Trois discours en hommage à M. Paul Lacoste, professeur à la faculté de droit de l'université d'Aix-Marseille, décédé le septembre 1906 : discours de M. Belin, recteur de l'Académie ; discours de M. Bry, doyen de la faculté de Droit ; discours de M.…
Au cours de la première de moitié du 19e siècle, le botaniste marseillais Louis Castagne parcourt le Détroit du Bosphore et Bysance, alors capitale de la Thrace orientale de l'Empire ottoman, et en revient avec une flore très détaillée.
Dans quel domaine des sciences naturelles peut-on observer les plus grand progrès ? En botanique, en zoologie ou en géologie ? Un peu dans chaque mais le plus important de tous, c'est dans leur rapprochement et leurs échanges
A la fin du 19e siècle, un jeune diplômé entre à l'université d'Aix-Marseille comme préparateur en zoologie marine : il commence ses recherches sur les Bullidés, famille de gastéropodes marins rarement décrite qu'il ne cessera d'étudier toute sa vie.
Un poste de correspondant à l'Académie des Sciences vient de se libérer : G. de Saporta, qui a déjà passé la cinquantaine, postule sans délai et envoie la liste déjà bien fournie de ses travaux de botanique.
E. Stephan, responsable de l'Observatoire d'astronomie de Marseille, rend hommage à son fondateur historique, Urbain Le Verrier, considéré comme le vrai découvreur de la planète Neptune et à qui il doit son poste actuel de directeur.
L'Abbé Aoust est professeur de mathématiques à la Faculté des sciences de Marseille : rien d'extraordinaire, si ce n'est que sa vraie passion, c'est à l'évidence d'écrire des articles et de faire des discours sur l'astronomie et les astronomes !
Le public n'ignore pas que des laboratoires de recherche et de travaux pratiques ont été construits dans le quartier d'Endoume : mais juste au bord de la mer et si près du rivage, qu'est-ce que les savants peuvent bien y fabriquer ?
Le 20e siècle naissant, un professeur de mécanique, passionné par son enseignement et ses étudiants, devient doyen avec l'idée en tête de construire une nouvelle Faculté de Sciences, et, pourquoi pas, une université unique à Marseille !
L'Abbé Aoust, mathématicien, a de bonnes raisons de rendre hommage à Le Verrier, astronome célèbre pour ses travaux sur Neptune : Marseille lui doit son nouvel observatoire astronomique installé au Parc Longchamp.
Tous les morts sont probablement des braves types mais avec cette dizaine de vibrants hommages à la mémoire du professeur de droit, Alfred Jourdan, fondateur de l'enseignement de l'économie politique à Aix, impossible d'en douter.
Affaire conclue : dès que l'Etat est d'accord, on construit l'Université de Provence à St Charles avec ses quatre Facultés. En attendant la Médecine, le Droit et les Lettres, on commence tout de suite par la Faculté des Sciences !
La France manque de médecins et ne fait pas assez de recherche médicale : Il faut donc créer des Facultés. Marseille ne demande que cela et répond à tous les critères. Mais tout le monde ne partage pas cet avis. De la concurrence à la désillusion...
En 1882, la ville de Marseille vote la construction d'une nouvelle Faculté des sciences Bd de l'Observatoire, à côté du Palais Longchamp. Malgré les efforts de l'honnête entrepreneur en BTP, tout se ligue contre les travaux...
L'appétit vient-il en mangeant ? C'est ce que doit méditer la ville d'Aix-en-Provence en matière universitaire devant la gourmandise de Marseille : après les Sciences et la Médecine, pourquoi en rester là. Et le Droit et les Lettres ?
Le 17e siècle paraît très lointain mais l'Université d'Aix-Marseille a déjà deux siècles et demi lorsqu'elle se dote de nouveaux statuts : une occasion de rassembler les textes fondateurs les plus anciens et toujours en vigueur et les plus récents.
Pour Aix-en-Provence, il est évident qu'à Marseille, l'habitat est insalubre, l'atmosphère malsaine, la vie chère, les mœurs dissolues et les quartiers dangereux. Envoyer les étudiants aixois là-bas, c'est les condamner à l'échec scolaire
Le 18 novembre 1686, le chirurgien du Roy opère avec succès Louis XIV : à l'unisson de tout le royaume, l'université d'Aix-en-Provence organise le 23 févier 1687 une fête grandiose pour célébrer cette retentissante guérison.
C. de Ribbe ne s'intéresse pas seulement à C. Jannet parce qu'il enseigne l'économie politique mais parce qu'ils partagent le respect et l'amour de la tradition. Mieux encore : ce qui était inné chez Ribbe, Jannet l'a acquis par l'expérience.
Dix ans après l'éloge de G. de Saporta prononcé en l'honneur du nouveau doyen de la Faculté de Droit d'Aix, Alfred Jourdan, l'hommage de P. Lanéry d'Arc au fondateur de l'enseignement de l'économie politique à Aix, disparu en 1891
Indépendance irréfléchie, paresse et oisiveté : voici les trois vices corrupteurs qui rongent nos écoles. Avec ce diagnostic, déjà établi au 17e siècle, Julienne redécouvre l'eau chaude mais on lui pardonne : il a trouvé LA solution.
Il est difficile d'affirmer que le purgatif inventé par le Dr Jean Ailhaud guérissait réellement tous les maux. Ce qui est sûr, en revanche, c'est que la Poudre d'Ailhaud ou Remède universel rapporta à son créateur une véritable fortune !
Après la reddition de Marseille, Henri IV déclare "Enfin, je suis roi !". Il y envoie G. Du Vair réorganiser la justice : c'est dans ce contexte que Dupérier devient étudiant en droit à Aix. À 18 ans (1606), il est diplômé en droit canon et civil.