influence de l'a lim en tation en ea u sur l' évo luti on de la fiè v re ty phoïd e à K ice. Com. à l'A ca.
d émie Natio nale de l1fédeciuc (29-7-47) ·
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F. Rnu.TIEI. -
L'o rigine , les but s et les moye ns d ' une Fédéra·
tÎan régio nale thermale et climatique Il :.\1éditerranée et Corse n, Con féreuce à la Chambre de
Comm erce de Mars eilie (4-7-47)'
F. RDlxnEI. - Collaboration à la dernière édition ( 1947) de
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fran çaises. Expansiolt scie nti fiq ue" P a ri s, 1947'
F. RD1:\TTEL -- L 'é\,o luti on de la fiène lyphoï de à Nice depuis ·
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F. RDIATTEI .
-J} importancc e t le rôl e de l' Hydrologi e dan~ la
Société m od e rne. Provcucc Th ermale ct Climaliquey n O 2, '947 . .
Tlt èses de /Joct oTat élabor.:es dfiJis le Laboratoire
pendant l'alluée scolaire (soll tenues ou Cil préparation )
Odett e G.-\1.>l l. -
L. B .'\ ·ITESTI. S. At.:[llGx.-\C -
J.
BOIS.
L l-IERvt.
-
l\f. -F. Dou. P. IMBERT.
Contributi on à l' ét ud e d e l'influence de l'a l imentation en e.."lU SU t r évolution d e la fièvr e typhoïd e:
juin 19-1 7 (:\larseill e).
L' cau ferrugineuse d ' Orezza (Etude Phys. , Chim .
et Biologiq u es - .1-7--17, à :\fatscille).
Contributi on à l'étud e de:; ri chesses th ermales et
climatÎques du ::\faroc.
Etude de s caux et d e la Station d'Uriage .
Influence d es êt res viva nts sur la conservation
en ampoules d es eaux sulfureuse s.
Propriétés électriques des humeurs de l'organisme.
Propriétés p h ysi co - chimiques des eaux sul fu reuses.
CHMRE DE CHIMIE BIO'LOGIQUE
ProfesseuT : J ea n ROCHE
Agrégé: Yv es D ERRH:X
Chej de Tm·vaux : Christian. DtiM..\.Zl-:RT
A ssistant : Raymond ?\JICHEL
BroCHDIIE DES E)iZYMES
Sur la déphosphory lati on et l'amylolyse enzymat;ques
de:;
amidon-phosp h ates et de!; glycogè nes ph os phate s ("KGUYE:\'VAx-THO.U , J. ROCHE et M . BER~tRE) C. R. Acad. Sc.~
tome 223 , p. 931, 19-16
Sur la biochimi e générale d es ph osph:t tases (j . R OCHE) -
-
Heh·.
Chem. A cta, tome 29, pp. 1.253-1.267, 1946.
Sur la synthèse des pyroph os phates minéraux in vitro (J .
ROCHF., ~Gt;YEK-VAX-T HOAI e t E, IhKZAS) Bull. Soc.
C /z.iJll.~ p. 28 } 19-16.
La phospllatasc des os et mécani sme général d e l'ossification
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Sur le sy.stème p h osp hata5i~que du sé rum (phosph orn on o.
estérase et pyroph os phatase) au cours d es oséopathies de
carence et d e leur traitem ent (G. DESRt:ISSK\CX) - C. R.
Soc. 8iol., tome I4o, p. 6-!-6, ' 946.
Sur la purificati on de l 'amylase pancréatique (!\Gl'YE:\"-V..\:'\"THOJ [ et :\ L B ERXÈRE-S ILHOL) - C. R. Ac. Sc., to m e 223,
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Sur les caractères de l'amylase pancréatique purifi ée (KGUYF,:\,·
VAx-T HO:\[ Ct i\ f. Bt::R xtRE-SILHOL) -Co R . Acad. Sc . .} tom e
223, p. 96 1, ' 9..J.6.
I nactivation et réactivation total es de la phosph omono est érase
alcaline (int es tin ) et in terchangeabi li té d es métaux actifs
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Répa rtition de l'i ode dan s le s protéin es des ext raits thyroïdiens et préparation de la thyrogl obulin e pure (J. ROCHE..
Y. D ER RJ E,,'O et R. :\ [ICHEL} C. R. Soc. Biol., to m e LIa,
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Sur les te neurs en tyro xine, tryptophane, t hyrosi ne et en iode
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:\IrCHEL et :),1. L.WON) - C. R. S oc. Biol., tome ql, p. 301,
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L es fa cteur'. anti-anémiques ~ C . Dt.:lL-tZERT) 1l11tri~ICH et de l'-J.liJ;:ell!.ation) 19-17'
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Sur les g:o upement,; pscu~o.a!déh)'d iqu e~ libres de Jlam id on
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Gabriell e LACOlIBE. - Sur la dégradation dcs gu anid in cs su bst·it uées et sur l es caractères du système fe rmentairc opérant
cette réa ction. - T hèse doet. pharm. ; 1 vol. manu scrit.
Marce ll e LAFO:S. - Rech erc hes ~ ur les ioduprotéines. d oc. plll.um . ; 1 vol. manuscrit.
Thèse
�-
42_
CLINIQUE CHIRURGICALE 'DE >L'HOTEL-DIElU
Professeur .- P ierre MOIROL" D
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03téo-arthrite tuber cu leuse p ost-traumatique . Unioll Afédi ca!.e
Fro11çaÎs c, J9..j.j, nO 8.
)Jot ion 5 d'actua lité s ur la P athog én ie ct l e Traitement de la
maladie occlusÎl'e. il/arseille llftdica(. n O 7, '9-\6.
Ulcère duodénal ch,~ z un ad olescent. G. E ntérostom ie. Rétention duodénal e pendant c inq an s d'un ba uian de J aboulay. D ivc r.
t icu ,duodéna l. A cadémie de chirurgie" ES d écem bre 19-16.
Fracture fermée de jambe et artérite chronique méconnue.
Soc. d e cltir. de .1fllrscilie.J mars 19-17'
Tumeur à myéloplaxcs de I"extrémité supérieure du tibia. Evoluti on d l.! d ix an nées. S oc. de chir. de il/n rseille .
Séan ce commu ne al-CC la S ac. de chir. de Lyon, juin 1947 ,
Tra ite ment d es fra ctures fermée s diaphy sa ires de l"humérus
par l'en chevi ll eml:nt central à l'a ide de tige d ' os m ort . Soc. de
c/r ir. de M(l rs cill e~ juill et '9..(7.
CH~IRE
ID E CLINIQUE lMEIDICA!LE INFANTILE
Professeur:
G IR.-\ UD
Pau l
:\rembrc de la C omm iss ion Scientifique
du Cent re ~at i onal de Coordin ation
cles Etud es sur la NutrüÎon et l'Alime ntati on
Che'.'a li er de la Santé Publique
Consultzmt R égio nal de P édiatrie
Ch efs de Clinique: Dr O R SL\'I.I Dr B ERGIER.I D r H EURTElLHn:, Dr GASSIi\".
Tumeurs maligne du · pou mon d<\v eloppée au dépen s d'un kyst e
a ér ien (P. G TRAt:D, R B ERXUW.I l\1f::fR..-\S et ORSINI). - Soc.
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York , juil let f9-l7.
XIe Congrh d e P éd iatri e de Langue Française . 22 mai 19+7'
Fibro-rétÎcul o-en d 0th éli sme de rabdornen chez un garçon
de 3 ans et demi. In t ervention. Gu érison datant d e 9 ans.
(P. GIR:\L"D... JL S.-\LlIOX et R. BF.RN.-\RD;. - itfa rseille.
De ux cas d e tumeur ma ligne
Blastème rénal chez l 'e nfant.
Int erventi on. Guéri son data n t de 9 ans . (P . GIRACD.) M. SAL·~
?IOX ct R. BERNARD). Marseille.
C.hordome à dév ~ loppem cnt pe h'i-abdomin a l chez une enfant de
2 ans. (P. GIR-\L"D; JI. SAUIOX Ct R. BERX\RO). Marseille.
du
�44 _
Cong rès de l'Association pour l'Etud e des :\Ialad ics de F oie,
Vichy) septembre '9-1- 7' A" cc communica tions.
Congr~s de l\Iéd~cin e à P aris . - Oct obre ' 947 '
THESE S
I N SPIR EES
Co ntributi on à l ' étude de l'em ploi des prépara ti ons à ba se de pectine pour le traÜement des troubles digestifs d u premier
âg e. ( GIRALDI). - T hèse d e il/arseillc J '9-1 7.
L ' a systo lie du nourri sson. (SCORZA). - T hèse tfc lIfarseille , 1947.
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se m a in e de la vie. (Mme Val é ri a PLLO'IT.-\-B:\LKANSKY).
T hèse d e illarseille~ i947'
Cont ri buti on à l 'é t ude de la st ry chn othérap ic intensi ve dans la
d iph té rie ma ligne. (:\p M Mad. RO VI:\SKI- Co vDERCj. _ Th èse
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A propos de que lques mani festati ons cl in ique s de l'a ll e rgie et dé
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(ROUSSEL Al bert). - Th èse de lIIarseille, ' 946. Prix Collet~
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Contribution à l'étude des pl eura -pneu mon ies d' emblée à pyogènes
chez l e no urrisson. (}l lle CARL\V.-\X J ose tt e). - Th èse de
Marseille.) décembre 1946.
A p ro pos de la pathogénie de la sca rlatin e. (P a ul R-\YBAUD).
Tltè se d e Marseille.) 1947.
LISTE DES TRAVAUX EXECUTES OU EN VOIE D'EXECUTION
AU LABORATOIRE DE NEUROBIOLOGIE
LI ST E DES T RAVAU X PUB LI CS
L. CORNIL.) ~ I. SCHACHTER et H. GAST.H"T, '94 5 : U n cas d ï nversion Yiscérale totale, étude E KG et EEG. - Ma rseille A/éd ...
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THElRAPEUTIQUE
Professeur R. POIi'>SO
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DISTI:-iCTIO N S HOXOR I FIQUES
Commandeur de rOrdre de la Santé Pub lique .
:'lembre cO"respondant de l ' Académi e de :.\léded ne.
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Professeur: :.\1. :.\lOSIl'\GER ( c n ~ r j s sion au Portugal )
Chargé de la Chaire: Dr OLLI VIER, Ch ef de Travaux
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TRAVAUX DE ,rE DECI K E EXP ERDrE :-i T ALE
ET DIVERS
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à 1' Un i" ersité de Ccimbra)
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C ri ses d'Angor .:onsécutives ~ une in toxica ti on pa r oxyde d e
ca rb'Jue - H. O LLIVTFR. C on: m. S t(! de l\Iéd coine d u Tra.vail
de Pr,w?l1cc . Séanc ~ du 17-6-45 , iu Cahi ers de Médecine du
TTavd!l, tome III, '946.
:6. Deux cas d1intoxicatit,n su raiguë par h ydrogène ar senié VIGX0L1, POlr\50, OLLIVIER , CHAH1'1l'i, LI EUTIF.R. Coumi. Std
de l1hduille dit Tr,l'i.Jnil d e Provcnce... séance du 13-6.46.
25'
77. L es bou rses pro fessi.l::melles des laveurs de v.i tres ; présenta tion d\m cas - H . OLLlVH:R. Comm . Ste de Méd ecine du
Tra·va.il de Pro7-'ence, séance du 13-6-46.
23. U n cas de submersion en atmos phère libre - H . OLU V1ER.
Not e présentée par :\1. DEROBERT à la Sté de .1!édeci11e Légale de Franc e... séance du Ij-6· 46.
29, Considérations sur de s ecchym oses conjo nct ivale s importantes
su rvenues sur un malad e au cours de traitement par électrochoc - H. O LUVIŒ., Sté M édicale d es B.-du . Rh..~ séance du
7· [2 - ..4.,.
30. L es ecchymoses conj onctival es au cou rs de l'électro-choc - H.
O LLlVIER . lnl. Anuales Médico-Ps)'ch.ologiques... j1.!in 194&.
31. Contrôle él ectro-encép ha lographique de la thérapeutique par
élcct ro-ch oc - CO"R~lL, P AILLAS, G .'\ STAUD , OLLIVIER. Clé Mi:·
dicnl des B .-du-Rh .... séance du 16-5-45'
�-
53 _
3 2 • Le contrôl e électro-encéphalographiquc
CORXIL~ GASHUT et OI,LInER . • Re'(ll!(!
de
l'élcctro-choc-
Ne-urol.,
tom e
iO.
33· In té rêt médico-léga~ de l 'électro-encéphalographi c - COR~m.,
3-1·
. 35·
36,
3i'
38.
39·
40.
42.
43
-14·
-15,
G ..\STAUT, CUi\" et OLLInER. XX/lI e Congrès de Médecill~
L égale, Paris, octobre 19-16.
Co nsid érations Sur les intoxication s par l ' hydrogène arsenié VIGXOLl - P OINSO, O LLI\'I ER ct CH,\RPI:-",
XXlfle Congrès
d e M édecine Légale.. ParÎs, octobre 19-16.
~tud e expérimentale des in toxication s par l'indium - VIGNOU,
P OURSIXE , OLLIVIER et l\I ERLAXD. ..'()(/Il e Congrès d e Médecille L égale.) P ari~l octobre 19-1-6.
Con sidérations sur les applicati ons d e la cytotoxico log.ie CORKIL et OLLIVlffi. Comm. Sté de .Il édcc hzc L égale de
Fran ce.. séance du 10-3--47.
A propo s d'une intoxicat ion accid en te lle coll ectÎ,'e par le
ch lore - OLunER et CHARPJX. Com. Sté d e i1Iédec . L égale de
Frauc e~ séance du 10-3--47.
I ntérêt médico-légal d e la narco-a na lyse en mi l';cu m ilitaire OLU\ïER,
ComJJl. S ociété
de Jlédeciuc Légale
de
Frfl llC e~ séance du 10-3--47.
L es mét hodes cytot oxicologiques - COR~lJ. cl OLLIVIER. Com.ULSociéte de Médecin e L égale de F rauce, séance du 10-4-47.
Sur une méthode d e cytotoXlico logie ; le procéd é physio-cytotoxicologiq ue - C ORr\lL et OLLTViER. Comm. Sté de Médecine
Légale de France, séance du 14-4-47.
Anal yse de s effets biologiques d es agent s toxiques - COR!\lL
et OL::'IVl f.R. ComJll . Sté de M édecin c L égale de France,
séance du 12-5-.-11.
Les centres d 'observati on et d 'experti ses médico-légal es psych iâ triqu cs - CORXIL ct OLll\ïER. Comm. Sté d e M édecin e
L égale de Frallce~ séance du 12-5 -47.
Di sc uss ion du rapport de médecin e léga le de la XLVo Sess ion
du Ç.ongrès des :\[édccins aliéni stes et neuro logistes de
France et des pays de langue fran çai se s ur la psycll-Opatlwlogie de la Tra./lÎs~1l - O I.LIVIER, Ni ort, juillet 19-17, à paraître in. Compte rendu Masson ct Cie~ éditeurs.
Sur les poss ibilités de l"él cctro+encé phalographie en médecine
l égale - COR.'\lL, OLLlnER et G.l.sn .uu. Comm . att Ile C ougrès International de illédecine Légale et Sociale} Bruxe lles, Liège) juin 194ï.
Il l. -
TRAVA UX DE
~[ EDEC I NE
SOCIALE
46. L e::j micro-réactions séro logiques et leur possibilité d e généra ...
li sation en m éd ecine sociale - CADrET et OI.U\' I ER. Comm.
Sté de Médecine du Travail de P ro·veucc , séance du 19-3-46.
47. R éa lisation pratique de
déterminati on des groupes sanguins
en coll ectivité et plus spécia le ment en 11édecine du T ra-
la
�-
54 _
,-ail - J-I. OLLI\"lr:.R._ Comm. Slé d e Médecine de
séance du 19-3-46.
Provellce~
-IS. Utili té de la déterminati on systématique des
grou pes sanguin s dan s le personn el d e la police - O LLIVIER et VID.U..
C01ll1ll . Sté de ill édecill f! dll TTtl'l'ail de Pro'vellce~ séa nce
du 7-5-46.
49, Epreu \"c d e tests (Finte lligcnce logiqu e) d ' attention et d'adaptation - OLI.lVfER . Sté de Méd ecine du T rm.!llil de Provence ,
séance du 3-5- 45.
50. Condu ite de l'expe rtise psyc hi àt rique de s recrli es militaires
au cours des épr cu\'es de sélection - CORXIL ct O LLIVIER .
. Comm. Sté d e J/ édeci1le du Tra7)ail de Provence . séance d u
7-5--\6'
5 r. P la n d'inte rrogatoire et d'exam en p syc ho-bio-typo logiqu e systé matique, utilisabl e ; pour la sélection p sych i:î.t rique des
r ecrues dans l'ann ée - CORNI!. ct OLLl VIf.:R. Com m . Sté de
Médecine du Tra'i'nil de Pr ove uc e~ séa nce du 7-5--16.
52. La sélection psych iflt r ique dan :, l'armée - OLLIVIER. Comm. Sté
de Mé deciue du Tm7'all de PrO'i1eUCe J séan ce du 7-5-46.
53. ?\écessité d ' un e sé lect ion médico-psychol ogiq ue et psychiâtrique dan s le personn el de la police _ CORXIL, OLLIVIER et
VIDAI. .
Co mm. Sté d e !lJ édeciue dit T TilVdil de
Proven c e~
séance du 18 ~6-4 6.
•
5-t. La sé lection médicale du personnel de la police. CORXIL, OLunER Ct VIDAL. Comm. Sté de Médecine du Travail de Pro·
vC1lce~ séance du rS· 6--t6.
55. L a sé lection psyc hol ogique et psych iâtrique du pe rsonnel de
la pol ice - OLu nER ct ,VIDAL. Comm. Sté de iIl édec;'zc du
T ravail de Pro'vellce~ séance du IS· 6· -I.6.
56. P lan d)exécut ion pratique de la sélection médico-p syc hol ogique du personn el de la police aux éc helons central et régional - P EGOL"RIER, OLLIVIER et VIDAL. Comm . Sté d e il1 éd ecin e du Travail d e Prove}l ce~ séa nce du IS-6-46.
57. L a sélection médicC'I -psychol ogique et psych itltrique d es col·
lecti\,ités . CORNLL et OLunER. 65 0 Cougrès de l' A ssociation
Française po ur l'aZflllCemeut des Sciellces, Nice, septem bre 19-1.6.
53. Ep re u~-e d e t est s co ll ectifs éc rits d'int ell igence logiqu e, d 'a t tention et d ' adapt at ion - CORXII. el OLLIVIER_ 65 e CongrèS
de l'A ssociation FT(mçar~Se pour l'Ava ncement des
:\Tice, se ptemb re 19-16.
Sci e ltc es~
59. C ontributi on à l 'ét ude d es intoxication s expérimentales par
l'indium - V I G~OU, P OlIR SI XES, O I.Ll\ïER et MERL AXD~ in firch ives de Médecin e Professionnelle.
60. Les âes sin s préformés, nouvea u test ca racté rologique - OLU·
\'1ER et' PEIFFER. Co mité Médical de s B .-du-Rh ., séance d u
' i· ' -47·
�-
55 -
61. Sur la sélection médico-psychol ogiqu e et psychi :l trique des
collectivités - CORXIL et OLLI\' IER . ln Dé/cuse du il1 édeciJl,
janvier 194762. Sur un nouveau t est caractéristique
les dess:i ns préformés OLLIVIER et PUFFER. C omm , Sté de J11 édecillc Ps)'clt olo gique,} séance du 10-3-47.
63 - Epreuve de t ests coll ectifs écrits d'intelligence l ogique, d 'att enti on ct d ' adaptati on - CORKIL et OLUYlER. Cahiers de
Médecine du Tra·v ail,l fascicul e IV, 1946.
64. L es mi cro-techniques sérologiques, leur pos.sibilité œutilisatio n en médecine sociale - CAUIET ct OUIYIER. Cahie rs d e
Méde cine du Travail; sous presse.
6;. 65 . Le rôle médico-socia l militaire du psr~hiâtre - OLLIVIER.
Cahiers de Médecine du Tra'i-'ail, sous press.e.
00. L'ex a men psych ologique et p sych.iâtriq ue d es contingents militaÎres - CORXIL et OJ_LIVIER. Comm. Sté Médica-psychologique" séance du 12 -5-4ï, iu. Allllales Médico-psycllOlogiqucs, ' 9-lï T .
6ï' Qu estionnaire médi ca-psychologique et p!:i)"chiâtrique pour la
sél ection des r ecrues militaires - CORXIL et OLLIVIER. Cam .
Sté Médica-psychologique" séance du 12-5-47, in. A1lnales
llfédico-PSYc/lOlogiqucs, 19-1-7, T.
68. L'épreuve de tests collectifs écrits d'intelligence logique, d"att ention ct d'adaptat ion de l ' In stitut d e Bi ométri e Humaine
et d'Orientation Profes.sionnelle d e l 'U nivers.ité d 'Aix-Marsei ll e - CORNIL et OLLIVIER. Présentation d e Fépreuve à la
Sté de Méde cine du Travail de Provence, séa nce du Icr-i-47.
69. Quelques aspects de la sélect ion médica-p sych ologique et psychiât rique des collectivités - CORKIL et OLLIVIER. Co mm. 11"
Congrès Intenzatiollal de Médecine L égale et Sociale J
Bruxelles, L iège, juin 19-11 70. La 5é~ection médico-psychologique et psychiâtrique d e~ grandes collectivités - CORNIL et OLLIVIER. Comm. à la XLV"
S ession du Congrès des i1!édecùls Aliénistes et Neurologistes de France et des Pays de L angue Frouçaise J Niort, 2 1-26
juillet 1947 71. Les problèmes posés par la sélection de s recrues militaires OLLIVIER. Comln_ à la XLVe Session du Cougrès d es Afédecius Aliénistes et Neu rologistes de France et des Pays de
Langue française J Niort, 21-26 j uil,let '947'
Les Centres d 'observation et d' expertises médico-légales, pSYch iàtriques - CORNIL et OLLIVIER. Comm_ à la . -Y LVe Session
du Congrès des Médecins Aliénistes et Neu rologistes de
France et des Pays de Langue Française, N iort, 21-26 juil- let 1947'
73. La sé lection des adol es cents - CORNIL et OllIVIER. lu. Sud Médical .et Chirurgical , septembre 1947.
j2 .
�-- 56 _ .
H· L a pra ti que systém a tique dcs te sts. d'inte llige nce dan s les établi ssements scol a ires en "ue d'un e sé lecti on psych ologique
précoce - CORXH. ct OlunER. lu . Sud .1Jédicale et Chirurcical, se pte mbre ' 9-1ï
ï 5· Sur u ne épreuve de tests co llect ifs écrit s d ' inte lligence logi que, (l."atte ntion et d'a daptatio n de l' rn stitut de Bi ométrie
H u maine de l'U n!i" ersit é d'Aix-l'dar scille - CORK1 L et OLLInER lu . S ud M édical et Chirtl rg iwl, septembre '9.11.
R és ultat s d'une expé rience de sé l.ccti on psyc hÛ"l ogique dans
certain s étab li ssement s scol aires de :\Iarsc ille - COR1\" IL et
Ol un ER. Ill. Sud .llétf:·Clll ft Chirurgical, septembre 194ï .
77· D e la va leur des critè res de robusticité - CORXIL et OLLIVIER. In
Sud Alédicai et Ch i r li rgi c lll~ se ptembre '9-1- 7'
Contr ibution à l' étab liss ement de quel ques données biométri·
ques e n fonct ion de L 'I g e - CORML et OLLIVIER. In . Sud
.llédicai et Chi ru rgical, septembre 19-1ï .
ï9· :\Iesure de la. capacité vitale ~ hcz les élève s du Grand Lvcée
de :\l a rse ille - COR\TL, OLU\"lrn et FR UCTCS. In . ·Su.d
Médic al et Chi ru rgical, septembre 19-1 i.
IV. -
TRAVACX DE TOXICOLOGIE
80. Contribution cIe la t oxico pathologie de l'indi um - E tude hi stapathologiqu e exptrimenta le sur la so uris blanche et le rat
blanc - VIGXOLI, PO L:R S I~ES , OLunER et .\1I::.RLA~D. In M éd ecill e Tr opicale n f 2, avril '9-15, :\Icm . 159,
SI. Substra tum histol ogique des effe ts perceptibles tardifs des
rayons (( X )) sur la croissance des racines de plantul es de
blé - CORKIL, P O liR S IX~;S, OLunER et K .'\HlIJ..\S. Sté de Biologi e de Marseille, séa nce du 2S-ï--I5.
82. Action du ve nin d1abeill e sur l'activité germinative de « zca
mak s Il - CORNIL, PO URSINES et OLUYTER. Soc, de Biologie
de Marseille., séan ce du 15- 12.-1 5.
83' Effet s per cept ibl es tardifs des rayon s (( X Il sur la cwissance
des pl a ntules de bl é - CORXlL, P OUR S I ~ES) OLLIVIER et TAHlIUS. Sté de Biologie de M arseille., séance du' 28·7--1-5.
S-I-. Les e ffets p erceptibl es tardifs des rayon s (( X II sur la c roissan ce des plan tu h:s. de blé. L eur substratum hi stologique 'CORNIL, POURSIXES OlLlVTER ct N AHMI:\S. 65e Congrès d e
/.' A ssociation F rançaÎse pour l'A 'i.:a llce m eul. d es Scieu ces,
K ice, septe mbre ' 9-16.
85' La cyto-toxic ologi e - CORNlL et OLLI VIER. 651) Congrès d e l ' A s.wciaLioJl Frmlçdisc pOllr l ' A ":(l J1cem eut d es Sciences, Ni ce,
sep tembre 19-16.
86. Le co mport ement de~ noya ux au co urs de s processus cytotoxiques - COR:";[L, P OURSJ:\ES et OLLIVrf.R. Comm . Cl é .A1édicp l '
d es B.-du-Rft., séance du 5-12-46.
Sï. Etud e cyto-toX'Îcologiqu e de d ivers agents physiques, chimiques et caryoclasiqu es _ OLLI VIER . Tlt èse de D octorat èsS ciellc'!s dEtal., M arseille , décembre 19-16.
/
•
�- - 57 S8. La cytotoxicologie - CORNIL et OLLIVIER. Comlll. Sté de BiolOJ:ie de Mars eille, séan ce du 21 mai 19-J.7.
89. Les effets biol ogiques des age nl5 toxiques _ COR~ IL et O LLIVI ER
Comm. Ste de Biologie de Ma rseille, séance du 21-5 --J. 7.
<)O. P ossibili té d'une nouvell e cl a s:: ificat Îon de s toxiques, basée
sur l eu r s effets bi ol og iques - CORXll. e t OLLIVIER.
91.
92.
93-
9-1-·
COUl/JI.
S té de Médecine L égale de France, séance du g-6-.u.
La cyto.toxicologic - COR ~ IL ct QU.I\-IER. Rapport présenté au
Ile Congrès International de Mede cins L égale et Sociale"
firu xeLles, Liège, juin 19-1) .
Les effets bi ologiques des toxiques ct leurs phases - O LLIVI I:.'R .
Comm. Ile Congrès Intematiomtl de Médecine Légale et
Socialc, Bruxelles) Liège.] juin 19HE ssai œUllc clas sification bi ologique des. agents t oxiqu es - Or.·
LInER. Comm . lIe Co ugrès /n lenwtiollal de Médecine L égal e el Sociale~ Bmxelles.. Liège, juin 19-1ï.
Hi sto-toxicol ogie et cyto-t oxico,l ogi c - :J I OSh~G ER et OLLIVIER.
Comm. I/e Congrès Inlernational de M édecine Légale el
.Sociale, Bruxelles; Liègl', juin 19-1-ï.
V. -
TRAVAUX D IVERS
95· Dysgénésie cérébral e com plexe chez un idiot parap logiqu~ POli\'SO, P OURSIl\"ES.. OLLl\' IER et G_j.STA \11'. Clé Médical des
B .-du-Rh.. Séance du 5-4-45.
96. Utilisat ion de l' é lectroèchos dans le traitement du pithiati sme
en mili eu militaire · OLI.I\iER et i\10UR &,". Clé Médical des
B.·dlt-Rh. Séance du 5-4--1-6.
9ï . L 'exp lora tion psychiqu e sou s narcose - OLUYlER. Cüj Méâical
des B.-dtt -Nft.. Séance du 2-'-5-46.9S. Etud e analytique dt! l 'é le-c tro-cncépha log ramm e au co urs du
traitement par l' é lectro-choc. - CORl\"[L, OI"Ll\ïER, G .-\ST.-u .: n
et C .'\ I:\'. l u. La Gazette d es Hopitaux de Paris, nO 16, du
,8-'\-46.
99' Traitement par l'éle ctro-ch oc chez un · mélancol iq ue anx ieux
aprè s deux tentati ves de suicid'e don t J'une a provoq ué un e
fracture du rachi s. Guérison san s nouv eaux incid ents traumati q ues (a vec prése ntati on du mal ade - OLLl\·IER. Clé M édicale des B.-du-Rh. Séan ce du 1-6--1-6. Obsen ration in. Md r.
seille M édical.
100. Etude é lcctro-encépha lographique de la nar cose, par les barbitu riques récent s (pent hota l ou 24$ HP et Amytal ) - CORNU., OLUVIER, G_-\STAUD ct C.-\IN. 4-1- e Congrès des Médecins
Alién istes el N eurologistes d e France et des Pays de L ,m -.
g ue Frallçaise~ G enève~ Lazr.smm e 1946.
101. A propos de 100 na rco-analyses - OLLIVIER. -I--I- e Cong rès des
Médecins Aliénistes el Neurologist es d e Fran ce et des Pays
d e Langu e FraJlfai;e, Gen J.·e, La.uJallll c... 19-1-6.
�102.
58 _
Aspects encéphalographiques dans
la dé mence préc oce - Ro-
GER, PAILLAS, OLLInER et CHARPI:-i. 4-1- c Congrès des Méde-
cins Aliénistes ct Neu rologistes de Fra1lce et des Pays de
Langue Française, G enève~ Laltsa1llle~ 19-1-6.
103 · La narco-analyse; possibi lit é nouvcl1 c en psychiâtrie infantile - CORXIL et OLLIVIER. Publica tion du Comité de l'Enfauce Déficiente d es B. -du-RIt .; 1946.
10-1- . T roubl es de compo rtement d'allure co nfusiono -oniriquc symptomatique d ' un complexe d ' Œdipe _ OLLIVIER . Publication
du Comité de rEnfance Déficiente des B .-du-RIt. ' 946.
105. Etat maniace-dépressif avec léger affaibli ssement intellectuel
chez un artéro-sclorem ancien s pécif iqu e - CRÉMIEl;X et
Ou.lnER. Comité 111étlical des B. -du-Rh .; séance du 17-1-4ï.
106. Sur un cas de P.G. juvénile, échec de la péni cill othérapie OLLI\'IER et CHARPIX. Comité Médical des B.-du-Rh . Séance
du 1 ï-I -.J7.
107 . Aspect de la sélection psychiâ trique da ns l'a rm ée - OLLIVIER.
Comm. Sté Médico-Psych ologiq ue, séance du 10-3--1.7 .
108. :M odè le de casque semi-automatique à é lectrodes fixes pour
électro-choc _ OLLIVIER. Co mm. Sté Médico-Psych ologique..
séance du 10-3-47.
log. Le contrôle E.E.G. de convul soth érapic à propos d'une nouve lle série de cas - COR ~II.. OLUVIER ct GAsnC"D. Comm. à
la ..\" LVe S ession du Congrès d es Médecùis Aliéll-istes et
Ne urologistes de France et des Pays d e Langue Française..
N iort .. 21-26 juill et 19-1.7.
Professeur :
OHAIRE DE ,P ARASITOLOGIE
A grégé: 1. RANQUE.
1. SAUTET.
Actio n des lIltra~ s ons sur les œufs, larves; et n ymphes de Cu licidés
(J . SAUTET, G. LEVAVASSEC"R et J. V UILLET). C.R. S oc. Biol.
CXL .. 19-1.6, page 6.J1 .
Recherches chimiques dans les helminthiases ( M. ISRAËL). Th èse
M nrseille 19-1.6.
L es récent es convent i on ~ sanitaires in ternational cs en face des
d a ngc!"s aérien s et mariti mes (J. SA üTET). Au. Hyg. PuQ.
/lld. et Soc. XXIV 1946, p . 202 .
Action sur l.cs l arvcs dc mou stiques d ' un e suspen sion pure de
D.D.T . obtenue par les ultra-sons (J. SA UTET, A. AUDDUIN.. G.
LEVAVASSEUR et J. VVInET). CR. A cad . Sci en ces CCIV,
19-1.7, p. 66.
Apparitio n soudaine de macroconidi es ch ez un Sabouraudites g ypSt1US en pleine tran sformation pl éom orphique. Ann. Paras.
XXI, 19-1.6, p. 33 T.
Les ultra ·sons sont-i l s appelés à j o-uer un rôle dans la lutte contre
le pa lu di sme? (J . SAUTET). J1féd. Tr op. ,V II, 1947 , p . 260.
�-- 59 _ _
Act io n bio logique des ultra -sons sur les culicidés (J. SAL:TET, G.
LEVAVASSEUR et J. VeILLET). Rev.Call. Biol. V I , 19-17, page
179,
Acti on d e d ivers fact eurs phys iques et chim,iques sur T rialoma
intestans (J. S .WTET, ~I. B RIDE et ::\1. F. d ' ORTOUJ. il/éd.
Trop. VI , 19-16, p. 301.
Sur la thermogénèse des P oecilothermes ( L. CHAllBOST et E . CALVET]. C.R. A cad. Sciences CCXX r IT , 19-16, p. 51.
L e rôl.e des tiqu es da ns l a transmission des ri ckettsioses humaines
(}. R.\l'-;QljE), .i/arseille II/ éd. LXXXIV, 19-17, p. 548. ,
Etude clinique ct ép idémio-Iogique du bou to n d ' Ori ent (J. R'\~
Q I;E)~ Mars eille Aiéd. LXXXllI, 19-16, p. 318.
L'a ctua l ité médicn)c en patholog ie exotique (J. SAUTET), rub riqu e
an a lytique. Arch,i'i..'. il/éd. Gale et Colon. t 947'
Action réciprC<lue du staphy locoq ue dore et du .1JicrospOTulJl leli.
n e /lIll .. d 'un e part, du Bacille pyocyan'ique ct Microsporum
feliuetlJJl.§ d 'autre part , C il cul turc su r mi lieux solides. (J.
R-\..'\Qt;E). C.R. Soc. Biol. CXL, '946, p. 65 ..j..
Des variat ion :; m orphologiques microscopiques de::j Derm a tophy.
te s cult ;yés sur la mes dans des con dition s biologiques appa·
remment id entiques (J. R A.XQliE, J. SA.UTET c t J. V t;:ILLET).
C.R. S oc. lJiol. CXL, '9-16, P.
CHAIRE >DE PHARMACODYNAMIE
ET MAllElR:E MEDICALE
Professeur: .Fernand MERCIER
A ssistant: Jacques MERCŒR
Clt ef d e trava ux: Pl" J. D ELPHA.UT
Fernand :!\[ERCIER
L a spartéine, médica ment ocytociquc
un e
n ouvell e utili sation d ' un alca loide quasi-centenaire. Rapport à la Société de Pharmacie de !li olltpellier) séance du
23 juin '94 7'
F ernand ~'I ERCIER : La spartéinc, un gran d médicament méconnu.
Masson, é d;t e t! r~ Paris (sou s presse).
F erna nd IVI ERCIER et Jacques ~lER CIER. R emarques à propos de
l' action d u campho-sulfonate racémique de potass ium sur
l'intestin isolé. C.R. Soc. de Biol..§ 1947, t. q l , p. 502.
Ferna nd l\'IERCIER, Albert LESP.-\r.XOL ct J acque s l\IERCIER. P ropriétés p harmacodynamiques de deux n ouveaux succédanés
synthétiqu cs de la m or ph ine. Toxicité ct effets généraux.
C. R. Soc. de Biol. 19-+ 7, t. 14 1, p. 500.
Fe rn and l\ [E.R.CIER , Albert L ES P.-\ G~OL et J acques ~IERC I ER. Proprié· ~
tés phar macodynamiqu es d e d eux n ouveau x succédanés synthétiques d e la mo rphine. Action analgésique, accou t u mance, action sur la g lycémie . C. R. S oc. de Biol., 1947, t. 141,
p. 820.
�- - 60 -_
F e rnand ~IERCŒR et
Jacques
~H"-RCIER
..
.- A cti o n du camph o- sulfo-
nate racémique d ' ammon ium a dmini st ré chez le ch ien, par
"oie sous-occipita le. C.R. S oc. de Biol ... '9-lï, t. -14' , p. 822 .
F ernand :. r ERClER ~ ..\lax :HO L:SSEROS et Jacq ues ..\ fERCIER
Note
sur un e acétyl.choline de la série cyclohéxanique. Com. à
la Sté de PlwTJnacù: de Mont pe!li er .. séance du 30 j uin '9 . 1) F e rnand )fERClER, :'Irax MOtj SS ~:RO!\ et Jacqu es ..\lERc IER : A ctio n
antispasmodiq ue de quelques dérivés benzylés de l'aminop)'r idine. COll/ill. à la Sociét.é de Pharmacie d e Montpellier ..
séance du 30 j Uli n 19-47E . LE'"Y- SOU.L , F_ }:IERCIER ct A. R F.:o.n.lXGER
Sur une n ou vell e
a ssoci atio n ocyt ocique-analgési que. Bull. M édical, juin 19-4 7E. LEn"-SO L\L, F. J\[ERCIER et :1\. R El\lLISGER : Etude pharmaco~
logique ct cl iniq ue d'une nouve ll e as soc iati on ocytoci qu,·.
analgésique. Aue.l'tlu}sie et AUlllgésie J 1 9-i6~ 1 9 -1- 7, t. 6, p. 61 ·
Jacques ::\IERCI ER Rem anlues sur une soi~di s ant réaction colorée
de l'acide c amph o~ s ulfonique . Co m.· ;\ la Société de Phar~
made de Montpellie r, ~éance du 2 déce mbre 19-1-6.
j "cq ues ::\ [.ERCIER : Action de deux se ls org-a niqucs de li th ium
su r la d iurèse et l' él iminati on de l'acide urique chez le
la pin. C.N . Soc . d e Bio!', 19-1-7, t. J-I-I, p. -1-9 1.
J. B..\L..\i\SA.RD et Ja cques :.\JrncIER : Le K inké liba de Kita. Méde cine Tr oPicalcJ 19 U, 1. i, P· 1238-253·
T HESE SO UT ENUE
P aul
Contribut io n à l'étude pharmacologiq ue de
qu clque.3 déri vés para sympathicomimét iques des uréthanes.
Th èse D oct orat d ~ Univ('r 5 it é (Ph armacie) , :.\ rarseille , mai
1947'
I3ROU ILLOT :
THESES ET TRAVAUX EK COURS DE P UBLICATIO N
J acque s :.\I ERCrER : E tude pharmacologique de quelques dérivés
métalliques de l'acide campho-sulfonique racémique de
R cw ald. Thèse de Doctorat d ·Etat e n Pharm acie (sous
presse).
Jacques ::\fERCIER : Sur le5, d osages chimiq ues de " ad rénaline.
D octorat d' Etat en Pharmacie (2° thè ~ e).
Loui s RICH:\ l"D : Contributi on à l'étude ph armacodynamiq ue de
qu elques déllivés hydrogénés synth étiques de la papavérin e,
Thè se de Doctorat d ' U ni\'ersité (Pharm acie) (so us presse).
�61 -
LABORATOJoRE DE PHYSIOLOGIE
Professeur: G.
) rORI ~
Chargé d'Agrégation: V. DO :\':\'ET
G. :\JORIX :\ I édul1o- ~ urrénal c et régulation thermi q ue 1 L Act ion
aclrénalin o-sécrétricc du fr oid. R e"''Ile Ca llad. de Biol.~ 19-1-6,
t. ; , pp. 388-399G. ), !ORIX :J.l€d u llo-surrén alc et régu latoion thermique TI I. Thermogén èse de réchauffement en l'abse nce d e sécrétion adrénaliniqu e. Ibidem (sous presse).
G. i\ lORli\ Donn ée s expérimental es re latives a ux ce ntres m oteurs
corticaux. Arch. il/éd. Géll . et Colonia le.} ' 9-16 ; r. 23, p ages
'57- 16 5G. :.\IORIX ; L'exploration électriqu e du cortex cérébral. Principes
ct rés u ltat s. COIlf. S oc. ilIédeciue Marseill e, 2-J. avril ' 94 7G. i\ fORIK e l V. DOXXET : Sur les caractère s et l'o rgan isation central e de quelques réaction s statiques e t pos turales chez l e
Rat. C, R. Soc. Biol,.} 19..t.ï ; t. 141, p. 41)6·
G. :\ IORD; ct V. DOXl\l,:T Su r- les modi ficati ons de la réacti on du
saut à cl ochc-pi c&:i pa r la destru ct ion du cortex m oteu r chez
le Rat. I bidem.} 19";'7 ; t. ql , p. 30).
G. ::\lOR1~ et V. DO~NET
Hom ologies des réa cti ons d e soutien ;
postura les et d 'adaptation statiqu e chez les chiens privés
d 'un gym s ~ igm o ïd c et à cord ons méd ullaires postér ieurs
sectionné s. X Ve R éunion A ssac. des Pltysiol. Toul ouse.}
lï-19 avril 1947·
G. ::\IOR I~ et V. DOi\xF.T
Existence de troub les du type cérébelleux (retard et hypermétri c) cbez le ch ien à gyru s sigm oïde
détr uit ou à cordons médullaires postérieur s secti onn és. C.
R. Soc . Biol. A/orseille) l e 14 a vril 1947.
G. ::\rOR1~ et V. DOXi',ET ::\(odificatÎons d es réactions statiques ct
postural es après section des cordons postéri eurs de la moëlle épin ière chez le chi en. Arch. des Sciences Physiol. (sou's
presse).
Sur les voies afférentes
G. 1\.fOR1~, V. DOX~ET Ct :.\1. A UBERT
médu llaires d es réactions statiques et pos tural es abolies
par b. d est ructi on du gY i"US sigmoïde ch ez le chie n. C.R .
Soc. Bi ol.; 19-+ï j t. I.,p, p. -l9-l.
G. ::\fORIX et H. GASTAUT
~ ouveaux fa cte urs de production et
d ' inhibiti on de la rigidité ,de -décortication ch ez le cbien .
c.R. S oc. Biol., 194ï ; t. I.P, p. 50ï·
G. :.\ r O RI ~ et H. GAS,T .H.!' T : l\Iéca nism c ct signification de la rigidi t~ d e d éco rt ication chez le chi en. XVe R éu uioll A ss. Phys .
Toul ouse J 17- IC) avril 1947 '
G. :\ rOR1X et H. G .-\STAyT et J. c..UN : L es fonc tions cort icales dan s
Félect ro-choc. Hiol. iII éd. , . 1946 j t. 35, pages 22 1-238.
G !\ '10RI ~, H, G .-\STAl'T et J. CAl:\' Suspension des f a nerion s postura le e~ statique du cortex: cérébral aprè s électro-choc chez
le chi eu. C. R. Soc. Biol . 19-1i . j t . I.P, p. 29 1.
,
�-
62 -
THEiRAPEUTIQUE ET HYDRJOLOGIE CUNIQUE
J. PrERl (Professeur s ans cha ire).
A g régé : VAGl:E
Professeur
Syndrome cerebelleux atypique (avec présenta ti on de ma l ade). En
collah. avec :oDL PEDIXIELLI et Pr\ ~ ZA 1\I. Co mité Jl1 éd. des
B .-dtt-RIt . .J séance du 29 no,,_ 1946. M arseille M édical.
Une cau se rare d'an émie. En calla b. avec M. PA:S:ZA~"1. Co mité
Jl1éd. des B .. du-Rh., 5 mars '94ï · Marseille M édical.
N uméro spécial d'Hydrol ogie du Sud M édic a l, so us la direction
du Pr. PlERl, 30 avril '9-1). L e )'l édecin Pra ticien en présence d es ressources thermal es dan s le s affect-ion s de la
peau .- t des muqueu ses, pages 1° 5-11 2 .
La fièvre boutonn euse et le s fièvr es exanth ématiques en ppsologi e.
Communication aux: J ourn ées ),fédi cal es i\l éditerra néennes
de ~ i ce, 24 mai 19..J.ï. L e ~léd ec ill Fran ça is 194ï , n O li, p.
2 5i- 2 53
N ommé membre de la Société d e Thérape utique de P a ri s.
Pr. VAGl; E
Ind icati ons thermales dans les ma ladie s du foie et
d es " oies biliaires. S ud. tl/éd. el Cft ir.) 30 a nil 19-1-7'
Prof esseur agrége : R ECORDIER
Septicém ie aigue à staphyl ocoques. P a rapl égie brut~lc avec
effondrement d e DS D6. Lamin ectom ie ct exten sion continue. Guéri son actuelle de la septi cémi e et d e la paraplégie.
(J. 1'I oi\"GES et A .- ~I. RECORDIER. J.-E. PArtLAS et J. MARCORELLES) . Société M édicale d(!l.~· H ôpitaux d e Paris, 15 novembre 19-1-i'
.
Polyradi culanévrite avec di ssociation albumin~-c)'to logique à forme acrodynamique (A.ivl. HECORUIER, J. BO UDOliRESQlJES et
H. S.-\RI.ES).
Comit é M éd·i cal d es Bouches-du-Rhône"
6 déce mbre 19-1-6.
Un énorme spondy}olisthésis (A.~I. RECORDIER ) H. S .<\RLES ct Ch .
GRl:\1A iJD). Comité M édical des B ouch,cs_dll_Nltôu e" 6 décembre 19-1-6.
Obse rvation et contrôle d e la guéri :ioll rapid e d'un abcès pulmonaire par la pénicîll othérapie g éné ra l e e t endobronchique
(Ch. l' l.-\TIEI, A.-l\r. RECORDIER , Ch. BRAHIC et A. BARBE et
~r. TRISTAM), S ociété d e Médecin e d e A1arseille ~ 12 décembre 19-1-6.
~Ialadie d ' Addi son, suivie, depuis vi ngt m ois, après implantation
d e désoxyco rtico-stérol e (A.~r. R ECORDlER et E. REBOCD) .
S ociété d e Médecine de Mt1Tsei lle~ 12 d écembre 19-1-6.
O st éopathie d e carence au cours œune cirrhose. Amend ement
symp to matique par traitement vitaminé (F. PETIT, A.l'!. RECORDIER et H. PA'{AN ), Comit.é M édical d es B OIIChf!s-du-Rh."
21 février 1947'
Le s surcharges calciques dan s les o stéopathies de famine (A.l\IJ.
RECORDIER et H . P AYAN ), Sociét é d e M édeciue d e Marseillê"
13 mars. 1947.
La locali sation des abcès pulmonaires et leur traitement, par les
instillations endobronchiques de pénicill1ne (C h. !\lATTEI,
�-
63 _
A.M. R ECORDIER , l\1. TRISTA NI et A. BARBE), Sud M édi cal et
CJtiTUTgicdl~ 3 1 mai 19 . 11.
K ations pratiques et actu elles sur la pénic illine (Ch. MATTEI,
A. JI. RECORDlER et G. JOU VE) . Sud Médical et Chirurgical,
3' mai 1947ME~lOIRE3
I NSPIREES.
Mlle G. CI\UDItRE, Contributi on à l 'ét ude du syndrome de LaurenCe - Moon .. Bardet - Biedl. A propos d'un e o b~e rvatîon
(Thèse d e Marseille ).
1\1. LOGos, le tabès polyarlhropatlziquc (Th èse de Marseille).
Mme P OLI. . Calcithéra pie des ostéopathies de carence (Th èse de
Marseille}
Mme A. RE!lOl"D, la f ièvre à phl ébotomcs d an s la régi on marseil laise, sur l 'épidémie de l' été 19-J.4 (Tltès e de Marseille).
P. T ARDlE liX.. Contributio n à l'étude de l'associa t ion d e tuberculoSe et de sup purations pulmonaires (Thèse de Marseille) .
1'1. UHLER, Artérites cé rébrales e t artérites de!,! m embres inférieurs
conc om itantes (Thèse de J11ar~·eille).
Docteur H. PA Y.-\K , la part des pro cessus calciprives dans le synd rome d e L ooser - Milkman - D ebray. Etude cI;nique et
physio-pathol og iqu e à propo!'j de onze observations. (Prix du
XXVe Congrès de Médeci ne) Faculté de A/arseillc) janvier
' 947).
Etude an a tomo-clinique d'un cas de panmyélophtisie, Marseille
Médical, 15 aOÛt 19-16.
Le problè me d e la leucémie aiguë à mon ocytes, Marseille Méd.)
15 août 1946 (av. J. GUÉRIN, ABIGKOLI et GASTA.UO) .
Le traitem en t des anémies gra~'es , Marseille J1féd., 15 août 1946.
Sur une splénomégalie chez un tubercul eux, Marseille M édical ,
15 août 19-16 (P etite C linique)
L a tran sfu sion intra-stern a le, J1Im'.l'cille M édical) '5 a oût 1946.
Cinq cas de calcification pleural e, Comité Médical des B .-du-Rh.,
6 décembre 19-16 (av, S .<\KTAM.\RIA et J. BOYER).
De l'association tubercul ose et cance r du poum on, Comité Méd.
des B .-du -Rft. ) 6 décembre 19-+6 (av. 1\ [. L\LLE~L\ ~'D) , Marscille Médical) 15 févri er 1947·
De J'infection d an~ les k ystes aériens du poum on , Comité lIfédical
des B .-du-Rh., ju iJ1 ct 1946 (av. IV1. LALLEMA~ D ) , Jlfarseille Médical, 1; marS 19-+7De l'inté rê t de la tomographie dan s les calcif,içati ons pleurales.
Pre..ise· Méd'J 2; décembre '946, n Q 63, page 8;2 (avec SAi"T:nl~RIA ct J. BOYER).
Maladie d'O sIer - Traite ment par la P ~ nicilline - Mort par héro or.
ragie cérébro-mé ningée. Comité A/éd. des B.-du-Rh.) 17 jan- •
vier 1947 (av. ERL.-\,soE, PIERRON, ABIGXOU et D.ELAGE).
Agra nulocyt ose avec anémie aplastique sans étiologie déceIa~le
à sym pto matologi e fru ste et à évol ution m ortelle. Comtt é
lI1éd. des B .-d u-Rlt., 17 janvier 1947 (av. J. BOYER).
�-
64 _
Rét'iculo-hi stiocytose maligne monomorp he à forme spléno-ganglionnair~, Comité Méd. ties B.-du-RIt., '7 janvier '947 (av.
H. GAsneD).
La fièvre chez les cirrh otiqu es (Clinique Médicale. Le Concours
Méd.~ 22 mars 1947.
:\faladie mitrale au cours d ' un e sepl-icémie à Strèptocoques hémolytiques, traitée par la pénicilline. Bull et !l1 ém. S ociété
fI/éd. des Hôpitaux de Paris" 2 ma i 19-17 (av . ERLANDE, P IERRO~, A. BIGi\"OLl et DELMGE).
Un rhu matisme linfccticux. Presse .'IIéd' J 17 mai 19-\.7, n O 29, page
332 (Petite Clinique).
Un a spect anatomique de s spl énopat hi cs cirrhogèncs, la réticulafibrose modu Jaire de la rate. Presse Méd. nO 33, 4 juin
'9-11, p. 370, 371 (av. H. G.-\ST.J,. liD).)
L 'é rythropo ièsc dans les érythroblastes chron.îques de l'adulte,
AUlloles J1!édlcales~ sous presse (av . H. G.-\ STAUD).
La. syphilis vertébral e, Marseille Médical (som presse) , avec J.
BOYER.
Complications rénales de la fièvre bouLOnneuse. Société ilftJdica!e
d es Hopitaux d e Paris~ sous presse (avec P. CAS.-\NOVA).
L a tubercul ose pulmonaire chez les gastrect omi sés , Presse Méd.,
sou s pres se (avec R. HL"GliET).
Les splénoméga lies hémolyt iques, Aunoles de Médecine) sous
pr esse (a vec H. GAST.U:D).
Conférence à la Société Médi cale des H ôpitaux d'Alger : La l eu·
cémie aiguë à monocytes (mars 1947).
Confére nce aux Journées l\'fédical es méditerranéennes: La fièvr e
boutonneuse et les fièvres exa nth ématiq ues du littoral médi·
te rranéen, Nice, mai 1947'
Professeur agrégc
A.X
JOUVE
La circulat ion de retour au cours de l'Insuffisance ca rdiaque.
Conférence Sur les Actualités carditJlogiqucs illterllatiollales~
Paris) ma i 19-1-7'
Données actuelles sur la séméiol og ie des affection s mitrales , Afar.
seille Médical) 1er janvier 19-1-7.
L a form e instable des rythmes de haute f réquence aur iculaire (en
coll. avec M . DEL.UGE et R. BO USQUETj. Acta Cardiologica
.2 : p. 27, 1947'
L es Dérivat ions précordiales: L' exploration systématiq ue de l'aire
p récordiale en électrocard iographie clinique (en coll. avec
J. P IERRON et J. SE~"EZ, BAILL1~RES-, 1947.
L 'électrocardiographie. Bases Th éo riques actuelles, Biologie et
M édecine, n O 2, 1947'
E tude critique des mensuration s radiologiques du cœur (en coll.
avec ]. ESPIKAS), Gazette Médicale de France (sous presse).
3" THES ES I NSPIREES ,
~I
ALBOU Y.
· 9~7·
Contribut ion .à l'étude du cœur des obèse s, Marseille
�Rapport
sur
65 _
le
fonctionnement
de l'Institut de Médecine et de Pharmacie Tropicale
au COu rs de l'a nnée sco laire 1C) ~ 6-19 -t7
1. -
ETAT D' AVAXCE \IEl\ T DES TRAVA UX .
Les travaux d e rem ise cn ét at so nt dan s l'ense m ble à peu
près terminés. 11 ne reste plu s guère à as surer q ue q uelqu es réparati ons de peu dïmportan ce : gouttières d éfec tu e uses , fonction nement des chasses d'cau, évacuatio ns des é\"iers et to ilettes. P a r
com Te le chauffage cen tral est à rrJ't'ise r pOur une part dans la
part ic déjà en fonctionn ement : rez-de-chau ssée et sou s-sol j po ur
l'au t re p3.rt , ce ll e qU'! per m et le c hauffage de l'étag e, il est à
re prendre en ti èrem en t, ics r a d iateurs ayant été brisés par le g e l,
l'hiycr dernier, au m o m ent où le.:; fenêtre s d e l 'établi ssement
n'étaie nt pas en cor e \'itrées ct où un essai d e c hauffage devant
êt re effectué, i l n' a\'a it pa!i été poss ible, a u moment où le froid
a brusquement sé vi d ' éva cuer l'eau des condu ites , fa ute de F e~\Î s
lence d ' un robinet de purge da n s le sy stèm e d e canali sation d u
chauffage central l Il Y a d onc li e u de remplacer tous l es r adiateurs de l'étage qui sont .inu ti lisab les par des radiateurs. à ailettes,
Un d evis es t act uellement établi par 1\1. BOXi\\'f:RO, constructe ur,
et soumi s à l 'appréciation de :.\1. rarchit ectc R-\RT. Ain si qu e je
l'ai exposé à :.\1. le ccteur, une so mme très importan te d en a être
cng<lgéc po ur cette réfection du chauffage de l'Institut, somme
à engager dè ~ que le m ontant des f rai s sera connu. :M. le R ecteur
a b ien vou lu m ' in diquer qu e l'avan ce des dépen ses p ourrait ê tre
faite Sur les ré serves de rUni versité. Il est pr obable que ces
d é p en ses seront , par la suit e, pri ses e n com p te par le ~erv i ce de
la Recon struction , d 'a près les ren seig n em ent s qui m'ont été d on n és par l'arch it ec te et que rav<lnce de Flin i\'c rs ité pourra ain si
êt r e remboursée rnpidem ent.
Il. -- E XSE ICè\EMEXT DE L ' IN STITUT.
Uens cignem ent pré parato ire à l'obt enti on des dipl.ôm cs de
m édecin colonial et de pha rmacie n colon ial a été d onné
a) P our la br a n ch e m éd ical e du 13 jam'i e r 19-1-7 au 7 mars.
h ) P our la b ra nche pharrrace utique d u 27 janvie r au 7 mars,
de P harma cie et dans l es h ôp itau x et le s cliniq u es ont eu lie u,
co mm e prévu , dan s les hôpi tau x, A ces de ux po in ts d e vuc, pas
de difficultés.
L es conféren ces ont été fa ites, tant à l' l. :\ I.P.T . qu 'à la Faculté de Ph arm ac ie et dan s les hôpitaux et les clin iqu es ont e u
licu , com m e prévu, dans les hôp itaux. A ces deU'X points d e vu e,
pa s de diffi cult és.
P ar cont re, l es travaux pratiq ues se ~o nt passés à l'I~ s titut
dan s d es condition s m atérielles fàcheuses, par suite d e l ' m sta ltat ion encore précaire de s locaux, du m anque d e ch au ffa ge, de la
destruction ou d e la perte d'une partie des planches mura les, d es
5
�-
66 _
préparatio ns types et d e la diffic ult é de recons titu er les stocks
en produ its d ' a nalyses, en écha nt ill ons entom ologiques, en la me s
de san g parasité, en sérosités path ologiques.
Il sera poss ible de faire mie ux l'an p roch ain m ain te nan t que
vient d'être f ra nchie la pé riod e la plu s d î ffic il ~ que l' I. :\LP.T .
ai t cu à vine.
Les auditeu r s qui Ont suivi l'ense igne ment d e l'In st itut ont
se mblé lui pe rter plus d'intérêt q ue leurs préd écesseurs immédiat s j plu ::; d 'ass iduité ;!u ssi,
Etai ent inscrits
A la secti on m édecine : J 5 candidats.
A la sectio n pharmacie : 18 ca ndidats .
soit a u total , 33 candidats cont re 15 l'a nnée précéd en te. T ou s ont
obtenu le nombre de poin t s uécessa ires à l'obt enlÎon du t itre de
m éd ecin ou de ph a rmacien co lon ia l.
III. -
SlTUATIO"i BUDGE TAIRE.
L es crédi ts affect és. au fonct ionnement d e l'In stitut n'o nt pa:;
été enti èrement épuisés. Il ne s' agit nullement d 'un excéd ent d e
d otation m a is d es difficultés rée ll es qu e l'on éprou ve à obtenir
les r éparat ion s dont a besoin le m atériel techniqu e d'en seignement. Plu s de 60 micr osco pes à r évi ~e r, soit p at s uite d ' u su r e d es
crém aillères, art icu lati ons, etc ... , so it par suite du bri s de s lentilles des obj ectifs o u oculaire s m a nipul és m aladroitement par les
tra\ra i!1 cur s. U n épi sco pe à remettre en état ct d on t u ne partie
des pièces essentie ll es ont été détruites du fait de l 'occupati on
des locaux par des étrangers, ctc."
L e j ou r où la possibilité se ra off ert e d'effectu er ces remi ses
en état d e fo ncti onnement, les. su rp lus budgéta ires actuelsJ dont
il nou s faut garder constam m ent l a libre d i:Jposition pour le ca s
où les fourn isseurs se m on t re raien t d isposés, d u j ou r a u lendemain , à accepter nos comm and cs , seraient trè & en d essous d es
crédits effecti ve ment exig ibl es.
IV. -
PERSO NN EL.
Il est prévu au budget une secrétaire lab orantin e. D epui s des
moi s, le ' di recteur, privé de t oute a id e p our la tenue à jour d e la
bibliothèq ue, d e la co rrespond ance est da n s l'obl igation de fair e
t ou te la besogne lui-mê me. Il n'a pas to uj ours la possibili té de couri r les fo u rn isseurs, de taper à la mach ine les comma nd cs, de
régl er les quest ion s d e sen ·ice cou rant a vec le Sec rétaria t d es
In stituts et de répondre aux d e ma ndes verba l es d e rcn séig nem ent s
adressées à l' In stitut . Un e secréta ire est indispensabl e. Nous n'en
a uron s jamais une à d em eure, en rai son de la médi oc rité de s
émolumen ts . Il nous faudra nous, contenter d e jeun es fille s peu
fortun ées, préparant des examens universitaires et s'e~ pressant,
dès leur r éu ssite, de quitter l ' In st itu t. Cette façon d e fai re est un
pis-a ll er regrettable que nous n'a \'on s a ucun moyen d 'évite r pour
le m om en t,
�V. -
67 -_
L I ST E DES T RAVAUX SCIE :\i T IF IQUES.
J. .---: ~ ction d es ult ra-sons sur les œ ufs, l arv es ct nymp hes
de CUhClclcs (J. SAUTET, 1- RAXQl:E, G. LEVA S S H~ et J. VLlU.ETj.
C.R, Soc. Biol. CX L 19~6J p. 6.p.
2. Rech erc hes chimiques
T hèse :\ [arscill c 1946.
SUT
les helmi nt hi ases (:\1. I sraël),
3· - Les récen t<·s con ventions sanita ires in te rnational es en
f2ce des dangers aé riens e t maritim es (J. S . \ l,;TET), An . Hyg. P ut.
Incl. et Soc. XX IV 1946, p. 2 0 2.
4. - Ac tion sur les la rves des m ou sti q ues d ' une s u sp en sion
pu re de D. D. D .T . obte nue pa r les ultra-so n s U. SA UT ET , A.
A l,;DOUIX, G. L E\'.-\ SSEL'R et J. V v ILL ET). CR. A c a d . Scie n ces (c.e.
T. V., '9-1-i , p. 666.
5. - Ap parition soudai ne de m acroconid ies chez un Sabo urodi tcs gypseus en pl ein e tran sformati on pl éomorphiq ue. Ann. P aras . X X X 19-16, p. 33 1. (J. S.-\ UTF.T, J. R-\\"QliJ:: et J. V CIT.LET).
U. - Act ion s réci proqu es du Staphyl ocoque d o ré et du :.\hcros porum fé l in eum d ' un e pa rt et ùu bacill e p yocyan ique et 1\1.
fé li né um d'auJ re pa rt, en cul ture sur mi lieux sol ides . (J . R-\XQUE) .
C:R . Soc. B io l. CXL )J o 1 17- 13, p. 65~ -5 5J 19-1-6.
7. - D es variation s morpho logiques des dermat op hytes cul ti vés sur lam es dan s des cond ition s apparemm ent identiq ues (J.
S_-\ UTET, J. R -\xQl' F., J. VUlLLIT) ibid. CXL , p. 656.
3. - Les u ltra-son s so nt-il s app el és à jou er un rôle clan s la
l utte cont re le pa ludi sme ? (J. S .-\ li n~T ). !lféd. T rop. VI/ Il , 19-1-7,
p. 260.
9. - Acti on biolog iqu e des ul t ra-son s sur les culicid és (J.
S. \ u'TET, G. LEVASSECR ct J. V C1LLET). R e'iJ. Cau. de BiologieJ VII
19-1- 7, p. 179.
10 . Acti on d e divers fa cteurs p hysi ques et chimiq ues sur
Triat oma infeJ'üm s (J. SA UTET, !\f. B RIOZ c t :.\1. F. d ' ORTOLl) Méd.
Tr op. VI, J9-l6, p . 30 1. '
11. Sur la thermogènèsc d es pocciloth c;rm es CL. CaulllOSST
et E. CALYET) C. R . Acad. Scieuces.
12 . E t ud e clini q ue et épid émi ologiq ue du bouton d ' Orien t
(J. R I\XQuE) . .Uo rseille M id. LXXXIV 19.t6J p. 3 13 .
13. - L e rô le des t iques dau s la t ransm iss io n des ricketts ioses huma ines (J . RA XQ1J E) Marseille Méd . LXXX LV, 19 . 1-7 , p. 54 3 .
14. - L 'act ua lité médica le en pat ho logie exot ique (J. S.o\t.i TET)
rubrique ana lytique (A rch . lIféd. Gén ct Colu. 19.t7) .
�_
68 -
Rapport sur le fonct i onnement
de l'Institut Régional d'Education Physique
au cours de l'ann é.: sc olai re 1946-47
A pa r tir du 1er janrier , !'Institu t a été dirigé par ~r. l e P rofesseu r R OC::IE, )1. )fARH\"ET, P r ofes!ieur d' Educat ion ph ys iq ue,
a co ntin ué à a~surc r l a D irection t echnique.
I N SCRIPT I OX S. - 46 élèves se soot fa it inscrire pour sui\' rc les cours.
L es jeu nes fi ll es ont été plus n ombreuses q ue les jeunes gens
qu i, étan t d on né les co nd ition s excepti onn e l les offertes (bou rsiers compl ets), ont pré fé ré prépa rer leur s examens a u C. R. E. P. S.
d'Aix.
FREQ U E N TAT IO N . - Bonne da ns l'ensemble. L'appe l a
été mainte nu pou r tous l e ~ cours·
P our la p rem ière fois, de puis le f on ctionn ement d e l' In stitu t
des séan ces de natatio n ont eu lieu le vend redi soir, à la pisci ne
d'Aix. De ce fait, aucun ét udiant, lors des exa mens, n 'a été élim iné à la natation (épreu\'e élim inat oire).
EX A.J.\ I E~ S . L ' Instit ut a pré paré a ux examens et concours
sui vants :
I. P rofessorat d'E. P. ct entrée à l'E cole No rmal e
Supérieu re.
2 . }'f o n i~ora t d'E .P. et ent rée au Collèg e Nat ional.
R ésu ltats : P rofcsso rat Ife partie : 3 ca nd idats sur 6 ont été'
déclarés admissibles; 1 a été reçu à l'E. N .P. E.S.
P rofessor at 2e pa r tie
2
candidates prés.entées,
1
admissible.
:Monit orat : Ir C partie : , candidat prés enté, reçu a u Collège
Na tion al; 5 candidate s prése ntées : 3 reç us au C.l\- ., do nt Mlle
C.nHAL.~ .. 30 sur 80.
1Ionito rat, 2 11 par tie: ' . candidate présentée. Admi ssible.
SP ORT S. - Il n 'a pas é té possibl.e de donn er, cette année,
une g r ande im porta nce a ux a ctivités sportives qui avaient porté
l' I :R.E .P . su r le pl an nati ona l Fan dern ier. Un règl ement de l' O.
S.S.U. lim itait strictement la dél ivrance des licences aux étudiants d es I nstituts.
~ IATER I EL - T ER RAI NS. - Le petit matériel mobil e laisse
à dés irer. Nous n'avons pas de crédit s pour l'achat de ball o n~ , de
ba lle s, de poids, etc.~
Les tcrrai ns qui ne sont pas entrete lUS sont dans un état
lam entab le. .
�-
69 --
BI BLIOTHEQlJE. - Aucun liv re nouveau depui5 cinq ans.
P as de revues scienrif.iques et sportives. Un gros effort à tenter
peur pallier à cctte lacune.
VŒUX. - Il es t à souhaiter qu e l'Inst itut d ' E.P. de l\Iar seilpui sse répond re à l'enseignement que l' on peut attendre de l ui.
Pour cela il est nécessaire q u:un budget décent lui soot a cco rdé.
l ~~
]} fau drait au ssi encourager cert ai n s étud iants de la Faculté
de Médecine à préparer une thè se imérc!,,:sant la physiolog ie en
matière spor tive .
�-
70 _
INSTfTUT MEDITERRANEEN D'HYGIENE
l{appo rt annuel
~ ur
Pactivité de l' I nstitut pendant
r an~éc
1946-.U
L ' I nstitut :'léditerranéc n d' H ygiène a quitté les locaux mis
très aimabl ement à sa dispos itio n par le Directeur Régiona l de la
Santé, rue Saint - Sébasti ~ n Ct a réintégré ses Laboratoi res à l'lns(Îlut de :.\lédecinc Colonial e au Pha ro.
A la suite de l'occupati on all em:md e, de bombardements au
mom ent des j ournées rle la L !bération, du pillage qui eut li eu
durant cette période, des déménagements successifs, un e partie
du maté rie l a été détruite, détériorée ou endommagée.
L 'îm"cn tai rc, main tenant que tout ce matériel est en ordre,
sera dressé très prochai nem ent et cet inventaire, puisque le matériel relève t:.n partie de l' Unive rs ité, en partie d e l a F aculté de
Méd ec ine, sera (! mÎs à c hacune d'elles.
L' I nstitut d'Hygiè ne n'es t pas encore èomplètement remis
e n état
w)rc s, chauffage central, etc ... , re stent à être in stallés.
En ou tre, beaucoup d e menues répa rations, trè ~ coûteuses cep c n~
dant par leur , multiplicité, doivent être effectuée s. Il n'empêt he
que rJn stitut' d ' Hygiène a rctrouyé ses locaux d~n s lesque ls il est
possibl e de t ra " aille r dan s de bonn es con d·i tions, et nous ne sau·
rions trop rem ercier notre collègue le Professeur H eck cn roth
d'a,'oir bien "oul u assu mer la très l ourde charge, en tant que
Direct eur de l' Inst itut Colon ial, de faire procéder aux répara·
tia ns de cct I nstitut.
Les cours. e n VUe du diplôme d' H ygiène on t eu lieu, cette
ann ée, de mars à juin, comme d'hah itude.
\lngt élèves les on t s uivi s.
Diver s tra\'a ux scientif iques ont été fa its dans cet I nstitut,
d om nous donn on s ci-joint le résumé .
Le D octeur B..u.OZET, Intern e des H ôpitaux, travaille. dans
not re Laboratoire à une th èse très intéressan te s ur un p OInt d e
B actériologi e d es fièvres typhoïdes,
PRL'\CIPA UX TR AVAUX
EF FECTUE S D U RA 'i T LOAXXEE SCOLAIR E '9.6- '9.7
Tra" aux de laborat oire sur l'expéri menta tion , an.:c le B. de BORDET (B, de la cOflllc luc he).
Article paru d:m s la Bi olobie Jlitlicalc (-lo pages)
ni sation contre la coque luche )).
Il
D e l ' immu-
Kote remise ~l Marseille M édical: (( Quelqu es faits expé rimentaux relatifs au baciJi e de B ordet Il .
:.\" ote remise à la Société de Biologie : 1( Action lytique des ultrasons Su r le bacille d e la coqueluche 'l ,
�_
71 _
T ravaux de laboratoire sur' l' expérimentation avec les B. des fièvres typhoïdes : (( Contribution à l'étude des va ccination s
antityphoïdiques l i (ma nu scrit pa ~ encore publié).
Rapp ort au Conseil Supérieur d'Hygiène (1 Empl oi du bromure
de méthyle dan s la dératisation d es navires. Article sur la
législat.t on des Brucelloses, maladi es professionnelles (Archi:;es d e l a Medecine du Tra'L'a il~ directeur
Professeur
SA UTET).
Mille qucsti01U d'hygiène, livre paru chez Flammarion.
DISTIXCTIOXS HO"iORIFlQUES
Commande ur de l' Ordre de la Santé Publique.
i\Iembrc corresponcl;l.fit de l'A cadémie de Médecine.
�72 _
Rapport sur l'activité
de
l'Institut de Biométrie Humaine et d'Orientation Professionnelle
Ann ée scolaire 19..;6- 19-1.7
Ll. B. H. O. P . a accomp li: depuis sa form ati on par l'arrêté
mi n is tér iel du 18 j uil let ]9-1-5, deu x t<îch es essenti elles
UnI.' d 'en se ign ement
Un e de rech erc he.
Ces d eux missions on t été menées à bien en liai son ét roite,
pour la première, esse nti e llem ent avec le Centre D épart e mental
d'OrientatÎ on d e :.\larseill c, pour la seconde , principalement avec
le ecntc>! d e R eche rche :. Scientifiques, I ndustrielles et Maritimes
de :'Tarscill e, q ui nous prête ~o n ' l a b o ratoire de P sychotechnique.
En effet, étan t d onné le budget réchJit d e l ' In stitut, celui -ci
obligé d e vivre ({ en para:;itc 1) sur di,"crs organismes, tels que
les deux cités plus haut, ainsi que sur le laboratoire de Ph ysiolo.
gie et de :\Iédccine Ex périmentale de la Faculté de l'dédecine.
De pl us, il n'a jamais pu ;1\'oir un personn el admini stratif et
enseignant qui lui soit propre, hut e de subsides suffisants.
CSt
1\falgré ces dfficultés) 1'1. B. H. O. P. a po ursuivi avec succè s
sa tâche ; c'est ain sâ qu e, pour l'année 19-1-6·..J.7, un travail int é·
re ssant a été accompli
- Au point de 'ime enseignement ; 33 ét udiants ont suivi
régulièrement les cours j ce n ombre réduit s'exp lique par le fait
de l'aI1.o ngement de la durée des études portées de 1 à 2 ans, et
pa r la réorgani sation de l'In slÎ(Ut au début de l 'année, due au
marasm e fin ancie r.
La préparat ion au diplôme de Conseiller se fai sant, à partir
de l'année sco laire 19-1-6. -1-7, en deux ann ées, seuls furent admis
à se présenter à l'exam en, les red oublants et les candidats qui ,
par dé rogation ministérielle (circulaire nO 3ï.81 6 du 31-ï--I-6),
étaient a ut o'ri sé s à accomplir l eur s étuùes en un an seulement.
Sept étudiants sc prése ntèrent donc à r éc rit ct c inq furent
admis. Al!X é preu"es orales et pratiqu es , qui avaie nt l·ieu à
Pari s, I l candid ats - admi ss ibles de cette ses sion et admi ssibles
de la précédente - fur ent lin sc rits et t ous ont été définitivement
reçus .
]) 'a utre~ réform es ont été entreprises pour relever le nivea u
des étudiants j c'est ainsi que , un exam en de pa ssage de 1 re cn 2 -'
année et un examen probatoire a vant Padmission définitive ont.
été institués.
_ En ce qui concerne sa mission. J'Cieutifique : F I. B. H. Q. P.
a poursui"i, par l'intermédiaire de M. le D oyen CORKIL et de 1\1. le
�-
73 _
Dr OLLIVIER... sa tàche de techerche ps)'c hologiq ue dans les lycées
de Marseille, à I,aqucll e un nu méro spécial de Sud lJ1édical est
consacré.
En lia iso n avec le Centre d'O rientat ion P ro fc5sionn ell e, l ' In5t'i tut a permi s au camion p sych otechnique du Centre de R eeher·
r. he Scientifique Industriell e et :\ Iaritime d e poursuivre sc s expérien ces dans le département .
E nfin , touj o ur s cn liai son a,- ec le C. R . S. 1. :\1., les. étudi ants
de rI. B. H. O. P. ont participé à l'élaboTarion de l eM:; sen so riel s
et psychot ec h r. iq ues.
I\ ou s joigno n s à notre r a p port la liste des travaux effectu és
par :\DL S CH .\CHTER-OLLIY1ER et G.-\STAUT, du rant l'a nnée 19-16--l 7,
au t itre d e l' Ins titut.
TRAVAUX EFFECTUES
AU TITRE DE L' I:\STITUT DE BIO:-IETRIE
par :\1":\1. Lucien CORr\lL ct Henr i O LJ.lVIER
r. - PUBLlCATJO:'>iS
ET CO\DJU:'>iICATIOKS SCIEKTIFIQUES
r. La Sél ection psycllÎ,-ttriqu e dans l ' Armée - OLLIVIER, Comm.
à la Ste· de M édecine du Trav ail de Pro'vellce" séance du
7-; --16.
2. Conduite d e l'expertise des recrues
mili taires au co ur s d es
épreuves d e sél ecti on - COR:'\IL et OLunER. Co nl1/!. à la S te
d e lIIédEciue du Trœwil d:! Provence, séance du 7-5--16. Ill.
Cahiers d e M édecin e du Travail" fa sc . VI" '9-\6, page 329.
3· Plan d'interrogatoire et d' ex amen médico-psycho-bio-typo}ogique systématique utilisable pour la sé lecti on psych'Îât rique
des recrues dan s l ' Armée - CORNIL et OLLIVIER. Comm. à la
St é de M éd ecin e du Travail de Provence, séance du 7- 5--16.
ln. Cahiers d.c J1/ëdccius du Tra v ilil" fasc. VI, ' 9.:16, page
4. Sur la nécessité d'une sélection médico-psych o logique ct p sychiâtrique du pe rsonnel d e la police - COR:'\IL, OLLIVIER ct
VIDAL. Com m. li. la Sté de M édecine du TTtl vail de Pr ovencc, Séance du , 3-6--\6.
5. La sél ection médicale du pers onnel de la poli ce - CORNIL, OLLIVIER et Vm-\L. Com m. àla Sté de J/édccÎllc d u Tra1.:ail de
Provence" séan ce du 1 8-6-46.
6. La sélection psyc holog ique et p sychiâtr iqu e du personn e l de
la po li ce - OLLIVIER et VIDAL Comm. à III Sté de M édecine
du Tra1/ail de Prove nce" séance du , 8-6--16,
7. Plan d ' exécu tion prati ~lue de la sé lection médico-psychologiqu e et psychi:t trique du pers onne l de la police aux éch el ons
central et régional - OLunER, P EGOl'Rn:R et VIDAL. Comlll . à
la Sté dc M éd ecine de Trava il de Provence, séance du
J 8-6--16.
�-74 _
8: La sé lection m édic(}-ps)'chologique ct p syc hiâ triquc des co lle ctivité s - CORXLL et OLLl\"IER. 6 5° Congrès de l' A ssociation Française POUT l'AV011 ce111Cllt d es S ciences, .N ice.. septe mbre, '946.
9 Epreu~'e d e test s coll ectifs écrits d 'intel lige nce" l ogique, d ' attcn nlon et œ adaptation - COR~IL ct OLLIVIER. 6, e COll g rés
de, l' A ssociatioJl Française pour r A'û'anc ement d es Sciences..
N ice, septembre 1946.
10
1/.
12,
Le s de ss in s préformés j no uveau test car~ctérologique _ OLLI VIER et PEU-FER. Comité M édical des B . du R . Séance du
' 7- I -H·
Sur la sél ection médico-p sych ûlog iqu c et psychi àtrique de s
co llectirités ._. COR:\JL et OLLI\' I!:."R. in Dé/cuse d u M éd eciu ..
j anvier 19-1-7'
Sur un n ouveau teSt caracté ro logiqu e j les dessins préformés
OLLl\' IER ct PEIFFER. Comm.. à la Sté d e .ll éd ecillc Psychologiq ue - Séance du 100-3-4 7. in Annales JlJ édico-Psych ologiqucs.} a vril '94 7, nO 4.
13. Qu clqu-:s a spetcs de la sélect ion ps)'chi:h riq uc dan s l'Armée O LLInER . Comm. à la Sté Médico-Psychol ogiq1le - Séance
du 10--3 -47. in Aunales .'l!éd ico-Psychologiqll es, avri l 19-17 ,
n O 4.
q. Condui te de l'expe rtise psychiât rique des co ntingent s' mi l ita i-
res - COR:>;IL ct OLLIVIER. Comm . à la S te Jl! édico-Psychologique - Séance du 10-3-47. iu A1l1lal(!Is ilfédic o-Psychologi·
qu es, avril 'g..p, n 4.
155, Epreuve de tests collect ifs éc rits d ' in telligence l ogi que, d'attent ion ct d'adaptation - CORNIL et OLJ.lVIER. in Cahiers de
M éd ecine du Tra7.:ail.} fasc. 111, 1947, page [06.
16. L 'exam en psychologique et psychiâtrique des contingents mil itaires - COR:\'lL ct OLLI VIER. Comm. à la Sté d e M éd ecine
Psychologique. Séan ce du 12- 5-47' in A n nales .i1lédicoP~·yclt ologi q lles.J juin J{) 47.
' 7, Questi onnaire m édico-psychologique e t ps)"chi ât riqu e pour la
sélection des recrues militai res - COR.~;';lL c t O LLIVIER . Cam.
à la S té Mé dic o-PSYc!lOlogiqu e. Séance du 12-5--l7 .ill Anuales
.il/ édj c o-Psycltoi.ogi q t( cs~ juin 19·1)·
18. L 'épre uve de tests collectifs éc rits d'intelligence logique,
d"attent ion et d'ad a ptati on de l' 1nstitul de B iomé (rie Humai ne et d ' Orientati on P rofessionn d le d e F Univer sité d'Aix·
~[ar s c ill c _ C OR?\~ I L et OLUYJER. P résel1latioll d e l'éprcuve
à la Saciété d e M édecine du Tra vail de Provence. SéancE'
du l -ï--I7'
19. Quelques aspects de la srl cc tion médico·p sychologique et psychiàtrique des coll ccti\' ités - COR1\lL et Ol.T.1\'IER. Comm . au
Ile Coilgrès i nternational d e Jl1éd eclll e Légale et Social e,
Bruxelles, Liège; juin 1947,
�-
75 _ ~
La sé lection médico-p sychologique et psychiâtrique des grandes collecti vités. - CORXIl ct QI.LInER. Comm. à la XLVI)
session du Congrès des ilIédecius Aliénistes et Neurologist es
de Frauce et d es pays de Langue Frallçaise~ NioTt.J 21 -26
juillet 194ï .
21. L es problè mes posés par la sé lect ion psych i;îtrique des recrue s
mili tai res - OLunER . Comm. à la X LVe SesJion dit C ol1 grès
d es M éd ecins Aliénist es et N eurologistes de Frauce et d es
Pays de Langu e F rallçaise) Nio rt~ 2 1- 2 6 juillet '947.
22. L a sé lect ion des adolescents - COR ~ ! L ct OLLlnER. in Sud M édi'i..'al ct ChiTUTgical.J septembre 19-1720.
23· La pratiq ue systé matiqu e des tests collectifs éc rits d'intell i·
gence dans l es établis sem en ts ~co lair es en vue d ' une sélection pychotogique précoce. CORXIL in Sud Médical et Cfti·
rurgica L septembre 1947.
2-l. Sur une épreuve de tes.ts coll ect ifs écrit s d' int e lligence logi q ue
d'att ention c t d 'adaptation de l'In stitut de Biom étrie Hum a i·
ne de l' Uni versi té d'Aix':.\Iarseili e • CORl'TL et OLLIVIER ~ in
Sud lll édical et Cftirurgical l septembre 19-17.
25. Résultats d 'une expérie nce de sélect ion psycho logique dan s
cert3.0ins établ issements sco laires de Marseille - COR:\'IL et
OLLIV IER, in Sud Médical et Cftirurgical~ septembre 1947.
26. De la. ,ralc-ur des critè res de robusticité - CORN IL~ OLLIVIER et
FRUCTUS, in Sud M édical et Cft i rurgica l~ septembre '94 7.
27, Cont ribution à l'établissement de q.u elque s données biomét rique s en fonction de l'âge - COR:'iIL1 OLLIVI ER et FRUCTUS~
in Sud Médical et Chirurgical , septembre 1947,
28. :.\'1esure de la capacité vitale c hez le s élèves d u Grand Lycée
de ~h r se ille - CORl\lL, OLLIVI ER et FRUCTUS~ in Sud Médical
et Chirurgical , septembre 194ï.
I I. -
2<).
ED ITI OK S DE L ' I NS TIT UT DE BI01IETRIE
ET D'ORIE:\ TATIO N PROFESSIO NNELLE
DE L 'U:-; IVERSI T E D'AIX -MARSEILLE
Epreuve de tests dïntcl)igence logiqu e, d'a ttention et d ' adaptation 19-16 - Imprimerie Sf mq1l et~ ) fa rsei ll e.
30. Qu est ionnaire médico-psychologiq ue et psychiù lriqu e. se ptembre 1947 - Imprimerie Cou eslaJl(l~ Caho rs.
Ill. -
TRAVAUX I NS PIRES
31. Sélection médi co-psychologiqu e du personnel de la police ".
VIDA.L, in Cah iers de Méd ecine du Travail~ fasc. IV, 19-16.
32. La sé lection médico-psychol ogique et ps.ychi âtriquc du personne l de la police - 'lID.-\L, Thèse d e A1 édeci1le~ 1Iarseill c,
'9. 6.
�76 -_
T RAVAUX EFFECTUES
AU T IT RE DE L'I"S TIT UT DE B lmlE T RIE HU~IAI" E
ET D'O R IE:\' T ATI O:\' P ROFESSIO":-"ELLE
par ::\D1. L ucien COR.'lIL ct Henr i GAST.Ù: T
Les données caractérist,iquC's de l'E.E.G. humain, par L. CORXIL
Ct H . G..\STAUT (Comité :lIJdical des B .• d71-Nft ., -l janvier 46).
-
Etude biométrique électrocardiographique ct élcctrocncépha lographique d'un C:lS d'Înyersion vi scéral e totale chez un e
fillett e d e 1 [ ans, par L. CORSI1.. )1". S CH.H ITER ct H. GAST.'WT
(Comité .1/érlical des B .-du-RIt' J 5 av ril -1 6).
'
-
Etud e analytique d e l'E.E.G . au cours du traitement par
électro-choc, par L COR:\IL ct H. GA ST.-%.CT (Semaine des
Hôpitaux d e Pf},is.> nO 16, 28 août 46).
Etud e électrocncéphalographiquc du somm eil pro\'oqué par le
penth otal, par L . CORXl.L et H. G .-\ST.-\C"T (Comité Médical
des B.-dit-Rh., 5 mas -l6).
-
E.E.G. pendant la Xarcoanalyse après les barbituriques récent s,
par L. CORXIf., H . G AST.\t:T, H. OLLlV IER et J. C:\lN (Congrès
des mcdecius alié1listes et llcurologist es de Langue Frallçaiu., Genève-Lausanne, juillet -l6).
Tntérêt
rElcctroencéphalographi e, par L.
J. CAH\" (Au1lales de
Méd ecin e L égal .. janvier -17 ).
médico-légal
COR~H, ..
de
H . OU.IVlt:R.. H. G.-\STXCT et
Hémi-h ypcrtrophie faciale avec hyperpigm cntation mélanique.
Etude clinique, psychologique ct élcctroencép hal ograp hique,
par L CORNI L., 1\1. SCH AHTER et H. G"\ST.\t:T (Re7m e Neu rologiqlle, t. 7S, nOs 5-6, 19..;.6).
-
Données électroencéphalographiques sur la dominance ce rebrale, par L COR'\IL et H. GASTAI.:T (Société de N eurologie..
6 mars 19-17)'
Etude élcct roencéphalographique de la dom inance sensorielle
d'un hémi sphère cérébral, par L. CORXIL et H. GAST.-\UT
(Presse Médical.. 2 1 juin -l7)'
Ostéopasthrrosc chez une jumell e bivitelline. P rofil biot ypoIoniqu e et élcct roencéphalograp hiquc) par L. COR1XIL,
SCH.-\HTER et H . GAS'B I.:T ( Rl''ime Ne urologiq ue) t. 78,
nO' 5-6, 19-:.6).
:.t
T RAVAUX DU D' ~ I. SCHACHTER
ASSIS TAN T A L A FACULT E DE ~IEDECINE
T ension artérielle et syn dromes lhyroïdiens. Données biom ét riques et statistiqu es (Revue Sui sse d e Médecine (Praxis ),
nO 6, 7 fév rie r 46).
�-
Dolicho3te noméEe chez un ologop hrèn e de 's an s (ayec
~r. L. CORXIL), (Comm . S O/J/. llléd. B.-du-Rh. 15 février 46
et Jll (lrseille .11édicai" 1 94/), pp. 2<)0-92 ). "
,
-. Etud e clinique ct électrocncé phalographiqu c d ' un cas d'hém ihypertrophie facia le a"ec hyper pigmentation mélanique chez
un épi leptique oligophrène (avec :\L\I. L. CORXIL ct
H. G :\ STACT), (Soc. de Neurologie de Paris.) I? evue Neuro_
logique, t. 78J n ;)· S.(), pp. 260-:::!6 1). ·
Un cas dïnyersion r iscérale to tal e chez une fill ette de I l ans.
Données biométriques, él cctroencépha lographiques ct électrocardiographiques Canc :\1:\f. L. CORXIL et H . GAST.-\L:T),
(. l/ru'.icille il! édical.) décembre 46, pp . S3 S-5.P ).
Ost éop satyrose ch cz une jumelle bi,-itelline associé à une d)'5ruthmi e électroencéphal ograp hique (avec :\1.\1. L . COR"'IL
et H_ G .-\ST.\ L:T), (Soc_ de "-eur%gie de Paris.) Rev ue Neurologigue.. 1. ï8, pp. 3So-382).
Contributi on à l' ét ude neuro-psychologique d e ronycophagie
chez l'enfant (Archi7:es Françaises de Pédiâtrie, t. 3, 1946,
pp. 559-5 6 ï )·
Do lic hosto mélie et troubles psych iques
L)'oll.) 5 janvier 47).
-
L ' auricu laire i nfantile,
er j uillet 47 )'
1
U. de .llédecinc d e
signe d e Du BOIS
(Bul. Médical,
L e n iveau men tal des en fants et la p rofession des parent s
(avec :.\llIe S. CorrE), (Archives de Méd ec ine Sociale.) mars 4 7~
pp. 16S -.1ïo).
E tude .généalogique d'une fra trie atteinte de migraine-gaucher ie (Le Médecin Français J [0-26 aoùt, pp. :225-226).
par :\11'f. L ucien
l. -
CO R ~IL Ct
H enl"i
OLLIVI ER
T RAVA UX SC I E:\ T1 FI Q UES ET P UBLlC ATIOKS
La. Sél ection psychi5.t r iqu c dans l ' armée, par H. OLLIVJER
(Société de Médecine du TTa·v ail de Provence, séance du
ï ma i 46)Conduites de l' experti se d es recrues militaires au co u rs des
éprcu,'cs de Sélection, par !\t:\ [. L . CO R ~IL et H . OLLIVIER
(So ciété de médecine du Tra'i..'ail d e P ro'i-'cllcc.) séance d u
ï ma i ~6, ·in Cahiers de M édecine du Tra'i-'ail.) fa se. 6,
19-1.6, p. 32 9)'
-
P lan d 'interrogation ct d 'examen médico-psycho--b io-typo logique sys tématique u t il isable pour la S élect~o n psychiâ-t rique des recrues d an s l'arm ée, par :\B L L. COR.!.\ IL e t
H. OLun ER (S ociét é de Médecille du Travail de P rovence)
séance du 7 ma i 46, in Cahiers de Médecine du Travail,
Case_ 6) 1946).
�-
78 _
Sur I~_ n ~ce5s i té d'une Sél ection médîc o- psychol ogique et psycluat nq uc du pe rsonnel de la P o lice, par :l'Df. L. COR NU.
H . OLLIVIER et VmAL (Société de Médecine du Tra'i.:ail d~
Pro", JcllCt'," séance du 18 juin 46).
La Sélec tion médi cale du personnel de la P olice, par :\nr.
L. CORXIL, H . O LunER et VID.-\L (Sociét é de Médecine d l l
Tra vail de PrO'i)C Jl Cf." séa nce du 18 juin 46).
,
La Sélect ion psychol ogique et psychiâtriq uc du personn el de
la P olice, pnr :\L\r. H . OLUn F..R et VBlAL (S ociété de Médecine du T ra'i/ail de Pr o'lI CU CC; séan ce du 18 juin -4- 6 ).
P lan d 'exécuti on pratique de la Sélection médico-psychologi que el psychi i triq ue du pe rsonnel de la Police aux échel o ns
central et région al , par l\ D L H. OLLIVIER) P ÉGOCRIER et
VIDAL (SociéttJ de Médccillc du TM'vail d e Provence séa nce
du IS juin 46).
'
-- La Sélectio n méd ica-psycho logique et psychiâtrique des collectivités, par :'l UI. L CORNIL ct H. OLLIVIER (65'" Cong rès de
l'A ssociation Frauçaise pOlir ra'i'f11lcemcnl d es Sciences,
N icc, septembre '9-1-6).
-
E preuve de tests collcctifs écrits d ' in telligence logi que, d'at tenti on et d' adaptation , pa r :'ILH. L CORl\"IL et H, OLunER
(6SC Congrès de l'Associatio n Fmllçaise pour ravaucemeut
des Sci cnceJ·.) K'ice, septembre [9-1-6).
Les de .. sin s préfo rm és
nouveau test ca ra·ctérologique, par
septembre 1946).
:.\1.:\'1. H. OLLIV1ER et PFEIFFER (Co mité Médical des B .-duRh. , séance du ' 7 janvier ·li).
Sur la sé lection m éd ico-p sycho logique et psychiâtrique des
co llecti vités, par l'I IM. L. CORX!L ct H, OLLIVIER (in Dé/euse
du Médecin , janvier 194ï )
Su r un nouveau test ca ract éro log iquc
lc& dess ins préform és,
pa r :'IB-L H. OLLIV IER et P FEIFFER (S ociété de Méd ecine Psycologique.) séance du 19 mars 37, in AllualCl; !l!édico-psycltologiques) n O 4, avril 47).
Conduite de l'expertise psyc hiâtrique des contingent s m ilitaires, par :.\'1:'11. L. C OR NIl. et H. OLLl,' IER (Socié té Médico psychologique, séance du JO mars -I-ï, in A nnales ilfédicopsychologiques, nO 4, avri l 4ï ).
Quelques a spects de la Sékction psych i:l trique dan s l ' Arm ée,
par :'I L. H . OLun ER (S ociJté Al édico-psychologique) séan ce
du 10 mars 47, in Annales it.fédic o-psychologiqu es ) n O 4,
avril I g.n}.
_ Epreuves de tests collectifs écr its d'intelligence logique, d 'attention et d'ad aptat ion , par !\1l\L L. CORi'\lL et H. O LLlVlER
(in Cah iers de JlIéd/!ciue du Tra,,-'ail) fa sc. III, 194ï, p. 106).
L'exa men psychologiqu e et }Jsychiâtrique des co~ti~,g?nt s , ~iE
taires, par 1'0 ·1. L C ORNU. et H. OLLIVIER (Soczete Medlco-
�-
79 _
psyc ologiquc, séance du 1 2 mai 47, in Annales AfédicoPSydlOlogiqucs J juin 4]).
Q uestionnaire m échico-psychologique ct psych iât rique pou r la
Sél e.ct ion des recru es mi litaires, pa r 1\1:\1. L. CORNII. et
H. OlU\ïER (Société Mi:dico-ps)'cl/Ologiqu c, séance du 1 2
mai -i 7, :in Amlll[es J1!édico-pJ'ychologiqucs; juin 47).
L 'é preuve d e lests coll ectifs écrits d ' intelligence logique, d'attention et d'ad a pta t ion de l'in stitut de Bi ométri e Humaine
ct d 'Ori ent ation P ro fessionnelle de l' Université d ' Aix),[arsei lle, par :'D1. L. CORXIL et H. OLLl\"IER ( présentati on
d e Pépreuvc à la Suiété de Medecine du Trœ;,:ail de Pro7'c n Cê .J séanc!' du 1 er juillet 47)'
Q uelques a spects de la Sélection m édi co-psychologiquc et ps)'c hi5. t riq u c d es co ll ccti\-ités, par :.\1:.\1 . 1.. COR~lL et H.
OLL1 \"IER (lie Congrès /lIt ewaliollal de M éd ecine Légale el
Sociale .. Bruxelles-L iège, juin 47).
La Sél ec tion méd ico-psychologique et psycbiâtriqu e de s gra n- .
des co ll ecti\riés, par :'L\f. L COR;\IL ct H. OLL lnJ::R (4S e
Session du Congrès des M édecins Aliénistes et NCllrologistt-·s de F rancc et des Pays de Laugue F ra nçaise.. Nio rt , 21-26
juillet 47)'
- L es problèmes posés par la Sélect ion psychiâtrique des recrues
militaires, par :\1. H. OLLlVŒR (4S è Session du Congres d es
Médecins Aliéuistes et Neu rologistes de F rance et des PayS
de Langue Française.. Kiort, 21 -26 juillet 47 )'
- La Sél ection des Ad olescent s, par ~L\ I . L. CORNIL ct H.
OLLIVIER (i n Sud Jl/édical et Clt imrgical .. septembre 47 ).
- La pratique syst émati que d es test!i. coll ectifs d·,intelligence dan s
l es établ issem ent s scolaires, en vu e d"une S élection psychologique p récoce, pa r :.\1. L. CORXIL (in Sud Médical et Chiru rgical, septembre 4 7).
Sur une ép reu\"e de test s collectifs écrit~ d ' intelligence logi que,
d ' attention et d'adaptatio n d e I.' Tn stitut de Biométrie humaine d e l' Université d'Aix-:\Jarseill c, par :.\HL ~. CORXIL et
H. O LLlVU:R (in Sud M édical et Chirurgical .. septembre 47 )'
- R ésultat s d ' une e xpérience de Sélecti on psychologique dan s
certains établisse ment s s:colaires d e l\Iarseille, par .M~l.
L. CORXIL et H. Or.LlVlI::R {in Sud Médical et Chirurgical,
septe mbre 47}.
•
De la val eu r d es critères de robu sticité, par ~ gL L. CORXIL,
X. FRl:C ruS et H. OLLIVIER (in Sud M édical et Chirurgical ..
sept embre 47 )'
Contribu tion à l.'établ isse mcnt de qu elqu es données b iométri q ues en foncli on de f ige, pal" l'nI. L. COR~'IJ., X. FRUCTUS
et H. OLunER ( in SlId Médical et Chirurgical.. septembre 47).
:.\les urc de la capacité vita le c hez les élèves du Grand Lycée
d e l' [arseill e, par :\01. L. COR~IL , X. FRJ..;CTUSS et H.
OLLIVIER (in Sud Médical et Chirurgical, septembre 47)'
~
�-
80 _
Il, - EDITIO:\S DE L' l :\STITU T
DE BIO :l IETR lE H U:l IAI 1\E
ET D' O RlE:\TATI O:\ PROFESSIO:\"ELLE
DE L ' U:\IVERSITE D' AIX-:lfARSETLLE
-
Ques ti onnaire médica-psychologiqu e Ct psrchiâtrique, sept. 47·
-
Epreuve d e tests d' intelligence logiqu e, d'attention ct d ' adaptati on 19-,6.
TRAVAUX I NSPIRE
-
-
La Sél ecti on médi ca-psychologique et psyc hiùtrique du personn el de la P olice, par )of. YJD.-\L (Thè se tic JIl é decille~
1 [a rseille, '9-l6).
Sé lection médica-psych o logiqu e du personnel de la Polic e,
par l\l. VIR\L (in Cahiers Méde cine d u Tra vail, fase. 4,
'94 6),
�-
81 _
INSTITUT DE MEDECINE DU TRAVAIL
Rapport sur racti\' ité de l'Institut
. Au cour~ de l'année scolaire '9-16--iï , l' I nstitut de i\Iédecine
d u Tra\' ail de l'üniversüé d ' Aix -~ra r s e ilJ c n ' a e ncore pu fonc tionner que grâce à l 'abri qu'il a reçu dans les locaux du l\Iinütère de la Santé Publ ique, 66, rue Saint-Sébastien.
Dans ces condi tion s précaires et aussi vu le manqu e de crédits,
l'ac tàvité s'est-elle bornée à l'enseignement, à des études de
textes ou Il SUr le tas li dans les usines .
. L ' abondance excep tionnelle d es étudiants. ( 176), nous a COlltramts, vu la pénurie de matérie l et de loca ux, à supprimer, cc
qui est fort regrettabl e, les tra \"au x pratiques de toxicologie et
d 'hématologie.
.
Les cours débutant en mars, sc sont term;nés en juillet, par
un exam en auquel sÏn<;cri\'ire nt 129 candidats. L e nombre des
diplômes déli\'rés fut de 104.
L'activité sc ient ifique de l ' In stitut s'est pri noipalement manÎfestée au cours des séances de la Société de r.Iédccine du T ravail
de P roven ce et les travaux se trouvent pre.'ii.'! de tous dan s les
Cah iers tie ilfédecine du Tra'Ï:tlil J organ e de cett.: Société.
L a vic de notre I nstitu t est donc a ssez inten.5c, Ct cela ma lgré
l'absencc de tout local propre, ce qui es t pour le m oins très regrettable. Et cela d'autant plu s que le dévelo ppe mf! nt èela Médecine
d u T ravail nous amène, chaque année, un flot acc:"u de candidats,
ce qui va sans doute nous obliga :\ limiter le 1. ':nlbre de~
inscrits étant donné l'i m pos sibilité maté.-it~!;;,! da~\ s I.1.Cjuelic nr.us
n ous trouvon s d'assurer un e n sejgn e m ~ nt dl:: qUé'.hté au celà d".:n
certain chiffre.
PUBLICATIONS
J.
SEDAN, L MORTIER et R. SAXGUIXETII. ~ Les accidents oculaires
dus au x \,apeurs de p o l y~ulfu re d'ét hylène au cours de la
fabri cati on du caoutchouc synthétique. Catz. A/éd. Trav.
1946, p. 2°7·
A.
MÉRY, l\f. A~lJRÉ et BARTOLI. - Quelques réflexions sur l'organisation des se rvices interentreprises pour les entreprises de
moins de 50 salar iés. Calt. A/éd . Trav. 19-16, p. 2 1ï.
L. MORTIER ct R. S..\J.\"Gl.JINETn. - A propos de 5 cas d'int ox ication
par l' hydrogène a rsenié. Cah. A/éd. Trav H. 19-16, p. 323,
. A. MÉRL - Le dépistage systématique de la syphi lis dan s les
entreprises par le procédé des micro-réactions. Calt . il! éd .•
T_ 1 ~~P . 7 ·
.
R. SANTUINF.TTI. - Un nouveau médicament ac[Îf dans les intoxi cations arsenicales et les métau x lourd s. Calz.. lIféd. Trav .
19-17 , p. 12 .
6
�G. J t;LLIE~. - Les se rvices. interent reprises vus par un médecin
interentreprises. Coll. il/éd. Trav. 19-47, p. 36.
J.
SAUTET. -
A.
)l~RY.
La Sécurité Sociale et la prévention d es accidents
du travail et des maladies professionnelles. Colz. A/éd. ~ra'i.!.
'947, p. ·42·
- A propos des fi ches médicales prévues par le décret
du 26 novembre '9-46. Cah. Méd. Trav. 1947, p. 49.
A. NIÉRY. - But de la l\l édecine du Travail. Cah . il1éd. Trav .
'9-17, p. 5' ·
r
S . \UTET. - A propos des établissements dangereux, insalubre s
ou incommodes. Colt. Méd. Trav. 1947, p. 58.
L :\'IOR1TER. - A propos de deux cas d ' intoxication par les vapeurs
de nicotine dans la manipulation des produits i nsecticides.
Calt . iI1éd. Tra'i). 1947, p. 1°3.
J.
Le dépistage du cancer chez les ouvriers. Calt. AUd.
Trav. 19-!.7, p. 134·
SAUTET. -
�•
FACULTE DES SCIENCES DE MARSEILLE
RAPPORT
d e M.TRA YNAR D, D o y en
~f O NS I E U R LE
R ECTE UR ,
M ESS IEU R S,
.J 'a i j'h on n eur d e VO li S présent er Ill o n r apport s ur Je
fo nc ti onn em ent et les trava ux de la F ac ult é pend an t l'a n née
scolaire 1946·4ï.
NE CHO LOG IE
La F ac ulté a app ri s la m or t d e trois d e ses ancien s
é tu dia nt s.
CABANTOUS, adm issible il J'agréga tion d-e Mathém a tiqu es
en 1927, r eç u à l'Ec ole Superieure d es P .T.T ., a été tu é a lors
que, co mm a nd a nldes fra nsmi ss ions, il reve nai t d' inspec ter les
lia isons télép honiqu es.
La montagne, parti c ulièremen t ma uvaise ce tt e an née, a
p r is deux de nos a nciens ass ista nts : MM. CLOT et SA VE de
B EA URECUEI L.
SlT UATI ON MATERIELLE
Les esp oi rs q ue nous av ions l'a n dern ier d' un e r éfec ti on
complète d e nos bâ tim ents ne so nt p as enc ore r éalis és : la
situ atio n fin a nciè re et le r enouvell eme nt dc la Mu nic ipal~ të
ne so nt certa inement p as étr.angcr s à ce r etard.
L'emp lacement de l'a nc ien ne F aculté a ux all ées L éo nGa m bett a a à e no uveau fa it l'o bjet de pourpa rler s, pour
di verses uti lisation s : peut-être ,e n sort ira- t- il le qua tr ièmc
bâ ti me nt att endu depuis si lo ngtem ps, qu i appor terait à nos
ins tall atio ns un 'c o mp lém ent d e s u perfi cie donl la n éc essite
se ,fait de p lus.e n p lus sent ir.
Les labor ato ires de Phys io logie et d' His to logie de la
F ac ult é de Méd ecine que 'nous avions abrités d epuis leu r
ex pu lsion du P ha ro nous ont quitt és pour re prendre leur s
~ n ci e ns empl a ceme nts. ~O ll S SOmm es heureux d ' avo ir p u
r end r e ce service à n os Co l1 ègues ct nous espéro ns q u' ils
n'oubl iero n l pas le c hem in de Sain t-Charl es. J e do is p a rti c ulièrement signa le l' ic i qu e M. MORlx, P rofesseur d e P hysiologie, a a ssur é le ser vice d e la chairc \'~I c an t e à notr c
F ac ulte e t qu' il a s u lui don ner un éc la t par ti c ulie r a tU rant
li n no mbre j m p or t a n~ d'é tu d ia nt s. J e lui e n exp ri me ici tonte
la r eco nn a issa nc e de la F ac ult é q ui a dema n dé p our lui un
t itre d'hon or ari a t.
�_
84
Les finances de la Faculté sont dans u n état de plus en
p lus inquiétant : s ur la Ifoi d'une c irc u1aire ministérielle, on
avait pu croir e que l'Etat fournirait un e aide perme ttan t de
ne p lus faire de prélèvement sur les droi ts de travaux pratiques : et, pour la p remière fois, le budget de la Faculté a
été déposé 'en déficit. Une aide réduit<e est a rri vée; l!! défic it
est toujours là, il s'est même accru de toutes les augmen tations de dép enses suryenues en cours d'annce. C'est toujour.,>
la même situation que j'ai déjà plusieurs fois signalee : l es
recettes so nt limitées, les dépenses imposées augmentent
toujours. T ant qu ' clle n e changera pas, il sera impossible de
faire autr e chose qu'une administration il la petite semaine,
sans vues d'avenir, sa ns possibilité ·de développement. C'es t
proprement dit l'agonie de l'Enseigncmcnt Supérieur.
CHAIRES ET iIIAlTRISES
Pa r arrêté du 11 juin 1947, la maîtrise de confé r ences
de Chimie biologique .et des corps gras a été tra nsformée ~n
c haire.
Par arrêté du 31 Juillet 1947, il a été créé un Cer tificat
d'Eludes Supérieures d e Mécanique d e l'Atmosphère et Mét éor ologie corr esp ondant à l a maïtrise de conférences créée
en 1945.
PERSONNEL ENSEIGNANT
Professeurs el MaUres d e Conférences
Par arrêté du 11 Juin 194 7, M. DESN UELLE a été nommé
Professeur de Chimie biologique et des corps gras (effet du
5 mai 1947).
l\'L RO CHE, Professeur il la 'F aculté de Méd-ecine, qui don_
nait un cours de Chimie biologiq ue depuis la cr éation du
certificat a cessé cette collaborati o n aya nt quitté ~Iarsei!J {!
pour le Collège de France. J e dois exprimer ici à ce savant
éminent les re merci emen ts d e la Faculté p our ceUe collabora tio n.
M. TIAN a été promu à la classe exceptionnelle.
M. ROUAR D a été prom u d e la 4e à la 3" classe.
M. PRAT a été détaché po ur un e no uvelle a nn ée à l'Université de Montréal.
Chefs de Travallx
)-l l1e LAGARDE, Assistan te, a été nommé Chef de travaux
de Chimi'e (Univer sité) avec effet du ter J anvier 1947 ; elle a
ét é transférée da ns le poste de Chef de travaux d e Chimie
PCB (Elat) avec elTet du 1" Oclobre 194 7.
El le · r emplace dans ce poste M. CALAS qui a été nommé
Ch ef de travaux à Montp ell ier.
M. TnION-D .H ' ID, Chef de travaux de Zoologie, a eté
promu de la 2° à la Ire classe. Il a été nommé Maitre de
con féren ces-adjoi.nt.
�-
85 -
Assistants
M. COHEN-SOLAL a été p lacé en position "de d é tachement
auprès du C.N.R.S . (effet du 1er Février 1947) .
1\01. GOUZON et COTTO ~ ont éte promus de la 3"' à la
2" classe.
:Mme TAXY a été prom ue de la 6"' à la aC class e (effet du
1er J a nvier 1945).
Préparatcul'S temp oraires
l\'fllc BLANC el 1\1. PAT I N ont été nommés au Laboratoire
d e Chimie générale.
Personnel de Service
MM.
M.
CAXAC
et
BONARDO
FI XEL
ont été promus de la 2" à la 1 rc classe.
a été promu de la 3' à la 2e classe.
Distinclions
)of. L~N FR.-\ ~ CH l,
Secrétaire, a ob tenu 'la Médaille de
la
Résistance.
M. ROS SI , ancien Ass ista nt , a obtenu la Croix d e Guer re.
Ont été nommé Officiers de l'I ns tru c tion publique :
MM. PRAT, CERIGHELLI. JAUSSERA :s', TIMO N-D AVID, GAFFIER et
GOUZON.
Offici er d'Aca d ém ie : M. RO U.-\.RD.
M. TIMON-DAVID a obt-enu le prix GAVEAU de KERV ILLE
po ur s es travaux sur l es Diptères et sur la Biochimie d('s
Insectes.
Services divel's
MM. TRAYNARD, THIRY, VALE KSI, JA USSEnA N, PARIG I o nt
ass uré un e partie d e l'enseignement sc ientifique à l'Ecole de
J'Air de SaJon.
M. THIRY a été examinateur d 'adm iss ion à l'E cole Polytechnique.
i\ l. THAYNARD. emp êché pour ra isons d e santé, a été suppl éé par :\:L BLA:\'c comme exam inateu r d'admi ss io n à l'Ecol e
de l'Air.
M. DESN UELLE a été nommé au Co nseil cl' Adm in is tration
de la Société d e Chimie biologique.
A été élu comme Membr e de la Bi och emical Society.
A ob tenu ]a Médaille d'Or de ]a So ciété pôur l'Enco uragement d e l' Industrie nalionalç.
Le Centre d'Etudes Scientifiques de Nice, e n attendant
son organisation, a con tinué de d onner aux étudiant s de
mathématiques des séances de direction d'ét ud es par
l'DL TRAYNARD, THIRY et PAue.
�- - 86 __ _
Pr ix
Le Prix Chancel a été décerné à :Mlle CATZ IGH AS, Assistante a uxilia ire à la Faculté. i\I lle CATZIGRAS est l'auteur d' un e
th èse de Doctorat ès-sciences, soute nu e devant la Faculté en
1944, s ur J'Aquitanien mar in d e Carry-Ie-Rollet.
Le Prix ct la I\'l édaill e de la Fondat io n Lo uis ct Ju les
.TEA NBEA~ AT-BARTHÉLElI Y de FEHRAR I DUBJA on t été décer né s
à 1\1. Paul BO US QU ET. L e Prix de l'Associa ti on des Anciens
Elèves du Laboratoire de Géologie à M. STHETTA, a ncien
ét udi an t. Le Prix Elie Dccrock à M. Nl~GRE Rob erl.
ScolaJ'ilé
L es co urs et examens se ,so nt déroulés dan s des çonditions no rmales. Les étud ian ts ont fai t preuve de bonne
volonté et les rés ultais aux examens so nt Irès hon orab les.
Avec les sess io ns sp éciales, les vict imes de la guerre ont
r att rapé en grànd e partie le temps penlu par su ite des
événements.
Le no mbre d es ét udiant s ayant fait ac te d e scolari té a
été de 983 (ï46 étudiants et 237 étudiant es) co ntre 895
(664 et 231) l'an née dernière. Leur ré partitio n est la sni"ante :
H_
Cer tifi cat d~étlld es P. C. B. .... . .
Certifi cats d'études s up eri eures (lice nce) ...... .. ......... : .... .
In gé ni eur-docteur ................ .
Diplômes d'étud es sup erieu r es ..... .
Diplômes OU clrtificats univers itaires
Doctorat ès-sciences .............. .
Agrégations et C. A. à l'enseignement
secondaire
Sans J'ech er cher ni gra de, ni diplôme
F_
TOTAr..
----- -
213
50
263
393
162
555
2
11
2
6
29
6
5
5
31
- 11
4
93
7
6
11
99
746
237
98:1
2
L e nombre des inscriptions prises a été de 1.558 (1 .334
J' année der nière) dont 1.1 66 payant es et 392 gratu ites.
Etudianls éll'angus.
Le nombre des étudian ts éh'ungers a été, pOlir }'a nné.e
1946-4 7, de 21, dont 2 dam es, se réparti ssa nt ainsi: Arménie, 2 ; Autriche, 2 ; Espagne, 3; Etats-Unis, 1; Grèce, 3 ;
H ell ène , 1 ; Hongrie, 1 ; Iran , 1 ; lI alie, 1 ; Monaco,l ; Polog ne,1 ; Sarre, 2 ; Tunisie, 2.
�-
87 _
EXA)lENS
Les résultats consign és dan s le présent r apport co ncernent J'an n ée scolaire 1946-4ï, so it la 2me sess io n de 1946, la
session s p ~cia le de février 1947 réservée aux étudiants victimes de la guerre et la 1 re session de 1947.
1. - Bac calaul'éat.
La F ac ulté a compté:
A la 2 me session d 'octobre 1946, pour la 1 re partie, série
Modern e :
- à la Session normal e, 643 ca ndid a ts dont 175 adm is,
soit un c proportion de 27 0/0
- à ]a Session s péciale, 46 pl'osenlés d ont 19 admis.
sa il un e proportion de 41 % ;
- a nc iens admissibles de juin: 101 présent és, 73 r eçus,
soi t 75 % .
Série Technique, session, norma le, 31 prése ntés don t 15
a dmi s, soit une proportion d e 48 %.
A la deuxième partie, série Mathéma tiqu es:
Session no,rmale, 346 présen tés, dont 122 admis, soit
35 %.
Sessio n speciale, 24 presentes, 19· admis, soit .19 %.
Anciens admissibles de juin, 24 prése ntes, 19 admis, soit
79 %.
A la session spéciale de mar·s 194 7, pour la v e partie,
série Mod erne, 49 présentés . dont 29 admis, soit 59 %.
P our ]a série Technique, 1 candidat presenté, 1 admis,
soit 100 % .
1
A la deuxième partie, série Mathématiques, 14 candi·
dats prése nt és, 4 admis, soit 28 %.
A la 1re session de 1947, pour la 1re p arti e, séri e Mod erne:
Session- normale, 1.922 présentés,- 533 admis, soit 28 %.
Session spéciale, 37 présent és, 27 adm is, soit 73 % .
Pour la séri e Technique :
Sess io n normal e, 18 1 présentés, 55 a dmi s, soi t 30 0/0 .
Sess ion spéciale, 1 présente, 1 admis, soit 100 %.
POUl' la deuxième partie, sér ie Ma th éma tiques :
Session normale, 674 pres entés, 216 adm is, soit 32 %.
Sess ion spéciale, 19 p r esentes, 15 a dmi s, soit 79 %.
Pour la sessio n Math. Technique :
Sess ion normale, 61 présentés, 24 admis, soit 39 %.
Session spéciale, 2 prése ntés, 2 admis. soit 100 % .
�-
88 -
Il. - Certif i cal d ' éludes P. C. B.
A la 2me sessio n d e 194 6, y co mpr is la sessio n sp éciale,
sur 72 ca ndid a ts, 47 ont été r eç us do nt 2 po ur l'Agr éga ti o n
de Phil osophi e, soit un e pro portio n de 65 <J'o .
La session sp éciale d e février 194 ï a gro up e 50 ca ndid a ts dont lU ont été r eçus, soit un e p rop orti o n de 53 % .
A la 1 re session de 1947, 201 candid ats sc so nt prése ntés,
123 ont été admi s, soit un e proportio n de 61 % .
III. - Pl' éparalion il l'E cole de Sante .lJi /il aire d e Lyon .
La p répa ra ti o n a u co nco urs d'C' nt ree.il l'Ecole de Sa nt é
de Lyo n n'a p as été organ isee cett e an née.
~Ii l ît ai r c
IV. - Certificats d' ét udes superie flr es de Licence
La 2me sess ion d e 1946, y co mpri s la sess io n s pécial e, a
group é 168 candidat s, dont ï5 o nt été r eçus, soit un e pro porti o n dc 44 % .
Sur les 168 certifi ca ts p ostulés, 86 étai en t r elatifs HU :\:
Sc iences Mathéma tiqu es, 31 o nt été délivrés, soit 36 ?'c . Poa r
les Scien ces 'P hysi qu es, p os tulés 52 , délivrés 26, soit 50 Ile .
Pour les Scien ces Naturelles, postulés 30, déli vr és 18, soit
60 %.
A Ja sessio n spécial e de févr ic r 1947, 45 ce rtificats o nt
été post ul és, 17 étai en t r ela tifs aux Sciences Math ématiqu es,
5 ont été dél ivr es, soit 29 % . P o ur les Sci ences Phys iqU 0s, .
19 postulés, 17 délivrés, s oit 89 % . P o ur les Scienc es Natur elles, 9 p os tul es, 7 délivrés, soit 78 % .
. P o ur la 1 re session de 1947, ces c hiffres son t r esp ectivement les sui va nt s : Sc iences Mat h ématiqu es, candidats 228,
admi s 77, proportion 34 % . Scie nces Physiques, candidats
163, a dmi s 88, pl'oportio n 54 % . Sciences Naturelles, 58 ca ndid ats, 34 adm is, proporti o n 60 % .
V. - Dipl om es d 'Etlldes Sup érieul's.
Neuf dipl ômes d' Etudes Supéri eur es o nt été d él ivrës,
savoir:
Si x p o ur les Sciences Ph ysiques, à M me B L ET, n ée TALBOT j
MM.
BO US QUET, FIORO , MOLES, REDONT, IW l~ SA LTET.
Trois 1)o ur l'eS Sc iences Natu re lles, à Mlles
M. C UEYLAX .
G UEIRARD,
M ER CrE R et
VI. - Brevets d'E lectl'icilé el d e Chimie Industrielles .
Il a été pos tul é durant l'année scolaire 13 bre\'ets d'El ect ri c it é Industri elle (4 admi s) et 6 bre\'ets de Chimie Industri ell e (3 admi s) .
�-
vu. - Brevet
89 -
d e Météor ologi e el brevet d e Mécaniqu e
de l' atmosphère el M étéo r ologie sup ér ieures
Huit candidats se sont prése ntés au breve t de Météorologie (8 re çus) cl 5 au breve t d e Mécaniqu e d e l'atmosphère
ct Météorologie supéri eure (4 r eçus) .
VJI!. - Brevet d e .lIa/ hématiques générales.
Huit candidats se sont prése ntés au hr·c vcl de Mathématiqu es génér a les; 4 on t été reçus.
IX. - Dipl ôm e de Chimiste.
Il a été postulé 21 dip lômes de Chimiste el 21 o nt été
d élivres.
X. - Diplome d'Ingénieu/'-Chimiste.
A la 2 lll~ sess ion de ]946, 16 diplômes ont été d élivrés
ct à la 1re s ession d e 194ï, 1 ca ndid at s' est présent é el .3
été r eçu.
XI. - D octoral d 'Univ el'sité.
Deux thèses o nt été soutenues, par M lle A )l' TO K I N Suzan ne
née HEDDE P a ul e.
La premi èr e a presen té un e thèse sur la « Contributio n
à l'é tud e d e l'action de l'ion périodi qu e sur les acides aminés et les pro té ines » . Le jury, c omposé d e M. l\L\.RGAILLA N,
Président; l\'1M. DESNU ELLE e t ROC HE, lui a décerné la mention très hon orabl e.
La thèse de Mme MO NGES portait s ur l' « Etude de quelques
a nti oxygè nes natur els. Rôle des antioxygènes sur les p ér oxydes. Microdosage des p éroxydes » . Le ju ry. com posé d e
M. M.illGAILLAN, Présiden t; MM. DESNUELLE, MORIN et D UBOULOZ lu i a décerné la mention très honor ab le et les féli c itatio ns du jury.
et
j\ 'l me MO NGES,
XII. - In génieur-Docteur.
Aucune thèse n'a été so ut enu e cette année.
XIII. - Doctorat ,l'Etat.
Quatre thèses o nt été sout en ues en vu e du grade de
Docteur ave c succès par ~Il\:l. OLLIvIEn, NA UDET , VOGEL et
Mlle ROGER.
M. OLLIVIER a présent é un e thès e SUl' }' « Elude cytotoxi cologique des ·d ivers agen ts ph ysiques, chimiqu es e t
cal' yoclasiques SUl' les celJules méJ'is tématiques des germination s du blé . , devan t un jury composé de )fM. KOLLllAN,
CHOUX, COR:-I"IL (Doyen d e la F aculté de Médeci ne) et M os l :'; ~
�-- 90 _
(Professeur à la Faculté de Médecine). Le jury lui a
décern é la mention très honorabl e avec les fél icitations du
jury.
1\'1. NAUDET, s ur « Contribuution à l'étud e des migrations
d'a cyles entre triglycérides » . Jury: Mi\L TI AN. President;
MAR GAILLA N, Ro u.um, DESNUELLE. (Mention très honorabl e e l
les félicitations du jury) .
JI. VOGEL, sur « Les vibrations de certains systèmes élastiqu es dans un champ son ore » . Jury: M1\L PERES (de Paris),
THIRY, ROUARD, C.-\NAC. Mention tr ès honor able et les félicita ti ons du jury.
M lle ROGER, sur « Reche rch es sur l'acti va ti o n des phosphatases >. Mention très honorabl e.
GER
•
XIV. - Agrégatiolls d e l'ense ignement secondaire
et C. A. à l'enseign em ent dans les Collèges.
Agré ga U Ol~ des Scien ces Physi qu es :
M. CHARLES, ét udiant, admissible.
Agrégation des Scien ces Nature])es :
Mlle EYMERIC, ex-préparatrice de Biologie végétale à la
Fac ulté, a été re çue première.
Certificat d'aptitude à l'ense ignement d.:ms les Collèges:
Seclion :Math ématique-phys iquc : Est r eçue, M lle VIEUCHANGE, étudi a nte.
Section Physique-Scicnces Naturelles: Est r eçue, Mlle
MENOZZ[ (5 m <l s ur 9 admises).
Sont admissibles: M lle. J. BRACHET, prép aratrice à la
Facult é; FO URMENT.
�RÉCAPITULATION DES EXAMENS SUBIS DEVANT LA F ACULT É
ANNEES SC:..:O
:..:L:::A:.:I..:;Il;:E;:S_ _ _ __
EXAMENS
1915 ·1 9,6
Baccalauréat, l ''C !Jü rli e ...... . . . . . . . . • •.. . '... .. ..... . .. . .
Bacculauréat, 21116 partie .... ... .. . . . . . . ......... .... •. . . . .
Certificat d'Etudee P. C. B . .. .. .. .. .. .. .. .... .. .. ... .. .. ..
Certifica ts d'E l ud es Supél'Îeul'cs de Licence ..... . . . . .. . . .
Brevets d 'E lecLrici té et d e Chimie Indust ri elles ...... . . . .
I1l' cvct de Météorologie .. . . . . . . ...... . . .. . . .... .. .. .... .. . .
Brevet de Mécaniqu e de l'At.mosphè re et Météo rologi e su ..
pél'ieure . . ' ..... . . . . .. .. . . .. . . ......... . . . ... . .. .... '" .
Diplô mes de Ch imiste et d' I ngénieur-Chimiste .. ....... . .
Docto l:at ,d 'Uni ver sité
•. '. ... . . . . . .. .. ... .. .. ... . ..... . .. . .
Ingén Ieur _ Docte ur . . . . .... .. . . . .. ... . . . . . . .... ... •
Do clo rat d'Etat
1
0
o • • ••
.. .. . , ... .. .. . .. .. .. .. ..... ,.,. ......... ..
Di plômcs d 'Etud es Supéri cures .. .. . . ........ ..
0
.
0
0 . 00
••••
Dip lôme de M écanique des F l uides .... .. ,. .... . . .. .... ..
2 .780
1. 305
271
U l85
1946 - lnl 7
3.0 12
1.1 6,
:103
560
600
16
19
22
8
ij
5
~ô
38
2
2
»
1
fi
5
»
4.17G
4
9
9 15
»
1. 0\8
---_.._-------_.-._ .... 5.000
Soit un e augme ntation de 91 po ur le baccala uréa t et de 133 po ur la Faculté .
5 .224
�DETAIL DE S CERT IFICAT S D'É TUD E S SUPÉRIEURES (Sci ences)
A n née
Sco l aire
1 S ESS ION SI' . UJ:; F I~v nllm W~7
2'1 SESS lON DE 19!~!i
y COII11H'Js la ~e~sIO I I ,;pl' cJ/l lc
NATURE DES CERTIF I CATS
N ombre d es
I q46 -1 94 7
P r OpOl'M 1
cand i dats
\ tian d es
Exam, 1 Admi s
Ad mis
Calcul différ entiel et in tég ra l ... .
Méca niqu e l' ationnelle ...... . . . .. .
Mé caniq ue d es f1uid cs . . ........ . .
Aé rod y nmniqu e et H ydr odyna mique supé r ieures ............... .
Ast ronomie aj)pl'ofGmlie .. . ...... .
17
20
»
a
M athématiqu es générales ..... .. .
M, 1:1 , C. . . . ... . .. . '.. .. .. ... •.•••..
37
Physiqu e gé néral e . ...... . .... . .
Ph ysit1 ue indust ri ell e . .,... . . ' . .. .. .
Ch imie gé n ér ale ... .. . . ... . .. .. . . .
Chimi e industrielle .. . .... . . . .... . .
Chimi e bio log iqu e ... . .. . .. ...... .
S. P . C. N . . ... .. ................ :.
14
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15
2
6
6
5
19
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Botan iqu e .... . ... . .......... . ... .
Agron omi e Générale c l Colon iale .... .
Géologie
Zoologie
...... . .. . ..... . ..... . ... ,
........ , . . ..... ... ... , "
Physiologi e'
gé n ér ale . ',,;'.',.,. .
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Nomb r e d'es
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44 %
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�SESSIONS
NATUR E DES ACTES
-EXAMIN!S
Févr. 1047
) Ses.
1" sess. de 1017
~. se~s .
Certifica t d'Etud es P. C. B.
ci e l'HG
spdc.
~
2.
5ess de H14fi
Certificals d'Etud es Supéri eures (lice nce ) .. Ses. spêc. Fen. H)4:
Drevet d'El cclricit é industri ell e
..
1'. sess. de 1!l47
'2 sess. de 1946
Sà spU. Fév r. 1941
0
\ \ '·sess . cie IBn
\ 2' sess . de 1940
ISU splic . FêYr. 11'47
Brevet de Cbimie industr ielle
~
Drcve t de Météo rologie
Nombre des
cand id ats
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J'. ses:;. d e HI·1i
2' sess ' le 1946
S" . • p!. Févr . 1941
j'''sess. de IU4;
PRDPO Rtl ON
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Math 6m a liqu e~ G ~ n é ralcs ... ..... . t1" sess. de 19(17
Diplôme de Ch imi s te .. . . ......... . ... . i 1fG sess . de 19"1'7
D' •
. .
..
(2" sess . de 194"
Jpl ome d'ln gc meul'-Chlll1ls.te
1Sas. spéc. Févr. 194i
Diplômes d'Eludcs supérieures
.. .. .. . .. . . . .. .
Doctoral d'Univers it é
.. .. . .. . . . .. .. .. .
Ingé nicur-D ôcteur .. . .
. . . . . . . . . . . . . .. . .. . . . . . . . .. . . . . .
Doclo rat ès Sciences (Etal) ......
.. .. .. .. .. .
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Dipl:'lme de Mécanique des Flu ides
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MENTIONS OBTENUES
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t rès h onol'flbl e.
avec ré li ci lntioll
LI'ès honorable.
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- - 95 _
TRAVAUX PUBLIÉS PAR LES MEMBRES
DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE MARSEILLE
1-
Sciences Mathématiques
LABORATOIRE DE )IECAXIQUE DES FLUIDES
hl. THIRY~ Professe ur. :\L VALENSI) Professeur. M. FAVRE, l\laitre de Conférence s. M. P ..\RIGI, :\Ille CLARroN, Aides- T ec hniqu es.
M. V-\LB' SI.. f rofesseur
JO Oscillation d'un liquide pesant et visqueux dans un tube e n
U d e faibl e diamèt re (1. Etude théor ique). Paramètre de simili tude. Critère de tran sition. C.R, Acad. Scienc es, Pari s, T . 224 , p.
44 6 , 19472° O s;cillation s (Fun liquide pesant ct vi squeux dans un tube
en U d e faible diamètre (II. Vérificat'i on expérimental e). Param ètre de similitude . Critè re de transition (en collaboratio n avec ~lli e
C. CL\RION). C.R. A cad. Sciences .. Paris, T . 22 4, p. 5V, 1947.
3° Osc illations d'un liquide pesa nt et vi squeux dans un tube
cn U d e faible diamètre ; expres sion de À/wp de w/ wp Jan s les
régimes laminaire et turbulent. C.R. Acad. Sciences, Paris , T.
224, p. 893, 1947'
4° Sur l'oscil.lat ion d'un liquide pesan.t c t visqueux dans un
tube en U (en collaboration a\'ec Th. VOGEL). C.R . A cnd. Sciel1ce s~
Paris, T. 224, p. 1.695, 1947'
5° Sur le mouvement oscillatoire d'un liquid e pesant et vi squeux dan s un tube en U. ConmumÎcatioll à la Société d e Physique, section de il1arseille~ mai 19-1) .
6° Sorne observations on sharp nosed profiles at superson ic
speed, par]. VU.E....SI et F _\V. PR C' D EN~ Bulletin 10. 607 d e l'A eronalltical R esearch COUllcil, 12 mai 194ï.
i\llIe C. CLARION, Aide-T echnique
( En collaboraüo n avec :\1. J. VALE,x SI (V . s upra 2°)
M. F.\VRE~ Maître de Conférellces
Quelques problèmes d e turbulence. Deux conférences faites à
l'Etablissement tl'Etudes et R echerch es Météorologiques, 196, rue
de l ' Unive rsité, P a ris, les 15 et 16 mai 1947 (à paraître).
MATHEMATIQUES GENERALES
1\1. PAue, Maître d e Conférl'uces
1 ° Sur l'extensibi lité d es es pace s vectoriel s no·rm és (en collabora.tion avec H . DEL:\~GE) . Comptes rendus Ac. Sc. Paris~ t. 223,
' 946, p_ 606.
2° Prol ongem çnt d ' une mesure vectoriel.Ie jordani enne en une
m esure lebesgu ienne. C.R. Paris~ T. 223, 1946, p. 709.
�-
96 -
3° Compléments à la représentation ensembliste d"un e algèbre
et d ' une algèbre bool éen nes, C.R. Paris) t. 225, ' 947, p. 219,
Conférence s :
Trois conférences données au :\Tathématisc hcs Forschungsi nstitut à Obcn,-o!fach (Baden), diri gé p<:tr le Prof. Dr.
Suss.
Date 1 J -12 - 13 août 1946.
Ti tre
Beitràgc ZUT Ca rathcodory'schen Soment heorie. 1\[3 55
und Topologie.
Paraitron t clans (( :.rathemat Îschc For schung, J. H eft Il et
u Sitzungsberichte d ~ r bayeri sc h:'ll Akadcm ie d er 'Vissen sc haften u.
"7,
Ouvrage didactiqu e
Coll abora tion à la seconde éditi on d e (( Diffe rentiai und
Intcgral-rechnung li d e Hau pt-Aumann, ' Valter de Gruyter , Berlin. Les d e ux premie rs tern es SO nt à l'impre ssion. L e troisième
paraîtra e n 1948.
Publications des membre s du Coll oque l\ Iathém atiqu e (in au·
g-uré pa r :.\ r. E. BLANC... en '9--15 , poursuivi par 11. C hr. PAce).
R.
BRIS o\C
1° Sur !cs fonction s multiform es,
C. R. Paris; t. 224, '947,
p, 9"
2°
Les Classes d e Baire de s fon ctions multiformes, C. R.
Paris, '947, p. 175 ct p. 257.
'R. P.>\INT.>\NDRt :
1
°
Sur une cl asse d'es paces t opol ogiq ues, C. R. Paris; t. 22 -1-,
1947, p, 1.806,
2° Sur l'ext ension de la théori e des fon ctions d e Baire à une
classe d 'espaces wpologiques n on métriques, t. 225, 1947 , p . 26.
3° Sur la Cûnst ructi on de s phères g énéralisées '<Ians une classe
d'espaces topol ogiques, t. 225, 1947, p. 92 .
Il . -
Sciences Physiques
LABORATOIRE DE PHYSIQ U E GENERALE
:.\I. "RO UARD, profes&,::ur. M . COTro~.. a ssistant. -
chargé de recherches. M . RO UARD,
1\1.
ch ef de travaux, M. PERROT,
1\'IM. MALE et BOUSQU ET.. ch ercheurs.
1 IÉRIGOUX-,
:M. PHILIP, préparateur. -
professeur .-
- - Quelques progrès récen ts dan s l ' étude de certaines propriétés
optiques d es lam c~ minces (Réu1lion des Optici e lls~ Pa; is,
14- 19 octobre 1946).
- La vie et l'œ uvre de Loui s Houll evigue (Annales de la
Faculté d~s Sciences de Marseille.. série II, tome XVIII,
fa scicule 2, 19-1-6).
�~ 97 --
Le s P hénomè nes piézoélectriques ct leu rs application s (Bulle tin d es Amis du C. U . M. , so us presse).
i\I. l\l itRICOCX , cit e! de
tra'l.'QUX
:
L 'in teracti on m olécu laire et l'ana m igm a tlisme (ExPérientia;
' 5 XII , 1946, p . 468 - Bùle, 1«)-1.6).
-- Champ de di sconti n u ü é d es en sem bles de parti cules pénétrabl es (Co mptes relldus A. C. des Sc,.' 22-J., ' 9--1-7, p. 37).
-- Sur les er. sembles de particu les pénétra bles (Col1l1JlU1/icalioll
à la S ociét é F rançaise de PlIy!iirju c; réuni on du 1er fév ri er
19·n, à Marsei ll e).
:\[. CorfOx, assistout
-
Déte rm ination g ra p hiq ue de certaines p roj;riétés opt iques de
la mes ' simp les ou compl exes (Ami. de Phys ., 2 ( J947),
2 ° 9 - 2 32 ) .
Su r l'én erg ie cffectÎ \'cmcnt absorbée d a ns un e lame métall ique mince (Compt es rendu s Ac. des Sc ., 224 ( (947), 334). '
Eta le men t d es acides gras sur les métaux projetés (Co mpt es
rendu s A c . d es S c. 224 (194 7), 1.005 )'
E xten sio n des bui1 es à la s urface des lam es. min ces d ' argent
(/lJ um. de Phys., VI II , t . 8 «(947), p. ( 13 - R ésu m é d 'mu
communication faite l e 1er février 1947, à la S té de Physi qu e, section Jl1 éditerrall te}
:'J. P ERROT, chargé d e rech erches .-
Evol ut ion des Ja mes très m in ce ~ d ' a rge nt (Co m ptes rcudu s de
l ' Ac. d es Sc .; 224, 1629, 19./7 ).
Augmen ta tion des fac teur s d e ré fl exi on par une couche p rotectrice (R ev ue d'Optique; 26, 295, 19-17)'
Etude de que lques p ropl'ié té s o ptiqu es d es Jam es (( an t irefl et s "
(R evu e d'Optiqu e; 26, 295, 19.-1-7)'
E t ude de q uel ques propriétés optiq ues des la mes minces (R éu .
' û on d e:.' O pticiens, '4- 19 oct obre 1946).
1\1 . BOUSQUll; ch erch eur, en coll aboration a vec i\f i\L CALVET
et :\I ÉRIGOUX. ;
E tu de sur la moui ll abilité d es poudres (D. E . 5 .; jui n 1947)'
LABORAT OI RE DE PH YS I QUE P. C. B.
:\1. J A t;SS ER A~; professeur ; :M me COTIOS; assistante; cite!
de trava ux / M lle C 1.-\1S; préParat eur j M . MARET, (ISs lSlant auxiliaire.
C. ] .H jSSERAN et Mlle D.
V 1E!; CH A~G E
:
Sur la no ti on de contrast e photo métr iq ue (Com mu nicati on à
la Section :. rédîtcn a née de la Société Fra nçai se d e Physique, séance du 1er fév rie r 1947 ' Journal de Physique;
VIlla série, t. V II , '9-17 , p. 10 S.).
7
�-
98 _
LAB ORATOI RE DE CHI MIE GEKERALE
T IAN) professeur j 1\1. CHYET... chargé de co nférences .;
i\IUe L\{i:\R OE.. chef de travaux ; M. P ATlK et i\ I 1I8 BUKC, preparateurs ,; - i\I. GA~1)) chargé de rec/lerches ; Mlle G RAS, aide tech nique.
:M. A .
M . A. TL\N :
) 0
Précis de Chimie P. C. B. (en co ll abora ~io n avec 1\1.
ROCHE), 48 édition, 986 pages, 73 figu res, Masson et C ie... P aris.
2° Not ions fon damenta les de Chimie gé n ér~le et de Ph ysîcoChimi e, 2 8 édition, 302 pages, 29 figures, i'l/assolt et Cie, Paris.
3D Sur Poxydat ion spontanée du pcrchloréthylène,
Bull.
S{.ûété Chimique de France, an née 1947, fase. 5-6, page 39·
4° I nfluence des variations de la températ ure et de la p ression
atmosphérique Su r la vent ilation de s vase s (c. R. Académ ie des
Sciences, 224, 1947, 1485 .
E . CAL\'ET et Georgette
SÉBll.LE
Etude calor imétrique des systèmr s diphé'nol-acétone et
acid e picrique-acét one (Bu ll. Soc. Cltim . fil . M arseille, séance d u
22 j uin 1946, et Bull. Soc. Clt i m . .J bu ll eti n n O 4, '947, p . 13-14).
2 0 Sur l'affinité des systèmes com portan t la fonction diphénol pour l'acétone (Bull . Soc. Chim ..J Se série, 14, 1947, p . 286-289)'
1°
E.
CALVEl' C;t
R.
C HEVALER IAS :
3° Nouvell e méthode interférentielle d'ét ude de la d i ffu sion
dans les li quides (J. Cltim . Pit ys., 43, 1.946, p. 37-53):
E.
CALVET
:
--1-0 Su r la loi de la d iffusion dan s les liquides (J. C!tim. Phys..J
43, 19--1-6, p. 84-87)'
5° Etud e in terfé rométr ique de la diffusion dan!:i les l iqui des
(Co 11grès d'Optique pure et aPPliquée, d u 14 a u 19 octobre 1946,
à Pari s, à l'impression).
6° Etude intcrfé rom étlique de la diffusio n et de la séd imentat<ion dans les liqui des. Application aux hauts polymères (Colloque 11ltcrnatio1tal dcs hauts polymères de Strasbourg.J 25 novembre 19--1-6 - /. Clt im. Pltys..J +4, 1947, p. 47-51 ).
7° Sur le méca nisme de l a dissol ution étu diée au rni crocal orimètre (Mémorial des S cr"" ices Chimiques de l'Etat.J 32, 19--1-6,
p. 168-2 19 )'
8° Su r le cakul des -coefficients de diffusion à pa rti r de la
surface expérim ental e f (c, X , t ) = 0 (S oc. Frallç. de Physique,
Section Méditerranée.J séance du 28 j uin ' 947, et 1. Cltim. Phys.).
9° Etude microca lorimétrique de la g élatin isa[Îon des N.1.tro-.
cell ul oses (P eiutures) P ig1lle uf)J".J VerlliS'.J 23, n O 9, 1947l p . 263-269)'
10° The microcal orimetry of slow phenomena (X I th ,. lnternatio1lal Congrus 01 pure and aPPlied Che11listry.J L ondon, 16
J uly ' 947)'
.
,
�-
99 -
E. CALYET, p . DES~t:ELLE et M. BLANC:
Il 0 Dét ~ rm inati on de s coeffi cie nts de diffusion de prot éin es
par la m éth ode interférométrique (S oc . Clûm . d,e Frallcc J fil . Marseille, séance du 8 mars 1947 - Bull. Soc. Cltim ..1 mai 1947, nO 8,
p. 13- 14).
E. CALVET, R. DALHERT et ]. CHEDIX
12 ° Sur le phén omène de la gélatinisati on. E tude cal orimét rique de l 'abso rption d ' a C':étone par les bakéli tes (Mé morial des
,Services chimiques de l'Etat, 32, 1946, p. 220-239).
1\1. GAI.;'D
O
t
i\lodifi cation s à la méthode de dosage du calcaire des sols
(Bull . Société Chimique; no v.-déc. 1946, p. 577)'
2° Sur le dosage de s carbonat es (Bull. Soc. Chimique ) nov. -
déc. 1946, p. 683)'
M.
LABORATOIRE DE CHDUE I N DUSTRIELLE
J\ L.\RGAILLA:\'.. · professeur j !)'I lle i\loNNOT, assistante
L
M ARG AlLL:\ ~
et G. A GOPIAN :
Indice d ' acétyle et "indice d'h yd roxyl e (So c. Chi11/.. Ma rseille).
L.
MARGA.ILU.N
et 1.
F ÉDOROFF :
Indice d'iode absolu et ind ice d'iod e rhodan om étrique (Com munication à la Commission Fra1lçaise des Corps Gras.
juillet 1 94Î ~
L
l\l ARGAILLA~
et
C. CLERG CES :
Détermination de l'indice dïode en présence d'acétate m ercurique (I bid..) juill et 1947).
L.
:M .-\RG.ULL.-\N :
La Chimie de l'huile d'o live (Co uf· à [1. R, H. Oo.) mars 1947}
L.
:M.w'GAlLL AN :
La désh ydrogénation des corps gras. Nouve lles étu.d es (Mémoire au COll grè s litt. de Ch imie P UT C el aPPliquée, L ondres, j uillet 19-1 7)'
P.
attaché de rech erches
E ssais de préparation des diesters. de la pentaérythrite ~
parti r d u 2-2 dibromométhylpropanédéol et des sel s d'acid cs
gras (M émoire à la R evue (( Oléagineux li .) sous presse ).
SAVAR Y,
P. SAVARY et C, FERRARl :
Sur la déte rmina tion de l ' indice d'iod e de l ' huil e de boi s
de Ch ine I?ar la méth ode de Kaufma~ n (Ibid.).
�-
100 _
LABORATOIRE DE CHDIl E P . C. B.
professeur. :.'I f. JlIBART Ct i\ l lle C H UI S.-\i\ O-,
préPa rateur:,' tem poraires. - Mlle ARGll ..\G l:ET.1 aide tec1miqu c. :.'11.
R~Y.1[OXD)
1\[. i\IORETTI.. clz e Tche~tT .
:. [. :\I ORETTI :
Sur la d éshyd rogén ation ca ta lyt'ique de s acides g ra s (Bulletin
d e la S ociété Chi/J/iq u e d e Fra1/ce .. 19.t}, p. -1-00) .
LABORATOI·R E DE
CI·![ ~ lIE
BIOLOGIQ UE
l\I. DESXJ;ELLE, professeu r.
L e C. )\ . R. S. a cha rgé ) 1. DESi\CELLE dlun e miss ion de
t n.lis mois a~prè5. d es L aboratoi res a n g lai s de Biochi mi e.
Le C. K . R. S. a organi sé, cette ann ée, a u L aborat oire de
Chimie b io logi q ue e t de s Corps Gras, u n cycl e d ' en seig n ement
de h a ut e techn'iqu e dan s le doma ine d e la Bioch im ie des Cor ps
Gras Douze travaill eurs appa rtenant à d ivers laborat oires de
rech e rches ( P a ri ~ et Prov ince) ont suivi ce cycle à l'o rgani sa t ion
duqu e l a spécia lement coll aboré :'1. :\ÏAC1JET.
A. -
Th èses :
T hè se de D octorat cs-Sciences Phy siqu es de :'1. K :\u DET
Contributi on à l'ét ude des m igration s d'acy les entre trig lycérides li,
Th èse de D octorat d' Unive rsité de ), j l1e A ~l'm~IN" ~ur (( C ontribu ti on 'à l'étu d e de l'i on p ériod iq u e su r le s am i n o-acid es et le s
protéines )) .
If
D. -
Articl es p u bliés
10 :'1. N AljDET
a'iJCC
et i\1- RO t.:ZlER
Su r F indice de sulfocyanogène de l'ac ide lin oléiq ue (Bu.lletin
de l a S ocict é Chi1Jl iq!t e~ 19·1-7 ).
20
~ l lle
A:\'TO:-;IN et i\l l1e C ASH
Su r la p réci pitat ion d e l ' a lb umin e d 'œ uf p ar le pérîodate
d (' sodiu m (Bulletin Sociét é Chimie Biologique .. Salis presse).
30 Avec i\p le R OHRY
Ac ti o)l d u cétè ne ~ur les groupes - SH p roéiques (Com ptes
rendu s 194i )'
Sur l'acy lation _des g rou pes -SH protéiq ues (Bioc1timica et
B ~ o Phys ica A cta.. 19.U).
4° Avec 1\ [. :'1 0Ll ~ES :
S ur le comp ort ement des ph os ph oli pi des à Pin.t crface gly-_
cér id cs - a ir (B iochimica et B iophy:.~ica A cta'.. 1947)·
Sur les relati on s exist ant en t re lécit h in es et muci lages d ' arachide (Oléag iu ëux) s.ous' p resse).
�-
101 _
s e _ Avec l'\,[lle CAS.-\J. :
Sur la moind re ré sista nce à l'hydrolyse acide des liai sons
peptidiqu cs situées à côté d'un e fonction hydroxyl e (Biocltimica
et Biopltysica Actd, sous presse).
6-) Avec :\1. NAUDET et Mlle :JItCAELLI
Quelquès aspects pratiques de lïnterstérificati on d es corps
gras (Oléagineux.} so us presse).
7° l\I. DESN UELLE :
Les constituants phosph oré s des co-rps gras (Co nf érence à la
Maison de la Chimie, '9-1-6).
Quelq ues considérations Sur les glycérides et les constituants
des corps gras (Co nférence à la Société pOlir l'Encouragement à
l'Industrie Natjollale.] 1947)'
III. -
Sciences Naturelles
LABORATOIRE DE BOTANIQUE GL 'ER ALE
1\1. CHOUX ... professeur ; :'I. !\Ln.culT, chargé d e conféren ccs .J
:'1. GAFFIERI chef de tra'l'flUX ; M - :'I.-\TTEI, assistaule .J' :\1 Ile
P ICHEi'\OT.. préParatrice; :Mlle CO;\'TANDRIOrOULOs, aide techniqu e /
Mi"!. DELEUlL et D UGHI.. attachés de recherches.
1\1.
CHO UX ..
professellr
Direction et publication des (( An nales du l\'I usée Colonial de
Marseille )l.
M. :\IALCUIT.. chargé de cOlllérellces
Une colonie abyssale de plantes a lpines dan s la ba5se vall ée
du Verdon (à Fimpressi on dan s Le Monde des Plantes).
2° Une excursion phytosociologifJu C' au P lat eau d' Eze, dan s
le Massif du Renoso (à l'impression dans Le Bull etin de
la Sté Botanique de France).
3° Sur la présence de quelque s plantes subalpines dan s la
vallée du Vecchio (Corse) . (à l'impression dans le Bulletin
d e la Soctété Botanique de France).
1°
-
1\1.
•
DELEUL,
attaché de recherches :
Sur Pabsence de thérophytcs dans l es associations de l' ordre
des Rosmarin~ta 1ia (2 e note) . Cà IÏmprcssion dan s le Bulletin de la Sté Lùméel1ne d e Provence) .
Carte des _Associations végétales du Massif de PEto-i le (en
collaboration avec 1\1:\L l\ l o LlNlER et CL-\UZADE) - (paraîtra
proc hainement dans les Publicati01t J- df! la S. f . G. M . A.).
l\{' DUGHI..
attaché
de reclterches
::-:-. La spécificit é des gonidies des Phycol ichens (C . R. Ac. Sc.,
Paris, t . . 223, ' 946, pp. 1.021 - 1-.022 ).
�_
102 _
-- Sur la cyto logie de la gonid ie bl eue (C. R. Ac.) Pari s, t . 22 -1.,
' 9-17, PP. 1.37;-1.377)·
Observati ons nouvell es sur le genre Kocrberia Mass. (Phycolichen s) - C
à l ' im pression dans le Bulletin de la Sté Bota,ûque de France ) '9-1-7)'
LAB ORATOI·RE D'AGROKO:-IlE C OLO~ IALE
CEIUGHELLI , proftsse ur ; l'!1. Loz.-\.. assistant
B E,\ UCH.UIP, aide lcclmique:
:\1.
1\1. CERIGHELU
l' p ie
:
Facul té ge rminative ct co nse rvation des graine s de Soj a
(Rev. lnt. du Soja) nov.-déc. 1946}.
2° Bernard P a li ssy, agronome
(Cahiers des Ing. Agron.)
mai 1947)'
3° La cultu re du Riz dan s la régi on méditerranéenne (Co nféreuce au Centre U uiveTsitaire de j'Vice.) I l avril 1947)'
4° Les ex portation s a siatiq ues dç Riz ct les besoi ns de l'Europe (Cahiers, Cololl.) n OI 4-5-6, 1947'
5° L e problème des corps gra s et l'agriculu re coloni a le (Co nféren ce F oire i1farseille~ 2ï se ptembre '9.-11 ).
10
LAB ORATOIRE DE GEOLOG IE GE KE RALE
E T DE GEOLOGIE APPLIQUEE
:M . G. CORROY~ professeur ; )[- S. TAXV-F .ŒRE, chargée de
confére nces ; Mlle F. CnZ IGRAS, assh·tallte ; Mlle S. G UEIRARD)
aide t ech niqu e , MM. G. GO U HR~ ET~ G. CHEYU", A. RAST~
l'l'lu D. M0I\"GI~, D. l'IJ.:RClF.R~ chercheurs.
L e Laboratoi re s' est enrichi de la Coll ection Derognat (E chantillon s de Pro vence et du Jura).
L e L abora toire a été fréq uenté par de nombreux chercheur s
étrangers à la F a culté: 1\1. GARDEl'~ g éo logue lorrain ; i\L GEr-iCE,
g éologue de Madagasca r ; :\1. T E'lA~~r~ assista nt à l' Université
de Dijon ; M. DOUVILLE ct :M . GERMA~ géologues ' de Sociétés
P étrolifères.
Le Laboratoire a partici pé
1° Au C ong rès Intern ational de P édal ogie de :\Iontpe llier,
avri l 1947 j
2 ° A l'Excursion Int eru nivers Îtaire d u ]\'Hd i de la Fra nce,
P y rénées, m ai '947 ;
3° A la Ré union Interunivcrsit aire dans le Pays de Bade ,
août 1947.
1\1. G. CORROY :
,0 L 'Océanographie du Crétacé Inférieur dan s l es environ s
Con cors, prè s d'A;x-en-Provence (c. R . S . G. F., 16 décemLre ' 9-1-6, p. 330, en coll aboration a\'cc A. B,W.LV) .
d~
•
�-
103 _
2° Les term inaisons du Pli d'c Concors, prè s Aix-en-Provence
(c. ,R. S. G. F ../ 20 janvier 19-11, p. 30, en collaboration avec
A. RULLY).
3° P réc isions tectoniques co·ncernant le :M ont Aurél ien et ses
abords à l' Ouest de SaiI).t-!\Iaximin (c. R. S. G. F ' l 3 mars 1947,
p. 94, en collaboration avec E. STREITA).
4° Révision de la feuille 1( Aix Il au I/SO.OOO CI (c. R. des
Collaborateurs du Service de la Carte GJologique de France)
'94 6 ).
5° Etude préliminaire de I.a Retenue et Barrage du 'R eyran
(Conseil GénéIal du Var, 1946).
6° Etude préliminaire de la Retenue ct Barrage de "Siagno!e
(Co nseil Général du Var, 1947).
i O Cau s~ s hydrogéol ogiques de l' épidémie de Fièvre T yphoïde
de La R oque-d'Anthéro n (Bouhes-du-Rhône) - (Génie rura l, '947)·
1\1:"
S. T AXy- F ADRE :
L a faune du T uronien saumâtre de Provence Occidentale
(c. R. S . G . F.~ 3 février 1947, p. 54)·
1°
l'I lle S . Gl:"EIR~RD :
JO Les effondrements tectoniques dans les cha ines oriental es
du Bassin de :Marseillc (D. E. 5 ... juin 1947)'
:M . C. GOUVERNET
:
La terminaison occidentale du Pli du Gro s Cerveau à
l'Ouest de Tou lon ( c. R. S. G. F ... 16 décemb re 194 6, p. 33 1).
2 ° Contribution à l'étude des Sols méditerra n éens : le Sol
brun des :M aurcs (Annales Agronomiques, 1 er t rimestre 1947,
en collaboration avec J. BORD.-\S).
10
i\IlIe D.
~fŒ,GI N :
1 0 Enquête hydrogéologique et sanItai re :Hydrologie du dépa rtement des Bouchcs-du-Rhône (institut National d'Hygiène..
t. II I, vol. 1, p. Si , 194i).
~f1le
D.
MERCIER :
Etude st ratigraphique et tectonique du Rcgaignas (D. E . S,,,
juin '947 ).
10
0.
1\1 . G. CHEYLAN
J O Etude
stratigraphi que et tectonique
E . 5., juin '947)·
du Mont Olympe
M. A. R.IST :
IO Le Bass in crétacé d'Ollières ; son e ffondr ement ; sa bordure jurassiqu e (D. E. S,) octobre 19·47)'
�104
LABO RA T O IRE DE PH YSIOLOGIE
!\I.
:.\ lORI ~-~
professeur. -
1\1.
G O l"ZO N~
assislall't .
..\1. AUB ERT, préparateuT
1\r.
..\I OR IN...
professeu r
..\ [édullo- su rrénale Ct r ég ul ati on th ermique TI - Action adrénal ino-séc rétrice du froid (R e't/u e Canad. de Biol., 194 6, t . 5,
pp. 338-339) .
..\Iéd ullo-s urré na le et régu la ti on ther miqu e Il ( - Therm ogénès e
d e r échauffe m ent en l"ab sence de sécré ti on adré na liniqu e
(I bidem. . sous presse).
D on nées expé riment a les rclat i,-cs a u x ce n t res m oteurs corticaux (A rc/t. !l!éd. gr:ll. et Coloniale; '946, t, 23, pp. 15ï- ,6 , ).
L'exp loration él ectri q ue du cort ex cé r ébral. Principes, ct r ésu ltats (Co nf . S oc. M éd ecin e :lfa rseillc. . 2..J. avri l '9-1.7 ).
..\1 lU . ..\ lORLV et DO ~:'\ET
Sur les car ac tères et l.'organisation ce ntr a le d e quelqu es r éaction s sta tiques et po st ura les chez le ·R at (C. R . Soc . Bi o.,
' 9-1 ï , t. 1-11, p . 496).
S u r les m od ifi ca t ion s de la r éaction du :iau l à cl oche-pied s par
la d est ru ct ion du cortex m ote ur ch ez l e Rat (lb ide lJl ~ 19-17 ,
t. 1-11 J p. 305)'
H omol ogIes des réact ion s de so u t ien , p os ural es et d'adaptatio n
stat iq ue ch ez les Chic:-ns p rivés d'un Gyrus s igm oide et à
cordo n s m édull ai res p osté r.ieurs section n és (.Y-yc R éu nio n
.4ssoc. ~es Physiol. T oulollse, [7- 19 avril 19.n).
-
Exi st en ce d e troub les du typ e cér é be lleux (r etard et h f per métrie) chez le C h ien à Gyr u s sigm oïd e détruit ou à cordon s
m éd u ll a ires p ost éri e urs sectionnés (C. R. Soc. Biol. M arseille~ le '-1 avril 19-1 7')
:\fo dificat ion s des. r éactions statiques et p osturales a près sect ion
d es co rd on s post érieurs de la m oë lle é pinière c hez le Chi en
(Arch. des S,cientes Pltysiol . .) so us p resse).
::\11\I. ?\ IOR I:\', Doxt\ET e t ALl lERT :
Su r les voics a cérc ntc s m édull a ire s d e~ réa ctio n s statiq u cs et
p ostu ra les a boli es par la d estruct ion d u Gy ru s sigmoïde
chez le Chi ('n (c. R . Soc. Biol.) '9-17 , t . 1..41, p . -194).
l'li\I. M ORI.:\". et GA,SD .un
) ,;ouveaux .facteurs cie pl oducti on ct d'in hibiti on d e la r ig id ité
d e d écc rt icat ion c hez k C h ien ( c. R . Soc. Bi ol .~ 19A],
t. L!lI ) p . 50 7.
-
:\I éca n is me et si gn ifi catio n d e la r igidité de d écortication ch ez
le Ch ien (XVe R éuuion Ass. Physiol. Toulouse, 17-19 avri l
' 94 ï)·
.
�-- 105
l'DL ~[ORIX; G .-\5TAI:O
et
c..u~
:
Les fon ctions corti cal es dans rélectro·choc (lJiol, .il/éd, ' 19-,6,
t. 35, pp. 221-238 ).
Suspensi on d es foncti on s posturales et statiques du cortex
cérébral aprè s électro-ch oc c hez le Chien ( C. R. Soc. Bio!.,
'9 . 1), t. 1..11, p. 291 ).
::\D1. JIORI): ... G.-\SL\TU et Dt:PL\Y
Libérati on des. réflex(' s posturaux en exten sion chcz le Chien
décorti qué (R c1-'lIe A'l'Mol.,.. 19-!-ï, t. ï9; pp. 207-213)'
LABORATOIRE DE ZOOLOGIE GE:\ERALE
:JI. K OLL:.\lAX:\) professeur.
:.'IL TDIO~-D:\\"m,. mailre de
conférellces adjoint . - Mille RO UARD, préParatrice temporaire.
::\I. TniOX-D.\\'ID, 1Jlaitre d e confére n ccs adjoint .-
Pigments des In secte.'; (Année Biologique, t.
2'
Chimie d es Hormones d'In secles (SJ1mpoSiulIl d'Endocrinologie
des Art.'!ro podes... P aris, '9~7 ).
.
23,
sous
pre sse ~
1 ')
3 0 Physiol ogie ci e l'eau chez les In sectes (S oc. Limléemu: de Pro'vencc ... 20 février 19~7 )'
~o Etat actuel des connai ssances sur le~ substances att raçtives
des Lépidopt ères (Soc. LÙ;lIéclllle de PrO'i.:ellce ... 20 m~r~
1947).
��-
Rapport s u r
107 _
le
foncti onneme n t
de l'École de Chim i e
P endan t l'annee scolaire 1946-47
L'Ecole de Chimie a comp te ce tte- a nné e 77 élèves, S~
repartissant comme suit :
Tolal
H
F
E lra ng,
.
3' an née . . . . . . . . . . . . 12
2' année .. . .......... 14
l ' anné e ... ..........
19
Section profes. ...... .
3
11
7
5
6
23
21
24
1
2
2
9
E n fin d'ann ée, 22 o nt ete a dm is en .2° ann ée, 20 en
36 an née; 2 1 o nt o bten u le d ip lôme de Chimis te <le l'U niversité; 1G ont été autorises à p rése nter leur projet cn vue
du, d iplôme d'I ngén ieur ; 1'4 l'onl obten u.
Cette promotion so r ta1nt-c s'les t montrée u ne bonne p r o_
motio n a vec qu elques élément s m êm e remarqu ablc.s a insi
q ue le confirme l'examen de projct·s de so rtie. Quatorze des
élèves sorta nts on t eu la licence (4 avec 3 certificats, 8, avec
4 certifica ts, 2 avec 5certificats).
Daris -l'ensem bl e des trois a n nées les élèves ont obten u
'Cn tre les ,d eux s ession s d e juill et 'e t octob re, 169 ce rtifica ts
de li cen ce.
Sept élèves de la Section ProCess io nn elle o nt obten u le
cer tificat d'ai d e-ch imiste.
P our le fonct io nnem ent de l'Ecole, n ous somm es désormais gênés par le ma nqu e d e locaux do n t cert a ins so nt
occupés abusivement par des se rvi ces q ui s'y sont installés, p arfois étra ngers à l' enei gnement et à la r echer ch e,
et ceci est d'a utan t plus grav e au moment où le Mini stère
npus dema n de d'a u&t:lnen ler n os efl'ecti fs et de p r évoir m ême
un e ann ée ..spéciale d'applicati o ns p o ur des élèves ve nant
d'autres I nstit ut s de Chim ie qu i étudier.ai ent à MarseiUe l es
in d ustri es d es cor ps gr as et des parfums, s pécialités de no tre
3e an née.
D'ores et d e.jà notre nouvelle 1re an née com.p toe 30 élèves,
no mbre q ue ~'·o n ne peu t guère dépasser de par la co nforJ11.atio n m êm e d es ~ie u x.
P etIWO n n erl. Au déb ut de ~'ann ée scolaire un a ccide nt
tragiqu e a n'ivé e n ser vice ava.it co uté la vi e à notr e, c hef ·
d e trava ux de 3e a nnée ~t CARRIEHE. M. J .C· T RAYN ARn s ur
avis co nforme du doye n 31 assur é d uran t ·t o utê J'ann ée les
fo nctions .de chef de travaux, 'l a ti tu la risa tio n a été d eman dée· au min istère· ..
�-
108 -
P. Y a Heu une .fois de pl us de const'a ler ici la p én urie de
personnel co mpetent en mat ière de chimie appliquee où
]' ind u.!: lr ie (q ui les ré mun èr-e m ieux) capte to us les tho ns
s ;" je ls de nos écoles.
:\fIlc M O~KOT . assis tante de ch imie indus lrieUe à la F acuHé
d-cs Sciences a assuré av'cc J'a ide d,c ;\1111c CAI\RIERE. p r éparatrice, l es. lonc ti o n s de ch ef de trava ux .de 2e et 1 .... _a n nees
il 'la sa t isfaction d e ch aclI.ll·
o.n aÎll1'c ra!it qu e ale dérvo ucment mon Ire pa l' ces tr ois p erSQIlI}CS ,s e r ve d' cxen rplc d a ns la ma iso ll . l\l alhc llI·cu s·c m e n t
l'a p plica tion des l ois sociales parait avoi r un effe.t d èplor a b l ~ sm' l'état de sa n té d e ce rl ain s age nts s ur tout da ns les
moments où n ne activi té un pe u plus grande. rt llfaH besoi n
d'ê tre dép1oyée.
:\1. CA ussÉ, professeur d c tcchnologie, d 'CIHlÎS 28 ans à
l' Ecol e ,d'B Ch im ie a r ési~ ié ses fo ncti ons, l'he ure de la
rctrai te aya nt son né 'Pou r lu i à la Cie du Gaz. ii qu itte :.\fars~i ll e p o ur Pa r is, Il m' est u n d'e vo ir de lui témoigner ici
to ule la gra titud e q ue l ui doit l' Eco1e de Chimie do nt iJ a
été uvec :.\1. FLA ISSIER, d ispa ru Cil 1942, J~ createur -d'es
enseignem ents co ncern a nt l'a rL de l'ingé n ieur.
Marériel· - Il es t toujours diff ici le de se p rocurer Je m atéri el d 'e \'errc r-i e o u les p rodtlits nécessa,ires à la m arc;he n9 r,male des la bor atoires. P our 'l 'ap pa r ei ll age il es t à. lYC U p rès
imposs ible de le fai re r épa r er.. Au surp lus les tr ansports
grèven t d ' une faç on inquiélant,c I·e pri x de toute' chose ct
l'ins ta bilité - toujours dans Le se ns de ~ a h ausse - r end
imposs·ible l'é tmblilSsem ent d'un b c'd ge l.
D es q ues tions co mm e cell es de l' a ttri but io n d' un co nti n-gent suffilsant d'alcool, d ' acé to ne ·o u d'css-e ncc, d' io du re de ·
p otassi um , de nitra te d'argent, pOUi les labor,a toi r cs qui cn
so nt p ra tiq ue ment privés d e"v r a ien t êtf'c r esol uClS par l'Eta t~
ct pe uvent fê tre. da ns u n s·ens plus ~'Îbéra l. Il ne semble ·p as
q ue l'o n se Tende co mp te '(;'·n ha ut li-e u des besoins m aje-u'I"S
d es -e nseigne ment s dres sciences appliquées et qu" eo n fasse
tou t pour le s par alyser. ·
�Rapport de M . THIRY,
Directe ul' d e l'Institut d e M écmliquc d es Fluides
SUI'
l'activit é de l'In stitut pendan t
l'a nnée seo/ail'c 1946-1947
P USOIIIlCI. Pas lie changement dans le p ersonnel
fon c tionnaire de J'Institut, MM. VALE NS I, FAVR E, j >ARIGI onL
continué à .apporter a u Directeur le ur precie ux concours.
La démarc h e fa ite en décembre 1945 p ar la Faculté des
Sciences, de creation d' un poste d'Assistant, pos te d' Université 1 élribué sur des crédits qui nous ont été attribués il
cel effet par le Ministère de J'Air, n'a to ujours p as a bouti j
par contre, nous ve nons ùe recevoir l'u,-is qu ' un poste d e
Chef de trava ux ct un poste d'Assistant étaie,n t cr éés à la
Faculté et a ll'cel és particuUèremcnt il la Chaire d e .:\Iecanique des Fluides Experiment ale.
Nous avons do nn é à ces cn!ut ions la publicite h ab ituelle
p o ur susciter des ca nd i da tu res et nOlis pensons ètre prochainement en mesur e de faire des PI'oposi tions de nomina ti on.
Parmi le personnel non fonctionnair e, ~'1 l1e 'CLARlON, dont
nous 'apprécion s à une hante vale ur les se rvi ces, a été affec tée
à l'Jn stitul pal' le C.N.B..S. au début de }' ann ée scola ire en
quali té d'a ide-technique. Comme eUe s'cst trouvée engagée
dan s d' int éressants travaux de r ech er ches, le C.N.ItS. l' a
nomm ée r écennuen t sta giaire de r ech erche d e prcmièr !.:
année.
Enseign emen'l. L'Enseignemen t a été assuré cette
année d' ~lIl e faço n entièrement no r male et p our la pr e mièr ~
• foi s depuis longtemps sa ns qu e nOliS ayo ns eu b esoi n de
recourir à a ucun exp éd ient, puisqu e le perso nnel titulain~
se tr o tl\~ ait ma intenant a u comple t.
D'a utr e part, la d emand e signalée dans Illon précédeut
rapp ort de c réati o n d' un Certificat de Méca nique de J'"Atmos phère et de :\létéorologie a été fa vorablement accueiJîi e
et le nou vea u Cert ificat a été cr éé p a r arrêté en date d u
30 JuillctIH7.
.
Ceci no us p ermettra, to ut en attirant ver s ces di.s ciplin cs
d e nouveaux ca ndidats dcsi r eux de concrétiser leurs e ffo r t ;~
par un Cel'lificat de Licence, d e sép ar cr les en sejgnement3
c orresp onda nt s de celui 'lie la Mécaniqu e -des F luides pro·
premen t dHe. Nous allègerons ainsi la tâch e imposce a ux
candidats à c.e dernier Cel-tifi cal, et nous espérons q ue cela
nous do nnera la possibilité d' introdui r ç da ns so n programlllc, sous un e form e tout all mo ins élé mentaire, un e
qu es tion qu e le développeme nt de l'aviation mod erne m et
�de plus en plus au premi er plan, celle de la Méca nique des
F luides Compress ibl es. La création signalée plus ha ut d' un
poste .d e Chef de Travaux nou s p erme ttra sans doute de
faire des aménagements d' Enseigne ment en vue de cette
r éal isation.
Quant au Certificat œAérodynamique et Hydrodyn ami que S l~p érieu res, il se ra l ui auss i allégé ,d e la Mé ca niqu e de
l'Atmosphère, m ais p arm i les cou rs à sujets variables qu'il
comprend, des exposés aya nt des rapports avec cette der·
nière di scipl ine pourro nt continuer à y ê tre profes's és', si no n
tous les ans, mais tout au moins lorsque leur intérêt e n sera
manifeste et sous réserve natur ellemen t qu'il s ne fassent pas
do ubl e em p lo i avec d'a utr es cours professés à l'Institut.
Parmi les cours à s ujet variable trouver on t n at ur ellement p lace également la 'Mécanique des Fluides Compressibles, envisagée ici à un nivea u p lus élevé.
Le nombre des étudian ts est comparable, ainsi qu e leur
niveau, à celui des an nées antéri eur es. Voici le tableau .::les
dipl ômes délivrés au cours de l'a nn ée scolaire :
Mécanique des Fluides
Aérodynamique e t HY drOd Y. ~
namiqu e Supérieur e
Brevet Météorologie
Brevet :Mécanique de
r Atmosphère
1
Ju.În
Octobre
Juin
Octobre
Juin
Octobre
Juin
Octobre
Gand.
11
4
4
Reçus
4
"2
3
11
5
7
2
2
1
Recherches. - Le p ersonnel a co ntinué les tràvaux de
rech erch es en cour s ou en a abordé de nouveaux.
M. J. VALEN SI s'es t a ttaché à un problème qui paraît
très intéressant et riche de con séquences tant au point de
vue théorique qu'e xp érimental, celui d e l'étud e précise des
r égi mes d'écoulement oscillatoire dans Jes tubes en U. II se
propose en l?arti culi er d e d éterm iner le mécanisme de la
tran sition du régime laminaire au régime turbulen t par des
études théoriques et expéri mentales de cas simples de mouvements.
Les recherches co nduites jusqu'ici sont re latives au
mouvem ent oscillatoire d' un fluide visqueux e t p esant dans
un tube en U. EUes ont abouti à la détermination d'un nou·
veau paramètre de sim ilitud e ai nsi qu'à la prediction
théorique de la tran sitio n basée sur l es car.a ctères du profil
de la vitesse instantanée. La turbu1 en ce a été mise en
évidence par une m éthod e expérimentale susceptible d'être -
�-
111 _
appliquée à un grand nombre d'autr es p ro blèmes. M. VOGEL,
du C.N.R.S.I.M., lui a apporté son concours et .i\Ule CL.-'\.RIO){
s'cst r évélée un e expérimentatrice habil e, co nscienc ieuse et
pleine d'i nitiative .
.i\L FAVRE a continué ses r echerches sur la turbulence
en visagée au point de vue sta tisti qu e -et al éatoire: Cette
recherche faite en accord av ec l'O.N.E J tA. donn e également
J'espoir de résultats intéressa nts dans un domain e diffici le
où l'Etran ger ava it sur la France un e ava nce considérable.
Elle nécessitera l'installation d' un e so uffleri e spéciale à vein e
ferm ée, de lUl'bulence sinon nulle du moins tres faihl e et à
l'a bri de tout e vibration paras ite et de toul e poussière.
NO LI S disp osons actuellement
de cette so ufflerie, à
laquelle il n 'y a plus qu'à adjoindre une veine de retour,
mais elle . est dans un local de la FacuiLé, dépendant d e
l' Instit ut Technique, local qui n e nous a été prèté qu e d'une
fa ço n toute temporaire et qui, d'autre part, étan t un peù
o uvert à tous les vents, n e r ép ond pas a ux exigences m enti onnées p lus haut. Nous veno ns heureusement d'obte nir de
la Préfecture l'affectation â l'Institu t d'un local s ilu~ rue
St-Sébasti en, à proximité immédia te du C.N.R.S.l.M. et qui
parait devoir nous couvenir parfai temen t. Nous remercions
très vivement .M. le Préfet, ainsi quc le Conseil général, dc
ce tt e affectation .
M. PARIGl, tout en continuant d'a ssur er avec m aîtrise ]a
marche de l'Institut en ce qui concerne les installations
matérielles et les rapports avec le p erso nnel ouvrier, ·a mis
au point un nouvel appareil destin é à préciser les résultats
qu'il a déjà obten us concernant le grais~age des couss inets.
M. REBO NT, Ingénieur-Dessinateur à l'In'stilul, a d'autre
part sout enu, à l'occasion d e la mise au p oint d' un dis positif
de fr ei nage électro-magnétique de la balance de Ja grande
~o u.ffI erie, un Diplôme <d'Etudes Supérieures dev.a nt la Faculté
des Sciences en Juin 1947.
M. PARET, Ingénieur E.C.P., altin'! à l'Institut par nos
enseig nements d e Mécaniqu e des Fluides, a co ntribu é bénévolement, p our un c lar ge part, à d es essais que nous avons
effectu és pour le compte des Forges et Chan ti ers (dont menlio n se ra fa ite plus loin) et ya entreprendr e une. ét ude s u.
les ailes en flèche.
Men tionnon s enfin que M. J . .VALENSI a été délégué p ar
la Dir·ectio n Gén"ërale des Rela tion s Culturelles à l'AngloAm erican Aer onautical Conference à Londr es en Septembre
1947 ct que M. A. FA.VRE a eu l'occasion de fa ire deux c{)nfé·
r ences sur « Quelques problèmes de turbul ence ~ à l'Etablissement d 'Eludes et Recherches Météoro logi qu es d e Paris.
Installations. - L'effort dc l'Institut s'·es t porté principalement sur la mise au point de la souffleri e elliptique et
pl us spécialement de sa balance.
�- . 112 -
Les points suivants ont ét é plus. spécialement etudies :
1 0 Un nouvel ensemble de ro ma ines (1 bloc de 4, pou ~
sée, train ée, 1 bl o c d e 2,. d érive) a été comma nd é Etudi e, en
jan vier ct févr ier par .M. Armagllat, In gé ni eur-con seil, sur la
d emand e de .M. VALEKSJ, cet apparei ll age sera r éalisé p ar leS
Etablisseme nts J U LIE ~, à. Mar seill e.
Un pl~oj e t d e m arch é, à p asser av ec ces d erniers, prévoit
une d ép ense de 493.938 fI': E lle es t COuv erte p ar un e s ub ve n,lion exceptionnelle ùu Mi ni stère de J'Air.
La n ouve lle balance p erm ettra les pesées à 100 gr. près
pour ' la p o ussée tota le et à 3 gr. près pour la traîn ée et la
d érive. E lle p ossedera un di sp os itif de fr ein age élcctroillagnétiqu c d es oscillations, d o nt l' étude a été co nduite à
l'Ins titut en g rande p arti e p ar :\1. REBO NT, comm e n ous Je
si gn alo ns plus b aut.
L e ·d oss ier d ' a va nt-proj et r emi s par M. Ani\lAG NAT a dù
être r epris li aI' notre bureau d e d e,s s in et traduit sou s fo r me
indus tri ell e. Cel a a donné li eu à un tra vail cons idér able.
2 " Cha n ge m ent des mâts av ant s upport d e maqu ett es sur
.l e pl a teau ù e la bala n ce. Les n ou vea ux mât s onl été coul és
e n ALP ,\X (ay ril 194ï ). L eur épaiss eur I~el at i \' e es t ne tt em ent
p'lus faible (1 5 '70 au li eu d e 30 % ). Ils sont termin és, côlé
attach e maquette, par un e ti ge tl'ès mince ·el profilée dite
« lam e d e .sabre » , en vu e d e r é duire l'interac ti on d es mâts
s ur la m aqu ette. D,e plus les n o u vea ux mâts, a u li eu d' ètre
artic u lés à leur base en un p o int fi xe s ur le bras du té os cil- .
Jant, p euv ent s e déplacer par tr an slation parallèlem ent à ce
hl as, d e façon à a"dapler Ieur entre-a x e à l'e llvcr ,g ure d e la
maquette.
Le mù t a rri ère a auss i été a m élioré. Côté atta cb e m aqu ett e
la ti ge fil etée a été r empl acée p a r un e 4: lame d e s abre » et
le tub e cir c u la ire constituant le "mâ t a été carén é. To ut cet
ensemble d e m o dification s a été e xéc ut é à l'at elier d e l'I.M.F .
(term in é le 1er n ovembre 1947) .
3" Am élioration de l' équi pem ent él c.c triquc : R empl acement, a ux trois postes d e co m mande du moteur du ve ntilateUl', d es co ntacteurs à le vier p a r des boîte ~ à r elais avec
bouto n s pousso ir (avril 1947) .
Mi se e n place d e 6 co nd ensa leUI's Tr évou x d e 10 KVA
chacull, en vue d e r éduire les d ép en ses e n én er gie réacti ve
(sepl embre 194 i l .
Alelier et per sonnel OIlVI' Î eI'. Notre at elie r s'es t h eu['eus elllent étendu par J'app ort d e n o uv ell es ma çhin es
1 to ur 'VEI SSER SOli N E
1 étau limenr G S p (co ur se 500)
1 frai se us e n " 2 An COCK et SHIPLEY
Le tour est une b ell e m achin e-o uti l obtenu e 'p ar J'i nt ermédiaire du C.N.R .S. sur du m a tér iel r écupéré en All em agne.
�-
,
113 -
L'étau limeur et la fr a iseuse ont été m is à notre di sp ositi on par le Ministère de l'Ail'.
Nous avons a uss i été con du its à engager de nouveau x
éléme nts dans no tre p er son n el o uvri er qui com pren d maintena nt :
1 con tremaître
3 o uvr iers professio n nels
1 ma nœ uvre spéc ialisé
Sit uation f in ancière. - Sans être car actéri see p ar une
complè te üisance, ell e a été cell e a nnée vois ine de la
n orm ale.
Les a ugme nta ti ons de trai tement du p erson nel fo nctionnaire o nt été couvertes comme d'h ab itude p 3l' un e augm entation correspondante de la su bvention cont ract uell e d u
)Iiniste,"c -de l'Air.
L'O.N.E.R. A. «u i, comme je le signalais d a ns ' mon précédent l' appor t, a p ri s la s uit e d u G. H. A., a recon d uit p o ur
l'an née 194ï la co nventi o n qu i nou s lia it avec ce gro upement e t don t le foncti onneme nt n ous assure la m arge d e
crédi t nécessa ire à nos rech erches.
Le Mi n istère de l'Air no us a attrib ué d e so n côté u ne
s ubventi on de 900.000 f I'. d es ti née il l'ach èvemen t de la
.gr a nd e so uffl erie ainsi q u' une somme de 300.000 fI". à titre
d ~ava n ce r em boursable, et des ti née à ser vir de fo nds de r oulement en a ttenda nt son p le in r cnd eme nt.
De son cô té le C.N.R.S. nous a accor dé une s u bventi on
de 252.000 fI'. p our l'ap pareillage scienti fiqu e de la so uffler ie.
l\I enli o nn o ns encore à cc s uj et, qu' en plus du t o ur mi s à
notre disp os itio n, Je C.N. n .S. nons a attr ibué égaleme nt une
m ac hin e à calcu ler élec tri qu e.
No us r emer cio ns très vive ment ces deux or ga ni smes d e
l'i ntér êt qu' ils o nt touj ours porté il l'Instit ut et de la
com préhensio n q u'ils mani fes tent a ins i des di ffi cultés q ue
nou s re nco ntron s.
Ces d ifficult és ·d evr aient d u r este nOI' n13Jeme nt louchf'r
à leur fin et le Directeu r a Je p laisir de sign aler p o ur la
p remièr e f o is d'i mp orta n tes r esso urces de )' fn stitut p r oven an t d'essais fa its pour di ffércn tes Sociétés p riv ées, essais
d ont le déta il suit :
E tud e d u r aba tt ement des fum ées s ur le p o nt
des nav ires ct moye ns d'y obvier (S té des F orges c t
Ch a nti cr s "de la Médit erranée il La Seyne) . Ver sem ent le 23 Aoül _. _ . _... " . __ ... . __ . __ 1 •• __ • " • • • _
78 .000
Essais aé r od y n umi qu es d' un e maqu ette de planeur FA U\'E L A V 17 (St é Aéro nautiqu e du R hôn e) .
F ac tUl'e adressée le 7 Ma i _" " ... " . . __ . __ .. _ . _ .. ,.. 289 .000
Essa i d' un ap pa reil pour c hangem en t de
vitesses automa tiqu e (M. MIG NA R D). F acture a dr essée le 20 Octobre .. . . ...... ,. . . . .. . . ... ... . . . . . . .
9 .750
8
�-
114 -
Traya ux pra tiqu es des E lèves Officiers de
J'Ecole d e l' Ai r d e Salon . Ver se ment co ura nt
Novembr,c . . . . .... . .... ... . ". .. .. . . . . .. . ..... . ...
13.000
Se u le la premièr e d e ces so mm es a été enca issée pa r
l' Institut, ma is les a utres suivro nt et, du r este, le fo nds de
r ou leme n t de 300.000 fI'. m enti onn é pl us h a ut a p récisém ent
p our. obj ct de nous p ermettre de pa llier aux r etard s da ns
l'attr ibution des subven ti ons Ou d es som m es du es à l' Insti tut , to ut en se re constituant automa tiqu em ent lor sque les
versements so nt effectivement en caissés.
Nous es pérons que ces derni ères r essour ces ne fe r onl
qu e s'a ccro ître a Ycc le développ ement de l'In stitut et contrib uero nt puissamm ent. à son ex tens ion fu ture (car dès m a intenan t nous sommes à l'é tro it da ns nos locaux), sous la
rése rve qu e j'a i souven t exp rim ée, c'es t qu e les essais fa its
conser ve nt touj o urs un réel intérêt de re ch erch e sc ien tifique
et n'apportent pas tI e gê ne a ux lravaux d on t n ous dési r eri ons
pl"cndre l' initia ti ve p erso nn ell e.
•
�FACULTÉ DES LETTRES D'AIX
RAPPORT ANNUEL
de M, Etienne GROS , Doye n
".\IO\"SLEt:R LE RECTEl"R,
l\IES5IEl'"RS,
J'ai l ' h onneur de vous prése nter mon rapport sur la situation
et l'activit é de la Faculté d es L ettres, pendant l'ann ée 19-1-6-4ï.
PERSO N :-iEL
~I.
le Professeur BRI,;N a été promu de l a 2 C à la I re classe ;
l\L le Professeur FARGUES de la 3- à la s.econde ; M. le Professeur L\ïl.-\RUS de la -I.e à la 3(;' :;\[. ROST..\l:\G a été n ommé, à titre
défi!litif, Maitre de co nférences de Langue et Littérature provença les, à la sUÜe d'une brillante soutenance de thèses en Sorbonne ; 1\1. I SKARD, Docte ur ès-Lettres, a été nommé l'daitre d e conférences de Géographie coloniale en rempla cem ent de notre regretté
collègu e, l\L " TEULERSSE. l\1. CARRERE a suppléé i\L FLUCH~RE
dan s ses fonction s d e l\Iaitre de conféren ces d'Anglais; M. CoLOTTE, qui rempli ssait, cette année , les fonction s d JAss istant d e
Langu es romanes, vient d'être nommé Assistant d e Langue et Littérature p rovençales j ~gI. P ,\Or.AKTO N.-\.CCI~ 13F::"OITJ FO URRIER ont
t:lé renou ve lés dans leurs foncti ons d"e cbargés (! ~ courS d'Itali en,
d'Arch éologie Ct d'Allemand. La c réati on d ' un Co :- tificat d 'J;:tudes
pratiqu e ~ e t ~'un certificat de Philologie espagnoles a permis à
~I. Maurice ~[IGKON de j eter l es bases d ' un nouvel en seignement
CJu·j, n ous l ' es péron s, sera bi ~ ntô t complété . :\L FACR E~ Professeur
au. Lycée Périer, a été chargé d'un cours co mplémentaire d ' An·
glai s ; ).1. P U:RREIN, Professeur au Lycée Thie rs, d'un cours complémentaire de Géographie. ),1. 1\rI:'oiICOXI ~ Professeur au Lycée
Pér ier, nous a apporté, pour la préparation d es certificats de
Latin, une co llaboration précie use ; nous es pérons qU'e lle pourra
s.:! continuer cette année . :M me le Docteur A.\llRÉ a bien voulu sc
charger de la conféren ce sem estrielle de P sychopathologie, que
lai ssa it vacante le d épart d e !.'II. le d octeur T CSQcE". :\1. JUIF) Directeur de l' Eco le Normale d ' ln stituteurs, a été chargé, comme l'année précédente, d'un e conférence sem estru ell e de Pédagogie.
~ L VICAR I a rempli les fon ctions de Lecte ur d'Itaiien j M. CA:\'Tl~EA U, Professe u r de Langues e t Littérature Sémitiques à la
Faculté d es. Lettres d'Alg er a été, -de puis le 1er avril, détaché
pour trois m ois à la Facu lté des Lettres d'Aix. N ou s souha:iton s
qu'il le soit à n ouveau p our une péri od e au m oin s éga le, ct qu'il
pui sse ainsi poursu'ivre et complércr l'organisation d 'un enseignem ent dont l'utilité, dan~ une Uni ver sité méditerranéenne, est évident.
�-
!l6 _
:.\1. le Professeur SEGOXD a bicn voulu, cette année encore,
venir faire, à Aix, au x étudiants de Phil oso phie un e série de conféren ces d'esthétiqu e. Son état d e sant é Poblig~ à renoncer à son
enseignement. La Faculté ne saura it le \" oir part ir san s lui exprimer sa reconnaissance pour les services éminents qu ' il lui a rendus et le déyou cment dont il a fait preuve à so n égard . L ' affection de tous ses collègues le suit dans la retraite studieuse où il
' -c ut déso rmai s se retirer.
l. a Faculté a vaj t demand é la créati on de troi s postes d'Assistants. Le :.\IinÎstèrc lui "à accordé une )'Caîtri sc d e conférences et
deux postes d'Assi stants. M. AKDRf:, Professeur a u Lycée de StEtienne, a été nommé Maître de co nférences de Latin ; ~I. DE\l\'':' lSt: a été nommé Assistant de Phi losoph ie j i\ J. G U LR ,.\L~ Assistant d' Histoi re, ::\ous nous réjouissons de voir ces deux jeunes
maîtres , don t n ous a yons pu apprécie r la valeur co mme chargés
de con férences, attachés pour troi ~ an s, d'une façon officielle, à
,h Faculté,
:\ L SERI S a été nommé R édacteur du Secrétariat ; "}I. OaI\1ER, Appa rite ur, a ét é nommé commis j cette nomination à un
poste qu',il occupait officieusement, depui a de IÜ'ngues années, est
la juste récompense d' un dévouement qui ne se déme nt pas,
DISTI l\C TIO:\S HONORIFIQUES
:L'I'1. Maurice J3r.OXDEL vient cFêtre élu à Rome comme a ss.ocié
étra nger à l'Acad :::mia ::\azional e dei Lin ce i,
:\1. Lf:ox ..\RD a été nommé correspondant du Comité des Tra\' ~ ux hi storiques auprès du ).finistère de l'Educati on Nationa le,
ACTIVITE U'ilVERSlT AIRE
': cst maintenu dans ses fonct ions de directeu r de
b :\ raison Fr"'d~: ai se d'Oxford ; :\1. LtO!\;\RD a été chargé, par le
Ce ntre Nati onal de Rech erches, d' une mi ssion en Italie j ),'1. Gaston BERGF...R, d'une nouve lle missio n a ux Etats-Uni s.
A Aix; la préparation aux di\'erses l ice nces a fonctionné n Olmalement, La préparati on à l' Agrégation et aux divers concours
du Second degré a é té a ssurée, pour l'An glais, par l'Dr. CL.\VET.
(;;t CARRÈRE, :lssist és d e M. F_-\URE et de ~ I Jle PHELA~ j pour l' I tal ien, pa r :\l.\1. ARRIGHI, P ..\OL:\~TOX:\CCI et ~ l aur i ce ~IIG!\'o~ ; pour
l' All emand, par "}1l\ L !\JICHEL et FOCRRIER. En Angl ais (Agrégatio n fémi nine ) un e candida te a été reçue ( ~ I lle Sa myn) : au œ rtif:cat secondaire, six candidats ont été admi ss ibl es (lU Il es Dal n~aS50. "}[ontel , Ristorcelli, Serrière ; 1'D !. Mizeray, Raphaél ) ;
q u '-' tr~ ont été reçus (".\l11e~ Da lm:lsso, :\ Iontel, Se rrière , 1'1.
1\lizcray). En All emand, sur deux candidats présentés, un a été
reçu ~\ "I.'Agréga tion ( ~J. Klauber) ; au Certifi cat d'Aptitude, sur
cua tre candidats prése ntés, trois ont été ad mi ss ib les (l'vIlles Droz,
l~rit c hents-Francès, 1\1. ::\Iasc1 et) ; un a été .reçu: Mll e ~ritche?--ts
Francès). En Ital'ien , à l'Agrégation , où trois pl~ ces éta lcnt mls~s
au conco urs, un candidat a été reçu ~l\f. Saint-Et.lenne) ; au Certifi cat d ' Aptitude (F emmes), sur trOIS places . ~lse s a~ conco ur s,
cieux candidates Qnt été r eç ue$. p Ill es FranZllll, i\Ia rtm ).
). J'. FLT.;cI:f
�-
117 _
A ~Ia~seill e, nos, cours publics ont eu lieu dans la salle des
conférences de la Cha mb re de Comm erce, obligeamm ent mise à
n(lt re dispos ition. :\1. F ARGUES a pa rl é (( d ' O,~i d e, poète de l'am ouT))
:\1. BE:'\E\-E:';T, des 1( P aysages de Cam a rgue Il et de le L'Alim ent a tion en la it de la ville de :\Iarseille I I ; :.\1. P-\L\):Ql-E, de « St-J érôme et son te mps)l ; :\I. :\1 IGXO X; d e la Littérature espagnole et
di:: la L it té ra tu re hi span o-am ér ica in e con temp oraines ; .M. P .-\.1 URD~ de Il l' Obscur l i ; :\1. B E R GF.R ~ de «( .P hil o sop hie c t Caractèft; Il ; :.\1. Lf:ON:\RD~ de « Kas pr o hl è m e ~ sociau x dan s le pa ssé I l ;
;\1. ARR IGHI, de I ( Croce, rén ova teu r de la crit iqu e l·i tté ra ire H,
d ' If u n fabul iste romain conte mpora in , T rilus;;3 )I, de !( Lam a rtîn t:~ critiq ue de la L ittérat ure ita li en ne I l ; ).f. C.\RRÈRE, de (( l'Angleterre, pendant et ap rès la gu e rre li: et du (( cycle des grand s
d ra mes de Sha ke speare I l ; :'1. )[ICHF.J .~ de Cf 1.-:'1. Ri lke)) ; ), 1. Ro s1 ·,l :\G... des (( T rouba dours Il ; :'1. Ro\"IlER T~ de fi :\fa rseill e au XVIl Ie
siècl e JI . La séan ce inaugural e a va it e u lieu , sous la présidence de
) 1. le Recteur BLACHE et de ..\f. le Maire de Mar se ille, de \·ant un
t rès nombreux aud itoire. La conférence de i\f. FU; CHt RE.. (( L es
Angl ai s et n ous Il, a remporté Je pl us fl atteu r des succès.
A Aix, :'L P A LIAR~ a fait, ~\ la F acul té, une séri e de conférences pub l'Îqu es. Ell es ont été suivies, comme de j uste, par un
publ ic attentif et choisi.
A i\Ia rs..::i ll c , à l' Académie des Sciences et Bell es-L ettres. pui s
à Aix, au Ce rcle InteraJlié , ..\1. I. f:O:\.o\RD a donné un e causer'ie su r
« L'Ital ie d' auj ourd'hui 1) ; il a pa rt'icipé a ux fêtes d u deuxième
centen ai re de la m ort de Vau ve nargues par une re marqu abl e
con fé rence ~· ur (( Vau ve nargu es off ic ier Il. Au cou rs de la m is sion ,
dont l'avait c hargé le Centre N ationa l de Recherches, il a fai t, à
la dem an de de la Faculté des Lettres de 1.' U niv e r ~ i té de Ka p l e'5~
deux l,eço n s sur I( Boccace et K a ples 11 et sur c( Nico ll o Accia in oli ,
représenta nt du préhuman isme napoli tain l I.
l\!, L ATZARt.:S, à Aix, Arl es, Avig non et N îmes, a p arl é, a vec
u n t rès vi f succès, de Va uvenargues, de :'Iaurice Ba rrès en P ro·
vence, des origines chrét ien nes d e K ime s, d 'H omère, A :'fa rseill e,
à la Socié té de Géog ra phie, pui s à Aix, au Cent re I nterallié, M,
F ern and B E~OlT a donn é une t rè s intéressante communi cati on S UI
les fou ill es G u ' i~ effectue à E ntremon t et les révélati on s h istoriq ues e t ar chéologiq ue s qu'e ll es ap port('nt. :''1. CLAVEL a pa rl é,
à N ice et à T oulon, sous les au sp ices de (( France - Gra nd e-Bretagne )), de la pol iti que inté rieure a ng laise ; à :'fa rse ill e et d.
Salon, so us les a uspices de Il France-Amériq ue }J, du F édé rali sme
américai n et de l'Hi stoire des re lati ons fr anco-américa ines ; à
Marsei ll e, à J'occasion de l'expos iti on des Presses uni\·crsita ircs
angla ises, (( Des livres a nglai s dan s la ,~î e d' un Angli ciste li j
:\-1. CARRERE, au Cercl e I nterallié , a parlé de (( Shak espeare, artisan de t héâ tre (en angla is) j et à T ou lon (en a nglais), des tc P oint s
de vu e réceat s Sur les p roblè mes Shakespea riens )J. Au Centre ~
U niversitaire de N ice, :'Dr. FARGli ES ) P ALAl\Qt:E, P ALlARD et Cu VEL ont réuni, a uto ur d'eux, un aud ito ire attentif et fidè le.
N ou s avons eu, en outre, cette année, le plaisi r d' accueill ir
et d' entend re dive rs professeurs fran çais et étrangers : ~ l. Emi le
�-
118 -
fsR ÊHIER, Profe sseur honora ire à la S orbonne : :.\ L Arnold REY).!QXO, P rofesse ur honoraire à l ' Un iversité de La~ sanne èt :.\1. SBC
('.0\, P rofesseur h PUni\'ersité de Pad oue. La co nférence annoncée
et im patiemme n t attendue de lord B ert ra nd RUSSE!. a dû être
re mise à un e date u ltérieure, par suite de la grève des transports.
J e rappell e en Fin qu e :.\L\I. P ..l,.LHRD et BERGER ont repré senté
l'Université d ' Aix-":\Iarsei ll e aux Congrès d e Philosophie de R ome
et de Bruxelles; ?\l. Fernand BEXOIT a participé a ux travaux du
Congrès d es Soc iétés d 'Etudes Ligure s ; :.\f. LATZARCS a représenté l' Université aux fêtes du Centenaire d e l'Ecole Française
à Athènes t't à la commémora tion de ce même Centenaire, qui
,oient d'avoir I~cu à Paris.
A Nice, les Pro fesseurs de la Fa culté on t assuré l e fonctionne ment n ormal des cours à l'In stitut d ' Etud es Littérairc~. Il s ont,
comme les années précéden tes, été seco ndés, dan s les diverses
d isciplin es, avec un dévouement parfait, par les profc~sc ur s de
Lycées de Nice, désignés comme assistant s par arrêté rectora l.
Notre In st itut est en plein dével oppement ct voit, chaque année,
s'acc roître le nombre de ses étudiants. :.\Iais. le Bibliothèque est
encore bien pauvre et bien in suffi sante. Souhaitons que les If d oubles Il obtenus, à Paris, de la Biblioth èque Nationale, par l es
incessantes démarches de :.\1. ~Iaurice l\JIGI\O:\', nous. parviennent
b ient ôt ct que la générosité traditionnell e de la ville de N ice
nous pe rm ette de procurer enfin à nos: étudiants niçois les instl u..ment s de travail qui ·leur sont nécessaires.
Notre Collège international de Cannes a rctroU\' é, cet été, sa
pro spérité d 'avant guerre. L 'en seignement y étaAt a ssuré par plusieurs prof-::sseurs de la Fa.cu1té des Lettres (auxquels avaient
bien voulu &e j oindre 1\-1. Paul DmOFF Profc sseur à la Faculté
de5 Lettres de Kanc)' j 1\1. Paul PICAR D, ?\'faÎtre d c confé rences à
l' I nstitut Français de Londres ; 1\'1. J ean BO URRILLY ... Directeur
de l'Institut Français de Cracovie) et par des professeurs d es
Lycées de :K ice, du Lycée Lakanal et de divers L'ycée s de France.
Quatre cent quatorze a uditeu rs, représentant 30 nations différentes, se sont fai t in scrire et ont suivi régulièrement les cours ; on
Cû mptait p armi eux ;1 bour~ ie rs du Gouvernement frança is et qu atre boursiers du Gouvernement hongrois. T ou s n1étaient pas étudiants d 1ailleurs ; beaucoup appartenaient aux professions les
plu s diverses ct parfois les plus ,inattendues ( 1). ),[ais cette diversité même dan s l e~ nationalités et les pr o fes~ i o n s témoigne du
succès de notre Collèg e et de l' intérêt qu'il présente aux yeux des
étrangers. Ce succès, il e st dû, san~ doute, à la qualité de l' ensei .
gnem ent qu 'on y dispense, à l'attrait d ' a illeurs de n otre )'fédi(1) J 'extrais d u ;rapport de !\'1. GAUT .1ER. Je tableau suivant:
Professeurs et Instlituteurs : 63 ; Secrêtwire d'Université : 1 ; BibHothëcaires : 3 ; Hommes de Lettret:. : 1 ; Journalistes : 4 :
Prêtre (américa.in) . 1
MagIstrat : 1 ; Avocats: 4 ; Méd ecins · :
4 ; ingénIeurs
5; Chimistes d e Laboratoire : 2 ; Secrétaires de
Légations : 2 ; P rofesseur de musIque : 1 ; Chef d'orchestre :
1 ; P ianistes: 2 ; Aot eur ; 1 ; Metteurs' en scène : 2 ; P e!.·ntres: 4;
Soulpteur : 1 • Directeurs et employés de commer.ce : 10 ; Ass:'s tantes sociales: 2 ; Bijoutier 1 ; M écanicien : 1.
�-
119 _
terranée et de la ville de Cannes ; mais il e st dû aussi , et pour
une très grande part, à l ' intelligente direction de !-or. ~[a u rice
M IGXQX et à l ' infatigable dé\-ouemcnt , à l'active propagande d e
:M. )'Iarcel GAüTIER... secrétaire gé néral, à qui je tiens à exprimer
ma reconnais.sance et celle de la Faculté.
ETUDIANTS
L ' effectif universitaire a été, cette année1 de 1.324 étudiants
(inscrit s à Aix, 996, dont 524 j C111lCS gens C! 472 j eune s fill es j
inscrits à Nice, Institu t d'Etud es Littéraires, 328, dont 135 jeunes
gens et 171 je unes. fi ll e,;;). Van passé, )!effectif t otal s'él evait à
1.17 1 (augmentation: 153).
Par discipline, ces étudiants sc répartis saient ainsi : l. ettres :
149 j Etudes Litté raires classiq ues
2;0 j Ph iioso phi e, 125 ;
Hi stoire f)o j Géographi e 66 j ~\ng l aj~ 4 10 ; :~a li en : 71 j
Allem;tnd : 65 ; Esth étique : 30 j H istoire du Chri <.: t ia ni smc 15 ;
Géographie cc:-Joniale : 2 ; E~pagnol : 1; j H i stoin~ de Proven ce :
22 j Littérature provençai<: : 10.
On comptait, dan s' ce tota l, 42 étudi ant s étrangers, parmi l c s ~
quel s -l Ang iai s, 2 Américains , 5 Belgt:s, 3 Su.iss.cs, l Grec, 4 Ita~
li ens, 8 Allt!mand s (Sarroi= ), .2 .Ru~s('s , l Autrichien , ' 3 P olonai s,
l Suédois, 1 P ortuga is, 1 Roumain , 2 T c hécoslo\'aqu es , auxqu el s
il fa ut 3jouttr 2 :\lonéljasques , 1 T unisien , 1 IVlarocain. L'an
passé. ]('s ètudlants ét rangers ét:1.Ïent au nombre d ~ 22 (augmenté.-tion : 20).
Licenc e. -
EXAilfENS
Les ~és u1ta t s ont été les suivant s
5&S5icn de lluVel.'lbr.: 19-\6
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Philosophie ' "
9' 45 49
Ltttres
1IX) 5-1 55
HistO'Ïre
85 43 -1 2
Géographie
22
12
10
Angla is ' .
22-l ,,8 116
1talien
19 35
55
Allemand
12
25
13
Est hétique
10
6
-1
Histoire de Prov ..
5
5
}.! ist. du Chri stia n.
2
"
6
Culture frança ise ..
7
E spagno l . . .... . .
S
5
3
Phi lologie franç ...
3
Géographie colon ..
Et, Litt. clas. , ..
26 30
56
41
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28
29
30
10
15
72
39
4
15
13
10
-10
3
9
12
88
17
7
6
30
0
17
3
2
5
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2
2
2
2
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S ession d e juin 1947
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DIPLO-'LES D'ET -DE S SUPE'RlEURES
, Quarant e-de ux candidat s se sont présentés aux div'e rs dipl ôme s
d'Etudes Supérieures. Il s se ré pa rti ssent de la façon suÎ,'ante :
Session de déce mbre 1946
Langu es clri..\'siques : 12 (3 m ention s très bien, -1 mention s
b;C Il , 3 men t ion s a ssez bien, 2 mention s pa ssabl e). - Phil os ophie
:: (1 m ention très bi pn, 1 ment ion bi en). - Hi st oi re : 3 (z mentions
bien, 1 mention assez bien). - Géographie
4 (z m entions très
bien, 1 m ent ion bien, 1 mention a ss ez bien).
Phil osophi e :
bi l..' n ).
:!
Session de févri er 1.9-l7
(2 m en tion :> très bi en). -- Anglais
1 (menti on
�-
121 _
Session d e juin 1<)_1}
Languc!i classiques; S ( l m ention trè s bi en , -l- mention s bien,
3 menti ons a~se l bi en ): - Phil osophie
2 ( 1 ment iQn trè s bi en,
1 menti on a ssez bien). H istoi re
T (mention bien ). Géographie
2 (2 m ention s très b ien ), - Anglais
3 ( 1 menti on bi en,
2 m enti on s a ss('z bien ). Ita lie n ; 2 ( 1 m ent ion bi en , 1 m enti on
a sse bien).
CO N COU RS DE I:E:,SEIG:\DIE1\T DE SECOND DEG RE
Admi ss ibles
An g lais
All emand
Itali en
,A grégation . . .... .... .
( Certi;icat d'a ptitude secondaire
6
( Agréga tion ........ ........ . . ..... . ... .
( Certificat d'aptit ude secondaire
3
~ Ag rég t l / i o1t
~
Cotifica t d' aptitude secondaire
2
Reçus
4
,
DOCTORAT ES-LETTRE S
:\ 1. COQUI S a soutcn ù. le 20 d écembre 1<)-1-6, se s thèses en vue
du Doctorat l~ 5 · L c ttre s. La th èse prin cipa le était intitulée : If Hi s. to ire de l'en se igne mcnt primaire da n s le dé part em ent d es 13ou chcs-du-Rhôn e, de 1800 à 18-lo Il j la t hè s.e complémentaire :
Il
Le goüt mu sical à )'larsei lle p endant la m onarchi e d e juillet
( 1830-1 8-1-8) Il, 11 a été décLaré digne du grad e de Docteur es-L ettres
avec la menti on Il H oo'Jrabl e J',
),1 - BRIOi\-G l ERRY a so u tenu , le 28 ma rs ' 9-1- ï, se s thèses en
" ue du m êm e D octorat. Thèse p rincipale
(( Le thème du triomph e de la m ort dans l ' Art ital ien
thèse complémentaire
(( E ssai sur le sens d e l' espace c hez Césann e H, Après une brilla'o te soutenance , le jury a d éc erné à ),1- BRlON-GLERRY la mention (( Très H on orable
)J
;
)J .
DOC TORAT J)' U1\ IVERSITE
a p rése nt é, le ï janvier 19-1-ï , une thè se cn vue
du Doctorat d e FUnivcrsit é d ' Aix-:\la rsci ll e. Suj et : I ( La Côte
è:Azur dan s la L ittérature françai se ; E S3a i sur la formati on
d ' un paysage littéraire IJ, ]1 a été admis a n c la mention (( H onorable JJ,
:\f.
). [ ERQ110L
CERTIFICAT DE CULTUR E GE1\ERA LE
Sept cand ida ts ( 2 P ol onai s, 1 Rouma in , 1 Tchécosl ovaq u e,
1 T urc, 1 Grrc, 1 Egyptien ) ont brig ué ce cert ifi cat à la sess ion ~
de n o n~ mb n: 19-1-6 ; six ont été admis ( 1 m ention bien , 1 mention
assez bien, 4 mentions pa ssaLl e). Quatre candida ts se sont présen tés à la : ession de juin ; tou s les qu:nre o nt ét é admi s (m en,
tion pas~ a b l e )
�~
122 __
PRIX
Les prix dont dispose la Faculté ont été décernés
L e prix Cézanne-Vollard, à ~r. Q UIl\SAT j
-
-
Le prix du C onse il Gên é'ral, à :'If. S .U IAGIS
-
L e prix l\ Iarcel-R aybaud, à M.
L e prix
Jeanbcrnat
C EROU X.
a été rése rvé.
BACCALAUREAT
A la session de juin 19... 7 (sessio n norm ale) le nombre des
candidats in scrits dans les sections A, E , C et dan s les section s
Phil osophie-Lettres et Sciences Expérim ental es , s'es t élevé à
exa4.863 ; 4-312 ont été examinés (-l. om in sc rits, l'an de rTlÜer
min és 3'956). Les candidats se répa rtis::c nt ain si
A
........ ... .. ... ..
,
.... ... . ... .
Il
C ................ . .
P hilo-L ettres
Sc. Expérimentales
Examin és
Adm is
6<)3
306
335
25 8
596
243
1. 12
5
6-1.5
1.450
399
Propo rti on
4-4, 1
29
40
41
60
%
%
%
%
%
Comme on le voit par la propo rti on de s admi s, le niveau de
l'examen a été à peu près norma l en A, C et Phil osophi e-Lettres,
très fai bl e en E, élevé en Sciences Ex pér imenta les.
Qu at rc-vingt-huit candidats étaient in scr it s, en juin également ,
en sess ion spéciale ; so ixante-di x-sept Ont été exa min és. La prope rtion des admis a été de roo % en A, E , C et Sciences Expénimentales , et de n ,? % en Phil osophie-Lettres.
Co mme l ' an passé, je rem ercie M. le Vice-Recteur de la
Corse de l'aid e q u' il nou s a apportée pour l'organisation à Ajaccio
des examens 'écrits de licence.
�-
123 _
TRAVAUX DE MM . LES PROFESSEURS
~L )fAlJRICE BLO:\"DEL Outre les cinq tome s suivants,
publiés récemme nt dans la (( Bibliothèq ue d e P hilosophie contempora ine )l, r..ux Presses Un iversitaires de France
L a Pensée ) l, La genèse de la pensée et les paliers de son
2.5:ccnsion spo ntanée (in go, XLII .. . P-l pages) j
La pensée" 1l , L es. respons abilités de la p ensée et la possibilité de son achèvement (in go, 560 pages)
L'Etre el les éiTes) Essai d'onto·logî c concrète et int égral e
(in go, 5-1-l pages) ;
L'Action, I, Le problème des causes secondes et le pur agir
(in go, 496 l'ages) ;
L'Actioll) II, L"action humaine et les condition s de son aboliti ~seme nt (in go, 560 pages),
,-icnnent de paraître, dan s. la même co ll ec tion et chez le même
éditeur :
La PltilosoPltie et l'Esprit chrétien, l, Aut onomie essentielle
et conn exion indéclinable (in S''', XVI - 340 pages) j
La PhilosoPh ie et l'Esprit chrétieJl~ II , Conditions de la symbiose seul e n orm al e et ::::a1ulaÎre (in so, XII - .")80 pages).
En préparation
La Philosoph ie et l'Esprit chrétien) II,
Crises de croissa nce et conditions de l'union morale et spirituelle
(qui sera l e d ernier de CEtte seconde trilogie) .
Autres études publiées ou en cours d"impression :
Pour l~ Congrès de Rome (novembre 1946)
L ' cxistentialisme est-il une PhilosoPhie véritable ?
En préparal ion pour le Congrès International de Phil osophie
d 'Amsterdam, en a oût 1945, com munication sur l' (1 Autonomie
normale et la connexi on réelle de la philosophie et de la rel ;gion Il:
S!Juplesse et sincérité de L e i b lli iI~ da1ls Il La Giornal e d i ~Ietafuk.»;
.
Tl problema dell'assimilasioJle delle creatt/re a Die~ dans
(1 Qu aderni di Roma Il, maggi e 1947 (Sansoni , éd i tor~)
;
Un seul et mcme bercail, dans «( La Vie I ntellectuelle, Il juin
' 9~ 7 '
La métaPhysique comme sciencc de l'au-delà intérieur et
su périeur à la natur e comme alt suje t~ dan~ « La Revue de i\Iéta·
phy sique et de Morale l'.
lean Pérès~ notice n écro logique, dans Il L 'Annuaire des
Anciens Elèves de l'Ecol e Normale Sup ér ieure )l, 194ï·
Sous presse :
Luite pOllr la âvilisatioll ct philosoPhie de la paix, édition
nouvell e et augmentée.
La conception d e l'ordre social) cours donné à Il La Semain e
Sociale de Paris
le 31 juiI.Iet 1947.
)l,
�-
124 _
Préface à une élude de ) [. Henry D li llf:RY , à paraître chez
Aubier
(( L'illtellectl!tllis1llc de )jaurice BI.O:"DEL dalls l 'Action
de 1893 )J.
Autres l\otes. aux services de F l nformation à l'étranger :
Avril '947 : L'existentialisme; mai '9-1-ï L'inconsistance de
la logique de J. P. SARTRE; juin '947 : A la recherche d e l'ordre
social cu sa plélIitude ; juillet 19-1.7 Comment exPliquer et réso l/dT/' les con/lits a~tuels au sein des Etats et eutTe les peuPles .."
aoüt J9H C6Jlditi01lS u écessaircs à la pai.!: 1/Iondiale i sept em bre
19-1-7
Est-ce la gestation d'un monde ?lOl/veaU ; octobre ' 947 ' ":
JI! cn/alité de plus cu plils incompatible a'l'CC la scule ';Haie pacification.
JL AXORf:. - Le)- rl'lallolls politiqu es et persollll elles de Cicéron et d'AiÎlIius Pollioll; (( R evue des Etud es Latines lI, 1. XXI V ,
'9-16, p. 15 1- 16g).
A paraitre, dans le t. XXV, 19-17, d e Il La Reyue des Etud es
Latines»)
Quelques points obscurs de '" '1."ie d'.4siJlius Pol/ion.
".\1. U,ÉXf:\T....T. - Le .l/idi !l1ritliterrtllléeu (en préparation).
Comment di'i ,iser ld Corse en régions géograPhiques (Etude
d(' maudée par le :\Iinistère de J'E conomie Xationale).
CoIlab ;) ra~i on à la Bibli ographi l! géographique internationa le.
Compt es rendus dans le (( B ulletin de la Société de Géogr aph ie de :\Jarseille ),.
:\f. BEXQIT. - Fouilles d'Entremont ( Gallia, '9-16) ; Le Cerilhe dr Gènes el l fs « tacs coupées l) de Ifl lVarb07lunise (R ivista
di st udi liguf'i, 19-+6) ; Les ;ouilles de Mar'Jeille, TopograPhic
dt: la Cité Autiq1le (comptes-re ndus de FAcadé mi e d.es I nscriptions Ct Belles Lettres, 1947) j Lcs Dioscures sur 1/n plat chrétien (Foui!l es de Marsei lle), « Bulletin de la S ociété Nationale
des Antiquaire s de F ran ce JI, '9-17 j Le « Dien au maillet li 1lU
de la Basse-Pro'Vcllce.. « Revue d es Etudes anciennes Il, J946 ;
Le m euble nrlésien (dan s « Arti san s et Paysans de France )J,
Strasbourg, l , 19-i6).
::\[. BRU•. Ceut dix sounets d e Bellaud de la Bellaudière..
poète pro ,,"cnçal, avec traduct;on ( 1 volume , à paraître) ; Chateaubriaud l'histoire locale et les Mémoires d'Outre-Tombe (à
paraître) ; Un poète pro".:ençal du XVI e.. L ouis Bellaud de la
Hcflaudière ( 1 volume, 250 pages, à pa r aître) ; Ajx.. fille d e l'/Illm.a ùisme (u n art icle).
:\f. C.-\RRtRE. - Ln. Spauislz T1agedy de Thomas Kyd et
Pré-!f(l11lIct. (thèse principale pou r le Doctorat es·Lettres ;
cours de rédaction) ; Arden of Fe'i.-'crslzam, drame anollyme
l'é.poque üizabéthaÎll c.. texte origiual, avec introduction, notes
traduction fra1lçaùe (thèse compléme nta<ire j en préparation).
le
en
de
et
•
:'f. CUVEr. . - Conférences
Le fédéralis"lltc américain, ses
ellSei~l l emellts pOlfr les fédérations de l 'a~Je llir (résumé, dans le
« Bulletin :'lunicipaJ ùe la Vi ll e de 1\larselllc ))) ; Les clapes de
ld politique extérieure des Etats-Unis ( résumé dans l es « Annales
�-
125 _
du Centre Universitaire ?\Jéditernméen Il) j POUT comprendre la
politique iutérieure allglaise~ l'èi:olutioJl. des partis politiques au
XXe siècle/ l es li'l-'TeS augloù dllns la v i e d 'ult angliciste (à l'occasio n de l'exposition des P resses Un'i"-ersÎtaircs anglaises à~rar
se:i lle ).
Complcs-rendus
Les écri'i'oiIi S d ~ l' cntre-del/ x gtlerres ~ de
l'. BROD!1\" (( R evue de s Langues Modern es }). En préparation
L a v ersion de licence par l e sonuet (un e centaine de so nn et s des
X\ïe, XV IIe, x.v me et XIX e siècles, avec la traduction en regard) j
Le. Cardinal Pierre des Prés, érudit et diplo mate. ilrclz e'L'êque
d'Aix en '319, loudateur des collégiales de Saint-Pierre en A -vignon et de Saint-Martin à .1Jolltpezat-de-Qu crcy_
:'f. COLOTTE. - Valère Bernard" poète et romancier des guct/x
(Revue « )'Iarsci lle d'hier et d' aujourd'hui Il) j Un poè m e de
jemusse d t: Mistral: L es Moissons" étu de critique (à paraîtr e) ;
N ec/lerche~' concernant Th éodore Auba1lel et Il La Grenade c utr ' oll~
vert e
(étude critique).
1\1. DE\ïV:\ISE. - L'œu1:rc de M. Néd ollcellc (dan s l es «( Etu~
des Ph ilosophi ques li) j R ec herche s personnelles
E tab li sse·
me nt d u texte de d (' ux opuscules in éd its de Ravai son , su r l ' his·
toire. des religion s ; R echerches relatives aux travaux de lb v a i s ~
wn sur l'antilluité grecque j Dépouill e ment de la correspondance
ùe :.\ \!che let co nce rnant ses re lat iOns avec Ravalsson
~ L F ARGl'ES. _. Edition des œuv res de Claudieu" tex te ct na·
duction , 3 vol. (Col. G uillau me Budé, en préparati on ).
j)
:M, F .-\URE. - il/alluel pratique d'AllglaiJ' parlé, édition abré·
gée (à l'usage des é lèves de l'Enseigneme nt du second d egré) j
édition dé \reloppée (à l'u sage des étudoi a nts des Facultés et G randes E coles et des professeurs de l'E ri seignement du second degré) j
à paraître, en jam'icr 19-18, chez H achette, da n s la collectÎ'on de
L'Anglais 'l.ù :aut.
:'Ir. FLLCHÈRF.. Présentation d e Sha.!.: espet1r e~ dramaturge
éliJ'abétlUlin (édition des « Cahi ers du Sud ", l " 01.)
:t\r. FOl;RRIER. L'œm.'re de Thomas i11ll1ut sou s le signe
dU temps (t hèse pour le D octorat e5~LeH r es, e n cours de rédac~
tion ).
:'IL L..\TZARL'S. Dan s la Ch ronique nÎm oise
Nimes sous
les R omains ,,' Le centenaire d' Alplto}l-~-e Dau,d et. - Conférences
à Aix: Le stoicisme de Vauvena rgu es ,,' G},p, comtesse de Martel.
En Arl es
.Ilaurice Barrès et la"Pro",·euce. - En Avignon :
E cole P alatine : Homè lc. - A ::'\Îmes, Ecole Antique : Les
origines cùrétitJuu es de Nimes. - Communications aux sociétés
savantes Académie d'Aix Les personnages d'Alpho1lse Da ud e t ~·
A lplzouse Daudet et l es Académies. - Académie de Kimes : La
C6rsc sans Cololl1ba~' Le centenaire de Vauvenargues~' L e ceu"
tenai,e de t' E cole d'Ath èn es. - Comité de l'Art chrét ien : Les
guides sPirituels de l'Alemaguc / Pèlerinage d'un prét re nîmois ~.
P ositiolls doctrinales et politiques de l'Eglise russe. - Jeux fiora ux 'Rhodaniens : Rapport sur les ell'i)ois.
�-
126 _
M. LÉO:'iARD. - Les Angev ins de NaPle s, Paris, Janin, 1947
(in 80 ) 575 pages, 12 pl. hors texte, 7 cartes, l a tableaux généalogiques). - P réface au livre de M. Georges SERR .- Henri de
R ohan (Aix, 1946). - Stendhal et les 111ômiers (Réforme, 12 oclobre 1946). - Vau vcuargues, officier d e FrtlllcC C~ouvelles L ittéraires, 22 mai 19-1} ). - De R ohan aux Cauâmrds (Réforme, 3'
mai 19-1)' - Comptes-rendus d' ou nage s d' histoi re italie nne dans
la Revu e Historique.
1\[. LOTE. Les réformateurs du Th éâtre à la fin du. x/xe
siècl e, II .- Henri Becque (dan s la (( Revue de la Méditerra née 11,
janvier-février '947). - Histoire de la Langu e Française .- La
m orPhologie du Verbe (suite), (édition polycopiée, Guicn et J olIy,
Aix) j Elude SU r ilfalloJl Lescaut (édit ion polycopiée, Guien et
Jolly, Aix) j achèvement du 9° volume de l'Histoirc du Vers Français, d ont le premier est sou s presse.
~I. l\hexoN. - SUT la ?IlOTt de R omain R olland" poème ( Imprimerie Chauvet, Aix) ; POlil Valéry , admiuütratcur du Ccntre U uivcrsitaue d e N ice (in Paul Val éry vi'vallt." le Cahiers du Sud li ,
!\'farseill e) j L' équiPement aTtisfiqu e de Nice et de la Côte d' Azur
(co mmunication à l'Académie des. Beaux-Arts, Pari s, juin 19·n)·
l\ r. P ..u.:\~QT;E . - Saint f érome et les BarbaTes (sous presse,
d<ln s Il A monument on St Jérôme, " ra shington ll ) j L es imPérialism es antiques (sou s ·presse dan~ la Coll ection (1 Que sais-je? li,
P re sses Universitaires) j Révi sion et édition de l'Histoire du Bas ·
EmPire, t. II (476-565 ), de Ernest S'fUN (sou s presse aux édit ions
D esclée de Brouwer). - Comptes rrndus critiques de : F. CHATILLON: Locus cui nomen Théopôli est ,,' LALLEMENT : La. France
et sa 1It1~ssioll ,,' KRAKOWSKI : Essai Sur la missioll de la Frallce ,,'
J. !\JAD.-\ULE : HistoiTe de France" II, etc. (u Revue d'Histo ire de
l'Eglise de France )l, 19~6) j A. GRE~IER : La Caule" province
romaine (ibid., 19~7)'
1\I. PALHRD. - Du temps à l'éternité (dan s les (( Etudes Car·
mélitaines) ; Sur lm aspect de la structure conscienti elle (dans
le s Il Actes du Congrès de Bruxelies-Loun1Ïn )). - A paraître
111aurîce Blondel (co llection : T émoins du Spirituel" chez J ulliard). _ En préparation : Recherch es sur la Logique de la perception .
~I. ROSTAI!\G. Essai SUT la toponymie de la Provence~ des
origines aux iWlJasiolls d es Barbares (thèse pour l e Doctorat esL ettres, 1 vol.) j Constant du Afabel" fa bliau dit Xll e siècle (édilion critique avec notes , commentaire et glossaire j th èse complémentaire, 1 vol. ) - La substitution d' ml n om de Sa.lllt à 1~n toponyme plus ancieu (u Onomastica ll , n O 2) ; La colonisation ger·
manique en Provence (communication au 2 e Congrès In ternational de T 0ponymie et d ' Antbropon~'mi e , I( Onomastica )l, nO 3)'
:.\L SEGO~I). - P erspective philosopltique (II Etudes Philosophique :; )l, r..ouvelle série, n OS 3-~) ; Traité d'Esthétique (1 v~l.,
i n-So, édit ion~ :Montccigne, Paris, 1947)' - P our paraître prochaineruent : N ombTe sensible et Eurythmie ( 1 vol.) j L'œuvre et la
pensée de Charles Baudelaire (1 vol·).
�OBSERV ATOIRE DE MARSEILLE
RAPPORT
de M. Jean B O SLER, D irecteur de J' Observatoire
PERSONNEL
1er
Au
novemb re 194ï , le p erso nn el r égul ier de 1.' Observaloire comprenait :
~1.
J'C ao BOSLER, Directeur.
1\1. D. BELORIZKY, Astr onome-ad joint.
M lle O. JA SS E, Aide-as tro nom e.
M. G. Gu GAY, Ai de-astr on om e.
M. J. GALLERON, Assis tant ct mécanicien.
Mlle M.-L. ACHARD, Assista nt e. .
A celle Ji ~te, il co nvi ent d'ajouter trois emp loyés temporair es, rémunérés s ur les fonds propres de l'Obser vatoire
M. S. BUflRONl, Age nt d e service.
M lle Emma BOLLÉ, F emme d e ser vice.
M. Dan iel PELLETIER, Apprenti mécanicien.
M. Henri R OURE, Doc teur ès scien ces-mathématiques et
,lauréat de l'Institut, d' abord Cha rgé de Rech eroh es puis
Maitre de Recherches du Centre National de la Recherche
Sci entifiqu e, a, c ette année co mm e les précéden.tes, fréquent é librement mais assidûment et presque quotidi enn ement l'Obse n ratoire, où il pours uit seS' travaux de :Méca niqu e
céleste et aussi d e Ma thématiqu es pures avec un e infatigable
ac ti vité.
M. Robert JO NCKHEERE, la uréat de l'Institut el de la
Royal Astr onom ical Socie-ty (de Londr es), a nc ien Direc te ur
de l'Observato ir e de Lille (jadis Condé par lui à ses Crais) a,
cette ann ée encor e, mi s à prol1t toutes les soirées de bea u
temps, en vu c de compléter ses recherches sur les' étoiles
do ubl es, s ujet auquel il a consacré la plus grande parti e de
sa vie. Il est toujoûrs Maître de Recherches du Centre National de la Reoh er che Scientifiqu e.
L'année écoulée a VlI plusieurs modifications dan s la
s ituation du p erso nn el : nous les énulllerons ci-après.
·M. BELOHIZKY, As trono me-adj oint a é té promu de la 2"
à la 1 ~ classe de son grade à date r du 1er ja,nvier 1947.
Mlle AC HARD a été nommée Officier d'Acad émi e le
14 juillet 1947.
�- - 128 :\1. H. ROUHE, qui , au Centre National d e la Recher che
Scientifique, avait un p oste de « Chargé de Re ch erches 1> , a
élé prom u « Maitre de Rech erc hes ~ a u 1er octobre 194ï,
sa tisfactio n qui lui était bien du e depui s longt emps et nous
sa isisso n s ici l'oecaion d e l'e n fél iciter.
M. R. J ONCKHEERE, bi en qu e n é en France cl ayant, on
peut le dire, passe presque lou te so n existen ce C il Fi'anee,
était cependant s uj et bel ge et il solli citait d ep ui s bien des
anné es s a naturalisati on : ellc lui il été enfin accordée le
2 août 1947 p ar un d écre t qui mentionne expresséme nt les
« ser vices exceptionnels , qu' il a rendus il la scie nc e fra nça ise : nou s n' avons pas besoi n d e dire qu'il es t fort rar e
de voir des naturalisations ain s i motiv ées.
M. J O!\CKtIE ERE, dan s le cadre d es Maît res d e Rech erches
du C.~.R.S . , a ctc, le 1er octo lw e 194ï, p ro mu d e la 3 e il la
2e class-c.
1\1. G. GUI GAY, Aide-astronome, a so ut en u le 25 avril 1947,
d eva nt hl Faculté d es Sciences de Paris, sa Thèse d e Doctoral es-sciences-mathématiques et il a obtenu la men lion
« Très ho norabl e :li . Le s ujet d e SO n travail était : « Recherc hes s ur la constituti o n d e l' essaim d 'é toiles filantes d es
Perséi d es >. M. GUlGAY a conacré à cette étude d e n O Ill br ~ ll scs années d'effort s ct il a réussi à apporter à la qu eslion une contribution fort impor tante, qui a été très remarqué e par le jur)' et jett e une vive lumière sur le problème
non encore com plèteme nt r éso lu de la d ésagréga t ion d es
cO lllèt e~ périodiques. Nous revi endrons s ur ce trava il.
:\1. JO ::":CKH EEHE a obtenu du C.N.n.S., du 20 juin au
5 septembre, un e mission e n vue d 'e xécuter au gr a nd équatorial d e l'Obse rvatoire de Stras bourg une séri e de m es ur es
d'étoiles doubl es qu' il ne pouvait obser ve r à Marseille. Cette
mi ss io n a d 'aille urs eu un plein succès.
TRAVAUX THEORIQU E S ET CALCULS
M. D. BELO RIZ KY s' es t ad o nné à diverses recherches
théoriqu es s ur l'app lica tion p rat iqu e d e la form ul e bien
connue de Cornu pour la ·dét ermination effective des longueurs d'onde.
M. H. Rou nE a étud ié, e n :\léca niqu e céJ-este, pa r les
méthod es qu 'il n lui-m ême créées, la th éo rie d es petites p la nètes « troyenn es » : 011 sail qu'il s'agit lâ d'as té"oïdes, dont
les nolU S rapp ellent Ja guerre d e Troie, et qui forment cons'taJ;nnient, av ec le Soleil et Jupiter, un triangle se ns iblem en t
équi la téral. M. ROURE a' a ussi applique aux planètes du sys tème .
solair e· la méthode d e E. BRo\\"::,,: : il a étudié le cas où les
donn ées initial es serai ent entachées d'cn-eurs eL la secon d e
approxhllation H ret enu tou le son att en ti o n.
�-
129
11 a calcul é nu mériqu ement un c parti e des tables auxili ai res qu e comportent ses métho des p er so nn elles et qui
permett en t de faci liLer grand ement les calc uls. C'es t là un e
entreprise de lo ngue hal eine qui n'est pas encor e terminée.
Enfin, en An alyse pure, i l a r ech erché les intégral es
géné r aJes de div er ses équa ti ons aux déri vées p artielles du
second ordre.
Nous avo n s parle de la Thèse de M. GUIGAY s ur l'essa im
m étéorique d es Perséides. Les ca lcul s et aussi les co nstru ction s graphiques nécess itées par ce tL e étu de ont, ce lt e année
encore, occupé M. GUIGAY dura nt p lusieurs Illois. Ils ont
r évélé - ce que l'on ignor ai t - que les div er s météores d e
l'essaim s uivaient des orbit es co up ant cn un mèmc p oint celle
de la comète génér atr ice, comme si celle-ci, à un e époque
assez r éce nt e, s'était di sloq uée, en donnant naissa nce aux
éto iles filant es qu e nOlis o bservon s aux env irons du 10 août.
En somm e, le ph éno mèn e de disséminat ion dont on co nstat e
les effe ts doit s'être prod ui t brus<llI cment et non pas d' un e
ma nièr e con tin ue, com lll e o n Je pensait jusq u'ic i : il a donc
pu être saisi sm' l e fait - ce qui constitue toujours, en
Astronomie, un progrès sé rie ux de nos co nnai-s s'anC'Cs.' T oul
se passe au fo nd connne s i la comè te gé nér atrice était venu e
r encontrer, à une dat e déterminée, lIne autre co mète ...
Enfin 1'd . G U IGAY a égalemen t mis s ur pied un e étude
d'e nse mbl e de la co nvergence des séri es de la Méca niqu e
céles te - s uj et qu i a consti tue sa seco nd e th èse de Doctoral.
Cette vaste qu estion, où H enri P OI KC AHÉ 's~es t jadis ill ustre,
ne sau r ait encor·e être co nsidérée comme définiti ve ment
r ésolue : le mémoire de .M. GUIGAY en es t un e précieuse mi se
au point et sera prochain eme nt publié.
OBSERVATIONS ET TRAVAUX DE LABORATOIHE
ilL O. BELORIZKY a mesuré, à ]a FacllH6 des Sciences. de
Marseille (où se tr ouvait l'a ppareil de m es ure convenant le
mi eux à :son but) , les cli c hés de nebul cuses gtlzeuses et
d'étoiles à raies brilla nt es o btenus par lui, vers la fin de l'an
dernier , à l'Observa toire de Haute-Provence.
Il a cfrec tué, e n sep tembre ct oc tobr e, il Marseille, d'un
po int approprié de la côte, un assez grand nom bre d'observations d e l'h eure exacte dll couch er du Soleil ft l'horizo n
de la m er. Cette étude .doit lui p erm ettre de d etenn iner la
val eur précise de la cons ta nte de la r éfract io n à l'horizon.
C'est là un e donn ée qui sem ble peut-être fort bien co nnu e :
elle ne l'est pas, ct ce qui le mo ntr e bien, ce so nt les di verge nce s qu e prése nt ent à ce t égard les éphémé rid es as lronomiqües des divers pa ys.
lIL R. JONCKHEERE a p oursu iv i lo ute l'a nn ée ses tr avaux
sur les éto iles douples, le plus souvent à l'Obser vato ire de
Mar seill e, avec notre télescope F ouca ult de 0 Ill. 80, r éar9
�-
130 -
gc"nté cc t été, mais' a ussi, du 20 juin au 5 septembre, avec
le grand rCfra cleur de 0 nI. 49 de l'Observatoir,e d e Strasbourg, où le C.N.R.S. l'a en voyé en mission: ce dernier instrum ent se prèle, en effet, mieux que notr e télescope à la
mesure des couples très faibles e t tl-ès serres. A :.\Iarseillc,
:M. J Q XCK HEERE a été, la nuit, assisté par M. BORIS) DUC JCH
qu ' un su bside special de la Recherche Scientifique lui a
p ermis d' engager et do nt le zèle ne s'cst pas dé.tll c nti un
seul instant.
1'1. JOKCKHEERE dispose ainsi de mesur,es' nombreuses
d'ét oiles doub les, failes par lui et échelo nnées s ur 40 ans :
la mise en r egard des mesur es anciennes et des récentes
perme t don c de déterm iner le mouveme nt relatif éve ntuel
de ces couples et p ar s uit e de déce ler les as lres de p etite
taille co mp arati vemen t proches du Soleil
ces étoiles
« nain es» , parfois d'une d ensité extrao rdinaire, sont encore
assez peu nombl'euses, bien qu'on les so up ço n ne d'être dans
la rcalitê beaucoup moins rares qu'elles ne le paraisse nt et
les recherches de M. JO~cKHEEnE ne sauraient ma nqu er
d'a ccroit r c nos co nnaissences s ur des faits très à l'ordre d u
jour, qu oique encore forl énigmatiques.
Nous ne mentionnons que pour memoire les séances
d'obser vations nocturnes, orga ni sées au co urs de l'année en
fav eur de diverses catégori es d e visiteurs : étudiant s d e ]a
Faculté, élèves des L ycées, ou amis de l'Astron om ie.
METEORO LOGI E ET SISMOLOGIE
.Les obser vations mé téor ologiques qu otidi enn es, le rel evé
et la s ur yeill an ce des en r eg istr eurs ont été, cette année
comme les pr'écédcnt es, régulièr ement ass urés. M. GAL LERON,
Mlle JAS SE, Mlle ACHARD et DANIEL PELLETIER s'e n sont tous
quatre occupes, 1\'1. GALLEHO~ étant plus s pécialement chargé
de l'entret ien des appareHs.
Rappelons !lue nous fou rni ssons, à de nombr eux services
publics, négociants ou parti culiers, lout es sortes de ren seig nements m étéorologiqu es concernant p ar exemple l'état du
c iel ou de l'atmos phère, ]a pluie ou la force du vent. Ces
infor mations, qu e l'Observatoire est à peu près seul à p osseder, interviennent souycnt dan s un e {oule d' a ffaires litigieuses, en matière dé nav igat ion, de commerce ou d'a ss urances.
Mlle ACHARD a co ntinu é à assurer, so us la direction de
Mlle JA SSE, la r éda ct io n du Bulletin météorologi<lue mensuel
d e l'Observa Loire et ceJle, bea ucoup p lus importante, du
Bull etin annuel de la Commission de i\'[ étéorologie des Bouch es- elu-Rhône dont M. BOSLER est l e Prés ident.
•
Ce dernier orga ni sm e a été, au cours de l'année, s ur
l'initia tive de l'Etablissement Centr al de la Météorol ogie et
dans un b ut de cen tra lisation, tran sformé - comme d'aill eurs
�131 _
toul es l es Commissions des départem ents - en « Comit é
consultatif départ emental de Météorologie :t . M. BOS\LE R en
est ,resté le Président, Mlle JASSE la Secrétair e. Mlle ACHARD
a été no mm ée 4'. Agent du Comité Jo , ce qui lui occasionne un
supplém ent de travail matériel fort appréciable, mais pour
lequel on p ouvait diffi cHc mcnt s'adresser â une a utre perso nn e réellement qu alifiée.
Les tr embleme nts de Terre ont été, ceUe année co mm e
l'an dernier, assez nombreux. Mlle JASSE est touj ours chargée
de la surveillance du Sismographe ~t-\I N KA c t .M. GALLERO N
des r éparati ons qu'il p eut exiger. Les diagramm es i ntéressants ont touj ours été envoyés, qu a nd il y ava it lieu, à l'Institut de Physique du Globe de Strasbou rg, qui a missio n de
centraliser les documents français de cette nature .
Enfin, n ous avons parfois à è.onncr l'h eur e exacte aux
perso nn es qui nOliS la demandent par télépho ne. Nous pouvons le faire a isément, grâce à n os deux pendules de précision do nt M. JOK CK HEERE assur e la m arche r égtùi èr e.
« JOURNAL DES OBSERVATEURS .
Notre dernier Rapport mentionnait notre changemen t
d'imprim eur. C'est actuellemen t l'Imprimerie B USS IÈRE, de
St-Amand (Cher), qui -est chargée d e notre J ournal. Nous en
sommes à tous égards fort satisfaits, m ême cn ce qui
conce rn e les prix. - L'ann ée 1946 a paru .en entier : elle
constitue notre volume LUX, avec 104 pages.
Les articles qu e nous aYons publiés l' an dernier émanai ent des Observ atoir es de P aris, BesaI) ço n, Nice, Strasbourg .et Toulouse, et, bi'c n en tendu, de l'Observatoir e d e
Marseille. Ce sont des Lrav aux de Mécanique céleste, d es
observations d e p elites plan ètes, des occultations d' etoil.cs
par la Lune, des mesures d'étoi les doubl es, un catalogue
d'étoiles circompolaires, dc ...
L'année 1947 es t à moitié composée.
Malheureu sem ent, le « Journal d es Obs ervateurs " ,
comme tous les p ériodiques scientifiques fran ça is - qu'ils
s'occupent ou non d'Astron omie - souffre cruell ement de
l'état in certain des finances natio nal es. C'cst ainsi que le
C.N.R.S. nous avait, l'an dernier, fait espér er , presque promi s, un e s ubv entio n de 300.000 fr. : on n ous en a donné
100.000 et nous n'avons guère d' espoir d'c n o btenil' 100.000
autres, alors qu e 200.000 fI'. nous serai ent indisp ensa bles ...
Av ec cela, nous a von s 'e nco r e à fafr e imprim er , outr e de
nom breux m émoires d e différen tes so urces, la Thèse de
M. GUIGAY, dont nous avons parl é ci-dessus et qui a seul em en t été dactylographi ée. Or cette Thèse co nstitu e un tr avail capital , qui fait gra nd honneur à mon auteur, comme
aussi à l'Observatoire de l\farseiIle, et, le jour de la soutenan ce, le ju ry de ln Sorhonn e a été un an il11.c à exp ri mer le
�-
132_
vœu qu e le Mémoire en qu estion fût publié in-extenso da ns
un pér iodique lui ass urant un e difIusion aussi large qu e
p ossi ble. Le devi s de l'imprimeuT s'élève presentement à
200.000 fr. e nviron, et no us savons tous que les mois qui
von t ve nir risquent fort d'accroitre cette evaluation ...
KaliS rappelions, ,dan s: notre Rapport de l'an d erni er,
l'inté r êt tout sp éc ial qui s 'utlache, pour la Science française,
à la pros pér ité de notre Journal - en .rai so n notamment de
la disp arition -des « Aslronomische Nachrichlen :) allemandes
ct de la place qu'elles laissent libre. - Le « Journal d es
Ubservateurs :) a été fo ndé en 191 5 : il a connu deux guerres
et il a, jusqu'ici, r é ussi, au prix de difficull és qu'on devine,
à ne pas inte:i 'l'ompre sa p aruti o n. No us n'avons don c p as
p erdu l' es poi r qu e nos embarras actuels p ourront être surmon tes. Ma is, il est n écessaire p our cela qu 'on nous aide, et
c'es t surtout le Centre National de la R echerch e Scientifique
qu i est en m es ure d'y pourvoir, ainsi du 1 es te que le vou lait
la pensee des savan ts qui fur ent ses fondateurs.
TRAVAUX PERSONNELS P UBLIES
Les difficuJt és d'impression ont, cette année plus en<.>Ol'e
qu e l'an dernier, bea uco up nui à la publicat ion e ffective d es
travaux ent repris. Nous citerons cep endant:
M. Georges GUIGAY. - c: R echer ch es !. Ul' la constitution
de l'essaim d'é toiles filanles des Perséides :t . Thèse de
Doctorat ès-sciences_mathématiques, sout enue devant la
Fac ult é des Sciences de Paris, le 25 avril 1947. - U n très
i mpo rta nt mémoire dac tylographié, accompagné de nombl·cuses figures, de graphiqu cs, d'épures et de cat alogues de
météores.
M. Rob ert JO :s' CKHEERE. Mes ures d'étoiJ es doubl es
effectu ées avcc l e télescopc de 0 m. 80 de l'Observatoire de
Mars eille. - « J ourn aL (les OWCl'Uatellrs > , vol. x..'X.IX, 1946,
n O'7 et 8.
�RAPPORT
de M. d e T OU RN ADRE
B i bliothécair e e n C h e f
MO ~:S I EUR LE RECTEUR,
MESSI EU RS,
J'a i l' ho nD(;ur de vous pr és~nt e r mon f-a ppor t s ur le
fo nctio nn enH;n t d e- la Bibl io thèque Un iversitaire p endant
l' ann ee scolaire 1946-1947.
PERSONNEL
A '~a S'Cction cl' Aix ~ la cr éa tion d es <J eux p ost es de biblioth écaire-adjoint et d'aid e de biblio thèque,. proposée par la
Direction des Bibliothèques en 1947, n' a pu ê tre réali sée au
cours de l'a-nn ée en Taisan de ]a lente'Ur d u vo te du budget
So U'b a itons qu e cette créatio n se fa sse bi ent ôt, ('.a r 1e b iblioth éca Îree\n cihef co ntinue à être s urcha r,gé doc b esogne et il
lui es t i m poss ible de s'occuper à l a foi s de ]a diredio n
gén érale et d es opérations matérielles de d!:ass ement·
Monsieur GERMANET, 3,uxilia i r·e de servi ce depuis 1941,
a q u itté la bi'b1iothèque le 1er dé.cembre 1946 ct a été remplacé, à cette dat.e, par Monsi1eur JAUB ERT. emplo yé autrefois
il la Fac ulté de Droit. Signa1ons, à cette occas-Ï o n, que le
pers onneil de s'ervice q ui con1l])pend. à côté de Mons ieur
JA UBERT, (deux titulaires dont l'un grand m u1ilé de ~a gue rre
1914-1918, ,est vrai me nt trop r éduit et n e correspond plus
du tout alux -ex igences de la s-ituati o n. Le local es t, en eff et,
très _défect ueux avec des magasins di s per sés ~ t élo ignés et,
durant plusieurs mois, l'-afflue nce du public est co nsidé rabl e.
La communication des livr·es et la len u;e du r egistr e de prêt
OCC ll l)enl pre:s-que entièrement le p erso nn el et no us avons
dû faire a ppe1 p endant une partie d e l'annee à un journa'li er, Monsieur E~1ERY, chargé du reclassement d es livres sur
les rayo ns.
A la Sectio n des Scie nces. Mad emoi selle FI NE, a uxili a ire
de bureau, a été promue au choix du 2e a'lI 3e éc helo n à p arti r du 1er janvie r 1947.
l\'lon si'euT SEBASTI, aux iliaire de se rvi oe, en congé d e
malad i-e d'epu is Je 1er mai 1946, a r e.pri s _ses fonction.s lle 4 octobre 1947. Ce r etour nou s r éjouit doub1emcnt : ·i l est
la preu ve de sa, guér ison ·et ,n ous pennet d e b énéfic ier encor e
de ses services qui ont t oujours été excellents·.
�-
134 :..-
A la Sec tion de i\fé œec in e, Ma d emo ise ll e PERRIN, d élé·
guée d epu is l e 1er mai 1946, al été enfin nommée bib liothéca ire~ p ar arrête ministéri el .du 8 avril 1947, cn r.emplace men t de Madame PERO L, titulaire. mi sc en disponibilitéCelt e nomination attendu e et espérée d epuis lon gtemps met
fin il "instabi lité qui , d ep u'ÎS d es a nn c-cs, aff ec te oc poste au
gra nd préjudice d'e l a Bibliothèque. La ti l u~ a ri s ation de
~J ademoi,sene PERIUN s'imposa it d'autant plus qu'eUe a
1exp éri e nce du service et qu'on 'est e n train d e procéde r au
tran sfert <de la Bibliothèque au Pharo.
CATALOG UES
A Aix. tous les ouvrages achetés o nt été classes, mais
ii faudrait un bibliothécaire a dj o int po ur mett r e cO IllJplèlem ent à jour les d o ns et les thèses élrangè l~es r-cçms cette
a nn ée.
D es a m é'! ioratio ns ont été a pport ées aux fi chi'e rs Les
fi ch es du catalogue ,a~phab é tiqu e d ' aut'eurs o nt é té perforées
e~ mis'Cs s ur trin gles d e sorte qu'elles ne se ront plus -d é placées par des lecteu r s !légligent s. De plus, l' utilisa tion d e
nouveaux tiroirs al permis d-e desse rrer ces fi ch es dont 'la
manipulation devenait diffi'Ci le. Le ca tal ogll'C all)habétique
d e matièreS! <[mi pr.esoe nt,ait ~-e mêm e inconvé ni e-nt a é-té égal'C ille nt d os serré grâce à l'ad~onction de 4 tiroirs.
Aux Sci-enccs, après
l ('&
bouJeyers'C lllenl s
ca usés
pa'r
lt démé_nagement et 'la ;réins tallation -d e -la Bihliothèque, on
. a pu l~eprendl"C la réfection du catalogue, ma is ceUJ.c-ci
n'a v.ance pas vite, Le personn,el ~techniqll e es t trop ,p eu nombreux el doit s~occup'Cr ,d"alb ord dll trava il courant, Les
a utpes sections ne sont, d'aill! eurs, pas mieux favo risées à
cet égard .
•
A la Médecine, MademoLseUc PERRI N a établi le ca talogue oa oal'y Uque des o Uivrages déposés -à la rue Sai n t-Sébasti en, mais ]a !Situation d,c ]a secti o n évacuée ~n grande partie n'a pas permis d~ faire autre chose.
FfiEQUE:-ITATION
Depuis lai fin de:]a guerre, l'e s lec t-eur's n'o nt cessé
d'a ugm e-ntcr. Celte année e ncof'lC, les c hiffre s d'C~ volumes
communiques et prêtés sont phl s élevés : + 4·738 pour la
cO llununication d + 1-063 rpour le prêt. Si l'on n''Cst pas tout
à fait revenu a llix chiffDcs d ' avan t-guerre, ce1a tie-nt sans
dout e à la '.Sit uation re...'XoeptionneUc rie la Section de Méde.;cine qui , e n rai son doc sar di spe rsi'OI1, n'es t guère accessibl e
a ux é tudiants. Le retour au Pharo d e la Faculté e t 00 ]a
Bibliothèque va mettre fi n à cet é tat d e c hos'es e t amènera
une fr équ't' ntation beaucoup plus intens"C.
�-
135 -
Nos locaux !Oc so nt maH1CUf'eUseme.nt pas ap propriés
pour recevoir un très gra nd nom bl-c de lecteu r s La' sa Ee
dI~ lect ur e d es Scie noes colllmenoe à être trop 'exiguë; celle
d t- la Médecine au P,haro r isqu e de dey,en ir bi en vite insuffisa nte et au cune amélioration ne po urra êtne obtenue dans
un local dêjà J"·estreinl p our loger les col1 edions.
D'a utr e pa'rt, le personnel tr ès réduit a r.ra die la pein e
à fa ire fa oc il un accroissement d'e lect-curs. Ain si qu ' il a
été dit plus h a ut , la s itu a ti o n est parti cu1 ièrem!elllt gr ave il
Aix, il cause de }'exflensio n de la Bib liothèque .
LOCAUX
A Aix , la co ns tru cti on d es n ou vell es Facultés au quartier d es F enou ille r,e s se p ours uit trè s le ntem ent f't la Bibliothèque ne s-c r a Jait e qu'en d erni'er lic u. Oep endant, un autre
projet se d'cssinc qui co ns istc à comrerver ·! es Facultes dans
le cadr e du qu artier Saint-SaU\'e ur, en le ur don nan t la. possi bilite d e s' éle'ndre s ur les immeubl es vo is ins. I l n'cst pas
du t.out in d iq eé , pourta n t, d' amén ager la Bib1iothèquc d a ns
d e vieu x locaux e t ]a cons tru ctio n d ' un bâtimp..n t neuf près
d es Fac ult és S' i11l1)OSera d e to ute fa'ço n.
Tout ceci es t, d 'ailleurs, 'très lointain et n'c dispens e pas
d e {rouye r de la place d ans !e local actue1 p our .l oge r l es
o uYra ges 'C't les pé riodiqu es dont le nombre s'accr oît rapid'cm cnt il cause d e t' impor tance d es crédits. U n épi al ét é
posé d a ns l a saUc 4 des périodi qu'e s, donnant 60 mètr es de
r 2yo ns, ce q Uoi a ])ocmÎs d e d éco n ges tionner tau Les les revues
s ituées d a ns les .salles 4, 5 et 6. Pllls i,e urs coHeclion.s elaie nt
complètement bloquées r en d a nt impossi b!e l'in {te:rcalation de
nouveaux fa'S'cicules· Chaqu e numéro d E} périodiqu'es dispos e
mainte nant -d'une plac·e s uffisa nt c .po ur qu clq ues annnées.
La pose de 3 ép1s e st" égaleme nt prévue dan ~ ]a saUe 16
au-dess us d U! gran d magas in·
A la, Section d es Scie n oE'lS, rie n ·n'a pu encore être fait
pour r·emédier aux in convénients du ~ocal : livres placés
dil'ecl-c m ent sous les combles et ahs·e:n"ce d'escalier int érieur
et d e m o nte-charge. Cependant, d,-:s démarchets vie nnent
d êt r·e fa ites auprès d e ·! a Vi lle, pour qu e. à d éfaut de plaf on ds, llel ·dessous de la toitur e soit r CCO UViert d e plaqu'Cs d e
liège ou d'isor·el qui assur er o nt la conserva tio n des "di urnes.
Un escaHer intéri eu r et un monte -oharge ont a uss i été
demandés au bout du 'cOlL1 oir qui longe 1es salles de lecture
ct communiqueront di rede'll1e n t avec les magas ins; le service 'en serai t ains i bien simplifié . L a l\~airi e pm'ah favorable à ces aménagem ents qui p erm et traient d ' attendre l a
co ns tr.u,etion du qua tri èm e bâtiment d e la Faculté comp r en a nt la Bibliothèque re t les servioelS géné raux . Il al été sérieu-
�-
136 _
se menl qu es ti on d.c cette con stru ctio n a u cou rs de cette
an née, m a is ]a s ituatio n fin a ncière ,enl'pêchera s an s dout e
pe n dan t qu clque temps e ncor;c la réalisation de ce p lRn .
A la Section de Méd'c cine, le r etotlr au P haro a comIlu' nec par le rlTa n.s['crl d e to ul es les co!l ectio ns contc nuoes
rue Sainl_S6bastie n. Le d émé n ageme nt cO lll mence e n juill e t
s'cst ach evé avant les gr an d es' vacan ces et a éle lUI 'p eu précipité, la Direction d u Se'l'vice de Sa nté dés.ira nt réc upérer
sans r eland le loc:ü qu'·cIle n Oli s avait prèle. Or, le P haro ,
q uand les livres son t a rrivés, é tait lo in d'êtr e complètement
répa ré et a.ménagé. Cel)CuHla Il t, grùce il la di!i ge nce d u p crsonnd, la Bib'l iolhèque s'(' ra prèle ù ron clio nner pour la re ntrée dans des co nditi o ns au ss i sat is,fa isa nt es qu'à la ru e
Sai nt-Sebas tien. ILa r einstalJa lÎon comp lè te -sc feraI pen à
pe u . il impo rt e, 'C n effet , de rempl ac.nr un e ~ rand e parti e
du mob il ier 'euHlommagé ou detn;lit dura nt l a guerre à la
s uit e des d cmenagem ents et de s occupation s. Nous n'avon s
pa.s aS5-ez de tabl es e t d e chaises pour J,eu lecte urs et ~cs
rayo nna ges qui pcste nt so nt bien insuffi sa nts pour r ecevoir
Jo us les liVl"{'1S évacués. 1'\ H e peut do nc ·c ncore è tl"e <Iuestion
de rapatric ,- to us les ouvrages 'C nlreposcs ru'e :.\'l ission-dcFrance et qui se ra ient ·t ~ n -encombre men t a u Pharo·
L'ins tall atio n cloec tr iqu c ~e ter m ine en ce momc nt. m ais
ies r adiat eurs du chauffage ce nll'a l n'o nt pas encore été
posés. Il im.porte, co.])c ndant, de se hâtier. si l'oD ve ut rendre
la Bibliothèque accessi ble }'h iver p roc hai n.
Il .e,s t très 'd ifficil e, actu'efol eiment , I(J'éva luer l a place
.disponible dans 1'a1.'cn ir pour les co llic.c ti o ns. En 1939, cell e t-i se limitait à U IlC -di za in e d' ann ées. Or, la Bibliothèqu e
.3.1chèt'Co. en ce mom ent, b eau coup d' ouv rag.e.s et de 'Péri odi.« ues ct, dan s .Ja no mne ll e attribution des loca u:x aux diffé.r ent s se rvi ces, IlOliS avons gagné, if! ,es t v ra i, u ne assez "asie
sall e e n hémi cycl e do nn a nt s ur la mer, mais, par con tre, le
S ccrétaTiat no us a pris deu x petit es sa1J.e-s il l·-entl'esol. L a
marge qu i r est'era après "la TIl ise en p lace de lous le s, vo!umes S'fora do nc p ro bablc ment assez faib le
CHEDITS -
ACQU ISITTO="S
Le bud get ordinail"e de 1947 s'élèvc il la s om me d ~
1·790.000 f,·. qui co mp rend une s ubventi o n du Mi n iiS tère de
1.100 .000 fI'. ega1e- à -cell e d e l'an derni er 'et (;90.000 fI'. de.
droit s de Bibli othèque. !Le 'budget additionnei s·e mo nte à
3·4 69.295 fI'· ·constitue par ]res excéd en ts d e dro its de Bibliothèqu e, Ile rel iqua t d·e l'exercice 1946 et un e subvention
mini stcri·e lle 'de 130.492 f I'. rep resentant les fra is occasion':.
nés .par j'évacuati on de la Sec tio n de )'Iédecin e pe·ndant la
guerr·e, ce qui ,fail un total d e 5.389787 fI'. Oes c hiffre5- p euvent paraître ëJ:evés. Cependant, le to tal des dépenses
.
�-
137 _
a ugment e se ns iblc m'e'llt cha qu e a nn ée : 94 9~ 03 5 Cr. en 1945 ;
1.455.4 83 fi". en 1946 et il fa ut prévo ir plus de 2 m illio ns e n
1947. Si !'on fa it abstr action du re liqu a t q ui d ispa rait ra
falalement un j Olitr, le bud ge t soc tr ouve r éd uit à la s ubve n!jan mi ni stéri ell e el aux d ro its de Biblio thèqu e, ce qui ne
s uff i~ pas il couvr ir toutcoS les dép enses.
IL' inllPorl a nce d es cr édits a p erm is à lai Bib liothèq ue de
faire les acha ts esse nti els- "C n gr a nd nomb re de li V f 'CS f ra nça is ont été acqui s da ns toul es les di s ci plines, m aI6ttr é l-cur s
p r ix élevés. On s'est ,e lror,c é a ussi d'èti"'c à jour p o ur ~es
o uvrages etra nge rs, malg ré "]a, p eine qu'on a p ar fois à se les
pro cure r· La libra irie Stecll e!'·t no us f o.ufn it ~ es livres
anglais et amér ica ins, ct ces der n iers son t lo ngs il arriver.
L'Cs publications bel ges so nt ,e:xpédi ées assez ra pi deme nt
p a r l a L ibralir Î-e E ncyclopédique de Br uxelles. D'Itali e, les
ouvrages ~)f1rvien ne nt éga!leme nt a ssez vi·le. Quant aux li vres
a ll eman ds, il s ne pe uve nt être fourni s qu'c p ar l'inte rméd iai r e d' un libra ire s uissc, e.t leur r écept io n exige de longs
délais Signal ons a'ux Scien ces l'acqui sitio n ù'C la grande
collection d e Lindn er : « Di e Fliegc n der p alaea rkli schen
Region. » compr enan t une ,c entaine de fascic ules.
Be.au coup d 'abonn eme nts nouveaux fran çais, e t étran ger s o nt été p ri s da ns les t ro is secti o ns. L 'eS rev ues présoe ntent, en effet, u n int érêt 'Primordi al. s urt o ut alUx. Scie nces é t
à la l\{éd'eci ne. -L es lacunes de p ér iodiqu es étra nge rs p o ur
los, ann ées de gue r re so nt a peu pr ès comblées à l'h eure
actue lle, et les r,ev ues a mél'Î'ca ines de 1942· à 194 5 q u i éta ient
impati emm e nt a tt endu es dep uis longtem ps so nt enfin ~ rri
vées· fi se r a it souhaH abl e de recevo ir d-e nO UVes.lll l lps l['ICtVu es
allema ndes q ui r,e comme'nc r. nl à p araît r e e t "So nt indi.s.pensables ,p o ur Je tra va E scie ntif iqu e. Les d émarches faites jusqu 'à ~)résen t da ns ce- sle-n.g n'o nt don né auc un r és ult a t.
D es sommes co nsidéra bles ont eté affe ctées à la rel iu re,
ce qu i a 'Permi s d,c r attrap er, dans un e certain e mesure, le
re tard accumulé depuis des a nnées. A Aix, tout es l es thè ses
de ·I elt ftes sont à p rése nt re liées ; b ea.ll'Co up d'en tr,e relI es,
fréq ue mm ent cons ultées, éta ient t rès abî mées .
.La S·e'Ctio n des Sciences a pu, grâce a ux crédits .d.c ma tériel , rcnouv·elrer un e p alJ"ti e d e so n mobilie r q ui ava it soufter t du Ib o rnb andcment ·et qu i é ta it, d'aEleu rs, démod é :
meu bles de burea u. classe ur. fa uœ uil. E lle a fai t également
J'acqui sition d ',u'O aspira teur e t d' un m icr ofilm, a ppa.r eil qui
e xistait déj à à la, Sect io n die Méd ecin·e, 'C t qui es t a ppelé à
rendre ~ es p lus grao 9s se rv ices po ur la co nsulta tio n d es
p ér iod iq ues·
Le ser v ice d es Ann al es ,es t ma inte na nt cO!1ll'lète ment à
jo uJ', avec ~ " exp éditi on, ce tle a nn ée, d es fascic ul es aux pa ys
d~ l'Europe Ge'o lrale qu i n'ava ient pu e n'c o r e bé néfic ier de
~
�138 _
la reprise des éch anges. De l'ClII' cô té, l es sociétés
sava n tes fra nça ises et é trangè r es nOLIS adf'1 e·ss cnt régul iè r.em ent leu rs pub li caruo ns- E nfin, le Ser v ice d es -E changes U ni,-'cl's ilaires à ]a So r bo n nie a l' ecu' tOll t.es n os th ès'Cs de 1940
il 1946, e t les répa r tira e ntr'c I ~s div erses Univer sit és E trangeres. Cell es-ci a V3IÎ'ê-nt déjà r ecommencé il envoye r leurs
thèses ,c t il e st h eu r eux qu e les exp édi ti ons a i-e nt r ep ris dlc
noire cô té. En o ul'fc, la pr ése nce d e ces thès es co nst itua it
u n sé rieux cnco mb J'cmen t d an s de s lo caux déjà Însuflfis-ants.
DOi' lS
La Bi bli othèqu e d ' Aix re ço it toujo u rs J'cn S'emble d es
p ubl ica ti o ns d u Min is tère d e l'I nforma ti on q ui co nstitu ent
u ne pr é ci e. ~ se d ocu m enta ti on La Société d es Na ti ons, l' U.
~. E. S· C. O., l' Insti tu t Natio nal d 'Et udes Démographiques,
les C ni v e ~süés d' Ab erd ee n, Gan d , Li ège, Louva in, Sa intDo m.i ngue , Yale, nous ont auss i en voyé p lusieurs d e 'le u rs
p ublicat ions. S ign a lon s part i c u ~ièr.e rn e nl le don d es éditeurs
d e l'En cyclo paedia Bril a nn ica, q ui on t m is 300 !exemplaires
d e cett e bel le coJ1ecbio n (éd itio n 1947) il lm d is pos iti o n d es
b ibl io Ul èquc.s s in is trées et q ue ,' Un:e sco 's'es t cha r gé d e d i str ib uer ; notr e Bibliol'hèq.u'e a été com pri s'c da ns -la r ep a rtit io n.
Mess ieurs les Doye ns BRY, GROS, R.-\Y~A :.·D , i\ I ess!Î'eurs
ies Pro fesse urs .L'\ UFF R'ET, LATzAR us ct :\'lA RCY, MI SS J ose ph ,
)'l'Css ieurs Arnold R EYM ON D , P r ofesseur il l'Gnil'ers ité de Lausa nn e, Charl es MOUR RE, P r és ident d e la Cha mb r e d e Com_
me r ce d'e l\'fa rseiJ.le, I va n R.UIP:\L, el le Cons ulat Gé néral d e
Yougosl a",' ie il )'far sei ll e ont d o nn é égal'e lll e nt qu elqu-es ouvr ages.
A la Secti on des Sc iences, :'\ Io nsie ur P ADOVA co ntinue 's es
-d o ns il la Bibliolhèque . L ' Un iv crsi t,é de Ca li fo rn ie a en voyé
il Ja Sectio n, il tilre od-e bib li ot hèqu e s in ist ré e, p lusieurs p ér iodi·q u es e t ou'l ' ra ges sde ntifiqu cs. Des colled ions: ont ,p u ain si
êt r e "Co mpl étées.
L'Ame r ica n L ibra n ' Associabion a fa it d o n à la France
d ' un cert a in nombre ~I e p ~ d od i qu cs arm éri c3 1lls pa ru s d e
1940 à 1946 e t la n il' ccti o n des Bibl iot hèques les a r épartis
en k e le s différent'C s Univers ités qu i o n t, a u p ~é al ab l e,
r eçu d es l i~bes 'l eur p erme ttant d e c ho is ir d a ns la m esure
du possible. L es 3 .sections se son t d o nc enric.h ies d e r,e l' ues
nouvelles très impor ta nte s, no tamm ent d a ns le do maine
t cientifiql1'c, e't il a même é té possib le de co mb le r d es lac un es <la ns les p ér io d iqu es 'exis ta nts. On nous la isse e spérer
q ue cc t envoi n'est 'p as le ;d er·n ier.
Enfin, l'e d on le rplu s remar quahl e d e ce lt e a nnée prov ien t
d e l' « Ai de Sui sse 'Par le Livr e :» , onga nism e qui s'occupe
d'e. ven ir ·e n a id e il to utes les bibliothèques qui o nt souffe rt
d e la guerr e. Celle ode l' Un ive rsité' d'Aix.M·ars eiIl e n'a m~l,h e u-
�-
139 _
reasernent pais été épargnée. C'(',st pourquoi l'of,fre doc l a
Suisse mettant à ·notre <lispos Hion llll crédi,t de 5.000 f,ranes
suisses et des catalogU'es p O Uf faire ,un choix a élé parLiclIlièr:emenl bi en accueillie. Ce c rédit a été rép arti entre les
3 sections qui 'C n'v oyèrent des li stes jusqu'a 'Con curr.ence de
la somme accordée· Les ouvrages, reUés pour la p!upart , au
nomhr,e de 250 ,e nviron , n'o.n l pa s la rdé à nou s parv,e nir
d:J.llS d'e xce]I en les conditions. par l'e ntremise de la CroixRouge Internati o nale. Ils concernent tout-es les di sciplines
et, rà côté de leur vaI-eur consid~rable - près de 150.000
fra.ncs fran çais - ils présente nt un grand ini ér êt p Olll' loes
recherch es des travai-l!eUfs. NOlis .exprimons ici notre bi-eD
vi ve r econ naissa nce à ce.tte œ uvre s ui sse qu i. parmi tant
d'autres, s'efforce de répar:er les r avages -de la gucrr·e .
�~-
140 _
Statistique au 1" Octobre 1947
CHEDITS. - ACHATS DE <L!VHES ET DE PEHlODIQGES
Budge t ordinaire . .. . .. .. ... . . ...
954000 fr .
Budget additionnel . . . .. . . .. .. . . .
1.985.787 >
Total· ... .. .... .. .. . • . . .. .
Dép e nses dlivers'cs . . .. . . . . . .
Reliju'r e .... . ...... . .. . . . .
2.939.7.87
1. 650·000
800.'000
•
To tal géné::ll .. . . . .. . . .. .
VOLUJrES
S ectio n œAix . ... ..... . . . . . ... .
Sectio n d-e Ma rseille (S cire nces) ..
Secti o n de Marseille (Médecine 'Ct
Pharmacie) . .. .. . . . . .... .. .
5.389.. 787
[r.
>
>
11 1.052
58.734
60.292
230.078
THES ES :
Secti o n d' Aix .. . ... . . ....... .. .
S'Cctio n de Marseille (Sciences)
92.87P
50.842
Section d e Marseille C\Iëdecinc et
Phannac ie) . .. . . .. .. ... ... .
99.753
243·465
VOLUMES COM~IUN I Q U ES :
$Joction d' Aix . . .. . ..... . ... .. . .
Section de Mars'c ille (S cie nces) ..
Se ction doc MarseiUe (l\'Ied ccine -e t
P~a rmac i e)
.......... . . . .. .
29.107
16.652
1
8.2917
54.056
VO'L UMES PHETES
Section d 'Aix . . . .. ... ... . ..... .
Sectio n de Mall.sei1Je (Scie nces) ..
Sectio n d-e MarseH!e (Medecine et
Piharmaci e) . . .. . .. . . . . .. . . .
17.089
3.087
2·016
22.192
Les o uvra ges usue ls mis à la d is pos itio n di;]' public da ns
les salles de lecluf'e n e sont p as co mp ris da ns cette stat istiqu e.
L e Ser"v ice des P r êts e ntr.e Bihliothèques Univ·crsHair -es
·a co nsi'ste dans l'e nvoi cot la -r éceptio n de 264 el d ie 135 volp.mes. n ·est ·e n augme nt a ti on pour ~ es ouvrages e nvoyés do nt
le nombJ'le s'élevait l'an dernder à 225, et e n diminutio n
pour les ouvrages re çus qui atteig na i'enl en 1946 le chiffrê
de 179.
�-
141 -
Rapport sur l'Activite du Centre Universitaire M
editerranêen
1
0
-
CO IU'S d e. laJlglles el civilisations étrangeres.
Par rapport a ux a nn ées ,p récéd en t,es, ces cours ont cOllnu
un tres grand suc.cès- Alors qu e !'an dernier o n avait inscrit
18 7 é'lève'S, nou s e n avons eu' cet hi ve'f 335. Oes inscri'p t,i ons
se sont réparti es comme su it
34
all emand
147
55
anglai:s
espagnol
italien
russe
20
-
31
68
Cours de préparation
pO'Uf
les professewrs de français
'li l' étranger.
Créée Id'c puis 1944 'se ulement, cette sectio n du Centre se
dévelo ppe normalement. Au cours de la dernière année scola ire, 43 élèV'fs ont su iv i régulièrement cet enseig nement.
Ils se r épar ti ssent ainsi. au p oint de vue de la naHo nal ité
et du sexe :
Etudiants
Eludia nl'cs
Américains
Anglais
1
Autr.ichiens
1
6
1
1
2
Français
Hollanda is
Italien
Lu xcm'b ourgeois·
. Norvégi-e ns
PoJonalis
2
1
2
2
16
1
1
2
~orlugais
1
Ru sses
Suédois
1
1
1
16
27
En juin 1947 a eu Heu ]a session annueJ,le pour l'obtent ion du diplôme de fin d'é ludes. Le jury était ,p rés idé par
M· Maurioe MIGNO:':, Directeur de l'Institut d'Etud es Littéraires.
New candida~s se sont présentés - 4 ont é té définitivement reçus.
•
�-
142 _
CONŒ'ER E:-/CES
La séance so]en neUe d e r enlrée p œiT les co nférences et
·!es ,c o urs publics a e u li eu le lundi 2 d é'cembre 1946, so us
la !pr és.jdenoe de M. Jul es B L .\ CH E, Hec teur d e l'U niversité
"d'Mx-Ma rseille.
,) [ Mari o RO QUES, Adminis tr ateur, lut -le rapport h abitucl sur les acti vités d u Ce ntr e Un ive rsilaire M édit e rra n~ n .
La co nfér 'c ncc de r e ntré e a élé faite pa r ~f. H enri MASSE, d e
]'Acad'énüc ·des Inscri pt io ns et Bcll'es Le t,lre s. sur : « L es
mill e :c t une nuit s :t Au co urs de l'a nn ée scolaÎpc, le Ce ntre Uo iv'cr sitaire a
poli! orga n-iser 80 confé renc'e'S,. de 'décembre 194 6 à av ri~ 194 7.
Un cycle pro prement lIuéditerr a nee n po r tait sur: «La Sicile :.
et sur : « U a rt et la pensée d e P laton. » .
Les ·autres .confér ences ,tra,jta ienl d es p rohlèm es d-e
l'a c tualit é litt éraire et scie ntifiqu e.
Ces conIéTe nc-es o nt é té fai tes .pa r des membr-cs d e l'Academie F r an çai se, d es prorfesseurs d'cs Un iv'e rsités d'AixMarseille, œAl ger, de Gr e n oble~ de Mo ntpe llier e-t de Stras_
bourg.
L'Admini stra te ur du Centre avait fa il appel égaleme nt
à d es professeurs du Collège de Fran ce. d e la SOJ'Ibo nne et
au co ncou rs d '~l o mmes de lettr-es e t d'écriva ins ~ua lifi és
Da ns ce program me figura ie nt éga iement troi s co nfére nées sur l'Histoire de ]a Musique accompagnées d'a_Uldilio ns-.
La s.éa nce de clô tu re se tint le me rcr-ed i 30 avril et
J ér ôme THARAU D , d e l' Aca démi e França ise, te rmina c e cycle
im portan t par une émo uva nt e co nfé re nce sur : « T ro is amis :
P éguy, Rolland, Be r-r i o t » .
.
Ces d-iveTses ma nif'cs tali o ns a tt irère nt un très nombreux
p ublic.
�FACULTÉ DE DROIT D'AIX
Rapport sur les Concours ~e Fin ~. Année
,1.
par
JEA' LEHRE T
Professeur à la Faculté de Droit
MO:'\SIE L:R LE R EC11:;t;R...
:\rF.SD_ nI ES~ :\lESDEM OISELLES, l\I ESSSIE CRS,
En nous réuni ssant aujourd'hui, no us avons voulu suivre
mê me cérémonio,l ,
le rite ancien qui marque tous les ans, par
que la vie scola ire a repri s.
La salle des Actes d e notre ,'ic: illc Fac ulté, dans sa paru re
d e 1ivres, est le cadre discret, non sans nohle sse, qui convient
à celle manifes tati on.
L e D oyen ct les professeurs ont donc revêtu les draps rouges
des t oges ct les he rmi nes, cet ~ppa r at évoquant q uelque ch.ose
comme un e fête ou comme un Jugem ent.
Et c'est à peu près de cela qu'il s'agit d ' une sorte de jugement qui prend u n a ir de fête, ou d'u ne réj ouissan ce un peu
austère qui compOrte à sa base 'un jugement d e valeur.
Certes, j e n'ignore pas, ct l' esprit t rès critique de s étudiants
n' ignore pas non plus, combien îl est d iffi cile d e p rocéd er à de
tel s jugements ...
11 ne faudrait , pas le fair e d ' une manière trop abso lu e. P eu
d'h ommes et peu d'œuHes so nt parfaits. Il faut porter des appréciations modérées, nuancées, relatives ...
Kaus nou s som mes astreints à juger des travaux sur un pl an
limité et t ech nique ; à dégager par mi les composi tions de chaqu e
concours, lesq uell es ont su le mie ux traduire les idées directri ce s
d 'un suj et, la collna,i ssancc préci se et la compréhension d e ce lu i-ci,
lesquell es amsi l' ont fait dan s les dè-eloppcment s le s plus précis
et les mi eux ordo nnés .
Nous vou s avons jugés, M esd emoiselles et i\'l essieurs les
étudiants, à peu près comme on peut le faire d e la val eur d ' un
ouvrier spécialisé q uand on le m et devant le métier, le t our . ou
b machine-outil.
D ' ailleurs, \cs membres des divers jurys, à bien peu de rése r.:
ves près, sc sont fa cil ement acco rdé s s ur le mérite des concurrentS.
Et c'est ce palmarès, soigneusem en t établi, dont nou s aU ons
d onner l ecture
un
�-
A. -
144
CO,\COU RS DE
1 re .-\\" .... Ê E
LICE ~C E
Concours de Droit Romain
P eculill1Jl. castreuse' et boua ad",'(mLÏcia
tel était le sujet
proposé aux concurren t s. Il s'agi ssa it d e ~ontrer d'abord qu'i l
y a là deu x institutions marquées d ' un trait commu n ; elles
dé rogent l ' u ne et l'~ u tre a ux princ ipes tradition nels de l' unité
du patrim oin e fa mil ial et de l 'inaptitude des fil s. d e famille à
a \"o ir des bi en s propres. Il fa lla it montrer au ssi qu'elles diffè ren t
beau cou p
par l'ambian ce dans laque ll e ell cs se so nt développées, par les modalités de leur évolution, par la po rtée de le ur
appli ca tion. Le peculiu1Jl. castreuse e ~t, en effct, l.ié aux réformes
milita'ires du Principat e ne s'applique qu ' aux fil s de famille
militaires ; les bona adveuticia ont une p ortée plu s g énérale ;
il s sont nés et se sont dévelop p és dan s la soc iété du Bas-E m pi rc,
pour y tran sformer profondé ment le régim e juridiq u e d c toutes
les famille s.
Un sc u~ des concu rrents, :\1. J acques BO CRGARH.. a \ru le sujet
so u s cet angle. Son travail es t malhe ureu se ment d é p a ré par de
nombre uses erreurs. La Faculté ne p eut d onc lui décerner qu'une
p remière mention. A titre d 'cn couragem ent , une secon de menti on
est accordée ex req u o à l\'I!\I. P ierre D.Es!\ ~TI et P ierre LAURE:\T~
qui ont sommairement étu dié les d e ux in s titution ~ sans même
ébaucher la comparaison qu i s'imposa it.
L e concours d'Histoire du d roit portait sur les Rapports des
ju stices seigneuriales avec la justice fayol e.
Cette q uest ion n'a comme n cé .à se p oser qu'au [3e sièc1~, l ors~
q ue le r oi fut assez fo r t pour fa ire reco nnaître pa r les se ig n e urs sa
so uverain eté.
L es légi st es affir mè r en t alors la s upériorit é de la justice roya ~
le. D 'après leurs thè ses, le roi éta it so uv erain par-d ess u s t out. Il
éta it la source d e tou te justice. T ou te justice laïque était tenue d e
lui en fi ef ou en arrièrc fief .
D e ce caractère souvera in de la ju stice royal e découlèrent, au
r egard des justices seigneuria les: div.erses prérog a t ives
1 0 La première ét ait le droit de r eccvoir d es appel s. A la suite
l'Ordonnance de 5aint L ou is, supprimant l e due l judiciaire,
l'an cien appe~ d e faux jugement du droit féoda l cess a de se démene r par la bata·i lLe. Il donna lieu à un débat contradictoire entre
l'appe lant et l e juge.
d~
T out seigneur, vassa l du r oi, p ouva it être aj o urné devan t la
justi ce r oya le, pou r y r épondre de s jugement s rendu s pa r sa justice.
Ccl a pré sc nt a it le caract ère d 'un e prise à partie. Et r ien nç
pouvait souligner davantage la supérioritté d e la j ustice royale.
20
On adm it a ussi, au p rofit de la j u stice du roi, la prh.Jc 1l -
tiou. C' est. dire qU'elle pou vait être s ais ie d 'une affaire avant la
just ice seign e uriale no r ma lement compétente, soit parce que le
�__ 145
demand eur préférait qu'il en fut ainsi, soit que les juges royaux
eussent agi d'office pou r réprimer les cri mes Ou les délits en suppléant à la négligence des juges seigneuriaux ;
3 0 Une autre pré rQgative réclamée par les juges royaux concernait les cas royœllx~ c'est-à-di re les affaires intéressant le roi.
Il ne parai ssait pas admissible qu'il s pussent être jugés par des
inférieurs.
Un premier prix a été attribué à M. Jean BORRICANO) dont la
composition traduit pariois un peu d'inexpé rien ce, mais traite
convenablement de l'en s~ mble du sujet.
L e second prix est donné à M. Charles de TOURNADRE. Si celui ci présente quelques lourdcur!l et confusions, il sait aussi traiter
de la pré\-ention ct des cas royaux <Ians un style ferm e et préci s.
i.\1. Jacques BE?o.Tl a été jugé dignc d 'u ne prct;nièrc m ention.
2~ A~Nf:E DE: LICCXCE
Concours de droit civil
Le :;; ujCt en éta it
(( l.es accident s d'autom obil e »,
Dans une introducti on, on po uvait la isser apparaître que la
juri ~ pruden ce , en présence d ' accid ents de plus en -p lus nombre ux)
s'était efforcée d'aggraver la responsabil ité des automobili stes.
Il fallait traiter des conditions requi ses pour que le conducteur soit responsable de plein droit d'après l'article 138... C, Civ.,
c'es.t-à-dire de la notio n de garde j et de l' application a ux automobile s) - bien qu'ell cs soient dirigées par l'homme, - de la
notion des Il c hoscs dont on a la garde li.
Il fallait indiquer les preuves à fournir par la victime et les
cond itions d'ex onérati on du conducteur ; ne pa s négliger les ca s
d1un transport bénévole) - où s'applique l'art. 1382, - ni ceux
des coll isions entre plu sieurs véhicul es.
On devait a uss i dire quelques mots de l ' action cn réparation
et montrer futilité des a ssuran ces de re~pon sabilité,
Un premier prix est emporté par un étudiant niçoi s :
chel :OIE'fER.
~L
M i-
Un Aixois, iVr. Claude C H.-\I u.OI. obtient le second prIX.
De nombreuses mentions ont été
ac~ordées
Deux prem ières mentions ex œqlto
A :'D1. Hobert CRAIXS
et Guy Ay)t\RD
Deux secondes mCl1tiolls ex «quo
A :'\ [IJ e Yvette PH ..\t·Rt:
ct à :.\ f . R obcr[ BOZO:-i V ERDl. . RAZ
E nfin, deux troisièmes meulions ex œquo :
A 1\1 1\'[. Antoine GICU:\NO
(!t
Henri HUG UES.
10
�_
146
Les étudiants de deuxième année de Licence se SOllt désintéressés du Concours d' E co1lomie politique, ce qu i paraît trè s regrettabl e à une époque où celte di sci pline ti ent tant de place dans les
pr éoccupations des gom'ernants ct des g ouvernés !
3 6 :\XXÉE DE L ICEXCE :
C oucours de droit civil
Le sujet en était (( La sit uation juridiq ue de la femm e ' commune e n biens, n'exerça nt pas de profession séparée, de puis les
lois du IS févrie r 1938 et du 22 septembre 19.P Il .
Il fallait d' abord ind iqu er que, sous l'empire du Cod e Civil
de 1804 et conformément à la traditi on historique, la femme comm une cn biens était, dans l e domaine patrim onial, ét roi tement
subord onnée à la ,'o louté de son mari .
Cette dé.Jcndance provenait, à la foi s, de l'incapacité générale
d~ la fem me mariée et des droits et pouvoi rs très étendus reconnu S
au conj oin t du sexe mâle,
A cet égard, les lois de 1938 et de '9-1.2 ont appo rté des réformes ca pitales,
La loi du ,8 fé nicr 1938 a supprim é Pin ca pacité des femm es
mariée s,
T en ant compte de cette suppression, la loi du 22 septembre
1942 a modifié certaines règles des divers régimes ma trimoniaux
et formulé plusieurs di spos iti ons générales ~m po rtantes dans le
régi me de Ja comm unauté,
Il fallait, avant tout, m ettre cn lumière les princ ipes n ouveaux ; mais il n' éta it pas nécessai re d 'exposer en détails les
règles pour les q uelles il n'y avait pas eu de changement,
M, ~Iarceau LO~G n'a pa s tout à fa it évité ce dernier écueil ;
cependant, l'ordre, la méthode) le caractère très complet et très
précis de son étude lui ont fait décerner le premie r prix.
l'tn le Denys e C I:\t:DO a bie n sai si l'originalit é du sujet; mais
ses dév elopp ement s so nt moins approfondis et moin s fouillés . Ell e
obtie nt le deuxièm e prix,
Une première mention est attribu ée à l\'L Frédéric S..\Cco
Une deuxième m ention à 1\1. J o~ eph CURTI ;
Et deux troisièmes 11IêutiOllS ex œquo ft ~L\I. Pi erre VERDElL
ct René H . WT!::FEUILLE.
Le fait que, SUr les six récompenses, quatre (le deuxième prix
er trois menti ons ), ont été attribuées à d es élèves de notre I nstitut
de K ice devrai t donner à nos étudiants d ' Aix le sens et le goût
d ' un e louabl e émulation,
COll cours de droit iutc7'11atiollal privé
Le su jet en ét ait : « le concept de la loi personnelle en matiè .
re de conflits de lois ) Jo
. Un premi er prohlème était de sayoir si la co mpéten ce de la
perso nnelle est normale ou exceptionn elle. L'école des c( statu taires )1 faisait de la territoriali té la règ le et de la personnali té
10 1
1
�_
147 _
l'exception. L'école néo-ita lienne décidait à peu près en sens inverse. ~Iais ces deux écoles ont V'Îeilli. Il ne s'agit plu s, auj ourd'hui.
d ~ règl e ni d 'exception, mais de principes indépendant s ct paral lèles d ont l'application de chacun c st commandée par la nat ure
juridiqu e et par le but social du rapp ort de droü considéré.
L e secon d problème à résoudre était de préciser en quoi consiste la loi personnelle. Dan s l'An cien d roit, c'éql.it la loi du domicile. D 'ap rès le Code civil français ct de nombreu ses loi s étrangères, cc serait la loi nationale.
Il fallait indiquer aus ~ i les cas où la compétence de la loi
personne ll e résu lte de règles impérat~ves (état, capacité des pe rsonnes , successions mobilières), et ceux où clle demeure facultative (contrats; forme des actes juridiques).
Il rallait enfin laisser entrevoir les tendan ce s qui s'affirment
aujourd ' hui dans le monde vc rs un retou r à la territorialité des
lois ct vers une compét~n ce plu s large fa-i te à la loi du domicile.
Un premier prix est accordé à )[. ~[arceau LOi-iG
U n second prix à )lil c Denyse CI:\l:DO
Et une m C"ntion à :.0[, P ierre V ERDEn..
Prix pro-t 'euant de jondatio1ls
P our l'attribution du Prix de PITIt FE RRA ~ DI , les concurrents
deva,jent envisager (1 F Im portance ct la ,- a leur des sanctions de
ca ractère patrimonial li.
L es é léments ne manquaient pas dan s l 'Hi sto ire pour soulig-ne r l'importance, les aspects' juridiques et l'effica cité des sancrions de ce genre.
Certes le Code pénal avait considérabl em ent restreint leur
emp loi.
Mais, de r.os jours, elles tendent à r econquérir tout le terrain
perdu.
n fallait montrer lïmportallce des chiffres des am end es,
l'ampleur prise par les confiscations, les fermetures d'établi sse
ments et les interdictions des professions qui peuvent en être rapprochées.
En droit com mu n, ces sanctions tiennent déjà une place très
appréc iable. )Iais ell es s'épanouissent sur les terrains fiscaux, de
la collabor:ltion et du contrô~e économique._.
L eur 'Val eur est variable su ivant les procédés dont i l s'agit.
Pour les amendes, il y a toujour s l'immense question - bien résolue par certa in s droits étrangers, - de leur recouvrem ent. P our
les confi scati on s, cel ui -ci s'effect ue sur des bases réalistes. On
prend les biens où ils se trouvent ; et c·es.t plus sû r.
On de vai t lais ser entrc\-oir les di ssimul at ion s possibles, l es
complici té&. ou le s in ci tations de tiers, ou de personnes atteintes
par le procédé péni tentiaire.
~
On en arr ivait aux problè,mes des c~nfi scations réelles, des
amendes calcu l ées su r de~ base s réelles, des fermetures d'établissement) des effets à l'égard des ti ers.
�148 On devait, semble-t-il, dresser un parallèle e ntre des sanctions personnelles souvent peu efficaces qui sont de s peines proprement dites et des sanctions réelles, pl su efficaces, qui ~ont
plutôt des mesures de sûreté.
A la suite d' un t'xcellent concours, le premier prix a été attriblé à M. Jean P .4.SCAI. j le d eu:rième prix, à IH. J acques D.UII..\.NI.
M. :'l'f ich el :r"f'EYER obtient une première m ention ; M. Claude
CHAILLOL une deuxiè.me menti on et ~L André HECHENROTR une
troi sième menti on.
Prü Ltuirent Fil/lOl (Droit comm ercial)
Le sujet mi s au Goncours (( Les droits et les obligations des
associés dans les divers types de sociétés JI . nécessitait, bien entendu, une connaissance très sérieuse du d~oit des sociétés j mai s sa
véritable difficulté consistait dan s l'effort de· composition synthétique qu'il exigeait.
Des trois compositions remises, deux ont été re t c nu c~ par le
jury.
Le prix Laurent FILHOL cst attribué sans hésitation à :M. Marceau LONG, pour une composition rel!l arquabl ('.
M. LONG ~ utili sant habilement r ouvrage récent de lI.1. George s
Ripcrt sur les Formes juridiques du capitalisme modcrne, pose
bien la question dans son introduction.
Puis, dans un plan hardi et ori ginal, il oppose en deux parties, d'une part les CI associés impui ssant~ et ir responsables )1
(actionnaires, commanditaires), d'autre part les ( c associés dirigeant la société et Sur qui peut pe!icr une r esponsabil ité indéfinie )) (associés en nom collectif, commandités, admini 5trateurs,
gérants de la soc iété à responsabilité limitée).
Sans doute la rançon d' un parei l plan cst d' amener à négliger certaines nuances (l'auteur ne fai sant pa s le départ, par e:rempIe, entre les grandes sociétés anonymes et la masse des petites
·sociétés anonymes à caractère quasi-familial ), à traiter trop rapidement de qu es tîon~ capitales telles que le droit à des prestations
pécuniaires.
.
Il n'en reste pas moins que l'étude ainsi comprise fait preuve
d'une vive intelligence et de brillantes qualités de synthèse.
Une mention est accordée à M. GAZON pour une compositi on
très complète et trè.s exacte, mai ~ qui est déparée p ar un plan
déplora bl e, l'auteur se bornant à étudier la situation des associés,
successivement, dans les d-ivers types de sociétés.
Le Prix Marc David doit récompenser celui qui, par l'ensemble de ses notes, se classe en tête de tous les étudiants ayant obtenu le diplôme de Licencié en droit au cours de l ' ann~e scola·ire.
Il revient à ~·L l\hrceau LONG
•
Cct étudiant a obtenu, en première année, la mention très
bi en, le Premier Prix de Droit romain et le Prix Voermond j en
deuxième année , la mention. très bien, les prem iers prix de droit
�149 _
civil et d e drait cri minel; et en troisième année, une d ouble menti on très bien av ec éloges, le Prem ier Prix de droit civil, le Prem ier Prix de droit international privé ct le Prix Lau rent FILHOL.
Dut sa modc5tic en souffrir un peu, ces ind ications méritaient
d'être relevées. T émo ignant d'une belle t én acité dan s l 'effort et
d1une égalité padaite dans la réussite, elles d evaient être profl o-
sées en exemp le.
B. 1 '"
PRIX DE DOCTORAT
t1! édaillc,}' de la ville d: Aix
La médaille de vermeil qui es t la plus haute récompense des
thèses, a été acco rdée à ::\1. J ean B OXXAFOl:S, pou r l 'étude importante et forte ment d ocumentée, cons truite su r un dép ou ill e~ent
complet des t ravaux parl ementaires , qu ' il a consacré à la 10l des
comptes sous la R estouTo tioll .
Ell e montre le travail d 'h on n êteté, de bon ne foi ct de bon
se ns que les législateur.s d e cette époque ont accompli pour assu rer le rétabli sse ment de la situation financièrç à la su ite de la
Révol uti on t:t de l'Empire.
Ell e fait co mp rendre que le déve loppement des pouvoirs des
Assemblée s, rclat i\·cm ent au contrôle des fin ances publ iq ues, a
été détermi nant pour a ssu rer les prérogatives po litiques du P arlement en face du pouvoir exécu tif.
Ell e préci se que les (( cé lèbres ord onna nces )) de :'II. de Vil·
lèle ont été, en réali té, le fruit (]"uo effort co llecti f, où les Cham bres) dans leur volonté con scienci euse d·ordre ct d e travai l, ont
eu sans d ou te la plu s grande part ; :'If. de Villèle , cons ervan t
néanmoin s le grand mérite d ' a \'oir été le réalisateur d 'une réforme dont le l égime parl ementaire n ' a malheureu se ment pas su tirer
t out le bien qu'on en po uvait escompt cr.
La mé{iaille d'argent a été accord ée à M . R ené H UTARD, pour
son étude int itulée 1( La légi slatio n fran çaise de sauvega rde d es
I( produits colon'ia ux.JI ( 1924-1 939).
Dans cette thèse, q ui porte sur un s ujet neuf, l'auteur englobe
les mesures ad optées afin de r emédier à la situation d es producteurs colon iaux pou r lesq uels le prix de vente était d e venu inférieur au prix de rev,ient.
On dut , les pren dre relativement au caou tcho uc, auX. oléagi.
neux, au café, à la banane. Uauteur étudie de faço n très d oc um entée et compétente ce qui a été fait pour cha que produit.
Il présente une synthèse du systè me complexe dont il s'ag it .
Enfin, il ·cr·itiqu c la réali sation technique et la conception
m ême d ' une légis la t ion qui a co rrespondu à d es solutions de faci·
lité. Il ét udie et il suggère d e~ orientations préférables.
La médaille de bronze a été attribuée à !\C. Huber t M .-\RTI ~,
pour son étude intitu l ée : 1( E ssai sur les échanges économiques
extérieurs de l' Amérique Latine JI.
�-
150_
M. Martin avait le mérite d'aborder un sujet entièrement
neuf. Il a fourni un travail considérable pour réunir et mettre en
œuvre l es renseignements statistiques qui I.ui étaient nécessaires.
Après avoir situé le commerce extérieur de l'Amérique Latine
dans ses cadres géographique et hi storique, il en a successivement
analysé IC!i échanges comm erciaux proprement dits, puis l'aspect
économique et financier.
.
Il a mené, avec beaucoup d'habileté, une étude essentiellement statistique, sachant même recourir à des mod es d'expres_
sion nouveaux lorsque le besoin s'en faisa it sentir.
On peut toutefoi~ regretter que son travail· rC5te trop analytique.
Une première mention ex œquo est accordée a i\L\1. Frédèric
BOliDES et ~Iichel CACHIA.
La thè se de M. Boudes a pour titre Il La l oi du 16 mai 1946
su r les comités d'entrepri ses )1.
Bien que d'institution récente, ces comités ont déj à donné
lieu à d'assez nombreuses études fait es, soit pa r des économistes~
soit, moins fréquemment, par 'des junstes. La matière est for t
importante en droit privé et c'est à .jusfe titre que le récent Manuel de droit commercial de M. Escarra lui fait une large place .
Très documentée et témoignant de beaucoup de mat urité
d'esprit, la thèse dont il s'agit se joint à ces recherches.
Après une bonne introduction sur la crise de l'entreprise capit a liste et la position du problème, ell e étudie, en Fran ce et à
l 'étranger, particulièrement pendant la deuxième guerre mondiale,
les précédents des comités actue ls.
Puis elle présente un commentaire attentif et complet de
l'Ordonnance du 22 fé\'rÏer 1945 et de la l oi du 16 mai 1946. A
juste titre, e lle insiste pa rticulièrement sur les . attributions des
comités, not!lmmcnt en matière de sociétés anonymes. Elle discute
de manière approfondie le fameux avis du ConseH d'Etat du 13
août 1946.
Une dernière partie est consacrée à l'appréciation critique de
l a. législation. L'auteur se déclare, en général, favorable aux
réformes· de 1945, mais il prend assez vivement parti contre la
re fonte de 1946 et su rtout contre l'état d 'esprit de certains promoteurs du nouveau texte.
Une conclusion intéressante rechereJle quelle s pourraient être,
en vue d' une coopération sociale, les conditions de réussite et l es
résu ltats de l'in stitution.
La thèse de M. Michel C.o\CHIA est consacrée à r étude · du
(1 Droit dit de préemption du Trésor dans les actes ~ommu ~atifs li .
Ce droit est la d ernière des armes que l e législateur ait mi ses
à la disposition du fisc afin de lui permettre de l utter contre les
dissimulations de prix dans le s actes soumis à l'enrègistrement.
L'auteur ne s'.e st pas contenté de dét er mjn~r avec précision
les conditions cJ'exercice de ce droit. Il a ·consacré une rècherche '
�-
151 -
approfondi e à sa nature juridique et il a été a in s i a m ené à la di stinguer d'autres droits consacrés par la lég is lation r éce nte et
qualifiés également droits de préem pti on par le législateur.
Il a fait e nfin œ uvre critique en se demandant quell e est l'cffi cacit~ de l'arm e nouvelle du fi sc.
On p e ut tou tefois regretter que la discu ss ion sur la nature
juridique du droit de préem ption soit un peu minutieu se ct man que, par endroit s, de darté Ct que l'aut e ur n ' ait pas donné d es
ren sei gnem ents plus complet s sur l'usage que le fisc a fait jusqu'à présent de ce droit.
Ces légère s ré ~ e n'es mi ses à part , la t hèse de ?IL CACHIA
reste une étud e solide, d ocum entée et précise.
V ue troisième ntclliion vise la thèse d e l\ f. R oger CAUV IN,
s ur (( La rééva luati on d es b il an s )l , telle qu'elle a été prél' ue par
rOrdonnance du 1; août 19-1-;,
Cette étude de tech nique finan cièr e porte sur le problèm e
particulièrem ent délicat que sou lève , dan s l'assiette d e rimpôt
cédula ire s ur les bén éfi ces indu striel s ct comm erciaux , l e calcul
d es amorti ssements.
Elle r e pose Sur une d oc um entation pm'bite, où l'auteur fait
preuve d'une co mpétence avertie d 'expe rt compta bl e.
Elle apporte à la Faculté le frui t d'une expérience p erso nnelle
d éjà bien acquise.
P e ut-être m ême reflète-t-e ll e un peu tr op l ~ souci des d ifficultés con crèt es, au détrim ent d e l"étude et de la di scussion
pure ment scientifique, et c'est cela, sa n s d ou te, que la Faculté
a voulu m arqGer, en n'accordant à ce ~ravail, m al gré ses qualit és
l éellcs , qu ' une m enti on,
2° Le Prix Gabriel de BOlluecorse) qui récom pen se l'aspirant
au Doct orat d ont les notes ont été le s m eille ures aux examen s
d ~ la Li cen ce et d es d ipl ômes d'Etudes s upéri eu res, a été décern é
à ~r, P ierre TAnATO ~ I.
La Médaille Gabriel de BOlluecorse n'a pu êt re attr ibuée .
3" Le Prix Iules et L ouis l eaubemat, pré \'tl pour 10 Docte ur
en droit ayant obtenu les m eill e ures notes p our ses exam ens et
pou r sa th è~(') a été accordé à ~L Frédéric BOLDES.
4°' La Médaille L ouis Auiuard, qui r écompen se l'é tudiant
ayant obtenu aux ex amens du d iplô m e d ' Etud es s u péri e ures d e
dro it privé les meil,leures notes de Droit c j,'i l , e st att r ibuée à
!\I. Prosper \VEIU.
Tel s sont l es résultats de nos con cours.
Il s n ou s ont permi ~ d'h on orer nos meilleurs étu diallts et de
r t: n d re h om mage à la graade 'i.tertu du tra'Z'ail.
Je m'excu se, !\lesdemoisell es et !\fess ieurs, d e vou s ramener
vers des de voirs au ss i ~ é"è l'Cs .
Non seu lement ma profess ion, m ais au ssi la trop grande
insouciance à cet égard de qu el ques-u n s d'en t re vous, m'y oLligent.
�152
R ien de sérieux ne sc fait sa ns t ravail.
Un maî t re ancien, d ont la ve rve et la trucul ence n 'ont pas
viei ll i, en gl orifiant ia vi e sous ses aspects les plus diver s, fai sa it
instrui re son imm orte l Ga rga ntua Il en telle di scip l ine q u'il ne
perdait heure du jonr lI.
Plus récem ment , le poète Pau l Valéry, en des. pa ges ma g nifiqu es et savoureuses, a démo ntré q ue le poète La F onta ine,
pour éc ri re des ve rs pa rfai ts, n ' an\ it pu êt re I.e bonhomme ind ol ent et paresseu x q u ' cn a fait la lége nd e.
Le tra va il seu l " ous a ut orise à porte r fièremen t le bea u titre
qu i est le vôt re d '
étud iam s H .
D'a ill e urs, il va rarement san s récom pen se. Com me le bon
médecin , il guér it parfoi s, il soulag e souvent, il conso le tou j ours.
D a ns les temp s si troub lés q ue ,oit la vi e ill e Eum pe) sa
di sci pl ine sé vè re console; e ll e am éli ore) elle soul age nos, maux ;
et c)est ell e, surtout, qu i nous d onne le d roit d 'es pé rer.
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Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Publication en série imprimée
Description
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Périodiques imprimés édités au cours des 18e-20e siècles et conservés dans les bibliothèques de l'université et d'autres partenaires du projet (bibliothèques municipales, archives et chambre de commerce)
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A name given to the resource
Rapports annuels sur l'activité de l'Université et des Facultés / Université d'Aix-Marseille
Subject
The topic of the resource
Histoire de l'université
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Université d'Aix-Marseille (1409-1973)
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote 51001/A
Publisher
An entity responsible for making the resource available
s.n. (Aix-en-Provence)
Aix-Marseille Université (Marseille)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1935-1948
Rights
Information about rights held in and over the resource
domaine public
public domain
Relation
A related resource
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/226986624
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-51001-A_Rapports-annuels_vignette.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
13 vol.
21 cm
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
text
publication en série imprimée
printed serial
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/313
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Provence. 19..
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Rapports annuels sur l'activité de l'Université et des Facultés, de ses instituts, de son observatoire et de la bibliothèque universitaire
Provenance
A statement of any changes in ownership and custody of the resource since its creation that are significant for its authenticity, integrity, and interpretation. The statement may include a description of any changes successive custodians made to the resource.
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Abstract
A summary of the resource.
Recouvre les années universitaires de 1934/1935 à 1946-1947.
Après son retrait de la publication des rapports annuels à partir de l'année universitaire 1892/1893, le discours de rentrée officielle prononcé par le recteur réapparaît lors des éditions de 1934/1935 et 1935/1936. Les années suivantes, il fait l'objet d'une édition spéciale publiée séparément.
Description
An account of the resource
Bilan de l'activité de l'université et des facultés, instituts, observatoire et bibliothèque universitaire
Université d’Aix-Marseille -- Histoire