Histoire de l'université]]>
Mention manuscrite en regard de la page de titre : "Donné par la bibliothèque Méjanes à la bibliothèque de l'Université, Aix, le 28 janvier 1920. Signé E. Aude, conservateur à la Méjanes" (1).

Edité en 1667, ce recueil nous présente la nouvelle mouture des statuts de l'université officiellement validés par un arrest d'authorisation rendu par le Parlement de Provence le 27 avril 1634. Après avoir rappelé les statuts fondateurs les plus anciens et toujours appliqués (début du 15e siècle), le recueil présente intégralement les très nombreux articles des nouveaux statuts (100 pages de texte), détaillant tout ce qui définit administrativement l'établissement : dirigeants de l'université, mode de désignation de ses membres, organisation de l'institution, diplômes, règlements, règles de fonctionnement, usages, etc..

Anciens et nouveaux statuts de l'Université d'Aix (édition de 1667)

Dix ans plus tard, en 1676, une nouvelle édition publiera à nouveau les anciens et les nouveaux statuts de l'université avec un contenu et un ordre identiques, la seule différence tenant dans sa typographie plus compacte (120 p. pour l'édition de 1667, 110 p. pour celle de 1676). Si le Rectore et Primicerio (premier personnage de la hiérarchie de l'université) reste inchangé, Petro Azan, les noms de l'Actore et du Questore (second et troisième personnages de l'institution) ont changé : Bonifacio Blacas et Francisco Estienne ont remplacé respectivement Ricard Paul Geoffroy et Johann Josepho Gigos.

Ces documents administratifs, simples par nature, restent cependant difficiles d'accès puisque tous rédigés en latin, langue académique d'usage, à l'exception d'un extrait des registres du Bureau du Collège Royal de Bourbon, Université & Académie de cette ville d'Aix (Parlement de Provence) qui entérine la création en 1603 du Collège de Bourbon par Henri IV, destiné à l'instruction de la jeunesse, unique texte en français. Deux siècles après la création de l'université, ce texte est d'autant plus important qu'il y est question "d'agréer, et permettre l'érection d'un Collège, Académie, ou Université en notre ville d'Aix, capitale de notre dudit Pays, pour l'instruction tant en lettres humaines, qu'en théologie, jurisprudence & médecine". Avec la Faculté de Droit, le paysage univsersitaire est quasi complet.

Pour des raisons de toute nature (politiques, religieuses, pédagogiques, corporatistes, scientifiques, culturelles,...), les réformes des universités ne s'arrêteront jamais au fil des siècles, et les transformations, parfois radicales et aux motivations parfois les opposées, conservatrices ou contestataires, s'enchaîneront au cours des 19e et 20e siècles. La longue histoire de l'université n'a pas toujours été un long fleuve tranquille.

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1. Edouard Aude (1868-1941), petit-fils du célèbre maire d’Aix, Antoine-François, président de l’Académie d’Aix, rédacteur à la revue Le Feu , majoral en 1903, conservateur de la bibliothèque Méjanes de 1896 à 1936.
2. Statuts (Les) et privilèges des universités françaises depuis leur fondation jusqu'en 1789. Tome III. Première partie, Moyen-Âge. Universités d'Aix, Nantes, Dôle-Besançon-Poligny, Caen, Poitiers, Bordeaux, Valence, Bourges. Studium de Briançon et supplément général 57]]>
1667]]> lat]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]>
Histoire de l'université]]>
Mentions manuscrites en regard de la page de titre : "cet opuscule est l'œuvred'un avocat de quelque talent nommé Saurin..." (1) et "Bibliothèque Maurice Eyssautier, Don Saccagi / Milhaud, 2009".

Contient en supplément 1 planche du dessin de l'arc de triomphe dressé en l'honneur de Louis XIV

Ce document est très probablement l'original imprimé du 17e siècle, conservé à la Bibliothèque Méjanes d'Aix-en-Provence et dont l'université détient une simple copie manuscrite réalisée en 1929 par un appariteur à la demande du bibliothécaire de l'époque (G. Fleury), conscient de l'intérêt de cette archive dans l'histoire de l'institution. On notera que lors de la recopie, le titre de l'imprimé a été malencontreusement retranscrit avec une erreur, le premier terme ayant été décliné au pluriel "Relations des rejouissances" au lieu de "Relation des rejouissances". Confusion entre la désignation très littéraire de récit et celui plus banal de rapports ?

L'arc de triomphe à la gloire de Louis XIV, hommage de l'Université d'Aix (1687)

La nouvelle de la guérison du Roy* engendre de grandes festivités : ces témoignages pourraient paraître aujourd'hui un peu excessifs de la part des trois Facultés aussi sérieuse que celles de théologie, de jurisprudence et de médecine mais il faut se souvenir que Joseph-Ignace Saurin, témoin et acteur de ces festivités, est un pur produit du sérail : fils d'Antoine Saurin, professeur de droit, il marche dans les mêmes pas que ceux de son père et, devenu à son tour professeur ,de droit, il sera nommé primicier de l’Université d’Aix (2). En 1686, il devient recteur, à la suite de Coriolis. Au cours de ces années (25 ans au Palais du Parlement de Provence), il acquiert une grande notoriété et dans une affaire locale d'urbanisme, Louis XIV remarquera avec grand intérêt sa manière de défendre le principe d'utilité publique. L'hommage appuyé de l'universitaire aixois au Roy de France peut donc être vu autant comme convenances politiques qu'acte d'une très sincère reconnaissance personnelle. Par ailleurs, i ne sera pas le seul : le pouvoir royal donne un large écho à cette nouvelle et nous savons que les autorités parisiennes donnèrent à ce titre en 1687 une grande réception pour célébrer cette guérison royale (Paris est un haut lieu de la gastronomie française, une réputation reconnue dans toute l'Europe (3)).

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1. Selon cette mention, Saurin, Joseph-Ignace (1641-1714 ; avocat) serait l'auteur du texte. L'opuscule "Eloge de J.- I. Saurin, avocat au Parlement de Provence prononcé à la séance solennelle de rentrée de la société de jurisprudence d'Aix le 19 décembre 1860" publié par Edmond Barrême en 1861 corrobore cette paternité et décrit dans le détail cet évènement ainsi que l'implication personnelle de Saurin, devenu recteur, dans la cérémonie. cf "Séance solennelle de rentrée de la Société de jurisprudence d'Aix : recueil de 26 conférences tenues entre 1839 et 1912" ou accès direct au fichier "https://odyssee.univ-amu.fr/files/original/1/565/RES-34190_Seance-Societe-jurisprudence-Aix.pdf".
* pudiquement évoquée, la grave maladie du Roy, alors âgé de 48 ans en 1686, n'est autre qu'une fistule anale très handicapante. Elle sera résorbée grâce à l'habilité et à la compétence du chirurgien Charles-François Félix de Tassy (pour cette intervention délicate et risquée, au début tenue secrète, il a conçu un bistouri courbé spécial et s'est entraîné sur quelques indigents "réquisitionnés")
2. David de La Croix, Alice Fabre. À la découverte des professeurs de l’ancienne université d’Aix, de ses origines à 1793. Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, 2019, 131(307-308), pp. 379-402. hal-02942097
3.
Elevire von Bardeleben. - Exposition "Paris, capitale de la gastronomie du Moyen Âge à nos jours". - "A la Conciergerie, Paris se met à table", Le Monde, éd. du samedi 22 avril 2023, p. 27

Le document original du 17e siècle reproduit ici appartient au fonds ancien de la Bibliothèque Méjanes de la ville d'Aix-en-Provence. Nous la remercions ici grandement ainsi que sa directrice, Mme Aurélie Bosc.]]>
1687]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]>
Histoire de l'université]]> Biographie]]>
Lettre de Ch.-A. Fabrot à N.-Cl. Peiresc (1613, copie ms)

Ce n'est qu'en 1651, qu'il deviendra professeur à Aix et doyen de la Faculté aixoise mais, déjà âgé de 71 ans, il n'occupera sa chaire que durant huit années. La biographie de Giraud ne cherche pas l'originalité : il retrace fidèlement la chronologie de la vie du juriste en suivant, sans zones d'ombre, les six grandes périodes de sa carrière professionnelle.

Lettre de Ch.-A. Fabrot à N.-Cl. Peiresc (1613, transcription 1833, biogr. Giraud)

Si Fabrot a su mériter la protection de Peiresc et de Du Vair, il a également profité d'une époque très favorable à l'institution aixoise : pour les historiens qui ont étudié l'histoire et le contexte de l'ancienne Faculté de droit, il ne fait pas de doute que "l’université d’Aix a connu un âge d’or au XVIIe siècle" (2).

La rue des Grands Carmes à Aix, rebaptisée rue Fabrot par le décret du 30 nov. 1894 (1)

Plus de deux siècles après ses enseignements et soixante après la publication de sa biographie, le professeur d'université, le spécialiste du droit romain qui a rendu plus accessible le corpus fondamental du droit (le plus célèbre étant les Basiliques, en langue grecque, publiés en 1637) aux juristes français, la ville d'Aix lui rendra hommage en baptisant de son nom la rue si symbolique qui relie le Cours Mirabeau à la place St Honoré, où se situe le Palais de Justice...

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1. Charles Fabrot (1580 - 1659), traducteur de textes anciens, Professeur de droit. La rue Fabrot relie le Cours Mirabeau à la Place Ste Honoré. Site consulté
2. David de La Croix, Alice Fabre. - À la découverte des professeurs de l’ancienne université d’Aix, de ses origines à 1793. - HAL Open Science]]>

N° 1. - Licence doctorale de Fabrot, p. 171-172
N° 2. - Notice sur Marc-Bertrand Maure, jurisconsulte
provençal, p. 75 - 182
N° 3. - Lettres de Fabrot à Peiresc (inédites), p. 185-187
N° 4. - Du corps des sept provinces et de l'édit dl'Honorius. - Nouveau texte de cet édit, p. 188-200
N° 5. - Lettre de Vitré à Peiresc, et réponse de ce dernier (inédites), p. 201-204
N°' 6. - Table de la correspondance mss. de Peiresc déposée à la bibliothèque d'Aix, p. 205-209]]>
1833]]> fre]]> lat]]> Aix-en-Provence. 15..]]> Aix-en-Provence. 16..]]>
Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]>
Si de nos jours les universités publient systématiquement leur annuaire, le programme des cours proposés et la liste de leurs étudiants diplômés, cette pratique est relativement récente : les éditions les plus anciennes semblent remonter au milieu du 16e siècle et se répandre à partir du début du 17e siècle.

Annuaire de l'Université illustré de ses armoiries, allégories de ses quatre facultés (1674 & 1678)

Pour l'université d'Aix, six éditions du 17ème siècle nous sont parvenues (au total, 22 catalogues annuels) : après une très brève chronologie de l'institution, chaque édition donne la liste complète de ses dirigeants, chanceliers, à l'époque tous archevêques, et recteurs de 1414 à 1655, et les autres responsables (primiciers, acteurs et questeurs (1)) élus ou nommés de 1600 à 1673. L'annuaire s'achève sur la liste complète des docteurs ayant obtenu leur diplôme de 1611 à 1675.

Affiche publique annonçant la soutenance d'une thèse de licence de droit à l'Université d'Aix (1745)

L'édition de 1678 est une simple mise à jour de l'édition antérieure de 1674, ajoutant les dirigeants élus en 1676 et 1677 et de la soixantaine de nouveaux docteurs diplômés entre 1676 et 1678. A partir de cette époque, ce catalogue a été publié très régulièrement, la Bibliothèque Méjanes détient dans ses collections près de 20 éditions parues au cours du 18e siècle (1790 paraît être la dernière année signalée, les universités étant supprimées en 1793).

1. Jacques Verger. - Une forme originale de pouvoir universitaire : le primicier d’Avignon - OpenEdition Books

La Bibliothèque Méjanes de la ville d'Aix-en-Provence a confié à l'université plusieurs volumes de ses propres fonds pour compléter cette collection de catalogues anciens (19 pièces datées de 1627 à 1790). Nous la remercions ici grandement ainsi que sa directrice, Mme Aurélie Bosc.
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  1. Regiae Universitatis Aquensis cancellarii. A fundata Universitate.. - p. 3-4
  2. Electiones EE. DD. primiceriorum, actorum & quaestorum almae Universitatis Aquensis.. - p. 5-13
  3. Catalogus EE. DD. doctorum almae Universitatis Aquensis. Iuxta annorum, mensium & dierum quibus recepti sunt, seriem.. - p. 15-32

Dans le volume original relié provenant de la bibliothèque Méjanes, la monographie d'Antoine-Esprit-Augustin Henricy "Notice sur l'ancienne université d'Aix" apparaît en première pièce dans l'édition de 1826 identique à celle de la bibliothèque des Fenouillères.]]>
1674]]> 1678]]> 1702]]> 1627-1790]]> lat]]> Aix-en-Provence. 16..]]>
Histoire de l'université]]> Chirurgie & chirurgiens]]> Copie du manuscrit MQ 171 qui se trouve au Musée Paul Arbaud à Aix". Copie manuscrite non datée mais très probablement réalisée au début du 20e siècle sur un papier identique et de la même main que d'autres documents recopiés à la même époque pour la bibliothèque de l'université d'Aix.

Note à la fin de la pièce n° 1 : "Archives des Bouches-du-Rhône, B 400, orig. scellé parchemin. Ce texte a été publié, avec de fortes erreurs, par Ch. Giraud, d'après le MS 716 de la Méjanes Vog. Ch. Giraud. Essai sur l'histoire du droit français au Moyen Âge, T. H. Paris, Videcoq, 1846, in 8°, p. 49"

- Statuts des maîtres chirurgiens d'Aix du 6 juillet 1643, autorisés par lettres patentes d'octobre 1643 enregistrés au Parlement le 5 janvier 1644 (Contient)

- Attestation de Messieurs les consuls d'Aix, procureur du païs de Provence (Contient)

- Attestation de Messieurs les médecins ordinaires du Roy, doyen et professeurs royaux de l'Université d'Aix (Contient)

- Rolle ou commemoration de tous les Sieurs Maistres chirugiens de cestes ville et Université d'Aix dexcedés depuis l'année mil six cens vingt jusqu'à l'année mil six cent soixante 1660 (Contient)

Barbier - chirrugien - médecin (17e et 18e siècles)
Le savoir pratique des chirurgiens vs le savoir théorique de la Faculté de médecine

Ce recueil de quelques textes nous rappelle que le statut des maîtres-chirurgiens a régulièrement évolué pour s'adapter aux exigences de la médecine.

Après le rappel adressé aux barbiers, qui font état de leur art et de leur métier, qu'ils ne peuvent que peigner, saigner et tirer les dents, sauf au cours de quelques dimanches et jours de fête, on peut y lire les transactions menées avec la ville d'Aix pour que les maîtres-chirurgiens soient immatriculés et "aggrégés" à l'université.

A côté de réformes mineures, comme celles de former des syndics pour acheter des chandelles utiles pour les lectures et anatomies, il apparaît que les réglements contiennent moulte articles défectueux ou inutiles. 

Parallèlement à l'agrégation à l'université, qui donne le privilège à l'agrégé diplômé d'exercer et ouvrir boutique dans toute la province, une autre réforme majeure concerne la modalité des examens : en ce milieu du 17e siècle, ils devront désormais "rendre 3 chefs d'oeuvre", autrement dit passer des examens dans les 3 matières fondamentales de la médecine, de la chirurgie et de la pharmacie : à savoir une épreuve en anatomie, une seconde en opérations chirurgicales et une trosième en antidotaires (ordonnances de médicaments) sous l'autorité de 3 jurés les plus anciens élus chaque année.

Plus anecdotique, on y trouvera la liste des Maistres chirugiens de la ville et de l'Université d'Aix décédés entre 1620 et 1660.]]>
1644]]> fre]]> lat]]> Aix-en-Provence. 16..]]>
]]> Histoire de l'université]]> Enseignement supérieur]]>
Ce recueil factice comprend primitivement neuf pièces dont deux pointées comme manquantes aujourd'hui (marquées ** dans la liste des titres). Il rassemble sept arrêts statuant sur diverses disputes entre les trois Facultés d'Aix (Théologie, Droit et Médecine) relatives au recrutement de professeurs et des qualifications requises et nous apprend qu'en 1765, les chaires de botanique et de chimie sont fusionnées.

Deux pièces particulières de 1763 & 1765 portent sur le rétablissement de la Faculté des Arts, tombée progressivement en décadence dès le 16e siècle, alors qu'elle est bien formellement constitutive de l'Université dès sa création par Louis II comme l'atteste ses statuts fondateurs (1410).
Aix-en-Provence au 17e siècle (Bibliothèque Méjanes)

Malgré le poids dominant des trois autres facultés, en particulier celle de Droit, elle est rétablie une première fois au début siècle suivant (1603) mais ne survivra pas à l'arrivée des jésuites au sein même du Collège qui régit alors l'Université d'Aix.]]>
1706-1772]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Histoire de la Provence]]> Une prison au 19e siècle
Ex libris : "M. Bimard (?), avocat à la porte Saint Louis" [cours St Louis en direction des Arts et métiers], (Mention manuscrite en 1ère de couv.)

Oeuvre des Prisons - Chronologie
  • 27 sept. 1554 : Une lettre patente du roi Henri II du 27 sept. 1554 autorise la compagnie des Pénitents blancs de l'observance, connue sous le titre de Notre Dame de Pitié, de s'occuper des prisonniers, souvent malades et dénutris
  • 1712 : Instauration d'une quête pour recueillir les aumônes pour le soulagement des prisonniers (1712)
  • 4 déc. 1746 : Séparation d'avec les Pénitents blancs (lettres patentes de Louis XV, 4 déc. 1746)
  • 1747 : L'Oeuvre devient Notre-Dame de Consolation et de St. Mitre, au lieu de Notre-Dame de Pitié
  • 1803-1804 : Reconnaissance de l'existence légale de l'Oeuvre par le Préfet (arrêté du 3 ventose An XII)
  • 1807-1808 : Institution d'un contrôle de l'Oeuvre (1807-1808)
  • 1816 : Le département prend en charge les frais de la soupe à partir de 1816 (remboursés à l'Oeuvre qui s'en charge)
  • 1821 : A partir de 1821, action menée avec la Commission de Surveillance, installée à Aix le 10 février 1821 (7 membres dont 4 issus de l'Oeuvre) qui ne remplace l'Oeuvre que dans les fonctions disciplinaires : date importante, désormais deux administrations bien distinctes et bien séparées ont en charge ce qu'assumait seule l'Oeuvre depuis plus de deux siècles et demi
  • 20 déc. 1833 : Voulant acheté une maison, une ordonnance royale du 20 déc. 1833 confirme que l'établissement créé en 1686 a bien une existence légale et lui accorde dans la foulée le statut d'établissement d'utilité publique. Les membres sont alors nommés par le Préfet
  • 1er janv. 1843 : Afin de mettre fin à toutes sortes d'abus, mise en application le 1er janv. 1843 à Aix d'un règlement qui interdit aux employés de s'occuper de la cantine et de la vente des objets de consommation, confiées à l'Oeuvre
  • 30 janv. 1843 : Le ministère décide que les fonctions de la Commission de Surveillance (compétences administratives) et de l'Oeuvre, exclusivement centrées sur la charité pour la seconde, sont totalement incompatibles (30 janv. 1843)

L’œuvre des prisons, toujours en activité, a diversifié ses actions : Oeuvre des prisons]]>
1843]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Aix-en-Provence. 18..]]>

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Factums avant 1789]]> Chirurgie & chirurgiens]]> Histoire de l'université]]>
- Pièce n° 1 - RES 40240
Notes : Titre de départ. : Messieurs, je suis indispensablement obligé en qualité d'acteur de l'Université d'Aix, de vous renouveller la disposition de deux arrêts du Parlement, qui prohibent à tous médecins, apoticaires & chirurgiens, d'exercer leur art, sans savoir préalablement subi les examens prescrits par les statuts de l'université.

Notes : Factum signé p. 2 : "Vôtre très-humble & très-obéïssant serviteur. Gordes acteur de l'Université.". - Date d'impression probable d'après une mention manuscrite


- Pièce n° 1 - RES 40241
Titre de départ. : Factum pour le syndic des maistres chirurgiens de cette ville d'Aix, deffendeur. contre Jean-Baptiste Barbaroux de la mesme ville, demandeur

Notes : Date d'impression probable d'après la mention p. 2 : "& sur ces qualitez la cour fit arrest le 20. nov. 1651."


- Pièce n° 1 - RES 40242
Titre de départ. : Memoire pour servir au procez des maîtres chirurgiens de cette ville d'Aix.

Notes : Date d'impression probable d'après la mention p. 2 : "faite le 20. septembre 1693.". - Mention d'imprimeur dans un bandeau aux multiples fleurs de lys]]>
1652; 1693; 1730]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Histoire de l'université]]>
Note : cette monographie est également reliée comme première pièce du recueil "Catalogus EE. DD. doctorum almae Universitatis Aquensis"]]>
1826]]> fre]]> Aix-en-Provence. 11..]]> Aix-en-Provence. 14..]]> Aix-en-Provence. 15..]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Histoire de la Provence]]> Villes et communautés de Provence]]> 1910]]> fre]]> Provence. 16..]]> Provence. 17..]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Histoire de l'université]]> 1679-1732]]> fre]]> lat]]> Aix-en-Provence. 15..]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Biographie]]> Oeuvres des juristes provençaux avant 1789]]> Parlement de Provence]]> Histoire de la Provence]]>
La première concerne le magistrat Guillaume Du Vair (1556-1621), connu pour son éloquence et ses engagements qui feront de lui un acteur des mondes judiciaire et politique. Il exerça les fonctions de conseiller du parlement de Paris, maître des requêtes de Henri IV, président du parlement de Provence et termina sa carrière comme garde des Sceaux sous Louis XIII. En parallèle de cette carrière politique et juridique, Du Vair développe un goût pour les lettres et à la philosophie. Ses œuvres feront l’objet d’une publication d’ensemble dès 1610 (l’édition de 1636 est sur Odyssée). Certains titres portent sur l’éloquence (De l'éloquence française), et d’autres sont des traités philosophiques (La philosophie morale des stoïque). L’auteur lui a déjà consacré un ouvrage en 1847, Essai sur la vie et les ouvrages de Guillaume Du Vair, conseiller au parlement de Paris sous Henri III et pendant la Ligue, premier président du Parlement de Provence sous le règne d'Henri IV, garde des sceaux sous Louis XIII.
Son objectif est de mettre en valeur des auteurs que la littérature oublie. Les ouvrages de Du Vair furent réédités durant tout le XVIIème siècle pour être oubliés ensuite. La redécouverte de ces œuvres par l’auteur l’a incité à sélectionner ce magistrat pour ses études biographiques.

La seconde est effectuée sur Antoine Le Maistre (1608-1658), brillant avocat qui deviendra le premier solitaire de Port-Royal des Champs en 1639. Ses plaidoiries feront l’objet de recueil, comme Les plaidoyez et harangues de M. Le Maistre, ci-devant advocat au Parlement et conseiller du roi réalisé par M. Issali ou les Oeuvres choisies de Le Maître, célèbre avocat au Parlement de Paris réalisé par MM. Bergasse et Falconnet (1807). L’auteur s’avère plus intéressé par le retrait du monde de cet avocat janséniste que par ses années de plaidoiries.

Pour les deux hommes, sa méthodologie est différente puisqu’il choisit de citer certains discours du premier et se refuse à effectuer la même chose pour le second. Il justifie ce choix par sa volonté de caractériser le talent de cet avocat dont les plaidoyers ne lui semblent pas aussi dignes d’intérêt que les citations de Du Vair.

Sources
- Encyclopædia Universalis.fr : Port-Royal ; Guillaume Du Vair.
- Dictionnaire historique des juristes français. XIIe-XXe siècle, dir. J. Krynen, J.-L. Halpérin et P. Arabeyre, PUF, 2015, notice de M.-F. Renoux-Zagamé, pp. 394-395.

Résumé Mélissa Legros]]>
1858]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Marseille. 16..]]> Paris. 16..]]>
Histoire de l'université]]>
Contient en supplément 1 planche du dessin de l'arc de triomphe dressé en l'honneur de Louis XIV, avec la mention en bas de la copie : "copié par Petrovitch - étudiant en droit - Aix -1919 - 2 - janvier"]]>
1687]]> 1919]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]>
Administration des Bouches-du-Rhône]]>
Catalogue des consuls et assesseurs de la ville d'Aix. dépuis que l'ancien titre de sindics a été changé en celuy de consuls, où il faut observer que jusques en l'année 1669. l'exercice de chaque consulat a commencé le premier du mois de novembre, & depuis ladite année 1669. le premier du mois de Ianvier, suivant la déclaration du Roy du 13. decembre 1668.. - p. 19-47

Bien qu'imprimé en 1699 selon la page de titre, le contenu imprimé du catalogue court jusqu'en 1710. - Continuation manuscrite du catalogue de 1711 à 1741.
Cahier manuscrit joint de 28 p. titré : "Catalogue des consuls et autres administrateurs municipaux de la ville d'Aix de 1742 à 1855 extrait des archives de l'hôtel de ville" et daté de 1857.

- Armoirie, bandeau, lettrines, cul-de-lampe. - Sig. [ ]4, A-K2, [ ]2
]]>

- Catalogue des consuls et assesseurs de la ville d'Aix, depuis l'année 1244 jusqu'à l'année 1496
- Catalogue des consuls et assesseurs de la ville d'Aix, depuis l'année 1497 jusqu'à l'année 1741
- Catalogue des consuls et autres administrations municipaux de la ville d'Aix de 1742 à 1855 : extraits des archives de l'Hôtel de Ville dans le courant de l'année 1857, suite du Catalogue des consuls et assesseurs de la ville d'Aix contenant les diverses administrations qui les ont remplécés, commençant en l'année 1742 et finissant en l'année 1855]]>
1699]]> fre]]> Aix-en-Provence. 12..]]> Aix-en-Provence. 13..]]> Aix-en-Provence. 14..]]> Aix-en-Provence. 15..]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Aix-en-Provence. 17..]]> Aix-en-Provence. 18..]]> Aix-en-Provence. 19..]]>
Histoire de l'université]]> 1680]]> fre]]> Aix-en-Provence. 16..]]> Villes et communautés de Provence]]> 1647]]> fre]]> Provence. 16..]]> Aix-en-Provence. 16..]]>