Titre
Rapport sur une mission archéologique en Algérie
Description
Héron de Villefosse, archiviste paléographe, est chargé de relever toutes les inscriptions latines récemment découvertes dans la région de Constantine : des 30 sites qu'il visite, il va en recopier ou en estamper plus de 230 et les réinterprêter
Créateur
Héron de Villefosse, Antoine (1845-1919). Auteur
Source
Bibliothèque d'Antiquité d'Aix (BiAA - MMSH Aix-en-Provence), cote BIAA Af A 128
Éditeur
Impr. nationale (Paris)
Date
Droits
domaine public
public domain
Relation
Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/261533029
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BiAA-AFA-128_Villefosse_Rapport_mission_vignette.jpg
Format
application/pdf
Langue
Type
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifiant
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/877
Couverture
Résumé
Archives des missions scientifiques et littéraires ; 2,3 (Est un extrait ou un tiré à part de)
Avant de visiter une trentaine de sites, Héron de Villefosse, jeune archéologue qui vient d'être nommé attaché en 1869 au département des Antiquités du Louvre, prend la précaution de s'attarder sur les collections du musée d'Alger qui rassemble des fragments de nombreuses localités vosines (Cherchell, Orléansville, Ténès, Mouzaïaville et les environs de la métropole algérienne). Il se fait accompagné par un collègue qui photographie les inscriptions pour leur étude et leur publication.
Partageant ce sort avec les statues, certaines inscriptions ont été volontairement mutilées pour diverses raisons (conflit, religion, vengeance, vandalisme) ou dégradées par les intempéries et évènements naturels (séismes, gel, végétations, par ex.).
Le déchiffrage peut s'avèrer très difficile : les inscriptions ont été très souvent martelées pour les rendre totalement illisibles et demandent un patient et savant travail d'interprétation.
Le travail de l'archéologue ne se résume donc pas à déchiffrer ce qui est encore lisible mais, en utilisant diverses techniques (estampage, lumière rasante, etc.) il doit compléter autant que possible les lettres manquantes pour tenter de rendre le texte littéralement et historiquement intelligible.
Quand les stèles ne sont pas usées ou incomplètes, elles sont parfois brisées en plusieurs fragments : le travail de lecture doit être mené de front avec un travail de reconstitution.
L'étude de l'archéologue est récompensée par l'avancée qu'elle offre dans la compréhension d'une inscription restée parcellaire ou obscure et par les informations que cette même inscription peut apporter sur un site. Cette lecture nouvelle alimente le précieux corpus des inscriptions antiques partagé par la communauté des épigraphistes et des archéologues.
Numérisation Michel Kébaïli (Centre Camille Jullian – MMSH, Aix-en-Provence)
Avant de visiter une trentaine de sites, Héron de Villefosse, jeune archéologue qui vient d'être nommé attaché en 1869 au département des Antiquités du Louvre, prend la précaution de s'attarder sur les collections du musée d'Alger qui rassemble des fragments de nombreuses localités vosines (Cherchell, Orléansville, Ténès, Mouzaïaville et les environs de la métropole algérienne). Il se fait accompagné par un collègue qui photographie les inscriptions pour leur étude et leur publication.
Partageant ce sort avec les statues, certaines inscriptions ont été volontairement mutilées pour diverses raisons (conflit, religion, vengeance, vandalisme) ou dégradées par les intempéries et évènements naturels (séismes, gel, végétations, par ex.).
Antoine Héron de Villefosse (1845-1919)
Le déchiffrage peut s'avèrer très difficile : les inscriptions ont été très souvent martelées pour les rendre totalement illisibles et demandent un patient et savant travail d'interprétation.
L'inscription n° 119, très fragmentaire
Le travail de l'archéologue ne se résume donc pas à déchiffrer ce qui est encore lisible mais, en utilisant diverses techniques (estampage, lumière rasante, etc.) il doit compléter autant que possible les lettres manquantes pour tenter de rendre le texte littéralement et historiquement intelligible.
L'inscription n° 131, entièrement martelée
Quand les stèles ne sont pas usées ou incomplètes, elles sont parfois brisées en plusieurs fragments : le travail de lecture doit être mené de front avec un travail de reconstitution.
La dernière inscription, n° 231, et sa nouvelle traduction.
L'étude de l'archéologue est récompensée par l'avancée qu'elle offre dans la compréhension d'une inscription restée parcellaire ou obscure et par les informations que cette même inscription peut apporter sur un site. Cette lecture nouvelle alimente le précieux corpus des inscriptions antiques partagé par la communauté des épigraphistes et des archéologues.
Numérisation Michel Kébaïli (Centre Camille Jullian – MMSH, Aix-en-Provence)
Provenance
Bibliothèque d'Antiquité d'Aix (MMSH, Aix-en-Provence)
Collection
Citer ce document
Héron de Villefosse, Antoine (1845-1919). Auteur, “Rapport sur une mission archéologique en Algérie,” Bibliothèque numérique patrimoniale, consulté le 13 septembre 2024, https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/877.
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