Depuis les années 1920, la Turquie est le pays de l'Est de la Méditerranée qui se modernise le plus et le plus vite : Marseille y voit la perspective de matières premières, de produits agricoles et industriels et d'accords commerciaux.
Au fil des siècles, la Chambre de commerce de Marseille s'est imposée comme un acteur économique majeur dans l'économie locale et l'activité portuaire : un rôle solidement documenté et publié en toute transparence
Durant la période du Protectorat, l'économie et la société tunisienne obéissent aux choix comptables de l'administration française qui éclaire et justifie ses choix politiques par des bilans statistiques réguliers.
Constituée à partir de 1895, l'A.O.F. fédère le Sénégal, la Mauritanie, le Soudan français, la Haute-Volta, la Guinée française, le Niger, la Côte-d'Ivoire et le Dahomey : un immense et riche territoire grand comme huit fois la France.
La création de la Société des Nations en 1919 a-t-elle mis fin aux abus infligés aux populations coloniales dans leur ensemble, comme l'esclavage, et amélioré en particulier la situation juridique et économique des travailleurs coloniaux ?
La Chambre de commerce de Marseille tient une telle place dans l'économie coloniale que sa présence s'impose à l'Exposition Coloniale Internationale de Paris de 1931 : un salutaire rappel de ses installations portuaires
La préoccupation constante de la Chambre de commerce de Marseille est d'augmenter la part de la ville dans le trafic colonial : après sa participation à l'Exposition coloniale de 1906, elle poursuivra inlassablement cet engagement
De l'installation de l'Institut Colonial de Marseille rue Noailles le 19 juillet 1906 à la liquidation de l'Institut Français d'Outre-mer le 16 juin 1960, le film complet de la naissance, la vie et la mort d'une institution peu ordinaire
Au début de la Guerre de 1914-1918, la France peine à fabriquer un dixième des munitions réclamées par l'armée : après ce réveil brutal sur la pénurie de travailleurs, les regards se tournent vers la main-d'œuvre coloniale et étrangère
Petite fraîcheur de novembre : la fête est finie, les stands sont fermés et les palais vidés. L'organisateur est comblé : les délégations sont ravies, les visiteurs repus, les colonies et la ville récompensées et les comptes équilibrés.
Après la création de l'Union Française en 1946, le terme colonial est devenu un peu encombrant : l'Institut Colonial de Marseille décide de s'appeler Institut Français d'Outre-mer et sa revue Études d'Outre-mer
La rationalité et l'humanité, ça ne se décrète pas, ça s'apprend : si la France veut développer ses colonies avec intelligence et respect, elle ne peut faire l'économie d'une éducation coloniale. Bien des villes et bien des pays l'ont compris...
Trois décennies de correspondances montrent que la création, l'organisation et le financement d'enseignements coloniaux ont toujours été au cœur des préoccupations de l'Institut et du Musée colonial de Marseille dès leur création en 1892
Basé exclusivement sur les données et les photographies fournies par les compagnies minières présentes à l'Exposition de 1906, un aperçu des exploitations que la France, très avide de matières premières, a ouvertes dans ses colonies
A la fin du 19e siècle, la colonie de peuplement montre ses limites et laisse place à un nouveau modèle de colonisation qui prône une association davantage bienveillante avec les indigènes et probablement plus efficace que leur exploitation brutale
En 1844, le Vieux-Port est saturé et ne parvient plus à absorber le trafic maritime en plein essor : la construction du bassin de la Joliette marque le début d'une série d'extensions qui assuera au port une dimension nationale
Les colonies françaises sont défendues par un vaste réseau d'influence que l'on retrouve au plus haut sommet de l'Etat, dans nombre d'administrations, de comités divers et variés, d'entreprises et d'associations privées
La nouvelle ligne éditoriale du Bulletin se veut moins abstraite et affirme vouloir s'ouvrir à de nouvelles rubriques, parfois illustrées, comme le tourisme, l'archéologie et la littérature tunisienne.
"L'Afrique du Nord nourricière de la France" : ce sommaire de 1910 souligne à quel point les colonies sont indispensables à la métropole. Dans sa promotion, la Tunisie se présente comme une terre d'accueil ouverte aux investisseurs
Dans les années 1920, les colonies françaises exportent une grande partie de leurs productions vers la métropole et pourraient facilement produire les matières premières que la France continue d'importer de l'étranger
Ces 40 planches de plans et de croquis témoignent que le tracé initial du Canal de Suez a été plusieurs fois modifié et que le chantier ne s'est achevé qu'à l'aide de nouveaux engins de génie civil aux gabarits hors norme
En 1864, l'ouverture de La Compagnie des docks et entrepôts, le Dock, ouvre un différend avec les portefaix qui assurent le chargement et déchargement des navires : une évolution historique et une polémique sur un monopole archaïque
Un congrès annuel réunit à Marseille la cinquantaine de Chambres de commerce françaises présentes dans les pays méditerranéens : des réalisations locales encourageantes et optimistes sur un fond d'inquiétude générale
Quand la France veut réformer tous ses tarifs douaniers, elle doit prendre en compte ses nombreuses colonies : l'Institut Colonial de Marseille est chargé de publier un bulletin régulier pour documenter ce diffiicile dossier
En 1897, la confédération indochinoise devient l'espace colonial le plus peuplé de toutes les possessions françaises d'outre-mer : compte tenu des investissements réellement consentis, elle en deviendra le plus rentable
L'occupation de l'Égypte par les Anglais en 1882 signe la perte de l'influence de la France sur le pays : les Français s'inquiètent de l'avenir du Canal de Suez dont la réussite technique et économique leur revient entièrement
Après Rouen et Rochefort, Marseille inaugure en 1906 sa première grande exposition coloniale sur un parc de 40 hectares : une dimension à la mesure d'une ville et d'un port qui ambitionnent de devenir "la Métropole coloniale"
L'idée de relier la mer Méditerranée et la Mer Rouge par un canal pour rejoindre l'Océan indien et le Pacifique, sans devoir contourner l'Afrique, n'est pas nouvelle : sa viabilité n'implique-t-elle une neutralité absolue de tous ses riverains ?
Connaissez-vous la plus ancienne Chambre de Commerce du monde ? Vous pensez que non ? Et pourtant si, c’est justement celle de Marseille ! Une longévité de plus de 4 siècles d’autant plus remarquable qu’elle a bien failli disparaître en 1791
Dans les années 1930, le Ministère du Commerce prône un protectionnisme dur, à l'opposé de la Chambre de Commerce qui juge que le salut du port de Marseille passe nécessairement par une zone portuaire franche
Paris a conservé de ses Expositions universelles de 1889 et 1937 la Tour Eiffel et le Palais de Tokyo. De l'Exposition coloniale de Marseille de 1906, peu de chose a survécu : au moins peut-on feuilleter ce magnifique témoignage photographique
Au cours de la Guerre 1914-1918, l'organe de l'Exposition annonce dans son nouveau sous-titre qu'il est d'abord au service d'une véritable politique coloniale qui doit servir les intérêts du pays : une mission affichée jusqu'à sa disparition
Le premier conflit mondial n'embrase pas que l'Europe et s'étend aux territoires colonisés : tout comme l'empire britannique, l'empire colonial français est menacé mais apporte aussi la promesse d'un précieux soutien
Au début de la seconde moitié du 19e siècle, l'importation et l'exportation des céréales, des huiles et des denrées coloniales dans de nombreux pays étrangers constituent une grande partie des mouvements portuaires de Marseille
L'Exposition de 1922 ne présente pas seulement les richesses d'outre-mer : elle offre une occasion unique à plus de 2 000 exposants de toutes les régions françaises de proposer leurs produits dans un cadre prestigieux
Comment profiter de tous les services que propose la métropole coloniale et préparer sa visite de la grande exposition prévue pour 1922 où une trentaine de colonies présenteront leurs richesses ? En suivant le guide...
En 1913, Marseille pose la première pierre de la future Exposition Coloniale Nationale prévue pour 1916 : du fait de la Guerre 1914-1918, elle n'ouvrira ses portes que 9 ans plus tard pour devenir l'évènement majeur de l'année 1922
L'économie française, en particulier marseillaise, au jour le jour, de mars 1941 jusqu'à la libération d'août 1944 : le bouleversement de la Seconde Guerre mondiale sur la vie des entreprises, le commerce colonial et le quotidien des français
Dans les années 1940, la France crée une dizaine d'instituts de recherche agricole tropicale spécialisés pour favoriser le développement économique de l'Outre-Mer. Une aventure que poursuivent aujourd'hui le CIRAD et l'IRD...
Réfrigérées, les denrées périssables, provenant ou à destination de l'empire colonial, supportent de longs transports. Dès son apparition, le froid tropical, industriel et ménager, s'impose comme une nécessité.
Dans le sillage de l'agriculture américaine, la France goûte à l'ivresse de matériels surpuissants qu'elle déploie, au nom du progrès, dans tous les territoires d'Outre-Mer : après les années de rationnement, la faim justifie les moyens...
Le 3 mai 1923, l'Institut colonial de Marseille est reconnu d'utilité publique : une consécration pour le centre de recherches et de documentation de la Chambre de Commerce tout entier dévoué à la cause coloniale
Pour pérenniser le succès de l'Exposition de 1906, l'Institut colonial comprend désormais le Musée colonial, les Cours coloniaux (assurés par des professeurs de l'Université d'Aix-Marseille), un Musée commercial et un Office de renseignements
Après la mort de son fondateur en 1916, Edouard Heckel, le Musée colonial, installé rue Noailles suite à la 1ère Exposition Coloniale de 1906, est réclamé par l'Université qui obtient son transfert à la nouvelle Faculté des Sciences
En pleine rivalité des empires coloniaux, l'Académie des sciences coloniales veut établir l'inventaire scientifique du domaine colonial français, étudier ses peuples et leurs traditions, et définir les règles de sa bonne administration
Au milieu du 19e siècle, Marseille construit des milliers de logements, ouvre des boulevards, érige des monuments, creuse des bassins, aménage des docks, inaugure des voies ferrées : une frénésie attisée par le commerce colonial
L'histoire de l'Institut et du Musée colonial de Marseille de 1893 à 1900 marquée par la conviction de son fondateur, Edouard Heckel, qu'il faut mettre en valeur scientifiquement l'empire colonial français
Début des années 50, un bilan technique et économique de la pêche dans l'Union française (ex Empire colonial) et les perspectives de techniques de pêche plus modernes comme la détection ultrasonore des bancs de poissons...
Crée en 1922, l'Académie des sciences coloniales étudie les possessions françaises dans toutes ses dimensions sociales et techniques : archéologie, agriculture, botanique appliquée, géographie et histoire
Pour valoriser l'Empire Colonial et résoudre les problèmes de sa gestion économique, l'Institut Colonial publie toutes les informations commerciales, industrielles et réglementaires utiles aux entreprises qui exploitent les possessions françaises...
Hebdomadaire qui aborde toutes les grandes questions économiques, politiques et sociales qui agitent la France de l'entre-deux guerres en accordant une large place à celle du commerce extérieur, en particulier celle du commerce colonial