Titre
Mairie de Marseille. Avis relatif à la tenue, pendant le semestre [d'été/d'hiver] des divers cours communaux publics et gratuits, qui seront professés dans le local de l'École communale de musique, situé rue d'Aubagne, n°45 : 12 affiches imprimées entre 1836 et 1849
Description
La nécessité d'une éducation populaire s'impose peu à peu au cours du 19e siècle : la municipalité de Marseille organise des cours publics et gratuits de sciences et de langue arabe dans son école de musique
Créateur
Marseille. Directeur de publication
Source
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote RES 758/4-10
Éditeur
Typographie des hoirs Feyssat & Demonchy (Marseille)
Date
Droits
domaine public
public domain
Relation
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/260633283
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/249889196
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/260633038
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/260633151
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/249913097
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/260633496
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/RES-758_Affiches-Marseille_19e_vignette.jpg
Format
application/pdf
1 dossier
12 affiches
formats multiples
Langue
Type
text
document d'archives
archival material
Identifiant
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/863
Couverture
Autre forme de titre
Placard. Marseille. 18.. (Titre de forme)
Résumé
Quand la mairie de Marseille décide d'organiser des cours pour sa population, elle ne dispose pas de locaux appropriés : un des bâtiments de la ville fera l'affaire, en l'occurrence le local de l’École Communale de Musique gratuite, créée quelques années plus tôt par un arrêté municipal du 9 novembre 1821 et destinée à accueillir le Conservatoire de musique créé en 1819 (1).
Pour le semestre d'été de 1836, les cours publics couvrent quelques matières scientifiques : physique, chimie, botanique, anatomie physiologique, taxidermie et ornithologie. Les cours du semestre d'hiver de l'année suivante se sont sensiblement étoffés : s'y sont ajoutés l'arithmétique pure et commerciale, les arts et métiers, l'entomologie, la langue turque, la géologie, la géographie physique et la langue arabe. Comme le précise Marie-Hélène Clavères "le Conseiller d’Etat chargé de la Direction et de la surveillance de l’Instruction publique rappelle dans son rapport de pluviôse an XI la situation particulière de Marseille. Elle a considéré que cette ville étant le centre des Commerces du Midi et de la Méditerranée, ses habitants sont dans la nécessité d’apprendre plusieurs langues ; que sa richesse, son commerce et l’abord continuel des étrangers en font un lieu propre à cultiver les sciences et les arts. [...] Elle est persuadée que les langues orientales vivantes sont d’une utilité évidente dans un Port qui fait son principal commerce avec le Levant & qu’il convient de nommer un Professeur de Turc, d’Arabe et de Persan ; que pour celles du Nord, il est également utile de nommer un Professeur d’Allemand & d’Anglais" (2). Certaines recommandations seront suivies d'effet, d'autres pas...
Par la suite, certains cours disparaissent et de nouveaux apparaissent : la zoologie, la langue italienne et même l'enseignement pratique et théorique de la construction des machines à vapeur.
Avant l'usage courant de ces termes en France au 20e siècle, Marseille organise une authentique éducation populaire basée sur des cours du soir. D'abord programmés en milieu de journée, les cours sont majoritairement ouverts à tous en début de soirée à partir de 1846. Mais la ville ne se substitue pas au système éducatif qui se met alors en place (création de lycées et de facultés) et se cantonne aux enseignements prioritairement utiles à l'économie et au commerce.
Quelques cours particuliers dans les mêmes matières, également gratuits, sont proposés aux plus motivés, mais aux heures les plus chaudes, entre 13 et 14 heures...
(1) Lionel Pons. - Le conservatoire de Marseille : un pan de notre histoire - in Le conservatoire de Marseille
L’École de Musique gratuite de Marseille (Immeuble Mossy, 45 rue d'Aubagne)
Pour le semestre d'été de 1836, les cours publics couvrent quelques matières scientifiques : physique, chimie, botanique, anatomie physiologique, taxidermie et ornithologie. Les cours du semestre d'hiver de l'année suivante se sont sensiblement étoffés : s'y sont ajoutés l'arithmétique pure et commerciale, les arts et métiers, l'entomologie, la langue turque, la géologie, la géographie physique et la langue arabe. Comme le précise Marie-Hélène Clavères "le Conseiller d’Etat chargé de la Direction et de la surveillance de l’Instruction publique rappelle dans son rapport de pluviôse an XI la situation particulière de Marseille. Elle a considéré que cette ville étant le centre des Commerces du Midi et de la Méditerranée, ses habitants sont dans la nécessité d’apprendre plusieurs langues ; que sa richesse, son commerce et l’abord continuel des étrangers en font un lieu propre à cultiver les sciences et les arts. [...] Elle est persuadée que les langues orientales vivantes sont d’une utilité évidente dans un Port qui fait son principal commerce avec le Levant & qu’il convient de nommer un Professeur de Turc, d’Arabe et de Persan ; que pour celles du Nord, il est également utile de nommer un Professeur d’Allemand & d’Anglais" (2). Certaines recommandations seront suivies d'effet, d'autres pas...
Par la suite, certains cours disparaissent et de nouveaux apparaissent : la zoologie, la langue italienne et même l'enseignement pratique et théorique de la construction des machines à vapeur.
Des cours publics et gratuits organisés par la ville de Marseille (1849)
Avant l'usage courant de ces termes en France au 20e siècle, Marseille organise une authentique éducation populaire basée sur des cours du soir. D'abord programmés en milieu de journée, les cours sont majoritairement ouverts à tous en début de soirée à partir de 1846. Mais la ville ne se substitue pas au système éducatif qui se met alors en place (création de lycées et de facultés) et se cantonne aux enseignements prioritairement utiles à l'économie et au commerce.
Souvent programmés de 19 heures à 21 heures : les cours du soir de Marseille (1849)
Quelques cours particuliers dans les mêmes matières, également gratuits, sont proposés aux plus motivés, mais aux heures les plus chaudes, entre 13 et 14 heures...
(1) Lionel Pons. - Le conservatoire de Marseille : un pan de notre histoire - in Le conservatoire de Marseille
(2) Marie-Hélène Clavères. - L’enseignement de l’arabe au lycée de Marseille au XIXe siècle. Journals.OpenEdition
Provenance
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Collection
Citer ce document
Marseille. Directeur de publication, “Mairie de Marseille. Avis relatif à la tenue, pendant le semestre [d'été/d'hiver] des divers cours communaux publics et gratuits, qui seront professés dans le local de l'École communale de musique, situé rue d'Aubagne, n°45 : 12 affiches imprimées entre 1836 et 1849,” Bibliothèque numérique patrimoniale, consulté le 8 octobre 2024, https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/863.
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