Octans de marine, télescopes, micromètres, pendules, observations de la Lune, tonnerre, météo, propagation des sons, accordage des orgues et des clavecins : à l'Observatoire de Marseille, les matheux et les physiciens ne s'ennuient pas.
Au milieu du 18e siècle, les Marseillais amateurs de pain et de viande ne sont pas vraiment à la fête : une nouvelle réglementation municipale définit une série de déclarations et de taxes qui portent sur ces produits alimentaires.
À la fin 18e siècle, le commerce maritime à Marseille se porte plutôt bien : l'État entreprend de redéfinir l'organisation, la composition et le fonctionnement de la Chambre de Commerce. Modernisation ou contrôle de l'économie ?
Le prévôt Général de Provence, s'estimant au dessus des lois nouvellement votées, fait arrêter tous ses détracteurs. De brillants avocats dénoncent ses abus de pouvoir : la guillotine les réunira sans faire de subtiles distinctions
En 1751, Louis XV double le nombre de députés siégeant à la Chambre de Commerce sans augmenter celui des conseillers et des échevins : geste en faveur des négociants ou défiance envers les autorités politiques locales ?
En 1722, la contagion des maladies infectieuses s'explique par le seul raisonnement analogique : à l'image des couleurs et des odeurs, chaque particule contient les mêmes qualités que le corps dont elle s'échappe par fumée ou par vapeur
Depuis l'Egypte antique jusqu'à l'Europe du 18e siècle, la peste est omniprésente dans toutes les sociétés humaines : un cortège ininterrompu d'épidémies qui déciment des populations démunies contre un fléau aux origines obscures
Synthèse du journal de toutes les observations faites sur le terrain, une première tentative de classer les malades et leurs symptômes en 5 grandes catégories
Au début de 1722, Marseille croit en avoir fini avec la peste mais en mai, une seconde contagion fait craindre le pire. Les Procureurs de la province décrète l'isolement total : des troupes cernent la ville et interdisent tout échange
Pour permettre la reprise du commerce à Marseille après la peste de 1720, Louis XV ordonne le 19 août 1722 la mise sous scellés et la désinfection de tous les magasins de la ville : mais ces mesures, appliquées avec rigueur, seront-elles suffisantes…
Farouchement opposé au Canal de Provence et dépité que son projet pour Aix soit resté lettre morte, Fabre en revient à son idée : utiliser les eaux pluviales, soutenues par l'Arc, en créant de grands étangs pour alimenter Marignane et Marseille
Un panorama des pratiques culturelles et artistiques des Marseillais avec quelques détails étonnants comme la pratique du covoiturage relatée par la presse locale. Et qui s'achève sur un appel à la création d'une Université de Provence
A bord du Grand-Saint-Antoine qui apporta la peste à Marseille, arrivent le capitaine Chataud, reconnu responsable de l'épidémie, et le chevalier Roze qui organisa héroïquement la lutte contre le fatal fléau : une vraie légende !
Au milieu du 18e siècle, la responsabilité de la gestion municipale de Marseille est confiée à quatre magistrats : présentation très détaillée des 2 échevins, l'un ancien et l'autre moderne, qui ont administré la ville de 1765 à 1766
En 1720, pour la 23ème fois, Marseille est contaminée par la peste. Le secours des magistrats et des médecins ne suffit pas : la fête du Sacré-Coeur, instaurée par l'évêque du diocèse, stoppe enfin l'épidémie, ce que les marseillais oublieront...
Un marseillais écrit à son ami aixois ce qu'il pense vraiment de l'Académie des Belles Lettres et de ses ouvrages : il est loin d'imaginer que sa correspondance sera publiée peu de temps après à son insu...
Toutes les fêtes religieuses qui se déroulent à Marseille au 18e siècle, complétées du comput ecclésiastique pour calculer les fêtes mobiles, sans oublier les quatre-tems...