Titre
Programme des cours de la Faculté des Lettres d'Aix : 11 affiches imprimées entre 1847 et 1884
Description
La Faculté des Lettres d'Aix ne détient plus qu'une dizaine d'affiches de ses cours du 19e siècle mais ces rares exemplaires nous en apprennent déjà beaucoup sur le cursus des littéraires de l'époque
Créateur
Université d'Aix-Marseille (1409-1973)
Source
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence), cote BULA RES 609 (voir RES 735)
Date
Droits
domaine public
public domain
Relation
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/260259667
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BULA-RES-735_19e_vignette.jpg
Format
application/pdf
1 dossier
11 affiches
format multiple
Langue
Type
text
document d'archives
archival material
Identifiant
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/857
Couverture
Résumé
Comme les autres facultés, les Lettres annoncent les cours de l'année par voie d'affichage public. Au programme : philosophie, histoire, littérature ancienne, littérature française et littérature étrangère. Contrairement aux sciences juridiques où les cours démarrent invariablement les premiers jours de novembre, les cours de lettres commencent plus tardivement, en décembre, parfois même au mois de janvier !
A l'image de l'année universitaire, cette générosité est de courte durée : le calendrier des examens de l'année et leurs modalités (par ex., avoir 16 ans révolu et avoir suivi deux cours complets pour pouvoir obtenir le grade de la licence) sont imprimés sur la même affiche, les étudiants ne sont donc pas pris par surprise.
Pour les juristes particulièrement étourdis, il leur est fermement rappelé qu'ils sont tenus de suivre deux de ces cours au choix (dans quel but pédagogique : culture générale, maîtrise du latin ou entraînement à l'éloquence ?), aucune dispense n'est prévue ni envisageable, sauf motifs gravissimes. Seuls les certificats d'assiduité font foi : ce dispositif, de nos jours toujours en vigueur dans de nombreuses formations universitaires, ne vise pas spécialement les étudiants en droit, et fait plutôt écho aux reproches récurrents d'absentéisme chronique des étudiants, quant ce n'est pas celui du corps enseignant...
Même si la liste des enseignements ne s'allonge pas, à l'exception de l'apparition de conférences d'agrégation, les affiches se "modernisent" dans les années 1860 et adoptent la présentation synthétique du tableau, déjà présente dans les bilans statistiques de ce siècle, avant d'envahir toute la communication contemporaine. Cette présentation ostensiblement scientifique, et qui sera par ailleurs abandonnée quelques années plus tard par la Faculté, contraste avec le classicisme revendiqué de la scholarité. Abandon cohérent avec la très grande stabilité des enseignements durant ces 40 années et leur relative austérité (comparée au foisonnement des disciplines proposées aujourd'hui par les facultés des lettres, langues, arts et sciences humaines).
Signe d'ouverture intellectuelle, engagement dans l'éducation populaire, ou encore prosélytisme de certains littéraires, les cours sont étonnamment tous publics, alors qu'en droit, l'inscription préalable est obligatoire, sans dérogation possible. Seules les conférences sont réservées aux étudiants scolarisés.
Lettres - programme des cours annoncés par voie d'affiche (1847)
A l'image de l'année universitaire, cette générosité est de courte durée : le calendrier des examens de l'année et leurs modalités (par ex., avoir 16 ans révolu et avoir suivi deux cours complets pour pouvoir obtenir le grade de la licence) sont imprimés sur la même affiche, les étudiants ne sont donc pas pris par surprise.
Lettres - programme des examens (1847)
Pour les juristes particulièrement étourdis, il leur est fermement rappelé qu'ils sont tenus de suivre deux de ces cours au choix (dans quel but pédagogique : culture générale, maîtrise du latin ou entraînement à l'éloquence ?), aucune dispense n'est prévue ni envisageable, sauf motifs gravissimes. Seuls les certificats d'assiduité font foi : ce dispositif, de nos jours toujours en vigueur dans de nombreuses formations universitaires, ne vise pas spécialement les étudiants en droit, et fait plutôt écho aux reproches récurrents d'absentéisme chronique des étudiants, quant ce n'est pas celui du corps enseignant...
Lettres - enseignements obligatoires pour les juristes (1854)
Même si la liste des enseignements ne s'allonge pas, à l'exception de l'apparition de conférences d'agrégation, les affiches se "modernisent" dans les années 1860 et adoptent la présentation synthétique du tableau, déjà présente dans les bilans statistiques de ce siècle, avant d'envahir toute la communication contemporaine. Cette présentation ostensiblement scientifique, et qui sera par ailleurs abandonnée quelques années plus tard par la Faculté, contraste avec le classicisme revendiqué de la scholarité. Abandon cohérent avec la très grande stabilité des enseignements durant ces 40 années et leur relative austérité (comparée au foisonnement des disciplines proposées aujourd'hui par les facultés des lettres, langues, arts et sciences humaines).
Lettres - tableau des cours (1864)
Signe d'ouverture intellectuelle, engagement dans l'éducation populaire, ou encore prosélytisme de certains littéraires, les cours sont étonnamment tous publics, alors qu'en droit, l'inscription préalable est obligatoire, sans dérogation possible. Seules les conférences sont réservées aux étudiants scolarisés.
Lettres - Fin 19e, les cours sont accessibles à tout public (1883)
Provenance
BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Collection
Citer ce document
Université d'Aix-Marseille (1409-1973) , “Programme des cours de la Faculté des Lettres d'Aix : 11 affiches imprimées entre 1847 et 1884,” Bibliothèque numérique patrimoniale, consulté le 15 octobre 2024, https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/857.
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