Une évidence s'impose au début du 19e siècle : les résultats de l'agriculture française ne sont pas au rendez-vous. Il faut encourager les agriculteurs et les éleveurs à faire plus et mieux et récompenser ceux qui entendent l'appel de l'État.
Augmenter les rendements et produire plus : que penser des exigences du 19e siècle alors qu'au même moment, le monde agricole se dit en état de souffrance, état qu'une enquête nationale doit mesurer et résoudre ?
Les Comices agricoles et leur presse ont pour mission de rénover l'agriculture française en la modernisant et lutter contre les routines dépassées sans partir à l'aventure : un difficile chemin entre progrès et tradition
Après la Seconde Guerre Mondiale, la reconstruction de la France passe par la réorganisation et la modernisation de son agriculture, entraînant les exploitants agricoles dans une quête sans fin de productivité et de rentabilité
Entre les deux guerres, le monde agricole affirme ses nouvelles craintes (fiscalité, dénatalité, désertification) et ses nouveaux espoirs (carburant national, remembrement, électricité, radio, enseignement agricole, politique agricole)
Dans leur nouveau bulletin, les syndicats agricoles s’ouvrent à des préoccupations contemporaines (incendies de forêts, protection des oiseaux) tout en défendant un monde rural très conservateur, comme en témoigne la rubrique "Pour les ménagères"
Le 20e siècle naissant, les 230 syndicats agricoles de Provence s’unissent en quête d'une meilleure rentabilité des exploitations : rendement, mécanisation, engrais, lutte contre la fraude, crainte de la concurrence, espoir des exportations…
Cette publication, utilitaire et accessible au plus grand nombre, révèle les pratiques et les usages d'un monde rural encore pris dans les traditions mais déjà avide de progrès techniques et qui encourage les expériences novatrices