Titre

Sous les tropiques : notions d'hygiène et de médecine à l'usage des coloniaux

Description

En 1910, un chargé de mission belge "antipaludique" remonte le fleuve du Congo de son embouchure jusqu'à Bukama et au lac Tanganyika : un recueil d'observations médicales sérieuses à destination des seuls colons, mêlés de préjugés de l'époque

Créateur

Maurice, Henri. Auteur

Source

BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence) cote BULA 1270

Éditeur

Vigot frères (Paris)

Date

Droits

domaine public
public domain

Relation

Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/253180902
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BULA-1270_Maurice_Notions-hygiene_vignette

Format

application/pdf
1 vol.
VIII-293 p.
23 cm

Langue

Type

text
monographie imprimée
printed monograph

Identifiant

https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/732

Résumé

Les régions intertropicales et équatoriales sont pleines de dangers : les plus redoutables sont les nombreuses maladies tropicales, tels le paludisme, la fièvre jaune, la maladie du sommeil et la dysenterie, sans oublier les parasites de toute nature qui menacent à tout instant la santé des colons. Il n'y a pas de différence fondamentale avec ces pathologies et celles qui sévissent en Europe (la malaria, endémique dans la campagne romaine, par ex.) mais l'européen y est moins bien préparé : il est donc essentiel de bien les répertorier pour mieux les combattre, ou tout au moins de tenter de s'en protéger le plus efficacement possible. La question centrale est donc l'hygiène, dans tous les aspects de la vie quotidienne : corps, vêtements, habitation et alimentation.

Pour le colonial, la priorité est de se protéger (tente à double toit)

Si la tente, qu'il convient si possible d'éloigner des autochtones (!), protège des agressions extérieures les plus évidentes (animaux, intempéries, chaleur), ce sont les insectes, volant ou rampants, qui transforment toutes les expéditions en véritable enfer.
Le lit Picot avec sa moustiquaire garantit un isolement total

Associée à un bon lit colonial (large et aéré), la moustiquaire, inspirée des voiles traditionnels orientaux, est l'équipement de base indispensable à tous les voyageurs et le plus répandu sous les tropiques. Ne pas oublier d'avoir toujours sur soi un voile d'apiculteur en tulle.

La faune sauvage, c'est le gibier local (ici, un hippopotame) : pas toujours digeste, il ne faut pas en abuser...

Les animaux qui représentent un réel danger ne sont pas ceux réputés les plus féroces mais ceux qui sont vecteurs réguliers de certains microbes, et, plus sournois encore, les parasites, souvent difficilement détectables.

La glossina palpalis, dite "Tsé-tsé", vecteur du Trypanosoma Gambiense, agent de la maladie du sommeil

Mais les agents pathogènes les plus redoutables restent bien sûr les microorganismes, totalement invisibles. Si les recommandations hygiéniques n'ont pas pu éviter une infection, la médecine européenne dispose de quelques remèdes dans la lutte contre les pathologies exotiques : il est toujours utile de connaître ces quelques conseils pratiques et ces premiers gestes de petite chirurgie...

Provenance

BU des Fenouillères - Arts, lettres et sciences humaines (Aix-en-Provence)
Fichiers
BULA-1270_Maurice_Notions-hygiene_.pdf

Citer ce document

Maurice, Henri. Auteur, “Sous les tropiques : notions d'hygiène et de médecine à l'usage des coloniaux,” Bibliothèque numérique patrimoniale, consulté le 26 avril 2024, https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/732.

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