Titre
Réforme judiciaire d'Égypte devant l'Assemblée Nationale (La)
Description
En 1867, le vice-roi d'Égypte demande à la France de réformer ses institutions judiciaires, sources de nombreux abus. Le projet, accepté par l'Europe et les États-Unis, est soumis à l'Assemblée Nationale égyptienne en 1874. Une histoire peu connue.
Créateur
Silvestre, Henri
Source
Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence), cote YP-263
Éditeur
Imprimerie du Journal de Marseille
Date
Droits
domaine public
public domain
Relation
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/096682787
Notice du catalogue : https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/16843
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/FR_MMSH_MDQ_DRMUS_MG_061_000001.jpg
Format
application/pdf
1 vol.
104 p.
17 cm
Langue
Type
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifiant
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/443
https://cinumed.mmsh.univ-aix.fr/idurl/1/16843
Couverture
Résumé
En 1867, le Khédive (vice-roi d'Égypte, titre donné par l'Empire ottoman entre 1867 et 1914) est si conscient des nombreux abus causés par les institutions judiciaires de son pays qu'il demande à la France* de les réformer et d'examiner ses propres propositions d'amélioration. Une commission, composée majoritairement de magistrats français, travaille sur le projet, temporairement interrompue par la Guerre de 1870.
En 1869, l'Égypte, soumet le projet de réforme à une Commisson internationale où siègent les grandes puissances européennes (Autriche-Hongrie, la Confédération de l'Allemagne du Nord, l'Angleterre, l'Italie, la Russie, la France et les États-Unis) qui l'approuvera en 1873. Des traités bilatéraux entre les différents Gouvernements et l'Égypte scellent cet accord (la condition des Européens dans l’empire ottoman est régie par des traités spéciaux connus sous le nom de capitulations, le premier ayant signé entre François Ier et Soliman le Grand, en 1535.
Après des tergiversations visant à obtenir un maximum de garantie, la France autorisera la soumission du projet à l'Assemblée Nationale égyptienne en 1874 pour une mise en application au 1er janvier 1876.
* Rappel : la France a occupé l'Égypte, alors vassale de la Turquie ottomane, de 1798 à 1801 (l'armée française, conduite par Bonaparte, débarque à Aboukir le 1er juillet 1798)
En 1869, l'Égypte, soumet le projet de réforme à une Commisson internationale où siègent les grandes puissances européennes (Autriche-Hongrie, la Confédération de l'Allemagne du Nord, l'Angleterre, l'Italie, la Russie, la France et les États-Unis) qui l'approuvera en 1873. Des traités bilatéraux entre les différents Gouvernements et l'Égypte scellent cet accord (la condition des Européens dans l’empire ottoman est régie par des traités spéciaux connus sous le nom de capitulations, le premier ayant signé entre François Ier et Soliman le Grand, en 1535.
Après des tergiversations visant à obtenir un maximum de garantie, la France autorisera la soumission du projet à l'Assemblée Nationale égyptienne en 1874 pour une mise en application au 1er janvier 1876.
* Rappel : la France a occupé l'Égypte, alors vassale de la Turquie ottomane, de 1798 à 1801 (l'armée française, conduite par Bonaparte, débarque à Aboukir le 1er juillet 1798)
Provenance
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence)
Collection
Citer ce document
Silvestre, Henri, “Réforme judiciaire d'Égypte devant l'Assemblée Nationale (La),” Bibliothèque numérique patrimoniale, consulté le 15 septembre 2024, https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/443.
Géolocalisation
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