Titre
Supplément au Catalogue des plantes qui croissent naturellement aux environs de Marseille
Sujet
Description
Après la publication de son premier catalogue, les botanistes continuent à explorer les environs de Marseille : Castagne s'étonne du nombre de nouvelles espèces découvertes en si peu d'années
Créateur
Castagne, Louis (1785-1858). Auteur
Source
BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines.(Marseille), cote BUSC 10023 (Réserve)
Éditeur
Imprimerie de Nicot et Pardigon (Aix)
Date
Droits
domaine public
public domain
Relation
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/264173368
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BUSC-26747_Castagne-Catalogue-plantes_suppl-vignette.jpg
Format
application/pdf
1 vol.
125 p.-f. de pl. VIII-XI) : ill. (planches)
23 cm
Langue
Type
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifiant
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/927
Couverture
Résumé
Catalogue des plantes qui croissent naturellement aux environs de Marseille / par Louis Castagne,... (Autres oeuvres en liaison)
Lors de la parution à titre posthume du "Catalogue des plantes qui croissent naturellement dans le département des Bouches-du-Rhône", Alphonse Derbès soulignait que les botanistes, en digne successeurs de Louis Castagne, poursuivaient leur travail d'identification des plantes provençales et en avaient déjà ajoutées une quarantaine au premier Catalogue. La question pouvait se poser de savoir si elles étaient arrivées sur le sol provençal après 1851, date de parution d'un supplément à la première édition du Catalogue de 1845 ? Car, comme d'autres collègues, L. Castagne avait poursuivi sa quête, ce qui justifia, 6 ans plus tard, la publication d'un supplément. Rédigé selon un plan identique, ce supplément présente 242 genres (le catalogue de 1845 en recensait 646) et 4 planches de facture identique.
La poursuite du travail d'exploration explique-t-elle à elle seule le nombre si important de nouvelles espèces observées sur ce même périmètre, notamment dans le domaine cryptogamique (champignons et plantes sans fleurs) ? Un nombre de nouvelles espèces, en particulier de champignons, si surprenant que les botanistes s'interrogent sur les critères de distinctions et se demandent. Non, car comme le fait observer Castagne dans sa préface de 1850, le commerce maritime, très actif et en plein essor à Marseille, amène inévitablement des semences d'outre-mer (il ne cite d'autres vecteurs de dissémination comme les espèces animales ou, les phénomènes météorologiques, par ex.) Avec sa rigueur méthodologique, Castagne ne retient les espèces importées qu'à la condition qu'elles se multiplient dans plusieurs localités distantes, certaines ne parvenant pas à s'adapter réellement. Une reconnaissance implicite que le terme "les plantes qui croissent naturellement aux environs de..." doit être compris dans un certain sens.
Toujours prêt à reconnaître la contribution des autres botanistes, à qui il semble confier la poursuite de son oeuvre (il décèdera sept plus tard), Castagne précise qu'il mentionne les plantes de la Flore Française de Grenier et Godron (1ère partie du 2nd vol. nouvellement paru, op cit) "indiquées à Marseille, soit nouvellement découvertes, soit détachées des espèces déjà connues" et qu'il n'a pas comprises dans son propre Catalogue".
Lors de la parution à titre posthume du "Catalogue des plantes qui croissent naturellement dans le département des Bouches-du-Rhône", Alphonse Derbès soulignait que les botanistes, en digne successeurs de Louis Castagne, poursuivaient leur travail d'identification des plantes provençales et en avaient déjà ajoutées une quarantaine au premier Catalogue. La question pouvait se poser de savoir si elles étaient arrivées sur le sol provençal après 1851, date de parution d'un supplément à la première édition du Catalogue de 1845 ? Car, comme d'autres collègues, L. Castagne avait poursuivi sa quête, ce qui justifia, 6 ans plus tard, la publication d'un supplément. Rédigé selon un plan identique, ce supplément présente 242 genres (le catalogue de 1845 en recensait 646) et 4 planches de facture identique.
Gloeosporium castagnei
La poursuite du travail d'exploration explique-t-elle à elle seule le nombre si important de nouvelles espèces observées sur ce même périmètre, notamment dans le domaine cryptogamique (champignons et plantes sans fleurs) ? Un nombre de nouvelles espèces, en particulier de champignons, si surprenant que les botanistes s'interrogent sur les critères de distinctions et se demandent. Non, car comme le fait observer Castagne dans sa préface de 1850, le commerce maritime, très actif et en plein essor à Marseille, amène inévitablement des semences d'outre-mer (il ne cite d'autres vecteurs de dissémination comme les espèces animales ou, les phénomènes météorologiques, par ex.) Avec sa rigueur méthodologique, Castagne ne retient les espèces importées qu'à la condition qu'elles se multiplient dans plusieurs localités distantes, certaines ne parvenant pas à s'adapter réellement. Une reconnaissance implicite que le terme "les plantes qui croissent naturellement aux environs de..." doit être compris dans un certain sens.
Toujours prêt à reconnaître la contribution des autres botanistes, à qui il semble confier la poursuite de son oeuvre (il décèdera sept plus tard), Castagne précise qu'il mentionne les plantes de la Flore Française de Grenier et Godron (1ère partie du 2nd vol. nouvellement paru, op cit) "indiquées à Marseille, soit nouvellement découvertes, soit détachées des espèces déjà connues" et qu'il n'a pas comprises dans son propre Catalogue".
Provenance
BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines (Marseille)
Collection
Citer ce document
Castagne, Louis (1785-1858). Auteur, “Supplément au Catalogue des plantes qui croissent naturellement aux environs de Marseille,” Bibliothèque numérique patrimoniale, consulté le 16 octobre 2024, https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/927.
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