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Résumé
Dans une célébration commune, l'installation des statues de J.-J. Siméon et de J.-E.-M. Portalis devant le Palais de Justice d'Aix-en-Provence (Cour d'Appel) ne tient pas du hasard : un hommage à deux destins politiques bouleversés par la Révolution française et qui se sont croisés et recroisés à maintes reprises à l'occasion de leurs engagements, de leurs fonctions, de leurs mandats et même de leurs condamnations.
Professeur de droit à l’université d’Aix-en-Provence en 1778, Siméon connaît une vie politique mouvementée mêlée d’exils, d’emprisonnements et de nomination aux plus hautes fonctions politiques : député, président du Conseil, préfet, collaborateur à la préparation du Code civil français, Conseiller d'État (1804 puis 1815), membre du conseil de Régence , sous-secrétaire d’État, ministre de l'Intérieur, président du Conseil d'État, président de commission de l’Instruction publique, ministre d’État, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, et pour finir, premier président de la Cour des comptes. Pas moins.
Jean-Étienne-Marie Portalis connaît un destin aussi riche et une vie politique aussi intense : brillant avocat, administrateur de l’État de Provence (procureur), lié à Joseph Jérôme Siméon (compatriote et beau-frère), président de l'Assemblée, commissaire du gouvernement, chargé de rédigé le Code Civil, conseiller d’État, ministre des cultes, membre de l’Institut de France. Parallèlement à ce parcours exceptionnel, Portalis conserve toujours une grande hauteur de vue et rédige plusieurs traités de philosophie politique. Avec une plaque à son effigie et un grand amphihéâtre baptisé de son nom (Campus Schuman), l'université d'Aix-Marseille lui rend un hommage particulier et permanent en rappelant à toutes les générations de juristes l'importance de cet illustre précécesseur.
Si l’histoire a permis à Siméon et Portalis de partager tant de points communs, au-delà des opportunités et des "accidents" de l'Histoire (Aix-en-Provence, le Conseil d’État, le Code Civil) c’est que tous deux parvenaient à concilier le goût de l’engagement politique et la nécessité d’une réflexion philosophique et sur le droit comme en témoignent leurs écrits.
Notices biographiques
- Joseph Jérôme, comte Siméon, in Wikipédia
- Jean-Étienne-Marie Portalis, in Wikipédia
Provenance
Collection
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Relations entre contenus
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