Paris a conservé de ses Expositions universelles de 1889 et 1937 la Tour Eiffel et le Palais de Tokyo. De l'Exposition coloniale de Marseille de 1906, peu de chose a survécu : au moins peut-on feuilleter ce magnifique témoignage photographique
Au cours de la Guerre 1914-1918, l'organe de l'Exposition annonce dans son nouveau sous-titre qu'il est d'abord au service d'une véritable politique coloniale qui doit servir les intérêts du pays : une mission affichée jusqu'à sa disparition
Le premier conflit mondial n'embrase pas que l'Europe et s'étend aux territoires colonisés : tout comme l'empire britannique, l'empire colonial français est menacé mais apporte aussi la promesse d'un précieux soutien
Au début de la seconde moitié du 19e siècle, l'importation et l'exportation des céréales, des huiles et des denrées coloniales dans de nombreux pays étrangers constituent une grande partie des mouvements portuaires de Marseille
L'Exposition de 1922 ne présente pas seulement les richesses d'outre-mer : elle offre une occasion unique à plus de 2 000 exposants de toutes les régions françaises de proposer leurs produits dans un cadre prestigieux
Comment profiter de tous les services que propose la métropole coloniale et préparer sa visite de la grande exposition prévue pour 1922 où une trentaine de colonies présenteront leurs richesses ? En suivant le guide...
En 1913, Marseille pose la première pierre de la future Exposition Coloniale Nationale prévue pour 1916 : du fait de la Guerre 1914-1918, elle n'ouvrira ses portes que 9 ans plus tard pour devenir l'évènement majeur de l'année 1922
L'économie française, en particulier marseillaise, au jour le jour, de mars 1941 jusqu'à la libération d'août 1944 : le bouleversement de la Seconde Guerre mondiale sur la vie des entreprises, le commerce colonial et le quotidien des français
Dans les années 1940, la France crée une dizaine d'instituts de recherche agricole tropicale spécialisés pour favoriser le développement économique de l'Outre-Mer. Une aventure que poursuivent aujourd'hui le CIRAD et l'IRD...
Réfrigérées, les denrées périssables, provenant ou à destination de l'empire colonial, supportent de longs transports. Dès son apparition, le froid tropical, industriel et ménager, s'impose comme une nécessité.
Dans le sillage de l'agriculture américaine, la France goûte à l'ivresse de matériels surpuissants qu'elle déploie, au nom du progrès, dans tous les territoires d'Outre-Mer : après les années de rationnement, la faim justifie les moyens...
Le 3 mai 1923, l'Institut colonial de Marseille est reconnu d'utilité publique : une consécration pour le centre de recherches et de documentation de la Chambre de Commerce tout entier dévoué à la cause coloniale
Pour pérenniser le succès de l'Exposition de 1906, l'Institut colonial comprend désormais le Musée colonial, les Cours coloniaux (assurés par des professeurs de l'Université d'Aix-Marseille), un Musée commercial et un Office de renseignements
Après la mort de son fondateur en 1916, Edouard Heckel, le Musée colonial, installé rue Noailles suite à la 1ère Exposition Coloniale de 1906, est réclamé par l'Université qui obtient son transfert à la nouvelle Faculté des Sciences
En pleine rivalité des empires coloniaux, l'Académie des sciences coloniales veut établir l'inventaire scientifique du domaine colonial français, étudier ses peuples et leurs traditions, et définir les règles de sa bonne administration
Au milieu du 19e siècle, Marseille construit des milliers de logements, ouvre des boulevards, érige des monuments, creuse des bassins, aménage des docks, inaugure des voies ferrées : une frénésie attisée par le commerce colonial
L'histoire de l'Institut et du Musée colonial de Marseille de 1893 à 1900 marquée par la conviction de son fondateur, Edouard Heckel, qu'il faut mettre en valeur scientifiquement l'empire colonial français
Début des années 50, un bilan technique et économique de la pêche dans l'Union française (ex Empire colonial) et les perspectives de techniques de pêche plus modernes comme la détection ultrasonore des bancs de poissons...
Crée en 1922, l'Académie des sciences coloniales étudie les possessions françaises dans toutes ses dimensions sociales et techniques : archéologie, agriculture, botanique appliquée, géographie et histoire
Pour valoriser l'Empire Colonial et résoudre les problèmes de sa gestion économique, l'Institut Colonial publie toutes les informations commerciales, industrielles et réglementaires utiles aux entreprises qui exploitent les possessions françaises...
Hebdomadaire qui aborde toutes les grandes questions économiques, politiques et sociales qui agitent la France de l'entre-deux guerres en accordant une large place à celle du commerce extérieur, en particulier celle du commerce colonial
Etudes consacrées aux problèmes liés à ces cultures (insectes et champignons), complétées par une analyse de la production et du marché du sucre, entravés par une réglementation internationale jugée trop contraignante
Présentation d'une collection complète d'échantillons de riz, importés en France, réunis pour cette exposition annuelle qui n'élude pas l'aspect marginal du sorgho et le problème récurrent des importations de maïs qui arrivent généralement avariés
Statistiques détaillées des exportations des colonies françaises issues d'une enquête envoyée aux gouverneurs locaux par l'Institut Colonial de Marseille qui réclame la publication d'un rapport annuel normalisé, fiable et à jour...