Si vous séjournez à Alger à la fin du 19e siècle et que vous êtes mal, pas de panique : allez sans tarder à l'hôpital, vous êtes sûr d'en ressortir guéri. Comme c'est un chirurgien qui l'affirme, chiffres à l'appui, c'est sûrement vrai.
Après cette formation spécialisée en hygiène de trois mois et demi, les docteurs en médecine ayant déjà un certificat en microbiologie (bactériologie et parasitologie) deviennent médecins brevetés de la marine marchande
Quand le Dr Violle dresse le bilan de la 1ère réunion préparatoire au Congrès international d'hygiène méditerranéenne, il en imagine le programme mais ne mesure pas toutes les conséquences de cette initiative
En 1922, le recrutement de médecins coloniaux pose de tels problèmes que l'Institut de médecine et de pharmacie coloniales se résout à solliciter des bourses à la Chambre de Commerce
A l'aube du 20e siècle, s'installer dans les colonies africaines exige de sérieuses précautions : habitation, campement, alimentation, vêtements, toilette, hygiène, maladies, exercices physiques... Allez, courage !
A la naissance du 20e siècle, il est nécessaire de former des médecins coloniaux militaires et donc de créer une école d'application. Mais où l'implanter ? Pour Marseille, inutile de chercher, la réponse est toute trouvée !
Comment une manifestation éphémère comme une grande exposition peut-elle laisser une œuvre tangible ? En organisant des Congrès thématiques et en publiant les comptes-rendus de ses séances de travail.
Créée en 1890, l'Inspection générale du Service de santé unifie les services sanitaires civils et militaires : à partir de 1905, le corps de santé des troupes coloniales est chargé de l'hygiène coloniale qui prend une dimension sociale
Un témoin direct de l'histoire de la création de la Faculté de Médecine raconte son combat mêlé de réflexions désabusées sur la ville de Marseille, uniquement soucieuse du prix du foncier, et sur l'impuissance du Conseil de la Faculté Médecine
Pour un médecin colonial, les pays chauds sont le réservoir naturel de toutes sortes de maladies peu ou mal connues et de parasites tropicaux tout aussi inquiétants et qui n'épargnent ni les voyageurs ni les autochtones
En 1910, un chargé de mission belge "antipaludique" remonte le fleuve du Congo de son embouchure jusqu'à Bukama et au lac Tanganyika : un recueil d'observations médicales sérieuses à destination des seuls colons, mêlés de préjugés de l'époque
En 1931, un an après la transformation de l'Ecole de Médecine de Marseille en Faculté, sous l'impulsion du Comité de rédaction de la Revue Médicale de France et des Colonies, les professeurs de médecine fondent la Société de Médecine de Marseille
Un an après sa création, la Faculté de Médecine de Marseille reçoit les 2/3 des crédits affectés à la santé des colonies pour son Ecole d'application du service de santé colonial, son Institut de médecine coloniale et crée son Hôpital colonial
En 1930, après 70 ans de blocage financier, l'Etat crée la Faculté de médecine qui s'installe au château du Pharo. La reconnaissance de la médecine et des hôpitaux de Marseille qui accueillent tous les malheureux de la Méditerranée
L'objectif de cette revue était de mettre en valeur les ressources cliniques, anatomiques et expérimentales de Marseille, d'accroitre l’activité scientifique du milieu médical marseillais et la rapprocher du monde médical des colonies françaises...