Titre
Alpes (Les) et la Provence : organe régional des syndicats et associations agricoles de l'Union des Alpes et de Provence
Description
Entre les deux guerres, le monde agricole affirme ses nouvelles craintes (fiscalité, dénatalité, désertification) et ses nouveaux espoirs (carburant national, remembrement, électricité, radio, enseignement agricole, politique agricole)
Créateur
Union des Alpes et de la Provence. Éditeur scientifique
Union des syndicats agricoles des Alpes et de Provence. Éditeur
Source
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 50494
Éditeur
Union des Alpes et de la Provence (1921-1944)
Date
Droits
domaine public
public domain
Relation
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/252908996
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-50494_Alpes-Provence_1921_vignette.jpg
Format
application/pdf
24 vols
1 876 p.
In-12
Langue
Type
text
publication en série imprimée
printed serial
Identifiant
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/662
Couverture
Autre forme de titre
Bulletin de l'Union des Alpes et de Provence (Suite de )
Agriculteur (L') provençal (1945) (Devient)
Résumé
Collection incomplète, manquant les années 1927, 1930 à 1935. Lacunes : n°238, 239, 260, 586, 774, 781, 805, 854, 856, 861
Avertissement : après 2 mois d'interruption, le journal reparaît avec le N° 738 du 26 nov. 1939 : il est alors surtitré : "Edition de guerre N° ..." commençant au N° 1 jusqu'au n° 18 (15 août 1940).
Entre les deux guerres mondiales qui ont déchiré la première moitié du 20e siècle, les questions agricoles, au départ essentiellement techniques (semences, engrais, rendement, maladies, ...) sont peu à peu dominées par leurs aspects économiques, sociaux et politiques : les syndicats parlent avant tout de la défense de l'agriculture et de la famille paysanne. Mais quels dangers courent-ils exactement ?
Selon les syndicats agricoles, des menaces de toute sorte guettent l'avenir de l'exploitant agricole : les taxes excessives sur les produits, les impôts injustifiés sur le bénéfice agricole, l'inquisition fiscale qui contrôle tout, les importations insuffisamment réglementées, les fraudes en tout genre et jamais réprimées, l'inquiétante dénatalité des villes, la désertification croissante des campagnes qui n'attirent plus personne,...
Cependant, conscients du rôle et du poids de l'agriculture dans l'économie nationale, les syndicats expriment en toutes occasions leurs attentes et les adressent sans détour aux pouvoirs politiques : garantie des prix de vente et stabilité des marchés, abaissement des barrières douanières, aides aux exportations, élargissement des allocations familiales, soutien au montage de la filière d'un carburant national, aides au remembrement,... Des revendications qui prendront parfois la forme de mouvements plus combattifs (grève des maraîchers pour obtenir le contingentement d'importations étrangères de fruits et légumes, par ex.), entretenant parfois des tensions avec les gouvernements en place. Les années de guerre (1939-1944) exacerbent les appels au patriotisme et au protectionnisme : les discours et les positions du Maréchal Pétain sur les paysans font la Une de certaines éditions.
Dans un monde en pleine mutation, les agriculteurs voient aussi arriver des avancées techniques jusque là réservées aux villes : électrification des campagnes, généralisation de la T.S.F., souvent inconnue dans les très petites communes rurales, desserte locale par des trains plus rapides, amélioration des routes indispensables aux transports des marchandises. Ils nourrissent alors de nouveaux espoirs, comme un aménagement du territoire plus cohérent, une nouvelle organisation d'un enseignement agricole utile et nécessaire à la maîtrise des nouvelles techniques et du machinisme agricole, une économie coloniale plus ambitieuse, l'engagement de l'Etat dans une véritable politique agricole.
Avertissement : après 2 mois d'interruption, le journal reparaît avec le N° 738 du 26 nov. 1939 : il est alors surtitré : "Edition de guerre N° ..." commençant au N° 1 jusqu'au n° 18 (15 août 1940).
Entre les deux guerres mondiales qui ont déchiré la première moitié du 20e siècle, les questions agricoles, au départ essentiellement techniques (semences, engrais, rendement, maladies, ...) sont peu à peu dominées par leurs aspects économiques, sociaux et politiques : les syndicats parlent avant tout de la défense de l'agriculture et de la famille paysanne. Mais quels dangers courent-ils exactement ?
Selon les syndicats agricoles, des menaces de toute sorte guettent l'avenir de l'exploitant agricole : les taxes excessives sur les produits, les impôts injustifiés sur le bénéfice agricole, l'inquisition fiscale qui contrôle tout, les importations insuffisamment réglementées, les fraudes en tout genre et jamais réprimées, l'inquiétante dénatalité des villes, la désertification croissante des campagnes qui n'attirent plus personne,...
Cependant, conscients du rôle et du poids de l'agriculture dans l'économie nationale, les syndicats expriment en toutes occasions leurs attentes et les adressent sans détour aux pouvoirs politiques : garantie des prix de vente et stabilité des marchés, abaissement des barrières douanières, aides aux exportations, élargissement des allocations familiales, soutien au montage de la filière d'un carburant national, aides au remembrement,... Des revendications qui prendront parfois la forme de mouvements plus combattifs (grève des maraîchers pour obtenir le contingentement d'importations étrangères de fruits et légumes, par ex.), entretenant parfois des tensions avec les gouvernements en place. Les années de guerre (1939-1944) exacerbent les appels au patriotisme et au protectionnisme : les discours et les positions du Maréchal Pétain sur les paysans font la Une de certaines éditions.
Dans un monde en pleine mutation, les agriculteurs voient aussi arriver des avancées techniques jusque là réservées aux villes : électrification des campagnes, généralisation de la T.S.F., souvent inconnue dans les très petites communes rurales, desserte locale par des trains plus rapides, amélioration des routes indispensables aux transports des marchandises. Ils nourrissent alors de nouveaux espoirs, comme un aménagement du territoire plus cohérent, une nouvelle organisation d'un enseignement agricole utile et nécessaire à la maîtrise des nouvelles techniques et du machinisme agricole, une économie coloniale plus ambitieuse, l'engagement de l'Etat dans une véritable politique agricole.
Provenance
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Collection
Citer ce document
Union des Alpes et de la Provence. Éditeur scientifique et Union des syndicats agricoles des Alpes et de Provence. Éditeur , “Alpes (Les) et la Provence : organe régional des syndicats et associations agricoles de l'Union des Alpes et de Provence,” Bibliothèque numérique patrimoniale, consulté le 17 septembre 2024, https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/662.
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