Titre
grands cas de la jurisprudence internationale (Les) : cours professé à la Faculté de droit de Paris : Doctorat, droit des gens, décembre 1938-mai 1939
Description
Enseigner l'histoire du droit international, c'est aussi enseigner le droit international. Et G. de La Pradelle fait plus encore : dans son rôle de conseil et par sa pratique de l'arbitrage, il participe à l'élaboration de cette jurisprudence.
Créateur
La Pradelle, Albert Geouffre de (1871-1955). Auteur
Source
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote LAP 292
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence), cote BUD 49557
Éditeur
Les éditions internationales (Paris)
Date
Droits
domaine public
public domain
Relation
Notice du catalogue : https://www.sudoc.fr/095682317
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/LAP-292_LaPradelle_Jurisprudence-internationale_vignette.jpg
Format
application/pdf
1 vol.
354 p.
25 cm
Langue
Type
text
monographie imprimée
printed monograph
Identifiant
https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/1001
Résumé
La Pradelle sait qu'il n'a pas inventé le droit international : le cours qu'il dispense aux étudiants en doctorat commence avec l'exemple d'un arbitrage de 1804 rendu par une Commission mixte créée par les États-Unis et la Grande-Bretagne en 1794. Il sait aussi combien l'élaboration de ce droit si particulier a été si lente, si difficile et si incertaine parce qu'il prétend instaurer un arbitrage entre des États, qui, par définition, qu'ils soient traditionnels ou modernes (État de droit), s'auto-proclament souverains et qu'il prétend leur faire entendre raison, une raison qui n'est ni nécessairement ni seulement la leur. Le pari est donc immense et repose sur l'acceptation par chacune des parties de valeurs et de règles qui les dépassent.
Par nature, le droit international n'est donc ni un droit spontané ni un droit imposé. Il s'est édifié et continue à se construire à l'occasion de crises internationales, de guerres mondiales, de conflits sans issue. C'est pour cette raison qu'étudier l'histoire du droit international c'est, ipso facto, étudier ce droit spécifique et que La Pradelle estime être un professeur comblé parce "qu'enseigner, faire de la recherche et lire le droit international sont les trois façons attachantes de l'étudier".
De rares et courtes incises bibliographiques dans le texte rappellent cependant qu'il n'est pas seulement un juriste féru d'histoire de ces doctrines mais un de ses contributeurs actifs. Parce que le droit international c'est :
Dans ce cours, on comprend que La Pradelle ne se présente pas comme "le" technicien chevronné d'un corpus de Traités, de Chartes et de Conférences aux noms plus ou moins restés célèbres pour le grand public. Il rappelle qu'en toutes circonstances, il est au service de la seule chose qui compte en dernière instance, la justice et uniquement la justice, cette exigence étant aussi vraie pour un État que pour le simple particulier : parce que le droit international est un progrès en soi, son cours, c'est aussi un cours sur l'histoire de l'humanité. Un enseignement indissociable de l'histoire d'un homme.

Le cours du Doctorat "Droit des gens, 1937-1938" donné à la Faculté de Droit de Paris (cliché 1939)
Par nature, le droit international n'est donc ni un droit spontané ni un droit imposé. Il s'est édifié et continue à se construire à l'occasion de crises internationales, de guerres mondiales, de conflits sans issue. C'est pour cette raison qu'étudier l'histoire du droit international c'est, ipso facto, étudier ce droit spécifique et que La Pradelle estime être un professeur comblé parce "qu'enseigner, faire de la recherche et lire le droit international sont les trois façons attachantes de l'étudier".
De rares et courtes incises bibliographiques dans le texte rappellent cependant qu'il n'est pas seulement un juriste féru d'histoire de ces doctrines mais un de ses contributeurs actifs. Parce que le droit international c'est :
- la construction d'un corpus de textes de portée internationale, le plus souvent contraignants dans la seule mesure où ils sont ratifiés par les États qui acceptent de s'y plier
- la constitution d'une jurisprudence issue d'arrêts et de conclusions d'arbitrage qui s'étoffe au fil du temps
- la création d'instances juridictionnelles comme la Cour permanente d'arbitrage, la Cour Permanente de Justice Internationale, les Tribunaux Arbitraux Mixtes, ou encore les Commissions mixtes de Conciliation, ...
Dans ce cours, on comprend que La Pradelle ne se présente pas comme "le" technicien chevronné d'un corpus de Traités, de Chartes et de Conférences aux noms plus ou moins restés célèbres pour le grand public. Il rappelle qu'en toutes circonstances, il est au service de la seule chose qui compte en dernière instance, la justice et uniquement la justice, cette exigence étant aussi vraie pour un État que pour le simple particulier : parce que le droit international est un progrès en soi, son cours, c'est aussi un cours sur l'histoire de l'humanité. Un enseignement indissociable de l'histoire d'un homme.
Provenance
Bibliothèque droit Schuman (Aix-en-Provence)
Collection
Citer ce document
La Pradelle, Albert Geouffre de (1871-1955). Auteur, “grands cas de la jurisprudence internationale (Les) : cours professé à la Faculté de droit de Paris : Doctorat, droit des gens, décembre 1938-mai 1939,” Bibliothèque numérique patrimoniale, consulté le 18 mars 2025, https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/1001.
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