Titre
Rapport fait à l'Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres, d'Aix ... sur un nouveau procédé d'irrigation, invention de Mme Garnier-Savatier, brevetée sans garantie, devant offrir une économie considérable d'eau et favoriser singulièrement la végétation
Description
Du fait de l'irrégularité des cours d'eau en Provence, l'irrigation artificielle des cultures constitue un enjeu très important : les nouveaux procédés qui prétendent l'améliorer et économiser l'eau suscitent toujours intérêt et espoir
Créateur
Vallett, Pierre (17..-18..? ; juriste). Auteur
Académie des sciences, agriculture, arts et belles lettres (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône). Auteur
Garnier-Savatier. Auteur
Source
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 260052
Éditeur
imprimerie de Veuve Tavernier, rue du Collège, 20 (Aix)
Date
Droits
domaine public
public domain
Relation
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/022142827
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-260052_Vallet_Procede-irrigation_vignette.jpg
Format
application/pdf
1 vol.
23 p.
22 cm
Langue
Type
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifiant
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/779
Couverture
Résumé
L'agriculture provençale du 19e siècle est à la recherche de meilleurs rendements : la question des engrais, des modes de culture, des techniques agricoles et des semences s'ajoute au problème récurrent de la sécheresse estivale qui frappe le pourtour méditerranéen. A l'époque, la solution la plus évidente est de constituer des réserves d'eau (réservoirs ou retenues) et de les mettre au service de l'irrigation artificielle des cultures.
L'idée d'arroser par voie souterraine n'est pas réellement innovante, comme le montrent d'anciennes techniques de zones arides, par ex. à l'aide de poteries enterrées, et certaines sources avancent des datations de plus de 2 000 ans (1).
Quelle que soit la sophistication du procédé (gravité naturelle, porosité, goutte à goutte enterré apparu à la fin des années 1980, etc.), l'idée centrale est d'éviter les pertes dues à l'évaporation directe générée par l'arrosage aérien : les solutions enterrées revendiquent des taux d'efficience d'au moins 90% (eau utile réellement mise à disposition des racines), sans compter d'autres bénéfices additionnels. Arroser mieux pour arroser moins.
L'invention proposée ici à l'Académie des Sciences, qui annonce sa protection par brevet (sans garantie du gouvernement, loi de 1844) manque de schémas explicatifs et d'un argumentaire technique (supposés annexés au document de brevet), ce qui justifie la réserve du rapporteur qui s'en remet prudemment aux expériences à venir. Mais elle est loin d'être seule et les mémoires sur l'irrigation artificielle ne manquent pas à l'époque. Le plus remarquable sera l'ouverture d'un concours annuel (1875) qui récompense le meilleur emploi des eaux d'irrigation présenté par les professionnels de l'agriculture.
1. Irrigation par jarre, Wikipédia
2. Les irrigations dans le département des Bouches-Du-Rhône : Rapport sur le concours ouvert en 1876 pour le meilleur emploi des eaux d'irrigation
Irrigation par jarre enterrée, pratique traditionnelle en Afrique
(petite irrigation en zones arides, graphisme FAO)
(petite irrigation en zones arides, graphisme FAO)
L'idée d'arroser par voie souterraine n'est pas réellement innovante, comme le montrent d'anciennes techniques de zones arides, par ex. à l'aide de poteries enterrées, et certaines sources avancent des datations de plus de 2 000 ans (1).
Irrigation par tuyaux poreux enterré
Quelle que soit la sophistication du procédé (gravité naturelle, porosité, goutte à goutte enterré apparu à la fin des années 1980, etc.), l'idée centrale est d'éviter les pertes dues à l'évaporation directe générée par l'arrosage aérien : les solutions enterrées revendiquent des taux d'efficience d'au moins 90% (eau utile réellement mise à disposition des racines), sans compter d'autres bénéfices additionnels. Arroser mieux pour arroser moins.
L'invention proposée ici à l'Académie des Sciences, qui annonce sa protection par brevet (sans garantie du gouvernement, loi de 1844) manque de schémas explicatifs et d'un argumentaire technique (supposés annexés au document de brevet), ce qui justifie la réserve du rapporteur qui s'en remet prudemment aux expériences à venir. Mais elle est loin d'être seule et les mémoires sur l'irrigation artificielle ne manquent pas à l'époque. Le plus remarquable sera l'ouverture d'un concours annuel (1875) qui récompense le meilleur emploi des eaux d'irrigation présenté par les professionnels de l'agriculture.
1. Irrigation par jarre, Wikipédia
2. Les irrigations dans le département des Bouches-Du-Rhône : Rapport sur le concours ouvert en 1876 pour le meilleur emploi des eaux d'irrigation
Provenance
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Collection
Citer ce document
Vallett, Pierre (17..-18..? ; juriste). Auteur, Académie des sciences, agriculture, arts et belles lettres (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône). Auteur, et Garnier-Savatier. Auteur, “Rapport fait à l'Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres, d'Aix ... sur un nouveau procédé d'irrigation, invention de Mme Garnier-Savatier, brevetée sans garantie, devant offrir une économie considérable d'eau et favoriser singulièrement la végétation,” Bibliothèque numérique patrimoniale, consulté le 17 septembre 2024, https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/779.
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