Eugène Albertini ne prétend pas écrire l'histoire de l'Empire romain en Afrique du Nord : seulement en dresser un état en accompagnant son texte d'une riche illustration, un souci peu pris en compte par les historiens de l'Antiquité.
On associe souvent Carthage aux Phéniciens qui l'ont colonisée puis à sa période romaine, mais on imagine plus rarement que ce site archéologique d'ampleur a abrité plusieurs basiliques chrétiennes d'importance, aujourd'hui à l'état de ruines.
Visiter Tlemcen ? Oui, si vous aimez la beauté des ruines, l'accueil de la population, l'exotisme et la douceur du climat. Mais surtout, si vous avez envie de rencontrer des gens très différents de vous et qui ne vivent pas comme vous.
Ecrire à un mort paraît plutôt paradoxal : si on est bien sûr d'une chose, c'est que l'intéressé ne lira jamais l'épitaphe qui lui est adressée, et pour cause ! Un usage que l'on retrouve pourtant dans de nombreux de rituels funéraires.
Pour A. Ballu, qui fouille le site de Djemila depuis plusieurs années, il n' y a pas de doute : il sera bientôt aussi célèbre que celui de Timgad. Et au vu des mises au jour, il est clair que Pompéi aura bientôt une grande rivale !
Un album de photographies de sites antiques prises à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle par les archéologues français. Place de choix donnée à Timgad, surnommé « la Pompéi de l'Afrique du Nord » vu son exceptionnel état de conservation.
En 1924, les touristes qui visitent Djemila ne veulent déjà plus être de simples consommateurs passifs de ruines muettes : ils veulent comprendre ce patrimoine historique. Une demande adressée aux archéologues. Suivez le guide !
Publication originale d'un archéologue passionné ou publication passionnée d'un archéologue original ? Une revue artisanale entièrement manuscrite illustrée de nombreux dessins reproduits par un procédé lithographique
Louis Carton est archéologue et collectionneur : son nom reste attaché au très important site antique de Dougga (Tunisie). La rigueur de la science d'un côté, la passion du collectionneur de l'autre : deux motivations complémentaires ou concurrentes…
L'Algérie compte nombre de sites majeurs datant de l'Antiquité, notamment de l'époque romaine : celui d'Hippone a donné son nom à une Société savante et à une revue dédiée à la publication des résultats de ses fouilles
Quand Gsell, inspecteur des antiquités, expose les fouilles de trois villes antiques très proches, il charge le conducteur des chantiers d'établir le plan des sites et de les photographier : quand l'illustration devient documentation
Héron de Villefosse, archiviste paléographe, est chargé de relever toutes les inscriptions latines récemment découvertes dans la région de Constantine : des 30 sites qu'il visite, il va en recopier ou en estamper plus de 230 et les réinterprêter
Après sept années de découvertes, l'architecte en chef des monuments historiques réédite son guide de 1903 : quelques nouvelles photographies et d'anciennes cadrées en pleine page font oublier que le texte n'a été que très partiellement remanié
Dans les années 1880, le Ministère de l'instruction publique et des beaux arts décide des fouilles de l'ancienne colonie romaine et créé le poste d'architecte en chef des monuments historiques d'Algérie chargé d'en établir un rapport annuel
Les fouilles menées sur le site archéologique de Cherchel exhument des vestiges de grande valeur qu'il faut impérativement protéger : une mise en garde sans fard contre une archéologie qui peut être davantage dévastatrice qu'un pillage assez primaire
Par cette invitation en apparence légère, Stéphane Gsell nous propose une visite très synthétique et illustrée de trois sites archéologiques algériens majeurs : trois promenades menées par un spécialiste très au fait de ces fouilles
En 1887, un jeune professeur d'épigraphie est envoyé en Tunisie pour faire une inspection des découvertes archéologiques faites par les fonctionnaires français (explorateurs, officiers et topographes) entre 1881 et 1886.
Dans les années 1870, la région d'Oran est encore peu étudiée : les premières explorations géographiques dévoilent tant de vestiges archéologiques importants que certains géographes deviennent de vrais archéologues !
La longue histoire de l'Algérie et de ses occupations successives l'a dotée d'un patrimoine archéologique exceptionnel, ce qui lui vaut d'être aujourd'hui en partie classé patrimoine mondial par l'Unesco.
Au cours de l'enfouissement d'une ligne électrique dans la banlieue de Tunis, des terrassiers découvrent de nombreux objets archéologiques qu'ils dispersent aussitôt : un amateur décrit ceux qu'il a réussi à récupérer.
Après son annexion par Dioclétien en l'an 42 de notre ère, le Pays des Maures devient une province romaine. Elle s'étendait sur l'Algérie actuelle, du Rummel à la Moulouya et avait pour capitale Caesarea, Cherchell de nos jours.
En 1896, Paul Gauckler prend la direction du bureau tunisien d'art et d'antiquités. L'année suivante, il publie le premier inventaire du musée Alaoui de Tunis (actuel musée du Bardo), déjà considéré comme le plus riche musée de l’Afrique française
Crée en 1922, l'Académie des sciences coloniales étudie les possessions françaises dans toutes ses dimensions sociales et techniques : archéologie, agriculture, botanique appliquée, géographie et histoire