L'appétit vient-il en mangeant ? C'est ce que doit méditer la ville d'Aix-en-Provence en matière universitaire devant la gourmandise de Marseille : après les Sciences et la Médecine, pourquoi en rester là. Et le Droit et les Lettres ?
Pour Aix-en-Provence, il est évident qu'à Marseille, l'habitat est insalubre, l'atmosphère malsaine, la vie chère, les mœurs dissolues et les quartiers dangereux. Envoyer les étudiants aixois là-bas, c'est les condamner à l'échec scolaire
Dans les années 1880, Marseille réclame en vain le transfert des facultés aixoises dans la cité phocéenne. Lassée d'attendre, elle ouvre sa propre faculté de droit : rivalité locale ou contestation d'un modèle d'enseignement ?