La cuisine provençale se veut traditionnelle, familiale et populaire : une définition autant qu'une ambition reprise par J.-B. Reboul qui propose des préparations sans sophistication et à la portée de tous les amateurs de bonne cuisine.
Le 20e siècle naissant, un professeur de mécanique, passionné par son enseignement et ses étudiants, devient doyen avec l'idée en tête de construire une nouvelle Faculté de Sciences, et, pourquoi pas, une université unique à Marseille !
Pour Aix-en-Provence, il est évident qu'à Marseille, l'habitat est insalubre, l'atmosphère malsaine, la vie chère, les mœurs dissolues et les quartiers dangereux. Envoyer les étudiants aixois là-bas, c'est les condamner à l'échec scolaire
Toujours plus grand, toujours plus vite, toujours plus loin : rien ne saurait entamer l'appétit économique, industriel, commercial et logistique de la Chambre de Commerce de Marseille mobilisée dans la reconstruction du pays.
Au fil des siècles, la Chambre de commerce de Marseille s'est imposée comme un acteur économique majeur dans l'économie locale et l'activité portuaire : un rôle solidement documenté et publié en toute transparence
Le 9 oct. 1934, le Roi Alexandre 1er de Yougoslavie et le ministre des Affaires étrangères français, Louis Barthou, sont assassinés à Marseille, avenue de la Canebière, devant la Chambre de Commerce, par un terroriste oustachi, Vlado Tchernozemski
Unique exemplaire d'une affiche où les facultés de Droit, des Lettres, des Sciences et l'École de plein exercice de médecine et de pharmacie sont réunies sur un seul et même placard au nom de l'Université de Provence
Entre 1862 et 1932, la population de Marseille a plus que quadruplé : le Palais de justice est saturé et justifie la construction d'une imposante annexe : l'occasion de dresser un bref historique des tribunaux de la ville.
La Chambre de commerce de Marseille tient une telle place dans l'économie coloniale que sa présence s'impose à l'Exposition Coloniale Internationale de Paris de 1931 : un salutaire rappel de ses installations portuaires
Après cette formation spécialisée en hygiène de trois mois et demi, les docteurs en médecine ayant déjà un certificat en microbiologie (bactériologie et parasitologie) deviennent médecins brevetés de la marine marchande
Quand le Dr Violle dresse le bilan de la 1ère réunion préparatoire au Congrès international d'hygiène méditerranéenne, il en imagine le programme mais ne mesure pas toutes les conséquences de cette initiative
L'organisation des activités d'un grand port ne serait pas viable sans le recours à des textes qui énoncent ce que chaque opérateur peut faire et ne doit pas faire : des règlements bien plus instructifs que de simples règles de police
En 1922, le recrutement de médecins coloniaux pose de tels problèmes que l'Institut de médecine et de pharmacie coloniales se résout à solliciter des bourses à la Chambre de Commerce
La préoccupation constante de la Chambre de commerce de Marseille est d'augmenter la part de la ville dans le trafic colonial : après sa participation à l'Exposition coloniale de 1906, elle poursuivra inlassablement cet engagement
Malgré son nom, l'Institut Technique Supérieur s'intéresse à toutes les questions juridiques, économiques et commerciales qui concernent les industriels : leur formation sera assurée par les enseignants de la Faculté de droit
A la naissance du 20e siècle, il est nécessaire de former des médecins coloniaux militaires et donc de créer une école d'application. Mais où l'implanter ? Pour Marseille, inutile de chercher, la réponse est toute trouvée !
Pour devenir ingénieur-chimiste, il faut suivre les cours de l'École de chimie de l'Institut Technique Supérieur de la Chambre de commerce de Marseille donnés à la Faculté des sciences. Une alliance qui paraît naturelle à l'époque.
Un demi-siècle après sa création en 1808, l'École de plein exercice de médecine et de pharmacie de Marseille demande à être transformée en Faculté. Pour y parvenir, il lui faudra de la persévérance et des soutiens sans faille
Les affiches qui annoncent les cours de la Faculté des sciences de Marseille sont une mine d'informations : état des sciences et techniques, évolution des formations, qualifications requises par les industriels, cours ouverts à tous
Dans les années 1880, Marseille réclame en vain le transfert des facultés aixoises dans la cité phocéenne. Lassée d'attendre, elle ouvre sa propre faculté de droit : rivalité locale ou contestation d'un modèle d'enseignement ?
De l'installation de l'Institut Colonial de Marseille rue Noailles le 19 juillet 1906 à la liquidation de l'Institut Français d'Outre-mer le 16 juin 1960, le film complet de la naissance, la vie et la mort d'une institution peu ordinaire
En raison de sa situation géographique exceptionnelle, Marseille, cité cosmopolite, maritime, commerciale et industrielle, a su s'adapter aux nécessités du conflit et y a joué un rôle de premier plan : le front est loin mais la guerre est proche.
Dans une mise en page très soignée, l'étonnante galerie de portraits photographiques des onze doyens qui ont présidé aux destinées de la Faculté des sciences depuis sa création en 1854 jusqu'au séisme de mai 68.
Petite fraîcheur de novembre : la fête est finie, les stands sont fermés et les palais vidés. L'organisateur est comblé : les délégations sont ravies, les visiteurs repus, les colonies et la ville récompensées et les comptes équilibrés.
Avec son siècle de parution et ses près de 40 000 pages, Sud médical et chirurgical nous invite à parcourir l'histoire vécue et pratiquée de la médecine des années 1860 aux années 1970