Titre
Oeuvres (Les), comprises en cinq parties / Guillaume du Vair
Description
Dernière édition. 1 - Les Actions oratoires ; 2 - Arrests sur questions notables; 3 - L'Eloquence française ; 4 - Traittez Philosophiques ; 5 - Traittez de piété et Sainctes méditations.
Créateur
Du Vair, Guillaume (1556-1621). Auteur
Source
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote 34863/1-5 (Réserve)
Éditeur
J.B. Behourt (Rouen)
Date
Contributeur
BULA Aix - Cote 34863/1-5 (Réserve)
Droits
domaine public
public domain
Relation
notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/201308819
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BULA-34863_Oeuvres-Vair-vignette.jpg
Format
application/pdf
Reliés en 1 seul volume
1 184 p.
cm
Type
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifiant
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/20
Couverture
Résumé
Guillaume du Vair (1551-1621) débuta sa carrière au Parlement de Paris à la fin du règne d’Henri III avant d’être nommé maître des requêtes par Henri IV et envoyé en Provence afin de présider à la Cour souveraine de Justice de Marseille (1596), puis à sa dissolution, au Parlement d’Aix (1599). Nommé garde des sceaux par la régente Marie de Médicis en 1616, il sera révoqué quelques mois plus tard, jusqu’à ce que Louis XIII, après son « coup de majesté » en 1617, ne les lui rende. Peu de temps auparavant, il avait obtenu l’évêché de Lisieux. Il demeurera garde des sceaux jusqu’à sa mort en 1621, malgré son inimitié avec Richelieu.
Ecrivain adroit, son œuvre littéraire date principalement de la Ligue, et fait de lui un représentant du néo-stoïcisme. Ses réflexions sur l’éloquence eurent une part notable dans les manuels de littérature jusqu’au début du XXe siècle. Orateur de talent, certains de ses discours sont restés fameux telle la « suation pour l’arrêt de la manutention de la loi salique », où il prend parti pour Henri de Navarre, héritier du trône de France selon les lois fondamentales du royaume. Pendant les vingt années qu’il passa en Provence, il eut l’occasion de faire de nombreux discours. Certains ont été réunis dans la première partie de cet ouvrage.
Ami des juristes provençaux Claude Peiresc et Charles-Annibal Fabrot, du Vair, président du Parlement de Provence, semble avoir été apprécié comme en témoigne César de Nostredame qui le considère, entre tous les présidents qu’Aix ait pu connaître, comme « le premier et le plus rare de tous en éloquence, pure doctrine et nette parole ». Il est également connu pour être l’un des premiers arrêtistes en français, et concernant la Provence certainement le premier. En effet, il est précédé de François d’Estienne de Saint Jean avec ses Decisiones (disponible en ligne) et de François Clapiers avec son Tractatus de imperio et iuridictione (disponible en ligne). Toutefois tous deux ont écrit en latin, tandis que les arrêts sur quelques questions notables, prononcez en robe rouge au Parlement de Provence, seconde partie de cet ouvrage, sont rédigés en français.
Sources :
Encyclopédie départementale : dictionnaire biographique des origines à 1800. Première partie, des origines à 1789 (04, II), dir. P. Masson, Marseille-Paris, 1931, p. 180.
Dictionnaire historique des juristes français. XIIe-XXe siècle, dir. J. Krynen, J.-L. Halpérin et P. Arabeyre, PUF, 2015, notice de M.-F. Renoux-Zagamé, pp. 394-395.
Alexandre Tarrête « Un Gallican sous la Ligue : Guillaume Du Vair (1556-1621) » pp. 497-516, in Revue de l’histoire des religions, 226 – 3/2009.
Ecrivain adroit, son œuvre littéraire date principalement de la Ligue, et fait de lui un représentant du néo-stoïcisme. Ses réflexions sur l’éloquence eurent une part notable dans les manuels de littérature jusqu’au début du XXe siècle. Orateur de talent, certains de ses discours sont restés fameux telle la « suation pour l’arrêt de la manutention de la loi salique », où il prend parti pour Henri de Navarre, héritier du trône de France selon les lois fondamentales du royaume. Pendant les vingt années qu’il passa en Provence, il eut l’occasion de faire de nombreux discours. Certains ont été réunis dans la première partie de cet ouvrage.
Ami des juristes provençaux Claude Peiresc et Charles-Annibal Fabrot, du Vair, président du Parlement de Provence, semble avoir été apprécié comme en témoigne César de Nostredame qui le considère, entre tous les présidents qu’Aix ait pu connaître, comme « le premier et le plus rare de tous en éloquence, pure doctrine et nette parole ». Il est également connu pour être l’un des premiers arrêtistes en français, et concernant la Provence certainement le premier. En effet, il est précédé de François d’Estienne de Saint Jean avec ses Decisiones (disponible en ligne) et de François Clapiers avec son Tractatus de imperio et iuridictione (disponible en ligne). Toutefois tous deux ont écrit en latin, tandis que les arrêts sur quelques questions notables, prononcez en robe rouge au Parlement de Provence, seconde partie de cet ouvrage, sont rédigés en français.
Sources :
Encyclopédie départementale : dictionnaire biographique des origines à 1800. Première partie, des origines à 1789 (04, II), dir. P. Masson, Marseille-Paris, 1931, p. 180.
Dictionnaire historique des juristes français. XIIe-XXe siècle, dir. J. Krynen, J.-L. Halpérin et P. Arabeyre, PUF, 2015, notice de M.-F. Renoux-Zagamé, pp. 394-395.
Alexandre Tarrête « Un Gallican sous la Ligue : Guillaume Du Vair (1556-1621) » pp. 497-516, in Revue de l’histoire des religions, 226 – 3/2009.
Provenance
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Collection
Citer ce document
Du Vair, Guillaume (1556-1621). Auteur, “Oeuvres (Les), comprises en cinq parties / Guillaume du Vair,” Bibliothèque numérique patrimoniale, consulté le 9 septembre 2024, https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/20.
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Position : 297 (1256 vues)
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