Titre

Marseille et les intérêts nationaux qui se rattachent à son port

Description

En 1844, le Vieux-Port est saturé et ne parvient plus à absorber le trafic maritime en plein essor : la construction du bassin de la Joliette marque le début d'une série d'extensions qui assuera au port une dimension nationale

Créateur

Berteaut, Sébastien. Auteur

Source

BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines.(Marseille), cote 26935

Éditeur

impr. de Barlatier-Feissat et Demonchy (Marseille)

Date

Droits

domaine public
public domain

Relation

Notice du catalogue : http://www.sudoc.fr/259739103
Vignette : https://odyssee.univ-amu.fr/files/vignette/BUSC-26935_Marseille-interets-port_vignette.jpg

Format

application/pdf
2 vols
402 p., 398 p.
in-8°

Langue

Type

text
monographie imprimée
printed monograph

Identifiant

https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/845

Couverture

Résumé

Quand le Gouvernement français ordonne en 1844 la construction du bassin de la Joliette pour soulager le Port Vieux, le diagnostic de l'insuffisance des infrastructures portuaires était déjà clairement établi : le présent document a été rédigé en 1843, soit un an avant la loi ordonnant l'extension de l'unique bassin et recevra le prix du concours quinquennal du baron Félix de Beaujour en 1845.

Utilisables dès 1847 (1), les infrastructures de la Joliette ne seront achevées qu'en 1853 et le port du Frioul est lui aussi agrandi. L'extension du port se poursuit avec la construction des bassins du Lazaret en et d'Arenc en 8u bassin Napoléon en 1859 (2).

Si Sébastien Berteaut rappelle l'importance du port de Marseille dans l'économie locale, il ne manque pas d'insister sur son poids dans la prospérité nationale, ce qui justifie la nécessité d'améliorer toutes les infrastructures amont et aval indispensables à l'activité portuaire : avant-port, sécurité, docks, bourse de commerce, franchise, liaison avec le Rhône, ligne de chemin de fer avec le nord...

Le Vieux-Port de Marseille, tirage stéréoscopique daté entre 1866 et 1870 (3)

Particulièrement bien informé, il ne limite pas son étude au cadre régional et aborde toutes les questions du commerce extérieur tant colonial (Algérie, Afrique de l'Ouest, Guyane) qu'international (Chine, Belgique, Turquie). En insistant sur les denrées les plus stratégiques de l'époque (sucres, céréales, oléagineux, sels), il montre sa bonne connaissance de la flotte marchande mondiale, de ses paramètres économiques et de ses dimensions concurrentielles : avec une flotte moitié moindre (600 000 tonneaux ~2,83 m²) de celle des Etats-Unis (1 200 000 tx) et qui n'atteint pas même le quart de celle de l'Angleterre (2 500 000 tx), le coût du fret français est structurellement plus élevé que ses deux rivaux déjà désignés, un désavantage compétitif que la France mettra plus d'un siècle et demi à surmonter...

Confiant dans la navigation à vapeur encore émergente en 1843 (à l'aube de cette technique, la propulsion à vapeur exigeait un volume de charbon tel qu'il prenait davantage de place dans les soutes que les marchandises à transporter !), l'auteur conclut sur un espoir né à la fin du 18e siècle : "Les produits de l'Inde prendront un jour la voie de Suez".... Un projet qui bouleversera le destin de Marseille.

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1. Chronologie de Marseille - Wikioédia
2. Le Grand port maritime de Marseille - Wikipédia
3. Le port de Marseille entre 1850 et 1914, témoignages d’un temps révolu - Le Stéréopôle, l'univers des images stéréoscopiques

Provenance

BU Saint Charles - Sciences, Lettres et Sciences Humaines (Marseille)
Fichiers
BUSC-26935_Marseille-interets-port_T1.pdf
BUSC-26935_Marseille-interets-port_T2.pdf

Citer ce document

Berteaut, Sébastien. Auteur, “Marseille et les intérêts nationaux qui se rattachent à son port,” Bibliothèque numérique patrimoniale, consulté le 19 mars 2024, https://odyssee.univ-amu.fr/items/show/845.

Formats de sortie

Position : 789 (795 vues)

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