Médecine]]> Chimie]]> 17e s.]]> https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/jsp/index_view_direct.jsp?record=bmr:UNIMARC:17967290]]> fre]]> France. 17..]]> Botanique]]> Médecine]]> Biographie]]> Pierre-Joseph de Garidel  (1658-1737) sont de bons parents : comme son père, reçu docteur en droit à l'Université d'Aix, avant d'y devenir questeur en 1607 puis recteur en 1647, il fera des études supérieures, un cursus classique, philosophie par ex. Mais le latin, le jeune Garidel, ça ne l'intéresse pas : ce qu'il aime vraiment, ce sont les plantes, la garrigue et l'épatant jardin de l'apothicaire du coin (1). Ça sert à ça, l'école buissonnière. Dans ces escapades, il rencontre le fils Tournefort, presque du même âge, qui devient le complice idéal de ses voyages d'exploration botanique.

Cependant, les parents de Garidel n'ont pas renoncé à lui tracer une carrière : puisqu'il aime tant que ça les plantes, il n'a qu'à faire médecine. Une passion plus une raison, ça donne un boulot ! Le botaniste en herbe part alors pour Montpellier (où il y retrouve Tournefort, tiens donc !) mais là encore, les cours de l'université l'ennuient (c'est maladif) : il préfère évidemment fréquenter le Jardin des plantes (le plus ancien de France) dont il connaît l'un des suppléants et herboriser les spécimens qu'il découvre en parcourant tout le midi et au-delà : Corbières, Cévennes, Roussillon, Pyrénées, Catalogne,... Botaniste : un métier qui fait bouger ! Il termine tout de même ses études médicales et revient à Aix pour y être reçu docteur en 1682, il a alors 24 ans. Libéré des études, il peut se consacrer totalement à la botanique. Mais une science pour elle-même n'est que de la curiosité : pour qu'elle soit utile, elle doit se mettre au service des hommes, autrement de la médecine.

Aloe vulgaris, une floraison spectaculaire, à peine croyable
(P.-J. Garidel, Histoire des plantes qui naissent en Provence, Aix, 1719)

En 1697, la chaire de botanique de l'université devient vacante mais pour obtenir le poste, il est obligatoire de passer par la dispute, une sorte de concours où il faut répondre aux questions des membres du bureau des Bourbons. Garidel s'y refuse, estimant qu'ils ne sont pas compétents en médecine (de toute façon, ils n'y connaissent rien aux plantes) et usera de ses relations (son ami le botaniste Tournefort, connu pour ses travaux de classification, célèbre à la cour et qui n'a pas réussi à convaincre son ami aixois de monter à Paris) pour y être nommé après un examen très "amical" passé à la Faculté de médecine de Montpellier sur la recommandation du premier médecin du Roi. Pistonné mais pas fumiste, Garidel travaille dur, récolte un nombre considérable de plantes et occupe tous ses loisirs à ranger son herbier. Même s'il occupe à la fin de sa carrière des chaires de médecine avec enseignement d'anatomie (mieux rémunérées), il consacre toute son énergie à la botanique et publiera sa célèbre Histoire des plantes qui naissent en Provence, où, fidèle à sa vraie passion, il insiste particulièrement sur l'intérêt des usages pharmaceutiques et médicaux des plantes provençales.

Autant Charvenac a transpiré pour trouver des témoignages sur la famille Garidel, autant pour Joseph Lieutaud (-, les archives ne manquent : plusieurs biographes se sont déjà sérieusement occupé de lui. Alors pourquoi une biographie de plus : parce que Charvenac, médecin de profession, historien par passion (2), tient à compléter son tableau des aixois célèbres et ses biographes, n'étant pas du coin, ont sûrement oublié des détails inédits. Merci à notre érudit local, que de choses nous n'aurions peut-être jamais sues sans lui !

Mais tout d'abord, qu'est-ce que Joseph Lieutaud (1703-1780) vient faire ici ? Parce que Joseph est le fils de Jean-Baptiste Lieutaud, avocat au parlement d'Aix-en-Provence (tiens, comme le père de...) et de Louise de Garidel. Vous l'avez compris : Joseph n'est autre que le neveu du botaniste Pierre Joseph de Garidel (3). Lieutaud suivra les pas de son oncle et ira également à la Faculté de médecine de Montpellier (décidemment, les Facultés sont aussi des histoires de famille). Il fera lui ausssi des excursions dans la campagne cévenole et trouvera même des spécimens qui avaient échappé à Tournefort. Faits d'arme qui n'échappent pas au recteur de la prestigieuse Université de médecine de Montpellier.

Plan de l'Infirmerie Royale de Versailles (1707-1722) - Source Gallica

Si l'oncle a donné le goût de la botanique, il n'a pas servi de moule : ce qui intéresse surtout Lieutaud, c'est l'anatomie (il obtient son grade de docteur à l'université d'Aix-Marseille à 22 ans, en 1725). Une fois de plus, le hasard favorise la destinée : une place de praticien se libère à l'Hôpital Saint-Jacques d'Aix. Jugé le plus qualifié, il y est nommé médecin. L'occasion est trop belle et son occupation est remplacée par sa passion : il abandonne aussitôt la botanique pour l'anatomie. En plus de la connaissance de ses patients et de leurs pathologies, il pratique de nombreuses dissections de cadavres (il en fait une si grande consommation que ses détracteurs calculeront que cela équivalait à 404 ans d'autopsies !) qui l'amèneront à publier ses Essais anatomiques en 1742.

Second hasard : il découvre chez un de ses clients l'ouvrage de Sénac, premier médecin du Roi, le Traité de la structure du coeur, de son action, et de ses maladies (1749). Et l'anatomie, ça tombe bien, c'est justement le domaine d'excellence de Lieutaud. il y décèle tout de suite des erreurs qu'il consigne et adresse à l'auteur (et évitant de commettre la petite vacherie de publier...). Sénac, grand esprit (ou lucide ?), n'en prend pas ombrage : au contraire, il reconnaît la justesse des critiques et le fait embaucher comme médecin à l'Infirmerie Royale de Versailles, infirmerie créée en 1720 par lettre patente et ouverte en 1722 pour les soins des domestiques et des gardes du Roi. C'est à donc 47 ans qu'il quitte son havre de paix aixois pour travailler à quelques pas du pouvoir royal. Il sera ensuite nommé médecin des enfants de Louis XV et finalement premier médecin de Louis XVI. Un plan de carrière impeccable !

Charvenac ne semble pas tirer de leçon de ces biographies mais Garidel et Lieutaud sont à l'évidence deux vies où les passions ont croisé au bon moment le hasard des circonstances.

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1..Pierre Joseph Garidel. - Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Joseph_Garidel
2. Charvenac, Félix. - Histoire de l'Université d'Aix : 1er fascicule. - Aix : A. Makaire, 1889. - Gallica
3. Joseph Lieutaud. - Wikipédia
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1877]]> fre]]>
Histoire de l'université]]> Médecine]]> Enseignement supérieur]]>
Tous les scientifiques ne sont pas sectaires : c'est à H. Croquant, géologue et paléontologue, ancien professeur à la Faculté des sciences de Marseille (nommé en 1861) que la Commission des sciences et des arts demande de rédiger un rapport sur le projet de transformation de l'École de plein exercice en Faculté mixte de médecine et de pharmacie. Un choix peu dérangeant quand on se souvient que médecine et sciences étaient très proches à l'époque, travaillant sur des sujets communs (en lien avec la pharmacologie, ce sont les médecins qui entretiennent les serres, outils des botanistes...).

Pourquoi un tel rapport : créées par décret en 1875, les Écoles de Médecine et de Pharmacie de plein exercice n'ont pas le droit d'organiser certains examens de fin d'année (1). Les professeurs de l'École de Marseille qui estiment que la ville est mal récompensée de son engagement dans la santé publique et la recherche médicale demandent un modification de ce décret (la question de la création de nouvelles Facultés de médecine [en province] a déjà fait l'objet d'un débat national).

Les Annales de l'École de médecine de Marseille, subventionée par la Ville, crée en 1891 (3)

H. Croquant expose sans détour le double enjeu : financier pour la ville et scientifique pour les médecins. Et de rappeler que la France manque de professionnels de santé : 1 médecin pour 3 353 habitants. Un déficit déjà notoire (nous sommes en 1875...) avec pour effet des problèmes de santé publique et une recherche médicale insuffisante *.

Habile, Croquant souligne que cette misère accable aussi les Facultés de Paris et de Montpellier (ses rivales bien connues !). En 1874, un rapport de Paul Bert avait déjà conclu à la nécessité de créer deux nouvelles facultés dont le siège pourrait être (ordre de préférence) à Bordeaux, Lyon, Toulouse, Lille, Nantes ou... Marseille. Toutes ces villes étant demandeuses. Non seulement Marseille arrive en dernier mais, selon le rapport, elle serait une "redoutable concurrente" à Montpellier. Après une visite bâclée, des conclusions hâtives, contradictoires et injustes destinées à ostraciser Marseille, alors que tout plaide en sa faveur (tradition médicale - notamment en anatomie, population nombreuse, bassin de recrutement et d'emplois médicaux, taille des infrastructures, une Faculté des Sciences, un Musuem d'histoire naturelle, etc.).

Malgré ce plaidoyer de près de 40 pages, Marseille devra attendre 1930 et 70 ans de blocage financier, pour que l'État crée la Faculté de médecine qui s'installera au Palais du Pharo (643).

1. Lettre adressée à M. le Ministre de l'Instruction publique par l'École de Médecine et de Pharmacie de plein exercice de Marseille à propos du Décret du 20 Juin 1878 - Odyssée
* Selon la Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques (Ministère de la Santé), la densité normalisée de médecins en France était de 318 praticiens pour 100 000 habitants en 2021 était jugée dificitaire (10 fois celle du 19e siècle)
2. Annales de l'École de plein exercice de médecine et de pharmacie de Marseille - Odyssée
3. La Faculté de Médecine Générale et Coloniale et de Pharmacie de Marseille - Odyssée
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1877]]> fre]]> Marseille. 18..]]>
Médecine]]> Histoire de l'université]]> Copie d'un manuscrit concernant la Provence et l'Université d'Aix au XVIIIe siècle conservé aux Archives nationales, Série P 2498 folio 785, Chambre des comptes de Paris (Notes Calames).

Copie des Archives Nationales : manuscrits cote MS 56 & 57

D'après l'écriture, cette copie manuscrite a très probablement été exécutée entre le milieu des années 1910 et le milieu des années 1920 par un certain M. Sabatier (appariteur) qui a réalisé de nombreuses recopies de pièces archivées dans des institutions de conservation locales et nationales, à la demande du bibliothécaire de l'époque, Georges Fleury, résolument engagé dans la reconstitution de l'histoire de l'université (cf la galerie l'Université d'Aix-Marseille, des origines à 1793).

Ce manuscrit, assez élliptique, relate la  manière dont l'autorité royale a récompensé le travail de mise au point dans les années 1720 d'une poudre purgative particulièrement efficace contre une multitude de maux par un certain docteur Jean Gaspard Ailhaud, docteur agrégé de la Faculté de médecine d'Aix et qui exercait à l'époque à Cadenet (Vaucluse).

Contrairement aux potions magiques dont la composition est en général jalousement gardée secrète, la formulation de cette poudre est parfaitement connue. À la fin du 18e siècle, une revue la dévoile intégralement :
La Bibliothèque physico-économique (annuaire 1782, p. 264) recommande ainsi la préparation de la poudre d’Ailhaud : « Prenez une quantité donnée de suie de cheminée, de celle qui est cristallisée et luisante; réduisez-la en poudre; passez-la au tamis de crin; torréfiez-là avec une poêle de fer, en la remuant jusqu’à ce qu’elle ait perdu la plus grande partie de son odeur fuligineuse et de son amertume : retirez-la du feu, laissez-la refroidir; réduisez-la encore en poudre; passez au tamis de crin. Alors sur 64 parties de cette poudre, ajoutez-en 8 de résine de scamonnée [sic]. Mêlez le tout ensemble exactement et mettez-le dans la même poêle sur un feu léger, capable de fondre la résine sans la brûler, et de mêler intimement les deux parties ensemble ; vous observerez de remuer toujours. Quand le tout est intimement mêlé, réduisez-le en poudre subtile, et ajoutez 4 parties de poudre de gérofle récemment préparée; passez le tout à travers un tamis de soie, et divisez en paquets ou prises d’un gros ».

Trois ingrédients de base : suie, résine et scammonée. Une recette à suivre à la lettre... (1782)

Les anecdotes sur l'efficacité (garantie) de ce remède universel sont si nombreuses qu'il connaîtra non seulement une grande notoriété mais aussi des successeurs très inspirés (!) de sa formulation originale (on notera que le recours à la purge repose sur le même paradigme populaire que la saignée ou le lavement, mais sa transposition édulcorée et moins invasive la plus rend plus acceptable).

ancienne boîte de biscuits purgatifs à la résine et scammonée

Il est établi que la vente de son remède universel a rapporté au Dr Ailhaud une véritable fortune. Dans un article consacré au succès commercial de ce médicament, le commentateur Robert Caillet résume ce triomphe pharmacologique dans son sous-titre : "L'affaire la plus fructueuse du 18e siècle !" (1). En homme d'affaire avisé, le Dr Ailhaud investit dans l'immobilier et fait l'acquisition, entre autres, d'un imposant mas provençal "Le Grand Pré" situé à Vitrolles-en-Luberon ainsi qu'un hôtel particulier à Aix-en-Provence qui porte toujours le nom de l'heureux propriétaire.

Hôtel d'Ailhaud (Aix-en-Provence)

La bonne fortune sourit toujours aux plus audacieux (et aux charlatans aussi ?) et s'étend donc aux honneurs d'un anoblissement bien mérité de l'inventeur qui a tant rendu de services au public (dixit Louis XV) : il obtient le titre de baron de Castellet, devient seigneur de Vitrolles et de Montjustin (2) et, dans la foulée, achète une charge de conseiller et secrétaire du roi "Le Bien-Aimé" (la chronologie père et fils est parfois floue dans certaines biographies, il est vrai que les prénoms identiques prêtent un peu à confusion, nous suivons la version de la copie manuscrite qui attribue l'invention et ses juteuses retombées au paternel).

Alors, la poudre miracle, de la vraie poudre de perlimpinpin ? Pas totalement. En premier lieu, elle a parfaitement fonctionné : le miracle financier a effectivement dopé la fortune personnelle du bon Dr Ailhaud. En second lieu, quelle que soit son efficacité réelle (aujourd'hui, le service médical rendu), le remède miracle a suscité le témoignage poignant d'authentiques miraculés : si ce n'est pas une preuve ! Les esprits critiques diront sûrement que les plus convaincus n'ont jamais besoin de comprendre pour croire alors que les scientifiques ont toujours besoin d'expliquer pour comprendre... Et les moins septiques rétorqueront qu'il vaut mieux croire et guérir que rester rationnels et malades !

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1. Caillet Robert. Le remède universel du docteur Ailhaud. In: Revue d'histoire de la pharmacie, 42ᵉ année, n°141, 1954. pp. 251-266. Persée
2. Jean Ailhaud (1674-1756) et sa poudre miracle. Site consulté Géné Provence
3.
Jean d'Ailhaud. Site consulté Wikipédia


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1753]]> fre]]> Aix-en-Provence. 17..]]>
Médecine]]> Santé publique]]>
Quatre ans après la parution du roman d'Honoré de Balzac "Le Médecin de campagne" aux préoccupations assez peu médicales, le Dr Munaret aborde toutes les questions auxquelles est confronté un jeune médecin en milieu rural : sa clientèle, les maladies spécifiques à la campagne, les remèdes disponibles et les instruments médicaux.

"Au milieu des montagnes où je suis né, où j'ai vécu, et où j'exerce, j'ai pu étudier le paysan, cette vivante relique du moyen-âge [...]; j'ai pu conclure par mon expérience qu'il lui fallait une médecine pour le guérir, comme un médecin pour le comprendre". A travers ses observations qu'il relate dans une douzaine de lettres, sans ordre apparent prétend-il, adressées à un futur diplômé imaginaire, Munaret nous parle de ses patients tels qu'ils sont et du médecin tel qu'il devrait être : la cinglante introduction ne laisse aucun doute, l'écart entre les deux est immense et le réduire demandera un travail considérable, à commencer par une double réforme : la première concerne les Facultés de médecine où devrait être créées sans délai des chaires d'économie médicale qui ouvrirait les yeux des futurs médecins sur la dure réalité du métier, mal payé de surccroît. Cette généralité admise, il faut en plus reconnaître que le paysan a une physiologie et une hygiène particulières dues à ses mauvaises conditions de vie, souvent insalubres, sans compter son ignorance et ses préjugés.

A sa décharge, on sort de l'université avec au moins vingt remèdes par maladie mais dès que l'on exerce réllement, on connaît très vite vingt maladies sans remède ! Rien d'étonnant puisque le médecin n'a à sa disposition qu'une pharmacopée galénique obscure composée de mélanges compliqués dont on ignore les propriétés réelles. On se prend à regretter les rémèdes simples et les gestes simples du passé qui seraient tant utiles dans les campagnes, là où la violence des éléments naturels et les accidents physiques y sont plus fréquents et invasifs que dans les villes.
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Les instruments médicaux en usage dans les années 1830, certains conçus par l'auteur lui-même

Parce qu'à la campagne la médecine est bien souvent une médecine d'urgence, le praticien doit veiller a toujours emporter avec lui une trousse complète d'instruments chirurgicaux (bistouris, couteaux à amputation, forceps, tenailles, boîte à trépan,...) et, avec de l'habilité et une bonne connaissance de l'anatomie, maîtriser toutes les situations, à faible coût si possible (clientèle peu fortunée). Ceux existants sont parfois si défectueux et dangereux qu'il vaut mieux parfois les mettre au point soi-même. Démonstration que les médecins ont moins besoin de savoirs théoriques, que l'on trouve à foison dans la presse médicale, que de conseils pratiques réellement éprouvés : c'est ici qu'une seconde réforme s'impose : il faut créer un organe d'informations professionnelles permanent, un Institut pratique dont tous les médecins de France seraient membres et qui mettrait à leur disposition toutes les informations pratiques immédiatement utiles à leur exercice.

En 1840, le Dr Munaret présentera une 2nde édition de son ouvrage mais sous un titre modifié : "Du médecin des villes et du médecin de campagne" pour bien souligner que la même profession recouvrent deux métiers bien différents. Mais plus fondamentalement, il met l'accent sur le divorce qui sépare ceux qui enseignent la médecine et ceux qui l'exercent... Le Dr Munaret a-t-il trouvé un début de remède au divorce qui sépare ceux qui parlent et ceux qui font ?
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1837]]> fre]]> France. 18..]]>
Histoire de l'université]]> Médecine]]> Contient 14 pièces manuscrites et 3 pièces dactylographiées.

La vie est un exercice de patience autant pour les personnes que pour les institutions. Sans remonter à 2 600 ans en arrière, époque où une École de médecine à Marseille est déjà attestée, nous savons que l'École de plein exercice de médecine et de pharmacie de Marseille créée en 1808 (1) demande dès 1860 sa transformation en Faculté. Commence une longue période d'espoirs déçus qui aboutira à cette création seulement 70 ans plus tard, en 1930. Ce dénouement récompense sa persévérance et la ténacité de certains de ses défenseurs, publics comme privés.

Et pourtant, dès le départ, l'affaire paraît très mal engagée : à la demande de création d'un laboratoire ou d'un cours de bactériologie à Marseille par la Chambre de commerce en 1887, Édouard Lockroy, alors Ministre du Commerce et de l'Industrie, répond d'une manière assez cinglante que les résultats médiocres obtenus par l'École de médecine ne justifient en rien cette création : il faudrait d'abord qu'elle se mette à niveau ! Fait-il référence aux épidémies récurrentes qui s'abattent sur la ville ? Rappelons le contexte marseillais [avec le nombre de décès] (2) : choléra 1884-1885 [3 052], variole 1885-1886 [2 381], diphtérie 1886 [559], grippe 1889-1890 [2 762]. Dans cette actualité récurrente, rester optimiste relève de l'exploit...

Et au cas où la Chambre de Commerce n'aurait pas bien compris, le Ministre accusateur ajoute que, de toute façon, cette création n'est pas du ressort de l'État : elle est de niveau local, municipal par exemple.


Projet (supposé) de lettre de Paul Desbief au Ministre de l'Instruction publique (1908)

Nonobstant ce genre de déconvenues, la conviction et l'engagement des partisans de la création d'une Faculté de médecine se retrouveront dans la spontanéité de ces quelques correspondances échangées au cours des 3 dernières décennies précédant l'avènement. En témoigne ce très probable projet de courrier adressé par le Président de la Chambre de Commerce annonçant sa prise de position favorable à l'École au Ministre de l'Instruction Publique et à celui des Colonies. Après s'être ravisé, le courrier ne sera adressé qu'au premier.

Projet (supposé) de lettre Desbief au Directeur de l'École de médecine (1908)


Sur la même page (daté du 21 février), P. Desbief confirme au Directeur de l'Ecole la délibération de la Chambre consulaire en date du 22 février en faveur de cette transformation, le second destinataire ayant été également raturé.

Le Président de la Chambre de Commerce, le directeur de l'École de plein exercice de médecine et de pharmacie de Marseille, le Ministère du commerce et de l'industrie, le Maire d'Aix-en-Provence, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône, le Ministre de l'Instruction Publique, l'adjoint au Maire de Marseille : tous ces acteurs sont présents, soit en tant qu'auteurs soit en tant que destinataires, dans ces 17 courriers échangés au cours des 25 ans de 1897 à 1922 et conservés dans les archives de la Chambre de Commerce et de l'Industrie de Marseille (cette correspondance ne concerne que la Chambre de commerce, pivot de ces échanges, bien d'autres courriers doivent exister par ailleurs). Il n'en fallait pas moins pour surmonter les plus grandes réserves de la ville d'Aix (notamment au niveau financier) et certaines oppositions comme celle de Paul Bert, Ministre de l'Instruction, qui rejette la demande en déclarant que "Marseille sera examinée en dernier, car sa faculté ferait une redoutable concurrence à Montpellier" (1, id).

On sera moins étonné du fidèle soutien de la Chambre de Commerce, de la Ville de Marseille et du Conseil Général, qui ne cesseront de rappeler que Marseille est (tout de même !) la deuxième de ville de France et qu'Aix a déjà ses deux facultés historiques. Ils ne pourront parfois pas cacher leur impatience comme le montrent les propos de la séance de février 1918 de la CCMP relatif à la demande d'une faculté : "il est important de ne pas attendre la fin de la guerre pour lui donner une solution". Cette solution viendra quelques années plus tard : les années 1930 seront plutôt généreuses avec Marseille au niveau des infrastructures médicales et des budgets de l'Etat, reconnaissance tardive de sa situation stratégique et de ses recherches dans le domaine des maladies tropicales.

Alors, la transformation de l'École de plein exercice de médecine et de pharmacie de Marseille en Faculté : une affaire nationale ? Pour les protagonistes de l'époque, sans aucun doute.

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Note : la Chambre de Commerce de Marseille et la responsable de son Service d'archives et de documentation, Sylvie Drago, ont confié ces précieux documents à Aix-Marseille Université pour leur numérisation, leur diffusion en ligne et leur valorisation scientifique. Que cette très grande confiance soit ici chaleureusement remerciée.

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1. Yves Baille. - L'École de médecine de Marseille du 1er au XXIe siècle, in https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/414 et http://patrimoinemedical.univmed.fr/articles/articles_archives_sommaire.htm
2. Bertrand Mafart et Marc Morillon. - “Les épidémies à Marseille au XIXe siècle”, in Bulletins et mémoires de la Société d’anthropologie de Paris, 1998, 10-1-2, p. 81-98.]]>

1897
  • Ministère du commerce et de l'industrie, Hygiène publique : réponse au voeu de la Chambre de Commerce de Marseille, Paris, le 22 janvier 1887

Transformation de l'Ecole de médecine en Faculté (1906-1922)

1906
  • Lettre de M. le directeur de l'Ecole de plein exercice de médecine et de pharmacie, à M. Paul Desbief, président de la Chambre de Commerce de Marseille, concernant une demande d'appui en vue d'obtenir la transformation de l'Ecole de médecine en Faculté, Marseille, le 11 novembre 1906

1907
  • Lettre de M. Paul Desbief, président de la Chambre de Commerce de Marseille, à M. Xavier Thibaud, membre de la Chambre, concernant la transformation de l'Ecole de médecine en Faculté, Aix-en-Provence, le 2 février 1907
  • Lettre de M. Xavier Thibaud, membre de la Chambre, à M. Paul Desbief, président de la Chambre de Commerce de Marseille, concernant la transformation de l'Ecole de médecine en Faculté, Aix-en-Provence, le 7 février 1907
  • Lettre de M. Joseph Cabassol, maire d'Aix-en-Provence, à M. Paul Desbief, président de la Chambre de Commerce de Marseille, concernant la transformation de l'Ecole de médecine en Faculté, Aix-en-Provence, le 5 février 1907
  • Copie des voeux adoptés par le Conseil Général des Bouches-du-Rhône lors des séances de session extraordinaires d'octobre 1906, concernant la transformation de l'Ecole de médecine en Faculté, Marseille, (ca 1906)
  • Délibérations de la Chambre de Commerce suite à la tenue d'un conseil concernant les voeux adoptés par le Conseil Général des Bouches-du-Rhône lors des séances de session extraordinaires d'octobre 1906 sur la transformation de l'Ecole de médecine en Faculté, Marseille, le 22 février 1907
  • Lettre de M. Paul Desbief, président de la Chambre de Commerce de Marseille, à M. Xavier Thibaud, membre de la Chambre, concernant la transformation de l'Ecole de médecine en Faculté, Aix-en-Provence, le 25 février 1907
  • Lettre de M. le directeur de l'Ecole de plein exercice de médecine et de pharmacie, à M. Paul Desbief, président de la Chambre de Commerce de Marseille, pour le remercier de la délibération que la Chambre a prise au sujet de la transformation de l'Ecole de médecine en Faculté, Marseille le 27 février 1907
  • Lettre de M. le directeur de l'Ecole de plein exercice de médecine et de pharmacie, à M. Paul Desbief, président de la Chambre de Commerce de Marseille, pour le remercier de la délibération que la Chambre a prise au sujet de la transformation de l'Ecole de médecine en Faculté, Marseille le 20 juillet 1907
  • Extrait des registres des délibérations de l'Ecole, séance du 21 avril 1907, lettre du 20 juillet 1907
1908
  • Lettre de M. Paul Desbief, président de la Chambre de Commerce de Marseille, à M. le Ministre de l'Instruction Publique et M. le directeur de l'Ecole de plein exercice de médecine et de pharmacie, concernant la transformation de l'Ecole de médecine en Faculté, Aix-en-Provence, le 25 février 1908

1918
  • Lettre de M. Paul Gaffarel, adjoint au maire de Marseille, à M. Adrien Artaud, président de la Chambre de Commerce de Marseille, concernant la transformation de l'Ecole de médecine en Faculté, Marseille, le 25 janvier 1918
  • Séance du conseil de la Chambre de Commerce de Marseille tenue le 14 février 1918 sous la présidence de M. Adrien Artaud, président de la Chambre, concernant la transformation de l'Ecole de médecine en Faculté
  • Lettre de M. Adrien Artaud, président de la Chambre de Commerce, à M. Paul Gaffarel, adjoint au maire de Marseille, concernant la transformation de l'Ecole de médecine en Faculté, Marseille, le 13 février 1918

1921
  • Lettre de M. le directeur de l'Ecole de plein exercice de médecine et de pharmacie, à M. Hubert Giraud, président de la Chambre de Commerce de Marseille, concernant la transformation de l'Ecole de médecine en Faculté, Marseille, le 1 juillet 1921
1922
  • Lettre de M. le directeur de l'Ecole de plein exercice de médecine et de pharmacie, à M. Hubert Giraud, président de la Chambre de Commerce de Marseille, concernant la transformation de l'Ecole de médecine en Faculté, Marseille, le 15 décembre 1922
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1897-1922]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Marseille. 19..]]>
Médecine]]> Santé publique]]> Note : 2ème semestre 1937 manquant. Pour les années 1942 et 1943, la numérotation des bulletins est hypothétique, les pages de sommaires ayant été retirées.

Quand elle a été publiée sur une longue période, l'histoire d'une revue prend les aspects d'une revue de l'histoire. C'est le cas du Sud médical et chirurgical qui durant son siècle de parution a connu trois guerres et a dû s'interrompre à trois reprises : de septembre 1870 à mai 1875 (Guerre de 1870-1871), puis d'août 1914 à juin 1919 (Première Guerre Mondiale) et enfin de septembre 1939 à juin 1941 (Seconde Guerre mondiale).

Le Sud médical, suspendu pendant la Guerre de 1870-1871

Le parallèle entre cette revue et l'autre grande revue d'information médicale locale s'impose : Marseille médical. Toutes deux naissent la même année, 1868, et pour cause : la grande publication existante (1864-1868), l'Union médicale de la Provence, cesse de paraître cette année-là et le Sud médical est le premier à s'en désoler dans son éditorial de janvier 1869. D'autres revues basées sur un périmètre géographique verront le jour (le Sud-Ouset médical, le Centre-Est médical, ...).

Arrêt de l'Union médicale de Provence et naissance d'une nouvelle revue (1869)

Mais on peut difficilement parler de concurrence : Marseille médical est une revue puissante, à forte pagination (près de 2 000 pages annuelles à partir des années 1930/1940), très en prise avec le milieu de la recherche médicale et universitaire, très attentive aux solutions thérapeutiques et pharmacologiques. Sud médical n'est pas étranger à ce milieu, nombre de ses directeurs de publication proviennent du milieu facultaire et hospitalier mais, se réclamant tribune libre et indépendant, il se veut proche du clinicien et du praticien de terrain, de la médecine de ville et des médecins de campagne : pour les confrères, l'abonnement est gratuit et l'unique source de recettes est la publicité des laboratoires et autres acteurs du monde médical (équipementiers, instruments, ambulances, etc.).

Céréossine : publicité des Laboratoires Dehaussy, sponsor indéfectible du Sud médical durant des dizaines d'années (1937)

Mais ce modèle économique montre ses limites : l'indépendance par rapport aux abonnés se paie du prix d'une forme d'obligeance envers les annonceurs qui attendent bien un retour sur investissement. A indication thérapeutique égale (on dirait aujourd'hui à service médical rendu équivalent - SMR), pourquoi prescrire un médicament plutôt qu'un autre ?

Recettes sur ordonnance ? (encart sept. 1920)

Comme toutes les revues médicales, elle publie des articles originaux (singulier article de 1876 sur la mort par pendaison, pas vraiment instantanée et pas si indolore que ça !), des analyses de revues, des informations pratiques et professionnelles, des bibliographies et annnonces de soutenances de thèses, des nouvelles de sociétés savantes (la même année, la Société de médecine de Marseille cède toute sa collection de livres à l'Ecole de médecine et de pharmacie de plein exercice).

A partir des années 1920, les numéros mensuels sont consacrés à des thématiques particulières qui suivent un calendrier cyclique annuel :
  • janvier : Méthodes de laboratoire. Hématologie
  • févier : Pédiatrie
  • mars : Obstétrique et Gynécologie
  • avril : Neurologie
  • mai : Radiothérapie, Cancer
  • juin : Chirurgie Infantile, Orthopédie
  • juillet : Hygiène et Médecine Coloniale
  • août : Oto-Rhino-Laryngologie, Ophtalmologie, Stomatologie
  • septembre : Tuberculose
  • octobre : Urologie, Syphilis
  • novembre : Chirurgie générale
  • décembre : Médecine Sociale, Accidents du Travail

Ces thèmes récurrents désignent les questions qui agitent le monde médical : au début sous-titré "moniteur de la santé publique", Sud médical s'intéresse aux pathologies liées au conditions de vie et au manque d'hygiène de populations ouvrières (diphtérie, tuberculose à partir de 1922, alcoolisme, syphilis) mais aussi aux progrès liés à l'imagerie médicale (rayons X), au radium et à la radiothérapie (photographies à l'appui à partir de 1927).

En 1928, le thème colonial et son corollaire, les maladies coloniales, rebaptisées tropicales, apparaissent dans les colonnes du journal et ne le quitteront plus : "Tandis que pendant la guerre, l'énorme apport de contingents coloniaux donnait l'occasion d'observer en France la plupart des affections tropicales, l'après-guerre a été caractérisée par le reflux inverse d'indigènes rapportant dans leurs contrées d'origine nombre de maladies des pays tempérés et surtout par le départ aux colonies d'une proportion plus élevée de femmes, d'enfants, de vieillards européens dont la vocation coloniale a été principalement conditionnée par les difficultés de l'existence matérielle métropolitaine". Les maladies, comme la misère, s'exportent aussi facilement qu'elles s'importent. Ce thème déborde le strict cadre des maladies tropicales et ira jusqu'à aborder la neuro-psychiatrie coloniale en 1939.

L'actualité et l'évolution de la société française sont évidemment perceptibles à travers l'émergence de nouvelles techniques qui nous sont aujourd'hui familières (opération de la cataracte, 1922, par ex.) et de thèmes liés au bien-être ou à la détente : les bienfaits du thermalisme médical (1920), du naturisme (1923), du tourisme - avec leurs revers comme les accidents de ski (1935).

Evonyl : recommandé au foie colonial, indispensable en cas de paludisme (1935)

Après avoir intégré dans son titre la dimension chirurgicale en 1992, l'approche des maladies n'est plus seulement médicale à partir des années 1930 et prône une médecine sociale : la reconnaissance du rôle des agents pathogènes et des substances toxiques, notamment cancérogènes comme le goudron, dans l'apparition de certaines maladies professionnelles devait amener à la création d'une véritable médecine du travail vingt ans plus tard. Un siècle après, les médecins et les biologistes doivent toujours mener des études solidement documentées pour trouver et prouver l'origine réelle de certaines atteintes à la santé publique...]]>
1868-1969]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Marseille. 19..]]>
Médecine]]>
Contient :
Tome 1 - Kheiten des Tractus intestinales, Winter 1869-1870 [caractéristiques du tractus intestinal, hiver 1869-1870]
Tome 2 - Kheiten des Respirationstrachtes, Sommersemester 1870 [caractéristiques des voies respiratoires, semestre d'été 1870]

Michael Anton Biermer, né en Bavière en 1827, suit des études de médecine à Munich, Berlin (1) et Wurtzbourg où il obtient son doctorat de médecine en 1851 (2). Interniste de 1855 à 1861 dans cette même ville (publication de Theory and Anatomy of Bronchial Dilatation), il est recruté à Berne en tant que professeur de pathologie spéciale et de thérapie et est nommé directeur de la clinique médicale rattachée à l'université. En 1865, il est nommé professeur à Zurich jusqu'en 1874 avant de s'installer à Breslau (Pologne) jusqu'en 1891.

Anton Biermer (1827-1892)

Dans son cours sur les caractéristiques du tractus intestinal dispensé durant l'hiver de 1869 à 1870, A. Biermer aborde certains organes et pathologies du système digestif : cavité buccale, inflammation  des gencives, stomatite ulcéreuse, parotidite, pharyngite et pathologies du foie. Au cours du même semestre, il assure également un enseignement d'anatomie, ici consacré au cerveau et à ses pathologies : hyperémie du cerveau, apoplexie, thrombose, embolie, encéphalite, méningite, hypertrophie du cerveau, tumeurs cérébrales, et pour finir, méningites cérébrospinales.

Étude du larynx - un des 3 seuls croquis du manuscrit (Biermer, 1869-1870)

A la suite de ce cours, il enchaîne sur le semestre d'été de 1870 avec un enseignement sur les caractéristiques des voies respiratoires et leurs différents organes (de haut en bas) : le larynx, la trachée et les bronches, les poumons et la plèvre.

Pneumonia catarrhalis (Biermer, 1869-1870))

La ville et les dates où il a enseigné comme professeur d'université prennent ici toute leur importance : Anton Biermer a enseigné dans la même université de Zürich et les mêmes années que Leonhard Arnold Cloëtta, médecin et professeur de pharmacie, et dont la bibliothèque de médecine de la Timone a également conservé un mansucrit consacré à la médecine légale "Gerichttiche Medizin, Winter 1871-1872". Cette coïncidence expliquerait une troublante similarité qui unit ces deux mansucrits (3).

Au niveau de la postérité, le nom d'Anton Biermer reste attaché à l'anémie pernicieuse ou maladie de Biermer, dûe à une carence en vitaminne B12 (4).

1. George Weisz. - Naissance de la spécialisation médicale dans le monde germanophone - in Actes de la recherche en sciences sociales 2005/1-2 (n° 156-157), pp. 37-51
2. Anton Biermer - Wikipédia
3. https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/835
4. Anémie pernicieuse - Wikipédia]]>
1869-1870]]> ger]]> Allemagne. 18..]]> Suisse. 18..]]>
Médecine]]> Pour son mémoire sur l'urée, Charles Garcin, déjà décoré en 1865 de la Médaille d'argent du choléra créée par le Second Empire et qui récompense les personnes qui se sont dévouées lors des épidémies de choléra, reçoit le prix Rampal à la Société nationale de médecine de Marseille, prix du nom de Louis Rampal, docteur en médecine, médecin légiste, futur professeur d'anatomie à l'École de médecine de Marseille (1868) et co-auteur de rapports sur le choléra dans les années 1884-1885.

Au 19e siècle, les phosphates prennent une très grande importance dans les engrais à usage agricole. Les engrais organiques sont souvent d'origine animale ou végétale mais ils peuvent aussi être synthétisés, comme l'urée. Si l'urée naturelle est découverte en 1773 par Hilaire Rouelle, c'est seulement un quart de siècle plus tard que Fourcroy et Vauquelique découvrent et identifient l'urée urinaire (1797). Sa mauvaise élimination, due à une affection ou insuffisance rénale chronique, engendre une véritable intoxication de l'organisme, notamment du sang. Son excès a plusieurs causes possibles, divers organes pouvant en être responsables et mais il a également des conséquences multiples sur ces mêmes organes vitaux (foie, estomac, coeur, ...).

Le dosage de l'urée, instrumentation de 1880 (1)

L'urémie et tout ce qu'elle implique en termes d'étude clinique et d'éléments chimiques (urée, phosphates et chlorures) est un sujet d'étude relativement récent quand l'aborde Charles Garcin dans une démarche résolument médicale : ce qui importe, ce sont les perspectives de diagnostic, de pronostic et de traitement. La reconnaissance de ses travaux par ses pairs est d'autant plus méritoire qu'ils sont le fruit d'un travail d'observation clinique que l'auteur avoue être très personnel. Une contribution à ce qui deviendra la néphrologie, l'une des plus jeunes spécialités médicales de la médecine contemporaine.

1. Archives de médecine navale. - 1880, n° 34. - Paris : J.-B. Baillière, 1880. Bibliothèque numérique Medica

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1879]]> fre]]> France. 18..]]>
]]> Chirurgie & chirurgiens]]> Médecine]]> Texte en latin. à l'encre brune

Jusqu'au 18e siècle, c'est le barbier chirurgien (1), profession apparue vers la fin du 12e siècle, qui réalise les actes de chirurgie.

Barbier-chirurgiens et médecins, complémentarité, rivallité

Mais avec les progrès des connaissances anatomiques, les chirurgiens les plus lettrés voudraient que leur art devienne une discipline universitaire à part entière, tout en contrôlant la formation des barbiers-chirurgiens. Les médecins, inquiets pour leurs prérogatives, refusent l'entrée de cette discipline non-universitaire dans les facultés de médecine : le Parlement de Paris leur donnera raison en 1660.

Les techniques de sutures des plaies (Philippe Douté, 1695)

Seul feuillet illustré du traité - Les techniques de sutures des plaies (page verso)

Mais à la fin du 18e siècle, deux évènements vont modifier le cours du conflit à la faveur des chirurgiens (qui auront le dernier mot) et des chirurgiens-barbiers (2) :

- en 1686, le chirurgien Charles-François Felix de Tassy parvient avec succès à soigner Louis XIV d'une redoutable fistule anale. Reconnaissant, le Roi accorde ses faveurs aux chirurgiens de Versailles : une promotion sociale autant que scientifique, et qui recevra une consécration par la création de l'Académie Royale de Chirurgie en 1748

- en 1691 a lieu la séparation des barbiers-chirurgiens et des barbiers-perruquiers, ce qui les oblige à renoncer au cumul des deux professions : soit devenir perruquiers, soit devenir chirurgiens, mais plus savants, en abandonnant la barberie. L'édit de 1691 scelle d'autant plus cette scission professionnelle qu'il impose aux chirurgiens un apprentissage pratique appuyé sur une formation théorique en faculté de médecine, les séparant définitivement du métier de barbier. Revers pour les médecins, l'édit leur octroie une reconnaissance universitaire équivalente à celle dont bénéficie depuis longtemps la médecine.

Réf.
1. Histoire : médecine, médecins et chirurgiens sous l'Ancien Régime, in Future Sciences
2. Le barbier chirurgien, in Wikipédia]]>
1695]]> fre]]> France. 16..]]>
Epidémies]]> Médecine]]> Essai pour servir à l'histoire des fièvres adynamiques et ataxiques" a été écrit à la main sur la 1ère de couverture en guise de titre générique à ce recueil factice.

Il semblerait que plusieurs versions de ce recueil aient été assemblées à la même époque, des années 1820 aux années 1840. Elles ne comptent pas le même nombre de pièces (10 et 14) et, à la seule exception d'un document trouvé dans 2 versions avec la communication de Monfalcon qui a donné son titre générique au présent recueil, elles contiennent des documents très différents. Ces compilations ont 2 points communs :

- elles rassemblent des textes tous liés au thème central des fièvres et des phénomènes épidémiques
- elles se veulent représentatives d'une certaine diversité géographique, soit au niveau des villes de publication, soit au niveau des villes où ont eu lieu les observations : Paris, Lyon, Toulon, Montpellier, Carcassonne, Toulouse, Bordeaux, Barcelone et Tripoli.

Le choléra à Paris - 1ère épidémie de 1832

Les dates de parution de ces 14 pièces, majoritairement consacrées à la typhoïde, correspondent à l'apparition des grandes épidémies qui frappent alors les pays européens et méditerranéens : en plus du choléra avec ses premières épidémies importantes de 1832 et 1849 (1), toutes sortes de maladies s'invitent périodiquement et meurtrièrement, comme le typhus, la fièvre typhoïde, la peste et la fièvre jaune. Le typhus et la fièvre typhoïde seront parfois confondus alors que la typhoïde, causée par une bactérie de type salmonelle, a été décrite par Pierre Bretonneau dès 1818.

La mutiplicité des auteurs, la variété des témoignages et la diversité des cadres d'observation de terrain ne sont pas accidentelles : elles ont pour but de crédibiliser la thèse défendue et d'emporter la conviction du lecteur. Car l'enjeu est d'importance et la polémique parfois véhémente (les accusations de charlatanisme ne manquent pas) : il s'agit de savoir si la propagation des maladies est due à des conditions climatiques particulières ou à des miasmes qui prolifèrent dans les milieux insalubres (c'est l'infection qui crée la contagion) ou si les contaminations s'opèrent par contatcs directs entre les personnes (2).

Savoir si les causes, ou tout au moins les facteurs favorables, sont plutôt d'ordre social ou plutôt d'ordre comportemental n'est pas sans conséquence sur les mesures à adopter, en premier lieu celles médicales mais également celles morales et politiques. Nous savons aujourd'hui que cette controverse ne sera tranchée que dans les années 1880-1900 lorsque les bactériologistes démontreront le rôle de la contagion dans les maladies infectieuses, contredisant certains préjugés et contrariant les solutions administratives plus radicales en matière d'urbanisme et de lutte contre les taudis urbains (3).


Réfs
1. René Le Mée. - Infection ou contagion ? La controverse sur la diffusion du choléra dans la France du premier XIXe siècle (note de lecture de Marie Chauvet). in Hypothèses
2. Une querelle médicale du début du XIXe siècle : infectionnisme et contagionnisme, ou l’ambiguïté du rapport entre raison et progrès, Grégory Beriet, Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 2009 131-1 pp. 23-33
3. La construction de la notion de contagion : entre médecine et société [article. Patrice Bourdelais, Communications, 1998, 66 , pp. 21-39]]>
  1. J. B. Monfalcon. - Essai pour servir à l'histoire des fièvres adynamiques et ataxiques. - Lyon, 1823
  2. F. M. Audouard. - L'infection est le principe de la contagion de plusieurs maladies. - Paris, 1844
  3. F. M. - Audouard. - De la morve et du Farcin. - Paris, 1844
  4. N. Chervin. - De la nullité des prétendus faits de contagion observés à Barcelone en 1821 : ou deuxième réponse à M. Audouard ... envoyé à Barcelone en 1821 ... par Son Excellence le Ministre de la Guerre, à l'occasion de la fièvre jaune. - Paris, 1827
  5. Léopold Turck. - Mémoire sur la nature de la fièvre typhoïde et sur le traitement à lui opposer. 1er  et 3ème mémoires - Paris, 1843
  6. Léopold Turck. - De la nature de la fièvre typhoïde - 12 Observations
  7. M. L'Huillier. - Observations et reflexions sur quelques maladies de l'encéphale et sur le typhus. - Montpellier, 1827
  8. Raymond Faure. - Typhus, différent de la fièvre typhoïde, observé dans les hôpitaux du bagne et de Saint-Mandrier de Toulon, pendant les mois d'avril, mai, juin et juillet 1845 : notes, réflexions, sur cette épidémie, rapprochements. Toulon, 1846
  9. Charles Anglada. - Essai sur la contagion : présenté à la Faculté de médecine de Montpellier et publiquement soutenu le 20 Août 1832, pour obtenir le grade de docteur en médecine. Montpellier, 1852
  10. Drs Sizaire. - Histoire des constitutions épidémiques des fièvres typhoïdes, intermittentes, pernicieuses, qui ont régné dans plusieurs communes du midi de la France et surtout dans celles des arrondissements de Carcassonne et St-Pons, pendant les automnes 1843 et 1844
  11. J. Burdin. - Réplique aux observations de M. Pariset, secrétaire perpétuel de l'Académie royale de médecine, sur son expérience de désinfection faite à Tripoli, en Syrie
  12. Bertulus. - Observations et réflexions sur l'intoxication miasmatique, etc. - Montpellier, 1843
  13. M. A. Lefèvre. - De l'influence des lieux marécageux sur le développement de la phthisie et de la fièvre typhoïde à Rochefort. - Bordeaux, 1845
  14. M. E. Combes. - De l'Infection purulente : Lettres à M. le docteur Viguerie. Toulouse, 1843
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1821-1846]]> ]]> ]]> ]]> ]]> fre]]> Europe. 18..]]>
Médecine]]> Santé publique]]> Aménagement du territoire]]> Pour attirer toujours plus de curistes, les stations thermales attribuent à leurs sources des pouvoirs thérapeutiques indiscutables : ces prétentions sont-elles justifiées ? Ne serait-ce pas à l’analyse chimique de leur composition réelle de trancher ?

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La « fièvre thermale » s’empare de la France du 19e siècle : les bienfaits des eaux minérales aux multiples vertus séduisent un nombre croissant de curistes dont les effectifs passeront de 22 000 en 1822 à 120 000 en 1855. Cet engouement n’est pas le fruit d’accidents de l’histoire et résulte de la convergence d’un ensemble de facteurs d’ordre médical, social, technologique et culturel : une médecine curieuse de nouvelles thérapeutiques, une population toujours plus urbaine en quête d’escapades dans la nature, une classe bourgeoise commerçante et industrielle plus aisée et gourmande de loisirs, des transports plus sûrs et plus rapides (chemins de fer), promesses d’un nouveau tourisme lointain plus accessible, etc. Ces deux derniers aspects ne cesseront de prendre de l'importance, sous l'influence également du modèle allemand d'un thermalisme qui a intégré très tôt dès le 19e siècle la dimension de l'agrément (1).

Bourgeois retraité, mère et enfants, prêtre, militaire : la même soif d'une eau vertueuse
(La Source de la Grande Grille à Vichy)

Les vertus thérapeutiques réelles ou supposées des sources sont discutées autant que la composition exacte des eaux : délaissant le seul critère de la température, des classifications chimiques apparaissent et se succèdent : en 1870, le Dr Jaccoud distingue, par ex., les eaux acidules gazeuses, alcalines, salines, sulfureuses et ferrugineuses. Dans ces classifications, basées sur la teneur de certains sels minéraux, on distingue à l’époque six groupes, parmi lesquels les eaux sulfurées, caractérisées par une forte présence d'acide sulfhydrique et un taux élevé en soufre, bien représentées dans les Pyrénées (2), qui auraient une action curative sur les muqueuses, sièges des infections chroniques : elles sont donc recommandées pour toutes les pathologies respiratoires (rhinites, otites, asthme et bronchites).

Les thermes d'Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales) : entre soins et tourisme, une frontière bien mince...

Comme on le voit, à la spécialisation chimique, de plus en plus précise, va correspondre la spécialisation thérapeutique qui oriente à son tour les curistes, au pouvoir d’achat parfois conséquent, vers telle ou telle station thermale : si l’intrication des enjeux médicaux et économiques est bien réelle, le corps médical est bien conscient qu’il faut sortir de la simple approche empirique : le manuscrit présenté ici fait donc partie de ces nombreuses études publiées au cours de la 2nde moitié du 19e siècle.

De nos jours, les 1 200 sources réparties dans les stations thermales françaises reçoivent une autorisation d'exploitation accordée par le ministère de la Santé (et non pas par le ministère de l'Environnement), ce qui légitime l'argumentaire médical. Ces eaux aux propriétés spécifiques à chaque indication thérapeutique sont situées, à 95 %, dans les régions montagneuses : Vosges, Jura, Savoie, Alpes, Pyrénées, Massif Central et Bassin Aquitain.

Au début du 21e siècle, la France compte plus de 110 stations thermales réparties dans 90 villes d'eau : même si la rigueur des comptes sociaux a introduit plus de rationalité (un coup d'arrêt a été mis à la prescription répétitive et automatique des cures prises en charge par la Sécurité Sociale), la médecine thermale représente encore une rente économique relativement stable dans des zones touristiques de montagne de plus en plus fréquemment impactées par les aléas climatiques. C'est le cas de Dax qui conserve depuis des années son titre de première agglomération dédiée au thermalisme en France.

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(1) Le Thermalisme
(2) Steve Agimont - Un essor touristique et thermal contrarié au XIX e siècle : Ax-les-Thermes
(3) Jérôme Penez. - Les réseaux d’investissement dans le thermalisme au XIXe siècle en France
(4) Jérôme Penez. - Histoire du thermalisme en France au XIXe siècle : emprunt BU des Fenouillères et MMSH

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18??]]> fre]]> Pyrénées (France). 18..?]]>
Santé publique]]> Médecine]]> Sig. A-F8 (Note)
Couverture d'attente en papier marbré (Note)

En 1519, le Consul Jacques de la Roque achète l'enclos du Lieu de Rognes, au nord de la ville sur la route qui mène à Pierricard, pour y faire construire une Maison ouverte à tous les indigents.

Jacques de la Roque - Consul d'Aix-en-Provence (....-1540?)

L'établissement rend tellement de services aux plus pauvres et aux malades (abris, soins, remèdes) que le Conseil de Communauté de la ville d'Aix décide le 8 sept. 1531 d'y joindre les autres hôpitaux de la ville.

Notre-Dame de la Consolation, enclavée dans l'ensemble hospitalier

Comme si cela ne suffisait pas, Jacques de la Roque désigne, par son testament du 15 juin 1532, l'Hôpital Saint-Jacques comme son héritier et les Consuls, déchargés de leur fonction, ses seuls administrateurs, rapidement assistés de recteurs.


Hôpital St-Jacques : façade sud & entrée principale

Les années passant, certaines règles son devenues obsolètes alors que d'autres nouvelles ont dû être introduites pour assurer la bonne marche de l'hôpital : il est alors décidé de tout rassembler et tout refondre dans un nouveau règlement unique, autant à l'usage des futurs administrateurs (tous laïques, le testament exclut les ecclésiastiques !) qu'à l'information du public. Document approuvé par le Parlement de Provence et d'autant plus instructif qu'il nous révèle toute l'organisation de l'hôpital, son fonctionnement et la composition du personnel soignant et auxiliaire.

Nous apprenons, par ex. qu'il est structuré en 10 œuvres distinctes (nous dirions services de nos jours) : les malades, les convalescents, les enfants trouvés, les nourrices, les personnes de passage, les filles enceintes, etc., chacun ayant son propre personnel médical secondé d'assistants.]]>
1742]]> fre]]> Aix-en-Provence. 18..]]>
Médecine]]> Mémoire pratique sur les accouchements artificiels" et la date d'édition couvrent les dates extrêmes de publication des 18 textes.

L'expression "accouchement artificiel" désigne par définition tous les accouchements qui font appel à une forme quelconque d'assistance médicale, physique, mécanique, chimique, dans le but de faciliter la naissance et d'assurer la survie de la mère et de l'enfant. Elle s'inscrit dans une double évolution : celle du métier de sage-femme qui aboutira à la création de la première école de sage-femme en France en 1802, et celle des progrès de l'obstétrique qui accordera une place de plus en plus grande aux chirurgiens jusqu'à la création du corps des accoucheurs en 1881. L'assistance aux futures mères date depuis la nuit des temps : ce qui est nouveau, c'est la dimension technique et scientifique qu'elle prend et qui supplante peu à peu le seul savoir tiré de l'expérience.

Ainsi née en Belgique, au début du 18e siècle, la première forme de forceps connue, instrument considéré comme une découverte majeure dans l'art des accouchements. 

Le forceps : l'invention du très méconnu Jean Palfyn

Si le forceps est un instrument strictement obstétrical, l'utilisation d'outils sans rapport direct avec l'accouchement apparaît peu à peu, comme ce dispositif astucieux mis au point pour soigner un grenadier au bras arraché lors d'un combat et qui présentait une hémorragie incontrôlable.

Un tourniquet artisanal pour stopper les hémorragies (1807)

Dans son mémoire "Nouvelle méthode pour arrêter une hémorragie utérine après l'accouchement, occasionnée par l'inertie de la matrice", le Dr Ant. D. Rouge illustre le pouvoir de diffusion de certaines techniques. D'autant plus que le problème hémorragique est l'un des accidents les plus fréquents et les plus graves qui survient au cours des accouchements et restera de nombreuses années la première cause de mortalité maternelle.

L'ergot du seigle contient un puissant alcaloïde réducteur des hémorragies

Nous retrouvons là tout le travail d'Étienne Villeneuve, médecin qui organisa un immense travail de consigne et d'archive du déroulement de tous les accouchements qui ont eu lieu à la Maison de l'accouchement à Marseille entre 1832 et 1884 : il montre, qu'en ce début du 19e siècle, le taux de mortalité maternelle et infantile frise les 20% pour diminuer progressivement vers la fin du siècle, grâce notamment au recours à des techniques d'accouchement artificiel disponibles ou expérimentées.

Pas étonnant qu'il soit l'auteur d'un "Rapport sur le mémoire du Dr G. Raffaele", particulièrement élogieux, à propos du mémoire de G. Raffaele "Quelques mots sur la théorie et la pratique de l'accouchement provoqué prématurément dans le domaine de Naples" (1847) : la satisfaction de G. Raffaele est de parvenir à sauver la mère et l'enfant, alors qu'il exerce dans le milieu médical napolitain, sinon hostile du moins réticent à l'introduction de nouvelles techniques et thérapeutiques et ou la vie de la mère ou de l'enfant fait parfois l'objet d'un terrible choix...]]>

  • Mémoire pratique sur les accouchements artificiels (Rosciariewicz, 1845)
  • Version podalique modifiée dans les présentations de l'épaule, par le Dr Camille Bernard, médecin des épidémies et de l'Hôtel-Dieu, à Apt (Vaucluse), 1843
  • Mémoire sur la constitution médicale qui a exercé son influence pendant les mois d'octobre et de novembre 1830 sur les femmes en couches de l'Hôpital Saint-Louis (Dauvergne, 1833)
  • Enfants trouvés : discours de réception à l'Académie de Lyon, par M. Terme (1836)
  • Notice sur l'invention du forceps, par M. Broeckx (1846)
  • Observations et remarques pratiques sur l'administration du seigle ergoté contre l'inertie de la matrice, dans la parturition. Suivies de quelques réflexions sur l'emploi des lavemens mercuriels dans le traitement de la syphilis chez les nouveeaux-nés, par le Dr Desgranges (1822)
  • Quelques mots sur la théorie et la pratique de l'accouchement provoqué prématurément dans le domaine de Naples, par G. Raffaele, trad. de l'italien par le Dr Sirus-Pirondi(1847)
  • Rapport sur le mémoire du Dr G. Raffaele, par le Dr Villeneuve
  • Essai sur la doctrine des revaccinations, par H. Landouzg (?) (1840)
  • Nouvelle méthode pour arrêter une hémorragie utérine après l'accouchement, occasionnée par l'inertie de la matrice,..., par Ant. D. Rouget (1807)
  • Eclaicissements sur la version podalique par double dotation du foetus, par R.-Camille Bernard (1843)
  • Réflexions sur l'éclampsie puerpérale, considérée au point de vue pratique, par le Dr Dubreuilh (1843)
  • Rescision complète de l'urètre pratiquée avec succés chez une femme, par le Pr A. Biberi (1845)
  • Cas mortel d'entérite et de péritonite déterminé par un diverticule de l'iléon, par P. Rayer (1824 (?))
  • Description de faux Cow-Pox observée à Nancy, par le Dr Edmond Simonin (extrait du Bon cultivateur, 1847)
  • Recherches sur les propriétés actuelles du virus vaccin, par Edmond Simonin (1841)
  • Recherches et observations sur l'emploi thérapeutique du seigle ergoté, par J.-F. Levrat-Perrotton (1837)
  • Observations et réflexions sur les propriétés obstréticales de seigle ergoté, par le Dr J.-F. Levrat-Perrotton (1832)
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1824-1847]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Lyon. 18..]]> Belgique. 18..]]> Italie. 18..]]>
Médecine]]> Santé publique]]> à l'Académie nationale de Médecine, Marseille, témoignage de gratitude de l'auteur, Aug. Haspel".

Les maladies que l’on rencontre en Afrique forment trois grands groupes de morbidité : les flux abdominaux, les congestions hépatiques et les fièvres intermittentes. Pour comprendre ces trois formes pathologiques qu'affectent presqu'exclusivement les maladies en Afrique, il faut les décrire dans un ordre chronologique rigoureux suivant un plan en quatre parties bien distinctes qui correspond aux différentes saisons de l'année.

Oran en 1883 (sous administration française)

L'occupation de l'Algérie qui se prolonge depuis près de 20 ans, offre la possibilité de découvrir le secret de la pathologie dans ses mystérieux rapports avec la nature, le climat et surtout les saisons.

L'État-major français de la division d'Oran (1856-1857)

Il ne faut pas analyser les maladies séparément mais au contraire dans tout leur ensemble, dans une même localité et à la même époque, les éclairer les unes par les autres, non pas en les isolant, comme des êtres étrangers : "chacune a  une signification réelle dans l'ensemble de la scène pathologique; il faut donc les saisir dans leurs principes, les enchainer selon la loi qui les a organisées, comme un corps vivant qui a sa raison d'être particulière, son âme, son génie".

Les maladies ne sont pas superposées : elles sont congénères et forment les "anneaux entrelacés d'une même chaine". La grande erreur jusqu’à présent à été de persister à dessiner, à décrire les diverses maladies isolément, à faire "des planches magnifiques mais muettes, à dresser des catalogues complets mais arides et stériles, des cases, des divisions, des compartiments, des catégories".

En résumé, malgré le plan de l'ouvrage parfois  obscur et difficile à suivre (alternance de l'ordre chronologique et de l'ordre symptomatique) et la structure de la table des matières peu lisible, il faut abandonner cette vision purement analytique et aborder cet ensemble si uni qu’on peut parler de "la pathologie de l’Afrique".

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1850-1852]]> fre]]> Algérie. 19..]]> Oran (Algérie ; région). 19..]]> - Feuille Oran ; 20 ; 1896 ; France. Service géographique de l'armée, ISBN : ]A69_020_896a.
"Dressé, gravé et publié (…) 1892 ; 11096 [pour 11 1896]"
- Lien vers la page : http://www.cartomundi.fr/site/E01.aspx?FC=32467]]>
Médecine]]> Transports aériens, maritimes et terrestres]]>
Mais quand l'équipage est trop réduit pour en justifier la présence ? D'autant plus, intérêts du commerce obligent, nombre de navires qui partent en mer pour de longues périodes, parfois plus d'une année, comptent moins de vingt marins...

Pas de médecin à bord ? Pas de panique, il y a le capitaine

Heureusement, cette même ordonnance de 1819 a tout prévu : tous les bâtiments marchands qui n'ont pas un médecin embarqué sont tenus d'avoir à leur bord un coffret de médicaments et un manuel d'instructions médicales. Seul maître à bord après Dieu, il revient au capitaine d'assurer les premiers soins à l'équipage ou aux éventuels passagers malades ou blessés.

Pour établir un premier diagnostic, la capitaine n'a nul besoin d'être féru de médecine : il lui suffit de consulter ce précieux manuel de premiers secours baptisé "médecin de papier".

Le médecin de mer est en papier

Pour établir le bon diagnostic, le manuel essaie de couvrir les cas les plus courants : inflammations, plaies, ulcères, exanthèmes, tissus anormaux, fièvres, blessures, et toutes les pathologies liées aux systèmes respiratoire, circulatoire, digestif, nerveux... Les voyages pouvant être très longs, le manuel prévoit même les accouchements et présente quelques recommandations obstétriques.

Le remède : dans le coffret de médicaments
(ne pas l'oublier de le remplir et l'emporter lors l'appareillage)

Le médecin de papier se termine par les indications thérapeutiques supposées être les plus appropriées : saignées, ventouses, pansements, actes de chirurgie, et proposent quelques solutions médicamenteuses assorties de conseils d'hygiène de base.

Dans le document présenté ici, la section réservée aux soins paraît particulièrement maigre : une cinquantaine de pages, soit moins de 10% du manuel. Si certaines observations et consignes médicales sont précises et sûrement précieuses, d'autres relèvent du simple bon sens (lutter contre la malpropreté pour réduire les infections, par ex.) ou de la simple incantation (il est recommandé de consommer des produits frais en cas de scorbut : au milieu de l'océan ?).

En cas de problème médical grave, même accompagné de son rassurant médecin de papier, on devine l'effrayante solitude et la responsabilité que devait assumer alors le capitaine. Les réflexions aujourd'hui menées en matière de voyages interplanétaires accordent une très grande importance à la question de la santé et de la sécurité des équipages et l'abordent d'une façon évidemment très différente (télémédecine, doubles compétences réparties, encyclopédies embarquées, etc.).]]>
1841]]> fre]]> Océans. 18..]]> Mers. 18..]]>
Médecine]]>
Don du Dr Etienne Villeneuve, Maison d’accouchement de Marseille (1831-1874)

Accoucher au 19e siècle n'est pas sans risque pour la mère : fièvre puerpérale, hémorragie, accidents dus aux forceps, longueur du travail, etc. conduisent à une mortalité maternelle très élevée, estimée à 20% au début du siècle pour se réduire légèrement entre 17% et 15 % à la fin du siècle (1).

Le sort de l'enfant n'est guère plus enviable, pendant ou après la naissance : quelques sondages réalisés sur les seules fiches d'observations des premières années amènent à des taux de mortalité très voisins, de 17% à 25% pour les 4 années 1832 à 1836, par ex.

Ces chiffres si précis, nous les devons au patient travail des sages-femmes qui ont noté, d'une écriture et d'une orthographie parfois incertaines, heure par heure, jour après jour, tous les évènements liés à l'accouchement, à l'état de santé de la mère et de l'enfant.


Naître au 19e siècle : un taux de mortalité maternelle et infantile très élevé.

Considérées par la BU de la Timone comme étant l'une des sources historiques de données médicales les plus précieuses du 19e siècle, les fiches d'observations cliniques de la Maison d'accouchement de Marseille et le Dr Etienne Villeneuve sont inséparables : figure de l'obstétrique, nommé chirurgien en chef de la Maison d’accouchement de Marseille en 1831, il institue ce système d'observations dès l'année suivante. Parti en retraite en 1874, il décèdera en 1882 et aussitôt la rédaction de ces fiches cessera : peut-on y voir une simple coïncidence ? (2).

L'ensemble de ces 5 891 fiches, conservées dans 38 boîtes d'archives, sont présentées sous forme de fichiers pdf couvrant chacun une année civile (120 à 140 cas annuels), chaque fiche comptant 4 à 5 pages en moyenne. Les cas atypiques les plus extrêmes, certaines observations peuvent s'étendre sur plusieurs dizaines de jours, sont signalés par un *

L'encre ayant tendance à s'effacer, les fiches manuscrites sont d'une lecture parfois difficile : un fichier d'indexation a été renseigné pour vous aider dans vos recherches et faciliter la compréhension des certains termes. Chaque année est classée par ordre chronologique et indique les champs suivants : 
  • Année
  • Cote (n° inventaire)
  • Mois
  • Jour de la fiche (admission)
  • Date de la fiche
  • Nom de la femme en couches
  • Nom de la sage-femme rédactrice de la fiche
  • Mots-clés
Les mots-clés précisent les données médicales les plus importantes et les plus standards sur la santé de la mère et de l'enfant : vivant, décédé, pathologies, nombre de grossesse, poids de l'enfant, l'âge de la mère, durée du travail, etc.

Avertissement : les données trop difficiles à transcrire ou vraiment trop douteuses à interpréter ont été volontairement laissées vides pour ne pas fournir de fausses indications, ce qui explique certaines cellules vierges.


Réfs bibliogr.
--------------

1) Gilles Boëtsch, Emma Rabino-Massa, Silvia Bello. - Accouchements et mortalité maternelle à ? Hôtel-Dieu de Marseille au milieu du XIXe siècle [article], in Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, Nouvelle Série. Tome 10 fascicule 3-4, 1998, pp. 425 - 441


2) Dauvergne (Laurent. - Le legs Villeneuve : les fiches d'obervations cliniques de la Maison d'accouchement de Marseille. https://tresoramu.hypotheses.org/588


La transcription des données manuscrites et l'indexation des fiches ont été réaliséees par Amarine Chancel (AMU - Faculté de Pharmacie, 2020-2021)]]>
1832-1874]]> fre]]> Marseille. 18..]]>
]]> ]]> Médecine]]> Chirurgie & chirurgiens]]> Pharmacie & pharmaciens]]> Jurisprudence avant 1789]]>
Avec aprobation & privilége du Roi (Notes)

Errata p. 382. - Sign. A-2A8 (Notes)

Privilège royal du 13 octobre 1761 octroyé à Jean Verdier pour 10 ans. - Tome I publié en 1763, tome II en 1762. - Sig. *8, a8, b-c4, d2, A-Zz8/4, Aaa6, Bbb4, Ccc-Qqq8/4 ; A-Hhh8/4, Iii-Lll8, Mmm4. - Marque au titre, bandeaux, culs de lampe et lettres ornées gravés sur bois (Notes)


Chirurgiens et charlatans au 18e siècle 


La jurisprudence est une science comme la médecine : le juge doit faire confiance aux rapports de médecine sur l'état de santé d'un patient tout comme le médecin doit respecter les compétences du juge à qui il revient d'établir un jugement.

Ce document n'est pas un traité médico-légal mais une synthèse sur l'utilité de la jurisprudence en matière médicale, là où la responsabilité des professionnels de santé est totalement engagée : autant les médecins, chirurgiens et apothicaires savants et compétents aident à recouvrer la santé, autant les charlatans, à cause de leur ignorance coupable, commettent les pires fautes et abusent de la crédulité des patients, victime de leurs propres superstitions. Cette question d'ordre public est si importante que l'Etat ne peut laisser aux particuliers le soin de régler eux-mêmes ce problème : la justice doit en être saisie pour punir les premiers et désabuser les seconds.

]]>
1763]]> 1762]]> fre]]> France. 17..]]>
Médecine]]> Médecine tropicale et coloniale]]> Histoire de l'université]]> Archives de médecine générale et coloniale / Société de Médecine" (1932-1950), 1931, dans sa totue première livraison, pp. 

Après la transformation de l'Ecole de Médecine de Marseille en Faculté de médecine en 1931, à l'instigation du Comité de rédaction de la Revue Médicale de France et des Colonies, les professeurs de médecine de la nouvelle Faculté fondent la Société de Médecine de Marseille.

L'article de 10 de son réglement intérieur prévu dans ses statuts, publiés dans ce document, stipule que pendant trois ans, à dater de la fondation de la Société, les publications de la Société seront assurées par la revue "Archives de Médecine générale et coloniale", prenant la suite de la "Revue médicale de France et des colonies" publiée de 1923 à 1931.]]>
1932-1950]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
Histoire de l'université]]> Médecine]]> Médecine tropicale et coloniale]]> Santé publique]]> ]]> 1930]]> fre]]> Marseille. 19..]]> Chirurgie & chirurgiens]]> Médecine]]> Histoire de l'université]]>
Comme sources de publications dans le domaine de la chirurgie, l'article fait référence aux trois grands périodiques de médecine locaux : Marseille Médical, Sud Médico-Chirurgical, Revue Médicale de France et des Colonies qui attestent, dans leurs pages, du développement de l’activité du milieu chirurgical marseillais, progrès qui se font sans publicité tapageuse.]]>
1927]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
Médecine]]> Santé publique]]> Histoire de l'université]]>
En son hommage, article posthume illustré du portrait de son autuer, Constantin Oddo (1860-1926).

Depuis l'époque de Néron jusqu'au début du 20e siècle, l’Ecole de Médecine de Marseille a toujours privilégié l'approche clinique et l'examen concret des malades comme en témoigne le dévouement du corps médical durant la peste de de 1720. L'éloge de cette tradition s'appuie sur l'évocation des grands clinicens qui ont oeuvré à Marseille comme Crinas et Charmis (Rome antique du 1er siècle), Peyssonnel (18e), Girard (19e) et Fabre (20e).]]>
1927]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
Histoire de l'université]]> Médecine]]> Enseignement supérieur]]>
Le texte est rédigé par Vicent Seux, médecin en chef des hôpitaux de Marseille, Professeur à 'Ecole de médecine de Marseille, Président de l'Association médicale des Bouches-du-Rhône, Vice-Président de la Société impériale de médecine de Marseille, Membre correspondant de la Société médicale des hôpitaux de Paris, de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier, de la Société impériale de médecine de Bordeaux, de la Société impériale de médecine de Lyon, Chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre de Saint-Grégoire-Le-Grand, etc. ]]>
1878]]> fre]]> Marseille. 18..]]>
Médecine]]> Médecine tropicale et coloniale]]> Chirurgie & chirurgiens]]> Pharmacie & pharmaciens]]>
La revue, mensuelle, réserve les premières pages de ses numéros à des travaux originaux. Chaque numéro contient également des revues critiques de la littérature médicale et des comptes rendus des sociétés médicales et chirurgicales. On y trouve enfin des informations concernant la vie médicale universitaire, hospitalière ou professionnelle de Marseille et des colonies.

Résumé Zoë Dubus]]>

"Les professeurs suppléants de l’Ecole de Médecine et de Pharmacie de Marseille fondent aujourd'hui la Revue Médicale de France et des Colonies.

Les admirables ressources cliniques, anatomiques et expérimentales qu’offre notre ville au médecin qui travaille légitiment cette création. Nous voudrions arriver à accroître encore l’activité scientifique du milieu médical marseillais et à nouer le lien solide qui doit unir Marseille au monde médical des colonies françaises et des possessions étrangères dont elle est la Métropole maritime et commerciale. II y a certainement pour l’avenir de la Faculté prochaine et du corps médical marseillais une importance primordiale ci ce rayonnement de notre vie médicale sur les domaines coloniaux français et étrangers.

Notre Revue sera une publication mensuelle. Elle se propose de réserver ses premières pages dans chaque numéro à des travaux originaux. Une place importante sera de même consacrée aux revues critiques, aux notes de pratique médicale destinées chaque mois à documenter rapidement les lecteurs et parmi eux surtout les praticiens et les candidats aux divers concours. Les analyses publiées sous la direction de chaque professeur suppléant dans sa propre sphère d’activité, seront régulièrement rédigées par un groupe important de jeunes confrères qui, chacun pour leur spécialité, désirent faire une besogne réellement utile et pratique. A ces analyses feront suite chaque mois les comptes rendus des sociétés médicales et chirurgicales, de Médecine et d’Hygiène coloniales, de la réunion biologique de Marseille. Enfin dans quelques courtes pages notre Revue donnera tous les mois les informations importantes qui pourraient se rattacher à la vie médicale universitaire, hospitalière, professionnelle de Marseille et des Colonies.

Les professeurs suppléants de l’Ecole de. Marseille ne se dissimulent pas l’étendue et les difficultés de la besogne à accomplir.
Mais inspirés et soutenus par l’exemple de maîtres dont la vie est un modèle de labeur scientifique, de recherches consciencieuses et fécondes, ils ont confiance. Ils ont confiance aussi grâce aux encouragements venus de maîtres estimés des Facultés et Ecoles de France, et des Colonies, grâce à l’aide cordiale qu’ils recevront de l'Ecole d’application du service de Santé des troupes coloniales à Marseille.

Leurs fermes espoirs trouvent de même un puissant appui dans la collaboration active, et dévouée des jeunes confrères, médecins et chirurgiens des hôpitaux, praticiens de la ville, chefs de clinique, chefs des travaux et des élèves internes, externes ou étudiants qui se sont groupés autour d’eux.

Ainsi, par la collaboration de tous, dans la pensée sincère de faire la vie médicale de Marseille plus active et plus féconde, nous espérons que la Revue Médicale de France et des Colonies grandira pour porter au loin un peu du rayonnement de la médecine française et du labeur de notre vieille Ecole
".

Fondateurs : E. Chauvin, F. Corsy, Félix Fabrègue, Charles Mattei, P. Moiroud, Louis Payan, M. Periot, Gustave Quintaret, F. Rimattei, E. Vayssière

Editorial publié dans le premier n° de la revue paru en 1923.]]>

- Travaux originaux
- Revue critique
- Analyse
- Notes de pratique médicale
- Notes pour les concours
- Sociétés de Marseille
- Informations

Seuls les articles suffisamment développés des Travaux originaux, de la Revue critique et des Notes de pratique médicale ont été indexés et figurent comme signets dans les fichiers pdf du texte intégral.]]>
1923-1931]]> fre]]> France. 19..]]> Colonies françaises. 19..]]>
Médecine]]> Histoire de l'université]]>
L’AAPMM (loi 1901) a été fondée en 1996 par le Pr Yves Baille et a pour but de « réunir, conserver, mettre en valeur, exposer et ouvrir largement au public spécialisé ou non le patrimoine culturel et matériel, médical, pharmaceutique et odontologique de Marseille ». Elle est à l'origine, dans le cadre de l’AP-HM, de la création en 1998 du Conservatoire du Patrimoine Médical afin de réunir un centre de documentation et de recherches historiques et des collections muséales.

L’AAPM publie également des ouvrages, des articles, des fiches didactiques sur l’histoire médicale et hospitalière de Marseille et alimente une base de données biographiques et bibliographiques.

Site internet de l'association : http://patrimoinemedical.univmed.fr/index.htm


Article d'Yves Baille : http://patrimoinemedical.univmed.fr/articles/ecolemedecine_hoteldieu.pdf

Archives des articles de l'association :

http://patrimoinemedical.univmed.fr/articles/articles_archives_sommaire.htm

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2011]]> fre]]> Marseille. 18..]]> Marseille. 19..]]>
Médecine]]> Histoire de l'université]]>
L’AAPMM (loi 1901) a été fondée en 1996 par le Pr Yves Baille et a pour but de « réunir, conserver, mettre en valeur, exposer et ouvrir largement au public spécialisé ou non le patrimoine culturel et matériel, médical, pharmaceutique et odontologique de Marseille ». Elle est à l'origine, dans le cadre de l’AP-HM, de la création en 1998 du Conservatoire du Patrimoine Médical afin de réunir un centre de documentation et de recherches historiques et des collections muséales.

L’AAPM publie également des ouvrages, des articles, des fiches didactiques sur l’histoire médicale et hospitalière de Marseille et alimente une base de données biographiques et bibliographiques.

Site internet de l'association : http://patrimoinemedical.univmed.fr/index.htm


Article d'Yves Baille : http://patrimoinemedical.univmed.fr/articles/article_ecoledemedecine.pdf

Archives des articles de l'association :

http://patrimoinemedical.univmed.fr/articles/articles_archives_sommaire.htm

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2013]]> fre]]> Marseille]]>
Médecine]]>
Les rédacteurs principaux en sont les docteurs Daulioulle, membre de la Société royale de médecine de Marseille, décédé en 1822, Guiaud, directeur d’un établissement d’aliénés de Marseille, Pierre Martin Roux, secrétaire perpétuel de la Société de statistique de Marseille, Sigaud, directeur du Journal de médecine, chirurgie et pharmacie de Marseille à partir de 1823, Sue, Forcade et le pharmacien Poutet ; de nombreux autres médecins ont également collaboré à la rédaction en publiant des articles ou des mémoires. On apprend, à la fin du deuxième volume, le nombre d’abonnés de cette publication médicale soit moins de deux cent noms.

Résumé Zoë Dubus

Notes : le Tome 10, dernier paru en 1825, contient une note finale intitulée "lNos adieux à Messieurs les souscripteurs" qui explique les raisons de l'arrêt de la publication]]>

Un avis avertit que la Société royale de médecine de Marseille déclare qu'en insérant dans ses Bulletins les mémoires, observations, notices, etc., de ses membres, elle ne s'engage nullement.]]>
Sommaire

1821 - Tome 1

  • Introduction, par P.M. ROUX (p. 5 à 18)
  • De l’influence de quelques sciences naturelles sur la Physiologie, par M. GUIAUD, premier article (p.19 à 29), deuxième article (p.113 à 119)
  • Extirpation d’une tumeur volumineuse à la région jugulaire et sur le trajet de la carotide, par P.F. REY (p.29 à 35)
  • Notice sur la Fièvre jaune, la Peste et le Typhus considérés comme non contagieux, etc. par M. SEDILLOT (p. 36 à 46)
  • Manière de traiter les maladies syphilitiques anciennes ou dégénérées ; tirée d’une dissertation de M. Jean-Victoire-Honoré GANDY (p.47 à 50)
  • Notice sur l’emploi du poivre cubèbe dans la blennorrhagie, par le Dr. MARTIN (p.50 à 57)
  • Observation de M. POUTET, sur le rapport de M. PELLETIER, relatif à l’analyse des huiles, au moyen des divers nitrates de Mercure (p.57 à 65)
  • Analyse du journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, janvier 1821, par G.A.T. SUE. (p.65 à 79)
  • Analyse du journal universel des science médicales, janvier 1821, par FORCADE (p.79 à 89)
  • Analyse du journal de pharmacie et des sciences accessoires, janvier 1821, par POUTET (p.90 à 102)
  • Observation sur la guérison d’une hydropique, par le sulfate magnésien, par M. P.M. ROUX (p.120 à 126)
  • Observation sur deux fractures causées par une cachexie scorbutique, par M. AYNAUD (p.127 à 130)
  • Quelques considérations sur l’emploi des injections dans le traitement de l’urétrite, par G.A.T. SUE (p.135. à 142)
  • Réflexions sur les remèdes secrets, par M. POUTET (p.143 à 149)
  • Notice biographique sur le docteur Empereur, par M. REYNAUD-LACROZE (p.150 à 154)
  • Analyse du journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, par P.M. ROUX, février 1821 (p.154 à 175), mars 1821 (p.175 à 187)
  • Analyse du journal universel des sciences médicales, février 1821, par M. FORCADE (p.187 à 197)
  • Analyse du journal de pharmacie, etc., de février et mars, par M. POUTET (p.197 à 220)
  • Essai sur la manie, par M. GUIAUD (p.225 à 232)
  • Observation sur une amaurose de l’œil droit, par G.A.T. SUE (p.232 à 235)
  • Observation sur une plaie par instrument piquant avec lésion présumée d’un nerf, par M. Jean-Bapt. AUBAYE (p.235 à 239)
  • Observation sur une pierre, retirée de la région du périnée, à la suite d‘un dépôt urineux, par M. FESTE (p.239 à p. 248)
  • Observation sur un accouchement d’un fœtus hydrocéphale, accompagné d’hémorragie utérine et de l’issue prématurée du cordon ombilical, par J. REIMONET (p.248 à 251)
  • De l’état de la vaccine en Angleterre et en France, par J.X.F. SIGAUD (p.251 à 255)
  • De la structure, des fonctions et des maladies de la moelle épinière, par Vincent RACHETTI et J.X.F. SIGAUD (p.255 à 260)
  • Dissertation sur la maladie dite fièvre jaune qui règne à la Guadeloupe, par M. J.E.A. AVIENY-FLORY et P.M. ROUX (p.260 à 265)
  • Lettre sur la contagion de la fièvre jaune, par M. AUDOUARD et P.M. ROUX (p.265 à 270)
  • Notice sur l’extraction d’un nouveau sel neutre contenu dans le poivre, par M. POUTET (p.270 à 280)
  • Analyse du journal universel des sciences médicales, mars 1821, par J.E.M. GUIAUD fils (p.280 à 286)
  • Analyse du journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, avril 1821, par D. (p.287 à 299), mai 1821, par G.A.T. SUE (p.300 à 310)
  • Analyse du journal de pharmacie, avril et mai, par les rédacteurs réunis du journal de pharmacie (p.310 à 324)
  • Galerie médicale, par J.X.F. SIGAUD (p.330 à 334)
  • Lettre au rédacteur général, Avis et Errata (p.334 à 336)
  • Tables des auteurs et des matières contenues dans le tome premier (p.337 à 346)

1821 - Tome 2

  • Essai sur l’aliénation mentale, par M. GUIAUD Fils (p.1 à 8)
  • Observation d’une tympanite intestinale, par M. SIGAUD (p. 8 à 15)
  • Observation sur un cancer de l’œil, recueillie à la clinique de l’hôpital St. -Eloy, de Montpellier, par M. ROUX (p.19 à 26)
  • Séance publique et Exposé des travaux de la Société royale de médecine de Marseille, pendant l’année 1820, par M. FORCADE (p.26 à 33)
  • Séance publique de la Société royale de Médecine Chirurgie et Pharmacie de Toulouse, tenue le 24 mai 1821, par M. ROUX (p.34 à 44)
  • Mémoire sur les altérations et l’influence du foie dans plusieurs maladies et sur les moyens curatifs qu’elles réclament, par M. REGNAULT (p.44 à 51)
  • De la structure, des fonctions et des maladies de la moelle épinière, par Vincent RACHETTI (p.51 à 65)
  • Observations sur les divers procédés pour la préparation du sulfate de quinine, par M. POUTET (p.65 à 76)
  • Revue des journaux, par M. ROUX (p.77 à 95)
  • Analyse du journal de pharmacie, suite du mois de mai et juin, par POUTET (p.95 à 106)
  • Coup-d’œil sur la fièvre jaune, par P.M. ROUX (Seconde édition intégrée p.113)
  • Aperçu sur la fièvre jaune, par M. TEXTORIS (p.115 à 143)
  • Dissertation sur la fièvre jaune d’Amérique, MM. Les Docteurs PIGUILLEM frères, REVERT, LOPEZ, RIERA et CANO (p.144 à 150)
  • Mémoire au Roi en conseil des Ministres et aux Chambres, ou protestation contre le travail de la commission sanitaire centrale du royaume, par M. Jean DEVEZE (p.150 à 157)
  • Mémoire sur les signes qui indiquent ou contre indiquent la saignée, soit dans les fièvre intermittentes, soit dans les fièvres continues, désignées sous les noms de putrides ou adynamiques, de malignes ou ataxiques, par M. JOYEUSE (p.161 à 191)
  • Réflexions critiques sur une observation qui a paru dans le journal général de médecine, le mois d’avril 1821, par M. D’ASTROS (p.192 à 211)
  • Nouveau triomphe de la vaccine, par M. FROMENT (p.211 à 219)
  • Voyage aux Alpes Maritimes, par M. FODERE (p.223 à 231)
  • De la mélancolie, par M. GUIAUD fils (p.231 à 242)
  • Recherches et observations sur les effets des préparations d’or du D. CHRESTIEU, dans le traitement de plusieurs maladies, et notamment dans celui des maladies siphylitiques, par J.-G. NIEL (p.243 à 246)
  • Notice biographique sur le docteur DAULIOULLE, par P.-M. ROUX (p.246 à 253)
  • Analyse du journal de pharmacie, cahiers de juillet, août, septembre, octobre et novembre, par FORCADE (p.254 à 272)
  • Revue des journaux, par P.M. ROUX (p.273 à 278)
  • Liste des personnes et sociétés qui ont souscrit à ce journal, ou auxquelles il a été adressé pendant l’année 1821 (p.288 à 292)
  • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome second (p.293 à 297)

1822 - Tome 3

  • Lettre sur la fièvre jaune, adressée au Rédacteur-général de l’Observateur des sciences médicales, par M. le docteur J. DEVEZ (p.3 à 7)
  • Examen critique des observations sur la fièvre jaune, par M. ROBERT (p.10 à 21)
  • Revue des journaux (p.21 à 26)
  • Journal de pharmacie, analyse des principaux articles du n° de décembre 1821, par FORCADE (p.26 à 29)
  • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille - janvier 1822, n°1 (p.35 à 96)
  • Discours prononcé à la séance d’installation de la Société royale de Médecine de Marseille, le dimanche 15 mars 1818, par J.V.H. GANDY (p.35 à 43)
  • Notions sur la fièvre jaune de Barcelonne communiquées verbalement à la Société royale de Médecine de Marseille, le 30 janvier, par Mr. Le docteur BALLY et recueillies par M. GUIAUD fils (p.43 à 50)
  • Observations sur les perforations de l’urètre et de l’intestin rectum, par M. MAGAIL (p.51 à 54 et 111 à 116)
  • Observations pratiques et réflexions sur la fièvre intermittente inflammatoire, par J.-F. FAUCHIER (p.57 à 72)
  • Traité des fièvres rémittentes et des indications qu’elles fournissent pour l’usage du quinquina, par J.-B.-Th. BAUMES (premier article p.72 à 79 et deuxième et dernier article p.121 à 127)
  • Voyage médical en Italie, fait en l’année 1820 par le D. Louis Valentin (premier article p.79 à 85 et deuxième et dernier article p.133 à 143)
  • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie de janvier 1822, par FORCADE (p.87 à 91)
  • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – février 1822, n°2 (p.97 à 162)
  • Observation et recherches sur une maladie du larynx, par M. Elie GINTRAC (p.97 à 111)
  • Mémoire sur les hôpitaux et les secours distribués à domicile aux indigens malades, par M. le docteur POLIXIERE (p.128 à 133)
  • Observation d’une transposition générale des viscères, par M. OMER (p.144 à 146)
  • Revue des journaux, par P.-M. ROUX (p.146 à 150)
  • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie de février 1822, par POUTET (p.150 à 157)
  • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – mars 1822, n°3 (p.163 à 228)

1822 - Tome 4
  • Séance publique de la Société royale de médecine, chirurgie et pharmacie de Toulouse, tenue le 9 mai 1822, par P.M. ROUX (p.3 à 13)
  • Lettre sur la maladie de Barcelone adressée par M. F. PIGUILLEM à M. LASSIS (p.13 à 20)
  • Recherches sur l’ulcère cancéreux de la matrice, par M. REIMONET (p.20 à 24)
  • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie de mai et juin (p.25 à 29)
  • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – juillet 1822, n°7 (p.33 à 112)
  • Suite de la dissertation étio-symptomatologique sur la fièvre qui régna à Livourne en 1804 (p.33 à 63)
  • Observation sur l’opération de la rhinoplastique ; précédée de quelques réflexions, par J.N. ROUX (p.65 à 75)
  • Observation sur un vomissement et des coliques survenant après le repas, guéris par les bains tièdes, par M. RICARD (p.75 à 78)
  • Séance publique et exposé des travaux de la Société royale de médecine de Marseille, par D.M. FORCADE (p.79 à 84)
  • Traité des maladies des yeux par Ant. SCARPA (p.85 à 88)
  • Revue des journaux, par P.M. ROUX (p.88 à 93)
  • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie de juillet (p.93 à 101)
  • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – aout 1822, n°8 (p.113 à 164)
  • Observation sur deux abcès critiques, formés par congestion, à la suite de la fièvre étique, par M. GIRAUD (p.113 à 115)
  • Observation d’une rupture de la matrice, par suite des efforts de l’accouchement, par M. IMBERT (p.115 à 119)
  • Propositions générales et observations pratiques sur le Tétanos, par J.-L. ARONSSOHN (p.121 à 141)
  • Doctrine nouvelle sur la reproduction de l’homme, suivie du tableau des variétés de l’espèce humaine, par M. TINCHANT (p.141 à 144)
  • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie de juillet (p.149 à 156)
  • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – septembre 1822, n°9 (p.165 à 210)
  • Observation sur une opération de cataracte, suivie de quelques phénomènes intéressants, par M. GUIRAND (p.165 à 170)
  • Observations sur un cas d’amygdalite, de laryngite et de trachéites, par M. CAZALS (p.170 à 173)
  • Observations sur l’inflammation de l’arachnoïde, par J.-N. ROUX (p.177 à 183)
  • Notes recueillies en visitant les prisons de la Suisse et remarques sur les moyens de les améliorer, par Francis CUNNINGHAM (p.183 à 188)
  • Maison de santé pour les aliénés des deux sexes, par M. GUIAUD fils (p.188 à 192)
  • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie d’aout (p.196 à .202)
  • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – octobre 1822, n°10 (p.211 à 250)
  • Observation et remarques sur un remède nouveau contre la phthisie laryngée, par M. DESGRANGES (p.211 à 219)
  • Observation d’une affection vénérienne dégénérée, compliquée avec fièvre périodique algide syphilitique, par M. PIERQUIN (p.225 à 240)
  • Caractères propres, préservatifs et remèdes des contagions pestilentielles, par G.-G. LAFONT-GOUZI (p.240 à 245)
  • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie de septembre (p.245 à 247)
  • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – novembre 1822, n°11 (p.251 à 322)
  • Observation sur une fistule recto-vaginale, guérie sans opération et par les seules forces de la nature, par J.B. SILVY (p.251 à 256)
  • Observation d’une pneumonie chronique, qui s’est terminée par la suppuration, par M. RICHARD-CALVE (p.257 à 271)
  • Considérations physiologiques sur les odeurs et les sens de l’odorat, par M. GUIAUD fils (p.273 à 281)
  • Fascicule d’observations sur l’hémavélinose par M. PIERQUIN (p.282 à 289)
  • Mémoire sur les fièvres en opposition à la nouvelle doctrine, par H. DARDONVILLE (p.289 à 299)
  • Formulaire de Montpellier, par M. BORIES (p.299 à 303)
  • Analyse des principaux articles du Journal de Pharmacie, suite du mois de septembre (p.307 à 314)
  • Bulletins de la Société Royale de Médecine de Marseille – décembre 1822, n°12 (p.323 à 338)
  • Observation d’une maladie simulant celle appelée fièvre jaune, recueillie à Marseille dans le mois d’octobre 1821 par M. FLORY (p.323 à 326)
  • Observation sur une fièvre qui a présenté de l’analogie avec la fièvre jaune, suivie de quelques réflexions cliniques, par M. FORCADE (p.327 à 331)
  • Observations sur une fièvre ataxique et une fièvre quarte guéries par le sulfate de quinine, par M. REVOLAT (p.331 à 333)
  • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome quatrième (p.339 à 343)
1823 - Tome 5
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.3 à 16)
  • Observation et réflexions sur l’hypertrophie du cœur, par J.-N. ROUX (p.3 à 8)
  • Observation de manie avec délire, compliquée de nymphomanie, par M. GUIAUD fils (p.9 à 15)
  • Observation sur une hémiplégie, par M. RICARD (p.15 à 16)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.17 à 41)
  • Mémoire sur une médaille de Cos, représentant Esculape, par A.M. SAINTE-MARIE (p.17 à 37)
  • Notice nécrologique sur Pierre COZE, par M. PIERQUIN (p.37 à 41)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.42 à 54)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - janvier 1823, n°13 (p.55 à 110)
  • Observation sur l’ablation d’une tumeur anormale, par M. REIMONET (p.55 à 61)
  • Projet de souscription pour élever un monument à la mémoire des Médecins, Chirurgiens et Pharmaciens morts aux armées, par M. SEGAUD (p.61 à 69)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.73 à 85)
  • Observation d’une lésion organique de l’estomac, etc., par M. SEISSON (p.73 à 78)
  • Observation d’une hypertrophie du cœur, par M. FRIZON (p.78 à 82)
  • Observation d’une fièvre intermittente guérie par le sulfate de quinine, par M. CALMES-MONCET (p.82 à 85)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.86 à 90)
  • Notice nécrologique sur Pierre FRANK, par M. PIERQUIN (p.86 à 90)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.91 à 110)
  • Extrait de correspondance étrangère du docteur Louis VALENTIN (p.91 à 103)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - février 1823, n°14 (p.111 à 188)
  • Rapport sur le projet présenté à la Société royale de médecine de Marseille par M. SEGAUD, par M. SUE (p.111 à 115)
  • Rapport sur le projet d’élever un monument à la mémoire des médecins, chirurgiens et pharmaciens morts glorieusement aux armées, par M. TEXTORIS (p.115 à 120)
  • Projet tendant à former un collège universel de médecine, proposé par le D. Félix PASCALIS et communiqué par M. le D. L. VALENTIN (p.120 à 124)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.129 à 135)
  • Observation sur une tumeur cancéreuse, opérée par J.-N. ROUX (p.129 à 133)
  • Observation d’un ulcère cancéreux, guéri par l’application réitérée de sangsues, par M. NEL (p.133 à 135)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.136 à 159)
  • Discours lu à la Société de médecine du comté de New-York, le 11 novembre 1822, par M. Félix PASCALIS (p.136 à 159)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.160 à 188)
  • Aperçu sur l’état actuel de la science aux facultés de médecine, en France (p.169 à 178)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - mars 1823, n°15 (p.189 à 228)
  • Tumeur lymphatique développée dans l’épaisseur de la branche horizontale de l’os maxillaire inférieur et guérie par l’application du feu, par M. BARD (p.189 à 191)
  • Observation sur une tumeur enkystée ou sarcomateuse dans la vessie, etc., par M. PLEINDOUX (p.191 à 197)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.201 à 205)
  • Rupture du ventricule gauche du cœur, causée par le ramollissement du tissu rupturé, par M. ROCHOUX (p.201 à 205)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.206 à 217)
  • Mémoire sur l’épilepsie, par M. FODERE (p.206 à 217)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.218 à 228)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - avril 1823, n°16 (p.229 à 282)
  • Observation d’une affection scorbutique, causée uniquement par des affections morales, par M. CHARPENTIER (p.229 à 238)
  • Observation sur une sueur locale permanente de la moitié latérale droite de la tête et du cou, par M. B. ROQUES (p.238 à 245)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.249 à 265)
  • Mémoire sur l’épilepsie (deuxième et dernier article), par M. FODERE (p.249 à 265)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.266 à 282)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - mai 1823, n°17 (p.283 à 332)
  • Causes de propagation de la peste dans le Levant, observées par M. LEGRAND (p.283 à 293)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.297 à 305)
  • Observation sur un calcul d’un volume et d’un poids extraordinaires, trouvé dans la vessie urinaire d’un marin, par M. COURAL (p.297 à 305)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.306 à 311)
  • Examen chimique des semences de Quassia amara, par M. TREMOLIERE (p.306 à 311)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.312 à 328)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - juin 1823, n°18 (p.333 à 344)
  • Notice succinte du typhus ictérodes qui se manifesta à Baltimore, au mois de juillet 1819, par M. Pierre CHATARD (p.333 à 343)
  • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome cinquième (p.345 à 349)
  • Fautes essentielles à corriger (p.350)
1823 - Tome 6
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.5 à 8)
  • Observation d’un abcès dans l’ovaire gauche, par M. SEISSON (p.5 à 8)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.9 à 18)
  • Analyse de quelques recherches sur l’iode, par M. PIERQUIN (p.9 à 18)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.19 à 62)
  • Essai pour servir à l’histoire des fièvres adynamiques et ataxiques, par J.B. MONFALCON (p.19 à 31)
  • Lettre de M. PIERQUIN à M. GOLFIN, sur un mémoire de M. BRACHET, concernant le morbus maculosus hoemorragicus Werlhofii (p.31 à 42)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - juillet 1823, n°19 (p.63 à 118)
  • Observation d’une hydropisie ascite, survenue spontanément à la suite d’un rêve effrayant, sans maladie préexistante, par M. PY (p.63 à 72)
  • Observation sur quelques accidents, et notamment sur des convulsions produites par l’imperforation du vagin, par M. GANDY (p.73 à 76)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.81 à 104)
  • Eloge historique de feu Moïse-Abraham JOYEUSE, par Jean-Gabriel NIEL (p.81 à 104)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.105 à 118)
  • Mémoire sur la non-contagion de la fièvre jaune, par Pierre LEFORT (p.105 à 109)
  • Procès-verbaux des expériences médicales qui ont eu lieu au Fort-Royal, sur la personne de M. GUYON (p.110 à 112)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - aout 1823, n°20 (p.119 à 166)
  • Observation sur l’extirpation d’une tumeur cancéreuse au sein gauche, par M. IMBERT (p.119 à 122)
  • Anecdotes médicales par J.-S.-E. JULIA (p.123 à 125)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.129 à 140)
  • Eloge historique de feu Moïse-Abraham JOYEUSE, deuxième et dernier article, par Jean-Gabriel NIEL (p.129 à 140)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.141 à 166)
  • Essai sur la fièvre jaune d’Amérique, par P.F. THOMAS, précédé de considérations hygiéniques sur la Nouvelle-Orléans, par J.M. PICORNELL (p.141 à 155)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - septembre 1823, n°21 (p.167 à 208)
  • Remarques sur le vaccin, sous la forme d’aphorisme, par M. BOUSQUET (p.167 à 171)
  • Remarques sur l’épilepsie, par M. BOUSQUET (p.171 à 173)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.177 à 208)
  • Recherches sur les fonctions du système nerveux ganglionnaire, par M. BRACHET (p.177 à 196)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - octobre 1823, n°22 (p.209 à 268)
  • Aperçu sur la peste de Malte en 1813, par M. Eugène FEWECH (p.209 à 220)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.225 à 234)
  • Notice nécrologique sur J.-B.-P. LABORIE (p.225 à 234)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.235 à 268)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - novembre 1823, n°23 (p.269 à 320)
  • Observation sur le délirium tremens, par M. POINTE (p.269 à 272)
  • Observation d’inflammation du cerveau, par M. RAMPAL (p.272 à 276)
  • Observation curieuse sur une ischurie, par M. BOURGUET (p.276 à 277)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.281 à 288)
  • Observation d’une fracture du fémur au quart supérieur du corps de l’os par un coup de feu, par M.J.-N. ROUX (p.281 à 288)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.289) à 320)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - décembre 1823, n°24 (p.321 à 329)
  • Deux rétentions d’arrière-faix, l’une pendant trente-neuf jours et l’autre pendant dix-neuf jours, expulsés par les seuls efforts de la nature, sans que les deux accouchées aient couru de dangers, par M. Eugène FENECH (p.321 à 325)
  • Observation d’un catharre utérin guéri par la teinture d’iode, par M.J. SABLAIROLES (p.325 à 326)
  • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome sixième (p.330 à 335)
  • Fautes essentielles à corriger (p.336)

 
1824 - Tome 7

  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.3 à 9)
  • Inflammation des membranes contenues dans le canal vertébral, avec complication d’une entéro-gastrite, par P.-M. ROUX (p.3 à 9)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.10 à 16)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.17 à 40)
  • Traité de la méthode fumigatoire, ou de l’emploi médical des bains de vapeurs, avec planches, par T. RAPOU (p.17 à 23)
  • Essai sur la médecine du cœur, par Marc-Antoine PETIT (p.24 à 29)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - janvier 1824, n°25 (p.41 à 116)
  • Observation extraordinaire sur une grossesse hydatideuse d’un genre inconnu, par MM. Roch BOURGUET (p.41 à 75)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.81 à 84)
  • Inflammation des membranes de la vessie, terminée par suppuration, par M.H. GASSIER (p.81 à 84)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.85 à 116)
  • Traité de la méthode fumigatoire, ou de l’emploi médical des bains de vapeurs, avec planches, par T. RAPOU (p.85 à 90)
  • De la moelle épinière et de ses maladies, par C.-P. OLLIVIER (p.90 à 101)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - février 1824, n°26 (p.117 à 168)
  • Observation sur une taille anale, pratiquée à l’hôpital de la marine de Toulon, par M. SPER (p.117 à 121)
  • Remarques sur la taille, par M. BOURGUET (p.122 à 124)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.129 à 134)
  • Observation sur un malade en convalescence d’une gastro-entérite et mort par suite d’une tumeur au larynx, par M. BALLY (p.129 à 134)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.135 à 148)
  • Discours sur la sobriété, par M. SEGAUD (p.135 à 148)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.149 à 168)
  • Histoire de la médecine – De l’état des médecins et de la médecine chez les sauvages, lettre adressée en 1817 à M. SAINTE-MARIE, par M. PIERQUIN (p.149 à 164)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - mars 1824, n°27 (p.169 à 216)
  • Observation d’une pneumonie chronique (phthisie pulmonaire) guérie par l’application du seton aux environs de l’anus, et par le régime diététique, par M. SAT (p.169 à 177)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.181 à 188)
  • Fascicule d’observations tendant à prouver que la phthisie pulmonaire n’est pas contagieuse, par M. FLAYARD (p.181 à 188)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.189 à 194)
  • Notice sur la sangsue officinale, sa reproduction aux Antilles, etc., par M.-J. ACHARD (p.189 à 194)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.195 à 216)
  • Système de morale médicale (ou code de police médicale) publié par la Société de médecine de l’Etat de New-Yorck, traduit par M. GIRAUD-ST.-ROME (p.195 à 210)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - avril 1824, n°28 (p.217 à 276)
  • Etude des eaux, par M. TEXTORIS (p.217 à 252)
  • Moyen d’administrer le baume de copahu, sans que l’on en ressente l’odeur, le goût, et que l’on éprouve des rapports et des vomissements, par Félix DENANS (p.253 à 256)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.261 à 276)
  • Lettres du professeur SCARPA au professeur MAUNOIR, concernant l’opération de M. ADAMS, sur la cataracte et sur la prunelle artificielle (p.261 à 270)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - mai 1824, n°29 (p.277 à 336)
  • Etude des eaux, par M. TEXTORIS (p.277 à 304)
  • Observation d’un ulcère variqueux, à la jambe, par M. ANDRE (p.304 à 305)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.309 à 330)
  • Toxicologie végétale, consultation médico-légale, par M. PIERQUIN (p.309 à 330)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.331 à 336)
  • Mémorial pharmaceutique des médecins de Montpellier, par C. PIERQUIN (p.331 à 333)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - juin 1824, n°30 (p.337 à 368)
  • Etude des eaux, par M. TEXTORIS (p.337 à 364)
  • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome septième (p.369 à 372)
  • Fautes essentielles à corriger (p.372)

1824 - Tome 8
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.3 à 21)
  • Notice sur Michel NOSTRADAMUS, par P.-M. ROUX (p.3 à 8)
  • Toxicologie – De la séméiotique des empoisonnements, par M. PIERQUIN (p.8 à 21)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.22 à 44)
  • Chirurgie clinique de Montpellier, par le professeur DELPECH (p.22 à 37)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - juillet 1824, n°31 (p.45 à 120)
  • Etude des eaux, par M. TEXTORIS (p.45 à 74)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.85 à 120)
  • Lettres du professeur SCARPA au professeur MAUNOIR, concernant l’opération de M. ADAMS, sur la cataracte et sur la prunelle artificielle (p.85 à 97)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - aout 1824, n°32 (p.121 à 168)
  • Observation d’une gastro-entérite, par M. GILLET (p.121 à 125)
  • Observation sur une suppression d’urine, par M. DUCASSE (p.125 à 129)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.133 à 143)
  • Mémoire sur la transpiration pulmonaire, par D. PAOLI (p.133 à 143)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.144 à 168)
  • Lettres du professeur SCARPA au professeur MAUNOIR, concernant l’opération de M. ADAMS, sur la cataracte et sur la prunelle artificielle (p.145 à 155)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - septembre 1824, n°33 (p.169 à 216)
  • Observation d’une ascite congénitale, avec acéphalie et d’autres vices de conformation, par MM. MARTIN et RIGORD (p.169 à 174)
  • Observation : hydropisie de l’articulation tibio-fémorale gauche et tumeur blanche de l’articulation radiocarpienne du même côté, par J.-N. ROUX (p.174 à 176)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.181 à 187)
  • Avortement accompagné de quelques circonstances remarquables, par M. SERENE (p.181 à 185)
  • Cas présumé de grossesse ; molle, par A. GUEYRAUD (p.185 à 187)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.188 à 205)
  • Eloge historique du chevalier Dominique COTUGNO, par Pierre MAGLIARI (p.188 à 205)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.206 à 216)
  • Lettres du professeur SCARPA au professeur MAUNOIR, concernant l’opération de M. ADAMS, sur la cataracte et sur la prunelle artificielle (p.206 à 214)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - octobre 1824, n°34 (p.217 à 268)
  • Observation sur une fracture du calcaneum, par M. DUNES (p.217 à 220)
  • Observation sur une fracture de la rotule, par M. FESTE (p.220 à 224)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.229 à 235)
  • Observation d’une plaie pénétrante de la poitrine par un coup d’épée, par J.N. ROUX (p.229 à 232)
  • Observation d’un coup de sabre reçu à la partie supérieure de l’avant-bras, par J.N. ROUX (p.233 à 235)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.236 à 268)
  • Lettres du professeur SCARPA au professeur MAUNOIR, concernant l’opération de M. ADAMS, sur la cataracte et sur la prunelle artificielle (p.258 à 265)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - novembre 1824, n°35 (p.269 à 316)
  • Hernie de l’estomac, du grand épiploon, du colon transverse et d’une partie du duodenum, dans la poitrine, par M. REYNAUD (p.269 à 272)
  • Cas de rétention d’urine ; corde à boyau dans la vessie expulsée par les seuls efforts de la nature, et à l’aide d’une dilatation du canal urétral, par Joseph BENAC (p.272 à 273)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.277 à 285)
  • Cas de fièvre jaune, par Charles BERTRAND (p 277 à 282)
  • Eruption militaire, compliquée d’affection vermineuse, masquée au début sous l’apparence d’une otite interne, douleur articulaire mauvais effet de l’ipécacuanha, par M. FRIZON (p.282 à 285)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.286 à 316)
  • Observations et recherches sur la cyanose, ou maladie bleue, par E. GINTRAC (p.286 à 301)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - décembre 1824, n°36 (p.317 à 325)
  • Observation sur les bons effets de la saignée chez une femme atteinte de convulsions quatre heures après un accouchement très-heureux, par M. SEUX (p.317 à 319)
  • Observation sur une luxation par une cause externe de l’os ilium avec le sacrum du côté droit, ou de la symphise sacro-iliaque, par M. REULLAC (p.319 à 321)
  • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome huitième (p.326 à 328)

1825 - Tome 9

  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.3 à 12)
  • Anasarque et ascite congénitales, compliquées d’hépatite, de néphrite, de splénite, de péritonite, observées en janvier 1824, par P.-M. ROUX (p.3 à 7)
  • Affections nerveuses diverses, rétention d’urine et sortie de plusieurs corps par le canal de l’urètre, par M. H. GASSIER (p.7 à 11)
  • Constipation pendant neuf mois, lésion du rectum, par M. le D. Louis VALENTIN (p.11 à 12)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.13 à 42)
  • Diagnostic des passions – Coup d’œil sur la grammatoscopie (1er article), par M. PIERQUIN (p.13 à 34)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.43 à 58)
  • Sur les fièvres bilieuses, et Sur la condition pathologique des fièvres bilieuses (1er article), par Dominique MELI (p.43 à 51)
  • Ornithologie provençale, par Polydore ROUX (p.51 à 53)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - janvier 1825, n°37 (p.59 à 116)
  • Notions sur la fièvre jaune, par M. GHERVIN (p.59 à 65)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.69 à 89)
  • Diagnostic des passions – Coup d’œil sur la grammatoscopie (2ème article), par M. PIERQUIN (p.69 à 89)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.90 à 116)
  • Sur les fièvres bilieuses, et Sur la condition pathologique des fièvres bilieuses (2ème article), par Dominique MELI (p.90 à 94)
  • Essai sur les phlegmasies du tissu muqueux, par Ch. F. FAULCON (p.94 à 101)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - février 1825, n°38 (p.117 à 148)
  • DRAGONNEAU chanterelle rendu par une fille de quatre mois, par M. PERREYMOND (p.117 à 120)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.125 à 130)
  • Observation sur une fluxion de poitrine, terminée par une encéphalite mortelle, par M. FLAVARD (p.125 à 130)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.131 à 148)
  • Statistique du département des Bouches-du-Rhône, par M. le comte de VILLENEUVE (p.131 à 147)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - mars 1825, n°39 (p.149 à 236)
  • Etudes des eaux, par M. TEXTORIS (p.149 à 188)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.189 à 201)
  • Mémoire sur l’anencéphalie et sur quelques autres monstruosités, par J.-N. ROUX (p.189 à 201)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.202 à 236)
  • De l’esprit de système en Médecine, par Camille TURLES (p.202 à 209)
  • Topographie de Palerme et des environs, par le D. SCINA (p.210 à 214)
  • Notice des travaux du comité médical des dispensaires de Marseille - année 1825, n°2 (p.229 à 236)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - avril 1825, n°40 (p.237 à 284)
  • Observation sur une rupture de l’utérus survenue durant le travail de l’accouchement, et à la suite de laquelle l’opération de la gastrotomie a été faite avec succès, par M. Louis FRANK (p.237 à 239)
  • Remarques sur quelques moyens pour détruire le ténia et l’expulser du corps humain, par Louis FRANK (p.239 à 243)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.245 à 248)
  • Pleuro-pneumonie chronique, guérie par un vésicatoire extraordinaire, par P.-M. ROUX (p.245 à 248)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.249 à 257)
  • Propositions aphoristiques sur l’hémacélinose, par M. PIERQUIN (p.249 à 257)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.258 à 284)
  • Ornithologie provençale, par Polydore ROUX (p.258 à 262)
  • Notice sur l’épidémie de Toulon (sur mer) dans les premiers mois de l’année 1824 ; suivie d’un aperçu physiologique sur le phénomène des contagions, par J. SERENE (p.262 à 268)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - mai 1825, n°41 (p.285 à 320)
  • Observation sur une fièvre anormale qui avait beaucoup d’analogie avec le tiphus ictérodes, fièvre jaune des modernes, par M. NIEL (p.285 à 288)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.293 à 317)
  • Physiologie – De l’excitabilité du flux menstruel chez les femmes, ou de la cause véritable de la menstruation, par P. RICHELMI (p.293 à 317)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.318 à 320)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - juin 1825, n°42 (p.321 à 336)
  • Observation de combustion spontanée dont deux femmes ont été atteintes étant couchées l’une sur l’autre, par M. CHARPENTIER (p.321 à 335)
  • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome neuvième (p.337 à 340)
  • Fautes essentielles à corriger (p. 340)
1825 - Tome 10

  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.1 à 8)
  • Notice historique sur le docteur L. GERARD, par P.-M. ROUX (p.1 à 8)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.9 à 40)
  • De la manière la plus propre à guérir radicalement les varices et ulcères variqueux des extrémités inférieures, par M. Ranieri CARTONI (p.9 à 22)
  • Considérations d’hygiène publique et de police médicale, applicable à la ville de Rio-Janeiro, capitale du Brésil, par Joaô Fernandes TAVARES (p.22 à 29)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - juillet 1825, n°43 (p.41 à 102)
  • Histoire de plusieurs cas rares, par M. MARTIN (p.41 à 63)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.65 à 68)
  • Extirpation d’une tumeur enkystée de la mamelle gauche présentant les caractères du fongus hématodes, par M. REYMONET (p.65 à 68)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.69 à 102)
  • Ornithologie provençale, par Polydore ROUX (p.69 à 72)
  • Observations météorologiques et constitution médicale de 1820 à 1824, par Cl. Antoine BARREY (p.72 à 77)
  • Aperçu physiologique sur la phthisie pulmonaire, par P.-F. SEISSON (p.77 à 80)
  • Notice des travaux du comité médical des dispensaires de Marseille - année 1825, n°3 (p.100 à 102)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - aout 1825, n°44 (p.103 à 128)
  • Observation sur une masse de cheveux trouvée dans l’estomac, par M. le D. DESGRANGES (p.103 à 110)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.113 à 128)
  • Dissertation sur les médecins-poètes, par Etienne SAINTE-MARIE (p.113 à 117)
  • De l’insertion du placenta à l’orifice utérin, par J.-M.-A. PARDIGON (p.117 à 120)
  • Ornithologie provençale, par Polydore ROUX (p.120 à 122)
  • Notice des travaux du comité médical des dispensaires de Marseille - année 1825, n°4 (p.125 à 128)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille - septembre 1825, n°45 (p.129 à 260)
  • Etudes des eaux, par M. TEXTORIS (p.129 à 184)
  • Première partie : Observations de médecine-pratique (p.189 à 196)
  • Observation d’hydrocéphalite, par M. GASSIER (p.189 à 191)
  • Observation d’une péripneumonie suivie d’une vomique dont l’issue a eu lieu heureusement par l’expectoration, par M. DUNES (p.191 à 192)
  • Paracenthèse suivie de mort, par M. CHATARD (p.193 à 195)
  • Observation d’une fracture de l’apophyse zygomatique droite, par M. ROLLAND (p.195 à 196)
  • Seconde partie : mémoires, dissertations, notices nécrologiques (p.197 à 230)
  • Des entités, de l’oncologie, des ontologistes et de l’irritation de M. le professeur BRONSSAIS, par M. FAVART (p.197 à 218)
  • Considérations sur la vaccine, par M. JACQUIN (p.218 à 227)
  • De la manière d’élever les enfants, extrait du Traité de médecine pratique du D. Robert THOMAS, traduit par P.-M. ROUX (p.227 à 230)
  • Troisième partie : littérature médicale, nouvelles scientifiques, mélanges, etc. (p.231 à 260)
  • Leçons sur les épidémies et l’hygiène publique, par Fr.-Emm. FODERE (p.231 à 245)
  • Ornithologie provençale, par Polydore ROUX (p.245 à 246)
  • Notice des travaux du comité médical des dispensaires de Marseille - année 1825, n°5 (p.247 à 260)
  • Bulletin de la Société Royale de Médecine de Marseille – octobre, novembre, décembre 1825, n°46, 47, 48 (p.261 à 307)
  • Etudes des eaux, par M. TEXTORIS (p.261 à 297)
  • Observations météorologiques faites à l’observatoire royal de Marseille (p.307)
  • Nos adieux à Messieurs les souscripteurs, par P.-M. ROUX (p.308 à 320)
  • Table des auteurs et des matières contenues dans le tome dixième (p.321 à 324)
  • Fautes essentielles à corriger (p.324)
  • Table des matières contenues dans les dix volumes de l’observateur des sciences médicales (p.325 à 352)

Sommaires sélectionnés et retranscrits par Hugo Luczynski (2020)]]>
1821-1825]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
Médecine]]>
A découvrir conjointement à un autre document diffusé également sur Odyssée : "Cercle médical de Marseille : statuts et comptes rendus des assemblées de la Société"

L'article d'Henri Alezais, directeur de École de plein exercice de médecine et de pharmacie de Marseille de 1916 à1926, a été publié dans la revue "Marseille médical", 1932, Tome 2, N° 19, 5 juillet 1932, pp. 5-29]]>
1932]]> fre]]> Marseille. 19..]]>
Chirurgie & chirurgiens]]> Médecine]]> Histoire de l'université]]> 1929]]> fre]]> Provence. 14..]]> Provence. 15..]]> Provence. 16..]]> Provence. 17..]]> Médecine]]> Chirurgie & chirurgiens]]> Histoire de l'université]]> Malgré une réelle pratique hospitalière, l'enseignement de la médecine, s'appuie toujours sur Hippocrate et Galien : elle ignore l'avancée des autres sciences et reste assez rétrograde.
Par un arrêt du Conseil d'État du 12 décembre 1741, la communauté des maîtres chirurgiens, plus importante que celle des maîtres apothicaires, réussira à déposséder l'université de son privilège de délivrer des lettres de maitrise en chirurgie valables dans toute la Provence.

Au cours de cette période, des écoles de chirurgie sont fondées à Paris, à Montpellier, et dans tout le royaume. Ces écoles développent rapidement une activité scientifique très féconde : les chirurgiens d’Aix, craignant de demeurer en reste, obtiennent alors la fondation d’une École de chirurgie, établie par lettres patentes du 9 mai 1767.

Mais la faiblesse scientifique des facultés de médecine persista et fut dénoncée par certains cahiers de doléances de 1789 qui obtiendront leur suppression, à l’exception des facultés de Paris et de Montpellier.

L'article de G. Fleury a été publié dans la revue "Marseille médical", 1928, Tome 1 (1er semestre), N° 1,]]>
1928]]> fre]]> Provence. 17..]]>
Médecine]]> Santé publique]]>
Cette publication, brutalement arrêtée en 1914, ne survivra pas à la 1ère Guerre Mondiale et ne paraîtra plus après le conflit. Certains professeurs publieront des articles dans le Marseille médical, revue des professionnels de la santé, également numérisée et consultable sur cette même plateforme.

Lacunes : les 5 années manquantes de 1896-1900 seront prochainement numérisées (septembre/octobre 2018).]]>
1891-1914]]> fre]]> France. 18..]]> France. 19..]]>
Santé publique]]> Médecine]]> La table des matières de ces mémoires figure dans les premières pages du manuscrit : Cercle médical de Marseille : statuts et comptes rendus des assemblées de la Société (1819-1821), cote MS in folio 2 -233390]]> 1819-1820]]> fre]]> France. 18..]]> Médecine]]>
Contient la table des matières du 1er manuscrit : Mémoires du Cercle Médical de Marseille (1819-1820), cote MS-2-233383, p. 1-4]]>
1819-1821]]> fre]]> France. 18..]]>
Médecine]]> 1860-1889]]> fre]]> France. 18..]]> Médecine]]> Santé publique]]>
Dans son assemblée générale du 24 août dernier, l'Association des médecins du département des Bouches-du-Rhône a décidé la fondation d’un journal.
En prenant celle délibération, l’assemblée générale a compris tous les avantages, toutes les ressources d’avenir qui peuvent en résulter.
Jusqu'à présent, l’association n’existait pour ainsi dire qu’en théorie. Une fois par an seulement, convoqués en assemblée générale, les membres de l'association pouvaient espérer trouver lieu de discuter ou d’émettre des motions quelquefois importantes. Et dans ces assemblées dont l’ordre du jour est généralement très rempli, toute étude sérieuse et patiente devient impossible. En créant une feuille périodique, l’assemblée générale a voulu avoir une arène toujours libre dans laquelle seront élaborées et travaillées d’avance des questions qui alors pourront être décidées en parfaite connaissance de cause. Elle appelle ainsi chacun h la participation de l’œuvre commune. La commission administrative, en publiant chaque mois le compte-rendu de ses séances, mettra tous les membres au courant des affaires qui intéressent la société; et ainsi se fera un échange continuel d'idées et de relations entre tous les membres de l’association, jusqu'à ce jour isolés et par cela même condamnés à l’impuissance.
Organe de l’association, le journal sera destiné aux questions professionnelles. Nombreuses et difficiles, ces questions pourront obtenir une solution plus rapide si elles sont bien connues et discutées.
Le charlatanisme et l’exercice illégal de la médecine, cette lèpre de la famille médicale, celte exploitation immorale de la Bêtise Humaine;
La révision des honoraires des médecins requis par la justice;
Les faits de responsabilité médicale, sont autant de questions générales qui intéressent le corps tout entier et à l’élaboration desquelles nous ne saurions rester étrangers.
A côté de ces questions vastes, il en est d’autres plus restreintes peut-être, mais tout aussi importantes, parce quelles touchent plus directement les intérêts des membres de l'association.
La première et la plus importante est, sans contredit, celle des sociétés de secours mutuels; ces sociétés existent non-seulement à Marseille, mais dans toutes les localités du département et des départements voisins.
Le journal sera une enquête ouverte où chacun apportera son dire, et de l’ensemble de toutes les opinions sortira un mode de fonctionnement plus favorable.
Viennent après des questions qui ont également leur importance: telles que le service des vaccinations dans les villes et les campagnes; le service médical des indigens dans les cantons...., etc.
Dans beaucoup de départements, ces services sont régulièrement organisés. A Marseille, les administrations des hospices et des bureaux de bienfaisance y suffisent. Mais dans beaucoup de localités du département et des départements voisins cette organisation est encore incomplète.
Nous ne pouvons aujourd’hui que signaler ces différentes questions. Elles constituent autant de désiderata dont la solution- n’est pas impossible; mais cette solution ne peut être obtenue qu’avec l’étude et la persévérance de chacun.
Du reste, en créant un journal périodique, l’association des Bouches-du-Rhône n’a fait que suivre l’impulsion donnée déjà par d’autres, et a leur exemple, elle convie a sa coopération les sociétés locales des départements voisins; suivant cette idée, elle a donné au journal le titre de : Union Médicale de la Provence; et nous sommes persuadés que nos confrères de Vaucluse, du Var, des Basses-Alpes et des Alpes-Maritimes répondront à notre appel. Ils comprendront comme nous l'immense avantage qui résulte d’un échange permanent de relations. Nos colonnes seront ouvertes à leurs travaux officiels ou particuliers, au même titre que pour nos propres sociétaires.
La direction du journal a été confiée à un Comité de Rédaction, pris moitié dans la commission administrative et l’autre moitié parmi les membres de l’association. Ainsi composé, ce comité représente réellement les intérêts de l'association, et ses efforts sont assurés pour mener à bien l’œuvre difficile qui lui est confiée. Il accueillera avec reconnaissance tous les travaux qui lui seront adressés. Dégagé de tout intérêt personnel, il s’attachera surtout à faire preuve d’impartialité et de conciliation.
Notre publication sera donc consacrée à la défense des intérêts professionnels. Mais la science aura aussi porte ouverte. Les articles scientifiques, observations, mémoires, revues et articles bibliographiques, ajoutant à l’intérêt de notre feuille, trouveront place sans l’absorber tout entière.
Enfin, quelques variétés et nouvelles tiendront nos lecteurs au courant des petites chroniques de notre monde médical.
Tel est, chers confrères, le programme que nous avons dû vous exposer. Pour le mener à bonne fin, nous n’avons besoin que de deux choses : votre bienveillant accueil et votre coopération. Nous comptons sur toutes les deux.
Le Comité de Rédaction

Introduction extraite du document original (Union médicale de la Provence , 1864, vol. 1)

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1864-1868]]> fre]]> France. 18..]]>
Chirurgie & chirurgiens]]> Médecine]]> 1769]]> fre]]> France. 18..]]> Histoire de l'université]]> Médecine]]> Don Me Bagarry, 25 juin 1925]]> Pièce n° 2 - Extrait du Conseil d'Etat du 28 avril 1725
Pièce n° 3 - Minute de la réponse de l'université à la demande du Sr Maréchal, 18 octobre 1732
Pièce n° 4 - Lettre de M. Laugier, 22 octobre 1732
Pièce n° 5 - Précis de la transaction passée le 16 janvier 1676
Pièce n° 6 - Délibération de l'université du 6 juillet 1734
Pièce n° 7 - Proposition de la communauté des maîtres chirurgiens, 1732
Pièce n° 8 - Minute d'un mémoire de l'université pour conserver son privilège de délivrer des lettres de maîtrise de chirurgie
Pièce n° 9 - Requête de François de la Peyronie du 6 août 1739
Pièce n° 10 - Requête de l'université, 30 juin 1739
Pièce n° 11 - Nouvelle requête du Sr Françaois de la Peyronie, 4 mars 1740
Pièce n° 12 - Minute de la 2nde requête de l'université, 17 août 1740
Pièce n° 13 - Seconde requête de l'université contre le Sr de la Peyronie, 17 août 1740
Pièce n° 14 - Nouvelle requête du Sr François de la Peyronie, 1er octobre 1740
Pièce n° 15 - Minute d'une lettre écrite par l'université d'Aix au chancelier, 2 août 1738
Pièce n° 16 - Mémoire pour les maîtres apothicaires d'Aix à Mgr le chancelier, 1er février 740
Pièce n° 17 - 2nd mémoire plus court pour les maîtres apothicaires d'Aix à Mgr le chancelier, 1er février 740]]>
1676-1740 ]]> fre]]> France. 16..]]> France. 17..]]>
Médecine]]>
Dans son assemblée générale du 24 août dernier, l'Association des médecins du département des Bouches-du-Rhône a décidé la fondation d’un journal.
En prenant celle délibération, l’assemblée générale a compris tous les avantages, toutes les ressources d’avenir qui peuvent en résulter.
Jusqu'à présent, l’association n’existait pour ainsi dire qu’en théorie. Une fois par an seulement, convoqués en assemblée générale, les membres de l'association pouvaient espérer trouver lieu de discuter ou d’émettre des motions quelquefois importantes. Et dans ces assemblées dont l’ordre du jour est généralement très rempli, toute étude sérieuse et patiente devient impossible. En créant une feuille périodique, l’assemblée générale a voulu avoir une arène toujours libre dans laquelle seront élaborées et travaillées d’avance des questions qui alors pourront être décidées en parfaite connaissance de cause. Elle appelle ainsi chacun h la participation de l’œuvre commune. La commission administrative, en publiant chaque mois le compte-rendu de ses séances, mettra tous les membres au courant des affaires qui intéressent la société; et ainsi se fera un échange continuel d'idées et de relations entre tous les membres de l’association, jusqu'à ce jour isolés et par cela même condamnés à l’impuissance.
Organe de l’association, le journal sera destiné aux questions professionnelles. Nombreuses et difficiles, ces questions pourront obtenir une solution plus rapide si elles sont bien connues et discutées.
Le charlatanisme et l’exercice illégal de la médecine, cette lèpre de la famille médicale, celte exploitation immorale de la Bêtise Humaine;
La révision des honoraires des médecins requis par la justice;
Les faits de responsabilité médicale, sont autant de questions générales qui intéressent le corps tout entier et à l’élaboration desquelles nous ne saurions rester étrangers.
A côté de ces questions vastes, il en est d’autres plus restreintes peut-être, mais tout aussi importantes, parce quelles touchent plus directement les intérêts des membres de l'association.
La première et la plus importante est, sans contredit, celle des sociétés de secours mutuels; ces sociétés existent non-seulement à Marseille, mais dans toutes les localités du département et des départements voisins.
Le journal sera une enquête ouverte où chacun apportera son dire, et de l’ensemble de toutes les opinions sortira un mode de fonctionnement plus favorable.
Viennent après des questions qui ont également leur importance: telles que le service des vaccinations dans les villes et les campagnes; le service médical des indigens dans les cantons...., etc.
Dans beaucoup de départements, ces services sont régulièrement organisés. A Marseille, les administrations des hospices et des bureaux de bienfaisance y suffisent. Mais dans beaucoup de localités du département et des départements voisins cette organisation est encore incomplète.
Nous ne pouvons aujourd’hui que signaler ces différentes questions. Elles constituent autant de désiderata dont la solution- n’est pas impossible; mais cette solution ne peut être obtenue qu’avec l’étude et la persévérance de chacun.
Du reste, en créant un journal périodique, l’association des Bouches-du-Rhône n’a fait que suivre l’impulsion donnée déjà par d’autres, et a leur exemple, elle convie a sa coopération les sociétés locales des départements voisins; suivant cette idée, elle a donné au journal le titre de : Union Médicale de la Provence; et nous sommes persuadés que nos confrères de Vaucluse, du Var, des Basses-Alpes et des Alpes-Maritimes répondront à notre appel. Ils comprendront comme nous l'immense avantage qui résulte d’un échange permanent de relations. Nos colonnes seront ouvertes à leurs travaux officiels ou particuliers, au même titre que pour nos propres sociétaires.
La direction du journal a été confiée à un Comité de Rédaction, pris moitié dans la commission administrative et l’autre moitié parmi les membres de l’association. Ainsi composé, ce comité représente réellement les intérêts de l'association, et ses efforts sont assurés pour mener à bien l’œuvre difficile qui lui est confiée. Il accueillera avec reconnaissance tous les travaux qui lui seront adressés. Dégagé de tout intérêt personnel, il s’attachera surtout à faire preuve d’impartialité et de conciliation.
Notre publication sera donc consacrée à la défense des intérêts professionnels. Mais la science aura aussi porte ouverte. Les articles scientifiques, observations, mémoires, revues et articles bibliographiques, ajoutant à l’intérêt de notre feuille, trouveront place sans l’absorber tout entière.
Enfin, quelques variétés et nouvelles tiendront nos lecteurs au courant des petites chroniques de notre monde médical.
Tel est, chers confrères, le programme que nous avons dû vous exposer. Pour le mener à bonne fin, nous n’avons besoin que de deux choses : votre bienveillant accueil et votre coopération. Nous comptons sur toutes les deux."
Le Comité de Rédaction

Introduction extraite du document original (Union médicale de la Provence , 1864, vol. 1)]]>
1869-1976]]> Parution suspendue au cours de l'année 1915, reprise en 1916.]]> fre]]> France. 18..]]> France. 19..]]>